Jeepers Creepers 2

Histoire : 🔗

Le monstre est de retour et il s'en prend à Billy le gamin d'un fermier qu'il va capturer/bouffer ce qui va énerver son popa.

Le lendemain un bus scolaire trimballe une équipe de foot et les pompom girls qui vont avec. Mais étrangement un des pneus éclate.

Après inspection, une sorte de shuriken fait d'os est la cause.

Ressenti : 🔗

Rholalala ce que c'est naze.

Dès le départ tous les personnages sont chiants. Le fermier est relou à engueuler Billy pour rien. Son frêre également l'accuse. Puis vient l'équipe de foot détestable à tous se gueuler dessus en trainant à moitié à poil. Sérieux, absolument aucun personnage ne donne envie d'être de le connaitre.

Du coup bha t'a juste envie qu'ils se fassent tous buter. Mais c'est long à démarrer. Il y a déjà eu un film, on s'est tapé la scène d'intro, il n'y a plus rien à nous cacher, faut en venir au fait rapidement. Mais non, ça se traine en avec un timing de montage bizarre. Toutes les coupes semblent venir 2 secondes trop tard, ça appuis vraiment trop sur les réactions des persos à ce qu'ils voient. Et quand on voit l'acting de la troupe, c'était vraiment pas nécessaire.

Bon par contre le méchant est plutôt bien fait. Avec sa gueule de Predator de film noir et ses yeux il a quand même une gueule intéressante. Et puis qu'est-ce qu'il prend dans la tronche !

Le paysan qui se fait un harpon fait-maison c'est plutôt cool. Mais les incohérences du truc rende ça con. Un coup le monstre est retenu, un coup il s'envole en embarquant le bus et puis on me fera pas croire qu'il peut pas défoncer tout le camion une bonne fois pour toutes ?!

Pfiouuu c'est pas bien long mais le ressenti est tout autre. Je me suis bien fait chier. Je pensais pas que ça baisserait aussi vite en qualité.

On a quand même Justin Long qui montre sa ptite frimousse pendant un rêve de vingt secondes.

Très dispensable.

Dark Star

Histoire : 🔗

Le Dark Star est un vaisseau spatial en mission pour stabiliser la galaxie en détruisant les planètes … instable. L'équipage est déjà parti depuis bien longtemps et l'ennui devient difficilement supportable.

Ce ne sont pas les rares "moments trépidants" où ils défoncent une planète qui permettent de combler la monotonie de la mission. Et ce n'est pas l'état merdique du vaisseau ni la mort du capitaine qui vont aider.

Ressenti : 🔗

C'est le tout premier film de John Carpenter alors qu'il n'a que 25 ans. Le court métrage s'est allongé pour devenir un long et ça se ressent.

Pas grand-chose à raconter, certaines scènes très étendues pour rien. C'est très dur à visionner. Je me suis accroché.

En plus des débuts de Big John, c'est également le début de carrière de Dan O'Bannon qui joue ici un des membres d'équipage. Ce monsieur a travaillé sur le Dune de Jodorowski que j'évoquais dans le dernier récap mensuel et qui a surtout été connu pour son boulot sur Alien qui a un scénar pas si éloigné de notre film du jour. Il a également trainé ses guêtres sur Star Wars et réalisé deux films dont le très sympa The Return of the Living Dead. Bref un grand du cinéma que j'aime. Ici il est devant la caméra mais aussi aux effets spéciaux, au montage et au scénar.

Bon, les effets visuels faut bien se rappeler que c'est arrivé avant plein d'autres et que bon c'était vraiment un micro-budget. Du coup ouai, ça pique même si perso j'aime bien voir cet aspect précurseur. Et puis voir quatre types faisant semblant d'appuyer sur des boutons c'est assez drôle. On croirait des gamins jouant à la dinette.

Et puis faut noter l'audace : l'alien ici est un gros ballon gonflable avec des pieds… Fallait oser.

Bon niveau scénar par contre c'est moins excusable. On se fait chier et ça n'a rien de bien clair. J'ai l'impression que ça ne sait pas quoi raconter du moment que c'est dans l'espace. Un format plus condensé (comme par exemple un court métrage, hein) aurait été ptet plus cohérent.

Les décors et costumes sont ultra cheap. On sent bien les objets de récup retournés et peint pour tenter de faire une console/combinaison. C'est un peu mignon à vrai dire. Aujourd'hui ce serait une production youtube (et d'ailleurs même maintenant le niveau technique des moyens modernes permet des merveilles) mais c'est marrant de voir qu'à l'époque ça a pu réellement devenir un métrage.

Bon faut donc s'accrocher pour le matter mais c'est une œuvre qui a tout de même un certain intéret. Le truc a été fait sans ordi, avec 60 000$ avec les moyens du bord à une toute autre époque. Du coup faut excuser le ptit côté un peu ridicule.

Project A

Histoire : 🔗

Hong Kong a un problème de pirate et le gouverneur anglais veut régler cela. Les gardes-côtes préparent donc un assaut mais au moment de partir, leur flotte est annéantie. Ridiculisés, les gardes-côtes se voient transferés chez les flics.

Dragon (le plus fort de ces nouveaux flics) ne veut pas en rester là et souhaitent tout de même mettre fin aux pirates.

Ressenti : 🔗

Jackie Chan réalise ici un film qui sera le premier avec sa pàte : des combats stylés, une bonne dose d'humour, des cascades de ouf, un personnage droit, un bétisier. Mais ce film est apparemment une des premières grosse production moderne avec un budget conséquent pour des décors bien travaillés et un scénar un poil plus travaillés qu'un enchainement de bagarres.

Bon c'est 1983 et ça a vieilli, hein. Surtout le premier tier où on sent que l'humour nous parait un peu gentillet et désuet et quand on utilise deux mots finissant par "et" c'est pas bon signe. C'est vrai qu'il y a un ptit côté ridicule et qu'il faut passer outre. Mais si on fait cet effort et qu'on dépasse atteint la moitié du film c'est vraiment bon.

Sans blague, c'est ulta divertissant. Ça devient drôle et bon les costumes et décors sont assez exotiques pour moi. L'époque de la colonisation britannique de Hong Kong m'intrigue toujours…

Mais venons-en à la castagne : c'est top. J'en ai pas vu beaucoup mais â chaque fois j'adore les chorégraphie des films de Jackie Chan. C'est nerveux, ça virevolte, ça joue avec le mobilier, ça s'enchaine avec un rythme effreiné et même dans ces instants il y a des ptites perles d'humour burlesque. Ces scènes, elles, n'ont pas pris une ride. Sans dec, ça marche à la perfection.

Le film a un joli enrobage, des bastons de ouf mais ça ne s'arrête pas là ! Il y a une course poursuite à vélo mémorable. Dans des ruelles minuscules, ça se bastonne, fais des demi-tours, se suspend, saute à vélo… Un régal. Il faut vraiment réussir à dépasser la ptite patine de ridicule du début de l'histoire pour arriver à ce cœur savoureux et généreux !

La cerise sur le gâteau ? Une cascade de ouf où Dragon est au sommet d'une église et s'accroche à l'horloge du clocher (vous avez la ref) a été faite. Il tombe de vraiment très haut pour finir au sol. Il a failli y passer et le pire c'est qu'ils l'ont tourné trois fois. Et ce qui est drôle c'est qu'ils l'ont mis deux fois d'affilée dans le montage et la troisième a fini dans le bétisier du générique !

Bref un très bon moment.

Leviathan

Histoire : 🔗

La station de minage sous-marine approche de la fin de sa tournée après trois mois de boulot isolée sous l'eau. L'équipage se réjouit à l'idée de remonter et rentrer à la maison. Il y a quand même une bonne ambiance globale dans cette petite troupe.

Lors d'une sortie, un des membres tombe sur une épave d'un vaisseau russe le Leviathan. Il en sort un coffre-fort qu'ils s'empressent tous d'ouvrir. Ils y trouvent notamment les avis de décès des membres d'équipage ce qui ne les rassurent pas vraiment mais c'est vite oublié grâce à cette bouteille de vodka.

Ressenti : 🔗

Bon alors sortez votre scaphandre et votre popcorn et soyez indulgent on va s'aventurer dans la abyssploitation du début 90 ! De 88 à 92, il y a eu un raz de marée de films à thématique sous-marine en salle. Il y a eu Abyss qui est bien et les autres.

Celui-là est l'œuvre de George Pan Cosmatos qui m'avait infligé Rambo 2. Donc pas un as de la réalisation. Et ça se ressent, c'est très inégal avec des bons aspects et d'autres où ça pêche vraiment, ce qui explique sa note de "cool/meh".

Il y a des moyens avec des décors vraiment pas déconnants, des acteurs qui se sont déjà un peu illustrés, des effets pratiques loin d'être dégueux et pourtant ça ne parvient pas à maintenir la tête hors de l'eau. C'est pas un désastre absolu non plus et c'est même plutot divertissant. Premier gros problème c'est la direction d'acteur. C'est vraiment dur de se laisser aller et d'y croire. Le surjeu des acteurs est navrant. C'est l'antichambre AB production ou quoi ?!

Après il y a le scénar. Ça commence asssz bien et c'en est presque surprenant mais à partir de la moitié ça devient un naufrage. Et le pire, c'est que ça ne sait pas comment conclure. Alors que tout se termine, il faut rallonger la sauce pendant 5 minutes juste pour rien avec des requins puis un comeback du montre. Parceque oui il y a une bébette pas bien gentille.

C'est un vrai pot pourri. Le scénariste a très probablement vu de très bons films puisqu'on sent de grosses inspirations. Bon probablement pas Abyss (la plus évidente mais niveau timing c'est peu probable), mais probablement Alien. Ouai un vaisseau spatial ou sous-marin c'est sensiblement la même chose. Tu rajoutes une grosse bébette, une poignée d'humains qui meurrent les uns après les autres, des lances-flamme et un personnage nommé Jonesy (mais moins mignon). D'ailleurs Jerry Goldsmith est ici aussi à la composition. Bon ça sent aussi The Thing mais en bien moins inspiré et surtout des effets visuels bien moins réussis. C'est marrant comme avec d'aussi bonnes inspirations ça arrive quand même à se noyer.

C'est maladroit en plus. Les enchainements du montage sont étranges. Vers la fin on a une ptite musique joyeuse alors qu'un perso vient de mourir… Pire encore : alors qu'il ne reste plus que la meuf sportive, le capitaine beau gosse et le mécano noir et qu'ils atteignent la surface, vla-t-y pas que la chose chope une personne. Bon je vous laisse imaginer qui doit mourir (indice pas un blanc). Je vous passe la scène un peu naze et là moins de deux minutes plus tard, les deux protagonistes restants sont tout heureux car sauvés. Vraiment te réjouir que tout va bien quand tous tes collègues sont morts dont le dernier il y a moins de quinze secondes c'est légèrement égoïste. On va dire qu'ils ne réalisent pas trop et qu'ils sont submergés d'émotions contradictoires.

J'en ai pas parlé dans les influences mais il y a notamment les combinaisons. Elles sont énormes, du scaphandre de compèt' du futur pour résister à la pression et tout mais elles sont quand même mal branlées : les modèles pour hommes ça va, mais par contre le modèle pour les meufs souffre d'un défaut majeur : tu ne peux l'utiliser qu'en culotte. Donc si par malheur tu es poursuivi hypothétiquement par un monstre, tes colègues masculins pourront rentrer direct dans leur combi, pendant que toi, tu te désapperas.

Bref, le film pourrait être bon mais flirt un peu trop avec le nanar. Disons que c'est un nanar deluxe avec des moyens mais un réalisateur pas ouf et un scénariste pas doué. Ça se joue à pas grand chose et pourtant c'est un naufrage. Il parait que c'est pas le pire dans son genre…

Dune : Part Two

Histoire : 🔗

Paul et sa mère Dame Jessica se sont tout juste échappés de l'assaut des Harkonnens et ont trouvé refuge auprés des Fremens. Alors que tous les Atréides se sont fait tuer, ils sont seuls rescapés mais les Bene Gesserit ont annoncés leur venue depuis des décennies.

Paul est le messie d'une prophétie faisant de lui le Quizats Haderach qui devrait rendre Arrakis au frémen. Cela dit leur intégration chez les frémens n'est pas non plus facile, tout me monde n'a pas la foi.

Ressenti : 🔗

J'ai adoré. Vraiment c'était top. Alors que le premier film m'avait vraiment laissé sur la faim en s'arrètant au milieu de nulle part, j'en attendais beaucoup de celui-ci.

C'est tout bonnement la suite directe, les deux fims s'enchainent et tant mieux. Même cast, même ambiance, même photo, même tout quoi. Du coup si vous n'avez pas apprécié la première partie c'est mort.

Cet épisode poursuit donc l'histoire là on l'on s'était arrèté et couvre jusqu'à la fin du premier ~livre~film. Plus besoin de présenter les personnages, donc plus d'aventures et notamment un gros focus sur la relation entre Chani et Paul qui s'observent/se découvre/s'apprivoisent/flirtent. C'est pas mal mais ça semble parfois un peu étrange et rapide.

En fait j'ai pas eu l'impression de voir le temps passer (dans le film). On ne se rend pas vraiment compte que les évènements du film durent plusieurs mois. Rien ne permet de s'en rendre compte si ce n'est le ventre grandissant de Dame Jessica mais il est rarement montré.

On a donc bien plus de scènes d'actions. Mais bien qu'elles soient plus nombreuses, elles ne sont pas non plus omniprésentes et sont assez souvent éludées. C'est d'autant plus remarquable à la fin où il y a un affrontement militaire majeure qui se voit pas mal écourté à l'écran. J'aurais apprécié que ça soit plus long pourtant le film s'approche des 3h. Mais vraiment certaines ellipses m'ont un peu fait chier.

Il y a notamment le passage où Paul doit aller au sud. Tout le monde tente de le convaincre d'y aller pour suivre la prophétie mais il est réticent. Bref, ça hésite et tout et au moment où ça y est il se décide d'effectivement partir, pouf ! Ellipse, la scène suivante il est dans le sud à faire son business toussa touua. C'est très abrupte. Ça sent fortement la scène coupée au montage. Il y a en 2/3 autres passages un peu rèche (pas autant non plus, lui c'était le pire quand même). Du coup aura-t-on une version longue ou bien ça a été de la restriction budgétaire ?

Bon j'ai encore un peu les mêmes reproches à faire. On a beau être sur Arrakis, j'ai pas le sentiment que la chaleur soit vraiment un danger. On ne voit personne avoir chaud, transpirer ni même de s'en plaindre. Personne ne meurt désècher dans le désert. Vous avez compris.

Dans les nouveaux reproche que j'aurai à faire c'est concernant nos chers Harkonnens. Oui ils sont méchants, d'autant plus Feyd Rautha qui se doit d'être le pinnacle de la cruauté mais … Bha je sais pas, je l'ai pas trop ressenti. Ouai on nous montre que le gars butte son ptit personnel sans aucune considération mais justement ça s'arrête là. Il ne prend pas de plaisir à les buter. Il les regare pas soufrir, il les torture pas quedalle, non juste il donne un vif coup de couteau en arrière pour trancher la gorge et voilà, il ne regarde pas sa victime pour profiter du spectacle. Du coup j'ai pas le sentiment que ce soit de la cruauté mais juste une déclinaison extrèmiste du j'menfoutisme. Il en a rien à péter, il peut buter et il n'en tire pas de plaisir. Bon ça n'en fait bien entendu pas un personnage attachant ni sympatique pour autant mais voilà.

Il y a enfin des scènes de balade à dos de vers. Et wow celle où c'est Paul qui se lance pour la première fois est forte. Le son avec la musique, le sable, les tremblements, la bête qui enfin jailli. Le sol qui se dérobe, Paul qui en chie. Ptain chapean Denis Villeneuve, c'était pas gagné de rendre ça aussi bien !

Bon, bha je me suis régalé. En plus on nous a épargné la ptite sœur maléfique (un traumatisme de David Lynch). Zendaya est magistrale, Rebecca Fergusson joue bien son rôle de sorcière un peu ambigùe. Non ils sont tous bien, même Thimotée Chalamet, c'est dire.

Franchement, c'est quand même bien meilleur que Star Wars et de très loin (et mêmes les anciens).

Récap 55 : Février 2024

Je me sens de plus en plus à l'aise en ergol. Je suis bien loin encore du confort que j'avait atteint en bépo mais écrir n'est plus aussi laborieux et repoussant. Le rythme de publication va pouvoir remonter progressivement.

Blog 🔗

C'était calme c'est vrai mais je compense avec ce récap plus dense que la moyenne :-) Du coup vous me pardonnez ?

En bref ce mois-ci : 1 article, 2 commentaires, 5 visionnages, 383208 requêtes, 53260 visiteurs uniques pour 8.37 Go de trafic.

Films 🔗

Peu de fims mais du très bon ! Mon préferré est donc Poor Things

Jeux 🔗

Warcraft Adventures : Lord of the Clans 🔗

Un vieux jeu même pas sorti qui me faisait rêver à l'époque. Fin des années 90, le point & click a encore la côte (plus pour très longtemps) et Blizzard veut s'y lancer. Warcraft 1 et 2 sont des succès et ils viennent de sortir Diablo qui est rafle tout sur son passage. Bref ils font un point & click pour étoffer le lore de Warcraft.

Et là, Lucas Arts présente Grim Fandango avec sa 3D rutilante. D'un coup d'un seul, la direction artistique en dessin animé de Lord of the Clans ruine le potentiel commercial de leur jeu. C'est plus la mode, le jeu est jeté avant de pouvoir être achevé, fin de l'histoire et c'est bien dommage car j'étais hypé par le mini article et le simple screenshot qui avait fuité dans Joystick.

Et vla-t-y pas que finalement en 2016, le jeu fuite sur Internet mais je ne l'apprend que très récemment. Me voilà en quête de ces précieux bits qui m'attendaient là, chez les archivistes prêt à être téléchargé.

Et le pire c'est que c'est dans un état pas si calamiteux. Tout n'est pas là mais c'est jouable de bout en bout sans bug bloquant. Alors oui il manque des voix, des bruitages et le son des cinématiques est pas synchro mais c'est pas bien méchant.

Allez hop c'est parti pour l'aventure ! On incarne Thrall un orc recueilli pas un humain qui va s'échaper. On débute en prison (comme dans un Elder Scrolls) et on peut profiter d'un bon vieux tas d'énigmes pas si compliquées.

Le jeu est assez joli, il est parfois assez drôle, un peu court mais par contre c'est assez cool de rencontrer des personnages mythiques de la saga. Et du coup sachez que c'est un jeu officiel et donc canon .

Un remake serait très appréciable surtout en conservant ce style visuel.

Dungeon Keeper (FX) 🔗

Tant qu'à ressortit des vieilleries, je me suis recommencé une partie de Dungeon Keeper avec notamment Keeper FX qui permet de moderniser un chouilla le bousin. Par contre ça tourne mal via proton : le jeu freeze aléatoirement au bout de quelques temps (des fois 5 minutes, des fois une heure), c'est particulièrement chiant.

Dans ce bijou vous êtes le gardien du donjon qui va être attaqué par les valeureux héros. À vous de construire votre base, assembler et entrainer vorte armée de monstre pour répandre les vertues du mal.

Bon ça a un peu vieillit, l'interface immense et la minimap peu réactive m'en font baver mais bon le jeu reste très fun et la formule marche toujours aussi bien. Récolter de l'or, contruire les salles, rechercher les sorts et les salles, baffer un imp, prendre possession d'une mouche, déverser des poulets sur les imposants démons bileux, torturer une fée, sacrifier un sorcier, lacher le cerbère dans la base adverses… On s'amuse comme un ptit fou.

Le jeu a une belle gueule en plus. Oui c'est techniquement désuet (encore que les effets visuels lors de possession sont assez impressionnant (des shaders bien avant l'heure)) mais ce mélange 2D/3D reste quand même propre. En jouant en haute résolution ça exacerbe les pixels des sprites mais sana être baveux du coup j'aime bien (ouai probablement de la nostalgie aussi).

Keeper FX permet d'utiliser des résolutions modernes mais également propose du contenu supplémentaire avec des maps et tout. Pour l'instant je n'en suis pas là, je me fais la campagne petit à petit.

Stardew Valley 🔗

Haaa le retour au source. La fuite de l'abrutissement citadin pour retourner vivre à la campagne dans la ferme de feu papi.

Pelican Town avec tous ses habitants, ses fêtes, la campagnes où l'on peut dénicher ces fameux oignons sauvages… Ces plantations qui ne demandent qu'un peu d'eau et de patience, ces animaux que l'on caresse et qui vont nous fournir leur lait et leurs œufs, ces mayonnaises de dino vendues à prix d'or, cette huile de truffe qui vous rendra plus riche qu'un vendeur d'encre d'imprimante… Ce jeu est vraiment trop cool.

Bon quand on l'a déjà fini trois fois, le charme indéniable de ses musiques et de son pixel art ne parvient cependant pas à maintenir l'intéret bien longtemps… Fort heureusement, le jeu a eu de nombreuses mises-à-jour plus ou moins conséquentes. L'ultime version (1.6) ne devrait d'ailleurs plus tardée et s'annonce plus conséquente que prévue. Mais au-delà de ça, la communauté créer de très nombreux mods !

Certains sont pas tip top, mais d'autres ajoutent tellement de contenu que l'on a l'impression d'être sur la suite du jeu, c'est ouf. On rajoute à ça du multi et à c'est le pied total. 110h sur cette partie et on est bien loin d'en avoir vu le bout.

D'ailleurs petit conseil, en multi, par défaut, le jeu devient un poil stressant à vous faire courir partout pour tenter de tout caser dans vorte journée. En solo le jeu se pause lors de dialogues, dans l'inventaire… alors que par défaut ce n'est pas le cas en multi mais il y a un mod pour ça aussi !

Bon et du coup voici quelques mods que je vous recommande :

  • FastLoads : sans lui le jeu mettra plusieurs minutes à charger.
  • Stardew Valley Expanded : Le meilleur de tous, plus de tout.
  • Ridgeside Village : C'est mignon Pelican Town mais ce n'est pas le seul village de Stardew. Beaucoup de contenu de très bonne qualité.
  • East Scarp : un autre village. Moins étoffé que Ridgeside et du coup moins vivant mais quand même.
  • Downtown Zuzu : et maintenant une ville. Ce mod part plutôt bien mais les finitions sont pas encore là et malheureusement plus mis à jour.
  • DeepWoods : de la forêt procédurale assez agréable à parcourir.
  • Stardew Aquarium : un tour en train pour rejoindre l'aquarium qu'il vous faudra remplir.
  • Visible Fish : Voir les poissons dans l'eau (oui c'est tout).

Déjà ceux-là et leurs dépendances permettent d'ajouter vraiment beaucoup de contenu.

Bon c'est pas le tout mais j'ai de l'huile de truffe a vendre !

Vidéos 🔗

Veritasium nous a pondu une excellente vidéo sur la création de la LED bleue. Passionnant et bien foutu. À voir sur Youtube.

Arte nous régale avec le documentaire concernant l'adaptation de Dune par Alejandro Jodorowski. Ce projet incroyable aurait dù donner vie à une œuvre cinématographique des plus foutraque mais surtout majestueusement folle. Mais ça ne s'est pas concrétisé. Ce documentaire raconte tout cela avec des interviews de personnes impliquées et surtout du réalisateur. C'est hallucinant la dream team qu'il est parvenu à mettre en place tout ça pour ne pas aboutir. Un documentaire à déguster. Le gars est passionné et passionnant.

Vrac 🔗

Tiens tiens un super article d'archéologie informatique ! Ça parle des tty ou téléscripteur et de leur lien avec l'informatique.

C'est assez passionnant mais en anglais. Je suis tombé sur l'un de ces appareils dans une benne il y a quelques années. J'ai hésité à l'embarquer mais la taille de l'engin m'a dissuadé. J'ai par contre récuperé ses touches qui sont compatibles avec les switchs cherry mx ! Et du coup ma touche Échap est désormais une touche "Marche / Arrêt" rouge du plus belle effet.

Poor Things

Histoire : 🔗

Le docteur Godwin est un éminent chirurgien s'adonnant à des expériences très borderlines. Il fusionne des animaux en transplantant leurs organes pour créer des chimères.

Mais il ne joue pas qu'avec des corps d'animaux puisqu'il a "créé" Bella qui est donc un cerveau de bébé dans un corps d'adulte. Il demande l'aide d'un de ses étudiants pour noter les progrès de Bella dans son immense demeure où elle vit.

Ressenti : 🔗

L'affiche du film ne m'attirait pas. Je ne savais rien du film, puis j'ai appris que c'était le réalisateur Yorgos Lanthimos et là, bha forcément ça m'a tout de suite intrigué. J'avais beaucoup aimé The Lobster et aussi The Favourite (beaucoup moins The killing of a sacred deer) du coup j'étais pas contre un nouveau film barré.

Et bha c'est pas une déception ! Là c'est très bizarre, surtout le début ! La première scène est en couleur avec un suicide puis on passe en noir & blanc et là tout est déroutant. On est dans une baraque immense et très étrange dans sa déco, mais surtout il y a un Willem Dafoe complètement relooké.

Là c'est du grand art, il a la gueule bien déformée, mutilée avec des cicatrices de partout. Putain le boulot sur ce maquillage pour cette transformation physique est ouf. C'est bien sa tronche, il est bien reconnaissable mais wow il a pas une tronche de porte-bonheur.

Mais tout est trés bizarre, la baraque regorge de détails louches avec des moulures, des plafonds travaillés des meubles/tableaux/bibelots, il y a de la texture, de la profondeur, même le parquet avec ses lignes attire l'œil. Il y a même un canapé/sol. Tout le sol du salon est en fait moletonné avec du tissu et les personnages se vautrent du coup à même le sol. C'est ce genre de truc un peu bizarre qui ne saute pas tout de suite aux yeux mais qui petit à petit se fait remarquer. En plus, à ce moment du film, c'est une image très contrastée et pleine de piqué. Mais surtout, il y a du fish eye avec des mouvements de caméra qui sortent de l'ordinaire. Alors qu'on pourrait commencer à se lasser de cet effet, l'aspect visuel évolue continuellement. En fait, il est synchronisé avec Bella qui grandie et évolue.

Les décors font un peu penser à du Wes Anderson, je ne sais pas trop comment décrire le truc mais c'est assez cliché, très travaillé et presque un peu naïf (probablement pas le terme, je suis pas vraiment clair). On a par exemple un bateau de croisière avec des cieux oniriques, des zeppelins au-dessus d'un Londres victorien, un Paris art nouveau avec une Tour Eiffel inachevée, Alexandrie qui est le plus surréaliste avec sa tour accueillant les riches touristes tout en surplombant les pauvres qui crèvent à ciel ouvert… Mais ici pas de symétrie, pas d'acteur jouant faux (je déteste ce point chez Wes Anderson), non les acteurs sont bien plus réalistes dans leurs interactions.

Enfin Bella est quand même bizarre mais justement, pour elle c'est 100% normal et expliqué et c'est d'ailleurs tout le sel de ce métrage. Dans la première partie, on ne comprend pas trop la bizarrerie de ce personnage. Mais par ses mimiques, ses réactions on devine qu'il y a effectivement une dissonance entre son apparence physique et ses facultés. Et là c'est explicité, tout s'éclaire et on commence à entrevoir le propos du film : le comportement. Tout un tas de règle implicite que l'on suit et qui nous semble s'approcher du sacrilège lorsqu'une personne s'en éloigne. Mais aussi le comportement des hommes et des femmes et les dynamiques qui tournent autour. Et sur ce point il y a un énorme message féministe.

C'est au final ça le propos du film. Bella de par sa nature se retrouve femme extrèmement vite et sans vraie éducation et en grandissant à l'écart de la société et est donc à première vue inadaptée socialement. Elle découvre la masturbation et en parle ouvertement à tout le monde et commence à faire ça à table sans se planquer ni rien. Elle n'a pas de notion de honte vu qu'elle n'a pas les codes. C'est assez déroutant et drôle mais plus le temps passe plus on trouve cet aspect attachant mignon et finalement bien plus logique et naturel. Bella passe de quasi-monstre de foire à un personnage qu'on admire de plus en plus. Son évolution est vraiment trop cool à voir.

des spoils

Au début, elle n'est donc qu'une bête de foire étudiée froidement par Godwin. Ce dernier est fier de sa création mais pas plus. C'est l'aspect scientifique qui prime. J'ai même l'impression qu'il n'est pas conscient de la détention qu'il lui fait subir.

D'ailleurs, lui aussi a une belle évolution dans le film. À la fin, on sent qu'il a plus conscience du fait qu'il est tout de même le père de Bella. Il est heureux de son retour et qu'elle ait pu grandir et évolué hors de son emprise.

Mark Ruffalo lui c'est une évolution inverse. Il passe du gros profiteur vantard assoiffé de baise sûr de lui à un pauvre type brisé. Mais le pire c'est qu'il est brisé parcequ'il ne parvient pas à dominer Bella qui s'en en être consciente lui résiste. On comprend bien que l'emprise que ce connard arrive à imposer sur les femmes ne fonctionne que par les règles de la société. Bella qui ne se plie pas à ses règles (puisqu'elle ne les connait pas, encore une fois elle ne le fait pas consciemment par esprit de rébellion mais juste pour vivre comme elle l'entend), est complètement hermétique aux manipulations du gars. C'est montré de façon sérieuse au début mais plus il est détruit plus il est tourné en ridicule en devenant presque un running gag.

Franchement à la fin, j'étais persuadé qu'elle allait tenter de récupérer le cerveau de Godwin pour le foutre dans le corps de son ex-mari mais non. Après, c'est vrai qu'elle n'est pas chirurgienne encore donc bon …

Parfois le film est bizarre, parfois dérangeant, souvent drôle, un peu triste mais surtout a un propos féministe assez poussé. C'est une œuvre atypique et intelligente. Vraiment un excellent film qui est marquant.

Bon par contre il y a pas mal de sexe donc pas trop adapté pour les gamins.

Blade Runner

Histoire : 🔗

Six replicants se rendent sur Terre dans le but de rallonger leur vie. Ces derniers sont des androïdes fabriqués pour servir l'Homme mais ne sont pas admis sur Terre.

Deux sont déjà morts et il en reste donc quatre à neutraliser. Pour cela, la police fait appel à Rick Deckard un blade runner spécialisé dans ce domaine. Mais la tâche sera ardue : ces replicants sont des nexus VI, les modèles les plus avancés.

Ressenti : 🔗

Monument de la science-fiction que voilà. Ce film de 1982 a marqué son monde durablement en mélangeant une esthétique futuriste dystopique avec une ambiance de film noir. Une mégalopole inextricable, une pluie incessante, une nuit omniprésente, un détective malsain et un capitalisme invasif vont lancer l'identité du cyberpunk dont il est un emblème.

Oui ça a de la gueule. Mais faut dire qu'ils se sont donné du mal. Déjà ils ont déniché des lieux de tournages qui ont de la gueule entre la baraque de Deckard avec ses carreaux reconnaissables à dix bornes, mais surtout l'appart de JF Sebastian qui n'est autre que le Bradburry Building vu et revu dans tellement de film mais qui a juste une classe intersidérale. C'est bien simple, le jour où je serai riche, j'en construit une réplique. Verrière, coursive, rembarde acier et brique … qui peut résister ?

Mais quand les décors existants ne suffisent plus, ça nous sort de la maquette gigantesque pour créer ces immenses gratte-ciels. Les pubs qui les arborent, les lumières, les bagnoles qui volent autour… Ça rend vraiment trop bien et cette esthétique n'est pas vraiment passé de mode quand on voit que certaines productions récentes s'en approchent énormément (genre Cyberpunk 2077 ).

J'ai toujours trouvé le film un peu étrange sur son rythme et son montage. Il ne fait que deux heures (enfin ça dépend de la version mais j'y revienrdai) et est quand même très lent alors que paradoxalement il a tant à raconter. J'ai vraiment du mal à ne pas sombrer en regardant ce film tellement il est lent vers la moitié. Les replicant qui font leurs investigations en se rendant auprès de plusieurs personnages a tendance à m'endormir. Ce n'est pas haletant mais c'est pas chiant pour autant. Mais le montage est quand même bizarre à mon sens : certaines scènes ne s'enchainent pas vraiment naturellement. Mais bon c'est le seul reproche que j'ai à faire à cette œuvre.

J'adore la musique. Les synthés de Vangelis s'accordent parfaitement à cet univers, c'est mystérieux, un peu futuriste mais également un peu désuet. Ça dégaine du saxo cliché et mélancolique puis ça se pose avec un morceau encore plus tristouille au premier abord mais finalement plus heureux et plein d'espoir qu'il n'y parait. Tout est trop bien dans cette OST. Elle tourne en playlist depuis des années à la maison et notamment la Jasper Edition qui est un peu plus complète.

Replicant ou pas ?

Oui, pour moi Deckard est à 100% un replicant. Le doute n'est pas permis.

Bon déjà il y a la fameuse petite licorne laissée par Gaff comme message l'avertissant que lui aussi est au courant de sa nature puisqu'il connait les rêves de Deckard.

Mais tout un tas d'indices en plus. Notamment au début, quand son chef lui donne la mission, il refuse catégoriquement. Son chef lui dit qu'un refus signifierait qu'il n'aurait plus de but s'il ne faisait plus le flic. Et là, alors que jusqu'à présent Deckard semblait ultra confiant, il se ravise immédiatement face à cette simili-menace. Un replicant qui ne suit plus ses ordres serait éliminé directement.

Qui plus est, pendant cette conversation, l'attitude de son chef est super louche. Le gars esquisse des ptites mimiques, on croirait des ptits sourires de sadisme du fait d'envoyer un replicant abatre d'autres de ces congénères. D'ailleurs, Gaff n'est au final là que pour surveiller les agissements de Deckard pour que tout se passe bien.

Bon en micro détail il y a également le reflet bizarre des yeux de replicant. Dans une scène avec Rachel, cette dernière l'a, mais plus furtivement, lui aussi.

Cela-dit, les autres replicant ont une force surhumaine alors que lui ça ne semble pas être le cas. Par contre, il encaisse vraiment pas mal. Et puis bon, il existe dans Blade Runner 2049 soit bien plus que quatre ans aprés ce premier film se déroulant en 2019… Du coup a-t-il réussi à dépasser ses 4 ans de durée de vie.

Rick est le détective torturé qui boit et vit seul mais au final c'est un peu tout ce qu'on sait vraiment de lui. Le gars sort un peu vite son flingue, il tombe très vite amoureux d'une inconnue, il est un gigantissime forceur qui même va jusqu'à violer (franchement la scène avec Rachel dépasse les limites de l'amour et du consentement). C'est un type qui manque d'empathie et c'est justement une soit-disant caractéristique des replicants. Mais durant tout le métrage, on nous montre plutôt l'inverse.

Les replicant ne veulent pas mourir. Ils sont prêt à se battre pour vivre plus longtemps, Roy est triste quand Priss meurt. Ce sont des comportements plutôt humains, non ? D'ailleurs il choisit d'épargner Rick quand il comprend que ça ne changera plus son destin.

Bon bha c'est un super film et qui a d'ailleurs eu le droit à une suite 40 ans plus tard qui n'a pas à rougir. Bravo Ridley Scott pour ce monument.

Donnie Darko

Histoire : 🔗

Donnie est un ado assez difficile avec un suivi psy et ayant fait un tour en prison déjà.

Un lapin lui cause régulièrement et notamment une nuit l'enjoint à sortir de chez lui. Pile à ce moment-là, un réacteur d'avion tombe du ciel, directement sur sa chambre. Frank (le lapin) lui annonce que la fin du monde aura lieu dans 28 jours.

Ressenti : 🔗

Visiblement ce lapin sait bien des choses ! Pourtant il a une allure bien flippante qui n'inspire pas vraiment confiance.

J'aime beaucoup ce film qui derrière son rythme assez lent se permet d'aborder pas mal de thèmes. Ça critique un système éducatif défaillant, ça aborde les relations entre gosses, ça s'amuse avec le temps, et puis ça parle de famille.

D'ailleurs pour une fois j'ai l'impression de voir une famille à peu près normale. Le père ne tombe ni dans le cliché du gars absent/détaché ni dans celui du tyran, il est même amusé de certaines conneries de son fils, il est à terre quand il doit l'être. La mère pareil, elle est inquiète pour son fils et ses comportements hors du commun ne la pousse pas pour autant à sur-réagir. Quand elle a un moment d'intimité avec son fils elle est tendre avec lui. La grande sœur évite elle aussi le cliché classique, par moment ils se prennent la tête mais peu après ils s'organisent une ptite fête en toute complicité. Bon la ptite sœur est moins présente mais est quand même bien écrite. Bref, c'est tellement rare de voir une famille réaliste et crédible !

Par contre les profs dans ce film sont tous dérangeants. On commence en toute logique par la prof de sport qui diffuse des vidéos naze apportant une vision manichéenne biaisée du monde. Elle demande l'interdiction aux autres profs d'enseigner certains bouquins en prouvant pile à cet instant son inculture… Vient ensuite la prof d'anglais qui lorsqu'une nouvelle élève arrive lui colle une honte monumentale. Dans le même genre, le prof de science laisse bien le temps au bullies de la classe de s'acharner verbalement sur une élève avant de le dégager. Bref, ils sont tous au mieux malaisant, au pire malfaisant.

Le ptit Donnie lui qui nous est montré comme particulièrement dérangé nous apparait petit à petit comme vraiment intelligent et bien plus intègre que prévu. Il se révolte de l'injustice et est prêt à affronter la pensée dominante et ce que j'aime bien c'est que ses parents sans trop le dire le soutiennent au lieu de suivre aveuglément l'avis des profs.

spoils

Je vous spoil tout.

Frank est donc tout simplement un humain déguisé mais mort. Il vient d'un mois dans le futur. Il pousse Donnie à brûler la maison du gars des vidéo naze ce qui permet de découvrir qu'il est un pédophile notoire. Il lui explique également qu'il existe des portails permettant des boucles temporelles ce qui le poussera à chercher des infos.

Le prof de science le redirige vers un bouquin de Roberta Sparrow qui s'avère être la vieille folle du quartier. Alors que l'échéance de la fin du monde arrive, il part donc avec sa copine chez Roberta pour trouver des explications. Mais arrivé devant chez la vieille, ils sont agressés par des bullies et une bagnole déboule et malheureusement écrase la pauvre Gretchen qui meurt.

De la voiture sort deux personnes dont le conducteur qui n'est autre que … roulement de tambour Frank. Ce dernier que l'on pensait n'être qu'un ami imaginaire existe bel et bien et est vivant.

Triste de la mort de sa copine, Donnie tue Frank ce qui clôture la boucle temporelle.

Le réacteur d'avion lui tombe bel et bien sur la gueule, Donnie meurt. Sa mère, sa ptite sœur, Frank et Gretchen sont sauvés.


Dans les trucs bizarres non répondus, il y a le mec en rouge. Est-ce qu'un détail ou bien ? On le voit principalement quand Donnie et Gretchen discutent seul dans le bois. Il est là en train de se désaltérer en les reluquant. Mais on le croise à deux autres occasions dans le film, ça me semble étrange.

À la toute fin, Donnie se sacrifie et là, tous les autres persos sont perturbés dans leur sommeil. Perso je pense juste qu'ils ont ressenti un truc puissant sans savoir ce que c'est. Bref pas de vision claire ni rien. Mais du coup le regard final entre Gretchen et la mère de Donnie est étrange. Aprés tout, elles ne se sont jamais rencontrées du film, encore moins dans cette timeline… Du coup est-ce juste de la sidération, un regard à moitié perdu dans le vide, juste de l'empathie ?

Comment Frank est au courant pour le pédophile ? Et s'il l'est vraiment, pourquoi ne pas le dire explicitement à Donnie ? Ça éviterait de donner une mission assez touchy quand même et puis ça motiverait un peu plus (bien qu'il n'y en ait pas eu besoin).

Il existe une version longue que j'adorerrai voir (si quelqu'un l'a…).

Vraiment un très chouette film ! Ça flirte avec l'horreur, le fantastique, le drame. Et vraiment Jake Gyllenhaal est parfait pour le rôle. Quand il est dans ses phases de sourire béa avec ses grands yeux écarquillés il devient bien flippant, il n'a rien à envier à ce bon vieux Jack Torrance !

Tiens il y a le premier rôle de Seth Rogen ici et notamment sa première ligne de dialogue c'est un fameux : "I like your boobs". Mais bon il joue un rôle de méchant :-/

Ça a été un échec au box office puis c'est désormais devenu un film culte.

Wrong

Histoire : 🔗

Paul a disparu et cela perturbe son maître Dolph. Son voisin n'est pas vraiment d'une grande aide (mème morale) et lui propose d'aller au boulot pour se changer les idées.

Il se rend au bureau (en retard), où il fait semblant de bosser devant le regard insistant de ses collègues. Rien ne va pour le moment.

Ressenti : 🔗

Haaaa merci France Télévision pour votre sélection spéciale Quentin Dupieux ! Çui-là était passé entre les mailles de mon filet mais c'est bon j'ai pû me le faire.

Hop une comédie très absurde dans la veine de Wrong Cops (qui est un spin-off de ce film avec quelques personnages en commun). J'ai beaucoup aimé le côté assez surnaturel ici. Il pleut à l'intérieur des bureaux, un palmier se transforme en sapin, … bref plein de ptits détails amusants qui rendent l'univers très bizarrement sympatique.

spoils

Paul, le toutou du protagoniste s'est fait enlevé par Maitre Chang. Ce dernier lui avoue ouvertement. Il fait ça à des gens aléatoires : il kidnappe les chiens quelques jours, les gens sont tristes, puis il rend les animaux discrètement. Comme ça les gens aiment d'autant plus leur animal.

Le problème c'est que Paul a été perdu.

Cette idée me fait bien marrer. Il y a à la fois un côté ignoble tout en ayant un bon fond, ça me fait bien rire.


Alors qu'il est triste au possible, il tombe sur un flyer d'un livreur de pizza et il phase sur leur logo. Il est tellement troublé qu'il y téléphone. Il demande des explications à la standardiste et discutent ensemble pendant un ptit moment. Il raccroche à la fin sans commander de pizza.

Après plusieurs minutes, un livreur arrive et lui donne une pizza dont il a rien à faire. Il la jette à la poubelle. Le jardinier voit la scène et récupère la boite à pizza et part avec. Dans la boite il trouve un message de la standardiste qui déclare qu'elle a été touchée par leur conversation et qu'elle est prète à coucher avec lui.

Interessé, il la rappele, ils couchent ensemble et au matin elle annonce qu'elle quitte son mari pour lui.

Hahahaha ce personnage est ultra creepy.

C'est beau, propre, con con mais pas trop long, la formule qui me va bien. Il est d'ailleurs plus mignon que les autres du fait de son personnage principal triste d'avoir perdu son cher toutou.

Rush

Histoire : 🔗

Dans les années 70, deux pilotes de formule 1 s'affrontent pour le titre de champion ds monde. Tous les opposent, un est là pour le business et réfléchis tout tandis que l'autre est plus impulsif et a besoin de l'adrénaline de la course et est plus fétard.

Deux visions radicalement opposées qui ont besoin de leur rivalité commune pour devenir encore plus forts.

Ressenti : 🔗

C'est marrant, lors de sa sortie, j'allais vraiment beaucoup au ciné à tel point que sa bande annonce m'avait gonflé. Je l'avais donc bien esquivé. Mais maintenant avec dix ans pour oublier, je me suis senti prêt à regarder ce film de Ron Howard de 2013.

Bon je ne vais pas vous mentir, il n'aurait pas été dans le top250 je ne m'y serai pas intéressé. Les voitures… bof bof et puis surtout dans les années 70 toussa, je me suis déjà tapé Ford vs Ferrari il y a peu… Mais bon ça va c'était pas désagréable.

J'ai beaucoup aimé les quelques rares très gros plans sur les pièces mécaniques qui gigotent pour faire tourner les bolides. Combiné au montage énergique, ça donne des scènes de courses pas si longues mais sympa à regarder.

Les deux acteurs principaux font bien le taff. Voir la rigidité de Niki Lauda du gars limite névrosé qui calcule tout alors que James Hunt est bien plus instinctif est assez marrant.

spoilers

Il n'y a qu'une seule scène où l'on sent que Niki Lauda se lache, c'est quand deux fans et une femme le poussent à conduire vite. D'abord il n'en voit pas l'intéret puis enfin il cède et se laisse aller. C'est son ptit moment de folie.

James Hunt, lui, a droit à 1 moment où il s'illustre. Après l'accident de Niki (dont il se sent responsable), des journalistes interviewent le pilote allemand et un pose la question de trop "Est-ce que votre femme vous aimera encore malgré votre visage défiguré ?". Quand la conférence de presse est finie, James chope le journaliste et lui refait la face.

Les 2 personnages se rencontrent une ultime fois pour discuter avec beaucoup de respect et d'admiration l'un envers l'autre. Puis on apprend que James Hunt meurt assez jeune d'un AVC et à ce jour Niki Lauda est toujours en vie et a d'ailleurs participé à la création du film.

Voilà c'était cool mais bon ça titillera probablement plus les gens qui aiment les bagnoles. C'est joli et sans vraiment de fulgurences non plus. Ça s'oubliera assez vite, et à mon sens c'est surnoté.

Récap 54 : Janvier 2024

Et hop une nouvelle année !

Blog 🔗

Bon ça se ressent sur le site, le rythme de publication en a pris un coup et les posts sont plus courts. Tout ça parceque j'écris bien plus lentement à cause de mon apprentissage d'une nouvelle disposition de clavier.

C'est laborieux, je réfléchis à chaque lettre et du coup j'ai même un style d'écriture qui me semble un poil différent.

En bref ce mois-ci : 2 articles, 18 commentaires, 15 visionnages, 419996 requêtes, 57585 visiteurs uniques pour 9.81 Go de trafic.

Films 🔗

Séries 🔗

J'ai peu écrit parceque j'ai dévoré la série For All Mankind.

Et si en 1969, les russes avaient atteint la lune en premier ? La course spatiale continue et est bien plus rapide.

Vraiment je me suis régalé sur ces quatre premières saisons. Chaque saison sa décennie avec une science fiction qui grandit progressivement et une Histoire qui diverge de plus en plus.

Très beau et prenant même si un peu trop orienté (toujours aussi compliqué le rapport des USA avec le communisme, encore aujourd'hui).

Jeux 🔗

Portal Stories : Mel 🔗

Un mod fait par des fans que je n'avais jamais tenté auparavant.

Très chouette, bien foutu techniquement et intéressant. On croirait vraiment un jeu professionnel.

Portal Revolutions 🔗

Çui-là vient tout juste de sortir et est excellent aussi.

Un vrai plaisir d'arpenter encore ces couloirs d'Aperture Science. Les puzzles sont assez simple (contrairement à Portal Reloaded qui m'a découragé).

On sent même que techniquement ils tentent de dépasser le jeu d'origine !

Sunkenland 🔗

Et hop un autre survival coop avec craft… C'est très tôt dans le dev encore, c'est fini à la pisse et il y a peu de contenu mais c'est déjà marrant à plusieurs.

Rien de bien innovant, pas de graphismes mirobolant, techniquement c'est pas ouf. C'est moyen quoi mais bon c'est vraiment l'aspect multi qui sauve le truc. À voir si le jeu progresse bien dans son early access pour se démarquer du lot.

Hotel Rwanda

Histoire : 🔗

En 1994, au Rwanda, les tensions entre les tutsies et les hutus s'exacerbent inexorablement. Paul dirige un hotel réputé recevant une clientèle internationale.

L'avion du président est abattu ce qui sera la goutte de trop. Certains hutus décident d'exterminer les tutsies. Les étrangers sont évacués du pays et Paul se retrouve coincé entre les deux camps. Il est un hutu, sa femme une tutsi, il est client des hutus et héberge sans distinction hutus et tutsies.

Ressenti : 🔗

Je suis un gros nul en Histoire et bon je savais pas vraiment ce qui s'était passé au Rwanda. Bha franchement sur ce point le film est top. Il prend par la main pour expliquer qui sont les hutus et les tutsies. C'est juste une distinction arbitraire créée de toute pièce par les colons européens des décennies auparavant. Et tristement, ça a toujours des répercussions bien plus tard malgré l'indépendance. Merci au réalisateur d'avoir pris la peine d'expliquer ça en début de film.

Il s'agit d'un biopic de la vie de Paul Rusesabagina. Le film se veut réaliste même si visiblement sur la page wikipedia il y a une section controverse. Mais bon ça reproche des erreurs de dates (osef), de ne pas être exhaustif (c'est pas une plaidoirie ni même un documentaire), rien de vraiment grave à mon sens. Par contre, j'ai trouvé ailleurs que le type acceptait dans son refuge les gens contre du pognon… C'est un peu moins glorieux.

Paul Rusesabagina est parti vivre en Belgique puis dans les années 2010 s'implique en politique en s'opposant au président. Suite à cela, il s'est fait attraper par les rwandais via un détournement d'avion (!) et s'est pris un procès qualifié d'inéquitable par Human Righta Watch en 2021 … 25 ans de prison ferme. Par chance, en mars 2023 il est liberé. Bref, il y a matière à faire une suite au film !

Le film est passionnant, bien foutu et permet d'en apprendre pas mal sur cet évènement. Je recommande fortement, d'autant plus que c'est rare les films parlant de l'Afrique.

Saltburn

Histoire : 🔗

Oliver arrive dans un colege à Oxford et n'y connait personne et se retrouve assez vite catalogué dans les losers. Il est secrètement amoureux du beaugosse qui ne le remarque même pas.

Cela dit, un jour, il croise le fameux Felix qui vient de crever sa roue de vélo et lui prête le sien. C'est le début d'une amitié entre les deux.

En fin d'année scolaire, alors que Oliver crains devoir retourner chez sa mère alcoolique, Felix lui propose de passer l'été dans son très luxueux manoir de Saltburn.

Ressenti : 🔗

J'ai pas du tout aimé. Voilà pas de suspens pour vous.

C'est con mais déjà Barry Keoghan, qui joue le rôle principal je l'aime pas. Il est trop bon acteur peut-être mais du coup ses précédents rôles dans The Killing of a Sacred Deer notamment me l'on trop pourri. D'ailleurs c'est ici un peu le même genre de personnage qu'il incarne. Le type fourbe, oppressant et toujours à la limite du tolérable, manipulateur. J'ai ça en horreur.

spoils

Arrivé au manoir, il découvre l'oppulence de cette famille avec des domestiques et tout. Ces gens sont étranges mais sans ètre méchants non plus, au contraire, il est un peu leur nouvelle distraction et attire leur curiosité et leur affection.

Il y a des hauts et des bas.

Un jour Felix amène Oliver chez sa mère pour qu'ils se réconcilient et là il découvre les mensonges d'Oliver. Son père est en vie, sa mère est clean, il a des sœurs… Tout était faux. Felix trahit décide de dégager le mytho aprés sa fête d'anniversaire prévue prochainement.

Les relations sont bien moins détendues. Au lendemain de la fète, Felix est retrouvé mort. C'est le malaise total, la famille est en vrac. À la demande de la mère, Oliver reste un quelque jours encore.

La sœur se suicide dans sa baignoire ce qui aggrave encore plus le moral des parents. Le père, en apparté, propose du pognon à Oliver pour que ce dernien parte malgré l'avis de la mère. Il fini par accepter.

Quelques mois plus tard, il croise par hasard la mêre dans un salou de thé. Il présente ses condoléances puisque le père aussi est mort. Il emménage avec la mère à Saltburn où ils vivent ensemble quelque temps avant qu'elle ne tombe malade et meurt.

Le film s'achève sur Oliver dansant nu dans le manoir.


Raconté comme ça, ça semble un peu confu et rushé, mais c'est tout à fait l'effet que m'a fait le film. Tout le début prend son temps, c'est même trop lent puis au deux tiers, ça commence enfin à avancer dans le scénar et là ça s'enchaine trop vite.

Le début ça semble vouloir faire planer le doute concernant le genre du film. Est-ce une romance ? Mais il y a bien trop d'indice qui font que je me doutais que ce n'étais pas le cas.

Du coup cette phase un peu vaseuse m'a un peu fait chier. Trop longue pour rien.

Et à la fin, on nous prend vraiment par la main pour nous montrer qu'il a tout manigancé depuis le début. Vraiment ? Hooolala je suis surpris ! (non)

Mouai, j'ai du mal à comprendre l'engouement pour tout ça.

Le seul perso attachant c'est Felix, tous les autres sont soit trés bizarres, soit des sales cons détestables.

Le final est tout de même amusant je dois l'avouer. C'est tellement plus rare des acteurs à poils contrairement aux actrices…

Reign of Fire

Histoire : 🔗

Lors de travaux sur le métro de Londres, un tunnel est percé et dedans se trouve un dragon en train de se réveiller. Cet évènement causera la perte de l'humanité ou presque. De rares survivants s'organisent tant bien que mal pour résister aux assauts répétés des grosses bestioles ailées.

Ressenti : 🔗

J'avais vu ce film à sa sortie et j'avais aimé sans plus. Il était temps de lui laisser une seconde chance.

L'idée est plutôt sympa je dois avouer : foutre des dragons à l'époque moderne c'est intéressant. Mais c'est élipsé directement, à peine le dragon arrivé, on est parachuté 20 ans plus tard et hop on est dans un décor post-apo. Il y a quelques armes à feu mais c'est quand même un retour global à une époque médiévale. C'est pas nul mais contrariant.

Bon c'est pas ce que le lui reproche le plus cela dit. Non, c'est l'absence de finesse et l'écriture des persos à la truelle. Matthew McConaughey est dans le cliché lourdingue du badass testostéroné. Ça se passe à côté de Londres mais faut que le type se foute torse nu toutes les 20 minutes alors que c'est la météo britainne de base… Et vas-y que ça pose et tout, même Gerard Butler (Leonidas je le rappelle) n'en mène pas large…

En plus j'ai eu une sensation de trop peu. Tout va assez vite au final et certains évènements sont donc vite évacués pour passer à la suite du scénar. C'est un peu abrupte et rushé.

C'est pas mauvais, c'est insipide alors qu'il y aurait matière à faire quelque chose de très sympatoche. Ça serait une bonne source pour un remake voir une série. Plus de temps, plus de subtilité et franchement ça me plairait vraiment bien. Le réal est d'ailleurs plus habitué aux séries à ce que je vois avec à son actif du X-Files notamment et du Star Trek.

Bon bha du coup, bof, hein. Le souvenir était fidèle. Son cast ne parvient pas à faire passer la pillule.

Portrait de la jeune fille en feu

Histoire : 🔗

Marianne se rend chez une comtesse où elle doit peindre le portrait de sa fille Héloïse sans que celle-ci ne n'en rende compte. En effet, à l'issue de cette peinture, Héloïse sera contrainte de se marrier à un riche milanais qu'elle ne connait pas. Marianne est donc incognito et joue le rôle de dame de compagnie.

Ressenti : 🔗

Tiens tiens le nom de la réalisatrice me parle ! Céline Sciamma … hmmmm (je fais bien semblant ? Vous y croyez ?). Haa mais oui ! C'est celle qui avait fait le très sympatique Petite Maman dont j'ai vraiment un excellent souvenir !

Bon bha ça m'a bien moins touché. Les romances ça me laisse assez indifférent. Surtout que dès le début on comprend l'issue de l'histoire.

spoils mais bon …

Toute l'intrigue se déroule dans un flashback. Marianne donne un cours de peinture quand quelqu'un sort un tableau qui la déstabilise. Hop retour arrière.

Bon bha on comprend qu'elle a un très fort affect pour cette toile. Elle est triste, ça s'est donc mal fini. Voilà elle nous spoil tout !

Bon à moi de vous dévoiler la suite. Elles tombent amoureuses l'une de l'autre. Mais elles savent qu'elles n'ont aucun avenir, le marriage est sur les rails.

C'est dommage d'avoir démarré le film de la sorte je trouve. On sait du coup qu'elles ne finissent pas ensemble et donc … bha … oui ça spoil le truc quoi. Je ne me suis pas dit : "et si en fait elles se mettaient en couple et annulaient le marriage ?" D'un autre côté, en sachant que la destination serait pas intéressante, je me suis laissé aller à profiter du voyage.

Visuellement il se dégage une certaine froideur. C'est austère je trouve. Les intérieurs sont assez vides, peu de couleurs, pas de rouges, pas de déco. Ça a beau se dérouler dans un grand manoir ça ne fait pas rêver. Et les extérieurs sont pas mieux. Il fait beau mais il n'y a pas de plantes, pas d'arbres, pas de repères pour accrocher l'œil. C'est vide. Il n'y a vraiment que la falaise qui tranche avec le reste.

L'histoire se déroule au XVIII ème siècle et du coup un gros boulot a été fait sur les costumes. Mais aussi sur l'éclairage à la bougie qui est donc sombre et ne parvient pas à illuminer tout uniformément. Ça instaure une ambiance plus chaude et cozy mine de rien.

Bon bha même si je n'ai pas accroché, c'était pas non plus un mauvais moment. Il me marquera probablement peu.

The Maltese Falcon

Histoire : 🔗

Sam Spade détective à San Francisco se retrouve dans une histoire pas nette. Il comprend vite que sa nouvelle cliente lui ment sur toute la ligne mais les sommes en jeu en valent la chandelle.

Malheureusement, son partenaire de longue date y perdra la vie. Plusieurs groupes de personnes sont à la recherche d'une statuette de faucon en or.

Ressenti : 🔗

Premier film en tant que réalisateur pour John Huston pour cette adaptation de roman en 1941. Le livre est sorti en 1930 et a connu dès 1931 mais c'est surtout celle-là la plus connue.

Bon, j'ai pas trop accroché. J'ai vraiment eu du mal à voir où ça voulait m'amener.

spoils total

Au début, Miles, le partenaire de Sam se fait buter et l'absence de réaction de Sam. Ça m'a désarçonné. C'est bizarre et difficilement explicable malgré la rapide révélation qu'il se faisait sa femme. Et pourtant à la toute fin, il dit qu'il a fait tout cela non pas pour le pognon, ni même pour la femme mais pour venger son ami (et pour son honneur ainsi que celui de la profession). Cette révélation sort un peu de nulle part à mon goût. Comme si ça avait été mis là à la fin pour rendre le personnage plus appréciable.


À la fin, la statuette est enfin là. Ils sont parvenus à un accord de principe et sont donc tous réunis pour déballer l'objet de toutes les convoitises. C'est un faux !

Gutman décide de partir avec son acolyte Cairo chercher la vraie. Sam quant à lui les balance aux flics. Mais surtout balance également O'Shaughnessy qui ne s'y attendait pas plus que moi. Le twist c'est qu'en fait, notre détective, contre toutes attentes, est droit et intègre. Mouai, ce revirement ne me convainc guère, je vous avoue.

C'est marrant, le premier plan du film montre le Golden Gate Bridge. Il a été achevé en 1937 soit tout juste 4 ans avant ce film.

Je m'attendais à plus d'enquètes ou de péripéties. Ou plus de twist ou je ne sais pas. Ça m'a laissé sur ma faim.

Elvira : Mistress of the dark

Histoire : 🔗

Elvira présente une émission de télévision diffusant des films d'horreur. Cependant, elle rêve de se barrer pour monter un show à Vegas. La dame est vétu de décolletés n'ayant rien à envier à la fosse des mariannes ce qui lui attirrera les avances graveleuses de son nouveau patron. Néanmoins, elle sait toujours se défendre ce qui lui vaut sa démission.

Pour son spectacle elle a besoin de 50.000$.

Elle reçoit à ce moment un télégramme lui annonçant la mort d'une tante inconnue. La fin des soucis ?

Ressenti : 🔗

Bizarre. Ouai c'est quoi ce film ? Une comédie où la moitié des gags tournent autour des nibards d'Elvira mais pour autant ce personnage ne se limite pas à cela. Au contraire, elle est très attachante et loin d'être conne, bien au contraire.

Je connaissais pas du tout. À la base, il sagit d'une émission de téloche américaine où Elvira présente et commente des films d'horreur diffusé de 81 à 85. En 88 ils tentent de transformé ça en film. Le début est donc un peu méta.

Elle arrive dans une mignonne petite bourgade paumée où la populace ne la connait pas. C'est un ovni qui perturbe l'équilibre en place. Son accoutrement est en légère contradiction avec la brigade des mœurs régnant sur la ville.

Mais le ton du métrage se veut léger et surtout parler d'horreur et de surnaturel. Hop, un antagoniste maléfique ! Un oncle qui cherche à mettre la main sur un livre légué à Elvira. Tention plot twist : elle est une sorcière qui s'ignore.

C'est gentillet, ça fleure les années 80, ça tacle un peu la bienpensance mais pas trop. Ça a vieillit quand même. On sent que ça se veut bienveillant envers son personnage mais pour autant ça reste bancal. Oui elle est forte, sait se défendre. Elle se fait draguer par les moches du coin, elle les rembarre. Par contre, le gars costaud elle tombe instantannément sous le charme avant qu'il ne prononce le moindre mot. Ça va en contradiction avec l'image que je m'étais fait d'elle. Faut pas trop gratter et ça reste divertissant.

C'est marrant, je retrouve un peu de Hot Fuzz ici. Le bled paumé avec le citadin gênant qui débarque, le police de la vertue…

Apparemment, le ton a été pas mal adouci pour viser un public plus jeune, dommage. Plus d'horreur, moins de gamin et une ambiance moins gentillette aurait ptet été moins vieillot (ptet).

Voilà, c'était sympa mais aurait pû être vraiment mieux.

Bottoms

Histoire : 🔗

Deux copines de longue date sont bien décidées à profiter de cette année scolaire pour avoir leur première relation sexuelle. Malheureusement elles ne sont pas considérées comme les gays du lycée mais comme les gays nulles du lycée ce qui complique la tâche. Elles sont amoureuses de 2 pompom girls populaire …

Pour tenter de parvenir à leur fin, elles décident de monter un club d'autodéfense afin de permettre aux filles de se défendre. Elles sont vite rejoint par quelques autres filles dont leurs cibles.

Ressenti : 🔗

Second film de la jeune réalisatrice Emma Seligman, on a ici une coméde lycéenne plutôt sympatique. Le film aborde des thématiques très actuelles comme le féminisme ou l'identité sexuelle mélangé aux idées plus classiques de l'adolessence, les logiques de groupes des lycée. Ce mélange est le l'élément qui élève et distingue ce film des autres teen movie du gennre.

Un élément que j'apprécie et qui commence à infuser petit à petit est la banalisation de l'homosexualité. Jamais un personnage n'en parle comme un élément distinctif et/ou discriminant. C'est un marqueur discret mais concret de l'avancée et du progrès des mœurs.

D'ailleurs, un effort a été fait pour ne pas ancrer le film à notre époque. Les styles ne sont pas ultra marqués, très peu de technologie (un simple téléphone portable vite fait)… Le logo quant à lui, sort tout droit des années 80.

Sous prétexte d'humour, le film aborde des réflexions sérieuses mais pour autant n'hésite pas à pousser à fond le potar de l'absurde. La scène finale est d'ailleurs très drôle sur ce point.

Dans le casting, je n'ai reconnu que Ruby Cruz qui était dans la dispensable série Willow.

Voilà, un film qui passe bien en apportant quelques bonnes idées bien venues.

Migration de Bépo vers Ergol

Et si je changeais de layout clavier ? Après tout j'utilise ce bon vieux bépo depuis fort longtemps maintenant, ç'en est devenu presque ennuyeux. Et puis c'est devenu mainstream, ça a été standardisé. J'ai besoin d'aventure, de frissons, d'exotisme. Un truc rafraîssant mais underground mais attention faut un truc optimisé !

Je ne vais pas renier 15 ans de bépo pour perdre en confort.

Un peu par hasard, je suis tombé sur un toot d'un inconnu qui parle d'ergonomie et de disposition de clavier. Bon les trucs basiques jusque là. Sauf qu'à un moment ça évoque une nouvelle disposition clavier en plein chantier dont me n'avais jamais entendu parlé : ergol.

Hahaha ils espèrent faire mieux que bépo. Pourtant il a été bien foutu en l'optimisant pour écrire le français avec de l'analyse statistique et tout, faire mieux me semble bien présomptueux.

Bon alors la philosophie a été un poil différente, au lieu de tout miser pour optimiser l'alternance des mains, ils optimisent pour limiter les déplacements des doigts et les enchainements étranges. Cet article est le premier texte que j'écris donc je suis particulièrement lent et je ne peux donc pas jauger pour le moment. Toujours est-il que les arguments qu'ils avancent me semblent pertinents.

Cette disposition a donc les mêmes objectifs mais pas les mêmes solutions. Me revoilà donc à réapprendre à écrire en réflêchissant à l'emplacement de chaque lettre. Chaque phrase me coùte, pour une fois je n'aurais pas besoin de me relire.

J'ai déjà l'impression que ça devrait me plaire. Déjà les caractères spéciaux sautes de l'accès directe et laissent leur place pour les lettres plus utiles. Mais surtout ce sont ces saloperies de chiffres qui eux sont en accès direct ! Alleliua ! Vraiment sur ce coup c'est la libération.

La majorité des accents se font via une touche morte disponible au milieu des lettres et du coup la touche altgr est libre. Enfin plus tant que ça puisqu'on y retrouve les symboles mathématiques.

Je sens bien que ça a été pensé pour les claviers tout petiou genre le planck. J'ai toujours trouvé ces claviers trop petit bien que charmant, mais qui sait, l'ergol me fera ptet changer d'avis.

Et d'ailleurs quel meilleur moment pour également changer le firmware du clavier ? Je viens de bouger la touche Backspace et Shift ainsi que les touches multimédia. Galères !! (Quelle idée de remapper backspace à ce moment-là -__- )

Ajustements nécessaires 🔗

Pour utiliser Ergol sous Linux, il faut un fichier .kbd mais pour le moment c'est à vous de le générer. Pour cela, il y a Kalamine, un ptit soft en Python qui fait bien le boulot. Il y a cependant un léger bug dans le fichier produit qu'il faut éditer en ajoutant une ligne. Dans ergol.kbd, ajoutez include "inet(evdev)" dans la section xkb_symbols{} et grâce à cela vos touches multimédia fonctionneront.

Ensuite, il faut dire à sway d'utiliser ce fichier. Sans surprise, on se rend dans ~/.config/sway/config et dans votre input type:keyboard {} vous mettez un simple xkb_file /votre/fichier/ergol.kbd et le tour est joué.

Bilan au jour 2 🔗

C'est difficile.

Je déteste la lettre "f" qui est la plus chiante à atteindre.

Dans le genre, il y a "p" et "o" que j'inverse tout le temps, m'enfin ça devrait passer.

J'atteind laborieusement les 12 mots par minutes avec beaucoup de concentration. C'est un retour 15 ans en arrière lors de ma migration vers le bépo, la gymnastique est laborieuse.

Les prochains billets de blogs seront plus courts ^__^

Mr Smith Goes To Washington

Histoire : 🔗

Un sénateur meurt et doit être remplacé au plus vite. James Taylor aimerait mettre un autre de ses pions afin de garantir la prospérité de son projet lucratif de barrage. C'est l'innatendu Jefferson Smith tout jeune sans expérience politique mais très populaire auprès des enfants qui sera mis en place.

Il n'a pas d'agenda politique et est très attaché aux symboles de la nation. Tout juste débarqué à Washington, il y visite le Lincoln Memorial puis se fait chier dessus par la presse.

Avec l'aide du sénateur Paine il souhaite passer une loi pour créer des sortes de colonies de vacances. Le souci c'est que cela rentre en conflit avec les ambitions de constructions de barrage de Taylor.

Ressenti : 🔗

Alors qu'avons nous là ? Franck Capra et James Stewart en 1939 pour un film noir et blanc dont je n'avais jamais entendu parler mais bien noté avec 8.1 sur IMDB.

Ça parle de naïveté, d'optimisme, idéalisme et je trouve que le film est lui même tout cela notamment dans son final. Mais ça reste tout de même intéressant. D'ailleurs je vois qu'il est considéré comme l'un des premiers film de lanceur d'alerte.

J'aime beaucoup la scène où notre jeune sénateur rencontre la charmante fille de son collègue, Il est tout nerveux mais ils ont filmé ça de façon astucieuse en ne nous montrant que ces mains manipulant le chapeau de stress.

J'ai trouvé la fin un poil trop abrupte. À peine on sent le dénouement qu'on a le carton de fin avec le logo Columbia. Je dois avouer que ça me laisse un poil sur ma faim.

À sa sortie il a été décrit comme capitaliste (le mal) et qu'il portait atteinte à l'image des USA. Mais on lui a prêté également l'inverse dans les dictatures, comme quoi chacun y fout l'intention qu'il l'entend…

Je me demande si toute la filmo de Capra déborde de naïveté. C'est quand même le gentil ptit gars qui découvre la presse, la politique et ce qui gravite autour. Les vieux briscards du sénat rient du jeune candide. Mais ça s'arrête là. Pas de menace, ni intimidation et encore moins de violence.

Gone with the Wind

Histoire : 🔗

Scarlett O'Hara est follement amoureuse de Ashley Wilkes qui ne va pas tarder à se marrier à son amie. Notre pauvre Scarlett fait tourner les têtes de tous les hommes mais le seul qu'elle veut n'est pas pour elle.

La guerre civile éclate et tous les hommes sont pressés de s'y engager. Elle déclare alors ses sentiments à Ashley mais ce dernier lui explique qu'il se mariera à sa promise Melanie même s'il n'est pas vraiment amoureux puis il part. Scarlett est abattu et pleure et Rhett Butler montre qu'il était dans la pièce lors de cette émouvante scène. Ce dernier est également sous le charme de la jolie ptite dame mais elle n'est pas intéressée par cet inconnu.

Elle prend alors prestement la décision de se marier au frêre de Melanie pour tenter de la rendre jalouse. Les deux mariages sont donc prévus juste avant le départ à la guerre.

Ressenti : 🔗

Et voilà, il fallait que je me le fasse. Ptet le film le plus connu et reconnu de tous les temps ? C'est un peu intimidant je vois l'avouer. Déjà, l'engin dure près de 4h (mais bon il triche, ça commence par un titre de 3 minutes juste pour nous présenter sa musique) mais en plus il se la pète avec ses images. Le film est sorti en 1939 mais malgré cela il a été remasterisé et même très bien filmé avec l'époque avec du Technicolor de toute beauté.

Mais bon tout ça c'est bien joli mais bon … est-ce que je suis capable de me taper une romance de 4 heures ? Argggg Tout le monde en fait un malheur depuis 85 ans et les quelques images ultra clichées que je connais me font redouter le pire. Du coup je pars pas confiant et même un peu à reculons mais bon je m'y attèle quand même !

Allez j'arrête de vous teaser : j'ai bien aimé. C'est bien moins à l'eau de rose que ce que je pensais. C'est même un peu plus ambivalent que je ce que je pensais voir. Notamment le personnage principal de Scarlett est assez complexe. Ce n'est pas la princesse toute lisse sans caractère et soumise. Non non no !

Vraiment ce personnage est très intéressant. Elle sait ce qu'elle veut et est prête à se battre pour cela. Elle est prête à faire d'importants efforts pour parvenir à ses fins. Elle ruse, elle charme, elle prend sur elle. Mais surtout elle n'est pas parfaite et loin de là, elle est même un poil perfide.

Face à elle, Rhett Butler est lui un peu plus fade. Trop gentil, sans vraiment de défaut, pété de thunes… mais le film ne tourne finalement pas autour de lui.

spoils

Bon donc elle se marie sans conviction juste avant la guerre mais "par chance" son époux ne reviendra pas. Elle se retrouve donc veuve et les conventions exigent que ce soit la fin de sa vie sentimentale mais Rhett n'est pas dupe et déboule et drague comme un fou. Elle n'est toujours intéressée que par Ashley qui est toujours sur le front.

Lors d'une permission Ashley fait promettre à Scarlett de prendre soin de Melanie et de leur futur enfant. Le conflit se rapproche de plus en plus. Scarlett devient infirmière et soigne les blessés. Mais ça y est la guerre est arrivée là, une grande partie des civiles fuie malheureusement Melanie est à deux doigts d'accoucher et il n'est pas vraiment possible de lui imposer maintenant un dangeureux périple. Scarlett reste donc seule avec une esclave. L'accouchement se passe bien mais la ville devient malfâmée, il faut fuir à tous prix.

Scarlett retrouve Rhett avec qui elle organise la fuite. Cependant ce dernier ne les accompagne pas jusqu'au bout. Les trois femmes se retrouvent à mi-chemin seules avec leur chariot. Elles parviennent tout de même à leur destination où elles retrouvent leur maison vidée sans bouffe avec sa mère morte. Avec les esclaves elles remettent de l'ordre et remettent la plantation de coton en ordre. La situation s'améliore et ils peuvent même accueillir des soldats blessés. Mais le destin s'acharne : elle doit payer un impôt de 300$ ce qui est impensable. Elle va alors ruser : elle fait croire au fiancé de sa sœur que cette dernière va épouser un autre homme et du coup en profite pour se marier avec ce type qui a une boutique et un ptit peu de pognon. Bien entendu elle n'a aucun amour pour son nouvel homme mais elle a désormais un peu de pognon et une scierie qui fonctionne parfaitement.

Bon je vais pas vous faire tout le film, là c'est environ jusqu'à la moitié. Mais je voulais illustrer à quel point elle pouvait être manipulatrice. C'est ce qui rend le personnage très intéressant je trouve.

Bon, c'est quand même un peu long mais ça ne se ressent pas tant que ça. Le film est un poil lent mais ça se corrige facilement.

Voilà j'ai passé un très bon moment bien que ne soit pas le genre de film qui m'attire à priori.

The Bridge on the River Kwai

Histoire : 🔗

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, un bataillon anglais se retrouve prisonnier dans un camp japonais au milieu de la jungle Thaïlandaise. Les Japonais vont les mettre au turbin dans le but de construire un pont pour une ligne de fer.

Le colonel Saito exige une coopération complète des Anglais afin que l'édifice soit opérationnel pour le 12 Mai. Mais le colonel Nicholson n'est pas vraiment de cet avis : selon lui, même en tant que prisonnier de guerre, les officiers n'ont pas à travailler autre que sur des tâches administratives. Il s'oppose donc à son homologue japonais.

Ressenti : 🔗

J'aime bien ce film. Je ne l'avais pas revu depuis des lustres et franchement il est toujours aussi captivant.

J'aime pas trop les films de guerre, mais les films de prisonniers de guerre c'est de suite plus plaisant. Surtout si ça aborde les évasions, hein.

On est donc face à un monument du cinéma de 1957. C'est un film épique avec des retournements, de la tension, une musique iconique, des décors chatoyants et un énorme pont qu'ils ont réellement construit ! C'est presque plus du décor à cette échelle-là.

Une grande partie du film est un affrontement psychologique entre les deux colonels. L'un qui veut faire trimer toute la main d'œuvre possible et l'autre voulant respecter le code/la Loi à la lettre et laver l'honneur de son royaume. J'aime beaucoup les quelques retournements de veste à ce propos. Il y a toujours la façade et l'envers du décor ^__^

suite et spoil

Comme le colonel Nicholson refuse catégoriquement que ses officiers mettent la main à la pâte, lui et ses officiers sont foutus au cachot d'isolement. Ça dure vraiment longtemps.

Les soldats britanniques travaillent comme des sagouins en sabotant presque les opérations. Le chantier n'avance vraiment pas. Ça commence à être vraiment problèmatique.

Le colonel Saito cède alors en acceptant que les officiers aient à leur charge toute l'organisation du chantier du pont. Moralement ça coûte à Saito mais si les délais ne sont pas respectés il devra s'ouvrir le bide ce qui ne l'arrange guère.

À partir de ce moment-là, le colonel Nicholson prend la tâche vraiment à cœur et veut que l'édifice soit solide et fait dans les temps. L'honneur des britains est en jeu et il sera un symbole de leur ingénieurie. Ils augmentent donc les cadences de travail, les soldats sont bien mis au pas et tout avance bien plus vite. D'ailleurs les plans sont revus, le pont déplacé pour être construit à un endroit plus adéquat.

Pendant ce temps, un soldat américain qui s'était échappé du camp auparavant se voit proposer une mission de sabotage. Lui et trois autres hommes vont devoir retrouver ce camp et détruire le pont au moment où le premier train passera avec à son bord de nombreux VIP. Bien entendu réticent, il finit presque contraint d'accepter.

Cette petite troupe parvient très difficilement avec l'aide de locaux à arriver jusqu'au pont. La nuit de la veille, ils posent des explosifs reliés à un détonateur quelques centaines de mètres en aval.

Pas de bol, au lever du jour, le niveau de la rivière a vachement baissé et laisse entrevoir le câble qui serpente. À quelques minutes du passage du train, le colonel Nicholson qui fait une ultime ronde sur ce nouveau pont repère cet étrange filin. Il en informe le colonel Saito avec lequel ils descendent dans le lit de la rivière pour suivre le truc. Ils finissent pas tomber sur le soldat en embuscade qui schlass le japonais.

Là, le colonel britannique est tiraillé : doit-il aider son comparse britannique qui veut faire péter le pont ou bien préserver l'édifice qui l'obsède et qu'il construit depuis quelques mois ?

Un mortier explose près de lui ce qui le fait trébucher et il tombe sur le détonateur. C'est involontaire, mais allait-il prendre la décision de faire péter le truc ? Nous ne le saurons pas.

Le pont explose, le train tombe, la mission est une réussite. Fin du film.


J'aime beaucoup le changement d'attitude et de perception des Britanniques. Ils se retrouvent tellement investit dans leur tâche qui leur permet d'oublier un peu leur quotidien malheureux de prisonnier qu'ils en oublient que … bha ça sera un avantage pour leur adversaire s'il arrive dans les temps. Ils ont trop la tête dans le guidon et faut dire aussi que le fait de tenir les délais, leur octroie des avantages en bouffe et même en cadeau.

C'est Alec Guinness qui joue les britains, pour info c'est lui qui jouera Obi Wan Kenobi plus tard. Et je sais pas si c'est mon inculture qui parle, mais j'ai l'impression que c'est lui qui a servi de référence pour le Colonel dans la série Ghosts. Le personnage m'y fait pas mal penser.

Sur la page wikipedia ils évoquent un peu tous les déboires lors du tournage. Les accidents étaient variés avec des explosions, quasi-noyade, accident de bagnole, de moto…

Bref, toujours un plaisir à regarder surtout quand il fait moche pour avoir un peu de soleil qui brille.

The Gold Rush

Histoire : 🔗

Charlot se rend dans le Klondike (sur les traces de Picsou ^__^) pour tenter de trouver de l'or et mettre fin à sa misère. Sur le chemin une tempête s'abat le forçant à trouver refuge dans une cabane moins abandonnée que prévu puisqu'il s'y trouve Black Larsen un malfrat notoire. Sa présence n'est pas la bienvenue et ça en vient aux mains.

Par chance, Big Jim lui aussi en recherche d'un abri arrive dans cette cabane et met fin à la querelle. Cependant la tempête perdure et les vivres commencent à manquer !

Ressenti : 🔗

Et hop un ptit film avec Charlot. Celui-ci date de 1925 et a connu plusieurs versions. Une 100% muette, une avec un peu de voix et même une colorisée. J'ai eu l'intermédiaire et c'était assez étrange.

Exit donc les intertitres. On a une voix unique qui parfois "double" ou parfois narre. C'est un peu étrange mais pas dérangeant.

Bon je fais pas durer le suspens, j'ai pas spécialement apprécié. J'aime pas vraiment le muet, je trouve ça … très daté. Malgré l'espèce de voix par-dessus ça rend pas suffisamment moderne pour moi.

Ho et puis l'humour burlesque comme ça je … mouai. Bon ça va c'est très court comme film mais bon ça n'en reste pas moins peu intéressant.

Certains gags sont très longs, le scénar est un poil décousu avec des scènes qui s'enchaînent sans vraiment de liens entre elles, c'est gentillet. Mouai, vraiment j'ai du mal à apprécier.

Après c'est quand même assez cool de voir les effets spéciaux qu'ils ont utilisés. Il y a notamment la cabane qui lors d'une seconde tempête se voit déplacé. Elle finit en bord de falaise et du coup risque à chaque instant de tomber. Elle tient en équilibre précaire et les déplacements des personnages la font pencher plus ou moins. C'est plutôt bien foutu.

Bon, bha au moins je l'ai vu. Ce qui est fait n'est plus à faire.

Klaus

Histoire : 🔗

La génèse du père noël.

Ressenti : 🔗

C'est balot j'ai raté le coche à dix jours près pour regarder ce film.

Bon c'est un film d'animation avec une esthétique s'approchant du dessin animé traditionnel tout en étant en 3D.

Bon bha pas grand-chose à dire si ce n'est que ouai je suis pas trop le public cible. J'aime pas vraiment nowel en plus donc bon ça m'a pas vraiment passionné.

Même le style graphique ne m'a pas vraiment accroché.

Voilà voilà.

There Will Be Blood

Histoire : 🔗

Début 1900 aux USA, Daniel creuse des puits pour extraire du pétrole. Il a plusieurs concessions mais vent ses services aux propriétaires terriens ayant du pétrole dans leur sous-sol.

Un jour, un étrange garçon vient leur vendre une information concernant une zone où il y aurait du pétrole facilement exploitable. Contre un peu de pognon, le garçon révèle que son père possède un ranch avec du pétrole très facilement accessible à Little Boston.

Daniel s'y rend avec H W son fils et se fait passer pour un simple chasseur campant dans les environs. Il y rencontre la famille Sunday et trouve effectivement du pétrole qui suinte. Banco ! Il va tenter d'acheter des terres et proposer des deals à tous les locaux pour une grande exploitation pétrolière.

Ressenti : 🔗

Arg. J'avais vu ce film a sa sortie et j'avais moyennement aimé. J'avais trouvé ça beaucoup trop lent et surtout j'avais détesté les personnages. Et bha … oui c'est vrai, les personnages sont détestables et concernant le rythme, c'est vrai que … c'est posé on va dire.

Oui, le film est lent et un poil long avec ces 2h30 mais bon je savais à quoi m'attendre. Du coup bha ça va j'ai réussi à passe outre ce détail.

Par contre les personnages … pfiouuu non j'aime toujours Daniel le pétrolier. Ce gars est quand même une sacrée merde. C'est pas la pire ordure non plus mais …

spoils concernant Daniel

Ouai donc je disais que c'est pas la pire ordure mais pas loin quand même.

À un moment, leur derrick est fonctionnel et tout. Le pétrole coule bien toussa mais bon on sait pas trop pourquoi boum ça explose. Son gamin était proche et se fait souffler par l'explosion.

Il se précipite pour le secourir, il va le foutre à l'abri dans le réfectoire et retourne sur les lieux de l'accident pour tenter d'arrêter le feu et tout. Bon, ok, il peut pas non plus se consacrer à son gamin à ce moment-là, m'enfin…

Alors que son puit est en train de crâmer, il le regarde avec son associé et il est finalement plutôt heureux. Le gisement est au final bien plus gros que prévu et sa fortune est donc assurée.

Le gars est pas retourné voir son mioche, non il observe béa son puit et le pétrole qui gicle. Mais ça ne s'arrête pas là. Son fils est devenu sourd par l'explosion et bha … il l'envoie en pension. Mais bon ça ressemble très fortement à un abandon. Il monte dans le train avec le ptiou, puis s'abstente pour "aller discuter avec le contrôleur" et hop le train démarre. Nice, très classe.

Bien plus tard, le gamin est désormais adulte, il lui annonce qu'il part au Méxique pour monter sa propre entreprise pour lui aussi exploiter des puits de pétrole. Son père le renie immédiatement. Et il en profite pour lui avouer que ce n'est pas son fils, il l'a récupéré tout petit pour s'en servir dans le business. C'est bon pour l'image d'avoir un ptit ange à ses côtés… Voilà voilà, c'est une sombre merde ce gars.

Mais il n'est pas seul, le second personnage que je déteste c'est celui interprêté par Paul Dano. D'ailleurs il joue deux persos, c'est un poil troublant. Bref, il joue le garçon qui lui révèle l'existence de ce possible gisement. Mais il joue également le frangin de ce personnage. Et bon, autant le premier frangin on le voit trois minutes en début d'histoire, autant le second, lui, on le voit jusqu'au bout. Et il m'a fait détesté Paul Dano. Désolé, mais il est si bon acteur que j'arrive à le détester dans tous les films à cause de ce rôle-là.

Il joue Eli, un des fils du propriétaire. C'est le plus grand des mômes et son père à confiance en lui. Quand Daniel révèle qu'il est exploitant pétrolier et qu'il souhaite extraire le pétrole de ces gens, c'est Eli qui fixe le prix que son père acceptera. Mais le problème c'est que la préoccupation première d*'Eli* c'est de savoir qu'elle est l'orientation religieuse de Daniel.

spoils concernant Eli Et ouai, le *Eli* est un pété du ciboulot qui organise la vie paroissiale locale où il fait ses sermons, où il fait de la guérison miraculeuse et tout ça. Bon, on ne le sait pas tout de suite mais ça se révèle petit à petit. Il demande d'ailleurs à *Daniel* si lors de l'inauguration du puit, s'il pouvait prendre la parole pour bénire l'édifice. Bon bha *Daniel* accepte mais le moment venu il fera bien en sorte de ne pas lui permettre de le faire.

Bon, il va y avoir un accident mortel. Eli rétorquera que c'est tout à fait normal et que ça ne serait pas arrivé s'il avait pu bénir le puit.

Plus tard encore, Daniel se fait prendre la main dans le sac à tuer quelqu'un. Pour ne pas que ça se sache on lui demande d'aller se faire baptiser dans l'église d'Eli. La cérémonie est assez humiliante pour Daniel m'enfin ce n'est que partie remise.

Bon j'en dis pas plus

Bon Paul Dano joue très très bien, je l'ai déjà dit. Mais Daniel Day-Lewis aussi. D'ailleurs on le croirait tout juste sorti de Gangs of New-York. C'est un acteur que j'ai très peu vu mais wow sa tête avec sa moustache et son regard, il fait fliper. On sent qu'il bouillonne intérieurement et qu'il pourrait péter à tout instant.

Visuellement c'est sympa et vraiment pas tape-à-l'œil. J'ai d'ailleurs l'impression que ça a été majoritairement tourné en lumière naturelle. Mais du coup c'est parfois pas super lumineux, les couleurs sont un peu délavées et j'aime beaucoup cet aspect aride et inhospitalier qui s'en dégage.

Voilà, au final le film est plus sympa que dans mes souvenirs mais ces personnages… grrrrr Tiens par contre pour le titre je me demande d'où il sort 🤷

The Grand Budapest Hotel

Histoire : 🔗

Mr Gustave est le maître d'hôtel du prestigieux Grand Budapest. Il est respecté de tous ses employés et apprécié de toute la clientèle. Il prend sous son aile un jeune lobby boy débutant dans le métier et lui apprend tout.

Il s'avère que ce cher Mr Gustave est très apprécié des clientes et qu'il les apprécie également en retour, d'autant plus quand elles sont riches comme c'est le cas de Madame D. Malheureusement cette dernière vient de mourir et elle donne une de ses plus précieuses œuvre d'art à Mr Gustave.

La famille de Madame D ne semble guère apprécier cet ultime élan de générosité de la défunte. Faut dire que tout le monde espérait une part de gâteau et que la mort de cette dernière semble assez peu naturelle. Dimitri le fils de la richissime dame est d'ailleurs assez violent lorsqu'il apprend la nouvelle et son homme de main est assez terrifiant.

Ressenti : 🔗

Wes Anderson a sorti ce film en 2014. C'est un réalisateur assez particulier avec une esthétique singulière où les plans sont quasiment tout le temps cadré sur un axe de symétrie. Mais il a également un humour très particulier qui m'est assez hermétique. Il y a notamment le film The Royal Tenenbaums qui est considéré comme une excellente comédie où je peine à ne serait-ce que décocher un sourire. Je ne suis pas compatible avec ça.

Mais revenons à notre film, je l'ai vu au cinéma à sa sortie et je dois dire que j'avais plutôt bien dormi. Et pourtant il se passe pas mal de truc mais mon côté tête de mule avait pris le dessus. Mais quand je me le suis refait hier, bha, au bout d'un bon moment ça a commencé à me plaire.

Bon déjà, si l'humour de Wes Anderson n'est pas dans mes goûts, son esthétique est par contre m'accroche plutôt bien. La symétrie des plans, les mouvements de caméra qui suivent un objet, l'aspect un peu maquette de certains plans, l'absence de perspective avec des plans 2D rappelant des platformers… J'aime beaucoup tout ça. On rajoute par-dessus les personnages tirés à 4 épingles avec des costumes clichés et hop le tableau est complet.

Niveau casting c'est rempli de têtes connus avec Voldemort en tête d'affiche bien entendu. Mais à chaque nouveau personnage, c'est une tronche qu'on a déjà vu sans même forcément connaître. D'ailleurs j'ai comme dans l'idée que le réal étant hypé, pour les acteurs c'est un ptit achievement d'être dans un des films de Wes Anderson.

Ce qui m'a vraiment plu dans le film c'est tout simplement son histoire et son personnage principal. C'est faussement alambiqué mais ça marche bien. Une histoire de meurtre, d'héritage, de vol et compagnie.

Mais surtout Mr Gustave est très sympa comme perso. On nous le présente comme un maître d'hotel où tout doit être impec et irréprochable mais jamais on nous le montre comme étant désagréable envers le personnel qu'il encadre. Ouai il est un peu chiant quand il fait le sermon récurrent le soir, mais pendant qu'il le fait, il laisse tout le monde manger sans qu'il y ait besoin d'un silence de mort. Il est réticent à l'arrivée de Zero son lobby boy et lui fait passer un simili-entretien d'embauche assez rèche mais pour autant jamais il n'élève la voix où n'humilie le garçon. D'ailleurs la rare fois où c'est réellement le cas dans le film, il s'en excuse quelques secondes plus tard de lui-même.

Le gars n'a pas honte de baiser de la vieille rombière pleine aux as mais il le dit de façon imagée. Non vraiment, ce personnage est atypique et attachant.

À côté de ça on a un Willem Dafoe monstrueux. Il parle très peu, semble sans pitié tout de cuir vêtu, infatigable. C'est presque une bête que rien n'arrête.

Le film est un flashback dans un flashback. Et d'ailleurs c'est marrant de voir qu'en fonction de l'époque le format d'image n'est pas le même.

Non et puis je ronchonne mais j'ai quand même ris dans ce film. Non c'est vrai il y a certains passages drôles.

Bref, j'ai bien aimé.

The Help - La Couleur des Sentiments

Histoire : 🔗

On suit les tribulations de Skeeter qui vient de trouver son premier job de journaliste dans la publication locale. Bon elle n'a que la rubrique ménagère mais c'est déjà un premier pied dans le monde du travail.

On est dans le Mississipi où toutes les bonnes familles blanches ont une domestique noire qui s'occupe de tout et notamment des enfants. Skeeter n'apprécie pas vraiment la façon dont ses amies considèrent leurs bonnes. Elle a l'idée de créer une série d'article où elle raconterait leurs vies mais à l'époque c'est vraiment très compliqué à la limite même de la légalité.

Ressenti : 🔗

Film de 2011 de Tate Taylor (connais pas, il n'a pas fait grand-chose). Ça parle donc du racisme des années 60 avec la ségrégation, Martin Luther King et tout ça. On a donc des ptits relents de Green Book et de Hidden Figures (on y retrouve d'ailleurs Octavia Spencer aussi).

Bon, c'est joliement fait, les décors, les costumes toussa on s'y croirait vraiment. Et franchement ça fait pas trop rêver m'enfin bon. Par contre ça donne vraiment l'impression que le film a été fait pour prouver que tous les blancs n'étaient pas des connards. Et en lisant la page wikipedia je vois que c'est visiblement une critique récurrente faite au film. En gros, c'est grâce à une gentille blanche que les bonnes noires ont réussi à faire ce livre et à s'en sortir. Et constamment dans le film, on sent que ça recentre l'histoire sur Skeeter, qui bon certe est sympatique et tout mais bon est quand même bien moins intéressante que le reste. Même à la fin, quand le livre est sorti et tout, ça nous fait un ptit prologue sur Skeeter avec l'avenir de sa carrière.

C'est fou quand même. On te montre des familles blanches qui savent pas éduquer leurs gamins, qui mentent et font chiers leurs bonnes. On te montre comment elles commencent à s'en sortir, on t'évoque Martin Luther King et tout, mais il faut quand même recentrer le récit sur Skeeter

Du coup j'ai un peu de mal à comprendre les intentions du réalisateur. Bon après ça reste un film agréable quand même avec un témoignage très sympa sur ce qu'il se passait dans les années 60. L'esclavage était terminé mais on pouvait quand même se léguer ses employés… Ha mais non chuis bête, ces gens étaient payés une misère donc c'est pas de l'esclavage. My bad.

Un film cool sans plus, il ne me marquera pas plus que ça.

Récap 53 : Décembre 2023

ALlez hop une année de plus terminée. Ce qui est fait n'est plus à faire.

Probablement l'année la plus sèche que j'ai jamais connue avec 264mm de pluie sur l'année soit -58% par rapport à la normale ! Bon c'est aussi l'année la plus chaude, sans trop de surprise.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 1 article, 9 commentaires, 25 visionnages, 430201 requêtes, 63283 visiteurs uniques pour 8.52 Go de trafic.

Films 🔗

Bon j'ai encore pas chômé niveau visionnages ! Et en plus j'ai pas mal avancé dans le Top IMDB. Bon faut dire, que bon ça va maintenant faire trois ans que je l'ai commencé et je viens seulement d'atteindre les deux tiers ! Allez encore un peu de patience, si je suis très sérieux je peux le finir en 2024. Mais ça va être compliqué.

Et comme ça en 2025, j'archive la page du Top et je la recrée avec le top actuel avec les scores mis à jour et donc de nouveaux films dedans. Ça m'occupera moins longtemps cela-dit, mais j'ai déjà d'autres idées pour continuer à explorer les pépites.

Bon sur cette fin de mois je me suis enfin décidé à regarder des films de Quentin Dupieux. Et bha du coup j'aime beaucoup et je m'en suis tartiné pas mal ! Encore un peu et je me les serais tous fait !

Bon et sinon mon film préferré du mois de Décembre 2023. C'est très probablement Fumer Fait Tousser. Je me suis vraiment régalé sur çui-là.

Musique 🔗

Le mois dernier c'était les 25 ans de Half Life et on avait eu le droit à un documentaire bien sympatoche. Mais c'était également les 25 ans de Grim Fandango mais non pas de documentaire. Cependant il y a eu un concert avec le compositeur et tout !! C'est dispo sur Youtube et c'est juste trop bon. Ces légères réinterprêtations et par moment ces ajouts de chant, ça fait plaisir.

Nuxeries 🔗

Hey j'ai eu un ptit souci. Une embrouille quand on fait mumuse avec trop de terminal, on copie-colle un truc, on percute la souris, le focus change toussa. Bref, j'ai supprimé le dossier /var/db/pkg de ma ptite gentoo.

Vous savez ce qu'il contient ce dossier ? Toute la base de donnée de portage qui lui permet de savoir ce qui est installé avec quel USE, depuis quel repo et tout… Bref, c'est pas une bonne idée de le supprimer.

Bon, ça ne supprime pas le fichier contenant la définition de @world, donc en théorie il suffit de lui dire de remerge @world et c'est bon. Pas vrai ? Bha ouai mais comme pour ce pauvre petit portage vous n'avez plus aucun paquet d'installé, vous allez vite vous retrouver dans des embrouilles de dépendances circulaires pour builder.

Effectivement, pour installer le moindre programme, il vous faut… un compilo, une libc et compagnie que vous n'avez officiellement plus même si en pratique vous les avez !

Comment m'en suis-je débrouillé ? Je me suis déjà brûlé les ailes il y a fort longtemps et du coup j'avais un backup à jour et testé ! Non.

Biensûr que non je n'ai pas de backup de ça.

Mais ! Haha ! J'avais une parade. Dans portage j'ai défini une option qui m'a sauvé la mise ! La FEATURES buildpgk de portage permet de créer un paquet binaire pour chaque paquet que vous installez. Il stock ça bien au chaud. Du coup, il m'a simplement fallu ré-installé à peu près tout avec l'option --usepkg et hop le tour est joué.

Plus de peur que de mal. Bon bien, entendu certains USE ont changé mais entre temps mais c'est pas bien grave. Il n'y aura que quelques paquets à recompiler entièrement.

Dans un autre registre AlpineLinux est sortie en version 3.19 et du coup j'ai migré mes quelques serveurs qui étaient sur la 3.18. Sans encombre si ce n'est un php qui trainait et qui est passé en 8.2 il a fallu modifier deux trois ptits trucs, rien de bien méchant.

J'ai également mis à jour TT-RSS sans problème. Par contre pour Blocky je sais pas trop pourquoi le binaire qu'ils fournissent veut pas tourner sur ma ptite machine. J'ai beau prendre la version linux en armv7l mais ça tourne pas. Du coup, je prends les sources et je le cross compile avec GOARCH=arm GOARM=7 go build et hop. Voilà voilà.

Non le truc le plus chiant c'est Caddy. Il y a deux mois je vous parlais de changements que j'ai fait dans mon CAA et … bha ça vient de me retomber sur le coin de la gueule. Mon git.lord.re était complètement indépendant sur une machine séparée de mon reverse proxy et tout. C'est le seul endroit où j'utilise Caddy plus pour tester et je dois avouer que je l'avais complètement oublié. Mis en place il y a des années et pas retouché depuis.

Et bha vla-t-y pas que je tente de push sur mon git et ça se gueule que le certif est hs. Et là, je réalise que ouai… caddy se démerde seul de son côté pour le cert mais que LetsEncrypt ne génère pas de certif à cause de mon CAA. Bref, j'ai d'abord tenté de voir s'il y avait moyen de se démerdouiller en disant à caddy d'utiliser un autre account mais c'est pas spécialement clair et la doc est pas conciliante. Et voilà, adieu Caddy, je t'aimais bien, tu étais vraiment pas emmerdant mais voilà il suffit d'une fois. Hop, mon nginx qui sert pour un peu tout le reste est réquisitionné pour reverse proxy ce domaine. Un coup d'acme.sh et trente seconde plus tard le tout tourne de nouveau.

Vidéos 🔗

Une ptite vidéo façon Konbini pour trouver des pépites de comédie française, ça vous tente ? Et bien voilà Le fond du faitout. De la bonne grosse daube mais au-delà de juste se moquer, les deux gars ont une réflexion un peu politique que je ne pensais pas retrouver ici.

Yannick

Histoire : 🔗

On assiste à une pièce de théâtre somme toute classique.

Mais un spectateur ne tient plus, se lève et interpèle les trois acteurs. La pièce l'emmerde, il trouve ça nul et le fait savoir. D'autant plus qu'il est venu de loin et qu'il bosse de nuit et qu'il a donc dû poser des congés pour assister à la pièce. Alors qu'il espérait se divertir et partir le cœur léger la pièce l'angoisse.

Après dix minutes d'interactions, un des acteurs pousse le type à se barrer ce qu'il finit par faire. Mais alors qu'il récupère son manteau, il entend que dans la salle ça rigole et se doute que ça se fout de sa gueule.

Il retourne donc dans la salle mais avec un flingue.

suite et spoil

Forcément avec un flingue en jeu, l'ambiance se tend d'autant plus. Le gars s'installe sur la scène et réclame à ce qu'on lui apporte un ordinateur. Il décide de rédiger une nouvelle pièce que les acteurs vont de voir jouer. Il veut prouver qu'il est capable de faire un truc mieux.

Il commence alors à écrire, lentement, pendant que tout le monde attend, dans un silence de mort. L'heure tourne il commence à se faire tard mais chaque interruption est en vain.

Une fois fini de rédiger, il donne son truc aux acteurs qui … bha … doivent jouer le truc. Mais le texte leur semble mauvais mais bon le gars est armé. Pendant qu'ils s'imprègnent du texte, Yannick (le taré), se promène dans le public pour discuter un peu. Les acteurs tentent de s'organiser pour tenter de récupérer le flingue.

Ressenti : 🔗

Allez je me fais le dernier film de l'année 2023 sur çui-là.

Et hop, un ptit Quentin Dupieux des familles mais qui change un peu. C'est très court avec 65 minutes au compteur avec le générique inclu, c'est bien en France qu'avec des acteurs français, il fait même pas beau (tout du moins il fait nuit mais on le voit presque pas), pas de surréaliste, pas d'absurde. Comme quoi, il arrive à se renouveler !

J'ai beaucoup aimé Yannick. J'avais déjà vu Raphaël Quenard brièvement dans Mandibules et surtout dans Fumer Fait Tousser dans mon segment favori du film. Je ne connaissais pas cet acteur mais j'aime beaucoup son jeu. Ses mimiques et intonations sonnent très juste je trouve.

Apparemment le film a été tourné discretos alors que le réalisateur avait un autre film sur le feu. Ça a été torché en six jours, tourné chronologiquement juste pour tourner avec Raphaël Quenard. Une envie, une idée, une semaine de tournage et pouf. La liberté du gars est folle.

Le film est donc très terre à terre et presque sérieux malgré un côté un poil comique quand même. Ça se regarde très vite sans douleur.

Steak

Histoire : 🔗

Au lycée George se fait martyriser par tous ses camarades. Un jour, il assiste à un accident de bagnole où il trouve une mitrailleuse qu'il embarque. Il va se venger des ptits cons qui l'emmerdent et en butte trois.

Il s'échape choqué et est rejoint par son pote Blaise qui n'est au courant de rien mais trouve le flingue trop cool. George complètement amorphe suite à sa série de meurtre le laisse jouer avec le flingue et se barre. À ce moment des flics arrivent et embarquent Blaise qui finira en hôpital psychiatrique pour 7 ans.

À la sortie, il tente de revenir chez lui mais sa famille s'est barrée en lui laissant un mot comme quoi ils ne voulaient plus rien à voir avec lui. Blaise décide de retourner auprès de George son pote d'enfance.

Ressenti : 🔗

Et allez, encore un film de Quentin Dupieux (ça y est j'ai vu plus de la motiié de sa filmo) ! Là c'est son second avec des acteurs français mais une histoire qui se déroule aux USA.

Comme à son habitude, le film est court, il y fait beau, c'est assez absurde étrange avec une grosse inspiration de A Clockwork Orange avec ce gang buvant du lait. Mais ce coup-ci, il y a Éric & Ramzy qui … bha sont dans les rôles principaux et bha j'ai jamais trop aimé leur humour. Mais bon, je sais pas si mes goûts ont changé mais ça va, ils ne m'ont pas dérangé. J'étais sur la défensive tout de même.

Le réalisateur a ramené ses potes qui font de l'électro. C'est pas trop mon domaine mais on retrouve Kavinsky, SebastiAn et Sébastien Tellier et leurs musiques parsème le métrage.

C'est marrant, à un moment le gang des Chivers que l'on suit, se fait une ptite partie d'un jeu/sport. Le truc est assez incompréhensible. On a un gars qui lance un dé géant façon balle de baseball (en cuir blanc avec des coutures rouges), il balance une opération mathématique. Les autres joueurs doivent faire le calcul et si le résultat est bon, un autre gars dégaine la batte de cricket et assène un bon coup dans le bide du mec qui a trouvé le résultat. Je pense que ce sont les règles. Pas sûr mais ce que j'ai plus ou moins compris. Probablement un jeu qui plairait à Perceval.

C'est débile mais j'ai beaucoup aimé ces séquences de jeu d'ailleurs. Les poses des persos avec leurs costumes et tout. J'aime beaucoup le fait que ça nous montre un truc débile mais sans pour autant faire ça comme un sagouin, c'est visuellement assez joli avec ptite chorégraphie et tout. C'est loin d'être baclé, franchement sympa à regarder (c'est pas moins bien que Twilight quand ils font du baseball) et tout aussi compréhensible (vous captez quelque chose aux règles du baseball vous ?).

Un truc que j'aime bien dans ces films, c'est que le monde ressemble beaucoup au notre mais avec toujours des règles assez étranges et qui ne sont pas explicitées. Ici, les gens semblent très nombreux à faire de la chirurgie esthétique pour le visage complet. Du coup on croise énormément de figurants avec la tête partiellement voire intégralement bandée. D'ailleurs les persos principaux y auront recours. Ça donne un aspect assez dérangeant de voir tout ce monde se faire charcuter la gueule.

Le scénar a une trame bien délimitée de bout en bout. Ouai je commence à le préciser pour les films de ce réal parceque c'est pas forcément la norme. Non, là ça ne déraille pas, on ne bascule pas dans l'absurde d'un coup ou autre. Sur ce point il est plus facile d'accès que ses autres films.

Incroyable Mais Vrai

Histoire : 🔗

Alors qu'ils visitent une maison en vue de l'acheter, l'agent immobilier sort son ultime carte de son jeu. La maison qui déjà était pas mal avec son jardin et son étage possède dans sa cave une trape. L'agent convainc le couple de le suivre, qu'il s'agit de l'atout majeur de la baraque.

Ils y vont et alors qu'ils descendent cette longue échelle ils finissent par arriver … à ce qui semble être l'étage supérieur de la maison. O__O Mais ce n'est pas tout, l'agent explique qu'ils sont également 12h dans le futur. Mais encore une fois ce n'est pas le clou du spectacle !

En empruntant ce passage, les visiteurs rajeûnissent de 3 jours ! Il n'en fallait pas plus pour convaincre les acheteurs de prendre la maison.

Ressenti : 🔗

suite de l'histoire avec spoils

Le couple invite un couple d'ami qui s'avèrent être le patron du mari ainsi que sa femme. La soirée se passe plutôt bien quand l'autre couple décide de faire une grande annonce. Après un suspens insoutenable le patron annonce qu'il a remplacé sa bite par un modèle électronique pilotable.

L'annonce est plus que surprenante. Ça ressemble à une blague mais ce n'est manifestement pas le cas.

La soirée se termine, l'autre couple retourne chez eux. Sur le retour ils débrief et semblent un peu déçu de la réaction pas super positive de leurs amis.

Marie prend goût à sa nouvelle maison et notamment le tunnel qui fait rajeunir de 3 jours. Elle se met d'ailleurs en tête de le faire suffisamment pour retrouver sa jeunesse d'antan. Alain lui s'en bat les noix.

Bon je vous fais pas toute la suite.

On est un peu moins dans l'absurde que dans le reste de la filmo de Quentin Dupieux, c'est même un poil plus sérieux. Néanmoins c'est du fantastique ce coup-ci. C'est moins drôle et même plus dramatique ce coup-ci. Ça varie un peu c'est pas désagréable.

Vraiment Alain Chabat c'est probablement mon acteur français favori. J'aime beaucoup sa façon de jouer et puis sa voix ! Et avec Léa Drucker ça marche plutôt bien entre eux à l'écran. Notamment leur repas avec les amis est très étrange. Ils ne savent pas trop sur quel pied danser. Est-ce de l'humour, est-ce qu'il faut abonder, faut pas se brouiller mais sans plus vexer le gars parceque c'est le patron quand même…

Faut dire que dans ce film Benoït Magimel est assez malaisant. Le mec est beauf, mais pas méchant envers son pote. C'est un gros macho fragile qu'il vaut mieux avoir dans sa poche.

Ptet le film le moins drôle et même un poil tristoune de Quentin Dupieux que j'ai vu pour le moment.

Wrong Cops

Histoire : 🔗

On est dans un Los Angeles avec les flics les plus pourris du monde. On en a un qui deal dans des rats morts, un qui harcèle les meufs et les menace pour qu'elles montrent leurs seins, une qui fait du chantage auprès de ses collègues pour du pognon… Bref, ce sont tous des ordures dans leur genre mais le pire est probablement Duke.

C'est lui qui deale mais à côté de ça il hésite pas à sortir son flingue pour un oui ou pour un non. Il peut même capturer des innocents pour diverses raisons…

Ressenti : 🔗

Et bhé ça va pas remonter la côte des flics ^__^

Allez allez, un bon ptit film de Quentin Dupieux. La recette usuelle : une belle météo bien ensoleillée, des personnages bizarres, de l'humour plus ou moins subtil, un peu de gore, un fil difficile à suivre, assez court. Oui oui, on est bien dedans !

C'est une variation américaine mais avec quand même Éric Judor qui a un rôle conséquent au milieu de tous les amérloques. Lui, joue un flic borgne bossu qui tente de se lancer dans la musique. Mais son art n'est pas perçu à sa juste valeur par le producteur de musique. Pourtant sa musique semble plaire à quelques personnes notamment Duke son collègue.

Dans Réalité on sentait que Quentin Dupieux voulait se moquer des producteurs de films. Bon et bha là il s'en prend au producteur de musique. Surement en rapport avec sa seconde carrière dans la musique en tant que Mr Oizo. D'ailleurs sa musique parsème tout le film.

C'est la première fois que je la croise autant dans un de ses films. C'est aussi la première fois que la musique a autant d'importance. On retrouve même Marylin Manson (ce violeur IRL) qui joue une victime de Duke.

Je sais pas trop pourquoi mais tout le long du film je me suis dit que Duke aurait pu être interprêté par George Corpsegrinder Fisher. Le rôle lui serait bien allé je pense. C'est quand même le personnage le plus particulier du film et du coup par contraste les autres autour semblent normaux alors qu'ils en tiennent déjà une sacrée couche.

Apparemment le film a d'abord été découpé en mini-série de quelques épisodes et a été diffusée par morceaux en festival. Il n'était d'ailleurs pas complet encore mais le tout a été remonté et remis dans un seul film. On remarque que certaines transitions sont un peu abruptes mais ce n'est pas non plus choquant.

Au Poste

Histoire : 🔗

Fugain est au poste en train de faire sa déposition concernant le cadavre qu'il a trouvé en bas de chez lui. Mais plus le temps passe, plus le commissaire Buron semble le suspecter du meurtre.

Fugain va donc se démener pour raconter son histoire et parvenir à clâmer son innocence et pourtant on ne lui simplifie pas les choses. Il est super tard, ils sont constamment interrompus, le commissaire est tâtillon…

Ressenti : 🔗

Et allez encore un ptit film de Quentin Dupieux et encore une fois je me suis régalé ! Bon bha c'est encore une fois très drôle, un peu d'absurde, un peu de surréaliste, je commence à bien saisir la patte du réalisateur.

Vraiment c'est très drôle, ce film est assez facile d'accès que Réalité.

Il y a tout un jeu sur les flashbacks où Fugain raconte ses souvenirs. Mais ce qui s'est réellement passé est brouillé avec ce qui le tracasse, c'est assez cool à voir.

KoiKisPass ?

Le commissaire Buron doit s'absenter un moment, il demande alors à son collègue Philippe de surveiller le suspect. Mais bon Philippe se comporte vraiment très bizarrement. Il est très suspicieux envers Fugain mais c'est pas pour autant qu'il n'arrête pas de parler de moyen pour effacer les preuves ou autre.

Au bout d'un moment il propose de lui montrer sa carte de flic ce que Fugain accepte pour changer de sujet de discussion. Il part donc la chercher dans un tiroir mais ce couillon trébuche et se plante une équerre dans son unique œil (oui il n'en avait plus qu'un) et meurt sur le coup. Fugain n'y est bien entendu pour rien mais de peur d'être accusé, il décide de planquer le cadavre dans un placard.

Vous le sentez venir le thêatre avec des qui pro quo et compagnie ? C'est très couillon mais surtout très divertissant.

Bref, le commissaire revient sans se soucier de l'absence de Philippe, l'interrogatoire continue. Mais là ça frappe à la porte.

C'est Fiona la femme de Philippe qui cherche son homme pour rentrer à la maison parceque bon il est tard et elle est enceinte quand même la pauvre.

m a l a i s e

Personne n'est au courant du coup… bha tant pis elle rentre seule. Mais à partir de là, elle commence à hanter les souvenir de Fugain qui raconte sa soirée de la découverte du cadavre.

Je vous raconte pas tout mais il doit justifier ses 7 aller-retours nocturnes qu'a capté la voisine de palier qui observe tout. Donc avance rapide.

Champonin un autre flic déboule avec le rapport d'expertise du médecin légiste. La victime est morte de cause "naturelle" et donc Fugain est innocent.

Et là, incroyable, le mur du commissariat tombe. Il s'agit en fait d'un décor, ils sont sur la scène d'un thêatre ! Le public applaudit, les flics se réunissent et saluent le public. Même le Philippe sort du placard et enlève l'équerre de son visage et révèle qu'il possède bien deux yeux. Déconcerté, Fugain se joint à eux mais il ne comprend pas ce qu'il se passe.

Ils se font un ptit resto et là les acteurs font leur débrief. Fugain est toujours perplexe mais content d'être innocenté après tout ce stress. Ils vont pour partir et se séparer et là le commissaire Buron revient vers Fugain et lui explique qu'il n'est pas tiré d'affaire pour autant, il reste quelques zones d'ombres à élucider. Il lui fout les menottes et le pauvre type se fait embarquer dans le camion. Fin du film.

C'est étrange comme final !

J'aime bien ce parti pris de faire des films bizarres. Il y a une idée, ça l'exploite et hop c'est bon. Ça se prend pas plus la tête que ça. Le film est encore une fois très court avec moins d'une heure vingt mais ça suffit amplement.

On ne s'ennuie pas, le rythme est bon de bout en bout. Les acteurs sont cools.

Et pour autant ça ne fait pas cheap.

Les décors sont très jolis. Ça a été filmé au siège du parti communiste, on reconnait bien l'architecture brutaliste avec notamment ce plafond avec ses plaques pour diffuser la lumière.

Apparemment à la place de Benoît Poelvoorde c'était Albert Dupontel qui avait été envisagé. Je pense que ce rôle aurait bien plus lui convenir. D'ailleurs je n'y avais pas réflêchit avant mais c'est vrai qu'une collaboration entre Quentin Dupieux et Albert Dupontel pourrait être très intéressant. Leurs deux folies combinées pourrait faire un ptit bijou.

Réalité

Histoire : 🔗

Jason Tantra est caméraman pour une émission de cuisine de merde mais il a pour projet de réaliser un film. Il va donc voir le riche producteur Bob Marshall où il lui pitch son film Waves.

Un film de science-fiction d'horreur où les téléviseurs émettent des ondes qui rendent cons puis qui finissent par tuer tout le monde.

Bob Marshall a quelques questions mais est globalement emballé par le projet mais à une condition, il veut que les cris lors de la mise à mort soit mémorable. Mieux que ça, il veut que ce cri soit digne d'un oscar ! Jason Tantra est étonné que son projet plaise autant et a donc 48h pour trouver le cri parfait.

Ressenti : 🔗

Vraiment très dur de raconter le début de l'histoire. C'est un film un peu confus, foutraque, tordu.

Ouaip, je continue mon exploration de la filmographie de Quentin Dupieux. Ce coup-ci on a Alain Chabat dans le rôle principal pour ce film qui se passe aux USA. Du coup ça parle mi-anglais mi-français.

Vraiment ce film on dirait du Mulholland Drive mais en drôle. Au début c'est simple, mais plus ça avance moins on comprend ce qu'il se passe. De plus en plus bizarre, mais toujours avec cette belle couche d'humour qui rend le truc plus digeste.

Je vous avoue que je n'ai pas tout compris.

spoils

Bon, au bout d'un moment il s'avère qu'il y a plusieurs Alain Chabat. Parceque … heu … je sais pas.

On se rencontre que le présentateur de l'émission de cuisine serait ptet également le personnage d'Alain Chabat. Je sais pas non plus pourquoi ?

J'en ai pas parlé, mais le producteur de film bosse avec un autre réal (Zog) qui serait en train de faire un film qui suit une ptite fille. Cette petite accompagne son père à la chasse et ce dernier ramène un sanglier. Une fois à la maison il l'ouvre et sort ses viscères mais la ptite voit passer une cassette VHS dans la boyasse. Elle demande à ses parents comment ça se fait, mais eux ne l'ont pas vu et l'envoient bouler.

Elle profite d'être seule pour choper la cassette dans la poubelle avec les tripes. Elle la nettoie et l'embarque avec elle à l'école. Pendant la récré elle s'infiltre dans une salle avec un magnétoscope et s'aprête à regarder mais se fait choper avant que ça ne démarre.

De retour à la maison, elle a enfin l'occasion de visionner cette cassette récupérée dans le sanglier. Et là, elle voit le personnage d'Alain Chabat dans la vraie vie… o__o

D'ailleurs un autre élément étrange c'est que bon Alain Chabat a son film en tête et devrait bientôt commencer la préprod de son film. Mais à un moment il se rend au cinéma et … bha il tombe pile sur son film. C'est exactement ce qu'il avait en tête. Son film a été réalisé par quelqu'un d'autre que lui.

Plus le temps passe, plus il y a des éléments étranges et perturbants qui arrivent. J'aime beaucoup. Au début on a le sentiment d'un monde très normal, mais petit à petit les détails farfelus s'accumulent.

Tiens dans les ptits easter eggs, on a Rubber 2 qui est mentionné à deux reprises, une fois sur un tshirt et une fois sur le cinoche.

Voilà voilà, le film est cool même s'il est étrangement foutraque mais intrigant mais drôle mais bizarre.

The Banshees of Inisherin

Histoire : 🔗

L'action se passe à Inisherin, une ptite île au large de l'Irlande, nous sommes en 1923 lors de la guerre civile irlandaise. Padraic, vient de finir sa journée et comme à son habitude part chercher son pote Colm pour aller au pub mais celui-ci semble préoccupé et l'ignore.

Padraic se rend seul au pub et le tenancier lui demande donc s'ils sont brouillés. Padraic ne sait pas et n'a pas de souvenir d'engueulade, était-il trop bourré ? Bref, il retourne voir son pote chez lui.

Colm annonce qu'ils ne sont plus amis. Padraic ne comprends pas.

Ressenti : 🔗

En voilà un film intrigant. Je me sens comme Padraic pendant une bonne partie du film. Je ne comprends pas Colm. Pourquoi son attitude change du tout au tout du jour au lendemain sans qu'il n'y ait eu d'altercation ou autre.

On découvre un peu ce petit environnement isolé. C'est un vase clos avec très peu d'habitant et c'est vraiment une ambiance étouffante et anxiogène. Tout le monde se connait mais c'est pas pour autant qu'il y a une bonne ambiance, c'est globalement assez froid. Ce sentiment est renforcé par l'image assez sombre, la météo d'Avril en Irlande, c'est terne, il pleut pas mais c'est grisouille tout le temps. Les intérieurs sont austères et sombres, ça ne respire pas la joie de vivre.

Sur cet aspect, le film est particulièrement réussi. Je comprends 100% l'état d'esprit du Padraic.

spoils

Son ex-pote Colm lui dévoile qu'il ne veut plus perdre de temps avec son amitié. Leur relation ne lui apporte rien, il souhaite à tout prix laisser un souvenir de lui quand il sera mort et ce n'est pas en étant pote avec Padraic que ça arrivera. Il souhaite donc se consacrer pleinement à la musique.

Après, il ne souhaite pas non plus devenir ennemi avec Padraic, juste être neutre. Mais Padraic ne comprends vraiment pas et continue d'aller vers lui constamment.

Colm fini de menacer de se couper un doigt à chaque fois qu'il viendra tenter de raviver leur amitié. C'est une façon de ne pas violenter son ex-ami mais d'affirmer sa volonté et son sérieux. Cette menace est d'ailleurs prise au sérieux par tous ceux qui assistent à cette altercation.

Bon, je ne vous fais pas la suite.

Le film est très intrigant. Il y a notamment la vieille folle du village qui est assez flippante. Mais aussi l'idiot du village qui semble avoir quelques secrets. Je sais pas pourquoi mais je trouve que ce film serait une bonne base pour un jeu vidéo narratif avec des allers et venus entre les différents lieux.

Le film est sympatique en étant assez désagréable. Voir Collin Farrell aussi malmené est assez malaisant et surtout voir ce gros con de Colm insensible rend vraiment ce film énervant. C'est le but espéré et ça marche. C'est pas un feel good movie et d'ailleurs ça ne laisse aucun doute à ce sujet.

J'ai vraiment pas réussi à voir venir les évènements du film. C'est vraiment une histoire originale et pas un truc déjà vu et revu. C'est rafraîchissant.

Fumer Fait Tousser

Histoire : 🔗

Bon comment résumer un peu ça ? Hmmm

On a un sentai bien de chez nous : la Tabac Force (ahem) qui protège l'humanité bien entendu en combattant les monstres qui viennent sur Terre. Alors qu'ils viennent de terrasser une … tortue géante par le pouvoir de … la fumée de cigarette (?), ils sont sommés par leur chef d'aller prendre une pause tous ensemble pour resouder le groupe. Un peu étonnés, ils s'executent et se rendent avec leur robot au bord d'un lac pour quelques jours.

C'est l'occasion rêvée pour se raconter des histoires truculantes !

Ressenti : 🔗

Wow je me suis éclaté comme un ptit fou ! C'est trash, c'est absurde, c'est désopilant, c'est concon, c'est vraiment trop drôle ! Wow mais quel plaisir à regarder.

Ptain mais Quentin Dupieux est un génie. Comment ai-je pû passer à côté aussi longtemps ?! C'est ça de la comédie française qu'on veut voir !

C'est donc un film composé de plusieurs histoires. Mais même la grande histoire qui les englobe est cool.

Il y a un humour absurde avec notamment un poisson qui raconte une histoire, le lieu qui les accueille est trop bien et super confortable avec ses lits métalliques et il a même un frigo supermarché ! Tout un tas de détails parsèment le film.

L'histoire du casque

Deux couples sont en vacances et arrivent dans une maison de location. Le premier couple s'installe dans sa chambre et tombent sur un “casque de pensée” dans l'armoire. Cet appareil permettrait d'amplifier la pensée en isolant son porteur.

Intriguée, la femme l'enfile. C'est une révélation, elle s'y sent trop bien, les sons sont assourdis, la vue est en grande partie obstruée. Elle se repose et médite.

Son mari et l'autre couple dansent et demandent à ce qu'elle les rejoigne mais elle est trop bien. Et d'ailleurs elle se rend compte qu'elle aime plus son mec. Elle supporte plus l'autre couple non plus. Elle ne veut plus quitter le casque.

Bon, ils laissent tomber mais quand même plus tard dans la journée, ils la retrouvent dans la baignoire avec le casque. Elle ne veut plus l'enlever, d'ailleurs elle ne peut plus l'enlever. Les autres appellent un médecin qui ne peut pas les aider mais qui conseillent d'utiliser des outils pour le retirer. Butée, elle n'a toujours pas l'intention de l'enlever mais les autres commencent à utiliser un marteau puis une scie pour le retirer.

Elle n'en peut plus et plante un tournevis dans l'œil du pote de son mec. Les deux autres s'enfuient en courant mais elle est désormais bien décidée à en découdre.

Les deux se planquent dans la piscine sous la bâche mais ils se font repérer. Elle les tue avec le parasol. Mais elle finit par se noyer également.


Bon raconté comme ça, c'est pas ouf, mais le jeu des acteurs, le montage et tout, ça rend trop bien.

L'histoire de la broyeuse

Mon histoire favorite. J'ai vraiment éclaté de rire. Allez je vous raconte.

On est dans ce qui ressemble à une scierie. Et on apelle Tony (Blanche Gardin) pour s'occuper d'un problème "pas simple" à l'atelier. Elle sort de son bureau pour arriver à l'atelier et là on voit son neveu Michael dans la broyeuse enfoncé jusqu'aux chevilles. Vision d'horreur.

Bon bha, personne ne veut prendre de responsabilité mais bon Michael assure que c'est pas si grave, en plus il a pas mal. Tony commence quand même un poil à paniquer et du coup elle tente d'inverser la machine pour qu'elle tourne dans l'autre sens afin de libérer son neveu. Elle active le moteur et … non, la machine grignotte le pauvre gars jusqu'aux genoux. Ce ne sont pas les commentaires de Max qui aident.

Bon, Michael continue de clamer que c'est pas si grave, il n'a pas mal. C'est bien gore, c'est vraiment déchiqueté avec de la barbaque de partout, rien de bien ragoûtant.

Elle réalise que la machine est montée à l'envers et que donc la marche avant est en fait la marche arrière. Bref, elle inverse le truc et retente. Elle active et là on voit le mec se faire bouffer encore jusqu'au torse. Bon, il continue de se répandre en excuse, il n'a pas mal, faut pas qu'elle se stress, il n'y a pas de souci.

Max arrive alors avec le manuel, la procédure d'urgence nécessite d'appuyer 3 secondes sur le bouton vert. Bon bha, elle est à deux doigts de la crise de panique. Elle demande à Max de le faire mais il veut vraiment pas se mouiller, elle propose même du pognon aux autres employés qui traînent là pour qu'ils le fassent mais c'est refusé. Elle n'a plus le choix, quand faut y aller, faut y aller. C'est balot parcequ'en plus ce soir c'est l'anniversaire de la mère de Michael elle doit y aller… Bon bha, elle le fait. La machine termine le boulot et broie tout le pauvre Michael sans aucun cri ni rien.

Sous le choc Tony part s'isoler dans la bagnole. Elle tente d'apeller sa sœur pour lui raconter l'horreur mais tombe sur le répondeur. À ce moment, Max frappe à sa portière pour lui dire de venir voir, parcequ'il n'y a pas que du négatif dans cette histoire ! (??)

Un employé arrive avec un seau dans les mains. Ce sont les … restes en bouillie. C'est immonde mais il reste quand même la bouche à peu près intacte. Et … bha Michael est encore en vie, il parle et s'excuse d'avoir mis sa tante dans l'embarras, il l'aime beaucoup. “C'est sûr, je suis plus pareil qu'avant, je peux plus me déplacer tout seul, je vois plus rien c'est bizarre mais je te promets je me sens en pleine forme ! C'est pas tant un drame que ça, faut relativiser”.

Bon bha, elle part donc avec son neveu dans le seau. Elle se rend chez sa sœur, ils discutent et tout. Un joli moment de complicité.

Bon elle arrive sur le pas de la porte mais là c'est quand même très difficile. Pas de chance la sonette retentie si fort qu'elle en fait tomber le seau et son contenu se répand par terre. Le chien arrive et chope la bouche. La porte s'ouvre et FIN

L'histoire est interrompue parcequ'elle était racontée par un poisson qui était en train de cuire et qu'il vient de mourir avant que l'on ait la véritable fin.


Rhaaa mais c'est vraiment trop drôle. Le jeu de Blanche Gardin est ouf, mais également celui de Michael qui est relax à moitié broyé en train de se répandre en excuse. Mais même Max qui veut pas s'impliquer il me fait trop rire.

C'est vraiment hilarant et puis c'est teinté de gore. J'adore.

Quand la machine se fait broyer, on voit le neveu s'enfoncer dans la machine sans rien dire, l'air penaud. Personne ne réagit plus que ça, au lieu de couper la machine en un quart de seconde, ils laissent faire ça pendant 5/10 secondes. Alors que ça serait une purge de regarder une telle horreur, le décalage rend ça vraiment tordant.

Ptain, juste pour cette histoire de dix minutes le film vaut le coup.

Bon je vais pas toutes vous les faire hein. Mais ptain il va me marquer ce film !

Vraiment très drôle et bien joué. En plus c'est joliement fait dans des beaux décors.

C'est très particulier et pas à mettre entre tous les yeux parceque bon c'est un poil graphique mais vraiment très prenant. Le film est juste trop court ou alors il faudrait des suites pour prolonger le plaisir !

Dream Scenario

Histoire : 🔗

Paul Matthews est un prof d'université un peu planplan. C'est le mec insipide que personne ne remarque.

Mais on finit pas se rendre compte qu'étrangement il apparait dans les rêves d'un peu tout le monde. Ses étudiants le rencontrent dans leurs rêves, sa fille également, des gens qui l'ont connu il y a des années aussi. Bref, ça commence à se savoir et l'affaire se médiatise.

Lui qui était un simple lambda inconnu accède d'un coup à une certaine popularité un peu étrange.

Ressenti : 🔗

Hahahahaha. Quel étrange film. Le concept est super intrigant. Et déjà juste ça serait déjà suffisant pour remplir un ptit film. Mais ils ont poussé le truc un peu plus loin.

suite et spoils

Alors qu'au départ il s'avère que Paul n'a qu'un rôle d'observateur dans les rêves et cauchemars, il en profite pour tenter d'avoir un éditeur pour son bouquin de recherche qu'il planifie depuis des années. Les premiers contacts qu'il obtient sont intéressés par sa nouvelle célébrité et aimerait le faire tourner dans des pubs mais cela n'attire guère notre professeur.

Mais son rôle autrefois passif change, il devient désormais un agresseur/tueur/violeur dans les rêves de tout le monde. Forcément, alors qu'il était plutôt sympatique auparavant il est désormais vu comme un paria. Il est craint et évité.

Son poste d'enseignant est menacé, même sa femme perd le projet intéressant sur lequel elle bossait. Bref, il se prend un bon gros cancel dans la gueule. Même quand il va au resto, les clients le poussent à se barrer…

Après quelques-temps, tout s'arrête. Bien entendu, il ne manipule absolument pas ce phénomène, il en est la première victime mais ça y est ce calvaire est désormais terminé. Mais cet évènement a été étudié et une startup a flairé le filon et a créé un appareil qui permet aux gens de s'introduire dans les rêves d'autre personnes.

Il y a désormais des influenceurs de la nuit qui viennent te vendre leurs merdes dans ton sommeil par l'intermédiaire d'un bracelet.

Le film a des passages très drôles puis petit à petit le ton devient plus sombre, plus sérieux. C'est pas mal du tout même si malheureusement il y a quelques phases quand même un poil molassonnes.

Nicolas Cage est vraiment chouette dans ce rôle. On aime se foutre de sa gueule mais il parvient quand même à être un très bon acteur. Et là, il joue vraiment bien le type un peu nullos, gentil mais sans plus.

spoil le concernant

Au début de son pouvoir, il est toujours passif dans les rêves des gens. Les rêveurs se font courser par une menace, sont coincés par un monstre ou autre et lui il est là, il dit un ptit bonjour ou bien il regarde, mais il ne propose jamais d'aide. Il est juste là, inutile.

Mais à un moment il rencontre une jeune femme qui lui avoue que dans son rêve, bha … c'est … un rêve érotique avec lui quoi. Et visiblement dans la jeune femme aime vraiment bien ce rêve et ils finissent par aller boire un coup ensemble. Bon bha de fil en aiguille, elle aimerait bien concrétiser ce rêve et elle l'invite donc chez elle. Elle lui demande donc de se comporter comme dans le rêve, mais bon, notre gars il est quand même un poil gêné, il est marrié après tout mais bon il est quand même intéressé un peu tout du moins.

Bref, il commence à rentrer dans le rôle, mais bon il est bien moins entreprenant que sa version des songes. Elle décide de prendre un peu les devants et alors qu'elle commence à lui enlever la ceinture, notre prof est vraiment pas à l'aise et largue une caisse. Sacré malaise.

Bon, forcément il faut un ptit moment pour surmonter ça. Et alors qu'elle se relance à l'assaut du type il recommence, bref, il capitule et prend la fuite.

C'est con, mais ce vieux pet miteux au moment où il se passe un peu quelque chose dans sa vie ça m'a tué.

J'ai toujours trouvé que capilairement parlant Nicolas Cage était un acteur très difficile. Il a quasiment pas fait deux films avec la même coupe et là vraiment c'est la tonsure bien vénère. Avec le ptit pull moche par-dessus et on a le mec ennuyeux au possible. Le gars meurt d'envie d'être cool mais c'est juste pas lui quoi. Vraiment il joue ce rôle à merveille.

Le film a donc 3 parties : l'arrivée du pouvoir, la vie avec ce pouvoir, la vie après. La seconde parle pas mal de cancel culture. Et sur ce point je suis un poil critque. J'ai peur que ce soit interprêté comme une ode contre la cancel culture sauf que bon, il faut bien prendre en compte que le type dans le film est 100% innocent. Il n'a rien fait, ce n'est pas lui qui s'impose dans les nuits des gens. Alors que bon très généralement la cancel culture, le but est de punir des gens qui sont réellement coupables d'exactions.

La troisième partie critique les influenceurs qui sont vraiment montrés comme des débiles superficiels qui n'ont qu'un objectif emmerder le monde pour vendre des trucs. Et c'est drôle mais terrifiant à la fois.

Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film bien que le rythme soit assez inégal avec quelques passages à vide. Nicolas Cage est top !

C'est marrant, ce film a failli être fait par Ari Aster. J'imagine que ça aurait été un poil plus sombre encore.

Encore une fois merci A24 :-)

Ford v Ferrari

Histoire : 🔗

Dans les années 60, Ferrari gagne à chaque fois les 24h du Mans. Ford souhaite acheter l'entreprise Ferrari et fait une proposition qui est refuséee. Il s'agit de deux visions opposée qui s'affronte. Ford est une entreprise industrielle proposant des modèles en très grande quantité alors que Ferrari propose du fait main pour de la course.

Piqué dans son orgueil, le patron de Ford décide de se lancer sérieusement dans la course afin de foutre la nique à Ferrari. Pour cela, c'est budget illimité et ça va recruter les meilleurs du secteur Carroll Shelby et Ken Miles afin d'élaborer le meilleur monstre possible.

Ressenti : 🔗

Histoire à peu près vraie (la page wikipedia recense les divergences avec la réalité) des années 60 avec Christian Bale et Matt Damon.

Le film est super cool notamment pour le personnage de Ken Miles interprêté par un Christian Bale qui sort son plus bel accent britannique. Sa femme interprêtée par Caitriona Balfe nous régale également les oreilles. À côté on a Matt Damon qui lui assure l'accent. Mais bon on va pas se le cacher, la star du film c'est bien Christian Bale qui joue un personnage assez marrant. Le gars est un peu plus haut en couleur que les autres sans pour autant être excentrique et pourtant il est dépeint comme quelqu'un d'un peu foufou et difficilement canalisable. Perso, j'y vois quelqu'un de pourtant franc et certe direct mais sans non plus être une ordure (ouai on la connait l'excuse de “Chuis quelqu'un de franc et non un hypocrite” qui ne sert qu'à balancer des saloperies sur tout le monde et s'en dédouaner).

J'ai beaucoup aimé l'histoire. Ça démarre sur une rivalité de grand patron qui ne se mouille au final pas trop dans le truc. Et puis ça se transforme en film de sport avec les deux protagonistes qui s'entrainent et améliore leur véhicule. Par-dessus on rajoute une ptite couche de baston administrative entre businessman corporate et chiens fous qui veulent juste se faire plaisir.

Même sans être fan de bagnole, c'est assez cool de voir leurs designs dans le film. Certaines ont vraiment de bien belles gueules. Et le rendu en mouvement et tout durant les courses est bluffant. Je n'arrive pas à distinguer les effets numériques du vrai et du coup, je ne sais même pas s'ils ont vraiment fait tourner les bagnoles sur circuit ou non.

C'est très prenant. Une fois démarré, impossible de le laisser tomber.

Rubber

Histoire : 🔗

Un groupe de spectateur observe à distance avec leurs jumelles un meurtrier qui se réveille en plein désert. Il commence d'abord en titubant puis se dirige de mieux en mieux. Il croise un animal qui passe par-là et se concentre. À distance, par le pouvoir de son esprit il fait éclater le lapin.

Le tueur arrive près d'une route où il réitère son exploit sur un homme ce coup-ci. Ce serait déjà très surprenant et surnaturel en soi mais ce tueur en question : c'est un pneu !

Ressenti : 🔗

Voilà, avant d'avoir vu le moindre film de Quentin Dupieux, je connaissais ce film. Je ne l'avais pas vu mais j'en avais entendu parler, j'étais intrigué par ce concept de film où on personnifie un simple pneu. Il s'agit ptet de son film le plus connu.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je ne savais pas s'il s'agissait d'un film 100% sérieux ou s'il allait lorgner du côté de l'humour. Et c'est un parfait mix entre les deux.

Les personnages sont sérieux, mais les situations induisent une certaine dose d'humour absurde ma foi fort sympatique. Ça mélange donc ce personnage improbable, son pouvoir surnaturel, quelques pincées de gore et également les réactions des spectateurs qui permettent une certaine mise en abyme à deux doigts de briser le quatrième mur.

Le film est donc assez particulier. On nous prévient au début qu'il y a plein de chose qui n'ont pas spécialement de logique. Donc il ne faut pas s'attendre à ce que tout soit explicité.

On ne sait notamment pas qui sont ces spectateurs. Ils semblent avoir un rôle important, mais au final ils n'ont aucune incidence sur le déroulé de l'histoire. On ne sait pas pourquoi ils sont là, pourquoi il leur arrive ce qui leur arrive… C'est assez intrigant et je me demande si c'est vraiment si anodin ou pas.

Le film est très court et tant mieux. Le concept est drôle mais il me semble très difficile de parvenir à le faire tenir plus longtemps.

Visuellement c'est trèèèès joli ! C'est tourné en décor naturel, dans le désert américain. D'ailleurs les acteurs aussi sont américains et ça reste cependant un film français. Pour l'occasion je me suis d'ailleurs mis le film en VF (ce que je ne fais quasiment jamais) et j'ai l'impression que ça participe à l'aspect humoristique du film. Certaines répliques sont déjà un poil drôle, mais le doublage assez … "douloureux" améliore l'effet comique.

Bon j'étais en train de dire que c'était joli et vraiment je le pense très fort. Bien que ce soit un ptit film sans pognon, ils ont réussi à produire des images superbes. Les lumières et couleurs sont piles dans ce que j'adore : un ptit aspect golden hour permanent. J'adore.

Voilà, un film sympatique et heureusement pas trop long. Une curiosité qui vaut le coup.

Spotlight

Histoire : 🔗

Le journal Boston Globe est en légère perte de vitesse en début des années 2000. Le nouveau rédacteur en chef souhaite faire repartir les ventes de son journal et pour cela demande à l'équipe Spotlight (les journalistes d'investigations) de trouver un gros sujet.

Ils se penchent sur des affaires de pédophilie au sein de l'église. Ils ont vent de plusieurs histoires où à chaque fois les prêtres s'en sortent sans poursuites judiciaires. L'équipe commence donc à fouiner sur le dossier.

Ressenti : 🔗

Ptain mais quel film ! Il tient en halein ! Et pourtant il n'y a pas une once d'action comme quoi.

~Batman et Hulk~ Michael Keaton et Mark Ruffalo (et d'autres mais bon c'est pour la blague) se démènent pour leur enquête. C'est super cool à voir d'autant plus que c'est une histoire vraie et que c'est avant l'omniprésence d'Internet. Du coup l'enquête nécessite de se rendre physiquement au tribunal, aux bons horaires, d'aller démarcher des gens en porte-à-porte… des méthodes qui semblent un peu archaïques mais qui fonctionnaient.

Au début du film, on voit arriver le nouveau patron. Et là je craignais le cliché usuel, le nouveau gars avec les dents longues prêts à tout pour le pognon. Mais non, on est pas du tout dans ce ressort bien trop courant. C'est rafraîchissant et très plaisant à voir. ~Sabretooth~ Liev Schreiber (c'est fou encore un !) est ici super calme avec une voix posée, j'ai adoré sa façon de jouer ! Il inspire confiance et est appaisant.

Le film est d'ailleurs à l'image de ce personnage. Il n'en fait pas des caisses, ne tente pas d'embellir le truc ou de le rendre incroyable. Non c'est juste une enquête avec au final assez peu de drama et pourtant il y a un bon rythme, ça progresse petit à petit pour arriver à accumuler des preuves, des témoignages des révélations.

C'est un film prenant qui montre les atrocités commises par les prêtres et toute leur clique ainsi que tout le système qui s'entre-protège. C'est assez incroyable de voir que vingt ans après ces révélations, les histoires de pédophilie dans l'Église catholique continuent de faire surface un peu partout dans le monde régulièrement sans que rien ne change vraiment. N'importe quelle autre organisation aurait eu ce genre de souci aurait été démentelée mais non cette secte est bien au-dessus de tout.

Voilà, un film très cool.

Catch Me If You Can

Histoire : 🔗

Frank Abagnale voit sa famille se dégrader. Ça commence par les déboires financiers de son père qui ne parvient plus à conserver leur train de vie puis vient la séparation de ses parents.

Frank quitte le domicile famillial et culotté comme jamais fabrique de faux documents et se fait passer pour un pilote de la Pan America. Il continue de forger de faux documents et notamment de faux chèques ce qui commence à attirer l'attention du FBI.

Ressenti : 🔗

Film de 2002 avec Steven Spielberg aux commandes d'un Leonardo DiCaprio encore bien jeune. Il s'agit d'une adaptation d'un roman autobiographique de la vie de Frank Abagnale qui montre toutes les manigances du gars.

On suit donc les arnaques qui ont permis au gars d'avoir un train de vie démentiel malgré une absence de qualification. Ça semble incroyable de parvenir à autant faire illusion et à berner tout le monde malgré les postes prestigieux. Le gars a réussi à se faire embaucher en tant que médecin sans rien y connaître. Une fraude absolue.

Et le pire c'est que lorsqu'il se lasse d'être pilote de ligne, il passe médecin puis quand il sent le vent tourner devient avocat. Un sacré cocktail de talent et d'audace mais aussi d'intelligence ! Sur LinkedIn ce serait un demi-dieu, il siègerait à BFM en tant qu'expert en tout sans aucun souci.

Le film est très chouette parcequ'il nous dépeint un personnage qui n'est foncièrement pas méchant. C'est assez facile de prendre parti pour lui. Et puis j'aime toujours voir les magouilles, le gars achète des ptites figurines d'avion pour les passer à l'eau afin de décoller les étiquettes pour les coller sur des chèques et pouvoir se faire du pognon. Pleins de trucs comme ça.

On suit également Carl Hanratty du FBI qui va tenter de choper l'escroc. C'est assez marrant de le voir lui assez mal à l'aise avec les armes mais qui parvient à trouver le moindre petit indice pour ne pas perdre sa cible de vue. C'est un fin limier et il y a même un ptit rituel les soirs de nowel où Frank lui téléphone chaque année (c'est purement faux, ajouté pour le film cela-dit). Leur relation est bien entendu assez inexistante au début, mais lors de la fin du film, ils se rencontrent et c'est assez cool de les voir interagir. Il y a respect entre eux et on sent une certaine forme d'admiration l'un envers l'autre. Malgré leurs différents et leur camp respectif ils savent s'apprécier.

Bon bha comme d'hab DiCaprio joue trop bien. Il alterne le jeune plein d'assurance qui ment à tout le monde et parvient à faire illusion et le pauvre gosse en plein déni de la fin de la relation de ses parents.

C'est un film très divertissant : c'est bien joué, c'est bien fait, l'histoire est sympatique. En plus la fin est douce amère mais quand même douce.

Mandibules

Histoire : 🔗

Manu se fait réveiller alors qu'il pionce sur la plage par un type qui lui propose d'aller livrer une valise pour se faire 500€. Après un ptit brief, il accepte de le faire et a du coup besoin d'une voiture pour avoir un coffre pour pouvoir trimballer la valise. Il chourre une bagnole qu'il trouve ouverte et va choper son pote pompiste pour sa ptite mission.

Il roule vers le point de rencontre pour récupérer la valise quand soudain d'étranges bruits émanent du coffre. Ils s'arrêtent et ouvrent le coffre et y découvre … une énorme mouche. Mais c'est une mouche de la taille d'un golden retriever quoi.

Ressenti : 🔗

Et bha voilà, mon premier film de Quentin Dupieux ! On m'en parle depuis des années et c'est vrai que j'ai jamais pris le temps d'en mater avant alors que je suspecte que ça pourrait vraiment me plaire. Du coup ça y est, j'en ai pris un au hasard et c'est parti !

Mandibules est donc un film de 2020 avec Grégoire Ludig et David Marsais donc ça annonce la couleur, c'est drôle. Et l'intervention de cette très très grosse mouche oriente le film vers de l'humour absurde. Et franchement je me suis bien marré. Les deux compères sont juste des ados débiles, pas méchants mais vraiment pas futfut.

À la moitié du film, ils rencontrent d'autres personnages qui vont les accueillir et là notamment on rencontre un personnage qui est un poil gênant. Il y a Agnès jouée par Adèle Exarchopoulos qui a eu un accident traumatique et qui de ce fait ne peut plus parler mais hurle. Et bon, c'est un peu drôle au début mais c'est vite insupportable. Mais bon ça amène quelques situations cocasses pour la suite. Donc bon, faut arriver à passer outre.

suite de l'histoire avec spoils

Bon, donc nos compères trouvent la mouche géante et se disent que le deal de la valise pour 500€ c'est bien mais bon, au final, ce serait ptêt mieux de "juste" dresser la mouche pour qu'elle puisse ramener des trucs ou juste dévaliser des banques pendant qu'ils attendent tranquillement sans rien faire (un plan sans accrocs, vous vous en doutez).

Du coup, il s'arrête au bord de la route au milieu de nulle part et tombent sur une caravane et son propriétaire. Ils lui casse la gueule et ont désormais un lieu où résider au calme pour pouvoir apprivoiser et dresser la bête fantastique.

Mais nos compères sont nuls. Manu décide de libérer le proprio parcequ'il aurait du pognon planqué non loin de là. Il part donc avec lui ainsi qu'avec un flingue qu'ils ont trouvé dans la caravane. Mais à mi-chemin il fait tomber le flingue et alors qu'il tente de le ramasser, le gars s'échape. Il revient donc bredouille.

Pendant ce temps Jean-Gab commence à dresser la mouche tout en la gardant un peu captive puisqu'elle a les ailes scotchées. Ils sont en dèche de pognon et de bouffe. Ils vont donc en bagnole avec le flingue à un magasin où ils forcent l'agent de sécurité à leur filer de la bouffe. Mais encore une fois nos gars sont débiles : alors que Manu fait à bouffer … bha … il fout le feu à leur nouvel abri.

Ils sont encore à la rue, sans bouffe, sans pognon. Ils décident donc de repartir sauf que leur bagnole volée est en rade d'essence… Manu accroche donc le vélo de la caravane et tire la bagnole où se trouvent Jean-Gab et Dominique (c'est la mouche). Et là, une bagnole ralentie et les dépasse puis s'arrête. De là, sortent trois filles, dont Cécile qui reconnait Manu enfin "Fred" avec qui elle était dans une équipe de handball à l'époque du lycée. Manu ne révèle pas qu'il n'est pas le gars en question.

Cette chance inespérée est une occasion en or puisqu'elle leur propose d'aller chez elle qui n'est pas si loin. Ils acceptent sans trop réfléchir mais planquent leur mouche. Arrivés à la maison, ils peuvent se goinfrer dans le frigo et profiter de la piscine. Ils font également la rencontre du frère de Cécile qui ne les apprécie pas trop et également de Agnès qui, à cause d'un handicap dû à un trauma, crie au lieu de parler.

Au moment d'aller au lit, Agnès se trouve dans la chambre attribuée à Manu et celle-ci se comporte de manière assez étrange et gênante où elle sous-entend qu'il la drague (alors que pas du tout). Bref, il se retrouve chassé de la chambre qu'on lui a attribué et il part donc dormir dehors tandis que son pote Jean-Gab a le droit à sa chambre et en profite pour continuer de dresser la mouche (je sais pas trop, me demandez pas !).

Au petit matin, Agnès frappe aux volets de la chambre de Jean-Gab, elle trouve ça étrange qu'il se soit enfermé. Suspicieuse elle pose pleins de questions au gugusse qui a du mal à s'en dépêtrer et elle se rend compte que quelque chose bouge derrière lui. Elle déduit qu'ils sont venus avec un chien puisqu'elle a trouvé de la merde sur la banquette arrière ! Elle part prévenir Cécile à qui appartient la baraque.

Pendant ce temps, Jean-Gab charge Manu de vite trouver un chien et de le ramener pour désamorcer la situation et étonnamment il y arrive en récupérant le ptit clebs de la voisine qui trainait dans le jardin. Cécile, Agnès, Serge et Sandrine arrivent à la chambre bien décidé à élucider le mystère et à dégager nos blaireaux. Mais, là, le charmant petit toutou joue de son charme et Cécile ne leur en veut finalement pas. Agnès se retrouve en porte-à-faux.

Ils retournent donc profiter de la piscine. Pendant ce temps, Agnès s'absente et profite d'être seule pour se rendre dans la chambre. Elle découvre alors la mouche géante qui vient tout juste de bouffer le mignon ptit chien. Choquée elle hurle ce qui alerte tout le monde. Ils arrivent et découvrent Agnès choquée et la laisse du chien avec juste un bout du clebs encore attaché. Ils en déduisent qu'elle a pété un plomb et qu'elle a bouffé l'adorable cador.

Ils apellent les flics, la meuf se fait embarquer. Alors que la brigade termine et se barre, Cécile tombe sur un des gendarmes qui la reconnait : c'est Fred ! Mais du coup, si lui est Fred, ça veut donc dire que celui qu'elle pensait être Fred n'est pas Fred !!

Nos deux bras cassés et leur mouche s'enfuient rapidement avant d'avoir à affronter qui que ce soit en volant un peu d'essence au passage. Retour à la case départ : pas de pognon ni de bouffe, nulle part où pioncer. Ils décident donc de donner suite au deal de la valise de début de film malgré leurs trois jours de retard. Ils récupèrent donc la valise et l'amènent à destination ce qui leur vaut 500€ assez facilement.

Nos amis se retrouvent sur la plage du début avec leur grosse mouche et leur 500€. Ils estiment que ça y est, Dominique est prête. Pour tester, il la charge de ramener des bananes. Ils lui enlèvent ses liens et elle disparaît en moins de deux dans les airs.

Bon, bha plutôt lucide Manu annonce que bon, au final c'est pas si grave. Tout ça n'aura pas mené à grand-chose mais que ça aura été un très bon moment d'amitié et que donc bha, cool quoi. Ils prennent la bagnole et s'en vont vers d'autres aventures. Mais contre toute attente, Dominique revient avec un régiment de banane !

Voilà, vraiment très drôle avec pleins de situations étranges et innatendues.

Vraiment le coup du chien et de la mouche m'a vraiment plié. Ça donne envie d'en voir d'autres !

L'image est assez jolie, c'est très lumineux avec des couleurs pas trop pétante. On sent une vibe très "film d'été" assez agréable.

Avengers : Infinity War

Histoire : 🔗

Les Avengers sont séparés suite à Civil War et pourtant la menace de Thanos se rapproche de plus en plus. Ce dernier a attaqué le vaisseau où se trouvaient tous les Asgardiens. Même Loki et Heimdall se font tuer des mains de Thanos et ses sbires. Hulk en réchape de peu et est renvoyé sur Terre tandis que Thor est laissé pour mort à dériver dans l'espace.

Peu après des Titans arrivent sur Terre dans le but de récupérer les pierres de Vision et de Dr Strange.

Ressenti : 🔗

19ème film du MCU (oserais-je dire "avant l'overdose" ou bien "quand c'était encore bien" ?) ce film est probablement le meilleur de toute la série. Mais est-ce que finalement ça ne serait pas le meilleur parcequ'il regroupe enfin tous les personnages que l'on a découverts séparémment pendant 18 films précédents ? C'est enfin le film qui matérialise à l'écran la vraie menace qui pèse.

Thanos participe enfin au film ! Le Titan a le droit à son background, ses motivations, il peut même s'impliquer dans l'action et tout ! C'est pas trop tôt. ON sent que la conclusion d'un long arc narratif approche mais du coup le problème de ce film c'est que … bha il nécessite de s'être tapé tout un tas de films avant. Je les ai déjà tous vu mais pas depuis cinq ans et bha là pour se remettre dans le bain c'est pas infaisable mais c'est un poil le bordel quand même. C'est un poil compliqué du coup de juger ce film en tant qu'œuvre à part entière, c'est plus un épisode d'une série.

L'histoire est très cool. Et enfin absolument tous les personnages de la saga convergent tous dans ce film pour combattre Thanos. Tous ? Non, il reste bien Ant-Man qui n'a pas le droit d'apparaitre.

Bon par contre, j'ai ressenti plusieurs fois l'artificialité du scénar. Tous les personnages ne sont pas tous ensemble mais ce sont divers petits groupes qui se forment/dissolvent. Et à chaque fois, j'ai trouvé que c'était très arrangeant pour les fans. “Tiens on va foutre les deux grocervo prétentieux entre eux pendant un moment.” puis “Tiens combats que de meufs.” … C'est pas gênant tant que ça, mais ça se remarque.

Niveaux effets spéciaux ça sort le grand jeu. On est au final plus bien loin d'un film en pure image de synthèse. Ça se promène sur différentes planètes, ça se tire avec dessus avec des lasers, ça fait tomber une lune sur ses ennemis… Les images sont toujours ultra colorées et tout, ça brille, tu as des golden hours, … Et je trouve ça bizarre que pour certains personnes se soit un reproche, mais là au final faut bien voir qu'on est dans un film de super-héro qui ne se prend pas au sérieu. C'est du grand spectacle, ils y sont allés à fond et bha ça marche plutôt bien. Mais bon, même moi au final, après cet arc narratif, je suis arrivé à l'indigestion et j'ai plus supporté les films Marvel pour ces raisons. J'ai probablement été plus tolérant que certains.

D'ailleurs, j'ai été surpris par le taux de blagounettes déconcertantes. Je pensais vraiment qu'il y en aurait plus mais non. Ils savaient encore se retenir un ptit peu dans ce film. Il y en a quelques-unes mais c'est pas encore jusqu'à la saturation comme dans leurs films plus récents.

J'avais vraiment adoré le visionnage à l'époque de sa sortie. J'étais vraiment hypé, mais maintenant que j'ai bien plus de mal avec le MCU, je craignais vraiment de le revoir. Mais au final j'ai passé un très bon moment. Non, ce film est vraiment très bon. C'est fun, joli, plein d'action. On se foule pas les neurones et l'histoire n'a pas de rebondissement mais ça se déroule sans accrocs.

C'est pour moi le début de la fin du MCU. Il faut profiter des dernières pépites qui valent le coup.

The Lion King

Histoire : 🔗

Mufasa le roi lion présente son fils Simba à la savane. Le lionceau sera le prochain roi du territoire des lions.

Cette nouvelle ne râvit pas spécialement Scar le frangin de Mufasa qui voit ses chances de régner diminuer. Ce dernier va tenter par malice et fourberie de grimper sur le trône.

Ressenti : 🔗

Le dessin animé de Disney qui a tout râflé et qui a permis de bien sortir le studio de la panade. Il est ultra connu et reconnu pour son animation, ses musiques et tout. Il a été décliné en série de films, en série animé, en film live action récemment.

Sorti en 1994, c'est encore un "vrai" dessin animé avec assez peu de numérique à l'image. Et c'est avant la vague stylistique que je n'aime pas visant à simplifier à mort les formes (on ne m'enlèvera pas de l'esprit que c'est avant tout une histoire de business plus que de style visuel).

C'est donc assez joli mais bon je suis pas non plus 100% fan. J'aimerais vraiment qu'il y ait plus de détails visuels, si on y prête attention, on voit que c'est pas mal simplifié. Autant j'adore le style des tous premiers classiques de Disney (Pinocchio en tête de gondole), autant ceux plus modernes me flattent bien moins la rétine.

L'histoire est classique et efficace. C'est gentillet quoi sans trop de surprise. C'est le dessin animé bien complet. Il y a des phases assez fun avec de l'aventure et de la désinvolture, des scènes humoristiques avec notamment Timon et Pumba, les scènes bien tire-larmes, des combats épiques. C'est assez équilibré, le tout agrémenté de cinq/six chansons plus ou moins entraînantes.

Le film est sympatique et pas trop long. On rajoute par-dessus le boulot de Hans Zimmer que j'aime beaucoup et voilà ça fait un bon film. Après faut pas trop gratter la surface.

Tout est bien qui fini bien quand le roi légitime est de retour. Quand c'est l'oncle qui assure la succession c'est l'horreur, les plantes dépérissent mais quand c'est le "vrai" roi tout va mieux. On sait pas trop pourquoi. Les zèbres préfèrent être bouffés par un lion plutôt qu'un autre ?

La météo est quand même sacrément raccord avec les évènements du scénar ! C'est fou comme un éclair qui fout le feu à la brousse arrive au moment le plus dramatique mais que dès le combat final terminé la pluie parvient à apaiser la situation !

Ouai je cherche la ptite bête mais ça va c'est cool à regarder. Je me rends compte qu'en fait j'ai pas grand-chose à en dire.

Red Lights

Histoire : 🔗

Sigourney Weaver et Cillian Murphy sont des universitaires étudiant les phénomènes paranormaux et plus spécifiquement les mediums et autres personnes avec des pouvoirs surnaturels. Ils sont experts dans le domaine et leur tâchent principal consiste à débusquer les charlatans (tous) afin de les arrêter.

Robert De Niro serait le medium le plus puissant mais ce dernier s'est arrêté il y a trente ans. Il décide cela-dit de reprendre sa carrière et démarre de nouveaux shows. Cela attire forcément l'attention.

Ressenti : 🔗

Et bhé sacré film. Vous ne le connaissez pas ? Et bha moi non plus !

Pourtant le casting est impressionnant avec Cillian Murphy et Sigourney Weaver dans les rôles des gentils. Face à eux, il y a Robert De Niro qui joue un clairvoyant non-voyant. Entre eux il y a Toby Jones qui sert à rien et Elizabeth Oslen qui ne sert à rien non plus. Bref, il y a du monde.

L'histoire est assez cool. Ça s'inspire des évènements des années 80 concernant Peter Popoff qui se faisait passer pour un medium. Le gars utilisait des oreillettes avec des complices comme ce que l'on voit dans le film.

Bon mais du coup comment ça se fait que tout le monde est passé à côté de ce film ? Franchement, il y a un ptit arrière-gout de The Prestige même si c'est moins joli, ça a travaillé son atmosphère, c'est intrigant. Mais voilà il y a un loup.

Dès la seconde moitié du film, ça commence à boitiller et montre quelques faiblesses. Et puis surtout ce final se vautre totalement. C'est assez étrange de parvenir à faire un truc aussi bien foutu et qui part dans une certaine direction tout le long du film et de partir pile à l'opposé à la fin.

des spoils

Déjà, le film s'encombre d'éléments qui ne servent à rien. Elizabeth Oslen a été ajoutée dans le film pour je ne sais quelle raison. Qui a pensé un instant que de mettre une simili-romance avait un quelconque intéret ? Surtout pour ne pas la développer à ce point. Les persos vont au resto, quelques scènes plus loin ils se réveillent dans le même lit (ha bon, ils en sont là !).

Reparlons un peu de l'histoire. De Niro sort de sa retraite et fait des shows extraordinaires et du coup notre Cillian Murphy veut le faire tomber. Il cherche à trouver les failles pour le faire tomber et c'est alors que Sigourney avec qui il bosse lui prévient de ne pas trop s'attaquer à lui. Et là, pan, elle meurt de … bha on sait pas vraiment de quoi. C'est mystérieux.

De Niro contre toute attente, souhaite aller à la rencontre des scientifiques pour se soumettre à une série de tests afin de prouver que ses pouvoirs sont avérés, que ce n'est pas un charlatan. Toby Jones qui ne savait pas ce qu'il foutait dans le film a désormais un peu d'intéret : c'est lui qui va créer la série de tests et les faire passer.

Là tout semble ultra rigoureux, les gens présents, les équipements, l'environnement, tout est archi-contrôlé. Et bon je vous ruine le fun tout de suite, on lui fait enlever sa montre pour la vérifier puis … on lui redonne. C'était vraiment nécessaire de lui rendre sa montre alors qu'il est non-voyant ? Vous le voyez venir ? Bha heu non ils ne l'ont pas vu venir.

Bref, les tests sont filmés et tout et bon, bha visiblement il n'a pas autant de pouvoir qu'annoncé mais il a quand même une certaine réussite à la télépathie. Quand il le fait avec sa montre. Avec sa montre et avec le cobaye de son cru avec également sa montre. ...

Mais bon, nos scientifiques n'ont pas vu l'arnaque et il est donc déclaré comme étant effectivement doté de pouvoir surnaturel. Il repart donc adoubé par la science. Mais notre Cillian n'en démord pas, il demande donc à un de ses étudiants qu'on a jamais vu d'analyser à fond les vidéos pour trouver la moindre preuve. Pendant ce temps, lui se rend au nouveau show du medium mais se fait attaquer par un des sbires qui lui rétame la tronche dans les chiottes.

Le scénariste se rapelle qu'il y a Elizabeth Olsen et décide de lui faire remmarquer l'embrouille sur les montres.

Cillian bien amoché se rend dans la salle de spectacle et interromp le truc la gueule en sang. Lui n'a pas la preuve des montres (du coup ça servait à rien si ce n'est à nous, les spectateurs du film) mais commence un speach. Il est super énervé et là il y a tremblement de terre, les lumières pètent, les équipements électriques dysfonctionnent. Et là, Cillian lance une pièce à De Niro sur scène et ce dernier l'attrape sans difficulté. Le gars n'est pas aveugle du tout et a fait semblant pendant des années.

Et là, De Niro démasqué lance un How did you do it ?. Parceque ouai, en fait c'est Cillian qui a provoqué tous les ptits évènements surnaturels. -___- Et hop, pendant 1h30 on nous prouve que c'est de la bouffonerie et qu'il y a toujours des explications rationnelles aux évènements et là bam. C'est magique toussa.

Ha et je vous épargne le simili-arc narratif sur le fils de Sigourney qui au final ne sert à rien. Bha ouai, elle meurt juste comme ça par magie sans que son fils dans le coma depuis des années n'ait servi quoi que ce soit si ce n'est pour donner une motivation au personnage.

Mais que c'est décevant. Ce final est nul à chier mais en plus il ruine tout ce que le film a construit.

Un film n'a pas spécialement à faire plaisir à ses spectateurs. C'est pas nul parceque je suis déçu, c'est nul parceque le final va en désaccord avec tout ce qu'il a préparé avant.

C'est dommage parceque techniquement c'était bien foutu. Le jeu d'acteur est bon et tout mais cette fin d'histoire bousille le tout.

Ha et le titre Red Lights est le terme employé pour les complices des mediums qui récoltent des infos sur les participants avant qu'ils n'arrivent à l'évènement. Dans la file d'attente ils écoutent les conversations, récoltent des noms, prennent des photos et pendant ce temps une équipe se sert de ça pour faire quelques recherches.

Taxi Driver

Histoire : 🔗

Travis devient chauffeur de taxi à New-York dans les années 70. Il choisit de bosser de nuit, à toute époque et dans tous les quartiers.

Il est seul, très seul. Par la fenêtre de son taxi il remarque Betsy qui bosse pour la campagne présidentielle du candidat Palantine.

Ressenti : 🔗

Et allez encore un film de Martin Scorcese ! Sorti en 1976 ce film est devenu culte grâce à la prestation de Robert De Niro et notamment de la fameuse scène face au miroir où il joue les caïds en répétant « You talkin' to me ? ».

On a donc le droit à de nombreuses balades de nuit, dans un New-York assez craspec et malfâmé. C'est surtout l'occasion de découvrir petit à petit la mentalité de notre personnage principal. Ça semble être un bon gars qui se sort les doigts pour bosser. Mais on sent que la solitude lui pèse et que … c'est un putain de forceur !

Oui c'est assez marrant de le voir draguer de façon un peu maladroite mais il est quand même un peu trop insistant le pauvre type. Il stalke la meuf avant d'aller l'aborder sur son lieu de travail. Mais c'est vrai que la révélation de la psyché du personnage est très progressive et du coup c'est très choquant en début de film.

spoils

Le gars est très dérangé et bascule de plus en plus mais encore une fois c'est très progressif. Plus ça avance moins le personnage est agréable.

On le voit complètement passif face à une cliente qui semble se réfugier dans son taxi pour s'enfuir. Il laisse un mec récupérer la meuf et lui filer 20$ et même s'il rechigne un peu à prendre le pognon n'a juste pas tenté d'aider la fille.

Bon on nous montre le gars comme addict au cinéma porno. C'est pas spécialement gênant en soi. Mais là où c'est plus problèmatique c'est qu'il ne se rend plus compte que c'est un comportement assez marginal. Le second rencard avec la meuf qu'il drague il l'emmène au cinéma. Sauf que c'est pour aller voir un boulard, même si pour lui c'est 100% innocent, il ne se rend pas compte du décalage de la situation. Bon forcément Betsy n'est pas trop charmé et décide de se barrer et de ne pas donner suite.

Le type est socialement inapte. Il n'a pas d'amis, culturellement il semble assez vide également. Il n'aime pas la musique, le cinéma se résume au porno, d'un point de vue politique il n'a pas l'air de s'y connaître. Par contre, c'est le premier à vouloir “nettoyer” la ville… Toute ressemblance avec des bas du front actuel ne serait que purement fortuite.

Bref, par pur hasard, il retombe en ville sur la meuf ayant tenté de fuir un gars dans son taxi. Il la suit et se rend compte que c'est une pute et que le type en question était son mac. Il paye pour aller la voir et non la baiser et discute avec elle. Il faut dire qu'elle n'a que 12 ans la ptite…

Il se revoit un autre jour dans un contexte plus clean, dans un restaurant. Il tente de la convaincre d'arrêter son job, de comprendre ses motivations, comment elle en est arrivée là.

Il achète des flingues de contrebande et rédige une lettre d'adieu à l'intention d'Iris sa nouvelle protégée. Il se rend à un meeting politique du candidat Palantine, il a désormais une coupe iroquoise avec sa veste de vétéran et ses armes planquées. On sent qu'il est à deux doigts de buter le politicien mais ça ne se goupille pas comme il l'espérait et s'enfuit de justesse.

Ça y est, il a fini par définitivement craquer. Tout peut arriver.

Il retourne voir le mac dans la rue qui ne le reconnait pas. Il le flingue, il bute le proprio de l'hôtel et un mafioso, il prend une balle au cou et s'arrête sur le canapé à côté d'Iris en état de choc. Des flics arrivent. Et on a une coupe.

Ça reprend et on a la lecture d'une lettre des parents d'Iris qui remercient Travis pour son action héroïque. Le tout avec des vues de coupures de presse qui encense notre homme.

Voilà, alors qu'il vient de buter trois personnes, il est présenté en héro. Le film reprend, il est de nouveau dans son taxi et c'est Betsy qui monte. Ils discutent un peu et ça semble s'arrêter là. Le film se termine sur un plan de Travis avec un sourire un poil étrange.

Je ne suis pas sûr qu'il aille vraiment mieux, j'ai même plutôt l'impression que le fait qu'il s'en soit sorti en vie et surtout porté en héros ne soit qu'une première étape. Mais c'est la fin du film, le générique défile en on n'en saura pas plus.

Et bha j'aime pas trop ce film. Ça me fait pas rêver du tout. C'est assez glauque et j'ai vraiment du mal à comprendre le personnage.

Je n'arrive pas à comprendre les motivations de notre chauffeur de taxi. C'est visiblement un vétéran du vietnam mais ça ne nous est jamais montré. Le seul indice à ce sujet c'est qu'il porte la veste verte caractéristique. Je ne comprends pas vraiment ce qui le pousse à passer à l'acte.

Le seul évènement traumatique que l'on voit c'est qu'il a amené la meuf qu'il drague dans un ciné porno. Il ne comprend pas sa connerie et alors qu'il la voyait comme une porte de sortie de son angoisse de solitude elle le replonge dedans. Mais en fait je comprendrai qu'il s'en prenne à elle mais ce n'est pas le cas. Certe, on le voit repasser devant la permanence où elle bossait sans qu'elle n'y soit. Il y retourne même une fois quand elle y est en étant bien vénère. On sent qu'il est à deux doigts de la violenter mais heureusement un homme s'interpose. Mais j'ai pas l'impression que le montage appuie plus que ça sur cet évènement.

Il y a tout juste une scène assez étrange à première vue. C'est quand il téléphone à Betsy après sa connerie. Il est dans un couloir, sur un téléphone public, il tente de s'expliquer mais bon rien n'y fait. Et là, la caméra, au lieu de rester sur lui, au milieu de la conversation, la caméra se décale et il passe hors champs et on ne voit que le reste du couloir. Ce long couloir vide sans rien de remarquable à l'écran. Comme si c'était un choix du personnage, de se planquer, de ne pas se montrer à cet instant assez honteux et gênant. C'est ptet parceque justement on ne le voit pas dans ce moment de souffrance que j'ai du mal à comprendre qu'il passe à l'étape. 🤷

Bref, c'est pas un film que j'apprécie tant. Cela dit on y croise un De Niro qui décolle fortement dans sa carrière. Mais il y a également une toute jeune Jodie Foster de 12 ans et elle c'est bien simple je ne la reconnais presque pas. Par contre sa voix elle, si ! Harvey Keitel a son plus beau wife beater.

Martin Scorcese a également un rôle dans le film. Il joue notamment un gars dont la femme le trompe et qui explique tout cela dans son taxi.

Bref, le film est sympa sans plus.

Shutter Island

Histoire : 🔗

Teddy est un marshall venu du continent sur l'île de Shutter Island servant d'asile psychiatrique. Une patiente a simplement disparu et avec son nouveau colègue Chuck il va tenter d'enquêter pour la retrouver.

Malheureusement la collaboration avec le personnel soignant et les gardes le gêne dans son enquête. Faire la lumière sur ce mystère s'annonce plus compliqué que prévu.

Suite quasi sans spoil

Il interroge le personnel, certains patients, des gardes et rien ne semble coller. Certaines réponses sont bien trop similaires et semblent avoir été répétées. Certains lieux lui sont tenus à l'écart et il commence à se dire que l'asile renferme un secret bien plus grand que prévu.

Une patiente lui écrit discrètement le message “RUN” sur son carnet. Il trouve un mot évoquant la “loi des quatre” ainsi qu'un éventuel 67ème patient. Et ce n'est pas l'aide du docteur John Cawley, tenant l'établissement, ni même celle de Docteur Naehring qui lui permettront de trouver quoi que ce soit à ce propos. Il menace alors de quitter l'île et d'abandonner l'enquête et décide de partir le lendemain matin par le ferry.

Pas de bol, c'est le début d'une sacrée tempête et donc on peut oublier le ferry. Mais c'est du coup une parfaite occasion pour se rendre dans le bâtiment C qui était hors limite et d'y rencontrer quelques patients sans aucune surveillance. Il s'y fait attaquer par un détenu parmi les plus dangeureux mais il parvient à s'en extraire et même à prendre le dessus sur lui. C'est l'intervention in extremis de Chuck qui parvient à le raisonner et d'éviter de trop lourdes blessures.

Mais du coup, alors que Chuck emmène le patient à l'infirmerie, il profite d'être seul pour continuer d'explorer les cellules et tombe sur un patient qui commence à pas mal parler et qui semble savoir beaucoup trop de choses.

Bon je vous fais pas tout le film, je vous laisse le plaisir de découvrir la suite.

Ressenti : 🔗

Ce film est super cool. L'histoire est géniale. DiCaprio a très bien bossé, Scorcese aussi.

On a ici une super enquête policière dans un asile sur une île isolée dans les années 50. C'est un peu alambiqué, il y a des retournements de situations, on ne sait jamais qui croire chaque personnage semble plus louche que le précédent. Notre enquêteur vient pour trouver un patient disparu, mais révèle plus tard à Chuck qu'en fait il mène une enquête perso sur un autre patient. Mais après il commence à mener l'enquête sur l'asile et son administration. Son collègue bien sous tout rapport disparait sans vraiment prévenir. Le directeur, super coopératif et un peu trop gentil, commence à éveiller des soupçons. À cela on ajoute des cauchemars réveillant un vieux traumatisme.

On est de plus en plus perdu à mesure que ça avance. Et c'est vraiment super bien ! Le scénar est super bien foutu. Au début ça fait un poil bordélique, ça part un peu dans tous les sens, mais en connaissant le bousin et en le revoyant on s'aperçoit que tout s'emboîte parfaitement bien. C'est cohérent et bien branlé.

La réalisation est comme d'hab super propre. Mais par contre niveau musique bon bha ils se sont pas fait chier. 0 composition originale, juste, récuperé des morceaux de droite et de gauche. Petite dédicace aux gens qui détestent Max Richter.

Les décors sont magnifiques. C'est grand, c'est beau. Vous avez vu cet escalier en colimaçon dans le phare ? Quand Teddy le gravit et que la caméra tourne au même rythme et que le mur dans le fond défile, ça rend si bien !

spoil total

Bon donc en fait, l'enquête pour retrouver la patiente est juste 100% bidon. Cette patiente n'existe pas, tout est une machination. Teddy notre marshall est en fait 🥁 un patient !

Il est interné mais ses troubles psychiatriques ont poussé l'équipe de docteurs à tester une autre technique. Au lieu d'avoir recours à un traitement par électrochocs, ils tentent de le laisser vivre son délire et à entrer dans son jeu. Leur but est qu'il se rende compte de lui-même des incohérences dans ses croyances. En le laissant mener une enquête, il peut se balader plus ou moins librement dans l'asile et voir qu'il n'y a … bha … pas de salle de torture ou autre. Le but est qu'il se rende à l'évidence : il est enfermé parcequ'il a tué sa femme après qu'elle ait tué leurs trois enfants.

Il lui faut donc parvenir à comprendre qu'il avait trois enfants, qu'il n'y a pas eu d'incendie qui a ravagé son appartement et tué sa femme. Ses cauchemars et ses hallucinations sont de plus en plus présents au fur et à mesure du film ainsi que ses migraines parceque son traitement usuel depuis deux ans s'estompe. Les effets diminuent et son manque augmente. Son colègue Chuck est en fait son psy attitré qui joue le jeu pour pouvoir le suivre au plus près et l'orienter subtilement.

Tout ceci lui est révélé à la toute fin. Il vient de comprendre qu'il est plus ou moins retenu et qu'il ne quittera pas l'île. Une de ses hallucinations lui révèle que l'asile sert à des expérimentations et qu'il a été drogué via la bouffe, les clopes, l'aspirine… Bref, avec ces révèlations il a décidé d'aller dans le dernier endroit inexploré de l'île : le phare. Et c'est là qu'il y retrouve le Docteur Cawley qui lui dévoile tout cela. Chuck arrive et lui révèle qu'il était de mèche et qu'il s'agit de la toute dernière tentative avant de passer aux électrochocs.

Teddy enfin Andrew de son vrai nom, accepte difficilement toute l'histoire et prend conscience des véritables évènements qui l'ont conduit à l'asile. Il comprend qu'il est violent et qu'il est en plein déni. Et c'est vrai qu'en tant que spectateur on comprend beaucoup mieux tout un tas de réactions que l'on voit dans le film. Les gardes très méfiants quand ils le voient, on lui fait plusieurs fois mention de la violence, …

Bref, notre homme semble guérit et être désormais conscient de ce qu'il a fait. Son déni est terminé.

Dernière scène du film. Notre type est là, Chuck / Docteur Sheehan s'assoit à côté de lui. Teddy semble reparti dans son délire et là Chuck s'en rend compte et fait un ptit signe aux autres docteurs au loin. Il est retombé dans son déni. C'est alors qu'il lance une dernière phrase : « Qu'est-ce qui serait pire ? Vivre en tant que monstre ou mourir en homme bien ? »

Cette dernière phrase ! Cette ultime phrase !!! Notre pauvre homme est bien conscient et plus dans le déni mais il préfère le simuler pour se faire lobotomiser et oublier la mort de ses gamins, sa femme et le fait qu'il est un meurtrier.

Rhaaaa mais ce final !!!!!! J'avais oublié ce détail mais pfiouuuu c'est la cerise et la crème chantilly sur le cake !

Ce film est un régal.

Winter Sleep - Kış Uykusu

Histoire : 🔗

Au fin fond de la turquie Aydin tient un hôtel avec sa femme et sa sœur. Il est un ancien comédien de théâtre qui désormais écrit un édito dans un journal local. Il possède également des logements qu'il loue et malheureusement il a un locataire qui a des difficultés à payer son dû.

Ressenti : 🔗

Hmm que dire que dire ? Le film est long, posé, un peu contemplatif, porté par un très bon jeu d'acteur dans des décors inhabituels. Mais … pfiouuu c'est lent et vraiment c'est difficile de ne pas avoir le sentiment de pas trop savoir où il veut en venir. On est vraiment pas loin du film chiant quand même.

Son œuvre, exigeante et austère, décrit par petites touches impressionnistes la difficulté de vivre pleinement sa vie dans les sociétés modernes à travers la peinture des relations intimes et sociales, contaminées par le rapport de classes : …

    − La section Style de la page wikipedia du réalisateur

Et bha je ne peux qu'approuver cette description. Je ne suis clairement pas le public cible. C'est un film limite d'auteur. C'est pas nul nul ni rien et je pense que ça m'aurait même plu si ça avait été plus court. Limite découpé en deux films ça aurait été mieux. Après tout il ne se passe pas grand-chose et pas mal d'évènements ne sont pas liés entre eux.

Il y a de nombreuses discussions entre les personnages avec parfois des réflexions un peu philosophiques pas dégueux. Il y a notamment la sœur qui propose qu'en tant que victime, on se laisse faire et qu'après on demande pardon afin de pousser au regret le coupable. Ce qui au premier abord semble assez absurde est débattu pendant un bon moment.

Après, le film m'a un peu touché, je l'admets. Notamment le personnage principal semble très cool. Il est réflêchit et plutôt sympatique au demeurant. Mais sa sœur commence à s'embrouiller avec lui et balance des remarques qui me semblent très justifiée notamment le fait qu'il est détaché des problèmes de la vie grâce à sa richesse et que malgré cela il enfonce des petites gens, qu'il donne son avis sur tout dans son édito, qu'au demeurant il n'aime personne toujours pour des raisons qui le rendent supérieur… Et là j'avoue avoir commencé un peu à changer mon fusil d'épaule.

Mais ce n'est qu'un peu plus tard que ça a achevé de transformer mon point de vue sur le type. Il a par la suite une engueulade avec sa femme. Et là, son comportement ressemble fortement à un pervers narcissique. Il manipule sa femme pour la faire passer comme une merde et que sans lui elle ne s'en sortirait pas, il la rabaisse inlassablement, se fout de sa gueule d'elle et de ses activités. Il se fait passer pour une figure d'autorité pour un domaine qu'il ne maîtrise pas. Bref, il a une emprise psychologique dégueulasse sur sa femem. Et quelques scènes plus loin, il revient tout mielleux… Et bien entendu, tout cela est nappé d'une louche de jalousie même si ce n'est pas avoué.

Et franchement le film ne m'a pas laissé indifférent puisque ça m'a gonflé ! J'avais bien aimé le personnage jusque-là, mais je me suis senti berné.

Mais bon, j'aurais aimé que ça dure une heure de moins. C'est d'ailleurs le film le plus long ayant reçu une palme d'or.

À plusieurs reprises dans le film, on a le droit à trente seconde d'un même morceau de musique. J'ai d'abord cru à du Max Richter, mais au final non, c'est Andantino de Franz Schubert. C'est marrant parceque le morceau Andante de Max Richter en est une sorte de remix (ça m'amuse que voulez-vous). Voilà, c'était sympa mais vraiment longuet et peu palpitant.

Killers of the Flower Moon

Histoire : 🔗

Dans les années 1920, à Osage County, les Indiens Osage deviennent assez subitement riches lorsqu'ils découvrent que leurs terres regorgent de pétrole. Mais alors que l'argent afflue, les meurtres aussi commencent à devenir de plus en plus fréquents et lorsque les victimes sont les natifs, la justice ne s'y intéresse pas vraiment.

On suit Ernest qui revient de la guerre en Europe, il rejoint son oncle Will dit « King ». Ce dernier est un pillier de la communauté locale. Il est connu de tous et est respecté notamment par les Osage. Il prend sous son aile son neveu pour qu'il s'intègre ici.

Ressenti : 🔗

Bon bha c'est bien simple, j'ai adoré. Mais le film case un peu tous mes critères : plus de 3h, Martin Scorcese, Robert De Niro dans un rôle sérieux, Di Caprio, des meurtres, des décors d'époque, une avalanche de pognon qui se voit. Et on a même le droit à une apparition du réalisateur à la fin du film !

Il s'agit d'une adaptation d'un roman de 2017 de David Grann relatant des faits réels. Je ne connais vraiment pas le contexte historique de l'histoire. J'ai du coup trouvé ça assez surprenant de voir les Indiens riches se faire servir par les blancs. C'est vraiment pas une dépiction que l'on voit souvent.

Le film a une forme assez surprenante mais pour en parler je dois spoiler

L'élément qui m'a beaucoup surpris c'est que le film est assez vague au début. On nous plante le décor en nous montrant les Osage qui sont blindés de pognon mais on sent que ça marche quand même pas fort pour eux. Ils ont réussi à ne pas se faire dégager de leurs terres et à pouvoir exploiter le pétrole et à avoir le pognon. Mais à côté de ça, ils semblent pas spécialement pouvoir profiter de leur pognon. Dès le début du film, on nous montre que bien qu'ils soient riches, ils ne peuvent pas jouir de leur thune. Ils doivent justifier leur retraits/achats et compagnie. Ils sont sous tutelle et un moyen de "s'en extraire" pour les femmes est de se marrier. Sauf qu'elles sont désormais sous la tutelle de leur mari… Vous voyez vite l'embrouille.

Et c'est le moment où l'on nous présente De Niro bien sous tout rapport, bien ancré dans la communauté. Il connait la culture Osage, il parle leur langue, il les soutient et tout. Mais ce que j'ai adoré, c'est que justement, le film ne nous dévoile rien de plus pour le moment. Il accueille Ernest et le soutient et le pousse à s'intéresser à ce peuple. Et il va même jusqu'à mollement être manipulé pour aller flirtrer avec Molly une osage célibataire. On sent que l'oncle est manipulateur et pas complètement désintéressé mais ça en reste là.

On suit un peu la vie du couple et tout semble se passer plutôt bien. Il y a tout un arc sur les problèmes de diabètes des indiens et notamment l'arrivée d'un médicament experimental : l'insuline. On voit que Ernest est réellement amoureux de sa femme.

Et un peu plus loin dans le film, on commence à nous montrer que finalement Ernest n'est pas une oie blanche. Il n'hésite pas trop à aller déposséder des gens de leurs bijoux en trop. Et ça va même plus loin, puisqu'on commence à nous montrer qu'il commandite même des meurtres. On a été manipulé depuis le début. DiCaprio depuis qu'il est arrivé est un malfrat mais tout cet aspect nous a été caché. C'est super malin, on s'éloigne des films de gangsters de Scorcese on l'on assiste à toutes les magouilles/meurtres/saloperies diverses et variées.

Certe on se doute que le type n'est pas un saint et surtout son oncle est bien trop gentil pour l'être réellement. Mais là on découvre a posteriori que c'est quand même un gros morceau. Leur plan est simple : devenir légalement des héritiers des osage fortunés puis éradiqués tous les autres co-héritiers un à un.

Alors que le film aurait pu être bien plus spectatulaires à tout montrer frontalement, non on a juste les à-côtés et ça marche trop trop bien.

Les performances d'acteurs de tout le monde à l'écran est top. Sérieux, DiCaprio me laisse sur le cul (et le sien prend cher). Mais De Niro aussi. Sérieusement, sa fin de carrière avec tous les films où il fait le bouffon ça me fait mal, alors qu'il arrive à prouver qu'il a encore tant de talent !

À la fin du film, il y a une scène assez cool. On y voit une émission de radio de l'époque, où des acteurs présentent les faits et racontent les meurtres. Le tout est agrémentés de bruitages fait en live avec des bruits de portes qui claquent, des sons de machines à écrire et tout, c'est assez fun à voir. Et c'est là qu'entre en scène Martin Scorcese pour déclamer quelques lignes.

Sacré film dis donc. Un régal pour les yeux, le scénar, le jeu d'acteur. La musique est assez sympa aussi avec certains morceaux extra-diégétique qui semblent un peu anachroniques avec ces sonorités dans le fond. J'ai bien aimé aussi.

Est-ce qu'on aura le droit à un autre film de la part du maître ?

The Princess Bride

Histoire : 🔗

Un mioche malade à la maison voit son grand-père arriver pour lui lire un bouquin.

Il s'agit d'un roman narrant l'histoire de la Princesse Buttercup dont le vrai amour est tué. Alors qu'elle accuse le coup, le roi Humperdinck la choisie pour devenir sa femme. Mais celle-ci est enlevée par des brigands d'une faction enemie.

Ressenti : 🔗

On a là un film culte de Rob Reiner qui est devenue une source de meme. Mais je dois vous avouer que je ne le connaissais pas du tout. Le film est en fin de classement du top250 IMDB mais il y est !

Les commentaires des utilisateurs sont d'ailleurs très élogieux. Et pourtant j'ai vraiment pas aimé le film. J'ai trouvé ça assez naze. Les gens voient en ce film une grande histoire d'amour, un film super drôle. Sur ces deux points… je trouve ça complètement à côté de la plaque.

Je pense qu'effectivement mioche, ce film peut impressionner mais qu'avec le recul et l'âge, le film est moyen quoi. J'imagine qu'une grande partie des notes d'imdb n'est au final qu'un reflet d'une nostalgie de ses spectateurs.

Déjà concernant l'aspect romance c'est assez insipide. On est dans un contexte cliché, la jolie femme tombe amoureuse du joli gars, bon ça ne me dérange pas. C'est avant tout un conte à un gamin. Mais l'aspect romance est très superficiel. Les deux personnages sont tombés amoureux puis sont séparés et hop c'est fini. C'est moins de cinq minutes en début de film. Et plus tard dans le film ils se retrouvent et finissent ensemble. Mais il n'y a jamais vraiment d'évocation de sentiment, les personnages n'interagissent que très peu entre eux du coup leur amour semble vraiment factice. J'ai pas réussi à y croire une seconde. Et ce n'est pas parceque des personnages disent que c'est le “true love” que ça suffit à rendre le truc crédible. Donc bon, l'aspect romance est mal branlé et dispensable.

Bon par contre niveau aventure c'est un peu plus poussé. Ça se promène, ça rencontre un rat géant, on visite un marécage magique ou chsais trop quoi. Mais encore une fois c'est très superficiel.

Un point souvent remonté par les utilisateurs d'imdb est l'aspect humoristique du film. Oui c'est indéniable il y a une volonté de ne pas se prendre au sérieux et d'être drôle mais ça n'a vraiment jamais marché sur moi. Hooo si, le gag qui m'a fait rire c'est lorsque la princesse et son Don Juan tombent d'une colline. La scène sort de nulle part et m'a donc pris par surprise et puis les cris des persos sont assez fun. Il y a presque un aspect ZAZ à ce passage. Mais sinon je suis passé à côté de toutes les blagues.

À un moment, ils sortent une machine de torture. Elle est nommée “The Machine”, elle a un design assez loufoque. J'ai cru qu'ils allaient enfin parvenir à me faire rire mais non. Ça ne va pas plus loin que ça. Ils activent la machine, le gars souffre mais c'est tout. Ils auraient dû pousser le bouchon plus loin pour rendre le truc plus fifou. Tout le film est frustrant comme ça. Ça semble partir dans un truc vraiment drôle mais ils se restreignent à mort et du coup c'est tout juste meh.

Le début du film se déroule à notre époque, on y voit le gamin allité avec sa mère qui lui dit que papy arrive. Le mioche dit qu'il aime pas trop son grand-père parcequ'à chaque fois il lui pince la joue et devinez quoi. Dans les trente seconde le grand-père arrive et pince la joue du mioche. On passe à deux doigts du ptit regard caméra et des rires préenregistrés façon sitcom. C'est … affligeant.

Et d'ailleurs, le fait de nous montrer le grand-père qui lit le bouquin au moutard pourquoi pas. Mais j'ai le sentiment que ça n'apporte que deux trucs au film.

  • Faire (plusieurs fois) la blagounette du gamin qui est dégouté par le fait que les personnages s'embrassent.
  • Avoir une excuse pour le côté ridicule de l'histoire. Bha ouai parceque vu que c'est une histoire qu'on raconte à un gamin, on peut justifier que ce soit pas super cohérent, un peu ridicule et anachronique. C'est l'excuse parfaite. « C'est nul ? Ho ça va c'est un conte pour gamin ! » J'aime pas du tout cet argumentaire.

Bon on sent qu'il y avait du pognon quand même mais pas trop non plus. Le casting est bien mais pas top non plus. En fait voilà, tout le film est de cet acabit. Ça tend vers un truc vraiment très bien mais ça s'arrête à chaque fois avant. Et comme c'est sur tous les aspects… bha ça fait juste un truc très moyen.

Bref, j'ai pas vraiment aimé et je trouve le film vraiment surcôté.

Shin Godzilla

Histoire : 🔗

Un tunnel sous-marin s'effondre, les autorités japonaises se concertent pour savoir quelle réaction adopter. Quelques heures plus tard, alors que la cause est toujours inconnue, une créature géante se promène dans l'eau.

Les autorités ne savent comment réagir et rassemblent de nombreux experts pour décider d'un plan d'action. La bestiole que l'on pensait vivre exclusivement dans l'eau et incapable de marcher finit par sortir de l'eau et commence à se promener et à déambuler en ville détruisant tout sur son passage.

Les experts contredits sont perplexes, les autorités également et cherchent encore quoi faire.

Ressenti : 🔗

Sans surprise, le spectateur sait tout de suite qu'il va être question de gros monstre en colère. Je ne suis pas du tout un habitué de ce genre de film. Je dois même avouer que je n'ai vu que les réalisations américaines sur le ce bon gros Godzilla. Mais Monsieur Bobine a maintes fois mentionné ce film et l'a pas mal encensé. Me voilà donc à découvrir ce film de 2016.

Bon c'est donc une production japonaise, on a donc un casting d'inocnnu (tout du moins pour moi). Ensuite, on a le droit à une VO qui nous met de suite à 100% dans l'ambiance. Ayant maté quelques animés je dois avouer qu'entendre du japonais me met déjà en émoi. D'ailleurs rien que le logo de la Toho en début me fait plaisir.

En fait j'imaginais deux scénarios possibles pour le film. Soit garder un long suspens sur la nature de la bestiole pendant un long moment soit partir du postulat “ouai ok c'est un kaiju c'est normal” et hop partir dans l'action. Après tout c'est le cinquantième film sur Godzilla est-ce qu'il y a encore un intéret à jouer le suspens ? Mais j'ai trouvé que le film fait un peu un mix des deux. Certe les protagonistes eux ont le suspens, mais les spectateurs ont directement le droit à la bête. Et en fait, une bonne partie de l'intrigue du film ne repose pas sur le monstre en lui-même mais plus sur l'aspect politique et administratif.

Ce point m'a énormément surpris. Je ne pensais pas qu'en regardant un film catastrophe de monstre, on tenterait de me montrer une critique politique. C'est bien simple, pendant la première moitié du film, Godzilla est passif. Certes il pète des trucs en se promenant, mais il n'a pas un comportement agressif pour autant. Il est en balade, il est balourd et dangeureux mais il n'attaque pas, il ne crie pas, il vit un point c'est tout. Et pendant cette longue période, les protagonistes humains sont juste en train de tenter de s'organiser. Ça manage, ça drive, ça débat mais en pratique il n'y a pas d'action. Bon, certes il est fort probable que rien n'aurait pu vraiment être tenté auparavant mais c'est un point très mis en avant dans le film.

Franchement, je ne m'attendais pas à ça. Et c'est vraiment cool à regarder. On voit que certains persos profitent de la situation pour faire de la stratégie politique en se plaçant, se mettant en avant, limite à tailler les équipes potentiellement adverses (alors qu'ils ont un but commun). Et le film est même explicite sur ce point avec des personnages qui évoquent ces faits. Cet aspect m'a beaucoup plu.

Bon, après j'étais quand même parti dans l'optique de voir de la castagne toussa. J'ai envie de savoir comment les Japonais envisagent de pouvoir se dépatouiller d'une telle situation. Et … c'est là que ~malheureusement~ , non je déconne j'ai bien aimé cet aspect aussi. C'est au moment où les humains deviennent hostiles que Gojira devient lui aussi hostile.

comment se débarasser d'un kaiju

Bon alors, notre gros méchant s'avère être capable de tirer des rayons lasers par sa gueule et ses plaques dorsales. Sauf que bon, il n'a pas d'~argent~ énergie magique, lorsqu'il fait ça il se fatigue et a besoin de se reposer.

Alors que le consensus international est de balancer une partie de l'arsenal nucléaire en plein Tokyo pour tenter de tuer la bête, les nippons préfèreraient une solution avec un poil moins d'effet secondaire sur leur territoire. Gojira a fait une démonstration de toute sa puissance mais du coup il est dans une sorte d'hibernation forcée pour deux semaines pour qu'il puisse se requinquer.

Un plan est donc établi et mis à execution au moment du réveil de l'affreux.

De nombreux drones de combats vont l'attaquer afin de le pousser à déclencher ses lasers. Plusieurs vagues sont prévues afin de le fatiguer. Une fois qu'il ne pourra plus trop répliquer, ils vont tout simplement défoncer les gratte-ciels environnants (oui il dort debout en pleine ville) pour que ça lui tombe sur la gueule. Sonné et en partie bloqué par les gravats, de nombreux camion-pompe-à-béton vont se déployer et lui verser un puissant coagulant pour le sang directement dans le bec.

Étonnament ça marche. Notre pauvre bestiau semble se changer en pierre une fois que la dosse colossale lui est administré. Et voilà, Tokyo a désormais une magnifique statue géante de Gojira en plein milieu des débris.

Mais rien ne nous dit qu'il ne se réveillera jamais !

J'ai vraiment beaucoup aimé le film. Visuellement c'est cool même si bon, les effets spéciaux numériques sont par moments un peu légers. C'est bizarre parcequ'à d'autres moments c'est très bien fait. Les premières apparitions du kaiju pue les effets 3D dégueulasse avec des textures un peu floues. Mais à côté de ça, les effets de destructions de la ville où juste l'intégration du monstre dans les rues et les paysages sont plutôt convaincants.

Tiens c'est marrant, plusieurs fois dans le film on entend une musique d'Evangelion : Decisive Battle. Pendant le visionnage je me disais bien que ça y ressemblait mais je pensais que c'était juste une composition ressemblante mais non j'ai vérifié c'est bien ça ! Mais il s'avère qu'un des réalisateurs est celui de Rebuild of Evangelion. Et que l'autre est scénariste de la série à l'origine des films. Voilà, tout s'explique.

Le film est très cool et je me délecterai volontier d'une suite

They Live

Histoire : 🔗

John arrive à Los Angeles avec son ptit sac à dos et c'est tout. Les temps sont durs, il n'a rien et il y a assez peu de boulot. Au culot il se rend sur un chantier où il parvient à se faire embaucher.

Le soir venu, il sympathise avec un collègue qui lui propose un endroit où il pourra passer la nuit. Il découvre un camp d'infortunes où les gens s'entraident dans un terrain vague. Il remarque cependant d'étranges allers/venus dans l'église jouxtant la zone.

Il s'y rend et se rend compte que les bruits de cérémonies sont des enregistrements et que l'église sert pour du trafic mais sans trop savoir de quoi exactement.

Le lendemain, il y a une descente de flic vraiment musclé où ils défoncent le camp et violentent tout le monde et attrape les réfugiés de l'église. Après avoir pris la fuite, il retourne le lendemain dans l'église et y trouve un carton qu'il embarque. À l'intérieur il trouve des paires de lunettes de soleil. Déçu il jette le carton et embarque tout de même une paire pour lui.

Une fois revêtue, il se rend compte que les lunettes lui permettent de voir le monde différemment. Les messages de pubs laissent leur place à des injonctions explicites à la consommation et à l'asservissement. Mais ce n'est pas tout : certaines personnes ne ressemblent pas vraiment à des humains.

Ressenti : 🔗

Un très bon film de John Carpenter qui est référencé un peu partout. Le film est très cool avec son concept simple mais excellent.

John Carpenter était à ce moment dans le creu de la vague. Il a fait un four avec Big Trouble in Little China et du coup il ne peut plus se permettre des gros budgets. Exit Kurt Russell, l'envergure du film est bien moindre mais sans toute fois être ridicule. C'est même une sacrée prouesse d'être parvenu à avoir autant de scènes d'actions, de véhicules, d'acteurs, d'effets spéciaux et tout malgré ses 4 pauvres petits millions de dollars de budget. C'est au contraire un film assez généreux dans ce qu'il propose.

L'ambiance est très prenante. On a déjà une image des USA assez peu ragoutante. Le réalisateur joue beaucoup sur le contraste entre toute une frange de la population dans la pauvreté qui se démerde pour subsister quand à côté de ça, il y a une avalanche de pub pour des futilités. Le message n'est pas subtil, le film critique haut et fort le capitalisme. C'est assez ironique de voir que c'est devenu une ligne de vêtement hors de prix…

spoil

Les lunettes permettent de voir la réalité. Et c'est donc l'occasion pour notre protagoniste de se rendre compte que l'élite du pays a été remplacé par une race d'alien anthropomorphe. Ces derniers sont en train d'envahir notre planète en nous asservissant via des messages subliminaux et des ondes.

Notre héro, fini par rencontrer une résistance qui est au courant et qui a pour but stoper l'émétteur ce qui permettra à tout le monde de voir la réalité.


Bref, contrairement à ce que les ptits nazillons nous font croire, oui il y a bien un grand remplacement mais ça vient de la haute société conservatrice et capitaliste. safé réflechir

Bon, bha comme d'hab, la BO est signée par Big John himself. On a donc droit un peu tout le temps à de la musique assez subtile avec de longs morceaux que j'aime bien. Ouai je suis pas difficile, j'aime quasiment toutes les ziks du monsieur.

Le titre français est Invasion Los Angeles. Merci le spoil. En anglais c'est déjà un poil plus vague au moins.

Après, autant j'adore le début, autant la fin me laisse sur ma faim. Je ne sais pas trop mais j'accroche pas trop. C'est pour ça que je ne lui mets pas un "excellent".

Un détail qui m'écorche c'est la résistance qu'oppose tout le monde. À la moitié, on a le droit à une bonne grosse scène de baston. Les deux brutasses s'affrontent en s'éclatant bien la tronche. Cette scène est d'ailleurs étonnante pour ce genre de film. Mais du coup pourquoi ils se frittent ? Juste parcequ'un des deux ne veut pas mettre les lunettes de soleil magique. Merde, c'est quoi le risque ? Ça prend trente seconde à tester…

J'aime beaucoup l'allure de "they".

Koyaanisqatsi

Histoire : 🔗

Ressenti : 🔗

On m'a recommandé cet ovni donc c'est parti.

Ce film n'a pas d'histoire.

Ce film n'a pas d'acteur.

Ce film a une bande son incroyable de Philip Glass !

Ce film a de supers images.

On est sur un délire assez expérimental avec des images de paysages, de lieux, de machines. Ça serait assez vite lassant si ça n'était pas accompagné par cette bande originale si chouette. Bon c'est sûr faut aimer le genre de Philip Glass avec ses morceaux longs à ambiance mais j'aime beaucoup. Il y a une certaine synesthésie très plaisante.

Le titre est en fait en langage hopi (donc d'indien d'amérique) signifie "déséquilibre ou folie" et "vie", donc à vous de mixer les mots pour en tirer le sens que vous voulez. Et c'est vrai que les images commencent assez lentement, sur des paysages naturels. C'est calme, reposé puis commencent à apparaitre des images de machines, de gens, de villes et là le rythme s'emballe. C'est filmé en timelapse donnant une sensation de vitesse frénétique. Pas besoin d'être un génie pour remarquer le contraste des immensités naturelles paisibles et de la société humaine avec ses explosions et ses destructions

Le choix de la langue hopi a été fait pour que le titre n'évoque rien et soit donc neutre. Et effectivement, en dehors du fait que c'est une horreur pour les dysléxique, l'évocation seule du titre est bien énigmatique. Mais un point qui n'est pas spécialement évoqué sur la page wikipedia c'est que le film est à mon sens très américano-centré. Tout ce que l'on voit est filmé aux USA et donc c'est plutôt dans cette continuité de choisir une langue locale.

Le réalisateur n'a jamais fait de "films classiques" et d'ailleurs ce film est le premier d'une trilogie nommée Qatsi puisqu'ils finissent tous par ce mot (qui signifie "vie").

Voilà, c'est un visionnage très particulier mais pas désagréable surtout grâce à ses musiques. J'aurais probablement abandonné à mi-chemin si elles n'avaient pas été là.

Récap 52 : Novembre 2023

10 mm de pluie pour un mois de Novembre… Voilà voilà.

Bon et en plus il commence à faire bien froid, il a fallu rallumer le chauffage. Ha et en plus GDF en a profité pour faire un ptit mail annonçant que le prix du Kwh passe de 5.73€ à 8.38€ . Aoutch !

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 1 article, 7 commentaires, X visionnages, 567584 requêtes, 57217 visiteurs uniques pour 10.33 Go de trafic.

J'ai mis à jour l'index du ptit moteur de recherche. Je ne l'avais pas fait depuis plus d'un an. Ça devrait être plus pertinent et plus utile.

Films 🔗

Bon bha mon film favori de ce mois-ci est 🥁 : Mid 90s. J'ai adoré l'atmosphère et tout. Très très cool.

Séries 🔗

J'ai tenté de me faire Westworld saison 3. Je me suis emmerdé.

Ils font exprès de garder le truc abscon à planquer des trucs au spectateur de façon un peu trop factice à mon goût. Les personnages entre eux savent pourquoi ils font un truc, quelle est leur motivation mais il nous le planque et du coup ça sonne trop artificiel pour moi. C'est vraiment juste créer du mystère pour avoir du mystère et du coup ça m'a gonflé. Je suis pas allé au bout.

Jeux 🔗

Half Life 🔗

Ce mois de novembre marque les vingt-cinq ans de Half Life, un de mes FPS favoris. Du coup c'était une bonne raison de se le refaire. D'autant plus qu'il y a eu une update du jeu avec des corrections de bugs, quelques ptits ajouts notamment le fait de jouer en écran large, de désactiver le filtrage de texture.

Mais surtout la grosse nouveauté c'est d'y avoir enfin intégré Uplink. C'est une mission qui n'était pas inclue dans le jeu mais qui a sa sortie avait été publiée dans les magazines et servait de démo. C'est une mission que l'on ne retrouve pas dans le jeu, elle est en dehors de l'histoire et est concentrée en action (et moins en puzzles). N'ayant pas eu le jeu de suite à l'époque, je me suis fait et refait cette mission à l'époque. Ce n'était plus dispo depuis fort longtemps et c'est donc la première fois que c'est dispo dans steam.

Bon par contre j'ai pas refait le jeu en entier parceque pour une fois je me suis décidé à faire …

Half Life : Blue Shift 🔗

Le deuxième add-on du jeu. Ouaip, je l'avais depuis des années mais jamais joué jusqu'à présent.

Au lieu de jouer le Docteur Freeman, on est ici un garde de sécurité mais pas n'importe lequel : nous sommes Barney !! L'action se passe au même moment mais pas tout à fait aux mêmes endroits. On croise certains couloirs et tout vu dans le jeu d'origine cela-dit.

J'ai vraiment bien aimé mais qu'est-ce que c'est court ! Et puis c'est assez peu original. C'est un peu le strict minimum j'ai trouvé. Mais bon, la joie de retourner à Black Mesa dans des couloirs que je ne connaissais pas encore a fait que c'est quand même cool.

Half Life : Opposing Force 🔗

Premier add-on du jeu. Fait par encore une autre équipe, c'est un peu le même principe. On est encore à Black Mesa, pendant les mêmes évènements mais en suivant ce coup-ci un marine : Adrian Shepard.

Ce coup-ci il y a plus de référence au jeu de base. On croise Gordon a différentes occasions, le G-Man est bien plus présent aussi.

Cet add-on est bien plus généreux en contenu. De nouvelles armes, de nouveaux ennemis, un peu plus de scénario. C'est également bien plus long. D'ailleurs c'est presque trop long.

Ouai, j'ai été tout d'abord pas mal emballé puis… bha chsais pas trop. J'ai trouvé les affrontements assez chiants : les ennemis font super mal. Du coup tu crèves en deux deux, du coup tu réadoptes le style de jeu de l'époque qui consiste à parcourir 10m, sauvegarder, tuer un ennemi, vérifier qu'on a pas trop perdu de vie, sauvegarder si c'est le cas… Ça casse beaucoup le flot du jeu.

Du coup, au début tout ce nouveau contenu c'est assez exaltant puis au final… bha les combats éprouvants hyper punitifs rendent l'expérience de plus en plus laborieuse. Le générique de fin est une déliverance.

Vidéos 🔗

Vous saviez que c'est les 25 ans de Half Life ? :-) Bon bha pour l'occase, l'équipe derrière Noclip, missionnée par Valve a pondu un chouette documentaire sur la création du studio et de son très cher Half Life. Pleins d'interviews de membres de l'équipe, d'images d'époques toussa.

Le studio Aardman nous livre ici un ptit making-of de la façon dont ils bossent. Un animateur montre comment réaliser une frame d'animation. La vidéo est calme, reposante et passionnante.

Bloodsport

Histoire : 🔗

Le capitaine Frank Dux a suivi les enseignements de son maître Senzo Tanaka. Il souhaite lui rendre honneur en allant au Kumite, une compétition underground internationale de baston ayant lieu à Hong-Kong. Mais les supérieurs du capitaine ne l'entendent pas de cette oreille, ce qui le poussera à désobéir pour s'y rendre.

Arrivé sur place il se retrouve à devoir affronter tout un tas de combattants divers et variés. Parviendra-t-il à monter dans le classement ?

Ressenti : 🔗

Haaa je me suis dit que j'allais me taper ce film et que ça allait être une bouse. Mais je me suis pris au jeu ! Faut pas être trop trop regardant mais c'est bien moins naze qu'il n'y parait !

C'est LE film qui a offert à Jean-Claude Van Damme son premier grand rôle. On le voit donc faire des grands écarts toutes les trente minutes. C'est le type cool, qui rigole, ne se prend pas trop au sérieux mais qui combat avec honneur. Le ptit gars bien peigné mais avec une musculature en béton couplé à une flexibilité hors du commun. Il va tatanner tous ses adversaires.

C'est pas trop mon truc mais franchement c'est prenant quand même. Je m'attendais à des affrontements bien plus longs mais au final c'est à chaque fois assez expédié. Il n'y a vraiment que le combat final qui est bien plus long que les autres.

Le personnage de Frank Dux est un vrai soldat américain qui a d'ailleurs participé à l'élaboration du film. Et d'ailleurs le kumite est aussi une vraie compétition. Du coup, on peut dire que le film est une histoire vraie. Mais ça a été révelé bien plus tard que le gars est un gros mytho qui a enjolivé à mort son histoire.

Le film commence très vite par un flashback. C'est assez étrange mais au final ça permet de donner un background à notre personnage assez vite sans se faire chier dans des fioritures.

Le film fleure bon les années 80. La musique est ultra clichée c'en est assez drôle.

J'en attendais rien et finalement j'ai passé un bon moment. Ça sent le beat'em'up en plus. Sans dec, on se croirait un peu dans Final Fight voir tout simplement Street Fighter. Heureusement que le film n'est pas trop long et ne se prend pas trop au sérieux.

Comme d'hab on retrouve Forest Whitaker dans un ptit rôle. C'est fou comme ce gars s'immisce partout ces derniers temps !

Par contre un truc qui m'a surpris c'est qu'ils ont tourné dans la citadelle de Kowloon. C'est un lieu assez mythique qui a été démoli depuis.

Jeepers Creepers

Histoire : 🔗

Trish et son frangin Darius retourne chez leurs parents pour les vacances. Les deux jeunes prennent les ptites routes de campagnes pour ce long périple où ils discutent. C'est alors qu'ils sont klaxonnés par un camion tout rouillé et alors qu'il pourrait le faire ne dépasse pas la bagnole.

Au bout de longues secondes il passe enfin et nos deux protagonistes sont tout tourneboulés. Alors qu'ils continuent leur voyage, ils repèrent le camion à l'arrêt sur le bord de la route et là ils aperçoivent de loin le conducteur qui semble décharger son camion dans un énorme tuyau s'enfonçant dans le sol. Et la cargaison semble être … un corps enroulé dans un drap.

Ressenti : 🔗

Un bon ptit film d'horreur de 2001. Justin Long en début de vingtaine et de carrière avec à ses côtés Gina Philips qui elle par contre n'aura pas le droit à une grande carrière au cinéma vont porter ce film à bout de bras. Il y a entre eux une certaine alchimie qui fonctionne assez bien. Leur relation de frangin/frangine marche plutôt bien. On sent un peu de complicité, des ptits jeux, des private jokes et tout en début de film.

Le début est vraiment sympatique. L'irruption du camion lance vraiment l'histoire. Ils prennent des décisions de merde mais bon sinon il n'y aurait pas de film. Et là on va arriver au point noir du film : les réactions des personnages annexes. C'est … très … déconcertant.

Darryl arrive légèrement blessé, tout crade dans un resto où avec sa sœur il demande à l'aide. Et les gens ne réagissent pas. Ils regardent ça bêtement. Personne ne leur demande ce qui leur arrive ou autre.

Petite ellipse. Deux flics arrivent. Ces derniers semblent n'en avoir rien à foutre. Le gars leur déclare qu'ils ont trouvé des dizaines de cadavres avec la localisation du truc, possiblement une description lointaine du coupable mais non, notre pauvre Darryl n'est juste pas crédible. Ha.

Et c'est ça en permanence. Quand le plus que présumé coupable est face à tous les flics armés jusqu'aux dents et qu'il tue l'un d'entre eux devant eux. Le flagrant délit est évident. Mais non, ils sont tous sideré et aucun ne tire. Ils sont juste pétrifiés à faire leurs gueules de flan.

Constamment dans le film la réaction des personnages est de rester figé face au danger. Bon ça peut s'envisager une fois mais bon on s'en lasse vite quoi. Ça ruine le truc quoi. Du coup la seconde moitié est au final assez décevante.

spoil

Bon, donc le connard dans le camion est en fait une sorte de vampire mais pas vraiment. C'est un type qui se réveille tous les 23 ans pour bouffer (toute ressemblance avec It est purement fortuite). Il se nourrit d'organe et de peur en flairant ses victimes 🤷.

Il a un design assez sympa avec une ptite allure de predator mixé à une goule.

Le film a quelques suites faites par le même réalisateur. Vu les notes, c'est de pire en pire. Je me demande comment ça se fait qu'aucune saga de film d'horreur ne parvient à maintenir un semblant d'approbation au fil de ses opus.

Bref, une première moitié sympatique qui ne mène qu'à une seconde moitié décevante.

The Color of Money

Histoire : 🔗

Eddie découvre Vincent et voit en lui un futur champion de billard. Mais Eddie voit également un bon moyen de se faire du pognon via des paris où il arnaque les opposants.

Bref, il convainc le jeune Vincent de partir dans une tournée des clubs de billards pour se faire du pognon pour finir en apothéose à une compétition nationale.

Ressenti : 🔗

Je m'étais bien fait chier la première fois que j'ai vu ce film et là pas du tout. J'ai beaucoup apprécié ce visionnage (je vieillis mes goûts changent probablement).

Paul Newman joue le vieux briscard qui a connu son heure de gloire et qui s'est plus ou moins rangé. Et Tom Cruise, lui, tout jeune, joue le chien fou très talentueux mais assez insupportable. Tout le sel du film réside dans la relation entre ces deux personnages. J'ai vraiment beaucoup aimé cette dynamique entre les deux.

Paul Newman se la joue hyper cool, au-dessus de tout, sûr de lui et de sa supériorité sur Tom Cruise. Mais ce dernier est très exhubérant pour montrer son sentiment de supériorité. Les deux sont au final quasi-identique mais juste pas au même stade dans leur vie. Et bien qu'ils collaborent dans un but commun, ils ont au final une rivalité enfouie dès le départ mais qui n'émergera finalement qu'à la toute fin. La tension sous-jacente monte constamment.

J'aime bien l'esthétique 80s du film. Mais c'est pas pour autant le cliché actuel des années 80, non ça ne déborde pas de néon et de couleur fluo. On a bien les coupes de cheveux immondes cela dit. Les décors sont tous assez décrépit, les couleurs sont assez désaturées, c'est tout le temps assez sombre. Ces ambiances de bar/billard-club presque malfâmés sont assez cool.

Au-delà de la maestria du billard, il y a tout l'aspect arnaque dans le film. Nos protagonistes font ça pour se faire du pognon. Leur stratégie principale consiste à avoir l'air bon mais pas trop dans les premières parties avant de se révêler réellement lorsque les paris augmentent bien. Cet aspect du film n'est pas aussi proéminent que je l'aimerai.

Ce film fait suite à celui de 1961 que je n'ai pas vu : The Hustler. C'est une adaptation d'un bouquin de Walter Tevis. Ici c'est Martin Scorcese qui est au turbin. Et il nous offre notamment un très joli générique de début avec ses volutes de fumée sur fond noir qui se révèle être intégré dans le bar du début. Subtil mais classe.

Forcément avec le billard comme sujet principal, il fallait quelques plans sur … bha des billards. Il fallait que Tom Cruise réussise des beaux coups. Il y a un recours massif au hors-champ pour simplifier le tout. Mais certains quelques rares coups sont visibles en intégralité.

En plus du duo d'acteurs, on retrouve Mary Elizabeth Mastrantonio qui n'a pas un grand rôle puisqu'elle se fait éclipser par les deux autres. On retrouve également d'autres têtes connues plus ou moins brièvement. On a notamment un Forest Whitaker tout fringant, un John Turturro qui joue encore avec des boules ou bien plus étonnant encore un Iggy Pop avec un tshirt (sisi je vous jure) !

Le film se finit sur un cliffhanger de folie. Une bonne dose de frustration dans ce final inachevé.

Voilà, c'est un film fort sympatique.

The Sixth Sense

Histoire : 🔗

Après avoir été attaqué dans son domicile par un ancien patient, Dr Crowe perd pas mal pied. Sa femme est en froid avec lui et il se réfugie donc dans le boulot pour aider le jeune Cole.

Ce dernier est un gamin de moins de dix ans qui a tendance à se faire martyriser par ses congénères et en proie à des crises de paniques et d'anxiété. C'est un cas particulièrement intéressant pour notre docteur qui va tout faire pour parvenir à aider le ptit bonhomme.

Ressenti : 🔗

Ce n'est que la troisième fois que je vois ce film. Et bon bha, le gros problème de ce film c'est que lorsqu'on l'a déjà vu, c'est très dur de se le refaire.

Le film est vraiment excellent et c'est d'ailleurs probablement le meilleur de M Night Shyamalan. S'il n'y a qu'un seul film à voir de ce réalisateur c'est clairement çui-là. C'est d'ailleurs par ce film que sa carrière a décollé et qu'il a été hypé à mort. Malheureusement le reste de sa carrière ne sera pas aussi brillant.

Le film a été un énorme morceau à sa sortie. Tout le monde en parlait et c'est même devenue une blague de menacer quelqu'un de lui spoiler le film. Mais rassurez-vous je m'abstiendrai de le faire.

je donne mon avis en révélant deux trois trucs sans que ce ne soit non plus du spoil

Les acteurs sont trop cools.

On a donc Bruce Willis qui joue le docteur qui tente de garder la face vis-à-vis du gamin. Il est posé, à l'écoute mais au fond de lui il émane une certaine tristesse qui se ressent pas mal.

À côté, on a la mère jouée par Toni Collette (la mère de famille dans Hereditary )qui s'inquiète légitimement pour son gamin. Elle le soutient, tente de l'épauler moralement même si pour elle c'est très difficile de ne pas s'effondrer. Elle aime son mioche mais ne comprend pas ce qui l'affecte.

Et enfin le meilleur pour la fin Haley Joel Osment (que l'on a vu dans AI ou Tusk (ouai je mets ces deux films côte-à-côte)) qui incarne le gamin. Et franchement quel jeu d'acteur ce petit (ouai bon il a 35 ans maintenant) (c'est normal qu'avec son talent il ait eu le droit d'apparaitre dans la série What We Do In The Shadows) ! Brrr, quand il flippe, ses grands yeux sur sa ptite tête…

J'aime beaucoup la légèreté du film. Je parle pas de son propos mais juste qu'au lieu d'aller à fond dans le surnaturel ou d'embrayer clairement dans le film d'horreur. Tout est finalement plutôt très ancré dans le réel avec très peu de surnaturel. Pas de jumpscare, pas de gore, pas de … bref assez peu d'élément d'un film d'horreur. Et d'ailleurs je ne le considère pas comme un film d'horreur.

Le réalisateur passe faire son ptit caméo (pourquoi cette pratique n'est pas la norme) comme à son habitude. Parmi les autres éléments qui lui sont usuels, il y a … bha … le twist final. Parceque oui il y a un twist final que je ne vous spoilerait pas.

encore que si je vous le spoil !!

Bon, du coup notre ptit garçon, il flippe constamment parceque tout simplement il peut voir les morts. Il explique à notre psy qu'il est le seul, que les morts entre eux ne se voient pas et qu'ils ne savent souvent même pas qu'ils sont morts. Mais cette révélation arrive finalement assez loin dans le récit. Ce n'est pas le twist final.

Notre docteur ne sait pas trop quoi faire de cette info et il va quand même aider le mioche. Et c'est alors qu'il propose à Cole d'écouter les morts et de voir avec ce qu'ils veulent. C'est une révélation et au final les morts ont juste besoin d'un peu d'aide.

Cole aidera notamment une gamine en donnant une VHS à son père où l'on voit la mère donner un produit toxique à sa fille pour la garder malade.

À partir de ce moment, Cole n'a plus peur et est donc soulagé notre psy a bien bossé. Et c'est alors que Cole lui conseille à son tour pour l'aider dans son problème de couple. Il lui suggère de parler à sa femme lorsque celle-ci dort.

Bruce Willis va donc suivre ce conseil et c'est alors qu'il réalise sa vraie nature. Il est en fait mort depuis l'into du film. Sa femme n'était pas en froid mais juste en deuil.

*mind blown*

Et c'est là qu'on réalise que tout le long du film, Bruce Willis n'a aucune interaction physique ou sociale sauf avec le ptit. Il n'ouvre pas de porte, il ne manipule pas d'objet, personne ne lui parle ou réagit à sa présence.

Ce twist final est super cool mais il est inoubliable. Du coup quand tu revois le film, tu fais gaffe à tous ces détails.

Pfiouu je ne vous ai spoilé que dans les balises prévues pour.

Bon, franchement à l'époque c'était devenu la norme d'aduler le réalisateur pour ce film et c'est vrai qu'il est super chouette. Mais par contre c'est vrai que depuis c'est un peu en dents de scie ce qu'il fait. J'ai pas tout vu mais j'aime bien The Village, j'aime encore plus Split et The Visit. Mais à côté il a fait des films oubliables voir vraiment pas ouf comme After Earth ou le récent Knock at the Cabin. C'est un réalisateur où il faut se méfier contrairement à d'autres où c'est toujours un succès…

Dead Poets Society

Histoire : 🔗

Aux states dans le Vermont, on est dans une prépa bien bourgeoise où les étudiants sont poussés à l'excellence permanente. On suit un ptit groupe de garçons commençant leur année scolaire.

Ils feront notamment la rencontre de leur nouveau prof d'anglais qui tranche vraiment par rapport au reste de l'équipe d'enseignants. Ce dernier s'affranchit des conventions et poussent les élèves à apprendre et ressentir par eux-mêmes plutôt que d'apprendre machinalement des cours sortis de bouquins.

Ressenti : 🔗

Ce film est devenu un classique et je ne l'aime pas vraiment. C'est pas que je ne l'aime pas mais il ne me plaît pas vraiment non plus quoi.

J'ai horreur de l'environnement de ce film. Tous ces gamins issus de "bonnes familles" qui cultivent cet entre-soi et ces valeurs de merdes tout en étant au final pour la plupart des connards sans cœurs et qui surtout ne sont pas prêt à se remettre en question sur quoi que ce soit. Bref, j'aime pas du tous le contexte, ni même une bonne partie des personnages. Mais c'est pas tout.

En gros ronchon, je dois vous avouer que je n'aime ni le théatre ni la poésie. Et c'est malheureusement les deux axes de fuites de nos pauvres étudiants. Et ouai. C'est par la poésie et le théatre que nos étudiants vont tenter de s'extirper un peu de leur environnement. C'est pas de bol pour moi ^__^

Heureusement que l'on a Robin Williams qui est ma bouée de sauvetage. Comme un peu tout le monde, j'aime bien cet acteur et notamment dans ce rôle de prof excentrique à contre-courant de tous les autres. Alors qu'il incarne un personnage qui semble un peu foufou et plus léger que les autres, il s'avère etre le seul à faire preuve de bienveillance, d'écoute et de compréhension. Il ne souhaite pas former de bons ptits soldats qui présentent bien pour honorer la réputation de l'école. Non non, lui est plus à la recherche du bien-être des gamins. Il leur inculque des notions favorisant une bonne hygiène mentale.

Peter Weir a sorti ici son film le plus populaire et le plus reconnu. Mais bon, perso je lui préfère son Truman Show qui me parle bien plus et qui d'ailleurs n'en est pas si éloigné si on cherche un peu. Il n'aura cependu gagné que l'oscar pour meilleur scénario original.

Bref, le film est assez cool mais j'aime pas tant que ça. Le message est cool mais son contexte m'énerve (les écoles privées bien bourgeoises des années 50 ça m'irrite).

On a failli avoir Liam Neeson à la place de Robin Williams. Imaginez un peu la scène, il donne cours et puis d'un coup on lui annonce que l'esprit critique des gamins a été kidnappé par l'équipe de prof. À ce moment, Liam Neeson sort de la classe et part à chasse aux professeurs pour les massacrer les uns après les autres ! Bon je rigole mais une ptite pensée pour ce pauvre acteur qui n'arrive plus à jouer autre chose désormais…

En fait ce qui me dérange c'est que sans surprise à la fin bha … les personnes négatives et en fautes s'en sortent sans même être inquiétées mais que les bonnes personnes soient elles niquées. Ouai c'est ptet ça aussi qui m'irrite dans ce film.

Voilà, un film devenu classique.

The Killer

Histoire : 🔗

On suit un tueur qui restera anonyme, on le voit patienter face un hotel attendant patiemment que sa cible arrive. Il suit sa ptit routine mais on réalise bien que c'est juste de l'attente interminable. Il est seul et on entend ses pensées.

Sa cible arrive enfin et il se prépare, il a pour l'instant 100% de réussite, il est froid implacable méthodique. Il est prêt tout est bien planifié. Au moment où il tire, il rate sa cible et il doit donc prendre la fuite sans seconde chance pour retenter son coup.

Ressenti : 🔗

Haaa un nouveau David Fincher !! Sorti directement sur Netflix ça semble être un film un peu moins ambitieux que ses précédentes productions.

J'ai trouvé le film assez simple. Le scénar n'a pas trop de surprise pour le spectateur et c'est assez dommage. La réalisation est très très propre mais elle non plus n'a pas non plus d'élément qui impressionne de trop. Pas de mouvement de caméra inhabituel, pas d'effet visuel ouf en fait il n'y a au final qu'une seule scène qui m'a vraiment marqué.

Après j'ai quand même beaucoup aimé. Même s'il n'y a pas de twist ou autre, ça reste quand même très agréable à regarder. On suit le tueur constamment et surtout on a ses pensées et ça amène une ptite once de film noir.

Mais c'est pas parcequ'il lorgne sur le film noir sur cet aspect qu'il se jette à fond dans cette direction pour autant. Ce film propose également des scènes d'actions bien pêchue. Il y a notamment un combat en Floride qui m'a soufflé. Le tueur c'est Michael Fassbender donc pas un acteur au physique colossal. Et là il se retrouve à affronter un autre tueur qui lui par contre est vraiment MASSIF. Et ça se bastonne avec une violence sans pareil. Sans dec, cette scène de castagne est ouf. On sent que son adversaire à une force colossale. On ressent l'impact de ses coups, il bouge les meubles, il soulève le protagoniste facilement. J'en ai vu des bastons, mais là, vraiment c'était ouf. Le bruit des meubles qui frottent le sol des pas, des armes qui retentissent, rhooo c'est tellement rare que ce soit aussi bien réussi. Et ça ne tombe pas dans la chorégraphie virevoltante peu crédible, non non, on ressent bien la panique et la réaction des deux participants. Pfiouuu je serai pas contre d'autres scènes de ce genre !

Le personnage se répète (intérieurement) son mantra pour être un bon tueur. C'est assez drôle de voir que l'image qu'il reflête au début est plutôt raccord mais que plus le film avance plus il semble aller en contradiction avec ce message.

Voilà, le film est agréable, bien rythmé mais au final j'en espérais un peu plus de la part de Fincher. J'aurai aimé un scénario plus alambiqué ou bien une mise en scène plus étonnante. Franchement en dehors de la scène précédemment évoquée, je trouve le film un peu trop attendu.

The Great Escape

Histoire : 🔗

On est lors de la seconde Guerre Mondiale, dans un tout nouveau camp de prisonnier tenu par la Luftwaffe. Ce camp a été spécialement conçu pour les détenus peu enclins aux séjours longs, il a donc été pensé pour être bien hermétique avec la crème de la crème pour le personnel.

Une jolie brochette de récidivistes de l'évasion s'y retrouvent. Ils sont principalement anglais avec toute fois quelques américains. Ces derniers souhaitent par-dessus tout s'évader non pas juste pour sortir mais pour être particulièrement chiant vis-à-vis des nazis afin que ces derniers monopolisent une partie de leurs forces à leur détention. Bref, c'est d'une certaine façon une manœuvre stratégique.

Ressenti : 🔗

Allez hop, c'est les soixante ans de ce film, autant se le refaire ! Je me suis donc maté Inside donc j'enchaîne sur un film d'évasion mais dans un contexte bien différent ce coup-ci.

C'est un monument du cinéma avec à l'affiche des très grosses pointures de l'époque dont le très fameux Steve McQueen qui ici endosse le rôle du mec trop cool et désinvolte. On retrouve aussi un Charles Bronson qui s'avère être le creuseur en chef alors qu'il est claustrophobe (et oui). Tout plein de têtes de westerns mais aussi Richard Attenborough qui a dépensé sans compter pour creuser ses trois tunnels en tant que leader du projet.

Le film est excellent. J'aime beaucoup l'ambiance du film. On a beau être en pleine guerre mondiale avec des nazis et tout, il en émane une ambiance assez joueuse. Ça s'amuse à s'organiser dans le dos des geoliers pour leur foutre la nique. Le ton est très agréable en étant léger. Bon la fin l'est un poil moins certe, mais c'est pas un film à l'atmosphère lourde et tristouille. Non c'est assez plein d'espoir.

C'est tiré d'évènements et de personnes réelles. Ça a probablement été un peu enjolivé mais les grandes lignes sont vraies. Le camp a bien existé et a été reconstruit de façon assez fidèle. Le décor est d'ailleurs très crédible.

Vous commencez ptet à me connaître un peu, mais j'ai adoré les magouilles qu'ils font pour trouver le matériel nécessaire. Le bois pour étayer le tunnel, la création d'outil, les pots-de-vin pour les gardes, les diversions pour chourer un truc par-ci par-là… Tout cet aspect du film me plaît énormément.

Pour creuser un tunnel sans se faire repérer il y a deux gros soucis : ne pas faire de bruit et se débarasser de la terre. Le film montre bien comment régler ces deux problèmes. C'est super drôle.

Bon je ne vais pas spoiler le film (mais bon il a soixante ans, au bout d'un moment faudra se résoudre à le regarder) mais bon c'est dans le titre : il y a évasion. La dernière partie du film se passe donc à l'extérieur du camp avec des taulards en cavale. Et bon, bha cette partie me plaît bien moins. Ouai j'y suis bien moins sensible. Le ton du film y est différent, c'est bien moins léger.

Ce film est culte et a la très jolie note de 8.2 sur IMDB. Ça ne me semble absolument pas surnoté. Le film a très bien vieilli et reste très agréable à regarder. Même s'il lorgne vers les trois heures on ne s'y ennuie pas un instant.

spoil sur le bilan final

À la fin 76 prisonniers se font la malle. Une bonne partie a été récupérée et cinquante d'entre eux ont été fusillés sans ménagement. Ces executions seront notamment jugés lors du procès de Nuremberg en tant que crime de guerre. Il n'y aura au final que trois prisonniers qui s'en seront tirés.

Je me répète mais je trouve que le film est plutôt léger. C'est d'autant plus appuyé par sa musique (iconique) qui est elle aussi assez joueuse.

Voilà, j'aime beaucoup et je le recommande.

Inside

Histoire : 🔗

Willem Dafoe s'introduit dans un penthouse richement décoré pour y subtiliser quelques œuvres d'art. Il cherche un tableau en particulier sans succès mais il n'a pas le temps de trop fouiller il n'a que quelques secondes pour pouvoir partir sans emmerdes.

Alors qu'il décide de se barrer, le système domotique s'emballe et déclenche l'alarme et verrouille l'appart. La clim s'emballe, l'eau est coupée, les alarmes retentissent et notre pauvre type est coincé.

Ressenti : 🔗

J'avais lu que c'était pas terrible et qu'il n'y avait qu'une seule idée et que ça n'allait pas plus loin mais j'étais quand même intrigué. J'aime bien cette idée d'une personne contrainte dans un lieu et qui doit s'en démerder. Mais je ne savais pas trop quel axe allait être abordé. Et j'ai été ravi de me rendre compte que c'était l'aspect débrouillardise et survie qui était l'aspect central ! Notre cher Willem Dafoe va devoir se débrouiller pour se nourrir et surtout boire le temps de trouver un moyen de sortir de cette prison grand luxe.

Le penthouse est assez cool et fait un terrain de jeu parfait. Je trouve ça dommage qu'on ait pas plus le droit à une exploration en profondeur du lieu. Ça ne nous est pas montré. Et ça permet de faire trainer un peu l'histoire sinon le film se bouclerait en moins d'une heure. C'est un peu le souci d'un film à fort concept, c'est que l'idée de base est cool mais faut meubler pour la suite. Mais j'ai trouvé que sur ce point le réalisateur s'en sort plutôt bien. Je n'ai pas trouvé qu'il y ait de longueurs. Faut dire que le métrage ne dure qu'une heure quarante-cinq.

Tiens ptit fun fact : ça se passe très probablement à New York vu la gueule des gratte-ciels toussa (ou tout du moins une ville de ce genre) mais le film n'est pas américain. Il est grecquo-germano-belge et ils ont réussi à convaincre Willem Dafoe (qui est americano-italien (just so you know)).

Bon donc, une partie du scénar va consister à trouver de quoi rester en vie, la seconde partie va être la santé mentale de notre pauvre bonhomme et enfin le troisième aspect est la recherche d'une sortie. Et c'est assez marrant de voir que sur ce troisième aspect, la solution envisagée par notre pépère est assez visuellement artistique.

spoil sur le déroulement de l'histoire

Bon, donc notre gars est enfermé sans flotte avec une clim folle qui fluctue de 40° à 10°c. Il trouve un peu de bouffe mais c'est la soif qui lui pose souci.

Il envisage l'eau de l'aquarium mais elle est salée, il y a un ptit bassin dans le salon mais elle est chlorée, il mange les quelques glaçons, il lèche les parois du congèlo qui sont humides à cause de la condensation mais c'est bien léger. Il finit par trouver le système d'arrosage automatique qui lui fonctionne encore. Il place donc des récipients pour faire le plein une fois par jour quand ça se déclenche. Ce problème est désormais résolu.

Pour la bouffe c'est pas la panacée, mais il y a quelques réserves, il bouffe même un poisson de l'aquarium, il laisse tremper les nouilles dans l'eau froide pendant 24h… C'est pas trop trop un problème même si sur le long terme ça ne peut pas tenir.

Ça laisse plus de temps à trouver une sortie. Et bon, il n'a pas trop tenté de briser les vitres immenses du penthouse. On me fera pas croire qu'il n'y avait pas moyen d'en briser une avec les meubles et compagnie… M'enfin.

Non du coup il tente de creuser la porte en bois avant de se rendre compte que ça ne fait que planquer une armature en métal. Du coup, sur les côtés la sortie n'est pas possible donc il s'oriente vers le haut. Dans le salon, il y a au plafond un puit de lumière. Mais le plafond est … désespérément haut. Il s'attèle alors à la création d'un monticule de meuble attaché avec des cordes à base de rideaux.

Son monument de bric et de broc est assez impressionnant et il "fonctionne" : la fenêtre du plafond est à portée de main. Il faut creuser le béton avec les rares "outils" qu'il peut trouver. Ça révèlera de magnifiques écrous qu'il va être compliqué d'ouvrir sans véritable outil. Il va creuser dans un pied de chaise en bois un trou hexagonal pouvant faire l'affaire. Sa clé DIY fonctionne difficilement mais se brise, il va donc devoir réitérer cet exploit pour tout déboulonner.

Au bout de plusieurs jours il parvient à ouvrir et donc à sortir mais le film s'arrête là sans nous en montrer plus.

Je me suis régalé.

Le film ne prétend pas proposer plus que ce qu'il nous offre. C'est intéressant, concis, bien foutu et Willem Dafoe est très bien dans ce rôle.

Mid 90s

Histoire : 🔗

On est au milieu des années 90 à Los Angeles. Stevie entre tout doucement dans l'adolescence et l'ambiance à la maison est loin d'être radieuse : pas de père, son frangin est très agressif envers lui.

Stevie se cherche et découvre une bande de skaters plus âgé qui lui semblent cool. Il veut intégrer cette bande pour avoir de nouveaux amis et aussi se forger une identité d'ado et plus d'enfants.

Ressenti : 🔗

Et bhé j'en attendais rien et j'ai vraiment adoré ! Il émane de ce film une vibe de nostalgie sur ce moment étrange de la jeunesse où tu quittes le monde des enfants et où tu deviens un ado.

Jonah Hill a réalisé ici son tout premier film et c'est juste bon en tout point. L'histoire est simple et efficace, les acteurs sont au poil, les décors, la musique, l'image non franchement c'est une réussite totale. Et j'ai cru comprendre qu'il a le droit à des conseils de la part de Martin Scorcese et Ethan Cohen, ouai pas des rigolos. Franchement est-ce qu'on peut rêver mieux pour des conseils ?

J'ai beaucoup aimé cette recherche de soi de la part de Stevie. La façon qu'il a d'observer et admirer les ados qui ont l'air si cool, qui rigolent entre eux, qui font du skate. Je suis même étonné que ça résonne autant en moi alors que c'est pas du tout le genre d'adolescence que j'ai eu. Mais je comprends à 100% ces sentiments et les motivations de ce ptit bonhomme.

Il veut se décrocher de cette image de mioche, il veut également prendre ses distances avec son grand frêre violent. L'image de bande qui s'éclate et déconnant et en faisant du skate le font rêver et il veut en être mais il ne forcera pas pour autant le destin.

Je trouve que cette ptite bande est particulièrement réaliste. Je me demande même s'il n'y aurait pas une bonne part autobiographique dans le film. Niveau chronologie ça correspond et j'ai cru comprendre que l'évènement final dépeint dans le film est également arrivé à Jonah Hill

Niveau immersion ça marche à fond sans pour autant être dans le cliché criard. Les looks sont typés années 90 mais sans être exagerés, non vraiment le film semble avoir été tourné à l'époque. On est pas dans la parodie outrancière d'une époque révolue, les persos jouent à la snes et la playstation, ils écoutent des ziks de l'époque, ils se filment avec un gros caméscope, ils ont des sweatshirts à la coupe moche. Tout a été finement dosé pour être fidèle je trouve.

J'aurai bien repris une dose d'une heure et demi de plus avec la ptite bande. Savoir ce qu'il advient par la suite.

À la fin, ça se conclue par une vidéo tournée par l'un des personnages. Et là aussi ça fleure bon les années 90 avec du fisheye, du skate, des potes qui s'éclatent.

Pfiouuu c'était cool à souhait.

End of Days

Histoire : 🔗

On est en 1999, à l'aube d'un nouveau millénaire et Satan semble décider à revenir (il était là ?) et pour cela il doit baiser une meuf bien spécifique (hein ?).

Mais Jericho Caine bien que non croyant ne peut se résoudre à laisser une demoiselle en détresse.

Ressenti : 🔗

Bon bha le film date de 1999, il surfe sur les craintes débiles de fin d'année/décennie/siècle/millénaire. On rajoute un soupçon de bullshit religieux et surtout un Arnold Schwarzenegger qui sent la fin de ses heures de gloire.

Je suis fan de l'acteur et de ses films d'action (et même ses comédies je vais pas mentir) et pourtant je n'avais jamais vu çui-là. J'étais passé à côté en l'ayant raté sur canal+ à l'époque et sans avoir vraiment eu l'occasion de le refaire après. Et voilà, cette faute est réparée.

Bha ça va j'ai bien aimé. C'est pas ouf, mais c'est honnête quoi et ça ne prétend pas être plus que ça ne l'est. Ils ont notamment construit la bestiole finale qui a également été faite en CGI pour mixer un peu les deux (plan large en CGI et gros plan en effet pratique). Alors que bon, au final la version pratique n'est quasiment jamais montrée.

Bon, le scénar vole pas bien haut mais on a quelques scènes sympatoches et de belles explosions. Et puis Gabriel Byrne a l'air de s'être amusé. Il y a notamment un de ces coups de poing dans la gueule des plus mémorable !

Et le truc le plus extraordinaire du film c'est que Schwarzy … il meurt ! C'est … heu … la seule fois, de sa carrière que son personnage meurt, non ? Ha non il y a aussi dans Terminator mais bon il est pas humain donc ça compte pas vraiment non plus.

Ils se sont fait plaisir avec les noms des personnages. Jericho Caine, qui s'apelle comme ça dans la vie de tous les jours ? Mais aussi Christine York, c'est pas très subtil de faire incarner la gentille qui doit être séduite par Satan, Christine. Ha et on a aussi Bobby Chicago. Heuuu mais c'est quoi leur délire avec les noms de ville, pourquoi pas Jackie Daytona tant qu'on y est ?!

Le film comporte beaucoup de tête connue comme CCH Pounder récemment croisée dans les Avatar, Kevin Pollak qui pour moi sera toujours Rool dans Willow (désolé pour le reste de ta carrière), Udo Kier que personne ne connait mais que tout le monde reconnait mais aussi Mark Margolis déjà en fauteuil roulant.

Bon c'était un film sympa mais qui ne fera pas pour autant oublier la deuxième moitié des années 90 de la filmo d'Arny. Aller, dans deux semaines il sera oublié.

After Yang

Histoire : 🔗

Dans le futur on a notre petite famille tranquille. Il y a Jake le papa, Kyra la maman, Mika la ptite fille et Yang l'androïde.

Tout semble aller plutôt bien jusqu'au moment où lors de leur concours de danse famillial, le robot tombe en panne.

Jake va donc voir pour le faire réparer car il est un membre à part entière dans cette famille.

Ressenti : 🔗

Hmmm bizarre le film. Il rapelle un peu Her dans son environnement mais aussi dans son ambiance et même jusque dans sa photographie.

C'est un film de 2021 par le réalisateur Kogonada qui livre ici son second film. Je ne le connaissais pas, mais je suis tombé sur ce film en voyant une image avec Colin Farrell avec une jolie moustache et un air tristouille. Il ne m'en fallait pas plus pour me décider (en dehors du fait que c'est un film A24 ^__^ ).

J'ai du mal à savoir vraiment ce que j'en ai pensé globalement. J'ai trouvé la première partie assez cool. Il y a un rythme très posé, on découvre les personnages, la famille et surtout on découvre cet environnement. C'est à mon sens le gros point fort du film cet environnement mais j'en parlerai plus loin.

Par contre la seconde moitié du film c'était… Bha ptet un peu trop lent, ça patauge et c'en est chiant. Je me suis emmerdé mais sans pour autant pouvoir décrocher. Je voulais vraiment savoir le fin mot de l'histoire et j'ai dû prendre sur moi pour avoir la patience d'aller au bout. Et … bha … ok. Non ça ne m'a pas apporté d'épiphanie pour autant. Bref, c'était lent et chiant cette fin.

Bon mais du coup revenons sur le monde que nous fait découvrir le film. Alors ça va spoiler un peu indirectement mais rien de bien méchant.

On est donc dans un futur qui semble assez proche. C'est de la science-fiction assez molle. Si on ne fait pas gaffe on pourrait occulter qu'on est dans un environnement futuriste mais il y a finalement tout un tas de détails.

Déjà il y a des androïdes (ouai bon ce détail se remarque bien je vous l'accorde). Mais en dehors de ça la maison et les différents lieux que l'on côtoit semblent familier. Pas de machines extraordinaires, pas de design tape-à-l'œil. Non c'est une jolie maison comme aujourd'hui à un détail près : il n'y a pas de téléviseur.

À plusieurs reprises les personnages se téléphonent mais jamais on ne voit d'appareils qui servent à le faire. Cependant on les entend parler/discuter naturellement et c'est tout. Pas de débauche d'effets visuels ou autre.

Les personnages se déplacent à travers d'un véhicule. Mais jamais on voit le véhicule, on voit juste les personnages en train de patienter et discuter dedans. Personne ne semble conduire et ça ressemble à un long tunnel avec des lumières. Ça ressemble à d'interminables voyages de nuit en bagnoles sauf que là, les parents patientent également. Il y a une grosse vibe mélancolique d'ailleurs dans ces passages.

Même les vêtements et les meubles des personnages reflêtent ce monde futuriste. Ici, pas une once de plastique ou synthétique. Tout semble en tissus en bois, en matière naturelle. Ça semble authentique et c'est une vision du futur assez agréable.

Par contre concernant les familles et notamment les enfants c'est plus étrange. La fille Mika est adoptée, les filles du voisin sont des clones, les familles recourrent à des androïdes… On n'a aucune explication, mais on sent qu'il y a anguille sous roche.

spoil concernant la fin

Bon, donc Yang est cassé et le réparateur non officiel y trouve un logiciel espion et il ne sait pas trop quoi en faire. Il redirige Jake vers un de ses contacts qui serait plus à même de s'en démerder.

Le contact en question n'est pas à l'endroit prévu mais dans ce musée des technosapiens il rencontre une personne qui semble à même de l'aider. Elle lui fourni de quoi visualiser les souvenirs de Yang.

Avec cela, Jake découvre que son androïde a eu plusieurs vies avant leur famille et qu'il s'agit d'un modèle très particulier introuvable ailleurs. Il s'avère qu'il aurait la capacité d'éprouver des émotions qui semblent réelles. Il serait même tombé amoureux d'une humaine.

La conservatrice du musée souhaite récupérer l'androïde pour l'étudier et l'exposer lui et ses souvenirs. Jake préfère y réflêchir avant de donner sa réponse.

(et c'est là que le film patauge pendant 30 minutes)

Après moults discussions et réflexions les parents décident de laisser l'androïde afin que le musée l'étudie mais sans autoriser son exposition.

Visuellement le film est très très beau. Non vraiment, le seul reproche que j'ai à lui faire c'est que c'est lent à souhait. C'est dommage parcequ'en plus le générique du début est assez énergique avec une scène de danse de famille très cool. Mais après ça, tout le film est lent.

C'est globalement la déprime. Les relations ne sont pas chaleureuses, les personnages sont vraiment froids entre eux. Le père est à deux doigts de se tirer une balle, la mère un peu moins mais ne respire pas non plus la joie de vivre. C'est un parti pris que j'ai du mal à comprendre, je ne vois rien qui le justifie vraiment.

C'est quand même l'occasion de quelques réflexions vis-à-vis des robots. Mais bon ça a déjà été abordé ailleurs donc bon.

Bref, j'ai bien aimé mais c'était trop long et c'est chiant vers la fin.

Double Indemnity

Histoire : 🔗

Walter Neff arrive difficilement au bureau en titubant. Il sort ses rouleaux de cires et commence à enregistrer sa confession.

Il explique comment il a buté un homme dans l'espoir de choper du pognon et une femme. Il explique surtout pourquoi et comment ça a échoué.

Ressenti : 🔗

Allez hop, un autre classique de Billy Wilder (comment j'ai pu passer à côté de ce réalisateur, il a cumulé les succès dans les années 40/50 !). C'est donc un noir & blanc sous forme de flashback où l'on apprend la fin dès le début. Il ne nous reste plus qu'à découvrir les évènements petit à petit.

Le film a particulièrement bien vieilli. Le rythme est bon, l'intrigue marche super bien, le format est toujours d'actualité, l'image est belle. Non vraiment très très cool.

J'aime beaucoup ce format avec le personnage qui raconte, puis le flashback plante le contexte. On a régulièrement des retours sur notre bonhomme racontant le truc. On a l'élaboration du plan, sa mise en execution, la réaction et adaptation aux conséquences puis le dénouement avant de retourner une ultime fois sur notre narrateur.

histoire

Bon donc Walter est vendeur d'assurance, il se rend chez les Dietrichson pour vendre une assurance au mari, mais il tombe sur la femme Phyllis. Celle-ci sort de la douche en étant en serviette et leurs dialogues sont pleins de sous-entendu. Notre Walter charmé entame la discussion et il apprend que le couple n'est pas au beau fixe. Et pire que ça, elle semble vouloir souscrire un contrat d'assurance vie sur la tête de son mari sans que ce dernier le sâche.

Pas dupe, Walter refuse. Il est intègre et ne souhaite pas être complice d'un meurtre et ne souhaite pas arnaquer son employeur non plus et donc se barre.

Mais l'idée commence quand même à le tarauder. Après tout, qui est le mieux placé pour arnaquer une assurance qu'un assureur ? Et à ce moment-là, la belle Phyllis est là, à sa porte en train de sonner. Elle explique qu'elle ne supporte plus son mari qui boit, n'a plus vraiment de thunes, et qu'il est violent. C'en est trop, il décide de passer à l'acte.

Le plan et son execution :

Il faut faire signer au mari une nouvelle assurance sans qu'il ne s'en rende compte. Pour cela il va profiter d'un renouvellement d'une autre assurance qu'ils ont pour lui faire signer discrètement ce deuxième contrat. Celui-ci aura une clause de double indémnité permettant de toucher le double du pognon si jamais il meurt dans un train. Elle se débrouille donc pour que son mari se rende quelque part en train. Ils tuent le mari lorsqu'ils se rendent à la gare, Walter se fait passer pour le mari afin d'être vu par de nombreux témoins. Une fois dans le train, il se rend sur la plateforme à l'arrière et lorsque personne ne regarde, se jette par-dessus bord pour simuler un accident.

Une fois à terre, la femme rejoin l'assureur en bagnole avec le cadavre. Ils placent ce dernier sur les rails et hop.

Tout semble marcher. Les policiers n'y voient rien à redire. Par contre les assureurs sont persuadés qu'il y a anguille sous roche et assureurs oblige, ils ne veulent pas cracher le pognon et font une enquête de leur côté.

Ils ne trouvent pas de faille au début. Mais finalement à y regarder de plus près, ils découvrent que Phyllis s'est retrouvé à ce cher Dietrichson alors qu'elle était l'infirmère de son ex-femme. Et, bon bha ce Dietrichson est quand même un gars qui bosse dans le pétrole, il brasse quand même du pognon… Se débarasser de l'ex-femme pour devenir la nouvelle femme ce serait pas déconnant.

Bref, l'assurance a commencé à amasser des preuves accablantes envers la femme de la victime. Ils souhaitent donc ne pas donner le pognon et attendre qu'elle porte plainte pour sortir tout cela en justice. Walter contacte Phyllis pour la dissuader de porter plainte.

On apprend également que la belle fille de Phyllis fricottait avec un certain Nino Zacchetti mais que leur amourette s'est arrêtée. Jusque-là rien d'anormal, mais que le Nino a depuis été vu tous les jours à la maison des Dietrichson. Quand notre cher Walter découvre cela par son ami l'enquêteur/assureur, il commence à réaliser qu'il s'est fait berner.

Bref, il a compris qu'il est le dindon de la farce, elle n'est pas amoureuse de lui mais que c'est le jeune Nino qui a gagné le cœur de Phyllis. Il se rend donc chez la manipulatrice où ils discutent mais cette dernière sentant le vent venir a préparé un flingue. Alors que la discussion s'envenime, elle tire sur notre dindon et c'est à ce moment-là qu'elle réalise qu'elle éprouve des sentiments envers lui. Elle ne peut se résoudre à l'achever, lui cependant est désormais bien moins compréhensif et lui colle deux bastos dans le bide.

Bref, il se barre pour retourner à l'assurance où il nous raconte ces évènements. Sur ces entrefaits, l'enquêteur qui a découvert le pot aux roses arrive. Il veut lui appeler un docteur vu qu'il perd du sang mais dans le but de quand même l'envoyer en prison.

Walter tente de partir mais trop affaibli s'écroule au bout de dix mètres.

Mais quelle histoire ma parole ! Ces retournements de situations, ça twist, c'est fourbe, tel est pris qui croyait prendre. Les acteurs sont trop cools en plus. Le Fred MacMurray qui nous joue les mecs qui gère mais qui se fait niquer en beauté c'est royal. Et la Barbara Stanwick qui au final a magnifiquement roulé tout son ptit monde pour malheureusement échouer à pas grand-chose à la fin…

C'est un plaisir sur toute la ligne.

Heaven & Earth

Histoire : 🔗

Le ly est une Vietnamienne vivant dans un ptit village loin de tout. Ils ont été constamment pris dans de multiples guerres depuis des années et ça semble ne jamais en finir.

La vie n'y est donc pas si paisible vu que la guerre s'y intensifie. Ses deux frangins se font recruter pour les vietcongs.

Elle est soupçonnée de pactiser avec le gouvernement puis l'inverse. Bref, tout tourne mal dans des conditions atroces et elle décide de fuire avec sa sœur vers la capitale pour refaire sa vie.

Ressenti : 🔗

Troisième entrée dans la trilogie vietnamienne d'Oliver Stone. On aborde encore une fois cette guerre mais sous un autre prisme. Celui-là est centré sur Le ly une Vietnamienne et on s'éloigne donc un peu du point de vue usien. Tout du moins au début.

J'ai l'impression que c'est un peu le vilain petit canard de la trilogie çui-là. C'est tiré d'un bouquin écrit par Le Ly Hayslip racontant sa vie, donc ça en fait un biopic. La première partie décrit donc la vie pour le moins compliquée de la pauvre femme sur qui il tombe des tombereaux de merdes constamment. Mais la seconde partie c'est l'arrivée de Tommy Lee Jones le gentil soldat américain qui se démarque du lot. Il ne pense pas qu'à niquer, il est pas là pour jouer les brutasses, non il est juste gentil en tout point. Je ne vous cache pas que je trouve ça assez gênant cette romance.

L'acteur a 48 ans et Hiep Thi Le (la pauvre n'a même pas de page wikipedia en français, je vais voir pour en faire une ébauche !) elle n'en a que 22 et la différence est vraiment flagrante. Ça devient franchement de plus en plus gênant de montrer ce genre de relations et de dépeindre ça comme normal. Mais bref, lui est éperduement amoureux d'elle alors qu'ils ne se sont pas encore parlés 🤷. Il ne sait rien d'elle, ils parlent difficilement la même langue mais il est déjà à vouloir la marier. Elle, il lui faudra attendre la fin de la soirée pour que ce soit réciproque 🤷‍♀️.

Non vraiment, j'ai du mal à croire à la sincérité de cette romance. Lui, arrive en sauveur avec du pognon et un moyen de s'enfuir du pays pour elle. Elle, bha … elle est belle et voilà. Il y a une dissymétrie évidente dans leur relation.

Le dernier tier du film est focalisé leur relation avec notamment leur arrivée aux USA. L'acclimatation culturelle (rien que le look) est une des thèmes principaux. C'est assez sympa mais ça se fait éclipser sur la relation toxique des deux.

Bref, le film a des idées sympatoches mais c'est vrai que ça accroche moins que les deux précédents. Ça prend moins aux tripes alors que bon la première partie est pas vraiment plus légère. C'est plus insidieux mais du coup moins marquant.

Bon pas de bol en plus pour moi. La version sur laquelle je suis tombé était en qualité pas top du coup les images étaient moches. Et bon, bha on a beau dire ce qu'on veut mais dans mon cas ça influence ma perception du film. Il y a parfois de somptueux paysages mais ça se transforme en foire au pixel et ça ruine un peu le truc.

Bref, le film est sympatique mais la relation vu gentil blanc qui vient sauver la pauvre femme asiatique je trouve ça pas ouf. Même si plus tard, ce mythe s'éfrite, ça passe pas.

Ha tiens en passant, sur wikipedia dans l'infobox de droite ils mettent toutes les infos intéressantes et notamment dans les "acteurs principaux", ils foutent Hiep Thi Le en dernier alors que c'est celle que l'on voit le plus dans le film du début à la fin. Tommy Lee Jones n'arrive qu'au bout d'une bonne heure, c'est un peu du foutage de gueule. Ha et d'ailleurs la pauvre n'a pas de page française, je vais commencer une ébauche à partir de la page anglaise.

Hacksaw Ridge

Histoire : 🔗

Durant la seconde guerre mondiale, Desmond Doss est un jeune américain souhaitant servir son pays. Mais suite à une expérience traumatique dans sa jeunesse et ayant grandi dans une famille bien trop pieuse, il ne souhaite tuer personne et ne pas même porter d'arme.

Forcément, c'est assez compliqué de rejoindre l'armée pour aller au front sans porter d'arme ce qui lui causera bien des soucis.

Ressenti : 🔗

Ha bha quand j'ai évoqué Saving Private Ryan il y a quelques jours, on m'a soufflé de voir ce film. Soit-disant qu'il parviendrait égaler voir surpasser l'intensité de la scène du débarquement. Et comme en plus ce film est dans le top250, c'est parti !

Bon, bha c'est indéniablement un film de Mel Gibson, on y retrouve donc de la tripaille, de la violence et de la religion. Et franchement la tripaille ça ne me gêne absolument pas mais la religion . . . ça me heurte. Mais bon, là on est au final sur un biopic qui se veut réaliste (si vous voyez ce que je veux dire).

C'est donc l'histoire de Desmond Doss un objecteur de conscience qui s'est rendu célèbre pour les évènements ayant eu lieu lors des évènements montré dans le film. Les cinq dernières minutes ne sont d'ailleurs plus la fiction mais les vraies personnes décrites dans le film témoignant. Ça renforce la crédibilité du film. Faut dire que ça parait assez extraordinaire.

La première moitié du film se passe au pays. On voit un peu la jeunesse, pour planter le décor et que l'on puisse comprendre les motivations de notre ptit gars. On a ensuite les classes avec un schéma assez habituel. Vince Vaughn joue les soldats instructeurs mais ça sonne tellement faux. Je vois cet acteur tellement comme un looser (ouai je l'aime pas je saurai pas l'expliquer) que j'arrive pas à passer outre.

Tiens d'ailleurs pour compléter le casting on a donc surtout Andrew Garfield qui incarne le rôle principal. Pareil, j'ai un peu de mal avec cet acteur qui semble toujours un peu hors du film presque spectateur mais là pour une fois il s'en sort à peu près. Et pour compléter le trio on a un Sam Worthington que je trouve nullos comme acteur. Allez par chance on a Hugo Weaving qui vient relever le niveau en jouant un père tourmenté alcoolique violent. Et côté féminin on a le droit à Teresa Palmer qui bha pas de bol ne sera là que pour ajouter un poil de romance mais sans plus. Après tout c'est pas vraiment dans les films de guerre qu'il y a des rôles féminins à profusion…

Bon, donc je disais qu'on a donc un flashback sur la jeunesse, puis les classes. Mais avant d'enchaîner sur les affrontements, on a une partie très intéressante du film. Bon c'est un mini-spoil mais bon pas tant que ça : vu que notre gugusse ne veut pas toucher d'arme il est mal vu. Certains considèrent qu'il désobéit à des ordres et se voit donc juger pour cela. Je ne m'attendais pas du tout à cet arc dans l'histoire. C'était très cool.

Bref, vient ensuite la seconde partie du film. La Guerre ! Et bha … ouai c'est vrai, Mel Gibson a frappé vraiment fort là. Wow. C'est quelque chose. La violence du truc est folle.

On a donc nos soldats usiens qui tentent de s'installer sur l'archipel d'Okinawa. Pour cela, ils doivent escalader une falaise bien massive pour ensuite arriver sur un champ de bataille ravagé. Ça pilonne, ça massacre, ça tire sur les blessés, ça charcute dans tous les sens, c'est vraiment très impressionant. Le film est gore, les démembrements sont légions et j'aime le fait que le réalisateur nous épargne pas. On est sur un conflit particulièrement dégueulasse et ce n'est pas éludé.

spoil sur la fin

Bon, cette bataille est un bourbier pas possible. Ce n'est pas la première tentative américaine à cet endroit. Ils parviennent à avancer puis se font repousser avec des pertes immenses à chaque fois. Les japonais semblent en surnombre.

Alors qu'ils sont mis en déroute, les américains ordonnent à leurs navires de guerre de tirer directement sur le front alors même qu'ils ont encore des soldats à cet endroit-là. Les pertes sont immenses mais la contre-offensive japonaise est stoppée. Les usiens redescendent de la falaise mais Desmond est resté seul en haut.

Il profite du chaos général pour récupérer les blessés et les faire redescendre avec une corde de la falaise. Il fait ça pendant toute la nuit en risquant sa vie et jsqu'à l'épuisement. Il soigne même légèrement des soldats japonais et en fait descendre deux (qui se feront abattre par ses collègues très probablement). Au final il aura extrait 75 de ses comparses.

Le lendemain, bien que ce soit un samedi et que pour lui c'est sabbat et qu'il ne souhaite pas travailler ce jour, il est convaincu par son supérieur de participer à un second assaut. Alors qu'il avait été moqué et violenté par tous ses comparses lors des classes, en une nuit il est devenu leur héro au point qu'ils n'acceptaient de retourner au combat que s'il était là.

Cette deuxième journée est au moins aussi chaotique. Des soldats japonais font mine de se rendre mais en profite pour un dernier assaut suicide en dégoupillant des grenades. Desmond est blessé alors qu'il s'est jeté pour protéger ses compagnons. Il est extrait par ses potes.

Les derniers japonais capitulent, la bataille est gagnée. Fin du film.

Bha c'était vraiment très cool mais sans surprise un peu trop porté sur l'aspect religieux du truc.

J'aime pas le cast mais bon c'est comme ça.

Voilà, c'était très cool. Effectivement il n'a rien à envier à Saving Private Ryan pour sa dépiction de la guerre.

Ha tiens au fait "Hacksaw Ridge" c'est la falaise Hacksaw qui est le lieu de la bataille.

Born on the Fourth of July

Histoire : 🔗

Ron décide de s'engager comme marines pour partir au Viêt Nam alors qu'aucun de ses amis de lycée ne semble vouloir le suivre. Il part au front et participe aux atrocités de la guerre dont un massacre de civils avec des enfants.

Mais alors qu'ils sont en train de prendre la fuite pour éviter un assaut frontal, il se réfugie derrière une dune. Alors qu'il contre-attaque, un homme surgit de derrière la dune à contre-jour et Ron le dézingue dans la panique.

Il réalise quelques secondes plus tard que c'était un allié.

Ressenti : 🔗

Allez après Platoon hier, je me tape le deuxième film de la trilogie du Viêt Nam de Oliver Stone. Les films ne se suivent pas, n'ont pas les mêmes personnages (même si certains acteurs sont récurrents mais sur d'autres rôle).

Alors que le premier était vraiment centré en très grande partie sur les affrontements, ici cette partie est bien plus courte. La majorité de l'intrigue se déroule après les combats quand Tom Cruise quitte les combats et tente de se rétablir à l'hôpital et enfin quand il est de retur à la maison.

Il s'agit d'un biopic sur Ron Kovic (tiens d'ailleurs c'est rare les biopics sur les personnes encore en vie maintenant que j'y pense). On découvre comment un bon ptit ricain bien patriote tout fier d'aller défendre sa nation contre la menace communiste est devenu un militant anti-guerre. Un retournement de veste total.

Platoon montrait comment les soldats s'étaient comportés comme des merdes au Viêt Nam (enfin bon c'est comme ça dans toutes les guerres, faut pas se voiler la face). Celui-là est plus une critique directe du gouvernement qui ne traite pas ses vétérans comme il faut avec des hôpitaux calamiteux et ensuite son obstination au conflit pour des raisons ridicules et la répression envers son peuple à cet égard. Bref, une situation qui ressemble beaucoup à ce qu'on reproche à la France de 2023…

J'avais une image complètement érronée de ce film. En fait je n'en avais vu que l'affiche et ça me rebutait complètement. Je pensais voir un film sur un gentil ptit soldat mais je ne savais pas que c'était d'Oliver Stone. Le réalisateur a été très marqué par la guerre et fait cette série de film pour témoigner de la merde que c'est. Le pauvre Tom Cruise tout pimpant se retrouve en fauteuil roulant et voit une bonne partie de ses idées et idéaux voler en éclat.

Bon par contre on peut noter l'absence d'effort dans le casting, Tom Cruise est né de 3 Juillet non le 4… Je connais des acteurs qui auraient fait l'effort d'être raccord avec leur personnage.

J'ai été emmerdé pour les métadonnées de ce film. J'ai pas su qui mettre d'autre dans la liste d'acteurs. Il y en a tout plein dans le film mais au final tous les autres n'ont que de courtes apparitions du coup je ne voyais pas trop l'intéret de le faire. Willem Dafoe qui est généralement cité comme le second n'est ici présent qu'au bout d'un long moment et disparait au bout de dix minutes.

Tiens je vois sur wikipedia que le studio a été étrangement généreux. Le film n'avait le droit qu'à un petit budget. Ils l'ont dépassé mais le studio a demandé des reshoots pour que certaines scènes soient plus impressionnantes notamment la manif qui n'avait initialement que 600 figurants pour qu'elle soit retournée avec 6000 figurants. C'est assez rare ce genre d'histoire, non ?

Bon, si vous vous demandiez quels sont les looks que l'on peut ou ne pas mettre sur Tom Cruise ce film est parfait. On a le droit à de la moustache, des cheveux longs, un début de bouc, du court, du négligé, du rasé de prêt, on a un peu tous les looks possibles quoi.

Bon bha il me reste à me faire Heaven and Earth pour achever cette trilogie. Je sais pas vous, mais ça me donne pas envie de faire la guerre tout cela.

Platoon

Histoire : 🔗

Chris est un bleu qui arrive au Viet Nam. Il va rencontrer son bataillon avec notamment têtes fortes.

D'un côté il y a Elias le bon gars qui ne se fait plus d'illusion et de l'autre Barnes la brute à deux doigts d'exploser.

Ressenti : 🔗

Un grand film de guerre et probablement l'un des plus dur concernant la guerre du Viet Nam. C'est probablement le film de guerre que j'ai vu qui prend le plus aux tripes surtout pour cette époque précisément. Certe Saving private Ryan est très très fort et notamment son débarquement est d'une intensité rare mais là c'est plus sale et ignoble. Bon après c'est pas un genre que j'ai trop poncé le film de guerre donc il y a probablement des films moins mainstreams qui sont allés plus loin.

Il y a bien entendu des affrontements assez traditionnels entre les deux camps. Avec des attaques de nuit, des pièges, des embuscades, des bombardements tout cela. Mais on y aborde aussi les à-côtés.

On voit comment les soldats passent leurs temps sur leurs temps annexes. Les tâches de merdes qui incombent aux nouveaux, les passe-temps récréatifs à base de fumette/musique/carte et où on sent que les gars sont pas encore 100% traumatisés mais qu'ils sont déjà bien amochés psychologiquement. Tous ces passages sont excellents.

Faut dire que Oliver Stone (le réalisateur) ayant été sur le front ça semble vraiment réaliste dans l'ambiance qu'il y a règne. Les dialogues débordant de testostérone de peur et de PTSD sont interprêté par un cast grand luxe. On retrouve donc Charlie Sheen dans un rôle sérieux où il commence en jeune recrue candide et où il finit en vétéran ravagé. À côté on retrouve Tom Berenger et Willem Dafoe avec des rôles inversés par rapport à ce qu'ils jouent habituellement (un rôle de bad guy et non l'inverse et vice versa). Mais dans les troufions on retrouve également des têtes connues désormais avec notamment Tony Todd (le candyman dans son premier rôle), Johnny Depp (dans son troisième film), Kevin Dillon (qui a toujours un air assez proche à Ethan Hawk je trouve) ou bien Forest Whitaker.

Mais surtout le film montre également comment les Américains se comportaient face aux civils locaux. Et là c'est clairement pas joli à voir et c'est justement là où le film est très fort. Ces scènes sont horribles au possible et sont visiblement tirés de divers faits ayant réellement eu lieu.

Ça a été tourné aux Philippines (à peu près au moment de la révolution de 1986 d'ailleurs) et on a donc une jungle dense pleine de bestioles (d'ailleurs quasi-exclusivement sur Charlie Sheen, le pauvre), de la pluie constante, de la bouillasse. L'environnement qui pourrait ressemble à un endroit parfait pour des ptites vacances pépouze est dans ce contexte particulièrement éprouvant et menaçant. Ça rend particulièrement bien.

Le tournage a été visiblement difficile. Oliver Stone a voulu en faire baver à son équipe pour que ça ait l'air plus authentique. Avant le tournage ils se sont bouffé deux semaines de stage intensif de combat en jungle. Le but était de les crever, réduire drastiquement leur sommeil pour qu'ils soient à point pour le tournage. Et ce dernier a commencé tout juste le stage terminé. Le réalisateur était à deux doigts de crise de PTSD (il en aurait d'ailleurs fait quelques-une).

Un ptit "fun fact" c'est qu'Oliver Stone aurait aimé que Jim Morrison ait le rôle principal du film. Il lui a envoyé le script. Le chanteur des Doors a d'ailleurs été retrouvé mort à Paris avec le script du film en 1971. Le film sera fait bien plus tard et d'ailleurs Oliver Stone réalisera le biopic des Doors en 1993.

Bref, ce film est une tuerie (😉). Les rares fois où il y a de la musique c'est le tragique Adagio for Strings qui accompagne parfaitement le mood de ce film.

Voilà, c'est LE film sur la guerre du Viêt Nam à mon sens.

Ha au fait un "platoon" ça veut juste dire "peloton" (ouai j'avais pas fait le rapprochement).

Récap 51 : Octobre 2023

Voilà on a changé d'heure, il fait nuit tôt, la météo est toujours aussi sèche avec seulement 35mm de pluie pour un mois d'octobre… Quelques congés pour cette fin d'année, ça fait du bien !

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 12 commentaires, 22 visionnages, 539550 requêtes, 57643 visiteurs uniques pour 10.16 Go de trafic.

Films 🔗

Une bonne razzia de film ce mois-ci : 22, probablement mon record ! Et en plus pas mal du top250 IMDB avec de très bonnes découvertes.

D'ailleurs ce mois-ci mon préferré c'est … 🥁 … non je fais pas monter le suspens, je réflêchis. Cette phrase ne me laisse pas suffisamment de temps pour penser. Mais s'il ne devait en rester qu'un. Hmmmm

Witness For The Prosecution ? Ouai ça pourrait bien être çui-là. Mais je mets quand même une option sur Infinity Pool.

Séries 🔗

The Fall of House Usher est la dernière série de Mike Flanagan qui sort comme par hasard au mois d'Octobre ! Hop, encore une franche réussite pour ce gars qui nous a déjà bien régalé.

Sans trop de surprise on retrouve son cast favoris avec comme petit nouveau Mark Hamill qui est vraiment cool.

C'est à la base une nouvelle d'Edgar Allan Poe qui a déjà eu de très nombreuses adaptations au fil des années. Ici c'est donc une série en 9 épisodes de chez Netflix.

On y voit une famille milliardaires dont le père et sa sœur ont monté un empire pharmaceutique florissant mais à l'éthique assez faiblarde. Un procès menace de les mettre à terre et ils apprennent que le procureur annonce avoir un témoin parmi les enfants qui auraient des preuves contre eux. Le père promet une récompense à celui qui trouvera l'informateur.

La série est un enchaînement de flashbacks racontés par le père quelques semaines après les évènements principaux. On découvre donc par bribe ce qu'il s'est passé et comment ils en sont arrivés là.

J'ai vraiment beaucoup aimé. C'est une occase parfaite pour tenter d'élucider le mystère. Les hypothèses sont légions et j'avais tapé pile dans la cible !!

Vraiment une excellente histoire, une mise en scène très classe, un montage au point, des acteurs au poil. C'est un régal, après un Midnight Mass un peu moins sympa il s'est très bien remis en selle !

Foundation s2 🔗

J'avais vraiment beaucoup aimé la première saison de la série sur l'œuvre d'Isaac Asimov. Et là, bha j'ai aussi beaucoup aimé cette seconde saison. Sans dec j'y retrouve une vibe Games of Thrones avec ces coups bas et ces jeux de séductions tentatives de prise de contrôle.

Et puis putain qu'est-ce que c'est joli ! Franchement cette série éclate la gueule a bon nombre de films sur l'aspect visuel ! Les décors naturels, les décors spaciæux (huhu) les lumières, les effets spéciaux. C'est franchement ahurissant.

Je me suis enquillé la saison en deux jours et maintenant c'est la tristesse de devoir attendre 1 (deux ?) an pour la suite.

Jeux 🔗

Kingdom Eighties : Summer of Greed 🔗

Les devs de ce jeu ont décliné leur formule dans un nouvel environnement très à la mode. Cet opus n'ajoute rien à la formule.

Vous avez donc votre personnage, vous ramassez quelques pièces, vous vous promenez horizontalement pour distribuer votre monnaie pour faire évoluer différents éléments de votre base. Mais c'est pas non plus un city builder, c'est très lite.

C'est un jeu assez reposant mais qui s'essoufle assez vite mais le jeu est assez court avec 4 niveaux. Il y a bien un mode endless par la suite mais je ne m'y attarderai pas trop dessus.

Bref, pour 7 balles ça passe très bien.

Minecraft 🔗

Ouai je joue pas mal à Minecraft ces derniers temps. J'ai un ptit serveur perso qui tourne maintenant depuis quelques années. On y a deux zones, une en mode survie où l'on joue de manière legit et une autre zone en creative où l'on se fait plaisir à construire des choses un peu fofolles.

Depuis quelques mois maintenant on a ajouté des mods ce qui permet de rajouter du contenu et donc de maintenir un peu l'intéret pour le jeu. Ces derniers temps on est en train de bâtir une ville un peu moderne avec des ptits immeubles de deux/trois niveaux. C'est très très cool.

Malignant

Histoire : 🔗

Madison rentre plus tôt du boulot, elle est enceinte et ne se sent pas trop en forme. Son mec lui intime d'arrêter de bosser et commence même à la violenter au point de la pousser contre le mur. Sonnée, elle se rend compte qu'elle saigne du crâne et s'enferme dans sa chambre.

En pleine nuit, elle entend du bruit en bas, elle descend voir et tombe sur le cadavre de son mec. Elle se fait attaquer par le même assaillant et se réfugie dans la salle de bain. Elle perd connaissance en se prenant un gros coup de porte.

Elle se réveille à l'hosto avec sa sœur à ses côtés et des flics qui veulent élucider le mystère.

Ressenti : 🔗

James Wan est un réalisateur qui a sorti des bons films mais qui a aussi sorti des daubes. Je suis pas trop fan mais le premier Saw était vraiment original et très divertissant. Il a également fait The Conjuring qui est l'un de mes films d'horreur favoris. Bon les suites sont par contre dispensables mais le premier avait vraiment une vibe que j'apprécie vraiment à chaque visionnage. Mais bon voilà ses autres films sont pas ouf et j'ai pas encore vu ce qu'il a commis pour DC (et je m'en passerai volontier).

Bref, c'est un gars qui a prouvé qu'il était capable de faire de bons trucs même s'il ne réussit pas à tous les coups. Et en 2021 il a pondu Malignant que j'avais pas remarqué. Et bon, on est le 31 Octobre, donc fallait marquer le coup et donner une chance à ce film.

On a donc un film qui dès le début semble sortir le grand jeu. Ça commence direct par un prologue qui semble assez généreux. Le film se prend pas trop au sérieux, ça va être violent et poindre vers des touches d'humour noir je sens.

Le générique démarre, la musique semble tirée de l'OST de DOOM 2016 avec ses synthés, sa disto et sa saturation à mort. Ha ouai, ça va être fun. On s'éloigne du film d'horreur qui joue sur son ambiance pesante, ça va charcuter sévère et malmener des acteurs avec une OST énergique !

Et là, tout retombe. Après le prologue dans un hôpital bizarre, on est maintenant dans une baraque à l'américaine dans une banlieue à l'américaine. Rhooo c'est dommage. On retombe dans une routine usuelle et morne. C'est dommage.

Je m'étais hype par le prologue et le générique et là c'est la redescente quoi. Mais bon, on a donc des apparitions, des meurtres quand même assez violents, des visions. Alors je vais pas non plus cracher dans la soupe. Niveau mise en scène il y au moins deux éclats de génie.

Au début du film, on a donc la cocotte qui est seule dans sa baraque. Bon comme d'hab aux USA, ils ont pas de volets (je commence à croire que c'est le lobby des films d'horreur d'Hollywood qui milite pour leur interdiction afin d'avoir toujours des occases facile pour leurs scénars) et elle flipe sévère (à juste titre). Elle court donc dans sa baraque en passant de pièce en pièce. Ils ont eu l'audace de foutre une caméra zénithale (au-dessus du personnage filmant vers le sol (à travers le plafond)) qui suit les déplacements. C'est trop trop cool. C'est un simil-plan-séquence particulièrement réussi. Ça colle à une esthétique assez jeu-vidéo et on a vraiment la sensation de parcourir la baraque. Vraiment c'est la pépite de ce film.

Le second éclat de génie est très proche de la fin. Une baston en plan-séquence qui je pense a été filmée avec une caméra à 360° accroché à un personnage. Il y a un peu de fisheye et ça gesticule dans tous les sens. C'est très cool.

Bon l'histoire en elle-même est peu convaincante. En fait le truc c'est qu'il y a souvent des pertes de rythme. Entre les scènes où l'histoire progresse, on a les scènes d'ambiance, de trouille mais … bha elles apportent rien de nouveau et bha ça ne marche vraiment pas sur moi du coup j'ai tendance à m'y faire chier. Du coup ces scènes plus posées sont limites chiantes puisqu'il n'y a plus d'action et le scénar n'y progresse pas non plus. Il n'y a qu'une fois où deux où l'histoire a progressé dans ces scènes.

Suite de l'histoire spoil included

Bref, en gros, il y a une sorte d'entité qui s'en est pris au mari de Maddison. Il l'a ensuite violenté mais sans plus.

De retour chez elle, quand elle est seule la nuit, elle a une sorte de vision où elle voit l'espèce d'entité s'attaquer à une autre personne. Quelques jours plus tard une autre vision avec une fois encore une attaque de l'entité sur une troisième personne. Elle raconte ça au flic et ça leur permet de trouver cette troisième victime qui n'avait pas encore été signalée.

Les flics sont circonspects mais manifestement elle avait raison. Ils la ramènent et là, une personne tombe du plafond. Les flics concluent que c'est tout bonnement elle le tueur et l'emprisonnent. La personne du plafond est en fait la mère biologique de Madison parceque cette dernière a été adoptée en famille d'accueil mais elle n'a aucun souvenir d'avant l'adoption.

Dans sa cellule, elle commence à se faire harceler et même tabasser par les autres meufs. Elle pète un plomb et s'arrache la peau de l'arrière laissant apparaître une sorte de bouche et un œil. Elle est en fait l'entité, enfin plus précisément l'entité semble coller dans son crâne. Après sa ptite démo de scalp en live, elle massacre toutes ses colocataires et parvient à s'enfuir dans le commissariat où elle continue sa purge.

Pendant ce temps la sœure adoptive est partie fouiner dans l'hôpital s'étant occupé de Madison et trouve dans les archives une VHS et des documents expliquant son passé tragique (vous n'en reviendrez pas !). Madison se nomme Emily et avait un frêre jumeau Gabriel dont elle a absorbé plus ou moins le fœtus. Ils sont nés plus ou moins siamois : elle normale et lui collé dans son dos avec juste deux ptits bras malingres et un simili-visage grossier collé à l'arrière du crâne de sa sœur.

Après quelques expériences les médics ont décidé de couper les bras et de foutre les morceaux de visages en trop DANS le crâne de Madison. 🤷‍♂️ Les deux cerveaux sont très liés ce qui explique qu'ils n'ont pas tout virés et également pourquoi Gabriel parvient désormais à manipuler le corps et les pensées de sa sœur.

Bon je vous épargne la résolution parceque … bha on s'en fout. Mais en gros, maintenant qu'elle est au courant, elle a appris à maîtriser son frangin et hop c'est bon elle est "guérie".

Voilà, c'est pas ouf, il y a des fulgurances de réalisation mais le montage global ruine un peu le truc. Je m'attendais à un truc plus décomplexé, plus fun, pourquoi pas over-the-top. Mais … bha non. Pourtant les scènes de baston s'en rapprochent mais sans atteindre une jouissance totale. Ce film est juste frustrant.

Ha et puis la BO est finalement bien trop sage.

Je lui mets un "cool" alors qu'il aurait pu atteindre l'"excellent" avec juste un peu plus de fourrage.

Tokyo Story - Tokyo monogatori

Histoire : 🔗

Alors que le japon se reconstruit en sortie de seconde guerre mondiale dans les années 50, un couple de retraité décide de se rendre à la capitale pour voir ses enfants dans leur vie active.

Ressenti : 🔗

Ce film en noir et blanc de 1953 est très bien noté sur IMDB avec un très joli 8.1 au moment où j'écris. Et … j'ai vraiment beaucoup de mal à comprendre cette note. Les gens ont l'air d'adorer ce film alors que … bha c'est très particulier.

Ce film me fait un peu le même effet que Bicycle Thieves en plus acerbé encore. Le film fait tout pour ne pas être impressionnant. Rien ne dépasse, pas une once de drama. Et c'est renforcé par les normes culturelles du japon avec tous les personnages gardant un certain flegme et une froideur en toute circonstance.

J'imagine que les intentions du réalisateur étaient de faire un truc réaliste. Mais à force de vouloir éviter tout drama, tout spectacle, c'est que ça en devient presque trop faux. Quand quelqu'un de la fratrie chiale, personne ne vient réconforter la personne, il ne se passe quasiment rien au repas de famille… Personne ne s'énèrve jamais alors que les situations le mériteraient. Le père est d'une froideur légendaire à la fin.

Le thême principal est toujours d'actualité cela dit. En vieillissant, les enfants et leurs parents ont leurs vies qui divergent et c'est "normal". Les occupations et activités évoluent et chacun a déjà la lourde tâche de mener sa barque au point qu'il est difficile de prioriser du temps pour ses parents. De ce que j'ai compris c'est un phénomène qui est apparu au début du vingtième siècle au japon puisqu'auparavant les familles vivaient ensemble. Le film critique ça mais c'est tout.

je vous raconte la fin de l'histoire

Bon en gros le voyage à Tokyo se passe moyennement bien. Les enfants n'ont pas vraiment de temps à accorder à leurs parents puisqu'ils bossent.

Les parents sont envoyés d'un enfant à l'autre voir même en week-end à la mer seuls. Puis ils repartent dans leur bled.

À peine rentré, la mère tombe très malade. Les enfants sont contactés et prévenus que ça pourrait être grave.

Ils viennent mais la mère calanche. Ils sont moyennement tristes, le père se retrouve seul mais ne sort pas une seule larme. Fin.

Je vous épargne le micro-arc sur la belle-fille dont le mari est mort mais qui au final est celle manifestant le plus d'intéret pour les parents.

Ça parle des attentes des parents envers leurs gamins, leur déception sur le manque d'intéret des gamins envers leurs parents. Mais tout cela en ayant toujours un sourire de façade et en planquant donc ses émotions.

Mais du coup pourquoi faire un film pour parler sentiments si tu fais en sorte que les acteurs planquent leurs émotions ?

Bref, je pense comprendre les intentions du film mais la différence culturelle et la forme me rende le truc vraiment pas agréable. Et je suis vraiment très étonné que ce film soit aussi bien noté, c'est un format assez spécial qui je pense est loin d'être populaire. 🤷

Voilà voilà, ça ne m'a pas plu.

Critters

Histoire : 🔗

La ptite famille Brown vit tranquillement dans leur ferme éloignée du bled voisin. Un soir un étrange tremblement de terre interromp leur quotidien.

Alors qu'ils sortent investiguer, le père et le fils se font attaquer par une ptite créature toute ronde et poilue. Le souci c'est que bien qu'elle soit assez mignonne, elle est surtout affamée et possède de jolis crocs.

Ressenti : 🔗

Tiens tiens un film de 1986 avec des ptites créatures mignonnes. Un peu de surnaturel, un peu d'horreur, un peu de science-fiction. J'avais jamais vu et je m'attendais à une grosse bouse et bon bha finalement c'est pas si horrible. C'est pas terrible pour autant mais ça va.

Bon, le réalisateur c'est Stephen Herek qui n'a jamais sorti de film vraiment marquant. Il y a bien Bill & Ted's Excellent Adventure qui est assez connu mais que je n'ai jamais maté pour autant.

Au casting on retrouve Dee Wallace la maman des années 80 (dans ET, Cujo entre autres) qui est dans son rôle de maman des années 80. Cette pauvre dame a une fin de carrière bien moins remarquée que son début. Sinon on retrouve surtout Billy Zane qui vient jouer les beaux gosse à faible durée de vie.

Bon bha le film est gentillet. J'aime bien cette ambiance année 80 (ouai je sais c'est le truc classique, c'est pas original et les producteurs actuels en sont conscients et jouent à fond sur ça mais bon). En plus là c'est dans une ptite bourgade reculée des USA et c'est assez drôle. Ça se fait des compets de bowling, ça va à sa prière du soir, le commissariat est tenu par trois personnes. C'est très cliché mais j'aime bien.

Le film a l'audace de commencer très fort avec des plans spaciaux où l'on apprend que des Krites qui allaient se faire emprisonner sur un astéroïde parviennent à s'enfuire dans un vaisseau. Pour les récupérer deux agents sont envoyés.

Et bha ils ont pas pour autant choisi la solution de facilité. Ces deux agents sont aliens et ont la faculté de changer d'apparence. Et la première transformation n'est pas cachée mais bien montrée et c'est très cool. Ils ont choisi de faire des effets visuels assez bien foutus. Ça reprend la technique déjà croisée dans Indiana Jones où le visage est en cire et est fondu. Le plan est ensuite diffusé à l'envers et hop, on a l'impression d'un visage qui se forme devant nos yeux ébahis.

Et d'ailleurs à la fin ils ont tenté un autre effet assez sympa : la reconstruction de la maison. Alors que cette dernière a été explosée, celle-ci est réparée magiquement en diffusant la destruction mais également à l'envers. Ça passe assez bien étonnament.

Un autre point cool du film est tout simplement l'allure des Krites. Je pense que c'est ce qui a permis au film d'avoir des suites. Parceque bon, c'était pas ouf sinon mais ce design de bestiole est suffisamment cool pour donner envie de le revoir. Ce sont des ptites bestioles poilues. Elles se roulent en boule pour se déplacer plus vite. Elles ont des ptites papattes toutes griffues mais toutes courtes. Je ne sais par quel miracle mais visiblement elles arrivent à monter les escaliers.

Elles communiquent entre elles dans leurs langues qui est sous-titrée. Et elles peuvent manifestement grandir, vite et vraiment beaucoup. Ha et elles pondent des œufs ce qui est pratique pour faire des suites. Ils peuvent également envoyer des aiguilles empoisonnées qui endorment leur victime.

Bon par contre niveau scénario c'est vraiment pas la joie. Les deux aliens qui les pourchassent sont juste tournés en ridicule. C'est dommage parceque tout l'arc autour d'eux est naze. Ces persos savent magiquement parler notre langue, ils apprennent à conduire en deux deux, ils semblent surpuissants et pourtant ils ne servent vraiment qu'à la toute fin vu que les Krites sont loin d'être immortels.

L'ajout de ces aliens est finalement inutile et plombe même le film. Un ton un poil plus sérieux et faire en sorte que les humains s'en sortent d'eux-même aurait pu être vraiment très très cool.

Bon, ouai je vous ai légèrement spoilé mais le film est très convenu.

Bon le film a engendré des suites. Et pour un ordre d'idée, ce premier opus a la note de 6.1 sur IMDB et ses suites ont 5.5, 4.3, 4.1, 3.7 et étrangement un 6.3 . Il y a visiblement même une série en 2019 !

Bref, le film est désservi par un scénario prévisible et naze. Ça aurait pu être un énorme concurrent à Gremlins.

The Gate

Histoire : 🔗

Glen est un jeune gamin des années 80 qui est gardé par sa sœur de 16 ans pendant que les parents partent quelques jours en voyage. Terry le pote de Glen est souvent à la maison.

Inconsciemment et involontairement ils accomplissent un rituel pour invoquer un démon ancestral en sacrifiant une vie, donnant un peu de sang et en lisant une incantation.

Ressenti : 🔗

Un film ~d'horreur~ horrible de 1987. Le réalisateur a une filmographie qui ne fait vraiment pas rêver (pour dire, dans wikipedia les trois quarts de ses films ont un lien rouge !). Et rien qu'avec les titres ça sent la vieille daube d'épouvante de vidéo-club miteux : Metal Messiah, I, Madman, Bad Blood, Tornado Warning, Killer Rats, Mansquito, Natur Unleashed : Earthquake, The Black Hole, Kraken : Tentacles of the Deep, Ice Spiders, NYC : Tornado Terror… Ça fait rêver.

Bref, je sais pas pourquoi j'ai regardé ça mais j'aurai pu m'abstenir. En dehors de la vibe 80s il n'y a pas grand-chose à sauver. Le jeu d'acteur des mioches est tout juste passable. L'histoire pourrait être pas trop mal mais c'est tellement mal branlé. Ha si les effets visuels sont bha … pas non plus raté voir pour certains assez réussis.

La musique est insipide le truc le plus sympa est la présence d'un gros toutou assez charmant. Et c'est probablement le meilleur acteur du lot. Il incarne bien son rôle de chien qui se retrouve être en soutien indéfectible de la famille et surtout des mioches.

Je disais que l'histoire était pas trop mal et je le pense. Après tout invoquer un démon et devoir le combattre c'est pas super original et ça a déjà été très réussi dans des films. Notamment ça pourrait flirter du côté de Evil Dead mais le public visé est bien plus jeune.

On pourrait plus le rapprocher d'un Talk To Me (ouai je l'ai vu récemment pour ça que me ring my bell). Après tout les deux films sont proches. Un groupe de mioches qui font la fête (ouai j'en ai pas parlé mais oui ils profitent de la fuite des parents pour inviter d'autres mioches et pour une bonne bamboche des années 80). Comme dans l'autre film, la fête s'oriente vers une ambiance un peu plus horreur à vouloir se raconter des histoires pour se faire peur. Et là aussi, ils passent l'étape supérieure en tentant une expérience paranormale. Ici, au lieu de parler à un mort invoqué via l'artefact de la main, ici c'est une tentative de lévitation. Bon bha, c'est bien moins effrayant. Et c'est bien plus cheapos.

Et le souci contrairement à l'autre film c'est surtout le rythme. Ici, ça se veut moins sérieux et le montage est lent. Ça tente d'instaurer une ambiance un peu pesante mais ça ne marche vraiment pas. Du coup j'attendais impatiemment que ça démarre vraiment mais il faut quasiment attendre une heure pour que ce soit le cas.

Ici, la moitié de l'ambiance repose sur un gamin qui a du mal à dormir parcequ'il a pas de volets (rhaaa ces amerloques et l'absence de volet c'est quelque chose) et qui du coup flippe à la moindre ombre. Et ça te fusil de Tchekov la moitié des objets qui apparaissent plus de dix secondes à l'écran. Si le gamin touche une boite et la fout de côté t'es sûr que ça servira à la fin.

Le vrai point positif à mon sens c'est les effets visuels pour les espèces de minions démoniaques. Ils ont pas un design transcendant mais suffisamment honnête on va dire. Et surtout leur incrustation est plutôt bien foutue. Ils sont tout petit mais interagissent avec les gamins assez bien je trouve.

Bon et rassurez-vous, à la fin les gamins gagnent et personne ne meurt. Ouai je vous spoile mais vraiment vous pensiez qu'ils allaient buter qui que ce soit ?

Bref, le film n'a pas vraiment d'intéret. Ha si. Éventuellement si vous aimez le film Blade 1, bha le méchant Deacon Frost est le mioche principal. Voilà voilà. Tout le monde s'en fout, non ?

Protip : en cas d'invasion démoniaque, une bible fait office de grenade.

Bloquer la création de certifs TLS dans votre dos via CAA

Allez hop, premier jour de congé et j'en profite pour remettre le nez dans le camboui de mon ptit bordel auto-hébergé.

Il vient de se passer un truc pas très ouf. Jabber.ru (je connais pas mais j'imagine qu'ils fournissent des comptes xmpp à leurs utilisateurs) se sont fait trouer. Mais ça a été fait plutôt bien. En gros, un certificat TLS a été créé dans leur dos ce qui a permis d'intercepter du trafic sans que personne ne s'en rende compte.

Ce genre de truc est pas si difficile à faire et ça risque de devenir monnaie courante. Là on s'en est rendu compte mais si ça se trouve c'est fait à grande échelle. Bref, du coup j'ai voulu voir comment empêcher ce truc.

CAA 🔗

Allez c'est une redite mais ce coup-ci on va blinder un peu plus.

Pour un ptit rappel n'hésitez pas à consulter mon article de 2017 mais en gros CAA est un type d'enregistrement DNS permettant de spécifier quelle CA est autorisé à créer un certificat TLS.

En gros avec ça, vous dites que seul Let's Encrypt a le droit de vous créer des certificats.

C'est pas mal, mais après ce n'est pas encore pleinement suffisant. Il est également possible de définir quel compte LE a le droit de générer des certifs.

Vous ne le savez peut-être pas, mais chaque utilisateur de LE a un compte. On ne le crée pas explicitement mais le logiciel s'en charge de lui-même.

On va donc créer un enregistrement CAA où l'on va dire que seul LE est autorisée à générer un cert et on va restreindre encore plus en spécifiant quel compte précis à le droit de le faire.

On va donc devoir trouver son "accounturi" qui correspond donc à votre compte.

Choper l'accounturi 🔗

Avec certbot il suffit de faire certbot show_account ce qui vous donnera un joli Account URL: https://acme-v02.api.letsencrypt.org/acme/acct/XXXXXXXXXX ainsi que l'adresse e-mail associée.

Mais si comme moi vous n'utilisez pas certbot mais acme.sh il faut ruser. Soit vous avez des logs présents dans .acme.sh/acme.sh.log soit vous allez devoir lancer un renew et farfouiller.

Eragon signale dans les commentaires que pour le récupérer c'est ~/.acme.sh/ca/acme-v02.api.letsencrypt.org/directory/ca.conf que vous trouverez votre ACCOUNT_URL.

Votre accounturi est donc https://acme-v02.api.letsencrypt.org/acme/acct/XXXXXXXXXX .

Bon bha maintenant que vous avec cette info il ne vous reste plus qu'à éditer votre zone.

Édition de la zone DNS 🔗

Bon alors déjà il est possible de mettre une adresse mail de contact en cas de souci. Je ne crois pas que LE en tienne compte mais c'est possible que d'autres CA l'utilisent. Avec un peu de bol, une CA pourrait vous envoyer un mail si quelqu'un tente de vous créer un certif dans le dos !

Ensuite il y a surtout deux enregistrements. Un permettant de définir la création d'un certificat pour une entrée spécifique et un autre pour créer un certificat wildcard s'appliquant à tous les sous-domaine ('tention niveau sécu ceux-là sont plus touchy).

Voilà ce que cela donne pour moi.

lord.re.            	600	CAA	0 iodef "mailto:lord-x509@lord.re" 
lord.re.            	600	CAA	0 issue "letsencrypt.org;accounturi=https://acme-v02.api.letsencrypt.org/acme/acct/XXXXXX" 
lord.re.            	600	CAA	0 issuewild "letsencrypt.org;accounturi=https://acme-v02.api.letsencrypt.org/acme/acct/XXXXXX" 

Si vous avez plusieurs machines et donc potentiellement plusieurs comptes LE il faut faire gaffe à faire ça comme il faut.

Ça semble suivre les CNAME d'ailleurs. Si vous avec un CAA pour un enregistrement principal uniquement et des CNAME pour d'autres enregistrements ça semble respecter le CAA "global", ce qui est pratique.

Et surtout prenez garde : si vous avez un CAA à un niveau supérieur, il prenra le dessus pour tous les niveaux inférieurs si vous n'en définissez pas un plus spécifique. Je m'explique, si vous avec un CAA sur lord.re, il s'appliquera également sur sous-domaine.lord.re . Donc pensez à bien redéfinir le CA sur les sous-domaines si ce n'est pas le même accounturi.

Certificate Transparency 🔗

Le CAA nécessite la coopération des CA. En théorie les CA doivent le respecter mais bon on sait jamais.

Un ptit rempart supplémentaire (mais qui nécessite encore la coopération de la CA) est le Certificate Transparency qui est en gros un log public de tous les certificats créé par une CA. À chaque fois qu'une CA signe un certif elle publie l'info dans un log ce qui permet à tout un chacun de voir qui créer un certificat.

Il existe plusieurs sites pour consulter ça mais perso j'aime beaucoup CRT.SH qui est très simple et efficace. Ils proposent en plus un flux rss ce qui permet d'avoir un œil distant sur cela sans s'en préoccuper plus.

Monitorer le renouvellement des certifs 🔗

Bon j'avais bêtement un cron qui fait son boulot et je croisais les doigts.

Je me suis enfin décidé à vérifier un peu mieux tout ça.

Bon j'utilise acme.sh qui fait la même chose que certbot mais en beaucoup plus simple. Ce n'est que du shell, facile à installer (pas trouzemille dépendances python) et facilement scriptable.

Ils gèrent plein de façons de notifier mais rien de ce qu'il propose me convient, j'ai donc fait un ptit script pour mon cas.

~/.acme.sh/notify/nib.sh
#! /bin/bash

# support nib

nib_send() {
  _subject="$1"
  _content="$2"
  _statusCode="$3" #0: success, 1: error 2($RENEW_SKIP): skipped
  _debug "_subject" "$_subject"
  _debug "_content" "$_content"
  _debug "_statusCode" "$_statusCode"

  _err "Not implemented yet."
  echo -e "\x033[TLS-KIF]\x0f STATUS : \x034 $_statusCode \x0f : $_subject \n          $_content " | nc destinataire port_destinataire -w 2
  return 0
}

Suivi d'un acme.sh --set-notify --notify-source kif --notify-level 2 --notify-mode 1 --notify-hook nib et c'est tout bon

Relative inutilité du bousin 🔗

Bon je ne pense pas que ça m'apporte vraiment beaucoup plus de protection. Je ne pense pas être la cible de ce genre de bidouille.

Et si c'était vraiment le cas, bha ça ne fait que reporter une partie de la sécurité vers le DNS. Bref, un attaquant déterminé (genre un État) ne serait probablement pas plus gêné que ça par ces protections.

Cela reste cependant rapide à mettre en place et sans trop de contrainte pour une architecture relativement simple.

Blow

Histoire : 🔗

George Jung a grandi dans les années 50 à Boston dans une famille où ça llait pas trop mal. Mais quand le business du père s'est pété la gueule l'ambiance familliale n'était plus au beau fixe.

Lorsqu'il devient adulte, il se rend en Californie où il se retrouve à vendre de la drogue pour gagner un peu de pognon. Mais il se rend compte qu'il est plutôt doué et son entreprise gagne en ampleur et il passe à l'échelle supérieure.

Ressenti : 🔗

C'est un biopic de 2001 réalisé par Ted Demme qui n'a pas fait beaucoup de film (vu qu'il est mort quelques mois plus tard avec des traces de cocaïnes dans le sang) avec Johnny Depp qui incarne le rôle principal. On découvre comment George Jung est devenu assez rapidement le distributeur de 90% de la cocaïne sur le sol usien. Le film s'étire sur une période d'une bonne vingtaine d'année avec de nombreuses ellipses.

Rien que les looks de Johnny Depp valent le coup. On le voit traverser les modes aussi bien capillairement parlant que vestimentaire. C'est un florilège des looks ringards qui font mal aux yeux. ^__^

J'ai bien aimé les différentes péripéties le long de l'histoire. Ça a l'air à la fois simple et pourtant assez casse-gueule cette vie. Et d'ailleurs un point que j'ai adoré c'est que George Jung est ici montré comme une personne assez lambda. Je ne sais pas à quel point le film est respectueux de la réalité mais il nous est pas du tout montré comme un psychopathe avec des accès de violence comme on voit souvent dans les autres films. Non, le gars n'est pas violent avec ses partenaires de business, ni même avec sa femme ou autre. Ça a même l'air d'un gars bien.

Le film joue à fond la carte de l'empathie. Le pauvre type se fait rouler par son pote de longue date mais pardonne quand même, il se fait renier par sa mère mais n'en tient pas rigueur. Il se fait niquer par sa femme mais reste respectueux envers elle. Le gars en prend plein la gueule mais reste toujours digne et ne renvoie jamais toute sa colère sur d'autres personnes J'ai vraiment adoré cet aspect du personnage ! C'est même le point le plus sympa du film.

Très souvent les films de mafia on nous attendrit pour nous faire apprécier des gars qui sont manifestement violents, des meurtriers et tout. Mais là, non c'est juste un gars bien qui certe revend de la drogue mais ça s'arrête là, il ne gagne pas en pouvoir en écrasant les autres.

Bon je ne vous l'apprends probablement pas mais Johnny Depp est visiblement un sale con poids lourd. Mais visiblement Emma Roberts qui joue sa gamine… bha c'est aussi un gros fion (c'est plus rare chez les femmes mais ça existe). Fût-ce un critère pour le casting ?

Le film a des relents de The Goodfellas sauf que … bha c'est tiré de la vraie vie de George Jung. Bref, très très cool à voir.

The Hunt For Red October

Histoire : 🔗

Alors qu'on approche de la fin de la Guerre Froide, un tout nouveau sous-marin nucléaire russe ultra silencieux se comporte étrangement. Jack Ryan expert de la CIA en sait un peu plus sur la technologie et l'équipage de cet appareil et prévient des hauts gradés.

À l'intérieur de ce sous-marin, le capitaine Marko Ramius agit étrangement en tuant un haut dignitaire (enfin je sais pas trop qui c'est mais c'est celui qui a la seconde clé permettant d'ouvrir le coffre contenant les ordres (qui s'appelle Putin o__o )) et fait passer ça pour un accident.

Est-ce que le Capitaine est devenu fou et tente une attaque kamikaze contre les USA avec cet armement à la pointe ?

Ressenti : 🔗

Je m'étais fait chier il y a longtemps en l'ayant vu à la téloche après avoir raté le début. Mais là, dans de meilleures dispositions j'ai vraiment beaucoup aimé.

Déjà, il y a un casting de fou furieux ! Sean Connery et Sam Neill en cosplay Capt'n Igloo Russe c'est assez improbable et pourtant ça passe bien. Mais à côté on a un Alec Baldwin qui tente désespérément d'être la star du film mais bon à côté de Sean Connery il n'a aucune chance. Il y a même Tim Curry qui se fait ridiculiser voir martyriser.

Vous en voulez encore ? Stellan Skarsgard débute à Hollywood dans ce film ! Et la ptite cerise sur le gâteau c'est James Earl Jones qui vient nous délecter de sa grosse voix. Ils n'y sont pas aller avec le dos de la cuillère pour le casting.

La majorité de l'intrigue du film se déroule donc sous l'eau avec de la poursuite de sous-marin. C'est donc un mélange de vraie images de sous-marin en surface et de la maquette pour les plans extérieurs. Ça rend pas trop mal, même si les quelques rares incrustations numériques ont du mal à convaincre mais ça n'est qu'un détail.

Par contre pour la vie à bord du sous-marin j'ai trouvé ça au final assez peu intéressant. On est vraiment bien loin de l'aventure épique de Das Boot où vraiment ça sent le renfermé et ça suinte de partout avec des infiltrations et tout. Non là c'est un peu trop … spacieux, propre, solide. Bon ça ne dépeint pas non plus la même époque et donc la même technologie mais c'est un poil dommage.

Tout à l'air un peu trop simple. Et vas-y que je te fais un barrel roll, on a un système de propulsion ultra furtif toussa. C'est vraiment de la fiction et tant mieux parceque du coup ça permet un scénario assez sympatique. C'est l'occasion idéale de foutre des moments de tension par périscopes interposés.

John McTiernan accouche ici d'un film avec bien moins d'action que Predator ou Die Hard et ça a été reproché au film. C'est bizarre parceque c'est pas non plus un film où l'on se fait chier. Et il y a quand même une scène de panpan boom boom à la fin qui n'est pas si éloigné de Die Hard quand on y pense. On a un gars qui rampe dans des espaces exigus en parlant tout seul avec son flingue…

J'ai bien aimé. C'est pas non plus un film incroyable mais il reste agréable.

For a Few Dollars More - Per Qualche Dollaro In Piu

Histoire : 🔗

Manco et le Colonel Mortimer sont des chasseurs de primes bossant séparément. Mais ils décident de faire équipe afin d'attraper le gros bonnet local qui semble s'apprêter à dévaliser la banque la plus sûre de la région.

Ressenti : 🔗

Et bhé dis donc ! J'ai beaucoup plus aimé que The Good, The Bad and The Ugly !

Déjà, ce film ne dure que deux heures et est bien plus condensé. On a sensiblement la même équipe mais j'ai trouvé ce film bien plus agréable.

Clint Eastwood n'est à mon sens pas le héros de ce film. Il est assez souvent passif, plus en retrait limite spectateur de l'action. Lee Van Cleef est lui bien en avant, quand il est là, c'est lui le personnage principal.

La page wikipedia indique un budget de 600 000$. Heuuu … Hein ?! Même pas un million ?! C'est quoi ce miracle ?

Comment ils ont pu réaliser un tel film avec un budget aussi minuscule ?! Alors certe faut prendre en compte l'inflation mais les acteurs, les décors, les costumes, la totale quoi… Surtout que le film a été tourné sans son puis intégralement doublé et donc il a fallu ramener les acteurs et tout. Même si une bonne partie a été et sera réutilisé c'est quand même impressionnant.

Le scénar de ce film est très cool. Il y a des rebondissements, les personnages ont l'occasion d'évoluer et leurs relations sont assez incertaines. Même si bon, on se doute qu'à la fin à minima Clint Eastwood s'en sortira. En deux heures il y a quelques duels, un braquage de banque, deux évasions de prison, des otages encore quelques duels, un viol … Et le tout reste cohérent et digeste. C'est pas juste pour le spectacle, tout se tient.

C'est le second opus de La trilogie du dollar mais les films ne sont pas vraiment liés entre eux. On retrouve Clint Eastwood qui incarne un personnage très similaire mais qui n'est pas le même (selon la justice parceque oui ça s'est joué en justice). On a donc des duels où les bonhommes se reluquent pendant d'interminables secondes. Les gouttes de sueurs qui s'amoncèlent et glissent le long des visages poussièreux sont la marque de fabrique à mon sens. C'est iconique mais trop long encore que là j'ai trouvé ça plus raisonnable (ou alors je suis juste plus tolérant ?).

Voilà, j'ai beaucoup aimé ce film et du coup ça me remotive pour me faire le premier de la trilogie que j'ai vu il y a fort longtemps.

Wild Strawberries - Smultronstället

Histoire : 🔗

Isak est un docteur émérite qui doit aller fêter ses cinquante ans de carrière. Au lieu de prendre l'avion comme convenu, il se rend à Lund en voiture.

Marianne est intéressée par le voyage pour aller rejoindre le fils d'Isak avec qui elle est fiancée. Sur le chemin ils récupèrent également des auto-stoppeurs.

Ce voyage sera l'occasion pour le vieil homme de rêvasser et de se rappeler certains moments de sa vie et de les évoquer à tout ce petit monde.

Ressenti : 🔗

Hmmm j'ai pas vraiment accroché. Je me suis même un peu fait chier.

C'est un film d'Ingman Bergman de 1957 en noir & blanc qui dure une heure trente. Et c'est tout comme The Seventh Seal. Et bha, je trouve les deux films assez proches au final. Le contexte change un peu mais les réflexions sont au final assez proche. On a un homme proche de la mort et qui profite du peu de temps restant pour réflêchir sur sa vie et compagnie.

C'est donc presque uniquement le contexte qui les différencie. Dans l'un c'est en période médiévale et là c'est à l'époque contemporaine (enfin plus vraiment contemporain mais bon). J'ai pas l'impression qu'il n'y ait grand-chose de plus dans ce film.

De ce que je lis, ce film est l'histoire d'un personnage cherchant une rédemption. Alors que je n'ai pas vraiment sentie cela dans mon visionnage. Oui le gars était ptet un peu froid (et un connard forceur envers la gente féminine) mais j'ai pas non plus eu l'impression qu'il regrettait son comportement. Et je pense avoir aussi raté complètement la fin du film.

spoils

En gros lors du voyage il apprend que sa belle-fille et son fils se sont brouillés. Elle veut un gamin et le fils n'en veut absolument pas. Et à leur arrivée, ils tentent de les réconcilier un peu. C'est … tout.

Est-ce une rédemption pour autant ? Mouaif.

Je … bha … ça me semble un comportement juste normal et attendu. 1h30 pour que ÇA soit le climax ?!

Hmmm 🤔

Ok. Bha. Pourquoi pas mais … je suis décontenancé.

J'ai pas trop compris l'intéret de tout ça.

Gangs of Wasseypur

Histoire : 🔗

La famille Kahn s'est fait une place à Wasseypur. En commençant petit puis en finissant comme la mafia règnant sur la ville.

Le film se déroule de 1940 à 2010 dans une ville d'Inde.

Ressenti : 🔗

Un film long, qui parle de gangsters, qui se déroule sur pas loin d'un siècle. De l'action, de l'amour, des traditions, des trahisons, des malversations et des exactions. Wow quel film ! Je me suis régalé même si j'étais un poil perdu à pas mal de reprises.

Un détail sympatique et qui marche plutôt bien est la musique. Elle est toujours en accord avec l'époque où se déroule le film. On a donc une évolution vers de la musique de plus en plus moderne tout au long du métrage.

Bon, je craignais que ce soit le cliché du film Bollywood avec des chansons et compagnie mais que nenni. Le film est sérieux et efficace et même étonnamment il ne perd pas trop de temps dans des détours. Non ça va globalement plutôt droit au but en enchaînant constamment son scénario. On a au final pas vraiment le temps de s'ennuyer malgré la durée du bousin.

Ce qui m'a perdu par contre c'est les personnages. Il y en a une térachiée vu que ça se base sur trois générations d'une famille. Il y a des gamins, ils grandissent, ils sont ensuite père etc. Du coup j'ai galeré à savoir qui est qui vu que ça change constamment. Après ça ne m'a pas empêché pour autant de capter ce qu'il se passe. Par moment j'ai juste lâché un peu prise et puis hop ça revient.

Ce film pourrait facilement être transformé en série. Faut dire qu'avec ses près de 5h30 au compteur il y a déjà de quoi faire. Étoffer un peu plus par-ci par-là et découper en morceau d'une heure et hop emballé c'est pesé !

C'est vraiment très cool de suivre les mêmes personnages sur toute leur vie.

quelques spoils

C'est marrant, au moment où je m'étais bien habitué à Shahid Khan celui-ci se fait buter comme ça sans prévenir. C'est balot je commençais à bien apprécier le personnage. Mais au final j'ai encore plus aimé le personnage de Sardar Khan (son fils).

L'arc de séduction entre lui et Durga est assez étrange d'un point de vue occidental moderne mais quand même assez drôle.

La fin de Sardar Khan est assez classe quand même. Alors qu'il se fait attaquer comme une merde, il nous fait une Boromir (ou presque). C'est assez peu crédible surtout quand tout le reste du temps tous les personnages crèvent à la moindre balle mais ça lui donne quand même une aura quasi surnaturelle.

Franchement Sardar Khan est joué par Manoj Bajpai mais il a un sacré air à David Harbour, non ?

Bref, je me suis régalé et je comprends que sa durée rebute du monde mais je le conseille quand même. Il y a franchement une ptite vibe Godfather mais en Inde.

(tiens c'est marrant, généralement je fous le tag "long" pour les films que je trouve trop long parceque je m'y fais chier mais là non, c'est juste long parceque c'est long et c'est une bonne chose.

The Treasure of the Sierra Madre

Histoire : 🔗

Dobbs et son nouvel ami Curtin n'ont pas un kopeck. Il traîne à Tampico au Méxique en mendiant pour gagner de quoi subsister.

Ils font la rencontre de Howard qui se présente comme un ancien prospecteur d'or. Ils décident de s'allier tous trois et de rassembler leurs quelques pesos pour acheter un peu de matos et d'aller trouver de l'or.

Ressenti : 🔗

Je n'avais jamais entendu parler de ce film. Je ne savais pas de quoi ça parlait ou quoi que ce soit donc c'est parti pour 2h d'aventures. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de 1927.

Bon bha c'était sympatoche. Nos trois camarades partent de rien et vont en chier pour tenter de se sortir de leur misère. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la première partie à Tampico avant leur départ.

On les voit galérer, se faire arnaquer, tenter d'amadouer. J'aime beaucoup. Comme d'hab je me régale à observer la ville et tout ec environnement du siècle dernier.

La seconde partie est donc le voyage et l'exploitation de la mine. Cet aspect du film est très cool aussi. La première problèmatique c'est de trouver un filon intéressant, la seconde c'est de faire le choix de quand s'arrêter. Bon et la troisième partie je vous la laisse.

spoils

Rhaaaa mais quel bâtard ce Doobs ! Alors que les trois sont devenus un peu plus complices et tout. Il décide de trahir d'abord Howard à qui ils doivent un peu tout. Et par la suite il décide de buter également Curtin.

Bon ça surprend pas tant que ça puisque ces évènements avaient été fusil-de-tchekovisé dans les dialogues avant l'expédition.

Mais bon, le karma en décidera autrement, il sera le seul à ne pas s'en sortir vivant.

Le twist final où les deux rigoles est assez surprenant m'enfin pourquoi pas. Après tout le voyage était au final plus intéressant que la destination.

Le film est assez simple à regarder et passe assez vite. En plus l'image est très propre sauf certains plans qui détonnent un peu des autres comme s'ils n'avaient pas été restaurés. Rien de bien méchant mais c'est vrai que sur certains champs/contre-champs la différence de netteté et de grain d'image se voit vraiment bien.

Bon par contre les bandits mexicains passent vraiment pour des gros débiles…

Voilà, le film est sympa mais est à mon sens très surnoté. Cela dit c'était la plus grosse production Warner Bros à l'époque avec un budget de 3.5 M$.

Aftersun

Histoire : 🔗

Sophie et son père Calum passent des vacances en Turquie. On les suit pendant ces quelques jours où ils s'amusent, ils mangent, ils jouent, ils dansent, ils chantent.

Un joli moment de complicité.

Ressenti : 🔗

Un film très doux calme et pourtant avec une légère note amère.

J'ai passé un super moment. Il fait beau et même s'il n'y a pas de rebondissement ou autre c'est un instant hors du temps. En fait ce film est un peu comme les vacances après tout. C'est une période déconnectée du reste et c'est très chouette.

J'ai beaucoup aimé ces moments de complicités. La gamine est vraiment top, son jeu d'actrice est au poil. Elle a impressionné tout le monde et s'est vu nominé pour plein de récompenses et en a d'ailleurs remporté quelques-unes.

Mais en regardant d'un peu plus près, on s'aperçoit que le père est pas en train de vivre les meilleures vacances de sa vie non plus. Mais ça ne transparait que via quelques ptits indices par-ci par-là. Et d'ailleurs même sans cela le film reste quand même cool à regarder.

J'aime bien les films qui traitent de l'enfance. Un peu d'insouciance, de découvertes du monde, d'observations et de réflexions vraiment pas si idiotes que ça.

C'est le premier film de la réalisatrice Charlotte Wells qui démarre sa filmographie en beauté !

Bref, pas grand-chose à en dire si ce n'est que c'était très agréable.

La Tour

Histoire : 🔗

Sans que personne ne s'en rende compte, une tour se retrouve complètement isolée de l'extérieur. Toutes les fenêtres et portes extérieures sont entourées d'un voile noir qui détruit tout ce qui le touche.

La survie des habitants s'organisent avec trois clans et de la débrouille.

Ressenti : 🔗

Allez hop, un ptit film français de surnaturel qui parle de survie c'est cool.

L'idée de départ est très chouette. Cet aspect surnaturel est assez simple et prétexte a pas mal d'histoires cocasses.

Il y a beaucoup de personnages, faut dire que c'est une grande tour donc avec beaucoup de logements et donc d'habitants. Il y a par contre trop de personnages. Sans dec, ils sont très nombreux. Dur de savoir qui est qui et de s'en rappeler. Surtout qu'au final il n'y a pas spécialement de héros il y a tout juste un personnage qu'on suit un poil plus que les autres mais pas plus que ça non plus.

Non en fait c'est carrément le bordel. J'ai le sentiment qu'il n'y avait juste pas vraiment de scénar. Après l'idée de départ, ils ont dû écrire que des bouts de scénar éparses pas vraiment reliés les uns aux autres. C'est presque une série d'épisodes plus ou moins indépendants se passant au même endroit avec un lore commun. Et j'ai vraiment pas aimé cet aspect.

Vu qu'il n'y a pas grand-chose à espérer dans un monde où il ne reste qu'une tour et que … bha l'environnement est réduit à peau de chagrin forcément il n'y a … bha rien à faire et bien les protagonistes n'ont pas d'objectifs. Ils ne peuvent pas luter contre le voile pour tenter de le repousser, il n'y a pas à tenter de l'étudier pour voir comment il fonctionne. Non c'est juste un truc qui fait disparaitre toute matière qui rentre en contact et puis c'est comme ça. Du coup, il n'y a pas d'expéditions, pas de "contre-attaque", non les persos subissent et c'est tout. Ils ne font que tenter de survivre en subissant leur malheur.

Bon bha le film est orienté survie et du coup ça donne quoi ? Bha … c'est merdique. Il y a six axes de survie :

  • Les robinets fonctionnent parfois mais d'autres filtres l'eau de ruissellement.
  • Rationner la bouffe. C'est mentionné une fois et c'est tout.
  • Faire pousser quelques légumes dans les rares pots de fleur ou bac de terre en intérieur. Le rendement est juste naze et de toute façon il n'y a que très peu de terre, rien de pérenne.
  • Élever des animaux domestiques pour les bouffer. Heuuu ouai ok et comment vous les nourrissez ?
  • Mettre en cloque les meufs et bouffer le bébé. C'est encore plus con que le point précédent.

C'est … très décevant.

Un autre point assez étrange c'est la durée de l'histoire. C'est assez compliqué de savoir combien de temps se passe. Les rares indices explicites sont certaines meufs qui tombent enceinte et dont on voit le mioche plus tard. Du coup il se passe bien plusieurs années mais c'est rarement clair là non plus.

Je me dis que vu que niveau persos c'est le bordel, niveau crédibilité c'est zéro, le réal voulait plus travailler sur un ressenti, une ambiance générale. Et là, ça marche plutôt bien. L'immeuble déjà est immonde, c'est lugubre, les habitants s'organisent en reliant les apparts entre eux en perçant les murs, ces escaliers semblent sans fin et sont le lieu d'une bonne partie des rencontres. Il y a des graffitis, plus le temps passe plus c'est destroy de partout. Sur ce point c'est vraiment très réussi.

Un peu plus de scénar aurait pu rendre ce film très très cool. Mais au final c'est juste assez inintéressant. Alors ouai, ça aborde beaucoup les relations humaines mais bon vu que les personnages sont tous survolés, c'est difficile de tout comprendre. Quand ça mentionne un “Grégory” que tu vois pas qui c'est, toussa… Bon bha ça lasse un peu.

Heureusement que le film n'est pas trop long. L'idée de base est trop cool mais ils n'ont pas réussi à construire par-dessus. Déçu.

Expend4bles

Histoire : 🔗

Pan Pan Boum Boum Des méchants, une bombe nucléaire, des gentils.

Ressenti : 🔗

Hmmm j'adore les films d'action des années 80 90, j'en ai bouffé des tas. J'ai une légère fascination malsaine pour Schwarzy et bon même si je suis pas dans la team Stallone j'apprécie quand même un peu. Expendables ce devrait être le film fait pour moi : on ressort les gros bras iconiques, on leur donne des armes du pognon et c'est parti pour du grand spectacles palpitant.

Bon pas de bol pour moi… Schwarzy n'a jamais été à l'honneur dans cette série de films. Et dans cet opus il s'est même barré (surement le plus malin de la bande).

On se retrouve avec au final une brochette de has-been (ça me fait un peu mal mais ouai c'est vrai quand même) qui font pan pan boom boom en lançant des punchlines de moins en moins drôle. C'est assez navrant. Aucune de ces ptites répliques ne fait mouche.

Ça se la pète à mort et ça se lance dans des dialogues assez gênants. Je sais pas si c'est juste moi qui aie envie de descendre le film mais c'était naze à chaque coup. La seule réplique qui m'a fait sourire était je pense pas voulue : À un moment tu as un des gros bras de la bande qui se prend une balle et est donc blessé. Une meuf et un gars de la bande vienne le choper pour le mettre à l'abri. Le gros dur sort “Tu peux me guérir par un bisou ?”. Naturellement elle esquive et à ce moment tu as 50cent (oui il est dans le film) qui sort un “Je m'occupe de lui.” Doit-on comprendre que 50cent va prestemment lui rouler la plus belle pelle de sa vie pour sauver l'autre gugusse ? J'aurai aimé ça aurait été si inatendu mais non.

Bref, au moins on peut se consoler en regardant les explosions et compagnie. Le spectacle va compenser le malaise du scénar et des dialogues. ETTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT NON ! C'est ptet là un des plus gros défauts du film. Les effets visuels sont remarquables dans leur médiocrité. Il y a un problème avec ce film : il y a eu un budget de 100 millions de dollars et les visuels sont à gerber ! Et c'est pas pour jouer les puristes/fine-bouche, non non. Les effets visuels sont vraiment médiocres. Les incrustations sont vulgaires, les couleurs sont criardes et même pour un plan aussi basique que Stallone devant une porte de maison, c'est juste immonde.

C'est assez incroyable le foirage sur les effets visuels. Les séries un peu cheapos d'il y a dix ans s'en sorte mieux. C'est une purge sur tous les aspects. Ça s'était foutu de la gueule de John Carpenter pour les effets spéciaux non finalisés sur Los Angeles 2013 à sa sortie mais là c'est pire !

Je me dis que c'est pas possible, ce film est une arnaque pour soutirer du pognon.

Bon et sinon c'est Jason Statham qui est la star. Et il joue du … Jason Statham usuel quoi. Un peu tout le temps le même rôle.

Bon si vous voulez un film d'action barrez-vous. Si vous voulez du pan pan boum boum, barrez-vous. Si vous voulez des dialogues marrant, barrez-vous. Vous voulez en prendre plein les mirettes, barrez-vous.

Si vraiment vous voulez un point positif je pourrai vous dire qu'on est content de voir le générique de fin. Et en plus c'est Boys Are Back In Town de Thin Lizzy donc c'est cool.

Je vois sur la page wikipedia que Jean Claude Vandamme voulait venir faire le méchant. Il était déjà dans le deux où il incarnait Jean Vilain et qu'il souhaitait faire Claude Vilain le frêre voulant se venger. Ç'aurait été ptet un peu plus drôle.

Vivement le cinq ! (non)

Infinity Pool

Histoire : 🔗

James et sa femme Em sont en vacances sur une île un peu particulière. Il a publié un livre il y a quelques années mais il est en panne sèche d'inspiration et espère profiter de ce voyage pour faire le plein. Dans leur complexe hôtelier ils font la rencontre d'un autre couple dont la femme Gabi aime le livre de notre auteur. Les couples sympathisent et vont donc faire une ballade ensemble le lendemain alors qu'il est interdit pour les étrangers de s'aventurer hors du complexe de vacances.

Ressenti : 🔗

Haaaaaa ! C'est pile poil ce que je voulais ! Ce film est tout bonnement dérangeant.

On a des personnages ambigüs, une ambiance qui devrait être au beau fixe mais avec toujours un décalage inquiétant et une histoire bien malaisante. C'est un régal ! Ce film est réalisé par Brandon Cronenberg le fils de son illustre père David Cronenberg et … bha ouai on sent qu'il y a des préocupation en commun. C'est son troisième film et je vais devoir me faire ses deux précédents maintenant. ^__^

Au casting on retrouve un des frangins Skarsgard pour jouer le pauvre écrivain. Mais surtout il y a l'infâme Mia Goth qui enchaîne les films d'horreur. Elle a ici un rôle des plus détestables et elle le joue à merveille (est-elle vraiment comme ça dans la vraie vie ?).

J'ai beaucoup aimé les changements qu'il y a tout le long du film. Les personnages évoluent pas mal (même si la temporalité du film reste assez courte) et même les situations changent assez vite.

première moitié du film un peu spoilant mais pas trop

Bon donc, les deux couples partent ensemble fair un picnic un peu arrosé au bord de l'eau. Alors que James part pisser dans la nature, Gabi le rejoint et va lui agiter la nouille comme ça sans préambule ni rien. Bizarre l'ambiance.

Au moment de repartir, les femmes commencent à faire pioncette à l'arrière, Alban étant trop bourré il laisse le volant à James qui se tape donc à conduire pour le retour. Bon l'alcool et la fatigue n'aide pas et il percute un inconnu au milieu de la nuit. Ils décident de laisser le cadavre sur place et de s'enfuir sans prévenir la police. Visiblement ce ne sont pas des rigolos.

Bref, ils rentrent chacun dans leur casbah et tout va bien. Au petit matin notre couple est réveillé par la police qui frappe à la porte et qui les embarquent. Ils sont séparés et interrogés chacun de leur côté. Le flic annonce qu'il est de la famille du gars à qui ils ont emprunté la bagnole. Il est franc et demande s'ils peuvent faire un faux témoignage comme quoi on ne leur a pas prêté la bagnole mais qu'ils l'ont volé puis qu'ils ont écrasé le pauvre type. En échange de quoi, le flic sera plus clément.

James accepte le deal et donc fait sa déposition : il est coupable de vol et de meurtre. Une fois fait, il apprend que la loi en vigueur est différente de la leur. En tant que coupable de meurtre sa peine est … la mort. Il va donc être tué et la peine sera éxécuté par la descendance de la victime soit … un gosse de 13 ans. Notre auteur est naturellement pas jouasse et a le sentiment de s'être fait manipuler sur toute la ligne.

Mais, il y a un énorme "mais" ! Le policier révèle que ce petit pays avec ses lois dures propose un traitement différent pour les touristes étrangers. Afin de ne pas créer de vagues à l'internationale, ils proposent un service moyennant finance : la création d'un clone qui sera sacrifié pour l'éxécution de la peine. Bon bha forcément, cette proposition est plus qu'alléchante et l'auteur accepte.

Après la procédure de clonage, il se réveille et assiste donc avec sa femme et d'autres personnes à la mort de son clone par le gamin de 13 ans. À la fin de cette déroutante cérémonie il se voit confier son urne avec ses cendres et est désormais libre de retourner à l'hôtel.

Ptain mais c'est du génie ! J'aime vraiment beaucoup toute cette histoire. L'idée est top.

La seconde moitié est toute aussi bien d'ailleurs mais je vous laisse le plaisir de le découvrir. Il y a des rebondissements et pas forcément ceux que l'on peut facilement imaginer.

Bon ce film est clairement pas à mettre entre tous les yeux. Il y a des excès de violences, de gore, de sexe, de drogues. Je suis pourtant assez tolérant généralement mais là ça se fait plaisir. Ne laissez pas des mioches voir cela. Il y a de la suggestion mais pas à tous les coups.

J'ai beaucoup aimé l'aspect visuel des scènes assez psychédéliques. C'est super joli avec des sortes d'aberrations chromatiques hardcore et des jeux de lumières du plus bel effet. Rien que sur ce point l'expérience vaut le coup.

D'ailleurs voilà le mot pour ce film. C'est une expérience un tel visionnage.

Je vous le recommande chaudement et je suis triste qu'il n'ait pas une meilleure note.

Talk To Me - La Main

Histoire : 🔗

Mia a du mal à faire le deuil de sa mère mais elle est épaulée par sa copine Jade. Elles emmènent Riley le ptit frangin de Jade à une fète d'ado.

À un moment la soirée prend un étrange tournant : ils décident de faire une sorte de spiritisme par le biais d'une main qu'il faut toucher puis prononcer “Talk To Me”. La personne voit alors apparaître un mort qui peut répondre à des questions. Mais il existe une seconde étape permettant d'aller plus loin.

Ressenti : 🔗

Allez allez, c'est le mois d'octobre, il faut regarder des films d'horreur. Pour l'instant j'ai un peu l'impression qu'il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent cette année. Celui-là semble sortir un peu du lot.

C'est donc parti pour cette production A24 avec un duo de réalisateur jumeaux. C'est leur premier film pour ce duo australien habitué de Youtube. Je ne les connaissais pas mais visiblement ils font des courts métrages d'horreur habituellement et là ils ont eu l'occasion de faire un vrai film avec un petit budget.

L'histoire est cool sans non plus être vraiment novatrice. La réalisation est par contre bien foutue notamment les séances de spiritisme qui sont assez dynamiques. La caméra notamment a le droit à de jolis mouvements suivant les postures des acteurs. C'est un détail que j'apprécie à chaque fois.

Bon après c'était sympathique mais pas non plus mémorable. Le film est au final assez classique. Mais c'est propre et les jeunes acteurs sont assez cool. D'ailleurs un des acteurs est trans et ça a suffi pour faire bannir le film dans certains pays. Alors que ce n'est pas évoqué et que ça n'a absolument aucune incidence sur l'histoire ou autre. Il y a encore du chemin à parcourir…

Bon, je dois avouer que bon c'était cool mais je suis resté un poil sur ma faim. J'éspèrais quelque chose de plus effrayant. Il y a bien un ptit twist final mais c'est assez attendu.

Visiblement il y a déjà un projet de prequel et de sequel… Aïe. Faut dire que 90 myons de $$ pour un budget de moins de 5 ça donne envie de réiterer l'opération.

Bon, ça n'a pas comblé mon envie de film d'horreur, vais devoir m'en faire d'autres. (rhooo ça se voit que c'est une excuse bidon ?)

The Elephant Man

Histoire : 🔗

Elephant man est une bête de foire qui attire la curiosité des londoniens à l'époque victorienne. L'homme a un physique très particulier aussi bien sur le visage que sur le reste du corps.

Dr Treves le découvre et souhaite l'ausculter pour voir de quoi il en retourne.

Ressenti : 🔗

Un classique de David Lynch en noir et blanc sorti en 1980. C'est la troisième fois que je tente de le regarder et à chaque fois je me suis endormi. Mais là c'est bon, je suis reposé je suis prêt à enfin le voir réellement.

Bien que ce soit tiré d'une histoire vraie, une grande partie des "péripéties" sont fictives. John Merrick se nomme en réalité Joseph et contrairement à ce qui est montré a toujours été bien traité par ce qui était non pas un tortionnaire mais bien un partenaire. Mais oui, le pauvre homme était effectivement bien difforme et n'a pas vécu bien vieux.

Le film a vraiment de la gueule avec son noir et blanc très très propre. C'est d'ailleurs marrant de voir l'emphase qui est faite sur l'éclairage au gaz dans le film. Beaucoup de scènes sont assez sombres pour tenter d'avoir l'air réaliste.

Dans les acteurs on reconnait très vite Sir Anthony Hopkins qui est presque jeune. Tout fringant avec son bouc et son haut de forme. Mais par contre John Hurt qui joue John Merrick est lui méconnaissable. Le maquillage qu'il a eu le transforme complètement. Apparemment le maquillage prenait 5h à installer et 2h à retirer et était assez peu agréable.

Mais toujours dans les acteurs on retrouve le père de Toby Jones : Freddie Jones qui joue Bytes le proprio de John Merrick. Un joli rôle de connard ^__^ . Mais plus drôle, on retrouve également Dexter Fletcher qui joue le gamin qui traîne avec Bytes. Pour moi cet acteur est le père de Nathan dans la série Misfits (une de mes séries favorite all time), sauf que là il est tout gamin tout jeune et maintenant que je le sais effectivement on reconnait bien sa tête.

Le film se déroule à l'époque victorienne mais malheureusement on n'en voit pas beaucoup. J'aurais aimé voir plus de bribes de Londres de l'époque :-/ Il n'y avait pas un très gros budget, ceci explique cela.

L'histoire est sympa même si au final il ne s'y passe pas grand-chose. Les gentils sont gentils et les méchants sont méchants. C'est pas des plus original mais ça fait l'affaire.

J'aime beaucoup le choix du noir et blanc. Ça donne tout de suite une impression de film plus vieux qu'il n'est et se rapproche donc un peu plus de l'époque qu'il tente de recréer. J'imagine que ça simplifie pas mal le travail sur le maquillage qui a déjà dû être colossal.

Lors de mon visionnage précédent j'avais le souvenir d'une image assez dégueulasse avec pas mal de grains. Alors je sais pas si c'est juste ma mémoire qui me joue des tours mais le film a eu un remaster en 2020 donc ptet que c'était nécessaire. Là l'image est particulièrement propre et du coup on sent que c'est pas un film si vieux que ça (ptain pas loin de cinquante ans quand même !).

Au final, j'ai trouvé le film sympa même si je regrette qu'il n'ait finalement pas grand-chose à raconter.

Witness for the Prosecution

Histoire : 🔗

Sir Wilfrid est un avocat très renommé mais il rentre tout juste de convalescence. Son état de santé étant très fragile les médecins ne veulent pas qu'il continue d'officier sur des affaires trop prenantes. Il a besoin de repos !

Mais alors qu'il s'installe tout juste de retour chez lui, une affaire lui tombe dans le bec : Leonard Vole se doute qu'il va être accusé de meurtre et a pris des devants avec son avocat et ils sont venus direct chez Sir Wilfrid. Ce dernier profite de cette occasion, pour te faire offrir un cigare en douce mais à l'écoute de cette histoire il a quand même envie de s'y investir.

La police arrive et embarque l'homme en question mais il reste ferme et ne prend pas l'affaire et recommande un autre avocat.

Cependant, une fois tout ce petit monde parti, c'est alors la femme de l'accusé qui arrive. Celle-ci a un comportement assez étrange ce qui poussera l'avocat à finalement représenter Leonard Vole en justice.

Ressenti : 🔗

Allez hop, on dépoussière encore un film qui a près de 70 balais. Pour ce film devenu un classique que je ne connaissais pas du tout je partais assez confiant.

Dès le début ça commence assez bien : on nous présente l'avocat et c'est assez drôle. Alors que le film se veut sérieux et tout, il y a quand même ces ptites touches d'humour concernant sa santé et sa filouterie pour fumer/boire en douce. C'est tout con mais ça amène juste ce qu'il faut pour alléger l'histoire. L'avocat est de suite bien plus sympathique alors qu'il est plutôt irascible voir un gros con avec ses employés.

Tyrone Power est l'acteur interprvetant Leonard Vole l'accusé. Il est mort lors du tournage du film suivant d'une crise cardiaque, alors que … bha dans le film c'est son avocat qui se remet d'une crise cardiaque ayant manqué de le terasser.

Le film est tiré d'une pièce de théatre tiré d'un bouquin d'Agatha Christie et du coup je vous le donne en mille : il y a un twist final. Et mon dieu quel twist !

Détails de l'histoire (donc ça spoile un peu mais pas la fin)

Leonard est donc marié à sa femme jusque-là rien de bien extraordinaire. Mais il est inventeur et a besoin de pognon pour vendre son batteur à œuf qui sépare le blanc du jaune (!).

Il tombe sur une rombière veuve un peu par hasard (mouai) et se lie d'amitié avec elle. Petit à petit cette amitié grandit. Malheureusement, alors qu'il revenait de chez elle, sa femme de chambre la trouve morte et l'analyse annonce que la mort se situerait à 22h. Leonard affirme être de retour chez lui à 21h30 ce que sa femme devrait pouvoir confirmer.

Il apprend via le journal qu'il est désormais sur le testament de la pauvre victime et qu'il va donc hériter d'une jolie ptite fortune. Malheureusement ça renforce grandement les soupçons envers lui.

Lors de la première entrevue entre l'avocat et la Christine (la femme de Leonard), celle-ci a un discours assez étrange en annonçant que Léonard est rentré à 21h30, tout du moins "c'est ce qu'on attend d'elle". Bref, elle semble se plier au discours de son marri sans en être parfaitement convaincue. L'avocat lui demande si l'étrange relation qu'entretenait son mari avec la bourgeoise l'inquiétait mais la la femme est persuadé de la fidélité de son mari.

Il n'y a pas de témoin visuel ou auditif du meurtre. Il y a bien des empreintes mais il ne s'agit que de celles de la victime, du présumé coupable et de la femme de chambre, ce qui est normal vu qu'ils fréquentaient tous trois le lieu du crime. Il y a des traces d'effractions mais celles-ci semblent avoir été créé sciemment. Sir Wilfrid est un avocat redoutable et parvient à parrer un peu tous les éléments de l'enquête.

Bon ce coup-ci je vais vraiment spoiler et je vous le déconseille très fortement

Christine la femme de Léonard s'avère ne pas être dans le camp de son mari. Alors qu'à la base étant la femme de son mari, elle ne pouvait pas témoigner contre lui, on apprend que son mariage est caduc puisqu'elle était déjà marié à un autre homme. À ce moment-là, elle annonce que son mari finalement n'est pas rentré l'heure précédemment donnée et qu'il avait des traces de sang.

Entre deux séances du procès, Sir Wilfrid fait la rencontre d'une étrange femme qui lui vend des lettres écrites par Christine. Dans celles-ci on apprend qu'elle n'est finalement pas tant amoureuse que ça de "son mari" et qu'elle fréquente visiblement quelqu'un d'autre et que le procès va lui permettre de se débarasser de son mari.

De retour au procès, l'avocat joue de malice et de manipulation et du coup révèle les lettres. Cette révélation prouve que ses témoignages étaient criblés de mensonges alors qu'elle était sous serment. Elle va donc avoir le droit à un procès à ce propos et tout ce qu'elle a raconté est désormais nul.

Le jury finit par disculper Leonard.


Dernier avertissement de spoil sur le twist !!!! Barrez-vous si vous n'avez pas vu !! 🔗

Bon tout le monde quitte la salle sauf l'avocat, notre innocent et sa femme. Et là ils révèlent qu'ils étaient complices. Ils ont fait le coup ensemble.

Les lettres sont des fausses et la femme mystérieuse qui les a donnés à Sir Wilfrid était en fait Christine grimée. Ils ont pris le risque de révèler les faux témoignages afin que les charges de meurtres soient abandonnées.

GENIUS !

Et à ce moment-là, une femme sortie de nulle part surgit et embrasse Leonard. Il s'avère que notre coco voyait une autre nana en douce. Depuis le début il avait l'intention de sacrifier sa femme pour se barrer avec le magot et son amante.

Désemparée, Christine chope le couteau qui servait de pièce à conviction et poignarde ce bâtard de Leonard.

Mais quel final mazette ! Wow, c'est ouf.

J'adore les films à twist et çui-là c'est du pur caviar (bof j'aime pas le caviar mais si je dis que c'est du pur gorgonzola personne ne va comprendre…). Vraiment vraiment, tout se décide sur les cinq dernières minutes.

Durant le court générique de fin, il exhorte les gens à ne pas spoiler et je suis totalement d'accord. Je ne considère généralement pas que le spoile gâche un film. Mais il y a quand mêmes de rares films où c'est bien le cas et je trouve que celui-là tombe tout à fait dedans. C'est pour ça que j'ai pris double précaution.

Ce film était juste trop bien ! Il y a pas si longtemps je connaissais pas les œuvres de Billy Wilder et les rares que j'ai vu sont vraiment très cool. En plus couplé au travail d'Agatha Christie ça fait des merveilles. Les acteurs aussi ont vraiment bien bossé. Non c'est vraiment très chouette.

Monty Python and the Holy Grail - Sacré Graal

Histoire : 🔗

Le Roi Arthur rassemble des chevaliers et se voit assigner une quête par Dieu : trouver le Saint Graal.

Ressenti : 🔗

C'est le premier film des Monty Python que j'ai découvert. À chaque fois ça fonctionne, je me marre.

C'est un film complètement foutraque. Il y a bien une trame un peu globale mais c'est surtout un prétexte pour une suite de gag. L'enchaînement est assez incertain ce qui donne un aspect assez étrange au film. Mais si on accept ce fait ça devient un pur bonheur.

Le film regorge de gags tous plus cons les uns que les autres. Et ils ont réussi à faire tout ça sans jamais verser dans le vulgaire ni de rire au dépens de qui que ce soit (hoo si un peu de moquerie envers les français mais ça reste de bonne guerre).

Ce qui me surprend à chaque fois c'est que bon, on va pas se mentir, ça reste une comédie faites sans trop de pognon. Et malgré ça, il y a des tas de personnages costumés, des effets spéciaux pour des monstres mythiques, des châteaux, des dizaines de chevaux … bref c'est loin d'être si cheap au final. Et je dirai même que sur certains aspects c'est plutôt bien branlé, on s'y croirait plutôt bien. Il y a un ptit travail d'ambiance qui a été fait et tout avec des décors crédibles.

Le film est devenu une mine à référence. Beaucoup de monde est venu y prendre des pépites pour les glisser ailleurs.

Bon, quelle est ma scène favorite ?

  • Le lapin de Caer Bannog ? non
  • Les chevaliers de NI ? non
  • Le procès pour sorcellerie ? non
  • La danse de Camelot ? non
  • Le sauvetage entrepris par Lancelot ? OUI !!!

Ce sauvetage est mémorable. Des années avant les jeux-vidéos, ils ont réussi à parfaitement illustrés de nombreux joueurs de RPG (et notamment Skyrim et consorts) qui arrivent dans un lieu et défoncent absolument tout sur leurs passages. C'est si con !

Cinquante ans plus tard cet humour fonctionne toujours à fond.

Du Rififi Chez les Hommes

Histoire : 🔗

Tony vient de sortir de cinq ans de prison et son ancien complice le tuyaute déjà pour un nouveau coup. Se farcir une bijouterie à quatre.

D'abord hésitant, il se décide lorsqu'il découvre que sa femme est maquée avec un autre désormais.

Ressenti : 🔗

Allez hop ! Un bon vieux film bien rétro ! Et oui on est en 1955 et c'est le père de Joe Dassin : Jules Dassin qui décide de faire un film en france parcequ'il s'est fait blacklister par Hollywood.

Du coup on a une adaptation d'un bout de roman d'Auguste Le Breton centré sur la partie du casse. C'est une formule assez classique mais qui marche à tous les coups : la création de l'équipe, le braquage et l'après-braquage. Simple mais efficace.

J'ai beaucoup aimé les dialogues avec l'argot. Ça donne pas mal de vie et je trouve que ça rend le tout assez crédible. Bon ça a tendance à disparaitre mais je trouve ça dommage, l'argot est assez drôle je trouve. Ça m'a toujours impressionné les gens qui le manie naturellement.

Le film est célèbre pour sa scène du casse. Faut dire qu'elle est assez spéciale. Elle dure pas loin d'une demi-heure. Et là, c'est de nuit et bon bha faut être discret du coup il n'y a aucun dialogue et aucune musique. C'en est presque oppressant. Ça devait être une horreur au ciné cette longue scène presque sans un bruit. La pression sur les spectateurs pour ne pas faire un son !

L'histoire est très cool. Sa conclusion est un poil abrupte mais bon c'était comme ça à l'époque. Il y a des retournements, des trahisons, des coups de chance (ou pas). C'est très plaisant.

Le film a été réalisé avec un trèèès petit budget. Jules Dassin a même joué l'un des membres de l'équipe parceque l'acteur initial ne pouvait plus participer et qu'il n'y avait pas de budget pour le remplacer.

J'ai beaucoup aimé en plus ça me fait regarder un peu de film français ce qui m'arrive assez rarement :-)

Il y a d'autres films Du Rififi …, je me laisserai ptet tenter à l'occasion.

Bicycle Thieves - Ladri Di Biciclette

Histoire : 🔗

Ricci se voit proposer un boulot de colleur d'affiche. C'est une aubaine incroyable, sa famille vit dans une grande pauvreté et ça représente donc un espoir incroyable. Cependant il lui faut un vélo pour pouvoir avoir le job.

Avec sa femme ils mettent leurs draps au mont de piété et peuvent donc racheter leur vélo au mont de piété également.

Alors qu'il commence à coller sa première affiche, il se fait voler sa bicyclette.

Ressenti : 🔗

Aie. Voilà le genre de film que je crains.

Il est superbement bien noté avec un 8.3/10 sur IMDB. Pas mal de critique en font un éloge pas possible alors que … bha … meh.

C'est un film italien de 1948 de néo-réalisme. Bon alors visiblement le néo-réalisme ça consiste à ne pas utiliser de décors artificiels et donc de tourner sur place. La seconde grande caractéristique c'est que les acteurs ne sont pas des acteurs pro. Le troisième point concerne l'histoire qui peut être une fiction mais qui se doit d'être réaliste (exit la fantaisie, la SF, …). Le but est donc de montrer la réalité de façon réaliste.

Ce film est l'un des plus grands représentants de ce mouvement. D'ailleurs l'Italie a été le fer de lance de ce mouvement dans les années 40-50, on est à 100% dedans là.

Le point le plus intéressant de ce film à mon goût est le fait d'avoir une représentation réaliste de l'Italie à cette époque. C'est cool de voir des bouts de Rome et de ses habitants à l'époque. C'est plus les alentours du film que le film en lui-même qui sont intéressants.

Le film s'efforce à ne pas être flamboyant, ne pas être remarquable. Et il y parvient avec brio ! L'histoire en elle-même n'a que peu d'intéret. La réalisation est basique à souhait, pas de superbe musique pour tenter de faire passer la pillule, pas de twist final, pas grand-chose à se mettre sous la dent quoi.

Bon bha, c'est pas ma tasse de thé.

Autant faire un documentaire, non ?

Bon, je vois pas souvent de film italien donc c'est quand même assez cool d'entendre la langue.

Tiens un ptit fun fact vu sur wikipedia : Sergio Leone est visible dans un micro-rôle apparemment !

Je suis très étonné que ce film ait de si bonnes notes. Je comprends qu'il puisse avoir un intéret historique et d'être un digne représentant d'un mouvement artistique. Mais ça me semble assez peu ragoutant et du coup je ne m'explique pas sa note sur IMDB. Je rapelle au passage que les notes d'IMDB sont les notes du public et non d'un critique.

Voilà, heureusement que ça ne dure qu'une heure et demie. Il s'y passe assez peu de chose.

Rear Window

Histoire : 🔗

Jeff a une jambe pétée et passe donc le temps dans son appart à regarder par la fenêtre ce qu'il se passe. La danseuse étoile qui danse à moitié à poil chez elle, le nouveau couple qui emménage à côté, le compositeur qui bosse sur son piano, la pauvre femme seule au rez-de-chaussée. Il fait tellement chaud qu'un couple du second étage dort sur son escalier de secours et fait descendre son chien par un panier accroché à une corde.

Mais ce qui intrigue le plus notre photographe handicapé est l'appart du premier juste en face. Un couple dont la femme est allitée toute la journée et dont le mari semble quelque peu louche.

Stella qui s'occupe de soigner notre bonhomme lui dit d'arrêter d'espionner. Lisa qui souhaite se marier à Jeff lui demande aussi d'arrêter d'espionner.

Mais la tentation est bien trop forte. Il faut dire qu'il commence à soupçonner le mari d'en face d'avoir …

Ressenti : 🔗

Un grand classique de notre cher Alfred Hitchcock. Un film au décor restreint avec un personnage quasiment immobile. Dur de faire rentrer toute une intrigue dans un contexte aussi restreint.

Et pourtant ça marche vraiment trop bien. Le début on plante le décor. On découvre tout l'environnement et les habitudes de tous les protagonistes. Bon forcément je connaissais le film de réputation et je me doutais que bon … c'est un Hitchcock quoi … va y avoir un meurtre et tout un mystère à élucider quoi (faites pas semblant de ne pas savoir merde). Bref, je savais qu'un voisin allait claquer et qu'il y aurait parmi les autres voisins le meurtrier. Par contre je ne savais pas qui ça allait être. Du coup tout le début quand c'est pas encore arrivé j'observais tous les détails.

Et même quand Jeff discute chez lui au premier plan, je tentais d'observer l'arrière-plan en quête d'indice capital pour la suite. Quelles sont les fenêtre ouvertes, les silhouettes dans le fond correspondent à qui ? Le linge étendu n'a-t-il pas été porté par un personnage autre que là où il se trouve. Je menais l'enquête !

Un élément que je ne soupçonnais pas dans ce film était l'évolution des personnages. Plus particulièrement les deux femmes qui entourent le "héro". Ouai d'ailleurs "héro" faut le dire vite, notre pauvre gars est au final que spectateur du film tout comme nous. Ce sont les autres personnages qui ont un rôle actif. Bref, je disais que Stella et Lisa sont bien plus intéressantes que ce que je préssentais.

Alors que Lisa nous est présenté comme le personnage de la femme follement amoureuse qui veut se marier. Elle ne se limite pas du tout à cela. Au début elle requiert l'attention de Jeff et tente de le détourner de la fenêtre mais elle aussi fini par se prendre au jeu.

Le film étant culte, il a eu le droit à une très belle restauration et est vraiment très joli. Ils ont construit un décor immense à l'échelle. C'est assez fou ce qu'ils faisaient à l'époque.

Un ptit détail marrant c'est que tout ce que l'on voit ou entend est réellement présent dans la diégèse. La musique que l'on entend provient de la radio, du compositeur… bref, tout ce que l'on entend est entendu des personnages.

spoil sur ce qu'il se déroule vers la fin

Alors que tout le début du film est fixe avec juste de l'observation à distance. Vers la fin, il y a de l'action et c'est très cool.

On a donc Stella et Lisa qui partent à la recherche d'indices. Elles vont donc creuser dans le jardin pour trouver des traces d'un éventuel corps enterré. Lisa va même jusqu'à faire quelques acrobaties pour rentrer dans l'appartement du présumé meurtrier.

Le fait d'avoir construit un décor à l'échelle rend la scène excellente. On observe Lisa qui grimpe une échelle pour accéder au jardin, puis elle grimpe par l'escalier extérieur et s'introduit par la fenêtre. Le tout sans coupure. Ça renforce vraiment la crédibilité de ce décor. Ça fait pas juste façade carton pâte en miniature, non là c'est tangible, à taille humaine.

Et pourtant ça se voit à des kilomètres que le ciel est faux mais toute la dimension du décor se ressent et parvient à effacer cet artifice.

Il y a quand même l'effet de la chute par la fenêtre de Jeff. Bon ça picote la rétine ce gros détourage mais bon ça m'amuse.


Lors du visionnage j'avais le doute jusqu'à la fin. Alors que nos protagonistes sont persuadés que le gars a tué sa femme en ayant accumulé tout un tas d'indices concordants. Je m'attendais quand même à un twist. J'étais sûr que ça n'allait pas être ça.

Le doute est notamment maintenu jusqu'au dernier moment quand Thorwald finit par rentrer chez Jeff. Ce dernier est pris en flagrant délit d'espionnage. Thorwald rentre on le sent menaçant mais il a tout de même une attitude plutôt neutre. Il demande juste «pourquoi il se comporte comme cela" et c'est vrai que c'est très légitime comme question.

Du coup je me suis dit que le pauvre bougre était innocent. Poussé à bout, il aurait pu juste péter un plomb concernant Jeff et décider de le jeter par-dessus bord juste par vengeance et excès de crise de nerf. Je pensais même qu'après la chute il était encore innocent.

Mais là, on a un flic qui arrive à la fenêtre et qui désamorce tout en annonçant qu'il venait de confesser le meurtre de sa femme. Je suis presque un poil déçu d'avoir eu tort.

J'ai adoré. Je me suis régalé en étant en haleine tout le long du film.

Ça commence mollement et plus ça va plus la tension monte. C'est probablement devenu instantannément mon Hitchcock favoris.

Amélie - Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain

Histoire : 🔗

Amélie aime les ptits plaisirs de la vie mais pour autant elle n'a pas de vie amoureuse et pas plus d'activité que ça. Un jour elle décide de rendre la vie des gens qui l'entoure un peu plus … extraordinaire.

Elle va notamment pousser son père à voyager ou bien aider l'employé de l'épicerie du coin à se sortir du joug de son employeur. Elle se lance dans cette série de ptites quêtes du quotidien pour les plaisirs simples des gens.

Ressenti : 🔗

C'est marrant. J'avais vu ce film à l'époque mais j'étais con et j'avais pas aimé. Enfin j'avais surtout été très déçu. Ce n'était absolument pas ce que j'espérais. J'avais trouvé le film niais, mièvre et longuet.

Après tout j'avais adoré Delicatessen et surtout La Cité des Enfants Perdus étaient pour moi des chefs d'œuvres. Ces deux films avaient une allure hors du commun et surtout une ambiance extraordinaire. Du post-apo pour l'un et du steampunk pour l'autre (avant que ça ne soit la mode). Deux ovnis du cinéma français et du coup je voulais un truc qui s'en rapproche.

Je voulais un film de genre dans un univers exotique. Mais non, ce n'est que Paris dans une version assez idéalisée. Et puis bon, on est pas loin de la comédie romantique même si ç'en est pas vraiment une pour autant à mon sens. D'ailleurs j'ai vraiment du mal à classer ce film dans un genre particulier.

Mais ce nouveau visionnage, m'a fait 100% changé d'avis ! J'ai adoré. Je n'avais plus d'attente et je ne me souvenais plus de grand-chose. Et du coup je partais avec plus aucun à priori et j'étais prêt à accepter un peu tout. Comme quoi des fois on peut changer rapidement d'avis (seulement 20 ans quoi).

J'ai beaucoup aimé toutes ces ptites histoires et la narration qui accumule les détails rigolos. Mais surtout je suis bien plus aligné avec son propos aujourd'hui qu'il y a vingt ans. (ouai je m'adoucis avec l'âge.) Alors que le film a effectivement un ptit côté mièvre c'est à mon sens plutôt une force aujourd'hui. Et avec maintenant pas mal de recul (et aussi le visionnage de cette l'analyse de Everything Everywher All at Once de Mr Bobine) je trouve que c'est quelque chose qui est un peu trop rare de nos jours. Des films plus mièvres mais sincères et bienveillants pour s'éloigner du cynisme constant.

Le fait d'avoir Amélie qui cherche à rendre la vie un peu plus palpitante, intrigante, rigolote, plaisante par des ptites actions sur son entourage est vraiment top. C'est gentillet, ça touche et ça émeut sans non plus tomber dans l'excès.

Comme dans Delicatessen on retrouve une brochette de personnages. Chacun avec ses habitudes et ses travers. Mon préferré du lot est Georgette la tenancière du tabac hypocondriaque. Elle attribue tous ses micro-tracats à d'hypothétiques maladies avec sa mine déconfite. Le tout avec son accent campagnard :-D Un régal.

Bon par contre visuellement j'ai du mal. Je sais que c'est un choix 100% voulu mais j'aime pas du tout l'étalonnage fait sur le film. Je sais que le but est de donner un aspect éthéré/surnaturel à des décors somme toute très réaliste voir lambda (ouai enfin "Paris propre" ça fait pas illusion bien longtemps, hein) mais c'est ptet un poil trop poussé. Et pourtant encore une fois sur Delicatessen c'était bien plus violent mais ça marchait bien mieux. Je trouve ça étrange de vouloir rendre le film un poil moins crédible.

Bref, ce long métrage est super cool. Je ne regrette vraiment pas de m'y être reconfronté !

Récap 50 : Septembre 2023

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 1 article, 15 commentaires, 19 visionnages, 608737 requêtes, 54160 visiteurs uniques pour 10.15 Go de trafic.

Films 🔗

Wow 19 films ce mois-ci dont 8 du top250 ! J'ai bien bossé !

Je ne saurai pas trop quoi choisir pour mon plus préferré du mois. Je dirai que le plus marquant est Come and See mais ce n'est pas mon préferré pour autant. J'ai vraiment beaucoup aimé Murder in the First mais aussi High and Low mais bon, c'est aussi parceque ce sont les plus frais dans mon esprit. Suzume est plus facile et léger cela dit.

Séries 🔗

Sex Education (saison 4) 🔗

Bon bha visiblement c'est la fin de cette série.

Sans trop de surprise c'était très bien. Les personnages sont top.

Bon par contre j'ai vu venir un peu tout le déroulement de la saison avec deux/trois épisodes d'avance. Bon c'est pas bien grave mais c'est un poil dommage de ne pas avoir plus de surprises quoi.

J'ai bien aimé tout ce qu'il se passait sauf une chose : l'arc concernant Eric. Pourquoi ils sont parti là-dedans ? Enfin non plus précisément, pourquoi ils lui ont fait prendre cette ultime décision à la fin ?! 🙄

Jeux 🔗

Chants of Sennaar 🔗

Je l'ai dévoré en trois sessions ! Ce jeu est pas loin d'un point'n'click mais n'en est pas vraiment un.

Vous controlez un personnage assez mystérieux qui se lève dans ce qui semble être la base d'une cité-tour. Chacune des strates est peuplée par un peuple spécifique avec ses préoccupations, ses activités mais surtout sa langue. Et vous allez devoir petit à petit comprendre la langue du lieu où vous évoluer afin de pouvoir progresser.

Ça nécessite donc pas mal de réflexion/observation pour comprendre le vocabulaire. Le jeu fait donc parler ses personnages à l'écrit avec un alphabet créé pour l'occasion. Il s'agit de phrases très courtes de tout au plus 5/6 mots. Chaque glyphe peut-être survolé à la souris et quand vous avez une supposition, vous pouvez cliquer dessus et là vous dégainez votre clavier pour y écrire votre idée. Désormais, à chaque apparation de ce glyphe, il sera traduit par votre proposition.

À différents évènements de l'aventure, votre personnage sortira son journal où des dessins décrivant les mots seront présents. À vous d'associer le bon dessin au glyphe correspondant. Lorsqu'une page de mots/glyphes seront correctement associés, ils seront validés et seront donc traduit automatiquement avec la bonne signification.

Ce mécanisme est très similaire au fonctionnement des suppositions dans le jeu Return of the Obra Dinn. Le jeu en est assez proche d'ailleurs mais plus abordable. La direction artistique est plus chatoyante et même le niveau du jeu est bien plus simple à mon sens. Il n'y a pas vraiment de challenge mais c'est pas plus mal.

Le jeu est très reposant. C'est joli, c'est coloré, la musique est calme, on ne peut pas perdre, on se promène, on découvre, on comprend petit à petit. C'est vraiment très reposant mais malheureusement l'expérience est assez courte. Mais à chaque fois que l'on parvient à valider un nouveau glyphe et à mieux comprendre l'environnement il y a cette sensation de ptite victoire.

Musique 🔗

Heyy !! C'est le retour de Lalalar avec neuf nouvelles pépites dans leur second album. Ça se trouve sur BandCamp.

J'aime bien mais un peu moins que leur premier album. Il n'y a pas de morceau aussi ennivrant que dans le premier.

Nuxeries 🔗

J'ai reçu un nouveau disque dur. Un joli modèle de 🥁 18To. Et bhé que c'est grand là-dedans !

Bon par contre je voulais le foutre sur ma ptite odroid hc2. Sauf que cette ptite bête tourne avec un CPU 32bits et … bha visiblement on peut pas mount un système de fichier de plus de 16To.

Bon bha … je vais devoir foutre ça ailleurs hein. Un peu dommage m'enfin.

Vidéos 🔗

Tiens un ptit documentaire sur la jeunesse made in Arte qui remonte à la sortie de la seconde Guerre mondiale pour finir à aujourd'hui.

On apprend pas énormément de truc mais c'est assez bien foutu et ce n'est pas centré sur la france mais sur l'occident en général. Bref il y a une première partie et une seconde partie.

High and Low - Tengoku to Jigoku

Histoire : 🔗

Gondo hypothèque sa maison pour racheter des parts de l'entreprise où il bosse pour devenir majoritaire. Il est à deux doigts d'y parvenir mais alors qu'il s'apprête à envoyer son bras droit amener le chèque de 50 millions de yens il reçoit un coup de téléphone.

Un homme a enlevé son gamin et demande une rançon de 30 millions de yens.

Dévasté, il annule son opération financière pour pouvoir payer la rançon. Mais à ce moment-là, le gamin sort de sa chambre. Il n'a pas été enlevé contrairement à son pote le fils du chauffeur.

La situation devient moralement bien plus difficile.

Ressenti : 🔗

Bon gros film d'enquête. On suit donc la famille bourgeoise, le chauffeur et les flics qui vont tenter de retrouver le gamin. Ça marche vraiment super bien.

Bon je commençais un peu à reculons. En plus le format est assez peu ragoutant. Le début ressemble beaucoup à une adaptation de pièce de théâtre. On est sur un décor quasiment fixe avec juste des acteurs qui rentrent/sortent. C'est pas trop mon truc même si c'est souvent l'occasion de film comique assez drôle mais là c'est pas le cas. C'est une histoire d'enlèvement.

Bon, finalement c'est pas si mal pour parler de choix moral. Le type se retrouve sur un choix assez difficile : sacrifier tout son pognon pour le gamin de son chauffeur. Pas besoin de décor et de mouvements pour cela.

Mais ce qui est très chouette, c'est qu'une fois que l'histoire progresse, on sort complètement de ce schéma. On passe à l'enquête. Exit la maison cossue, non là ça devient bien plus dynamique. Ce contraste est super cool et rend le film plus simple à encaisser. C'est même assez grisant je dois avouer.

Le film date de 1963 et bon bha en soixante ans les méthodes d'enquête n'ont rien à voir. Déjà, on se retrouve sur tout un régiment de flic sur le coup. Ensuite, point de technologie ici. Pas d'empreinte, pas de triangulation (ha si un peu quand même), pas de caméra, pas … Bref, c'est de l'investigation à la main. Rhaaaa ce que c'est bon !

Bon par contre c'est dommage comme à chaque film de Kurosawa je trouve que l'image est assez moche. J'y connais rien mais c'est dû à des pellicules dégueulasses ou bien des caméras de merde ? C'est assez baveux. Sur des images bien fixes en intérieur ça va, mais dès que c'est un peu plus en mouvement dans des conditions un peu moins maîtrisables c'est assez moche. Ou alors c'est juste ma version qui est dégueux mais alors un ptit remaster ferait du bien.

spoils sur l'enquête et la conclusion

Non vraiment l'enquête est très cool. Le fait de se baser sur des dessins très approximatifs du gamin est assez drôle. La recherche de la cabine par rapport au son du tram et à l'ensoleillement est cool.

La scène de l'échange de pognon est un peu moins haletante. Mais par contre quel génie d'organiser ça par le train à une époque où il n'y a pas de téléphone portable c'est l'idée imparable ! Bon sauf si le pognon tombe à un endroit irrécupérable bien entendu.

Grâce aux dessins du gamin, de tous les flics et compagnie, le tueur est retrouvé. Mais plutôt que d'aller le choper, ils le provoquent pour le choper en flagrant délit. Malheureusement ça sera l'occasion pour le kidnappeur de tuer un innocent au passage, c'est donc une opération en demi-teinte.

Le film sera donc l'occasion de parler de différence sociale entre la famille bourgeoise qui profite de sa maison luxueuse qui surplombe la ville. C'est évoqué à de nombreuses reprises. Le kidnappeur mentionne sa jalousie de la clim alors qu'il fait une chaleur toride en bas. Certains enquêteurs évoquent qu'ils aiment pas vraiment les riches mais que Gondo étonamment agit en bien.

Faut dire que le film montre bien la différence d'environnement. On commence dans cette grande maison avec son salon immense, son balcon toisant la ville mais ça se finit dans les bas-quartiers de la ville bien moins agréables.

Bon bha, encore une fois on est pas trop trop emmerdé par la musique. J'imagine que le compositeur n'a pas été très payé et qu'il s'est réveillé juste à quelques moments pour sortir quelques notes et puis c'est tout.

Par contre c'est marrant, le film a beau être en noir & blanc, il y a quand même un passage avec un soupçon de couleur !

Bref, j'ai adoré le film. Je suis tombé dans le piège facile à ne pas accuser la bonne personne.

Murder in the First

Histoire : 🔗

Henri Young est emprisonné à Alcatraz en fin d'adolescence dans les années 30 pour avoir volé 5$. Il tentera de s'évader ce qui poussera ses geolier à le foutre au trou. Il y restera près de 3 années consécutives.

Une fois de retour dans sa cellule, il tue son comparse d'évasion qui lui n'a rien eu. Il a donc droit à un second procès mais pour meurtre ce coup-ci et il risque donc la peine de mort.

Ressenti : 🔗

Allez hop ! Un film de procès ! Avec Christian Slater en tout jeune avocat qui défend un Kevin Bacon torturé par Gary Oldman et ses hommes.

J'ai adoré ce film. Déjà ça se passe dans les années 40 et je dois avouer avoir un ptit faible pour cette époque (plus les années 1930 (ouai faut commencer à prendre le réflexe de préciser le siècle parcqu'on approche beaucoup des nouvelles années 30) mais je suis pas trop strict et ça peut déborder).

Apparemment c'est basé sur des faits réels mais sans non plus respecter absolument ce qu'il s'est vraiment passé. Il y aurait des largesses concernant Henri Young qui serait bien moins innocent que ne le montre le film mais bref, c'est pas un documentaire et ça ne le prétend pas.

Une grosse partie de l'intrigue du film tourne donc sur la responsabilité de la prison concernant le comportemnt des détenus. Alors qu'il n'était enfermé que pour un simple petit vol, la prison l'aurait poussé au meurtre et donc ce serait cette institution qui l'aurait poussé à adopter ce comportement.

La retalion entre l'avocat et l'inculpé est très intéressante. Elle a une évolution assez prévisible mais qui fait toujours plaisir.

spoils

Bon, sans trop de surprise, Henri Young n'est au final pas tenu pour coupable de meurtre avec préméditation. La responsabilité de la prison dans son geste est prise en compte. Malheureusement il est quand même coupable d'homicide involontaire et doit donc retourner en prison pour une peine "courte".

La prison d'alcatraz va cependant avoir droit à une enquêtete.

Henri Young s'y retrouve enfermé mais meurt peu de temps après. Il souhaitait plaider coupable pour aller directement à la peine capitale mais a changé d'avis au tout dernier moment. Ce n'est pas montré mais il avait probablement choisi de s'éviter la condamnation à mort mais en sachant qu'il se tuerait rapidement.

Bref, le dénouement est assez amer. Bien qu'il gagne son procès, il ne le souhaitait pas et se retrouve à retourner à Alcatraz auprès de ses bourreaux. Et puis … bah il se suicide quoi.

Le vrai Henri Young ne s'est pas tué et est sorti de prison en 1972 et aurait disparu depuis.

Quelques fois dans le film, il y a des ptits passages en noir&blanc façon interviews d'époque. J'aime bien ce ptit effet.

Le film aborde très légèrement la différence de classe et de traitement des personnages. Ils sont devenus amis à cause de ces circonstances alors qu'ils ne se seraient jamais adressés la parole autrement. Pire que ça, Henri a été emprisonné pour un vol de 5$ alors que l'avocat lui n'a eu qu'une remontrance (bon c'était dans la famille mais quand même). Leur destin diverge de par leur origine sociale…

Voilà, c'était très sympa. La musique du film est assez cool d'ailleurs !

Stir of Echoes

Histoire : 🔗

Tom, sa femme Maggie et leur fils Jake vivent à Chicago dans leur quartier tout mimi. Alors qu'ils sont en soirée, il accepte de se faire hypnotiser par l'amie de sa femme car il ne croit pas à l'hypnose.

Suite à cette séance improvisée il commence à comprendre/voir/percevoir des signes. Il semble de plus en plus perturbé et agit étrangement tout en se rapprochant progressivement de son fils.

Ressenti : 🔗

J'aime beaucoup ce film. Il y a ce côté surnaturel teinté de mystère que j'apprécie beaucoup.

Ça flirte pas mal avec le film d'horreur sans non plus verser à fond là-dedans. Ça flirte un peu avec l'enquête sans non plus … bref. C'est assez équilibré.

Ce que j'aime surtout c'est qu'il est assez difficile à prédire. Il y a quelques retournements sympatoches.

Ce film me fait vraiment beaucoup pensé à Shining. On a un gosse qui a des pouvoirs lui permettant de percevoir et même de communiquer. Le père qui devient progressivement fou. La mère qui est juste dépassée. Non vraiment je suis le seul à voir un lien entre les deux ?

Les scènes plus typées horreur sont très bien faites. L'arrachage de dent est pas ouf, par contre l'ongle… L'ONGLE ! Arggg.

Bon, c'est un bon film pour lancer un mois d'octobre sur les films d'horreur.

Come And See - Иди и смотри

Histoire : 🔗

Fliora est un très jeune garçon qui souhaite participer à la guerre pour accomplir son devoir. Il est biélorusse et on est en 1943 et les nazis progresse sur leur territoire.

Ressenti : 🔗

Ptain je connaissais pas ce film. À chaque fois qu'on parle de film sur la Seconde Guerre Mondiale et notamment les atrocités comisent par les nazis, on évoque The Pianist ou l'encore plus populaire Schindler's list. Mais celui-là n'est jamais cité.

Il aborde donc l'arrivée des nazis en Biélorussie et c'est un point de vue que l'on a bien moins l'habitude de voir au cinoche par chez nous. La déportation n'y est d'ailleurs quasiment pas évoquée au final.

Tout le film suit le point de vue du jeune Fliora. C'est donc la guerre vue par un mioche qui est trop jeune pour combattre mais qui doit quand même s'impliquer dans ce conflit. Il commence donc par rejoindre une sorte de bataillon plus ou moins officiel où il fait quelques tâches annexes. Ensuite il fait la rencontre de Glacha avec qui il se retrouve seul à devoir fuire des troupes allemandes.

C'est vraiment un film très dur. Pendant la première moitié du film il n'y a pas trop de violences à l'écran. Mais la seconde moitié est assez hardos.

spoils

Fliora découvre que sa mère et ses sœurs ainsi que tout son village a été massacré. Il rejoint un camp improvisé où les gens manquent cruellement de nourriture.

Avec un groupe de trois soldats il part en quête de vivres. Deux mourront en explosant sur une mine. Le troisième se fera tuer par une rafale alors qu'ils partaient avec une vache.

Alors qu'il tente de retourner au camp, il se fait intercepter par un bataillon allemand. Et là il assistera à un massacre dans le village où les gens sont entassés dans une écurie. Il sera l'un des rares rescapés.

On voit les nazis s'amuser à torturer les villageois. On les devine violer les femmes… Bref, une horreur absolue.

C'est un peu la technique d'Oradour mais dans des étables qui est montrée ici. C'était une pratique courante des nazis en Biélorussie.

Au final, ce film est plus cru que les deux autres films cités plus haut. C'est à mon sens beaucoup plus impactant du coup. Et la mise en scène est très organique. On a vraiment l'impression d'être Fliora et c'est pas agréable.

Les personnages sont vraiment malmenés. Le gamin se fait frapper, raser, manque de se noyer, se fait tirer dessus, se fait humilier.

Il y a notamment une scène où avec Glacha ils tentent de rejoindre une île qui se trouve au milieu d'une étendue d'"eau". Sauf que bon c'est pas une eau limpide et propre, c'est plus une sorte de marécage de bouillasse où il n'a presque pas pied et où il faut lutter pour avancer. C'est horrible et l'acteur a réellement failli se noyer visiblement.

D'ailleurs à de nombreuses reprises le film salit ses personnages. Ça patauge constamment dans la boue, le personnage quand il est au plus bas se fout la tête dans la gadoue, …

Voilà, c'est un film très dur. Ils montrent également des vraies images à la fin. Mais ça reste vraiment captivant. On veut savoir comment ce pauvre mioche va s'en sortir. Est-ce qu'il va retrouver sa famille, est-ce qu'il va rejoindre son bataillon, est-ce qu'il va se battre, est-ce qu'il va juste vivre ?

On le voit en chier sévère aussi bien physiquement que psychologiquement. Et j'ai presque eu l'impression de voir un truc en quasi temps réel avec très peu d'ellipse (alors que pas du tout). On suit vraiment ses objectifs avec lui qui change constamment à cause de la suite des évènements.

Voilà, c'était un film vraiment très chouette mais très dur.

Time of the Gypsies

Histoire : 🔗

Perhan est un jeune rom vivant avec sa ptite sœur, son oncle et sa grand-mère. Sa ptite sœur a une difformité aux jambes et nécessite une opération mais ils n'ont pas de sous.

Sa grand-mère étant guérisseuse, elle sauve la vie d'un gamin de leur bidonville qui s'avère être de la famille d'Ahmed. En échange, la grand-mère demande à ce qu'Ahmed (qui est plus riche que les autres habitants) d'emmener la gamine et Perhan à l'hôpital de Llubjana. Perhan doit l'accompagner.

Ressenti : 🔗

Hmm quel film glauque. Ça commence comme un film un peu léger et humoristique mais plus ça va moins ça va.

On suit donc la vie de Perhan et c'est loin d'être ragoutant. Le pauvre garçon vit dans un bidon-ville avec un oncle complètement taré, des voisins guère mieux. Il y a notamment un mec qui accroche sa femme en l'air quand celle-ci gueule de trop…

Leur quartier est jonché de boue, c'est tristoune à souhait. C'est vraiment la grosse déprime. Tu as des mioches malades, pas grand-monde digne de confiance, de l'alcoolisme, de la prostitution…

spoils total

Rhhhooo sérieux c'est un destin assez horrible. Donc Perhan tombe amoureux d'Azra en début de film. Pas de bol, la mère d'Azra n'est pas de cet avis et refuse leur marriage.

Perhan part avec sa ptite sœur Danira avec Ahmed pour l'hôpital. Ils se promettent de rester ensemble mais arriver sur place Ahmed lui dévoile qu'il ne peut pas rester avec elle et qu'il doit se rendre en Italie avec Ahmed pour gagner sa croute pour patienter. La séparation est logiquement douloureuse et déchirante.

Arrivé à Milan, Perhan comprend qu'Ahmed pousse les gamins à la mendicité, les meufs à la prostitution et les plus grands à divers larcins. Lui qui souhaitait une vie rangée et legit ça ne lui convient pas. Il finit par se résoudre à quelques vols pour éviter les violences d'Ahmed.

Ahmed fait construire deux maisons au bidonville de Skopje, une pour lui et une pour la grand-mère de Perhan en plus de payer les soins pour Danira. Mais il se dispute avec ses frêres et fait un AVC et seul Perhan prendra soin de lui à ce moment-là. Ça poussera Ahmed à désigner Perhan comme le nouveau chef de la bande.

Alors qu'il doit trouver (acheter, hein) des nouveaux mioches pour bosser dans le camp, il profite de son voyage pour retourner voir sa famille au bidonville. Il découvre qu'en fait une seule maison est construite et qu'Ahmed s'est foutu de sa gueule depuis le début. Il retrouve Azra enceinte mais est persuadé qu'il n'est pas le père. Il propose de se marrier à la condition d'abandonner le bébé car il ne veut pas d'un bâtard et propose un ptit pacson de pognon à la mère. Cette dernière accepte.

Ils retournent en Italie tous les deux et lors de l'accouchement Azra meurre. (ouai décidément rien ne va dans cette histoire). La planque de pognon qu'il avait est détruite par une innondation. Il se retrouve sans femme, sans maison, sans pognon et en plus Ahmed disparait sans prévenir.

Il parvient à apprendre qu'Ahmed se serait barré avec son mioche à Rome. Il apprend également que sa sœur Danira n'a jamais eu le droit prévu et qu'elle a juste été enlevée par Ahmed pour mendier. (non non ça ne s'améliore toujours pas)

Alors qu'il cherche désespérément Ahmed à Rome, il reconnait au loin sa voiture et aperçoit sa ptite sœur en sortir. Il la retrouve et elle le mène au camp d'Ahmed où ils retrouvent Perhan (junior, son fils). Ils s'enfuient ensemble mais Perhan sénior les laisse dans le train et retourne au camp.

Bon j'en ai pas parlé auparavant mais il a un pouvoir surnaturel de télékynésie. C'est pas ultra puissant mais il arrive à faire bouger des canettes, des couverts à distance. Il s'en sert pour mettre un coup de fourchette à Ahmed au beau milieu d'une fête et à trucider un des frangins d'Ahmed. Malheureusement il se fait tirer dessus et … meurt.


Wow c'est dur. Et c'est vraiment de plus en plus dur.

C'est une sacrée épopée et un détail marrant c'est qu'ils ont réussi à vraiment donner l'impression qu'il se passe des années et que donc les personnages grandissent juste par le jeu d'acteur. Déjà Perhan ça le fait pas trop mal entre le début et la fin du film on a vraiment le sentiment qu'il a grandi. Mais c'est d'autant plus impressionnant pour Danira qui … bha elle èst très jeune physiquement. Elle a vraiment un corps de gamine mais quand on la retrouve à la fin du film, son jeu d'acteur est tellement différent que l'illusion passe vraiment très bien.

Bon bha du coup je suis assez mitigé sur le film. C'est ptet trop sordide à mon goût.

Ben-Hur

Histoire : 🔗

Messala revient en Judée où il retrouve Judah Ben-Hur son ami d'enfance. Leurs destins ont divergés, Messala est désormais à la tête de la garnison romaine qui occupe le territoire de Judée.Ben-Hur lui est un prince juif très respecté de sa communauté.

Ils sont d'abord contents de se retrouver après tant d'années mais finalement très vite leurs destins respectifs vont les éloignés. Messala doit calmer les juifs qui sont au bord de la révolte et pour cela souhaite l'aide de son ami d'enfance. Mais Ben-Hur n'a pas vraiment l'intention de trahir son peuple en soutenant l'envahisseur.

Quelques jours plus tard, un haut dignitaire romain est en visite en Judée. Ben-Hur et sa sœur observent le spectacle sur le toit de leur palais mais au passage du dignitaire, une tuile tombe ce qui fait chuter le gouverneur. Immédiatement l'armée romaine vient capturer Ben-Hur, sa sœur et sa mère pour les juger pour tentative d'assassinat.

Ben-Hur se retrouve envoyer en exil dans les galères où il se retrouve en esclavagisme à pagayer jusqu'à l'épuisement dans des conditions sordides.

Ressenti : 🔗

Qui ne connait pas ce film. Un monument de la décadence d'Hollywood. Près de quatre heures de film épique avec une histoire millénaire (ouai enfin pas tant que ça).

Je n'avais jamais osé m'y pencher. Les péplums des années 50 c'est pas vraiment le genre de truc qui me fait envie. J'avais peur d'un truc assez grotesque et qui aurait vraiment mal vieillit. Je savais qu'il y avait une scène épique de course de char et des romains en jupettes mais en dehors de ça je ne m'étais jamais vraiment intéressé au sujet.

J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai lancé le long long métrage. Et stupéfaction ça commence par *roulement de tambour 🥁* Jésus ! Et en fait là le titre apparait A tale of the Christ. Heuuu. Vraiment ?! Ça va parler de Jésus et de religion ?!

Rhoooooo la déception. Pas envie de me taper de ça :-/ Bref, va faloir serrer des dents.

Là le film démarre réellement et finalement on passe à autre chose. Bon ça se passe quand même en Judée, avec des juifs et des romains et leurs religions. Bref, l'aspect religieux du truc n'est quand même pas bien loin mais ce n'est pas non plus focus à fond dessus. Je ne savais pas que Ben-Hur avait Judah comme prénom… c'était un indice pourtant.

À ce moment-là, le film devient très sympa. Ces deux personnages qui se retrouvent c'est très chouette. J'aime beaucoup le fait que les deux comprennent très vite qu'ils n'ont plus grand-chose en commun malgré leur passé. L'insoucience de la jeunesse leur revient bien vite à la gueule.

Et de là, c'est une aventure épique qui démarre pour Ben-Hur. On va voyager en mer, à Rome, à Jérusalem toussa. Très très chouette.

Ce film est dans la démesure. C'est incroyable la taille des décors qu'ils ont construits pour certaines scènes ! C'est vraiment triste à quel point il n'y a plus de film qui puisse se permettre ce genre de décadence. Ça rend si bien !

Ces décors immenses couplés aux fonds peints mais bien intégrés ça rend super bien même soixante ans plus tard ! Et toujours dans la démesure de ce film, il y a des scènes avec des centaines de figurants à l'écran avec leurs costumes d'époque. C'est une démonstration de force de la part du studio. Quand on voit que maintenant c'est trois mégastars filmées sur fond vert avec des incrustations de décor même pour des décors anodins avec des foules en images de synthèses… Ça n'a vraiment pas la même saveur.

Le film titille les quatre heures. Mais ça commence par un écran titre de cinq minutes. On a le droit à un entracte au deux tiers du film. Et par contre pas de générique final étrangement.

Visuellement le film est super propre. Ils ont utilisé des caméras filmant sur peloche 70mm et a été remasterisé pour les sorties bluray en 2011. Les images sont impeccables pleines de piquée et avec les couleurs assez typiques des films de cette époque.

Ce film était un peu la grosse bouée de sauvetage de la MGM. Ils étaient en grosse galère financière et du coup il leur fallait un méga carton. Ils ont donc mis énormément de pognon dans le truc. Et pourtant c'est le seul film où leur logo est muet. Le lion ne rugit pas au début !

Bon et sinon qu'est-ce que j'en pense au final de ce film ? Et bien j'ai beaucoup aimé ! Bon par contre la fin ne m'a pas spécialement plu. Mais ça va spoiler.

Résumé d'un peu tout le film

Tout début on a un intermède sur la naissance de Jésus toussa.

Ensuite ellipse et on découvre Ben-Hur et Messala. Comme raconté tout à l'heure, Ben-hur se retrouve exilé pour avoir attenté à la vie du gouverneur (il n'est pas coupable mais bon dura lex sed lex).

Il se retrouve donc galérien mais son tempérament est remarqué par Valerius Gratus qui est le plus haut gradé du secteur. Alors qu'ils sont à deux doigts de s'attaquer à la flotte ennemie et que tous les esclaves sont attachés au bateau, Valerius ordonne que Ben-Hur, lui, ne soit pas attaché.

Alors que leur embarcation prend cher, Ben-Hur en profite pour monter sur le pont et choisit de protéger à distance Valerius Gratus et même de le sauver lorsque ce dernier tombe à l'eau avec son armure. Ils dérivent tous deux sur des débris et finissent au bout d'un long moment par être repêché par un bateau de la flotte romaine. Ils apprennent que malgré leur mésaventure, cette bataille est une franche victoire pour l'armée romaine.

Valerius est reconnaissant du geste de Ben-Hur et décide de le prendre sous son aile une fois retourné à Rome. Leur relation est si forte que Valerius voit en Ben-Hur un fils perdu et décide de l'adopter. Ce dernier devient donc fils d'un très haut dignitaire romain et gagne donc de sacré galons.

Après quelque temps, il décide de retourner en Judée. Il souhaite toujours sauver sa sœur et sa mère enfermées en même temps que lui.

Sur le chemin du retour il rencontre un cheik local avec qui il se lie un peu d'amitié. Ce dernier est un féru de courses en char et découvre que Ben-Hur a été un excellent pilote de char durant son séjour romain. À eux deux ils veulent défier le champion de Judée qui n'est autre que Messala (l'ami d'enfance de Ben-Hur qui est en grande partie responsable de son destin malheureux).

La course a lieu et c'est un triomphe pour Ben-Hur qui malgré la fourberie de Messala parvient à terminer premier alors que Messala a un accident particulièrement violent. Dans un dernier souffle, Messala indique à Ben-Hur que sa sœur et sa mère sont désormais lépreuses et qu'elles sont parquées dans la vallée des lépreux.

Dévasté, Ben-Hur apprend qu'une personne serait à même de les guérir. D'abord réticent, il finit par décider de les amener toutes les deux à Jérusalem auprès de cette personne mystérieuse. À leur arrivée, ils apprennent que le guérisseur mystérieux vient d'être condamné à mort.

Les femmes rebroussent chemin pendant que Ben-Hur, lui, souhaite rester auprès de Jésus (et oui encore lui…) sur sa croix. Mais alors que ce dernier crève, un immense orage éclate et le sang du gars se retrouve mêlé à la pluie qui ruisselle. Ça ruisselle tellement que ça finit jusque dans la grotte où s'abritaient les femmes. Et alors que l'orage se dissipe, on s'aperçoit qu'elles sont miraculeusement guéries.


On a donc le début du film sur Jésus et la fin également sur lui. Et je trouve ça assez dispensable. Ça aurait pu être un très bon film sans son intervention.

Je vois pas l'intéret de rajouter cet arc, il y avait suffisamment d'histoire, de rebondissement et compagnie. C'était déjà une sacrée épopée assez réaliste mais là on rajoute du fantastique tout cela pour nous caser ce Jésus… Comme s'il n'y avait pas suffisamment d'autres occasions d'en parler ailleurs, il faut qu'il vienne tenter de voler la vedette dans ce film.

Ils ont même pas eu le courage de faire parler le type en plus. Ni même de nous montrer sa tronche. Il n'est montré que de loin, de dos ou bien avec le visage dans le noir. Ça donne un ptit côté mystique, cela dit.

Bref, j'ai vraiment bien aimé le film. La fameuse séquence de course en char est ouf. J'ai même imaginé que la dernière heure de film serait uniquement centrée sur cet évènement mais même pas. Dommage, ça aurait été un Fury Road avant l'heure !

Le film a vraiment très bien vieilli. Il mérite sa note de 8.1 .

C'est fou comme Charlton Heston me rapele un collègue de boulot…

Ça me donne un peu envie de voir les autres films démentiels de l'époque ;-)

The Blob

Histoire : 🔗

Dans un ptit bled des USA, une météorite s'écrase non loin d'un clodo. Ce dernier s'approche mais se fait attaquer par une sorte de chose visqueuse qui émane de la roche.

Brian tombe sur le clodo qui est salement amoché et tente de poursuivre le pauvre type qui se fait percuter par une bagnole. Ils finissent par l'amener à l'hosto mais alors qu'il est alité, ce dernier s'avère être en fait déchiqueté et bouffé de l'intérieur.

Ressenti : 🔗

Et bhé mazette quelle aventure ! C'est quelque chose ce film.

Bon vu le titre je m'attendais à un gros nanar mais étrangement le générique m'a fait plutôt bonne impression. J'aime beaucoup la police d'écriture ainsi que l'effet graphique qu'ils ont appliqué au texte (hey mais ça ressemble un peu à mon blog d'ailleurs !). (Notez bien les points positifs.)

On nous présente succintement les quelques protagonistes de l'histoire. Ça donne faussement un peu de profondeur à tout ce ptit monde. Et puis ça rend cette ptite ville assez crédible avec son shérif qui va fricoter avec la serveuse du rade local. Les gamins qui veulent aller au cinoche, les plus grands qui veulent fricoter et vont acheter des capotes à la pharmacie. Bref, on est dans la vraie vie véritable des USA dans ce film. Tout est parfaitement crédible, d'aucun dirait que c'est une capsule temporelle. Oui, je me risque à lacher le mot, c'est un documentaire de cette époque !

Bon, mais alors, c'est une fiction ? Et bien oui, c'est l'arrivée de ce météorite qui nous ramène à l'irréalité de ce film. C'est notamment ce qui sort de cette météorite (parceque oui, une météorite c'est pas non plus du surnaturel mais je m'égare). Un truc qui fait des bulles, qui suinte, corrosif, agressif, dangereux est arrivé dans cette joyeuse bourgade. Et ce truc à faim et est vénère !

Bon bha nous ne sommes donc pas dans un documentaire naturaliste mais bien dans de la science-fiction horrifique. Mais là où c'est d'autant plus cool c'est qu'on est dans du body horror ! On a des corps mutilé, fondus, pliés, décomposés, déchiquetés, consommé ! Haaa ! Trop bien du gore !

Voilà le second bon point de ce film, c'est qu'il s'agit d'effets pratiques. Et ça rend super bien ! Et ouai, dans les années 80, on savait faire des films d'horreurs qui ont de la gueule ! On a des comédiens nazebroques qui savent pas jouer et qui semblent perdus mais au moins on peut leur frire la tronche et les démembrer avec une classe sans pareille.

Hoo il y a bien quelques effets numériques mais c'est plus du compositing. Et bon, franchement je trouve que ça passe pas trop mal. Surtout pour un nanar de ce genre. Hannnn !!! J'ai dit que c'était un nanar ! Oupsss.

C'est … heu. Bha ouai c'est ptet un nanar mais pas tout à fait non plus. La réalisation technique est loin d'être à chier et puis on sent que ça a dû coûter assez cher. Il y a des explosions, des poursuites, un hélico, beaucoup de costumes et vraiment beaucoup de maquillages/prothèses/accessoires pour le body horror. Franchement, une meilleure direction d'acteur aurait très probablement suffi à sauver le truc.

J'insiste encore mais tous les effets gores sont sacrément cool. C'est ce qui me fait dire que ça aurait pu être un bon film. La moitié du budget du film est parti dans les effets visuels.

Bon, franchement j'ai passé un moment pas désagréable. C'est loin d'être aussi nul que ce que je pensais. Il faut passer outre le jeu d'acteur.

Teenage Mutant Ninja Turtles : Mutant Mayem

Histoire : 🔗

La génèse des Tortues Ninja souhaitant sortir de leur égout et profiter du monde et notamment pouvoir aller à l'école.

Une série d'exactions sont commises par Superfly qui volent différents … trucs. Pour tenter de gagner la sympathie des habitants de New-York, les jeunes tortues entreprènent de stoper Superfly.

Ressenti : 🔗

Le film surfe indéniablement sur les films d'animations du spiderverse. L'aspect visuel de l'animation est incroyable. La 3D est très discrète et a vraiment un rendu 2D très charmant. Les couleurs pètent, les mouvements des personnages sont fluides et bien foutus. La caméra virevolte, les de particules, d'éblouissements et compagnie sont un régal.

Je le trouve même plus beau que les spiderverse. Il y a un énorme boulot qui a été fait sur les textures, les matières toussa. Mention spéciale pour les objets métalliques qui ont parfois des reflets spéculaires des plus charmantes.

Le problème c'est que le film vise clairement un public d'ados. Les blagues sont fréquentes et assez inofensives. Je me suis un poil fait chier en fait et j'ai trouvé que le film n'avait pas grand-chose à proposer niveau scénar. Il y a pas vraiment de surprise, les gentilles tortues vont se faire duper, puis vont renverser la vapeur et triompher. Tout le monde est globalement gentillet. J'aurai vraiment aimé un film un peu plus trash et sanglant, du sang des larmes quoi.

Les personnages manquent un peu de profondeur notamment du côté des antagonistes.

Bon comme maintenant un peu tous les films qui visent les jeunes on se retrouve avec une bande son qui fait appel à pas mal de musiques assez populaires. Et j'ai de plus en plus de mal avec cette technique. C'est d'autant plus dommage que le film a quand même fait appel à Atticus Ross et Trent Reznor qui sont quand même pas des nioufs de la musique.

Je pense que le film aura des suites. Pourquoi pas si l'histoire sort un poil des sentiers battus. C'est une brochette de personnages sympatiques après tout et puis le style visuel me râvi.

C'est donc au final un bilan assez mitigé. Ça se laisse regarder mais c'est assez insipide mais c'est vraiment la direction artistique et son execution à la perfection qui sauvent le truc.

Barbie

Histoire : 🔗

Barbie vit dans son monde de Barbie. Elle est la plus stéréotypée des barbie entourée de Barbie présidente, Barbie chirurgienne, "Barbie journaliste*… Tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où … elle commence à avoir quelques pensées morbides et même de la cellulite !

Tout semble partir en vrille et elle décide donc d'aller voir Barbie bizarre qui lui propose une solution. Il faut qu'elle aille dans le vrai monde pour trouver la ptite fille qui joue avec elle pour lui remonter le moral et la soutenir.

Ressenti : 🔗

Hmmm je ne sais pas quand vous lisez ceci mais l'été 2023 a été pas mal marqué par le meme Barbenheimer. Cet été il y a deux gros blockbusters. D'un côté Oppenheimer qui est un biopic majoritairement en noir & blanc, sérieux sur la création de la bombe atomique. Et de l'autre Barbie qui semble à l'opposé total avec la poupée qui évolue dans son monde ultra girly tout rose fluo. C'est un grand écart et le plus drôle c'est qu'au lieu d'une guéguerre polarisante, c'est plus une certaine complicité qui a émergé sur Internet.

Je me suis donc attelé à ce premier élément de Barbenheimer.

Bon bha, j'ai trouvé ça sympatique mais sans plus. Sans trop de surprise le film est drôle, facile d'accès, rythmé. Mais c'est pas non plus un film pour gamine. C'est bien moins crétin que ce que l'on pourrait penser.

La majeure partie de l'intrigue du film tourne autour du féminisme et du patriarcat. C'en est presque surprenant à quel point ces thématiques dominent un peu le reste. On suit une mère et sa fille et pourtant, on ne se retrouve pas pour autant dans un film parlant de relation mère/fille.

Il y a pas mal d'éléments qui auraient été faciles mais qui sont finalement évités. C'est très surprenant pour un blockbuster d'éviter ces écueils.

petit spoil

Bon, donc le film est assez méta. Le monde de Barbie existe bel et bien et la société Mattel aussi.

Barbie se rend donc à la maison mère où se tient une réunion au sommet avec le big boss et tous les membres du conseil d'administration. Bien entendu ce sont tous des mecs en costard.

Et là ils ont évité le cliché du patron hargneux et misogyne. J'étais persuadé que ça allait être un type colérique méprisant Barbie et prêt à tout pour un peu plus de pognon. Mais au final pas du tout.

(Bon après tout, un film Made in Mattel n'a pas dépeint son patron comme une sombre merde, la surprise n'est pas surprenante)

Bon, le film est assez drôle sans pour autant être se perdre dans la surenchère de blagounettes.. Il y a des séquences musicales sans que ça ne soit une comédie musicale. Le film prend son temps d'expliquer son lore sans pour autant être longuet. Bref, le film est assez équilibré.

Bon globalement c'était bien. Mais pour autant est-ce que ça vaut tout le foin qu'on en fait autour ? Hmm pas convaincu. Au final c'est un étrange cocktail.

  • Blockbuster
  • Barbie
  • Féminisme

Très bizarre de parvenir à avoir tout ça dans un seul film. C'est pas commun. Par contre maintenant ce que j'ai peur c'est que suite au succès du film, Mattel nous fasse une Disney et nous innonde de film. Je ne suis vraiment pas sûr que cet exploit puisse être réitéré sans l'effet de surprise.

C'est au final une gentille introduction aux problématiques du patriarcat mais l'habillage Barbie par-dessus risque de rebuter une partie du public à mon avis.

Bref, c'est un film sympa mais qui ne me marquera pas vraiment. Par contre le meme qui va avec et le cocktail surprenant lui restera je pense.

The Seventh Seal - Det Sjunde Inseglet

Histoire : 🔗

Antonius est un chevalier qui croise la mort en revenant de croisade. Alors que celle-ci souhaite l'emporter, il lui propose une partie d'échec ce qui va lui permettre de prolonger sa vie durant la partie et éventuellement s'il gagne… bha de ne pas mourir.

Durant la partie, il continue son voyage retour et croise divers personnages.

Ressenti : 🔗

Ce film est très connu. Il y a notamment la mort qui même si l'on a pas vu le film, a déjà été vu cinquante fois un peu partout. Cet acteur au ton blafard dans cette robe où seul le visage ressort. Ça a d'ailleurs été référencé de très nombreuses fois.

Mais pour autant je n'avais jamais vu ce film et je dois avouer que ça m'intimidait un peu. De loin ça fleure le film prise de tête avec des réflexions philosophiques à n'en plus finir. Clairement pas le genre de truc qui me plaisent.

Je ne m'étais pas trop trompé. À un détail près. C'est qu'il y a une aura assez mystérieuse qui se dégage du film. C'est très intrigant. Et c'en est presque fascinant.

Visuellement ça semble antédiluvien avec ce noir&blanc assez terne. Ça ressemble un peu aux quelques films de Kurosawa que j'ai vu en parcourant le top250 d'imdb. Le côté assez sombre, les décors de natures avec des paysages assez classiques (on est pas sur des lieux particulièrement remarquables), la quasi-absence de musique, assez peu de personnages. Tout ça apporte renforce mon impression de film tourné à l'époque et dont on a retrouvé la péloche enfoui dans les décombres d'une taverne en ruine.

Je dis ça à moitié en rigolant mais je trouve réellement que le film est crédible dans sa représentation d'un Moyen Âge assez miséreux et inhospitalier. C'est pas clinquant, on est bien loin d'une opulence tel qu'on la retrouve dans les films/séries modernes. Pas d'immense château-fort, pas d'armée de dizaines de chevaliers, pas de combat à tire-l'arigot. Juste une vieille taverne de merde, quelques ploucs locaux en train de se divertir mais c'est tout. Et j'aime beaucoup cet aspect.

Bon, même si une partie des réflexions philosophiques me sont passées au-dessus, bha … j'ai bien aimé le film. Son côté sombre est quand même contre-balancé par le couple d'artistes qui sont une sacrée bouffée d'air frais dans ce monde tristoune.

Bref, je pensais me faire chier et j'ai passé un bon moment. Bon par contre les citations de la Bible… bof m'enfin bon.

Dis donc Max Von Sydow ressemble pas mal au preu chevalier de Dragon's Lair !

Cool Hand Luke

Histoire : 🔗

Luke un soir trop arrosé décapite des parkmètres. Il finit dans une prison de Floride où il règne une chaleur toride et où ils sont aux travaux forcés.

En tant que nouvel arrivant il va devoir parvenir à se faire sa place histoire de purger sa peine dans de meilleures conditions.

Ressenti : 🔗

Le film est sympa mais il en ressort vraiment une impression d'œuvre qui a mal vieilli. Ça date de 1967 et bon c'est pas l'aspect technique qui pèche (encore que tout le rythme global du film est lent mais bon ça c'est usuel). Non ce qui me dérange le plus c'est les motivations des personnages et tout un tas de ptits détails.

Au tout début du film, on a donc Luke qui éclate les horodateurs. Mais quand il fait ça … il ne semble pas spécialement prendre de plaisir. On a pas l'impression qu'il a conscience de ce qu'il fait, il semble faire ça juste machinalement et très bourré mais … sans plus. On est pas sur le loubard qui s'éclate à péter des trucs, on est pas dans le malfrat conscient de faire un acte délictueux, non c'est juste bizarre. Le gars détruit les trucs mais juste avec un jeu de personne qui a du mal à se déplacer parcequ'il est bourré.

J'ai vraiment du mal à interprêté ce genre de direction d'acteur. Et ça revient par moment.

spoil

À un moment Luke s'évade. Mais il se fait rattraper et ramener.

Après la ptite humiliation de la part du personnel de prison, il est accueilli par tous ses codétenus. Et là, … bha … c'est pas non plus super évident son jeu. Je comprends que le personnage soit sur les nerfs de s'être fait pincer, il est penaud et déyu. Mais il ne l'exprime pas super clairement.

Ça me perturbe mais ça ne m'étonne plus vraiment. D'autres films de cette époque m'ont déjà fait le même effet donc voilà ça ne me surprend plus mais ça me perturbe toujours. C'est pas systèmatique, certains films ne me font pas du tout cet effet.

Le film a des relents de The Shawshank Redemption forcément mais aussi un peu de The Green Mile (*Frank Darabont forcément aussi). Sauf qu'il est bien moins touffu que ces deux monuments plus modernes. Je trouve que par rapport à d'autres films du genre, il fait un poil pâle figure, je pense que sa note n'est plus aussi justifiée. Même The Great Escape sorti 4 ans plus tôt m'a paru plus sympa.

Après je crache dessus mais j'ai quand même passé un très bon moment, hein. J'aurais bien aimé que les autres taulards soient plus développés, que ça dure plus longtemps parcequ'en fait le contexte et le décor sont très cool. J'aime beaucoup cette prison assez atypique que l'on peut bien observer. On a cette espèce de dortoir où tous les gars sont suintant de transpiration tellement il fait chaud. Le maton qui a droit à son espace semble être celui enfermé plus que les autres.

Les détenus font leur ptite vie avec leur économie basée sur les paris. Il y a une scène assez drôle avec des œufs qui apporte un peu de légereté au film.

Un point qui semble un peu abordé mais pas complètement est la solidarité/entraide entre les détenus contre les gardiens. Les détenus se byzutent, se balancent et tout mais ne se soutiennent pas les uns les autres. Et bha comme ce que je reproche pas mal, c'est montré mais ce n'est pas 100% dit explicitement par les personnages. Ce film est ptet trop subtil pour moi. 🤷 Luke le reproche à demi-mot en début de film. Mais ce n'est plus évoqué plus tard quand il parvient à un ptit peu faire changer les choses alors que ça aurait pu être une conclusion (certe naïve) mais assez cool si à la fin les conditions des détenus s'amélioraient par leur changement de comportement entre eux.

Bref, j'ai l'impression que plusieurs fois ça rate des ptits trucs de peu.

Tiens, à un moment dans le film on a le chef de cette prison qui fait un discour. Et bha c'est en fait de là qu'est tiré l'intro de Civil War des Guns'n Roses. Je ne m'y attendais pas, c'était marrant.

Amores Perros

Histoire : 🔗

3 histoires plus ou moins imbriquées.

  • Octavio est amoureux de la femme de son frêre qui la traite mal. Il tente de la séduire et de lui filer des pognons qu'il se fait grâce à des combats de chiens.

  • Valeria est top model et se voit offrir un nouvel appartement par son amant qui vient de quitter sa femme. Peu de temps après elle a un grave accident de bagnole.

  • El Chivo est un clodo survivant comme il le peut. Il s'avère que sa principale source de revenu est … l'assassinat.

Ressenti : 🔗

Wow quel film ! J'en avais jamais entendu parler et pourtant sacrées histoires !

C'est tordu, c'est crade, c'est mouvementé, c'est fort. Ces trois histoires sont plus ou moins imbriquées. Et elles ne sont pas vraiment racontées dans l'ordre chronologique (pour cela que j'ose l'appeler le "Pulp Fiction mexicain" (même si on va pas se le cacher c'est pas aussi fun)).

Les trois histoires sont reliées par l'accident de bagnoles qui va concentrer au même moment et même endroit les trois groupes de protagonistes. Mais en dehors de ça il n'y a pas plus de liens. Les trois histoires sont bien différentes et les trois sont très cool.

La première a été la plus éprouvante pour moi. Beaucoup de scènes montrent des chiens morts, couverts de sang ou bien se battant. Le film insiste d'ailleurs bien au début comme quoi aucun bestiau n'a été blessé mais les joies du montage font qu'on y croit bien.

Ils ont en fait utilisés pas mal de chiens et ils leur ont administré une dose de sédatif pour les faire pioncer. Alors que les autres épisodes où il y a de la violence sur des humains m'affecte bien moins (serais-je un monstre ?). Pourtant c'est assez cru et ça prend pas de pincette.

Souvent dans les films avec des histoires indépendantes il y a toujours le vilain ptit canard qui est bien en deça des autres. Mais là je trouve que les trois valent le coup. La seconde est assez prévisible mais quand même très intéressante. Et la troisième est presque drôle par la tournure des évènements.

C'est le premier film de Alejandro Gonzalez Iñarritu et il commence sur les chapeaux de roues. Je l'avais découvert avec Birdman qui m'avait techniquement impressionné mais dont l'histoire me laissait blème. Là c'est vraiment un sacré film.

En plus, vu que je regarde très peu de film hispanophone, il y a ce ptit côté exotique de la langue qui est pas désagréable. Et au casting je n'ai reconnu que Gael Garcia Bernal. C'est chouette de voir des films pleins de têtes inconnues.

Excellent film qui mérite un peu plus de popularité je pense.

Dungeons & Dragons : Honor Among Thieves

Histoire : 🔗

Edgin (un ménéstrel) va tenter de récupérer sa fille embrigadée par Forge. Pour cela, il monte une équipe avec Holga une barbare, Simon le mage, Xenk un paladin, Doric une druidesse.

Ils partent en quête d'un artefact qui devrait lui permettre d'atteindre son but.

Ressenti : 🔗

J'appréhendais ce film. Je savais que ce n'était pas un film strictement sérieux et qu'ils avaient joué la carte de l'humour. En ces temps d'inondation Marvelesque avec leur humour lourdingue et redondant je craignais le pire. Et … bha … c'est limite limite. Par moment ça passe, à d'autres c'est assez mal venu. Mais …

Bon, pas de bol le rôle principal c'est Chris Pine (d'huitre) que je n'aime pas. Je sais pas trop pourquoi mais il y a un truc dans sa tronche qui m'insupporte et je sais même pas quoi exactement. Ptet ses sourcils énormes ou bien juste que ce soit considéré comme un beau gosse alors que je trouve qu'il a une tronche grossière m'enfin bref.

À ses côtés on retrouve Michelle Rodriguez qui … bha … la pauvre fait un peu toujours les mêmes rôles. Et bha là c'est une barbare badass toussa. L'antagoniste c'est Hugh Grant qui bha depuis qu'il est un peu plus âgé semble s'orienter vers les méchants fanfaronneurs un peu comme dans The Gentlemen.

J'ai jamais été un grand fan de RPG. Je n'ai jamais joué à Neverwinter Nights, ni même aux Baldur's Gate en jeux-vidéo et encore moins aux vrais RPG de plateau toussa. Mais j'ai joué et regardé pas mal de trucs qui s'en inspire plus ou moins librement. Et ça fait quand même plaisir d'entre ces références par-ci par-là.

Avec un matériau de base aussi dense, on pouvait s'attendre à voir des bestiaux qui sortent un peu de l'ordinaire. Et … bha ouai j'ai pas été déçu. On croise des panthères qui font des projections holographiques, un dragon obèse et d'autres bestiaux sympatoches. Et le tout dans différents décors assez variés. Le voyage est sympa pour toutes ces découvertes.

Les dialogues sont assez déconcertants. Mais en fait au bout d'un moment je me suis rappelé qu'en fait … bha c'est pas un film d'héroic fantasy. Enfin si mais pas tout à fait. C'est une partie de gens qui jouent à Dungeons & Dragons et là bha ça explique les dialogues assez modernes. Ça explique également les blagues et compagnie. Et une fois pris en compte cet aspect l'humour passe bien mieux.

C'est pas un authentique ménestrel qui blague avec un magicien, non ce sont deux joueurs qui s'amusent et qui font des vannes. Vraiment faut partir dans cette optique et se laisser porter.

Le film est sympatique mais ne marquera pas les esprits. C'est agréable sans plus quoi. Dans six mois tout le monde l'aura oublié malgré ses quelques idées sympatiques.

Niveau réalisation c'est pas mal du tout. Il y a notamment un plan que j'ai beaucoup aimé où l'on suit la druidesse qui est poursuivie dans un couloir et elle change de forme entre différents animaux. C'est un plan-séquence où la caméra oscille entre la caméra zénithale et une plongée tout en travelling arrière. Bon c'est quasiment du 100% CGI mais ça rend quand même bien.

Je ne connais vraiment pas l'univers originel mais putain le portal gun c'est … bha … c'est très Portal quand même. Le second portail aurait été orange c'était parfait quoi. Et c'est dommage de ne pas plus exploiter cet engin. Le jour où j'obtiens un truc similaire je ne me déplacerai plus que comme ça en faisant des bonds de 400m.

Beverly Hills Cop 3

Histoire : 🔗

Axel Foley est en pleine opération pour choper en flagrants délit des malfrats. Mais ça tourne mal, son chef Todd se fait flinguer.

Axel décide de prendre encore plus les devants pour se venger du meurtre de son patron ce qui le mènera … à Beverly Hills. Enfin plus précisément à WonderWorld un parc d'attraction local qui semble pas si merveilleux que ça.

Ressenti : 🔗

Et voilà, ça part en couille. L'histoire n'est pas spécialement plus mauvaise, mais ça manque clairement d'inspiration. Eddie Murphy a déclaré que c'était un mauvais film et que ça le faisait chier que la saga se conclue par cette bouse et il y aura donc une suite pour conclure les aventures d'Axel Foley.

Faut dire que là, c'est de moins en moins crédible. Les affrontements au flingue sont des plus déconcertants. Les méchants vident deux chargeurs et s'ils sont bons, parviendront à balancer éventuellement une balle dans une épaule. Les gentils eux par chance savent bien mieux viser.

L'humour semble se chercher aussi, le personnage d'Axel qui était la source de l'humour des précédents opus est ici au final bien moins comique. Mais pour compenser on a des blagounettes bof voir des dérives dans l'humour absurde qui font un peu tâche notamment avec le flingue Annihilator 2000. C'est marrant mais … bha c'était pas vraiment le genre de la série de film.

Bon et puis les réactions complétement étranges de tout le monde ça fait un peu bizarre. Le service de sécu du parc qui n'hésite pas à tirer à vue sur un étranger dans les couloirs réservés au personnel, le service de sécu qui s'échigne à toucher voir péter les manettes d'une attraction pour faire descendre un intru alors que … bha suffisait d'attendre 30s… Tout un tas de détails comme ça qui s'accumulent.

Rhaaa et puis ça y est. On est en 1994, du coup il y a des effets spéciaux en images de synthèse… Sur les plans d'ensembles, le parc est boosté aux CGI et bon ça va c'est supportable, on est avant tout dans un film famillial et de comédie mais bon ça accroche l'œil quand même.

Ha et d'ailleurs, ouai je crois que c'est ça le problème du film. C'est devenu un film vraiment famillial. Le niveau a vraiment bien baissé. Exit les bonnes femmes en maillot, exit le langage fleuri toussa. Là c'est bien plus gentillet et polissé. Et puis ça se passe dans un parc d'attraction quoi…

Pas de trafic de drogue ou d'arme, non juste des faux-billets. Les gardes de sécurités sont tous concons guignolesques. Notre gentil héros s'empresse de sauver des gamins… Il y a une ptite romance gentillette sortie de nulle part avec la seule femme du casting…

On pouvait reprocher au second de ne pas prendre de risque et d'être sur des rails. Mais au moins c'était plaisant et ça marchait. Ce troisième ils ont … pris des risques en changeant la cible. Et bha c'était pas ouf.

Je l'avais déjà vu. Je ne me rappelais pas de grand-chose en dehors de la scène du sauvetage du manège. Mais bon faut dire que c'est un peu tout de la merde quoi. C'était pas une série de films grandioses mais c'était plaisant mais cet opus est vraiment naze.

Beverly Hills Cop 2

Histoire : 🔗

Quelques années après le premier opus, Axel Foley apprend à la téloche que le commissaire Bogomil s'est fait flingué en pleine rue mais par chance ne succombe pas à ses blessures. Sans hésiter il se rend sur place et décide d'enquêter par lui-même afin de trouver les coupables.

Il retrouve Taggart et Rosewood qui vont aller à l'encontre de leurs ordres en suivant les méthodes exotiques d'Axel.

Ressenti : 🔗

Bon, le premier était rafraîchissant, le second … fait pareil mais pas plus. Ça marche aussi, tout est pareil avec juste d'autres antagonistes. L'environnement est le même, les personnages sont les mêmes … du coup bon bha voilà.

D'un certain point de vue c'est un peu dommage, de l'autre, vu que bon le premier était cool, bha cette suite quasi identique est cool aussi. Juste moins originale.

Perso je n'ai pas grand-chose contre les suites. Quand une formule fonctionne, je n'ai rien contre le fait qu'elle soit appliquée et répliquée. Je ne me suis lassé du MCU qu'après une vingtaine de films. Bref, tout ça pour dire que du coup j'ai bien aimé.

Rosewood prend un peu plus d'importance d'ailleurs. Son évolution est assez fun.

Toujours une forte vibe 80s, tellement forte que le sexisme atteint des niveaux un peu trop élevés. Sans aucune raison on a des plans sur des meufs en maillots de bains, une ballade chez le roi des beaufs Hugh Heffner. Bref, cet aspect est malheureusement un bon témoignage.

Bon bha si vous avez aimé le premier, vous aurez la même soupe dans ce second opus.

Beverly Hills Cop

Histoire : 🔗

Axel Foley est un flic de Détroit aux méthodes assez particulières. Un soir qu'il rentre de bar avec un pote, ils se font intercepter par des gangsters qui assassinent son pote.

Axel se fout en congé et part investiguer à Beverly Hills de l'autre côté du pays.

Ressenti : 🔗

En 1984, c'est le film qui intrônisera Eddie Murphy au rang de star. Le film a été un carton commercial et lancera donc une franchise avec une première suite en 1987, une seconde en 1994 et très probablement une quatrième en 2023 (aoutch ça fait peur).

Même si bien évidemment on retient surtout Eddie Murphy mais au bout de quelques instants … c'est LA musique qui vient se montrer avec son thême inoubliable salement massacré dans les années 2000.

Le film est donc un bon mélange d'enquête policière et de comédie. Pas mal de blagues ont assez mal vieillit. On est jamais bien loin d'une allusion graveleuse à la première bonne femme venue (et c'est pire dans la suite).

C'est marrant comme ça compare le commissariat tout pourri de Detroit avec celui tout high-tech et tout joli de Beverly Hills. Les quelques plans de Detroit montre une ville bien sur le déclin, mal fâmée et peu ragoutante toute grisouille ce qui contraste à mort avec la façon dont est dépeint Beverly Hills. Là c'est grand ciel bleu, boutique de luxe, belles villas et toute l'opulence indécente caractéristique de cette vision.

Un aspect que je n'avais pas remarqué auparavant, c'est l'omniprésence de technologie à la pointe (du moins en 84). Des caméras de vidéosurveillance, des capteurs aux portes, des ordinateurs… C'est assez marrant à voir.

Ça dégouline des années 80 ! La musique, le montage, les décors mais surtout les costumes sont indéniablement marqués du sceau des 80s.

Tiens, j'ai reconnu Jonathan Banks qui joue un malfrat. C'est le gars qui joue Mike Ehrmantraut dans Breaking Bad et Better Call Saul. Sauf que bon il a trente ans de moins mais toujours ce regard assez étrange.

Malgré ses nombreux stéréotypes, le film est quand même agréable à regarder. On a le flic plan-plan, le bleu qui se cherche, le chef toujours sur les nerfs. Et pourtant c'est Eddie Murphy à lui tout seul qui parvient à élever le niveau avec son impertinence et son humour.

Ça m'a fait plaisir de le revoir. Je vais pouvoir enchaîner pour revoir le 2 et enfin découvrir le 3 que je ne connais pas.

Million Dollar Baby

Histoire : 🔗

Maggie a 31 ans et n'a pas grand-chose dans la vie : pas vraiment de famille, un job alimentaire, pas d'amis cependant elle aime la boxe et aimerait faire des compétitions. Frankie lui est un entraîneur vieillissant qui s'occupe de son poulain.

Maggie veut que Frankie devienne son entraîneur mais ce dernier est bourru et ne veut pas s'occuper d'une fille. Mais cette dernière insiste et persiste à venir dans la salle et s'entraîne seule sans vraiment progresser.

Scrap qui s'occupe de l'entretien de la salle, la prend un peu sous son aile. En tant qu'ancien boxeur il peut l'aider à progresser mais surtout il est pote avec Frankie son patron…

Ressenti : 🔗

J'aime beaucoup ce film. Il me fait un drôle d'effet. J'ai l'impression que c'est le film "facile", "évident". Une femme déterminée à accomplir son rêve, un vieux briscard un peu con et ronchon qui fini par accepter malgré tout. Un rise & fall sur des roulettes. Une réalisation propre sans surprise.

Le scénar, la réalisation, le jeu d'acteur. Tout est limpide propre et du coup bha on se laisse captiver par le film. La seule ptite folie est l'utilisation de demi-bonnette en début du métrage.

Le trio d'acteur est très cool et notamment Hilary Swank qui incarne ce personnage à la perfection. On sent bien la pauvre femme à qui la vie chie à la gueule constamment.

spoil à éviter

La fin est méchamment tragique et tire-larme. Ça tranche d'ailleurs avec le reste du film qui sans être un feel-good montre une progression très positive des personnages.

Clint Eastwood s'ouvre plus en plus en grande partie grâce à Morgan Freeman. Hilary Swank gagne en puissance et semble grimper de plus en plus haut et être inarrêtable. Et là PAM. La concurrente déloyale au possible assène au coup au mauvais moment et la pauvre s'éclate contre le tabouret qui avait été mis un poil trop tôt.

Et là du coup exit le film sur le sport, la détermination et compagnie. Non aurevoir la poursuite du rêve et bonjour la gestion de la fin de vie. Le ton s'aggrave beaucoup, l'ambiance devient lourde pile au moment où le film s'égayait.

Cette rupture est sympa à subir et évite une certaine monotonie.

Bon, bha le film a récolté quatre oscars pour meilleur film, meilleur réal, meilleure actrice et meilleur second rôle. Alors que bon, niveau réal c'est propre mais sans être spécialement marquant.

J'ai vraiment beaucoup aimé et l'histoire est très cool. Un des très nombreux films de monsieur Eastwood qui vaut vraiment le coup.

Indiana Jones and the Dial of Destiny

Histoire : 🔗

Indiana Jones est un prof émérite sur le départ en retraite en 1969 aux USA. Helena sa filleule lui rend visite après une quinzaine d'année d'absence.

Elle tente de le convaincre de repartir en quête d'un artéfact légendaire le mécanisme d'Antikythera soi-disant fabriquée par Archimède. Cette relique a obsédé le père d'Helena jusqu'à sa mort mais Indy n'est pas spécialement intéressé.

C'est sans compter l'intervention d'une bande de nazis qui débarquent eux aussi à ce moment-là.

Ressenti : 🔗

Bon, le film démarre. En gros c'est marqué que c'est une production “Walt Disney” et “Lucas Films” et c'est fou comme vingt ans auparavant c'était bon signe. Mais maintenant rien que de voir ça, bha … ça n'inspire plus trop confiance et même c'est direct une appréhension qui démarre.

Je dois avouer que j'avais envie de cracher sur le film avant de le voir. Je n'en peux plus de voir Harrison Ford. Je comprends pas que les studios continuent de lui faire confiance. Déjà quinze ans auparavant il avait montré qu'il en avait plus rien à foutre.

Ils continuent de nous le resortir du formol pour continuer de massacrer ses rôles iconiques. Il avoue ouvertement en interview qu'il en a rien à péter et qu'il ne fait ça que pour le pognon. Il est poussif, pas vraiment impliqué et bon sa forme physique est plutôt bonne mais pas non plus extraordinaire. Laissez-le prendre sa retraite s'il vous plaît !

Bref, le film débute par une scène se déroulant durant la seconde guerre mondiale avec ces bons vieux nazis. Et là, BAM un Indy dans sa quarantaine. Et c'est bien fait mais encore perfectible. On est encore et toujours dans l'uncanny valley. Si on fait pas gaffe ça passe, mais dès qu'un plan est un peu long les micro-mouvements, les textures, les jeux de lumières détonnent et l'artifice peine à convaincre. Mais c'est vrai que la technique s'approche inexorablement d'une illusion parfaite. Par chance, ce n'est que la scène du prologue qui se passe à cette époque, tout le reste du film nous sert un Harrison dans son jus.

Bon, même si je partais défaitiste, j'ai réussi à rentrer dans le film. Je suis pas un grand fan de la saga. J'aime bien le premier, le second est un poil trop fatigant, le trois est mon favori, le quatre m'a presque gonflé. Je pensais que ce cinquième serait dans la continuité du quatre mais au final je ne trouve pas tant que ça.

Un thême récurrent de ce film est l'âge, la nostalgie, la vieillesse… bref vous voyez le topo. Et d'ailleurs question nostalgie le film nous ressort une Marion Ravenwood en mode wink_wink t'as vu on a réussi à refaire venir l'actrice. Mais également Sallah qui a le droit à deux apparitions assez inutiles (mais bon c'est quand même Gimli !). Étrangement pas d'Henry Jones Senior et on nous a épargné une apparition de Shia LaBeouf (pfiouuu). Par contre dans les nouveaux arrivants on a Basil Shaw qui sort un peu de nulle part et est joué par Toby Jones (pas de la famille d'Henry (huhu)).

Comme tout bon film de la saga, on a le droit de se promener. On fait de l'avion, du bateau, de la moto, du tuktuk, principalement autour de la méditerrannée. Bien entendu il y a de l'action, quelques énigmettes qui vont s'auto-résoudre sans grande difficultée, des courses-poursuites, bref le film reste sur sa formule. On a même un mioche side-kick (plutôt sympatoche, d'ailleurs).

Je me suis laissé bercé mais bon ça ne me laissera pas un souvenir impérissable. Un truc qui je reproche à toute la saga c'est la musique. Le thême emblèmatique est très cool et présent mais toutes les autres musiques me gavent. C'est prise de tête, je crois que je ne supporte plus les musiques de John Williams. C'est chargé et cliché et un peu toujours pareil.

spoils

Bon, donc à la fin du film, il s'avère que leur artéfact permet de faire un voyage dans le temps. Ils se sont un peu merdé et au lieu de revenir en 39, ils se retrouvent direct en pleine bataille à côté de chez Archimède.

Indy est blessé et insiste pour terminer sa vie à cette époque qu'il a étudié toute sa vie et qui le fascine. Mais c'est sans compter sur la fourberie de sa filleule qui l'assome pour aller à l'encontre de sa volonté afin de le rameuner à son époque qu'il semble ne plus apprécier.

Mais, Helena (sa filleule) n'est pas un monstre et elle a convaincu Marion (l'ex d'Indy) de revenir alors qu'ils étaient en instance de divorce.

Heuuuu. C'est naze. Magiquement, Marion veut bien le revoir alors qu'ils n'ont eu aucune interaction ensemble. On ne respecte asbolument pas la volonté du gars mais bon la meuf est gentille et souriante donc ça passe. -__-

Et puis merde, vous pouviez pas lui donner une mort un peu exotique et glorieuse à ce Indy ? Non il fallait le ramener dans un New-York de 1969 qui ne veut plus de lui et dont il a rien à carrer. C'était trop demandé de nous montrer la mort du héros plutôt que de le maintenir en vie ? J'espère vraiment qu'ils ne vont pas nous refaire un film avec Harrison !

Par contre je suis déçu. Derrière le film on a donc Lucas Films et Disney donc du pognon à ne plus savoir qu'en foutre. Et pourtant le film suinte le fond vert du début à la fin. On sent par moment qu'il y a vrais décors mais c'est assez rare. On a constamment des images ultra synthétiques de partout. C'est limite moche d'ailleurs avec une sorte de patine toute lisse insipide.

Bon donc globalement le film est loin d'être affreux et alors que j'espèrais le descendre, il s'avère plutôt agréable. Il ne détonne pas des opus précédents en appliquant la formule usuelle. James Mangold qui réalise ce film aurait pu nous faire une Logan (spoil) mais non. Voilà, donc c'est sympa mais dispensable.

Suzume

Histoire : 🔗

Suzume est une lycéenne de 16 ans et en se rendant à l'école elle croise le chemin d'un jeune homme charmant qui lui demande la route vers des ruines locales. Après quelques hésitations elle décide de rejoindre le gars mystérieux dans les ruines.

Elle y trouve une porte étrange qu'elle entrouvre. Au travers de celle-ci, elle aperçoit un merveilleux paysage nocturne qu'elle ne peut malheureusement pas rejoindre en entrant.

Ressenti : 🔗

Bon bha c'est le dernier film de Makoto Shinkai qui commence à accumuler les succès. Après son très fameux Kimi No Nawa, il avait sorti Weathering with You qui était pas mal en deça. Mais là il frappe très fort.

Bon alors déjà techniquement c'est une sacrée baffe. Qu'est-ce que ça en jette visuellement ! C'est pas des rigolos du dessin. On est dans le même style visuel que ses précédentes productions : c'est très réaliste et fourmillant de détails pour les décors. Ça bouge de partout, les lumières sont très crédibles même si assez éxagérées. Les nuages, l'eau, les herbes qui flêchissent au gré du vent. J'arrive pas à m'enlever de la tête que ça doit être un boulot énormissime d'animer tout ça !

Et tout ça est complémenté par tout un sound design au poil. Par contre bha je suis pas vraiment fan du groupe Radwimps qui est désormais toujours en embuscade. Bon ça passe, mais c'est pas ma tasse de thé. Je trouve ça un peu trop gentillet.

L'histoire est vraiment cool et se dévoile petit à petit. C'est bien dans la lignée des précédentes histoire du réalisateur. Pas mal de surnaturel, beaucoup d'interactions entre les personnages, c'est vivant, émouvant et bienfaisant.

Ici un des personnages se retrouve transformé en … mini-chaise pour gamin au début de l'aventure. Et même si ce n'est qu'un ptit gag, ça ajoute une belle touche de légèreté tout le long du film. Franchement c'est toujours mimi de voir une chaise courir pour poursuivre un chat !

Par contre en lisant la page wikipedia je me dis qu'on est quand même passé à côté d'un truc qui aurait été sympa quand même. Au lieu que ce soit un mec transformé en chaise, ce devait être un roadtrip entre deux filles. Le film aurait donc été une romance lesbienne mais les producteurs ont calmé les ardeurs du réalisateur.

Bref, le film sous ses allures de joli ptit dessin animé aborde beaucoup le deuil et parle en grande partie de séismes dévastateurs. Mais ça reste quand même un film assez feel-good grâce à un savant dosage et un bon montage.

Bref, très bon film qui monte encore d'un cran techniquement.

Récap 49 : Aout 2023

Allez je suis à la bourre mais vous inquiétez pas je fous quand même la date du 1 Septembre pour la parution comme ça personne ne peut me blâmer ! Et toc !

Bon bha voilà, c'est la rentrée, l'été approche de sa fin, les canicules sont finies.

Je crois pas en avoir déjà parlé ici mais … depuis bientôt deux ans je fais de l'escalade. J'ai toujours aimé être en hauteur, je n'ai aucun vertige et depuis môme grimper ravive mes gènes ancestraux de grands singes. Bref, mois-ci je commence à faire mes premières 6A+ ! Bon je vous embête pas plus, à la prochaine !

Blog 🔗

Quelques ptits ajustements de-ci de-là sur le blog. J'ai viré le blogring pour le moment mais je vais ptet faire une page plus globale avec des liens vers différents blogs que j'affectionne.

J'ai enfin foutu un logo sur le site. Bon c'est juste la favicon que je me suis faite il y a quelques années mais que j'avais jamais vraiment mise en avant.

Je dois avouer que je commence légèrement à me lasser de ce design.

En bref ce mois-ci : 3 articles, 18 commentaires, 12 visionnages, 621595 requêtes, 64236 visiteurs uniques pour 34.16 Go de trafic.

Films 🔗

Pas mal de films ce mois-ci ! Et j'ai un peu repris le classement IMDB. Mais je dirais que mon film préferré c'est … They Cloned Tyrone.

Il sort du lot de par son originalité.

Séries 🔗

What We Do In The Shadows est sortie en saison 5. Je me régale toujours autant !

Je vous en ai déjà parlé plusieurs fois donc pas grand-chose à ajouter. Mais vraiment si vous n'y avez toujours pas jeté un œil… bha allez-y.

Jeux 🔗

Creeper World 4 🔗

Les trois premières versions de ce jeu était un simple jeu flash et cette quatrième s'est émancipé et est désormais un jeu sous Unity ce qui permet d'y jouer un peu partout.

Il s'agit d'une sorte de Tower Defense un peu sauf que l'on ne se bat pas contre des vagues d'ennemis. Non on se bat contre … des ennemies vagues. Comment dire, les choses que l'on combat sont en fait un fluide qui se répand. Il faut donc placer des tours pour détruire ce fluide qui coule inexorablement.

Vous avez donc votre QG d'où partent les ressources, des tours qui permettent d'acheminer les ressources et les armes qui vont combattre l'envahisseur. Il faut récolter des ressources et tout. C'est assez proche d'un RTS sur certains aspects tout en ayant aucune unité à gérer, que des bâtiments.

Alors oui le jeu est moche, mais il est tout comme ses prédecesseurs (même s'ils se sont pris la tête à faire de la 3D) : super addictif et plaisant à jouer.

Bon ils ont rajouté un peu de scénario mais … skip skip skip.

Nuxeries 🔗

Vous connaissez l'adage “It's not a bug, it's a feature.” ? Ce n'est qu'une bonne vieille blagounette. Et pourtant parfois c'est presque vrai !

Et en fait ma pauvre Gentoo était buggée ! Et ce depuis presque toujours et je ne m'en étais même pas rendu compte. Bien au contraire j'appréciais ce bug.

Depuis toujours, la commande halt n'est pas censé éteindre l'ordinateur mais juste éteindre l'OS et laisser la machine alimentée. Pour éteindre la machine il fallait faire halt -p et pourtant ça fonctionnait mais il a fallu que quelqu'un report ce bug et du coup Gentoo a corrigé le truc.

Et voilà pourquoi pendant dix jours je ne comprenais pas pourquoi ma machine ne se coupait plus.

Bon est-ce que j'ai envie de rompre quinze ans de mémoire musculaire pour éteindre ma machine ? Non. Je pourrais créer un alias mais bof j'aime pas trop ça (encore que ce que je n'aime pas c'est changer un comportement par défaut d'une commande ce qui est pile ce que je cherche à faire mais bon). Il s'avère qu'il y a un ptit /sbin/halt.sh qui ne demande qu'à être édité pour lui rajouter le -p qui va bien.

Est-ce que je l'ai fait ? Oui. Est-ce que ça marche ? Oui. Est-ce que ça va m'emmerder dans une prochaine mise à jour ? Probablement. Est-ce que je m'en rappelerai ? Non (c'est pour ça que je l'écris ici).

The Boogeyman

Histoire : 🔗

Sadie, sa sœur Sawyer et son père Will vivent moyennement bien la mort de la mère de famille. Alors que Sadie retourne à l'école pour son premier jour de reprise elle décide de rentrer plus tôt.

Au même moment, le père est en consultation psy à la maison avec un nouveau patient qui semble particulièrement dérangé et inquiétant. Il prétexte d'aller aux chiottes pour appeler les flics.

Sadie entend du bruit à l'étage et trouve le gars pendu dans le placad d'une chambre.

Ressenti : 🔗

C'est convenu. C'est le film d'horreur insipide usuel. C'est pas mal fait mais il n'y a rien de vraiment remarquable.

Le réalisateur est Rob Savage et il n'a pour le moment pas vraiment eu l'occasion de s'illustrer. Il a fait de tous petits films d'horreur sans trop de budget ni d'ambition. Là on lui a collé un Stephen King. Parceque oui, c'est bien la seule raison pour laquelle j'ai osé me faire ce film c'est parcequ'il s'agit d'une adaptation d'une nouvelle du Master de 1973.

Bon bha, 50 ans de préparation n'auront pas suffi à en faire un bon film. Après je suis sévère mais c'est pas non plus nul à chier. On a une relation père/filles difficile, une lycéenne mal intégrée à qui il arrive les pires malheurs. Mais ça reste vraiment de surface. Même ces relations ne sont intéressantes.

Pourtant Sophie Thatcher qui joue Sadie la lycéenne s'en sort plutôt bien malgré un rôle pas simple à incarner. Mais ça a déjà été vu et revu mille fois. Les gosses qui voient des choses que les adultes ne voient pas. On ne les croit pas. Puis “Hoo bha tu avais raison ma chérie !”, mais c'est bien évidemment trop tard.

Le même film mais avec un skin années 80 aurait été à la mode et parviendrait à ajouter un peu de goût. Mais bon, Stranger Things est déjà passé par là et faut avouer que ça s'en rapproche un peu.

Pour ceux qui blaguaient sur The Batman parcequ'il était trop sombre vous allez pleurer. Les scènes d'action et de dénouement sont vraiment très sombre. Boostez la luminosité de vos écrans, fermez les volets et foutez-vous du Poppers dans les yeux pour espérer comprendre ce qu'il se passe.

Au moins on voit pas trop le fameux boogeyman. C'est l'avantage du créature dans le noir, pas besoin de trop se casser le cul. Si ça se trouve ils ont même pas mis de designer ni d'artistes VFX pour ça. Rhoooo je plaisante, on la voit un peu !

Bon, ça reste quand même un succès commercial. Avec un budget de 35 myions, il a généré 80 myions de dollars. J'espère que ça permettra au réalisateur de s'améliorer pour un prochain film.

Bon j'ai limite envie de vous spoiler pour que vous ne perdiez pas de temps à aller le voir. Allez, j'ai autre chose de mieux à foutre que d'ergoter sur ce film.

Oldboy

Histoire : 🔗

Oh Dae-su se fait enlever en erntrant d'une soirée arrosée. Il est maintenu captif dans une simili-chambre d'hôtel.

Il est relâché au bout de quinze ans et n'a qu'une envie comprendre et se venger.

Ressenti : 🔗

Le film est à l'origine d'un remake américain que j'ai déjà vu il y a fort longtemps. Et bon bha même si je ne m'en souvenais plus exactement, j'avais à peu près une vague idée des éléments importants scénar. Mais c'est surtout un manga à la base.

Et de mémoire j'ai à peu près le même souci avec ce film qu'avec son remake. C'est bien fait, l'action, les persos et tout ça va. Par contre j'ai vraiment du mal à croire à cette histoire.

Je ne trouve pas ça crédible du tout. J'ai beau tenter de passer outre plus ça avance plus il y a des éléments qui me dérangent.

spoil total

En gros, le gars se fait enfermer, il est liberé et parvient à retrouver l'endroit où il a été enfermé. C'est un lieu tenu par une entreprise (probablement illégal) qui propose de garder enfermer des gens pour une certaine durée. Du coup le gars se venge localement mais ce ne sont que des prestataires.

Dae-su rencontre une serveuse de restau qui finit par l'hébergé suite à son malaise en plein repas. De fil en aiguille (c'est-à-dire au bout d'une heure), elle tombe sous le charme et lui non plus n'est pas insensible. C'est un peu gros m'enfin bon.

Ensemble ils tentent de remonter la piste du commanditaire pour qu'il puisse se venger. Il parvient à le trouver. Et alors qu'il est à deux doigts de lui faire la peau, le gars lui raconte qu'il a été opéré du cœur et qu'il peut grâce à une télécommande se suicider à n'importe quel moment. Il lui donne le défi d'enquêter et que s'il réussit il lui révèlera pourquoi il a été séquestré.

Bon, bha il a bien envie de le buter mais par-dessus tout il veut savoir. Il a donc un ultimatum pour trouver les raisons de son malheur.

Il cherche des pistes des trucs et parvient à trouver ce qui semble être le motif de son bourreau. Ils viennent du même lycée et à l'époque il l'aurait surpris avec sa sœur en train de baiser. Il l'aurait révèlé à une autre élève.

La rumeur se répandant, la sœur s'est suicidé. Son frangin l'a forcément mal vécu et se venge des années plus tard. (mouai la vengeance aussi tard et faire un truc si tordu…)

Avec ces infos en poches, il retourne voir son tortionnaire. Lui révèle ses découvertes. Ce dernier lui annonce que ouai c'est à peu près ça. Il a baisé avec sa sœur mais ce qui l'a tué c'est juste le fait d'avoir été balancé.

Mais le plan machiavélique ne s'arrête pas là. La gentille serveuse que Dae-su a rencontré est en fait sa fille. Et qu'elle a été hypnotisée et lui aussi afin de tombre amoureux l'un de l'autre. (ahem) Ils ont baisé toussa, ce qui était le plan voulu par Woo-jin (le méchant).

C'est … vraiment bizarre.

Ça nécessite l'intervention d'une hypnotiseuse de l'extrème. Il faut que le gars ne le bute pas en deux deux. Il faut que la fille soit réceptive à l'hypnose également. On croirait une machine de Rube Goldberg du Coyote pour arrêter son ennemi.

Franchement faire un film sur la vengeance pourquoi pas. Avec de la séquestration qui pousse à la folie aussi. Mais le plan du vilain est quand même tordu et hautement improbable. Et je ne parviens pas à y croire. J'ai vraiment du mal à passer outre et à ne pas lever les yeux au ciel.

J'ai du mal à comprendre sa note IMDB. Il est vraiment excellement bien noté pourtant le film est assez violent, ça cause de suicide et d'autres sujets assez lourds alors que ce sont des thêmes pas très "vendeurs". Les scènes sont vraiment crues que ce soit quand ça baise ou quand ça bouffe (huhu). Je suis vraiment étonné qu'un film aussi peu "accueillant" ait une telle aura.

Bon niveau réal, il y a quelques fulgurances. La fameuse scène du couloir est vraiment très bonne. La très fameuse musique The Last Waltz est vraiment excellente (elle tourne dans ma playlist depuis des années sans avoir vu le film).

Bref, je suis assez partagé sur ce film. J'aime pas trop à cause de son scénar peu crédible mais je comprends que ça puisse plaire. Mais je ne comprends pas que ça puisse plaire autant.

Bienvenue à Craftopi.art

Je vous l'avais un peu teasé mais voilà je vous le dévoile aujourd'hui :

Je participe à la création d'un nouveau nid douillet dans le Fediverse et bon vous avez vu le titre, ce recoin se nomme Craftopi.art.

Koikoukess 🔗

Micro récap sur le Fediverse : c'est un réseau social permettant à des gens de discuter, poster des photos ou vidéo, de commenter et recommander leurs lectures, de faire des sondages, de jouer aux échecs, … Mais à la différence des autres, c'est qu'ici ça repose sur un protocole normalisé ce qui a permis à de nombreux logiciels de s'y raccorder en étant compatibles. Des utilisateurs de Mastodon peuvent interagir avec d'autres sur Pleroma ou bien Lemmy ou Pixelfed ou Firefish ou …

Pour le moment c'est un réseau qui parvient à se tenir à l'écart d'entreprises et est donc pour le moment épargné de publicité, de tracking, de monétisation… Pourvu que ça dure.

Tout un chacun peut donc monter son serveur et le raccorder au reste du réseau. Il y a près de 25000 serveurs participants au réseau en ce moment. Ces serveurs sont nommés instances et il y a de tout : des ptites instance mono-utilisateur comme la mienne, des instances généralistes avec des centaines de milliers d'utilisateurs, des instances de niche avec des sujets très précis, …

Oui mais Crafopi.art ?

Craftopi.art 🔗

Le fédiverse est de plus en plus vaste mais il manquait une instance spécialisée pour les artisans. Une instance qui regroupe des souffleuses de verre, des tricoteurs, des peintres, des sculpteuses, des mailleurs, des … Une instance avec une timeline qui sent le fait-main.

Il y a déjà des artisans sur les réseaux sociaux. C'est une communauté qui fuit petit à petit Twitter 𝕏 et qui s'éparpille sur des instances généralistes. C'est difficile de les débusquer.

C'est une réflexion que je me faisais depuis un ptit moment et je n'étais visiblement pas le seul. Puisqu'on en a discuté et paf l'idée a pris.

Une instance francophone utopique pour le craft et les artisans et pouf voilà que Craftopi.art est née.

Nous vous proposons donc un ptit Pleroma interconnecté avec le reste du Fediverse. C'est compatible avec quasiment toutes les applications faites pour Mastodon. Nous vous proposons en plus l'interface Mangane un peu plus jolie qui est disponible à cet endroit.

Admins 🔗

La grande cheffe est donc la Loutre Habile mieux connue sous son nom latin de Lutrinae Habilis que l'on peut retrouver sur son site From OtterSpace avec sa boutique et son blog ou tout logiquement sur son compte Pleroma.

Et moi-même. :-)

Règles 🔗

Là c'est simple, suffit de se comporter humainement.

Ne pas emmerder les autres, ne pas les humilier, ne pas propager de haine envers un groupe d'individu pour quelconque raison.

C'est une instance de Gauche merci de ne pas venir chouiner à ce propos.

Concernant la modération nous n'hésiterons pas à bloquer les instances propageant des contenus ne s'alignant pas avec nos règles. L'instance est actuellement toute petite et donc la modération est faite à deux sur notre temps libre donc nous ne sommes pas forcément tout le temps au taquet mais nous souhaitons faire au mieux.

Nous tolérons et même encourageons nos utilisateurs à faire la publicité de leurs créations et à poster des liens vers leurs boutiques !

Le contenu pour adulte est toleré tant que vous marquez le contenu comme NSFW.

Inscriptions 🔗

Après quelques jours sur invitation uniquement, nous avons semi-ouvert les vannes. Tout le monde peut s'inscrire mais nous devons manuellement approuver les nouveaux comptes. D'ailleurs si vous le faites n'hésitez pas à nous contacter pour que l'on valide votre inscription plus rapidement ;-)

Les inscriptions sont ouvertes \o/

Mes motivations 🔗

J'ai toujours été assez actif sur le net. J'aime beaucoup participer à des ptites communautés.

Il y a fort longtemps j'étais dans une équipe de modération de forum. Après j'ai plutôt enchaîné sur IRC puisque depuis un bon moment (10 ans ? non j'en sais rien) je participe au réseau Geeknode.

Quand j'ai découvert le Fediverse, j'ai squatté une instance sélectionnée un peu au hasard. Puis je me suis monté ma propre instance perso. L'étape suivante c'est de monter une instance publique mais je dois avouer que je ne me sentais pas trop d'héberger des inconnus.

Le point qui m'effraie le plus ce sont les relations inter-instances. Si je fais le con sur ma ptite instance bon bha tant pis je me grille moi et c'est tout. Sur une instance publique il y a une responsabilité envers "mes" utilisateurs. Bref, faire ça à deux c'est déjà bien plus envisageable pour moi.

Je pense en plus que la communauté que je cherche à héberger sera compréhensive et bienveillante donc je pense que ça se passera bien.

Le but n'est pas d'héberger trop de monde. Intérieurement j'aimerai beaucoup que l'instance monte à une centaine d'utilisateurs actifs, au-delà je pense que ça serait ptet un poil trop gros.

Je rêve que la timeline locale déborde de vie et de créations toute mimi !

Sous le capot 🔗

Bon donc le serveur est une machine chez OVH assez costaude et pourtant pas chère. J'aurai bien mis Alpine mais l'installeur OVH ne le propose pas et puis bon si je ne suis pas dispo il sera plus simple de trouver quelqu'un maîtrisant Debian.

Pleroma OTP 🔗

La version OTP est plus simple (de peu) à installer.

Les mises-à-jour s'installent avec deux commandes et demi et on est pas obligé d'avoir tout un tas de dépendances pour le build.

PostgresSQL 🔗

Sans trop de surprise il faut une base Postgres pour Pleroma. Je suis parti sur la version stable à ce jour donc la 15.

PgBackRest 🔗

Tiens pour une fois j'ai tenté de faire des backup un peu plus propre. Je me suis donc tourné vers cet outil qui semble très bien foutu.

Il se démerde pour faire des backup bien propre de la base de donnée. J'ai testé le restore c'est super simple.

Pas de bol la version de pgbackrest de Debian n'a pas le support de SFTP qui est dans la version juste après…

MOTD 🔗

C'est tout con mais vu que ce serveur n'est pas MON serveur et héberge une ptite communauté et qu'à terme d'autres personnes l'administreront ptet. J'ai foutu les quelques infos de base pour l'administration directement dans le Message Of The Day qui s'affiche lors de la connexion ssh.

Il y a notamment les infos pour passer root, pour lister les backup, pour créer un backup et restaurer un backup. J'y ai mis également où se trouve Pleroma, où se trouve les backup et comment sont gérés les certifs.

En quelques lignes il y a le minimum vital. C'est tout bête mais ça pourra probablement aider un futur admin (ou juste moi ^__^).

Longue vie à Craftopi.art 🔗

Voilà, ce post me permet de faire un ptit peu de pub pour l'instance. Et en plus c'est aussi l'occasion de fêter son premier moisiversaire puisqu'elle a ouverte le 26 Juillet 2023 !

Si vous pensez que ce nouveau lieu pourrait vous accueillir n'hésitez pas à nous rejoindre ;-)

Nous nous engageons à prévenir nos utilisateurs au moins trois mois en avance si jamais nous devions arrêter l'instance. Ce délai permettra à chacune de transférer son compte vers un autre serveur.

Memories of Murder

Histoire : 🔗

Dans une ptite bourgade reculée de Corée du Sud en 1986, un policier enquête sur deux viols et meurtres. L'enquête piétine et un inspecteur de Séoul vient prêter main forte.

Les méthodes des deux inspecteurs diffèrent et malgré cela ils vont devoir collaborer pour élucider le mystère et empêcher de futures victimes.

Ressenti : 🔗

Le nom me parlait mais pas plus. Et surprise lors du générique du début : le réalisateur est Bong Joon-ho. C'est fou comme la moitié des films coréens que j'ai vu sont issus de ce gars. Et d'ailleurs c'est souvent assez différent et avec presque à chaque fois Song Kang-ho qui doit être son acteur fêtiche.

Donc après la science-fiction post-apo, le film de monstre, le thriller social, voilà une enquête policière réaliste. C'est un bon gros polar tiré d'une pièce de thêatre elle-même tirée de faits réels.

C'est donc avant tout une histoire de flics de la campagne qui ont l'habitude de bosser plutôt tranquillement sans avoir trop de compte à rendre. Et d'un coup un flic de la capitale qui vient ce qui va attirer la méfiance et une pointe de jalousie de la part de ses collègues. D'ailleurs la différence capital/campagne est un point qui revient régulièrement dans les dialogues.

Léger spoil

L'emprise émotionnelle qu'à l'enquête sur les inspecteurs grandit tout au long du film. On sent que les flics pataugent. Ils veulent en finir, ils s'épuisent, ils se lassent. La frustration et le désespoir les poussent à bout. Cet aspect est vraiment super bien rendu.

Visuellement c'est très tristouille. C'est des teintes pas mal désaturées. Beaucoup de scènes se passent la nuit et/ou sous la pluie.

Il y a un truc que j'ai remarqué et que je ne m'explique pas trop c'est le fait que de nombreuses scènes tournent autour de la bouffe. On a l'inspecteur qui se fait livrer à becter au début, ça bouffe entre collègues lors d'un interrogatoire, ça va au resto pour l'enquête, ça y retourne pour passer le temps, … Ou alors j'avais juste très faim et du coup j'ai un peu trop remarqué ce détail ;-)

L'histoire est vraiment trop bien. J'étais à fond dedans, je menais l'enquête à osciller entre les indices "évidents" qu'on nous montre comme tel et à fouiller aussi ce qui ne nous est pas montré comme des indices mais qui pourraient l'être. Ha tiens, comme par hasard tel gars a démissionné, comme c'est étrange. Hooo mais là dans le fond flou, il y a une personne qui ne devrait pas être là. … Haa mais bien évidemment que ça c'est une fausse piste, ils sont cons ou quoi ?! Plus le film se déroulait et plus je voulais trouver le coupable avant eux.

Gros spoil à éviter

Bon bha au bout de deux heures d'enquête, on arrive à un climax où le suspect principal est innocenté à la dernière seconde par l'analyse ADN.

Et … bha … voilà. L'enquête n'a pas de résolution ! RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA Mais quelle frustration !!!!

Bravo à toute l'équipe de m'avoir berné. Je voulais une enquête avec des retournements. Voir la sagacité d'enquêteurs profesionnels parvenir à élucider un mystère à la dernière seconde. Bon-sang mais c'est biensûr, toussa toussa mais non.

La réponse ne nous est pas donnée. Et faut dire que l'histoire vraie non plus n'a pas apportée de réponse, tout du moins à l'époque de la réalisation du film (2003). Il s'avère qu'apparemment un pauvre type s'est pris s'est fait mettre en prison pour rien puisque lorsqu'il y était, cinq autres crimes ont été commis.

C'est en 2019 qu'apparemment le vrai coupable a été chopé…

Pfiouuu c'était vraiment top.

Les révélations successives, les enquêteurs, les suspects, le montage… C'est vraiment un excellent film. Le second d'une carrière prodigieuse !

Spiderman : Across the Spiderverse

Histoire : 🔗

Miles est désormais l'unique Spiderman de son monde. Sa nouvelle vie de super-héros lui plaît mais après avoir rencontré ses homologues du spiderverse, bha il se sent quand même un peu seul.

C'est alors que ""Gwanda"" vient lui rendre visite et ils passent une journée ensemble. Il se rend compte que quelque chose se trame dans son dos.

Ressenti : 🔗

J'ai bien aimé le premier. L'aspect visuel était particulièrement bien foutu mais je restais quand même un peu sur ma faim. Mais cette suite est à mon sens encore plus généreuse.

Ils ont poussé les potards à fond, ça claque encore plus fort, les couleurs pètent, la synchore avec la musique est parfaite. On sent que dès le générique ils ont choisis d'aller encore plus loin dans leur direction artistique. Les décors sont étrangement réalistes et pourtant si stylisés. Les jeux de lumières et tout sont incroyables. Le film fait un parfait fond d'écran du début à la fin. (Bon ptet un poil trop d'aberrations chromatiques quand même).

Je reprochais au premier précédent d'être un peu radin en ne restant que dans notre univers alors qu'il s'appelait "Into the Spiderverse" et bha là ils se sont rattrapés ! Wow ! Enfin ! Une grande partie de l'histoire se déroule dans des univers différents. Il y a d'ailleurs fort à parier que sa suite accentue encore plus cet aspect.

Autant le premier film était auto-suffisant, autant celui-là est claiment la première partie d'une plus grande histoire. Et bha … quand on voit les dérives du MCU ça fait un peu flipper. J'espère qu'ils ne vont pas se lancer un rythme de sortie éffrené.

Le grand vilain de ce film n'est que présenté, il n'y a pas de résolution d'intrigue dans ce film. Au final en fin de film on a le sentiment de n'avoir vu qu'une intro. Après, on a pas pour autant le temps de s'ennuyer, il se passe un gros paquet de trucs.

L'histoire est plus sympa que dans le premier. Le spiderverse n'est pas juste un gimmick pour apporter des variations de spiderman, non ici c'est le pillier central. On continue d'aborder les thêmes récurrents (la mort d'un proche, le fait de cacher son identité à ses proches, vivre une vie normale à côté, les relations parents/enfants) mais il y en a des nouveaux (le sacrifice nécessaire, la relation entre les gentils et les méchants et également la portée de ses actions notamment en temps que super-héros).

Le spiderverse est l'occasion de faire plaisir aux spectateurs. On peut caler de la diversité sans que personne ne puisse râler ! Allez hop, je te fous un spiderman indien, une meuf, un noir, un blanc, il y en a pour tous les goûts et du coup c'est justifié. Alors que si vous avez le malheur de foutre un elfe noir dans une œuvre de pop-culture c'est un déluge de merdes qui va arriver…

C'est marrant en fait, entre ces deux Spiderman j'ai un peu le même sentiment qu'entre Doom 2016 et Doom Eternal. À sa sortie, Doom 2016 avait été encensé de partout. Un renouveau rafraîchissant et tout. Mais Doom Eternal est arrivé un peu après en renforçant tous les bons points de son prédecesseur et en hésitant pas à aller encore plus à fond dans sa démarche. C'est une itération qui a analysé la première version et arrondis les angles et optimisés ce qui a plu aux gens. Et pouf une suite un peu plus extrème et pourtant si plaisante.

Bref, j'avais apprécié le premier mais çui-là est vraiment bien meilleure en tous points. Je trouvais le premier surcôté mais je comprends 100% l'engouement pour cette suite.

Spiderman : Into the Spiderverse

Histoire : 🔗

Miles Morales vit à New-York son adolescence dans une ville où Spiderman parvient à maintenir à peu près l'ordre. Malheureusement un soir qu'il est en train de grapher avec son oncle, il se fait mordre par une araignée.

Le lendemain il commence à constater des effets étranges. Il se rend de nouveau dans le sous-terrain où il graphait la veille et se retrouve au beau milieu d'un affrontement entre Spiderman et un vilain. Il assiste alors à la mort de l'homme araignée mais dans un dernier soufle ce dernier remarque que Miles semble lui aussi être doté de grands pouvoirs. Il lui donne une sorte de clé USB et lui intime de faire péter une machine qui menace tout New-York.

Ressenti : 🔗

Le film a été un raz de marée à sa sortie en 2018. À ce moment, la lassitude de Disney qui submerge les cinoches avec ses productions du MCU qui s'enchaîne inlassablement commence à se faire ressentir (tout du moins par moi mais visiblement je n'étais pas seul).

Et là, Sony qui a encore quelques droits sur la licence Spiderman se décide quand même de sortir un énième film sur le personnage. Pourtant en vingt ans on en a bouffé avec une trilogie made in Sam Raymi, un premier reboot avec Andrew Garfield, puis encore un simili-reboot avec son inclusion dans le MCU avec Tom Holland. Ça s'annonce compliqué de parvenir à renouveler une formule avec une histoire vue et revue.

Mais ils ont sorti le grand jeu avec un film d'animation avec une direction artistique de folie. C'est ultra jolie avec un rendu très saturé et texturé, des animations très travaillées et des décors bien détaillés. C'est une claque visuelle absolue. Et en plus tout est très rythmé avec une grosse synesthésie audio. C'est le gros point fort du film. D'ailleurs je pense que ce style visuel va inspirer (on m'enlèvera pas de la tête que le film Ninja Turtles : Teenage Years s'en engroufré là-dedans).

Niveau histoire, ils ont joué la carte du multiverse (je spoile pas c'est le titre !). Du coup on rencontre d'autres incarnations de Spiderman issu d'autre univers. Un Spiderman un peu gras, à qui la chance ne souris pas trop, la Spiderman Kawaii du futur, le Spiderman noir&blanc des années 30 typé film noir, … C'est assez marrant même si au final… bha … ça n'apporte pas grand-chose. Je trouve le concept assez peu utilisé dans le scénar. Les personnages sont là, ils coopèrent un peu mais c'est à peu près tout.

C'est dommage, qu'un film qui est "into the Spider-verse" n'aille pas DANS le spiderverse. C'est juste des personnages du spiderverse qui viennent dans "le monde normal". Un peu frustrant.

J'aime bien ce film mais je le trouve quand même assez surcôté. C'est une belle évolution avec sa technique irréprochable et sa direction artistique mais c'est pas non plus la merveille que tout le monde décrit à mon sens. Je ne trouve pas l'histoire si originale. Ça reste assez basique et sans trop de surprise.

True Romance

Histoire : 🔗

Clarence fête son anniversaire seul en allant se faire un cinoche mais au milieu de sa séance une femme l'accoste pour suivre le film avec lui. Après la séance elle lui propose d'aller becter un truc ensemble.

De fil en aiguille ils passent la nuit ensemble mais au réveil il la surprend en train de pleurer sur le balcon. Elle lui révèle qu'elle est call girl et qu'elle a été payée pour son anniversaire mais qu'elle est tombée amoureuse.

Il prend la nouvelle plutôt bien et décide d'engager une relation sérieuse avec elle mais elle est toujours rattachée à son mac.

Ressenti : 🔗

Comment j'ai pu passer à-côté aussi longtemps ? Casting de ouf, réal pas pourri, Hans Zimmer à la partoche et surtout *Tarantino au scénar !

Et bha le film a comblé toutes mes attentes. Les acteurs sont très chouettes et même pour les tous ptits rôles il y a des grosses stars. On a un Val Kilmer qui n'est là que pour ne pas être vu. Un Brad Pitt qui se contente de regarder la téloche sans rien foutre. Un Gary Oldman qui semble avoir pris la place de Willie de Léon (le rasta acolyte de Gary himself). Un Samuel L Jackson furtif à souhait. Bon à l'époque une partie de ces acteurs n'étaient pas encore au sommet de leur renommée mais c'est tout de même remarquable !

Bien qu'il n'ait pas réalisé par Tarantino le film en a indéniablement sa pâte. Beaucoup de dialogues avec des pointes d'humour qui font plaisir. Le personnage principal est fan de cinoche et de musique et en discute à plusieurs reprises (je ne comprends pas que ça ne soit pas plus repris partout, ça donne vraiment pas mal de profondeur à un personnage). Il y a pas mal d'accès de violence avec des affrontements musclés.

spoilers

La scène où Alabama se retrouve seule face à l'inconnu bien décidé à récupérer sa came est ma préferrée.

Alabama tente la stratégie de la gentille idiote. Puis elle se fait éclater par le gars. Et là elle passe en mode survie. On sent que c'est pas quelqu'un qui combat proprement. Elle est bien plus instinctive et sauvage et ça rend la confrontation visuellement super intéressante.

Le maquillage, le montage, la tension, la chorégraphie. C'est ouf.

Je n'ai pas grand-chose à reprocher au film. Même Christian Slater que j'affectionne pas trop est bon dans le rôle avec sa ptite tronche de beau gosse. Vraiment ce film est must-see !

Quel plaisir de découvrir des films de cette trempe ! J'ai hésité entre "excellent" et "parfait".

Judgment at Nuremberg

Histoire : 🔗

En 1947, alors que la Seconde Guerre Mondiale s'est achevée, des hauts dignitaires allemands sont jugés à Nuremberg par une cour martiale internationale.

On suit le juge Haywood arrivant en Allemagne pour examiner l'affaire concernant 4 hommes mis en cause pour leur implication dans le système judiciaire nazi. Ils ont obéi et appliquer les lois en vigueur à ce moment-là.

Ressenti : 🔗

Un bon moment que je repoussais le visionnage de ce monstre.

Trois heures de procès sur des faits historiques plus ou moins averés sur fond de reconstruction de l'allemagne suite à la guerre. Ça ne me faisait pas trop envie. Du coup j'ai repoussé pendant quelques années et là je ne sais pas pourquoi j'étais dans le mood.

Bha le film est austère. Pas de musique extra-diégétique, ça ne tente pas d'ajouter de sous-intrigue ou autre. Le procès est tout de même entre-coupé par des pauses. Mais ces pauses servent à montrer les influences extérieures que subissent les juges.

Il y a notamment Marlene Dietrich qui joue Madame Berthold qui a un rôle que je trouve absolument détestable. À contrario, l'accusé Ernst Janning est bien plus admirable m'enfin bon.

Au final, le film est passé bien plus facilement que je ne le craignais. Il y a certe quelques lenteurs mais rien de bien dramatique.

J'ai eu peur au début que tous les dialogues soient laborieux du fait de la barrière de la langue, mais cet aspect a été vraiment très bien geré, puisque rapidement les personnages parlent tous anglais et on zappe l'étape de double traduction. Ça revient juste subtilement à deux trois instants et surtout c'est rendu crédible en rappelant de temps à autre aux protagonistes de porter leur casque ou bien de répéter/parler plus lentement. Ça n'alourdit au final pas plus que ça.

Pas mal de points sont abordés : la complicité de la population et même d'industriels et d'autres États, l'ignorance (feinte ou non) d'une partie de la population, le danger d'humilier un pays qui a été ravagé par la guerre, les tentatives de réécriture de l'Histoire par certains, … Bref, pas mal de réflexions politiques, sociales, historique et parfois aussi philosophique.

C'était du coup très chouette et je suis content de l'avoir vu.

Blown Away

Histoire : 🔗

Jimmy est un démineur hors pair mais ses traumas rendent son boulot de moins en moins supportable. Il décide de raccrocher et de devenir formateur.

Son passé néanmoins le rattrape puisqu'un taré le reconnait à la téloche et décide de s'en prendre à lui.

Ressenti : 🔗

Sortez le popcorn, préparrez-vous à vous bouffer tous les clichés des films d'action des 90s et c'est parti pour 2h.

Il va y avoir des grosses explosions à raidir Michael Bay. Du héro qui court au ralenti au péril de sa vie. Du héro cool en chemise à fleur qui sauve la veuve et l'orphelin. Du père de famille modèle bien qu'absent à cause d'un boulot trop prenant. Des relations familliales au top. De la rédemption et un méchant sans aucune éthique.

Le film dégouline de tout ce qu'on a déjà vu et revu et pourtant ça marche sur moi. Bon c'est pas une merveille non plus mais ça se laisse regarder. Les ficelles sont grosses mais ça amuse un peu comme quand on se marre en voyant un nanar même si c'en est pas un (pas encore).

Le film est dégouline de 90s. On veut se la jouer technologique en montrant un personnage trop cool qui fait son footing avec son walkman et son casque sans fil surdimensionné. La bombe qui menace de péter si l'utilisateur arrête d'écrire dans son traitement de texte où il ne reste plus que 25 octets de libre dans la disquette. Et surtout le subterfuge pour libérer l'utilisateur est d'amener un robot immense qui a pour but d'appuyer sur des touches de clavier… Le méchant qui filme sa prochaine victime avec son caméscope. C'est marrant de voir toute cette débauche d'élément cool de la première moitié des années 90.

Bon, alors ça a beau ne pas voler bien haut, on a un casting premium avec Jeff Bridges et son père, un Tommy Lee Jones qui nous gratifie de sa plus belle moumoute pour la scène d'intro et enfin un Forest Whitaker qui devient l'acolyte pratique en moins de deux.

Mais surtout pour s'éloigner du nanar on peut compter sur la pyrotechnie. L'histoire gravite autour de démineurs et de poseur de bombe et du coup bha ils ont mis le paquet sur ce point. À cette époque les films étaient pas encore gonflés aux CGI du coup ils ont du se faire pas mal chier.

Il y a notamment un plan assez anodin et qui pourtant est tout foufou. À un moment, on sait que le héro est menacé personnelement et donc la tension monte petit à petit. On soupçonne que le vilain est venu planter une bombe chez le héro et on suit donc la femme et la gamine en train de faire leur ptite vie. Pleins de ptits éléments sont louches. La fille démarre le four pour cuire une tarte, on a des très gros plan sur les bruleurs, l'intérieur du four. Mais mon préferré c'est quelques secondes plus tard. La femme trouve le câble du téléphone débranché et qui donc décide de le rebrancher. Sauf qu'ils se sont fait vraiment très chier. Ils ont placé la caméra à l'intérieur de la prise téléphone avec un plan macro ultra classe. Le mouvement est ultra fluide, on a les contacts qui viennent se faire et qui déclenche une micro étincelle.

Bon, c'est un film dispensable mais pas désagréable pour autant. Je comprends que l'on ait mieux à regarder ;-)

The Munsters

Histoire : 🔗

Des monstres font leur petite vie ? J'ai … heu pas trop saisi.

Ressenti : 🔗

À la base c'est une série des années 60 que je ne connais pas. Qui a eu une suite début 90 que je ne connais pas non plus. Qui a donné quelques films que je ne connais pas.

J'ai juste vu que c'était le dernier film de Rob Zombie donc je me suis laissé tenté. Je m'attendais à un truc un peu trash, drôle, pourquoi pas horrifique, dérangeant.

Des monstres qui finalement ont toute leur vie normale, ont leur romance, leurs déboires. Tout ça peut être prétexte à pas mal de gags. En plus avec un Rob Zombie fan de film d'horreurs ça aurait pû être une relève sympatique à la Famille Adams. Mais non.

Non non c'est juste merdique. Les blagues volent vraiment pas haut. Même pour des gamins je ne suis pas sûr que l'humour naze fasse mouche.

Rien ne fait rire, c'est d'un balourd ! Et puis les acteurs sont en surjeu absolu c'est navrant.

Visuellement, il y a un parti pris de balancer des couleurs assez flashy avec des éclairages très tranchés et de jouer un peu avec les ombres. Mais non là aussi ça donne un aspect un peu dessin animé qui ne parvient pas à me faire envie.

J'ai pas dépassé la moitié du film. C'était juste chiant.

Et bhé. Quelle déception.

Vesper

Histoire : 🔗

Vesper s'occupe de son père mourrant dans un futur où la nature semble reprendre la terre. Un jour, un vaisseau s'écrase non loin de là et Vesper en sauve Camellia.

Camellia souhaite retrouver l'autre passager qui est son père. Malheureusement ce dernier s'est fait tuer par Jonas un fermier local qui s'approprie les richesses et … les personnes.

Ressenti : 🔗

Bon bha enfin un film "français" (et belge et lithuanien) qui ose ne pas être une comédie potache ou un drame ennuyeux. De la science-fiction avec une pâte graphique bien à elle et un univers inédit ! Rhaaaa on est gâté.

On est donc dans un univers futuriste mais post-apocalyptique avec peu d'humains et des environnements que l'on ne reconnait pas. Ça mentionne une citadelle mais l'on voit surtout une ferme peuplée de gamins sous la coupe du proprio louche. Et on voit beaucoup de nature.

Cette dernière est presque un personnage tellement elle a d'importance. Dans cet univers, la nature est à la fois un enjeu de survie, mais également un danger perpétuel avec des plantes mortelles, des spores léthaux, des champignons.

Et faut dire qu'ils ont pas mal bossé l'aspect visuel de la nature. Rien que pour ça le film vaut le coup.

Bon passons à ce qui fâche : l'histoire. Bha c'est pas ouf. On est pas dans une production hollywoodienne mais on se tape quand même des ficelles que l'on voit arriver à des kilomètres.

spoiler final

J'ai été assez déçu de la fin. Il n'y a pas vraiment de fin.

Vesper s'est échappée avec les graines qu'elle a pu traffiquer. Elle suit les personnes bizarres (j'ai plus le nom) qui amassent des ferailles et partent quelque part. Bref, elle arrive chez elles et se rend compte qu'elles fabriquent une tour immense. Elle l'escalade et choisit de répandre les graines. Et GÉNÉRIQUE.

Mais … heu … ça ne conclut pas grand-chose.

Du coup la fin me laisse sur ma faim. Rien n'est cloturé et bon l'univers est quand même cool, du coup ça apelle à une suite.

Bref, c'est un poil frustrant et vu que le résultat commercial n'est pas ouf, je doute qu'il y ait une suite. Dommage, parceque le film tente pas mal choses et est original.

Visuellement ça a vraiment de la gueule. J'aime beaucoup le design organique malaisant des plantes. On est loin des jolies forêts de Pandora, non là c'est plutôt de la forêt bien humide pleine de plantes mouvantes. C'est très joli et les effets spéciaux numériques tiennent vraiment le coup.

Voilà, c'est une séance qui sort de l'ordinaire et qui vaut le coup même si bon ça ne révolutionne rien. La proposition est honnête et bien faite.

They Cloned Tyrone

Histoire : 🔗

Tyrone deale dans son quartier en défendant son territoire. Alors qu'il va récupérer son dû auprès d'un mac au motel du coin, il se fait buter par un autre dealer.

Il se réveille le lendemain et retourne récupérer son pognon auprès du mac. Ce dernier lui explique qu'il s'est fait buter la veille.

Ressenti : 🔗

Un bien étrange film. Je me suis régalé !

Le film est rapelle pas mal d'autres œuvres. Ça commence comme un épisode d'Atlanta, c'est sérieux avec cette petite ambiance où tout semble un peu flotter. Puis il y a cette résurection et là on change un peu de registre. On arrive dans un épisode de The Twilight Zone période Jordan Peele. J'aime beaucoup ce changement de ton.

Là l'humour rentre en jeu. Nos trois personnages démarrent une enquête (holistique ?) avec de plus en plus d'éléments étranges.

Il y a une grosse vibe années 70 avec des bagnoles d'époque, un étalonnage orangé/marron, les cigarette burns sont visibles dans le film. Il y a peu d'éléments modernes mais il y en a un ptit peu quand même. (un peu comme It Follows qu'il est difficile de situer dans le temps) J'aime beaucoup !

L'alchimie entre les trois protagonistes est très cool. Leur complicité monte au fur et à mesure et ils sont de plus en plus drôle du coup.

Ce visionnage m'a fait un effet paradoxal. J'ai eu l'impression de voir un truc original alors qu'il repompe des idées et des inspirations de partout et pourtant le mélange final est super rafraîchissant. En plus de ce que j'ai déjà cité, ça m'a également rappelé Westworld, Invasion of the Body Snatchers, Dirk Gently.

Ça se prend pas la tête, ça ne se prend pas au sérieux sans pour autant ruiner chaque moment calme par de la blagounette vaseuse (ouai encore une fois je pense à Marvel). Le final est d'ailleurs vraiment chouette.

Ha et mention spécial pour les costumes. Bon John Boeyga c'est sans plus, mais alors Jamie Foxx et Teyonah Parris … omg. J'adore leurs looks aux deux.

Bref, je recommande vraiment ce film si vous voulez un peu de surnaturel/science-fiction/thriller/enquête. C'est un mélange assez rare et là c'est vraiment bien fait.

Before Sunrise

Histoire : 🔗

Céline et Jesse se rencontrent dans un train de Budapest à Vienne. Incommodés par d'autres passagers, ils commencent à discuter.

Ils décident de passer une journée et une nuit ensemble.

Ressenti : 🔗

Je ne connaissais pas du tout cette saga de film. On y retrouve Julie Delpy qui est devenue réalisatrice (entre autre) depuis et un Ethan Hawke tout jeunot. Les deux sont jeunes et discutent/flirtent ensemble.

Il y a une vibe assez sympa dans ce film. Un rythme, une ambiance, un style qui semble assez hors du temps et pourtant très années 90. Beaucoup des sujets de conversations des protagonistes sont encore parfaitement actuels.

Je craignais vite me lasser et m'endormir mais finalement non. La douceur du film et les personnages attachants sont parvenus à maintenir mon intéret jusqu'au bout. Par contre, une fois fini j'ai pas spécialement envie de me taper les suites.

C'est une comédie romantique qui est un style cinématographique qui me laisse plutôt de marbre. Mais là, les personnages discutent de pas mal de sujets variés. Ça ne tourne pas 100% autour de la romance et c'est ce qui le sort du lot.

Je trouve tout de même qu'il est ptet un poil surnoté sur IMDB.

Ladybird : Futur sauveur du web

Cet article est un peu long. Il y a deux parties :

Il y a des chances que seule une partie vous intéresse, faites comme vous le sentez je suis payé pareil ;-)

Google m'emmerde. 🔗

J'ai été un fanboy de cette entreprise quand leur leitmotiv était encore le fameux “Don't be evil” mais c'était il y a fort longtemps. J'étais tout heureux quand j'ai pu avoir mon invitation Gmail quelques semaines après leur ouverture en beta.

Mais j'ai réalisé à quel point cette boîte était de plus en plus néfaste et je ne sais pas si c'est eux qui ont changé ou moi mais désormais je ne ressens plus que leur avidité de pognon. Je me suis dégooglisé il y a quelque temps déjà. D'ailleurs je ne me souviens plus exactement quand mais en fouillant un peu, mon cinquième blog post d'Aout 2009 est nommé “Dégooglistation” (n'y allez pas il me fait honte).

Donc nous voilà quinze ans plus tard, je n'utilise plus aucun service Google sauf Youtube, sauf Google Maps, sauf Android, sauf … Vous voyez le topo. Bon pour les services restant j'ai de bonnes excuses (bon par pour youtube) et je ne le fais pas de gaieté de cœur et je tente de me protéger au max (pas de compte sauf un compte bidon créé exprès pour android), visualisation des vidéos via mpv, désactivation autant que possible d'apps made in Google et autres subterfuges du genre.

J'estime être parvenu à n'avoir que très peu de liens avec Google au final (il y a toujours moyen de faire mieux mais ça demande des efforts/sacrifice que je ne suis pas prêt à faire). Je me sens suffisamment détaché de Google au point que leurs nombreuses conneries ne m'affectent que très peu voir pas du tout. Et pourtant, là, ils recommenent à m'emmerder sévère (on arrive enfin à la première phrase de l'article (mais toujours pas au sujet de l'article)). Leur nouvelle idée se nomme WEI pour Web Environment Integrity.

Pour résumer c'est de la pure grosse merde. Pour moins résumer, leur but est de s'assurer qu'une page envoyée par un serveur web soit affichée parfaitement à un humain. Le but est de s'attaquer frontalement aux bloqueurs de pub et autres extensions de protection de la vie privée et également au scraping.

C'est une sorte de DRM pour page web. Vous savez ce qui vous empêche de regarder les sites de streaming légal sur l'appareil que vous possédez ? Ce sont les DRM. Vous savez ce qui vous empêche de transférer facilement vos boquins vers votre e-reader ? Ce sont les DRM. Vous savez ce qui vous empêche … Voilà ce sont les DRM. Bha là, le World Wide Web est à deux doigts de s'en doter et tout ça de l'initiative de Google.

En gros, si ça se fait, les créateurs de site ouaib pourront implémenter ça et donc seuls les navigateurs autorisés, sur les OS autorisés, avec les règlages autorisés pourront afficher les pages web autorisées. Ça fait rêver, hein ?

Le problème c'est que c'est Google qui pousse ça. Il ne faut jamais perdre de vue que la très grande majorité du pognon que ramasse Google c'est en vendant de la pub ciblée. La fête est finie : ils sont parvenus à s'accaparer quasiment toutes les parts de marché des navigateurs de façon directe ou indirecte et donc peuvent imposer leur DRM très facilement. Bref, j'ai pas envie d'entrer plus dans les détails.

Voilà ce qui m'enrage ces derniers jours. Mais du coup pourquoi toute cette intro interminable ? Parceque j'ai envie de parler de navigateurs web !

L'offre pléthorique de navigateurs web 🔗

Le web est devenue un bien commun il y a maintenant trente ans. Et en trente ans il y en a eu des tas de logiciels pour surfer !

Le web a grandi, de nouvelles technos se grefféent constamment, l'informatique a changé de formes plusieurs fois entre-temps. Mosaic/Netscape/Internet Explorer/Opera/Firebird/Firefox/Safari/Konqueror/Chrome/Brave/Vivladi Je ne vais pas tous les lister, ça n'a aucun intéret et j'en raterais plein.

Avançons en l'an de grâce 2023 (à peu près, c'est pas l'Histoire, c'est mon ressenti et ma mémoire qui parle) et voyons un peu ce qu'il se cache derrière 99% des navigateurs. Ce qu'on apelle un navigateur est en fait un ensemble de multiples briques et pour simplifier il y en a trois principales :

  1. Le moteur de rendu
  2. Le moteur javascript
  3. L'enrobage fonctionnel

Il y a des dizaines de navigateurs et pourtant on ne dénombre que trois moteurs de rendu : Blink (utilisé par Chromium) / Webkit (utilisé par Safari) / Gecko (utilisé par Firefox). Ce point est à mon sens un très grave problème : il y a un manque évident d'alternatives. Plus le temps passe, plus les standards du web deviennent complexes et nombreux et il est donc de plus en plus difficile de coder un navigateur complet. C'est une tâche qui est désormais considerée comme Herculéenne.

Microsoft a lâché l'affaire récemment en abandonnant leur moteur (Trident mais bon il était à la ramasse) pour pomper celui de Chromium pour leur dégueulasse Edge. Google pour Blink n'a pas commencé de 0 mais est parti de Webkit. Ces trois moteurs ont commencé leur existance il y a plus de vingt ans à une époque où le web était bien différent.

Le moteur de javascript n'est à mon sens pas très important dans le grand schéma, c'est au final une brique plus simple que la précédente et ce n'est pour le moment pas problèmatique. Le moteur de rendu et le moteur javascript sont très liés l'un à l'autre et il est donc difficile de les mixer.

"L'enrobage fonctionnel" (c'est mon terme) est ce qui rajoute tout le sel à un navigateur (gestion des cookies, l'interface graphique, gestion des paramètrages, gestion des mots de passe, gestion de l'historique, gestion des onglets). C'est typiquement cette brique qui change entre un Chromium, un Brave, un Vivaldi, un Samsung Browser, … Cette brique est en abondance. Et même si pour l'utilisateur c'est la plus importante, d'un point de vue plus politique globale elle n'a que peu d'importance.

Dégoogler son navigateur 🔗

Chrome est arrivé en 2008 avec une campagne marketing extraordinaire. En très peu de temps il est devenu le navigateur web dominant et malheureusement ça lui donne un poids politique très considérable. Ce que Google choisit de faire dans son navigateur va impacter presque tous les navigateurs. Google a réussi son coup avec son cheval de Troyes.

Les rares contre-pouvoirs sont Mozilla et Apple.

Mozilla le "défenseur du web libre" peine de plus en plus à rassembler du monde. Ils sont en grande partie dépendants du pognon que leur verse Google pour être le moteur de recherche par défaut (même si je pense que ça les arrange d'éviter d'être en position de monopole grâce à cette ptite perfusion qui garde à peine Mozilla en vie). Alors qu'une dizaine d'années auparavant les geeks encensaient Firefox et contribuaient à sa popularité ce n'est presque plus le cas à cause de nombreux soucis que je n'aborderai pas ici.

Apple malgré ses parts de marché dérisoires sur les ordinateurs parviennent finalement à lutter grace à leurs iPhone où les moteurs de rendu concurrents sont simplement bannis. Ce qui à première vue semblait une décision à l'encontre de ses consommateurs et au final l'un des plus gros contre-pouvoirs face à l'hégémonie de Google sur le web. Parceque oui les millions d'utilisateurs d'iTrucs sont une cible marketing que le web commercial ne peut snober.

Le nouveau délire qu'est WEI est la goutte de trop et je pense qu'il devient de plus en plus important de combattre l'emprise de Google sur le web. Mais du coup c'est pas juste de Chrome dont il faut s'éloigner mais également tous les navigateurs bâtis sur les fondations de Chromium. Ça inclue donc la très grande majorité des navigateurs sauf Safari et Firefox (et leurs rares dérivés).

Cette situation de disette de moteurs de rendu est vraiment chiante puisqu'on se retrouve au final avec à peu près rien.

Enters Servo 🔗

En 2012, Mozilla bossait sur le langage Rust. Et pour éprouver ce nouveau langage et le faire grandir, ils se sont lancé dans la création de Servo un nouveau moteur de rendu repartant de 0.

C'est le premier projet de moteur de rendu from scratch depuis près de quinze ans. Les autres moteurs sont fonctionnels mais datent d'une autre époque : c'est du code qui a vécu, a été patché des milliers de fois, pour implémenter des standards qui sont nés, ont évolués et pour certains disparus. Bref, Servo avait pour but de commencer de 0 avec donc maintenant de l'expérience, du recul et surtout un nouveau langage de programmation.

(bon l'article commence à être trop long donc j'abrège)

Servo est pas mal malmené par Mozilla.

Rust a grandi et commence à gagner pas mal en popularité et est désormais utilisé sur de nombreux projets. Différents modules de Servo sont directement récupérées et intégrées à Gecko. Mozilla réaffirme à plusieurs reprises que non, Servo n'est qu'un laboratoire et qu'il n'y a aucun plan pour remplacer Gecko. Mozilla décide d'axer la roadmap de Servo à fond vers … 🥁 la VR ! Voilà, à chaque nouvelle décision de Mozilla Servo perd en intéret.

Bref, ça patauge ça s'enlise et la hype retombe. Mozilla abandonne donc Servo dans un état assez peu utilisable. Les morceaux les plus intéressants ont été récupérés pour intégrer Firefox (c'est déjà ça).

Trois ans plus tard, c'est la Linux Foundation qui récupère le bébé et en 2023 ça y est des signes de vie, une roadmap avec du code et tout. Faut espérer qu'après la gestion calamiteuse du projet par Mozilla, ça puisse enfin décoller. je vous avoue que ma hype est retombée depuis des années.

Here comes Ladybird ! 🔗

Le voilà le sujet principal de cet article ! J'a fini de digresser !

SerenityOS 🔗

Alors que le monde est morose et que l'espoir et la hype n'est plus qu'un lointain souvenir, vla que débarque un nouvel arrivant sorti de nulle part : Ladybird. C'est un tout nouveau projet de navigateur issu d'un projet plus vaste encore d'OS complet nommé SerenityOS.

Ça a commencé comme un ptit projet sans trop d'ambition de la part d'une personne. C'est avant tout un projet d'un dev qui souhaite changer un peu d'air et se lance là-dedans en streamant ses sessions de programmation. Le but est de créer un OS proche d'unix mais avec une UI qui lorgne du côté de win9x.

Puis quand la partie OS était suffisamment avancé la question d'avoir un navigateur s'est posé. Et quitte à refaire tout un OS, ce serait dommage de ne pas faire son propre navigateur de 0.

LibWeb + LibJS == browser 🔗

C'est la naissance de LibWeb un tout nouveau moteur web. À cela on y greffe un moteur de javascript lui aussi tout neuf avec LibJS. Il ne manque plus qu'à enrober tout ça et on a ébauche de navigateur web.

C'est vite devenu la plus grosse brique de Serenity et celle qui attire le plus d'enthousiasme même hors de l'OS. Ce qui commençait sans trop d'ambition et qui allait à l'encontre du fameux “créer un navigateur web de 0 est désormais impossible” a dépassé les frontières de SerenityOS. Il faut dire que les progrès sont assez faramineux.

Contrairement aux autres navigateurs, ses implémentations s'appuient sur les normes les plus modernes qui sont bien mieux rédigées qu'avant. La quantité de code est bien moindre que les autres ce qui est bien moins intimidant pour un nouveau participant au projet. Il y a très peu de code legacy, c'est du C++ moderne avec pas mal de commentaires et de nombreuses séances de programmation ayant été filmée, ça peut également fournir des explications concernant certaines lignes.

Dépasser Serenity avec Ladybird 🔗

SerenityOS c'est cool (j'ai pas testé et ça ne m'intéresse guère je dois l'avouer) mais bon ça me fait une belle jambe d'avoir un nouveau navigateur sur cette plateforme. C'est là que Ladybird entre en jeu : c'est un portage sur les autres OS ! Il y a une fine couche de Qt6 pour ajouter de l'UI et gérer l'aspect réseau pour le moment.

Bon bha du coup c'est utilisable ou au moins testable sous Linux ! Allez hop je dégaine le compilo ! (ouai c'est pas encore arrivé chez Gentoo donc faut aussi dégainer git et se faire ça à la main.)

Alors par contre attention, le projet bien qu'ayant déjà 4 ans est resté pendant longtemps un minuscule projet réalisé sur le temps libre d'une personne. Bien qu'il ait attiré des passionnés rêvant d'un renouveau dans le monde des navigateurs, ça reste un projet minuscule comparativement aux autres acteurs du secteur. Il n'y a qu'une seule personne à temps plein sur le projet (et encore c'est pour tout SerenityOS et non juste Ladybird). Bref, il ne faut pas s'attendre à un truc 100% fonctionnel dès aujourd'hui.

Petit tour de Ladybird 🔗

Déjà le premier point qui fait trèèèès plaisir c'est le temps de compilation. J'ai un ordi pas trop pourri et pour compiler qtwebengine (le moteur de rendu de mon navigateur usuel basé sur chromium) c'est environ 2h30 avec le CPU à fond et un bon paquet de RAM. Là pour compiler Ladybird depuis les sources c'est environ 4 minutes. Bon cela va sans dire que ça s'explique en grande partie par le fait que c'est bien moins bourré de bloat fonctionnalités et que ça va surement s'allonger mais ça part de tellement loin.

fenêtre vierge avec un bouton arrière, avant, rafraichir, une barre d'adresse et c'est tout

C'est dépouillé, minimaliste mais ça s'ouvre !

Ça ressemble à un navigateur des années 2000 (ça colle à l'esthétique de Serenity)

Il n'y a qu'une seule option dans les réglages 'Page on New tab' et un bouton save

Pas de quoi s'emballer dans les settings ^__^

Bon bha c'est sobre. Ça a quoi dans le ventre ?

Wikipedia s'affiche sans couacs.

Wow ! Rien que de voir ça c'est quasi extraordinaire pour moi !

Je suis sacrément impressionné par cette performance !

Bon bha testons le site ouaib le plus utilisé du monde !

Google demande le consentement avant d'accéder à leur site et ça s'afficeh bien

Juste ce qu'il faut pour ne pas donner son consentement !

Non par contre ce qui m'impressionne le plus c'est pas ça.

Google Street View qui est juste nickel

Alors là je ne m'y attendais pas mais ça fonctionne même si très lent.

Bon bha rien ne lui résiste ? Il sait déjà afficher toutes les pages web san ssouci ? Et votre site favori ça donne quoi ?

Globalement c'est à peu près ça, les éléments sont là mais superposés.

Bon bha finalement c'est un navigateur de merde ! Pfff POUBELLE !

Hannnn mon site ouaib donne plus de fil à retordre que Google Street View !

D'un point de vue performance c'est trèèèès lent. Mais ils ont déjà annoncé qu'ils tentaient d'abord de faire un truc fonctionnel et que l'optimisation pour les perfs ça viendra bien plus tard. Il me tarde que les performances soit le point gênant ^__^

Suivre les news de Ladybird 🔗

Le mieux pour voir les avancées est de suivre la chaîne Youtube d'Andreas Kling (et ouai on revient chez Google).

Il y a notamment un récap mensuel des avancées qui est assez intéressant et sinon il y a tout simplement le site de SerenityOS. Le blog de Linus Groh qui bosse beaucoup sur Ladybird et tout particulièrement sur le moteur LibJS.

Et moi ? 🔗

Pour ma part je testerai régulièrement Ladybird mais je n'y passerai probablement jamais.

J'utilise QuteBrowser qui est basé sur QtWebEngine qui est basé sur Chromium. La honte. Tout ce pamphlet pour révéler ça !

Cela étant, Qutebrowser est un hybride, il peut également être utilisé avec QtWebkit qui est basé sur Webkit. Mais franchement on peut rêver qu'un jour il y ait moyen de le faire tourner avec LibWeb !

si vous avez des goûts un peu moins exotiques que les miens (je ne peux pas utiliser un navigateur sans une interface utilisateur basée sur feu Vimperator), je vous recommande d'utiliser Firefox avec quelques modules dont notamment uBlock Origins qui doit faire vraiment chier Google.

Récap 48 : Juillet 2023

Chaud chaud chaud le mois de Juillet (c'est con, c'est anodin, je pourrai faire ça pour tous les mois je sais mais le sujet de l'écologie n'est jamais abordé sur mon blog mais c'est une de mes très grande préoccupation même si je ne fais pas grand-chose en ce sens, donc c'est le moins que je puisse faire).

Tiens un des trucs qui m'a le plus occupé ce mois-ci c'est le Fediverse ! Je participe à la création d'une instance Pleroma publique ! Je vous en parle un peu plus dans quelques jours dans un article dédié !

Blog 🔗

Un mois calme.

En bref ce mois-ci : 1 article, 6 commentaires, 7 visionnages, 425350 requêtes, 60930 visiteurs uniques pour 11.17 Go de trafic.

Films 🔗

J'avance très lentement dans le TOP250. En même temps avec cette belle météo ça donne envie de sortir un peu plutôt que de regarder des films à la maison !

Jeux 🔗

Je tente de jouer à Red Dead Redemption 2. C'est très dur. Le jeu est lent, le personnage est d'une lourdeur absolue.

Je tente de me faire des sessions mais non j'arrive vraiment pas à rentrer dedans. La maniabilité est pas du tout à mon goût et même si je sens que l'histoire et l'environnement pourrait me plaire, bha l'expérience est tellement désagréable que … bha je vais juste pas y jouer plus que ça.

J'ai rejoué pas mal à Minecraft après avoir mis à jour mon ptit serveur en 1.20.1 et j'ai franchis le cap : j'ai installé des mods. Une ptite trentaine d'heure plus tard me revoilà !

Musique 🔗

Je le pose ici mais c'est plus une vidéo : un POV Hellfest très sympatique de la part d'Arte.

Vrac 🔗

Connaissez-vous le Death Metal English ?

Un peu comme il existe le globish, c'est un dérivé de l'anglais avec ses règles. Cet article en explique les bases.

Tiens j'ai pas parlé de demoscene depuis un bail ici ! À chaque fois je fais un bide sur le Fediverse à ce sujet mais tant pis j'aime bien quand même ! Donc voilà 10 Circles, une démo en techno web simple mais que j'aime beaucoup.

Rebuild of Evangelion

Histoire : 🔗

Le monde est en proie aux anges, d'immenses entitées d'origine divine venant les unes après les autres pour détruire l'humanité. Pour s'en protéger les humains ont créé les Eva, d'immenses méchas conduits par des ados.

Shinji devient pilote de mécha malgré ses doutes et son manque de confiance.

Ressenti : 🔗

C'est une série de 4 films s'étalant de 2007 à 2021. J'avais déjà vu partiellement la série lors de sa diffusion téloche à l'époque et bha n'en ayant vu que des bouts par-ci par-là j'avais pas compris grand-chose. Lorsque le premier film est sorti je m'étais jeté dessus et malheureusement les autres ont vraiment tardé pour sortir.

Ce n'est donc qu'en 2023 que j'ai pu me taper l'intégrale des 4 films en une traite. Et vous savez quoi ? Oui c'est trèès beau mais j'ai pas tout compris non plus !

Les créateurs de la série adorent innonder le spectateur de terme bullshits. J'ai vraiment un doute dans la cohérence de leur lore. Il y a constamment des nouveautés qui ne sont pas expliquées et qui deviennent des enjeux majeurs sortis de nul part. Ha tiens maintenant il y a des "lances Longinus", hooo non il va "ouvrir la porte de Guf" ! Haa mais c'est un "EVA mark 4444C" que je vois là ? Mais au lieu de me déranger, je trouve ça plutôt marrant.

Ça donne un ptit côté gamin qui joue avec ses jouets, sauf que bon là les jouets c'est un studio de prod d'animation. Ils tentent de faussement complexifier tout le bousin, on assiste à quelque chose de bien plus grand que ça ne l'est vraiment. Il n'y a qu'à voir les titres des films qui illustrent parfaitement ça :

  • Evangelion: 1.0 You Are (Not) Alone
  • Evangelion: 2.0 You can (Not) Advance
  • Evangelion: 3.0 You Can (Not) Redo
  • Evangelion: 3.0+1.0 Thrice Upon a Time

Vous la sentez cette verve créatrice qui monte progressivement pour finir en apothéose avec le quatrième opus qui brise la règle des "You Can (Not)" et qui se permet une pirouette pour ne pas écrire "4.0" ? Ils se donnent vraiment du mal.

D'ailleurs c'est comme les fonctionnements des EVA, on semble avoir plus ou moins compris après le premier film les limites et les règles qui régissent ces robots. Ils ont une autonomie très limitée (~5minutes une fois débranchés), leur pilote ressent les blessures reçues par le robot, c'est de la grosse méchanique toussa. Mais fréquemment ces règles volent en éclat. Ha tiens, finalement même quand la batterie est morte il y a quand même moyen de continuer de fonctionner. Hoo finalement un bras arraché peut juste repousser par magie (pourquoi aller chercher des pièces à l'autre bout du monde du coup ?). Hann les mioches ne sont pas si indispensables pour piloter les EVA et au final on leur inflige des traumatismes et des blessures pour rien.

Bon je me moque, mais j'aime beaucoup ! Non c'est vrai c'est super cool à voir et puis ça fait des rebondissements difficilement prévisibles vu que tu ne comprends rien tu n'anticipes rien !

Les scénaristes sont assez audacieux. Le récit se déroule au final sur trois périodes distinctes et c'est assez rare au final. Ça permet de voir les conséquences des actions des personnages et le monde qui change.

spoil Mais les scénaristes n'ont pas eu l'audace d'assumer de tuer certains persos. C'est très dommage qu'à chaque fois ou presque, au final les personnages ne sont finalement pas morts.

Il n'y a guère que Kaworu qui sera réellement tué juste quand la bromance prend un peu d'ampleur BAM il se fait dézinguer.

Visuellement c'est un régal ! Les feutres HD des artistes font des miracles ! C'est fin, c'est détaillé, ça fourmille, ça bouge bien, les décors de fond sont trèèès beaux.

Même les éléments en CGI s'intégrènt plutôt bien et ne sautent pas tant aux yeux que ça. C'est vraiment très propre et impressionnant.

Le chara design cool mais le mécha design est encore au-dessus. L'allure de ces grands robots fins avec leur bouche titille un ptit truc en moi. C'est con, mais vraiment en fait ce sont les bouches des EVA qui viennent parfaire le truc. Ça sert à rien une bouche de robot si ce n'est faire peur. Mais là c'est pour faire peur à qui ? Les Anges n'ont pas d'émotion ni rien et pourtant ça donne une bestialité sauvage à ces géants de fer.

Un truc qui m'interroge c'est pourquoi ils n'ont pas remis l'emblématique thême musical du générique : A Cruel Angel's Thesis ? Imaginez la scène, Kaworu apprend à lâcher prise, la symbiose de leur travail d'équipe en jouant au piano ce thême aurait été si fort et un bon gros clin d'œil pour le spectateur ! Une occasion manquée.

Bref, cette série de film est très cool si on ne tente pas d'absolument tout rationaliser. Le film joue les mystérieux en expliquant pas tout son bordel mais c'est pas grave, il faut laisser filer et profiter de l'instant. On vient pour les gros robots, on repart avec une histoire de famille et de mal-être. Ne vous attendez pas au fun d'un Gurren Lagann ni à des combats survoltés toutes les dix minutes, non non. On est surtout là pour voir les errances d'un personnage en proie au doute et en manque de reconnaissance (faut dire qu'on lui simplifie pas la tâche (et je parle pas uniquement de son père mais d'absolument TOUS les autres personnages également)).

Tiens ptit fact en passant : le Studio Khara qui a fait ses films vient de transiter de 3DSMax vers Blender.

Beau is Afraid

Histoire : 🔗

Beau vit seul dans son appart et est suivi par son psy. Un jour, il doit rendre visite à sa mère en prenant l'avion mais un enchaînement quelqu'un lui vole ses clés alors qu'il s'apprêtait à partir.

C'est le début d'une série d'évènements particulièrement incongrus.

Ressenti : 🔗

C'est un long film de trois heures réalisé par Ari Aster le coco qui nous avait régalé avec Hereditary mais également le magistral Midsommar. C'est toujours pas une comédie romantique (il avait blagué à ce sujet) mais bien un film dérangeant même si moins porté vers l'horreur que ces précédentes œuvres. Ça aborde quand même le sujet de la famille.

Je partais très confiant, surtout avec une première partie de film assez encourageante. On découvre un personnage somme toute classique mais vivant entouré de gens très … étranges. C'est une jungle absolue, ça se tabasse, ça baise, ça poignarde, ça hurle dans les couloirs, il y a un cadavre qui pourri au milieu de la rue… Mais on comprend vite que ce n'est que la perception du monde de Beau.

Il est suivi par son psy et on comprend qu'il a un traumatisme vis-à-vis de sa mère que l'on découvrira plus en avançant dans le film. Il a de nombreux troubles de parano ce qui explique sa vision du monde. Tout le film tourne principalement autour de ça. Et autant le concept est cool, autant j'ai trouvé que le film était beaucoup trop long. Ça patauge, c'est foutraque, c'est pas vraiment agréable à regarder. Même le dénouement est vraiment laborieux. Le film aurait été à mon sens meilleur avec plus de coupes pour faire tenir ça dans 2 heures.

C'est une sorte de Big Fish mixé avec du Mulholland Drive et un soupçon de Memento, on comprend pas tout, on voit pas trop où ça veut aller. On est malmené comme le personnage puisqu'on a son point de vue. Bon c'est "marrant" un moment, mais c'est vite fatigant. Sur ce point c'est très bien fait mais si désagréable.

Bref, le film a pour objectif de nous mettre dans la peau de ce personnage avec tous ces troubles psychologiques et ça marche. Mais c'est aussi ce qui rend le film éprouvant. Du coup j'ai pas aimé le film mais je suis tout de même admiratif de sa réalisation. Les personnages sont détestables, les environnements angoissants, c'est près de 3h de malaise. L'histoire est suffocante, c'est horrible.

Ce film est juste trop bien fait. C'est une expérience (désagréable) qui à mon avis ne plaira pas à tout le monde. Pourtant il y a quelques pointes d'humour par-ci par-là (ou alors c'est juste les nerfs qui craquent ?) assez étranges. Je doute que ça plaise à grand-monde.

Bravo monsieur Aster pour ce film que j'ai pas aimé.

The Town

Histoire : 🔗

Doug et son gang sont particulièrement efficaces dans ses braquages. Pas de victime, pas de trace, c'est propre, rapide.

Mais lorsqu'ils s'attaquent à leur dernière banque, l'alarme silencieuse est déclenchée et ils décident d'embarquer une employée comme otage (au cas où…). Ils la libèrent rapidement puisqu'ils parviennent à s'enfuire sans encombres. Mais il faut s'assurer qu'elle ne devienne pas une menace.

Ressenti : 🔗

Un bon ptit film de braquage bien carré qui part dans le cliché du braqueur qui tombe amoureux de son otage. On a donc le droit au gars ultra charmeur qui s'occupe de la pauvre fille traumatisée. Et forcément on se retrouve sur l'inévitable scène où elle découvre la vérité.

Malgré cette rengaine sans surprise le film reste très agréable à regarder. Les scènes d'actions sont bien foutues avec beaucoup de tension. Ça titille Heat sans parvenir à le surpasser non plus mais quand même !

Les persos qui ressortent le plus sont donc celui de Ben Affleck et Jeremy Renner qui fonctionnent plutôt bien dans ce duo. Les autres membres sont assez invisibles. Ma surprise a été de retrouver Pete Postlethwaite qui malgré son nom imprononçable a un petit rôle fort sympatique. Vous voyez pas qui c'est ? Le chasseur dans Lost World, non ? Kobayashi dans Usual Suspects ! C'est son avant-dernier rôle au cinoche.

Le film tourne autour de Doug. Forcément, en tant que spectateur on a envie de le prendre en affection. Il est pas juste un braqueur, contrairement à Jem il ne tue personne (de ce qu'il dit mais ça semble bien moins sûr à la fin), il est malin, parvient à rouler le FBI toussa.

Cependant une scène m'a mis un peu mal à l'aise. Visiblement Krista (son ex) comprend qu'il se passe un truc pas rond et elle est elle-même pas en bonne posture suite à l'interrogatoire officieux par le FBI. Elle va voir Doug, ce dernier annonce qu'il va disparaître, sans elle. Et là, j'ai cru comprendre que la fille de Krista était … sa fille ? Et … bha … il compte juste se barrer tout comme ce qu'il a (mal) vécu gamin avec sa mère. Il s'apprète à reproduire son traumatisme sur sa gamine, le bâtard !

La scène où il rend visite à son père en prison est d'ailleurs une de mes favorites. J'ai beaucoup aimé la virevolte émotionnelle qui se passe. Entre le gamin qui dit adieu à son père, le père qui lui dit qu'ils se reverront bientôt d'un côté ou de l'autre et la révélation sur la nature de sa mère. C'est une scène pas très longue mais sacrément intense.

Bref, j'ai bien aimé le film. L'histoire est déjà vue et revue mais les scènes d'actions sont bien prenantes. Ben Affleck a fait un bon taff de réalisation et les acteurs ont bien bossé.

The Bonfire of the Vanities

Histoire : 🔗

Sherman est un trader qui déchire, il est sur un coup à 600 myons de dollars. Alors qu'il fait une ptite virée avec sa maîtresse, il se plante de chemin et finit dans le bas-quartiers.

Il se retrouve dans une embuscade où deux noirs tentent de le dépouiller mais par chance sa donzelle parvient à le sortir des emmerdes en écrasant un des deux malotrus. Malheureusement le type fini dans le coma et donc une enquête est ouverte pour retrouver l'auteur du délit de fuite.

Ressenti : 🔗

C'est marrant ça, je n'avais jamais entendu parler de ce film. En 1990, une comédie, Brian De Palma avec un Tom Hanks qui n'est pas encore la mégastar qu'il deviendra, Bruce Willis qui vient de s'extirper d'un attentat dans un immeuble de Los Angeles, Melanie Griffith qui … bha elle est là et donne de sa personne et même un Morgan Freeman qui a déjà la classe. Il y a même tout un tas de second couteau qu'on reconnait. La musique c'est Dave Grusin qui nous avait charmé avec la BO des Goonies et c'est une histoire tirée d'un bouquin de 1987 qui s'est vendu par palettes. Le plan parfait et pourtant jamais entendu parler.

Faut dire que c'est un pétard mouillé. La réal est propre avec les gimmicks de Brian De Palma notamment le split screen et la double bonnette. Les acteurs jouent bien. Mais bon niveau histoire c'est déjà assez bancal j'ai trouvé. Ça piétinne et c'est assez bizarre. Ça semble vouloir s'orienter vers la comédie mais … bha on se marre pas vraiment. Le dosage a pas été foutu comme il faut sur ce point.

Les personnages sont tous à peu près crédibles et compréhensibles sauf la Kim Cattrall qui joue la femme de Tom Hanks qui semble complètement hors-circuit tout le long du film. Bruce Willis est un perso dans l'histoire et également le narrateur, sauf que si on se base sur ce qu'on regarde, il ne devrait pas être au courant de tout un tas de passages du film, du coup est-ce vraiment son récit qu'on voit ? Et puis il n'a quasiment aucun rôle dans l'histoire donc pourquoi ce plan séquence d'introduction très long pour un personnage qui ne sert à rien ?

On sent que le film veut bien foutre le nez dans la merde d'un peu tous les persos. Le père à la morale inflexible, le cureton antiracisme, le journaliste/écrivain, le trader master of the universe, le procureur, … bref tous sont au final corrompus à un moment ou un autre. J'ai le sentiment que c'est le seul truc que le film voulait vraiment raconter, tout le reste est là pour appuyer ce propos.

C'est donc un film globalement décevant.

Evil Dead Rise

Histoire : 🔗

Un tremblement de terre secoue Los Angeles et notamment ouvre une faille dans le parking du sous-sol d'un immeuble. Les gamins qui s'y trouvaient rentrent dedans et y trouvent un vieux livre étrange ainsi qu'un vinyl.

Ils ramènent ça à la maison. Le livre a déjà une allure pas possible et contient des images dérangeantes. Le vinyl lui semble contenir un enregistrement d'expérience ou de messe (on ne sait guère (faites semblant de ne pas savoir)). Mais à ce moment-là d'étranges phénomènes démarrent.

Ressenti : 🔗

La énième suite d'un film d'horreur, petit budget, casting d'inconnus, réalisateur inconnu. Ouai une prod cheapos.

Ça commence par une scène d'intro nulle à chier. Ça donne direct le ton. Les personnages sont détestables, les dialogues nuls, ça annonce rien qui vaille. On est bien dans une bouse sans âme comme on en voit des dizaines.

Pourtant après ça, le film commence par un flashback d'un jour en arrière. Et là étonnamment c'est mieux foutu. On a d'autres personnages plus attachants. Ce passage calme où l'on introduit les personnages est pas mal même si on sent que faut pas trop creuser non plus. Ils sont là pour assurer une fonction avant tout.

Une fois les personnages et le contexte posés, bha il est temps de lancer le film réellement. Et bon bha faut y aller quoi. C'est là que le film se révèle enfin.

Donc si je résume, jusqu'à présent on a l'intro nanardesque vraiment dispensable qui a été mise parcequ'il faut forcément avoir une séquence au milieu de la forêt dans une cabane miteuse. C'est limite une parodie mais pas drôle. Ensuite on a la vraie intro du film qui est faite avec plus de respect et de sérieux. Et enfin le film que tout le monde attend démarre réellement. Là on sent qu'on est dans du Sam Raimi (ça n'en est pas, pourtant) !

Niveau mise en scène ça se lâche c'est très ludique. Il utilisent même de la demi-bonnette !! Rhaa et puis de la caméra fixée à l'acteur (un effet que j'adore tout particulièrement et pourtant pas si courant) !! Wow je ne m'y attendais pas ! Ce film connait mes goûts et fait tout pour me plaire.

Ils ont pas peur de partir dans le grotesque et dans le gore décomplexé. Ça gicle dans tous les sens, c'est crade à souhait avec des persos qui gerbent des litres et des litres de trucs bizarres ou bien des insectes. Ça démembre, ça se blesse, ça montre des trucs dérangeants à base de verre pilé, de rape, de tronçonneuse, de déchiquetteuse… Sur ce point le contrat est très largement rempli.

Je dois avouer que je partais pour descendre le film et au final cette troisième partie est top. Ça se prend pas trop au sérieux, c'est généreux, c'est à peu près bien fait. Et puis ça ose martyrisé des mioches, c'est tellement rare !

Hooo le ptit “Come Get Some” et aussi “Dead By Dawn”.

J'ai le sentiment d'avoir maté un film qui avait un cahier des charges à remplir. Mais qui pour autant parvient tout de même à être surprenant et intéressant. Il se tape une interdiction -16 de ans mine de rien ce qui est souvent évité par les studios car ça limite le marché.

Bref, c'est une très bonne surprise j'ai trouvé ça bien.

Burn After Reading

Histoire : 🔗

Ozzy bosse à la CIA mais visiblement son alcoolisme devient problèmatique et est donc mis au placard. Katie sa femme entretient une relation avec Harry un de leurs amis. Harry beau-gosse couche avec tout le monde et dans ce cadre fait la rencontre de Linda qui bosse dans une salle de sport. Celle-ci souhaite faire de la chirurgie esthétique mais elle a besoin d'argent.

Son collègue de boulot Chad met la main sur un CD contenant des données classées secret défense, il souhaite en tirer profit auprès du propriétaire de ces données.

Ouai, c'est un peu le bordel

Ressenti : 🔗

Rhaaa j'aime bien ce genre de film avec un ptit paquets de personnages dont les destins se croisent plus ou moins. Le film a un démarrage assez calme et sérieux. On découvre les personnages chacun de leur côté, c'est planplan, puis ça se lance vraiment et ça se mélange et là l'histoire prend en ampleur et les personnages dévoilent leur complexité. C'est tout bête mais tous les personnages ont une seconde face que l'on découvre dans le temps.

Le film a sans conteste ce petit goût de The Big Lebowski. Bha ouai, c'est une comédie des frêres Coen ! Et la formule s'en rapproche pas mal. Beaucoup d'acteurs avec un caractère bien différent, une histoire assez alambiquée mais finalement assez secondaire. On est pas sur du gros gag, mais plus sur une accumulation de décalages et des réactions de personnages déroutantes.

On retrouve des habitués de leurs films. Notamment Frances McDormand est toujours au top. Ici, elle joue la femme de la quarantaine un peu cruche mais pas trop, qui lutte pour trouver l'amour. Elle prend les devants et est bien décidée à faire des efforts et de se mettre en danger, tout ça pour faire de la chirurgie esthétique…

Mais, à mon sens elle se fait voler la médaille du personnage le plus attachant par Brad Pitt. Ptain, ce mec est vraiment un acteur de fou. Il sait un peu tout jouer, les badass, les psychos, les génies mais là il m'a encore surpris. Ici, c'est un mec un peu concon à fond dans le sport qui se retrouve dans une affaire qui le dépasse totalement mais il s'accroche sacrément bien. Au premier abord il semble juste stupide, mais plus le temps passe plus il se révèle très sympatique. C'est mon favori du lot dans ce film.

Très bonne découverte.

spoiler

L'histoire est interrompue à deux reprises par les agents de la CIA qui découvrent tout ce bordel à peu près en même temps que les spectateurs. C'est l'occasion pour les plus grosses blagues du film puisqu'ils annoncent clairement que tout ce qui se déroule est insensé.

Aucun protagoniste du bordel ne comprends vraiment ce qui se passe. Et la réaction des agents est priceless : ne surtout pas intervenir, on s'en fout royal.

Harakiri

Histoire : 🔗

Hanshiro Tsugumo est un ronin qui se rend chez le clan li afin d'accomplir le rituel du Harakiri : le suicide par éventration.

Il explique ses motivations aux tenanciers du château mais on tente de l'en dissuader. Pour cela, on lui raconte qu'un précédent samurai était venu faire de même mais dans le but de récolter un peu de pognon.

Ressenti : 🔗

Houlla attention. Encore un vieux film japonais en noir & blanc avec des samuraïs.

Alors que j'avais été vraiment refroidi par Rashomon (à tel point que je n'en ai rien écrit), j'avais pas spécialement envie de me retaper un film du genre. Mais finalement le destin en a voulu autrement.

Ça commence très mal. Comme souvent à l'époque, le film est lent ce sont les années 60, je commence à être habitué (non en vrai non mais bon ça ne me surprend plus). Mais si l'on fait abstraction de ce point ça passe vraiment très très bien.

J'ai vraiment beaucoup aimé le scénario. Il y a de très bons rebondissements que je n'ai pas vu venir !

Déjà, c'est marrant de voir la rigidité des us et coutumes du japon médiéval (qui ont un peu ruisselé jusqu'à maintenant). Il y a une grande emphase sur l'honneur, le respect et ça colle plutôt bien avec la réalisation. La caméra est très souvent posée, immobile comme les personnages. Pour dynamiser un peu le tout, il y a des (dé)zooms aux moments cruciaux qui rendent assez bien.

Un point très intéressant c'est que le film par ses dialogues titille vraiment le mythe de l'honneur du samurai. Ça tourne beaucoup autour du fait de se suicider (merci Captain Obvious, on a vu le titre) et du courage nécessaire pour cela. Du coup les différents personnages se lancent des piques ("un honnorable samurai tel que toi n'ôserais pas se défiler" et tout un tas de remarques du genre) et on sent que ce n'est pas un choix aussi simple que la légende veut laisser croire. On est loin du cliché du samurai qui s'ouvre le bide sans tréssailler pour ne pas salir son honneur. Non, là le personnage a la pression mais ne souhaite pas pour autant mourir et souffrir. J'aime toujours quand un film outrepasse les clichés.

spoils

L'histoire est trop bien.

Donc quand Hanshiro arrive au château du clan li, il annonce qu'il souhaite se suicider par harakiri pour mourir dans l'honneur alors qu'il est pauvre. Le clan n'est pas dupe et se doute qu'il souhaite en fait recevoir de l'argent ou un boulot. Mais ils veulent l'en dissuader en racontant ce qui s'est passé avec un précédent ronin dans la même situation quelque temps auparavant.

Là débute donc un flashback où l'on voit arriver Motome un jeune samourai qui demande lui aussi à se suicider. Il se fait manipuler par le clan. Ces derniers se rendent compte que les épées du jeune ne sont en fait qu'en bambou ce qui prouve qu'il n'a pas l'intention de se donner la mort.

Le clan joue la corde sensible du déshonneur et le pousse à aller au bout et à s'ouvrir le bide avec l'épée en bambou. C'est une scène assez gore et on sent vraiment que le pauvre ne peut plus échaper à son destin et il s'y adonne à contrecœur.

Fin du flashback, on revient sur Hanshiro notre ronin qui malgré cette histoire annonce être 100% déterminé à aller au bout. Le rituel se prépare et donc tout le clan se réunit dans la cour autour du suicidaire.

Alors qu'on lui demande qui il souhaite pour l'assister dans sa tâche (lui trancher le cou une fois le bide bien ouvert), c'est là que la ruse démarre. Hanshiro souhaite le samourai le plus renommé du clan comme bourreau mais celui-ci n'est juste pas là puisqu'il serait soit-disant malade. Hanshiro propose le second plus redouté mais il manque également à l'appel. Rebelotte avec un troisième.

Le doyen du clan commence à sentir l'embrouille et décide de désigner lui-même un samourai présent pour accomplir la tâche ce que notre ronin refuse.

Bon je ne vous raconte pas les quelques restes du film.

Tout ce jeu de manipulation et tout est un régal ! C'est finement orchestré, c'est bien joué, la tension est palpable. Alors qu'en début de film j'étais admiratif de la manigance du clan pour coincer le pauvre Motome, mon ressenti à leur égard à complètement basculé avec Hanshiro.

Très très bon !

Hanshiro s'avère être un samourai particulièrement efficace au combat, un père aimant, un grand-père affectif, c'est humainement quelqu'un qui semble bon. Et c'est pourtant un samourai qui n'hésite pas trop à briser les règles et codes d'honneur. Il est bien plus pragmatique. Il est prêt à se servir d'une relique sacralisée comme d'un vulgaire bouclier et à briser le truc juste pour emmerder ses opposants. Il est vraiment badass le pépère !

Vraiment un film très agréable malgré sa forme un peu vieillotte ! Je recommande très chaudement !

Récap 47 : Juin 2023

Hey ça y est c'est l'été c'est chouette, non ? Cette nouvelle saison devenue la plus mortelle !

Bon je me suis enfin décidé à jarter ma voiture, me revoilà donc officiellement piéton/cycliste. Faut dire que l'année passée j'ai fait 2 fois le plein d'essence du coup je me suis dit qu'elle me servait à rien et quand j'ai reçu la facture de 500€ d'assurance ça m'a motivé à passer le pas. J'en ai profité pour me prendre des sacoches pour les courses un peu lourdes/imposantes même si au final ça ne m'arrive plus non plus (je vous raconterai ptet un jour).

Qui dit juin dit ? HELLFEST !!!

Bon je suis un peu à la bourre désolé mais voilà le truc !

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 4 articles, 18 commentaires, 6 visionnages, 441903 requêtes, 63895 visiteurs uniques pour 15.04 Go de trafic.

Et bhé ! J'ai pété mon record de visites ce mois-ci grâce aux articles sur le Fediverse.

Films 🔗

Musique 🔗

Hellfest 🔗

Rhaaa qu'est-ce que ça fait du bien ces vacances avec ce ptit festival pour se changer les idées pendant quelques jours hors du monde ! Bon par contre après c'est le Hellblues et je n'y ai pas échappé cette année.

Bon je suis un poil déçu de la programmation globale. Il n'y avait que 2 groupes que j'attendais vraiment…

Cette année j'ai trouvé que les scènes Altar et Temple étaient très différentes de ce qu'on y retrouve habituellement. Alors que ce sont les scènes où l'on retrouve traditionnellement le death, le black et le folk, bha cette année ces genres étaient très peu représentées !

Je me suis régalé avec Hypocrisy et surtout ce que je voulais le plus voir Gorod (où j'ai réussi à choper un plectre !!!!). Dans les groupes inatendus que j'ai beaucoup apprécié il y a Faun qui était un des rares groupes de folk présent.

Le fait qu'ils aient déplacé la scène de la Valley c'était pas mal pour fluidifier la circulation mais au final les deux seules scènes couvertes que sont Altar et Temple se transforment donc en seuls refuges pour le soleil ou la pluie. Bref, elles ont été parfois très remplies :-/

Bon je me suis quand même bien éclaté. Tous les à-côtés sont toujours aussi énormes : la bouffe est bonne et variée (un chouilla chère mais bon), l'ambiance sur le camping est super festive (entendre les voisins chanter pas si mal que ça du Linkin Park à 5h du mat, ça m'amuse (pas ironique)), le Brutal Caddy m'amuse toujours autant, le babyfoot avec des inconnus (j'ai appris que ça se dit “futbolito” en Colombie, et ouai on en apprend tous les soirs !), les interactions plus ou moins furtives avec les connaissances, …

Vrac 🔗

Tiens une page web assez cool qui montre à quel point notre perception du monde est faussée par les cartes. Ouai ça parle des défauts de la projection mercator mais du coup ça montre des infos assez innatendue comme par exemple que certains morceaux du Brésil sont plus proches du Canada que … d'autres endroits du Brésil (ouai pas clair mais vous verrez).

Metropolis

Histoire : 🔗

La ville de Metropolis est organisée en strate avec la haute-société au sommet et les ouvriers dans les bas-fonds.

Le fils du dirigeant de la ville tombe amoureux d'une femme officiant dans les tréfonds. Alors qu'il se trouve justement en ces lieux, il assiste au travail exténuant des ouvriers faisant tourner des machines au rythme insoutenable. Il fait aussi la rencontre d'une sorte de prophète en la personne de Maria dont il tombe immédiatement sous le charme. Malheureusement la machine s'emballe et explose et provoque l'apparition d'un monstre immense ce qui causera la mort de dizaines de travailleurs.

Freder retourne voir son père lui annoncer la nouvelle mais ce dernier ne s'en préoccupe pas tant que ça et est intraitable avec ses employés.

Ressenti : 🔗

Ce film est parmis les trophés du cinéma. Un objet cultissime de science-fiction en noir & blanc et muet puisqu'il date de 1927.

Ça a d'ailleurs été une mine d'inspiration et de références pendant un siècle. Et le plus troublant c'est que ce n'est pas une super-production hollywoodienne mais un film allemand !

Ils se sont donné du mal ! Certaines scènes sont impressionnantes par la taille des décors employés et le nombre de figurants qui y jouent ! La machine infernale, les ouvriers qui déambulent…

Mais ce que j'ai préferré ce sont les plans sur la ville futuriste avec ses ponts, ses trains et ses immeubles gigantesques. Et j'arrive pas à ne pas y voir une vision des États-Unis et de ses villes pleines de gratte-ciels qu'on ne retrouve pas trop dans nos contrées (surtout à l'époque).

Bon passons par contre au point qui fâche : autant le noir & blanc ne me gêne pas vraiment, autant le muet j'ai vraiment du mal. Les codes du cinéma n'y sont pas les mêmes et on a donc des acteurs qui surjouent à mort pour que l'on comprenne des dialogues que l'on entend pas. C'est … rugueux à regarder.

Et même certains aspects versent plus dans le symbolisme alors qu'à mon sens ça ne le nécessite pas vraiment. Il y a notamment au tout début le roulement des équipes d'ouvriers, on a donc ceux qui partent, qui ont fini la journée d'un côté et ceux qui au contraire arrivent pour les remplacer de l'autre côté. Et au lieu de se déplacer "naturellement", ils adoptent une attitude chorégraphiée et synchronisée. Certe ça appuie le côté aliénant, déshumanisant et usant de leurs tâches mais juste leur demander d'avoir la tête basse et de traîner un peu des pieds auraient suffi à ce que l'on comprenne l'intention.

Bon, au final, ce ne sont pas de si grand reproche, d'autant plus pour film qui a bientôt un siècle au compteur. Je m'attendais vraiment à ce que le décalage culturel soit bien plus difficilement surmontable.

C'est marrant de voir que le film a été partiellement perdu puis restauré grâce à une copie retrouvée dans un musée à l'autre bout du monde ! Du coup il est possible d'en trouver une version vraiment pas dégueue (sauf certains passages pas mal abîmés).

Tiens, est-ce que la vision du futur du film est proche de la réalité ?

  • Des métropoles avec d'immenses gratte-ciel : ✅ (pas vraiment par chez nous mais ça existe)
  • Des androides : ✅ (pas courant mais on en a)
  • Des cités divisées socialement : ✅
  • Des dirigeants qui méprisent le bas peuple : ✅
  • Des gens qui rédigent des rapports papiers : ❌
  • Un simil-ordinateur avec des infos qui y sont affichées : ✅

C'est finalement assez plutôt bien vu même si bon… ça reste assez frileux : il n'y a pas tant de gadgets de montré dans le film.

J'ai bien aimé l'histoire. C'est assez marrant de voir que c'est bien évidemment un film de science-fiction, mais si l'on change le décor, ça pourrait 100% être une histoire tirée de la mythologie grecquo-romaine. Je suis pas doué dans ce domaine, mais ça ne m'étonnerait vraiment pas que ce soit le cas.

On a un homme qui tombe amoureux d'une prophète, il devient l'élu sauvant le peuple. Une révolte menée par une créature semi-divine ayant pris l'apparence d'une autre. Le héro qui parvient à calmer la situation.

Voilà voilà. C'est au final un film qui me laisse une impression mitigée. Les effets visuels sont très cool, l'histoire aussi, mais l'aspect muet et le jeu d'acteur me rebutent un peu. Après, c'est pas non plus dissuasif. Je suis très content de l'avoir vu même si je n'y aie pas pris mon pied.

Amélioration de mon environnement nunux vol.3 : Multimonitor + Yambar

J'ai un second écran depuis peu. Et comme j'ai plus d'espace et que j'ai par la même occasion plus de workspace, je me suis dit que je pouvais me permettre d'avoir une barre. Ça y est, c'est le luxe, l'opulence.

J'ai donc adapté un peu ma conf sway pour gérer le multi-écran à ma convenance.

Sway multi-monitor 🔗

Allez ne perdons pas de temps en palabre, voyons direct la conf !

extrait de ~/.config/sway/config
output HDMI-A-1 pos 3000 3000
output DP-2 pos 0 0

workspace 1 output HDMI-A-1
workspace 2 output DP-2

focus_wrapping workspace
exec_always sh -c "killall yambar; yambar ;"

Déjà j'ai configuré les deux écrans de façon à ce qu'ils ne soient pas contigûs pour éviter de passer la souris d'un écran à l'autre sur les bords.

J'ai ensuite assigné les deux premiers workspaces aux écrans histoire que ça démarre toujours comme il faut. Par contre si par la suite vous ouvrez un nouveau workspace, il s'ouvrira sur l'écran où vous vous trouvez. Il y a un ptit coup de main à prendre.

Et ensuite je vous spoile la suite mais je fais en sorte de redémarrer yambar à chaque reload de la conf.

C'est tout. Rien de plus à faire.

Oui c'est facile et rapide !

Yambar 🔗

J'ai tout d'abord recompilé Sway avec le support de waybar. Mais j'ai vite déchanté : il n'est pas possible de faire ce que je voulais. En gros j'ai donc deux écrans, avec des workspaces sur les deux mais je ne veux la barre que sur un seul écran. Et je souhaite que la barre liste les workspaces de tous les écrans et pas uniquement les workspaces de l'écran où s'affiche la barre. Bref, waybar ne sait pas le faire du coup j'ai cherché dans la myriade d'alternatives.

J'avais quelques exigences : le moins de dépendances (ça dégage tout ce qui est basé sur GTK, ça élimine déjà plus de la moitié des softs), un truc léger, configurable. Et en fait je ne suis pas allé chercher bien loin : j'utilise foot comme terminal et son auteur fait également yambar. Si c'est pareil, c'est ma came !

Bon il n'y a pas de site officiel donc allez directement sur le repo pour trouver le bousin. C'est déjà dispo dans les repos Gentoo bien évidemment ;-)

Utilisant déjà foot, beaucoup des dépendances sont déjà installées sur mon système (toute à vrai dire). Du coup ça s'installe en deux deux.

Je le lance à la main et pouf ça fonctionne mais c'est un peu vide et moche. Allez, penchons-nous sur sa config !

Configuration 🔗

Bon alors on se rend dans ~/.config/yambar/config.yml et là on respire un bon coup, on va écrire du yaml à la main. Il faut donc faire gaffe à la syntaxe où l'indentation compte ! C'est un peu du json mais plus agréable à écrire et lire à mon goût.

On commence par définir les options globales de la barre :

extrait de ~/.config/yambar/config.yml
bar:
  monitor: HDMI-A-1
  location: top
  height: 30
  background: 00000066
  font: DejaVuSans:pixelsize=22

Bon c'est plutôt explicite pour le moment. Pour connaitre le nom de l'écran sur lequel vous voulez afficher la barre vous pouvez utiliser swaymsg -t get_outputs qui vous listera les écrans avec leur nom.

Yambar dispose de différents modules. Qu'est-ce que je veux ?

  • Voir mes workspaces sway >> module i3 (oui oui c'est compatible)
  • Voir ma musique de mpd >> module mpd
  • Gérer un peu le son >> module pipewire
  • Voir l'heure >> module clock

Il en existe d'autres mais j'en ai pour le moment pas besoin. Vous verrez que je me suis inspiré d'extraits qu'on trouve à droite à gauche sur la toile pour composer ma barre.

Module i3 🔗

Alors oui il s'apelle i3 mais fonctionne parfaitement avec sway. C'est grâce à lui que j'utilise yambar au lieu de swaybar même si au final il est assez simple.

extrait de ~/.config/yambar/config.yml
  left:
  - i3:
      sort: ascending
      content:
        "":
          map:
            margin: 2
            default:
            - string:
                text: " {name} "
                foreground: 918175ff
                on-click: swaymsg workspace "{name}"
            conditions:
              state == focused:
              - string:
                  text: " {name} "
                  foreground: FBB829ff
                  deco: {overline: {color: FBB829ff, size: 3}}
                  on-click: swaymsg workspace "{name}"
              state == urgent:
              - string:
                  text: " {name} "
                  foreground: EF2F27ff
                  deco: {overline: {color: EF2F27ff, size: 3}}
                  on-click: swaymsg workspace "{name}
              - string:
                  text: " {name} "
                  foreground: d99609ff
                  deco: {overline: {color: c98607ff, size: 3}}
                  on-click: swaymsg workspace "{name}"                  
              state == unfocused:
              - string:
                  text: " {name} "
                  foreground: d99609ff
                  deco: {overline: {color: c98607ff, size: 3}}
                  on-click: swaymsg workspace "{name}"                  

On a donc la liste des workspaces qui est affichée. S'ils sont "focused" il y a une couleur vive, si c'est visible mais pas focus (sur l'autre écran), c'est moins vif et sinon c'est gris. Très pratique pour en un clin d'œil se rendre compte de ce qui est à l'écran ou non.

Bon le seul truc pas ouf c'est qu'on ne peut pas savoir sur quel écran est un workspace. L'action on-click permet de se rendre sur le workspace en question. On sait jamais, si par malheur vous aviez la souris à la main…

Remarquez qu'on utilise une condition qui regarde la valeur d'une variable. Ça sera très utilisé plus loin.

Module mpd 🔗

Non je ne vous montre toujours pas le résultat :-þ

Bref, maintenant au milieu je veux afficher la musique qui tourne dans mpd.

extrait de ~/.config/yambar/config.yml
  center:
    - mpd:
        host: /var/lib/mpd/socket
        anchors:
          list: &artist_album_title
            spacing: 0
            items:
              - map:
                  conditions:
                    state == playing: {string: {text: "{title}", foreground: e0d72eff}}
                    state == paused: {string: {text: "{title}", foreground: ffffff66}}
              - string: {text: " par ", foreground: ffffff66}
              - map:
                  conditions:
                    state == playing: {string: {text: "{artist}"}}
                    state == paused: {string: {text: "{artist}", foreground: ffffff66}}
              - string: {text: " dans ", foreground: ffffff66}
              - map:
                  conditions:
                    state == playing: {string: {text: "{album}"}}
                    state == paused: {string: {text: "{album}", foreground: ffffff66}}
              - string: {text: " - ", foreground: ffffff66}
              - map:
                  conditions:
                    state == playing: {string: {text: "{pos}/{end}"}}
                    state == paused: {string: {text: "{pos}/{end}", foreground: ffffff66}}

        content:
          map:
            margin: 10
            conditions:
              state == offline: {string: {text: offline, foreground: ff0000ff}}
              state == stopped: {string: {text: stopped}}
              state == paused: {list: *artist_album_title}
              state == playing: {list: *artist_album_title}
            on-click:
              left: mpc toggle
              right: mpd_add_random
              wheel-up: mpc seek -5
              wheel-down: mpc seek +5
              previous: mpc prev
              next: mpc next
              middle: mpd_add_random
            deco:
              stack:
                - overline: {color: e0d72eff, size: 3}
                - background: {color: e0d72e22}

Bon là c'est un poil plus cemplexe. On joue de la condition partout pour voir l'état de mpd et donc d'afficher différemment le contenu du module.

Le point assez sympa ce sont surtout les "on-click". Ils permettent de controler mpd dans un peu tous les sens.

Ça remplace mon script tsmpcd qui m'affichait ce qui passait. Sauf que mon script savait reremplir la playlist quand elle était à sec ce que la barre ne peut pas faire :-/ Là j'ai mis un clic de molette pour rajouter 30 morceaux à la playlist…

Un ptit détail un peu déroutant : yambar ne se rafraîchit que lorsque c'est vraiment nécessaire. C'est grâce à ça que ça ne bouffe que très peu de cpu. Mais du coup concernant le module MPD, l'indication de progression de dans le morceau de musique n'est pas mis à jour en temps réel. Juste une fois par minute. Mais il est possible de forcer le rafraîchissement en changeant de workspace par exemple. Ce qui au début me semblait comme un défaut, au final ne me gêne pas du tout.

Module pipewire 🔗

Bon alors là je me suis pas fait chier j'ai repompé ce que j'ai trouvé sur le web.

extrait de ~/.config/yambar/config.yml
 right:
    - pipewire:
        anchors:
          volume: &volume
            conditions:
              muted: {string: {text: "{linear_volume}%", foreground: ff0000ff}}
              ~muted: {string: {text: "{linear_volume}%"}}
        content:
          list:
            items:
              - string: {text: " "}
              - map:
                  conditions:
                    type == "sink":
                      map:
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                          icon == "audio-headset-bluetooth":
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                              tag: cubic_volume
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                    type == "source":
                      - string: {text: "🎙   "}
              - map:
                  <<: *volume
              - string: {text: " "}
            on-click:
              left: wpctl set-mute 71 toggle
              wheel-up: wpctl set-volume 71 5%+
              wheel-down: wpctl set-volume 71 5%-
            deco:
              stack:
                - overline: {color: E02C6Dff, size: 3}
                - background: {color: E02C6D44}

Le seul truc à faire gaffe, ce sont les commandes on-click qui s'appuient sur un id qui malheureusement est pas 100% fixe. Parfois au reboot, l'id peut varier :-/

Bon ce n'est malheureusement pas possible mais j'adorerais vraiment, ce serait que le module puisse afficher chacune des applis qui produisent du son afin de pouvoir gérer leur volume indépendamment sans dégainer pavucontrol.

Bon on approche du bout, vous allez bientôt voir le résultat !

Module clock 🔗

extrait de ~/.config/yambar/config.yml
    - clock:
        date-format: "%d/%m"
        content:
          - string:
              text: " {date} {time} "
              foreground: ffffffff
              deco:
                stack:
                  - overline: {color: 2E8DE0FF, size: 3}
                  - background: {color: 2E8DE044}

Bon ouai là c'est basique. Rien à se foutre sous la dent. Même pas d'on-click pour remonter le temps :-/

Résultat 🔗

Allez vous avez été patient. Je vous remercie et vous récompense !

La fameuse bar avec ses quatres modules comme elle apparait en haut de l'écran

Bon alors ? Pas trop déçu ?

Voilà tout.

The Last Starfighter

Histoire : 🔗

Alex souhaite s'extirper de chez lui pour aller poursuivre des études dans une grande université mais la banque lui refuse son prêt. Il file des coups de main à toute sa communauté de caravaniste mais il aspire à mieux.

Un soir il parvient de battre le record asbolu de sa borne d'arcade local ce qui provoquera la venue de Centauri. Ce dernier embarque notre cher Alex dans un voyage dans l'espace où on lui propose de devenir un Starfighter et de défendre l'univers contre l'invasion de Xur.

Ressenti : 🔗

Je découvre cette petite pépite (bon faut le dire vite) bien que j'en ai entendu parler depuis des années, notamment par le youtube Gorkab. Ce film de 1984 propose des effets visuels numériques vraiment extraordinaire pour son époque !

L'histoire est assez classique et naïve, le film vise clairement un public jeune et je pense que ça aurait très facilement pu devenir un de mes films cultes si je l'avais connu plus jeune. Les personnages sont gentils, la menace assez clichée avec des méchants rigolos, un héro que rien ne prédestinait et qui sauvera le monde (que dis-je la galaxie !).

C'est pas dans son scénar qu'on se régale le plus mais plus dans la générosité du film. Entre les effets pratiques un peu kitchs comme par-exemple la bagnole de l'espace, ou bien les maquillages plutôt bien foutu comme celui de Grig il en ressort une impression que l'équipe a voulu faire plaisir à l'auditoire sans pour autant se foutre de sa gueule. Alors certe le jeu d'acteur est un peu balourd mais ça reste supportable quand même.

Les effets numériques sont eux tout à fait remarquable. Alors qu'à l'époque c'était courant d'utiliser des maquettes détourées puis incrustées avec donc assez peu de mouvements, là ils nous régalent avec des vaisseaux en images de synthèses. Et bon oui ça a a vieilli, mais je trouve que ça reste suffisamment bien fait pour que ça ne me sorte pas du film pour autant. L'intégration dans les décors est pas immonde bien au contraire. Le vaisseau n'est pas fixe, il bouge, sa géométrie change c'est assez dynamique, non réellement c'est étonnament bien fait pour l'époque !

Un scénar un peu plus poussé, un jeu d'acteur plus fin (faut vraiment arrêter les personnages qui rigolent sans vrai raison à chaque réplique comme Grig) et ce film était vraiment une tuerie. C'est malheureusement un film qui ne pourrait pas se faire remake de façon intéressante aujourd'hui je pense. Avec l'opulence d'effets spéciaux, cet hypotéthique remake n'aurait pas grand-chose pour lui. Mais bon, c'est visiblement dans les tuyuaux depuis des lustres…

Le film fleure bon les années 80 sans non plus être trop cliché. J'aime beaucoup la scène d'introduction où l'on se balade dans la ptite communauté où tout le monde est gentil, il fait beau, ça se connait, ça s'interpelle dans la joie et la bonne humeur. C'est beau tout cette naïveté.

Bref, le film est sympa et visuellement mérite le coup d'œil encore aujourd'hui ne serait-ce pour voir ce qu'il a pu apporter à l'industrie !

Meta souhaite rejoindre le Fediverse : ça agace

C'est fou ça, on se prend un ptit weekend loin des réseaux et hop il y a un Fédidrama qui émerge. Hein ?! Bha si, un fédidrama ! Un drama qui secoue le Fediverse !

Au menu du jour c'est l'arrivée prochaine de Meta dans le Fédiverse qui fait couler beaucoup de bits.

Project92 🔗

Meta est la plus grosse entreprise de réseaux sociaux du web. Ils ont Facebook, Instagram, Whatsapp, Occulus et Mapillary. En nombre d'utilisateurs ça se pose là.

Leur business model c'est d'accumuler des données sur leurs utilisateurs (et leurs non-utilisateurs) et de revendre ça aux annonceurs. Ça rapporte vraiment bien, c'est parmi les plus grosses capitalisations mondiales pour une entreprise qui a moins de vingt ans.

On le sait depuis quelques mois, certaines infos ont plus ou moins fuité mais là ça commence à fuiter encore un peu plus : ils veulent monter un nouveau réseau qui serait assez proche dans l'esprit d'un Twitter. On n'a pas les détails précis mais ce serait un réseau textuel probablement avec des #hashtags.

Quelles sont les motivations derrière cela ? 🔗

Mes suppositions c'est qu'ils sont conscients que Facebook est gravement sur le déclin. C'est d'ailleurs pour cela que la maison mère change de nom en 2021 pour Meta.

Ils se rendent probablement compte que le public d'Instagram ne peut plus vraiment augmenter. Les gens qui n'y ont toujours pas de compte ne sont juste pas intéressés par le concept.

Whatsapp est très difficile à rentabiliser. Leurs autres produits ne sont pas vraiment comparables.

Il y a cependant Twitter qui parvient à se maintenir voir à progresser en nombre d'utilisateurs et ça, ça doit les titiller. À mon avis ils veulent aller frontalement s'opposer à eux pour leur bouffer une part du marché. D'autant plus qu'Elon Musk est de plus en plus controversé, c'est donc une cible plus vulnérable qu'elle n'en a l'air.

Bon on dit "Meta", mais on sait tous que c'est Facebook qui a racheté les autres boîtes petit à petit. Ce que je veux dire par là, c'est que le seul produit réalisé en interne par Facebook qui soit parvenu à réellement marcher est … Facebook. Ça fait 20 ans qu'ils ne sont pas parvenus à créer un nouveau produit rencontrant le succès.

Donc est-ce que le fameux Project92 sera un succès ? Rien n'est moins sûr.

ActivityPub 🔗

Pourquoi je vous parle de ça ? Ha ouai j'ai oublié de vous le préciser.

Ce nouveau produit devrait (conditionnel encore une fois) reposer sur ActivityPub et serait connecté au Fediverse.

Bam. La bombe est lâchée.

Voilà, voilà ! Meta ne souhaite pas vraiment créer un nouveau réseau social mais créer un nouveau service pour en rejoindre un existant !

C'est quelque chose, hein ?!

Niveau D Angoisse 🔗

L'info s'était déjà un peu répandue mais était restée assez confidentiel. Mais là, faut croire que plus de monde a été réceptif et a reçu le mémo.

Alors que sur le Fédiverse il n'y a quasiment que du logiciel libre et que donc tout est fait de manière ouverte et publique, là ça se passe pas du tout comme ça. Et ça provoque un choc culturel.

Meta développe son logiciel dans son coin, c'est pas spécialement un souci. Par contre ce qui a déclenché le drama du week-end c'est lorsqu'on a découvert que plusieurs admins et devs du Fédiverse (Mastodon principalement) ont été invité à une réunion avec Meta. Mais que celle-ci a été protégée par un NDA.

Les toots qui ont révélé le truc ont été supprimés même si l'on en trouve quelques traces archivées. Bref, le fait qu'il y ait eu cette réunion aurait dû rester secret et son contenu également. Sauf que bon voilà la réunion a fuité (mais pas son contenu).

Le fait de discuter et d'imposer un NDA n'est pas une pratique exotique dans le monde du logiciel privateur par contre dans le monde du Libre… Ça jase beaucoup. Surtout que, étrangement, les personnes dont on connait la participation à cette réunion semblent être positives concernant cette affaire.

Ça coince 🔗

Bon bha forcément c'est pas une bonne nouvelle pour tout le monde. Ça fait beaucoup réagir et je trouve ça super sain ! Ça discute pas mal, ça avance des arguments dans tous les camps, je suis super content du fait que ça ne laisse pas indifférent !

Depuis dimanche ça s'écharpe pas mal sur ce sujet. Certaines instances ont annoncé qu'elles bloqueraient la fédération avec Meta, d'autres annoncent que non mais qu'elles seront vigilantes.

Il y a même un site répertoriant les instances qui bloqueront Meta.

Un point un peu gênant, c'est que certains admins sont assez radicaux et souhaitent bloquer les instances qui ne bloquent pas Meta. Et forcément il y a la réaction opposée qui consiste à vouloir bloquer les instances qui bloquent Meta. Bon j'ose espérer que ça se calmera et que ça n'ira pas jusque-là.

Argument de merde 🔗

Bon avant d'aborder les arguments valables je veux faire une ptite pause concernant un qui revient et que je trouve nul à chier. Ça provient des deux camps, c'est le : “vous vouliez … et maintenant …”. Sérieusement ? En commençant une argumentation comme ça c'est direct foiré. Les fédinautes sont variés et c'est d'ailleurs à mon sens une des caractéristiques de ce réseau social.

Les logiciels serveurs sont multiples, les instances sont multiples, les logiciels clients sont multiples, les services sont multiples. Et malgré ça, certains basent leur réflexion comme quoi les gens avaient les mêmes motivations/envies/attentes. Biensûr que non !

Les gens ont rejoint et rejoignent encore aujourd'hui le fédiverse pour de très nombreuses raisons. Certaines de ces raisons se recoupent, se superposent mais parfois elles sont complètement à l'opposée !

  • Certains sont venus car ils se sont fait virer des autres réseaux par la modération.
  • Certains sont venus car ils étaient maltraités par d'autres utilisateurs sans que la modération ne les protège.
  • Une frange peut reprocher aux autres réseaux de trop les censurer.
  • Certains souhaitent rejoindre un réseau s'éloignant du capitalisme.
  • Certains cherchent un réseau plus petit, plus calme, plus apaisé.
  • Certains veulent juste un peu de fraîcheur avec de nouveaux usages.
  • D'autres veulent pouvoir avoir la main sur les logiciels qu'ils utilisent.
  • On peut souhaiter créer une communauté qui n'a pas de place pré-existante.
  • Le but peut-être de tenter de s'enrichir (pourquoi pas imaginer des instances payantes).

Meta n'est pas universellement mauvais au sein des fédinautes et c'est bien normal.

Arguments en faveur de l'arrivée de Meta 🔗

  • Agrandir le Fediverse.
  • Plus d'implémentations == écosystème plus sain.
  • Rendre le fédiverse plus mainstream.
  • Pouvoir flooder Meta de report de modération.
  • Ça prouve que le Fediverse devient un réseau respectable.
  • Les devs de Meta s'impliqueront ptet dans les autres logiciels du Fediverse.

Arguments contre l'arrivée de Meta 🔗

  • Meta a toujours modéré ses plateformes comme une merde.
  • Invasion d'un symbole du capitalisme.
  • Menace évidente pour la vie privée de ses utilisateurs mais également des autres utilisateurs du Fediverse.
  • EEE
  • Arrivée massive d'utilisateurs néfastes qui ne seront pas modérés.
  • La culture du Fediverse est chamboulée à chaque arrivée massive.
  • Meta collabore avec la police.

Remarques en vrac 🔗

C'est marrant comme le Metaverse semble sur le point d'être complètement abandonné. Est-ce que le Fédiverse est plus fort que le Metaverse ? :-° Meta semble s'orienter en ce sens en tout cas !

Ça débat pas mal mais parfois ça part un peu en pugilat. C'est un peu triste de voir que même sans avoir rien fait encore, Meta parvient à semer la zizanie sur le Fediverse.

Il y a … wow, plus de cinq ans, je parlais d'une fissure dans le Fediverse où je rappelais un peu l'histoire d'IRC. IRC était un seul grand réseau à la base qui a éclaté en de multiples réseaux à cause d'un acteur. Le premier second réseau s'est appelé EFNet pour Eris Free Network (le réseau sans Eris), Eris étant un serveur irc problèmatique. Bref, on va ptet se retrouver avec deux fediverse distinct : un avec et l'autre sans Meta.

Meta n'est pas la seule entreprise a vouloir rentrer dans le Fediverse. Il y a notamment Cloudflare qui a créé Wildebeest un système de microblog très proche de Mastodon. Automattic, la société derrière Wordpress a créé un plugin officiel pour pouvoir recevoir des commentaires. Bref, ça pourrait bien devenir un protocole ultra populaire.

C'est étrange que le NDA soit respecté par tout le monde. Maintenant que l'on sait que cette réunion a eu lieu, je suis étonné que ce qui s'y ait raconté ne fuite pas non plus.

Mon avis dans tout ça 🔗

Je suis bien content d'être sur ma propre instance ! J'ai la chance de pouvoir ne pas avoir d'avis sans qu'on ne me le reproche ! Les admins se font pourrir quelque-soit le camp qu'ils choisissent. Ça me fait chier parceque bon, oui le Fediverse vit grâce aux devs des logiciels et grâce aux utilisateurs mais également grâce au boulot des admins.

Je ne sais pas trop qu'en penser pour le moment. C'est difficile de juger sur ce qui ne s'est pas encore passé. Toujours est-il que jusqu'à présent Meta n'a jamais été de confiance.

Le fait qu'ils discutent avec les admins d'instances c'est très cool. Le fait de faire ça sous NDA c'est vraiment merdique. Ça cause une discorde pas possible et c'est bien loin de la philosophie du Fedi.

Je ne bloquerai pas Meta. Tout comme je ne bloque pas tout un tas d'instances problèmatiques. Mais en fait, en étant seul sur son instance, on est juste pas relié aux instances problèmatiques à moins que des gens présents sur celle-ci vous trouvent ce qui est fort peu probable. Je ne traîne que dans timeline et ne consulte qu'à peu près jamais la timeline globale (qui ne diffère guère de la timeline perso).

Si, un jour Meta rejoins réellement le Fediverse, je vous conseille juste d'éviter de converser en privé avec les utilisateurs s'y trouvant. Ce que vous postez sur le Fediverse est public donc Meta peut déjà récupérer tout ça sans même avoir de présence actuellement. Par contre les messages privés ils n'y ont pas accès pour le moment et si ça pouvait le rester ça serait déjà ça.

Thelma & Louise

Histoire : 🔗

Thelma et Louise s'organisent un ptit weekend entre meuf. Alors qu'elle commence enfin à se laisser aller et à profiter, Thelma se fait draguer par un mec.

Alors qu'il semblait plutôt bien, il finit par tenter de la violer sur le parking mais par chance Louise arrive au bon moment pour la tirer d'affaire. Elle sort son flingue et finit par buter le gars, ce sera le début de leur cavale.

Ressenti : 🔗

Et ouai, je l'avais jamais vu. Je connaissais à peu près le pitch mais je n'avais jamais pris le temps de m'y attarder.

C'est un super film. Il n'y a rien à lui reprocher, c'est bien fait, l'histoire est cool, l'interprêtation nickel, les musiques dans le ton, les décors somptueux et le propos du film est … bha toujours très pertinent.

C'est assez étrange comment le film nous montre une descente aux enfers progressive avec ces deux copines qui s'enfoncent de plus en plus dans les emmerdes alors qu'au final elles sont juste en train de profiter enfin de la vie dans un monde qui leur est hostile. Le film est un symbole dse l'émancipation de la femme et a donc à la fois été applaudi pour cela mais bien évidemment aussi critiqué pour cela.

Vous imaginez ! Des femmes qui ne se laissent pas violer, qui utilise une arme à feu, font ce qu'il faut pour s'en sortir, qui s'amuse ! Et le pompon c'est qu'elles ne se plient pas aux hommes !

C'est triste à dire mais le film a été très critiqué pour sa violence alors que c'est franchement ultra lite sur ce point. On a quoi ? Une tentative de viol, un meurtre et deux trois claques et c'est tout. À côté de ça on a Terminator 2 qui est sorti la même année qui montre un robot venu du futur qui tente de zigouiller un gamin, une guerre du futur avec des tas de morts, un parc d'enfant qui se fait pulvériser par le souffle d'une explosion nucléaire mais là c'est pas vraiment violent vous voyez. Bref.

L'évolution de Thelma est vraiment trop cool à voir. Elle commence comme la pauvre femme au foyer trophée de son mari bien con. Elle subit son marriage sans jamais tenter d'exister mais plus on avance plus elle semble prendre son pied malgré les galères qu'elle subit. C'est trop cool de la voir rebondir suite à la crasse que lui fait Brad Pitt.

spoil

La fin est super célèbre. Alors qu'elles sont acculées par les flics elles font le choix de ne pas se rendre et de se jeter avec leur bagnole dans le Grand Canyon. Et le film s'arrête là, sur l'image qui semble s'envoler.

C'est à la fois super beau, d'avoir tenu vraiment jusqu'au bout et de ne pas revenir en arrière sur tout ce qu'elles sont devenues lors de ce week-end. Mais c'est aussi super triste de se dire que … bha elle meurt quoi.

Après tout elles sont fugitives et recherchées mais pour des crimes qu'elles ont été poussées à faire.

Elles se sont défendues d'un viol, elles ont braqué une station service après qu'on leur ait chourré leur pognon, elles ont neutralisé un flic qui voulait les arrêter pour un prétexte bidon, elles donnent une bonne leçon au camionneur qui harcèlent les conductrices… Bref, elles sont surtout dans l'illégalité par réaction et vont devoir en payer le prix.

J'adore le personnage de Michael Madsen ! Alors que je m'attendais au cliché du mec violent qui va martyriser sa meuf en apprenant ce qu'elle trame, il est au final beaucoup plus subtil. Qu'est-ce que c'est surprenant ! Le mec s'emporte mais se ravise, il se contient, il soutient sa meuf même dans la décision qui est en sa défaveur. Wow, ça fait du bien de voir un perso comme ça !

Qu'est-ce que c'est joli ces paysages ! Autant leurs vieux bars merdiques à l'américaine sont moches à souhait mais ces immenses étendues de natures c'est vraiment un truc qui fait rêver.

C'est marrant comme ce film est sorti la même année que Silence of the Lambs mais il est juste visuellement tellement plus joli ! Là, l'image est super propre, lumineuse, coloré, profonde, des plans aériens, des travellings le long de la bagnole, des plans qui jouent avec les reflets… Ptain ça n'a rien à voir !

Et bhé je me referai ce film volontier !

Naissance du Threadiverse

Je ne vous ferai pas l'affront de vous représenter ce qu'est le Fédiverse surtout qu'il y a maintenant une page Wikipedia bien remplie.

Ces derniers jours on assiste à une explosion du nombre d'utilisateurs de Lemmy et à l'apparition de Kbin. Voyons un peu tout ça !

Reddit a provoqué la création du Threadiverse ! 🔗

Reddit est en plein shitstorm.

Ce site se veut la homepage d'Internet. Ils ont réussi l'exploit de réunir de très nombreuses communautés extrèmement variées. Certaines sont très génériques, d'autres des niches assez obscures. C'est présenté comme un agrégateur de lien mais c'est au final un ensemble de forums. Et tout ça dans un seul site !

Ce n'est pas le premier site du genre mais c'est le plus grand représentant encore en service. Il est dans le top20 des sites les plus visités d'ailleurs. Il est très apprécié de ses utilisateurs et est assez différents des sites de GAFAM vu qu'il ne base pas son business sur l'exploitation des données de ses utilisateurs.

Bref, le site a de très nombreux utilisateurs mais ne rapporte pas des masses. Ils ont donc profité d'un redesign pour pousser de la pub pour leur application mobile. En plus, cette nouvelle interface est bien moins efficace et bien moins compacte mais ça ce n'est que mon avis.

Malgré ces efforts, le nombre d'utilisateur de l'application (qui pousse de la pub et donc rapporte du pognon) reste trop bas selon les goûts de la boite. Ils ont donc annoncé que l'accès à leur API allait devenir payant. Mais payant, très payant. Le but non avoué est de plus ou moins tuer toutes les applis alternatives pour que leur application faite en interne gagne en nombre d'utilisateurs.

Depuis des années Reddit devient de plus en plus hostile envers ses utilisateurs. Avec leur redesign ils ont poussé plus de pubs notamment pour leur appli à eux mais persiste à proposer l'ancienne en option. Malheureusement pour eux, ça ne suffit pas, les gens préfèrent les alternatives. Mais la récréation est finie, Reddit veut devenir rentable et ça passe donc par leur application officielle.

En réaction à cette annonce, de nombreux sub (les fameuses communautés ou sous-forums) se sont mis en grève en devenant privés. Forcément ça a grandement impacté le trafic du site mais bon pas non plus de quoi trop inquiéter Reddit.

Certaines communautés ont décidé de migrer ailleurs. Il y a eu des fuites vers Discord (quelle connerie de s'enfuir de l'emprise d'une entreprise cherchant à être rentable vers une autre entreprise qui va bientôt chercher à être rentable, m'enfin), vers Matrix mais on ne va pas se le cacher, les fonctionnalités ne sont pas strictement identiques. Par contre, certains ont fui vers le Fediverse et notamment deux services : Kbin et surtout Lemmy.

Ces deux logiciels sont très proches de Reddit : des agrégateurs de liens/forums avec commentaires tout cela. Et comme c'est relié au Fediverse c'est également accessible depuis le reste du Fedivers. \o/ Et d'ailleurs on a appelé ça le threadiverse du fait que l'on y trouve des threads (fils) de conversations.

Il est encore bien trop tôt pour se prononcer sur les conséquences finales de cette affaire. Est-ce que Reddit va vraiment perdre du monde, est-ce que l'engouement pour le threadiverse va perdurer ? On ne sait pas.

Toujours est-il que suite à cette grève, les modérateurs de certains subs se sont vu menacés de perdre leurs privilèges au profit d'autres personnes. Ça c'est de la gestion de communauté bien respectueuse ! Reddit n'est vraiment qu'une plateforme, le contenu est issu de la communauté, la modération est faite par la communauté… Bref Reddit en lui-même n'a qu'un petit rôle.

Le patron de Reddit a dit s'être inspiré d'Elon Musk et de sa gestion de Twitter… Wow. Être ouvertement hostile envers une partie de ses utilisateurs est inspirant. Voilà comment on considère le bétail dans les fermes de la Silicon Valley.

Le Threadiverse n'est qu'un pan du Fediverse 🔗

Bon Threadiverse n'est qu'un nom au final. Ce n'est pas isolé ni rien.

Lemmy est le service ayant attiré le plus de monde. Il faut dire que c'est le plus ancien sur le créneau, il est bien plus mature. Ses devs ont des opinions politiques assez tranchées au point de faire peur à certains utilisateurs. Pourtant leur logiciel est libre et chacun est libre d'y contribuer/de l'installer toussa.

Kbin lui est très similaire mais bien plus récent (à peine quelques mois). Il a une interface un peu plus moderne et moins austère mais fais sensiblement la même chose.

Prismo je le cite pour la mémoire mais c'est le premier logiciel du genre du fédiverse mais il a été abandonné il y a fort longtemps. Mais bon on lui dit adieu.

Ces deux services permettent donc de poster des liens, créer des discussions. Il est possible d'y répondre depuis un compte Mastodon, Pleroma, Misskey … Bref, c'est tout interconnecté (enfin à peu près).

Bon je ne vous cache pas qu'interagir depuis un autre logiciel n'est pas non plus 100% évident. Mais rien n'est définitif et il y a fort à parier que ça va se simplifier.

Quelques remarques diverses 🔗

Je suis super content de pouvoir suivre et répondre à des gens utilisant Lemmy depuis mon ptit compte Pleroma. Et le pire c'est que je n'ai pas eu besoin de mettre à jour quoi que ce soit de mon côté. Cet écosystème est si cool !

Mine de rien, on se fait chier avec une interface de microblogging alors qu'au final une interface de forum semble bien plus adaptée pour les discussions. Un fil de discussion où on peut répondre à tout le monde, les gens sont notifiés s'ils s'y inscrivent… PleromaFE propose un affichage non chronologique en arbre mais c'est pas encore 100% au point (il masque certaines réponses malgré les réglages pour ne pas le faire).

C'est marrant comme j'ai l'impression que le principal facteur de croissance du Fédiverse est la chute des réseaux sociaux privés. Est-ce qu'on doit dès maintenant préparer une ptite place pour les utilisateurs de Discord ? :-D

Lemmy est devenu le second serveur le plus utilisé du Fediverse en quelques jours. Croisons les doigts pour qu'il conserve une partie de ces nouveaux utilisateurs.

Renfield

Histoire : 🔗

Renfield est le famillier de *Dracula et vit cette relation assez difficilement. Les abus de son patron lui sont de plus en plus difficiles à supporter.

Alors que Dracula vient de subir une défaite cuisante, ils partent s'installer en Nouvelle-Orléan. Il faut ramener de la viande fraiche pour que le canineux recouvre sa puissance d'antan.

Ressenti : 🔗

Haaaaa un film de vampire ! Haaa un film avec Nicolas Cage qui s'éclate !!

Bon maintenant que j'ai listé les points positifs il y a le reste. L'histoire est … bof. C'est insipide au possible.

Par chance ils ont pas tenté de faire durer le truc trop longtemps. C'est pas nul mais vraiment ça ne vole vraiment pas haut. Il n'y a rien de remarquable.

Il y a bien deux trois blagounettes qui font leur effet mais après il y en a pas mal qui tombent à plat. C'est pas non plus du Marvel niveau blagounettes incessantes, hein.

Hooo j'ai oublié un bon point ! Par moment Dracula est abîmé dans l'histoire. Et au lieu de faire un simple truc à base d'effets numériques vu et revu, on a eu le droit à un vrai maquillage ! C'est surprenant pour un film qui semble aussi peu inspiré d'avoir fait cet effort. Je me demande si ça ne serait pas une demande de la part de Nicolas Cage.

Visiblement, il a toujours rêvé de camper Dracula et c'est donc un rôle qu'il convoitait depuis longtemps et c'est donc possible qu'il ait voulu faire les choses bien.

La blague de Renfield qui fréquente un groupe de parole de personnes en détresse psychologique est assez drôle. C'est ptet l'idée la plus intéressante du film (et je vous la spoile !). C'est vrai que ça ressemble énormément à une relation de couple avec un pervers narcissique.

C'est quand même rare les bons films de vampires :-/ Ça fait quelques films qui ne m'émoustillent pas vraiment là. Jsais pas si c'est moi qui suis pas dans le mood mais c'est pas ouf pour l'instant les films de 2023 que je me suis mis…

The Super Mario Bros Movie

Histoire : 🔗

Mario et Luigi sont deux plombiers de New-York qui débute dans le métier. Un soir ils tentent de réparer une fuite catastrophique inondant toute une rue. En investigant ils s'enfoncent dans les égouts où ils trouvent un tuyau suspect.

Ils s'en approchent et se retrouvent aspiré dedans ce qui les mène directement au royaume champignon. Ce royaume est menacé par le maléfique Bowser qui souhaite l'envahir.

Ressenti : 🔗

Et bhé. Le film qui écrase tous les autres films d'animation même les productions Disney !

Bon c'est pas si étonnant non plus. À l'heure des franchises interminables avec les reboots et compagnies, un peu de fraîcheur avec des personnages originaux ça ne pouvait que cartonner ! Hahaha -___-

En vrai, je suis étonné que Nintendo n'ait pas franchi le pas plus tôt. Trente ans après le film en live action assez catastrophique, ils ont enfin osé retenter l'expérience mais ce coup-ci ils y sont allé à fond en image de synthèse. Comme ça, la transition jeu vidéo>film est bien plus simple. Mario a la gueule de Mario et pas la gueule d'un cosplayeur.

D'un point de vue fidélité visuelle c'est total. C'est bien simple, on pourrait se croire dans une itération d'un futur opus du jeu. Pareil pour les musiques et le design sonore d'ailleurs. On retrouve parsemé par-ci par-là les thêmes emblèmatiques. C'est d'ailleurs un film gavé de références, on va pas se le cacher.

J'ai d'ailleurs trouvé le film assez … creu. Pas vraiment de nouveauté, pas de scénar intéressant mais on a assez peu le temps de s'en rendre compte grâce à un rythme survolté. Ça enchaîne vite, ça dialogue vite, ça se déroule sans vraiment de pauses. Il faut parvenir à garder l'attention parceque les couleurs chatoyantes ne suffisent pas.

C'est assez drôle et pas désagréable mais ça ressemble vraiment à un film très superficiel. Un consommable à reluquer tout en scrollant sur son téléphone portable. Je suis assez déçu. C'est joli, bien fait avec un bon casting vocal mais ça sent vraiment le film fait sans prise de risque.

Il n'y a aucune surprise, on déroule un cahier des charges. Vu le succès du bousin on risque d'en bouffer d'autres. J'ai bien peur que la pauvreté scénaristique des jeux mario ait bien du mal à alimenter une franchise de film.

Voilà, j'ai passé un bon moment mais dans une semaine je l'aurai oublié et voilà quoi…

The Way of the Dragon

Histoire : 🔗

Bruce Lee va aider un ami à Rome où un ptit restaurant se fait emmerder par des mafieux.

Il va donc empêcher les gangsters de faire main basse sur le restau.

Ressenti : 🔗

Voilà, je viens de combler un trou dans les films qu'il fallait que je vois. C'est mon premier film avec Bruce Lee. Et mon premier film réalisé par Bruce Lee.

Et bha j'ai pas aimé. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Je m'attendais à beaucoup de castagne, un film qui se prend au sérieux et tout. Et au final non c'est une comédie assez naze.

Déjà, Bruce Lee incarne le personnage de Bruce Lee dans la VF. Déjà ça envoie un très mauvais signal. Et je ne pensais vraiment pas que ça serait une comédie.

Les dialogues sont inintéressants, les blagues tombent à plats, le scénario est basique, le jeu d'acteur est catastrophique. Non franchement je tombe des nues. Qui plus est le doublage ne relève pas du tout le niveau (merci René Chateau).

Par contre c'est assez cool de voir Rome. On a le droit à une ptite balade touristique en début.

On a le ptit jeune Chuck Norris qui vient proposer le combat le plus intéressant du film pour la fin. Mais j'en étais au point que tout le reste étant décevant, je voulais juste que ça en finisse. J'étais déjà hors du film.

Bref, je suis déçu et j'ai du mal à comprendre l'aura et surtout la note de 7.2/10 de ce film !

Récap 46 : Mai 2023

Hmmm chuis à la bourre ! Et j'ai rien écrit à l'avance !

Bon bha je suis tombé dans Zelda Tears of the Kingdom que je trouve bien mieux que son prédecesseur Breath of the Wild.

Blog 🔗

Ouai j'ai délaissé le blog, le seul truc que j'ai fait c'est mettre ce ptit bandeau ridicule qui en plus fait scroller la page à droite…

En bref ce mois-ci : 2 articles, 20 commentaires, 2 visionnages, 459287 requêtes, 51370 visiteurs uniques pour 12.58 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Zelda TOTK. Il est vraiment bien, la construction de son monde est sacrément bien foutu. C'est un BOTW qui a compris ce qui marchait et ce qui ne marchait pas et qui a donc été raffiné, poli, concentré, magnifié.

Vidéos 🔗

La dernière de Véritasium : Super vidéo sur les tubes à vide. Comment on en est venu à l'électronique.


Au moins c'est vite lu ce mois-ci ^__^

Avalon

Histoire : 🔗

Dans un futur dystopique, des gens jouent à un jeu vidéo ultra immersif où ils accomplissent des missions. Cela-dit certains joueurs atteignent un niveau suffisamment élevé qui leur permettent d'accéder à un sous-jeu qui est si bien que les joueurs non plus envie de le quitter.

Ressenti : 🔗

Ce film est assez étrange puisqu'il est consideré comme culte par certains et comme bouse par d'autres.

Il est assez difficile d'accès. L'histoire est pas super évidente, tout est un peu décousu et ça donne plus l'impression que le film essaye de véhiculer des sensations et quelques idées plus qu'un scénario bien établit. À cela on rajoute un casting d'inconnus polonais et surtout une esthétique dégueulasse terne et anxyogène et paf on a un film vraiment peu accueillant.

Il est sorti en 2001 et on sent bien qu'il y a quelques relents de Matrix, de ExistenZ de son époque. Mais comme le mentionne sa page wikipedia, il y a effectivement des morceaux de Stalker dans ce film avec son aspect visuel marronasse.

C'est très étrange, on explore donc trois mondes : le jeu vidéo classique très militaire et donc très rythmé. Il y a ensuite la triste réalité ultra déprimante et surtout bien plus lente et posée. Rien qu'au montage on arrive à savoir dans quel monde on est.

Au final ce film ne me touche pas plus que ça. En fait c'est son scénario un peu trop dillué qui fait que j'ai un peu de mal à accrocher. Après il ne me repousse pas non plus mais je reste neutre à son égard. Au final je lui préfère les autres films que j'ai cité.

J'ai un Librem5 !

Rappelez-vous ! Vous les lecteurs les plus fidèles de mon humble blog, il y a cinq ans j'étais tout foufou à propos du Librem5. Ça y est, j'en ai un ! J'ai enfin la chance de posséder cet ovni.

Librem5, mais c'est quoi donc ? 🔗

Purism est une entreprise américaine qui fabrique des ordinateurs mais qui tente tant que possible de faire en sorte que toute la partie logicielle soit libre. Ils ont leur propre distribution Linux basée sur Debian, ils vendent des machines avec Libreboot, bref vous voyez le topo.

Ils ont monté un crowdfunding pour fabriquer le Librem5 un smartphone tournant qu'avec du Logiciel Libre. Ce n'est donc pas de l'Android mais bel et bien un authentique Linux sur cette machine. Et voilà qu'on a une belle brique chauffante !

Quand je dis que c'est un ovni, il faut bien voir que Purism s'attaque à un truc qu'à peu près personne d'autre ne fait.

Photo du téléphone sur une table. On remarque qu'il est assez épais et présente trois boutons physiques.

Aussi appelé la brique avec des finitions pas top.

Ils fabriquent des ordinateurs et maintenant un téléphone où tout le logiciel nécessaire est libre. Le téléphone coûte cher, trèèès cher. On parle de 1200$ pour du matos qui est techniquement à sa sortie à la ramasse niveau performance avec des finitions assez hasardeuses. Mais ce prix permet de payer des devs pour écrire des drivers, de l'interface, des applications libres et tout cela … bha oui ça nécessite du pognon. On est pas dans le business model classique du smartphone où le constructeur sort un modèle avec pour objectif d'en vendre des palettes pendant un an et puis c'est tout. Ici, leur but est de sortir le matos mais également d'écrire tout le logiciel qui va avec et d'assurer une certaine durée de vie à l'appareil.

Le fabricant de ce téléphone ne se fait pas trop d'illusion, ils ne visent pas le marché grand-public, ils sont conscients des limites de leur téléphone.

PureOS 🔗

L'OS fourni avec l'appareil est donc un dérivé de Debian avec un environnement Gnome. L'interface graphique est cependant pas du Gnome pur mais Phosh qui est plus adapté à une utilisation téléphone portable. C'est plus petit, ça utilise des glissés, il y a une barre de statut assez ptite qui donne accès à des réglages rapides. Ce n'est pas ma tasse de thé. Sur ordinateur fixe, j'ai jamais vraiment accroché à Gnome surtout à partir de la version 3. J'ai toujours trouvé que c'était des logiciels étrangement foutus. À chaque fois je trouve les réglages par défaut bizares et le pire c'est que souvent il n'y a pas spécialement moyen de les modifier.

Leur interface a été décriée parcequ'elle semblait trop s'adapter au monde des téléphones et des tablettes et pourtant force est de constater que c'est du tout le cas. D'ailleurs Purism a fait un énorme boulot auprès de GTK avec leur libhandy qui sert à adapter les logiciels aux tout petits écrans des appareils portatifs (handheld). Mais il faut que les logiciels soient adaptés pour utiliser cette dernière.

J'ai testé un peu leur distro quand j'ai reçu l'appareil mais franchement c'est pas du tout à mon goût. C'est lent et … bha mine de rien quand on est habitué au confort d'Android dont l'interface a été pensée et repensée ces quinze dernières années… ça fait un choc. Je n'ai même pas pris le temps de prendre des screenshots.

C'est pas de la merde, j'ai pas dit ça, mais ça n'a pas le même niveau de finition et de raffinement d'Android. Android est aussi agréable à utiliser grâce à ses très nombreuses itérations. Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain, mais on a tendance à oublier le boulot qu'ils ont déjà accompli sur ce terrain.

Bref, PureOS c'est pas mal mais c'est loin d'être fini et il faudra encore une montagne de taff pour améliorer la situation.

Il y a une ptite brochette d'appli installées de base. C'est pas exhaustif mais ça a de quoi couvrir une ptite partie des besoins. Par contre le catalogue est … très peu fourni. Bref, se contenter de PureOS me semble assez difficile.

Les problèmes de ce téléphone 🔗

Bon je vais pas tourner autour du pot, je ne me vois pas recommander ce téléphone.

Soucis d'autonomie 🔗

D'un point de vue performance brutes, déjà, c'est du matos un peu vieillot pour ceux qui suivent un peu le truc. Mais bon, c'est pas non plus un point rédhibitoire.

Par contre niveau autonomie c'est juste pas possible. La batterie du téléphone ne tient absolument pas. Il se vide tout seul à environ 20% par heure même en ayant coupé wifi et sans carte SIM.

Apparemment c'est en partie dû au matos utilisé. Le constructeur a choisi du matériel avec des critères assez particuliers : il fallait que ça tourne avec du logiciel libre. Aurevoir le matos ultra optimisé, le choix était très restreint et on retrouve donc du matériel qui à la base n'est pas forcément prévu pour du matériel qui tourne sur batterie mais plus pour des appliances normalement branchées sur secteur. Ce ne sont donc pas les puces les plus sobres qui existent.

À cela on rajoute des drivers pas forcément optimisés au max. Et le troisième coup de massue : tout simplement le userspace linux classique n'est pas autant optimisé qu'Android sur ce point. Android a tout un tas de code fait pour limiter la consommation énergetique du code qui tourne en limitant les applis à mort et tout. Bha là c'est inexistant donc … ça bouffe du jus. Les logiciels ne sont pas au courant qu'ils tournent sur une machine à l'autonomie très limitée.

Il en résulte une autonomie merdique et un téléphone qui chauffe pas mal et qui en plus est assez lent par rapport aux téléphones android à prix équivalent.

L'environnement logiciel 🔗

Pour le commun des mortels, un téléphone sous linux n'a aucun intéret. Ici pas d'appli pour faire des bruits de prouts, pas d'appli bancaire, pas d'appli pour controler votre sonnette connectée, pas d'appli pour regarder la télévision, pas d'appli pour …

En fait il n'y a juste pas d'applications mais du bon vieux logiciel.

Pour un geek, pas juste kevin qui achète le dernier iphone tous les ans et qui regarde micode les yeux qui brillent entre deux articles Clubic, non je parle d'un vrai geek ; pour lui ça sera par contre jouable. C'est un super jouet à bidouiller.

Allo ? 🔗

Bon là j'ai pas d'avis, j'ai pas mis de carte SIM dedans et je ne compte pas le faire. Je sais pas si on peut vraiment téléphoner avec, je sais pas si on reçoit les sms, je sais pas si on capte bien.

Ça ne m'intéresse pas, je n'ai pas l'intention d'en faire mon téléphone usuel. Le boulot me force à utiliser Android sans alternative possible.

Mais c'est de la merde ? 🔗

Je dois avouer que quand je l'ai reçu, j'étais en grande partie conscient de ces soucis. Mais de les constater réellement ça a été un peu la douche froide.

Par chance je ne l'ai pas payé le prix attendu puisqu'il m'a été donné par un fédinaute pour le simple prix du transport. Jamais je n'aurai pu me permettre de balancer autant de pognon là-dedans d'ailleurs. J'imagine mal les gens ayant balancé 1200$ être satisfait.

Par contre je ne pense pas que c'est de la merde. Déjà, parceque mine de rien ce téléphone fait un peu avancer les choses. Une partie du prix du téléphone permet de contribuer au logiciel libre et c'est déjà cool.

Ensuite il crée une communauté d'utilisateurs qui sont pour la plupart également dev et donc se penchent sur le bousin et crée du logiciel en rapport.

Les premiers jours quand j'ai testé PureOS j'ai trouvé ça très décevant. Par contre, le weekend venu j'ai pris le temps de flasher le téléphone pour y installer autre chose. Là, ça a été une épiphanie avec PostmarketOS.

Je déteste Android 🔗

Android était censé être l'OS basé sur Linux qui allait libérer tout le monde sur son passage mais au final on se retrouve sur un truc de plus en plus vérrouillé de partout contrôlé par Google. Cet environement me semble d'ailleurs de plus en plus hostile envers ses utilisateurs avec les années qui passent.

Alors que les roms customs étaient légions, les constructeurs se battent constamment pour empêcher le root et vérouillent leurs bootloaders. Et quand ce n'est pas le cas, il faut suivre des tutos sortis de forums louches où l'on installe des binaires se reposant sur des failles logiciels ou hardware en provenance de sites étranges. Et le pire c'est qu'on risque de briquer le téléphone en foirant sa garantie au passage.

En plus chaque constructeur fait sa variante, chaque opérateur rajoute ses merdes, Google passe le premier pour pourrir l'OS. Bref, sur un téléphone neuf on se retrouve avec un empilement de logiciels des moins ragoûtant.

Mais heureusement un sauveur est arrivé !

PostmarketOS 🔗

C'est une distribution Linux qui a pour but de donner une seconde vie aux smartphones délaissés par les constructeurs. Exit Android et tout son userspace, ici on est sur du Alpine Linux avec des scripts et des préconf pour rendre les téléphones utilisables.

Le problème c'est que c'est une petite distribution communautaire sans le sou. Ils sont malheureusement tributaires des constructeurs de téléphones : c'est au constructeur de ne pas vérrouiller le bootloader, c'est au constructeur de fournir des drivers libres pour le matos, c'est au construteur de publier le code nécessaire pour faire tourner leur matos sur du Linux quoi.

Et justement le Librem5 (et le pinephone) est justement le téléphone le moins chiant pour cette distro vu que de base il tourne déjà sur un kernel linux propre.

C'est pour cela qu'installer PostmarketOS sur le Librem5 est au final super simple.

Cette distribution propose plusieurs environnements. Il y a notamment Gnome desktop/phosh/plasma/plasma-mobile/sxmo/…

Contrairement à un ordinateur où il faut foutre le média d'installation sur clé USB puis booter dessus, on doit dans ce cas passer par un ordinateur. En gros on le programme pmbootstrap qui permet de "construire" la distribution en fonction de ses goûts. Ensuite on passe le téléphone en mode flash (on enlève la batterie, on appui sur volume UP, on branche l'USB, on met la batterie) et au bout de cinq minutes c'est bon c'est installé.

On démarre le téléphone et c'est flashé. Pas de logiciel tordu, pas de faille, pas de manip hasardeuse, pas de code déverouillage à choper auprès du constructeur. Non ici, c'est volontairement facile.

Merci beaucoup Purism pour cela, merci beaucoup PostmarketOS pour cela.

Sxmo 🔗

Bon, après avoir testé la gnomerie de PureOS j'ai voulu testé Plasma Mobile mais pas de chance, sur la version experimentale du jour, une dépendance manquait. Je me suis donc rabattu sur ce que je voulais réellement : SXMO Simple X MObile.

Le navigateur version classique qui affiche ce superbe blog.

C'est le vrai firefox, pas la version bâtarde d'Android.

C'est un environnement adapté à un appareil de ptite taille et pourtant ils ont fait tous les choix les plus contre-intuitifs. Ils utilisent Sway qui est fait pour être utilisé principalement au clavier, ils ont rajouté tout un tas de menu via bemenu qui à la base s'utilise également au clavier. Et le pire c'est que ça marche sacrément bien !

wvkbd 🔗

Commençons par le clavier : wvkbd. Il s'agit d'un composant vital après tout.

Ils ont donc fait un clavier sans fioriture mais qui fonctionne.

Oui le brouillon de cet article est rédigé sur le téléphone mais avec le clavier physique branché sur le port usb.

Comme vous pouvez le voir il est plutôt rudimentaire et s'ils proposent quelques alphabets alternatifs, il ne connait pas l'azerty ni le bépo. Pas de swipe, pas de prédiction, par contre ça marche avec wlroots et donc potentiellement vous pouvez le faire tourner sur votre ordinateur de bureau.

lisgd 🔗

Mais comment utiliser avec ses gros doigts sur cet écran tactile ? Et bien ils ont créé un ptit logiciel du nom moche de lisgd permettant de lancer des actions avec des mouvements.

  • On glisse vers le bas depuis le haut pour lancer le menu système.
  • On glisse vers le haut depuis le bas pour ouvrir le clavier.
  • On glisse vers la gauche/droite pour changer de workspace, … bref vous voyez le topo.

C'est un peu difficile au premier abord mais après quelques heures ça le fait plutôt bien. Et finalement couplé à Sway c'est terriblement efficace ! Ça pourrait probablement être repiqué pour Android.

Bemenu 🔗

Alors là c'est du boulot de haute volée qui a été fait.

Si comme moi vous utilisez bemenu pour avoir quelques raccourcis à portée de main, vous n'avez rien vu de la puissance de cet outil. Ces gens sont particulièrement doué : ils font des menus qui peuvent avoir plusieurs pages, ça affiche un mode dans la barre de sway, c'est pratique avec les doigts, ça ne nécessite pas le clavier. J'ai été bluffé, je ne pensais pas que c'était possible !

Fonctions proposées : copy/paste/zoom in/zoom out/scroll up/scrool down/URL mode/hotkeys/search…/system menu/close menu

Je trouve ce menu contextuel via Bemenu complètement fou !

Bemenu combiné avec tout un tas de scripts et d'outils divers permet de gérer quasiment tout le téléphone : se connecter à un réseau wifi, augmenter la luminosité, baisser le volume, prendre un screenshot, redémarrer, lancer une appli, être utilisé en tant que menu contextuel ! Tout cela depuis un simple menu et utilisable avec les boutons physiques.

Le menu contextuel pour firefox avec des options en rapport avec la page.

Et tous ces menus sont utilisables au doigt ou alors avec les boutons de volume et power (ou au clavier).

Et comme le montre les screenshots, ils ont également fait des menus contextuels pour l'application avec le focus dans bemenu ! 😲

Qu'en faire ? 🔗

Et bha pour l'instant je ne sais pas trop mais, franchement c'est une machine atypique.

J'ai testé mon ptit dock USB-C qui me sort un hdmi avec un port ethernet et des USB. Et le HDMI fonctionne (ptet l'ethernet aussi, pas testé) !

Capture d'écran avec le téléphone sur le premier écran et firefox+weechat sur le second écran

Dualscreen fonctionnel !

J'ai démarré un film, ça a tourné sans souci, un stream twitch, une vidéo youtube, de la musique, ssh pour de l'IRC. Je pense réellement que la machine peut remplacer un ptit laptop une fois couplé à un clavier et un dock USB-C ou tout du moins une tablette.

Conclusion 🔗

Je pense que c'est un très chouette joujou malheureusement bien trop cher. L'expérience est très frustrante : avoir une machine avec autant de potentiel logiciel qui se retrouve sabordé par un hardware à la ramasse.

Cela reste un appareil de niche et ses très faibles ventes ne vont pas arranger la chose.

Haa si seulement une boîte comme Fairphone ou bien Framework se lançait dans la création d'un téléphone sous Linux avec un hardware réparable modulaire et avec du logiciel respectueux de l'utilisateur ça serait juste parfait ! Un appareil vendu avec Android mais où tous les drivers sont compatibles avec Linux et sans vérrouillage serait le chouchou des geeks.

To Kill A Mockingbird

Histoire : 🔗

Atticus est avocat et élève son fils Jem et sa fille Scout avec l'aide de sa bonne Calpurnia dans les années 30.

S'ouvre alors le procès de Tom Robinson un noir accusé de viol sur la fille d'un paysan local. Ce dernier sous l'emprise de l'alcool intimidera plusieurs fois l'avocat afin d'influer son jugement pour qu'il lache l'affaire.

Ressenti : 🔗

Excellent film de 1962 qui a gagné trois oscars à l'époque. C'est tiré d'un bouquin et ça aborde les sujets du racisme forcément mais également ça parle de la récession d'inégalités sociales et des limites de la justice populaire.

Je m'attendais à ce que le procès occupe quasiment toute la durée du film alors que pas du tout, ce n'est au final qu'une petite partie du métrage. Il ne faut donc pas s'attendre à de longs plaidoyers des retournements de situations, des sauvetages de dernières minutes, non ce n'est pas là le sel du film.

Gregory Peck incarne Atticus Finch qui est donc un homme droit, qui traite bien ses congénères et tente de transmettre de bonnes valeurs à ses gamins. Le personnage est charismatique et attachant. Il est presque trop parfait.

Tout le film tourne autour de ses deux gamins. C'est bien simple ils sont dans toutes les scènes, c'est par leur biais que nous sommes les spectateurs du film. Et faut avouer que c'est très sympa de les suivre faire leur ptite vie avec leurs jeux et tout. Il y a comme des relents de Stephen King je trouve, on les suit discuter, se lancer des défis, découvrir le monde qui les entoure.

Wow le générique de début est très étrangement moderne. Ça a beau être en noir et blanc, la façon de le filmer avec ses mouvements de caméra sur de la macro, la musique et sa typographie ne font pas du tout datés. C'est assez perturbant.

Voilà, c'était un film vraiment très chouette que je recommande chaudement surtout qu'il se trouve en très bonne qualité.

Récap 45 : Avril 2023

Je me suis mis à l'escalade. Pas ce mois-ci,hein mais il y a près d'un an et demi maintenant. Et là je commence à accélerer la cadence et du coup là je suis à un rythme de trois séances d'environ une heure et demi chaque semaine (plus le trajet en vélo).

Bref, je fais pas mal de sport et ça se passe plutôt bien. Je parviens à grimper mes premières 6A, je ne tétanise plus des avants-bras à chaque séance. Par contre j'ai un peu mal aux doigts mais bon ça reste léger.

Du coup, je suis pas mal plus fatigué physiquement et donc j'ai un poil moins envie de me faire des films ces derniers temps et ça se ressent sur le rythme de publication.

Blog 🔗

Une ptite série qui m'a pas mal occupé ces derniers temps. Première fois que je prend mes touches pour aborder la politique et ça doit se voir que je n'y connait rien mais ça me trottait vraiment dans la tête depuis un bon moment. C'est fouilli et tout mais je suis plutôt d'accord avec ce que j'ai écris et c'est déjà pas mal ! Et visiblement vu les retours je ne suis pas un cas isolé.

En bref ce mois-ci : 6 articles, 16 commentaires, 7 visionnages, 390948 requêtes, 51265 visiteurs uniques pour 9.17 Go de trafic.

Films 🔗

Assez peu de films comme expliqué plus haut et le film le plus marquant du mois est sans conteste 12 Monkeys qui est vraiment excellent.

Séries 🔗

J'ai repris What We Do In The Shadows avec la saison 4 que j'ai engloutie. C'est toujours aussi cool. Cette bande de personnage est vraiment adorable et c'est remarquable de voir qu'ils trouvent de nouvelles idées à injecter !

Jeux 🔗

Vampire Survivors 🔗

Hoooo un nouveau DLC ! Hooo des nouveaux personnages ! Hoo une nouvelle map ! Ho pleins d'achievements !

More of the same : tant mieux.

Nuxeries 🔗

N2 : from server to desktop 🔗

Vous vous en êtes probablement pas rendu compte mais j'ai migré le blog (et d'autres services) depuis l'Odroid N2 vers mon ptit nuc. Le but est d'éventuellement me servir de la N2 comme d'une machine desktop.

J'ai donc dépoussierré mon ptit câble USB/JTAG, j'ai compilé un kernel tout récent pour la N2 et hop ! Rien. Rien à l'écran mais pas de kernel panic ni rien. Non non, u-boot fait son boulot, le kernel commence à faire ses trucs et puis ça s'arrête.

Et c'est finalement le lendemain que j'ai tenté quelque chose : changer de câble HDMI. Pouf ça fonctionne.

Bref, je me suis fait chier pour rien. Par contre je sais pas encore comment je vais gérer le bousin : le but c'est de n'avoir qu'un seul clavier/souris/écran pour ces deux machines.

Helix 🔗

Dans un tout autre registre, kakoune a eu une nouvelle release. Cool, non ?

Mouai. Ils ont changé quelques bindings et même avec mon utilisation superficielle de l'outil ça m'impacte. Genre je peux plus spammer la touche x pour sélectionner plusieurs lignes.

Du coup je vais ptet migrer vers Helix un éditeur de texte inspiré par kakoune. Du coup il y a sensiblement les mêmes bindings d'avant la release. Haa et le fond est violet et Clippy a disparu.

Rien de bien transcendant et c'est tant mieux ! Ça fonctionne bien, sans surprise, c'est rapide et le tout avec les réglages par défaut !

Vrac 🔗

Tiens François Descraques s'est mis à écrire sur un blog et la première histoire commence vraiment bien ! Ça se passe ici.

Pleasantville

Histoire : 🔗

David et Jennifer se retrouvent mystérieusement dans la sitcom des années 50 : Pleasantville.

Jennifer a en horreur cette sitcom puisque son aspect niais est bien loin de ses préoccupations : les mecs. Quant à lui, David est aux anges : il est le plus grand fan de cette série qui incarne la bienveillance et les USA après-guerre.

Ressenti : 🔗

Je n'avais jamais entendu parler de ce film. Pourtant son casting est comporte quelques têtes connues. Il a même été pendant quelques mois le film avec le plus d'effets spéciaux numérique avant d'être détrôné par Star Wars Episode 1. Et puis c'est quand même un film avec un budget de 60 Millions de $.

Mais bon, il était passé sous mes radars. J'ai découvert de pitch et je me suis dit que ça pouvait être sympa. Et effectivement c'était sympa. C'est pas un film extraordinaire mais c'est honnête et plaisant.

Il y a pas mal de ptits détails sympatiques dans le film. Mais c'est vrai que c'est son concept qui est très cool : ce monde en noir & blanc qui se colore petit à petit au fur et à mesure que les personnages s'émancipent.

Autant au début j'ai pensé que ce n'était pas de l'émancipation mais plus du dévergondage. Mais on comprend assez vite que chacun se colorise pour une raison un peu différente.

spoil final

Je trouve par contre la fin assez étrange. David à la fin retourne dans son monde ; un poil logique, il a fini sa quête et peut rentrer, il est vacciné de ce pleasantville gentillet mais niais et limité.

Cependant, sa sœur Jennifer choisie, elle, de rester ! Elle a découvert de nouveaux plaisirs dans ce décorum principalement dans la lecture.

Mais … heu … personne ne s'y oppose ou tout du moins ne remet en question cette décision. Après tout, les livres qu'elle découvre dans la sitcom existent dans le vrai monde. Et il y en a même bien plus dans le vrai monde puisqu'elle n'y serait pas bloquée dans les années 50.

Pire encore, son frêre n'y voit rien à redire. Et ce dernier de retour dans son monde est juste content d'être de retour. Il vient de perdre définitivement sa sœur mais c'est pas évoqué.

Du coup on a un début de film avec une idée assez drôle : rentrer dans une série de téloche. Mais au bout d'un moment, on voit poindre des sujets un peu moins léger avec de la ségrégation, un soulèvement, de l'autodafé… Bref, ça devient un poil moins léger même si ça ne dure pas suffisamment pour dévier le film de son axe comédie fantastique. Mais ça lui donne suffisamment de profondeur pour que le film s'élève au-dessus des simples comédies.

Voilà, c'est un film plus sympa que prévu mais pas non plus culte.

Politique vol.5

Bon ce morceau arrive un peu en retard mais il est là !

La troupe de politiciens et une bonne partie des journalistes se plaind du désamour des Français pour les élections et la participation aux élections. “Les gens ne croient plus en la démocratie.”

À côté de cela, on a donc un président de la république qui au premier tour n'a réuni que 27.85% des voix 20% des votants et qui passe une réforme des retraites qui selon les sondages est rejetée par 75% des Français et même plus de 90% des actifs. Sans compter le grand classique de l'Assemblée Nationale où des lois sont votées avec moins d'un cinquième de participation.

On reproche aux Français d'avoir de moins en moins la foi envers la démocratie mais à côté de ça, c'est constamment déception sur déception.

Démocratie ? 🔗

Vous aviez encore un peu de foi dans la démocratie ? Bon, bha la réforme des retraites.

Les sondages indiquent près de 70% de gens contre la réforme, parmi les actifs ça monte à plus de 90%. Et pourtant jamais le gouvernement ne se remet en question. Notre chère Élisabeth Borne utilise pour la onzième fois son article favori de 49.3 qui permet de passer outre le vote de l'Assemblée. Et faut pas espérer que ces péteux de l'Assemblée se révoltent de se faire piétiner; non non, la motion de censure ne passe pas. À 9 voix près.

On a donc un président qui au premier tour n'a rassemblé que 27% de voix, qui monte un gouvernement de branques qui chie là gueule de l'assemblée. Une assemblée qui ne parvient pas à s'opposer au gouvernement pour seulement 9 voix.

Dans le même temps a été voté à 73 votants, l'utilisation de reconnaissance faciale de la vidéo-surveillance lors des JO. On sait tous que ça perdurra et que les JO sont un bon prétexte. Mais sérieux. Ça a été voté par 73 personnes à l'Assemblée Nationale. Comment peut-on tolérer qu'une loi soit votée par si peu de personne ?

Les pauvres petits Français qui subissent les violences policières ont monté une pétition pour la dissolution de la BRAV-M, une brigade de flics ultra violente. (Bon, le souci global n'est pas du fait de la BRAV-M mais ça serait quand même une première étape.) En à peine quelques jours elle a atteint près de 250 000 signatures. À 500 000 c'était un sujet qui devait être traité à l'Assemblée Nationale obligatoirement. Bon bha étrangement la pétition a été clôturé et dégagé. Même une bête pétition est dégagée.

Combien faut-il d'exemple que notre belle démocratie n'en est pas une ?! Franchement, c'est à se demander ce qu'il faut faire pour que le gouvernement écoute son peuple. On a vraiment le sentiment que ça ne rime à rien. Quand il y a une convention citoyenne, les idées sont juste ignorées, quand il y a une pétition c'est dégagé, quand l'Assemblée vote un truc à moins de 20% de participation ça pose pas de souci, l'Assemblée se fait jarter 11 fois sans aucune raison valable, tout indique que presque personne ne veut d'une loi mais ça ne pose pas de souci aux instances au pouvoir.

Après les politiciens vont blâmer les Français de ne pas voter plus, que c'est le peuple qui ne s'engage pas suffisamment et ne s'implique pas plus dans la vie politique. Mais de leur côté, ils méprisent l'avis des Français, mentent constamment, répriment très fortement les manifs, évitent le dialogue, ne font que ressasser à l'unisson des contre-vérités.

Tout cela en s'abritant derrière la sacro-sainte Constitution de la Cinquième République.

Où est le pouvoir du peuple ?

Sixième République ! 🔗

Bon bha il faut ptet commencer à remettre en question profondément le système. Notre Constitution ne nous protège clairement pas des dérives d'un président au pouvoir. Il y a trop d'outils permettant à ce dernier de faire ce qu'il veut sans possibilité pour le peuple d'y faire quoi que ce soit.

Le système politique actuel ne profite qu'à une toute petite minorité. Les miettes qu'ils acceptent de partager diminuent de plus en plus et leur légitimité ne tient qu'à un document de 60 ans qui montrent ses limites.

Je n'ai absolument pas la prétention d'être en mesure de rédiger un tel document. Je ne connais même pas vraiment l'actuel mais je suis persuadé que de larges pans doivent être défaits et retravaillés lourdement. C'est un peu dommage que ce ne soit pas un sujet qui mobilise plus de monde (si je ne m'abuse seul LFI l'a évoqué dans son programme 2022).

Déjà, un des avantages d'un système où il y a une personne tout au sommet, c'est qu'il y a potentiellement cette personne qui est responsable en cas d'échec. Et pourtant, force est de constater qu'il n'y a … bha … aucun engagement de responsabilité. Le gars ment en permanence, il ne prend aucune action pour respecter ses engagements environnementaux, s'entourent de personnes qui accumulent les ennuis avec la justice. Mais lui, hein, lui ! Est-ce qu'il sera jugé individuellement en cas d'échec ?

La réponse est évidente mais je l'écris quand même : non. Jamais un président n'aura été jugé pour son incompétence et n'aura à se justifier auprès de quoi que ce soit suite à ses décisions.

Du coup, pourquoi garder un système avec une personne à son sommet vu qu'au final il n'aura jamais à subir les conséquences de ses échecs ?

Bref, je vais pas m'étaler mais il y a très probablement beaucoup à faire.

Représentation 🔗

La démocratie représentative demande aux gens de choisir parmi un panel ultra restreint la personne qui va les représenter. Mais au final la personne en place n'est le choix que d'une très faible minorité, c'est basé sur des promesses, une fois élue il n'y a aucun contrôle, c'est un choix issu d'une caste complètement hors-sol.

Bref, ça va pas.

Quand on fait des stats, on crée un panel qui a pour but d'être représentatif de l'élément observé. Pourquoi est-ce qu'on ne sélectionnerait pas aléatoirement un panel pour gouverner la France ?

Déjà, au-revoir le président. On dégage ça et on passe sur un groupe d'individus.

Ce groupe n'est pas élu mais sélectionné au hasard parmi les Français. Alors oui, rien ne garantit que ça sera représentatif du peuple entier, il pourrait y avoir plus de personnes de telle catégorie, plus de gens de telle race/religion/richesse/… mais au final ça sera bien moins merdique que le système actuel. Mais à vouloir chercher la solution parfaite on ne fait rien (pareil pour l'écologie) et c'est néfaste au final.

Après tout, combien de femme ont présidé la France ? Combien de personne issue de l'immigration ? Combien de président ont connu un mois de chômage ?

Ha et *faut que ce soit un mandat d'une durée pas trop longue pour éviter un encroutement et qu'il soit possible de dissoudre un tel groupe ou juste un individu sur référendum déclenché par pétition.

Ho et bien entendu, un casier judiciaire à peu près clean doit être nécessaire. Exit les personnes adeptes de corruption/fraude fiscale/violence/détournement de fond…

Loi en beta 🔗

Un truc que j'ai jamais trop compris c'est pourquoi est-ce qu'on ne mettra pas les lois en période de test ? Penser une loi avec toutes ses implications, ses bénéfices, ses risques, est quelque chose d'extrèmement complexe. Il n'y a rien d'étonnant à ce que des lois soient détournées au final c'est assez logique.

Mais du coup pourquoi est-ce qu'il n'y a pas un système dont le but serait d'évaluer à posteriori la qualité d'une loi ? On pourrait imaginer que toute nouvelle loi appliquée serait en évaluation pendant cinq ans par exemple. Et que pendant toute cette période, il y ait un audit, une commission qui enquête sur l'application de cette loi et des conséquences qui en découlent. En fonction de cela, il pourrait être possible de dégager la loi si elle ne tient pas les objectifs premiers de la promulgation de cette loi.


Fin de cette série 🔗

Voilà, c'est la fin de ce qui me taraude depuis quelque temps. Il fallait que je mette des mots sur un peu tout cela.

C'était un peu indigeste, désordonné, ça se répète, pas vraiment de fil conducteur. C'est un domaine que je ne maîtrise absolument pas mais ça m'a permis quand même d'organiser un peu plus ma pensée.

Je suis content des quelques retours que j'ai. Apparemment certains d'entre vous ont un parcours un peu similaire au mien. Et je me dis que contrairement à ce qui est annoncé dans certains médias, tous ces troubles politiques actuels ne favorisent pas forcément l'extrème droite mais ptet au contraire un revirement un peu plus sérieux vers la gauche.

Voilà voilà :-)

Politique vol.4

Bon maintenant j'ai compris que ma radicalisation est le fait du gouvernement en place qui a oublié sa mission de guider la nation vers un avenir meilleur en respectant la volonté du peuple. C'est une évidence totale, le gouvernement ne cherche qu'à favoriser une infime partie des Français au détriment du reste. Et si c'est nécessaire, ils n'hésitent pas en toute impunité à déverser une violence sans faille. Et ils font tout ça tout encostardé avec un air lourd ent interviews en retournant la situation.

Le mouvement des gilets jaunes a mis tout ça en exergue mais maintenant ?

L'ouragan est passé 🔗

Bon, le mouvement des gilets jaunes s'est assagi. Et contrairement à ce que l'on peut voir par-ci par-là, non ce n'est pas grâce aux syndicats, non ce n'est pas grâce à Marine Lepen, non ce n'est pas grâce à l'intervention de quiconque.

C'est en partie la fatigue des militants mais surtout le COVID et la peur d'une pandémie mondiale qui a plus ou moins stoppé le mouvement. Mais il n'y a pas eu d'avancée pour autant, donc autant dire que la colère est toujours là, latente.

Le premier mandat de Macron aura donc été marqué par sa gestion calamiteuse du mouvement social des gilets jaunes mais également par sa gestion desastreuse de la pandémie de COVID.

Le COVID aura été une belle démonstration d'erreurs de communications. Et sans surprise on nous montre bien qu'il faut produire/consommer sinon le pays s'écroule au détriment de la santé publique. Pourtant, c'était pas si mal ces confinements !

Le changement a été radical : un grand ralentissement, passer plus de temps pour soi, fini le shopping néfaste, beaucoup moins de boulot, moins de bagnole. En plus la météo a été impec ! Ha et d'ailleurs ça a fait un joli trou dans les émissions de CO2 (comme quoi finalement c'est possible). Tout le monde ne l'a pas bien vécu, en plus il y a eu de trop nombreux morts ou juste certains qui se sont chopé un covid long avec des séquelles encore aujourd'hui et pour peut-être toute la vie. Mais cette brisure dans le cours normal de la vie a été très intéressante. Une alternative est possible, on y a goûté !

Bis Repetita 🔗

Ça sera donc le second mandat qui en 2023 va parvenir à réveiller le volcan pour sa réforme des retraites qui entre autre repousse l'âge de départ de 62 à 64 ans.

Et c'est marrant, mais au début des gilets jaunes, je leur reprochais leur vision court-termiste. Je leur reprochais de vouloir faire perdurer un système à l'agonie qui ne pouvait tout simplement pas continuer bien longtemps. Et là, bha, c'est tout pile ce que je reproche au gouvernement en fait. Nos élites veulent à tout prix, vouloir conserver leur ptit monde où une infime proportion continue à engranger tous les profits pour leur gueule alors que le monde s'écroule et que le changement est inéluctable.

Ils persistent à vouloir maintenir coût-que-coûte un avion dont les moteurs tombent les uns après les autres. Au lieu de redescendre progressivement, ils persistent à maintenir un cap que l'on sait intenable.

La biodiversité s'est peté la gueule, les catastrophes climatiques s'accélèrent et s'enchaînent, les pénuries d'eau ont lieu en hiver, l'air se sature de pollution, les micro-plastiques sont dans toutes les eaux, les pesticides également. Mais non, le gouvernement ne prend aucune mesure pour réduire la voilure au contraire, ils poussent les gens à travailler plus longtemps pour produire encore un peu plus. Jamais ils ne remettent en question ce monde qui ne peut perdurer. À chaque fois, ils évoquent l'impossibilité de passer des lois poour le climat parceque ce serait trop impopulaire. Par contre ils se battent bec et ongle pour passer une loi que plus des deux tiers de leur population rejettent. L'économie et la finance sont bien au-delà de l'environnement malgré leur beau discours sur le sujet.

Et là, on sent que le gouvernement est en ordre de bataille pour sa réforme. On a le droit à tous les ministres qui assènent le même discours presque au mot près pour défendre son truc. Ça sort les mêmes arguments qui sont parfois démontés quelques jours plus tard par des journalistes. Ça instille la peur : la mort du système de retraite, c'est pour le bien du peuple. Et quand il y a des dérapages en manifs avec les violences policières ça prend les gens pour des cons et ça sort une série de mensonges sans fin. Répéter des informations en boucle ne les rend pas plus vraies (hein les ministres et les chaînes d'infos).

Et n'évoquons pas Sainte-Soline ou le lycée de Conflans Sainte-Honorine ou les enregistrements contre la BRAV-M.

Ça bouillonne toujours plus. On a donc un président qui arrive à déclencher une seconde vague de contestation massive. Cette seconde vague n'est pas mieux gérée, les violences policières sont toute aussi nombreuses et les arrêtés et lois liberticides s'accumulent.

Politique vol.3

Bon bha maintenant que j'ai conclu que je suis radical à vouloir prôner des valeurs de gauche. Je m'interroge sur l'origine de cela.

Quelles ont été les influences néfastes qui m'ont poussé à ce terrorisme intellectuel qu'est d'espérer un monde meilleur pour tous ?

Auto-radicalisation ? 🔗

Bon c'est clairement pas venu de nul part.

  • Ça vient de la téloche ; je ne regarde plus du tout depuis des années.
  • Ça vient de la radio ; je n'écoute que FIP pour sa musique et son absence de pub et de blabla.
  • Ça vient de la presse ; je ne lis pas.
  • Ça vient des assos ; Je n'adhère à aucune depuis quelques années.
  • Ça vient des colègues de bureau Je m'efforce de garder des relations uniquement de travail.
  • Ça vient des réseaux sociaux mainstreams ; je ne suis inscrit sur aucun et je milite contre.
  • Ça vient de la famille je ne la cotoie quasiment pas.
  • Ça vient du Fédiverse.

Bon bha on a notre coupable : le Fédiverse !

Pendant cinq ans sur le Fediverse, j'ai globalement évité les discussions de politique politicienne. Ce que j'entends dans ce terme ce sont les discussions à propos de tout ce petit monde qui squate les médias en s'étant auto-attribué l'étiquette de politique. Bref, les discussions qui parlaient des dérapages de tel élu, d'un projet de loi tout cela, je les fuyais. Après tout ça ne me concernait pas vraiment.

Je ne savais même pas qui était qui. Les ministres ça va ça vient et mon quotidien n'est pas impacté. Mon indifférence me convenait.

Je me suis bien auto-radicalisé via le Fédiverse. J'en suis convaincu mais au final ça n'a été que le vecteur et non la véritable source comme on essaie de nous faire croire bien trop souvent. Ma radicalisation est en grande partie le fait de … bha du gouvernement !

Horrible basculement 🔗

On est en 2018, le monde est beau, c'est l'insouciance mais c'est là que sont arrivés les gilets jaunes. Haha mais sérieux c'est qui ces pauvres gens qui gueulent contre le prix de l'essence ? Ils se battent pour préserver un monde insoutenable. Le pic pétrolier arrive bientôt ou a déjà été dépassé on ne sait trop mais bref.

Ça fait cinquante ans qu'on sait que les réserves de pétroles ne sont pas infinies et que donc le prix ne pourra qu'augmenter. Ils sont vraiment cons à se révolter pour un fait qu'on voit venir depuis un demi-siècle.

Mais, ce mouvement que je trouvais ridicule a muté en y incorporant d'autres idées. Au final, les gens ont commencé à manifester un ras-le-bol bien plus général. Une envie de changement.

Avec un peu plus d'empathie, j'ai compris que ce mouvement était à l'initiative de gens qui petit à petit ne s'en sortait plus trop financièrement. Après tout, est-ce qu'ils ne seraient pas les premières victimes d'un bouleversement plus global du basculement du monde ? Alors qu'ils aspiraient au modèle classique du boulot plus ou moins tranquile pour arriver à la retraite avec les enfants qui ont fini leurs études, la maison qui est payée et la retraite peinard avec quelques vacances par-ci par-là, ils se rendent compte que leur perspective de futur ne sera pas comme cela.

Mais surtout ce qui m'a le plus fait changé d'avis à leur propos c'est tout simplement la réaction hallucinante des forces de l'ordre. Les violences policières qui encore une fois n'étaient visibles que dans les cités, les banlieux malfâmées étaient là dans sur les Champs Élysées. De braves gens qui se plaignent juste d'être ignorés se voient maltraités par l'élite politique via le bras armé qu'est la police. L'histoire est ici bien différente.

Je me suis bien plus identifié à cette foule d'inconnus divers et variés qu'envers «les jeunes de cités». Après tout, on m'a toujours vendu les cités comme des endroits dangeureux avec la majorité de la racaille de la Société. Le sentiment de défiance envers les forces de l'ordre est bien monté d'un cran.

Je ne comprends pas ce qui s'est passé. Comment on a pu en arriver là ?! Les images sont accablantes et surtout récurrentes, ce n'est même pas un débordement isolé à un seul moment.

Les rues se sont fait gazées, les flics ont déployé des blindés dans la rue, des flics ont tiré sciemment sur des gens qui manifestaient pacifiquement, des gens ont perdu des mains ou yeux pour avoir protesté contre le pouvoir en place. Les images ressemblaient étrangement aux vidéo de l'attaque du bataclan par des terroristes avec des gens qui fuient en hurlant, la peur au ventre. Sauf que la menace provenait des gens censés protéger le peuple. Du coup que protègent les forces de l'ordre ?

Plus de limites ? 🔗

Je n'arrive pas à comprendre comment ça peut monter aussi haut sans que rien ne soit remis en question. Comment un ministre de l'Intérieur peut cautionner ce déferlement de violence, comment un préfet peut cautionner de déployer de tels moyens, comment des flics peuvent accepter de participer à de telles exactions ?

Et puis d'où sort tout ce pognon dans les moyens déployés ?! On voit désormais des milliers de flics suréquipés avec des armes, des boucliers, des armures, des grenades, des caméras, des blindés, des véhicules spécialisés. Bha, je comprends pas, on a plus de pognon pour les hostaux, pour l'école. L'argent magique n'aurait-il pas été dépensé préventivement dans des moyens de fracasser le peuple en sachant qu'une crise sociale approchait ?

Le pire dans tout cela, c'est que ça arrive à une époque où tout le monde a une caméra, un micro dans sa poche. Chaque journée de manifestation rassemble de plus en plus de journalistes qui viennent documenter ces évènements.Naïvement, j'aurai tendance à penser que des ordres auraient été donnés en réaction de la publication des vidéos pour que les prochaines manifs soient traitées différemment pour réduire la violence. Mais non, pas du tout, c'est ptet même le contraire. On dirait bien qu'il y a une volonté de faire peur à des fins politiques (ouai ça ressemble à la définition du terrorisme).

Et là, on a eu le droit à une couverture médiatique pas trop dégueu. Mais c'est pas pour autant que le gouvernement va remettre en question quoi que ce soit. Ils ont vite brandi les black blocks, les vilains casseurs toussa qui viennent des cités. Bref, ils ont menti éhontément ouvertement mais même, parfois, il y a eu des enquêtes à l'IGPN.

Grand tour de magie ça aussi. “On va faire toute la lumière sur cela !” Il n'y aura aucune conséquence, les flics n'ont pas de contre-ordre. Tout continue exactement pareil, sans aucun effet visible. Il y a même des morts notamment d'une pauvre dame chez elle Qu'est-ce qu'il y a de plus inofensif qu'une ptite mamie chez elle qui regarde passer la manif ? Et non même sa mort suite à un tir d'un flic n'aura aucune conséquence ! Impunité totale pour les forces de l'Ordre ainsi que le Gouvernement qui soutient ses chiens de gardes.

La voilà ma radicalisation ! 🔗

Comment ne pas enrager en voyant tout cela ? Impossible de rester de marbre, impossible de ne pas avoir de haine envers ce gouvernement qui ne sait plus tenir ses chiens de garde, impossible de continuer à respecter les forces de l'ordre. Voilà ce qui m'a radicalisé : le pouvoir en place qui agit en toute impunité en mentant continuellement et en opprimant son peuple. La justice qui devrait être un contre-pouvoir est impuissante, trop lente, dépendante des flics eux-mêmes. Aucune autorité supérieure n'a d'emprise non plus (ONU, Union Européenne, quelconque ONG…).

Ma radicalisation ne provient pas de discours d'un quelconque gourou. Ce n'est pas, la manipulation par un média précis, ce n'est pas mon désespoir qui m'a poussé dans les bras d'une lumière lointaine. Non, ma radicalisation est juste une réaction naturelle d'une élite qui déchaîne sa violence physique par l'intermédiaire de sa milice armée sur son peuple.

Politique vol.2

Suite de mes réflexions concernant la politique.

Dans l'épisode précédent je vous donnais un peu le contexte politique au moment de la rédaction. Mon sentiment de crise et de dramas constants et de la déconnexion de plus en plus spectaculaires du monde des politiciens.

J'évoquais également mon sentiment d'être piégé à devoir participer à des élections présidentielles. La certitude que le résultat que j'espère est tend du miracle et que le fait de s'abstenir participe quand même à tout ce cirque.


Rien ne va plus 🔗

Ces années de gouvernance par notre cher président Macron est une bouffonerie absolue. Il ne se passe pas une semaine sans qu'il y ait un truc à reprocher à ce gouvernement. Je ne ferai pas une liste ça va m'énerver encore plus mais sérieux comment ne pas perdre foi ? Mais du coup ça a toujours été comme ça ?

J'ai du coup l'impression que c'est vraiment de pire en pire. Je ne sais pas du tout si c'est juste mon inculture sur le sujet ou si réellement ces dernières années, l'équipe en place mérite une médaille pour son inventivité sans faille. Ils repoussent constamment les limites de l'indécence et du foutage de gueule.

Où suis-je ? 🔗

Mais si ce ne sont pas eux qui sont de pire en pire, est-ce moi qui change ? Suis-je de moins en moins tolérant ? Ai-je atteint mes limites, ou bien mes idées ont-elles changées ?

Je ne suis sur aucun réseau social mainstream. Je ne suis pas dans tout ce qui est complotisme (tout du moins je l'espère). Je traîne principalement sur IRC mais sur des salons qui ne parlent pas de politique mais principalement de technique ou bien de loisirs. Je ne discute pas de ces sujets au boulot ; j'ai bien trop peur d'avoir déjà deviné les opinions politiques de certains de mes colègues qui ne sont vraiment pas compatibles avec mes valeurs. Par contre, oui, je traîne sur le Fediverse et de ma lorgnette il est fortement orienté à gauche.

Beaucoup de gens que je suis prônent le vélotaf, beaucoup remettent en question le nucléaire, beaucoup sont pour le revenu universel, beaucoup font du prosélytisme pour des associations diverses, le logiciel libre a été adopté par une belle frange des gens que je suis… Ça râle contre le matracage publicitaire, ça gueule contre l'utilisation des jets privés, ça s'insurge contre le racisme, le sexisme y est très souvent abordé, la population LGBTQI+ y est bien plus sur-représenté que dans la rue certe. Et c'est là que j'ai ptet commencé à me radicaliser.

Naïf comme je l'étais, pour moi, tous ces sujets n'étaient pas vraiment politiques. Dans mon monde de bisounours, c'était des choses qui étaient naturelles et qui tombaient sous le sens. Tout un tas de sujets qui ne devraient pas être "politique" mais qui par la force des choses le sont.

Je pensais bêtement que la science était quelque chose que tout le monde respectait et écoutait. Je pensais vraiment que les discriminations étaient à la marge et que tous les problèmes n'étaient que l'œuvre de derniers irrésistibles sur le déclin. La plupart des maux (dans mon esprit) n'étaient le fait que d'une génération sur la fin.

J'étais sacrément aveugle et bien confortable dans mon ptit monde.

Mais ça ne répond pas à la question : qui a changé, le monde ou moi ? 🔗

Je ne sais pas 🤷

Allez dans le doute, je dirai les deux. Mes idées globales n'ont pas changé, mais ma perception du monde a beaucoup évolué. Mais au-delà de ma perception le monde aussi a bien changé et notamment ces cinq dernières années.

Il y a quinze ans je pouffais presque de rire quand ça débatait pour savoir si telle personne était de droite ou de gauche. Alors qu'aujourd'hui je m'insurge quand ça diabolise le fait d'être de gauche.

Il y a dix ans j'étais intimidé quand je croisais un militaire faisant sa ronde dans une gare avec un fusil. Maintenant ça me dégoute de voir des flics en cosplay de robocop pour tabasser des manifestants.

Il y a cinq ans je poussais les gens à signer des pétitions en faveur de l'écologie. Désormais je ne souhaite même plus poser mon nom sur une pétition pour la dissolution d'une brigade de flic de peur d'être fiché comme opposant.

Je n'ai pas le sentiment d'être radical. Pourtant me considérant désormais comme de gauche, à en écouter le discours ambiant diffusé par certains médias et membres du gouvernement, bha je suis ptet un terroriste. J'ai beau être non-violent, souhaiter plus de tolérance et d'entraide tout en voulant préserver l'environnement, j'ai l'étiquette du terroriste. Je fais confiance en la science, je suis anti-religion (ça cause bien trop de peur, de mal-être et de violence à mon goût) et aimerait que le monde entier arrête de se foutre sur la gueule et coopère pour se protéger des maladies/famines/catastrophes mais je représente un danger selon mon gouvernement.

Maintenant ces idées sont devenues radicales ? 🤔

Politique vol.1

Ptite série qui change:

J'ai jamais été porté politique. C'est d'ailleurs un sujet avec lequel je ne suis vraiment pas à l'aise. Ce billet est en gestation et traine dans les brouillons depuis quelques mois maintenant. Je n'en suis pas encore pleinement satisfait mais le serais-je un jour ?

J'avais la chance de pouvoir snober la politique et de ne pas m'y intéresser. J'ai conscience que j'étais pas mal privilégié d'être un bon ptit français de souche, un mec jamais dans la misère sans souci de santé… Mais force est de constater qu'avec l'âge j'ai de plus en plus de mal à ignorer la politique et à passer à côté.

Du coup il fallait que je prenne un peu de recul, que je réflêchisse un peu à tout ça et donc voilà j'ai pris mes touches et mon kakoune.

Contexte 🔗

On est en 2023, fin Mars plus précisément.

  • Le président de la France est Emmanuel Macron élu pour la seconde fois en 2022.
  • Il y a eu le mouvement des gilets jaunes à partir de 2018.
  • Il s'en est suivi une pandémie mondiale qui est en train de finir (dans les esprits tout du moins, les conséquences sont encore palpables malgré le silence des médias) ce qui a causé de sacré bouleversements.
  • L'Ukraine se fait envahir par la Russie, ce qui fait donc un terrain de guerre en Europe.
  • Et l'actualité chaude du moment est le mouvement social se battant contre la réforme des retraites qui prévoit de revaloriser les ptites retraites mais qui repousse l'âge de départ de 62 à 64 ans. Ha et petite cerise qui parachève le tout, des militants écologiques rassemblés sous la bannière des Soulèvements de la Terre, se sont fait gazer/grenader par les Forces de l'Ordre alors qu'ils tentaient de ralentir un chantier de mégabassine.

C'est moi où il se passe des trucs toujours plus gros et plus vite ?

Voilà, on est constamment en crise, que ce soit sociale, sanitaire, économique voire à deux doigts d'un conflit armé mondial.

Ha et j'ai pas abordé la situation climatique. Je ne sais pas quand est-ce que vous lisez ce texte, mais on sait depuis au moins les années 70 qu'on file vers un désastre certain dû au réchauffement climatique. Les conséquences se font déjà pas mal ressentir avec des canicules de plus en plus fortes, rapprochées, longues et étendues sur notre territoire. Ce n'est pas pour autant que l'écologie est prise en compte, ce n'est qu'une chose parmi tant d'autre et non une préoccupation globale prise en compte dans tous les domaines. Bref, on accélère encore vers le précipice, si tu es dans le futur, bonne chance à toi et désolé.

Le Grand Cirque de la politique 🔗

Je ne comprends pas comment tout le système politique parvient à continuer d'exister. Le système n'est pas nouveau, son itération actuelle a plus de soixante ans, le monde a grandement changé, les technologies, les connaissances, la culture … et pourtant cette cinquième république n'est pas remise en question. Enfin pas par la plupart des grands médias et notamment de la téloche.

On se retrouve donc à devoir participer tous les cinq ans à tout ce cirque rituel.

Il y a tout un jeu de stratégie et de déploiements de moyens délirants pour manipuler les ptites gens à choisir leur bourreau pour les cinq prochaines années. Et il ne faut surtout pas croire que c'est une mascarade où chacun à ses chances, non loin de là. Bien entendu seuls les plus pourris, les plus riches, ceux avec le plus grand réseau auront la chance de pouvoir gagner. Ce ne serait pas le cas, vous pensez bien que le système aurait déjà été remis en question.

Et surtout gare à toi si tu ne veux pas mettre le doigt dedans. Tu seras jugé si tu t'abstiens, tu seras le fautif. Et cela proviendra à la fois de la classe politique que des électeurs de tous bords. “ The only winning move is not to play. ”

Mais même ça, c'est faux ! Même l'abstention fait le jeu des gros en place. Le jeu est bien foutu quand même, non ?

Bref, une fois cette douloureuse période passée, on a le droit aux cinq ans de règne. Et autant vous dire, quand le roi sait qu'il n'a pas à rejouer une troisième fois, il n'a plus grand-chose à perdre/craindre. Là, c'est fini pour le bétail qu'est le peuple. Il n'y a plus aucun intéret à servir/écouter/plaire/aider les relous électeurs.


Suite dans le post suivant.

All About Eve

Histoire : 🔗

Eve Harrington reçoit le prix Sarah Siddons pour son rôle d'acrice au théatre. C'est alors que l'on a le droit à un flashback qui revient en arrière nous montrer l'ascension de cette dernière.

Elle n'est que spectactrice fan de Margo Channing qui triomphe tous les soirs au thêatre quand elle parvient à rentrer en contact avec son idole. Grâce à cette entrevue et à son histoire apitoyante, elle est accueillie à bras ouverts par l'actrice.

Ressenti : 🔗

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et j'ai pas plus apprécié que ça le film.

Le film a une histoire qui ne m'a pas spécialement happé. En fait j'ai surtout trouvé que c'était trop long par rapport à ce que ça voulait raconter.

spoils

En gros, on a donc Eve qui raconte ses malheurs afin de toucher Margo. Ça fonctionne et elle parvient à se rendre très utile dans la vie de tous les jours en étant ultra serviable.

Mais bien entendu, derrière tout ça c'est principalement du mensonge dans le but secret est de décrocher un rôle d'actrice au théatre. Elle profite de toute occasion pour se rapprocher du théatre, que ce soit par filouterie ou juste opportunisme. Elle devient tout d'abord la doublure, puis remplace officiellement Margo.

Et là je dois avouer que je trouvais ça vraiment longuet et lent. Mais par chance, le film connait un certain retournement de situation.

Alors qu'Eve parvint à manipuler tout le ptit monde, il s'avère qu'elle n'est pas parvenue à duper DeWitt le célèbre critique qui fait la pluie et le beau temps. Au contraire, elle se fait complètement manipuler et ça semble très mal finir puisqu'elle "lui appartient" désormais.

C'est vraiment ce twist qui a relevé le niveau du film mais ça intervient tout naturellement qu'assez tard et donc faut s'accrocher pour y parvenir.

C'est marrant comme dans ce film il est reproché aux actrices "vieillissantes" de jouer des rôles de jeunettes alors que c'est un problème que l'on retrouve aujourd'hui mais pour les acteurs masculins. Alors que les actrices de plus de 50 ans sont au contraire mises au rencard en dehors de rares exceptions.

Je me répète encore et encore, mais j'adore voir décors dans ces vieux films : voir des vieux restos, les rues avec les passants et les bagnoles… C'est ma curiosité qui est toujours en ébullition dans ces moments. À un moment les personnages se rendent à la “lady's room” du resto. Je m'attendais à voir des chiottes, mais non c'est un véritable salon avec canaps et tout.

C'est rare les films qui parlent du thêatre. Le cinéma aime beaucoup plus parler de lui-même que du thêatre !

Voilà, c'est un peu lent mais le final relève le niveau.

Anchorman 2 : The Legend Continues

Histoire : 🔗

Alors que Ron Burgundy est désormais au sommet à New-York où il coprésente sur une chaîne nationale le JT de midi avec sa femme, il apprend que ça bouge. Le présentateur vedette du JT du soir souhaite passer le flambeau.

Mais ce qui arrive va dépasser notre pauvre Ron : il est viré et c'est seulement sa femme qui va présenter seule le JT du soir.

Ressenti : 🔗

Bon j'ai apprécié le premier même si bon, je me voile pas la face ça reste un film pas ouf ouf. Mais bon, je m'étais pas fait de bonne grosse comédie depuis des lustres.

Sur ma lancée je me suis donc fait sa suite. C'était probablement de trop. On est très proche du premier, c'est le même genre et tout pourtant.

L'histoire est pile dans la continuité, pas grand-chose de nouveau, la formule reste la même avec les mêmes persos qui n'ont pas vraiment changé. D'ailleurs dans cet épisode Brick interprêté par Steve Carell gagne un peu en ampleur et donc est moins en retrait que dans le premier. Ça reste quand même un rôle mineur.

J'ai eu l'impression que cet épisode, par le biais de son protagoniste, a plus envie de moquer la télévision moderne et notamment les chaînes de téloches. Les persos sont toujours aussi cons et pourris mais la critique de l'info 24/7, des choix douteux de sujets, de la futilité de certains sujets et l'indépendance des médias est plus mis en avant.

Tant mieux, hein. Parceque bon on sent bien que le scénar a du mal à rendre intéressant les guéguerres de présentateurs. D'ailleurs je trouve que le film est trop long. Proche de deux heures pour une suite de comédie c'est dur. Ça s'essoufle et on a envie d'en finir.

Ils ont ressorti l'affrontement avec différentes équipes de présentateurs téloche. Encore une fois c'est le meilleur gag et on sent qu'ils l'ont un peu plus mis en avant ce coup-ci. C'est à mon sens le meilleur passage et c'est encore une fois l'occasion de balancer des caméos.

Bon, bha, si vous avez vraiment aimé le premier vous ne serez probablement pas trop déçu, sinon c'est assez dispensable.

Anchorman : The Legend of Ron Burgundy

Histoire : 🔗

Les années 70 ont vu la légende de Ron Burgundy un présentateur de journal télévisé de San Diego qui va connaître les sommets.

Ressenti : 🔗

C'est de la bonne grosse comédie américaine qui tâche. On a donc le droit à une belle brochette de beauf des années 70 mais qui à l'époque était les winners. Ça joue donc énormément sur la toxicité de ces gars bien lourdeaux.

Bon, ça vole pas bien haut mais certains gags sont quand même bien drôles. Il y a notamment une baston de tous les gangs de présentateurs de journal télévisé. C'est l'occasion de caméos et de sortir les clichés sur les différents style de chaînes de téloche.

Le film est connu pour ses acteurs qui ont beaucoup improvisé lors du tournage. Beaucoup de scènes ont été tournées de nombreuses fois avec à chaque fois des dialogues qui varient pour n'en garder qu'une.

Bon, la blague est pas mal mais ça ne reste pas dans les annales. Par contre il y a quand même des memes qui eux persisteront.

Voilà voilà, pas grand-chose à en dire.

Doom

Histoire : 🔗

La base marsienne de l'UAC a été placée sous quarantaine sans que l'on sache exactement pourquoi. Une escouade de marines y est donc téléporté d'urgence pour faire le point et pacifier le bousin.

Ressenti : 🔗

Quel est mon classement des jeux Doom ? Hmmm.

  • Doom 3
  • Doom 1
  • Doom 2
  • Doom 2016
  • Doom Eternal

Bon donc Doom 3 est le pire de la série ? NON ! C'est sans compter sur ce film !

Ils ont tenté d'adapter Doom 3 qui venait de sortir. Enfin je crois parceque c'est … sombre. Mais sinon ça ne ressemble pas vraiment à ce qu'on retrouve dans le jeu.

Alors oui, ça se promène dans une base sur mars, mais franchement ils ont pas vraiment tenté de faire en sorte que ça ressemble au jeu. Ni même aux deux premiers opus. Non là c'est très générique.

Les seuls points où des efforts ont été fait c'est sur la présence du Docteur Carmack *wink_wink* et Docteur Willits. Ha et si il y a aussi le BFG. Mais c'est tout. Les décors ne ressemblent pas au jeu, l'histoire ne suit pas vraiment celle du 3 ni des autres. Les ennemis ne ressemblent pas à grand-chose si ce n'est le simili Pinky qu'on entrevoit vers la fin.

C'est naze. Le seul ajout qui est un peu original c'est la nano-porte. Le concept c'est une porte que des fois tu peux traverser des fois non. Je vois pas l'intéret face à une porte classique si ce n'est que c'est du coup ultra dangeureux si jamais ça se referme sur toi t'es juste mort… Parcequ'en plus j'imagine qu'une telle porte doit coûter une fortune.

Bon à vouloir s'inspirer du trois, c'est super sombre. À tel point que parfois on voit vraiment que dalle. Mais au moins ça cache un peu la misère.

Bon désolé je vais vous spoiler un truc mais visiblement sur mars ils ont fait des fouilles et sont tombés sur des restes extraterrestres qu'ils ont analysés. Ces humanoïdes ont 24 chromosomes et du coup ont des super-pouvoirs de guérison et tout. Nos ptits génies de scientifiques se sont dépêchés de foutre ça dans le premier taulard venu et pouf ça a fait un monstre. Bon, je suis pas contre rajouter du lore, mais c'est quand même dommage de virer tout le lore existant de portail vers l'enfer et tout pour rajouter un truc qui n'a pas vraiment de rapport avec la licence.

Le film a quand même eu le droit a un casting pas si dégueu avec un Karl Urban (j'l'aime po lui), un Dwayne Johnson qui se chauffait de plus en plus pour devenir la mégastar actuelle et Rosamund Pike qui n'était pas encore disparue. Mais bon le réalisateur le pauvre Andrzej Bartkowiak n'est pas vraiment à la hauteur. Il n'a pas vraiment une filmographie qui fait rêver.

Par contre il y a une scène qui a été assez audacieuse. Une longue séquence en vue FPS vers la fin. Pas de bol l'audace ne sera pas récompensée : c'est nul. C'est mou, on comprend rien, il y a un fov ultra ridicule, ça ressemble à un tour en maison hantée de fête forraine. Sérieux, personne n'a regardé le résultat final avant de valider. C'est d'un ridicule.

Bref, j'aimerai beaucoup un film basé sur Doom mais plus sur le lore développé dans Doom Eternal. Il y a bien plus de matière qu'il n'y parait entre les maykr, l'enfer, le doomslayer tout le bastringue sur Argent D'nur… Bref, fuyez cette daube.

A Man Called Otto

Histoire : 🔗

Otto est le voisin relou de la rue. Il râle sur un peu tout le monde tout en ayant tout de même raison.

Tout doit être nickel et tout, il règne sur son bout de rue en bougonnant. Mais ça y est, c'est le départ à la retraite et sa femme étant morte il y a peu, plus grand-chose ne le retient. Il décide donc de mettre fin à ses jours.

Ressenti : 🔗

Quelle idée saugrenue ! Choisir Tom Hanks pour jouer un râleur aigri détestable. Cet acteur a toujours eu une aura de gars le plus gentil du monde !

C'est un remake de film suèdois qui lui-même est tiré d'un bouquin. Alors je n'ai pas vu le film d'origine mais franchement là, ça cassait pas trop patte à un canard. C'est bien fait, c'est joli mais voilà, c'est vraiment gentillet et convenu. Dès le début tu comprends que le gars est en fait super gentil. Ça donne vraiment l'impression d'un film pour gamin. C'est une gentille petite fable quoi.

On a donc les gentils habitants donc le plus gros tort est de mal trier les poubelles ou de ne pas rendre un tuyau d'arrosage. Mais on a aussi les méchants qui sont les villains promoteurs immobiliers ou le fils indigne à l'autre bout du monde qui tente de s'enrichir sur le dos de ses gentils parents.

La seule vraie surprise du film est l'actrice Mariana Treviño qui parvient à donner un peu plus de vie au film. Même le mignon ptit chat parvient à décevoir en étant parfois trafiqué aux CGI…

Pour jouer Tom Hanks plus jeune on a le droit à Tom Hanks boosté aux images de synthèses. Mais par chance ils nous ont parfois épargnés et nous ont mis Truman Hanks un de ses gamins et … bha il lui ressemble pas tant que ça au final dis donc. Il me semblait qu'il en avait un autre qui lui était bien plus ressemblant.

Bref, le film se laisse regarder mais n'apporte rien de bien intéressant. Dispensable.

12 Monkeys

Histoire : 🔗

Alors que la civilisation a presque disparue et se terre désormais sous-terre pour éviter un virus ayant décimé tout le monde en 1996, des scientifiques décident d'envoyer dans le passé des gens pour récupérer des indices qui pourraient permettre de créer un remède.

James Cole est donc choisi pour retourner en 1996 afin de trouver le repère de l'armée des douze singes qui sont à l'origine du cataclysme.

Ressenti : 🔗

C'est très probablement un de mes films favoris. Tout est ouf dans ce film.

Déjà, le scénario est vraiment trop bien avec ses rebondissements. On est vraiment avec Cole en train de découvrir petit à petit ce qu'il s'est passé. On est perdu, puis à force de perseverer on comprend un peu mieux, puis on a l'impression de s'être fait avoir, puis ça se démèle encore un peu plus. J'adore le déroulement.

Et puis bien qu'il y ait des voyages temporels, c'est vraiment pas fiable ici. Ça déconne pas mal et ça renforce d'autant plus l'impression d'une technologie de bric et de broc un peu foireuse.

spoils

Bon, déjà le coup de Cole qui se rapelle que lorsqu'il était gamin il y avait eu cette histoire de mioche coincé dans une mine. C'est la pirouette usuelle pour parvenir à gagner en crédibilité face aux autres personnages. C'est pas très original mais ça marche toujours.

Mais surtout l'autre pirouette que j'aime mieux c'est lorsque dans l'asile il discutte avec Jeffrey et que par un qui pro quo c'est compris comme s'il souhaitait éradiquer l'espèce humaine et qu'une demi-heure plus tard dans le film tu as l'impression qu'il est de ce fait à l'origine du virus. Wow, c'est top.

Mais alors quand en plus, encore un peu plus tard à la fin tu te rend compte qu'en fait pas du tout. *mind_blown* !

Ce retournement de situation final où tout le long du film la piste de l'armée des douze singes s'avère être juste un groupe d'écolo pacifiste sans grand danger… C'est génialissime.

On a le droit à du grand Bruce Willis loin des films d'action. Il montre une palette de jeu assez variée avec son rôle de pauvre gars malmené qui vrille de plus en plus. Mais surtout on a un Brad Pitt qui brille. Là il est au top et il est à deux doigts de rafler la vedette dans son rôle de personnage surexcité.

Le film a une sacrée gueule. Autant à l'époque contemporaine (je réalise qu'en 2023, on est plus proche du futur du film que du présent…) c'est plutôt classique, autant quand on est dans le futur il y a bien la patte de Terry Gilliam. C'est crasseux, avec tout un tas de machines bricolées, c'est sombre, ça suinte, ce sont des tunnels. À deux doigts du Mad God et c'est accentué par les quelques personnages aux looks improbables. Les scientifiques sont flippants au possible, les gardiens sont pas plus rassurants.

Un très grand film avec des voyages temporels, des bons acteurs et tout, qu'est-ce qu'il manque ? Une musique de science-fiction ! Et qu'est-ce qu'on prend pour faire de la musique de science-fiction ? Des synthés ! Du coup Terry Gilliam a mis … de l'accordéon ! Hahaha et c'est devenu iconique.

Le film a donné vie a une série en 2015 mais je ne m'y suis pas risqué. Je ne sais pas si ça vaut le coup.

Ai-je besoin de conclure que ce film est un bijou qui mérite d'être vu et revu ?

Récap 44 : Mars 2023

Le monde est de plus en plus déprimant, non ?

Le climat politique actuel m'est de moins supportable et la colère grimpe de plus en plus. Bref, j'ai pas mal promené en centre-ville ces dernières semaines.

Tiens j'arrive à la moitié de mon marathon IMDB. Ça patine, j'avoue ne pas avoir été très sérieux sur ce sujet.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 1 article, 4 commentaires, 8 visionnages, 382303 requêtes, 47427 visiteurs uniques pour 10.23 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Sludge Life 🔗

Un ptit jeu qui vient de passer gratuit sur Steam vu que sa suite sort. C'est un FPS de schlag où il faut tagguer la ville.

L'interface est bizarre, le jeu est bizarre, l'environnement est bizarre. C'est assez drôle et ça vaut le coût quand c'est gratuit.

Je ne jouerai pas à sa suite, hein mais ça occupe trois ptites heures.

The Looker 🔗

La suite de The Witness. À moins que ça n'en soit une parodie.

Bref, c'est un jeu de gratos avec des puzzles. On est envoyé direct dans le jeu à tel point que j'ai rien compris au début. Même le menu est … un puzzle.

Pour résoudre les puzzles il faut relier le point "start" au point "end".

Le jeu se moque de The Witness avec son barratin un peu trop perché toussa, ses puzzles sont bien plus simples. Mais c'est loin d'être nul ou juste moqueur. Non c'est plus un hommage qui m'a d'ailleurs bien plu.

Restez bien après le générique ^__^

C'est un ptit jeu gratuit qui se torche en deux heures. Ça vaut le coup.

Kerbal Space Program 🔗

Je l'ai dans ma collec steam depuis des lustres et c'est seulement maintenant que je m'y suis mis.

Le but est de gérer une agence spatiale. Vous allez donc devoir concevoir des fusées, faire de la recherche, faire des missions, gérer le pognon, upgrader vos bâtiments toussa.

C'est avant tout un jeu de simulation de construction et de pilotage de fusée. Et c'est pas simple du tout. Il va faloir faire les tutos. D'ailleurs c'est une partie très intéressante du jeu.

Par contre le mode carrière est un peu … longuet. Pour débloquer des nouveaux éléments, il faut faire de la recherche et c'est assez fastidieux à débloquer.

Je n'irai très probablement pas au bout mais j'aimerai parvenir à me poser sur la lune et à revenir mais ça s'annonce compliqué.

Musique 🔗

Tiens je suis allé à un concert de Tech Trek Europe.

Avec eux, il y avait Antheos que … j'ai pas vraiment écouté pour une sombre histoire de tshirt.

Après il y a eu Benighted qui était cool mais j'apprécie bien moins quand même. J'aime pas trop leurs compositions. C'est bourrin, violent mais je trouve qu'il n'y a pas trop de cohérence dans les morceaux, j'ai l'impression qu'ils arrivent à composer pleins de bouts et ils foutent le tout dans et pouf ça fait un morceau.

Il s'en est suivi le passage de Psycroptic que je ne connaissais absolument pas et que je n'attendais pas spécialement. Mais putain c'est vraiment de la bombe ! Notamment leur morceau Enslavement est top avec sa guitare et sa batterie. Ça me rapelle un peu du Gorod. Je vais devoir me pencher sur ce groupe !

Bon et enfin le meilleur pour la fin : Archspire mon groupe favori. J'ai réussi à être en première ligne ! Sans surprise ils ont été au poil. Rien à redire, c'était violent, efficace, propre, rapide. Bon le son était un peu fort et malgré mes oreilles bouchées (maladie) j'ai réussi à tout bien profiter !

Vidéo 🔗

Si vous n'avez pas joué à Outer Wilds et que vous ne souhaitez pas le faire. Ce jeu vidéo est un chef d'œuvre. Il est unique et propose une expérience radicalement différente de tous les autres jeux. Même si vous n'aimez pas ou tout simplement ne jouez pas au jeu vidéo, il est à mon sens une œuvre qui mériterait qu'on s'y penche tout de même dessus et par chance The Great Review vient de faire une vidéo en français qui retranscrit vraiment bien l'aventure.

La vidéo est un mélange de let's play et d'explication et de review du jeu. Ça rend vraiment bien et du coup ça permet de reproduire l'expérience de façon assez proche.

Voilà la vidéo en question mais sachez que si vous la dégustez, le jeu perdra une très grande partie de sa saveur donc ne changez pas d'avis en cours de route.

Le cave se rebiffe

Histoire : 🔗

Un bordelier, un notaire blanchisseur d'argent et un truand un peu loser veulent se faire un max de pognon. Ils ont dans l'idée de créer des faux billets grâce au talent du mari de la femme d'une amante.

Cependant ils n'y connaissent pas grand-chose et décide donc de proposer le coup à un quatrième compère surnommé "Le Dabe" qui n'en est pas à son coup d'essai.

Ressenti : 🔗

Deuxième épisode de la série Max le Menteur qui suit Touchez pas au Grisbi et qui précède Les Tontons Flingueurs. Chuis pas un de ces types qui déclament les références tirées de ces films. Bien au contraire, j'en suis au point même où je ne m'en souviens plus du tout. Bref, on m'a recommandé ce film donc je me le suis enfilé.

Sans trop de surprise j'ai pas apprécié les dialogues. Oui Michel Audiard est le roi de la réplique qui fuse, c'est drôle, il y a de l'argot et tout, mais qu'est-ce que ça sonne faux. Il n'y a aucune spontannéité dans le truc. Et du coup bha … ça me sort pas mal du truc.

Ouai les répliques sont marrantes. Les expressions bien imagées font mouche mais ça sonne plus théatre que cinoche à mes esgourdes.

Bon je fais abstraction et je sers les miches en pensant à l'Angleterre. C'est pas trop long et surtout l'histoire rend le bousin supportable.

J'ai bien aimé les personnages. Entre le Gabin qui joue le pro sûr de lui qui impressionne la galerie et qui embobine tout le monde qui contraste avec Bernard Blier qui aimerait renvoyer cette image alors qu'il n'est qu'un vulgaire tenancier de maison de passe tout en toc dans une mauvaise passe. On a également le grand nigaud qui mine de rien est à l'origine du coup mais qui est en train de voir le coup lui glisser des doigts. Il y a bien entendu le cave qui s'avère être l'artiste du groupe en charge de reproduire les billets qui se fait royalement embobiner par l'équipe mais qui par-dessus le tout se fait chourer sa nana par le nigaud.

Faut dire que la fameuse Solange est pas finaude et plutôt volage. Elle attire les regards et les mains baladeuse et ne s'en protège pas vraiment.

Bref, toute cette ménagerie s'affaire dans tous les sens pour planifier ce grand coup tout en esquivant les poulets. Et l'histoire est ma foi plaisante. Bien que le film soit avant tout une comédie qui mise grandement sur ses dialogues, le scénar s'avère bien plus attrayant que ce que j'imaginais.

spoil

Dis donc pourquoi est-ce que je m'emmerde à utiliser une balise de spoiler alors que le titre dévoile la fin ?!

Tout ça pour un film qui est sympa à voir.

The Sting

Histoire : 🔗

Johnny Hooker et deux de ses potes parviennent à dérober bien plus de pognon qu'espéré sur une victime. Il s'avère qu'ils ont en fait chourrer le pognon d'un grand ponte local Doyle Lonnegan.

Suite à cela, un de ses collègues annnonce qu'il raccroche mais le tuyaute à propos d'un certain Henry Gondorff qui serait un maestro de l'arnaque. Johnny va donc voir ce dernier pour monter un coup magistral afin de détrousser encore plus Doyle Lonnegan.

Ressenti : 🔗

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film au début. Déjà, il est assez étrange. C'est un film de 1973 mais qui se déroule dans les années 30 et du coup il se donne un peu des allures de film de l'époque. Le film est chapitré avec des cartons peints assez … vieillots. Le très vieux logo Universal, le ragtime pour accompagner le film, le générique de début assez long et qui présente les acteurs…

Mais au final je me suis laissé charmer. Le film est vraiment très agréable à regarder bien qu'il soit assez lent.

Les acteurs sont cool et les décors très jolis. Mais franchement l'histoire est géniale. Ça commence assez mollement et ça sent le truc ultra prévisible. Puis quand l'arnaque commence vraiment le film prend de l'ampleur.

Il y a plus de monde, le scénar se complexifie tout en restant clair, ça s'enchaîne bien. Et puis ce qui semblait évident ne l'est plus tant que ça. Il y a de très cools rebondissements.

spoils à éviter

Bon j'ai bien senti que la femme qu'il drague était pas clean. On l'avait vu au début mais je ne me souvenais pas dans quel rôle.

Mais, j'avais bien senti que celui qu'on veut nous faire croire comme étant le tueur ne l'était en fait pas. Je ne me suis pas fait avoir sur ce point. Par contre je n'ai pas vu venir le coup du faux FBI.

Je suis 100% tombé dans ce panneau là ! J'ai adoré me faire avoir comme un bleu sur ce point. Jusqu'à ce moment j'avais trouvé le film bien mais voilà sans plus.

Mais à ce moment-là, c'était ouf ! Rhaaa j'adore ces moments qui passent un film d'un cran à l'autre !

Super twist !

Le film a gagné 7 oscars à l'époque. Il a même eu droit à une suite sans le casting et sans le réalisateur mais quand même le même scénariste. Ça a été un très gros carton c'est même le 19ème film ayant rapporté le plus de thunes.

C'est une excellente surprise !

Babylon

Histoire : 🔗

Hollywood dans les années 30. Le star system, la décadence, la transition du muet vers le film sonore.

On suit notamment Manny qui souhaite se faire une place dans le milieu du cinéma, Nellie qui aspire à devenir une star et aussi Jack qui est la star la plus en vue et déjà installée.

Ressenti : 🔗

Le film raconte donc divers évènements ayant réellement eu lieu à Hollywood. On se retrouve donc avec des scènes de fêtes délirantes à la Gatsby tout en suivant pendant un moment une histoire calquée sur Singin' in the Rain.

C'est vraiment bien foutu, c'est joli rythmé et ça dure 3h mais l'histoire en elle-même est vraiment très étalé. Certaines scènes sont cool mais c'est étiré en longueur. Notamment le début avec la première fête à laquelle on assiste. C'est pas désagréable à voir, mais pour relater un évènement mineur dans l'histoire ça dure, ça dure.

Bon, je me suis pas fait chier non plus, hein. C'est juste que j'ai pas eu l'impression que le film avait grand-chose à raconter mais qu'ils ont juste fait durer le plaisir. Certaines scènes marchent très bien notamment celle du tournage où il n'y a plus de caméra. Là, c'était vraiment super cool. Tout comme la séquence avec Tobey Maguire qui est très sympatique avec un des rares moments de tensions du film. Mais ça se raccorde pas si bien avec le reste du film je trouve.

En fait, j'ai plus l'impression d'une anthologie qui a été traficoté pour redevenir une seule grande histoire. J'ai du mal à mettre le doigt vraiment dessus mais bon j'imagine qu'un autre découpage du film plus thêmatique m'aurait ptet plus convenu. Faire en sorte que les différents chapitres soient plus hermétiques avec pourquoi pas quelques personnages qui apparaissent dans de multiples morceaux.

Bon par contre niveau musique, vous avez rien remarqué ? Ça ressemble comme deux gouttes d'eau à du Too Many Zooz ! Et bha c'est tout à fait normal c'était la volonté de Justin Hurwitz qui s'est affairé à la musique. D'ailleurs pour que ça y ressemble il s'est pas fait chier il a embauché Léo le saxophoniste du groupe (comme ça c'est plus simple ^__^).

Bon au final, je suis un peu mitigé. C'est pas mal, c'est bien joué, la musique est cool c'est joli mais sans plus non plus. Un poil déçu par rapport au foin qui en a été fait (comme tous les films du réalisateur).

Operation Fortune : Ruse de Guerre

Histoire : 🔗

Un "truc" mystérieux a été volé et va être mis en vente. On ne sait pas précisément ce que c'est mais vu les personnes en jeu, il vaudrait mieux empêcher le deal.

Orson probablement le meilleur agent secret du MI6 est mis sur le coup de trouver quel est le truc en question et … bha d'empêcher voir de récupérer le truc. Deux agents lui sont adjoints et c'est parti pour une mission musclée.

Ressenti : 🔗

Qu'est-ce qu'il est productif ces derniers temps Guy Ritchie. Ses deux précédentes œuvres m'avaient réconcilié avec ses films mais là ça dérape.

Jason Statham a le premier rôle et c'est vraiment pas ouf. Le personnage est très fort tout ça mais c'est un poser absolu, il est insupportable, c'est le genre de rôle que j'aime pas chez lui. C'est balourd et inintéressant.

À côté on a Aubrey Plaza qui semble s'éclater à la limite de lui voler le premier rôle. Mais on retrouve surtout Hugh Grant qui est semble encore plus aux anges de participer au film. Et c'est probablement lui qui sauve un peu plus le truc d'ailleurs.

Le scénario est bien loin des histoires alambiquées qui ont donné toute la saveur des meilleurs films du réalisateur. Ici c'est bien plus linéaire. C'est du coup décevant et même si le film tente d'avoir l'air un peu foutraque ça ne fait pas vraiment illusion.

J'ai même trouvé que les scènes de castagnes avec Jason Statham sont assez basiques. Ça n'impressionne pas vraiment.

C'est pas les touches d'humour qui vont non plus parvenir à faire sourire sauf en de rares occasions. Non c'est décevant sur ce point aussi.

Après c'est loin d'être mauvais mais à chaque fois ça rate la cible de peu et du coup par accumulation bha ça rend le film laborieux. Un protagoniste moins sérieux, des scènes d'actions plus énergiques ou chorégraphiées, un scénar un peu plus alambiqué, de l'humour mieux foutu (ouai ouai on a compris qu'Orson veut du picrate hors de prix, c'était pas drôle les quatre premières fois…). C'est à chaque fois juste de petits ajustements qui sont nécessaires, pas une refonte complète et le film serait excellent.

C'est dommage. Je sais que j'en attend beaucoup de ce réal vu qu'il est parvenu à faire pas mal de films assez similaires que j'adore et que … bha je veux juste encore et toujours cette même recette.

Le film est dispensable, d'ici trois jours je l'aurai probablement oublié.

LA Confidential

Histoire : 🔗

Dans les années 50, la police de Los Angeles arrête une tête de la pègre. Pourtant après cela quelques affaires vont secouer l'image de la police.

Certains policiers s'en prennent aux détenus et le nouvel officier intègre décide de témoigner contre certains de ses collègues ce qui lui vaudra de monter en grade. Mais forcément ce n'est pas ce qui favorisera l'entente dans le service.

Ressenti : 🔗

Wow, mais comment j'ai pu passer à côté de ce film aussi longtemps ?! Il est vraiment top.

J'aime les films de gangsters, tout particulièrement entre les années 20 et 50. Bon j'aime aussi quand ça se passe dans les années 60 à 90. Voir… ouai non c'est vrai j'aime bien les films de gangsters globalement.

Bref, là c'est pas vraiment centré autour des gangsters mais intégralement autours des flics eux-mêmes. J'ai beaucoup aimé le trio de tête que l'on suit. On a le nouveau brillant avec un illustre père qui souhaite être à la hauteur de son nom en étant parfaitement intègre (Guy Pearce). À côté, on a la star qui à côté travaille beaucoup son image et fricotte avec Hollywood tout en étant moralement un chouilla moins intègre en hésitant pas s'associer avec la presse à scandale pour piéger quelques petits truands (Kevin Spacey). Et enfin on a le troisième bien plus brutal, qui n'hésite pas à se salir les mains tout en ayant un certain code d'honneur limite chevaleresque (Russel Crowe).

Ces trois principaux vont graviter autour de quelques enquêtes avec leurs relations qui évoluent. C'est vraiment très chouette. Le scénario est en plus rondement mené. Tout s'enchaîne très bien et se tient parfaitement.

Je suis très vite rentré dans l'histoire. Au bout d'un quart d'heure c'était bon. Les enquêtes, les rebondissements, les combines de flics, les indics, les interrogatoires. Je me suis régalé.

J'ai rien contre le spoil mais là pour ce genre de film c'est vraiment à éviter

Putain ! Quand le chef du commissariat tire sans prévenir sur Kevin Spacey, je ne m'y attendais pas du tout. Je me doutais que le gars était pas clean mais pas au point de le crever comme ça chez lui. J'ai pas l'habitude de me faire surprendre comme ça ! Et le gars a quand même eu la présence de le piéger avec le “Rollo Tomasi” ! DU GÉNIE !

Ce moment de basculement où les deux flics restant (dans les premiers rôles) comprennent qu'ils se sont fait complètement manipuler depuis le début. Au lieu de se détruire l'un l'autre, ils font enfin une alliance et là c'est ce petit moment jouissif où tu te dis que c'est bien les seuls deux qui pouvaient tenir tête et gagner. Le pauvre Jack Vincennes n'avait clairement pas l'étoffe de ce genre de mission (rip).

Bon par contre, ça devient de plus en plus difficile de regarder un film avec Kevin Spacey. Surtout quand on le voit en train de manigancer avec son pote journaliste un traquenard pour piéger un politicien gay. Bref, il y a un ptit côté amer dans cette scène.

J'avais un peu entendu parler du film mais sans plus. À l'époque il s'est fait écraser par Titanic bien entendu, mais je suis étonné qu'il n'ait pas d'aura aujourd'hui. Le film est sacrément cool. Je lui ai mis un "excellent" mais j'hésite presque à lui mettre un "parfait" !

Le casting est top, les décors de Los Angeles de l'époque j'adore. Les vieilles bagnoles et tout, la musique, l'histoire. Non franchement il n'y a pas grand-chose à lui reprocher. Bon par contre les meufs sont quasiment toutes des putes, c'est pas joli joli m'enfin c'est le genre de film qui veut ça. Un peu plus de présence féminine neutre n'aurait pas fait de mal.

Invasion of the Body Snatchers

Histoire : 🔗

Alors qu'il revient d'un congrès de médecin dans sa ptite ville de Santa Mira, le docteur Bennell se retrouve face à des comportements étranges de la part de ses patients. Certains semblent en effet persuadés que leurs proches ne sont plus leurs proches. Ils sont physiquement identiques et ont leurs souvenirs et tout, mais il y a un ptit truc qui cloche en eux.

Tout d'abord sceptique, il se retrouve assez vite face à de nombreux indices concordants.

Ressenti : 🔗

Ce film de 1956 est tiré d'un bouquin qui inspirera de nombreux films dont celui-ci est le tout premier.

Je connaissais le film des années 70 mais j'avais peur de me frotter à celui-là. C'est un poil vieux pour mes goûts habituels. Et c'est au final une très agréable surprise.

Il n'a pas si mal vieillit. Que ce soit aussi bien dans l'histoire que dans ses dialogues, ses personnages et même la réalisation qui n'est pas ridicule. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'intégration de la musique dans le film qui réagit plutôt bien à ce qui se passe à l'écran.

L'histoire est assez classique de nos jours. Un personnage qui se rend compte petit à petit que tout ne tourne pas si rond et qui vire dans une parano et qui est incompris des autres est un ressort usé et éculé mais ce n'était clairement pas le cas à l'époque j'imagine.

J'aime bien cet aspect science-fiction qui n'est au final pas trop abordé. Bon je vous spoile mais bon si vous avez lu le titre vous vous en doutez : il y a réellement une invasion en cours et qui débute à Santa Mira. Sauf que c'est effectivement les habitants qui sont remplacés un à un par un clone sans émotion. Mais la source de cette invasion n'est mentionnée qu'une fois “ça vient du ciel”. Sans plus d'explication. Les corps poussent dans des grosses plantes qui sortent d'on ne sait vraiment où. Et c'est tout. Le film ne se fait pas chier à tenter de donner plus d'explications à ce propos.

Mais il n'y a pas besoin de plus d'explication. C'est plus un prétexte suffisant pour mettre en place les personnages dans cette situation éprouvante. Ils sont traqués par une menace extraordinaire sous des traits ordinaires. Ce qui autrefois était banal et rassurant se retrouve désaxé et donc inquiétant.

Bref, j'ai vraiment bien aimé le film.

Bon on repassera sur le titre français traduit à la va-vite : L'invasion des profanateurs de sépultures. Ouai, bon bha le pauvre type qui a traduit a pas pris la peine de lire le roman ni même de regarder le film. Il n'y a pas une seule sépulture dans le film. Bravo.

À propos de la fin

La fin du film a été rallongée pour être bien plus optimiste.

À la fin, le docteur Bennell vient de voir sa dulcinée convertie à l'ennemi dans ses bras. Il parvient tout de même à s'enfuir bien que poursuivi.

Il arrive sur l'autoroute quittant la ville où il tente de prévenir tout le monde de la catastrophe imminente en gueulant à tout le monde “You're next !” (en regardant la caméra, wink_wink c'est toi spectateur le suivant !).

Le film devait s'achever ici mais les studios ont dont rajouté une scène où on voit la fin du flashback du début. On se retrouve donc à l'hopital où il a raconté toute cette histoire mais où personne ne le croit. Mais à ce moment un accidenté de la route arrive et on apprend qu'il a été percuté par un camion contenant des sortes de cosses de haricot géants et qu'il était en provenance de Santa Mira. Cette info corrobore les propos du docteur et du coup le flic sonne l'alerte et hop FIN.

Ça n'apporte rien si ce n'est une fin plus conventionnelle. C'est un poil dommage.

En parlant de fin peu conventionnelle, vous avez vu le remake de 1978 ?

Très bonne surprise que je trouve même meilleure que le remake de 78.

Aliens

Histoire : 🔗

Alors qu'Ellen Ripley dérivait dans l'espace depuis près de 60 ans, elle est récuperée et ramenée sur Terre. Elle explique le destin tragique du Nostromo après sa pause sur LV-426.

Elle apprend qu'entre-temps, cette planète est devenue une colonie où vivent une centaine de familles pendant la terraformation. Alors que personne n'est convaincu par son récit, on lui retire sa licence de pilot et elle devient docker sur Terre.

Après quelques-temps, on vient la chercher en lui annonçant que le contact avec LV-426 a été perdue. On lui propose de partir sur la planète avec une escouade de space marines vu qu'elle est la seule personne a connaitre la menace xénomorphe.

Ressenti : 🔗

Ridley Scott a frappé très fort en 1979 avec son Alien. Il a créé un film culte qui a défini une esthétique crasseuse futuriste du vaisseau spatial. Ajouté à cela sa bébette légendaire designé par HR Giger, développer une suite était très casse-gueule.

On a donc James Cameron qui a remonté ses manches et qui a prouvé qu'il pouvait se hisser aux côtés de son illustre ainé. Mais au lieu d'une suite bête et méchante, il y a ici un changement de ton. Le premier était un film claustrophobe avec un seul ennemi et seul sept humains. Ici, exit le huis-clos, on passe presque dans le film d'action décérebré. Mais en fait pas tellement.

Si on regarde bien, le film ajoute effectivement les space marines mais ils sont pas mal moqués. Le film est plutôt antimilitariste de mon point de vue. Les gars sont bas du front, sur-confiant et au final assez peu efficace. Ellen Ripley level up en badasserie dans cet épisode.

Cet épisode a sorti son détecteur de mouvements ! Ce truc est tellement iconique aussi bien pour sa gueule que son bruit caractéristique ! C'est la meilleure trouvaille du film. Ce petit objet à lui seul permet de grandement accroitre la peur que génère ces scènes calmes. Voir ses ptits points qui se multiplient et qui convergent avec le son de plus en plus aigu et stressant ! Brrrr

À la fin on a notre très chère Ripley qui s'équipe de son exosquelette et là elle assène sa meilleure réplique : “Get away from her you BIITCHH !!!” C'est d'un magistral !

Bref, ce film est une tuerie qui a su s'éloigner du premier épisode tout en y restant cohérent et en iconifiant Ellen Ripley.

J'aime beaucoup tout le travail qu'ils ont fait sur les interfaces des ordinateurs. C'est très teinté années 80 certe, mais c'est très joli.

Knock at the Cabin

Histoire : 🔗

Alors que Wen ramassait des sauterelles dehors, elle fait la rencontre de Leonard qui devient plus ou moins ami avec elle. Du haut de ses huit ans, elle flaire quand même l'embrouille.

Elle part se réfugier dans la cabane où elle séjourne avec ses deux papas et les prévient de s'enfermer. Là ce sont quatre personnes dont Leonard qui arrivent avec chacun une arme.

Ressenti : 🔗

Quelle déception. Ça commence plutôt bien, c'est bien ficellé, il y a de la tension, c'est bien joué toussa. Et puis ça part complètement en couille avec un peu de surnaturel et surtout beaucoup de religion.

Rhaaaa lala mais pourquoi avoir dérivé sur ça ?! Pfff et c'est interminable. En gros les quatres gonzes donnent un ultimatum au couple : vous devez sacrifier sciemment un de vous trois. Si ce n'est pas le cas vous serez en vie certe mais tout le reste de l'humanité périra.

Une grosse partie de l'intrigue réside dans le fait qu'on ne sait pas si ce sont juste 4 tarés qui hallucinent ou bien si c'est juste vrai. Ça tente de partir un peu en réflexion psychologique et au final non ça esquive ce détour ce qui fait que le film est assez creu.

Voilà, c'est sans surprise, sans retournement sans intéret quoi. La cabane est jolie cela dit.

Récap 43 : Février 2023

Je me suis tapé deux jours d'interruptions de connexion Internet. Une sombre histoire de pelleteuse.

Et quatre jours après le rétablissement rebelotte : plus d'Internet mais l'ONT lui ne se plaint pas. Mon pauvre Turris se retrouve assigné avec une ip en 172.16.a.b … Hein ?!

Et bha il s'avère qu'Orange a fait quelques modifs côté réseau et qu'il faut donc adapter la conf du routeur pour pouvoir récupérer la connexion. Je rémercie chaleureusement Marc Framboisier pour son article détaillé pour faire la bonne conf sur un Turris Omnia comme ce que j'ai à la maison. Bref, ça remarche.

Mais c'est sans compter sur une nouvelle panne le lendemain. Encore une fois plus de signal sur l'ONT :-/ Et le tout saupoudré d'une grosse crève carabiné, j'ai vraiment pas l'esprit clair. Bref, c'est vraiment pas agréable.

Mais ça y est tout remarche. On croise les doigts pour que ça tienne plus d'une semaine maintenant.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 6 commentaires, 8 visionnages, 500666 requêtes, 46207 visiteurs uniques pour 36.86 Go de trafic.

Films 🔗

Que du gros film ce mois-ci ! D'ailleurs il y a fort à parier que The Whale finisse dans le top IMDB.

Jeux 🔗

Bon comme promis, j'ai pondu mon article sur Cyberpunk 2077 qui est long mais où j'ai pas abordé tout un tas de point.

Sinon je me suis démarré Sons of the Forest qui vient de sortir en accès anticipé.

Vidéos 🔗

Doom est une série de jeux chère à mon ptit cœur de geek. Ils ont créé (keuf keuf) un style de jeu, malgré quelques errances avec des épisodes un peu moyen, ils sont parvenu à revenir au top. Le gameplay du dernier épisode est tout simplement ahurissant.

Chaque nouvel opus a su être à la pointe de la technique à sa sortie. Mais un point qui n'est jamais mentionné est son histoire. Le scếnar de ces jeux est assez méconnu et bha c'est normal : on s'en fout.

Mais un vidéaste a démêlé tout le bordel et a réussi à tout raconter dans une série de vidéos. Et force est de constater que oui c'est fouilli mais c'est bien plus travaillé que ça en a l'air ! Les deux dernier épisodes de la saga sont quand même étrangement bien remplis. C'est tout un pan insoupçonné du jeu que j'ai découvert !

Bref merci Don Cat pour cette série de vidéo.

The Lord of the Rings 3

Histoire : 🔗

Frodo et son très cher Sam sont toujours dans leur périple : ils sont désormais dans le Mordor et les obstacles sont de plus en plus fréquents et dangeureux. Gollum les accompagne mais la cohabitation entre les trois est compliquée.

Merry et Pippin quant à eux festoient au pied des restes de la tour de Saroumane qui a été défait par les Ents. Ils sont rejoints par Aragorn, Gimli, Legolas, Gandalf et Théoden roi du Rohan. Cette petite troupe apprend que Sauron va bientôt attaquer la cité de Minas Tirith et ils doivent donc préparer la défense.

Ressenti : 🔗

J'ai … moins aimé cet épisode. Pas de beaucoup mais un poil en dessous du précédent quand même.

Bon globalement tout ce que j'ai déjà raconté sur le 2 s'applique également ici. On sent bien la continuité complète avec le précédent dans la production. J'ai les mêmes reproches sur les effets spéciaux et le casting est bien entendu tout aussi bon. Bref…

Il est quand même bien mais j'ai trouvé que ça compliquait le récit de façon un poil lourdingue : le comportement de l'Intendant du Gondor (Denethor) rallonge la sauce sans pour autant ajouter grand-chose j'ai trouvé. Son histoire familiale est assez cool entre la perte de son très cher fils et le fait qu'il déteste celui qui est encore en vie…

On se retrouve avec donc Gandalf auprès du roi Théoden qui au lieu de partir avec ce dernier et son armée, va seul (avec un hobbit) parler à l'intendant pour le convaincre à demander de l'aide. Mais juste avant de partir Gandalf prévient Aragorn qu'il ferait bien mieux de chercher un peu de renfort.

Niveau organisation c'est le boxon. Théoden et son armée aurait dû au moins se rapprocher de Minas Tirith histoire de pouvoir se rallier à la baston rapidement. Aragorn aurait pu partir sur le champ pour récupérer l'armée de morts-vivants. Mais non ces deux groupes attendent le signal et donc perdent de précieux jours pour … aucun intéret ?

Gandalf est encore une fois assez dispensable malgré son statut de quasi dieu ne fait pas preuve de beaucoup de magie. Saroumane balance une ptite boule de feu lui au moins !

Les péripéties de Frodo et Sam semblent passer un peu au second plan puisqu'ils ont assez peu de déboirs et qu'il se passe beaucoup plus d'action auprès d'Aragorn. Il y a bien le passage avec l'araignée qui sera leur gros obstacle de cet épisode et ça sera d'ailleurs le moment où Sam va gagner un peu plus en prestige à mes yeux. Il était toujours là pour épauler Frodo, il était un peu trop sur la défensive vis-à-vis de Gollum mais là c'est l'occasion pour lui de faire un peu de baston et de ruse. Et puis juste après au lieu de porter l'anneau il porte le porteur de l'anneau ! Bref, il est toujours présent pour le groupe : un goonies pur sang !

Tiens quitte à faire un clin d'œil. J'ai toujours trouvé qu'Aragorn ressemblait au guerrier dans le jeu Diablo. Il a vraiment la même tronche !

La fin est un vrai tire-larme. Alors que tout aurait pu finir par un ils vécurent heureux et eurent tout plein d'enfants, on a surtout un groupe qui se morcelle, un Frodo qui déprime et pour Legolas et Gimli on en sait même rien, ils sont même pas évoqué à ce moment du film. Je reste quand même sur ma faim concernant ces deux personnages qui malgré la durée de tous ces films n'ont pas vraiment le droit à plus de place que ça.

Le dénouement de l'histoire est très cool.

Alors que tout le long de l'aventure l'objectif était clair : balancer l'anneau dans les flammes de la montagne du destin. Arriver au tout dernier moment : Frodo qui était si pur, si vaillant est à ce moment trop corrompu par l'influence de l'anneau et décide de ne pas jeter l'anneau. À la toute dernière marche.

Ce n'est que l'intervention de Gollum qui souhaite lui dérober qui va déclencher une séquence de baston. Et bha tragiquement pour Gollum ça finit en bain de lave avec l'anneau.

Le grand héros qu'est Frodo n'a même pas directement accompli sa mission, c'est juste un malencontreux coup de mouise qui fait que ça réussit quand même. C'est cool de voir cet ultime retournement.

Je ne sais pas si c'est une volonté de Peter Jackson mais dans cet épisode le pauvre Frodo ressemble à s'y méprendre à l'Ange déchu de Cabanel, vous trouvez pas ? Les yeux légèrement rouges, la tête vers le bas, le regard perçant, la touffe bouclée, c'est quand même très proche !

Voilà, voilà, le film est cool. Il mérite ses 11 oscars ? Mouai chsais pas trop, c'est ptet un peu surcôté, non ?

V for Vendetta

Histoire : 🔗

Sous prétexte de sécurité, le Royaume-Uni se transforme de plus en plus en dictature. Cependant, un terroriste s'attèle à réveiller le peuple pour lui faire prendre conscience des dérives via des actes forts et marquants.

Evey se retrouve sans le vouloir au cœur de tout cela puisqu'un soir où elle était à deux doigts de se faire violer par les flics locaux, elle est sauvée in extremis par V le fameux terroriste.

Ressenti : 🔗

Le film est basé sur une œuvre d'Alan Moore (mais quel homme prolifique dis donc !) qui a été créé en réaction au gouvernement de Margaret Thatcher dans les années 80. Mais ce film sorti en 2005 a actualisé un peu plus le contexte pour placer ça dans une dystopie pas si lointaine où le gouvernement exerce un contrôle de plus en plus fort sur son peuple. Et comme c'est tout bien emballé par les médias dans une soupe de garantie de la sécurité tout ça, bha ça passe. Bref, toute ressemblance avec une époque actuelle est purement fortuite.

Le réalisateur est un certain James McTeigue qui n'a jamais percé sur d'autres films. Cela-dit il a beaucoup bossé avec les sœurs Wachowski sur les films Marix. Le scénar du film a d'ailleurs été en très grande partie travaillé par elles. Elles étaient pas loin de le réaliser d'ailleurs.

On a donc une histoire de base très solide, travaillé par des scénaristes émérites, un réalisateur au final pas si débutant. À cela on rajoute une Nathalie Portman qui vient d'enchaîner les Star Wars qui fait équipe avec un Hugo Weaving masqué mais qui sort lui aussi des Matrix et Lord of the Rings. Ça devrait le faire !

Bha oui, ça le fait. Le film est vraiment très cool. En plus d'être un grand spectacle il aborde pas mal de thêmes sur la politique et la société en général. Pour un gros blockbuster c'est pas si commun. Il y a d'ailleurs quelques parallèles à faire avec le film Joker qui cherche lui aussi à éveiller les consciences de la foule pour mener à un soulèvement.

Le film est étrangement toujours autant d'actualité. Les répressions policières en France sont de plus en plus violentes, la manipulation des médias de plus en plus flagrante mais continue en toute impunité, certains droits fondamentaux sont mis à mal… Bref, ça fout le bourdon.

J'aime bien comme le film tente d'induire son spectateur en erreur. Plusieurs pistes plus ou moins subtiles (même un peu pataude) sont lancées concernant l'identité de V.

La pauvre Nathalie Portman se fait tondre dans le film.

Voilà, le film est super cool et ses thêmes n'ont absolument pas vieilli. À voir et revoir et à s'en inspirer.

The Lord of the Rings 2

Histoire : 🔗

Frodo et Sam se sont désolidarisés de la communauté de l'anneau et poursuivent désormais leur chemin "seuls".

Gimli, Aragorn et Legolas, eux, partent à la rescousse de Merry et Pippin.

Ressenti : 🔗

Je connais presque pas cet épisode. Je me suis toujours endormi les quelques fois que je m'y suis penché. Grâce à d'insurmontables efforts j'ai tenu les presque 4 heures de la version longue sans dormir !

J'ai passé un bon moment ! Ouai, j'ai été agréablement surpris. Malgré quelques passages un peu creux, j'ai trouvé que ça passait plutôt bien.

On sent que dans ce film Aragorn gagne encore plus en importance. Le personnage est charismatique, il sait tout faire, il entend un orque à 800m, il n'est jamais vraiment blessé (sauf aux orteils).

À côté Gimli devient un peu plus le comique de service. Mais ça reste suffisamment subtil et bien dosé, on est trèèèès loin de la lourdeur des productions Marvel qui parviennent à détruire absolument tout le travail d'ambiance et d'enjeu. Non, ici, c'est juste une ptite blagounette dans des moments avec peu d'enjeux. Ça tourne pas à la bouffonerie constante.

Legolas, lui, bha le pauvre n'existe que via Gimli je trouve. C'est un poil dommage qu'il n'ait pas le droit à plus de place.

Niveau magie, notre cher Gandalf est passé niveau 2 et a lavé ses frusques. Il a désormais un nouveau sort dans sa besace : de l'exorcisme. Et voilà pas plus de magie de sa part. C'est toujours un peu décevant. Non toujours pas de boule de feu, de nova de glace ou d'éclairs 😞

Par contre les effets numériques ont vraiment mal vieillit. Les incrustations dans les décors sont baveuses et jurent pas mal. Ouai ouai je chipote mais vraiment ça se voit notamment au moment où ils ouvrent la porte noire avec des grosses bébettes… Bon bha les armées sont mal incrustées, les grosses bébettes aussi et leurs ombres aussi. Le temps passe ^__^

Bon cela dit, le travail effectué sur Gollum est impressionant. Même aujourd'hui il est loin d'être dégueulasse… enfin techniquement. Sa peau, ses yeux, son animation : ça a été sacrément bien foutu à l'époque au point de tenir la route encore aujourd'hui !

Un des reproches que je faisais au premier film était qu'on avait pas spécialement l'impression que c'était avant tout un voyage. Mais là je trouve qu'ils ont bien plus travaillé cet aspect. On voit les personnages fatigué par la marche, ils font des pauses pour bouffer, ils se rationnent, ils chopent des canassons ou autre créature pour se déplacer. On sent que cet aspect prend plus de place.

Le trio formé par Gollum, Frodo et Sam est très intéressant. Les relations changent pas mal. Le Frodo qui succombe de plus en plus au fardeau que représente l'anneau est épaulé par Sam mais également, petit à petit par Gollum avec qui il a désormais un lien qui grandit. Et même Sam qui au début est aveuglément repoussé par Gollum finit par le considérer un peu plus comme une personne à respecter (dans une certaine mesure, hein).

La scène du gouffre de Helm est sans conteste très classe. Une bataille dantesque avec du monde dans tous les sens, des archers, des échelles, des combats à l'épée, du surf sur bouclier, des béliers, il ne manque que des cochons de guerre (wink wink) !

Bref, je ne pensais vraiment pas accrocher autant à cet épisode. Il n'y a vraiment que le passage dans le Rohan auprès du Théoden et Grima qui est un poil lent et qui ne fait que peu avancer l'histoire.

The Lord of the Rings 1

Histoire : 🔗

Dans la Comté vivent les hobbits, un peu pacifiques de petite taille mais aux pieds velus. Alors qu'il fête son 111 anniversaire, Bilbo disparait en plein milieu de son discours. Gandalf un des plus puissants sorciers présent est étonné et comprend que cette magie très puissante est suspecte.

Alors que Bilbo s'enfuit, Gandalf le convainc de laisser l'anneau magique à son neveu Frodo à qui il lègue déjà tout le reste.

Ressenti : 🔗

Haaa un monument de la littérature transformé en monument du cinéma dans une trilogie qui est devenue culte instantanément. Des décors somptueux, des effets numériques stupéfiants, des musiques magistrales, une histoire épique … Et le tout ne m'émoustille pas spécialement.

J'ai lu très peu de livre. La lecture a un effet soporifique très prononcé sur moi et pourtant dans mon adolescence je me suis attaqué à ce premier tome. Les films n'étaient pas encore annoncés ni rien et je ne sais pas trop ce qui m'a pris je me suis lancé dans l'aventure. Je me suis accroché pour survivre aux longueurs des descriptions infernales (rhaaa les 100 premières pages sur l'herbe à pipe et autres coutumes hobbits… dur). Et j'ai bien aimé mais pas au point de me taper la suite.

Bref, les années passent et pouf le film sort au cinéma avec une grosse hype autour du projet. Je me suis régalé à l'époque. C'est parmi les tout premiers divx que j'ai choppé ! Le film découpé en CD en super qualité pour l'épooque et même un watermark en bas puisque c'était issu d'un exemplaire pour la presse (haaa le bon vieux temps des leaks de DVD promotionnels). Bref, je l'ai pas mal poncé.

Et pourtant plus le temps passe moins le film me plaît. J'ai même pas vu les suites au cinéma. Je les ai à peine vu d'ailleurs, ces films m'endorment généralement. Bref, j'ai profité d'une coupure de fibre à la maison pour tenter de me replonger dans la Terre du Milieu (autant regrouper les malheurs).

Alors oui, l'histoire est cool. Même si certains points me font un peu tiquer. Le gros souci pour moi c'est l'absence de sensation du temps qui passe. Jamais le film ne tente faire passer l'idée que ce qu'il montre se déroule sur un temps très long. L'exemple le plus flagrant se trouve au tout début : entre le moment où Bilbo se barre et où Frodo lui aussi part ne semble durer que quelques jours alors qu'en vrai il se passe des années. Et pareil, tout le périple semble très court. C'est vraiment dommage.

Un autre point qui me gêne c'est que ça a beau être un récit de voyage, il n'y a pas vraiment de mention des difficultés du voyage je trouve. Lorsque nos pauvres personnages sont en galère dans la montagne, ils décident juste de “ha bha on va passer par les mines”. Alors que bon ça représente un détour non négligeable de nombreux jours… Et pourtant je me suis tapé la version longue, ils auraient pu ajouter des éléments pour souligner la difficulté d'un voyage à pied dans de telles conditions, mais non.

Non en vrai le truc qui me dérange le plus c'est le personnage de Gandalf. Le mec est un demi-dieu tout puissant, sorcier parmi les plus réputés aux nombreux accomplissements et tout. Le pauvre gars il peut tout juste nous sortir un sort de “terreur des hobbits", un "lumos" et un peu de télékynésie, manipulation des mites. Voilà l'étendue de toute sa magie. C'est … pas très impressionnant.

Ce personnage est une déception à chaque fois. Et le pire c'est que c'est le roi pour se débiner : il veut pas porter l'anneau par peur d'être corrompu (l'excuse facile), il peut pas accompagner Frodo au début de son périple (il vient de se rappeler qu'il a un bouquin à rendre à la bibliothèque) … J'imagine qu'il est toujours en rade de mana 🤷

Je reconnais parfaitement les prouesses du film et ses qualités mais globalement vu qu'il ne me fait pas rêver bha … ça ne m'émeut pas tant que ça. Biensûr, voir Sam prendre soin de Frodo c'est toujours cool. Il est toujours là à brandir sa promesse (et sa poêle) quand il faut le rappeler.

Elijah Wood est quand même la meilleure découverte de ce film. Cet acteur a une trop bonne gueule ! En plus il s'avère qu'il a l'air d'avoir d'excellent goûts en matière de film (il est notamment le producteur des films de Jim Hosking. Il est malheureusement assez peu présent à l'écran (matez surtout la série Dirk Gently avec lui !).

Je trouve le film trop sage. Il n'y a pas vraiment d'exhubérance, c'est toujours assez mesuré que ce soit dans l'action mais aussi bien dans les dialogues. C'est dommage je trouve. J'aurai aimé plus de magie, plus de violence, plus de gore, plus d'insulte, … Ça tranche vraiment par rapport aux productions précédentes de Peter Jackson que j'aime vraiment beaucoup.

Bon et sinon je vais chipoter mais ouai, vingt ans plus tard les effets spéciaux numériques commencent à faire un peu tache. Autant le Gollum ça va encore, mais certaines incrustations sur fond vert sont vraiment pas ouf. D'ailleurs je trouve que même dans la globalité le film n'est pas "joli" à voir. Je ne l'avais pas vu depuis très longtemps alors que je m'étais fait les hobbits plus récemment. Et justement de mémoire, je me souvenais de cette nouvelle trilogie comme étant dégueulasse avec des couleurs criardes et en fait … bha par moment c'est déjà là. La luminosité avec des teintes étranges sont vraiment pas top. Alors qu'à côté de ça, ils arrivent à faire d'autres moments vraiment très beaux notamment l'intérieur de chez Bilbo où la comté en général qui est toute mimi avec des couleurs chatoyantes sans être violentes.

Bref, j'arrive toujours pas à me plonger plus que ça dans le film même si je l'apprécie un peu. Et ce ne sont pas les quelques ajouts de la version longue qui me feront changer d'avis.

The Whale

Histoire : 🔗

Charlie est un divorcé en obèsité morbide. Son ami Liz qui est également infirmière lui dit clairement qu'il ne lui reste plus que quelques jours à vivre à ce rythme s'il ne se rend pas d'urgence à l'hôpital.

Il vit enfermé dans son appart, la plupart du temps dans son canapé d'où il donne des cours à distance. Il n'a presque plus d'interactions sociales et ne souhaite pas être soigné.

Ressenti : 🔗

Ce film me hypait depuis quelques-temps : une production A24 avec Darren Aronofsky aux commandes et Brendan Fraser à l'écran. Bon bha j'ai pas été déçu : c'est vraiment excellent ! Non sans dec c'est ultra bon.

Bon Darren Aronofsky c'est quitte ou double et je dois avouer que j'en attendais plus grand-chose. J'ai vraiment adoré ses premiers films : l'étrangeté de Pi, la dureté et le montage de Requiem for a Dream et mon favori The Fountain avec sa triple mono-histoire. Par contre Black Swan m'a gonflé et pire encore Noé était juste naze. J'ai pas tenté Mother! de peur d'être déçu une fois de plus.

Mais là, ça y est ce film me réconcilie avec le réalisateur. L'histoire est simple mais l'interpretation ouf de Brendan Fraser est une leçon. C'est probablement le meilleur acteur pour ce rôle. Alors que le personnage inspire beaucoup de pitié et vit dans une tristesse infinie, il parvient à ne pas prendre une tête de chien battu. Bien au contraire et c'est justement ce que je reprochais à Black Swan.

Je ne me souviens plus précisément du truc, ça devient vague maintenant mais dans Black Swan, on a le personnage de Nathalie Portman qui se fait martyriser. On a donc un personnage qui se lamente et qui est tristouille en se faisant marcher dessus et qui a baissé les bras. C'est le genre de personnage que je déteste. C'est méchant de ma part, c'est un manque d'empathie, mais j'aime les personnages inspirant qui se reléve, qui cesse de se faire marche dessus, qui regagne leur respect d'une manière ou d'une autre. Ce film m'a tellement gonflé qu'il m'a vacciné de Nathalie Portman que je ne vois plus qu'en pleurnicheuse à l'opposé total de son interpretation de Mathilda dans Léon !

Bref, ici, le pauvre Charlie est dans une situation des plus merdiques, il se sait condamner. Il est au fond du trou mais n'est pas pour autant en lambeau. Tout du moins il ne le montre pas et paraît même assez fort et résilient. Il se prend des grosses claques dans la gueule sans jamais s'effondrer, sans pour autant rager et renvoyer des coups : non il garde toujours contenance, il analyse, il comprend, il agit avec réflexion. C'est vraiment très fort et inspirant.

Un aspect très sympa du film c'est que même si l'histoire en elle-même ne contient pas d'action. Tout se déroule dans l'appartement de Charlie, mais par contre il y a quand même des "retournements de situation" juste par rapport aux nouvelles informations que l'on apprend. Au départ on sait juste qu'il est divorcé et prof d'université. Mais petit à petit de nouveaux éléments s'ajoutent et on comprend bien mieux ce qui a mené à cette situation.

spoils

En gros on apprend que le gars est divorcé parcequ'il a trompé sa femme avec un homme (Alan). Qui plus est c'est un de ses anciens étudiants.

Ensuite on apprend que bon même s'il aime sa femme, il savait probablement déjà qu'il était gay mais il voulait quand même un enfant (enfin c'est ce que j'interprête).

Son amie Liz est en fait la sœur de son nouveau mec. Elle s'occupe de lui parceque … bha Alan s'est tué à petit feu quand son père a appris son homosexualité.

Le père de Liz et Alan est une figure éminente de l'église "New Life". C'est donc un bigot homophobe qui nie son implication dans le mal être de son fils et de sa mort.

À côté de ça, l'ex-femme de Charlie nous est d'abord montré comme une femme qui a coupé tous les ponts entre son ex et sa fille. Mais au final on apprend qu'elle avait honte de la façon dont sa fille tourne en grandissant. Elle se sent responsable du fait que sa fille devienne "un monstre" et le planque donc à Charlie.

Bref, c'est vraiment du gros drame bien lourd, mais tout est amené étape par étape.

En même temps, on découvre le jeune Thomas qui vient prêcher pour sa paroisse (église New Life lui aussi). Mais il est démasqué par Ellie (la fille de Charlie) …

Ouai là je suis en train de me rendre compte en faisant le résumé que ça fait un peu telenovela alors que franchement c'est pas du tout le cas. C'est bien moins pataud que ce je raconte.

Toutes les révélations progressives s'enchaînent bien et permettent donc de comprendre Charlie mais également les autres personnages qui gravitent autour.

C'est un film tristouille, je vais pas vous le cacher, dès les cinq premières minutes on nous annonce clairement que Charlie va mourrir. L'ambiance est instantannée : il fait sombre, l'appart est tristouille, ça a l'air crado, le pauvre personnage respire super mal, il fait vraiment mal en point.

Étrangement la musique n'a pas une place plus prépondérante que cela. Elle reste très discrète, c'est un peu dommage parceque le réalisateur a prouvé plusieurs fois qu'il savait bien amplifier ses films avec elle.

Voilà, c'est un super film !

The Deer Hunter

Histoire : 🔗

Un groupe d'ami américains se doivent se rendre au vietnam pour la guerre. Ils en profitent à fond avant le départ.

Une fois sur place c'est, sans trop de surprise, très compliqué.

Ressenti : 🔗

C'est vraiment dur de ne pas spoiler le film. Le départ à la guerre intervient au final assez loin dans le film.

On est pas pressé ici, d'ailleurs le passage sur la guerre en lui-même est au final presque intégralement ellipsé. Ce n'est pas le propos du film. On a donc une longue phase de présentation des personnages dans leur pays natal. On découvre les interactions dans leur groupe et avec leur entourage proche.

suite très spoilé

Il y a ensuite le départ pour le vietnam qui est zappé. Et on arrive directement à un moment où nos personnages sont déjà prisonniers de l'ennemi. On voit la torture psychologique et physique qu'ils subissent.

Forcément les caractères des personnages ne sont ici plus exactement les mêmes. De Niro est toujours le pillier fort du groupe, c'est grâce à lui et à sa relation de confiance pré-existante avec Nick qu'ils vont parvenir à se sortir de leur bourbier. Pour cela, ils participent malgré eux à une partie de roulette russe où ils prennent le plus de risque possible avant de prendre l'ascendant sur leurs geolliers.

Après cela ils s'enfuient à trois le long de la rivière. Ils sont malheureusement séparés.

On suit désormais plus que Mike qui rentre au pays.

Et c'est là qu'on entre dans la seconde phase du film, le retour après la guerre. Le personnage est marqué de ses expériences. Il a du mal à affronter ses anciens proches mais il s'acclimate tout de même.

Il apprend Steve est lui aussi rentré mais qu'il n'est pas ici. Il le retrouve alors à l'hôpital où il est désormais en fauteuil roulant, il a perdu ses jambes et seul un bras fonctionne. Ce dernier n'ose plus rentrer chez lui, il est rempli de honte.

Cependant Mike découvre que Steve reçoit du pognon et des statuettes d'éléphant dont il ignore la provenance. Mike comprend que qu'il s'agit de Nick resté au Vietnam. Il part alors chercher ce dernier.

Sur place, la situation est très compliquée, le pays est au bord de l'effondrement mais à force de pot-de-vin il finit par retrouver la trace de son ami. Nick gagne de l'argent en participant à des jeux de roulette russe où du pognon est misé. Nick est 100% traumatisé et ne reconnait pas son ami qu'il semble ignorer. …

Le film est vraiment très cool en abordant la guerre plus sur l'aspect des vétérans traumatisés. C'est souvent uniquement sur des ptits détails que ça se joue pour Mike qui semble le plus fort psychologiquement, mais pour les autres le traumatisme est bien plus évident et prononcé. C'est pas mal de les voir atteint à différents degrés.

Bon, par contre c'est assez dur à imaginer que Nick ait pu jouer aussi longtemps et envoyer autant d'argent via ce système aussi … précaire et instable. Mais bon ça reste un film ^__^

C'est marrant de ne pas avoir choisi de bons américains élevés au grain. La bande de pote que l'on suit semble être d'origine russe ou tout du moins slave. Ils sont protestants, marmonne du russe, célèbre un marriage avec de la musique traditionnelle slave (notamment la musique de Tetris).

C'est quand même un peu dommage de ne pas avoir plus évoqué ce que ressentent les persos à l'idée de partir sur le front. Pourtant c'est des ptits gars issus du milieu ouvrier qui vivent pour certains dans une sorte de mobil-home crasseux : bref ils sont loin de vivre le rêve américain et se retrouvent embrigader dans une guerre qui ne les concernent pas plus que ça. Il y a assez peu de remise en cause mais bon pourquoi pas… c'est pas moi qui écris le scénar ^__^

Il y a un Robert De Niro en très grande forme mais aussi une Meryl Streep qui en est au tout début de sa carrière cinématographique. Ils ont tous les deux failli chopper un oscar pour leur rôle respectif mais non, pas de bol. Par contre le film en a quand même choppé cinq autres.

C'est marrant comme le titre français n'a rien à voir avec le titre US. En france on a le très chouette Voyage au bout de l'Enfer qui est plutôt explicite alors qu'en anglais c'est un simple The Deer Hunter qui se concentre sur le personnage de Mike qui certe est central mais qui … bha … ça efface un peu trop les autres personnages ou tout l'aspect traumatisme. Pour une fois le titre français est meilleur :-)

Très très chouette film qui aborde un peu les mêmes thêmatiques que Jacob's Ladder.

Tootsie

Histoire : 🔗

Michael est un acteur efficace et exigeant mais surtout difficile au point que pas grand monde accepte de le faire bosser. Son agent lui révèle cette situation mais l'acteur n'en démord pas, il veut un nouveau rôle.

Il décide alors de postuler pour un rôle de femme dans une série télévisuelle et se travestit donc.

Ressenti : 🔗

Je n'avais jamais vu ce classique. Je connaissais plus ou moins le sujet et je craignais vraiment que le film soit … un peu trop ancré dans son époque et dérape largement. Mais pas vraiment, il est au contraire plutôt bienveillant dans son approche de la vision des femmes.

Au lieu d'être une grosse comédie vulgaire faisant feu de tout bois pour des gags lourdingues, on a au final une comédie sur fond de romance mais surtout c'est couronné par une réflexion de son protagoniste principal où il déclare qu'il n'a jamais un aussi bon homme qu'en se travestissant en femme. Feindre la féminité l'a poussé à devenir meilleur.

Dustin Hoffman surjoue un peu lors de sa première transformation mais plus l'histoire se déroule moins c'est le cas. Mais c'est assez cool de le voir exprimer les relations avec les hommes lorsqu'il est perçu en tant que femme. L'acteur hasbeen qui fait un caprice pour aller chez elle et le réalisateur tyrannique méprisant persuadé de son charme et qui ne comprend pas qu'on puisse ne pas y être sensible sont tous deux tournés en dérision. Cela-dit le père de sa collègue actrice lui a le droit a un traitement bien moins comique, il tombe amoureux d'elle et tombera tristement des nues lorsqu'il découvre le pot aux roses.

Bill Murray apparait un peu dans le film dans un rôle secondaire.

La BO fleur bon les années 80 avec un Dave Grusin à la baguette. Il y a une vibe que j'apprécie tout particulièrement notamment le morceau An Actor's Life.

Bref, le film est très sympa avec quelques scènes cocasses mais c'est pas non plus la comédie délurée. C'est au contraire bien plus nuancé et n'a pas trop mal vieilli.

Into the Wild

Histoire : 🔗

Alors qu'il vient de décrocher son diplôme universitaire, Christopher aspire à plus de liberté loin des canons de la société. Il souhaite également s'émanciper de ses parents qui le lui déplaisent.

Il décide alors de se séparer du pognon de ses parents et de partir seul avec sa caisse pourrie dans l'Ouest et plus tard pourquoi pas rejoindre l'Alaska.

Ressenti : 🔗

Sean Penn à la réalisation adapte ici un bouquin relatant l'histoire vraie de Christopher McCandless. On a donc le droit à un grand voyage dans l'Ouest étasuniens.

Dur de ne pas spoiler même si je ne pense pas qu'être spoilé gâcherait ce film, je vous laisse le choix.

spoils

On s'en doute assez vite mais le destin du jeune homme est tragique. Le film nous dévoile le dénouement qu'à la fin malgré un montage sur deux timeline.

On suit la fin du voyage lorsqu'en Alaska il découvre un bus aménagé abandonné. Ses derniers jours où il soufre de son empoisonnement qui le pousse à mourir de faim extenué. Et en parallèle on a donc le début de son périple dans l'ordre chronologique.

Cette structure est pas mal même si je ne trouve pas que ça apporte grand-chose. Il n'y a pas tant de pont entre ses derniers jours et ce qui s'est passé auparavant.

On nous montre un personnage assez rêveur. Il est inspiré par les grands auteurs notamment Jack London ce qui explique son envie d'Alaska. Ce qui est très cool c'est que le personnage n'a jamais été montré pour se foutre de sa gueule alors qu'il brûle du pognon, il refuse de se plier au capitalisme en conservant sa vieille bagnole rouillé alors qu'on lui en propose une autre, il en vient même à brûler ses papiers d'identité, bref il ne rentre absolument pas dans le moule du rêve américain et pourtant il n'est pas non plus dépeint comme un marginal déluré.

Non, on nous montre bien qu'il a eu son diplôme, qu'il adore la lecture et que lorsque le besoin s'en fait ressentir, il est prêt à bosser pour se faire un peu de pognon. Il cotoie les communautés un peu plus underground avec les nomades/hippies mais sans pour autant adhérer complètement à cette façon de vivre. Il est toujours un peu différent des autres.

Apparemment le livre et le bouquin ont un peu adouci son ressentiement vis-à-vis de ses parents alors que c'est déjà pas spécialement tendre.

Autant sur certains points son périple fait un peu rêver (quand il reste dans les régions chaudes) autant quand il part au Nord ça me … refroidit.

J'ai beaucoup aimé les différentes rencontres qui ont lieu au cours du film. Même certaines qui ont beau être très courtes sont assez touchantes comme par-exemple la femme qui l'aide pour ses papiers et son hébergement d'urgence lorsqu'il est à LA ou bien Leonard Knight qui fait visiter sa Salvation Mountain qui n'est pas acteur mais le vrai gars qui a construit son monument.

Le film m'a pas mal rappelé l'excellent **Nomadland qui gravite un peu autour de certains aspects.

Première fois que je vois un film de Sean Penn et c'était excellent.

Retour sur Blocky et les résolveurs DNS

Bon étrangement ça parle pas mal de DNS ces derniers temps sur ma timeline du Fediverse du coup j'ai eu envie de faire un ptit retour sur Blocky.

Je vous ai fait un article il y a maintenant … presque 3 ans !! Il est toujours d'actualité.

Blocky a grandi 🔗

Alors déjà, j'utilise toujours Blocky. Le projet était vraiment tout jeune à l'époque et maintenant il a connu plein de nouvelles releases. Il marche toujours aussi bien en étant léger, rapide et toujours aussi simple à utiliser.

Niveau installation il commence à arriver dans les distros donc c'est encore plus simple qu'avant. Ça fait plaisir de le voir reconnu par le monde nunuxien :-)

Blocklists 🔗

Son premier argument de vente est dans son nom : il est là pour bloquer des requêtes. Il se repose donc sur des blocklists qu'il met à jour de lui-même, ça ne nécessite aucune intervention.

J'ai ajouté quelques blocklists dont celle de l'inénarrable Sebsauvage même si franchement ça ne sert que très peu dans mon cas.

Résolveurs upstreams 🔗

L'avantage de blocky par rapport à un résolveur classique est qu'il permet d'utiliser plusieurs résolveurs upstreams. Et quand je dis plusieurs c'est pas 2 comme on l'entend habituellement. Non là on peut en avoir autant qu'on veut.

Blocky va répartir les requêtes sur tous les résolveurs que vous allez lui filer. C'est l'un des avantages qui me plaît le plus dans ce logiciel. Ça permet de répartir mes requêtes sur biens plus de résolveurs différents.

De ce fait, si un résolveur "tombe" (que ce soit en panne ou entre de mauvaises mains), il ne vera qu'une petite partie de mon trafic DNS global. Ça augmente donc à la fois la fiabilité mais surtout ça réduit le potentiel de nuisance sur la vie privée d'un résolveur.

D'ailleurs chaque requête sera envoyé sur deux résolveurs et il prendra la réponse du plus rapide. Les résolveurs ne répondant pas assez vite ou bien étant en erreur auront moins de chance d'être contacté par la suite.

Exporter Prometheus 🔗

Une des nouveautés depuis mon article précédent est la présence d'un exporter prometheus. Cela permet donc de générer des stats et de visualiser tout cela dans grafana. Et franchement ? J'adore voir tout ça !

Que peut-on dire de ces stats ? 🔗

Pour cet article j'ai limité les stats sur les dernières 24h.

diverses stats plus ou moins utiles

Tous les champs ne sont pas fonctionnels mais c'est pas bien grave.

Alors déjà on a pas mal d'information dès ce premier écran.

Tout d'abord on voit que le temps de réponse moyen est de 2.41ms ce qui est extrèmement rapide. C'est en très grande partie grâce au cache qui évite d'aller consulter des ressources extérieures dans une grande partie des cas.

D'ailleurs on voit que 97% des réponses proviennent du cache. Bon j'ai un taux anormalement élevé de réponses provenant de ce dernier parceque j'ai certaines machines qui font des tests réseaux constamment vers des pairs réseaux identiques. Du coup, comme c'est testé chaque minute, bha … j'ai de très nombreuses requêtes pour la même destination.

Ensuite, on voit que j'ai généré près de 93000 requêtes et je n'ai eu que 2 erreurs (résolveurs upstreams HS si je ne m'abuse) durant cette période.

graphique montrant la répartition des durées de réponses concentrée majoritairement autour des 25ms.

Mes temps de réponses sont vraiment pas dégueux !

Alors là, je ne sais pas pourquoi mais Grafana a un bug d'affichage, il décale la légende vers le bas ce qui fausse tout. Il faut en gros tout décaller de deux lignes vers le bas.

Ce graph permet de voir un peu comment est réparti le temps de réponses. On voit que c'est très souvent autour des 25ms et surtout rien au-dessus de 200ms

C'est plutôt dispensable ce morceau.

46 de requêtes pour du AAAA et 54% pour du A

À peu près la moitié des requêtes sont pour de l'IPv6 !

Haa ça c'est de suite bien plus intéressant comme stats. Ça permet de voir qu'environ la moitié des pairs auxquels je me connecte je le fais en IPv6 ! C'est plutôt chouette !

On a fait la moitié du chemin pour pouvoir virer IPv4.

96% des requêtes proviennent du cache, 4% sont resolved et seulement 65 soit 0% ont été bloquées.

De l'intéret d'un résolveur cache bloquant.

Le cœur du boulot de Blocky. Ici on voit bien qu'il m'évite une énorme partie de trafic DNS sortant grâce à son cache. En plus ça accélère le process vu que ça reste local.

Répartition de l'utilisation des résolveurs upstreams. Le plus gros est à 7% et le plus petit à 1%.

Le graph qui me procure le plus de plaisir.

Voilà la dillution de mon trafic DNS représenté en 1 graph. On voit que le résolveur upstreams qui reçoit le plus de trafic de ma part n'en voit que 7%.

Idéalement j'aimerai bien en avoir encore plus dans la liste pour dilluer toujours plus. J'aimerai notamemment dégager ceux de Cloudflare de la liste et n'avoir si possible plus que du DoT ou DoH. Si jamais vous connaissez des fournisseurs qui peuvent répondre à mes critères, je suis preneur !

Blocky C'est super bien ! 🔗

Je vous le recommande chaudement en plus maintenant ils ont un ptit site web pour présenter le projet.

Le Salaire de la Peur

Histoire : 🔗

Dans les années 50, au milieu de l'amérique du sud dans un bled paumé à moitié isolé, les gens sont un peu dans la misère et s'ennuient. Mario notre protagoniste zone au troquet du coin quand arrive Jo un parisien tout comme lui et ils deviennent de fait potes.

La compagnie pétrolière qui officie dans le secteur cherche 4 personnes pour aller en urgence apporter de la nitroglycérine à 500km à bord de camion. La mission est particulièrement risquée ce qui explique le salaire démesuré proposé qui attire pas mal les convoitises.

Ressenti : 🔗

Un classique parmi les classiques !

Le problème de ce film est qu'au final c'est assez long à démarrer. Le départ en camion met vraiment longtemps avant d'arriver. C'est un poil dommage parceque c'est pas le moment le plus passionnant.

C'est marrant de voir que dans ce film il y a Mario et Luigi mais ils ne sont pas frêres, ni plombiers, ni en salopette, ni … ouai il n'y a rien quoi.

Le film date de 1953 et autant certaiens interactions entre protagonistes sont assez étranges autant les dialogues sont incroyablement pas si marqué que ça. Les expressions, les insultes, le phrasé non c'est étrangement moderne !

J'ai beaucoup aimé l'association Jo et Mario. Leur relation change beaucoup dans le film avec des rapports de force qui s'inversent, des façades qui tombent c'est très cool.

D'ailleurs c'est marrant, dans mes souvenirs il y avait Lino Ventura dans le film et pourtant … bha … heu … non. J'imagine que c'est Charles Vanel qui incarne Jo dont le souvenir s'est brouillé et distordu.

J'ai trouvé une version remasterisée vraiment très propre avec une image noir & blanc avec beaucoup de piqué. La version américaine a été amputée d'une demi-heure de contenu parceque le film n'est pas 100% gentil vis-à-vis des USA et de leur business en amérique latine. C'est un peu sévère alors que le film en lui-même n'est pas si critique que ça.

Ils se sont fait chier pour le film, il y a d'ailleurs eu 2 noyés lors du tournage. Certains acteurs ont chopé des maladies, ils ont vraiment joué à patauger dans du pétrole, ils ont balancé le camion dans un ravin…

C'est rare les films français dans le top250 IMDB et il en est ! Je comprends très bien que le film en soit, il est vraiment très très chouette avec une histoire super simple mais qui laisse la part-belle aux acteurs et à la mise en scène pour instiller la tension constante du film. Au début, on s'emmerde, on a chaud, on est dans ce troquet merdique limite poisseux. Ça n'avance pas trop, ça nous introduit les personnages assez lentement.

Quand ça démarre, c'est bon on y est, au début c'est l'excitation : enfin de l'action, du mouvement, de nouveaux décors. On est dans le camion, bercé lentement et prudemment mais on progresse. On ne sait pas trop où on va, quels obstacles on va rencontrer mais la prudence est de mise. De nombreux indices sur les personnages apparaissent subtilement, on comprend vite qu'ils ne sont pas aussi stéréotypés que ça en avait l'air. Et plus ça progress plus ça gagne en profondeur.

Ça craque et les masques tombent. Il y a inversion des rapports de force, les situations sont inversées mais alors que ça pourrait forcer le trait et limite partir en blagounettes, le ton du film reste sérieux.

Bref, c'est très chouette et même si ça n'a pas l'entrain, la puissance et l'exaltation d'un Fury Road, cette balade en camion reste éprouvante pour les nerfs.

Barry Lyndon

Histoire : 🔗

Redmond Barry tombe amoureux de sa cousine Nora. Celle-ci souhaite néanmoins se marier avec un capitaine ce qui permettrait d'assurer un avenir à une bonne partie de la famille.

Redmond défie en duel le capitaine et gagne le duel, il doit cependant prendre la fuite pour éviter des accusations de meurtres. Il se fait dépouiller dans sa fuite et s'engage donc dans l'armée sans le sou alors que la France menace d'envahir le Royaume-uni.

Ressenti : 🔗

Brrrr, les histoires se déroulant dans les années 1700 c'est pas mon truc. J'ai horreur de cette époque et de tout ce qui entoure la bourgeoisie comme on se l'imagine de cette époque. Les perruques, le paraître, l'hypocrisie, les jeux de dominations masqués, ça se fait passer pour des puritains bref tout le bordel usuel.

J'ai plusieurs fois repoussé le visionnage de ce film à cause de cela mais bon, je continue sur ma lancée Stanley Kubrick. Là c'est un gros morceau de plus de 3 heures en plus, donc j'ai prévu le plaid prêt à subir les conséquences d'une éventuelle sieste.

Et j'ai pas réussi. L'histoire était moins neuneu que prévu, j'ai pas réussi à sombrer. J'ai même trouvé ça intéressant.

J'ai presque eu l'impression de voir un Scarface, en Angleterre, en 1750. On suit le destin d'un ptit gars qui n'en veut. Il part de presque rien et aspire à être anoblis et de vivre dans le faste et bon bha je vous spoil qu'un peu mais il y parvient. Non sans mal et avec quelques détours assez innatendus.

Bon même si l'aspect 1750 était bien présent, ce n'était pas non plus la sève du film. Pourtant le réalisateur s'est donné du mal pour que ça soit crédible. La musique est d'époque, certains costumes sont d'authentiques frusques d'époque (la très grande majorité a quand même été créée pour l'occasion, hein), l'éclairage était principalement à la bougie… Bref, ils ont tenté de pas trop tricher.

Au début du film ça montre un peu la guerre. Et c'est assez particulier quand même à l'époque. Les fameux red coat qui marche pépouzes à leur rythme en ligne droite pendant que les français les dézinguent. C'est … heu … pas très optimisé dis donc d'un point de vue stratégie.

Un peu plus loin dans l'histoire on a des passages où des personnages jouent aux cartes en pariant et en trichant. C'était assez marrant et j'imagine que ça a inspiré le jeu Card Shark (je n'y ai pas joué mais j'ai vu un peu des gens y jouer).

Bref, le film est une bonne surprise et ses trois heures sont bien passées.

Cyberpunk 2077

Et bhé… Ça fait quelques années que je l'attendais. Non pas comme le messie mais quand même j'avais un peu de hype.

Les trailers, les vidéos et tout ont suscité mon intéret très tôt dans le projet même si j'avais toujours une crainte latente dans le fond. Le studio polonais derrière le jeu jouit d'une cote de popularité sans faille avant la sortie du jeu. Leur travail sur The Witcher 3 a été acclamé autant par la presse que par les joueurs. Le jeu est immense, super bien fait aussi bien techniquement qu'artistiquement.

Bon pas de bol, je l'ai testé et j'ai pas accroché. Mais c'est en très grande partie pour son gameplay et surtout le fait que globalement j'ai vraiment du mal aux jeux à la troisième personne. Surtout les jeux modernes pensés pour être joué à la manette et j'aime pas jouer à la manette. Bref, après cinq six heures, j'ai abandonné The Witcher 3.

Mais quand j'ai appris que le prochain jeu du studio serait dans un univers cyberpunk mais que surtout ce coup-ci ce serait à la première personne, c'était comme si j'étais le dernier client qu'ils voulaient à tout prix charmer. Tout le monde a aimé leur précédent jeu sauf moi, du coup, là, ils adaptent leur cahier des charges pour convaincre le dernier réticent pour que moi aussi je les encense ! J'en suis sûr !

centre-ville un peu calme

Le centre-ville au lever du soleil, c'est encore calme

Bon, Cyberpunk 2077 est sorti dans un fracas assez énormissime. Faut dire que les "gamers" font drama de tout bois. Le studio pressé par le pognon des décideurs doit sortir le jeu au plus vite bien qu'ils aient réussi à reporter de plusieurs mois le jeu. Le jeu doit sortir sur les consoles vieillissantes et … bha … matériellement elles sont à la rue. Bref, ce qui devait arriver arriva, le jeu déconne à mort sur consoles alors qu'il s'en sort pas mal du tout sur PC. Sans surprise c'est le drame, ça fait des memes dans tous les sens, ça pleurniche. L'action en bourse du studio dégringole, ça parle de procès tout ça, les équipes du jeu viennent de se prendre des mois de crunch et ils vont devoir continuer pour patcher au plus vite pour que les brouettes puissent s'accomoder de la palette de parpaing que représente le jeu.

Le studio donne l'impression qu'il est perdu, la roadmap change sans cesse, le nouveau contenu valse toussa et bien qu'il y ait du drama, le jeu marche quand même bien. Il fait un bon nombre de vente mais les "gamers" étant les "gamers" ça crache sur le jeu très vocalement. Mais si l'on prend un peu de recul c'est quand même une grosse tuerie qui coche à peu près toutes les features du cahier des charges.

Une route bien remplie, d'immenses buildings, des poissons holographiques.

Ça y est on approche de l'heure de pointe matinale dans l'extrème centre.

J'ai suivi tout ça de loin en attendant patiemment d'avoir une machine capable de le faire tourner convenablement (et que les patchs améliorent l'expérience). J'ai un peu regardé des vidéos de compils de bugs, un peu de gameplay mais vraiment très peu pour ne pas me spoiler. De ce que j'en vois c'est magnifique mais j'ai peur que le gameplay en lui-même ne soit pas spécialement ma tasse de thé. Les combats ont l'air très RPG-esque, l'infiltration ça a l'air un peu bancal, la conduite tout le monde semble dire que c'est pas ouf (bien loin d'un GTA), la ville serait impressionnante de loin mais dans les détails ça ferait pas illusion bien longtemps. Mais tout ça, c'est issu de sources que je ne connais pas, c'est glâné au hasard du web et le tout de façon superficielle.

Enfin je l'ai ! 🔗

Début janvier 2023, j'ai ma nouvelle carte graphique, le lendemain je me prends le jeu. Fébrilement je l'installe un jeudi soir en sachant que les 70Go seraient un peu longs mais au moins le lendemain je pourrai le lancer sans attendre. À 23h30 le téléchargement a fini. Faudrait ptet que je le lance pour voir s'il tourne bien sous linux, au cas où…

Je le lance, un ptit tour dans les réglages, je fous tout à fond. Il y a un benchmark intégré : c'est parti. WOW la claque visuelle !!! Et ça tourne entre 30 et 60fps je suis comblé.

marché nocturne avec des lampions : ambiance asiatique.

Rhaaa ce que c'est beau ce ptit marché nocture couvert.

Bon, tant qu'à y être je lance la campagne, histoire de configurer les touches juste pour voir. Hop, je fabrique mon perso. Couleur des yeux, coupe de cheveux, la barbe, les tatouages, taille de la bite, les stats. Hop, je lance le truc et seconde claque : mais qu'est-ce que c'est beau !!!

Ptain, ils ont pas déconné. Leur moteur graphique est ptet une horreur pour eux (d'ailleurs leur prochain jeu ils arrêtent, ils partent sur de l'Unreal Engine si je ne m'abuse) mais à l'écran ça en jette. Le design du premier endroit où l'on traine est très impressionnant. Bref, faut vraiment que j'aille au lit.

Alors alors d'un techniquement ? 🔗

Le jeu tourne parfaitement sous linux. Pas de problèmes spécifique, il passe très bien dans sway, je peux changer de workspace sans faire planter le jeu, c'est bien branlé franchement.

Le jeu sait très bien s'en sortir du bépo. Il galère pas avec les touches, c'est un très bon point. Par contre les cocos, certaines touches sont hardcodées… c'est pas bien malin. Bon c'est pas insurmontable mais c'est dommage de ne pas avoir permis de tout reconfigurer.

exterieur de la ville où les puits de pétrole trônent au milieu des cabanons délabrés

Certains extérieurs sont peu reluisants.

Bon visuellement je l'ai déjà dit mais c'est clairement très très impressionnant. C'est le jeu le plus abouti visuellement que je possède et de loin. La ville et ses éclairages sont vraiment convaincants mais alors par contre les personnages ... Ils sont tous particulièrement bien fait le dernier détail qui brise encore l'illusion sont les cheveux mais on se rapproche d'une expérience cinématique !

Le seul point négatif concernant les PNJ random c'est qu'ils ont trois morphologies uniquement : il y l'enfant, l'adulte et le gros. C'est tout. Bon, je me doute que c'est par "facilité" technique. Histoire de ne pas avoir à modéliser cinquante mille vêtements différents ni avoir trop de modèle d'animations différents. On va mettre ça sur le coup du cyberpunk : dans le futur, tous les gens se traficotent le corps pour rentrer dans ces idéaux de beauté et se standardiser. Hop, ça passe.

Une gargottes, des néons et des prostitués dans ce quartier animé surtout la nuit.

JigJig Street pour les soirs où les besoins se font ressentir.

C'est tellement bien foutu que c'en est très agréable d'aller se promener sans objectif, juste regarder le monde : les ruelles sombres, les plazza suspendues, le désert, les nuages, la pluie. Les jeux de lumières sont ouf. Le seul truc qui me manque pour parfaire c'est de pouvoir activer le ray-tracing qui n'est pas compatible avec les GPU AMD sous linux pour le moment mais il y a fort à parier que ça va arriver (merci à l'équipe de mesa en passant). Le jeu use et abuse de surfaces avec des reflets et sans ray-tracing ce sont ce qu'on apelle des screen-space reflections : c'est-à-dire que les réflets sont calculées par rapport à ce qui est affiché à l'écran. On ne peut donc pas avoir de reflet d'une chose non présente à l'écran ce qui marche très souvent mais qui donne des effets bizarres notamment lorsqu'on regarde une étendue d'eau et où donc les réflexions sur les bords gauches et droites de l'écran n'ont pas de réflets crédibles. Pareil, les miroirs ne marchent pas avec cette méthode. On est assez habitués, c'est ce qui se fait tout le temps mais les rares jeux qui ont implémenté ça en raytracing sont assez bluffant.

Un motel avec des palmiers et des éoliennes en bordures de ville.

D'autres extérieurs sont bien plus sympatiques quand même.

Bon par contre un point noir c'est qu'ils ont dû optimiser à mort pour que ça tourne convenablement et il y a un point où ça se remarque c'est les entités qui disparaissent dès qu'on a le dos tourné. Si jamais vous passez une voiture ou un piéton en vue, lorsque vous vous retournez, il y a fort à parier que ça ait disparu (et que ce soit remplacé éventuellement par un autre). Dans les phases de combats ou de courses pas de souci c'est pas affecté, mais dans les phases plus relax c'est tout le temps. Apparemment il existe des mods qui tentent de corriger ça mais non sans impact négatif sur les perfs.

Ma plus grosse crainte : le gameplay 🔗

Bon les devs se sont attaqués à un gros morceau : ils sont habitués à faire du RPG médiéval à la troisième personne et là ils transitionnent vers du GTA en FPS mais surtout en conservant leurs racines de RPG. Il n'y a pas tant de jeu comparable à vrai dire.

La comparaison avec les mastodontes que sont GTA, les FPS, les jeux d'infiltrations et les RPG risque d'être douloureuse et surtout parvenir à bien mélanger le tout c'est pas ce qu'il y a de plus simple.

Tuut Tuut 🔗

Bon commençons par la conduite : c'est ok+ on va dire. Il y a pas mal de voitures différentes et même des motos. Leurs comportements sont différents et du coup la conduite n'est clairement pas la même. C'est pas mal du tout. Par contre les sensations de vitesse on oublie.

La voiture semble tanguer en roulant à 88km/h.

Là c'est juste avant un accident ^__^

C'est dommage, ça se joue à pas grand-chose. Je pense que juste en réduisant le FOV avec la vitesse et en ajoutant un léger motion blur ça aurait déjà grandement amélioré le truc. Un autre truc chiant c'est qu'une fois que le véhicule est à vitesse max, la boucle sonore est insupportable. C'est aussi un détail mais c'est assez irritant surtout que c'est facile d'y arriver.

La circulation de la ville est pas très crédible. Ils conduisent tous de façon strictement identique et ça se ressent. Ils font pas d'écart, ils sont sur rails et c'est vraiment quand tu en percutes un qu'ils semblent avoir un comportement un peu plus humain quand ils prennent la fuite. Ha et là où c'est réaliste c'est que personne ne met son cligno…

Le compteur de la moto est interactif en vue à la première personne.

En moto c'est je préfère la vue à la première personne.

Pann Pann 🔗

Pour la partie FPS : c'est ok. Bon les déplacements sont assez lourdeaux, on se cogne souvent sur des éléments du décor mais ça peut aller franchement. Ça rapelle pas mal Mirror's Edge d'ailleurs dans les déplacements. C'est un style que j'apprécie pas trop mais c'est pas à chier non plus, c'est une question de goût.

Pour les flingues c'est pas mal varié mais pas non plus transcendant. On passe son temps à looter de nouvelles armes, comparer les stats associées et voilà. On a une dizaine de type d'arme différent en gros. C'est des trucs très réalistes qui pourraient déjà exister (ou presque), rien de bien exotique.

Une moto jaune au en bord de désert.

Mon fidèle destrier.

Par contre c'est le mélange FPS et RPG qui est très frustrant. Vous allez viser comme un dieu et enchaîner les headshots, cool non ? Mais vous allez le faire sur le même personnage : pour buter 1 ennemi il va faloir vider deux/trois chargeurs avec pas mal de headshots. Bha oui ma ptite dame : c'est un RPG, donc selon votre niveau et celui de l'ennemi bha on se retrouve dans la situation surréaliste où lui vous dégomme en one-shot en vous tirant dans l'orteil et où vous lui avez balancé dix kilos de plomb dans l'œil et qu'il tient encore debout. C'est le plus gros point noir à mon sens. Moi qui suis un très gros fan de FPS j'ai vraiment du mal à m'adapter à cette règle. Ça donne vraiment des combats éprouvants et frustrants où il faut se planquer derrière une caisse et s'attarder sur chaque ennemi pendant un long moment sans prendre le moindre risque.

Les sensations de tirs sont pas dégueux sinon mais c'est complètement annihilé par l'insensibilité des ennemis. Il y a d'ailleurs une belle collection d'arme contondantes ou de katana mais le maniement se réduit à coup rapide/gros coup/pârer. C'est pas ça qui va approfondir l'intéret. Le lancer de couteau est assez marrant cela dit.

Pfioumm Pfioumm 🔗

Bon niveau infiltration qu'est-ce qu'il y a à en dire ? Et bhé c'est dommage ça pourrait être excellent mais ça échoue à pas grand-chose. En gros, on peut pirater les ennemis pour leur infliger des dégats, les faire brûler, les rendre sourd, bloquer leur vision, les foutre dans le coma : c'est super cool. Ça marche avec un système de "RAM" qui est consommée et qui remonte petit à petit, c'est vraiment très bon.

Interface de piratage avec à gauche les choix possibles.

Ceux-là vont passer un sale moment à cause des piratages.

Par contre, à partir du moment où 1 ennemi vous a reperé, même si vous l'abattez sans témoin, loin de tout le monde, même sans coup de feu, vous passez en mode combat et tous les ennemis de la zone fondent sur vous. C'est justifié par le fait que les ennemis sont en réseau et qu'ils peuvent donc communiquer les uns avec les autres automagiquement. Du coup, à la moindre erreur, l'infiltration s'achève et là c'est baston. Pareil, si vous avez un flingue avec un silencieux, si vous tuez pas votre cible au premier coup, tout le monde sera alerté enfin parfois non (j'ai pas capté la logique). Et quand un headshot ne parvient pas à tuer une cible … bha … ça enlève tout l'intéret des flingues avec silencieux. Bon encore une fois, j'ai cru comprendre qu'il existait un mod pour cet aspect du jeu.

? ? 🔗

Et le RPG pur ? Le jeu demande de choisir parmis trois origines possibles pour son personnage ce qui débloquera des options de dialogues tout le long du jeu. C'est parfois anecdotique, parfois ça change un peu plus le dénouement de certaines situations. Mais ça reste assez gentillet sur ce point, c'est presque anecdotique.

Cependant, le jeu est truffé de dialogues à choix multiples et parfois certains sont assez difficiles. On a vraiment le sentiment que ça change la façon dont certains personnages interagissent avec nous. Ça marche vraiment très bien et pas uniquement dans la quête principale, même certaines quêtes annexes demandent à faire des choix avec des conséquences biens moindres mais qui sont des choix moraux assez difficiles.

Non là, sur ce point, rien à redire.

Marchand de journaux et de frites.

Quand il fait faim à 3h du mat. (non ça ne sert à rien)

On gagne des niveaux selon cinq arbres technologiques différents avec des compétences passives/actives à débloquer en fonction des points accumulés. Au début j'ai privilégié les compétences de baston mais par la suite j'ai voulu m'éloigner de ça pour aller plus dans l'infiltration et le piratage et ça a radicalement changé la façon dont j'ai abordé la suite des affrontements. Ça marche impec.

Il n'est pas possible de débloquer toutes les compétences, on est limité au niveau 50 et donc à vue de nez on ne peut débloquer que 40% des arbres technologiques, c'est pas con. On ne peut pas créer un dieu vivant.

Bon par contre un truc que je trouve étrange c'est concernant tout ce qui est quêtes annexes : en gros quand on arrive pour la première fois dans un nouveau quartier, on reçoit un appel du "fixer" local qui est à même de donner des missions. Et … c'est tout. On a beau aller voir la personne physiquement ou bien l'appeler, il ne se passe rien. Il faut aller sur la carte, vers une icône près de là où se trouve la mission pour que l'on reçoive un appel du fixer en question. Je trouve ce fonctionnement très étrange et absolument pas naturel. Ça brise pas mal l'immersion puisqu'au final on se retrouve à sortir la map et à se rendre sur un point fictif pour que “oh magie” un PNJ nous propose une mission quand on arrive à proximité. Je ne l'ai d'ailleurs compris qu'après avoir fini une première fois la quête principale. C'est dommage.

Le flou de mouvement est plutôt bien réussi contrairement à plein de jeu.

Pour une fois qu'un motion blur est réussi en floutant comme il faut sans baver sur les zones nettes…

Tiens le ptit détail qui m'a bien plu c'est que les quêtes ont pour nom des titres de chansons. Oui c'est tout con mais c'est raccord avec le fait que l'on suive un mec qui fait de la musique.

Style de jeu 🔗

Le jeu propose plusieurs façons d'aborder ses quêtes avec très souvent plusieurs moyens d'atteindre un endroit. C'est pas aussi travaillé qu'un Dishonored mais ça a le mérite d'exister. Pour rentrer dans un bar, on peut tenter de filer un pourboire au videur, le menacer de lui péter la gueule, trouver des billets auprès de la file d'attente ou bien trouver une entrée alternative. C'est pas toujours aussi varié mais il y a quasiment toujours au moins une alternative. C'est un excellent point, le seul problème c'est qu'on le voit vite arriver à dix bornes.

Au global 🔗

Bha le gameplay global est quand même plutôt bon. Il n'excelle sur aucun des points mais il n'est mauvais nul part pour autant.

Night City 🔗

La ville est le gros point fort du jeu. Le jeu parvient très bien à donner une impression de gigantisme alors qu'au final elle n'est pas bien grande mais sa construction est bien adapté à un jeu vidéo. C'est quand même parfois étrange, quand une mission nous demande de ramener une personne/un véhicule quelque part et que ce soit généralement à moins d'un kilomètre. Ça devient un peu une blague au bout d'un moment ^__^.

Balade en moto sur l'autoroute vers les éoliennes.

Ouai j'aime vraiment cet environnement ptet presque plus que la ville.

Les différents quartiers ont bien leur identité, on a le côté ville de bord de mer à touriste, le côté zone industrielle dégueulasse, les beaux quartiers en hauteur avec ses villas (ptet un peu trop petit cet aspect), le quartier chinois, le centre où les corpos ont toutes leur siège plus imposant l'une que l'autre.

Ha il y a également les ptits marchés avec les différentes gargottes qui sont très cool. Ils ont modélisé pas mal de restaus et bars (à putes parfois même). Je ne pensais pas pouvoir visiter autant de bâtiments différents, je pensais vraiment que la ville serait bien moins travaillée de l'intérieur.

On peut améliorer son personnage dans les cliniques des charcudoc qui propose différentes améliorations physiques. On aura assez vite la possibilité d'améliorer ses gambettes avec un système de double saut. Et là, wow, le jeu prend une toute autre dimension : de très nombreux endroits en hauteur deviennent accessibles. La ville est vraiment en 3D : il n'y a pas que les rues au niveau des piétons mais également tous les balcons, les rebords, les corniches, les toits qui ont été travaillés. Notre personnage a beau être lourdingue à se coincer dans le moindre potelet, il est quand même bien agile et sait s'accrocher à un peu tous les rebords, c'est une joie !

intérieur d'une bagnole parfaitement modélisé.

La vue subjective des bagnoles est pas très pratique mais ils se sont fait bien chier à modéliser tout l'intérieur de toutes les pagnoles.

La vibe cyberpunk est bien présente avec les écrans de pubs immenses, les néons et la météo accentue d'autant plus cet effet avec parfois une pluie sombre ou bien une tempête de sable nappant toute l'atmosphère d'un voile orangé que j'affectionne fort.

Ils ont fait un énorme boulot pour créer des marques, des logos, des designs pour les bagnoles, pour la bouffe, pour leurs bars. C'est très impressionnant et ça marche sacrément bien. Les marques de soda ont leur identité propre avec même un slogan et leur pub télévisée. D'ailleurs il y a même des émissions de téloches visionnables.

Et toujours concernant le world-building, ils ont créé un groupe virtuel avec un logo, une histoire, des concerts, des affiches et même des morceaux de musique. On finit vraiment par y croire ! Ce monde fini vraiment par exister et on en fait partie.

Je m'étonne même à ne pas passer les dialogues ni même certaines phases de déplacements. Il y a des points de fast-travel sur la map mais je ne m'en suis servi qu'une fois : le monde qu'ils ont créé est si chouette et captivant que je ne m'en suis pas lassé. Les différents quartiers de la ville ont chacun leur identité propre, mais je dois avouer que je ne saurai absolument pas m'y déplacer sans le GPS.

En fait on arrive dans une sorte d'uncanny valley : Night City est vraiment très bien faite mais du coup certains détails brisent le truc et sont presque dérangeants. C'est dommage et c'est probable qu'avec quelques années de plus de dev, ils auraient pu pousser encore plus l'immersion. On ne croise par exemple jamais de pompier ou d'ambulance, on a beau créer des accidents de bagnoles c'est sans aucune conséquence, on peut dépouiller un peu tous les environnements qu'on trouve sans que personne ne réagisse, il y a tellement de lieux ouverts que l'on peut visiter que ceux où c'est fermé c'est presque bizarre, il y a quasiment que des pubs pour des trucs de cul ou de bouffe, les piétons ne font presque que piétonner et il y a peu d'interactions sinon. Je ne critique pas, hein. Ils ont déjà atteint un sommet mais il y a tout un tas de pistes à explorer dans le futur.

16fps seulement dans le benchmark montrant le bar El Cojo Loco.

Du bar à l'américaine dans le benchmark.

En fait on sent que le jeu est un one-shot pour son studio. Ils ont fait le jeu et hop c'est un produit fini. Ils auraient adopté le principe du game-as-a-service avec l'intention de l'agrandir constamment tant que les clients sont là, la ville pourrait continuer de grandir et de gagner en crédibilité.

Mais là où j'ai été le plus surpris c'est qu'on peut sortir de la ville et arpenter le désert alentour. Alors certe, c'est bien moins dense d'un point de vue contenu, c'est sûr mais c'est pas non plus 100% vide. Déjà, c'est également très beau, mais en plus il y a un endroit avec des éoliennes, un autre avec des fermes sous serres, un autre avec une décharge immense… Ils n'ont pas négligé cet aspect pour autant.

Au final 🔗

Je me régale et malgré quelques points frustrants, je pense que la proposition globale du titre est assez hors norme.

Ils ont fait un gros boulot d'immersion qui est malheureusement négligé sur certains aspects mais ça se ressent.

Le jeu propose 100h de contenu et j'aurai adoré en avoir le triple ^__^ J'espère que les prochains DLC prolongeront bien la soupe.


Il y a plein de points que je n'ai pas abordé a commencé par l'histoire que je préfère vous laisser déguster. Elle vaut le coup d'œil à elle seule. Les sidequests sont vraiment très cool également. Il y a tout un tas de références à d'autres œuvres de SF (matrix, akira, gits, blade runner…).


La ptite place à la sortie du Cojo Loco.

La fin du benchmark avec 15 malheureux FPS.


Bon j'avais pas trop d'autre endroit où le mettre mais concernant l'histoire il y a un truc bizarre. En gros on a un personnage qui est mort il y a 50ans avec nous. On rencontre des gens qui ont vécu avec lui à l'époque et qui aujourd'hui ont tous l'air … bha d'avoir bien moins de cinquante ans. Encore une fois on peut mettre ça sur le coup du transhumanisme et tout mais c'est quand même bizarre qu'aucun n'ait plus de vécu que ça. Aussi bien physiquement que dans l'état d'esprit d'ailleurs. Et c'est d'autant plus étrange qu'il n'y aurait eu juste qu'à changer un peu les dates pour qu'il y ait moins de dissonnance sur ce point.

garé au milieu de nul part dans le désert (encore)

Oui oui j'adore cet endroit.

Récap 42 : Janvier 2023

Allez pour fêter cette nouvelle année, j'ai renouvellé ma carte graphique. J'ai un joli ptit monstre qui me permet de nouveau à jouer à un peu tout sans trop réflêchir à la compatibilité.

Du coup, premier nouveau jeu Cyberpunk 2077 et c'est un peu à cause de lui que du coup c'est assez calme sur le blog ce mois-ci.

Blog 🔗

J'ai retouillé deux trois trucs sur le blog. Déjà sur le RSS j'ai changé le titre des visionnages afin d'ajouter un ptit header reconnaissable. J'ai bidouillé également les catégories dans le flux histoire qu'il y ait des tags supplémentaires.

Et surtout j'ai pas mal modifié les pages de listings. J'ai viré les grosses cartes qui donnait un aperçu de chaque article et j'ai remplacé ça par un classement chronologique avec séparation mensuelle et je n'affiche plus que le titre. Ça donne un affichage bien plus compact, c'est plus pratique et j'ai quand même gardé l'aperçu que l'on peut avoir en survolant la ptite . Voilà, ça donne des pages plus légères visuellement.

En bref ce mois-ci : 1 article, 6 commentaires, 11 visionnages, 508943 requêtes, 52952 visiteurs uniques pour 9.01 Go de trafic.

Films 🔗

Séries 🔗

Willow 🔗

Aie aie aie. J'adore le film sorti en 1988. Ça m'émoustille plus que les films du seigneur des anneaux.

J'aime bien le ton pas trop sérieux mais sans non plus être dans la bouffonerie, les effets spéciaux, les décors, les acteurs, non j'aime vraiment beaucoup le film et là une série qui arrive près de trente cinq ans plus tard après de nombreux projets de suites et compagnie, enfin.

À la première vue du trailer c'est la douche froide. Bon, bha … Bha, je vais quand même regarder mais la hype est bien redescendue malgré une partie du casting qui est de retour.

Bon bha c'est un massacre. Rhaaaa ce que c'est navrant.

Le public cible est l'ado rebel mais le rebel vu par Disney donc pas vraiment rebel, hein. On a donc plein de mioches qui se galochent ou veulent le faire. Mais vraiment rien ne va, c'est blindé d'incohérence, c'est moche, ça semble déborder de pognon mais certains costumes sont de simples jeans, on a même droit à un personnage avec un onesie o___O.

Chaque épisode se conclue par une musique qui … n'a rien à voir. Alors qu'ils ressortent la musique d'origine à d'autres moments et que celle-ci est juste géniale : incompréhensible.

Ils visent un public d'ado qui n'a probablement pas vu le film mais ils font constamment des clins d'œil au film. Pourquoi faire ça ? Ils se sont clairement éloigné du film dans le ton et le public d'origine du film a quarante balais. Soit vous jouez le tout pour le tout et tentez de poursuivre ce qui s'est fait dans le film soit vous le zappez et repartez sur de nouvelles bases pour plaire à un nouveau public.

Ça déborde d'incohérences en plus. Il y a constamment des tentatives d'humour lourdeaude, les personnages sont pas attachants et la ptite équipe est juste en train de se tirer dans les pattes les uns des autres.

Rhhaa et puis ce pauvre Willow il est là que pour déballer du lore. Trois fois sur quatre ça ne sert à rien si ce n'est ajouté du lore assez insipide et ça sort un peu de nulle part. Ça donne vraiment l'impression qu'il a été rajouté parceque c'est le nom de la série : il ne sert à rien.

Le truc cool c'est que mims la fille du personnage est la vraie fille de l'acteur. Voilà, c'est bien maigre. À chier, encore une fois merci Disney.

Et visiblement aux US ça chouine parceque c'est woke. Et ouai dans un monde de magie et de créatures mythiques et compagnie il y a des personnages gays !!! Ptain, rien ne va dans la série et le seul truc que vous voulez reprocher c'est ça ?! Pffff que vous êtes lamentables.

Jeux 🔗

Cyperpunk 2077 🔗

Je me régale ! Mais je vous en parle un peu mieux très bientôt.

Nuxeries 🔗

J'ai changé de carte graphique et du coup il a fallu que j'adapte mon ptit nunux à cela. Bon je suis passé d'une AMD RX580 à une AMD RX6950. D'ailleurs c'est marrant il y a dix ans ou plus j'avais une radeon 6950HD qui n'a au final rien à voir.

Bref, AMD étant très sympa avec le monde du libre, ils contribuent au kernel linux avec un bout de driver libre (côté kernel) qui permet de faire tourner soit leur driver proprio à eux (côté userland) soit le driver libre communautaire (toujours côté userland). Et c'est intégré dans le kernel classique, rien d'exotique du tout.

Le seul truc un peu particulier, c'est qu'il faut s'assurer d'avoir le firmware correspondant au GPU que l'on possède. Du coup, la seule chose que j'ai réellement eu à faire est d'inclure le bon firmware dans le kernel. Pour cela, il suffit d'éditer la ligne CONFIG_EXTRA_FIRMWARE dans /usr/src/linux/.config et d'y ajouter les bons. Le brave wiki de Gentoo vous donnera les bons noms à ajouter.

Une recompile et on boot dessus et … c'est bon ça marche. Rien à modifier côté userland, mesa se débrouille comme un chef.

Merci AMD pour votre implication dans le libre ! Je continuerai d'acheter votre matos tant que ce sera le cas.

Vidéos 🔗

Un super moyen métrage français sur les origines de France Five : Message d'Outre-Espace. C'est très joliement bien fait.

Vrac 🔗

Tiens sur HN il y a un article super cool sur la victoire des réseaux sur les télécoms. Bossant côté télécoms mais fréquentant surtout le monde des réseaux j'ai vraiment bien aimé cet article que je trouve particulièrement juste.

Bon c'est en anglais mais en gros ça évoque les différences de cultures de deux clans qui ont les mêmes objectifs. C'est centré principalement sur SIP et j'avoue que j'aimerai bien un article un peu plus global et complet ^__^

Hachi : A Dog's Tale

Histoire : 🔗

Hachi est un chiot récuperé par Parker alors qu'il rentrait chez lui à la gare. Il le trouve abandonné et convainc donc sa femme de l'adopter.

Hachi a maintenant grandi et a pris l'habitude d'accompagner son maître à la gare et de l'y retrouver le soir quand il rentre du boulot. Un jour, Parker meurt au boulot et ne rentre donc pas mais Hachi l'attend inlassablement à la gare.

Ressenti : 🔗

Cette histoire vraie est ultra connue et plaît généralement à tout le monde. Elle s'est passée au Japon en 1923 et a déjà donné à un film japonais en 1987. Ici c'est donc le remake américain de 2009 qui recentre le récit aux USA.

Le film est sympa mais il est assez basique. Il n'y a rien de très marquant en dehors de son histoire. Comme prévu c'est un tire-larme. Ils ont misé à fond sur le piano omniprésent pour vraiment instiller une ambiance dramatique constamment.

Le film ne prend pas trop de risque. La plus grande folie est d'avoir parfois pris le point de vue du chien. On a donc des séquences en noir & blanc à hauteur de chien. Mais sinon c'est du tout convenu pour le reste.

Tout le monde est gentil, cette petite bourgade est toute mimi et la gare et ses environs c'est tout mimi. Le personnage principal prend le train pour aller bosser et se rend à la gare à pied. Franchement, qui y croit ?! Ce petit bledaillon est tout mimi et semble sortir d'un rêve de gamin.

Le toutou est mimi quand il est gamin mais c'est vrai qu'une fois grand c'est pas trop le genre de chien qui me plaît.

C'est un film facile qui plaira à beaucoup mais à mon sens il ne mérite pas sa note de 8.1/10 sur IMDB.

Le Bal des casse-pieds

Histoire : 🔗

Henry est un véto constamment débordé qui aspire à plus de sérénité mais il est tout le temps emmerdé par sa famille/ses clients/ses amis.

Il fait cependant la rencontre de Louise qui aspire elle aussi à plus de sérénité.

Ressenti : 🔗

Et bhé qu'est-ce que ça a mal vieillit.

La moitié des blagues ne marchent plus trop. Et puis le malaise de voir le mec de soixante balais vouloir se taper de la meuh de trente ans… Le truc est montré comme une évidence : le mâle avec une bonne situation qui couche avec une ptite jeunette à moitié subordonné.

Bref, vraiment vieillit. Ha et il y a aussi la représentation des homosexuels qui est pas glorieuse.

Non il n'y a pas grand-chose à sauver. Le casting 4 étoiles ne fait pas de miracle.

Ikiru

Histoire : 🔗

Kanji est un employé de mairie de longue date qui a perdu toute motivation.

Il apprend qu'il est atteint d'un cancer incurable et qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il décide de quitter son taf sans rien dire et de tenter de profiter des joies de la vie, ce qu'il n'avait jamais vraiment fait auparavant.

Ressenti : 🔗

J'ai eu du mal à me plonger dans le film. Je trouve le démarrage assez rèche : c'est tristouille, la forme du film est très datée, le choc culturel est assez difficile à encaisser. Mais au bout d'un moment ça prend une autre tournure et là ça a regagné pas mal d'intéret.

Le pauvre Takashi Shimura fait vraiment de la peine à voir. Le gars est abattu avec un air de chien battu d'exception. C'est le genre de personnage qui a plus tendance à m'énerver (ouai manque d'empathie), j'ai envie de le secouer toussa. Et du coup c'est pour ça que le premier tier m'a été un peu difficile. J'ai envisagé d'abandonner le film tellement j'ai cru que ça allait tourner en rond.

C'est drôle de voir que déjà dans les années 50 même à l'autre bout du monde l'administration atteignait une dimension absurde. Certaines choses sont universelles… Et d'ailleurs la morale du film à ce propos est assez triste :-/

L'illustration des tourments de l'administration a une mise en scène assez cool avec chaque service se renvoyant la balle. On est entre le laissé-passer A38 et un monstre kakfaïen.

Il y a apparemment un remake britain qui vient de sortir et qui d'ailleurs est bien plus court.

Le film est sympatique mais pas des plus attrayants et tarde vraiment à démarrer. Je suis étonné de le voir aussi haut dans le classement IMDB…

A Clockwork Orange

Histoire : 🔗

Alex est un jeune problèmatique qui préfère trainer avec son gang en tabassant et violant ce qui passe devant lui plutôt que de se plier aux règles de la société. Malgré les dissensions dans son groupe, il reste le leader à la poigne de fer.

Un soir qu'ils vont encore une fois faire une incursion chez une pauvre victime, il se fait trahir par ses compères et il finira dont en prison.

Ressenti : 🔗

J'ai un peu de mal à saisir la hype autour de ce film. J'apprécie mais sans plus. J'ai du mal à mettre le doigt sur ce qui me gêne du coup j'apprécie tout juste le film sans le trouver si bien que ça.

Bon déjà tout le délire sur l'argot mi-cockney mi-russe me laisse blème. J'imagine que le film voulait se donner un air de film d'anticipation décrivant un éventuel futur proche (de l'époque) et tout l'effet que ça me fait c'est d'un truc vieillot qui est au final très ancré dans les années 70. Pas de bol, le style visuel est très marqué 60s/70s ça n'aide pas. Et en plus, la BO du film qui a voulu reprendre des morceaux de classiques réinterprêté avec des gros synthés qui tâchent ça donne encore une fois un aspect rétrofuturiste vieillot au film.

Le film évoque donc le gouvernement britain qui experimente la méthode ludovico permettant de "guérir" les condamnés en les conditionnant à détester la violence et le sexe. Du coup les personnes traitées ne sont plus à même de violer ou d'agresser et deviennent donc d'honnorables citoyens. Brièvement la première personne qui s'oppose à cela est le cureton local qui évoque le fait que ça supprime le libre-arbitre du condamné et que ce n'est donc pas plus moral et pas non plus une véritable guérison. Ce n'est que dans un second temps, par l'intermédiaire des médias qu'il y a une certaine opposition face à ce procédé.

La première moitié du film est divertissante mais n'amène au final que peu de réflexion. On suit juste Alex et ses drougies dans leurs méfaits. La seconde moitié du film est quant à elle bien plus dense en sujets de réflexion.

Comme dit précédemment ça évoque déjà l'aspect moral d'une telle méthode. Ça parle également de la manipulation par l'écrivain opposant au gouvernement qui est prêt à tout pour apporter de l'eau à son moulin (d'autant plus quand on combine cela à ses désirs plus personnels de vengeance). Il y a également la récupération politique qui est bien explicite. Sauf que tout cela est amené par un scénario que je trouve tellement balourd que c'en est un peu neuneu.

Une fois relâché dans la nature, ses parents l'ont remplacé par un mec random qui occupe sa chambre, il décide de quitter son domicile et tombe pile sur le clochard qu'il avait aggressé et qui le reconnait. La coïncidence est quand même étrange. Comble de malchance, les policiers qui passent par là sont deux de ses anciens membres de gangs qui se rebellaient contre son autorité. La coïncidence est encore plus suspicieuse. Les deux lurons maltraitent notre pauvre victime, le tabassent et le laisse en pleine nature. Mais ho lala, c'est à deux pas de la baraque d'une de ses précédentes victimes dont ils ont violé la femme ! Sérieux ?!

Ce qui partait sur un film sérieux, lourd et plutôt bien pensé tombe dans un enchaînement de probabilité miraculeux. Du coup ça donne l'impression de tomber dans un conte philosophique assez balourd.

Oui, on a compris que le gars va se prendre un retour de karma dans la gueule. Que même s'il est guéri, il n'a pas pour autant été puni selon la société et que le retour de bâton va être sévère.

Bon, c'est pas pour autant le propos principal de cette seconde partie. Je pense que l'intention est plus de montrer que tout le petit monde qui gravite autour n'est pas aussi vertueux qu'il en a l'air. Les flics sont des pourris adeptes de violence, le gars qui s'occupait de la réhabilitation d'Alex est lui aussi un poil sadique, les médecins baisent pendant leur job, les politiciens virevoltent de bord pour redorer leur blason… Mais je sais pas, ça me donne l'impression que c'est écrit par quelqu'un de très naïf qui découvre le monde.

Bref, le film ne m'est pas spécialement des plus agréables. Il me laisse assez de marbre. Je trouve qu'il ne mérite pas autant son engouement. Et j'ai assez de mal à comprendre pourquoi il n'entre pas plus en résonnance avec mes goûts.

C'est loin d'être le chef-d'œuvre que l'on encense régulièrement pour moi. C'est bien mais sans plus. D'ailleurs il n'y aurait pas autant de cul et la violence serait un peu moins visuelle il pourrait presque être montré à des gamins comme conte de nowel : “Soyez sage les enfants sinon voilà ce qu'il va se passer !”

Arizona Dream

Histoire : 🔗

Axel se voit proposer un poste de vendeur de bagnole chez son oncle. Alors qu'il bosse avec son cousin, deux clientes débarquent en braillant.

Les deux garçons finissent même par se faire inviter par la mère la fille à dîner chez elle. Axel tombe amoureux de la mère qui a au moins trente ans de plus que lui.

Ressenti : 🔗

Quel étrange film. Je suis très probablement passé à côté de plein de trucs. Il faut probablement se laisser porter sans lutter.

Le film est une romance comédie drame. Certains passages sont loufoques et d'autres bien plus lourds, c'est un étrange mélange. Du coup j'avoue ne pas trop savoir qu'en penser.

Certaines scènes sont vraiment très drôles et ça enchaîne avec un évènement des plus dramatiques du coup c'est assez dur de s'impliquer dans un sens comme dans l'autre. À ça on rajoute les rêveries de Johnny Depp chez les inuits et de son poisson et … bha je suis assez désemparé.

Tous les personnages sont dans une étrange dualité. Le film joue avec les métaphores et du coup chaque perso semble à première vue décalé et limite risible alors qu'ils ont globalement des motivations souvent assez simples et pures. On a par exemple le cousin qui vend des bagnoles mais qui est fan de cinéma et rêve d'être acteur. Le souci c'est qu'il joue les starlettes alors qu'il n'a réussi à convaincre personne. Il est donc assez souvent risible alors qu'il ne fait manifestement de mal à personne et qu'il n'est au fond pas vraiment triste non plus.

La mère semble complètement délurée avec des rêves de fabriquer une machine volante avec Axel son amant. C'est à première vue, encore une fois, un truc dont on peut se moquer. Ils fabriquent un truc de bric et de broc qui ne peut absolument pas marcher. Mais après, c'est au final un hobby sans grande conséquence et puis vouloir voler est un rêve assez commun. Tenter de poursuivre son rêve avec la personne que l'on aime n'est au final pas si risible et c'est même une situation plutôt cool.

On a un schéma assez proche avec la fille qui, si l'on y prête pas attention, a un comportement qui prête à moquerie mais qui au final ne le mérite pas vraiment. C'est un peu comme ça pour tout le monde notamment l'oncle…

La BO du film est assez cool notamment In the Deathcar composée pour l'occasion par Goran Bregovic et chantée par Iggy Pop que tout le monde connait. Le morceau est d'ailleurs devenu plus culte que le film lui-même.

Toujours à propos de la musique, vers la fin il y a un groupe méxicain qui est vraiment très drôle. Ils se retrouvent là, dans le salon en train de jouer Besame mucho pour quatre adultes lors d'une fête d'anniversaire. Cette très étrange situation où le gâteau n'est même pas bouffé et où la fête s'essoufle en deux secondes est tellement décalée que ça m'a bien fait rire.

Bref, c'est un film étrange qui se laisse voir mais qui nécessite pas mal d'empathie et de bienveillance pour être apprécié je pense.

Singin' in the Rain

Histoire : 🔗

En 1927 l'acteur Don Lockwood et sa comparse à l'écran Lina Lamont sont les coqueluches d'Hollywood. L'arrivée du cinéma parlant va s'annoncer comme une rude épreuve, Lina malgré sa beauté imparable possède une voix assez dérangeante et un accent assez pécor.

Le prochain film ne peut pas être muet et cela s'annonce donc assez difficile.

Ressenti : 🔗

Je m'attendais à pas aimer et puis … bha ça va c'est assez drôle malgré la forme assez daté. Déjà à l'époque les fonds animés en bagnoles étaient dégueulasses ;-)

Le film parle de cinéma et surtout de sa transition vers le parlant. C'est assez chouette de voir certaines réflexions qui avaient lieu à cette époque.

Les acteurs n'étaient que des mimes qui étaient moins biens considérés que les acteurs de théâtre qui eux étaient bien plus complet et subtils. Le cinéma parlant n'a aucun intéret et n'apporte rien au divertissement. Les musiciens de plateaux devant instiller une ambiance deviennent inutiles et doivent donc dégager. Les musiciens de la salle également. Ça parle également des problèmes de synchronisation lors de la diffusion. Bref, il y a tout un tas de ptits détails de ce genre qui m'ont plu.

Il y a notamment une scène assez drôle où les voit galérer à prendre le son des acteurs. Les micros sont planqués dans le décor et sont soit bien trop sensibles soit bha … tout l'inverse. Je ne m'attendais vraiment pas à ce que ce soit abordé dans ce genre de film.

On voit d'ailleurs de hangars de tournage où plusieurs films sont filmés simultannément côte-à-côte. Alors qu'en passant au cinéma parlant, le tournage nécessite le silence et même un local isolé où a lieu l'enregistrement audio.

Par contre tous les passages de chansonnettes et de danse … bha … c'est clairement pas mon style musical. Certaines restent tout de même impressionnantes de par les performances physiques des danseurs mais voilà, c'est pas non plus ma tasse de thé.

Malgré son grand âge, le film étant devenu culte, il a connu de nombreux remasters et bha du coup l'image est très propre. Le son aussi d'ailleurs.

Voilà, le film est bien plus cool que ce que je pensais. C'est une agréable surprise et même si je ne le recommanderai pas à tout le monde, il peut surement trouver un public qui saura l'apprécier.

Un effet marche étonamment bien c'est la transition fluide entre l'action en couleur et le film en noir et blanc. Ils se sont vraiment bien démerdé pour que l'effet visuel marche sacrément bien !

North by Nortwest

Histoire : 🔗

Roger Thornhill est enlevé par des hommes qui semblent le prendre pour Georges Kaplan et tentent de lui soutirer des informations qu'il n'a vraisemblablement pas. Il parvient tout de même à se sauver de justesse et se fait arrêter par la police.

Il amène les flics chez ses râvisseurs où tout est mis en place pour l'accuser d'ivresse. Il part donc à la recherche de Georges Kaplan pour tenter de tirer tout cela au clair.

Ressenti : 🔗

Et bhé quelle histoire ! Des retournements, des agents doubles, de la poursuite, du voyage. C'est chouette comme tout !

Le scénar est super bien ficellé. Il y a tout un tas de ptits détails discéminé pour justifier tout ce qui se passe. C'est astucieusement foutu.

Le spectateur est tout d'abord perdu tout comme le personnage principal. D'ailleurs on le quitte jamais, tout ce que l'on voit/entend est vu/entendu par Roger Thornhill. On vit l'enquête tout comme lui et c'est vraiment bien foutu.

J'ai beaucoup aimé le passage dans l'hotel où Eve Kendall répond au téléphone et note quelque chose sur le calepin puis retire la feuille. Roger feind sa douche et profite de l'absence d'Eve pour grifonner le papier pour révèler ce qu'elle a écrit. Cette scène est référencée dans The Big Lebowski ^__^ Maintenant j'ai la ref !

Techniquement le film est très joli avec une image très propre grâce à un remaster récent. Par contre on voit bien les incrustations vidéos en bagnole bon là rien de bien surprenant. Par contre c'est plus pour les décors peint que c'est assez étrange. Il y a notamment le plan de l'acceuil de l'ONU qui du coup fait un drôle d'effet. C'est étrange d'avoir eu recours à cette technique pour un plan plutôt anodin.

Par contre juste après il y a une contre-plongée du Roger qui s'échape de l'ONU qui utilise la même technique mais que je trouve vraiment très belle. Ça se voit que c'est 100% fake et il y a presque un aspect cartoon mais j'adore le rendu. Ça ne dure que 2s mais c'est probablement mon plan favori du film de par son esthétisme.

J'ai bien aimé le ptit clin d'œil final où l'on suggère que le couple couche ensemble et que le montage enchaîne sur un train rentrant dans le tunnel. Une élégante subtilité ^__^

Le film est vraiment très cool et vaut le coup d'œil. C'est un excellent moment qui a plutôt bien vieilli malgré ses effets spéciaux particuliers. La grammaire visuelle et de montage est déjà la même qu'aujourd'hui.

On profite d'ailleurs du film pour se promener aux USA et on s'en va même au mont Rushmore avec ses célèbres sculptures. J'étais fasciné par ce monument plus jeune, je ne sais pas trop pourquoi et au final maintenant je le trouve plutôt moche.

Prey for the Devil

Histoire : 🔗

Une nonne bosse dans un établissement de l'église où sont admis les gens en attente d'un exorcisme.

Cet établissement est également une école où sont formés les exorcistes et accueille en ce moment une gamine qui a besoin d'aide.

Ressenti : 🔗

Rhaaa ce que c'est mauvais.

C'est inintéressant, ça n'apporte rien d'original et ça déborde de jump scares inutiles.

Je le mentionne régulièrement mais bon, un film qui s'appuie sur les jumpscares c'est une grosse preuve d'échec. Il peut y en avoir, mais si c'est le seul moyen de faire un tant soit peu d'effet sur le spectateur c'est perdu.

C'est un film d'horreur assez classique. Et malheureusement il n'apporte absolument rien de nouveau. J'ai pas vu beaucoup de film d'exorcisme mais là il suffit de voir The Exorcist sorti cinquante ans plus tôt et étant la référence absolue pour se rendre compte qu'il n'y a rien de plus ici. C'est … décevant.

Non c'est naze et j'ai dû m'occuper à côté pour pas capituler avant la fin.

Ha au fait, ils ont même mis un jumpscare pour lancer le générique de fin…

C'est pas drôle, c'est pas beau, c'est pas spécialement bien joué, non il n'y a rien de remarquable dans ce film. Insipide.

Le seul truc à retenir est le jeu de mot du titre Prey for the Devil et non Pray for the Devil. Voilà … prey / pray.

Voilà, j'imagine qu'ils ont fait le film après avoir eu l'idée du titre sans avoir plus d'inspiration pour tout le reste.

Barbarian

Histoire : 🔗

Tess arrive à son AirBnB mais la maison est déjà occupé par un autre client ayant réservé sur une autre plateforme à la même date. Ils décident de cohabiter pour la nuit malgré une grande méfiance.

Le lendemain, Tess tombe par hasard sur une pièce cachée dans le sous-sol avec un lit dégueulasse, un saut et une caméra. Elle en parle à Keith le coloc qui décide d'aller voir.

Ressenti : 🔗

Dis donc, ça ressemble beaucoup à une production A24. C'est joli, c'est posé, c'est bien fait, c'est un film d'horreur vraiment bien foutu et pourtant ça n'en est pas un. Il s'est d'ailleurs fait rembarrer.

C'est un film qui mérite d'être découvert sans spoiler. C'est prenant pas trop intense, bien joué et bien emballé. Les acteurs sont très cools avec notamment un Richard Brake que j'adore mais qui ici n'a qu'un rôle mineur mais surtout Justin Long un habitué de Kevin Smith.

spoilers

Déjà situer l'action dans les banlieux à trois quart abandonné de Detroit c'est chouette. Cette seule baraque intacte au milieu de ce quartier tout pourri ça situe bien l'ambiance.

D'un point de vue horreur c'est vraiment bien branlé. Ça ne s'appuie pas sur des jumpscares grossiers mais juste sur une atmosphère lourde, la peur du noir, un sound design délicat et surtout sur un "monstre" peu montré. On ne le discerne jamais vraiment bien sauf à la toute fin.

A.J est vraiment le pire des pourris. Le mec est un gros forceur qui ne se remet pas en question et qui ne s'inquiète que de sa carrière et de son pognon. Et à la fin il sacrifie sa sauveuse sans aucune hésitation ! Ce passage m'a vraiment surpris. J'ai cru que c'était juste une réaction imaginée, le montage le laisse croire et non il a vraiment balancé par-dessus bord la pauvre Tess.

Vraiment ce final est très très chouette.

J'ai beaucoup aimé le début où l'on ne sait vraiment pas si Keith est digne de confiance ou non. Le mec est un poil trop gentil, insiste pour faire boire. Et puis c'est Bill Skarsgard quoi… Le mec a une allure de psychopathe trop bien coiffé !

Je recommande très chaudement ce film qui est un excellent film d'horreur.

Le titre vient du fait que la maison où se passe une bonne partie de l'action se situe au 746 Barbary street à Detroit. Rien à voir avec des barbares ou autre.

Franchement, je suis étonné qu'A24 n'ait pas voulu produire ce film qui au final ne ferait pas tâche dans leur catalogue.

The Menu

Histoire : 🔗

Tyler invite Margot dans le restaurant très particulier du non moins étrange mais tout de même prodigieux Chef Slowik. Cette île où tous les ingrédients sont récoltés/pêchés/chassés va être le théâtre d'un repas dont la mise en scène égalera l'extravagance des mets confectionnés.

Les clients seront cependant assez vite décontenancés.

Ressenti : 🔗

Tiens donc en voilà un film pas mal du tout. J'ai bien aimé les présences d'humour légèrement saupoudrées sur son lit de film d'horreur. La légèreté des saveurs s'estompent progressivement pour laisser la place à un goût plus âpre.

La déco quasi-idylique ne parvient pas à masquer le personnel très froid et dont l'aigreur semble se dévoiler lentement mais surement. Les cuistots dans le fond agrémentent la décoration du lieu en s'affairant docilement et promptement aux ordres du chef charismatique mais il faut avouer que les pointes d'acidité de la maître d'hôtel contraste dès le début. Ce qui au départ ne se remarque qu'à peine prend petit à petit le dessus et recouvre toutes les autres saveurs. Il en résulte un malaise lancinant et qui recouvre petit à petit tout le reste.

À chaque fois que le fumet de la surprise s'estompe, un nouvel ingrédient perturbe le plat et ajoute saveur au scénario. C'est très agréable et évite la lassitude qui pourrait poindre. La texture du plat est donc de plus en plus oppressante et c'est là que la vraie nature du film se révèle : une comédie horrifique qui se laisse déguster même sans faim.

Je ne suis pas resté sur ma faim et la prestation des acteurs y est pour beaucoup. Chacun des personnages a un rôle symbolique avec notamment la critique suivie aveuglément par son assistant insipide, les bros insupportables dont le businness a fonctionné malgré leurs magouilles, le fan limite hystérique qui n'y connait au final pas grand-chose, le couple de bourges qui profitent d'un système sans même se rendre compte de leurs privilèges… J'ai beaucoup aimé cette brochette qui se complète bien.

Mais en plus d'être délicieux par son scénar, la présentation de l'assiette est réussie avec une mise en scène propre. Point de fioriture mais une déco très propre qui permet d'instaurer une ambiance globale avec cette île isolée et cette salle très classieuse mais au final peu châleureuse.

Ralph fiennes a retrouvé son nez et joue ici un antagoniste très impressionnant malgré son apparente innocuité. Il sera au final non comestible.

spoil de la recette

J'ai beaucoup aimé les moments où chaque visiteur se retrouve confronté à sa punition personnalisée. C'est une sorte de Saw de la bouffe.

Anya Taylor-Joy reprend un rôle assez proche de ce qu'elle tenait dans Split : c'est une victime collatérale qui n'était pas visé par le meurtrier. Elle l'intrigue d'ailleurs et a quelques points communs que ce dernier remarque également (leur profession les amène à devoir répondre aux attentes de leurs clients). Et comme dans Splitt elle s'en sort en rentrant dans le jeu du bad guy après l'avoir analysé et compris plus ou moins ses motivations.

D'ailleurs ce burger final a l'air pas mal, non ?

Je me demande à quel moment il décide de l'épargner :

  • Est-ce le moment où il semble prendre du plaisir de cuisiner un plat simple ?
  • Est-ce le fait que ce soit la seule à ne pas être aveuglée par la réputation et sa cuisine pompeuse ?
  • Le fait de demander le doggy bag ? Il se retrouve à jouer le jeu du restaurant jusqu'au bout et à la laisser finir son repas plus tard, à la maison ?

Voilà, ce bon repas est rafraîchissant et même son dessert est satisfaisant et saura caler à peu près n'importe que coin du moment que vos papilles sont réceptives au sucré/salé de la comédie horrifique.

Big Bug

Histoire : 🔗

En 2045, une maison se retrouve en confinement forcé par les robots gérant la maisonnée.

Toute une brochette de personnage va tenter de s'en sortir.

Ressenti : 🔗

Mon ressenti ? Le malaise et l'ennui.

Wow c'est rare de tomber sur ce genre d'ovni. Ça se veut drôle ça ne l'est pas, ça se veut fin observateur et critique de la société … c'est d'un balourd et évident. Le décor est joli mais alors le jeu d'acteur c'est tout bonnement hallucinant.

Je ne comprends pas ce film. Qu'est-ce qui s'est passé ?!

Jean-Pierre Jeunet est un réalisateur qui a quand même un sacré palmarès (surtout ses tout premiers films). Son film précédent avait fait un joli four alors que bon, il était pas naze mais c'est vrai que c'était assez inintéressant. Du coup le pauvre gars était en mal de financement. Il n'y a que Netflix qui lui a tendu la main pour réaliser ça et … bha … voilà quoi.

Le grooos point noir c'est l'écriture des personnages. Il n'y a aucune subtilité. On croirait presque une pièce de théatre écrit par un collègien. Tous les personnages sont des clichés ambulants.

  • La mère de famille divorcé qui veut à tout prix retrouver l'amour avec ses hobby désuet et avec le feu au cul.
  • Le mec qui veut se la taper, couard et qui feind l'intéret mais au final un vrai con mais avec le feu au cul.
  • Son mioche ado rebel qui s'emmerde avec son vocabulaire de djeuns avec le feu au cul.
  • La gamine ado intelligente et subtil avec le feu au cul.
  • L'ex-mari qui nous sort un accent tout droit sorti de Pagnol technophile qui veut se taper une jeunette.
  • La fameuse jeunette, la secrétaire débilos qui étrangement n'est pas blonde mais qui a le feu au cul.
  • La voisine gentille avec son ptit chienchien qui s'invite un peu trop qui rend pas ce qu'on lui prête (non je l'aime bien elle mais parce que c'est Isabelle Nanty).

Ça c'est pour les humains. Bon j'imagine que c'est l'effet recherché mais tous ont un aspect irréel. Ils font des trucs insensés le tout saupoudré de trois tonnes de surjeu. Bha à cause de ça on a aucune empathie pour eux. Ils sont enfermés chez eux et malmenés par des robots ? Ha bha tant pis pour leur gueule.

Le film s'ouvre sur une émission de téloche où des androides promènent leurs humains en laisse. Si c'est pas assez subtil pour vous, au milieu du film un androide arrivent dans ce bastringue et leur demande de faire les animaux. Si c'est pas assez subtil, un personnage dit clairement que c'est une perte de dignité. Il fallait vraiment que le message passe, la subtilité n'est pas de mise ici.

Tout l'aspect critique de la modernité est tellement appuyé que c'est couillon. On croirait un enfant de 8 ans qui essaye de faire son exposé. À côté de ça, on a la vision d'un gros boomer sur les personnages :

  • Mécha monique la boniche robote des années 50 il ne lui manque que le déguisement de soubrette (non elle a pas le feu au cul), désespérement en quête d'amour et de reconnaissance.
  • Ça déborde de cul sans que ça n'apporte rien au film et c'est là encore vraiment pas crédible : sérieux tu as un robocop dans ton salon qui a des lasers et qui peut buter n'importe qui et toi tu veux juste aller t'envoyer en l'air plutôt que de tenter de t'échaper ou autre ?
  • À la fin (ouai je spoile mais franchement épargnez-vous ce film), le couple divorcé redevient comme par magie amoureux alors qu'ils n'ont absolument pas colaboré ou eu de moment entre eux. Ça arrive comme ça sans prévenir.

Bon je vais pas critiquer les effets spéciaux. C'est pas trop pourri mais on s'en tape un peu. Par contre qu'est-ce que c'est long. Presque deux heures quand on s'emmerde et que chaque idée et blagounette tombe à plat c'est un calvaire. Tout ça pour une résolution nazebroque.

Ha et dis donc le gars ils seraient pas un peu un rageux du covid ? Déjà de base un confinement imposé par des robots à la logique défaillante c'était encore une fois trop subtil. Il fallait donc qu'un personnage évoque le covid-52 toussa. Vraiment c'est dommage que ça soit aussi pataud dans son écriture.

À mon avis le film pourrait être bien meilleur dans un remake. Alors déjà, rendre les humains plus humains en estompant leurs stéréotypes et en les rendant plus attachant. Sérieusement, ils ne sont pas moins flippants que les androides qui sourient quand ils t'annoncent que tu vas en prison. Donc un peu moins de loufoqueries dans leurs comportement et un chouilla plus de sérieux général.

Enlever les sabots aussi. Parcequ'à vouloir se la jouer "je dénonce grave, regardez comme la techno c'est de la merde" à un tel niveau ça se tire une balle dans le pied. Ha et moins de cul parceque ça donne l'impression que c'est un frustré envieux de tous les autres qui baisent. Le deus ex machina final ? Allez je le tolère.

Ha et pour finir le dernier truc naze : pourquoi à la fin il suffit de râler sur un panneau publicitaire pour qu'il explose ?!

Récap 41 : Décembre 2022

Une année de plus qui s'achève. Petit point météo : il a fait chaud puis froid puis chaud. Je me suis même fait bouloter par un moustique le 20 Décembre…

Ces derniers temps un truc qui me plaît beaucoup c'est le bordel qu'il y a entre Twitter et Elon Musk. J'adore le Fediverse, j'en ai déjà pas mal parlé mais là du coup avec les frasques du milliardaires mégalo et irrespectueux (je reste très gentil) il y a eu de nombreuses vagues de nouveaux arrivants sur Mastodon principalement. Ça m'amuse beaucoup mais je dois avouer que j'ai l'impression que ça y est, le Fediverse commence à devenir un peu plus mainstream et à être sérieusement consideré par diverses entités.

Blog 🔗

Pas de post ce mois-ci en dehors du récap.

En bref ce mois-ci : 1 article, 5 commentaires, 15 visionnages, 545896 requêtes, 56388 visiteurs uniques pour 11.05 Go de trafic.

Films 🔗

Hey j'ai dépassé les 500 posts de visionnages ce mois-ci 🎉 C'est Back To The Future qui est le cinq centième ! Ouai c'est possible que ce soit fait exprès même si c'est qu'un détail.

Mon favoris de ce mois … Retour Vers Le Futur. Et dans les films que j'ai découvert de mois-ci j'hésite, Green Book était très très cool mais Avatar 2 était quand même si poussé techniquement que je pense que ça sera lui.

Séries 🔗

Arcane 🔗

Au bout d'un an je me suis décidé à mater Arcane la série basée sur Leagues of Legend.

Je n'ai jamais joué à ce jeu et ça ne m'attire absolument pas. Par contre les quelques vidéos qu'ils ont fait m'ont toujours attiré. J'aime beaucoup le style visuel avec une 3D très cartoonesque qui joue énormément sur les effets de particules, d'éclairs, de particules, de fumées qui m'ont toujours beaucoup rappelé le boulot de Michel Gagné un animateur avec un style visuel assez singulier (il a notamment bossé sur The Iron Giant ou aussi sur le jeu Insanely Twisted Shadow Planet (qui s'est également offert les services de Dimmu Borgir, rien que les cinématiques valent vraiment le coup).

Bref, leurs vidéos étaient déjà très cool. Mais là pour la série ils ont récidivé et ont signé avec le Studio Fortiche pour une série d'animation avec un budget ultra confortable. Et … wow le résultat visuel est bluffant. Juste cet aspect est un argument suffisant pour regarder la série.

Wow, ça a pas déconné. La qualité visuelle est ouf. Ça a vraiment monté d'un cran et surtout ça a réussi à rester très constant. Il n'y a pas d'épisodes moins travaillés que les autres. Non non, ici du début à la fin l'animation est poncée.

Lors de la production ils ont d'ailleurs créé une ptite pénurie d'animateurs qualifié en ayant embauché beaucoup de monde. Bref, ça a sorti le cash et ça s'est donné du mal pour un résultat visuel ultra qualitatif au style charmeur.

Mais c'est pas pour autant qu'ils ont négligé l'histoire. Non même ce point est très cool. Et surtout ils ont pas visé leur public de joueurs. Non non, ils ont fait un truc qui se comprend sans connaître le jeu et son univers.

J'ai beaucoup aimé l'histoire et bon … bha … on reste sur sa faim comme avec toute bonne série. Il va vraiment faloir une suite (c'est prévu).

Bon par contre le seul point que j'aime moins mais c'est anecdotique : la musique. Mouai j'aime vraiment pas les choix qui ont été fait mais bon ça reste vraiment mineur.

Jeux 🔗

Teardown 🔗

Rhaaa çui-là je l'avais commencé et vite laissé tomber. Mais là j'ai recommencé de 0 et ils ont ajouté un peu de contenu et surtout ils ont bien amélioré les perfs et corrigé des bugs.

Le jeu ne crashe plus du tout \o/.

Vous incarnez un gars qui bosse dans la destruction. Et qui va donc faire quelques missions de destructions de bâtiment.

Sauf qu'en vrai, dès la seconde mission ça prend une tournure un peu plus … particulière. Vous allez vous retrouver à dérober des documents chez un concurrent, voler des œuvres d'art, dégommer des bagnoles pour de la fraude à l'assurance… Ouai c'est un business pas si réglo que ça au final.

Le jeu est techniquement ultra impressionnant. C'est un jeu à base de voxel mais contrairement à Minecraft, les cubes sont ici bien plus petits. La physique du jeu est bien plus réaliste (mais pas parfaite non plus). Péter un truc le fera valdinguer, le faire péter projetera des morceaux qui percuteront et abîmeront ce qui est se trouve sur la trajectoire. Le feu se propage, la fumée se dégage la pluie trempe … bref c'est bien plus immersif qu'un vulgaire minecraft.

Ha et visuellement c'est une tuerie. Le jeu utilise du raytracing mais sans avoir besoin de carte graphique spécifique. C'est un moteur maison qui n'a pas vraiment d'équivalent. Les lumières sont top avec des rebonds, de l'illumination globale, la gestion des éclairages volumétriques et dynamiques. Ça rend vraiment très bien. Par contre ça bouffe pas mal.

Franchement sortir son extincteur pour éteindre des flammes c'est bluffant. Les flammes sont pas top mais elles sont procédurales, la fumée qui s'en dégage et créer des mouvements réalistes est top, l'espèce de mousse de l'extincteur qui tombe par-dessus et qui étouffe la combustion. C'est étonnament réaliste malgré l'aspect visuel voxel.

Les premières missions tournent vite en rond. Mais ça devient plus intéressant au bout de six/sept missions.

Le jeu se déroule en deux phases : une phase de préparation de la mission où l'on a tout le temps que l'on veut puis la phase d'execution du plan qui ne donne généralement qu'une minute pour accomplir les objectifs.

C'est ultra plaisant de faire un premier run "à sec" et de se dire qu'il va nous faloir au moins cinq minutes pour tout parvenir à accomplir. Puis on se créé un raccourci à traver un mur, on se fait un pont à autre endroit pour passer sur un toit, puis on pète deux trois obstacles un peu trop gênant. Puis on place un véhicule sur lequel on accroche un objectif que l'on rapproche de la cible. Bref, on recommence et là il ne reste plus que quelques secondes à optimiser encore. Le sentiment d'accomplissement est énorme malgré l'absence de challenge classique.

Il n'y a pas d'ennemis, les objectifs sont faussement simplistes mais si on rentre dans le jeu ça devient un puzzle où il y faut se créer une solution. Il n'y a pas 1 façon de gagner prédéfinie, c'est au joueur de se créer son parcours et tout. C'est top.

Et quand on progresse dans le jeu on a même le droit à des outils de plus en plus fun.

La variété des objectifs est également à signaler, on a pas l'impression de faire la même chose en boucle !

Glass Onion

Histoire : 🔗

Un groupe d'amis reçoivent chacun de leur côté une boîte/puzzle les conviant à un week-end pour élucider le faux meurtre de Miles Bron leur ami milliardaire.

Ils arrivent sur place et il s'avère que Benoit Blanc le célèbre détective privé hors pair a également été convié à la surprise de Miles Bron qui ne semble pas être au courant. Tout se met en place pour cette partie d'enquête ludique.

Ressenti : 🔗

J'avais vraiment beaucoup aimé Knives Out qui était particulièrement réussi aussi bien techniquement que dans son histoire. Une belle brochette de personnage dans une grande baraque pour une partie de Cluedo. Le film avait réussi à un joli coup d'éclat avec pas mal d'idées qui sortaient de l'ordinaire.

Ce nouveau film semble annoncer le début d'une franchise s'articulant autour de Benoit Blanc incarné par Daniel Craig. Le concept est très sympatique et donc c'est parti pour ce second épisode.

Les bases sont assez proches donc. La formule semble conservée. Une brochette de personnages biens différents. Un environnement très particulier, ici c'est une île de milliardaire excentrique.

Mais j'ai été assez déçu et je trouve ce film bien en deça du premier. Déjà, ça regorge d'effets numériques assez grossiers. Pourquoi s'entêter à vouloir créer des trucs extraordinaires si ça jure tellement que ça brise l'immersion constamment ? Un peu plus de sobriété et du vrai décor ferait l'affaire.

Un exemple tout bête c'est la boîte en bois d'invitation. Pourquoi avoir fait un truc physiquement impossible ? Ça apporte quoi au film ?! Une simple boîte en vrai bois, que les acteurs peuvent manipuler, avec ces quelques puzzles aurait fait l'affaire ! Mais non, faut un truc qui s'ouvre, bouge dans tous les sens et qui une fois ouvert tu t'aperçois que le dessus où il avait les puzzles c'est ultra fin… C'est un détail insignifiant qui a aucune incidence sur le déroulé du film et pourtant déjà ça me dérange. Et le film est bourré de trucs du genre.

spoilers

Ce qui m'a dérangé c'est l'histoire. Dans le premier c'était le point fort.

Ici, au tout début on s'attend à ce que le riche qui organise sa fausse mort comme jeu soit réellement tué mais c'est très vite désamorcé. Du coup, la prochaine hypothèse c'est quoi ? Que le gars qui convie tout un tas de monde chez lui… y tue des gens, du coup de base ça devient le suspect numéro 1 alors qu'il n'y a pas encore eu de meurtre.

Là, le film débute réellement, il y a le meurtre, bon bha … avec qui le mort a interragit juste avant de mourir ? Le riche !

Bon bha tout concorde, mais comme c'est un film à twist, il va y avoir un truc. Et … bha non.

Il se passe tout un tas de trucs plus ou moins utiles faussement alambiqué. Mais en gros le twist principal du film c'est que Andi n'est pas réellement Andi mais sa sœur jumelle. L'idée est pas vraiment mauvaise, ça pourrait même être sacrément bien mais l'impact est complètement foiré à mon goût. Je m'explique : Vers la moitié du film, on a le droit à un flashback de ce qui s'est passé avant le début du film. On y découvre donc que Andi a été tuée et que du coup sa sœur jumelle se fait passer pour elle. Mais comme ça s'est passé avant le début du film, qu'on ne connait donc pas Andi et qu'on a pas les motivations des persos, bha franchement on s'en carre total. Le twist est juste naze. Et le problème c'est que ça tourne principalement autour de ça.

En plus comme le scénariste tient absolument à ce que ce soit très explicite, la phase d'explication est très longue. Le flashback est long, on revoit mêmes certaines scènes qui étaient un poil étrange et qui du coup sont plus compréhensive. C'est étrange de faire ça pour un film qui a été fait pour Netflix avec donc la possibilité de faire pause et de revenir en arrière pour revoir les détails que l'on aurait pu manquer. Bref, c'est vraiment balourd.

Et le final est assez peu satisfaisant.

C'est pas nul mais c'est juste vraiment moyen et sans finesse. Le premier était rondement mené mais là je sais pas trop ce qui s'est passé mais ça donne le sentiment de la suite Direct2DVD cheapos à l'arrache alors que ça a dû coûter cher.

Il va y avoir d'autres films dans la série mais je dois avouer que ça m'a pas mal refroidi.

Amsterdam

Histoire : 🔗

Burt et Harold sont des vétérans de la première Guerre mondiale et sont désormais amis. Harold l'avocat demande à Burt le médecin de pratiquer l'autopsie de leur supérieur militaire qui est mort à peine rentré au pays.

Il s'avère que ce dernier a été empoisonné et que ça cache tout un complot.

Ressenti : 🔗

Mais quel bordel !

Ça part un peu dans tous les sens et j'ai le sentiment que le film est volontairement peu clair histoire de perdre les spectateurs. Ça n'en est pas désagréable pour autant. Une fois après avoir laché prise et qu'on se laisse porter ça se déroule plutôt bien.

Il y a une palanquée de personnages variés et tout un tas de ramification. Il y a du flashback, des persos qui disparaissent et réapparaissent bien plus tard.

La raison du voyage et son dénouement n'ont au final pas tant d'intéret. Le voyage est juste cool en lui-même. Le trio est assez marrant d'ailleurs avec leur relation assez atypique.

Les décors sont beaux les costumes aussi, les années trente sont superbement bien rendues à l'écran. La mise en scène est assez chouette avec plein de plans assez somptueux. C'est un film très screenshottable d'ailleurs. Le cadre, les perspectives, les placements des acteurs : j'aime beaucoup l'aspect visuel.

Ha et le casting c'est le grand jeu ! Il y a de la star à tous les niveaux. Et ça fait plaisir de voir un De Niro comme cela ! Il joue pas les ptits vieux impotents, il joue pas les comiques, non il a un rôle sérieux mais pas non plus trop majestueux, non c'est bien pile comme il faut !

Mais bon, faut avouer que malgré tous ses points positifs, le fouilli de son intrigue est quand même son plus gros défaut. C'est d'autant plus étrange que ça donne un arrière-goût hyper complexe alors que le dénouement est au final plutôt simpliste. Et c'est tellement gros que je pensais qu'il y avait un twist dans le "twist". Et le pire c'est que le film prend bien soin d'expliquer ce qu'il vient de se passer à la toute fin histoire d'être sûr que l'on comprenne bien le twist. Mouai c'est un peu étrange.

Du coup, j'ai passé un franchement bon moment, mais le final dénote un peu trop que c'est un peu la déception. Bref, au final le film est cool mais est vraiment pas passé loin du film excellent. C'est assez proche de American Hustle qui est du même réalisateur mais c'est bien en deça. Ça mérite tout de même le visionnage.

Le jeu d'acteur est globalement impec mais certaines réactions sont assez déconcertantes. Parfois c'est tellement surréaliste que je ne sais pas trop si ça a été baclé ou une tentative d'humour un peu foireuse.

C'est dommage de s'être donné autant de mal sur un début de scénar bien alambiqué, d'avoir un casting de rêve, une technique au poil pour avoir un final plat et des dialogues parfois des interactions entre les personnages aussi peu crédibles.

Beyond the Infinite Two Minutes

Histoire : 🔗

Kato découvre par hasard que son ordi permet de voir ce qui se passe 2 minutes dans le futur devant sa téloche. Avec son employé de café il teste donc cela

Ils vont expérimenter un peu ce qu'il est possible d'en faire.

Ressenti : 🔗

Excellent petit film ! Je me suis régalé.

Le concept est très simple mais les implications sont assez drôles. C'est un régal si comme moi vous aimez les histoires de voyages temporel. Ici ce n'est qu'une boucle de 2 minutes dans le futur mais le scénario parvient à en faire des trucs très cools.

Les personnages découvrent le concept en même temps que les spectateurs et ça y va molo pour que l'on ait le temps d'assimiler le fonctionnement du truc. Et du coup on est pas brusqué et ça rend bien.

Le film est très drôle avec sa ptite brochette de personnages sympatiques. Le dénouement parvient à aller assez loin d'ailleurs. C'est court et évite donc de trop rallonger la sauce.

J'imagine que pour filmer ça a dû être un bordel sans nom pour parvenir à synchroniser les acteurs avec leurs versions du futur/passé.

Ça rapelle un peu One Cut Of The Dead : c'est un petit film japonais mais avec un concept très fort et une réalisation faussement simpliste. Celui-ci a cependant plus de revoyabilité.

Le générique final montre des images du tournage, c'est assez bref et petit mais très appréciable !

Causeway

Histoire : 🔗

Lynsey revient aux USA après son engagement militaire en Afghanistan. Elle a besoin de rééducation car son convoi a été attaqué.

Elle n'a qu'une idée en tête, retourner sur le terrain malgré les contre-indications de son médecin. Son mal être ne semble pas s'estomper entre sa relation difficile avec sa mère et les nombreux souvenirs douloureux qu'elle a chez elle.

Ressenti : 🔗

Une production A24 ! Wouhouuu chouette !

On a donc une Jennifer Lawrence qui joue donc une militaire mais on a aucun archétype usuel. Elle n'est pas badass, elle n'est pas violente, elle n'est pas bas du front, elle est pas sportive/musclée, non, elle est juste normale physiquement et par contre un peu détruite psycholoqiquement sans pour autant devenir psychopathe. Rien que cet aspect vaut le coup d'œil !

À côté d'elle on retrouve principalement Brian Tyree Henry (Paper Boy dans Atlanta notamment) qui est lui aussi super cool en évitant pas mal de clichés. Non franchement l'écriture des persos est top. Et beaucoup de leurs interactions ne sont pas orales mais juste dans leurs pauses, leurs regards, leurs gênes.

Le scénar est très court (le film n'est pas bien long) mais le jeu et la mise en scène sont si bien foutus que ça reste un moment très plaisant et surtout ça ne sonne pas creu.

spoils

L'affrontement entre les persos arrive assez tard et est vraiment très chouette. J'ai beaucoup aimé que justement le film joue sur les non-dits et des sous-entendus et que ça soit justement le point qui soit soulevé dans la dispute. Les réponses évasives de l'un et l'autre deviennent un point de discorde.

Ma scène favorite a été la visite de Lynsey auprès de son frêre en prison. Comme James, je ne pensais pas que son frêre était en vie, mais en plus découvrir qu'il est sourd et donc communique en LSF avec sa sœur ça fait un choc en plus. C'est l'interaction la plus émouvante de tout le film avec toutes les mimiques qui accentuent d'autant plus les émotions des personnages.

Je ne pensais pas autant accrocher au film. Je l'ai maté en étant fatigué et quand j'ai vu comment ça démarrait j'ai imaginé ronfler avant d'atteindre la moitié du film et pourtant j'ai tenu et sans même forcé !

C'était vraiment très cool, tout doux. Voir ces deux personnages fragilisés tenter de se reconstruire est très agréable. Voilà, je recommande bien si vous voulez un film tranquilou et émouvant.

Witness

Histoire : 🔗

Le petit Samuel avec sa mère Rachel sont des amish en voyage en train vers Baltimore. À la gare, le petit est témoin d'un meurtre dans les toilettes.

Il est le seul témoin et va donc tenter d'aider John Book en charge de l'enquête. Il s'avère que le mort est un flic mais que … le meurtrier l'est également et John Book ainsi que le gamin sont en dangers.

Ils fuient pour se réfugier dans la communauté amish le temps de pouvoir mettre ça au clair.

Ressenti : 🔗

Je suis un peu tombé sur çui-là au hasard et forcément de nombreux passages font penser au clip Amish Paradise de Weird Al Yankovic. La cohabitation des touristes et des amish un peu difficile, le montage de grange toussa quoi.

Mais au-delà de cet aspect comique, le film est au final assez gentillet. C'est le gentil flic intègre qui va s'opposer au flic ripou en aidant dans la gentille communauté amish en s'intégrant très vite et en se faisant apprécier de tout le monde.

Le dénouement aussi est assez gentillet. C'est un peu trop convenu et candide à mon goût malgré un démarrage à base de meurtre de flics ripoux pour de la drogue.

Ça m'a quand même intéressé. J'avoue ne pas du tout connaître la culture de la communauté amish du coup j'ai profité du film pour voir un peu ça. C'est marrant de voir qu'aux USA il y a tout ce mouvement.

Voir coexister au même endroit des bagnoles et des carioles… Que les amish sont devenus une attraction touristique. Je pensais réellement que dans le clip de Yankovic il s'agissait d'une blague mais visiblement non ça existe réellement !

Bon, le film me laissera pas un souvenir impérissable.

Avatar 2 : The Way of Water

Histoire : 🔗

Jake et Neytiri ont leur ptite famille désormais avec leurs gamins et d'autres adoptés. Tout va bien mais le retour de ceux qui viennent du ciel vient tout perturber.

Ils décident donc de s'exiler afin de fuire l'affrontement puisque ce ne sont pas les na'vi qui sont la cible mais bien Jake. Ils se rendent donc auprès d'un clan de na'vi vivant dans un récif à plusieurs centaines de kilomètres.

Ressenti : 🔗

J'aime bien le premier mais sans plus. Mais j'admire son aspect technique et du coup on s'est chauffé pour aller voir sa suite.

On a sorti le grand jeu : séance IMAX 3D en VOST. Par contre pas de bol on était au second rang, donc ultra près de l'écran et du coup … bha on était pas super bien installé, et on percevait les pixels … pas ouf dommage. Mais on en a pris plein les mirettes !

C'est une débauche technique absolue. C'en est même arrivé au point où j'ai même pas eu l'impression de voir un film d'animation, non tout était suffisamment crédible pour que … bha … j'ai eu l'impression de voir un film live action quoi. Alors que on va pas se le cacher, il n'y a plus grand-chose de tangible à l'écran. Il y a bien moins d'acteur humain à l'écran que d'image de synthèse, il n'y a plus aucun décor physique (pas moins que dans le 1, hein). Mais le rendu, les lumières, les détails des personnages sont tellement poussés que ça ne donne plus l'impression de regarder un truc 100% de synthèse.

L'histoire. Bha… j'ai beaucoup aimé. Bon il y a quelques pirouettes pour se raccrocher au premier film. On sent que lorsque le premier a été fait, ça n'a pas été pensé pour avoir cette suite mais c'était surtout un film unique à la base. Alors que dans çui-là, ils ont bien fait en sorte d'ouvrir tout un tas d'arcs possibles. Ça marche vraiment bien. Et autant il y a un peu de frustration de ne pas avoir tout un tas de réponse à la fin du film, autant je suis persuadé que l'on aura les réponses dans les très prochaines suites. Là ils ont déjà prévu trois suites et ça va s'enchaîner beaucoup plus qu'entre le 1 et le 2.

L'histoire est un peu moins simpliste que le premier même si ça va pas pisser bien loin. Alors que le premier il y avait une grande part d'assimilation culturelle, bha là ils nous ont ressorti ce même couplet mais entre deux tribus de na'vi. Ça fait un peu redite mais c'est à mon sens quand même un très bon passage de ce nouvel opus. C'est la parfaite occasion pour nous faire rêver avec la faune et la flore locale. James Cameron est un grand fan des fonds marins et on sent qu'il a voulu transmettre sa passion dans ce film.

J'enfonce une porte ouverte mais ouai c'est magnifique ces environnements "naturels". Ici point de forêt luxuriante mais des récifs coraliens de toute beauté avec de la bioluminescence de partout. C'est très charmeur et la réalisation sans faille est super cool. Et d'ailleurs la 3D amplifie le truc. Usuellement j'aime pas la 3D dans les films mais là, sur ce film couplé au système IMAX (c'est une 3D que je perçois bien et qui n'est sombre) j'ai pris mon pied. Il y a quand même le point négatif où j'ai tendance par moment à tenter de regarder non pas l'élément dans le focus mais ce qu'il y a dans le flou et là … eurk avec la 3D c'est particulièrement afreux comme sensation.

Niveau musique, bha malgré la disparition de James Horner qui était présent sur le premier opus, on reste en terrain connu. C'est du "more of the same". On retrouve les éléménents typiques de James Horner avec le fameux motif de trompette distinctif (que j'adore). Et ça s'explique facilement, l'ogre a ch c'est Simon Franglen à la manœuvre qui officiait régulièrement.

spoils

C'est ptet un peu trop facile comment en début de film on nous explique que “Hey Grace a eu un gamin alors qu'elle est morte on sait pas trop comment c'est posisble.” On doit le prendre pour acquis mais … heuu … vraiment, je dois pas me questionner plus que ça ? Surtout quand dans la suite du film elle semble si différente de tout le monde !

C'est assez étrange d'ailleurs, une fois déménagée chez les na'vi navy, c'est la seule qui semble plutôt à l'aise à savoir instinctivement respirer comme il faut sous l'eau, elle se régale à observer ce nouvel environnement toussa. Et pourtant elle déprime le plan suivant alors qu'elle était toute exaltée.

Et puis, ces histoires de crises d'épilepsie c'est évacué trop vite. Bon même si je me doute que ça sera bien plus poussé dans la suite. J'ai comme l'impression qu'elle va devenir un personnage principal plus tard.

Plus globalement, l'histoire tourne ici beaucoup plus autour de la famille. La famille Sully est quand même assez particulière : lui est un humain devenu définitivement na'vi, sa femme est une authentique na'vi à quatre doigts, il a un premier gamin a quatre doigts, un second à cinq doigts, une ptite dernière à cinq doigts à cela on rajoute Kiri qui est la fille de l'immaculée conception de sa mère décédée avant l'accouchement et enfin Spider un humain qui a toujours vécu avec les na'vi. Sauf que ce dernier, est un peu moins intégré à la famille par la mère puisqu'il s'agit du rejeton du méchant du premier qu'elle a tué soit dit en passant.

Et tout ce petit monde tente de s'intégrer dans une tribu de na'vi qui a eu une évolution différente et qui sont donc physiquement foutu un peu autrement. Ça parle donc beaucoup d'intégration et de différence culturelle et ça montre surtout que ça peut s'outrepasser et se gommer.

La bataille finale est assez jouissive. Déjà, c'est super bien "filmé", la mise en scène est super claire et le montage n'est pas hystérique. Mais en plus qui ne jubile pas de voir les gros cons d'humains ultra stéréotypé à niquer toute la nature sans aucun remords se faire défoncer par une baleine intelligente et massive avec en plus une Neytiri enragée qui se déchaîne comme pas possible ? Voir la baleine profiter de sa morphologie pour faire un carnage et se venger est trop chouette. Mais alors Neytiri qui est ultra agile, efficace et une chasseuse hors pair c'est ouf. C'est juste un poil dommage qu'au final on sent bien que c'est ultra centré sur les personnages principaux. Les humains ne sont vraiment que de la chair à arc, les autres na'vi ne sont pas vraiment utiles.

J'ai beaucoup aimé le fait qu'alors que dans le premier la conquête de Pandora soit motivée par l'extraction de l'unobtainium, ici, c'est le fluide issu des glandes de baleines permettant de stopper le vieillissement qui est devenu la raison de ces coûteuses missions. J'aime beaucoup le fait de réorienter les préoccupations des humains. Ce ne sont plus les ressources "basiques" qui motivent de tout saccager mais juste la perspective de confort et volonté d'immortalité (c'est pas évoqué mais j'imagine que si le vieillissement est stoppé la mort est repoussée). Et il faut avouer que dans notre vraie vie actuelle, il y a de plus en plus de recherche de substance permettant effectivement de stopper voir annuler le vieillissement des cellules.

Un point très étrange du scénario c'est les motivations de l'antagoniste. Dans le premier film, la volonté était de virer les na'vi pour exploiter les ressources minières sous leur village. Là, par-contre, j'ai pas trop compris. Le but c'est juste de se venger ? Mais se venger de quoi ?! C'est bien expliqué que Quaritch dans le 1 est mort, mais qu'il y avait un backup de son esprit et ses souvenirs (qui date de quand précisément on ne sait pas alors que ça a de sacré conséquence sur la psyché du personnage). Ils ont donc récuperé tout ça et implanté ça dans un na'vi un peu à la manière d'un avatar mais sans avoir de corps humain rattaché au final. C'est le « projet phoenix ».

Mais du coup, pourquoi veut-il se venger ? Lui étant vivant et ses souvenirs datant d'avant sa mort, il n'a rien à se venger. Et puis les humains sont prêts à dépenser une somme colossalle de pognon pour assouvir la vengeance de ce gars ? Buter Jake Sully et Neytiri (ouai parceque c'est quand même elle qui le tue quand même) ne va rien leur apporter. L'unobtainium ne se trouve pas là où il y a Jake, les baleines et leur jus est loin de Jake également. Non ce point me dérange pas mal quand même.

Il va y a voir une drôle d'ambiance à la fin : Neytiri était à deux doigts de buter Spider pour faire sauver son mioche des mains de Quaritch. Elle a vu grandir et s'est occupé de Spider pendant des années, mais là elle est prête à le sacrifier… J'imagine que le retour à la maison va être très étrange. Les discussions seront assez … douloureuses.

J'ai eu l'impression de voir un Best-Of de James Cameron. J'ai retrouvé pleins d'éléments de ces précédents films :

  • Terminator avec le crâne qui se fait écraser, globalement le personnage qui tend la main pour sauver un autre (“come with me if you wanna live”).
  • Terminator 2 l'arrivée des humains avec les flammes dévastatrice du jugement dernier.
  • Aliens avec les méchas et les marines bourrins.
  • Abyss bha les trucs sous-marins quoi après j'avoue ne pas trop connaître ce film donc il y a probablement des éléments plus spécifiques.
  • True Lies avec la scène avec le miroir sans tain, les flammes sur l'eau également, sortir la tête de l'eau discrètos sans prendre de grosse respiration.
  • Titanic le vaisseau qui se retourne avec l'eau qui s'engouffre, les personnages aspirés par le truc qui coule, des personnages accroché au bateau par les mains.
  • Avatar ouai bon çui-là … hein.

J'en avais remarqué d'autres mais là j'avoue ne plus m'en souvenir.

Bon bha j'ai été vraiment beaucoup aimé cette suite que j'ai trouvé plus sympa que le premier. C'est une baffe technique (franchement le HFR+3D IMAX c'est une tuerie) avec une belle direction artistique. J'ai beaucoup aimé les designs de la technologie humaine. Les sous-marins crabes sont très très cool, les sous-marins bi-place sont aussi très classe. Les méchas plus "légers" que dans le premier opus sont pas mal (bon par contre boire son café avec, hein…).

Voilà, je recommande vraiment ce film.

Franchement repect à Disney qui n'a pas souillé ce film ! Merci James Cameron a avoir pu imposer ta vision et pu faire ce film comme il le voulait.

Back to the Future

Histoire : 🔗

Marty McFly est un jeune lycéen qui est pote avec un scientifique assez excentrique. Ce dernier le convie en pleine nuit sur le parking du supermarché du coin.

Arrivé sur place le Doc lui apprend qu'il a construit une machine à voyager dans le temps sous forme de voiture et qu'elle roule au plutonium. Plutonium qu'il a volé à des terroristes.

Doc fait la démonstration en faisant voyager son propre chien dans la voiture en le faisant aller une minute dans le futur. Une minute plus tard, la voiture réapparait avec le chien : tout est vrai, la machine fonctionne. Malheureusement les terroristes arrivent et tuent Doc devant les yeux de Marty qui prend la fuite au volant de la fameuse voiture. C'est alors que la machine à voyager dans le temps se déclenche et le pauvre ado se retrouvent 30 ans dans le passé coincé puisque la voiture n'a plus de plutonium.

Ressenti : 🔗

Rhaaa la la la. Ne serait-ce pas l'un des tous meilleurs films de tous les temps ?

Tout a déjà été dit sur ce film. Même en l'ayant vu des dizaines de fois je me régale encore à chaque visionnage.

L'histoire est trop bien, les personnages aussi, les dialogues, les décors, la musique. C'est le film ultime pour passer un bon moment. Biensûr il y a du voyage temporel donc il y a un bonus de fun.

Tout le film regorge de tout un tas de détails. C'est un régal. Et puis en plus le fait de pouvoir comparer les mêmes lieux à deux époques différentes c'est un ptit plaisir supplémentaire. Le film s'amuse à glisser des ptits éléments sans conséquences mais qui montrent bien les répercussions des actions dans le passé sur le futur.

Bon j'imagine que tout le monde l'a déjà vu. Le film arbore un très joli 8.5/10 sur le top IMDB.

J'aime beaucoup le travail sur les personnages et d'autant plus sur le jeu d'acteur de maquillage et de costume. Bon, c'est vrai qu'ils font un peu vieux pour des ados, mais pour faire des adultes bien établis ça passe sacrément bien ! La plupart de ce petit monde était en début de vingtaine mine de rien. Mine de rien Michael J Fox est plus vieux de quelques années que Lea Thompson qui joue sa mère !

Bon, tout a été déjà dit sur ce film et j'aurai pas grand-chose d'original à apporter. Rereregardez ce film encore et encore !

Ha au fait, c'est mon 500ème visionnage sur ce blog🎉.

A Beautiful Mind

Histoire : 🔗

John Nash étudie à l'université de Princeton. Enfin étudie, il bosse surtout de son côté, il semble être un génie des maths.

Il finit par publier dans une revue scientifique et obtient un job dans un prestigieux labo. Il est alors convoqué pour aller filer un coup de main au gouvernement dans des opérations lors de la guerre froide.

Ressenti : 🔗

Troisième fois que je vois le film. Et franchement il est bien mais je ne comprends pas qu'il soit si bien noté.

C'est très standard, c'est bien fait mais sans surprise. Le casting est bon, les acteurs jouent bien, la musique est cool, l'histoire aussi mais voilà rien qui non plus mériterait de le faire figurer dans le TOP 250 des meilleurs films de tous les temps quoi.

Le film est une biographie mais a pris pas mal de liberté. Il faut donc bien voir que c'est un film biographique mais avec une belle part de fiction.

J'ai beaucoup aimé le maquillage pour vieillir Russel Crowe, c'est quand même bien mieux foutu que ce qui se fait en version CGI.

spoils

Bon, alors en fait si vous n'avez pas vu le film mais ne craignez pas le spoil alors voilà : le pauvre John Nash soufre de schyzophrénie et donc imagine des gens. Son implication dans la guerre froide est purement fictive.

Un truc que j'ai trouvé vraiment très étrange c'est quand il se fait choper pour être traité de sa maladie. Je ne comprends pas trop pourquoi ça se passe comme ça ? Le mec n'est pas dangeureux et du coup qui a pris la décision de le faire interner comme cela ? Manifestement ça ne vient pas de sa femme mais du coup de qui ?

Et puis ça se fait comme ça à la sauvage en plein jour devant tout le monde alors qu'il y aurait très probablement moyen de faire ça en douceur de façon bien plus discrète plutôt que lors d'une intervention publique de sa part. Bref, ce passage est très étrange.

Comme dit plus tôt, le film a pris quelques libertés. Notamment les hallucinations de John Nash n'ont jamais été visuelles, elles ont toujours été auditives uniquement. Avant de rencontrer sa femme, il a eu un gamin avec une précédente femme et il a vraiment pas été tendre avec elle. Mais forcément ça rentre pas trop dans la narration du film qui nous montre un personnage plutôt sympatique et globalement gentil. Tout comme il a également eu quelques relations homosexuelles qui ont été complètement omises du film afin d'éviter une possible association entre homosexualité et trouble mentaux (ouai ça n'aurait probablement pas apporté grand-chose et effectivement c'est le genre d'association à éviter).

Voilà, c'est un film sympatoche avec une histoire cool mais voilà, sans plus quoi. Ha et franchement je le trouve visuellement moche.

The Two Jakes

Histoire : 🔗

Onze ans après les évènements de Chinatown, on retrouve Jake Gittes qui continue d'officier en tant que détective privé. Un mec dans l'immobilier lui demande de suivre sa femme.

Effectivement elle le trompe avec un autre gars. Il organise une rencontre la main dans le sac (humm enfin presque) qui finalement tourne mal puisque le gars tue l'amant de sa femme sous les yeux du détective.

La culpabilité de tous va être mise à l'épreuve.

Ressenti : 🔗

Cette suite est réalisée ce coup-ci par Jack Nicholson qui a donc la lourde tâche de reprendre le flambeau suite au premier opus particulièrement efficace. On a le même scénariste qui avait fait des miracles.

Déjà, c'est assez impressionnant de voir qu'en quinze ans Jack Nicholson est toujours aussi bon. Mais là il a pris du poids pour le rôle, afin de montrer le temps qui passe et le fait qu'il se soit quelque peu assagis. Et on remarque même la cicatrice sur sa narine.

Le film fait vraiment écho au premier et je pense même qu'il dépend à 100% du visionnage du premier pour être compris. Une bonne partie l'enquête et des rouages dépend des évènements qui se sont déroulés précédemment. Tout se passe encore une fois à Los Angeles mais maintenant en 1948 et on retrouve donc encore tout l'aspect film d'époque. Il y a toujours ces belles bagnoles, ces décors, ces intérieurs toute cette ambiance assez cool.

Par contre j'ai trouvé ce film plus fouillis. J'ai un poil moins accroché mais ça reste un très bon film. L'histoire implique pas mal de monde tous imbriqué mais du coup j'ai été un peu perdu à un moment à confondre les noms des persos. Il m'a fallu quelque temps pour reprendre le fil et rerentrer dedans. C'est un poil dommage mais bon c'est comme ça.

C'est donc un film que je recommande uniquement à ceux qui ont vu le premier (et récemment) pour pouvoir en profiter pleinement. Ici ça part un peu moins loin que le premier. Il y a effectivement une enquête d'adultère qui révèle des pans un peu plus alambiqués que prévu. Ça part dans l'exploitation minière, la gestion immobilière et parvenir à deviner qui est clean ou non est moins évident que prévu.

Voilà, c'est bon film qui n'arrive pas à la hauteur du premier en parti à cause de son scénar mais qui reste quand même agréable.

Chinatown

Histoire : 🔗

En 1937, Jake Gittes est un détective privé engagé par une femme pour enquêter sur les possibles tromperies de son mari. Le mec en question est en charge de la compagnie des eaux de la ville.

Ressenti : 🔗

Je ne connaissais pas ce film et wow qu'il est dense ! Mais avant d'en parler plus je tiens de suite à rappeler que c'est un film de Roman Polanski qui a été réalisé 5 ans après le meurtre de sa femme et qui a également eu lieu quelques années avant d'être accusé de viol.

Bon par contre je pense que le film mérite vraiment de ne pas être spoilé. Et le souci c'est que j'ai envie de parler de ce qui s'y passe donc balise spoil !

spoils C'est fou ce film. Ça commence comme un simple film de détective qui cherche des preuves compromettantes pour un adultère. Mais au final il se rajoute une histoire de meurtre. Ça part ensuite dans de la manipulation politique, de la magouille financière, on rajoute un peu d'inceste et de liens familiaux hyper troubles.

Et le pire c'est que tout se tient ! Ça semble vraiment crédible du début à la fin sans en faire trop. C'est vraiment très impressionnant.

Robert Towne a fait son boulot de scénariste avec brio ! La partie vraiment enquête est bien branlée, les révélations progressives avec des pistes foireuses et tout font qu'on est largué comme le personnage principal mais que plus on avance plus on cerne les autres protagonistes et leurs motivations.

J'adore les enquêtes et là c'est un régal. En plus c'est dans un Los Angeles de 1937 avec les bagnoles d'époque et tout. J'ai d'ailleurs lu qu'à la base il devait y avoir la voix-off de Jack Nicholson mais ça a été enlevé. Ça aurait donné un aspect assez film noir un peu différent.

C'est assez étrange. Vers la fin, on apprend donc que Evelyn Mulwray protège donc sa fille. Et surtout on apprend qu'en plus d'être sa fille c'est aussi sa sœur. Bref, pas une histoire toute rose. Mais c'est à rapprocher à l'histoire vraie de Jack Nicholson (né en 1937 tiens !) qui a été élevé par ses grands parents qu'on lui a présentés comme ses parents toute sa vie. Et ses deux sœurs sont en fait sa mère et sa tante… Ouai ça devait pas être joli joli.

J'ai été assez décontenancé par la fin. C'est très abrupte déjà. Mais surtout ça ne résoud absolument pas tout et j'ai l'impression que 5 minutes de plus pour dénouer quelques fils supplémentaires n'auraient pas été de trop.

Le film fait partie d'une trilogie avortée qui n'a donc qu'une seule suite sortie en 1990 et réalisé par Jack Nicholson : The Two Jakes qui n'a pas fonctionné.

Le film est vraiment très cool pour son histoire. Jack Nicholson est vraiment terrible et s'éclate sur le film en jouant des scènes d'action, des phases de réflexion, il a l'air de s'éclater comme un ptit fou.

Voilà, c'est un excellent film avec une histoire pleine de rebondissement qui vaut clairement le coup d'œil.

Avatar

Histoire : 🔗

La planète Pandora possède d'importantes ressources minière qui attire la convoitise des humains. Ces derniers en extraient une partie mais les plus gros gisements se trouvent sur le territoire des na'vis.

Une mission scientifique a pour objectif de les étudier, nouer des liens avec eux via des écoles notamment. Mais cela se fait via l'utilisation d'avatars : des êtres synthétiques créé avec l'ADN de na'vis manipulés à distance par des humains dans des caissons.

Les relations entre les deux peuples sont de plus en plus tendus : les na'vis sont proches de la nature alors que les humains débarquent avec leurs gros sabots pour tout défoncer dans l'unique but de s'enrichir avec le fameux unobtainium.

Ressenti : 🔗

Ce film est le rouleau compresseur. À sa sortie il a pété tous les records de recettes. Quand d'autres films depuis sont sortis et l'ont dépassé, ils ont même fait la pirouette de faire des ressorties en ciné pour reprendre la couronne du box office.

Le film révolutionnaire avec ses effets spéciaux à couper le souffle. C'est très joliement fait. Même près de quinze ans plus tard ça n'a pas vieilli. Faut dire qu'ils ont choisis des décors de base assez charmeurs avec des fôrets avec de la bioluminescence et compagnie et se sont simplifiés la vie en choisissant bien une faune locale avec peu de poils/plumes (ce qui est plus simple niveau qualité de rendu).

Pour se simplifier ils ont également rendus absolument tous les environnements difficiles à comparer avec la réalité. Il n'y a au final qu'une séquence se déroulant sur Terre et c'est au final dans une ville futuriste que l'on aperçoit que très brièvement. Bon après je dis tout ça comme une critique négative mais je pense qu'au final c'est un bon point. Mine de rien, grâce à tout cela les effets spéciaux résistent bien au passage du temps.

D'ailleurs c'est avec ce film que l'on est passé de la motion capture globale à la performance capture bien plus précise (ouai c'est pas si vrai il n'y a pas spécialement eu un avant/après aussi net que ce qui est raconté). Et c'est vrai que les na'vis ces space schtroumpfs sont très expressifs sans être cartoonesque. Leurs grands yeux de chats y est pour beaucoup d'ailleurs.

Ce film est une explosion visuelle. C'est vraiment joli. Et le tout est accompagné d'une BO de James Horner que l'on reconnait pas son fameux motif que l'on retrouve dans bon nombre de ses compositions (les quatre ptits coups de trompette bien typiques).

La puissance technologique des humains est beaucoup montré à l'écran. On a donc la puissance informatique avec tous ses ordinateurs où les opérateurs passent un programme de l'ordinateur vers la tablette en un mouvement et se promène avec ça à bout de bras sans fil. On a la puissance mécanique avec ses espèces d'hélicoptères, les méchas de combats, les vaisseaux spatiaux pour se rendre à l'autre bout de la galaxie, les énormes tractopelles et autres extracteurs miniers géants … La puissance militaire est bien présente mais au final moins impressionnante à mon goût : ça se bat avec des méchas certe mais au final ça reste des armes assez conventionnelles et moins exotiques que prévu : mitrailleuse, explosifs, armes blanches (où sont les lasers, armes à plasma, railguns … ?).

Le film a tout pour me plaire. En plus c'est James Cameron a la réal. Et pourtant bha … ouai c'est sympa mais sans plus. Ce n'est que la troisième fois que je le vois. Je ne vous cache pas que c'était une piquûre de rappel parceque je vais bientôt voir sa suite.

L'histoire est pas mal mais ça reste un peu trop prévisible. Biensûr que le pauvre gars qui débarque va finir avec la fille du chef du village. Biensûr qu'il va passer pour un bâtard de traitre quand les autres vont débarquer pour tout défoncer. Biensûr qu'il va se rallier aux autochtones. Biensûr qu'il va parvenir à capturer le bestiau le plus impressionnant qui va lui permettre de gagner le respect de tout le monde sans aucune contestation. C'est un peu trop facile et linéaire quand même.

Ce film m'est assez étrange au final. J'ai le sentiment que tout me pousse à l'adorer mais il me laisse … je sais pas trop comment il me laisse. En fait il m'indifère un peu. Quand je le regarde ça va, c'est plaisant mais sans plus. Je prend pas mon pied.

Et là où c'est plus étrange c'est qu'en fait j'attend sa suite maintenant pas pour le film en lui-même mais plus pour qu'il foutte un coup de pied à Marvel/Disney. Le premier est sorti avant la toute puissance du MCU et maintenant le contexte est différent. Désormais le film à gros budget et très grand spectacle c'est plus que du Marvel. C'est d'ailleurs Avengers : Endgame qui lui a piqué sa couronne du box office (avant de la lui recéder). Disney a vraiment besoin d'un concurrent sur ce genre d'ultra grosse production et j'ai l'impression qu'Avatar est le seul à pouvoir rivaliser. Donc j'attends du deux un truc moins plat et consensuel que les productions du MCU. J'espère une prod plus solide avec une claque visuelle qui éventuellement pourrait pousser Marvel à se remettre en question et à ptet ralentir la cadence de sortie de ses films. Ouai on a le droit de rêver non ?

Ha par contre ça y est ça va être une franchise. On va bouffer du Avatar pendant quelques années avec quatre suites de prévues… Et bha j'espère que les scénaristes vont rendre ça plus intéressant et moins convenu que ce premier épisode.

Je suis quand même étonné qu'il ne figure pas dans le top 250 IMDB. Il n'a que 7.8/10 alors que le top commence à 8/10.

The Apartment

Histoire : 🔗

Baxter est un employé lambda dans une compagnie d'assurance. Mais il souhaite monter dans l'entreprise et donc pour cela accepte de prêter son appartement à ses supérieurs pour qu'ils puissent faire leurs ptites affaires hors du domicile conjugal.

Sa technique fonctionne et il a une première promotion grâce à ces loyaux services. Cependant il est amoureux de Miss Kubelik qui gère l'ascenseur et aimerait pouvoir un peu plus profiter de son logement.

Ressenti : 🔗

J'en avais jamais entendu parler de çui-là. C'est donc un film sorti en 1960 qui mélange de l'humour, de la romance et du drame.

Je suis de base pas trop client de comédie romantique et pas trop non plus des drames mais là le ton est suffisament léger pour que je me sois laissé emporter. C'était très plaisant et puis comme d'hab j'adore reluquer les trucs d'époques. Voir les bureaux avec les machines à écrire et les terminaux pour l'ordinateur (j'ai cru que c'était des telex au début mais j'ai bien l'impression que c'était relié à un mainframe), les bars, les apparts, la téloche avec sa télécommande filaire ! Je me suis régalé sur ça.

Mais pas que ça. Le film en lui-même a une histoire assez cool. C'est assez drôle de voir le personnage faire de la lèche à sa hiérarchie puis se rendre compte petit à petit que son poste il l'a eu facilement mais il pourra le perdre probablement aussi facilement.

Le gars est un peu trop gentil quand même. Plusieurs fois tu as envie de le secouer pour qu'il arrête de se faire marcher dessus par ses supérieurs.

Bon le film échoue lamentablement au test de Bechdel. Les seules fois où il y a deux femmes qui interagissent c'est effectivement pour parler de leur relation vis-à-vis du patron ou bien pour faire la boniche. Et globalement elles n'ont pas trop leur mot à dire. Et d'ailleurs, les deux seuls noirs que l'on voit ont des rôles peu ragoutant : il y en a un qui cire les pompes du grand ponte pour se faire refiler une malheureuse pièce et le second est en train de balayer et se fait poser un chapeau sur la tronche sans avoir rien demandé. Le film sort bien du début des années 60.

Dis donc la médecine à l'époque ça déconnait pas. Le voisin docteur qui colle des torgnoles sévères ça fait pas rêver.

Le film devait être une pièce de théatre à l'origine mais il s'est étoffé pour au final devenir un film avec quelques décors et tout. C'est marrant comme les projets à l'époque semblaient s'orienter d'abord pour le théatre pour au final muer vers le cinéma si c'est suffisament prométeur.

Ce film a raflé tout un tas de récompense dont le fameux oscar du meilleur film. Mais j'ai l'impression que maintenant il n'est plus trop connu. C'est ptet que moi, hein, mais je n'en avais pas entendu parler. Il vaut vraiment le coup.

Pendant un bon moment je me disais que l'acteur principal me disait quelque chose. C'est Jack Lemmon qui a joué dans Some Like it Hot l'année d'avant (c'est d'ailleurs le même réalisateur Billy Wilder). Faudrait que je me refasse ce film un de ces quatre d'ailleurs.

C'est marrant de voir que Shirley MacLean est encore dans des films 60 ans plus tard. La pauvre a toujours pas le droit à sa retraite…

Le film a un joli classement dans le top IMDB probablement un peu surnoté mais faut avouer que son histoire reste intéressante.

Dial M for Murder

Histoire : 🔗

Tony sait que sa femme le trompe avec Mark et souhaiterait se débarasser de sa riche femme pour se venger et avoir le pognon. Il prépare son coup en embauchant un ancien collègue d'université.

Le soir venu le plan parfait n'est ptet plus si parfait que ça. Margot s'en sort et parvient même à tuer son assaillant.

Ressenti : 🔗

Je ne connaissais pas le film mais j'avais vu son remake moderne il y a fort longtemps. Et j'ai vraiment beaucoup aimé.

Déjà l'histoire est plutôt cool. L'élaboration du plan puis sa réalisation sont très chouettes mais surtout la seconde partie … La seconde partie est vraiment le meilleur !

J'ai beaucoup aimé comment le mari va donc improviser une suite à son plan si bien huilé. Le scénario est au poil. Les acteurs sont pile poil dans ce que je m'attend à voir dans un film des années 50, notamment Ray Milland qui joue donc le mari. J'ai beaucoup aimé sa présence soit dit en passant.

Le film date de 1954 et … bha malheureusement la qualité d'image s'en ressent pas mal. Je sais pas si c'est ma version qui n'était pas terrible mais c'était pas bien net par moment. J'ai déjà vu des films de cette époque beaucoup plus propre. C'est dommage parceque j'adore regarder les films d'époque pour regarder un peu les environnements, la ville toussa. Bon bha là, c'est assez pauvre. Ça pourrait presque être une pièce de théatre, on ne sort que très peu de l'appartement de notre couple.

Le film a été tourné en 3D. Oui oui, il fait partie de la vague de film de l'époque voulant lancer la mode de la 3D. Du coup, pas mal de plan ont été taillés pour ce procédé où l'ont joue avec la profondeur. Bon je ne l'ai vu qu'en 2D mais ça ne choque pas non plus. Il y a tout de même deux choses que ça implique : un entracte à la moitié du film qui dure moins de deux heures. Mais surtout 1 plan assez étrange. À un moment un personnage passe un coup de téléphone et au lieu de filmer cela en gros plan ils ont été obligés de se faire chier à fabriquer un énorme cadran de téléphone et un énorme faux doigt qui compose. C'est … heu … particulier. Bon ça fait marrer, c'est pas dérangeant mais voilà. La taille des caméras de l'époque ne permettait pas de filmer un si petit objet en 3D et en gros plan.

spoil

J'avais vite capté que les clés allaient avoir un grand rôle. Elles sont souvent évoquées et montrées.

Mais c'est vraiment quand ça nous est expliqué que j'ai capté la subtilité ! J'ai bien aimé ce retournement.

C'est marrant comment Alfred Hitchcock a réussi à bien broder par-dessus une idée aussi petite. Tout pourrait être résumé en trois lignes mais la mise en scène et le remplissage rend le tout super sympa et digeste.

Franchement le film a vieilli. Les musiques sont très datées, la technique est vieillotte et pourtant le tout reste quand même super agréable. Les dialogues et le scénar fonctionnent encore très très bien. Un ptit remaster propre pour retravailler l'image ferait merveille !

En tant que spectateur on est au courant de toute la magouille. On a pas à chercher le coupable et pourtant il y a tout le suspens de savoir est-ce que le mari va se faire pincer ? Est-ce qu'il va trouver une nouvelle pirouette pour arriver à ses fins ? Je suis rentré à fond dans le jeu à tenter moi aussi de trouver des excuses ou imaginer des subterfuges (ouai je me suis mis dans l'équipe du mari :-/ ) pour évincer sa femme.

Le film est très bien noté sur IMDB et je comprends clairement sa note. Je recommande chaudement !

Ha et au fait, c'est marrant, je ne m'y attendais pas du tout mais à un moment quand un personnage téléphone on a un plan sur l'autocommutateur du central téléphonique. On voit le système automatisé (pour l'époque c'était très rare) qui réagit à la numérotation et met en relation avec l'appelé. C'était un ptit cadeau à mon intention ? Merci M Hichcock.

The Cable Guy

Histoire : 🔗

Steven fait une pause avec sa ptite amie et aménage donc dans une nouvelle baraque. Il se fait installer le câble mais l'installateur est très étrange et semble vraiment très en demande d'amitié.

Steven accepte à contrecœur d'aller faire une visite avec le gars mais semble s'empêtrer dans une relation assez toxique.

Ressenti : 🔗

C'est une comédie réalisée par Ben Stiller qui débutait à la réalisation puisque ce n'est que son second film. Et autant en acteur il fait principalement de la comédie, autant à la réalisation il a prouvé qu'il pouvait faire des films plus … sensibles (The Secret Life Of Walter Mitty est vraiment très intéressant) ou bien comme ici un peu dérangeant. Certe le film a une très grande part de comédie mais ce n'est que la moitié du film. Il y a tout un pan qui s'approche un peu du thriller.

C'est tout simplement l'histoire de "l'ami" étrange et dérangeant qui s'impose de plus en plus et qu'il est impossible de décrocher. On sent vite qu'il est potentiellement dangeureux et on comprend vite pourquoi il n'a pas d'ami mais Matthew Broderick s'empêtre de plus en plus avec lui.

Jim Carrey est bien évidemment dans un surjeu à base de grimace et d'expressions corporelles exhubérantes mais perso j'adore ça. Là, il a en plus un gros zozotement qui sera un ptit gag récurrent. J'adore vraiment cet acteur, c'est le roi des années 90.

Ce film a quelques scènes vraiment excellentes mais c'est quand même un peu longuet. Le fait que le film ait deux facettes est une bonne idée mais au final ça ne lui rend ptet pas services. Au final c'est drôle mais parfois non, c'est un peu plus inquiétant mais parfois non. C'est un cocktail toujours très difficile à équilibrer et il y a vraiment peu de films qui y parviennent à mon sens (un qui y parvient haut la main est The Visit que je recommande chaudement).

D'ailleurs il paraît que lors du tournage, ils ont fait la plupart des scènes en double avec à chaque fois une version orientée comédie et une version bien plus sombre et inquiétante. Ils se sont gardé le luxe d'équilibrer tout ça au montage.

Bref, le film a pas trop mal vieilli et il est pas trop mal mais reste assez dispensable. J'en avais un souvenir bien plus sombre d'ailleurs, je le croyais bien plus effrayant.

Green Book

Histoire : 🔗

En 1962, Tony a besoin d'un boulot pendant deux mois et on le rencarde sur une offre. Il part à l'entretien d'embauche et tombe sur un musicien noir qui a besoin d'un chauffeur pour une tournée dans le sud des USA.

Tony est quelque peu raciste mais le salaire est très attractif. Il est rapellé quelques jours plus tard pour partir dans cette tournée.

Ressenti : 🔗

Et bha c'est simple j'ai adoré. Et pourtant le film est assez simple. Ça parle principalement de racisme et puis c'est à peu près sans surprise mais c'est bien fait et les deux acteurs principaux sont très bons.

Viggo Mortensen a un rôle très cool en partant du mec bluffeur un peu roublard et raciste pour petit à petit découvrir le racisme et changer son point de vue. Le film n'apporte pas grand-chose et est même un poil naïf mais je suis tombé en plein de dans.

Les interactions entre les deux bonhommes sont vraiment super cool. C'est parfois drôle ou souvent juste touchant. Chacun va rendre meilleur l'autre.

C'est une histoire vraie concernant donc Don Shirley qui est un musicien prodige de cette époque (je connaissais pas). Et comme souvent, à la fin dans le générique on nous montre quelques clichés des deux vrais gars.

Je ne savais pas de quoi allait parler le film et du coup au début j'ai eu l'impression que ça allait être un film de gangsters. Ça fourmille d'italiens, ça traînasse dans les bars, ça parle de se faire du pognon, il y a un peu de violence et de magouille. Ça avait tout pour partir dans de la mafia mais non, ça bifurque très vite dans un road movie où les deux personnages vont se heurter l'un à l'autre et se lier d'amitié en se découvrant de plus en plus.

Le titre du film vient d'un vrai Green Book qui existait des années 30 à 60 lors de la ségrégation aux USA. C'était une sorte de guide du routard des lieux que les noirs avaient le droit de fréquenter. C'est assez ouf de se dire qu'un tel guide a existé et avait une utilité !

J'étais complètement passé à côté de ce film alors qu'il est très plaisant à regarder. Par moment je dois avouer que ça rapelle un peu Intouchables avec la confrontation de deux personnages de classes sociales distantes.

Récap 40 : Novembre 2022

La météo tient bon. On a tout juste rallumé le chauffage en fin de mois soit près de trois semaines plus tard que l'an dernier…

J'ai eu le droit à deux semaines de congés pour glander à la maison. Ça fait du bien une ptite pause dans le boulot. J'en ai profité pour découvrir un peu Blender et franchement ça m'a bluffé. Bon je connaissais déjà de loin, j'avais déjà taté du logiciel de modélisation il y a fort longtemps mais surtout de voir comment le truc tourne tellement bien sous nunux … wow. Et puis cette UI c'est vraiment top. Tout est configurable c'est globalement plutôt bien rangé et même techniquement l'UI peut scale super simplement, c'est léger, ça démarre instantannément. Ptain mais c'est fait en quoi leur UI ?! Pourquoi il n'y a pas plus de soft qui sont fait pareil ?

Bon j'ai beaucoup écrit ce mois-ci, non ? Je ne pensais vraiment pas que ma ptite série d'articles sur les séjours des étudiants étrangers marcherait autant ! J'ai eu pleins de retours sur différents canaux, ça fait super plaisir !

J'ai eu trois jours où le domaine ne pointait plus vers l'adresse IPv4 (la v6 était toujours bonne) du coup ça m'a fait un ptit trou d'air dans les stats mais ça a été plus que compensé par l'afflux de visiteurs sur mon article concernant le Fediverse.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 8 articles, 34 commentaires, 11 visionnages, 629842 requêtes, 54940 visiteurs uniques pour 15.22 Go de trafic.

Films 🔗

Un peu de films ce mois-ci mais pas trop.

Bon bha ce mois-ci le film qui m'a le plus marqué est Weird : The Al Yankovic Story parceque c'est un biopic délirant sur un artiste que j'aime beaucoup et qui sort du lot.

Jeux 🔗

Brotato 🔗

Ouai je l'ai continué et même fini avec tous les persos que propose le jeu actuellement. Bon par contre je l'ai pas completé à fond. Je serai vraiment motivé, je tenterai de finir en difficulté 5 avec chacun des persos mais … heu … dur.

Dome Keeper 🔗

J'avais fait la démo quand le jeu n'était pas encore sorti et j'avais trouvé ça très intéressant. En plus, tout comme Brotato c'est un jeu tournant sur le moteur Godot donc ça donne encore plus envie de soutenir.

Ici, c'est un jeu en deux phases : une phase plutôt relax où l'on creuse sous notre dome à la recherche de ressources et d'artefacts. Votre foreuse et votre jetpack pourront être upgradés afin d'être plus efficaces.

La seconde phase est la vague d'attaque où la faune locale extérieure tentera d'attaquer votre dôme qu'il vous faudra férocement défendre sous peine de mourir.

Avec les ressources vous pourrez également améliorer votre dôme, ses armes, son bouclier, ses équipements…

Le principe est relativement simple mais ça marche vraiment bien. Je trouve d'ailleurs qu'ils l'ont pas mal simplifié par rapport à la démo où survivre était vraiment difficile.

C'est joli, la musique est ptet un poil trop discrète mais c'est très agréable à jouer. La phase d'exploration est particulièrement relaxante je trouve mais la phase de combat revient continuellement pour pimenter le tout.

Musique 🔗

Le nouveau morceau de Gorod The Orb est très chouette. Il rapelle indéniablement Transcendence qui est à mon goût leur meilleur morceau. Là, certains passages sont assez proches, on pourrait presque croire une suite.

C'est malheureusement pas aussi long mais au moins il y a un clip ! J'aime bien l'esthétique des lasers colorés. Contrairement au cliché des années 80, ils sont ici bien fins et multicolores et ça rend bien mieux du coup.

Nuxeries 🔗

Pleroma 🔗

J'ai viandé mon instance Pleroma ; une sombre histoire de Postgres pas content.

Au début j'ai pensé que c'était juste un problème d'IO dû au serveur. Je me suis donc monté un postgres à la maison sur une ptite machine, j'ai foutu un tunnel Wireguard vers l'instance Pleroma (comme ça pas besoin de me faire chier avec du TLS, des certifs à renouveler toussa). Bref, ça a pas trop mal fonctionné même si ça représentait quand même pas mal de trafic réseau.

Ça a tenu quelques jours mais en fait j'avais encore des soucis de DB et tout. Déjà la restauration du dump de la db a pris plus de 10h pour seulement 10Go de données… Et après une fois restauré je n'avais plus de soucis d'IOwait mais par contre j'avais quand même tout un tas d'erreurs dans tous les sens et des perfs assez misérables.

Du coup j'ai choisi l'option nucléaire : la double migration. Je migre mon compte sur une autre instance Pleroma qui m'accueille quelques jours. Comme ça je ne perds pas (trop) d'abonnés/abonnements.

Ensuite je réinstalle de zéro un pleroma tout neuf avec une db vierge et je refais une migration dessus. Pour l'instant j'en suis à la première migration. Dans l'opération j'ai perdu ~150 abonnements (probablement des gens dont l'instance a disparu ou bien dont le compte est sur approbation manuelle des abonnements) et ~400 abonnés (des gens qui ont pas coché de s'abonner automatiquement lors des migrations de comptes ou bien qui utilise un serveur qui ne gère pas cela (misskey par exemple).

DNS 🔗

Dans un tout autre domaine (huhu), j'ai viandé mon DNS (enfin partiellement). Alpine a eu une update passant de la 3.16 à la 3.17. Je l'ai donc faites sur plusieurs machines dont celle qui me sert à héberger mes noms de domaines.

Et bha je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite mais bizarrement l'utilisation CPU a fortement augmenté ainsi que les IO. Un ptit tour dans htop plus tard et c'est Knot qui fait le con. Un tour dans ses logs et là c'est la folie : il signe ma zone puis il prévoit la prochaine signature dans "il y a une heure". Du coup vu que le timer est dépassé, il signe la zone puis il prévoit la prochaine signature dans "il y a une heure" et c'est reparti ! Bref, il signe en boucle ce qui en plus provoque une augmentation du serial.

Bon j'ai inspecté ma conf, regardé dans le changelog et franchement je ne trouve rien de particulier. J'ai donc cherché un endroit où pleurnicher et il s'avère qu'ils n'ont pas de salon IRC mais un salon Gitter qui est connectable depuis Matrix (vu que maintenant c'est la même entité) que j'ai donc pu rejoindre via mon bridge et donc m'y connecter depuis mon client irc (magic !). Bref, j'arrive assez tard j'expose mes galères et en dix minutes je tombe sur l'un des devs qui commence à m'aiguiller pour tester des trucs.

Je vire des clés, je désactive la signature puis réactive, je redémarre mille fois, je fais un rollover, je change ma timezone. Je fais un peu tout et n'importe quoi. J'ai commencé à douter d'Alpine et j'ai donc installé Knot sur ma Gentoo, j'importe les fichiers et paf exactement le même souci. Le problème ne vient pas musl comme je craignais.

Et puis je me suis demandé si mes autres zones n'allaient pas avoir le souci. Donc j'importe une autre et là, rien, tout fonctione.

Et il s'avère que le souci provenait de ma zone plus précisément du SOA dont le TTL était trop grand. En réduisant le TTL à une valeur plus classique d'un coup plus de problème.

Le souci n'était pas présent sur les anciennes versions. Bref, 4h de tests en tout genre avant de finalement trouver la solution.

Vidéos 🔗

Allez un clip encore mais comme je suis pas fan de la musique je le pose plutôt ici. C'est le dernier de Meshuggah They Move Below.

J'aime bien son aspect très dérangeant. Il est réalisé à base d'IA avec des images en noir et blanc qui se complètent. C'est très joli j'aime bien ce style qui devient de plus en plus courant.

Bon par contre la musique… bha c'est du Meshuggah quoi.

Stalker

Histoire : 🔗

Un stalker propose à un écrivain et un professeur à se rendre dans La Zone. Cet endroit est interdit d'accès et très dangeureux mais il s'y trouve un endroit appelé La Chambre qui permettrait d'exaucer les vœux de ceux qui s'y rendent.

Cette zone est inhabitée et regorge de dangers mortels mais le voyage en vaut probablement la chandelle.

Ressenti : 🔗

Je n'avais jamais entendu parler de ce film et ça ne m'étonne guère. C'est très particulier et pas vraiment vendeur. Le film est très austère mais ça fait partie de son charme. Par contre un point que j'ai plus de mal à pardonner c'est la lenteur.

C'est vraiment très très lent dans tout ce qu'il se passe. Le film n'a pas trop d'action à proposer et opte pour une mise en scène très calme et contemplative. C'est assez joli avec un noir & blanc sépia avec beaucoup de piqué au début.

Le film part d'une base de SF ou post-apo (assez dur à cibler précisément tant les détails manquent) mais est très très sobre voir dépouiller. Je ne sais pas si c'est pas manque de moyen ou une réelle volonté. C'est très dur de dater le film en le voyant : il n'y a pas de technologie, la mode vestimentaire est tellement basique et intemporel que ça pourrait être du post-apo comme on en voit maintenant ou bien sorti des années 50.

Le concept de La Zone est assez cool et aussi celui de La Chambre. Mais ça semble être au final surtout un gros prétexte pour discuter un peu de philosophie. C'est une confrontation de trois personnages différents ce film. On a le stalker qui s'avère un peu mystique et hypnotisé par la Zone. À côté on a l'écrivain qui est une star en manque d'inspiration et plus orienté art. Et enfin on a le professeur qui a une approche plus scientifique et logique de tout le bazard.

Certaines réflexions sont intéressantes mais j'avoue que d'autres me sont complètement passées au-dessus. Et bon au bout d'un moment j'ai un peu saturé. Faut dire que le film dure près de trois heures. Et c'est très frustrant de ne pas voir cette putain de Chambre ! Ils arrivent au seuil et la caméra ne nous en fait pas profiter !

Rhaa et puis globalement on nous tease des dangers et tout mais on en voit jamais. Est-ce avéré ? Est-ce que le stalker serait pas un peu mytho ou complètement flambé ?

Le film est très intrigant et m'a teasé pendant près de trois heures sans jamais me donner ce que j'espérais. Bon vous vous en doutez ptet mais la philo c'est pas du tout mon truc et pire encore la poêsie encore moins et … bha c'est quand même une grande part du film.

C'est un film donc assez âpre et pas vraiment généreux. C'est dommage parceque le concept est diablement intrigant. Bon ça reste un film à voir je pense. Je comprends qu'il soit bien noté sur IMDB.

Accueil d'étudiant étranger à la maison 5/5 : Ayaka

Cinquième et dernière partie.

Et c'est reparti pour six mois avec une Japonaise.


5- Ayaka 🔗

Et c'est le retour du centre franco-japonais qui nous contacte une fois de plus. Ils sont très contents de nous et les étudiants nous recommandent (comme quoi…). Ils aiment bien le fait que l'on soit un couple beaucoup plus jeune que les autres familles d'accueil et que l'on s'implique dans la vie des étudiants.

Ils nous proposent de prendre en charge Ayaka en demi-pension pour quatre mois et demi. Bon, après la mauvaise expérience précédente on était un peu réticent. C'est encore une Japonaise donc on espère qu'elle n'aura pas les mêmes travers mais on accepte.

On retrouve encore la correspondante avec ses mocchis délicieux et on découvre une ptite Ayaka toute souriante et qui semble bien plus ouverte que la précédente. C'est reparti pour une demi-pension, on croise les doigts mais le premier contact semble bien plus prometteur.

Premier bon point : la communication est beaucoup plus facile ! Déjà, on a gagné un peu de vocabulaire mais surtout, sa mère est prof d'anglais et elle a donc un trèèès bon niveau d'anglais. Ça va grandement nous faciliter la tâche même si c'est vrai que par moment on a plus discuté en anglais qu'en français.

Elle vient apprendre le français et aussi se libérer un peu de sa situation au japon. Elle vit avec son fiancé là-bas mais ça ne va pas fort. Déjà, ça semble être une relation manigancée par les parents puisque c'est un bon parti toussa … Elle ne nous le dit qu'à demi-mot mais on sent que ce voyage est une grande bouffée d'air frais pour elle.

Encore une fois on a eu beaucoup de discussion sur la langue française. On l'aidait parfois pour ses exercices mais … bha … c'est super dur le français ! C'est vraiment très compliqué d'expliquer certaines tournures ou juste certaines règles que l'on utilise sans même y prêter attention.

Un soir on lui a proposé de manger du confit de canard. Mais entre notre accent franchouillard et sa compréhension un peu approximative à la japonaise il y a eu un quiproquo. On lui a dit “Tonight we will eat duck.” et là son visage s'est transformé. Elle était horrifiée. Bon, à première vue on s'est dit qu'il y avait ptet un truc bizarre, on lui a demandé si elle n'aimait pas le canard. Et on a au final compris notre incompréhension : elle avait compris “dog”. Elle pensait que nous allions manger du chien… voilà voilà.

Niveau bouffe elle était vraiment pas difficile. Globalement les étudiants japonais sont pas difficiles du tout niveau bouffe faut dire. Elle adorait les plats bien français comme la blanquette de veau. Il y a par contre quelques produits qui passaient pas trop comme le fromage. Bon c'était pareil pour les deux précédents japonais, mais c'est marrant de voir qu'ils arrivent même pas à savoir que c'est du fromage alors que pour nous c'est tout naturel. Pour eux le fromage ce n'est qu'une sorte de truc insipide à la babybel ou bien un truc qui ressemble un peu au beurre. Appréciant les claquos qui puent, ça leur fait toujours un choc de me voir manger de l'époisse avec sa croute.

D'ailleurs en bon français, on lui a montré les joies du saucisson. Mais la pellicule blanchâtre sur la peau de saucisson la faisait toujours tiquer et on a même eu le droit à un “vous aimez beaucoup le moisi”. xD Et … bha oui c'est un peu vrai. Par contre pour le picrate là elle faisait moins la difficile. Le muscat moelleux du coin lui a énormément plu.

Alors que Naoki était le stéréotype du japonais et que Momoko ne s'en éloignait pas trop, Ayaka était, elle, bien plus extravertie et sociale mais ça reste quand même "à la japonaise". Mais elle s'est confrontée aux autres élèves de son école de français avec notamment les Espagnols et les Italiens. Ça a été un choc culturel pour elle. Les voir parler fort, rigoler à gorge déployée tout en étant tactiles l'a marquée. Le premier week-end après sa rentrée elle nous a raconté qu'elle trouvait ça très bizarre. Elle les imitait en train de faire "jajajajajaja" c'était trop drôle.

Les premiers jours elle n'osait pas trainer avec ces "sauvages" mais elle a vite pris le pli et au final comprenait et commençait à apprécier cette façon d'être. Elle trouve ça beaucoup plus relax et convivial. Elle est devenue bien plus expansive, c'était marrant à voir. Elle s'est même mise à faire la faire la bise (alors que nous ne sommes pas vraiment fans du concept).

Elle s'est rapidement fait draguer et a apprécié cela. Par contre elle n'a pas tout tout compris, il a fallu que lorsque un ptit frenchy l'a invité chez lui, à leur âge … bha c'est pas innocent et qu'elle devait y aller en connaissance de cause. On l'a vraiment pris sous notre aile, c'était un peu notre gamine pour quelques semaines :-)

Un des premiers soirs nous avons regardé Your Name (Kimi No Na Wa). Elle nous a dit que c'était un de ses films favoris et que c'était son groupe favori qui faisait la musique (Radwimps). Elle en a profité pour nous expliquer ce que voulait dire le titre et nous a donné quelques ptites notions de japonais au passage. On sait désormais compter, se présenter. Enfin … on savait :-°

Elle nous a fait une feuille de papier avec l'alphabet hiragana et une autre avec le katakana le tout plié un peu comme de l'origami. C'est tout con mais ça fait vraiment typique.

Elle s'est trouvée d'autres amis japonais dans le coin dont une avec un père français. Toute contente elle nous dit que son amie a un prénom français qui est “adoré”. O___O Hein ?! On lui a dit que l'on ne connaissait pas ce prénom et puis elle nous a écrit ça sur l'ardoise salvatrice. A.D.E.L.I.N.E “haaaaaa ! Adeline“ “Oui c'est ce que j'ai dit :-þ” Hahahaha

Dans un genre similaire un jour elle nous demande ce que veut dire “jusqu'à l'eau dia” (enfin c'est ce qu'on comprenait). On a eu beau chercher, impossible de comprendre ce que c'était. Selon elle, on le disait très souvent mais impossible de savoir ce que c'était. On lui a demandé de nous interrompre absolument la prochaine fois qu'elle nous entend le dire. Moins d'une heure plus tard alors que l'on papotait elle nous fait un grand signe. On stoppe on réfléchit à ce que l'on vient de dire et là l'illumination. Notre tic de language : “Tu vois ce que je veux dire” prononcé assez vite en articulant comme un sagouin et pouf.

On lui a proposé de se passer un ptit weekend à Barcelone. Habituée à vivre sur une île sans frontière physique, elle a halluciné de voir que l'on pouvait changer de pays sans contrôle d'identité ni rien (les joies de l'Europe). Le fait d'avoir la même monnaie également lui a simplifié le truc. On a pu faire les touristes avec elle et on a ramené quelques photos sympatoches au passage.

On a également fait une ptite visite de Collioure avec deux de ses amis japonais que l'on a embarqués pour plus de fun. Ils ont adoré le paysage avec des “Mécha Kiré” (ouai je sais pas du tout écrire japonais) toutes les dix secondes. Les “uwwwwwwa” qu'on ne sait toujours pas ce que ça veut dire exactement étaient lachés toutes les dix secondes. Au moins sept cent photos ont été prises ce jour-là. Une fois rentrés à la maison, ils ont profité de l'occasion pour nous montrer comment faire des gyozas typiques et en échange on a montré comment préparer une blanquette de veau.

D'ailleurs les Japonais kiffent les cuisines françaises qui possèdent absolument tout selon eux, comme les restaurants. Et c'est vrai que Naoki nous avait déjà dit que lui n'avait qu'un micro-onde et presque aucun ustensil. Elle était toujours surprise de voir que l'on avait plusieurs tailles de casseroles et poêles, pleins de couteaux différents… On a pourtant une cuisine plutôt humble pas bien grande mais pour eux c'est bien au-delà de leurs standards.

On a appris qu'une de ses amies est sur le même genre de formule de demi-pension dans une autre famille mais que ça ne se passe pas aussi bien que chez nous. En gros la dame qui l'héberge ne fait aucun effort de compréhension et de discussion. Pire encore, niveau nourriture c'est même en deça du strict minimum. Certain repas sont carrément trop légers et du coup elle compense via des snacks. Malheureusement, elle n'ose pas se plaindre auprès de l'association.

À mi-séjour, Ayaka a reçu un colis de la part de sa famille (un peu comme en colonie de vacances ^__^). Et dedans il y avait deux trois ptits trucs pour nous !! Elle nous offert un assortiment de kitkat (alléluia \o/) mais aussi … du film plastique alimentaire. Ouai c'est particulier comme cadeau. Et en fait son frangin bosse dans ce domaine et elle trouvait que le nôtre était pourri. Et c'est vrai qu'après l'avoir testé, le leur est clairement supérieur : il ne colle pas sur lui-même comme une merde, il est un chouilla plus épais, il est plus simple à utiliser, se coupe mieux. Elle nous a également donné des mouchoirs japonais qui sont effectivement bien plus doux que les nôtres qui lui semblent trop rèches.

Bon pendant son séjour, un soir, elle a rompu avec son fiancé japonais par téléphone. Bon forcément elle ne l'a pas super bien vécu mais la décision venait d'elle. C'est là qu'elle nous a un peu expliqué sa situation particulière. Visiblement les marriages arangés sont encore plus ou moins existants au japon. La situation ne lui convenait pas et le fait d'être loin pendant quelque-temps l'a convaincu de rompre et à affronter ses parents. Bref, un moment difficile pour elle et surtout lors de son retour qui risque d'être un peu mouvementé. Malheureusement nous ne saurons pas.

Un jour elle a commencé à choper une crève. On lui a refilé un cachet de dolicrâne 1000mg. C'était ptet pas une super idée. Avec sa carrure de demi-portion ça l'a mis au tas. On a failli la flinguer o___o .

D'ailleurs le lendemain elle nous a demandé où elle pouvait acheter des masques. Et … bha … on s'est retrouvé comme des cons. C'était bien avant le covid. On ne savait pas où s'en procurer et c'est vrai qu'on a pas spécialement eu le réflexe pharmacie. On ne s'était juste jamais posé la question auparavant et elle trouvait ça étrange de ne croiser personne avec des masques surtout dans le tram. Haaa lala … si elle savait que même en temps de pandémie certains n'en mettent même pas…

Voilà, son voyage touche à sa fin. Elle a beaucoup progressé en français et s'est "déjaponisé" (selon ses amis japonais) et semble avoir passé de très bons moments en notre compagnie. Nous aussi ça a été un plaisir et un soulagement suite au passage de Momoko.


Voilà un ptit résumé de ces quelques mois où nous avons partagé notre vie avec des étudiants étrangers.

C'était vraiment super enrichissant. On s'est globalement vraiment bien marré et on a adoré partager un peu de culture française.

Accueillir des gens chez soi c'est quand même un peu contraignant. Faut se forcer à toujours avoir un appart super clean, faire à bouffer de façon variée tous les jours est quand même une belle corvée. La perte d'intimité dans sa propre maison est assez difficile au début mais on s'y habitue et puis certains étudiants sont pas mal en vadrouille donc …

On a arrêté pour le moment à cause de contraintes extérieures. En plus le covid est passé, mais qui sait peut-être qu'on s'y remettra.

Si jamais l'envie vous en prend ça peut être une excellente expérience. Ça donne un peu l'impression de voyager et ça fait plaisir d'aider des jeunes.

Accueil d'étudiant étranger à la maison 4/5 : Momoko

Quatrième partie sur cinq.

Et c'est reparti pour six mois avec une japonaise ce coup-ci.


4- Momoko 🔗

Bon alors l'association s'est un peu délitée et on a plus eu de nouvelles pendant quelques mois. La personne principale qui gérait le truc s'est barrée et la nouvelle était un peu perdue et débordée. Mais la correspondante locale du centre franco-japonais nous a contacté directement et nous a proposé d'elle-même une nouvelle étudiante : Momoko.

Bon vu comme ça s'est passé jusqu'à présent, on a pas fait les difficiles, même si l'association a été zappée, le centre franco-japonais semblait plutôt sérieux et tout donc on a accepté direct. C'est reparti pour une demi-pension de presque six mois.

À son arrivée, c'est une étudiante coincée qui nous est arrivée. Mais bon c'est la découverte, c'est normal, c'est compliqué pour tout le monde le premier contact. Il y a beaucoup d'apréhension, le fait de quitter son pays, son entourage, ses habitudes et se retrouver dans un tout nouvel environnement dans une famille d'inconnu, c'est pas rien. Elle avait un sourire de façade et était vraiment très timide. Elle ne parle que japonais avec quelques légères bases d'anglais et un très léger niveau de français.

Bon je vous brise le suspens tout de suite ça ne s'est pas bien passé. Ça ne s'est pas mal passé mais juste pas bien.

En six mois, on a pas réussi à discuter avec elle. Pendant les repas on lui a demandé ce qu'elle avait fait de sa journée, qu'avait-elle appris à l'école, ce qu'elle souhaitait faire ou ce qu'elle voulait manger. Et à chaque fois elle répondait en évitant de relancer la "conversation". Toujours une réponse super polie mais brève et et expéditive avec un sourire en toute circonstance.

Bon, on ne voulait pas non plus la brusquer mais faut avouer que c'est pas super agréable sur le long terme. On a à peine réussir à apprendre qu'elle avait travaillé à Disneyland Tokyo, que sa mère faisait du doublage d'animé pour enfant. Mais pas plus que cela. En six mois.

Elle nous disait toujours que ça allait, que c'était bien mais on resentait plus la réponse polie pour ne pas froisser. On a jamais vraiment sû s'il avait un souci avec nous, on bien qu'elle était déçu de la france (le fameux syndrôme de Paris ?) ou si ça se passait mal à l'école. C'est assez frustrant parcequ'on voulait vraiment qu'elle se sente bien, qu'elle s'ouvre, qu'elle profîte de son séjour mais on a jamais réussi à la voir s'ouvrir réellement. Ça ressemblait beaucoup à une personne en dépression. :-/

Nous avions enfin une voiture avec plus de places ce qui nous a permis d'aller en balade deux trois fois pour lui montrer un peu d'autres endroits. Mais même dans ces occasions elle restait toujours aussi impassible. On a quand même tenté de se promener un peu avec elle.

On est allé à Collioure qui fleure bon la carte postale idéale. C'était "bien". Puis on est également allé visiter des caves de Roquefort. C'était "bien". Elle a même goûté le fromage un peu difficilement au début mais elle a tout de même apprécié l'expérience au point d'en remanger à la maison avec nous. Tout était "bien" mais voilà sans plus.

Bon l'ambiance à la maison était assez pesante. En plus elle n'allait quasiment jamais dehors si ce n'est pour aller à l'école. Les repas du soir avec elle qui ne décroche pas un mot étaient angoissants. Les six mois ont été trèèès longs. Elle préferrait rester dans sa chambre plutôt que d'aller dans le salon avec nous.

On aura très peu échangé et c'est vraiment dommage.

Une fois repartie, on a appris de la part du centre franco-japonais qu'elle avait été contente de son séjour. Mais encore une fois, on ne l'a absolument pas ressenti du coup était-ce sincère ou juste la volonté de ne pas nous enfoncer ? On ne saura jamais vraiment.


On a été très déçu et ça nous a mis un sacré coup au point d'hésiter à recommencer. Voilà, c'était assez tristoune mais c'est le jeu. C'est dommage c'est l'étudiante que l'on a gardé le plus longtemps en plus. :-|

Le séjour dépend énormément de la personne que l'on accueille.

Accueil d'étudiant étranger à la maison 3/5 : Naoki

Troisième partie sur cinq.

Troisième étudiants à passer à la maison quelques mois.


3- Naoki 🔗

L'association nous téléphone pour signaler qu'ils sont en contact avec un centre au japon qui cherche une famille pour un garçon ne parlant absolument pas français ni même anglais. Ils ont cependant une correspondante sur place qui peut nous aider en cas de souci. On accepte volontier ça va être un défi radicalement différent!

Là, on part dans une culture qui nous est bien moins famillière et surtout sans langue commune. Bon on est assez geeks et on a maté quelques animés et tout mais ça ne fait pas de nous des otaku prêt à affronter la langue sans sous-titre.

On se renettoie de fond en comble l'appart à nouveau avec encore deux trois ptits ajustements et un chouilla de déco, on paufine deux trois trucs et c'est bon Nous sommes parés.

Ça sonne à notre porte avec donc un grand dadet tout timide et la correspondante qui est donc une japonaise vivant en france depuis de nombreuses années. On se présente, on fait visiter l'appartement. On avait prévu un petit apéro gentillet pour faciliter le truc. Il nous a offert du thé macha (on aime pas ça, dommage) mais surtout des kitkat au macha. Et ho putain qu'est-ce que c'est bon ces conneries !

Ce cher Naoki n'a donc aucune notion de français mais en revanche il a son ptit traducteur électronique. C'est bien le cliché japonais à l'œuvre ^__^ . La correspondante nous a apporté des mochis fait maison que j'ai découvert. Rhaaa ça aussi c'est une tuerie.

Bref, c'est parti pour quatre mois. Le premier soir pour le mettre un peu en confiance on décide de regarder Ponyo en japonais mais avec les sous-titre français. Il est aux anges et tweets à ses potes restés au japon une photo avec l'écran de la télé. Je pense qu'on a marqué un bon point direct. :-)

Les premiers jours la communications est très difficile. Mais on parvient à se faire comprendre avec une petite ardoise où avec le téléphone portable et la recherche d'images. Son traducteur électronique c'est pas mal mais quand il me demande d'écrire un mot français dessus et qu'il y a plusieurs définitions … bha … heu … je suis incapable de lui dire qu'elle est la bonne.

Heureusement avec l'école il progresse très rapidement et on arrive assez vite à communiquer suffisamment. Et on finit même par avoir quelques très vagues notions de japonais mais pas vraiment utilisables. Mais par chance même sans comprendre les mots, ses expressions sont tellement appuyées qu'on arrive à comprendre l'étonnement, la surprise, la joie…

C'est d'ailleurs assez marrant de le voir se régaler avec de la bouffe assez classique pour nous. Il est venu avec un petit stock de soba en cas de besoin.

On a fait quelques cours de français avec lui avec notre ptite ardoise. Et c'est là qu'on se rend vraiment compte que le français est super complexe. Il y a plein de règles qui sont tellement ancrées que l'on ne sait plus quelle est la logique derrière et qu'on n'arrive pas à l'expliquer instinctivement. Il nous faut nous poser, réflêchir pour ensuite être capable de la recomprendre et l'expliquer.

Et puis encore une fois il faut expliquer pourquoi certains objets sont masculins et d'autres féminins. C'est d'autant plus troublant pour les animaux.

Il n'avait jamais eu d'animaux de compagnie et est tombé amoureux de notre gros chat Peluche. Ils dormaient parfois ensemble et n'osait pas le pousser quand celui-ci était bien vautré au milieu du lit. Il aimait bien lui donner des croquettes, c'était devenu son ptit tamagochi.

Naoki était très japonais : toujours très respectueux, timide, rien qui dépasse, tout nickel. Quand on est sorti en ville avec lui qu'on a traversé la rue n'importe comment il était choqué. Mais il a vite pris le pli et on sentait que ça lui plaisait de s'encanailler.

Son mot français favoris était “merde”. Au bout de deux mois il parvenait à le placer comme un bon français. Ça semblait venir naturellement, au bon moment avec la bonne intonation. Il se régalait.

Il avait choisi la formule demi-pension. Il adorait la bouffe qu'on lui faisait. Par contre c'est assez dur de tenter de faire des plats variés. Son plat favoris était une variation familliale du mate-faim : des pommes de terre cuîtes à la graisse de canard, des lardons et quelques œufs très baveux mélangé en simili-omelette.

Un point marquant pour lui a été la taille de nos supermarchés. Le petit qui se situe dans ma rue lui semblait déjà immense avec tellement de produits différents. Mais quand on l'a amené dans l'hyper du secteur il n'en revenait pas. Si vous voulez impressioner un japonais vous savez ce qu'il vous reste à faire…

Le séjour a défilé à la vitesse de l'éclair. On s'était vraiment attaché à ce grand dadet. Notre grand regret c'est de ne pas avoir eu de voiture pour le promener.

La correspondante est revenue le chercher à la fin, il y a eu des pleurs. Et voilà, c'est un adieu.

C'est le premier gars qu'on a eu et c'est assez marrant de voir qu'il était plus empoté et plus casanier que les deux premières étudiantes que l'on a eu. Il n'était pas capable de se faire à manger du tout, il se nourrissait exclusivement de bouffe préfaites qu'il chopait au konbini du coin. Il nous a beaucoup plus donné l'impression d'être un adolescent. Mais du coup il était beaucoup plus à la maison avec nous et c'était une très chouette expérience !


Ce séjour nous a paru assez court. Le temps a défilé à une vitesse incroyable.

Au final les soucis de communications n'ont pas été compliqué et ça a été une joie constante de lui faire découvrir de la bouffe française. Umai !

Accueil d'étudiant étranger à la maison 2/5 : Tuuli

Deuxième partie sur cinq.

C'est la suite de mes histoires d'hébergement d'étudiants étrangers et donc quelques anecdotes que j'ai encore en mémoire.


Quelques semaines sont passés depuis que Mickaela est partie pour continuer sa vie de son côté.

On a profité du temps mort pour entamer des travaux dans l'appart (pose de parquet). L'association nous recontacte par téléphone pour accueillir une étudiante finnoise un peu en urgence. On leur signale que c'est pas forcément le meilleur moment, qu'on est en train de faire des ptits travaux mais ils insistent un peu en nous expliquant sa situation.

L'étudiante est déjà à Montpellier et cherche un logement assez vite. On explique qu'elle peut passer dès le lendemain visiter l'appart en sachant que … bha on est dans les travaux et qu'on en aura pour une semaine avant de les finir mais qu'après ça devrait le faire.

2- Tuuli 🔗

La chambre d'ami sert de dépotoir pour tous les meubles de l'appart, le salon est en bordel ultime. On est habillé en crados du bricolage et là on reçoit son appel, elle est en bas. Elle arrive et là elle nous découvre vraiment pas sous notre meilleur jour mais elle est râvie.

Le contact est super facile : elle parle parfaitement français ! Elle est déjà à Montpellier depuis quelques mois dans un appart seule mais ça la déprime, elle veut un peu de vie et opte pour la formule avec uniquement l'hébergement. Elle est en doctorat au Cirad où elle fait de la recherche à propos du lait pour l'Afrique visiblement. Elle a tout juste un léger accent assez particulier indescriptible.

Elle nous a impressionnés. Alors que nous sommes plutôt casaniers voir plan-plan, elle c'est absolument tout l'inverse. Elle vit vraiment à fond.

Elle a donc son boulot au Cirad et s'y rend avec son vélo qu'elle avait acheté (un vieux Peugeot un peu rouillé mais fonctionnel), ça représente une dizaine de bornes avec un passage vraiment pas agréable qui monte beaucoup sans piste cyclable sur une route pas bien large et qui serpente. Et pourtant elle l'a fait alors que c'était l'hiver quelle que soit la météo.

Ensuite, le soir elle va donner des cours au fils de son ex-logeuse. Certains soirs de la semaine, elle va à des cours de danse, d'autres soirs elle se rend à un café où il y a des conférences et des concerts. Arrivée à la maison elle a même pas le confort de pouvoir se mettre les pieds sous la table vu qu'elle doit faire ses courses et se préparer sa bouffe. Elle est vraiment trop courageuse et dynamique et toujours joyeuse. Elle ne se plaignait jamais (bon elle était pas non plus trop à plaindre mais quand même), c'était une ptite leçon pour nous.

Niveau bouffe aussi c'était assez surprenant. Elle picorait. Alors certe à l'époque on bouffait ptet un peu trop, mais elle en comparaison c'était probablement l'inverse. Elle était toute fine et faisait du sport et tout et se faisait trois voir quatre mini-repas par jour. Mais quand même, on était assez choqué mais c'était tout le temps du bio et local.

Elle se préparait des plats typiques de chez elle. On a plusieurs fois partagé nos repas et c'était pas mal ses espèces de tartelettes avec du riz (pas retenu le nom, désolé). Elle mangeait des micro-pommes de la taille d'abricot qu'elle coupait en deux pour se faire deux repas. Alors que nous mangions des plâtrées de nouilles avec parmesan/gruyère/parmesan/crème/parmesan/lardon/parmesan.

À un moment elle a eu une ptit période de mou avec la crève où elle nous a enfin dit “Je suis fatiguée.”. Quand on lui a dit que c'est normal en arrivant à la maison à 18h en repartant immédiatement pour aller donner des cours puis enchaînant avec ses cours de danse pour arriver à 22h, aller au lit et repartir le lendemain à 7h30, elle a dit “ha oui ? c'est vrai, j'en fais ptet un peu beaucoup.” C'était une sacrée bosseuse qui ne voulait aucun temps mort pour "rentabiliser" son voyage.

Vu qu'elle comprenait parfaitement le français la relation était assez différente de notre première hébergée. Déjà, de base elle avait déjà réglé un peu toute sa vie en amont. Elle avait ses loisirs, son taff, ses connaissances et puis elle était déjà autonome dans ses relations administratives. Du coup avec nous, c'était plus des périodes de loisirs/discussions.

Elle aimait bien regarder la téloche les quelques fois où elle était à la maison à rien faire (assez rare). Un jour nous étions sur notre ordinateur dans le salon et elle juste à côté dans le canap 100% captivé dans une émission. On n'y prêtait pas attention, on ne savait pas ce qu'elle regardait et là d'un coup on s'est arrêté et on a entendu un mec qui témoignait : “Avec le slow sex je sens vraiment tout jusque dans mes couilles.” On s'est regardé et on s'est retenu de ne pas rigoler c'était assez cocasse.

Je sais que je suis une quiche en Histoire mais j'étais encore loin du compte. J'ai découvert que la finlande avait une histoire assez tumultueuse avec la russie et que donc ils avaient une culture assez proche. Ses fameuses tartelettes étaient d'ailleurs d'origine russe.

Elle était en demande de culture française. On lui a donc montré quelques films avec notamment Le gendarme de Saint-Tropez qu'elle a beaucoup aimé. On a ensuite enchaîné avec Les bronzés font du ski et même si elle a rigolé, elle était choquée du côté immoral de certains personnages. C'est vrai qu'avec du recul elle n'a pas vraiment tort mais elle y était très sensible car elle avait quand même un ptit côté candide.

Bon bha le séjour a pris fin après quelques mois. Elle partait ensuite en Afrique pour continuer ses recherches. On lui a racheté son vieux vélo et nous a laissé une ptite carte avec un ptit mot expliquant qu'elle a adoré pouvoir s'imprégner de culture française. Elle nous y a également recommandé des artistes finnois à découvrir et nous invite à la voir dans son pays quand elle y sera.


L'expérience était radicalement différente mais toute aussi plaisante. On a passé vraiment beaucoup de bons moments même si elle était moins présente, occupée qu'elle était par monts et par vaux.

La culture finnoise est vraiment méconnue en France je trouve et on a pu en avoir quelques aperçus.

On retrouve encore notre appart et on s'y ressent à la maison.

Accueil d'étudiant étranger à la maison 1/5 : Mickaela

Premier article d'une série de cinq.


Aujourd'hui ça va être un post chiant et différent mais il est pour moi ! Je vais vous parler de la vie AFK (et non réelle puisque la vie numérique est réelle).

Il y a quelques années on a appris qu'une asso locale était en charge de trouver des familles d'accueil pour des étudiants étrangers souhaitant venir quelques mois en france pour apprendre la langue. L'aventure nous a tenté et on a donc rejoint le truc.

L'association est un peu particulière puisque pour participer au système il faut adhérer mais après il n'y a pas plus d'implication que ça. C'était géré par trois personnes qui se rémunéraient via les adhésions et se démerdaient seules ensuite. Ce format nous convenait très bien.

L'association propose donc plusieurs formules aux étudiants : la première c'est juste l'hébergement, la seconde c'est l'hébergement + petit déjeuner + repas du soir (la demi-pension quoi).

Au bout de deux semaines l'asso nous contacte pour nous expliquer un peu mieux le concept et tout. Nous sommes emballés et voilà que deux semaines plus tard ils nous recontactent pour nous proposer de prendre une étudiante britannique.

À première vue ça semblait parfait pour nous. On maîtrise l'anglais donc pour se comprendre ça ne devrait pas être trop difficile et c'est une culture très proche de la nôtre donc on a accepté.

1- Mickaela 🔗

L'asso a donné notre adresse e-mail à Mickaela et celle-ci nous a contacté quelques jours plus tard. Elle se présente brièvement en nous apprenant qu'elle habite dans la banlieu de Londres et qu'elle est d'origine chinoise. Elle a hâte d'arriver pour découvrir la vie de famille à la française. Elle a choisi la formule demi-pension pour 7 semaines durant l'été avant de commencer des études à la fac en résidence étudiante.

Bon le jour de l'arrivée arrive. On a quand même un peu de stress. On a un peu amélioré la déco de la chambre d'ami, deux trois trucs assez frenchy, quelques bouquins classiques et même nos bouquins du CP pour apprendre à lire. Des nouveaux draps, on a fait de la place dans le frigo pareil dans la salle de bain, on a un sèche-linge en plus pour lui éviter d'aller en laverie. On s'est pas trop mal préparé.

Je vais la chercher à l'aéroport avec un tshirt orange pétant histoire de se retrouver facilement. Elle me reconnait, elle est avec sa grosse valise et là c'est le premier contact. On est un peu gêné, on ne sait pas trop comment s'y prendre. On en reste à un gentil “Bonjour” avec un sourire et hop on sort de l'aéroport et là c'est le premier choc.

On est début juillet 2016 et là il fait bien chaud (mais pas tant que ça), la pauvre ne s'attendait pas à de telles températures. Ça la râvie tout de suite. On monte en voiture et on ne discute pas trop pendant les dix minutes de trajet. Je la laisse observer un peu tout.

On arrive à la maison et là c'est le premier contact avec ma femme. On lui montre sa nouvelle chambre avec un peu d'appréhension. C'est la première fois qu'on a quelqu'un d'inconnu à la maison surtout pour aussi longtemps et on espère que la déco pourra lui plaire. On tente de bien faire.

À son arrivée elle ne parle qu'un Français très scolaire et laborieux, notre anglais est lui aussi assez rugueux mais on arrive très bien à se comprendre quand même. Très vite elle fait de grands progrès en français vu qu'elle passe une partie de ses journées dans un centre linguistique avec d'autres étudiants de plusieurs pays.

Elle est d'ailleurs la majeure partie du temps dehors. Elle est soit en cours soit en balade avec ses nouveaux amis et même pourquoi pas à la plage.

On lui prête un de nos vélos pour qu'elle puisse se rendre en ville et gagner du temps pour aller à l'école. Un jour qu'elle revenait de l'école, elle nous a surpris en train de découvrir la série Stranger Things qu'elle ne connaissait pas (c'était la première saison qui venait de sortir). Elle est passée sans prêter attention, puis au bout d'une demi-heure est venu nous rejoindre captivée par le truc.

Un soir nous sommes allés à un barbecue chez un ami. Et il s'avère que cet ami est britannique et que le hasard des choses fait qu'ils ont été à la même école. Comme quoi le monde est assez petit.

Un jour, la pauvre s'est faite agressée par un SDF qui lui a mis une main au cul près de chez nous. On est allé avec elle à l'endroit pour tenter de retrouver la personne en ayant appelé la police. On a pas retrouvé la personne et on a été surpris de voir que la police a pris l'affaire au sérieux. Ça l'a rassurée, on craignait qu'elle n'ose plus sortir et qu'elle garde une très mauvaise image du truc mais visiblement ça allait.

Bref, au bout de deux mois elle parlait suffisamment bien le français pour affronter ses cours. Mais un détail très amusant c'est qu'en anglais elle avait un accent bien britannique, mais en français elle avait un fort accent chinois. C'est très étrange parcequ'à son école et avec nous elle apprenait un Français avec un accent du sud et pourtant ses origines chinoises ressortait là (elle parlait chinois avec ses parents à la maison) 🤔.

Pendant son séjour notre voiture est morte et n'avons donc pas pu nous promener avec elle pour lui faire découvrir un peu les environs. C'est un de nos plus grand regret.

Les adieux ont eu lieu et quelques jours plus tard l'association nous a dit que Mickaela avait été contente de son séjour et nous a encensé.


Tout le monde est content. Cette première expérience a été un franc succès.

L'association nous a contacté pour nous dire que tout s'était visiblement bien passé et qu'ils nous proposeront prochainement un nouvel étudiant si cela nous convient. Cela fait quand même plaisir de retrouver sa maison pour soi.

Le Dîner De Cons

Histoire : 🔗

Monsieur Brochant est un éditeur de livre plutôt fortuné qui avec ses potes organise des dîners où chacun ramène un con. Durant ses dîners, les pauvres victimes sont moquées.

Mais Monsieur Brochant s'est fait un tour de rein au mauvais moment et se retrouve donc seul, en vrac, avec son con à domicile.

Ressenti : 🔗

C'est très certainement un des meilleurs films comiques français.

Le film est bourré de répliques cultes qui fonctionnent encore si bien même presque vingt-cinq ans plus tard. À l'époque tout le monde l'a vu, c'est le seul film à venir titiller Titanic à l'époque !

C'est à l'origine une pièce de théâtre et ça se ressent pas mal quand même. On a un décor qui ne change pas, c'est vraiment découpé en différents actes. Et du coup il n'y a pas vraiment de musique, pas de mouvement de caméra, pas d'effets spéciaux, pas de fioriture c'est très fonctionnel.

J'aime beaucoup le retournement de situation. Thierry Lhermitte qui joue le bourgeois connard supérieur se retrouve en fait la victime de son con alors que ce dernier est juste gentil. C'est un brave type qui ne demande qu'à aider (et raconter ses histoires).

Le mec est honnête et tente de bien faire et puis franchement l'interprétation de Jacques Villeret est juste parfaite. Il sait jouer les abrutis mais sait aussi feindre la malice quand il manipule Brochant et Leblanc quand il annonce fièrement qu'il connait l'adresse de Meneaux. Il sait être super sincère malgré un léger mensonge (vers la fin), il n'est pas dupe. Bref, il est pas si con mais il est juste super gaffeur et un peu trop obsedé par sa passion (on en connait tous des comme ça).

La vision du réalisateur est au final assez juste : on a affaire à une araignée et à sa proie. Sauf que l'araignée est bien le con et que Brochant est à sa mercie même si c'est involontaire de la part de l'araignée ^__^ .

Par contre comme me le fait remarquer ma femme, à la fin on a donc la pauvre femme du méchant Brochant qui est à l'hosto. Elle vient d'avoir la confirmation que son mec la trompe depuis quelques temps. En début de film elle se rend compte qu'il ne lui prête que peu d'attention. Et à la fin c'est surtout son mari qui est présenté en victime et on la supplie de pardonner. C'est pas si faux comme point de vue.

Voilà, j'imagine que tout le monde a déjà vu ce film plus d'une fois mais une piqûre de rappel de temps à autre (comme le COVID que j'ai fait aujourd'hui) ne fait pas de mal.

Il y a un remake américain que j'ai vu il y a quelques années. J'avais envie de détester ce film et … bha si on ne le considère pas comme un remake mais plus comme un film assez proche a quand même quelques qualités. Ils ont eu l'audace de montrer le dîner. Bon le film est pas aussi bon et tombe à plat sur certains gags mais sur d'autres ça marche assez bien. Avec un peu d'indulgence il se laisse quand même regarder sans douleur.

Voilà, c'est un film parfait à mon goût.

Weird : The Al Yankovic Story

Histoire : 🔗

Le jeune Alfred Yankovic rêve de devenir chanteur et d'écrire des parodies. Son père quant à lui n'est pas de cet avis et souhaiterait qu'il cesse ces élucubrations et qu'il rentre dans le moule afin d'aller bosser à l'usine plus tard.

Un jour un VRP frappe à sa porte et tente de lui vendre un magnifique accordéon mais lorsque son père fait irruption, tout son destin balance.

Ressenti : 🔗

J'aime bien les biopics, j'aime bien Al Yankovic et voilà enfin un film qui s'attèle à nous raconter son incroyable vie.

Le film n'est ptet pas à 100% véridique mais il n'en demeure pas moins intéressant. Et franchement il est vraiment très très drôle. Quel plaisir de découvrir la création de ses plus grands hits avec notamment My bologna qui va lancer sa carrière !

Daniel Radcliffe est probablement l'un des meilleurs choix possible pour incarner Weird Al. Bien qu'il ait commencé sa carrière avec Harry Potter, il a depuis réussi à jouer dans des rôles bien variés et souvent foufou/borderline/étrange avec notamment Horns, Guns Akimbo ou surtout Swiss Army Man. Et bha là c'est vraiment top. Avec sa ptite moustache il arrive à bien mimer le maître. Et lors des chansons par contre il a laissé sa place au chanteur, histoire de ne pas souiller ses œuvres et j'aime bien ce choix.

Le film est donc bourré de références propres à Al Yankovic mais pas seulement. On y croise tout un tas de monde notamment Madonna, Gandi, Alice Cooper … Je ne vais pas tous les citer, je vous laisse quelques surprises.

spoils

Bon le film n'est absolument pas réaliste et c'est son gros point fort. La vie de Yankovic est fantasmée de partout et c'est super drôle.

Sa romance avec Madonna, son escapade où il bute Pablo Escobar, sa jeunesse où se rend à une polka party. C'est génial. Le film est encore plus drôle que ce que je pensais. Il y a tout un tas de gags assez classiques mais il y a également tous ceux tournant autour de l'aspect surréaliste autour de l'engouement pour l'accordéon des jeunes et des réactions des autres vis-à-vis de son art.

J'ai tout particulièrement apprécié le tableau de lui en Louis XIV avec son accordéon. Dans un registre un poil différent il y a également la référence au concert des Doors où on s'attend à ce qu'il se foute à poil alors qu'il veut juste sortir son accordéon.

En vrai, Yankovic n'est évidemment pas mort. Mais il n'y a pas que ça qui diverge. Non, il n'a pas eu d'idylle avec Madonna. Non il n'a pas tué Pablo Escobar. Mais surtout, non ses parents étaient en vrai bien plus gentils et l'ont toujours supporté dans ses envies de carrière. Et non, Michael Jackson ne l'a pas parodié…

J'ai appris qu'il a d'ailleurs gardé la pierre tombale du film et qu'il l'a foutu dans son jardin. ^__^

Bon et sinon ce film a un certain pouvoir maléfique. Juste avant la fin, on aperçoit Coolio mécontent (il l'a été à la sortie de Amish Paradise mais a depuis changé d'avis) et le pauvre est mort à quelque semaine de la sortie du film. On voit dans le générique la reine Elisabeth 2 qui est elle aussi morte à quelques semaines de la sortie du film. 2 ça commence à faire beaucoup. J'ai peur que Madonna connaisse un destin funeste d'ici peu…

Restez pendant le générique pour écouter les paroles.

Franchement, pourquoi il ne verse pas plus dans le cinéma ? Alors certe il n'est pas réalisateur ici, mais il en est quand même le scénariste et c'est franchement une super réussite.

Voilà, je pense que le film est très appréciable aussi bien pour les gens pas au fait du boulot du monsieur. Il y a certe pleins de références mais même sans cela, ça reste très drôle. La comédie se suffit à elle-même. Pour les fans du gars, le plaisir est décuplé.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une comédie aussi délirante. Je recommande très chaudement !

Raging Bull

Histoire : 🔗

Jake LaMotta est un boxeur plutôt talentueux dans les années 40. Son frêre est son manager et l'accompagne dans sa carrière et également sa vie puisqu'il n'est jamais bien loin.

Sa carrière semble lui réussir sacrément bien et pourtant sa vie privée n'est vraiment pas flamboyante.

Ressenti : 🔗

Ce film m'a mis mal à l'aise.

On a un De Niro qui joue le personnage principal du boxeur doué mais qui par contre est une pure ordure. Il trompe sa femme, en prend une nouvelle puis a un comportement de jaloux excessif. Le souci c'est que le gars est boxeur et déjà qu'un type classique qui frappe sa femme c'est pas ragoutant mais là on a un gars qui a fini champion du monde…

Le mec est constamment en train d'interroger sa femme, suspecter ses moindres faits et gestes, remet en question ses comportements et n'a confiance dans personne. Et c'est ce qui m'a rendu le film assez difficile. J'abhorre ce genre de personne et De Niro qui est l'un de mes acteurs fétiche le joue si bien…

Le film est en noir et blanc assez sale pour ancrer son film dans les années 40. Ça marche plutôt bien et j'aime bien le résultat. Les scènes de boxe sont d'ailleurs vraiment cool puisque la caméra est dans le ring. On se croirait un peu dans Punchout en quasi vue subjective.

Les combats ne représentent qu'une ptite partie du film. Le sujet du film n'est clairement pas le sport mais plus l'attitude de pourri de son protagoniste envers sa femme. Enfin c'est comme ça que je l'ai ressenti.

Le film sent bon la mafia italienne. On les voit un peu mais ça ne devient pas pour autant le sujet du film. Ça donne un avant-goût de Goodfellas.

Martin Scorcese était au plus bas quand il a réalisé le film. Addict à la drogue et son échec précédent le tourneboulait tellement qu'il souhaitait quitter Hollywood mais c'est De Niro qui est allé le chercher à l'hosto pour faire ce film. Et De Niro s'est également investi à fond dans le rôle. Au début du film il boxe et s'est donc réellement bien entrainé pour l'occasion. Pour la seconde partie du film il a pris 30Kg en 4 mois en bouffant comme un chancre.

Bon globalement je dirai que je suis assez mitigé. Le film est vraiment bien mais je dois avouer que j'aime toujours pas la boxe et ces derniers temps j'en ai beaucoup trop regardé. Je sature vraiment. Ajouté à ça le fait que le film dépeigne une ordure ordinaire ça ne me plaît guère (c'est le but, hein, il a pas été glorifié au contraire). C'est étrange d'ailleurs qu'un type menaçant et tapant sa femme me dérange plus qu'un nazi notoire ou un meurtrier. 🤔

Bon allez j'arrête les films de sport pour quelque temps.

Trainspotting

Histoire : 🔗

Renton est addict à l'héroïne mais souhaite arrêter. Il souhaite également se distancer de sa bande de pote pas trop recommandable.

Ça va être dur pour changer tout cela.

Ressenti : 🔗

Je ne l'avais pas revu depuis vingt ans et … bha j'en avais un souvenir meilleur. J'ai été un poil déçu je vous avoue. C'est bien mais … sans plus.

En fait je ne sais pas trop comment prendre ce film. Je trouve son aspect comique trop léger, son aspect dramatique un peu trop léger, j'aurai aimé plus de scène où la bande interagit. Ou alors je sais pas orienter plus sur la drogue… Bref, je trouve qu'il part sur différents axes mais il ne va pas assez loin dans chacune de ses branches. C'est un peu dommage. C'est pas désagréable mais ça laisse un goût de trop peu.

Le film a été un carton colossal ce qui a été d'autant plus profitable qu'il a été fait avec un tout petit budget. Il a propulsé Danny Boyle et Ewan McGregor sur le devant alors que … bha franchement Shallow Graves qui les réunissait déjà est vraiment beaucoup mieux !

Robert Carlyle incarne le personnage le plus intéressant de la bande je trouve et n'est pas plus mis en avant. C'est le mec ultra violent qui cherche toujours une occasion de déclencher une bagarre. Mais au fond de lui on sent le mec complètement insécure.

Bon je trouve le film globalement assez moyen malgré les efforts fait pour l'OST. Mais par contre ce qui rattrape vraiment et le rend bien c'est la fin. J'aime beaucoup le dernier quart d'heure où enfin le Renton en loque du début laisse la place à un Renton qui atteint ses objectifs. C'est un happy-end certe, mais dans des conditions un peu particulières.

Je trouve le film surnoté. Sur l'aspect technique je trouve ça assez meh. En dehors de quelques idées de mise en scène vraiment cool, ça reste globalement très fonctionnel et pas vraiment surprenant.

Voilà, c'est bien mais sans plus à mon goût.

Tiens au fait concerant le titre : le trainspotting c'est l'activité de regarder passer les trains. Sauf que là c'est plus figuré dans le sens de hobby assez incompréhensible par ceux qui ne le pratique pas (la drogue, wink_wink).

Yojimbo

Histoire : 🔗

Un samouraï arrive dans un ptit bled du japon où deux clans font leur loi.

Le samouraï sent qu'il y a moyen de foutre un peu le boxon en récoltant potentiellement du pognon. Après une jolie démonstration de ses talents, il annonce qu'il est embauchable contre du pognon.

Cela va tout naturellement attirer la convoîtise des deux clans.

Ressenti : 🔗

Quel meilleur moment qu'un dimanche tristoune pour se mettre un film de 1961 en noir & blanc ? Allez hop deux heures pour un film d'Akira Kurosawa culte et qui a inspiré et est référencé un peu partout.

Je dois avouer que j'avais peur que ce soit chiant et trop différent culturellement parlant mais non ça va très bien en fait. Mais bon il y a quand même quelques points un peu rugueux : déjà il y a beaucoup de personnages au début et même si il y a de l'exposition au début pour bien planter le décor ça reste assez rude. “Attends, du coup Tokuyemon il est dans quel clan ?!”

Musicalement c'est aussi assez particulier. Au début on sent que c'est juste à peine plus que des sons d'ambiance et vers la fin ça se lâche un peu plus avec des sonorités qui effectivement font très années 50/60.

Le personnage du samouraï ronin est vraiment chouette. Il est malin et parvient à manipuler les clans mais pour autant ses intentions ne sont pas si claires. Visiblement il ne fait pas vraiment ça pour le pognon mais est-ce pour autant juste pour sortir le village de ces emmerdes sans rien attendre en retour (c'est un peu trop gentil, non ?) ? Il manipule bien les autres avec ses ptits stratagèmes même si parfois ça lui retombe dessus quand même.

Le film ressemble pas mal à un western mais se passe au japon à l'époque où le premier révolver arrive au village. Et d'ailleurs Sergio Leone l'a repompé en faisant A Fistful of Dollars qui transpose l'histoire au western avec Clint Eastwood. Mais apparemment le film est très inspiré du romain Red Harvest paru en 1929 par Dashiell Hammet comme quoi tou le monde s'inpire des autres. ^__^

Le film est pas mal même si son format est assez daté. Son histoire par contre tient vraiment bien la route. Un ptit remake noir & blanc moderne pour avoir une très belle image et une mise en scène plus moderne me plairait bien en fait. (oui ça va en faire râler certains mais bon un ptit remake tous les soixante ans c'est tolérable, non ?)

J'ai bien aimé mais je sais pas si je recommanderai pour autant. Dans un genre assez proche j'ai préferré les Septs Samouraïs qui a des scènes humoristiques, des scènes de bastons à grande échelle, plus de décors. Ici c'est bien plus confiné et moins grandiose. Il y a le décor de la rue et on ne s'en éloigne au final presque jamais.

Warrior

Histoire : 🔗

Un marine retourne chez son père après des années sans donner de nouvelles. Il veut participer à un tournoi de MMA pour gagner du pognon.

Son frangin est prof de lycée mais n'a plus de pognon et choisit de reprendre les combats également pour ne pas se faire déloger. Les deux sont en froid avec leur père ancien alcoolique.

Ressenti : 🔗

Rhooo ce que c'est … bof. J'ai maté le film parcequ'il est dans le TOP250 mais franchement je suis très étonné. J'ai vraiment pas trouvé ça ouf. C'est pas naze mais mérite-t-il vraiment sa note de 8.2 ?!

J'en doute. Déjà j'ai trouvé ça très cliché et on sent venir le truc dès le départ. Forcément tu sais déjà que les deux protagonistes vont finir en final l'un contre l'autre. Du coup, tout ce build-up pour un truc aussi évident c'est chiant.

Ha et puis franchement, les deux sortent de nulle part et arrivent à être incrit à un très gros tournoi comme ça d'un coup. Sans galérer ni rien. Pas de qualifications ni rien. C'est vraiment dur d'y croire.

Ha et dans le genre de truc un peu trop gros il y a le fait que ce soit deux frangins. La probabilité du truc est tellement maigre. J'ai vraiment pas réussi à y croire.

Non vraiment je me suis tapé les Rocky récemment et en fait le film de combat qui parle de la famille a déjà été fait en mieux. Ici ça n'apporte qu'un enchaînement de stéréotype. Le père alcoolique qui a négligé ses gamins, les gamins qui ne peuvent pas pardonner, la mère malade qui meurt loin d'un de ses fils et de son ex-mari, le gamin qui planque la maladie de sa mère aux autres mais qui leur en veut, le marine qui est un vrai héro mais qui ne veut pas se l'avouer, le gentil père de famille qui aime trop ses gamins et qui est prof et adorer de tous ses gamins mais qui ne s'en sort pas financièrement … J'en oublie d'autres mais là c'est vraiment too much.

Le scénar est naze, la place de la femme est inexistante (c'est juste bonniche à la maison qui n'est bonne que pour s'inquiéter), la musique est insipide. Les scènes de baston sont bien réalisées mais ça ne m'intéresse pas ; pas de bol.

Tom Hardy et Joel Edgerton j'ai rien spécialement contre (enfin si un peu) mais là ils sont censé être les plus grands bastonneur de MMA. Bon, bha là aussi c'est dur d'y croire. C'est pas des crevettes, mais face aux golgoth qu'on nous présente encore une fois c'est assez violent pour la crédulité.

Mouai non je … bha non je ne trouve rien pour sauver ce film. Qu'est-ce qui justifie qu'il soit si bien noté ?! Visiblement il a pas vraiment marché et ça ne m'étonne guère.

Voilà, je suis quelque peu déçu. J'espérais une perle mais c'était très dispensable.

Rambo 3

Histoire : 🔗

Rambo s'est retiré en Thaïlande où il participe à des combats de rue pour ramener un peu de pognon pour retaper le temple de sa petite communauté spirituelle.

Mais le colonel Trautman vient le chercher sans trop de conviction afin de mener une mission au Pakistan. Mais John a raccroché et l'envoie paitre lui et son acolyte.

Quelques semaines plus tard l'acolyte revient pour l'informer que le colonel est détenu prisonnier. Rambo va-t-il y aller ? (oui)

Ressenti : 🔗

Le deux ne m'avait pas spécialement convaincu et … dans un instant de désespoir je me suis laissé tenter. Et bha non c'est pas mieux.

Je suis trop pollué par Hot Shots en plus. Je vois toutes les influnces du film parodique mais du coup ça me ressort inlassablement du film.

Bon après c'est pas franchement nul mais bon le film se prend un peu trop au sérieux. J'ai toujours trouvé les films de Schwarzy assez humoristique malgré le fait que ce soit de bons gros actioner qui tâchent. Alors que là, pas vraiment, c'est très sérieux et du coup ça devient bien moins sympatoche. (ouai faut toujours que le remette sur le plateau).

Bon ils nous ont pas remis la touche féminine qui tombe forcément dans le bras de notre héro torturé. Et tant mieux c'était vraiment balourd. Par contre on a le droit à du méchant soviétique. On troque un stéréotype pour un autre.

Ça s'est fait plaisir sur les hélicos d'ailleurs. Serait-ce une préquelle de l'arme fatale ?!

Boarf, ça ne me motive vraiment pas à continuer la saga. Même si je viens de voir que le quatrième sorti vingt ans plus tard est réalisé par Stallone himself… peut-être que…

Under The Skin

Histoire : 🔗

Une jeune femme se balade dans son van. Elle arpente les rues et convainc les mecs qui la drague à monter.

Elle les ramène dans sa maison où alors qu'ils avancent vers elle, ils s'enfoncent petit à petit dans le sol.

Ressenti : 🔗

Quel ovni ce film. Je l'avais vu à sa sortie mais je voulais vraiment l'avoir dans ma liste de visionnages du coup je me le suis refait pour l'occasion.

C'est vraiment très étrange et le concept pourtant assez simple fait se poser pas mal de questions.

La scène de la plage est super sobre et tellement hardos : il y a un couple avec son tout jeune gamin et leur clebs. Le chien part se baigner alors que la mer est bien agitée et que c'est manifestement pas vraiment la belle saison. Le pauvre toutou est en grosse difficulté et la mère de famille paniquée se jette à la flotte mais très rapidement elle aussi est malmenée, le mari se jette alors. Un témoin se jette à l'eau et parvient à ramener le père de famille, le chien et la mère sont déjà introuvables. La protagoniste récupère le témoin qui est exténué sur le bord de l'eau et lui donne un gros coup avec un galet. Tout ça dans un calme olympien et un détachement totale de sa part alors que le jeune gamin est en train de chialer devant tout ça.

Les visions lorsqu'elle ramène ses victimes sont d'une beauté esthétique folle. Il n'y a plus de décor, presque pas d'éclairage, c'est sombre teinté de bleu avec le sol qui reflète les acteurs. C'est pas un espace 2D mais bien un volume où les victimes s'enfoncent et finisse par observer à travers le sol. Là leur corps est déjà un peu creux, il ne reste que la peau qui ondule au rythme du fluide dans lequel ils baignent. C'est une magnifique vision d'horreur. Et ça se termine par une ptite rivière de viscère et de sang qui évacue tout cela avec un rouge qui tranche avec la colorimétrie bien plus froide.

Sur certains aspects le film ne rapelle Come True qui est vraiment une perle méconnue. Ici aussi, ça alterne entre des phases classiques et des phases surréalistes. Bien qu'ici le film ait l'air globalement bien plus tangible et ancré dans la réalité.

Ça sort vraiment du lot. C'est calme, étrange, poignant.

Mastodon ça censure, Mastodon c'est compliqué, Mastodon c'est pas sécure

Elon Musk a racheté Twitter pour 44 Milliards de dollars et du coup il y a une nouvelle vague de migration d'utilisateurs de Twitter vers Mastodon. Du coup avec cette vague de migration il y a également tout un tas d'avis et de commentaire sur Mastodon.

Je vais donc tenter de rester le plus neutre possible ici pour débunker/répondre à certaines questions. À la toute fin je donnerai mon avis perso.

Petit point vocabulaire 🔗

Pour les non-initiés voilà un tout petit peu de vocabulaire qui ne sera pas indispensable.

Alors déjà juste une toute petite précision pour jouer les rabats-joie : Mastodon est un logiciel, le réseau social lui est le fédiverse. Mais en pratique on utilise souvent le terme Mastodon pour parler du réseau social (moi le premier) (métonymie toussa toussa).

Une instance c'est un logiciel en fonctionnement : quand vous démarrez Firefox sur votre ordinateur vous démarrez une instance de firefox. Quand vous ouvrez l'appli bidule sur votre téléphone vous lancez une instance de bidule. Donc quand on parle d'une instance Mastodon, c'est le logiciel Mastodon qui tourne sur un ordinateur (généralement un serveur).

Un admin est tout simplement la personne qui fait tourner une instance. C'est lui qui gère le matériel, le logiciel et choisit les règles de son instance.

La fédération : le réseau social fédiverse est donc composé de multiples instances de Mastodon (et d'autres logiciels plus ou moins similaires). Toutes ces instances peuvent communiquer entre elles et donc un utilisateur d'une instance peut interagir avec un utilisateur d'une autre instance. À l'inverse sur Twitter, il n'y a pas de fédération : on ne peut communiquer qu'avec des gens présents sur Twitter.

Mastodon c'est compliqué 🔗

Oui. C'est vrai.

Les systèmes fédérés décentralisés sont déjà par nature plus complexes que les systèmes centralisés classiques. Techniquement c'est plus complexe mais également sur les côtés plus humains mais ça j'en parlerais plus tard.

Mais cette complexité sous-jacente n'est pas obligatoirement visible de la part des utilisateurs. Et je trouve que Mastodon a réussi à bien planquer tout cela. En pratique, un utilisateur lambda ne se rendra pas spécialement compte de toute cette complexité. Il y a, à mon sens, trois grandes différences :

  1. Les noms d'utilisateurs et les points d'entrées.
  2. La portée de la recherche
  3. La modération

Mais je tiens d'abord à préciser que n'importe quel réseau social est complexe à appréhender. La première fois que l'on débarque sur Twitter, on n'y pipe rien. Pareil pour Facebook, Discord, IRC …

Ce n'est qu'avec de l'habitude et donc de l'expérience que l'on s'y retrouve et que l'on s'y sent à l'aise.

Tout comme Twitter possède de nombreuses applications proposant des interfaces différentes, il y a la même chose pour Mastodon.

1 Les noms d'utilisateurs et les points d'entrées 🔗

Sur Twitter un utilisateur est nommé de la forme @monsieur_truc_muche . Sur le Fediverse un utilisateur est nommé de la forme @monsieur_truc_muche@son.instance.com .

Voilà, ça n'a pas spécialement plus d'implication pour un utilisateur. Si vous voulez mentionner quelqu'un, pensez à mettre le nom complet.

C'est pas trop difficile, en plus ça ressemble à une adresse mail.

Concernant les "points d'entrées" c'est en fait comment vous connecter à son compte. Quand vous voulez vous connecter à Twitter vous allez sur twitter.com et c'est parti. Quand vous voulez vous connecter à votre Mastodon il ne faut pas aller sur mastodon.com mais sur l'adresse de votre instance de résidence.

Voilà, c'est une adresse web à retenir (votre navigateur saura faire).

2 La portée de la recherche 🔗

Là c'est un point qui diffère pas mal. Sur Twitter la recherche est globale, alors que sur Mastodon la recherche est par défaut limitée à votre instance.

Du coup si vous cherchez quelque chose, vous chercherez dans ce que "connait" votre instance. Je ne vais pas rentrer dans les détails parceque là, oui ça va être très technique.

Par contre, vous pouvez entrer l'adresse d'un toot (un message) dans la barre de recherche et votre instance ira la chercher là où ça se trouve. Et pareil vous pouvez chercher un utilisateur se trouvant ailleurs, elle ira chercher l'info ailleurs.

3 La modération 🔗

La modération sur Twitter existe elle a ses règles et son application est à géométrie variable mais elle existe.

Sur le Fediverse, il y a non pas 1 modération mais autant de modération qu'il y a d'instance. Chaque instance établit sa modération.

Ça a des conséquences que je détaille plus loin.

Mastodon c'est pas sécure 🔗

Hahahaa. On voit plein de messages qui alertent que sur Mastodon l'administrateur d'une instance a accès aux mot de passe ainsi qu'aux messages privés des utilisateurs de son instance.

Oui, c'est totalement vrai. Mais c'est également vrai pour Twitter et pour globalement un peu tous les services sur Internet.

Il n'y a rien de spécifique au Fediverse ici. C'est juste une question de confiance.

De toute façon, vous n'utilisez votre mot de passe que sur un seul site à la fois, vous ne le réutilisez pas ailleurs, hein ?!

Et concernant les messages privés, sur Internet n'est privé que ce qui est chiffré de bout en bout. Ce n'est pas le cas de Twitter ni du Fediverse.

Mastodon ça censure 🔗

Là on rentre dans le point qui me ramone le plus les nasaux.

De nombreux utilisateurs crient à la censure sur Mastodon. Mais déjà ce n'est pas de la censure mais de la modération. Et elle existe également sur Twitter, vous n'avez peut-être pas été censuré mais de nombreuses personnes l'ont été, que ce soit pour de mauvaises ou bonnes raisons.

Il faut bien comprendre que l'une des forces du Fédiverse s'illustre justement sur ces questions. Chaque instance a sa modération et donc définie ses règles de ce qu'elle va tolérer ou non. Il va y avoir des instances se définissant comme garante de liberté d'expression (free-speech)(en ne modérant à peu près rien donc) et d'autres qui au contraire vont choisir d'interdire tel ou tel contenu.

Là où sur Twitter vous n'avez pas le choix et devez donc vous astreindre à respecter leur choix de modérations (que vous relisez régulièrement quand ils y apportent des modifications), sur le Fediverse vous pouvez choisir une instance où les règles de modérations vous conviennent.

Très généralement, les instances présentent leur charte de modération via un lien sur leur page d'accueil.

Le Fediverse accueille de très nombreux utilisateurs différents qui sont de plus en plus variés. Certaines communautés sont pour le moins étranges et peuvent se situer à un endroit où la culture et les lois sont différentes de chez vous. Ce qui peut être choquant pour l'un ne le sera pas pour une autre personne. Et les lois ne sont pas les mêmes dans tous les pays !

Du coup Mastodon c'est parfait ? 🔗

Non, Mastodon n'est pas un paradis ni un havre de paix. Non, Mastodon ne solutionne pas tous les maux. Non, Mastodon n'est pas rempli de gentils.

Mastodon est complexe et on ne pourra pas interagir avec absolument tout le monde mais c'est une alternative plus que crédible au modèle centralisé de Twitter.

Il faut se rendre compte que si vous vous faites censurer par une instance, il y a de fortes chances que les gens de cette instance ne veulent pas écouter votre discours. À quoi bon râler et persister à vouloir délivrer votre message à des gens qui n'en veulent pas ? Vous ne les ferez très probablement pas changer d'avis. Si vous vous êtes fait jarter de votre instance, allez ailleurs (il est possible de migrer aisément) et si aucune instance ne veut de vous, montez la vôtre !

La première difficulté est le choix de l'instance mais il faut savoir que celui-ci n'est pas définitif. Vous pouvez très bien tâter la température de l'eau sur une instance un peu au hasard. Vous vous créez votre première toile sociale avec les gens que vous allez suivre et discuter. Une fois mieux maîtrisé l'outil vous pouvez choisir de migrer sur une autre instance où la modération est plus en phase avec vos idées. Vous conserverez vos abonnements et vos abonnés.

Mon avis non neutre 🔗

Bon merci d'avoir lu jusque-là déjà. J'ai commencé cet article énervé, maintenant ça va mieux.

Le Fediverse est un agglomérat de petites dictatures. Il y a des chefaillons et c'est tout à fait normal. Quand vous utilisez un service sur Internet vous êtes en train d'utiliser l'ordinateur de quelqu'un d'autres. Certains acceptent cela en échange d'argent (directement ou indirectement via vos données personnelles dans le cas de Twitter), certains acceptent pour d'autres raisons (des admins du Fediverse aiment la technique, d'autres ont la volonté de monter une communauté, … chacun ses raisons). Certaines dictatures tendent à s'approcher de la démocratie (les associations aspirent souvent à cela, hein Framasoft, LQDN…).

Un admin investi du temps et des ressources pour créer son ptit bout de réseau social, c'est tout à fait normal qu'il y applique les règles qui lui plaisent. Vous ne pouvez pas reprocher à un admin de ne pas vouloir héberger et diffuser votre contenu. Ou alors … tention ça va faire mal … passez un contrat avec un admin (probablement contre rémunération).

La très grande majorité des soucis de censure se résolvent en montant sa propre instance ou en se trouvant une instance en phase avec ses idées.

Twitter était connu (on peut parler au passé dès maintenant, non ?) pour être très tolérant vis-à-vis des contenus d'extrême-droite. Le Fediverse est un repaire de gauche et franchement tant mieux. De nombreux exilés de Twitter en sont partis car ils étaient persécutés/harcelés/bannis et sont donc venus sur le Fediverse, ces derniers ne sont pas spécialement râvis de retrouver leurs bullies revenir en force… Il y a des instances ouvertement de droite, elles sont parfois bloquées par les instances de gauches.

C'est pour l'instant un réseau social ignoré du capitalisme : il n'y a pas de business, pas de pub, pas de tracking et pourvu que ça dure.

Si jamais vous subissez la censure et plusieurs instances vous jarte en vous traitant de nazi … il est ptet temps de commencer à accepter le fait que vous êtes un nazi et indésirable. :-)

Je suis très content que le Fediverse gagne en popularité mais c'est pas grave si tout le monde n'y trouve pas sa place.

Et je le répète encore une fois. N'hésitez pas à monter votre instance :-)

Amélioration de mon environnement nunux vol.2

Il y a deux ans j'avais écrit la première partie et ça ne devait être quun oneshot mais je me suis dit pourquoi pas lui donner une suite.

Je suis toujours sur l'excellent Sway qui est fiable efficient et qui mine de rien a réussi à se créer une bonne communauté. Et ce dernier point n'est pas si anecdotique que cela. Il est arrivé très tôt dans l'écosystème de Wayland et a attiré de nombreux devs qui sont particulièrement actifs. C'est tellement vrai que dans les implémentations majeures des protocoles de Wayland on retrouve généralement la commu Gnome, la commu KDE et maintenant à égalité voir ptet presque au-dessus, la commu Wlroots qui est la base de Sway (et d'autres compositors). Et grâce à cela, beaucoup de logiciels visent explicitement la compatibilité avec wlroots (et donc par extension Sway). Sway a réussi à ne pas rester un projet de niche et a une place prépondérante.

Bon revenons-en au sujet principal : mes ajouts ces deux dernières années

sov 🔗

Un outil au nom sexy (non) mais qui veut dire Sway OVerlay qui permet d'avoir un ptit aperçu des workspaces.

En gros il va vous afficher tous vos workspaces et quelles sont les fenêtres et leur arrangement. C'est tout. C'est léger, rapide et pas ultra sexy mais c'est pas si mal franchement.

Je l'utilise depuis quelques semaines pour l'instant et c'est un peu à cause de lui que je vous fais cet article.

Une fois installé il a un fonctionnement un peu particulier. En gros le logiciel tourne tout le temps mais il ne s'affiche que lorsqu'il reçoit un "1" dans un pipe. Pour qu'il cesse de s'afficher, il faut lui envoyer un "0" dans le pipe.

Bon, donc il va faloir lui créer un pipe, écouter le pipe et nourrir le pipe. Par chance on peut faire tout cela directement dans la conf de sway.

~/.config/sway/config
# On définit une variable pour plus tard
set $XDG_RUNTIME_DIR /tmp/1000-runtime-dir

# On supprime un éventuel pipe, on crée un nouveau pipe, on lance sov en le branchant sur le pipe
exec rm -f $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe && mkfifo $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe && tail -f $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe | sov

# J'affiche sov lors d'un changement de workspace (en gardant le raccourcis pressé)
# Sway lance deux commandes : le changement de workspace puis l'envoi dans le pipe
# Le --no-repeat permet de ne lancer qu'une fois la commande quand le raccourci est pressé même si c'est maintenu appuyé

bindcode --no-repeat $mod+10 workspace 1; exec "echo 1 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"
bindcode --no-repeat $mod+11 workspace 2; exec "echo 1 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"
bindcode --no-repeat $mod+12 workspace 3; exec "echo 1 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"
bindcode --no-repeat $mod+13 workspace 4; exec "echo 1 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"
bindcode --no-repeat $mod+14 workspace 5; exec "echo 1 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"

# On cache sov lorsque le raccourci n'est plus pressé
bindcode --release $mod+10 exec "echo 0 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"
bindcode --release $mod+11 exec "echo 0 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"
bindcode --release $mod+12 exec "echo 0 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"
bindcode --release $mod+13 exec "echo 0 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"
bindcode --release $mod+14 exec "echo 0 > $XDG_RUNTIME_DIR/sov.pipe"

C'est typiquement ce qui est montré en exemple sur la page du projet mais c'est pratique à utiliser comme cela donc j'ai tout pompé et je vous le repropose.

Il est possible de configurer l'apparence du bousin ce que j'ai qu'un tout petit peu modifié mais sans plus. Le fichier de configuration fourni est tout commenté de partout et est assez explicite.

Capture d'écran de sov montrant 5 workspaces avec les fenêtres

Voilà, j'ai mis du orange et du violet.

wob 🔗

Hoo quel programme au joli nom : Wayland Overlay Bar . Il n'a rien à voir avec le dubstep, ce logiciel s'affiche en surimpression pour juste afficher une barre de progression. C'est tout, pas de fioriture rien.

Ce logiciel est déjà dispo dans le guru de Gentoo mais sinon vous le trouverez sur sa page

Tout comme sov, il fonctionne avec un pipe et vous y envoyez une valeur de 0 à 100 et c'est tout. Du coup vous pouvez vous en servir pour afficher par exemple le volume sonore ou la progression d'un truc qui se déroule.

Je m'en sers pour afficher le volume lorsque je le modifie et également la luminosité de l'écran.

La mise en place est très similaire à sov.

~/.config/sway/config
# On définit une variable pour plus tard
set $XDG_RUNTIME_DIR /tmp/1000-runtime-dir

# On supprime un éventuel pipe, on crée un nouveau pipe, on lance wob en le branchant sur le pipe
exec rm -f $XDG_RUNTIME_DIR/wob.pipe && mkfifo $XDG_RUNTIME_DIR/wob.pipe && tail -f $XDG_RUNTIME_DIR/wob.pipe | wob

# Modif de luminosité puis affichage de la barre
bindcode 233 exec "ddcutil setvcp 10 + 10 --bus 6 --sleep-timer 0.1" ; exec 'ddcutil getvcp 10 -t --bus 6 --sleep-timer 0.1 | cut -d" " -f4 > $XDG_RUNTIME_DIR/wob.pipe'
bindcode 232 exec "ddcutil setvcp 10 - 10 --bus 6 --sleep-timer 0.1" ; exec 'ddcutil getvcp 10 -t --bus 6 --sleep-timer 0.1 | cut -d" " -f4 > $XDG_RUNTIME_DIR/wob.pipe'

# Modif du volume sonore puis affichage de la barre
bindsym XF86AudioRaiseVolume exec amixer sset Master 5%+ | sed -En 's/.*\[([0-9]+)%\].*/\1/p' | head -1 > $XDG_RUNTIME_DIR/wob
.pipe
bindsym XF86AudioLowerVolume exec amixer sset Master 5%- | sed -En 's/.*\[([0-9]+)%\].*/\1/p' | head -1 > $XDG_RUNTIME_DIR/wob
.pipe
bindsym XF86AudioMute exec amixer sset Master toggle | sed -En '/\[on\]/ s/.*\[([0-9]+)%\].*/\1/ p; /\[off\]/ s/.*/0/p' | head
 -1 > $XDG_RUNTIME_DIR/wob.pipe

Encore une fois ces exemples sont tirés de la page du soft, rien d'original. C'est une esthétique un peu particulière (ça m'évoque les démos mais c'est vrai que ça ressemble aussi comme deux gouttes d'eau à la barre de progression de mpv.

une barre de progression en surimpression au milieu de l'écran

Du bling bling minimaliste.

Pipewire 🔗

La fois précédente je vous avais parlé de PulseEffects. Et bien c'est fini. Enfin pas tout à fait.

C'est devenu Easyeffects et ça ne fonctionne plus avec PulseAudio mais avec Pipewire. Du coup j'ai dégagé le vilain Pulse que j'ai remplacé par le flambant neuf Pipewire qui fait la même chose mais en mieux et même plus. En plus de gérer l'audio, il peut également gérer de la vidéo même si je vous avoue que pour l'instant je m'en suis pas trop trop servi si ce n'est pour faire un peu d'OBS.

Pour le lancer je passe encore une fois par le fichier de conf de Sway.

~/.config/sway/config

exec --no-startup-id /usr/bin/gentoo-pipewire-launcher

Ouai c'est tout. Et ça suffit pour marcher.

La migration depuis Pulse est facile vu qu'il propose une API compatible donc tous les softs parlant à Pulse sauront parler à Pipewire sans rien changer. C'est d'ailleurs à peu près le cas pour Jack également.

Bemoji 🔗

Non seulement je m'embourgeoise mais en plus je me kikoo-ifie ! Il m'arrive de parfois "avoir besoin" d'emoji.

Mais bien entendu je n'en ai pas sur mon clavier et c'est là que bemoji arrive à la rescousse. C'est un basique script shell qui utilise bemenu et wlclip pour permettre de chercher un emoji parmi la liste unicode et de l'insérer.

Alors déjà rendez-vous sur leur dépot. Une fois installé, le meilleur moyen de l'utiliser est de passer … par sway. Oui je sais c'est encore lui qui va bosser.

~/.config/sway/config

bindsym $mod+a bemoji -t -e

Et maintenant à vous de 🔍chercher votre 🤔emoji favori et d'en insérer partout jusqu'à 🤮l'écœurement.

Ha et c'est pas un script si débile que ça. Non non, il sait de lui-même générer sa base d'emoji (basé sur unicode) directement sur le 🔗web et également gère son 🧻historique pour vous afficher vos favoris en 🥇premier !

J'ai juste un peu modifié l'apparence du bemenu pour que ça soit plus gros pour soulager mes pauvres 👀yeux.

(En écrivant ce paragraphe je me sens ridicule, mais au final en le relisant je trouve ça pas si débile de parsemer quelques émojis, ça aide à briser l'effet "wall-of-text" et rend au final le tout plus digeste.)

Superd 🔗

Bon je vous en parle mais en vrai je m'en suis servi moins d'une semaine.

Superd est une sorte de Systemd mais spécialisé pour la gestion des services utilisateurs. En gros tous les softs que je lance comme un porc dans ma session utilisateur seraient mieux gérés par ce bestiau.

L'idée est pas trop mauvaise, le souci c'est que … bha … ça lorgne un peu trop du côté de systemd à mon goût. Le tout pour une plus-value assez discutable.

J'ai déjà l'habitude de créer ma session via un script dans Qingy et d'ensuite tout lancer depuis la conf de Sway (comme vous avez pu le constater). Superd pourrait s'assurer que les softs se relancent proprement en cas de crash mais ça ne m'arrive jamais (ou presuqe).

Si ça vous intéresse allez voir la page du projet mais perso ça ne m'a pas convaincu.

J'aimerai juste un ptit logiciel qui lance tous les autres au lieu de passer par du exec sway pour que ça soit tout réuni quand je lance dans htop. Mais c'est vraiment pas un gros besoin, c'est plus du gadget.


Voilà, de nouveaux joujous pour personnaliser un peu votre nunux.

Ça rentre en contradiction avec ma phobie des process mais je tente de justement passer outre petit à petit.

Pearl

Histoire : 🔗

Pearl vit à la ferme avec sa mère très sévère et froide et son père handicapé qui n'a aucune autonomie. Elle rêve de devenir danseuse et de devenir une star mais la première guerre mondiale fait rage.

Son époux est parti au front et les nouvelles se font de plus en plus rare. Elle apprend de la part de son amie qu'un casting est organisé en ville pour recruter des danseuses.

Ressenti : 🔗

Haaa j'avais pas capté. Je pensais que ce préquel allait nous parler de Maxine, mais non, en fait c'est bien de Pearl que ça parle qui est la vieille. J'aurai aimé en apprendre plus sur Maxine … dommage.

Ce film a été organisé à l'arrache. Alors que X vient de se finir, le réalisateur est confiné à l'hôtel pour deux semaines. Il en profite pour écrire un scénar et en parle à l'actrice Mia Goth qui est tenté par le projet.

Le réal en parle au studio et embauche une partie de l'équipe de tournage d'Avatar 2 qui était en pause à ce moment-là. Et pof, le tournage s'enchaîne dans la foulée. Le réalisateur a donc fait deux films dans la même année.

Alors que X était un film d'horreur assez proche du slasher des années 80, là ça ressemble plus à un film des années 50/60. Visuellement ils ont poussé l'esthétique avec des couleurs bien criardes, c'est assez marrant à voir.

L'histoire est plus longue à démarrer, c'est poussif au début. Puis c'est parti avec une formule assez proche du premier. Le gore est bien présent avec assez peu de suggestion.

On retrouve le décor du premier film vu que ça se déroule au même endroit. On retrouve le croco, la fourche, la baraque au fond du jardin. Mais la forme est pas mal différente.

Le dénouement est chouette mais le chemin pour y arriver est un peu trop long à mon sens. J'ai préferré X du coup.

Je crois qu'en fait j'aime pas trop l'actrice principale Mia Goth et là elle est encore plus présante que dans le premier film. Et je sais pas elle me fait un effet un peu bizarre. J'ai du mal à expliquer mais voilà… c'est comme ça. Pourtant elle joue vraiment bien en alternant des séquences de tendresse, d'hystérie, de folie, de peur, de pleurs.

Le générique de fin est assez drôle. Ça se termine sur Pearl qui semble à moitié folle avec un sourire forcé. Et là on la voit en gros plan avec le générique qui commence à se dérouler. Et on la voit encore pendant longtemps. Toujours en train de forcer sa mimique avec les yeux grands ouverts. Et ça duuuuuuure.

X

Histoire : 🔗

En 1979 en pleine campagne usienne, une équipe de tournage de film de boule est retrouvée morte par des flics.

On a donc un flashback des dernières 24h.

Ressenti : 🔗

C'est un film d'horreur sorti début 2022 par A24. Déjà que de base les films d'horreur c'est un peu particulier, celui-là en plus parle de film porno, c'est un peu la double peine.

Avant que ça ne sombre dans l'horreur, le film prend le temps de bien nous introduire les personages. C'est bien branlé et non torché en deux deux. Alors qu'au premier coup d'œil ça semble assez stéréotypé, il s'avère que petit à petit les clichés sont brisés et que les persos sont finalement bien plus profond qu'ils n'en avaient l'air. Bon c'est pas pour autant que ça va les sauver, hein, mais bon ça fait plaisir.

Et d'ailleurs avant que ça ne dérape complètement. Il y a une scène assez marquante où la fille en charge de la prise de son qui n'est absolument pas de ce milieu et qui est tout d'abord très réticente commence à questionner un peu les motivations des acteurs. Et là, le message du film est vraiment pas mal du tout. Je ne vous le spoile pas, mais rien que pour ça, ça vaut le coup.

Le montage joue régulièrement entre le parallèle de ce qui est filmé et de ce qui se passe dans l'histoire. C'est plutôt bien foutu avec d'un côté l'aspect un coquin/affriolant et de l'autre côté l'aspect beaucoup plus flippant, ça marche plutôt bien. Comme quoi on peut avoir l'esprit tordu ou bien l'esprit tordu. ^__^

Tiens c'est marrant, le premier à mourir est celui qui n'a pas sexé. C'est un peu à contre-courant des slashers ça.

spoils

Rhaaa ce que c'est dégueulasse. En gros, le couple de vieux qui accueille l'équipe de tournage est quelque peu frustré. Le vieux a peur de faire une crise cardiaque et n'ose plus baiser avec sa femme mais cette dernière ne veut que ça.

La vieille au max de sa frustration décide donc de commencer à crever les gens. Quand une bonne partie a été décimé, les vieux commencent à baiser alors qu'ils sont encore couverts de sang.

Le ptit twist final sur le fait que Maxine est la fille d'un prédicateur est la ptite cerise sur le gâteau. Qu'est-ce qui a bien pu la pousser à vouloir devenir actrice porno ?! C'est ce que l'on découvrira dans Pearl le préquel tourné dans la foulée.

C'est marrant d'avoir fait jouer le rôle de la meurtrière et de la victime à la même actrice…

Le film est vraiment très propre et finalement faussement simple. C'est joli et bien foutu et ça fait plaisir de voir un slasher qui veut bien faire sans rogner sur quoi que ce soit. Le jeu d'acteur est bon, l'histoire tient la route, l'ambiance est bien ficelée, la musique est raccord, le gore est bien foutu. On sent que ça a été fait avec l'intention de bien faire en respectant le genre.

Merci encore A24 pour le bon boulot.

Récap 39 : Octobre 2022

Et voilà octobre vient de défiler à la vitesse de l'éclair. Ici il n'y a plus de météo il fait juste gris depuis deux semaines. Pas de soleil, pas de pluie, pas de froid ni de chaud. La météo est juste absente. L'avantage c'est que le chauffage est encore éteint mais c'est déprimant.

La grosse news du moment c'est Elon Musk qui a racheté Twitter (enfin) et du coup il y a (encore) une vague de migration sur le fédiverse. C'est assez cool comme d'hab mais j'ai peur que nombre de mes congénères fassent un peu peur aux nouveaux arrivants en les assènant de conseils, de “on fait comme ça ici” qui ne sont pas des plus accueillants. Bref, on vera dans quelques semaines ce qu'il en restera.

Blog 🔗

J'ai beaucoup écrit ce mois-ci et j'ai même préparé un article qui sortira prochainement.

En bref ce mois-ci : 2 articles, 12 commentaires, 18 visionnages, 478965 requêtes, 42631 visiteurs uniques pour 9.95 Go de trafic.

Films 🔗

Le mois d'Octobre avec la folie des Américains pour Halloween fait que c'est la meilleure période pour regarder des films d'horreur vu qu'il en sort une téra chiée à chaque année. Je ne me suis laissé tenté que par dernier Hellraiser qui est franchement bien meilleur que ce qui faisait dans la saga.

Au final, les trois films qui m'ont le plus marqué ce mois-ci ça serait Crimes of the Future pour son ambiance malsaine, The Innocents pour son histoire, ses acteurs et sa réal et Clerks 3 parceque c'est une suite que j'attendais depuis très longtemps.

Séries 🔗

Ghosts 🔗

C'est une série britannique excellente. C'est l'histoire d'un couple lambda qui étrangement hérite d'un manoir immense mais un peu délabré.

La femme a un accident et frôle la mort et depuis … elle entend et voit les fantômes et sa maison en regorge.

Ce n'est pas de l'horreur, c'est de la bonne comédie bien réussie. J'ai toujours eu un faible envers nos amis les anglois. Déjà, ils sont nos voisins, en plus ils viennent de perdre leur monarque et en plus ils ont une météo de merde (qui s'associe à leur bouffe calamiteuse). Ha et ils ont des accents anglais bien plus agréable que ces gros beaufs de ricains.

La série ne paye pas de mine et pourtant les gags sont vraiment cools. Mais ce qui marche le plus c'est vraiment les synergies entre les personnages. La baraque est très ancienne et du coup on retrouve des fantômes de diverses époques et certaines associations improbables fonctionnent très bien. On a notamment l'homme des cavernes qui adore jouer aux échecs avec le politicien vicelard.

C'est vraiment très feel-good et bienveillant. J'ai engouffré les trois premières saisons d'une traite. La quatrième vient de sortir et il y a également un remake de l'autre côté de l'atlantique mais … ça n'inspire pas confiance.

Atlanta 🔗

Je me suis refait la première saison de cette série que j'avais vu à sa sortie mais que j'avais délaissé parceque … bha parceque je suis comme ça. J'ai vraiment beaucoup de mal à attendre la sortie de la suite et donc généralement je laisse tomber mais si vraiment ça me plaît j'y retourne des années plus tard pour recommencer.

Et voilà que je me suis replongé là-dedans.

On suit un pauvre mec qui tente de devenir le manager de son cousin qui commence à gagner légèrement en notoriété en faisant du rap. J'aime bien cette ambiance loin du bling-bling du rap avec des personnages atypique. Darius et Vanessa sont mes chouchous.

C'est assez drôle et parfois un peu touchant. Les acteurs sont tops et on les retrouve maintenant tous dans des gros films de droite et de gauche. Il y a une ambiance assez particulière avec un montage qui intercale des plans assez éloignés et contemplatifs de l'action couplé à une musique finalement pas si rappeuse calme, il s'en dégage un feeling bienveillant et presque nostalgique (alors que c'est contemporain). J'ai ressenti un peu la même chose devant Breaking Bad.

La troisième saison est un peu plus inégal mais reste quand même bien. C'est assez court avec une dizaine d'épisode pour seulement trois saisons (la quatrième est en cours).

Jeux 🔗

Brotato 🔗

J'ai beaucoup aimé Vampire Survivors. Et j'ai poncé le jeu intégralement avec tous ses achievements et ses personnages cachés et malgré sa sortie d'accès anticipé récente… bha il n'a plus vraiment de nouveau contenu à m'apporter. Du coup, je me suis lancé dans Brotato et c'est assez proche mais avec quelques variations tout de même : déjà ça marche par vagues. Donc vous avez une vague de quelques secondes à tenir avec des ennemis qui spawnent.

Quand ils meurrent ils laissent des gemmes à rammaser pour l'xp et le pognon. Certains droppent de la vie et encore plus rarement des caisses contenant un objet.

À la fin de la vague, vous pouvez dépenser votre xp et votre pognon pour améliorer votre personnage. Le but est de vaincre le boss se trouvant là a vingtième vague.

Vous pouvez avoir jusqu'à 6 armes, avoir tout un tas d'objets et tout. Le jeu est bien foutu en vous présentant toutes les stats ce qui permet de faire ses choix sans être largué.

Ça marche sacrément bien : c'est addictif avec de nombreux personnages à débloquer. Bon visuellement c'est pas la folie par contre avec un style visuel assez flash (macromedia-style) qui me titille moins que le pixel art de Vampire Survivors.

Le jeu se fait donc en run assez courtes mais ça s'enchaîne très vite. Pas de chargement, pas de chichi. Quand vous lancez le jeu, dans les vingt secondes qui suivent vous êtes en plein run.

Je n'ai qu'une dizaine d'heures de jeu pour le moment, à voir s'il m'amusera aussi longtemps que son ainé. Il a des mises-à-jour fréquentes pour le moment en ajoutant du nouveau contenu. Les personnages sont bien plus variés que dans son ainé mine de rien. Certains nécessitent de jouer vraiment différement comme par exemple le pacifiste qui ne doit que survivre sans tuer qui que ce soit.

À savoir que le jeu est développé avec le moteur libre Godot et même s'il n'est pas natif tourne parfaitement avec Proton.

Quake 2 🔗

Je l'avais jamais vraiment fait. Je l'ai commencé plusieurs fois mais j'ai jamais vraiment accroché.

Et je dois avouer que j'accroche pas énormément. Le premier est super fun et bien que ce soit un pot-pourri avec du médiéval, de l'indus, de la science-fiction, ça reste un jeu au gameplay tellement bon que ça passe nickel.

Là, ils ont tenté d'ajouter une nouvelle dimension aux FPS : un scénar. Et bon bha … c'est assez timide et ce n'est qu'un prétexte on ne va pas se mentir. Ça aurait été plus assumé et poussé ça aurait pu donné un bon truc j'imagine mais là ça ressemble juste à une case à cocher sur un cahier des charges.

Le feeling de déplacement est super bon, par contre les armes c'est pas terrible. Je trouve que ça a régressé par rapport au précédent opus. C'est molasson, changer d'arme est super lent, il y a assez peu de munition et du coup on alterne constamment entre mitrailleuse et fusil à pompe (enfin avec leurs variations). Ça manque de fun quand même.

Il y a une cinématique d'intro qui a mal vieilli mais qui plante le décor. Ensuite entre les niveaux on a des cinématiques assez anecdotiques qui ne font que remplacer les illustres écrans de fin de niveau de Doom 1 et 2 en affichant notre progression sur une map. C'est pas spécialement utile mais ça tente d'immerger le joueur en donnant un sentiment de progression mais bon ça marche pas vraiment je trouve.

Les niveaux sont découpés en plusieurs sous-niveaux puisque le moteur ne permettait pas d'avoir de grandes surfaces de jeu. Certains niveaux nécessitent d'ailleurs de passer d'une zone à l'autre pour pouvoir progresser. Il faut donc rentrer dans une zone, accomplir un objectif, retourner dans la première zone pour continuer. C'est pas mal mais le jeu n'étant pas des plus explicite c'est assez déroutant et l'absence de map n'aide vraiment pas au point où parfois je me paume en tournant en rond.

En y jouant je me rend compte de la prouesse qu'à accompli Half Life en ayant une base technique assez proche et en sortant que peu de temps plus tard. Ce dernier est beaucoup plus clair, la construction de ses niveaux permet de mieux comprendre ce qu'il faut faire sans rajouter de texte. Le feeling des armes est meilleur. La direction artistique est bien meilleure. D'ailleurs bon nombre de sons viennent de Quake 2.

Bref, c'est pas horrible mais c'est dispensable. Il souffre clairement de la comparaison avec son prédecesseur et d'Half Life.

Bien que je l'ai acheté sur Steam, j'utilise le moteur Yamagi Quake 2 qui est libre et ajoute quelques raffinements bien venus comme la résolution personnalisable, le support du bépo…

Nuxeries 🔗

Dans les nuxeries du mois il y a eu ce que je vous ai raconté avec mpv pour remplacer kodi. J'en suis très content même si franchement l'absence de moyen d'ajouter une vidéo à la paylist depuis l'interface web est très chiant.

C'est pas trop de la nuxerie mais ça s'en rapproche : j'ai retouillé un peu le firmware de mon clavier. Je passe par le système full web fait par ZSA que je trouve très pratique. Ça permet de pas se faire chier avec des fichiers de conf ou autre et l'interface graphique est bien foutue. Leur système est une franche réussite. Je vous partage d'ailleurs le résultat que vous trouverez ici.

J'ai changé mon serveur gemini qui plantait sans prévenir. Je vais voir si le nouveau est plus stable. Vous pouvez retrouver le contenu du blog sur gemini://lord.re .

Vidéos 🔗

Arte a fait une ptite rétrospective sur la carrière de Jamie Lee Curtis. Ça dure moins d'une heure, c'est pas mal du tout. C'est disponible sur leur site pour six mois.

Vrac 🔗

Tiens un article bien critique envers Wayland. Et même si j'utilise depuis des lustres je ne dois qu'admettre qu'il dépeint bien quelques soucis de ce nouveau système.

Certains points ne sont que des détails sans trop d'importances mais d'autres sont réellement chiants (notamment la fragmentation due au manque d'une implémentation majoritaire).

2001 A Space Odyssey

Histoire : 🔗

Quelques morceaux choisis de la conquête de l'espace par l'Homme.

Ressenti : 🔗

Le film est très dur à raconter car il montre déjà quatres périodes distinctes. Et en plus de ça, il n'y a pas de dialogues, enfin vraiment peu. On ne sait pas trop ce qu'il se passe, quels sont les enjeux. C'est assez peu explicite.

C'est pas la première fois que je tente de regarder ce film. J'ai plusieurs fois capitulé à cause de son aspect un peu trop étrange. Le film est vraiment très lent et assez cryptique. J'ai l'impression que c'ets plus une mise en image de quelques idées plutôt qu'un tout cohérent.

Je ne comprends pas vraimnt ce qu'il y a derrière la moitié des choses qu'on nous montre. L'intro avec les singes… hmmm c'est quoi le but ? Nous montrer l'évolution technologique avec l'utilisation des outils pour se battre ? Ensuite, le voyage de Floyd vers la lune, c'est ? Heuuu je ne sais pas non. Est-ce que le but est juste de nous montrer la découverte du monolithe ? C'est volontairement cryptique et ça me plaît moyen je vous avoue.

La bande sonore est assez charismatique. Le choix de mettre des valses classiques pour montrer de la science-fiction est assez étrange. Ça détonne mais au final il y a un peu cet aspec valse spatial avec les vaisseaux qui tournoient et synchronisent leurs mouvements… Par contre, c'est quand même too-much. Il y a quand même les passages des chœurs limite dissonnants assez flippant que j'aime beaucoup mais qui auraient plus leur place dans un film d'horreur.

Le film étant culte, il a le droit à des remasters de grande qualité et ouai c'est vrai que l'image est très belle. Les couleurs, la définition, le grain ça ne donne vraiment pas l'impression de voir un flm de plus de cinquante balais. Le rythme étant très lent, on a le temps de contempler les plans. Les décors sont pour certains vraiment très réussis. je dois avouer que les stations/vaisseaux en rotation c'est toujours très impressionnant à voir et là ça rend vraiment bien même si l'on sent bien que les acteurs en chient

Le film est tellement brusque et éfreiné (non) qu'ils se sont senti obligé de mettre un entracte.

Dans les dernières minutes, le film prend des allures assez psychédéliques avec des effets spéciaux visuels assez bluffant. On se croirait devant un preset AVS de Winamp. Et toujours dans les effets visuesl surprennament bien fait il y a le bébé de la fin. Le rendu est très bizarre à tel point que je ne sais pas du tout comment ça a été fait.

Maintenant que je l'ai vu en entier j'aurai pas à la revoir ! Plus sérieusement je réalise qu'au final je connaissais à peu près toutes les "scènes importantes" que ce soit via des extraits ou via des références.

C'est à mon sens un film surcôté même s'il a défriché pas mal de concepts qui sont désormais des bases du film de SF. Son aspect très réaliste est assez cool et d'ailleurs ça crée un sentiment d'antispectacle. Je m'explique : on a des scènes interminables où on suit juste un personnage regarder une émission de télé sur une tablette, une hôtesse qui apporte de la bouffe sur un plateau, ce genre d'actions basiques et tout ça à un rythme très posé. Alors que ça se passe dans l'espace dans un vaisseau spatial avec de l'antigravité et tout ! Il y a eu une volonté de montrer des évènements anodins dans un environnement qui ne l'est absolument pas. C'est un parti-pris audacieux surtout avec les moyens de l'époque et qui inspire d'autres réalisateurs encore aujourd'hui.

En le voyant ça m'a pas mal rappelé Ad Astra que j'avais beaucoup aimé, lui. La même sensation de film où faut juste se poser et apprécier sans vouloir rentrer dans une histoire prenante. Il faut être réceptif à l'ambiance générale et pas trop s'impliquer dans des personnages ou un scénar. Faut se laisser porter mais là je sais pas pourquoi ça me touche moins.

Bref, je n'ai pas été déçu car je savais ce que j'allais avoir. Ce film n'est pas pour moi, c'est tout.

The Prestige

Histoire : 🔗

Nous sommes à Londres à l'époque Victorienne et on assiste à la rivalité de deux magiciens voulant proposer le meilleur spectacle possible.

Mais la rivalité s'envenime très vite et prend des proportions bien plus dangeureuses.

Ressenti : 🔗

J'aime beaucoup ce film qui joue la carte du film historique, la carte du thriller et qui flirte avec le fantastique et avec de multiples twists. C'est un vrai régal.

Déjà, le Londres victorien est un truc qui me fascine. Il y a une esthétique assez sombre et limite steam punk (par définition) et l'architecture qui va avec fait partie du style que j'apprécie le plus. Mais là ce n'est pas spécialement mis en avant. C'est un poil dommage par contre niveau costume là on en a pour son pognon.

Le film sous ses airs très sérieux a un ptit côté toonesque. On a deux magiciens qui s'affrontent à tour de rôle pour se pourrir l'un l'autre. C'est très … divertissant dirons-nous. En tant que spectateur on veut voir la prochaine fourberie.

Le casting est très chouette. Plus je le vois plus j'apprécie Christian Bale avec ses ptites mimiques. Il arrive à passer du mec froid et malaisant au mec plaisant un malicieux. Hugh Jackman lui rend bien la pareille. Mais même les autres rôles moins sur le devant sont excellents notamment Michael Caine et Scarlett Johansson assurent comme là leur habitude. C'est par contre plus surprenant de croiser un David Bowie qui interprête Nikola Tesla dans un finalement tout petit rôle.

spoil

J'aime beaucoup l'ajout de surnaturel avec la machine de Nikola Tesla qui duplique les objets. Sans ça, le film était déjà très bon. Tout semble super terre-à-terre malgré le thême de la "magie" donc je m'attendais à ce que le film veuille tout expliquer rationellement par la science.

Et pourtant il y a cette machine réellement magique qui vient contrebalancer tout ça. C'est once de réelle magie est très cool. Surtout le fait d'attribuer ça à une personne ayant réellement existé et connu pour ses multiples inventions extraordinaires pour l'époque.

Franchement Christopher Nolan est dans mon TOP10 des réalisateurs favoris. Chacun de ses films est un ptit plaisir mais je ne l'avais vu qu'une seule fois auparavant. J'en avais pas un grand souvenir et pourtant il est vraiment pas mal du tout.

Je me rappelais quand même de quelques éléments clés et du coup je dois avouer que j'ai d'autant plus apprécié ce visionnage pour raviver mes souvenirs et déceler les indices. Ça a déjà été prouvé mais le spoil d'un film ne le gâche au final pas vraiment et au contraire peut permettre de mieux en profiter ou tout du moins différemment. Je suis assez d'accord même si je suis d'avis qu'un film à twist ne devrait pas être spoilé.

C'est cool et j'arrive quand même pas à le comparer à Now You See Me. Ça a un thême similaire et même un Michael Caine en commun mais c'est diamétralement opposé. C'est ici bien plus crédible et surtout ça aborde pas mal de sujets annexes et propose des ptites idées super bien pensé.

Un excellent Nolan que je recommande très chaudement.

Exit Kodi Enter MPV

Bon j'ai craqué, j'ai dégagé Kodi.

TL;DR J'ai viré Kodi de mon Odroid C2 que j'ai remplacé par un ptit pc x86 avec Alpine linux et MPV. Je le gère via une page web et un tout ptit soft fait-maison pour lui envoyer des vidéos que ce soit via windows ou linux.

Je crache sur le Chromecast 🔗

J'ai un Chromecast. Oui je sais, j'ai un appareil made in Google à la maison.

Ce ptit truc est une source de frustration complète. Le principe est cool : un ptit appareil branché en HDMI et alimenté par l'USB de la téloche qui peut lire des vidéos.

Sauf que c'est noyauté à la merde par Google. Il faut des applis ayant signé un contrat avec le diable pour accepter de fonctionner avec cet appareil.

Le truc est super tatillon sur les formats de vidéo qu'il prend en charge. Un fichier MKV ? Nope, faut du MP4.

Un sous-titre ? Houlla ça va dépendre de plein de trucs comme l'encodage, le codec de sub, est-ce que c'est intégré à la vidéo ? Que des conneries du genre.

Bref, sortie de l'utilisation pensée par Google (c'est-à-dire avec leurs applications à eux dans leur écosystème) point de salut.

De la merde.

Je crache sur Kodi 🔗

Du coup en plus du Chromecast j'ai investi il y a fort longtemps dans une ptite Odroid C2 avec LibreElec.

J'ai jamais vraiment compris l'engouement pour Kodi. Ce logiciel a des bons côtés, mais il a une expérience utilisateur diamétralemment opposée à ce que je cherche.

Kodi a l'avantage d'avoir une interface commandable avec la télécommande de la téloche (via le protocole HDMI CEC) et ça c'est un avantage énorme. Il a un gros écosystème d'extensions toussa.

Mais tout ça est contrebalancé par un système de bibliothèque qui me gonfle. Déjà, tout ce qui est utilisation un peu avancé c'est compliqué. Pour ajouter une appli, il faut ajouter un zip, qui va ajouter un dépot et ensuite on va pouvoir ajouter des applis depuis le dépot. Hein quoi ? Oui oui, faut ajouter un zip pour ajouter un dépot. Et puis, ajouter des sources vidéos c'est bien plus chiant qu'il n'y parait.

Et le pire c'est que même pour l'utilisation plus basique du quotidien ça vient toujours m'emmerder. Je me bats contre le logiciel !

J'ai déjà rangé mes fichiers comme il faut, avec un nom qui va bien et tout. J'ai pas envie que le truc scan pour ajouter des infos dont j'ai rien à péter. J'ai pas envie qu'il aille chercher une affiche qui correspond pas au bon film. J'ai pas envie que le truc m'affiche des popups pendant que je mate une vidéo. Changer de piste de sous-titre en cours de lecture demande cinq/six manipulations !

J'ai l'application Kore sur le téléphone pour pouvoir contrôler le bousin et en plus pouvoir lui envoyer des flux. J'arrive à lui faire lire une vidéo en provenance de Youtube (enfin NewPipe) mais pas une vidéo sur le web. Une simple vidéo en provenance d'une page web, ça ne passe pas.

Ha et en plus LibreElec a décidé de ne plus supporter ma ptite SBC du coup je suis coincé sur une vieille version de kodi. Pas bien grave à la base mais du coup tout un tas d'extension ne peuvent plus être installées. C'est la goutte.

Allez hop ! Ça dégage ! J'en ai plein le cul de ce soft.

J'encense MPV 🔗

Bon, c'est le lecteur vidéo le mieux foutu à mon goût. Il n'a quasiment pas d'interface graphique, il s'appuie sur ffmpeg et sait donc à peu près tout faire.

Il se marie très bien avec Yt-Dlp ce qui permet de lui faire lire des vidéos en provenance de tout un tas de sources sur le web. Que ce soit le classique Youtube, le franco FranceTV, l'intello Arte ou le streamo Twitch, il sait se démerder de tout.

En plus il peut être complémenté par des scripts en Lua qui lui apporte des fonctions plus ou moins dispensables. Dans ces scripts Lua il y a SponsorBlock et on est plus trop emmerdé par les pubs.

Là on obtient un player vidéo proche de la perfection.

Cahier des charges 🔗

  1. Pouvoir lire des vidéos (mpv)
  2. Pouvoir lires des flux réseaux (yt-dlp + sponsorblock)
  3. Pouvoir être commandé (simple-mpv-webui + totv)
  4. Être 0 maintenance (openrc)

Réalisation 🔗

1 Lire des vidéos 🔗

J'ai depuis quelque temps un ptit ordi acheté d'occase sur ebay qui est un ordi d'entreprise tout petit (presque un NUC) qui a une sortie HDMI. J'y ai foutu Alpine Linux (bien entendu) et ma supervision à base d'Influx et compagnie comme je vous en ai déjà parlé. Mais faut avouer que la bête se tourne un peu les pouces, du coup je stoppe la C2 et je remplace par cette machine et j'y connecte le câble HDMI de la téloche.

Bon du coup j'installe alsa-lib, intel-media-driver, libva-intel-driver, lua5.2-socket, mpv, yt-dlp.

Ensuite je lance mpv et je vois (enfin j'entends) qu'il n'y a pas de son. Je tente un ptit coup de alsamixer qui ne fait que sortir un message d'erreur incompréhensible.

Après quelques recherches je me jette sur aplay -l qui me liste mes cartes sons dont :


**** List of PLAYBACK Hardware Devices ****
card 0: PCH [HDA Intel PCH], device 0: ALC3234 Analog [ALC3234 Analog]
  Subdevices: 1/1
  Subdevice #0: subdevice #0
card 0: PCH [HDA Intel PCH], device 3: HDMI 0 [SAMSUNG]
  Subdevices: 1/1
  Subdevice #0: subdevice #0
…

Bon, donc on va avoir des options à donner à mpv.

~/.config/mpv/config
# Pouvoir monter le son bien plus haut
volume-max=300

# Avoir du son qui sort sur le HDMI
audio-device=alsa/hdmi:CARD=PCH,DEV=0

# Faire en sorte d'avoir un son pas trop trop dégueu quand on lit des sources autres que stéréo
audio-channels=stereo
af=drc

# Faire en sorte d'ouvrir MPV même quand on a pas de vidéo à lui faire lire
idle=yes
keep-open=no
keep-open-pause=no
force-window

# Limiter yt-dlp au 1080p max
ytdl-format=bestvideo[height<=1080]+bestaudio/best

# socket pour les commandes externes
input-ipc-server=/tmp/mpvsocket 

Ce que j'aime bien c'est que même si je n'ai ni wayland ni X11, mpv parvient parfaitement à tourner en plein écran sans faire chier. Ça limite grandement le nombre de trucs à installer.

2 Support des flux et blocage des pubs 🔗

Bon bha pour yt-dlp rien de plus à faire que de l'installer comme vu à l'étape 1.

Pour SponsorBlock il faut simplement télécharger sponsorblock_minimal.lua et le coller dans ~/.config/mpv/scripts/ et c'est tout ça fonctionne.

3 Pouvoir être commandé 🔗

Bon j'ai un peu regardé du côté de CEC mais … bha j'ai pas trop vu si c'était possible. Du coup j'ai vite capitulé et je me suis tourné vers deux solutions : pouvoir contrôler mpv via une page web qui serait donc disponible sur le téléphone + un ptit script pour envoyer des URL à ouvrir.

### 3.1 simple-mpv-webui mpv a une option pour écouter des commandes sur un socket. C'est pile poil ce qu'il me faut !

Bon j'ai commencé à faire mumuse avec, c'est chouette comme tout. Le premier souci c'est ça n'écoute que sur un socket unix, pas un vrai port TCP en écoute. Donc si je m'oriente vers ça il va faloir faire une ptite passerelle (à base de netcat ça se fait sans trop de souci). Le second souci qui m'a fait reconsiderer le truc c'est que … bha … va faloir coder une interface web et faire en sorte de pouvoir recevoir et émettre des commandes avec ça.

Hmm c'est clairement faisable mais … pas trop envie de me faire trop chier non plus. Ça reste une option envisageable plus tard.

J'ai un peu fouillé et je suis tombé sur un script lua qui semble faire ce que je veux : Simple mpv Webui. C'est pas très joli mais c'est vraiment pensé pour être utilisé au téléphone avec des gros boutons. Le seul reproche c'est que … bha il n'y a rien pour entrer un flux réseau à lui faire lire. C'est juste pour controler une vidéo qui tourne déjà.

Bon je m'en contenterai pour le moment. Pour l'installer il suffit de télécharger la release et de la coller dans ~/.config/mpv/scripts/ . Une fois mpv démarrer, on peut se rendre sur http://adresse_ip:8080 et pouf. Pas mal du tout.

3.2 totv 🔗

Bon j'ai maintenant un moyen d'envoyer des vidéos au bousin. Simple-mpv-webui a sa propre petite api pour envoyer des commandes à mpv. L'avantage c'est que du coup lui écoute déjà sur le réseau, donc plus besoin de passerelle pour accéder au socket. Et d'ailleurs son api est au final un décalque de celle de mpv.

Je fais déjà des tests avec curl et ça tourne bien, mais il me faut un truc utilisable sur windows sans avoir à me faire chier avec des dépendances, des mises à jour, des trucs à installer. Du coup, j'opte pour un ptit soft en golang qui soit capable d'envoyer de simples requêtes à la curl.

Bon j'ai pondu un truc minuscule et super mal foutu mais fonctionnel. Je verai à l'usage s'il faut polir ou pas.

totv.go
package main

import "os"
import "net/http"
import "net/url"

func main() {
	url := "http://adresse_ip:8080/api/loadfile/" + url.QueryEscape(os.Args[1])
	resp, err := http.Post(url, "", nil)
	if err != nil {
		panic(err)
	}
	defer resp.Body.Close()
}

Et c'est là qu'intervient la magie de Go. Pour compiler il suffit d'un ptit go build totv.go qui me sort un ptit binaire que je vais coller dans /usr/local/bin . Maintenant il me faut faire une version pour windows avec GOOS=windows GOARCH=amd64 go build totv.go et pouf j'ai un exe \o/

La cross compile est un plaisir avec Go. Yapuka coller l'exe dans le PATH sur windows.

4. Être 0 maintenance 🔗

Bon c'est très vague ça mais en gros je veux que le truc démarre seul au boot. J'aimerais aussi qu'en cas d'emmerde il se relance tout seul.

Bon bha tout ça c'est le boulot de l'init. Et comme je suis sous Alpine, c'est le boulot d'OpenRC.

Allez je m'attèle à la création d'un fichier init pour mpv. N'ayez crainte c'est pas dur.

/etc/init.d/mpv
#!/sbin/openrc-run

supervisor="supervise-daemon"
command="/usr/bin/mpv"
command_background=yes
command_user=lord

La ptite subtilité est le supervisor qui permet de vérifier que mpv ne quitte pas et de relancer si jamais.

On ajoute le service au boot avec rc-update add mpv et c'est torché.

Enjoy 🔗

Et hop, j'ai donc mpv* qui se lance au boot et qui tourne continuellement.

J'ai une ptite interface web pour le manipuler et j'ai un ptit programme nommé totv qui permet de lancer des vidéos.

Ma femme avait déjà l'habitude de lancer des vidéos dans mpv depuis son windows, maintenant elle commence à prendre le réflexe de faire pareil mais à remplacer mpv par totv pour que ça soit lancé sur la téloche.

Futur ? 🔗

Mon bricolage est mignonnet mais il est loin d'être parfait. Il y a quelques pistes qui mériteraient d'être explorées.

CEC 🔗

Ça permettrait par exemple de démarrer la téloche quand une vidéo est lancée. Ça serait également chouette de pouvoir faire pause et compagnie avec la télécommande de la téloche comme avec Kodi.

Je n'ai malheureusement aucune idée de comment faire cela.

Appli Android 🔗

J'aimerai beaucoup une ptite appli (même sans interface) qui permettrait depuis le menu "partage" de balancer une url à mon système. Un appui long sur un lien dans le navigateur, partager, totv. Et pouf.

Ça serait sacrément chouette.

Support de Netflix 🔗

Bon je rêve mais quand même des fois, le Chromecast me sert encore un peu pour regarder du contenu issu de Netflix. C'est anecdotique mais bon je vais garder le bestiau pour les deux fois par an où on se sert de Netflix…

Scream 2

Histoire : 🔗

Sidney est parti faire ses études mais alors qu'elle pense son cauchemar terminée, des meurtres ont lieu pas loin. Elle devient rapidement la cible d'un nouveau tueur agissant de la même façon.

Ressenti : 🔗

Aïe. Autant le un est pas mal et a pas trop mal vieillit. J'ai trouvé çui-là bien moins agréable.

On retrouve la même bande (enfin ceux qui ont survécu) avec les mêmes acteurs. C'est un bon point.

Mais là, l'histoire devient un peu plus alambiquée et bien moins crédible.

Niveau réal, autant le premier avait un ptit charme, là c'est too much. Rien que la scène d'intro c'est dur :

On a Jada Pinkett Smith qui va avec son mec au cinéma voir Stab qui n'est autre qu'un film relatant les évènements se passant lors du premier Scream (c'est idée est marrante). Là, c'est le bordel total dans le cinoche, tout le monde est déguisé, hurle, fais mumuse avec des faux poignards. Le film a beau démarrer c'est le chaos. Là, Mme Smith se met à parler et elle se fait à moitié engueuler par d'autres spectateurs : le gros foutage de gueule. C'est le dawa total tout le monde hurle mais là, elle visiblement ça gène. Passons.

Ensuite son gars part aux chiottes. Les pissotières sont occupées et donc il se rabat sur une cabine traditionnelle. Il entend des sons étranges provenant de la cabine d'à-côté du coup il se colle à la paroi pour mieux entendre. Là, le tueur est très bon puisqu'il donne un bon gros coup de coutela pile dans le crâne du pauvre type. Franchement comment il a fait pour viser ? Bref.

Ensuite, le tueur retourne dans la salle avec le masque mais le blouson de sa victime et prend place à côté de sa meuf. Elle, normale, ne réalise pas. Puis le tueur la lacère, ils sont tous les deux debouts (ainsi que d'autres spectateurs tellement c'est la bordel dans la salle). Mais personne ne réalise qu'elle se fait réellement trucider par un vrai tueur. Ça ce concept est assez cool. Mais même quand ça réalise que … bha … elle meurt vraiment, bha ça coupe.

Cette intro pourrait être pas mal, mais c'est difficilement crédible. Et puis putain les dialogues du couple… c'est lourdingue. Ils surjouent comme des fous les deux. Bref, ils avaient une bonne idée mais une mise en pratique tellement maladroite c'est dommage.

Et le truc c'est que cet opus un peu tout le temps comme ça. Il y a des idées sympas mais c'est toujours un peu trop poussé. Et du coup c'est laborieux.

Le personnage que j'aime bien (Randy le geek ciné ; et oui) y passe un peu trop facilement.

Le film veut vraiment nous faire démêler le puzzle. Il lance des indices et des pistes constamment. Tiens le tueur téléphone pile au moment où tel personnage s'absente. Tel gonze s'absente et pouf le tueur apparait et quand ce dernier disparait le gonze initial refait surface. C'est l'aspect le plus sympa du film.

Je n'ai finalement pas vraiment compris la motivation du tueur. Faut dire que je n'étais pas spécialement intéressé du coup j'ai ptet zappé le truc.

Le final ils ont voulu être drôles mais c'est encore une fois raté. À trop vouloir en faire ça en devient absurde. C'est assez dommage d'avoir ruiné un peu tous ses efforts. Je pense que je tenterais pas les suites, tout du moins pas tout de suite.

The Fog

Histoire : 🔗

La ptite ville de Antonio Bay au bord de l'océan a été fondé un siècle auparavant. Alors que les habitants se préparent à célébrer leur premier siècle, un soudain brouillard se répand à contre-vent.

Peu après, des hommes sont retrouvés morts.

Ressenti : 🔗

Je découvre le film quarante ans plus tard. C'est apparemment un classique de John Carpenter et … je me suis fait un peu chier.

Faut dire que bien que le film soit assez court, c'est très leeeeeent. L'histoire est sympa et intrigante mais elle est très étirée pour tenir en une heure et demi.

Et étrangement ils ont même ajouté Jamie Lee Curtis qui a un rôle apparemment important. Mais … bha … elle fait rien, elle n'apporte absolument rien à l'histoire, ne résoud rien, n'ajoute rien. Non c'est juste bizarre.

D'ailleurs la mère de Jamie Lee Curtis, Janet Leigh est également dans le film (je ne savais pas qu'elles étaient de la même famille !). Elles sont donc toutes les deux ici même si elles ne se croisent jamais.

Le film est assez joli avec un thême musical super cool fait par Carpenter himself comme d'hab.

Mais bon, ça met vraiment longtemps à démarrer et une fois que ça démarre, ça se déroule vraiment en quelques scènes. Ce film mériterait est pas mal mais se manque de peu d'être vraiment bien. Ça mériterait un remake (encore une fois, il vaut mieux faire un remake d'un film mauvais ou juste moyen, qu'un remake d'un bon film).

Ha on me signale dans l'oreillette qu'il y a un remake, mais à priori c'est une daube.

Ce film est finalement assez dispensable.

Scream

Histoire : 🔗

Une adolescente et son ptit copain sont tués à son domicile par un tueur masqué faisant des références aux films d'horreur.

La ptite ville de Woodsboro est un peu choquée mais surtout ça ne s'arrête pas là puisque Sidney réchappe de peu à une tentative de meurtre par ce qui semble être le même tueur.

Ressenti : 🔗

Je n'avais pas revu ce film depuis plus de vingt ans et en dehors de la scène d'intro et du twist final je n'en avais pas vraiment de souvenir. Je n'ai jamais vu les suites mais la sortie récente d'un nouvel épisode m'a donné envie de les considérer.

Le film est étonnament bon. Non sans blague je pensais pas m'amuser autant devant ce film. C'est pas un simple slasher débile, non non, ça va bien plus loin. Ça joue le slasher classique en intro puis ça part un peu en teen movie, ça se transforme en thriller où le spectateur tente de débusquer qui est le tueur parmi la brochette de personnage et ça se termine en apothéose en horreur/action.

Le film aime se moquer des ficelles du genre en les explicitant clairement et ça donne presque l'impression que le film est à deux doigts de briser le quatrième mur. Et pourtant même en agitant les indices et tout, il parvient à semer le doute. Est-ce que ça bluff ? Haha c'est très drôle.

Le film est bourré de références aux films d'horreur avec notamment Wes Craven qui fait un caméo en Freddy Krueger au début du film. Les personnages regardent Halloween, ça évoque Friday the 13th ou bien Carrie … Bref, ça veut faire plaisir à l'amateur de film d'horreur. J'ai plongé à fond dedans.

Le film est très typé années 90. Pas forcément dans les looks (certains sont gratinés comme notamment la journaliste) mais surtout dans tout ce qui est technologie : l'ordinateur personnel dans la chambre avec accès à Internet dans la chambre, le téléphone portable, la caméra cachée. Le fleuron de la technologie est présent dans le film et d'ailleurs ça donne des scènes qui peuvent paraître étranges aujourd'hui puisqu'à l'époque avoir un téléphone portable est louche et suffisant pour être présumé coupable !

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Je me rappelais bien qu'il n'y avait pas un mais plusieurs tueurs. Et du coup j'étais persuadé que Dewey le flic était l'un d'eux et qu'ils étaient trois. J'admet que … bha c'est un peu à cause de Scary Movie que je pensais ça mais c'est vrai que pas mal d'élément concorde pendant une bonne partie du film.

Bon je me suis bien amusé sur çui-là donc je vais ptet me faire quelques suites. En plus les musiques créées pour le film sont plutôt sympa j'ai trouvé.

Full Metal Jacket

Histoire : 🔗

Joker est une nouvelle recrue qui va partir au Vietnam mais il passe d'abord par l'étape du camp d'entrainement des marines. Avec ses collègues il passe deux mois à se préparer avant de partir au front.

Malgré un sergent instructeur pour le moins … brutal, il fait preuve d'ouverture d'esprit et même d'une once de rébellion.

Ressenti : 🔗

Tiens c'est marrant j'avais le souvenir que le film était plus vieux que ça alors qu'il ne date que de 1987.

C'est un film de Stanley Kubrick ce qui veut dire que c'est un film très coté. Très gros budget, bien foutu et ça fait pas vraiment l'apologie de la guerre bien au contraire.

Le film se découpe en deux grandes parties. La première moitié se passe uniquement dans le camp d'entrainement et c'est le passage que je préfère.

Ce passage parle de conditionnement, d'entrainement militaire, de violence psychologique, d'effet de groupe. C'est vraiment top. Ça rapelle l'internat (non pas tant que ça quand même, c'était une bien meilleure expérience que ce qui est montré dans le film).

La seconde partie, c'est plus la guerre au Vietnam. Et bon bha là ça aborde quelques points moins communs aux films de guerre comme notamment la cohabitation avec la population locale. Le film pourrait être une préquelle à Jacob's Ladder puisque ça évoque l'origine des troubles psychologique des soldats au front.

Là où le film est fort, c'est que bien que ce soit un film de guerre, ça parle au final bien plus des blessures psychologiques causées par la guerre. Entre le racisme exacerbé, les traumas, le fait de vivre entouré de gros bourrins testostéronés sans aucun recul, la déshumanisation de ce qu'on leur demande, la perte de leurs amis en face d'eux…

Le protagoniste est particulièrement intéressant car il se distingue par sa capacité à avoir un certain recul et à toujours bien cerner les personnes avec qui il interagit. Ça donne l'impression d'un gars vraiment malin et à même de s'adapter à ses interlocuteurs et à pouvoir s'en amuser un peu. Il sait être caustique et rebel quand il peut se le permettre tout en reconnaissant les situations où il doit s'écraser. J'admire ce genre de personnage qui m'impressionne surtout quand le personnage est globalement bon et juste cynique.

Le sergent instructeur n'était pas un acteur mais un ancien sergent instructeur qui devait officier en tant que consultant. Il a cependant été recruté en tant qu'acteur et est l'auteur de ses fameuses insultes qu'il sort avec une brutale délicatesse. Et le tout est en grande partie improvisé ce que Kubrick ne faisait jamais dans ses tournages. Ce mec incarne la première partie du film. Il est à la fois une source d'humour involontaire et de désespoir face à sa cruauté.

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Ce qui fout les boules à chaque fois c'est de voir que Gomer Pyle fini par dérailler à la toute fin. Alors que son calvaire de l'entrainement s'achève et qu'il s'en libère (mais pour finalement partir à la guerre…), c'est là qu'il perd pied et crève l'instructeur avant de se suicider.

Un élément du film qui n'est qu'un peu abordé est la présence des médias dans le conflit. Bon il y a bien évidemment les passages où ils sont en réunions pour le journal où ça discute des potentielles news. Mais le passage qui me marque plus est le passage beaucoup plus loin dans le film où l'on voit une équipe de tournage en train de filmer les soldats qui sont plus en représentation que réellement occupé. C'est pas trop appuyé mais j'aime bien cette petite scène subtil qui montre un envers du décor de la propagande militaire.

Ce film est vraiment trop bien surtout grâce à son personnage. L'histoire est bien et les moyens qu'ils ont mis sont impressionnants. La seconde partie qui se déroule au Vietnam est convaincante alors que … c'était en Angleterre.

Les scènes finales avec les bâtiments défoncés avec des flammes et tout est un décor d'une ancienne zone industrielle en cours de démolition. Ça s'y prête parfaitement.

Ce film est culte à juste titre.

It Comes at Night

Histoire : 🔗

Paul, Sarah et leur fils Travis survivent isolés dans leur maison au milieu des bois. Visiblement une maladie contagieuse a décimé en grande partie de la population.

Un jour, ils entendent du bruit et s'organisent pour affronter le danger. Ils tombent sur un homme recherchant des vivres.

Ressenti : 🔗

Une maison isolée dans la forêt. Une famille débrouillarde. Une pandémie mortelle et contagieuse. Ça coche pas mal de critères qui m'intéressent.

Tout de suite j'ai l'impression que c'est une version live de Project Zomboid, un jeu que j'aime vraiment beaucoup. Bon là par contre il n'y a pas de zombie. Tout du moins …

Le début montre la survie de la famille avec ses habitudes et compagnie. C'est pas mal mais ça n'explique pas trop comment ils font pour s'approvisionner. Je sais c'est un film pas un documentaire mais … voilà c'est un aspect que j'aime beaucoup dans le survivalisme.

Mais l'arrivée de l'intru va bouleverser le cours du film. Et surtout ça va apporter une grande question : doit-on aider son prochain et faire confiance ? Faut-il juste le buter pour s'éviter le moindre souci ? Faut-il le sauver et l'aider à sauver sa famille à lui ? Cet aspect a bien évidemment été abordé et bon je vous spoile (c'est le début du film), ils prennent la décision de l'aider lui et sa famille. Je redoutais vraiment qu'ils prennent le parti de le laisser crever ce qui aurait été assez décevant.

Et là, le scénar a choisi de faire une éllipse et de ne pas nous montrer la mission de sauvetage de la nouvelle famille. C'est FRUSTRANT !! Rhaaa c'est dommage parcequ'on nous tease vraiment en nous montrant le début et puis pouf ça coupe et ça reprend sur le retour à la maison. Rhaaa.

C'est vraiment dommage, parceque la réalisation en plus est bien branlée, il y avait probablement moyen de rendre ça très intéressant. Mais bon, faut se résigner à ne pas trop s'éloigner de la maison pendant tout le film.

Le reste du film passe très bien cela-dit. C'est très sobre, sans fioriture pour coller à cet aspect "postapo basique". Le monde n'a visuellement pas trop changé, il est comme aujourd'hui mais avec juste plus personne. C'est encore très frais, le monde n'a pas eu le temps de trop changer (encore qu'on ne nous le montre pas).

Les personnages ne sont pas vraiment attachants. Ils sont même plutôt rebutants avec un côté humain très froid sauf dans quelques rares scènes qui permettent d'alléger un peu la lourdeur qui pèse sur le film. C'est pas fun du tout.

C'est le troisième film produit par A24 et c'est vrai qu'on sent un peu leur pâte.

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Étrangement le titre est presque hors de propos. Ça pourrait faire croire à des choses qui viennent la nuit mais … bha jamais rien n'arrive la nuit.

Et pourtant on nous prévient qu'il ne faut pas sortir la nuit car c'est trop risqué. Mais … qu'y-a-t-il la nuit ?!

Au final c'est juste le dénouement final où effectivement le chien revient la nuit et finira par contaminer tout le monde.

Le film est vendu comme un film d'horreur mais je le classerai plus dans du thriller. C'était un bon moment mais pas non plus un film inoubliable. Il n'y a jamais vraiment de grand moment marquant et l'histoire est plutôt basique au final mais comme c'est bien fait ça en fait un bon film.

Clerks 3

Histoire : 🔗

Alors qu'ils sont maintenant patrons du Quick Stop, Dante, Randall et Elias heu glandent. Cependant Randall fait un infarctus et est sauvé de justesse.

Ce dernier décide donc de faire quelque chose de sa vie et en gros geek de cinéma décide de faire un film sur sa vie. Ils se lancent donc dans l'aventure folle de réalisation.

Ressenti : 🔗

Troisième opus très méta de Clerks. Je l'attendais vraiment beaucoup. Faut dire que le second épisode est l'une de mes comédies favorite et j'aime toujours retrouver l'Askewniverse (une série de films de Kevin Smith avec des personnages récurrents).

Par miracle déjà on récupère absolument tout le casting. On retrouve mêmes des acteurs qui n'étaient plus réapparus depuis le premier Clerks en 1994 et qui ont repris leur rôle (même minuscule). C'est vraiment super chouette ça. Même le Quick Stop qui est le magasin où tout se passe est vraiment le même qu'à l'époque.

Le film est vraiment un cadeau pour les fans. Je pense d'ailleurs qu'il est probablement un peu trop obscur pour quelqu'un n'ayant pas vu le premier. Il faut dire qu'en fait le film que tentent de réaliser les protagonistes est … Clerks 1. Tout simplement. Et d'ailleurs le résultat final est littéralement le 1 qui est diffusé.

J'aime beaucoup cette idée dans le troisième épisode de voir les personnages qui s'échignent à en fait réaliser le premier film. Le premier film était déjà basé sur le vécu de Kevin Smith ayant bossé dans une épicerie à côté d'un vidéoclub. Mais ce troisième épisode parle de l'envie du personnage ayant frôlé la mort et qui du coup souhaite se reprendre complètement. C'est également ce qui est arrivé à Kevin Smith quand à cause de son obésité il a failli y passer. Ça l'a poussé à radicalement changer de régime alimentaire en devenant vegan et en perdant énormément de poids.

Ce troisième opus est bien moins drôle que les deux premiers. Déjà, ça joue énormément sur les références et presque uniquement sur ça. Ça ne me dérange pas vu que je les ai mais j'imagine que ça rend le film plus difficile à apprécier. Mais surtout le film se veut réellement bien moins comique. Les personnages ont vieilli et ont beaucoup plus souffert et ça se ressent.

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Sérieux le film est vraiment très triste par moment. Il y a déjà les passages où Dante soufre du deuil de sa femme et sa fille.

Mais surtout la fin où Dante lui-même meurt c'est vraiment un changement de ton radical par rapport aux précédents. Ce ne sont plus des ptites engueulades avec sa meuf ou son pote, on est clairement au niveau au-dessus.

Lors du générique, Kevin Smith parle au spectateur en le remerciant et expliquant un peu ses motivations. Franchement, pourquoi ça ne devient pas une pratique commune à tous les films. C'est vraiment trop bien de faire ça.

Quel plaisir de revoir Elias qui confirme sa place dans cet univers. Il est un peu moins ridicule (quoi que…) et gagne même petit à petit une place méritée.

Bon par contre, le jeu des acteurs est vraiment bof par moment. J'ai l'impression qu'ils sont pour la plupart moins bons qu'avant ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ça devient difficile par moment de vraiment faire abstraction.

Voilà, j'ai beaucoup aimé mais c'est un film que je ne conseillerai qu'aux personnes ayant déjà vu au moins le premier épisode. C'est un film qui me donne l'effet d'un joli cadeau de Kevin Smith pour ses fans. Il ne cherche pas à faire plaisir aux autres mais ça me va.

Three Thousand Years of Longing

Histoire : 🔗

Alithea est une narratologue (oui oui ça existe) donnant une conférence avec un confrère. Elle est perturbée car elle voit des personnages n'existant manifestement pas.

Avant de rentrer dans son pays, elle fait un ptit tour au souk du coin pour acheter un souvenir local. Elle prend une petite fiole en verre un peu biscornue qu'elle ramène à sa chambre d'hotel.

Là, elle nettoie sa boutanche et là, un génie semble en sortir. Il lui annonce qu'elle a le droit à trois vœux mais ils commencent d'abord par discuter longuement.

Ressenti : 🔗

Bon c'est pas ce que j'attendais. George Miller est Monsieur Mad Max et franchement je me suis toujours pas relevé de Fury Road. Et bon bha j'ai besoin d'une suite. Mais non, là c'est changement radical d'ambiance. Exit le post-apo, aurevoir la folie survoltée des véhicules bagnoles rouillées, ciao le sable. Ha non ! Il y a quand même un peu de sable.

On revisite un peu les contes des milles et une nuit avec un Djinn, des reines, des trahisons perses, des conquêtes otomanes. L'histoire se déroule sur un bon paquets d'années puisqu'on nous raconte un peu la vie et les tourments du génie emprisonnée dans sa fiole. Mais au lieu d'un délire exhubérant et bariolé d'un Aladdin de Disney ici, on a un personnage surnaturel plutôt terre-à-terre et posé.

Le film est vraiment très chouette et aborde des thêmes assez insoupçonné compte tenu du contexte. Au lieu de délire excentrique que l'on pourrait réaliser avec ces vœux, ça parle bien plus de bonheur, de choix de vie, d'amour avec un point de vue plutôt sérieux et réaliste. En effet, alors que la narratologue découvre le génie et le cadeau qu'il lui propose, celle-ci est plutôt méfiante et finalement plutôt désintéressée.

Le film a un joli propos mais après j'aurai un peu plus de folie visuelle. Le film nous montre des époques révolues et fantasmées mais ce n'est au final que très furtif. On voit par exemple la Reine de Saba et surtout on y voit une girafe-zèbre, une sorte d'étrange animal qui traîne sur les marches du trône, des personnages fantastiques en fond d'image mais ça ne va pas plus loin que ça. C'est très dommage, ça aurait rajouté un peu de fantastique à ce récit. J'ai l'impression que le film tente tant que possible à virer tout l'aspect surnaturel et je trouve que ça aurait au contraire aidé à rendre le film plus agréable.

Dans sa globalité j'ai trouvé le film au final pas très attractif. En gros le film commence dans un environnement assez déplaisant. On est dans un aéroport, puis une salle de conférence puis une chambre d'hotel. C'est très impersonnel et froid et fonctionnel. Puis enfin le surnaturel arrive et là on est transporté dans un palais antique avec ses quelques créatures mythiques et ses étranges personnages. Là, ça devient intriguant, ça fait rêver mais à chaque fois que je commence à vraiment apprécier l'environnement, le flashback s'estompe pour revenir sur ces lieux mornes avec Tilda et Idris en peignoir en train de papoter.

Plus le film avance et plus le temps avance également et chaque nouveau flashback est de moins en moins fantastique. Et forcément ça fait de moins en moins rêver.

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Et c'est d'ailleurs un des points du film. C'est que le génie annonce qu'il peut s'adapter au monde. Mais maintenant qu'il est à notre époque, où la science explique un peu tout, que la magie a disparue, même lui ne peut plus s'adapter. Il n'a plus sa place.

Bon et ça dit également que l'amour ne peut pas être demandé/imposé, hein.

Bon donc globalement c'est pas ce que j'attendais, mais ça reste un film quand même très sympatique.

Hellraiser (2022)

Histoire : 🔗

Riley tente de vaincre son alcoolisme mais elle fait la rencontre de Trevor qui la pousse à aller s'introduire dans un hangar pour voler ce qui se trouve dans un container. Surpris, ils ne trouvent qu'un coffre-fort qui lui-même ne contient qu'un mystérieux cube doré.

Le cube est en fait un puzzle qui peut prendre d'autres formes. Sans comprendre, elle parvient à l'activer ce qui provoquera la disparition de son frangin dans des conditions mystérieuses.

Ressenti : 🔗

Tiens tiens, un nouveau film Hellraiser. C'est parti pour un énième navet merdique !

Bon, Pinhead n'est plus joué par Doug Bradley mais maintenant c'est Jamie Clayton. Et Jamie est une femme ! ET franchement ? Ça passe. Sisi ça le fait pas trop mal.

Bon, les persos humains sont assez inatachants. J'ai pas accroché à eux.

Côté cénobites, c'est … comment dire … décevant. Je m'explique : on retrouve des têtes connues mais leur look a un peu changé. Il y a bien toutes les atrocités corporelles usuelles mais on peut dire aurevoir aux vêtements cuir/latex. Ici c'est juste de la peau réarrangée.

Ça ne m'a pas trop trop convaincu sans pour autant être naze. C'est juste bof quoi. Et globalement j'ai trouvé que ça n'avait pas un aspect visuel super convaincant pour les cénobites. Ça fait pas vraiment réaliste. Ça fait crade, ça semble douloureux mais j'ai pas l'impression que ce soit leur peau qui est étirée/tricotée/rafistolée/rapiecée pour donner ce rendu. Un peu dommage.

Bon et sinon, niveau histoire c'est laborieux au début. Ça a du mal à se lancer. Ça piétine puis enfin ça accélère. J'ai plutôt bien aimé le dernier tier du film.

Je trouve que par rapport à la plupart des autres opus le film est vraiment plus que potable. Il est pas au niveau du premier ni du deux non plus mais s'en rapproche quand même pas mal. D'ailleurs, le lore s'en rapproche pas mal. On retrouve le labyrinthe et le leviathan qui avaient disparu depuis le 2. Même la musique lorgne sévèrement sur le thême emblèmatique ! Quel plaisir.

Le concept même du manoir avec son bardage assez particulier est une bonne idée.

Franchement, c'est enfin le film qui remet la saga sur pied. Après tant d'années d'errances avec des daubes de plus en plus craignos, il y a de l'espoir.

Le doux son de la cloche et des chaînes qui s'entrechoquent est toujours aussi plaisant. C'est ptet le fait que Clive Barker (l'auteur du bouquin mais également réalisateur du premier film) soit producteur qui fait que le film parvient à être supportable ? Par contre, l'aspect sexuel/malsain est pas du tout abordé dans le film c'est assez dommage.

Le cube est toujours aussi chouette. J'adorerais avoir une réplique en métal !

Mr Harrigan's Phone

Histoire : 🔗

Craig travaille pour le bourge local afin de lui lire des livres trois fois par semaine. Il commence tout jeune et avec le temps se lie d'amitié avec le vieillard.

Ressenti : 🔗

Bon c'est une adaptation d'une nouvelle de Stephen King fraîchement sortie sur Netflix.

On a un vieux Donald Sutherland qui donne la réplique au jeune Jaeden Martell que l'on avait déjà vu dans It. Il devient donc un habitué avec ses 19 ans.

La première partie du film est pas mal du tout. Elle prend son temps pour bien établir le background des protagonistes. C'est assez agréable à regarder, c'est bien fait, posé. L'ambiance s'installe, la relation entre les persos s'étoffe et s'épanouit, le gamin évolue dans sa ptite vie d'enfant en entrant au lycée.

Et là il reste 30 minutes pour le reste du film. Ça s'accélère un peu avec des ellipses vu qu'il n'y a rien à raconter. Mais même après ces ellipses, c'est … creux. C'est vraiment très déséquilibré. En fait c'est même carrément désappointant.

Quand on se dit que le film va démarrer, il n'a en vrai quasiment plus rien à raconter. C'est dommage parceque la première partie est vraiment cool mais la suite est très décevante. La partie horreur est … bha en fait il n'y en a pas vraiment. Il n'y a qu'un peu de surnaturel mais on va pas le cacher c'est léger.

Le bled rapelle pourtant la ville de Castle Rock ou de Derry dans son allure mais pas plus de connexion avec le reste de l'univers Kingien. Voilà, ça démarre bien puis on se fait limite chier et c'est la fin. Ce fût la déception après un départ plutôt convaincant.

Meh.

Lawrence of Arabia

Histoire : 🔗

Lawrence est un officier britannique assez peu conventionnel qui est envoyé auprès du prince Fayçal d'Arabie lors de la première guerre mondiale. Il a pour mission de comprendre les ambitions à long terme de ce dernier mais s'impliquera bien plus.

Il va rejoindre les rangs des Arabes pour repousser les Turques et gagner progressivement le respect des tribus arabes grâce à son honneur et ses exploits.

Ressenti : 🔗

Wow qu'est-ce que l'image est jolie. C'est impressionnant comment un film qui a pourtant maintenant 60 ans peut avoir une photographie aussi somptueuse. C'est coloré, c'est fin, les décors naturels sont à couper le souffle. Wow j'ai pris une sacrée claque.

En plus il y a un monde fou à l'écran. De très nombreuses scènes fourmillent de monde à l'écran. Les assauts à cheval/chameau dans les plaines arides sont vraiment très impressionnantes. Un film avec autant de monde à l'écran ça ne se fait plus du tout. Maintenant c'est du tout numérique pour recréer des foules alors que wow ça impose le respect.

Ce film est d'une démesure incroyable. C'est tiré de l'histoire vraie d'un officier britannique qui est assez extraordinaire (probablement embelli mais quand même), ça dure pas loin de quatre heures, ça voyage, c'est … wow. Une épopée épique.

J'y allais à reculon mais j'ai finalement été bluffé.

J'ai directement repensé à Fury Road lorsqu'après avoir discuté avec le prince, Lawrence passe la nuit dehors. Les dunes avec le vent qui pousse le sable avec ces volutes ressemblent beaucoup à la scène où Furiosa s'effondre désespérée. Wow, il y a un entracte dans le film. Au bout de deux heures et demi (environ) c'est écrit en gros puis l'image devient noire pour près de cinq minutes avec juste de la musique puis ça reprend. C'est vraiment intégré dans le film et pas juste une pause lors de la projection.

Bon par contre le rythme du film est assez lent. J'avoue avoir acceleré sinon j'aurai probablement décroché. C'est le point noir du film où il a assez mal vieillit. Heureusement que ça se corrige.

C'est un film sur la seconde guerre mondiale mais qui se déroule non pas en europe (mais quand même avec l'implication d'européen). Et comme souvent dans les films de guerre… bha… il n'y a pas de femme à l'écran. Pas une seule.

J'ai l'impression que jamais n'a été prononcé "Lawrence of Arabia" de tout le film. J'avoue avoir été dans l'attente du moment où au moins un personnage le nomme comme ça en reconnaissance de tous ses actes, mais non ça n'est pas arrivé (ou bien je l'ai raté ?).

Voilà, j'ai beaucoup aimé et malgré sa lenteur le film vaut clairement le coup d'œil. Il mérite son titre de film légendaire.

Freaks Out

Histoire : 🔗

Israel est le chef d'un cirque de freaks à Rome pendant la seconde guerre mondiale. Étant juif, il aimerait s'enfuire aux USA mais alors qu'il tente d'avoir des faux papiers pour pouvoir s'enfuire lui et sa troupe se fait choper.

Faut dire qu'il semble avoir des pouvoirs magique, un autre semble contrôler les insectes, un autre a une force et une poilure surhumaine, un autre est un nain magnétique et la dernière semble capable de générer de l'électricité.

Ressenti : 🔗

Très très chouette film dis donc ! C'est une production italo belge qui se déroule en italie avec des acteurs locaux. Ça change pas mal.

Ce n'est clairement pas une ptite production sans prétention, non non ici ça s'est donné les moyens avec des décors, des costumes, des effets spéciaux bien foutus. Ça ne fait clairement pas cheapos, c'est surprenamment bon !

J'ai très peu vu de film en italien et c'est vraiment une très jolie langue à entendre. Déjà les décors historiques de Rome sont de base superbes mais là les décors du cirque nazi sont top également. J'ai été trop conquis par tout ça.

La ptite pointe de surnaturel est agréable. Les différents pouvoirs des protagonistes n'est pas surexploité, ça reste bien dosé.

C'est un film qui sort clairement de l'ordinaire avec une réalisation qui rivalise avec les films américains. Je suis étonné de voir qu'un film italien puisse obtenir ce genre de résultat.

spoils

J'ai bien aimé le fait que Franz en plus de ses douze doigts soit capable d'entre-apercevoir le futur dans ses visions (ouai il m'en faut peu).

Il se prend pour un Cassandre mais il est également un peu trop sûr de lui à penser qu'il peut influer le futur. Par contre j'aime bien le fait qu'il "compose" des musiques alors qu'il ne fait que repomper ce qu'il perçoit du futur.

Bon l'histoire est bien mais sans trop de surprise non plus. Le fait de placer le récit dans la seconde guerre mondiale c'est vu et revu mais l'aborder en Italie, auprès d'un cirque de freaks et avec cette pincée du surnaturel ça rend le truc plus improbable et du coup ça renouvelle l'intéret.

Un film qui change et qui mérite d'être visionné en VO pour profiter de l'accent (comme tous les films, hein).

Bullet Train

Histoire : 🔗

Ladybug doit voler une mallette.

Lemon et Tangerine doivent livrer la mallette et un gars à White Death le chef de la mafia le plus crains du moment.

Wolf veut se venger de la mort de sa femme.

Hornet est une assassin qui traîne dans les parages également.

Tout ce petit monde est dans un train au japon et semble convoiter tous plus ou moins les trucs des uns des autres.

Ressenti : 🔗

Je ne m'attendais à rien et j'ai été plutôt embarqué par le film. C'est pas une tuerie (enfin si) mais ça se laisse regarder.

Issu d'un bouquin paru en 2010 ce film serait selon les dires de certains le meilleur film de son réalisateur : David Leitch. Mais qui c'est ou bien qu'est-ce qu'il a fait ? Hmm voyons voir … Atomic Blonde (meh), Deadpool 2 (meh), Fast and Furious : Hobbs and Shaw (meh). Ok ok c'est vrai, c'est son meilleur film mais faut dire que …

Ici c'est donc un film assez survolté qui semble beaucoup lorgner sur du Tarantino : il y a un sens du dialogue assez distinctifet de l'action décomplexée. Et je dois avouer que cet aspect m'a pas mal plu. Il y a une playlist assez variée qui, là aussi, tente de reproduire ce que fait mon cher Tarantino.

Le couple d'acteur pour Lemon et Tangerine incarné ici par Brian Tyree Henry et Aaron Taylor-Johnson auraient été attribué à Tim Roth et Samuel L Jackson si ça avait été un Tarantino. Ces deux personnages sont les plus sympas après Brad Pitt qui est vraiment très chouette. Concernant les autres c'est bien moins accrocheur.

Il y a Andrew Koji qui en plus d'avoir une classe interdimensionnelle a un rôle vraiment sympa. Mais tous les autres sont bien peu marquants avec quand même pas mal de caméos.

Le film est assez drôle mais pas autant qu'il souhaiterait l'être je pense. Par contre niveau scène d'action là c'est bon il y a de quoi se rassasier. Et en plus c'est vraiment bien fait.

Mais bon le film tire un peu du "côté gangster" de Guy Ritchie. On a plusieurs groupes de personnages qui gravitent tous de leur côté puis qui petit à petit se rapprochent. Mais ça n'a pas la subtilité ni l'élégance d'un scénario de The Gentlemen ou Snatch. Faut dire que l'histoire est pas mal simpliste et n'est qu'un prétexte à faire s'affronter tout un ptit monde.

Le film était vraiment pas loin d'être franchement excellent mais est juste bon. Mais bon, pour le réalisateur c'est un premier pas dans la bonne direction j'ai envie de dire.

Donc voilà, c'est un film sympatique qui se la pète pas mal mais qui va pas pisser bien loin.

The Innocents

Histoire : 🔗

Ida a neuf ans et déménage pendant les vacances d'été avec sa sœur Anna qui est autiste (et ses parents). Elles découvrent les gamins du quartier et tombent sur Ben qui semble avoir un pouvoir de télékynésie ainsi que Aisha qui parvient à communiquer avec Anna alors que cette dernière est assez hermétique à la communication.

Cette petite bande semble faire un bien fou à Anna qui s'ouvre quelque peu mais la cohabitation est assez compliquée.

Ressenti : 🔗

On m'a vendu le film comme étant assez dur et dérangeant et … bon bha ça va. Il y a bien au début une scène choquante et difficilement supportable mais passé ça, ça va bien mieux.

En fait, ce qui est dérangeant c'est que tout est fait par des mioches. Ils ont aux alentours de dix balais et … bha à cet âge-là on expérimente on sait pas trop ce qu'on fait.

J'ai vraiment adoré le film. Déjà les pecs jouent très bien ce qui n'était pas forcément gagné vu les rôles assez particuliers qu'ils ont. Ça marche sacrément bien aussi bien pour les moments sérieux/graves que pour les passages plus surnaturels ou les simples moments d'insouciances alors que bon c'était facilement casse-gueule.

Le film est d'ailleurs très sobre dans sa réal. Les moments où les gamins utilisent leur pouvoir sont montrés comme si de rien n'était. Il n'y a pas d'emphase, c'est pas grandiloquent, non c'est calme et sans fioriture.

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Les pouvoirs ne sont au final qu'un support au film. J'ai plus l'impression que le film voulait parler de gamins.

Il se sert de l'autisme pour parler aussi des moutards. La facilité pour certains à devenir amis, à communiquer entre eux sans-gène ni détour. Ça évoque la barrière qu'ils ont vis-à-vis des parents.

Les pouvoirs ne sont qu'une petite cerise sur le gâteau.

Alors que ça visuellement on pourrait croire à un film assez léger, l'ambiance sonore, le rythme et la mise en scène en font un film d'horreur. Ce point est sacrément maîtrisé. On ne découvre les facultés des personnages que très progressivement et on ne sait donc jamais trop à quoi s'attendre. Ils sont également assez perdus et donc leurs motivations sont incertaines. On rajoute à cela le fait qu'ils sont très jeunes et que toute la musique et le sound design s'allient pour imposer une atmosphère incertaine et inquiétante.

Sans blague ce film sorti de nulle part mériterait d'être bien plus connu. Je vous le recommande très chaudement.

C'est une production norvégienne qui monte jusqu'à un final dantesque d'antispectacle mais tout de même haletant.

Si vous êtes motivé, sachez tout de même qu'au début les gamins font du mal à un animal mais ça n'est pas le propos du reste du film, donc accrochez-vous et surmontez cette scène, le jeu en vaut la chandelle.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Histoire : 🔗

Joel et Clementine se rencontrent et tombent amoureux. Le temps passe et la passion s'efface.

Sur un coup de tête, Clementine contacte un médecin qui s'est spécialisé dans la suppression des souvenirs et de la mémoire à qui elle demande d'effacer toute trace de Joel. Ce dernier l'apprend et en souffre et décide lui aussi d'effacer toute trace de Clementine.

Ressenti : 🔗

Ce film est probablement la comédie romantique que je préfère. Ils évitent tous les poncifs gnangnans du genre que j'aime pas.

Les personnages ne se cherchent pas pendant des lustres, non ils vont vite droit au but. L'aspect science-fiction du film est plutôt subtil, c'est pas un bon gros Total Recall. C'est d'ailleurs presque pas de la science-fiction d'ailleurs maintenant que j'y pense.

Le casting est rempli de grands noms avec principalement Jim Carrey et Kate Winslet mais pour les accompagner on retrouve quand même Mark Ruffalo, Elijah Wood, Kirsten Dunst et Tom Wilkinson. Ça déconne pas.

Jim Carrey a un rôle assez inhabituel en incarnant un personnage calme et réservé alors que Kate Winslet à l'inverse est plutôt exhubérante et hyperactive. L'alchimie entre les deux passe plutôt bien.

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J'aime beaucoup l'aspect boucle infini du film. Contrairement à ce qui semblerait logique, le début du film n'est pas la première rencontre du couple mais au moins la seconde. Le début a lieu à la Saint-Valentin de 2004 alors que plus tard on se rend compte que ce qui se passe est en 2003.

D'un certain point de vue le film est assez triste avec ces personnages qui ne s'aiment plus et se font du mal l'un à l'autre en se resettant la mémoire. Mais d'un autre côté, ils se rencontrent à nouveau et recommencent à s'aimer de nouveau et revivent ces premiers instants magiques. C'est vraiment un concept à la fois triste et super joyeux je trouve. Un Sysiphe de l'amour.

Pour situer un peu la période de ce que l'on voit on peut se baser sur les cheveux de Clementine. Visiblement leur première rencontre a lieu lors des cheveux bleux.

Visuellement le film est très réaliste et sobre avec juste ce qu'il faut d'effets numériques. Les effets de la suppression de la mémoire sont sobres avec juste les objets/gens/choses qui disparaissent.

J'adore le morceau du générique final Everybody's Gotta Learn Sometimes par Beck.

Le film est très bien placé dans le TOP 250 IMDB avec une 95ème place largement méritée.

Le titre est issu d'un vers d'Alexander Pope qui est cité dans le film.

Le Visiteur du Futur

Histoire : 🔗

Le visiteur du futur comme à son habitude tente d'empêcher une catastrophe de se produire afin de sauver le futur. Là, il tente d'empêcher la construction d'une centrale nucléaire en tuant l'élu signant le contrat avec le fabricant chinois.

Malheureusement, la brigade temporelle est également sur le coup et tente elle de maintenir cette construction.

Ressenti : 🔗

J'aime beaucoup la série. C'est probablement la première web-série que j'ai suivie assidument. Ça me rapelle d'ailleurs la période Nolife que j'ai beaucoup aimé.

On retrouve les personnages de la série pour une nouvelle aventure avec une recette assez proche de ce qui se faisait dans la série. MAIS. … J'ai pas trop trop apprécié enfin si mais sans plus, j'en attendais plus.

C'est franchement bien fait. C'est très joli, les effets spéciaux sont réussis, les décors et les costumes aussi. On sent que ça a vachement gagné en envergure.

J'avais un peu peur de voir Arnaud Ducret débarqué en tant qu'acteur reconnu et s'accaparer le truc. Mais non, il est plutôt bien intégré dans l'histoire. Le personnage d'Alice (sa fille) est vraiment chouette aussi.

Non, ce qui m'a le plus gêner c'est les relations entre le trio Visiteur, Raph, Castafolte. Dans la série, c'est globalement la bonne ambiance entre eux. Mais là, c'est pas du tout ça. Pourtant pris à l'unité, les personnages sont vraiment raccords avec la série mais il n'y a plus l'alchimie qu'il y avait entre eux dans la série.

Raph se fait victimiser par les autres constamment. Il est juste le boulet de l'équipe et c'est tout. Castafolte est limite froid voir connard envers lui d'ailleurs. Il est où son côté humaniste d'ailleurs ?

Bon, ce changement peut à peu près se justifier avec les "chocs" qu'ils se prennent par les modifications temporelles dûes à leurs actions mais bon… D'ailleurs c'est un peu pareil pour Mattéo, il a quand même un sacré passé avec eux, mais c'est jamais évoqué dans le film (là aussi justifié par les modifs temporelles).

Du coup… bha j'ai l'impression qu'il y a une cassure entre le film et la série. J'ai été pas mal déçu par ça.

C'est dommage parcequ'en plus le film a vraiment pas trop mal dosé l'humour/action/émotion. C'est pourtant un mélange un peu casse-gueule mais l'équilibre est bien trouvé.

C'est super cool de voir un peu plus le futur d'ailleurs. Le bar avec tous ses caméos est chouette. Tout comme le terié avec ses gamins (c'est clairement les enfants perdus).

Bref, le film est très cool même si j'ai été un poil déçu car j'en attendais vraiment trop. Ça fait très plaisir de voir un vidéaste d'Internet parvenir à sortir un film au cinéma sans que ce soit une daube produite par des nullos qui ne font que sentir le pognon. En plus c'est un film de science-fiction français, c'est encore plus chouette.

Crimes of the Future

Histoire : 🔗

Le corps humain évolue et développe de nouveaux organes mais c'est illégal. Saul Tenser est un artiste qui avec Caprice fait des shows où il se fait opérer pour qu'on lui retire ces nouveaux organes.

La douleur n'existe plus, les infections non plus et donc le tatouage d'organe est monnaie courante. Les mutilations sont également devenues des pratiques de divertissement adulte.

Ressenti : 🔗

Voyons voir : il a quelle restriction ce film ? Interdit au moins de … douze ans. DOUZE ANS ?!

Wow, je trouve ces restrictions généralement trop strictes mais là pour une fois c'est l'inverse. Je trouve ça visuellement très dérangeant et un peu trop bien réalisé. Pour une fois j'aurai foutu à minima du moins de 16 ans.

C'est vraiment très crade. Les personnages passent leur temps à s'ouvrir le bide pour y extraire des organes. Et c'est pas suggéré, non non. On voit vraiment tout ça et c'est vraiment bien montré et bien fait.

Habituellement j'aime bien le gore qui est souvent utilisé comme ressort comique mais là c'est vraiment crado. En même temps c'est un film de David Cronenberg c'est pas trop trop surprenant même si ces derniers temps il s'était un peu calmé.

Le film est assez complexe dans son histoire. J'ai pendant longtemps pas compris ce qu'il se passait et quels étaient les enjeux.

Le film rapelle beaucoup ExistenZ que j'apprécie beaucoup. On y retrouve le même genre d'objets au design biomécanique. Mais là, l'aspect body horror est vraiment plus présent en étant l'élément central de l'histoire.

N'étant pas vraiment à l'aise avec la chirurgie comme ça, j'ai vraiment eu du mal à apprécier le film. Couplé à son histoire un peu délitée et ses personnages un peu étranges, j'ai donc moyennement apprécié.

C'est de la science-fiction dans un futur proche mais on ne nous donne pas toutes les règles de ce monde frontalement. Du coup on est pas mal perdu. Je n'ai vraiment compris qu'à partir du dernier tier du film.

Je ne sais globalement pas trop comment noté mon ressenti. C'est à la fois cool parceque visuellement il y a pas mal de détails super cools (la table d'autopsie et globalement tous les objets biomécaniques) mais aussi le thême global de l'évolution de l'humain est assez rarement abordé au cinéma.

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En gros, la grande question du film c'est comment considérer ces évolutions.

Est-ce que ces mutations du corps à base de tumeur sont des abominations à réprimer et corriger ou bien est-ce la prochaine étape de l'évolution de l'espèce ?

Les humains ont niqué tout leur environnement (même si ce n'est pas montré et à peine abordé) et ont désormais du mal à manger de la nourriture naturelle. Il faut utiliser des sortes de chaises qui permettent d'aider le corps à ingérer et digérer les aliments. Du coup le corps humain, commence à s'adapter en faisant en sorte d'être en mesure de manger du plastique et autres matières de synthèses.

Bon c'est scientifiquement improbable (ouai le corps humain a besoin de nutriment qui ne se trouvent pas dans ces matières (enfin je pense). Mais cette réflexion est quand même cool. Le corps s'adapte à son nouvel environnement.


J'ai eu du mal à cerner les différents groupes de protagonistes.

On a donc :

  • Saul qui est le protagoniste : artiste dont le corps produit des organes hors du commun. Mais il est également agent infiltré qui enquête pour infiltrer le groupe révolutionnaire.
  • Caprice qui bosse avec Saul mais sans savoir que ce dernier est un agent. Elle semble attirée uniquement par la chirurgie et son aspect sexuel qui va avec.
  • Le registre des organes avec Wippet et Timlin qui … bosse pour le gouvernement pour documenter un peu tout le bordel sur les organes. Mais j'ai pas trop capté quel était leur but et si Timlin était agent double ou juste agissait au nom du Registre.
  • Cope est le flic qui bosse sait que Saul est sous couverture et tente de briser le groupe de révolutionnaire.
  • Les révolutionnaire dont Berst est le chef. Ces derniers pensent que le corps humain évoluent et qu'il faut stopper la répression de ces nouveaux organes. Brecken serait d'ailleurs le premier gamin né en tant que mangeur de plastoc.
  • Djuna est la mère de Brecken, elle est au fait des révolutionnaires mais n'est pas de leur côté, bien au contraire.
  • Les deux réparatrices qui s'avère au final être des tueuses. Mais je sais pas pour qui elles bossent.

Je pense que j'ai raté quelques morceaux qui fait que du coup j'ai pas tout compris. J'imagine que l'affiliation des réparatrices et de Timlin sont évidentes et permettraient de mieux tout comprendre mais j'ai pas fait gaffe.

Voilà, le film est perturbant et hardos mais intrigant.

Préparez-vous à voir du sale (du genre pose de fermeture éclair sur le bide pour pouvoir se faire léchouiller les organes (sisi)). Si vous parvenez à surmonter ça, c'est plutôt cool.

Récap 38 : Septembre 2022

Ce mois de septembre à défilé à une vitesse incroyable. Je sais pas pourquoi je continue de m'en étonner mais bon, le temps défile si vite.

On est maintenant en octobre, les jours sont vraiment plus courts et la température est enfin bonne (ptet même un peu fraîchotte le matin).

Bon j'ai eu une coupure de fibre qui m'a un peu fait chier mais c'est réparé pour de bon (tout du moins, je l'espère). J'en ai profité pour mater beaucoup de film mais je n'ai que peu avancé dans mon Top IMDB. Je me suis fait une ptite thématiques musicale et Stallone ce mois-ci.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 1 article, 12 commentaires, 21 visionnages, 365904 requêtes, 32483 visiteurs uniques pour 6.06 Go de trafic.

Films 🔗

Mon favori ce mois-ci est Everything Everywhere All At Once qui n'a pas trop de concurrence.

Séries 🔗

Je me suis dévoré Foundation basée sur l'œuvre d'Isaac Asimov. On sent qu'il y a du gros pognon derrière. Les productions de chez Apple sont classieuses.

Je ne connais pas la série de bouquins et j'ai vraiment beaucoup aimé. C'est joli, c'est bien fait, les acteurs sont cools et l'histoire pour l'instant est prenante.

J'en ai commencé une autre mais comme je n'ai vu que le premier épisode, je ne vous en parlerai que le mois prochain.

Jeux 🔗

Bon, j'ai complètement zappé de vous parler de Deathloop. Je me suis relancé dans Dishonored 2 dans une run 0 mort et 0 détection. Le level design de ce jeu est tout bonnement ahurissant. Je ne pense pas qu'il y ait de jeu qui le surpasse sur ce point (en dehors de Deathloop).

Je continue encore Team Fortress 2 qui est sacrément chouette malgré les bots.

D'ailleurs je vais ptet me faire quelques séances de Enemy Territory Legacy si ça vous tente, contactez moi :-)

Vrac 🔗

La mode des motus semble être passée mais je me régale avec pedantix où il faut retrouver une page wikipedia précise en trouvant les mots un par un. J'aime beaucoup ce jeu et on s'améliore assez vite.

Chaque jour à midi il y a une nouvelle page à découvrir.

Petit conseil : mettez les mots au singulier.

1917

Histoire : 🔗

Deux soldats britaniques ont pour mission d'aller apporter un ordre militaire à un bataillon près des lignes ennemis. Ils doivent donc prendre tous les risques pour délivrer le message au plus vite.

Ressenti : 🔗

Et bhé c'est une grosse claque visuelle. C'est vraiment très impressionnant.

Le film est somptueux, les images sont vraiment très belles mais en plus tout le film se déroule en seulement deux plans séquences (bon c'est truqué mais quand même). Du coup, on a vraiment l'impression d'être avec les deux personnages en chemin sur le champ de bataille.

La caméra est toujours en mouvement avec ses personnages. On a vraiment l'impression d'avoir parcouru tout le chemin avec eux en temps réel. Ça rend vraiment super bien.

Le directeur photo est Roger Deakings qui a dans sa besace une tripotée de film que je trouve somptueux (notamment Sicario et Blade Runner 2049 ) et là aussi il a fait des miracles avec ses caméras. Une bonne partie du film est en éclairage naturel, les décors sont immenses, il y a des tonnes de figurants. Les effets numériques sont suffisamment bien foutus pour être invisibles et du coup renforce l'impression d'authenticité.

Bon et en dehors de cette prouesse visuelle, le film est vraiment cool. Le plan-séquence n'est pas qu'un gimmick, je trouve que ça renvoie une impression d'immersion assez cool. On a vraiment l'impression d'avoir traversé différents environnements : les tranchées anglaises, le no-man's land, les tranchées allemandes puis la campagne et enfin la ville en ruine. Même si rétrospectivement tout semble super proche l'illusion est parfaite

Le crash d'avion j'ai été étonné. Je pensais vraiment qu'ils feraient ça hors-champs et hop c'est bon c'est fini avec un ptit nuage de fumée. Mais non ils se sont fait grave chier pour ça.

Difficile de ne pas penser à Saving Private Ryan ou bien au Paths of Glory. Et franchement pour le coup Sam Mendes n'a rien à leur envier. Le scénario est au final assez court mais sa mise en scène en fond un film majeur qui a sa place à leurs côtés.

Les quelques ptites vidéos de making-of sont vraiment cool. Pour filmer aussi près des acteurs, ils ont utilisé tout un tas de moyens : de la steadycam classique, de la grue, du drone, de la moto, de la jeep, de la grue sur bagnole. Et ils passent d'un moyen à l'autre sans coupure avec des opérateurs qui attachent/détachent la caméra. Les technologies de stabilisations sont vraiment très impressionnantes ! La caméra est souvent posée sur un système lui permettant de tourner à 360° sans manipulation de la part du caméraman.

Sinister

Histoire : 🔗

Ellison est un écrivain ayant eu un gros succès avec un livre parlant de vrais meurtres mais ne parvient pas à recréer le même engouement désormais. Il emménage avec sa ptite famille dans une maison dont la famille a été retrouvée pendue dans le jardin sans que le coupable n'ait été trouvé.

Il enquête donc avec notamment des bobines super 8 qui traînaient dans le grenier.

Ressenti : 🔗

Scott Derrickson a réalisé le très sympatique Black Phone et du coup j'ai eu envie de voir ce film. Un film d'horreur avec Ethan Hawke où la page wikipedia annonce qu'une étude scientifique de 2020 qu'il s'agirait du film d'épouvante le plus effrayant de tous les temps. Miam.

C'est lent, ça piétine et … bha … il ne se passe rien. J'étais ptet pas dans le bon état d'esprit mais je me suis fait chier.

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Au bout d'un moment ça semble vouloir avancer dans la direction d'une entité maléfique. Franchement pourquoi pas, ça me plaît bien habituellement.

Mais là, bha appart faire un ptit coucou le mec au masque ne fait strictement rien. Le protagoniste n'interagit pas avec lui et vice versa.

Non, le dénouement c'est juste que la gamine de la famille semble sous l'influence de cette entité. Du coup la freluquette gamine parvient on ne sait pas comment à ligoter son père, sa mère et son frangin puis à les tuer à coups de haches. Et … voilà.

C'est vraiment très léger.

Pourquoi nous montrer le corps physique de l'entité si … bha s'il ne sert à rien physiquement ? Alors certe le Bughuul a fière allure mais pourquoi il n'interagit ni avec les victimes ni avec les gamins ?

Et puis comment se passe la possession ? Comment la gamine est-elle choisie ? Pourquoi la gamine et pas le gamin ?

Le film est pas trop mal. Mais molasson et son dénouement décevant. Du coup j'en suis ressorti avec l'impression d'avoir perdu mon temps.

Le film n'apporte rien de nouveau, est pas spécialement effrayant et son méchant un peu trop absent.

Voilà voilà voilà. Un bon gros MEH.

The Goodfellas

Histoire : 🔗

Henry Hill a toujours voulu être un gangster. Petit il habitait en face d'un restaurant où un chef de la pègre local officiait.

Très jeune il est parvenu à y bosser et c'est le début d'une vie … bien remplie.

Ressenti : 🔗

Martin Scorcese au sommet avec une sacrée troupe : Ray Liota, Joe Pesci et Robert DeNiro font ce qu'ils font de mieux : truander dans la bonne humeur et la violence.

C'est l'un des tout meilleur film de gangster (genre que j'adore). C'est tout bonnement un classique et là où c'est fort, c'est que l'on assiste ici à quasiment aucune scène de braquage.

Le film est superbement réalisé (même si je le trouve visuellement assez peu ragoutant) avec un casting extraordinaire. La bande originale est remplie de classiques permettant de situer l'action temporellement.

J'aime beaucoup les films de gangsters mais j'aime aussi les films qui s'étalent sur une longue période. L'action se déroule entre 1955 et les années 80. Les personnages grandissent et vieillissent c'est très chouette même si au final ils se sont pas trop fait chier sur ce point (quelques cheveux gris sur DeNiro et hop c'est bon).

Tout a déjà été dit sur ce film. Du coup je vais plutôt vous parler un peu de mes scènes favorites.

Il y a tout d'abord celle vers le début où Tommy raconte son histoire et Henry dit qu'il le trouve drôle et là l'ambiance change du tout au tout. Tommy le prend super mal et tout devient très tendu. Le personnage fait flipper, il est violent, ultra orgueilleux et quand il parade devant tout le monde peut très facilement péter un plomb.

Une autre scène marquante est le passage de quelques années en prison. Henry s'y retrouve avec certains de ses collègues et ils ont vraiment un traitement très particulier. Ils se font leur tambouille, ils ont une cellule immense, ils semblent pas mal libres bien que confinés. C'est assez court mais le contraste avec la représentation habituelle de l'univers carcéral est assez comique.

Vers la toute fin, il y a une scène haletante voir éreintante. C'est quand Henry est schnouffé du matin au soir et qu'il développe sa paranoïa en étant speed toute la journée. Le personnage court dans tous les sens, fait des trucs plus ou moins rationnel, beugle sur tout le monde. Il semble complètement à côté de la plaque et pourtant force est de constater qu'il avait partiellement raison (et ouai fallait appeler de la cabine téléphonique).

Bref, le film parle beaucoup de gangsters mais aborde un point de vue un peu moins glamour et moins connu : le microcosme assez refermé que ça représente. C'est surtout montré via l'arc narratif de sa nouvelle femme. En l'épousant elle devient de fait une femme de gangster et se retrouve à cotoyer tout un nouveau petit monde. C'est un milieu assez refermé sur lui-même et ses nouvelles amies sont donc toutes des femmes de malfrats. Ça pourrait mériter un film sur ce sujet.

Sound of Metal

Histoire : 🔗

Ruben et Lou sont en couple dans le privé mais forment un ptit groupe de métal faisant sa tournée aux USA. Alors que tout semble aller plutôt bien, Ruben perd soudainement son audition.

Ressenti : 🔗

Et bhé… je me suis fait avoir par son titre. Ces derniers temps j'ai regardé quelques films autour de la musique et du coup quand j'ai vu le titre de çui-ci j'ai voulu continuer sur ma lancée mais non.

Le film est cependant très chouette. C'est un drame avec des personnages assez atypiques et touchants.

Très vite, Ruben se retrouve dans une communauté de sourds où il va apprendre à vivre avec sa surdité. Ce passage est une majeure partie du film et c'est clairement le meilleur. J'ai beaucoup aimé la découverte de cette culture, la façon de penser de Joe (le gars qui gère cette communauté).

Le film n'est pas grandiloquant et bien que ce soit un drame ne joue pas au tire-larme. C'est toujours juste comme il faut.

Wikipedia m'apprend que c'est tiré d'un docufiction qui n'est pas sorti et ça se ressent un peu dans le rythme et la narration.

Une partie du casting est effectivement sourd. Paul Raci qui joue Joe ne l'est pas mais ses parents le sont et d'ailleurs il est membre d'un groupe nommé Hands of Doom qui reprend Black Sabbath mais avec en plus du language des signes.

Le film donne envie d'apprendre le language des signes. L'acteur principal l'a d'ailleurs appris pour l'occasion (ainsi que la batterie).

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J'aime beaucoup la fin. Tout d'abord Ruben déçoit Joe en s'étant fait opérer pour corriger son handicap alors que ce dernier considère que la surdité n'est pas un handicap. Ensuite Ruben rejoint Louise à Paris et quand ils se retrouvent, il réalise petit à petit qu'ils sont désormais différents et qu'ils ne pourront plus revivre ensemble comme avant.

J'interprète le titre comme nom pas le son du métal (la musique) mais le son métallique que produisent les implants.

J'aimerais bien voir d'autre film sur la surdité et toute sa culture.

The Killing of a Sacred Deer

Histoire : 🔗

Martin est un adolescent ayant lié une amitié avec Steven. Il s'avère que le père de Martin a eu un accident mais que steven n'est pas parvenu à le sauver.

Martin s'immisce de plus en plus dans la vie de Steven en allant à son travail ou bien chez lui. Il devient même gênant.

Ressenti : 🔗

Rhaaa ce que ce film est dérangeant et malsain. Barry Keoghan est infect. C'est pas un concept inédit mais le personnage intrusif collant et de plus en plus oppressant fonctionne toujours sur moi.

Les personnages sont tous un peu étranges d'ailleurs. Leurs réactions, les interactions, les dialogues, tout est toujours saccadé, rugueux et ça amplifie le malaise en tant que spectateur.

spoils Ce n'est absolument pas expliqué mais je me demande vraiment ce qui arrive vraiment aux gamins. Est-ce qu'ils ont été empoisoné ou c'est juste surnaturel ? Du coup c'est une malédiction ?

Ne pas savoir me perturbe.

Et du coup ce que je me demande c'est pourquoi avoir tué le gamin ? En tuant Martin ça n'aurait pas stoppé le "sortilège" ?

Kim, la fille du couple, développe un début de relation avec Martin. Au début, bon pourquoi pas mais après elle est au courant de toute l'embrouille et … bha pourtant elle semble vouloir continuer cette relation. Je … heu … non là je comprends pas.

Visuellement c'est assez classe. Mais surtout la musique est géniale. De nombreuses scènes apparemment anodine deviennent anxiogènes à cause de l'ambiance sonore La musique se base souvent sur des violons typiques de films d'horreur.

Malgré l'aspect vraiment déshumanisé et étrange des interactions et des motivations des personnages, j'ai beaucoup aimé le film. Il est très étrange et assez difficile à appréhender mais le scénario fonctionne quand même plutôt bien.

Alien

Histoire : 🔗

Le Nostromo est un vaisseau spatial de commerce navigant dans l'espace avec 7 passagers en hibernation. Le vaisseau capte un signal de détresse et décide donc de réveiller son équipage.

Ils atterrissent sur une planète classée comme déserte mais l'un des membres se fait attaquer. Ils retournent dans le vaisseau avec donc un membre dont le visage est recouvert d'une forme de vie inconnue.

Ressenti : 🔗

Un classique cultissime. J'adore ce film qui est à mon sens près de la perfection.

L'ambiance de science-fiction crasseuse du Nostromo est un régal. Rien que le générique avec sa musique etc iconique : c'est super intrigant cette musique et ce titre qui apparait tout progressivement en prenant bien son temps.

Le vaisseau spatial a une putain de gueule. C'est un personnage à lui tout seul. L'extérieur est assez mochtoc mais l'intérieur c'est une esthétique hors du temps. Ça semble super grand, ls différents niveaux ont une ambiance différente entre les quartiers du personnel qui sont plutôt lumineux et semble intégralement recouvert de matière plus ou moins moltonné. Ça rend le lieu plus cosy et agréable alors qu'au contraire la zone médicale est bien plus aseptisée et fonctionnelle. Et on a également les zones techniques bien sombres et qui semblent suinter d'on ne sait trop quoi.

La cabine de pilotage déborde d'électronique, d'écrans, de boutons qui font de la lumière. Et ils ont des claviers avec de très jolies touches. Pfiouuu je me sens moite rien que d'en écrire.

Les plans extérieurs du vaisseau rendent super bien grâce à l'utilisation de maquette. Ça donne semble bien plus crédible que tout un tas de films récents ayant un recourt systèmatique aux images de synthèse.

Le sound design est aussi super travaillé. Il y a des bips, des bruits de ventilations, les ordinateurs font des ptits bruits bien spécifiques (en vrai si mon ordi faisait ça je pèterai un plomb rapidement, je vous rassure).

Même le poster officiel du film est top. Le huitième passager est un nom cool et le slogan “Dans l'espace, personne ne vous entendra crier” donne le ton. Ça va être un film d'horreur. Je pense ne rien vous apprendre mais le xénomorphe va à la manière d'un slasher se défaire du personnel de bord petit à petit. Mais ce n'est pas un slasher, c'est un chef-d'œuvre de science-fiction et d'horreur qui nous met une Sigourney Weaver en victime bien décidée à survivre.

La musique est bien particulière et reconnaissable de loin. Avec des sonorités de simili-flûte qui et des ptits synthés tout doux créant un tout très léger. La musique ne s'impose jamais, elle est toujours recouverte par divers sons d'ambiance (respiration, bruits du vaisseau…) mais souligne toujours les différentes phases du film : le mystère, l'horreur, la tension, mais toujours en restant assez discret.

Le film est donc le premier d'une série de 4 films principaux, complémenté par deux films supplémentaires. Mais la série a connu des hauts et des bas avec seulement les deux premiers films faisant l'unanimité, tous les autres ont des détracteurs (à tort ou à raison). Les films sont tous pas mal différents, ce premier est une sorte de huis-clôt de survie.

Ellen Ripley avec son potichat n'est qu'un membre parmi les autres. Elle n'a rien de spécial, elle est juste débrouillarde et maligne et sera présente dans tous les films. Sigourney Weaver est parfaite dans ce rôle. Et même affublée d'une mini culotte ridicule elle arrive à rester parfaitement crédible dans son rôle.

Le design de l'alien est devenu iconique lui aussi. H R Giger a réellement réussi un coup de maître pour créer un monstre mythique. J'aimerais vraiment visiter son café/musée en suisse un jour.

Si vous aimez bien ce film, le jeu vidéo Alien Isolation devrait vous plaire. Vous y incarnez Ripley dans une aventure non relatée dans les films. Il vous faut survivre dans une station spatiale mais l'ambiance y est parfaitement retranscrite. Quel plaisir de pouvoir se promener dans ces environnements au design si particulier. C'est très probablement une des meilleures adaptations vidéoludique d'un film. Et par-dessus tout, malgré son ptit âge (maintenant) il reste encore vraiment très joli graphiquement.

Franchement, quand l'Alien sort du ventre et qu'il est encore jaunâtre et tout pitiou, il est pas super mignon ? Il fait un ptit sourire à tout le monde puis s'enfuit en courant. C'est so kikeugnou.

Malgré ses 40 ans, le film est vraiment très joli. L'image a un rendu très charmant : il y a pas mal de piqué et les éclairages sont super bien foutu et permettent de jouer constamment avec un clair obscur. Les décors fourmillent de détails et le remaster est si propre que l'on peut bien en profiter. Le space petit déjeuner dans le space salon est un trop cool à observer.

Vraiment tout le film est rempli d'objets et de détails ce qui donne beaucoup de vie. On dirait vraiment un vaisseau spatial habité. Ce n'est pas un simple concept art, non le lieu est vraiment crédible. Il y a même une space boîte à chat !

Le moment où l'Alien a refait la déco à sa sauvec est aussi une folie de design. Il y a les victimes encore un peu en vie, coincées dans cette matière un peu organique en train des supplier pour être tuées.

Le pauvre Jonesy dans sa boiboite se fait salement dégager par le xénomorphe.

C'est le meilleur film de la saga c'est clair. Mais même globalement, c'est un des tout meilleur film de tous les temps. Je n'ai quasiment rien à lui reprocher (ptet la toute fin avec l'alien qui bouge un peu bizarrement quand il est tracté par le vaisseau mais c'est vraiment chipotter). Il est bon sur tous les plans et n'a jamais été égalé. Merci Ridley Scott pour ça.

Rambo 2

Histoire : 🔗

Alors que Rambo est au bagne en train de casser de la caillasse, Trautman vient lui proposer de rempiler pour une mission qui lui permettrait d'être liberé. Bien entendu Rambo accepte et se voit donc chargé d'aller prendre en photo les prisonniers d'un camp au Vietnam.

Il est donc parachuté seul en territoire ennemi légèrement armé et surtout avec son appareil photo.

Ressenti : 🔗

Le premier Rambo est très cool en plaçant son action aux USA. Son vétéran qui revient et qui est traité comme une merde toussa. Mais là, on est dans la jungle du Vietnam.

Rambo ici va massacrer à tour de bras. Alors que dans le premier épisode il est traqué et ne fait que se défendre en épargnant ses victimes, là il est en roue libre complet. Et c'est pas vraiment la même sensation qui se dégage de ce film.

Alors que le premier montre un héro de guerre mal consideré et traumatisé, là c'est une bête increvable et toute puissante. C'est … assez décevant.

Non mais sérieux, ils ajoutent un peu de romance. L'agent sur place qui doit l'aider est une meuf toute mimi qui tombe amoureuse de lui en dix minutes alors que le mec massacre à tour de bras. Du coup au bout d'un moment ils se déclarent leur flamme et moins d'une minute après la meuf se fait dégommer par un personnage random qui passait par là qui n'avait aucune idée qu'elle était de mèche avec le boucher du coin. C'est vraiment grossier ce passage.

Je n'avais jamais vu ce film mais j'ai déjà vu cent fois Hot Shots 2 qui le parodie à de nombreuses reprises. Mais bon là c'est bien plus sérieux…

Non malgré sa belle moumoute, Stallone ne sauvera pas ce film à cause de son scénar.

C'est marrant qu'ils aient fait des plans où l'on voit Rambo s'habiller/préparer son matos, comme dans Commando sorti la même année. J'avoue avoir aimé cette scène ^__^

Black Phone

Histoire : 🔗

Dans les années 70, des gamins disparaissent les uns après les autres dans la banlieu de Denver. C'est au tour de Finney de se faire kidnapper.

Sa sœur est interrogée par les flics et elle semble connaître des infos que personne d'autre n'a.

Ressenti : 🔗

Super film ! J'ai été très agréablement surpris.

C'est un thriller/film d'horreur de bien bonne facture. L'histoire est vraiment très cool et a quelques idées intéressantes.

spoils Bon, je préfère ne pas spoiler les gens qui veulent se préserver.

Franchement j'ai beaucoup aimé le rôle de la ptite sœur avec ses rêves qui lui permettent de trouver des indices. C'est une ptite once de surnaturel qui m'a beaucoup plu.

Si on couple ça au fameux téléphone noir permettant de communiquer avec les précédentes victimes, ça fait un thriller assez original.

Les masques du tueur ont un design vraiment cool. Ce ptit côté modulaire où le personnage change ses expressions rend vraiment bien. C'est apparemment l'œuvre de Tom Savini.

Sur certains aspects, le film donne un peu l'impression d'un jeu vidéo. On se croirait dans un point'n'click où le gamin choppe des objectifs assez étranges au début. Puis au final tout s'enchaîne pour lui apporter une solution efficace.

Les deux gamins principaux jouent vraiment bien et leur interaction est très mimi. Ethan Hawke est aussi particulièrement convaincant dans son rôle.

Il y a beaucoup de scènes "annexes" qui ne servent pas l'histoire globale mais qui sont bien foutus et qui élève ce film au-dessus des films d'horreur basiques qui sortent par dizaines. Ça ajoute pas mal de profondeur aux personnages et rend tout ce ptit monde crédible.

La scène du père qui bat sa gamine est vraiment hardcore.

Le film est l'adaptation d'une nouvelle de Joe Hill. Joe Hill est un romancier qui fait des histoires surnaturelles/horrifiques. C'est une sorte de Stephen King … vu que … c'est son fils.

Et c'est vrai que toutes ces histoires avec les gamins ça fleure un peu les films de Stephen King. J'ai pas pu m'empêcher de penser à It à plusieurs reprises à cause de quelques références.

Nomadland

Histoire : 🔗

Fern vit seule dans son van de ptits boulots qui l'amène à différents endroits des USA. Elle n'a que très peu de revenus et vit donc de trois fois rien.

Ressenti : 🔗

Je vous avais mentionné ce film quand j'avais regardé la bouse qu'est Eternals (truc du MCU). C'est la même réalisatrice qui ici a remporté un oscar (comme quoi Marvel arrive à prendre d'excellents réalisateurs pour leur faire pondre une daube…).

Bref, ici on a une Frances McDormand très touchante dans un rôle assez difficile. Son personnage survit tant bien que mal dans une amérique moderne touchée par la crise financière de 2008. Toute l'équipe a d'ailleurs vécu dans des vans le temps du tournage pour s'imprégner dans l'ambiance.

La plupart des personnages dans le film ne sont d'ailleurs pas incarnés par des acteurs. Ils ont d'ailleurs tous leur vrai prénom. Certains d'ailleurs ne connaissaient pas Frances.

Le film est lent et n'a pas de grande histoire à raconter, c'est plus une succession de moments racontant une année auprès de Fren. Mais ça n'en est pas pour autant inintéressant, bien au contraire. Le film est parfois contemplatif, parfois très émotionnel voir assez dur.

Le film se déroule à divers endroits des USA mais toujours dans les coins un peu reculés. On y croise principalement des gens du même milieu et quand Fern se retrouve à revenir dans le monde plus traditionnel c'est un contraste assez marquant.

Le film s'est pris une interdiction au moins de 17 ans parcequ'à un moment Frances se baigne à poil dans la rivière… C'est un peu sévère dites donc. Il n'y a rien de sexuel dans la scène et puis on ne voit que sa poitrine et c'est de loin… ils sont vraiment fragiles ces ricains.

Vraiment très chouette film. Reposant, joli et qui montre une facette souvent ignorée du cinéma américain : les reclus.

Rocky 6

Histoire : 🔗

Adrian est morte d'un cancer et Rocky tient un restaurant. Son fils Robert jr est de plus en plus distant car il a du mal à vivre dans l'ombre de son père.

Mason Dixon est l'actuel champion du monde poids lourd mais sa popularité est au plus bas malgré son palmarès sans faille. Une chaîne sportive de télévision créer une simulation informatique d'un combat entre l'actuel champion et Rocky à son apogée. Tout le petit monde de la boxe est en émoi ce qui va titiller papy Rocky.

Ressenti : 🔗

Cet épisode est meilleur que le précédent. Il y a beaucoup de nostalgie et de tristesse, c'est vraiment pas feel good et ça parle beaucoup de famille.

C'est cool mais par contre le combat de boxe final n'est pas vraiment crédible une seconde. Stallone a quand même 60 balais … et puis ils occultent ses lésions cérébrales irréversibles des épisodes précédents. Mais bon ça reste divertissant.

Visuellement j'ai eu l'impression d'un retour en arrière. L'image est bien moins clean, on se rapproche pas mal de l'aspect visuel des premiers opus.

Il y a beaucoup de flashbacks dans cet épisode. Ça donne vraiment l'impression que ce film veut cloturer la licence.

Un petit point Paulie ? Le pauvre est au fond du goufre vu qu'il n'a que deux trucs : son job et Rocky. Il vient de perdre son job. Il est vraiment pas sympa avec les employés du restaurant…

Bon, voilà que la saga est terminée. Mais ce n'est pas pour autant fini pour Rocky vu qu'il apparait dans Creed qui raconte l'histoire du fils d'Apollo Creed.

La saga Rocky est le bébé de Stallone qui l'a incarné à l'écran mais qui a également écrit les scénars et même réalisé plusieurs épisodes. C'est une belle tranche de vie avec chaque épisode bien ancré dans son époque. Et au final le parcours du personnage est assez proche de celui de Stallone lui-même. Le premier film a été un succès énorme assez inatendu. Les années 90 ont été un passage à vide pour Stallone peut-être parcequ'il n'y a pas eu de Rocky ? (haha non quand même pas).

Globalement c'était bien plus sympa que ce je m'imaginais.

C'est dommage, pendant cinq films, ils se sont pas fait chier avec le titre en accolant tout simplement le numéro d'épisode. Mais là à partir des années 2000 ça n'assume plus de faire des suites et du coup ils l'ont renommé Rocky Balboa et c'est typiquement une technique que je n'aime pas. On retrouve cette pratique dans le monde du jeu vidéo et c'est un bordel monstre (vous avez vu les noms des jeux Call Of Duty ? ou les Assassin's Creed ? c'est impossible de savoir dans quel ordre c'est sorti toutes ces merdes).

Bon Stallone est présent à chaque épisode c'est pas trop étonnant. Par contre Burt Young qui incarne Paulie est là également du début à la fin malgré un rôle au final assez réduit. Tony Burton (je l'ai jamais abordé désolé) qui joue Duke est là dans tous les épisodes également et en dehors de cette éépisode (puisque son personnage est mort) Talia Shire est là de bout en bout. C'est une performance assez rare de parvenir à faire revenir autant d'acteurs pendant autant de films sur une période aussi longue.

Rocky 5

Histoire : 🔗

Rocky revient de russie mais sa santé est gravement affecté et se voit donc contraint à arrêter la boxe. Cependant un organisateur veut à tous prix le faire se battre contre son poulain.

À côté de ça, le comptable de notre star l'a bien entubé et s'est barré avec le pognon et en refilant tout un tas de dette. Toute la famille est contrainte à tout revendre et retourne donc vivre dans leur ancien quartier de Philadelphie où Rocky est la star locale.

Ressenti : 🔗

Hmm je suis un peu mélangé là. D'un côté j'aime bien tout l'aspect famillial qui reprend un peu le dessus. De l'autre côté c'est vraiment une suite de bidouille scénaristiques assez grossières pour arriver à raconter tout ça.

Le côté manipulation tout ça c'est cool. Rocky est d'ailleurs un peu plus con que dans les autres épisodes en étant particulièrement naïf et passe constamment pour un nigaud qui comprend rien. Cet aspect était déjà légèrement présent avant mais là c'est tellement appuyé que ça en devient navrant.

Adrian a encore à peu près le même rôle que d'habitude que l'on pourrait résumer à “ S'il te plaît, arrête la boxe. ” et voilà pas plus. Ha si pardon elle est la gentille mère au foyer. Ptain quand est-ce qu'elle va coller une beigne à son mec ou mieux à son frangin ?!

Ha tiens petit point Paulie : il est très présent et ne sort rien de raciste, pas trop de sexisme non plus. Non par contre maintenant il est pas mal sur la boisson. Il n'est toujours pas plus amical que ça.

L'arc narratif autour de Tommy Gunn est sympatique avec le retournement et tout mais c'est quand même assez forcé. Tiens d'ailleurs je viens de voir que le mec était réellement boxeur (pas trop surprenant) par contre il est mort très jeune mais c'est un peu étrange. Il aurait contracté le VIH mais en fait non mais ptet que si. C'est un peu bizarre sa page wikipedia est pas mal remplie.

C'est un peu étrange. Au début on nous montre que Rocky est vraiment pas loin de très grave soucis de santé. Il tremble et tout, la scène d'après, plus rien. Tout semble aller mieux. Et vers la fin du film au final on voit qu'il a un début d'hallucination ou truc du genre. Et à la toute fin il fait un combat où il se fait bien démolir la tronche mais non ça va ça n'a pas plus de conséquences.

Tout ce build-up pour … rien ? Mouai un peu décevant. La première version du scénar devait faire mourir Rocky mais ils ont changé d'avis parcequ'il faut un happy end pour une telle saga.

C'est quand même une sacrée performance de parvenir à garder ses acteurs principaux pendant autant de films sur une aussi longue période ! Ce film date de 1990 alors que le premier est sorti en 1976 soit déjà 14 ans d'écart !

Bon il n'en reste plus qu'un.

Rocky 4

Histoire : 🔗

Ivan Drago est un boxeur russe qui souhaite (enfin est-ce sa volonté à lui ou bien celle du parti ?) combattre le meilleur boxeur américain. Apollo Creed souhaite relever le défi dans un match d'exhibition.

Rocky tente de l'en dissuader du fait de son âge mais Apollo lui explique que sans la boxe il n'est plus rien et qu'il croit en ses capacités.

Ressenti : 🔗

On reprend la même formule de mettre les meilleurs moments du combat final pour introduire le nouveau film. Mais là, ils changent un peu la formule en ajoutant une ptite intro générique qui annonce la couleur : des gants arborant les drapeaux des USA et de l'URSS tout bien chromé. Et pan, on est au milieu des années 80 et ça se voit et ça l'arbore.

On offre un robot, on a des lamborghini anguleuses, on sort la télévision CRT près de la piscine, les écrans affichent des infographies dégueulasses qui n'apportent aucune info mais pour l'époque ça en jette. Cet épisode est clairement un symbole des années 80 (et je vous raconte pas la musique).

Quel a été le délire avec le robot ? Je ne comprends vraiment pas l'intéret de foutre ça dans le film.

Ici on est en pleine Guerre Froide avec un combattant russe qui veut affronter le champion américain. C'est assez marrant de montrer les russes comme étant à la pointe de la technologie pour son combattant avec des capteurs, des scientifiques, des injections alors que l'américain fait ça à l'ancienne sans matos.

spoils

Juste avant l'ultime round, le vilain communiste n'a toujours pas réussi à abattre le vaillant américain. Les chefs du parti sont pas super enthousiasmé de cette non victoire pour le moment et quelqu'un va un peu sermonner le boxeur. Et là il annonce qu'il combat pour gagner, qu'il fait ça pour lui (sous-entendu pas pour le parti).

Rhaaa c'est beau. Même ces vilains communistes, au fond d'eux font preuve d'une valeur bien américaine : l'individualisme !

La conclusion du film est pas mal comme message de paix.

Alors qu'on est épargné pendant tout le film. Ça se conclue quand même par le thême habituel (mais un peu remanié).

Bon, c'est un peu more of the same. Désolé de vous spoil mais on a repris la formule du précédent, flashback combat au début, combat au milieu, combat à la fin avec comme d'hab une victoire de Rocky. Ils vont faire combien de film pareil ?

En gros c'est le même que le trois mais avec un enrobage Guerre Froide. Ça tourne en rond et franchement mon intéret pour la franchise s'amenuise sévère.

Bon petit point Paulie : heuuu non cette fois il s'est tenu. Il sert toujours globalement à pas grand-chose si ce n'est fricoté avec son robot. Ce personnage a de moins en moins d'intéret.

Bon faut dire aussi qu'Adrian a également de moins en moins de place dans l'histoire.

Rocky 3

Histoire : 🔗

Rocky est le champion du monde et son train de vie change radicalement. Il est désormais riche et vend son image alors qu'il parvient à garder son titre durant de nombreux combats.

Clubber Lang est un nouveau venu qui veut l'affronter et il semble très déterminé. Rocky souhaite relever le défi mais son entraîneur Mick tente de l'en dissuader en lui révêlant que ses précédents adversaires étaient choisis pour ne pas trop le brusquer.

Rocky est choqué d'apprendre cela mais souhaite tout de même relever le défi.

Ressenti : 🔗

Bon ça commence à s'essoufler non ? Cet épisode est bien plus concentré sur la boxe, tous les à-côtés disparaisse un peu.

Stallone a sa tête que je lui connais le mieux à partir de cet épisode. Et d'ailleurs son physique semble bien plus musculeux et sec.

Paulie est moins con dans cet épisode étrangement. Bon par contre maintenant il s'affiche comme ouvertement raciste et encore une fois les autres personnages ne relève rien. C'est un peu rageant.

Le point que j'aime bien c'est que Rocky a un nouvel ami avec Apollo. Le gars est bien plus sympa et agréable que Paulie et ça permet des relations bien différentes.

Bon par contre Mister T a un rôle ptet un peu trop cliché. Le mec ultra vénère tout le temps dans l'agression et la provoc.

Le film diffère légèrement dans sa forme. Il commence par la fin de l'épisode précédent et au lieu d'avoir un unique combat à la fin en guise de conclusion, il y a ici un combat supplémentaire au milieu. Pas une grande révolution mais … voilà, ça tente de varier un peu les plaisirs.

Bon j'espère que le prochain ne suivra pas cette tendance.

Rocky 2

Histoire : 🔗

Rocky vient de perdre sa rencontre contre Apollo Creed mais a tenu bon et est toujours debout à la fin. Apollo n'est cependant pas satisfait de sa victoire qui n'est pas écrasante alors qu'il est le champion du monde en titre.

Il souhaite donc sa revanche pour asseoir son titre ce que Rocky refuse puisqu'il aspire a une vie plus classique où il n'est pas boxeur.

Ressenti : 🔗

C'est marrant de commencer cette suite en remettant la scène finale du premier film. Ça permet de se remettre en mémoire et ça montre bien la continuité chronologique de cet épisode. Les films essaient généralement d'être subtil pour ça mais là ils y sont allés à fond et l'assume.

Bon cet épisode est bien dans la continuité du premier même si je l'ai un poil moins apprécié ça reste quand même sympatique. La boxe n'est encore qu'un prétexte même si c'est quand même ptet un poil plus présent dans cet opus.

Les thêmes abordés sont ptet un peu moins varié. Il y a toujours la vie sentimentale de Rocky mais ça parle un peu plus de la vie et des désillusions du personnage. Il aspire a un avenir plus radieux mais il n'arrive pas à trouver sa place malgré les nouvelles opportunités. Du coup, ouai ça parle un peu de star system, la gestion de son pognon mais il y a quand même une très grosse part du film qui parle de l'ultra compétitivité nocive d'Apollo.

Le personnage de Paulie est toujours autant une ordure avec ses ptites phrases de merde (genre il propose à Rocky de s'imposer face à Adrian mais il n'est pas subtil ou autre, non non il parle réellement de violence physique). On nous montre ça, mais il n'y a jamais aucun moment où les personnages ne le recadrent ou tiquent face à ce qu'il raconte.

Par contre, la musique est très présente là. Si vous aimez pas le thême de Rocky vous allez déchanter. Il ressort constamment dans des ptites variations mais c'est toujours là, bien balourd.

Cet épisode m'a suffisamment plu pour que je continue l'aventure.

The Number 23

Histoire : 🔗

Walter suit les conseils de sa femme et lit un livre qu'elle lui propose. Il développe très vite une obsession et pense être le sujet du livre à cause de certains détails assez proches de sa vie.

Son obsession se transforme progressivement en parano où le nombre 23 revient constamment.

Ressenti : 🔗

Jim Carrey incarne ici un rôle sérieux mais au contraire de l'excellent Truman Show, le film est ici bien plus sombre en flirtant presque avec l'horreur. Et bon, il s'en sort bien, lui, mais le film … bof bof bof.

J'avais vu ce film peu de temps après sa sortie et j'avais bien aimé. Mais là en le revoyant quinze ans plus tard je me suis bien fait chier. J'ai réellement pas accroché.

Le rythme est très inégal. C'est même plutôt lent et le film tarde vraiment à nous éclairer sur le chemin qu'il prend. Et plus ça avance moins c'est intéressant en fait.

Ça joue beaucoup sur le mystère, la confusion et … bha. C'est pas vraiment réussi. Et le dénouement final est tellement gros que franchement ça passe pas du tout.

Ha et puis qu'est-ce que c'est moche ! Ptain visuellement ça fait super cheap avec des couleurs gueulardes, des lumières crasseuses. Rhaaa franchement il n'y a vraiment que l'affiche qui est à peu près regardable. Les filtres visuels sur les flashbacks sont particulièrement dégueux.

Le scénar pas ouf et la photo dégueu m'ont rendu le visionnage chiant. J'étais content que ça finisse.

A Bronx Tale

Histoire : 🔗

Calogero habite un quartier italien avec ses parents. Depuis qu'il est tout petit, il est fascinné par Sonny le chef de la pègre local ayant élu domicile dans le bar du coin de sa rue.

Un jour il assiste à un meurtre devant chez lui par le fameux Sonny. La police le fait venir pour pointer le coupable directement dans la rue mais il s'abstient de dénoncer Sonny qui le prendra dès lors en amitié.

Ressenti : 🔗

Un super film de gangster (mais vraiment pas que) dans les années 60 dans le Bronx. Le film est une adaptation d'une comédie musicale de Broadway qui elle-même est une "adaptation" de la vraie vie de l'acteur Chazz Palminteri. C'est donc une histoire à peu près vraie et biographique dont le scénario est directement écrit par Chazz lui-même. Et il joue également dedans pour le rôle de Sonny.

C'est réalisé par Robert De Niro (il a fait que deux films à ce jour et celui-ci est le premier) qui a également un rôle puisqu'il campe le père de Calogero.

Le film raconte donc la jeunesse de Calogero à ses 9 ans et à ses 18 ans. Mais au lieu de se limiter à des histoires de malfrats, ça aborde beaucoup plus la jeunesse, l'éducation et donc les rapports père/fils. Il y a la rivalité entre le Lorenzo (le père) et Sonny qui au final n'explose jamais bien que ce soit vraiment tendu.

spoils

Lorenzo a peur que son fils soit corrompu et qu'il devienne un bandit mais d'un autre côté Sonny retient constamment Calogero pour qu'il ne finisse justement pas en bandit. Les deux sont protecteurs et ce n'est jamais dit mais je pense que le père en est conscient à la fin. Il doit se douter qu'il aurait déjà fini en loubard depuis longtemps.

Au final, Calogero traîne toujours dans ce milieu mafieux mais sans jamais vraiment y prendre part. Il gravite autour mais n'est jamais impliqué, il est dans l'œil du cyclone et c'est justement ce qui le sauve.

Il obtient la protection et divers avantages sans jamais vraiment à avoir à en assumer les conséquences.

L'apparition de Joe Pesci à la fin est par contre assez dangeureuse. Visiblement Sonny lui a déjà parlé de Calogero et on peut espérer qu'il lui permettra de garder son statut un peu particulier.

L'histoire est vraiment géniale. Ça aborde beaucoup le racisme et le souci d'appartenance à une bande. Cette ambiance de mafieux c'est qui glande plus ou moins dans un bar crasseux m'a toujours beaucoup plu. D'ailleurs les films de gangsters sont parmi mes préferrés.

Excellent film !

Studio 666

Histoire : 🔗

Les Foo Fighters doivent enregistrer leur dixième album. Ils décident de s'installer dans une maison à l'acoustique démente pour y passer les quelques semaines nécessaires à la composition et à l'enregistrement.

La maison renferme néanmoins un sombre secret : dans les années 90 un précédent groupe de rock est déjà venu enregistré un album mais ça s'est transformé en massacre. Les Foo Fighters y survivront-ils ?

Ressenti : 🔗

Bon je m'attendais pas à grand-chose. Ça s'annonce comme une ptite comédie sympatoche teinté d'horreur.

Et voilà, pas plus. C'est un peu drôle mais pas trop, ça fait pas vraiment peur. C'est très moyen.

Bon déjà, j'aime pas vraiment les Foo Fighters, je connais presque rien et à chaque fois ça ne me titille pas. Donc musicalement c'est pas ma came et franchement… ils sont pas bons acteurs. Dave Grohl essaye de relever le niveau mais non, c'est vraiment pas top.

Le seul point qui relève le niveau ce sont les caméos. Ha et aussi les quelques effets gores où le film s'est clairement sorti les doigts du cul.

Bref, si vous voulez voir Dave Grohl rêver de Lionel Ritchie ça va. Dans les caméo plus intéressant on a l'immense John Carpenter qui passe faire coucou à la caméra (et à la table de mixage). Il y a surtout Kerry King (la longue barbe de Slayer) qui a un rôle un peu plus conséquent (franchement il est ptet moins nul que les Foo Fighters pour jouer la comédie !).

Après je trouve pas que ça soit de la merde mais c'est très dispensable. On sent bien que Dave Grohl s'amuse et c'est assez marrant à voir mais bon je pense que ça ne s'apprécie vraiment que si on aime le groupe.

J'ai appris tout à l'heure que le batteur (présent dans le film) est mort ce mois de mars… Ce film est donc une de ses dernières préstations.

Everything Everywhere All At Once

Histoire : 🔗

Evelyn avec son mari Waymond tiennent une laverie. Evelyn est complètement débordée, entre les clients, son mari, sa fille et la venue prochaine de son père.

En voulant tout bien faire elle se rend compte qu'elle ne satisfait les attentes de personne et tout part en couille. L'apothéose arrive au moment de se rendre aux impôts pour régulariser ses soucis administratifs.

Mais alors que tout va au plus mal, elle est contactée par Waymond qui lui dit provenir d'un autre univers et qu'elle doit faire une série d'action ridicule afin de sauver tous les univers.

Ressenti : 🔗

Putain mais quel film ! Ce film contient tout. C'est un film comique, c'est un film d'aventure, c'est un film d'horreur, c'est un film de science-fiction, c'est un film romantique, c'est un film déluré, c'est un film poêtique. Wow.

J'ai eu l'impression de voir Matrix avec In the Mood for Love couplé à un Doctor Strange 2 et pourquoi pas un peu de Dirk Gently et une grose rasade de Rick & Morty et une pincée d'H2G2. C'était incroyable. Et le pire c'est que les réalisateurs ont réussi à garder ça digeste et cohérent.

Les deux gars avaient commis l'excellent Swiss Army Man il y a six ans. Ce film était déjà très particulier en alliant de l'humour gras, absurde le tout teinté de poêsie et là ils ont réussi à faire plus fort.

Au casting on a Michelle Yeoh que l'on connait pas mal maintenant mais aussi Ke Huy Quan qui joue son mari. Vous vous rappelez de Data dans les Goonies ou bien Demi-Lune dans Indiana Jones 2 ? Bha voilà, le ptit père à grandi et il a maintenant 50 balais. Time flies. Et je ne savais pas mais visiblement les arts martiaux lui sont très famillier et ça se voit. On a également une Jamie Lee Curtis en rombière des impôts qui est vraiment trop drôle.

C'est vraiment marrant comme en france ce sort quelques mois après Doctor Strange in the Multiverse of Madness. Les deux films partent sur un concept similaire : un multivers et des liens entre ces différents univers parallèles. Le film de Marvel annonçait la couleur que ça allait être la folie, le tout appuyé par un budget énorme et un réalisateur ayant déjà des films un peu foufou dans sa besace et c'était au final vraiment très décevant.

Là, c'est une ptite boîte, des réalisateurs n'ayant qu'un autre film et pourtant ça surpasse son concurrent sur tous les aspects. On traverse bien plus d'univers alternatifs. Il y en a des biens sages mais d'autres sont complètement délirants. Sam Raimi n'a pas été généreux sur ce point mais ici on prend une double dose et c'est à chaque fois un régal.

Alors que Marvel se targue d'injecter de l'humour dans tous ses films, c'est maintenant devenu répétitif et ça a tendance à désamorcer toutes les situations un peu sérieuses et à briser le charisme de ses personnages. Ici, les gags sont bien mieux dosés. Ils sont plus incisifs et bien plus borderline sans pour autant tourner en dérision les personnages.

Les règles du film sont assez complexes mais le film nous les explique petit à petit pour faire en sorte de ne perdre personne. Le concept d'assimiler les talents de ses variations de soi dans les autres univers est vraiment cool. Mais le fait de déclencher ce transfert via la réalisation d'actions incongrues est d'un potentiel comique sans limite. En pleine scène d'action, les personnages font des choses insensées pour récupérer de nouveaux talents et ça fait exploser de rire toute la salle. (Franchement j'avais remarqué les étranges trophés avant que ça ne démarre, mais quand on voit l'arrivée au ralenti du combattant qui fait un énorme saut, c'était impensable.)

Le film est très généreux en références. Certaines sont très évidentes, d'autres un peu plus subtiles, ça me plait bien plus dans ce genre que dans Ready Player One qui ne se base que sur ça et est bien trop "in your face". Et d'ailleurs les décors regorgent d'objets, il y en a partout en très grande quantité. Beaucoup sont d'ailleurs des fusils de Tchekhov et ça mériterait un second visionnage pour en repérer pleins.

Je partais confiant vu que c'est un film A24 et que … bha j'aime beaucoup ce qu'ils font généralement. Le premier film des réalisateurs était un ovni que j'ai vraiment adoré mais alors là ils ont dépassé mes attentes.

Je n'avais pas ressenti cette énergie depuis Mad Max Fury Road ou Crank.

J'espère que ce film finira dans le top IMDB.

Get Out

Histoire : 🔗

Chris va passer un weekend dans la famille de sa copine Rose. Il est un peu réticent et s'inquiète de savoir si le fait qu'il soit noir risque de poser souci.

Elle le rassure mais une fois arrivé là-bas, l'ambiance est vraiment très étrange avec une forte tension sous les apparences joviales de la famille.

Ressenti : 🔗

Bon bha je me suis refait ce premier film de Jordan Peele et wow qu'il est bien.

Malgré un petit budget il parvient à mettre en image un scénario de série B mais dans un enrobage de film respectable.

Le film parle beaucoup de racisme ambiant à notre époque. Il n'évoque pas un racisme dur et frontal de l'époque de l'esclavage mais du racisme insidieux moderne et qui persiste encore dans nos sociétés.

L'histoire est juste trop bien et les acteurs parviennent à garder tout ça crédible. C'est surtout le cas des deux protagonistes principaux que sont Daniel Kaluuya qui joue un Chris tentant tant bien que mal de faire bonne figure.

spoils

Rose interprêtée par Allison Williams est vraiment parfaite. Pendant très longtemps, elle semble réellement aimante et en support de Chris. Lorsqu'elle se révèle le choc est total. Elle est absolument détestable.

La voir sourire et aller dans le sens de Chris constamment alors que c'est tout du flan… Rhaaa qu'elle est forte.

Mais avant cela. Lorsque tous les invités arrivent et font connaissance avec Chris c'est vraiment très malaisant. Ils sortent tous des clichés racistes alors qu'ils sont en train d'évaluer leur intention d'achat. Ils sont tout bonnement en train de faire leur marché.

La résolution finale est tellement satisfaisante. Chris parvient à éliminer tous les membres de la famille un par un. Et à chaque fois c'est un soulagement.

Les retrouvailles avec son pote Rod à la toute fin dans la bagnole font bien évidemment plaisir. Mais c'est surtout très drôle que la première réaction de son pote est un gros "Told Ya !". Jordan Peele n'a pas perdu son humour dans ce film et le rapelle à la toute fin. ^__^

Le film doit son succès à son histoire mais également à sa réalisation qui est vraiment cool. J'aime particulièrement une scène de confrontation entre la mère de Rose et Chris le premier soir. Le jeu d'acteur est vraiment impressionnant (ça contraste de NopeDaniel Kaluuya est assez inexpressif).

Je vous recommande ce film. C'est d'ailleurs un film d'horreur plutôt accessible vu qu'il ne repose pas sur du gore, du surnaturel, des jumpscares. Non ici, c'est de l'horreur psychologique vraiment très propre.

Nope

Histoire : 🔗

OJ et sa sœur Em sont des dresseurs de chevaux pour le cinéma en Californie. Alors que leur père est mort six mois plus tôt après s'être pris une pièce tombée du ciel dans le crâne, ils ne parviennent pas vraiment à faire tourner leur business.

Un soir, ils sont témoins de choses étranges dans le ciel. Ils décident d'installer des caméras dans leur ranch pour capter de futurs phénomènes.

Ressenti : 🔗

Voilà voilà, il y a trois ans je m'étais délecté de Us et je m'étais dit que je me jetterai sur son prochain film. C'est fait ! Et c'était chouette.

Décidément Jordan Peele est un super réalisateur avec maintenant trois films à son actif. Le premier Get Out était plutôt réaliste, le second un peu plus fantastique et troisième est carrément à fond dans … Non je ne vous spoilerai pas.

Visuellement c'est trèèèès beau avec des décors naturels qui charment la rétine avec la campagne californienne semi-aride. Les effets numériques sont pas du tout tape-à-l'œil et tentent d'être à peu près sobre.

Au casting on retrouve Daniel Kaluuya qui … bha … j'ai eu un peu de mal avec son jeu là. Il lui arrive des trucs de ouf et il reste généralement impassible. Il a une poker-face à toute épreuve et bon pour que ce soit à ce point poussé c'est un choix vraiment volontaire et non juste un non-jeu d'acteur. Je dois avouer que ça m'a pas mal dérangé.

À ses côtés on a Keke Palmer qui, elle, contraste radicalement en étant bien plus expansive et expressive contrebalance parfaitement et rend le truc plus digeste. C'est bien la seule à parvenir à subtilement dérider OJ.

Dans les restes du casting on a Steven Yeun que j'aime bien mais surtout Michael Wincott qui est bien trop rare. Cet acteur a une voix particulièrement grave et rocailleuse alors qu'il a maintenant 64 balais et commence à pas mal s'affiner.

Bon je préferre vous laisser la surprise donc : spoils

J'ai été très surpris du fait que Jordan Peele aille à fond dans le film d'extra-terrestre. J'avais esquivé absolument tous les spoils et n'avait aucune idée du propos du film avant de le regarder.

J'ai beaucoup aimé que l'on nous épargne les dialogue du type “Des aliens ?! Non mais t'es bargeot ça n'existe pas !”. On s'est déjà tapé ça cent fois, il n'y a plus rien d'innovant à àjouter à ça. Du coup, on rentre bien plus dans le sujet.

Tout le film demande au spectateur de bien analyser les différentes interactions avec l'alien. J'ai pas vraiment saisi où voulait en venir le film avec l'arc narratif du flashback lors de l'incident du tournage de la sitcom avec le chimpanzé. J'ai lu qu'apparemment c'était pour annoncer que manipuler un animal pour en faire un spectacle ne pouvait mener qu'à quelque chose d'assez explosif. C'est ce qui arrivera effectivement une seconde fois à Ricky. Alors qu'avec le chimpanzé, il a survécu, quand adulte il tente de manipuler l'alien en le nourrissant de chevaux pour le mettre en spectacle, il se fait bouffer.

J'aime beaucoup comment le fameux nuage est souvent mis au milieu du cadre avant que l'info ne soit donnée au spectateur. C'est le ptit genre de détail qui font reluquer tout le début du film pour scruter le ciel.

C'est marrant comme on a le droit à une glissade pompée d'Akira et … bha en fait ça le fait pas mal. Je pensais pas que c'était possible à rendre cette cascade crédible mais franchement ça passe très bien.

Visiblement le film a été en très grande partie tourné en imax et ce serait la première fois pour un film d'horreur.

Bon bha franchement. C'était un excellent film.

Indiana Jones and the Last Crusade

Histoire : 🔗

Indiana Jones est missionné pour trouver le graal. Ce qui le motive est surtout le fait que son père a récemment disparu après avoir été également embauché pour le trouver.

Indy va donc tâcher de retrouver son cher papa et tenter d'achever la quête de son père.

Ressenti : 🔗

La scène d'intro est la création du personnage. C'est un flashback avec Indy adolescent où il récupère un fouet, il se traumatise avec les serpents, il gagne son chapeau tout en se découvrant sa passion pour l'archéologie et les reliques. Et franchement cette première scène est géniale ! Bien mieux que celle du deux qui est foutraque et gueularde limite exténuante. Dans le 1, on découvrait un personnage déjà existant, ici cette scène nous fait sa genèse alors que c'est le troisième film.

Le plus drôle c'est que son nom nous ait réellement expliqué qu'à la toute fin de ce troisième épisode.

Cet épisode nous fait découvrir le père d'Indiana qu'est l'immense Sean Connery. L'épisode suivant nous montre la relève d'Indy avec le bien moins immense Shia LaBœuf. Le futur cinquième épisode va nous présenter quoi ? Un Indy alternatif d'un monde parallèle (c'est la mode) ?

C'est vraiment un film d'aventure avec quelques énigmes, de l'action, des nazis, de la musique épique, des acteurs au top de leur forme. C'est du pur grand film. On a même quelques effets visuels sympatiques et puis on fait un tour en zepellin, en tank, en avion, en bateau, en cheval ! Et on se marre même en se moquant de Marcus qui est d'ordinaire bien planqué dans son université et qui se retrouve là sur le terrain où il n'est clairement pas à l'aise.

Le seul point noir est encore une fois l'absence de femmes puisqu'ici il n'y a qu'un seul personnage. Et c'est pas reluisant pour elle. C'est pas dans cette série de film qu'il faut se tourner pour la représentation des femmes. À moins que le futur épisode (ouai ça me travaille) ne s'y mette enfin ?

Le film s'achève au temple de Petra en Jordanie qui est un lieu qui m'a toujours fasciné. Je suis très étonné que ce lieu n'apparaisse pas plus dans des films. C'est tellement beau et surréaliste cette immense façade sculptée à même la roche !

La scène du château rempli de nazis fait forcément penser à Castle Wolfenstein. Avec ses pièces secrètes, ses nazis qui grouillent de partout et surtout la confrontation entre les Jones c'est un régal. Il y a même de ptites touches d'humour bien plus subtil que ce que nous assène Marvel. La fameuse réplique sur la façon de dire aurevoir à l'autrichienne et à l'allemande me fait toujours marrer.

Voilà, c'est mon favori de la franchise (tout comme Spielberg d'ailleurs).

Récap 37 : Aout 2022

Bon bha ce billet arrive en retard vu que j'ai plus de connexion à la maison. Une sombre histoire de pelleteuse. Ça va fausser un peu les stats également mais bon.

C'est fou comme un ordi sans Internet perd beaucoup d'intéret. Il est loin le temps où la connexion était intermittente voir inexistante. Je ne regrette pas cette époque !

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 5 commentaires, 14 visionnages, 404310 requêtes, 39524 visiteurs uniques pour 7.6 Go de trafic.

Films 🔗

Séries 🔗

Je me suis fait la saison 3 de Umbrella Academy et … bha j'avais pas vraiment accroché à la première saison. La seconde était bien plus cool et là … Bah … C'est cool.

C'est drôle, de bonne humeur, il y a de l'action et certains personnages sont très attachants.

Jeux 🔗

J'ai réinstallé Team Fortress 2.

Sinon je me suis surtout lancé dans Deathloop mais je pense que je vais faire un article dédié. Je vous le spoil tout de suite : c'est un grand jeu Arkane Studios donc c'est trop bien !

Nuxeries 🔗

IPv6 🔗

Tiens j'ai réparé l'IPv6 sur l'une de mes machines. Ça déconnait sans que je ne sâche pourquoi.

Je m'en suis rendu compte en étant en wifi à la maison sur mon téléphone portable. Certains de mes services ne connectaient pas alors qu'en connexion cellulaire tout marchait. Et sur mon ordi ça marchait aussi.

Il s'avère que mon nunux tente de se connecter en ipv4 si la connexion ipv6 échoue contrairement à Android.

Bon et du coup comment j'ai réparé ? En refoutant la route IPv6 vers la passerelle…

Ouai, je sais pas trop comment mais ça avait sauté.

N'étant pas en adressage automatique (ni RA ni DHCP) il fallait la foutre à la main. Ça a pris moins de cinq minutes à se faire réparer.

Résolveur local 🔗

Bon bha j'ai une perte de connexion à la maison. Le souci c'est que ça a pété mon monitoring vu que mêmes les machines locales passent par les noms de machines pour joindre mon InfluxDB.

Je me suis donc résolu à faire un truc que j'aime pas : modifier le résolveur DNS de mon lan pour qu'il renvoie les ip locales et non les ip publiques :-/

Il faudra que je pense à virer ça une fois tout revenu à la normale.

Vrac 🔗

Un truc qui fait grand bruit en ce moment sur Hacker News : Stable Diffusion. C'est un nouveau logiciel faisant appel à du machine learning pour générer des images.

À la différence de DALL-E qui a fait sensation quelques semaines plus tôt, ici c'est du logiciel libre et donc disponible au plus grand nombre. Il faut une machine avec une belle carte graphique pour faire tourner l'engin mais c'est à peu près tout.

Ça sert à générer des images à partir de texte ou bien à partir d'autres images. En gros on donne une description et le programme tente de "dessiner" ce que vous lui avez dit.

Le résultat est vraiment bluffant. Les artistes se feront ptet dégager au profit de logiciels ?

Tenacious D in The Pick of Destiny

Histoire : 🔗

Gamin, Jack Black quitte le domicile familial un peu trop chrétien pour mener sa vie de rockeur par lui-même. Il arrive (après quelques détours) à Hollywood où il tombe dans la rue sur un artiste qui le transcende immédiatement : Kyle Gass.

JB insiste pour monter un groupe ensemble ou au moins être son disciple mais ce dernier ne se laisse pas convaincre. Le soir, JB se fait attaquer par des voyous et est récuperé par Kyle qui justement passait par là.

Ressenti : 🔗

Une bonne grosse comédie qui tâche et qui parle de musique et surtout de rock.

Je ne suis pas particulièrement fan du groupe Tenacious D. Biensûr j'aime beaucoup Tribute mais sinon c'est sans plus quoi. Par contre Jack Black m'a toujours intrigué pour sa folie apparente. Il a très souvent des rôles de tarés, son groupe musical est assez déjanté et il a une chaîne youtube où il est également pas mal déchaîné.

Ce film est donc le support de leur second album qui porte le même nom. L'histoire est assez simple mais efficace mais ça a été un flop total. Pourtant même si c'est pas finaud, ça reste bien drôle et il y a un gros paquet d'invités.

On retrouve un peu toute la sphère gravitant autour de Jack Black. Il y a Tim Robbins (JB a été dans son école de thêatre), Ben Stiller (ils sont potes et fait régulièrement appel à lui pour ses films). Mais plus globalement des musicos divers et variés comme Meat Loaf, Dio himself, la guitare de Dimebag Darrell (ça compte ?), Dave Grohl et probablement d'autres que j'ai raté.

Le début du film commence avec un Jack Black enfant et franchement le gamin choisi colle parfaitement je trouve.

Contrairement à des comédies plus classiques, ici pas mal de blagues tourne autour de la musique et plus précisément du rock. Et je dois avouer que ça fait globalement mouche. Mais tout de même, le passage des lasers bien qu'ultra débile m'a fait exploser de rire. Je ne m'attendais tellement pas à ça. L'idée (ouai je vous tease) déjà est bien conne, mais en plus d'avoir filmé/réalisé ça… Ça en devient du génie je pense.

Bon, le film n'est pas trop long heureusement.

Ça se laisse regarder mais ne laisse pas un souvenir éternel.

Rocky

Histoire : 🔗

Rocky est un ptit boxeur sans prétention tentant de se faire un peu de pognon comme il peut. C'est un brave gars tentant de draguer la vendeuse du magasin de bestiau près de chez lui.

Le champion du monde poids lourd Apollo Creed organise un combat mais son adversaire se blesse. Il décide alors de prendre un inconnu pour évoquer le rêve américain et choisit Rocky Balboa.

Ressenti : 🔗

J'aime pas la boxe, je suis pas fan de Stallone (ouai je suis Team Schwarzy, que voulez-vous) du coup j'ai jamais pris le temps de me taper ce film. Et au final ça va. Ça se laisse regarder.

Stallone a l'air super jeune avec un visage de mioche et pourtant il avait trente ans.

Le film est crasseux : ça se passe pas dans les beaux quartiers. Le héros vit dans un taudis, son dojo de boxe est dégueulasse, on se promène dans les abatoirs, on se promène dans les docks crasseux, les quelques rues sont des coupes-gorges mal entretenus et en plus ça caille. Non l'environnement ne fait pas rêver. Et en plus l'image aussi est désaturée et moche.

C'est vraiment la déprime.

Je suis assez surpris qu'au final la boxe n'est pas vraiment l'élément central du film mais bien son personnage. Il y a un ptit combat en intro qui est vite expédié et un combat final qui … bha lui aussi ne dure pas si longtemps que ça.

Tout tourne autour de Rocky (ha bha ouai le titre n'est pas mensonger). Le personnage n'est pas juste un boxeur mais un habitant de son quartier. Il connait les trainards du coin, il se prend même à sermoner gentiement une gamine qu'il connait pour pas qu'elle devienne une trainée. Il voit son pote Paulie qui n'est … pas spécialement intéressant comme gonze. Il drague Adrian et finit pas sortir avec. Il bosse auprès d'on ne sait trop qui pour aller récupérer du pognon. Non franchement c'est plutôt cool tout ça.

Le personnage de Paulie est vraiment très bizarre. Au début on le connait pas donc on s'en fout, mais plus on le voit plus ce mec est détestable. Il en est au point où il fait flipper. Il a un comportement limite de fion envers sa sœur.

D'ailleurs cette dernière est très étrange au début. Elle met vraiment du temps à se "normaliser".

spoil de la fin C'est vraiment très chouette cette fin.

Le personnage a perdu son combat mais il est heureux d'avoir pu prouver qu'il tenait encore debout. Et ce que j'aime par-dessus tout, c'est qu'il en a rien à péter du résultat final officiel. Ce qui lui importe c'est de retrouver Adrian et d'être encore en bon état !

Adrian semble également enfin épanouie.

C'est un happy end sympatique qui prouve que le film ne tourne pas autour de la boxe comme ce que je craignais mais bien ses personnages.

Vertigo

Histoire : 🔗

John est flic et lors d'une mission est pris d'une crise de vertige et son collègue meurt en tombant d'un toit. Après cet incident il décide de quitter son emploi et est contacté par un ancien collègue d'école.

Ce dernier lui propose de coller le train de sa femme qui agit très bizarrement ces derniers temps. D'abord pas intéressé il accepte après avoir eu un début d'explication plus ou moins fantastique sur le comportement de la femme.

Ressenti : 🔗

Allez je me suis attaqué à ce monument d'Alfred Hitchcock. J'avais peur de trouver ça naze et longuet et daté mais que nenni ! Non j'ai passé un excellent moment !

Déjà, c'est une version restaurée de très bonne qualité. L'image est très jolie et pleine de détails, c'est pas flou.

J'adore voir ce San Francisco des années 50 qui est presque un personnage. On en voit plein d'endroits emblématiques à commencer par le Golden Gate. Un autre lieu que j'aime beaucoup (jamais allé mais bon…) est le Palace of Fine Art que l'on retrouve dans pas mal d'autres films. Il y a la forêt de sequoias. Les scènes de filature en voiture où l'on se promène dans les rues… Bref, une chouette promenade touristique.

Abordons un peu l'histoire et donc spoilons

C'est super chouette. Au début, ça part vraiment dans un trip un peu mystique voir carrément surnaturel.

Est-ce que Madeleine est vraiment liée à cette Carlotta ? Je me suis fait berné, j'ai vraiment cru que le film partait réellement dans cette direction.

J'étais surpris, je ne pensais vraiment pas qu'Hitchcock ferait du fantastique (je connais peu sa filmographie). Mais comme c'était bien fait et que ce point dure pas mal de temps je me suis laissé tenté.

C'est vraiment bien plus tard que tout l'aspect surnaturel disparait et que l'histoire se révèle. Ce retournement est bien foutu et je ne l'ai pas vu venir !

La fin est sacrément prenante. Alors que tout comme moi, John a compris qu'il s'était fait enfumer par Judy/Madeleine/Carlotta et son pote Gavin, il commence à vraiment péter un plomb. Et là je ne savais plus trop à quoi m'attendre.

Il monte le clocher avec Judy en la forçant et là je ne comprenais plus trop ses motivations. Est-ce qu'il voulait vaincre son vertige (comme anonncé au début du film où il s'entraine en montant progressivement) ou est-ce qu'il avait l'intention de se venger et de tuer la pauvre femme ? Le truc, c'est qu'il en est tombé amoureux et qu'elle aussi mais surtout qu'elle n'était que complice de la supercherie. Il n'avait pas trop de raison de la tuer.

Est-ce qu'il voulait juste la faire tout avouer en lui faisant peur ?

Je ne sais pas trop, toujours est-il qu'au final elle se jette d'elle-même dans le vide par peur de la personne qui arrive. Ça non plus j'ai pas trop trop compris. Qu'a-t-elle cru ? C'est assez étrange, est-ce qu'elle a juste oublié qu'elle était monté en haut d'un clocher trente seconde plus tôt et a reculé envoyant la silhouette de la nonne ? Je sais pas trop, ça me convainc moyennement.

A-t-elle juste compris que finalement John n'était plus amoureux d'elle et que la découverte de la supercherie était la fin de leur "idylle" et qu'elle a préferé se donner la mort ? Ça me convainc encore moins.

Donc j'ai un peu de mal à comprendre cette fin.

Bon en dehors de cet ultime dénouement j'ai vraiment trouvé ça vraiment captivant et ça se tient vraiment bien. John est un personnage bien plus complexe qu'il n'y parait. Il semble bien sous tout rapport tout le long du film sauf vers la fin quand il rencontre Judy et qu'il la "transforme" en *Madeleine. Là ça devient un connard et étrangement Judy lui cède absolument tous ses caprices.

J'ai même pensé un moment que le film prendrait deux tournures différentes. Je m'explique.

  1. Je pensais que cette Judy était vraiment une toute autre femme sans aucun lien avec les premiers évènements. J'imaginais toute une intrigue autour du fait que son obsession pour Madeleine ne cesserait jamais et que Judy s'en contenterait et qu'avec le temps ça serait bon. Happy end voilà.

  2. Le second scénario était que la Judy était effectivement Madeleine mais que son secret continuait de persister. John toujours traumatisé s'évertuerait à tenter de retrouver en Judy sa Madeleine mais que jamais la ressemblance ne serait suffisamment bonne. Il n'aurait jamais été satisfait et que Judy lui aurait dévoilé la supercherie pour tenter de le soulager en lui avouant que c'est bien elle depuis le début. Mais j'imaginais une fin tragique où il ne la croirait pas, pensant qu'elle veut simplement l'apaiser mais au fond de lui il serait toujours triste de ne jamais retrouver sa Madeleine fantasmée alors qu'elle est au final devant lui. Pas du tout happy end.

Tiens c'est pas expliqué mais quand il se retrouve au pied du Golden Gate, comment fait-il pour rentrer avec deux voitures ?!

Un autre mystère en suspend est la visite à l'hvtel, qui a-t-il vu à la fenêtre puisqu'il n'y a au final personne dans la chambre et que personne n'est venu ?

Celui-là est beaucoup plus troublant vu que … bha ça a quand même une incidence sur l'histoire.

Voilà, le film était vraiment super cool.

C'est ici que l'on a eu le droit au premier traveling compensé pour donner l'effet de vertige dans les plans en contre-plongée.

1 semaine avec mon VAE

J'ai craqué. Depuis quelque temps je fais de plus en plus de vélo en allant jusqu'à me faire des promenades de 40km. J'ai la chance de vivre dans un endroit relativement plat donc pour pédaler c'est assez facilitant.

*flashback*

L'an dernier je suis allé faire une ptite randonnée VTT en Aveyron où l'on a loué de chouettes vélos électriques. On a pu arpenter des chemins qui montent vraiment fort et le tout sans être exténué au bout de 500m. Et je dois avouer que depuis j'ai très envie d'avoir ce type de véhicule.

*flashforward*

Quel modèle ? 🔗

Début aout je cherche sur le web les VAE et plus précisément les boutiques qui en vendent par chez moi. Je tombe sur une (pas si) ptite boutique qui a pas mal de modèles différents. Je compare leurs modèles, je regarde des tests et il y en a deux trois qui me semblent vraiment attractifs même si globalement je dois avouer que n'y connaissant rien ils ont tous l'air bons. Tout le reste ne me parlant pas plus que ça, je ne peux comparer que ce qui est vraiment factuel donc les fiches techniques : autonomie/couple/poids/type de vélo.

Bon, je me motive et file à la boutique physiquement pour comparer. Et là, la vendeuse me propose d'elle-même un des deux modèles que j'avais repéré. Je le teste 5 minutes dehors. Rhaaaa ces sensations d'accélération me reviennent tout de suite. Je suis conquis.

Elle argumente pour tenter de me convaincre mais j'étais déjà pris au piège. Elle m'annonce qu'il y a des aides/subventions ce que je savais déjà. Je lui dis “banco je le prends” et elle est étonnée que je prenne aussi vite la décision.

Voilà, dans une semaine j'aurai un T-Bird Golden Gate. C'est un VTC avec une bonne autonomie et qui est plutot bien noté généralement.

Réception 🔗

Trois jours plus tard, le magasin me téléphone et me dit que je peux venir le récupérer. \o/ Je dois avouer qu'une semaine d'attente ça allait être dur mais quatre jours d'avance ça écourte la terrible attente.

J'ai droit aux dernières explications et quelques précisions. La révision des 400km est offerte et ça sera mon prochain rendez-vous chez eux. Pouf j'enfourche la bête et me voilà en train d'engloutir mes premiers kilomètres pour rentrer à la maison. Mon premier trajet est donc en ville pour un ptit quart d'heure.

Pfiouuuuuuu Ça dézingue sévère. Le trajet est plus rapide qu'en bagnole (j'évite tout un tas de détours en passant par les zones piétonnes). Malgré la température écrasante en vélo, le vent permet de bien se rafraîchir et les quelques montées semblent avoir disparues.

Bon là, j'ai pas trop le temps, c'était juste la pause de midi je dois poser la bête et retourner bosser mais j'ai l'eau à la bouche au pied (?!).

Première sortie 🔗

Bon, voilà j'ai tout le temps que je veux, la batterie est chargée, mon portable est chargée. Je lance la trace GPS et je me lance dans mon circuit habituel.

Le vélo a 5 niveau d'assistance, je le cale juste sur le premier. Je ne vais pas faire le gourmand et j'aimerai voir ce que donne la batterie déjà avec le minimum d'assistance.

Je peux de suite comparer la différence avec mon vélo classique. Là, j'atteind les 25km/h trèèès facilement alors que … bha … je ne pouvais pas en dire autant avant. J'avais une vitesse moyenne d'environ 16/18 km/h.

Faut dire que le vélo m'aide à pousser jusqu'à ce qu'il atteigne 25 km/h, au-delà je ne peux compter que sur mes gambettes. Le paysage défile bien plus vite, je ne suis pas en intense sueur au bout de dix minutes. Les quelques montées ne se font même plus sentir.

Pour les vitesses ce n'est plus deux molettes à tourner comme sur mon précédent vélo mais deux boutons à presser : un pour monter, un pour descendre. Je me plante tout le temps (ça va venir) mais ce système est pas mal du tout. C'est plus simple que de faire tourner la molette (surtout quand on est dégoulinant de sueur).

Mon tour de trente bornes s'achève en un peu plus d'une heure au lieu de deux. Ma vitesse moyenne passe de 16 km/h à 26 km/h. Wow. Je n'en reviens pas, c'est vraiment beaucoup moins éprouvant.

Les freins à disque c'est pas mal du tout. Mes autres vélos ont tous des soucis de freins. Il y en a qui ne freine pas du tout de l'avant, un autre qui freine un tout petit peu un peu tout le temps (ouai je sais ça se règle mais ça se dérègle aussi).

Arrivé à la maison je ne suis même pas fatigué. L'escalier qui était l'ultime épreuve ici n'est qu'une formalité.

C'est vraiment excellent. Je suis très satisfait de cette première virée !

Bon par contre c'est sûr que concernant l'aspect sportif, ça me fait bien moins travailler. Mais le but premier est de me faire de plus longue promenade. Ne plus avoir l'angoisse d'être à bout de force et de ne plus pouvoir rentrer. Là je peux aller loin et en cas de grosse fatigue j'enclenche l'assistance max et hop j'ai plus qu'à faire semblant de pédaler. Et je déconne pas, au max il y a vraiment 0 effort à faire pour se retrouver à 25 km/h. Il n'y a guère que les grosses montées où le vélo est ralentit mais ne nécessite pas spécialement plus d'effort de ma part.

Premier week-end 🔗

Bon, je m'aventure désormais plus loin, sur des sentiers que je n'ai encore jamais pratiqués. De nouveaux horizons s'ouvrent à moi : Un peu moins de lassitude et d'autres pépites à découvrir.

Par contre je ne suis plus sur mon chemin habituel et donc je me perds et je pars un peu à l'aventure. C'est sympatique mais dégainer le GPS de temps à autre pour se trouver un itinéraire c'est pas pratique.

Mais bon, c'est pas non plus problèmatique. Non le vrai problème … c'est … QUAND TU CRÈVES. Ptain.

Je me fais trente bornes dans la nature au milieu de nulle part. Mais c'est quand je reviens en ville où je me prend une putain d'épine dans le pneu. Je ne m'en suis pas rendu compte de suite.

J'ai d'abord cru faire tomber un truc vu le bruit. Mais 200 mètres plus loin le pneu avant commence à être bien moche. Bon je descends et je finis les 3km à pied à pousser ce lourd vélo.

Bha franchement ça roule super mal un vélo dont le pneu gigotte dans tous les sens. C'est bien chiant et je suis pas vraiment de bonne humeur. Ma poisse de la crevaison n'est pas terminée (ça fait deux ans que je crève régulièrement et j'espérais être exempté de cela pour au moins la première semaine de VAE).

Équipement 🔗

Bon bha je vais m'acheter une chambre à air avec un peu de fluide dedans qui devrait magiquement boucher les ptites fuites en cas de future épine.

J'en profite également pour me prendre un support pour téléphone portable. J'installe tout cela et me voilà fin prêt pour de nouvelles aventures.

Avec le portable en vue c'est vraiment beaucoup plus pratique avec Osmand pour trouver de nouveaux sentiers. Je me sens un peu comme un livreur de bouffe maintenant, il ne me manque que le sac à dos.

OSMand 🔗

C'est une application libre de GPS pour téléphones android. Ça se base sur OpenStreetMap (le wikipedia de la carte comme on dit) et donc dispose de cartes de très haute qualité. Cette appli est vraiment géniale et franchement en dehors de la recherche qui est bien en deça de ce que propose la concurrence, tout le reste est mieux.

Je consacrerai probablement un article dédié à ce ptit bijou un de ces jours. Mais sachez juste qu'elle propose un mode vélo, qu'elle permet d'enregistrer ses parcours et qu'elle est gratuite et peut fonctionner en ligne ou non. C'est mon compagnon de voyage :-)

Les démarches pour les aides 🔗

Bon alors il y a plusieurs aides émanant de différentes institutions.

  • 500 € de la part de la métropole à la seule condition qu'il soit neuf, homologué, acheté dans la métropole et conservé.
  • 250 € de la part du département à la condition qu'il soit neuf, homologué, gravé contre le vol, acheté dans le département, conservé, avoir moins de X€ de revenu fiscal par part.
  • 200 € de la part de la région à la condition qu'il soit neuf, homologué, acheté dans la région, conservé, avoir moins de Y€ de revenu fiscal par part.
  • 200 (voir 400) € de la part de l'état à la condition qu'il soit neuf, homologué, conservé, avoir moins de Z€ de revenu fiscal par part, bénéficier d'une aide du dessus.

En pratique je devrais pouvoir bénéficier de toutes les aides sauf celle de l'État qui nécessite d'avoir vraiment un revenu fiscal minuscul (en gros être au RSA (mais qui au RSA peut foutre 2000€ dans un VAE ?!)).

Là faut se créer un compte sur chaque site, leur donner à peu près les mêmes infos mais dans des formulaires aux gueules différentes, aux exigences différentes. C'est le bordel mais bon pour du pognon qu'est-ce qu'on est pas prêt à faire…


Allez je file me faire un autre tour.

Airheads

Histoire : 🔗

Les Lone Rangers voudrait sortir leur premier album de rock mais ils ne parviennent pas à décrocher de contrat. À cours d'idée, ils décident de s'infiltrer dans la station de radio rock locale pour y diffuser leur démo.

Tout s'emballe et ça se transforme en prise d'otage assez farfelue.

Ressenti : 🔗

Le film a deux facettes : une concon et une bien mieux que prévue limite surprenante. Sans blague, il est bien moins débile qu'il n'y parait.

Le trio principal se compose de Brendan Fraser qui fait pas mal illusion en rockstar (en devenir), un Adam Sandler écervelé tombeur de ses dames plutôt dispensable et d'un somptueux Steve Buscemi (dis donc ce look lui va plutôt bien !) qui bien qu'un peu concon est plutôt cool. Ce dernier sort d'ailleurs une réplique pas mal du tout à propos de Moby Dick “Ho ils l'ont adapté en bouquin ?!” avec un tel applomb que j'ai explosé de rire. Ouai il m'en faut peu parfois…

Le film a une bonne vibe années 90 que j'ai bien aimé.

On a le droit à une séquence avec White Zombie alors que c'était Cannibal Corpse qui était prévu mais ils étaient finalement sur Ace Ventura. Et un autre caméo plus subtil est l'apparition de Lemmy Kilmister himself dans la foule finale.

Tiens je viens de voir que c'est le dernier film de la Fox avec leur logo sans image de synthèse. Et bhé…

Le film est gentillet et un peu impertinent. Rien de bien subversif et étonnament la musique est pas plus présente que cela.

Top Gun : Maverick

Histoire : 🔗

Maverick s'approche de la fin de sa carrière de pilote pour la navy en tant que pilote d'essai pour des prototypes. Alors que son programme est sur le point de se faire boucler pour faute de budget face à l'obsolescence des avions pilotés par des humains au profit de drones, il tente le tout pour le tout et pousse son avion au-delà de ses limites. Il parvient à dépasser l'objectif mais est contraint de s'éjecter lors de son crash qui suit.

Alors qu'il va se faire dégager, il est appelé in-extremis pour retourner à l'école Top Gun afin de former une urgence l'élite de la nouvelle génération pour une mission particulièrement compliquée (impossible ?).

Ressenti : 🔗

Une suite presque quarante ans plus tard c'était osé. Faire un film pour reprendre le flambeau d'un film des années 80 c'est … ha bha non c'est pas osé c'est continuer de surfer sur la vague nostalgie des années 80.

Tom Cruise voulait montrer qu'il ne vieillit pas tant que ça et qu'il est toujours au top. Le film est 100% axé autour de lui et c'est … bha … pas surprenant mais quand même un poil lourdingue. C'est un gros trip égo-centrique et pourtant le film est cool.

Visuellement c'est vraiment trèèèèès joli. Les images sont magnifiques avec une lumière bien jaune toujours particulièrement mise en avant. C'est un film screenshottable du début à la fin.

Ça commence par une première scène avec un vol d'un prototype d'un simili-blackbird au design tout choupinou. Lui j'imagine qu'il est 100% en effets numériques. Il y a un passage avec un vol en F14 qui visiblement est 100% CGI lui aussi et ça se ressent. Par contre j'ai trouvé que toutes les autres séquences étaient globalement crédibles. Bon, j'y connais rien en avion, hein, mais ça me faisait illusion.

Sinon l'histoire tourne intégrablement autour de Tom Cruise et c'est un peu dommage. Les autres personnages ne sont là que pour des prétextes pour le mettre en scène lui. Jennifer Connelly est là pour la touche féminine et la romance, les grouillots pilotes servent à nous montrer l'étendu des compétences de Maverick, les gradés nous prouvent que Maverick a des couilles plus grosses que son égo.

Ils nous ont ramené Val Kilmer pour une ptite séquence. Mais là encore c'est principalement pour apporter une nouvelle dimension à Tom qui est tout de même sensible… C'est vraiment dommage mais bon ça m'a fait super plaisir de revoir Val Kilmer que j'adore.

J'ai pas vu le premier depuis des lustres et j'avais peur que ce soit un décalque moderne mais ça s'en éloigne un peu. Ça joue avec quelques références avec la musique, la voiture toussa mais c'est pas trop appuyé. Encore que la scène du sport sur la plage … bon … ouai là c'est appuyé.

Non j'ai l'air de démonter le film mais en vrai franchement ça passe vraiment bien. C'est du grand spectacle qui en met plein la rétine. Faut juste être prêt à se taper du jus de Tom Cruise.

Le film a été repoussé pendant très longtemps à cause du covid. Et au début j'étais hypé, puis les mois ont passé après la première bande annonce et là à sa sortie j'en avais plus rien à foutre. Mais là, je me suis laissé tenté sans en attendre grand-chose du coup j'ai apprécié.

Je ne sais pas si le film parviendra à atteindre la même aura que son premier opus. Autant le premier avait vraiment une emprise dans les années 80 et en est devenu un peu un symbole, autant j'ai l'impression que là le film n'a pas su s'impreigner de la vibe 202*. Faudra voir dans quelques années si avec du recul je me plante complètement ou non.

Unforgiven

Histoire : 🔗

Dans un bordel d'une ptite ville du far west en 1880, une pute se fait abîmer la tronche par un client violent. Ce dernier se fait stopper mais le shériff ne lui inflige aucun châtiment si ce n'est de dédommager le tenancier.

Les filles se cotisent donc pour mettre une prime à qui liquidera son agresseur ce qui va attiser quelques prétendants à la prime. Le shériff calme le jeu afin de ne pas avoir de carnage dans sa ptite bourgade.

William est contacté par un jeune cowboy souhaitant toucher la prime mais ayant besoin d'un peu d'aide. Il accepte la mission car sa situation financière est particulièrement délicate mais il souhaite bosser avec son pote Ned qu'il va choper en chemin.

Ressenti : 🔗

Et encore un western !

C'est très cool avec un Clint Eastwood vieillissant mais encore en parfait état. Trente ans plus tard il joue encore les ptits vieux… Ici, il joue un cowboy ayant tout lâché pour une vie pépère dans sa ptite ferme.

Il n'est pas fier de sa gloire d'antan et ne s'en vante pas. Il est passé à autre chose et il ne semble n'être plus que l'ombre de ce qu'il était. Il a du mal à monter à cheval, se débat avec ses porcs dans sa pite ferme, ne parviens pas à toucher ses cibles quand il se rentraine avec son révolver.

On est pas dans l'archétype du cowboy invincible et tout puissant. Et c'est plutôt cool. C'est un personnage plus nuancé et sombre. Dans le passé il pouvait être violent et alcoolique mais sa femme la guérie et l'a changé. Non c'est franchement pas mal du tout.

Mais à côté on a aussi un Morgan Freeman qui … bha … il supporte très bien le héros de l'histoire. Il fait ça très bien faut dire.

Le personnage qui détonne le plus reste quand même le shériff incarné par Gene Hackman qui est génial. Le mec incarne la justice, impose le respect dans son bled et pourtant il a des méthodes probablement plus bourrines que ce qu'il combat.

Au final qui est le plus impitoyable dans l'histoire ? Je ne saurai vraiment dire.

Le film est très sérieux ce qui contraste avec The Quick And The Dead que j'ai récemment vu avec également Gene Hackman. Je ne peux me dire qu'en fait cet acteur me plait pas mal. Il arrive à être une belle ordure tout en lançant des ptits sourires charmeurs pour manipuler les foules. Il me faudrait reluquer d'autres films avec lui voir ce qu'il sait faire.

Le film est très joli avec ses décors extérieurs de campagne. Mais il y a également le décor de la ville qui semble par contre assez … étriqué. Enfin non c'est pas le bon terme mais on nous montre pas grand-chose. Ils ont pas dû avoir beaucoup de matière à nous montrer. C'est dommage, j'aime beaucoup ces décors de nouvelles villes au milieu de nulle part.

L'histoire est très cool et surtout le dénouement final est jouissif.

Le film n'a pas vraiment de longueur et passe vraiment bien. Je recommande vraiment.

UHF

Histoire : 🔗

George se fait virer de son job pourri pours la Xème fois avec son pote. Par chance son oncle a justement besoin de quelqu'un pour reprendre une petite chaîne de télé locale.

Il commence très difficilement et les résultats ne suivent pas. Il ne lui reste qu'une semaine de liquidité et perd espoir et confie l'émission pour gamin à son homme d'entretien qui est quelque peu farfelu.

L'émission fait un carton instantannément et permet à la chaîne de redresser la barre. Ce n'est pas spécialement du goût de la grande chaîne concurrente qui souhaite les faire cesser d'émettre.

Ressenti : 🔗

J'aime beaucoup Weird Al. Je connais beaucoup de ses chansons et aussi pas mal de ses clips. Ce mec n'est pas connu en france mais aux USA c'est une très grande star qui a fait sa carrière sur les parodies musicales. Par contre je n'avais jamais osé regarder ce film dont il est le scénariste. Je dois avouer que … ça sent fortement le nanar.

Si vous connaissez pas le monsieur, il s'est rendu célèbre par ses parodies des grands hits contemporains. Ses parodies sont tellement bien faites que les artistes sont généralement honorés d'être parodiés. Nombreuses de ses chansons ont le droit à des clips parodiant les clips d'origines. Si vous voulez le découvrir le vous recommande White And Nerdy, Hamish Paradise, Like A Surgeon (et tous les autres hein).

Sa chanson UHF créé pour le film a un clip avec plein d'extrait issu du film et je dois avouer que c'est très loufoque ce clip. J'avais du mal à imaginer la possibilité d'avoir un film cohérent derrière tout cela. Donc bon j'ai jamais osé me faire le faire pour garder une part de mystère peut-être mais là j'ai profité de la chaleur du matin pour me le faire. Enfin.

Alors, bha oui, c'est une comédie avec un humour assez particulier. Ça parodie pas mal de films et disons que … bha … c'était franchement cool. C'est bien mieux que ce que je craignais !

Mon cher Yanko est accompagné par Michael Richards qui allait exploser dans Seinfeld juste après le film. C'est lui qui interprête Cosmo Kramer et qui ici aussi a un rôle particulièrement timbré.

Bon, l'histoire est gentillette, ça c'est clair mais c'est pas inintéressant. Mais c'est surtout un excellent prétexte pour aller critiquer la téloche et parodier tout un tas d'émission. Mention très spéciale pour l'émission animalière animée par Trinidad Silva (qui mourra pendant le tournage et qui n'aura donc qu'une seule scène).

Le film référence donc tout un tas de trucs mais j'ai l'impression qu'il est également la source de nombreuses références. J'ai retrouvé du The Mask, Jésus 2 (le sketch des inconnus) et bien d'autres que je n'ai plus en tête là. Une des blagues qui m'a le plus fait marrer est celle de Conan The Librarian qui est vraiment trop bien.

Le film prend des allures de comédies ZAZ par moment dans ses gags mais vraiment bien fait. On retrouve pas mal de gags proches de ce qui se passe dans les clips de Weird Al. Pas mal de jeu de mots (en anglais) risquent de passer à la trappe lors de la traduction (“Supplies !”) et puis ce serait vraiment dommage de se passer de la voix du chanteur.

Bon par contre le jeu d'acteur c'est … hmmm … léger. On pardonne parceque c'est de la bonne grosse comédie qui tâche mais je vous préviens quand même ^__^.

Si vous appréciez le bonhomme sachez qu'un film est en préparation. C'est un biopic avec Daniel Radcliffe pour l'interprêter. Je suis pressé de voir ce que ça va donner.

Prey

Histoire : 🔗

En 1719, Naru une jeune commanche souhaite passer un rituel lui permettant d'être reconnue en tant que grande chasseuse de sa tribue. Son frêre Taabe la protège mais est conscient qu'elle a le potentiel de passer ce rituel.

Visiblement la partie de chasse s'annonce plus compliquée que prévu, ce n'est pas un simple puma qu'il va faloir dézinguer. La cible s'avère bien plus grande et agressive.

Ressenti : 🔗

Tous les films de la saga prédator sont excellents. Enfin tous ceux avec Schwarzy, les autres… Là, il n'est pas là, du coup comment s'en sort ce film ?

Et bien déjà on est dans le passé et ça dépayse pas mal du tout. J'aime beaucoup ce choix de ramener un fier Prédator contre une civilisation bien moins avancée. Le concept est plutôt cool.

C'est l'occasion parfaite pour nous sortir des décors naturels de toute beauté. On se promène donc dans les forêts canadiennes mais pour atténuer l'aspect idyllique, l'image est pas mal désaturée et étalonnée pour nous rafraîchir avec ses teintes bleutées et un rendu global assez blafard. Même les quelques flammes ne parviennent pas à réconforter dans cet environnement plutôt rude.

Le réalisateur est Dan Trachtenberg qui sort ici son second film. Son premier était le fort chouette Ten Cloverfield Lane. Il a osé faire un film interdit au -17 aux USA et donc le film ose montrer la violence de ses affrontements avec pas mal de démembrements et de décapitation. La partie de chasse du chasseur est particulièrement brutale.

Bon, il n'y a pas Schwarzy mais du coup comment s'en sort le casting ? Et bha franchement plutôt bien, Taabe le frangin de l'héroïne est badass sans pour autant se la péter. Il n'a pas un physique de type qui passe sa vie à s'injecter des seringues dans le derche et à vivre dans une salle de sport. Et surtout le rôle principal du film pour Naru est super chouette.

Elle est badass, sait se défendre, est copine avec son clebs, comprend vite les motivations de son prédateur. L'interprêtation est cool, non franchement ce personnage est top. Les humains semblent fragiles contre le bestiau de compèt qu'est l'alien.

Mais ce dernier ne semble pas non plus invincible. Il se fait blesser, prend des coups toussa. Par contre je sais pas vous mais son design m'a un chouilla déçu. C'est bizarre, il semble avoir moins de locks, sa tronche est un poil différente également. Bon rien de bien méchant mais quand même.

Étonnament le film est presque court avec seulement 1h40 au compteur. Ça s'éloigne un peu de la mode du blockbuster qui tente de s'aligner sur les 2h-2h30. Mais pour un film avec assez peu de scénar et basant tout sur ses scènes d'actions je trouve ça pas mal et suffisant. Rallonger la sauce avec plus de background n'aurait rien apporté et les scènes d'actions sont suffisamment étoffées. La balance est plutôt réussie.

Non franchement j'ai été plutôt agréablement surpris. Serait-ce la fin des daubes prédators ? Ça parle d'une éventuelle suite et comme le film marche plutôt fort, c'est assez probable.

Voilà, c'était donc un chouette film qui marche bien tout seul sans se taper toute la franchise. Il y a bien des références aux autres mais c'est plus des dialogues identiques ou des clins d'œil, rien d'indispensable.

The Founder

Histoire : 🔗

L'histoire de la création de la chaîne de fast food McDonald's. Ray Kroc est un businessman pas très talentueux vendant des machines à milkshake dans les années 50.

Un jour il reçoit une commande de six machines. Étonné il va voir quel est ce client qui lui en achète plusieurs alors qu'il galère à en vendre ne serait-ce qu'une.

Il découvre un nouveau type de restaurant : le fast-food. Il s'éloigne des diners classiques ou des drive-in à la mode à l'époque en promettant de servir ses clients en quelques secondes et à bas prix. En découvrant le restaurant il trouve le concept tout bonnement révolutionnaire et souhaite s'associer aux deux frangins propriétaires du restaurant pour monter un business de franchise.

Ressenti : 🔗

C'est vraiment intéressant de voir la naissance de ce géant qu'est McDonald's. Ce film est pas documentaire mais presque. Il y a quelques approximations visiblement (le divorce avec sa femme, l'exagération des relations entre Ray Kroc et les frangins, les emplacements, quelques détails chronologiques, la paternité de l'insta-mix) mais ça reste tout de même bien raconté. Le focus est d'ailleurs vraiment le début de la montée en puissance mais pas du tout la suite qui n'est finalement pas abordé par le film.

J'ai beaucoup aimé le fait que le film passe assez de temps à aborder l'optimisation des restaurants. J'aurai beaucoup apprécié que ça aille plus en ce sens mais ça reste tout de même un film.

Ils ont reconstruit des fast-food de l'époque sur des parkings pour filmer. Il n'y a visiblement plus aucun lieu de l'époque encore intact.

Le tournage a été particulièrement rapide avec des journées plus courtes que la moyenne et le tout torché en 22 jours. Visiblement le réalisateur est un as de l'organisation et de l'optimisation (lui aussi).

Le film a failli être réalisé par les frêres Coen mais ils étaient occupés ailleurs et c'est John Lee Hancock qui est donc à la barre. C'est un réalisateur qui ne m'impressionne jamais : c'est propre mais sans jamais non plus être spécialement marquant. Ici, ça ne déroge pas à la règle. C'est fonctionnel, clean, sans anicroche limite froid du coup.

Voilà, c'était un film très sympa.

Once Upon The Time In The West

Histoire : 🔗

Jill McBain rentre chez elle et découvre son mari et ses gosses tués. Elle découvre plus tard qu'on a voulu lui voler tout son pognon mais il avait été dépensé avant.

Harmonica est un cowboy solitaire arrivant en ville et tue de nombreux hommes.

Frank travaille pour Morton afin de construire une ligne de chemin de fer qui passe par là.

Ressenti : 🔗

Ouai le résumé de l'histoire est bordélique… Mais c'est assez toufu donc dur à expliquer le début.

C'est donc le dernier western culte de Sergio Leone mais aussi le début de sa trilogie Once Upon A Time. Ça dure près de trois heures et il y a la très fameuse musique du fameux Ennio Morricone.

Bon bha je suis pas spécialement fan. Pourtant j'arrive à apprécier certains passages, c'est très joli, les musiques mouai ça va mais je sais pas le tout ça … bha je sais pas. Ça ne me touche pas trop. C'est bien mais sans plus.

J'aime bien les films longs, les westerns j'ai rien contre (surtout les modernes), les duels interminables où les protagonistes se reluquent longuement avec toute la tension qui monte… j'aime bien. Mais là c'est quand même poussé à son paroxisme.

Les décors sont vraiment très impressionnants. Le même film aujourd'hui suinterait d'images de synthèse de partout pour ne pas avoir à construire de décor à cette échelle. Ici, il y a toute une ville qui grouille de monde, ça fait vraiment bien illusion. On retrouve d'ailleurs une scène quasi identique dans Back To The Future 3.

Dans les autres petites références : la future ville se nomme SweetWater et c'est le nom de la ville de départ de la série WestWorld.

Bon, bha le western spaghetti c'est pas vraiment mon dada.

Resort Paraiso

Histoire : 🔗

Eva est une femme de chambre pour un gros hôtel touristique sur la côte espagnole. L'hiver l'hotel ferme et elle décide donc avec son mari de le squatter pendant la fermeture.

Le souci c'est qu'il y a quand même deux vigiles qui rôdent.

Ressenti : 🔗

C'est pas mal mais pas non plus mémorable.

Déjà on a un couple qui vit isolé dans un hôtel… ça évoque des trucs. Mais là, on a beau être en "hiver" on est pas spécialement isolé du monde et c'est pas l'ambiance neige et survie. Et puis il n'y a pas de surnaturel…

Bon, donc oublions ce bon vieux Shining et laissons une chance à ce Resort Paraíso. C'est un film espagnol de 2018 qui ne verse donc pas dans l'horreur mais dans le thriller. L'antagoniste ici est un vigile qui a surpris notre couple mais qui ne les dénonce pas.

Ce mec est particulièrement gênant en étant légèrement gentil en étant tout le temps un peu ambigü. Ça rapelle un film que je n'ai plus revu donc mes souvenirs sont ptet éronnés : Harry un ami qui vous veut du bien. Le personnage est de plus en plus oppressant en ayant toujours le rapport de force en sa faveur sans qu'il ne se montre jamais menaçant directement.

Plus le film avance plus la situation initiale devient impossible à maintenir. Et quand ça explose, ça part vraiment en couille.

spoil

Vraiment ? Une machine à laver avec un peu de détergeant ça va dissoudre le corps humain ?! Mouai mouai mouai

Le film se termine avec pas mal de violence physique qui ne conviendra pas aux plus sensibles. Méfiez-vous pour ça.

Idila

Histoire : 🔗

Zina va faire un shooting photo dans l'arrière campagne Slovène avec Mia ainsi que Dragica et Blitcz le photographe. Alors qu'ils commencent à s'affairer deux locaux s'approchent.

Ils sont crasseux, particulièrement physiquement peu agréable et surtout sont très agressifs (et avec une grosse hache). La discussion tourne court et tout notre petit monde se retrouve séquestré dans une cave plutôt mal entretenue.

Ressenti : 🔗

La colline a des yeux mais visiblement la montagne slovène aussi ! On est en pleine montagne dans un décor vraiment très joli avec la nature à perte de vue et à peu près personne aux alentours. Les autochtones sont diformes et ultra violents. Ouai le parallèle est très facile à faire.

J'ai vraiment beaucoup aimé. C'est très bien fait, les décors sont vraiment chouettes, la tension est bien gérée, l'action aussi, l'histoire est simple mais a déjà fait ses preuves, les acteurs sont bons. La musique est un peu en deça mais ça n'a pas non plus une importance démente.

Les personnages sont assez cool. Ça commence par du cliché de top modèle mais finalement une fois que ça dérape on tombe pas dans la greluche qui hurle bêtement sans rien faire. Non non, ici elles ont un instinct de survie fonctionnel et se débrouille plutôt bien. Mention spéciale pour Zina qui est plutôt badass.

spoil

Bon quand le film débute, c'est centré sur Zina donc au bout de cinq minutes on comprend qu'elle va s'en sortir.

C'est le schéma classique de l'héroïne du film qui fini seule en vie avec tous les autres qui disparaissent petit à petit.

Et pourtant … bha … elle y passe aussi.

Et vraiment très connement par un bête accident de bagnole. C'est à la fois frustrant et rageant.

Elle est parvenue à se défaire des monstres et elle se fait dégommer par deux poivrots en bagnole.

Et en plus par l'un des mecs qui a tenté de la violer en début de film !!


Il y a une scène post-générique qui pourrait annoncer un début de suite. Parceque oui, au final il y a bien un dernier survivant de la famille de dégénérés : l'accordéoniste !

Le film est bien foutu. Les maquillages des personnages sont bien foutus et les deux moches principaux sont parfaitement hideux. Surtout Vintlr avec son goitre et toutes ses difformités, lui a gagné la palme du concours de beauté !

Le réalisateur s'est fait plaisir sur l'aspect gore. Ça envoie pas mal du tout avec du démembrement, du défonçage, de l'éclatage. Ça se barre en torture-porn à un moment, pas mal malaisant.

J'ai été très agréablement surpris par ce film.

Si vous aimez les films cradingues je vous le recommande chaudement.

Chance

Histoire : 🔗

Alors que la famille Gonzalez Dubois s'apprête à partir en vacances à Miami, leur deux domestiques réclament leur salaire en retard. Le père est trop occupé pour sa campagne électorale présidentielle qu'il souhaite remporter, la mère n'a aucune compassion et se préoccupe de son apparence et puis c'est marre, les deux jumelles sont pourries gâtées et sont hautaines et méprises les deux bonnes. Heureusement il y a quand même le tout dernier de la famille qui est bien trop jeune pour comprendre tout ce qui se passe.

Après avoir essuyé un énième refus de se faire payer, les deux servantes décident de prendre la famille en otage afin de parvenir à récupérer leur dû.

Ressenti : 🔗

Haaa franchement qui n'apprécierait pas ce film ? Voir les deux pauvres femmes vivant difficilement se révolter et prendre leur revanche sur cette famille nantie est un pur régal.

Bon alors le film n'est pas le plus fin du monde. Il est même plutôt osé par moment mais c'est vraiment drôle et pas mal défoulant. Il va même se permettre de brutaliser les gamines ce qui est assez rare quand même.

C'est un film se déroulant au Panama. Mais c'est surtout un film fait au Panama avec une équipe de là-bas et tout. C'est visiblement très très rare et à l'époque s'est opposé au ras de marée qu'était Avatar et lui a bien tenu tête !

C'est une comédie mais il y a quand même un fond de critique du système et alors que l'histoire est bien entâmée, ça change un peu pour montrer le quotidien du bas peuple dans les quartiers bien moins huppés. Et là, la comédie s'estompe quelques instants pour regagner en sérieux avant de retourner dans l'humour pour sa conclusion. Ce petit décalage dans le ton du film est pas désagréable du tout.

D'ailleurs le dénouement est un peu plus inattendu que prévu avec un retournement. C'est pas non plus un gros twist mais quand même.

Très bonne surprise qui change des productions habituelles.

Techniquement le film est propre et plutôt classique.

Firestarter (2022)

Histoire : 🔗

Un jeune couple teste un substance étrange pour se faire un peu de pognon. Ils en ressortent avec des pouvoirs pas dégueux comme par-exemple de la télékynésie ou bien de la manipulation mentale.

Plus tard ils ont une gamine qui se révèle encore plus puissante puisqu'elle cumule ces pouvoirs plus la possibilité de foutre le feu à tout et n'importe quoi. Elle devient donc la convoitise du laboratoire qui a créé cette substance mais les parents sont en fuite depuis des années maintenant.

Ressenti : 🔗

Rhaaa le premier film ne m'avait pas laissé un bon goût. C'était plein de clichés et pourtant c'était pas nul. Ça méritait clairement un bon remake.

Ils ont pris leur temps puisque le premier film est sorti en 1984 donc presque quarante ans plus tard ils nous font un remake. Les temps ont changés, le film commence par un générique dont la police d'écriture me flatte la rétine directement. La musique fleure bon le synthé et c'est papy Carpenter qui s'en charge (je le pensais mort, oups).

Voilà, arrêtez-vous là. C'est pas terrible.

C'est pas nul, certaines erreurs du premier ne sont plus là mais c'est pas mal insipide. Certaines thématiques sont à peine évoquées (préserver l'innocence de la gamine ou bien la préparer et l'entrainer ? user de ses pouvoirs sur la gamine pour l'empêcher de provoquer des accidents regrettables ?). C'est un peu dommage parceque l'histoire a vraiment beaucoup de potentiel.

J'ai même apprécié Zac Efron dans son rôle de papa protecteur ! Mais ça ne vole pas bien haut pour autant.

Les effets visuels sont assez sobres et donc devraient plutôt bien résister au temps mais franchement qui voudra revoir ce film ?

Bon je pense que cet opus est meilleur que le précédent mais pas vraiment recommandable pour autant. On revient dans quarante ans (croisons les doigts) pour un bon remake ?

Désolé Stephen King pour encore une adaptation pas ouf.

Récap 36 : Juillet 2022

Les chaleurs de Juillet sont finies, on passe aux chaleurs insupportables d'Aout… Je me suis remis des séries ce mois-ci !

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 1 article, 4 commentaires, 9 visionnages, 444567 requêtes, 41276 visiteurs uniques pour 8.35 Go de trafic.

Films 🔗

Séries 🔗

What We Do In The Shadows (saison 3) 🔗

La quatrième saison débute du coup je me suis fait enfin la saison 3. Pour rappel c'est une excellente série basé sur un film culte. C'est un mockumentaire qui suit le quotidien d'une colocation de vampire à New-York.

Cette saison ne s'éssoufle pas et le concept est toujours aussi fort. Ça fonctionne super bien et il y a tout un tas de nouvelles idées.

Un vrai régal et ça se termine sur un bon cliffhanger qui donne envie de se faire la saison 4 dans la foulée mais ça ne sort qu'au compte-goutte. J'attendrais que tout soit là. Cette série n'est pas très populaire mais le mériterait.

Stranger Things (saison 3 et 4) 🔗

J'aime vraiment beaucoup cette série. C'est bien fait, les personnages sont attachants, les effets spéciaux sont ultra propres mais surtout l'histoire est vraiment super cool à chaque fois.

La saison 3 est très drôle je trouve. Très légère et bien fun.

Par contre la saison 4 est moins fun mais pas moins intéressante. Les gamins sont désormais des ados et cette saison est un peu plus sombre. Les adultes sont de leur côté et il y a plusieurs équipes chez les gamins. On suit donc plusieurs aventures en parallèles qui convergent vers la fin.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette saison. Il y a Eddie Munson en nouveau personnage qui est super cool mais qui n'a pas trop trop de présence à l'écran malheureusement. Le mec brise quelques clichés bien trop convenus. C'est un geek mais plutôt exuberant qui ne se fait pas démolir par les autres mais qui pousses ses potes à s'épanouir.

Ils ont déjà annoncé qu'il n'y aura que cinq saisons mais j'imagine que cette dernière sera épique.

Jeux 🔗

Mirror's Edge 🔗

Tiens je me suis relancé dans l'aventure. Je ne me l'étais fait qu'à sa sortie et j'en avais un très bon souvenir.

Bon bha graphiquement ça tient encore bien la route grâce à son style très clean et contrasté. Par contre j'aime pas le feeling des mouvements ce qui est un peu dommage pour un jeu où c'est tout l'intéret.

J'ai pas l'impression d'avoir un personnage agile mais plutôt un perso un peu lent et qui ne réagit pas promptement. Il y a une grosse inertie et certains comportements étranges (des sortes de rebonds sur les collisions).

Bon ça reste assez sympa quand même mais … bha ça a mal vieilli. La mobilité d'un Doom Slayer est bien plus jouissive celle dans Control est plus permissive et surtout fluide. Mais bien entendu je ne lui enlève pas son originalité pour l'époque.

Bon, le jeu se torche vraiment très vite et ne propose pas vraiment de challenge. Mais tant mieux, il n'a au final pas grand-chose à proposer niveau gameplay.

Hyperbolica 🔗

Un ptit jeu indé principalement VR (mais jouable sans VR (je n'ai pas de VR)) en FPS. Ça s'amuse à nous foutre dans un monde à la perspective étrange, c'est assez indescriptible.

Passé la surprise du truc … bha il ne reste à peu près rien. Le jeu n'est pas spécialement intéressant ni beau et son intrigue est naze.

Jolie ptite démo technique mais on s'y fait chier.

Vidéos 🔗

Comme d'hab, une excellente vidéo de Veritasium ! J'aime pas les maths mais faut avouer que ça fait des trucs surprenant parfois.

Dans une prison avec 100 prisonniers numérotés de 1 à 100, on met 100 boiboites numérotées de 1 à 100 contenant chacune un chiffre lui aussi de 1 à 100. Les prisonniers sont libérés s'ils parviennent tous à trouver la boiboite contenant leur numéro. Ils ont chacun droit à 50 essais. Ils ne peuvent communiquer qu'avant de participer à l'expérience et non après.

Et là du coup il y a pas mal de questions qui découlent de ça :

  • Quelle est la probabilité qu'ils y parviennent ?
  • Quelle stratégie peuvent-ils adopter pour améliorer leur taux de probabilité ?
  • Si on augmente le nombre de participants et de boites comment change ce taux ?
  • Pourquoi mettre en place tout ce merdier ?

Vrac 🔗

Tiens tiens tiens un ptit site découvert ce mois-ci ! C'est Executable Graphics qui est une gallerie d'images assez spécifiques.

C'est tout droit issu de la demoscene (un truc que j'adore) puisqu'ici ces images sont en fait générées par des logiciels. En gros vous lancez un programme et pouf l'image est construite en live. Mais là où ça sort carrément de l'ordinaire c'est que la source doit être plus petite que 4 Kilo octets.

Chaque image est donc un tour de force.

Todos Tus Muertos

Histoire : 🔗

Salvador est un paysan vivant en périphérie d'un bled de Colombie avec sa femme et son gosse. Un dimanche d'élection, alors qu'il est en train d'entretenir sa propriété, il tombe sur un tas de cadavre dans son champ.

Désemparé et appeuré, il part chercher de l'aide au village auprès du maire qui a bien plus à faire en ce jour particulier. Il alerte la radio locale qui ne réagit pas ainsi que les flics.

Ressenti : 🔗

C'est assez malaisant ce film. Tous les personnages sont assez étranges avec des dialogues toujours laborieux. Quand ça discute, les réponses ne viennent pas tout de suite, c'est assez lent et du coup ça instaure vraiment un mal-être pertpétuel entre tout le monde.

Le rythme est très lent, c'est presque un western spaghetti avec les gouttes de sueur qui perlent et les protagonistes qui s'observent. La tension est constante et on sait jamais trop d'où peut venir le danger.

C'est sympatoche comme tout mais c'est lent quoi… Ça dépayse pas mal avec une colombie assez rare au cinéma.

Le générique final est pas mal avec tous les acteurs qui se rassemblent dans un pré c'est assez original.

Lollilove

Histoire : 🔗

Jenna et James Gunn sont un couple avec pas mal de pognon à Los Angeles. Ils souhaitent s'investir en créant une œuvre de charité. Ils décident donc de monter une asso qui va donner des sucettes aux SDF.

On suit donc le couple dans cette aventure.

Ressenti : 🔗

Petite découverte de ce matin. Ce mockumentaire d'une heure est plutôt cool.

Bon bha forcément je n'ai pas pu m'empêcher de penser à The Office (US) avec un style visuel assez proche, un humour assez proche aussi et forcément avec Jenna Fischer (Pam) à la tête du truc… D'ailleurs elle est aussi la scénariste et réalisatrice !

À l'époque elle était mariée avec James Gunn qui est donc aussi dans ce film. Il a aussi participé un peu scénario apparemment. Ça a été fait avec 2000$ filmé en partie dans leur baraque.

C'est vraiment un tout petit film qui joue tout sur son idée et ça marche vraiment bien. Les personnages sont vraiment très drôles en étant complètement décalés avec la réalité. Bon ça s'éssoufle quand même au bout d'un moment mais la fin arrive assez vite vu que ça ne dure qu'une heure.

Evil Dead 3 : Army of Darkness

Histoire : 🔗

Ash se retrouve au Moyen Âge avec sa tronçonneuse à la place de la main gauche et son fusil à la main droite avec sa voiture. Il se retrouve avec le seigneur local (un certain Lord Arthur) qui souhaite l'occire mais il ressemble étrangement à l'élu de la prophétie censé les sauver des étranges bestioles volantes qui les attaque.

Il se retrouve donc à devoir chercher le Necronomicon qui devrait permettre d'anéantir le mal environnant.

Ressenti : 🔗

Ce coup-ci c'est une vraie suite immédiate à Evil Dead 2. On garde une formule assez proche avec des monstres, un peu (moins) de gore et d'humour grotesque mais dans un environnement médiéval.

C'est franchement drôle mais un peu moins que le précédent toutefois. Avec toujours Sam Raimi aux commandes et au scénar. C'est d'ailleurs à peu de chose près l'histoire prévue pour le 2 initialement avant que la réalité budgétaire ne les fasse changer d'avis.

Étrangement les producteurs voulaient s'éloigner de la saga Evil Dead en ne l'appelant que Army Of Darkness alors que … C'est vraiment la suite du 2 avec les mêmes personnages et le même humour et compagnie. Les gens qui n'ont pas aimé le 2 n'aimeront pas çui-là et ceux qui ont vu le 2 voudront voir cet opus. C'est vraiment une drôle de décision.

Bon en vrai niveau titre c'est un peu le bordel. Le premier c'est THE Evil Dead. Pour le second on enlève le THE. Pour le trois on enlève carrément le titre et on met autre chose.

Mais ça ne s'arrête pas là. Au japon il a été appelé Captain Supermarket. Et chez nos amis les britains c'est Army of Darkness : The Medieval Dead. Alors que Medieval Dead était le titre envisagé par Sam Raimi mais refusé par Universal

Encore une fois il y a tout un tas d'effets visuels pratiques assez cool bien que certains soient moins cool et plus kitchs. Les squelettes en stop motion sont vraiment très plaisant à voir. Ne serait-ce pas l'un des derniers films avec de la stop-motion d'ailleurs ?

Le film a pas mal bidé au cinoche et n'a pas permis à ce qu'on ait un quatrième épisode (non le remake ne compte pas).

Evil Dead 2 : Dead By Dawn

Histoire : 🔗

Ash part en vacances avec sa ptite amie dans la forêt. Il trouve un drôle de livre ainsi qu'un magnétophone.

Par curiosité il écoute la bande magnétique ce qui déclenche une avalanche de réactions paranormales. Un démon a été réveillé et il est pas content.

Ressenti : 🔗

Cette suite est en fait un remake parodique du premier film. La même équipe, plus de pognon, plus d'humour et des effets spéciaux pratiques en folies.

C'est un ptit bijou jubilatoire qui est devenu culte. C'est vraiment très drôle et plus trop effrayant. C'est l'épisode le plus connu et le plus marquant de la saga.

Avec son virage comédique il a pris un gros risque et ça marche très bien. Bruce Campbell semble s'éclater comme un ptit fou.

Le gore est exagéré et c'est à mon sens l'une des inspirations pour Peter Jackson et son Braindead (ouai pour une fois que le titre français est mieux que le titre anglais…). Il y a des litrons de sangs d'un peu toutes les couleurs qui giclent de partout.

Les acteurs sont maltraités et en prennent pleins la tronche. La cabane où se déroule toute l'action est pas mal mise en valeur.

Le film a une note de 7.7/10 sur IMDB ce qui est une belle performance pour ce genre de film :

  • petit budget
  • horreur
  • parodique

Ce film a pu être fait grâce à l'intervention de Stephen King (un saint-homme) qui en tant que fan du premier film a fait un peu pression auprès de Dino De Laurentiis pour qu'il sorte le pognon.

Primal Fear

Histoire : 🔗

À Chicago, un évèque est tué et le suspect numéro 1 est ptit jeune pris en train de fuire la scène du crime alors qu'il était recouvert de sang.

Martin Vail un très grand avocat s'empare de la défense du gamin en étant persuadé qu'il est innocent contrairement à ce que tout laisse penser.

Ressenti : 🔗

C'est donc un film de procès et d'enquête sorti en 1996 avec un très bon casting. On a Richard Gere au sommet de sa bogossitude qui fait du gringue à Laura Linney jeune et pimpante débutant au cinéma. Mais c'est surtout le tout premier rôle de Edward Norton qui démarre sa carrière sur des chapeaux de roux. Son premier film et bam il a un rôle assez complexe et ambigü.

L'histoire est le point fort du film.

ça va spoiler Le procès avance assez vite et tout semble vite sceller. Il y a quelques pistes qui nous sont tendues mais au final.

Ça donne l'impression que ça va partir dans la machination impliquant du politique et tout. Ça part dans la pédophilie. Ça implique des personnages en plus.

Mais au final tout ça ne mène à rien. Ça va juste se terminer sur du déboublement de personnalité. Mais c'est bien amené et le jeu d'Edward Norton rend le truc plutôt crédible.

Par contre, le système judiciaire est vraiment particulièrement déroutant. Entre les témoins qui se font interdire d'aborder certains sujets, le juge qui implique une amende à l'avocat parcequ'il amène un nouveau sujet sur la table (la maladie mentale)… C'est quand même étrange ce truc.


Le twist final est cool. Quand on apprend qu'il n'y a jamais eu de Aaron (la personnalité fragile, limite victime) mais que c'est bien Roy (la personnalité plus violente et affirmée, clairement coupable) qui est vraiment là.

Ouai j'aime les films à twist des années 90.

Un film assez cool qui mérite son visionnage.

Doctor Strange in the Multiverse of Madness

Histoire : 🔗

Doctor Strange tombe sur America Chavez qui est une adolescente poursuivie par d'énormes monstres. Il s'avère que la petite possède un pouvoir qu'elle ne contrôle pas lui permettant de passer d'un univers parallèle à l'autre.

La méchante Scarlet Witch souhaite s'emparer de ce pouvoir pour emménager dans un univers où elle a ses mioches.

Ressenti : 🔗

Rhaaaaa j'ai pas aimé. Pourtant je comptais un peu sur ce film pour tenter de me rabibocher avec Marvel mais non.

Je comprends plus rien aux personnages en fait. Et du coup j'arrive plus à rentrer dans cet univers. Le Dr Strange c'est quoi ses pouvoirs exactement ? Visiblement ça change un peu tout le temps en fonction des besoins du scénar. Quelles sont ses limites ? Il peut créer des boucliers, se téléporter, voler via sa cape mais après ? Visiblement il arrive à faire apparaitre des mains volantes, il peut controler le temps avec son amulette mais ne le fait jamais, … C'est le bordel. J'aime pas ce perso en fait, il est arrogant comme IronMan, très plat et avec des pouvoirs à la carte.

Et c'est exactement pareil pour la méchante : Scarlet Witch. J'ai pas vu la série qui lui est consacré du coup c'est encore plus confus. Quels sont ses pouvoirs ? Encore une fois on ne sait pas ce qui lui est possible ou non. C'est un peu le problème des personnages qui ont de la "magie". Alors qu'un bon vieux Hulk ou Captain America c'est assez facile à borner mais là ça semble vraiment sortit de nul-part.

Quand les personnages s'affrontent j'ai l'impression de voir deux gamins qui font mumuse en imaginant une baston. Chacun étant plus fort que l'autre en imaginant un nouveau truc plus difficilement crédible que le coup d'avant.

J'espérais que ça utilise beaucoup le concept du multivers mais … bha c'est très frileux sur ce point. On a une scène d'intro du concept qui est pas mal où notre médecin traverse plusieurs mondes parallèles. Ça a de la gueule, c'est visuellement joli (encore que) puis au bout de dix secondes on arrive dans un monde … comme le nôtre. Il y a bien quelques variations mais c'est vraiment minime. Ça ne m'est pas plus exotique que de les voir déambuler dans une mégalopole américaine… LE gros truc qui change … *roulement de tambour* … on traverse la route au feu rouge au lieu du vert. C'est ce qui aura le plus d'impact dans l'histoire. Tout le reste est banal.

Bon, un peu plus loin on se promène dans un autre monde où là ça change un peu plus vu qu'il a été complètement détruit. Ça donne quelques visions sympa mais sans plus.

C'est quand même très radin niveau originalité. Le concept est tellement énorme qu'il y a moyen de faire des trucs vraiment cool mais on se retrouve avec une copie conforme de notre monde avec un poil plus d'avancées technologiques mais sans plus. C'est vraiment très décevant. Elle est où la madness, hein ?

On ne retrouve même pas spécialement la patte de Sam Raimi. Le film est bien sage. Il a d'ailleurs assez peu de touches d'humour marvelliens et encore moins d'humour raimesque. La caméra est assez flemmarde. On a peu de gros zoom, mouvements étranges, non c'est assez classique dans la réalisation. S'il y a bien un film qui permet toutes les folies c'était çui-là. Le premier opus nous avait charmé avec ses scènes assez psychédéliques et là … bha c'est radin quoi.

Bon, si on retrouve un peu du Sam Raimi quand même mais tellement bridé. On a une ptite apparition de Bruce Campbell qui prend cher. De très légères tentatives de gore (Black Bolt, le gros poulpe a un œil du début…) mais ça ne reste que des tentatives. C'est souvent édulcoré. C'est vraiment très dommage.

Ce film aurait pu être tellement mieux. Il est pas nul mais déçoit régulièrement et c'est frustrant vu le réalisateur, le budget et le potentiel du personnage. Bon ça reste tout de même meilleur que tout le reste de la phase 4 du MCU mais bon, ce n'est pas non plus le sauveur que j'espérais.

Rainman

Histoire : 🔗

Charlie vend (enfin tente) des voitures de luxe mais il est empêtré dans les soucis d'homologation. Sa situation financière est de plus en plus tendue.

Son riche père meurt ce qui pourrait le sortir d'affaire. Il apprend que malheureusement il n'a droit qu'à une voiture et des plantes mais que les 3 millions de dollars ne sont pas pour lui.

Il découvre qu'il a en fait un frangin atteint d'autisme et que c'est lui qui aura droit au pognon.

Ressenti : 🔗

C'est un très chouette film. Tom Cruise arrive parfaitement à jouer le connard mais il est également convaincant dans son revirement. Dustin Hoffman est aussi bien convaincant.

Je ne me souviens jamais de l'origine du titre du film. Il s'avère en fait que tout gamin Charlie avait un ami imaginaire qu'il appelait Rain Man mais qu'il s'agissait en vrai de Raymond qu'il n'a plus vu par la suite.

Le film a certains plans que je trouve particulièrement agréable. Lorsque les deux protagonistes quittent l'aéroport en s'éloignant de la caméra, certains plans en voiture, ils semblent assez anodins mais la composition et le choix de cadrage donnent un aspect limite surréaliste où les personnages semblent immobiles alors qu'ils bougent.

Le thême principal du film est absolument génial. C'est la première fois qu'Hans Zimmer bosse pour Hollywood et nous a pondu l'un de ses tous meilleur morceau. Je pourrai me l'écouter en boucle sans souci. Il a pourtant quelques sonorités un peu asiatique, ça transpire le synthé mais ce ptit cocktail se conjugue vraiment bien avec l'ambiance du film.

spoil final

Ça fout vraiment les boules qu'à la fin ils ne finissent pas ensemble. Mais d'un autre point de vue Raymond ne semble pas vraiment du genre à vouloir autant briser sa routine pour aller vivre avec son frêre.

À mon sens, ce n'est pas Raymond qui a le plus changé dans cette expérience mais bien Charlie qui a eu une évolution bien plus spectaculaire.

J'aime beaucoup le rôle de Valeria Golino qui me rapelle quelqu'un dans sa façon d'être avec les autres et surtout sa patience et son empathie envers Raymond.

C'est vraiment un excellent film qui mérite ses récompenses. Il échape vraiment de très peu au TOP250 IMDB avec son 8.0, je le placerai au-dessus d'un Paris, Texas par exemple.

Trading Places

Histoire : 🔗

Les frangins Duke possède une firme de courtage en bourse faisant des millions de profits. Ils font travailler Louis Winthorpe à la tête de leur société qui prospère mais ces deux filous se lancent un pari.

“Est-ce qu'un pauvre type à sa place s'en sortirait aussi bien (socialement mais aussi dans le boulot) ?”

Ils mettent donc au point une machination pour faire tout perdre à leur protégé et mettre un filou de banlieu à sa place.

Ressenti : 🔗

J'ai trouvé le film assez convenu et gentillet au début. Mais au final il parvient à gagner un peu en ampleur et en intéret quand il avance. Et il est même plutôt cool au final.

J'avais réellement peur que ça soit une gentillette fable à la It's a Wonderful Life, mais forcément Dan Aykroyd et surtout Eddie Murphy apporte un ton bien moins polissé. Et c'est Jamie Lee Curtis dans son rôle de pute qui va redresser la barre (alors que…)(ouai c'est beauf, mais j'ai pas réussi à éviter cette blague).

Le film est un peu critique vis-à-vis des frêres Duke mais sans plus. Il n'aborde absolument pas le fait qu'ils font du business sur de la bouffe (ouai c'est un truc que je trouve très limite). Le traitement des femmes est pas terrible non plus. Pour le reste le film n'a pas trop mal vieillit.

Tiens c'est marrant on croise Giancarlo Esposito pour un micro-rôle de taulard dans ce film. Il n'avait pas encore son charisme qu'on lui connait.

Le film ne se veut pas spécialement réaliste mais globalement crédible. Pourtant ils se sont permis de rajouter de la bonne grosse comédie lourdingue avec le coup du gorille dans le train. Ce décalage reste assez sympathique tout de même, c'est surprenant.

C'est une découverte cool mais qui ne me marquera pas plus que ça je vous avoue. Sur certains aspects il m'a rappelé un peu Being There pour le décalage des personnages avec leur environnement.

The Quick and The Dead

Histoire : 🔗

L'action se déroule à Redemption un ptit bledaillon du Far West. Les meilleurs tireurs des alentours se donnent rendez-vous pour participer à un concours promettant un joli magot au vainqueur.

Le règlement est simple, chaque participant défie un autre participant en duel où à une heure précise les deux se feront face et devront dézinguer l'autre en premier.

Ellen est la seule participante féminine à se lancer dans l'aventure face à une brochette de fins tireurs.

Ressenti : 🔗

Belle découverte que ce western. Déjà le casting est surprenant avec une Sharon Stone qui tient le rôle principal. Mais elle est épaulée par un Gene Hackman qui se régale en maire autoproclamé tyrannique et sûr de lui. À côté on a un Russel Crowe avec un rôle un peu chiant de victime mais il y a aussi Leonardo DiCaprio en tout début de carrière. Et on retrouve l'android Lance Henriksen dans un rôle assez cool.

On sent bien la patte de Sam Raimi sur le film. La caméra est parfois toute fofolle. C'est sérieux mais jamais trop non plus. Il y a toujours ce grain de folie distinctif.

Bon on devine assez vite l'issue pour la grande majorité des personnages. Il n'y a vraiment que le trio final où le doute est permis. Mais ça n'enlève pas pour autant d'intéret au film.

La rivalité père/fils était assez cool. Voir ce ptit jeunot se la péter grave alors qu'il ne cherche que le respecte de son père n'est pas si original mais c'est assez bien traité.

Un bon ptit western qui sort de l'ordinaire sans pour autant réinventer le genre.

Récap 35 : Juin 2022

Bon bha vous le voyez je suis très en retard et j'ai été particulièrement calme ces derniers jours.

C'est en partie à cause de cette double édition de Hellfest de cette année. C'était cool mais avec un sacré goût amer : ma femme ne m'a pas accompagné cette année ce qui était très chiant mais bon l'ambiance toussa j'ai réussi à m'éclater tout de même. Le premier week-end était marqué par une grosse canicule mais il y avait moyen de rester au frais grâce à la flotte. Le second week-end par contre était mochtoc frais mais pas non plus catastrophique. Pleins de supers groupes et de très chouettes rencontres.

Non, ce qui me mine vraiment c'est surtout que mon brave chat était gravement malade avec une tumeur. Après 14 ans de calinous hors du commun on a dû le soulager et l'aider à mourir hier. C'est un vrai déchirement qui me pèse sacrément. Bref, j'ai pas la frite du coup je vais bacler ce récap.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 3 articles, 4 commentaires, 2 visionnages, 449017 requêtes, 42769 visiteurs uniques pour 13.8 Go de trafic.

Films 🔗

Musique 🔗

J'ai découvert Heilung au Hellfest et c'est vraiment très très cool. Du folk qui rend très bien en live et qui reste super agréable à la maison.

Doom 3

Je suis un bon fan de Doom. J'aime beaucoup le 1 et le 2 et surtout la scène du modding qu'il y a autour.

Il y a de quoi jouer des centaines d'heures avec ses milliers de maps et de mods. Brutal Doom et son comparse Project Brutality sont mes chouchous (rien de bien original). Mais je dois avouer que je n'y ai pas joué constamment : après la sortie de Doom 2 j'ai laché l'affaire et suis passé à un peu tous les fps qui sortaient (miam Quake 1, pas trop le 2 mais surtout beaucoup Quake 3).

J'aime beaucoup le Doom 2016 qui a ramené Id Software sur le devant de la scène. Cet épisode est venu montrer qu'ils savaient encore faire des FPS et que tout n'a pas été dit.

Mais surtout Doom Eternal arrive en 2020 et reprend l'excellente base de 2016 et vire ce qui était dispensable et amplifie tous les points forts pour en faire le meilleur épisode de la franchise. C'est un nouveau mètre étalon du FPS mais revenons à notre troisième épisode.

C'était l'année 🎶 2004 🔗

Il est vrai qu'en 2004 ça a été l'orgie de FPS.

  • On a eu le droit à Unreal Tournament 2K4 qui venait titiller mon goût pour les fast fps en arènes.
  • Farcry a transformé une simple démo technique en jeu vraiment très chouette et techniquement bluffant.
  • Painkiller qui voulait reprendre le flambeau que Serious Sam avait planté quelques années auparavant.
  • Doom 3 que j'aborde ici.
  • Half Life 2 et son Counter Strike : Source qui vient montrer qui est le patron.

Sacrée année !

Cette année a donc été un sacré bond en avant technologique avec l'arrivée massive des shaders en veux-tu en voilà. Les maps immenses de Farcry et sa végétation étaient impressionnantes. Et puis c'était pas rempli de vide contrairement à ce qui se faisait.

Les véhicules étaient la feature à cocher également on le retrouve dans Farcry encore mais aussi Half Life 2 et le très multi UT 2k4.

Mais le truc qui me faisait rêver sur les trailers (et les magazines papiers hein) c'était de pouvoir faire mumuse avec la physique. Une grosse partie de la communication de HL 2 était basée sur ça. Son gravity gun et ses puzzles qui en tirent parti me faisait grave de l'œil.

Et bien que Farcry se la pétait moins sur cet aspect, il n'était pas si pourri sur cet aspect mais ce n'était pas exploité dans le gameplay, juste un ptit plus visuel quoi.

À côté de ça, on a Doom qui doit revenir pour un troisième épisode. Dix années se sont écoulées depuis le précédent opus. Le genre de FPS n'est plus le doom-like ni mêmme le quake-like mais bien le FPS désormais. L'écosystème s'est radicalement transformé avec tout un tas de nouveaux entrants. La concurrence est féroce.

Est-ce qu'Id Software est en mesure de montrer que les inventeurs du genre (on va pas pinailler hein) sont encore pertinents ? Quels vont être les atouts de cette nouvelle proposition ?

Show me what you got ! 🔗

Bon bha ouai le premier point qui saute aux yeux sont ses graphismes. Forcément avant même de mettre la main sur le jeu, j'ai dévoré les Joysticks et les quelques sites spécialisés à l'époque. Les previews montraient des images que l'on avait clairement jamais vu ailleurs.

Le jeu semble très impressionnant en screenshots et me fait craindre de pas pouvoir le faire tourner. Il me faut un GPU qui supporte DirectX 9.0c et je me prends donc une fière Geforce 6600GT (ma dernière nVidia) à l'époque je ne suis pas encore linuxien convaincu…

J'ai le GPU et je parviens à mettre la main sur le jeu. PAN ! Je suis subjugué. Ça y est on a atteint le photoréalisme ultime ! (huhu) Bon j'ai plus les logs irc de l'époque où j'en avais un poil discuté mais je me souviens que c'était ouf.

Bon bha je viens d'y rejouer et de le finir. C'est franchement pas dégueu même en 2022. Le jeu vient d'être majeur et semble encore assez fringuant.

Les éclairages et les shaders des textures et compagnie marchent vraiment bien. On a un début de rendu en PBR (mais le terme n'existe pas encore). Les niveaux sont conçus de façon à bien mettre en avant ce côté très sombre.

Certe les textures sont baveuses selon nos standards du jour mais ça n'est pas non plus dégueu à regarder. Tant qu'on ne s'approche pas trop des objets/murs ça fait même plutôt bien illusion. Les éclairages avec les ombres dynamiques sont vraiment bien. Aujourd'hui on ces ombres sont bien trop anguleuses mais c'est pas si choquant.

Non ce qui visuellement me gêne un peu c'est la symétrie des visages qui rend mal, les textures en trop faible résolution et les modélisations 3D des objets un peu trop low poly. Mais ce sont des défauts de vieillesses qu'il est facile de passer outre, sur ce point l'expérience est pas choquante.

Gameplaie 🔗

Bon alors niveau gameplay par contre c'est là que ça fait mal. C'est vraiment pas ouf. Et autant à l'époque je l'avais plutôt bien supporté, autant aujourd'hui ça a très mal vieilli (contrairement à moi !).

Le jeu est très lent, on contrôle un personnage lourdingue. On avance pas vite, on saute pas haut et d'ailleurs ça sert à rien de sauter. C'est assez dommage parceque lorsqu'on sprint et que l'on saute on arrive à un truc pas trop pourri. Mais c'est pas exploitable vu que les maps sont très alambiquées et qu'en plus on a (parfois mais pas tout le temps) une jauge de stamina qui s'épuise quand on court. Et d'ailleurs lorsque l'on sprint, les ennemis peuvent être tenu à distance sans souci ce qui rend les affrontements ridiculement faciles.

En parlant de combats c'est aussi pas la joie. C'est lent (ça aussi), les ennemis n'avancent pas vite. Même le pinky qui devrait être un ennemi puissant et rapide, bha, pfiouu, on va plus vite que lui et on le termine en deux coups.

On croise rarement plus de deux ennemis à la fois (surement à cause de contraintes techniques) ce qui donne des bastons vraiment inintéressantes. C'est pas impressionnant du tout. Surtout que bon, j'ai connu Doom Eternal depuis, donc le retour arrière est vraiment difficile.

Le jeu ne se veut pas nerveux comme un Doom mais joue plus sur l'ambiance. L'oppression, le jumpscare, l'obscurité. Dans sa première version d'ailleurs, on passait son temps à alterner de la lampe torche à l'arme. On ne pouvait pas avoir les deux en même temps. C'est pour cela que les affrontements sont lents. Ça a été pensé pour que l'on ait le temps de switcher. Mais la BFG edition qui sort 8 ans plus tard (donc en 2012) permet (comme certains mods l'avaient fait) d'avoir la lampe torche en même temps que les armes. Le jeu s'en retrouve vraiment simplifié.

Les armes sont globalement efficaces mais leur feeling est nul à chier. Le sound design des armes donnent vraiment l'impression d'avoir des pétoires de daubes.

  • Le fusil à pompe est pas mal mais on passe sa vie à le recharger alors que dans Doom on est pas censé recharger ses armes. C'est une hérésie !
  • La mitrailleuse n'a aucun feeling, la gatling … bha pareil t'as pas l'impression de dégommer grand-chose avec. Elle est pas vraiment plus puissante que la mitrailleuse de base et son chargeur est juste à peine plus long à vider.
  • Le lance-roquette est pas trop mal mais avec son chargeur riquiqui et surtout le fait qu'on se traine dans des couloirs étriqués et où l'on se blesse plus soit que les démons c'est rarement viable.
  • Le flingue de base en plus d'être moche est sacrément inefficace.
  • Le plasma est pas trop mal et d'ailleurs c'est le seul qui a un sound-design satisfaisant (surtout lorsqu'on le recharge).
  • Les grenades sont ultra lentes et ont une physique toujours surprenante. Et comme pour le rocket launcher, on se blesse au moins autant que les démons vu la disposition des niveaux.
  • Le BFG … heu … je m'en suis pas servi.
  • Le Gravity gun n'arrive qu'à partir de l'extension (ouai fallait cocher la case) et il est pas ouf. Pas grand-chose à choper. Une fois un objet attrapé, souvent on ne voit plus rien donc pour viser c'est pas simple. Des fois il parvient pas à choper les trucs ce qui est très frustrant. Et pourtant il est hyper puissant en pouvant oneshot pas mal d'ennemis différents.
  • Le Super Shotgun n'arrive que dans l'extension et bha ouai il est puissant mais le temps de recharger ruine un peu son intéret.

Donc je résume, on se traine, les combats sont pas oufs, les armes sont ennuyeuses. Les devs ont pris la décision de tout jouer sur l'ambiance. Et franchement ça marche. Trente fois je me suis fait surprendre par un imp planqué dans le noir. Ils ont tout axé autour de cela du coup le jeu n'est pas naze du tout.

Level Design a.k.a. Couloir Design 🔗

Le level design est très bien ou nul à chier. À vous de choisir. Si vous voulez un jeu à ambiance, lent et flippant c'est bien. Si vous voulez un Doom c'est nul à chier. Fini les clés de couleurs, les labyrinthes, les arènes, la verticalité, les hordes, les secrets, la map.

Vous aurez des portes vérrouillées qui ne vous poseront jamais de soucis vu qu'il suffit de suivre les longs couloirs qui vous mèneront à la clé. Et très généralement, même pas besoin de revenir en arrière pour retourner à la porte fermée, non non un nouveau chemin s'ouvrira pour vous y mener naturellement. Bon j'avoue que les niveaux trop labyrinthiques c'est chiant mais là on est complètement à l'opposé avec du couloir scripté de bout en bout.

Les rares fois où l'on arrive dans une pièce qui n'est pas un couloir, c'est très généralement pour un peu de cutscene ou bien un boss. Quand vous ouvrez une porte et que la pièce est grande vous êtes sûr que ça va arriver. Pas de surprise sur ce point.

À propos de la verticalité : c'est vrai que c'était pas tant que ça un point fort des deux premiers opus. Mais il arrivait souvent d'avoir des ennemis en haut, des coursives des trucs… Là ça n'arrive presque pas, sauf sur les Lost Missions qui sont sorties en 2012. C'est dommage qu'un jeu full 3D soit moins sur la verticalité qu'un jeu faussement 3D…

Comme déjà annoncé, on a jamais de horde d'ennemi. Au pire on aura des vagues successives de 2 bestiaux qui vont s'enchaîner mais jamais l'on a le sentiment de se faire déborder. Et comme la plupart des bestiaux sont téléportés avec une ptite animation, il suffit de rusher à l'endroit où ça spawn et de filer un bon coup de shotgun pour tuer le pauvre malheureux démon qui n'aura le temps de rien faire. Pas très palpitant.

Dans les vieux épisodes, les maps regorgent de secrets, mais ici rien. Bon certe il y a bien de trois ptits bouts d'armure à aller débusquer sous les escaliers où bien une caisse de soin planquée derrière une caisse dans le coin d'une pièce mais ça s'arrête là. Non, je suis mauvaise langue, il y a bien des secrets. Ils sont sous la forme de placard fermés par des codes. Codes qu'il faut trouver. Qu'il faut trouver dans des e-mails. Des e-mails que vous récupérez dans des PDA disséminés un peu partout.

Ouaip, on se retrouve à ouvrir un PDA, où l'on a une liste de mail que l'on ne lit mais où on cherche juste les codes à 3 chiffres qui s'y trouvent. Ils ont lancé cette mode de merde du lore disséminé dans des notes/mails. Depuis tout le monde s'y est mis (Bioshock, Prey, …) mais c'est une mécanique qui ne m'intéresse absolument pas. Déjà que le jeu est lent et n'offre pas combats palpitant mais en plus il faut perdre son temps à ouvrir son PDA pour y lire des bribes de lore pas spécialement intéressantes. Et puis bon… c'est Doom quand même, on s'en fout de l'histoire. On veut en découdre, on a coupé le cerveau depuis bien longtemps. J'en ai rien à foutre de connaitre les motivations de je sais pas qui à faire je sais pas quoi. Je veux sauver l'humanité et dézinguer tout ce qui bouge.

Niveau interaction c'est pas ouf en plus. En dehors des portes tout semble rigide et immuable. Il y a tout un tas d'objets qui trainent mais qui ne réagissent pas. Ouai certaines caisses bougeront au soufle d'une rocket mais c'est tout.

Les seuls trucs intéractifs au final sont les très nombreux écrans. Et là par contre c'est un bon point. Non je déconne pas, c'est pas mal du tout. Il y a partout des écrans qui souvent ne servent qu'à décorer et là ils ont fait un super bon boulot (ce ne sont pas de vulgaires textures mais des trucs générés en live donc pas baveux du tout). Et certains vont permettre d'appeler un ascenceur, déployer un pont, ouvrir un sas, regarder des caméras… Il y a même des bornes d'arcades où l'on peut jouer à un truc naze mais tout de même jouable !

Les environnements ne sont vraiment pas variés. On a 85% de station martienne dévastée avec de très rares excursions en extérieur anecdotiques. Et enfin un tout petit peu d'enfer vraiment sans ambition. C'est du coup assez répétitif.

Les extensions 🔗

Vanilla (2004) 🔗

Il a une campagne d'une dizaine d'heures (en jouant mollement (comme son gameplay)) qui se termine par un combat de boss dantesque. Non je déconne le combat est nazebroque et se termine par un deus ex machina.

Il y a un peu d'histoire mais j'ai aucune idée de ce qu'il s'y passe en vrai. J'ai rien écouté et il n'y a pas de sous-titre, les quelques infos des temps de chargement sont illisibles vu que ça charge quasi instantannément.

Resurrection of Evil (2005) 🔗

J'ai cru comprendre qu'on ne joue pas le même personnage. Mais l'antagoniste c'est un des personnage de vanilla.

Il ajoute un super shotgun pas ouf à cause du temps de recharge et le gravity gun qui semble mal intégré au jeu. Il est trop puissant et pas agréable à utiliser. Ici on nous propose une campagne de 5/6 heures. Dans le bestiaire on trouve désormais des bébettes qui semblent sortie d'Alien et qui sont pas mal quand même. Le boss final est là aussi insipide et n'apporte pas de réelle résistance.

Lost Mission (2012) 🔗

C'est une mini-campagne de 4/5 heures arrivées avec la BFG edition.

C'est au final ptet le meilleur morceau. Les combats sont un peu plus péchus, le nombre d'ennemi est plus élevé et surtout les niveaux en enfer font bien moins cheapos. Les armes restent inchangées hein. Bon par contre pour le boss c'est naze ici aussi il se fait déglinguer sans réelle difficulté.

Conclusion 🔗

Bha ça a très bien vieilli graphiquement. Un pack de texture ferait des merveilles.

Les boss sont tous ratés et sanst intéret. Les combats et le feeling des armes ne sont pas vecteurs de joie auprès du cliqueur compulsif que je suis.

C'est sans conteste le vilain ptit canard de la famille. Sa proposition est assez audacieuse mais ne répond pas à mes attentes. Le jeu n'est pas mauvais du tout et est même plutôt bon pour un survival horror. Sur une autre licence ça serait pas mal mais porter le titre Doom est un honneur qu'il ne mérite pas.

Le jeu n'a pas été un échec du tout et a plutôt bien marché. Et pour autant le studio n'a pas persisté sur cet axe et s'est bien rattrappé douze ans plus tard pour sa suite.

The Unbearable Weight of Massive Talent

Histoire : 🔗

Nicolas Cage n'est plus au top de sa forme, sa carrière est même dans un bon creu. Sa vie familiale n'est pas mieux et il a besoin d'argent et se retrouve contraint à accepter d'aller à l'anniversaire d'un milliardaire espagnol.

Javi est un très grand fan de Nicolas Cage et est aux anges de rencontrer son idole qui de prime abord est vraiment pas jouasse. Mais la gentillesse et l'honnêteté de Javi touche l'acteur. Mais il n'est pas que milliardaire, il est aussi un criminel qui a enlevé une fille de président (ou truc du genre).

Ressenti : 🔗

J'ai été vraiment trèèèès agréablement surpris ! La comédie méta de mise en scène de Nicolas Cage marche vraiment bien. L'acteur est pas mal moqué sur l'Internet et est à l'origine de nombreux memes et là il l'assume et s'en amuse. Ça marche vraiment bien.

Mais ça s'arrêterait là, bon bha ça serait sympa sans plus. Mais l'interprêtation de Javi par Pedro Pascal est géniale. Il est à deux doigts de voler la vedette à Nicolas Cage dans un film qui parle de Nicolas Cage !

C'est un acteur que j'ai découvert comme un peu tout le monde dans Games Of Thrones (pourtant avec une très courte durée de vie) mais il a réussi à me marquer et à percer un peu maintenant. Mais là il explose réellement. Il est vraiment bon en comédie !

Le film ne se prend clairement pas au sérieux sans pour autant complètement débile. La réalisation est propre mais sans plus. C'est assez calme et sans surprise sur ce point.

Bien entendu il y a des références aux films du monsieur. Ça m'a d'ailleurs donné envie d'en revoir certains…

Je fais mumuse avec InfluxDB Telegraf Grafana : vol.2

Dans la première partie j'expliquais à peu près comment j'avais installé la stack. Le tout avec un peu d'auth, du TLS et un reverse proxy pour que ce soit propre.

Les bienfaits de Go 🔗

Un point que je n'ai pas abordé c'est mon amour pour Go. Habituellement on s'en fout un peu du langage d'un logiciel mais là quand on doit installer un agent sur chacune des machines et qu'elles ne sont pas du tout uniformes ça peut vite être les emmerdes.

En théorie les langages avec interprêteur genre python ça devrait être pas mal mais à l'usage c'est un nid à emmerdes. Avoir le bon interprêteur dans la bonne version, avec les bonnes libs et tout c'est un enfer. J'ai horreur de python pour cela. Et non, utiliser virtualenv ou venv ou pip ou $truc_du_jour ça n'aide pas.

Avec les logiciels compilés c'est en théorie un peu mieux mais dès qu'on a un soft un peu complexe qui a pas mal de dépendances dont des libs dynamiques on est reparti dans l'enfer encore une fois. Et c'est sans commencer à évoquer la cross-compilation qui est généralement assez chiant à mettre en place.

Et c'est là que Go arrive en sauveur. Ce pépère génère un binaire statique. Alors certes ce binaire est très gros (enfin ça reste très tolérable niveau taille de données, hein) mais il contient tout et est autonome. Vous pouvez donc copier ce binaire sur la machine de destination et pouf il tournera. Quel panard !

Le deuxième très gros point positif est l'extrème simplicité à cross-compiler en Go. C'est intégré nativement. Rien besoin d'installer de plus que le compilo d'origine. Deux variables d'environnements à définir et pouf le binaire pondu sera cross-compilé vers la cible. On ne peut plus simple.

On combine ces deux points et il est très simple de compiler puis déployer un programme en Go. En gros un ptit GOARCH=arm GOARM=7 make et pouf vous n'avez plus qu'à envoyer le binaire produit sur votre machine de destination.

J'ai appliqué cette méthode pour Telegraf, il ne restait plus qu'à pousser un fichier de conf et un fichier d'init pour le lancer au boot. En moins de dix minutes je suis à même de foutre ça sur une nouvelle machine même si l'OS ne permet pas de l'installer nativement.

J'arrête de vous embêter avec Go (pour l'instant ; niark niark).

Trifouillage de Telegraf 🔗

Bon Telegraf de base est plein de plugins qui permettent de monitorer tout un tas de logiciels assez connus. Il sait aussi monitorer les métriques usuelles des ordis : l'utilisation CPU, l'utilisation RAM, le réseau, les disques… toussa quoi.

Il suffit généralement de décommenter les morceaux en question dans la conf pour l'activer. C'est bien, c'est fourni de base.

Il possède cela-dit quelques plugins plus "diy". Il y a notamment http qui permet de choper des métriques via … bha http. Il y a également file qui permet de choper des métriques via … des fichiers. Avec à chaque fois suffisamment d'options pour pouvoir gérer des données sous différentes formes (CSV/JSON…).

Du coup j'ai commencé à faire mumuse avec ça.

Grapher ma conso élec/gaz/eau 🔗

Ça fait quelques années maintenant que je m'astreins chaque semaine à relever mes différents compteurs. Je balance tout cela dans un fichier CSV. J'ai donc la date, le relevé de gaz, le relevé d'élec, le relevé d'eau, le delta de gaz depuis la semaine précédente, pareil pour l'élec, pareil pour l'eau. Le tout dans un (maintenant long) fichier CSV.

J'ai donc commencé à ajouter un plugin http qui récupère ce CSV, le parse et ingère ça dans InfluxDB. Ça marche super bien. J'ai pu avoir toutes mes mesures dans un joli ✨ graph ✨.

des graphs de type compteur à aiguille

C'est pas mal non comme rendu ? (Tiens j'avais oublié de mettre l'unité pour le gaz :-/ )

Wow. Tant d'années que je relève ça et j'ai enfin un vrai graph tout joli ! Par contre j'avoue que ça m'écorche un peu quand même de parser un fichier complet constamment alors que bon je ne fais qu'ajouter qu'une ligne par semaine.

Je peux déjà commencer par limiter la fréquence de test de ce plugin pour ne passer qu'une fois par jour. Mais ça reste du bricolage qui ne me plait guère.

Je commence à voir pour me faire un ptit script shell qui ne va faire que générer un nouveau fichier CSV avec seulement deux lignes. C'est beaucoup plus léger. C'est au final un script ultra simple. (spoiler : ça va pas durer longtemps)

Se passer de Telegraf 🔗

Bon il est ptet temps de savoir se passer de Telegraf quand il n'est pas spécialement nécessaire. Bien entendu je le conserve pour toutes ses métriques mais pour celles que je veux rajouter je me passerai de ses services.

Grapher la température et l'humidité relative de mon salon 🔗

J'ai une ptite sonde USB raccordée à l'une de mes machines. C'est un appareil en hardware libre avec un logiciel libre lui aussi.

C'est un PCB qui mesure 1cm par 3cm environ avec un port micro USB

Malheureusement ça ne se vend plus.

On lance le logiciel et il sort la température et l'humidité et l'état des LED. Et c'est tout. Je relève ça depuis quelques années maintenant mais pareil je ne l'avais jamais graphé.

Bon le truc c'est que là, je me suis dit que je vais pouvoir relever ces infos un peu plus fréquemment vu que c'est 100% automatisé. Pourquoi pas toutes les 10s après tout ?

Par contre la méthode CSV va vite montrer ses limites. Je regarde un peu la doc de telegraf et influx et je tombe sur une page concernant le line protocol d'InfluxDB. Et là en fait ils montrent comment parler directement à la DB pour lui ajouter une mesure. Et c'est super simple ! Mais vraiment très simple !

Je dégaine un curl et j'envoie une mesure bidon, je vais dans le grafana, je crée un nouveau graphique je tente de créer une query pour ça et là sous mes yeux ébahis ça fonctionne. Bon bha je vais pas me faire chier à parser et compagnie avec telegraf mais parler directement à Influx.

Bon bon bon… Je vais ptet refaire les autres graphs avec cette méthode et au lieu d'alimenter un CSV, je vais directement alimenter ma base InfluxDB. Bon ça me simplifie pas mal la vie.

Donc je me refais un ptit script de zéro.

/usr/local/bin/hyg2influx
#! /bin/sh

host="n2"
influx_url="https://hostname.de.influxdb/write?db=telemetrie"

hygoutput=$(/usr/local/bin/hyg-usb -c)
sonde=$( echo "$hygoutput" | awk -F, '{print $1}')
temperature=$(echo "$hygoutput" | awk -F, '{print $2}')
humidite=$(echo "$hygoutput" | awk -F, '{print $3}')

line_protocol=$( printf "sondes,sonde=%s temperature=%s,hygrometrie=%s" "$sonde" "$temperature" "$humidite")

curl -XPOST -u user:password "$influx_url" --data-binary "$line_protocol"

Et on demande à notre cher cron de lancer ce script à chaque minute et c'est bon. Beaucoup moins de parseage, ça bouffe moins de CPU, c'est plus léger et plus facile à débugguer. Telegraf était vraiment un composant qui n'avait pas vraiment de plus-value.

Deux graphs 'compteurs' et une courbe avec ses statistiques pour la température et l'humidité

On peu rajouter dans la légende les valeurs min/max/moyenne/le delta/la dernière relevée (et d'autres) ce qui est chouette comme tout.

Bon, je vous le détaille pas, mais j'ai modifié mon script pour l'élec/gaz/eau pour qu'il ait sensiblement la même gueule afin de zapper telegraf.

Grapher les mises à jour AlpineLinux 🔗

Mon ptit cheptel de machines comprend maintenant 4 bestioles sous Alpine. Et je les tiens pas parfaitement à jour tout le temps.

Je pourrai mettre un cron qui upgrade régulièrement mais je préfère le faire manuellement. Non, je me suis juste contenté d'un cron qui update régulièrement les dépots. À moi ensuite de me connecter et de lancer la mise-à-jour. J'ai donc rajouté un ptit morceau qui m'indique le nombre de paquet "upgradable".

/etc/periodic/daily/alpine_update
#! /bin/sh
apk update

host="MonAlpineFavorite"
installed=$(apk list --installed | wc -l)
upgradable=$(apk list -u | wc -l )
orphaned=$(apk list --orphaned | wc -l )

line_protocol=$( printf "apk_stats,host=%s installed=%si,upgradable=%si,orphaned=%si" "$host" "$installed" "$upgradable" "$orphaned")
curl -XPOST -u user:motdepasse "https://adresse.du.serveurinflux.db/write?db=telemetrie" --data-binary "$line_protocol"

C'est basique mais ça fait le boulot.

Des barres qui augmentent avec le nombre de paquets à mettre à jour.

J'ai arbitrairement défini que 10 paquets non à jour c'est trop.

Le nerf de la guerre : le peugnon ! 🔗

Bon j'ai un compte en banque que j'aimerai grapher. Et quel est l'outil que l'on utilise pour consulter son compte en banque ? Woob.

En gros vous y rentrez vos identifiants de banque et le truc se débrouille pour s'y connecter en bravant les captchas et compagnie. Il saura vous resortir votre balance actuelle. C'est pile ce que je veux !

Bon alors là par contre j'ai eu un vrai dilemme. Woob c'est chouette mais c'est du python (beurk) et j'ai pas spécialement envie d'installer ça sur ma machine qui graphe. Du coup, je vais le foutre sur ma machine perso qui tourne par intermittence. D'ailleurs j'ai déjà woob depuis fort longtemps sur cette machine. Par contre je n'ai pas de cron ici.

J'ai pas spécialement envie d'installer cron et de le faire tourner juste pour ça. Du coup je me fais un truc un peu hybride. Je vais passer par telegraf (qui est déjà installé pour les autres métriques) et qui va lancer une commande régulièrement.

Donc je rajoute un plugin dans la conf de telegraf :

extrait de /etc/telegraf/telegraf.conf
[[inputs.exec]]
  commands = [ "/usr/local/bin/woob2telegraf" ]
  timeout = "10s"
  interval = "4h"
  json_name_key = "label"
  data_format =  "json"
  name_override = "banque"
  tag_keys = ["label"]
le /usr/local/bin/woob2telegraf
#! /bin/sh

# Le script est lent et fait potentiellement un appel à la banque constamment donc on le fout en cache.
# Il écrit dans /tmp/woob2telegraf
# Quand on invoque le script on regarde s'il existe déjà ce fichier et s'il est moins vieux qu'un certain délai.

update_data() {
  # On demande à woob de nous sortir un json mais il est un peu trop fourni, donc on utilise jq pour ne conserver que le label et la balance
  woob bank ls --formatter json | jq '[.[] | {label: .label , balance: .balance| tonumber }]' > /tmp/woob2telegraf
}

if [ ! -e /tmp/woob2telegraf ]
then
  update_data
else
  lastupdate=$(stat --format=%Z /tmp/woob2telegraf)
  date=$(date +%s)
  diff=$(expr $date - $lastupdate  )
  # En gros 4h 
  if [ "$diff" -gt 15000 ]
  then
    update_data
  fi
fi

# On envoie à telegraf
cat /tmp/woob2telegraf

Et hop, tout ça pour s'éviter d'avoir cron… Ça y est je peux avoir une ptite visu sur mes finances.

DEBOUT ! 🔗

Bon, j'ai quelques machines et j'aimerai bien savoir lesquelles sont up ou non. Au début je pensais ptet partir sur un graph qui se base sur des pings via Telegraf mais je me suis dit qu'il y avait moyen de faire bien plus léger.

Collectons 🔗

Je suis donc parti sur du fait maison encore qui va être executé chaque minute (clairement pas besoin de relever ça plus souvent). Chacun des hosts va juste envoyer un booléen à true et c'est tout.

/usr/local/bin/up2influx
#! /bin/sh

host=$(hostname)
influx_url="https://url.de.votre.influx.db/write?db=telemetrie"

line_protocol=$( printf "up,host=%s up=true" "$host" )

curl -XPOST -u user:password "$influx_url" --data-binary "$line_protocol"

C'est ultra simple et j'imagine que niveau stockage dans Influx ça sera très léger (ouai faut commencer à penser à la volumétrie de données généré par tout cela. Je déploie ce script sur chacune des machines et je le fous dans un cron chaque minute.

Jusqu'à présent c'est vrai que j'ai pas trop parlé de la mise en place côté grafana donc je ne vous épargne pas ce coup-ci. Si vous avez jamais touché ça peut faire un peu peur au début mais retroussons nos manches !

Grafanons ! 🔗

Créons un nouveau panel. Dedans il faut créer une requête de la base de donnée pour extraire les données que l'on veut. Donc là, on va picorer dans la base télémétrie et plus spécifiquement dans le bucket up. On va select le champ up et lui appliquer la fonction last() qui permet de sélectionner la dernière valeur. Ensuite on group by et le critère qui va nous intéresser sera tag(host) ce qui nous permettra de ne pas mélanger les métriques des différentes machines. Et surtout on rajoute un fill(0) qui indiquera que si l'on a pas de métrique il faut remplacer par un "0". Pour que ce soit plus joli, on met un alias à la valeur $tag_host. Le tout dernier point à gérer sur ce panneau est le query options où l'on définit notre interval à la valeur 1m (vu qu'on ne le relève qu'une fois par minute).

l'éditeur de query de grafana avec tous ces réglages.

C'est ptet plus parlant avec une image.

Bon là c'est la moitié du boulot, maintenant il faut la représentation. Je suis parti sur un State timeline qui me semble très adapté pour ce genre d'info. En gros c'est une frise temporelle avec du vert quand c'est bon et du rouge quand c'est pas bon. Pour la forme on peut s'amuser à faire un value mapping où l'on indique que le "false" > "Down" et "true" > "Up" ce qui est un peu plus parlant et surtout pour ces deux valeurs attribuer des couleurs chatoyantes.

On personnalise le titre et c'est tout bon.

Affichage des différentes barres montrant le statut des différentes machines.

Ça fait pro, hein ?

Voilà un peu le genre de truc qu'on peut faire avec cet outil.

Toujours plus ! 🔗

Bon c'est cool je suis super content de tout ça.

J'ai beaucoup aimé me replonger dans ces outils. J'ai pas mal appris dans cette ptite aventure et j'aimerai ajouter encore d'autres trucs à grapher.

Je vous en parlerai ptet au compte goutte quand je le ferai.

Dans la première partie, on m'a suggeré Victoria Metrics en remplacement d'InfluxDB. Et c'est vrai que j'ai un peu regardé et ça semble mieux sur un peu tous les aspects : moins de ram, moins de stockage, de meilleures perfs, compatibles avec influx et avec quelques fonctionnalités supplémentaires et en plus c'est aussi en Go. It would be a shame if …

Ambulance

Histoire : 🔗

Will a besoin de pognon pour pouvoir soigner son gamin (en fait ce film est un plaidoyer en faveur de la sécurité sociale). Il va donc voir son frêre pour lui emprunter quelques milliers de dollars. Ce dernier lui propose de participer dans un gros braquage. Là, tout de suite, maintenant.

32M$ à se répartir forcément ça pousse à accepter.

Ressenti : 🔗

Je n'avais pas vu de film de ce cher Michael Bay depuis le fort sympatique No Pain No Gain. Je me suis dit : allez hop un ptit film détente là. Un bon gros braquage de banque.

Ça commence vraiment fort. Il y a une très grosse patte Heat vraiment cool. Le film évolue ensuite vers un Speed qui est bien moins allèchant.

Le braquage ne se passe pas super bien et nos deux protagonistes se retrouvent à fuire les lieux avec une partie du pognon. Mais ils fuient avec une ambulance qui passait par là. Et là, le film commence à partir en couille.

Je n'attendais pas un film sérieux et d'ailleurs il ne l'est pas. Il y a quelques touches d'humour (bien plus agréable que dans les marvelleries) mais plus on avance plus le film est difficilement crédible. Et puis c'est long. C'est vraiment très long.

C'est dommage parcequ'il y a pas mal de bonnes idées. Certaines scènes ont vraiment de la gueule. Par contre beaucoup de scènes sont difficilement compréhensibles. La caméra est vraiment toujours en train de bouger près des personnages, ça tremble, ça vibre, ça cut sévère. Dans les scènes d'actions ça devient fatigant.

Par contre, il y a beaucoup de plans filmés au drone. Et … ça rend vraiment bien pour la plupart. C'est surprenant au début mais finalement j'ai bien aimé.

Le film enchaîne les clichés avec l'ambulancière badass sexy ultra maquillée qui ne rechigne pas à foutre les mains dans la boyasse. Les deux héros pas vraiment frangins mais frangins pour la vie qui s'engueulent, se fracassent la gueule mais leur lien est plus fort que tout. Les figurants qui meurrent instantanément quand ils prennent une balle mais les protagonistes qui survivent sans être trop inquiétés quand c'est eux. Bon, sur ce point faut pas attendre de sortir des sentiers battus.

C'est un film dispensable qui s'oubliera très vite malgré quelques bonnes idées avec les drones.

Récap 34 : Mai 2022

Et hop le dernier mois du printemps s'achève et pourtant on a déjà de grosses châleurs.

Bon bha pas grand-chose à dire si ce n'est que c'est enfin le retour du HellFest dans quelques semaines \o/

Je commence à fouiller un peu le bundle de jeux pour l'Ukraine (petite pensée pour eux à chaque fois…), ça se voit avec pas mal de jeux ce mois-ci et peu de films.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 2 commentaires, 7 visionnages, 480579 requêtes, 43332 visiteurs uniques pour 19.06 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Yoku's Island Express 🔗

Un charmant petit jeu çui-là. On incarne un bousier qui devient le nouveau facteur d'une petite île toute mimi. Mais le souci c'est que cette île est menacée et que l'on va donc tenter de la protéger.

C'est un metroidvania tout mignon où l'on joue au … flipper. Ouai c'est un mélange assez étrange mais au final ça passe plutôt bien. On dirige notre personnage et les seules actions que l'on peut réellement faire c'est se déplacer de droite et de gauche ou bien activer les fameux flippers. Notre personnage se promène avec une bouboule ce qui est plutôt pratique du coup.

C'est joli, tout mimi et assez simple. J'en suis venu à bout en moins de 6h, je n'ai pas torché les achievements cela dit.

112 Operator 🔗

Qui n'a jamais rêvé de bosser dans un centre d'appel des secours pour tenter de sauver des gens ? Et pourtant il y a bien un jeu pour ça !

Vous allez donc recevoir des appels téléphoniques et en fonction de ça dépêcher une équipe de secours, que ce soit des policiers, des pompiers ou bien une ambulance. Le jeu est assez simple à maîtriser. Vous êtes face à une carte de la ville avec les icônes de vos différentes unités. Vous les répartissez et les envoyez sur les différentes missions qui apparaissent.

Bon ça amuse un temps mais faut avouer que … bha c'est pas non plus super fun. Ça ressemble beaucoup à un métier sauf que là tu as pas spécialement la satisfaction d'avoir sauvé des gens.

Hexologic 🔗

Un ptit puzzle game de calcul mental.

Vous avez un plateau avec des tuiles exagonales avec des chiffres. Il faut placer des chiffres de façon à ce que la somme d'une ligne corresponde à un chiffre sur l'un des bords de l'hexagone. Et forcément la difficulté provient du fait que les tuiles sont côte-à-côte et qu'il faut donc que les sommes des lignes ne se perturbent pas les unes des autres.

Franchement très sympathique et pas si compliqué que ça. Le jeu propose une centaine de niveaux à la difficulté croissante avec l'ajout progressif de quelques nouvelles règles.

C'est bien dosé, rapide et facile à prendre en main. Graphiquement c'est simple mais plaisant à regarder, non c'est franchement bien foutu. Un ptit jeu très agréable que j'ai torché en 3h30 d'une traite.

Si vous aimez les kenken, sudoku et autres nonogrammes ça pourrait vous plaire :-)

Amnesia Rebirth 🔗

J'ai beaucoup aimé le premier, le second beaucoup moins et donc voilà le troisième. Comme à chaque fois chez Frictional Games, le jeu a une version linux native.

Mais pas de bol, ça ne fonctionne pas terrible chez moi. J'ai des gros glitchs graphiques rendant le jeu particulièrement insupportable. J'ai donc capitulé en moins de deux heures.

Ptet plus tard ?

Motorcycle Mechanic Simulator 2021 🔗

Je comprends pas trop le délire de ces jeux. Mais maintenant j'en ai un.

J'ai joué une heure. Et … bha … mouai.

On démonte/remonte des morceaux des motos pour changer certaines pièces pour se faire un profit.

Ça ne m'amuse pas spécialement.

En plus ça fait vraiment jeu cheap. C'est moche, l'interface est vraiment pas ouf.

Ptet qu'avec de l'expérience on peut vraiment apprendre un ptit peu la mécanique mais de ce que j'en ai vu c'est pas vraiment le cas. Et puis en vrai ce qui est chiant c'est qu'on a pas le bon outil, pas la place pour accéder à telle pièce et qu'on sait pas d'où vient le défaut. Là, c'est sûr qu'une fois qu'on enlève ces trois aspects relous ça simplifie la mécanique mais c'est au final plus très réaliste.

Bon je pourrai dire j'ai testé. J'approuve pas.

Treasure Hunter Simulator 🔗

Hahahaa rien que le titre ça pue la merde, non ? Encore une simalution un peu merdique.

C'est moche, c'est rigide, c'est pas optimisé, c'est lent, c'est répétitif (rien qu'en trente minutes j'en avais déjà ras le derche). Tu finis le tuto tu as déjà quatre achievements.

Sans blague j'ai 32 minutes de jeu et j'ai déjà des achievements que moins de 50% des joueurs ont. Tout le monde abandonne ce jeu en deux deux…

Neverout 🔗

Un puzzle game en FPS compatible VR.

C'est moche, c'est très cheap et techniquement mal branlé. On a 0 explication, il n'y a même pas de menu, pas d'explication, on peut pas changer les contrôles. Et d'ailleurs ces derniers sont étranges. La flêche avant pour avancer, les flêches sur les côtés pour tourner et non straffer. On peut pas reculer, la souris est extraordinairement sensible au point où j'ai sorti la manette. Et jouer à un fps à la manette, moi ?!

No way. Poubelle.

Kingdom Two Crowns 🔗

Haaaa enfin un jeu sympa !

On joue un ou une monarque à canasson et l'on doit reconstruire son camp et le fortifier et l'agrandir. Malheureusement des sortes de créatures à capuches ne sont pas forcément d'accord avec tout ça et vont tenter de vous ralentir voir vous piquer votre couronne.

Le jeu est très simple : on peut aller à droite ou à gauche, on peut courir et enfin on peut donner du pognon. C'est tout.

En donnant du pognon à des emplacements prédéterminés, on va ordonner à nous sujets de construire un mur, une tour, une ferme… On peut également recruter les sans-abris du secteur pour renforcer notre main d'œuvre, gonfler notre armée, recruter de nouveaux chasseurs.

C'est très joli avec une 2D pixel art techniquement bien foutue. On a des effets de lumières, des reflets sur la flotte, une météo dynamique, un ciel qui change, des saisons, des arbres qui bougent… C'est très très cool visuellement. Et même l'ambiance sonore est réussie.

Le jeu n'est pas bien compliqué mais il est agréable bien qu'un peu répétitif. Une trentaine d'heures permettront d'en voir le bout et de bien comprendre toutes ses mécaniques.

Je suis juste un poil déçu par la difficulté. Une fois compris ses règles le jeu est très simple SAUF d'un coup d'un seul, où les ennemis vous ravage la gueule sans que vous ne puissiez y faire grand-chose. C'est assez frustrant.

En cas de mort, on recommence mais en ayant une partie de votre royaume qui est à reconstruire. Ça fait perdre pas mal de temps.

On se sent assez démunis c'est dommage parcequ'avec un meilleur équilibrage avec une rampe de progression plus linéaire ça aurait été vraiment un excellent jeu.

Say No! More 🔗

Un petit jeu délirant ultra coloré dans une 3D simpliste mais tout de même réussie.

Vous êtes un stagiaire faisant son premier jour dans une grande entreprise. En arrivant dans votre cagibi bureau, vous trouvez un walkman et une cassette étrange. En l'écoutant vous tombez sur une masterclass pour apprendre à dire "NON" ce qui va vous permettre de reprendre en main votre destin.

À partir de là, vous allez envoyer chier tous vos collègues vous demandant de leur apporter du café, décoincer l'imprimante… Vous allez vous A-FFI-RMER et gagner en popularité et serez le héros de tous vos nouveaux collègues.

Le jeu est complètement couillon mais possède une moralité tout de même. Ça paye pas de mine mais c'est honnête et bien réalisé.

C'est très simple avec 0 défi mais c'est marrant. Et surtout ils n'ont pas tenté de rallonger la sauce de trop. Le jeu est très court et se torche en une heure et demi heureusement.

Postvoid 🔗

Un FPS très particulier mais vraiment cool. Dans une main vous tenez une idôle en forme de tête servant de gourde mais fuyant constamment. De l'autre vous tenez votre arme.

Vous n'avez qu'à aller au bout des dix niveaux pour atteindre le but du jeu. Par contre l'idôle s'avère être votre barre de vie. Chaque ennemi tué vous remplira un peu cette gourde. Vous devez donc vous magner en tuant les ennemis au plus vite pour atteindre la sortie.

C'est visuellement très étrange avec des couleurs sur saturé, un style 3D mais avec des ennemis en sprites 2D (tout comme vos mains). C'est un poil moche mais au final ça a un certain charme.

Le sol n'est pas plat et les niveaux générés aléatoirement.

C'est très cool en courte session.

Musique 🔗

J'ai découvert le groupe Lalalar qui pond des morceaux lancinants aux sonorités turques. C'est vraiment super chouette.

Je vous conseille tout particulièrement le morceau Isyanlar qui pourrait durer deux heures de plus que je ne m'en plaindrais pas.

Nuxeries 🔗

J'ai refait un peu de Go ce mois-ci. À la base je voulais me faire un script shell comme d'hab sauf que là il fallait manipuler des dates et les convertir et tout sauf que … bha date c'est vraiment pas terrible pour ça alors que Go sait très bien faire. Du coup hop hop hop je me suis un peu dépoussieré la zone du cerveau contenant Go.

Comme d'hab c'est assez simple et bien foutu. J'adore vraiment ce langage et le fait de pouvoir directement (et surtout instantannément) faire un go run source.go brouille un peu les pistes entre les langages compilés et interprêtés.

Vidéos 🔗

Bon attention attention ! LucasFilms se décide enfin de prolonger Willow un de mes films fétiches. Bon bha c'est du Disney et c'est une série mais j'ai espoir ! Warwick Davis est là !!!

Je croise un peu tous mes membres et je vous partage le trailer.

Je fais mumuse avec influx telegraf grafana : vol.1

Haaa le monitoring. C'est un truc marrant : certains en sont passionnés mais moi c'est par vague. Je suis plus attiré par les beaux graphs que le monitoring et alerting pour ma part.

Il y a douze ans (wow) j'avais écrit une merdouille concernant Munin (ouai c'était vraiment pas top ce que j'écrivais à l'époque, je me suis un peu amélioré). Et c'est vrai que depuis j'avais un peu laissé tomber.

Je m'y étais remis quand j'ai découvert en 2014 le new cool kid qui débarque InfluxDB et son cher Telegraf en 2014. C'était la folie à l'époque : un truc ultra simple à installer, une conf par défaut qui est bien foutue et 0 dépendance, ça changeait réellement de Munin. Le truc c'est que c'était un peu jeune à cette époque et le format de données a changé, il y avait un peu de doc mais c'était succint et surtout pour générer les graphs bha … il n'y avait pas grand-chose. Grafana venait de naître mais n'était pas connu, n'avait pas sa communauté et ses tutos qui vont avec. Telegraf était cool mais ne savait pas relever beaucoup de métriques différentes.

Du coup, bha j'ai fait d'autres trucs. Parceque autant j'aime bien monitorer mais j'en ai pas trop l'intéret non plus dans le cadre perso et ce n'est pas mon boulot dans le pro. Donc après avoir fait mumuse avec quelques semaines/mois au final j'ai viré le truc.

Mon objectif 🔗

Et nous voilà en mai 2022 et là je sais pas trop pourquoi je voulais m'y remettre un peu. Faut dire que je commence à avoir pas mal de ptites machines à la maison et que j'aimerais savoir comment elles vont assez vite.

Le truc c'est que ce sont des machines sous Alpine ou Gentoo et OpenWRT (pfiouu pas de windows). J'ai des archis CPU variées avec de amd64, de l'armhf et de l'arm64 et là c'est moins simple.

Bon, monitorer les machines c'est bien mais c'est pas non plus mon kif. C'est le genre de truc que je vais mettre en place et jamais consulter. Non un truc qui m'amuse beaucoup plus et qui m'est plus utile : monitorer les trucs à la con !

Chaque semaine je relève mes compteurs de gaz, d'électricité et d'eau à la main. J'ai bien un linky mais les autres ne sont pas connectés mais bon ça me prend trente seconde chaque jeudi (ou vendredi si j'ai zappé). Mine de rien j'ai déjà un historique assez précis de 6 ans de relevés dont je ne suis pas peu fier. Je me suis même fait un ptit programme en Go qui lit ce CSV et calcul les deltas d'une semaine à l'autre ce qui me permet d'avoir des données un peu plus exploitables.

Une autre donnée un peu exotique est le relevé de température et d'humidité relative. J'ai une ptite sonde USB toute mimi pour ça. C'est du matos libre avec firmware libre qui ne fait que ça et très efficacement. Le souci c'est qu'ils n'en fabriquent plus mais c'est bon j'ai les miennes… J'ai à peu près deux ans de relevés que je n'avais pour l'instant pas exploités qui sont eux aussi dans un CSV que j'alimentais chaque quart d'heure. J'aimerais beaucoup avoir une sonde de CO2 du même type si vous en connaissez (qui ne nécessite pas de soft tordu et qui ne coûte pas une fortune).

Un peu plus exotique : monitorer mon pognon. J'utilisais Budgea en version web qui est un service qui permet d'avoir des graphs sur le pognon, se fixer des alertes en fonction du montant et du type de dépenses. Bref, des trucs plus trop exotiques mais qui l'étaient lorsqu'ils ont débutéss. Malheureusement ils passent en version appli android uniquement et ça … bha … ça ne me plaît pas du tout. Merci pour le service mais du coup je vais arrêter du coup. Ces gens contribuent beaucoup à Woob (ce sont les mêmes gens) qui est un soft de scraping qui a de très nombreux modules pour les banques. En gros le logiciel sait se connecter à vos banques et extraire votre balance. C'est pile ce qu'il me faut, il n'y a plus qu'à grapher.

Je monitore mon poids aussi. C'est encore une fois manuel avec une balance basique (qui n'est vraiment pas précise). Toute la maison y passe. Bon en pratique ça fait quelque temps que je zappe un peu de le faire, c'est vraiment irrégulier. Mais j'ai quand même pas mal de relevés qui méritent leur courbe.

Cheminement (zappable si vous voulez vraiment) 🔗

Tout d'abord InfluxDB 🔗

Bon j'ai donc commencé par installer InfluxDB sur une machine. Par chance ça se trouve dans les dépôts d'AlpineLinux donc c'est installé en deux temps une commande.

Bon je commence à regarder la conf dans /etc/influxdb.conf et … bha j'y connais rien. Mais le fichier fourni est tout joliment fait. Il a toutes les options existantes de déjà renseignées et commentées avec leur valeur par défaut. Et chaque option a deux trois lignes d'explications avec.

J'adore ce genre de fichier de conf par défaut ça permet de comprendre pas mal de trucs sans même aller voir une doc ou un tuto.

Bon et du coup, je n'y ai rien changé.

Ensuite Telegraf 🔗

Là c'est un peu pareil. C'est aussi dans les dépots d'AlpineLinux du coup ça s'installe sans souci.

Et pareil on a fichier de conf comme je les aime. Accrochez-vous par contre, il fait 9700 lignes…

Dans celui-là il va falloir décommenter les différents plugins que vous voulez activer.

FIXME

Et pour finir Grafana 🔗

Dernière brique à installer. Pareil c'est dans les dépots, on installe et on lance et ça y est ça marche.

Quel pied.

Bon alors je mets connecte en SSH à la machine où ça tourne et je me fais un ptit tunnel de port pour accéder à Grafana sans ouvrir le port à l'extérieur (ssh grafana -L 3000:localhost:3000 puis dans le navigateur on ouvre http://localhost:3000 et c'est bon on tombe bien sur la bête). Dans mes souvenirs c'était la brique la plus ardue à prendre en main. Donc j'ai un peu d'appréhension.

Le système permet de créer de multiples dashboards qui eux contenir des panels. Ils fournissent sur leur site des dashboards préconstruits ce qui permet de ne pas trop se salir les mains. Mais franchement, c'est pas si fun et puis on apprend pas trop si on s'en contente.

J'ai donc pris un dashboard pour telegraf et je vais aller picorer dedans.

Proprifions tout ce merdier 🔗

Grafana 🔗

Bon on va commencer par clarifier l'accès à Grafana en ajoutant ce qu'il faut dans mon reverse proxy nginx. Je crée une nouvelle entrée dans ma zone DNS qui pointe vers la machine hébergeant nginx.

Ensuite, je crée un vhost nginx dédié qui contient ce qu'il faut pour joindre le grafana. Le souci c'est que ce dernier n'écoute que sur localhost.

J'édite donc le bout de conf Alpine où se trouve la conf pour grafana (donc le /etc/config/grafana) et je le fais écouter sur son IP du LAN et je lui donne le domain sur lequel il va recevoir les connexions.

Un ptit coup de acme.sh issue --domain le.domain --nginx et une petite édition du vhost nginx plus tard et c'est bon. Le domaine et son certificat tourne.

/etc/nginx/conf.d/grafana.conf
# this is required to proxy Grafana Live WebSocket connections.
map $http_upgrade $connection_upgrade {
default upgrade;
'' close;
}

server {
listen 80 ;
listen [::]:80 ;
listen 443 ssl http2;
listen [::]:443 ssl http2;

#if ($scheme = http) { return 301 https://$server_name$request_uri; }

server_name le.domai.ne;
access_log /var/log/nginx/le.domai.ne.access.log;
error_log /var/log/nginx/le.domai.ne.error.log;

include ssl.conf;
ssl_certificate /root/.acme.sh/le.domai.ne/fullchain.cer;
ssl_certificate_key /root/.acme.sh/le.domai.ne/le.domai.ne.key;

gzip_vary on;
gzip_static on;
brotli_static on;
gzip_proxied any;
gzip_comp_level 6;
gzip_buffers 16 8k;
gzip_http_version 1.1;
gzip_types text/plain text/css application/json application/javascript text/xml application/xml application/xml+rss text/javascript application/activity+json application
/atom+xml;

charset utf-8;


location /.well-known/acme-challenge {
   alias /var/www/acme;
}

location / {
proxy_set_header Host $http_host;
    proxy_pass http://10.0.0.250:3000/;
}

 # Proxy Grafana Live WebSocket connections.
location /api/live {
rewrite  ^/(.*)  /$1 break;
proxy_http_version 1.1;
proxy_set_header Upgrade $http_upgrade;
proxy_set_header Connection $connection_upgrade;
proxy_set_header Host $http_host;
proxy_pass http://10.0.0.250:3000/;
}

}

Bon pour Grafana c'est propre vu qu'il sait gérer tout seul l'authentification et ce qu'on a fait. Maintenant au tour de InfluxDB.

InfluxDB 🔗

Bon on répète les mêmes étapes : création d'une entrée DNS, création d'un vhost, création d'un certif.

Par contre ce coup-ci on lui ajoute un peu d'auth vu qu'il ne le fait pas de lui-même.

Donc on installe htpasswd avec apk add apache2-utils puis on se crée un utilisateur avec htpasswd -c /etc/nginx/influx_auth_db user. Et on l'ajoute dans le vhost avec auth_basic_user_file /etc/nginx/influx_auth_db; et c'est bon.

On a donc un reverse proxy qui permet d'avoir un peu d'auth et de la crypto. On peut exposer ça sur le net sans trop de risque.

Une base saine pour la suite. 🔗

Ça y est tout est en place et on a tout qui fonctionne.

Bon ça commence à être un peu long donc pour la partie plus croustillante on verra plus tard, hein.

Ghostbusters : Afterlife

Histoire : 🔗

Callie retourne chez son père après sa mort avec ses deux gamins car elle n'a plus de sous. Elle arrive donc dans cette immense ferme pas vraiment entretenue au milieu de nulle part dans un bledaillon paumé.

Sa gamine fouille un peu la baraque et commence à y trouver tout un tas d'attirail assez peu commun. Pendant ce temps, d'étranges tremblements de terre de plus en plus fréquents sont ressentis.

Ressenti : 🔗

Il s'agit du "véritable" troisième épisode de Ghostbusters. Réalisé Jason Reitman fils du réalisateur Ivan Reitman qui avait fait les deux premiers épisodes.

Visiblement ce film zappe complètement l'existence du film Ghostbusters de 2016 (que je n'ai pas vu) et propose donc une histoire dans la continuité du 2 sortit en 1989 que j'affectionne vraiment beaucoup. Faut bien voir qu'un troisième film a été envisagé par pas mal de monde pendant longtemps. Plusieurs scénars ont été écrits, retravaillés, jetés par de multiples personnes au fil des ans. Les acteurs d'origines ont plusieurs fois acceptés/refusés… Bref, c'était un projet bien plus compliqué que prévu.

Ça a d'ailleurs mené à un jeu vidéo en 2009 qui a été considéré pendant un moment comme le Ghostbusters 3 avec un scénario pondu par Dan Aykroyd mais tout de même un peu retouillé. Ça a relancé un peu la franchise ce qui a donné le Ghostbusters de 2016 (que je n'ai toujours pas vu) mais qui semble n'avoir pas laissé un souvenir vraiment bon.

Mais là je me suis laissé tenté vu que j'avais entendu parler de la participation du casting d'origine. Bon et du coup ça donne quoi ?

Et bha c'était chiant. Le film dure deux heures mais il est vraiment pas palpitant. Ça commence comme un drame famillial remplis de clichés pour qu'on se tape des longueurs qui s'enchaînent. Il y a quelques gags mais ce n'est pas spécialement fun. Le casting d'origine est là mais juste pour la fin.

Avez-vous des fantômes dans votre film de fantômes ? Et bien non presque pas. Le film tente même de zapper Ghostbusters 2 et repique l'antagoniste du premier avec les mêmes motivations. On nous recolle même des ptits bibendum marshmallow. Sauf que dans le premier c'était la manifestation de la peur d'un des personnages. Ici, c'est … bha on sait pas d'où ils sortent et ce qu'ils foutent là. Ils apparaissent juste comme ça sans aucune justification.

En fait ce film ne fonctionne pas si l'on ne connait pas le premier. Et si on connait le premier on se fait chier sur cet épisode.

En gros, en dehors du plaisir de revoir le casting d'origine il n'y a pas grand-chose de fifou dans ce film.

Bon après c'est pas catastrophique mais c'est décevant et pas palpitant. Je n'en attendais quasiment rien, pour moi c'est bon j'ai fait mon deuil d'une suite il y a fort fort longtemps. Je l'ai maté par curiosité en me disant que ça pouvait être un truc honnête mais c'était assez insipide et vraiment pas digne des deux premiers.

Turning Red

Histoire : 🔗

Mei est une très jeune canadienne d'origine chinoise aidant sa famille à tenir un temple à Toronto. Avec ses copines de collège elle rêve d'aller au concert du groupe de mioche du moment.

Un matin elle se réveille dans le corps d'un énorme panda roux. Elle comprend que si elle parvient à se maîtriser et se calmer, elle peut reprendre forme humaine.

Ressenti : 🔗

Ça faisait longtemps que je n'avais pas été vraiment emballé par un Pixar. Là j'ai bien aimé les personnages, l'histoire n'est pas concon ni moralisatrice. Visuellement c'est vraiment très beau, ils sont arrivés à un stade où ils peuvent afficher à peu près tout n'importe quoi de manière crédible et où du coup ils adoptent un style légèrement cartoon mais toujours assez réaliste.

Mei est assez erreintante au début, on va pas se le cacher mais c'est clairement l'objectif visé. C'est d'ailleurs assez marrant de voir une gamine vouloir être une adulte responsable pas seulement vis-à-vis de sa mère mais aussi de ses copines. Elle est fière de se présenter comme indépendante toussa. J'imagine que c'est une préoccupation des jeunes actuels qui sont constamment bombardés de réseaux sociaux les exortants à avoir une présence numérique du paraître.

Un point que j'ai trouvé un peu étrange c'est de placer l'histoire en 2002. Je n'ai pas remarqué d'élément qui permette de justifier ça.

Ces derniers temps, j'ai l'impression que Disney tente d'apporter de la diversité dans ses productions mais également dans ses réals. Le film est comme son héroïne réalisé par une femme d'origine chinoise. J'aime bien le fait de voir que ça change un peu petit à petit. En plus le film n'appuie pas spécialement sur ce point. On ne se tape pas tous les clichés qui vont avec. Ça apporte un peu de background culturel, c'est assez cool.

C'est moi ou ces derniers temps Pixar tente de nous caler de la musique un peu partout ? Avec Soul, Encanto, Coco ça devient un thême assez récurrent. Tant que ça ne pousse pas trop la chansonnette comme dans les "vrais" Disney ça me va…

Voilà, c'était un film vraiment cool avec des personnages amusants et une histoire assez originale.

Prisoners of the Ghostland

Histoire : 🔗

Le héro est libéré d'une cage où il croupissait des suites d'un braquage qui a mal tourné. Le Gouverneur de la ville lui demande d'aller récupérer et ramener Bernice.

Il est bardé d'explosifs sur sa combinaison qui se déclencheront s'il a l'intention de s'enfuire/frapper Bernice/ s'il est trop lent. À contre-cœur il part donc dans le "Ghostland" dans cette quête.

Ressenti : 🔗

Ce film de 2021 est particulièrement étrange. Je sais que Sion Sono est un réalisateur aux films pour le moins farfelus. Je n'en ai vu qu'un que j'aime vraiment beaucoup Love Exposure.

Ici c'est un registre bien moins crédible. On est dans un gros mélange qui donne un genre de "Mad Max in Wonderland". C'est un gros bordel : on a des cowboys, des samurai, des revenants, des dekotora, un désert. C'est très étrange et même si le mélange passe pas trop mal, ça n'en fait pas un super film pour autant.

Visuellement c'est vraiment très joli. Il y a du monde à l'écran, tous avec leur style de costume dans leur genre, les décors sont vraiment ouf, l'image elle-même est particulièrement joli. Au début je m'attendais vraiment à un film assez cheap mais non ça ne manque pas d'audace.

Le casting lui aussi est surprenant avec Nicolas Cage qui semble un peu en roue libre par moment. Le mec surjoue un peu une scène puis ça va mieux, il semble bien s'amuser. J'ai comme l'impression que le réalisateur voulait jouer avec lui. À-côté de lui, on a Sofia Boutella qui continue son bout de chemin au cinéma. Elle arrive à être plus crédible que son compère. Et surtout on retrouve mon chouchou Bill Moseley avec sa voix que j'adore qui se fait plaisir en tyran local.

Non, le gros reproche que je fais au film c'est que j'ai pas compris grand-chose. On sent qu'il y a du fond, des tas de personnages, tout un lore mais il n'est vraiment pas abordé. C'est un monde très particulier avec visiblement des règles assez spéciales mais on ne nous les explique pas… Et le souci c'est que ça a des incidences cruciales sur le déroulement de l'histoire. J'ai fini par ne plus tenter de comprendre mais juste à me laisser baloter par le film. Et, c'est pas inintéressant, mais du coup c'est un visionnage passif. Je suis moins fan.

C'est vraiment dommage parceque le film aurait pu être vraiment excellent. Mais là, c'est juste étrange pour être étrange alors que j'imagine que ça avait été pas mal pensé dans la tête des deux scénaristes.

Au final, c'est quoi comme genre de film ? Hmmm il y a un peu d'action, un peu d'aventure. Wikipedia lui affuble un ptit "film d'horreur" mais j'ai jamais eu l'impression que le film n'ait tenté de me faire peur. Ou alors c'est vraiment complètement raté sur ce point.

C'est un film cool mais un poil décevant. Ça donne envie de mieux le comprendre mais c'est trop bordélique à comprendre malgré tous les autres aspects qui étaient vraiment réussis.

The Northman

Histoire : 🔗

Amleth est le jeune fils d'un roi viking. Son père se fait tuer sous ses yeux par son oncle.

Il s'enfuit de justesse mais décide de se venger afin de sauver sa mère. Mais il devra d'abord grandir afin d'être suffisamment fort pour pouvoir affronter son oncle.

Ressenti : 🔗

Troisième film de Robert Eggers qui nous a fait déjà deux excellents films : The Vvitch et The Lighthouse. Et on reste en terrain connu : ça se passe souvent dans des environnements austères. C'est la grisaille et le froid. Mais en plus de cela, on reste avec une image très désaturée (sauf notre petit prince qui a le droit à une cape rouge qui tranche). C'est ici aussi très sombre et principalement en lumière naturelle. Niveau casting non plus on est pas vraiment dépaysé, on retrouve des acteurs de ses productions précédentes avec Willem Defoe, Anya Taylor-Joy, Ralph Ineson, Kate Dickie.

La très grosse différence c'est le budget. Ici, il a eu le droit approochant les 75M$. Et ça se ressent !

Le film a une très grande ampleur avec bien plus d'acteurs, des décors plus nombreux et grands. Plus de costumes, un film plus long avec un final épique. On a même des effets spéciaux numériques pour quelques scènes oniriques.

Je suis pas spécialement versé dans la culture viking. Ça ne me passionne pas vraiment mais là c'était la bonne dose. Visiblement, le contexte historique a été pas mal respecté d'ailleurs.

spoil

L'histoire est assez simple mais son dénouement est plus inattendu.

On a donc un ptit garçon plein de haine qui veut venger son père et sauver sa mère. Mais arrivé au pied de sa maman, celle-ci lui annonce que c'est elle qui a organisé l'assassinat de son père par son oncle.

La chute est terrible pour lui et pourtant il y a dès le début des signes annonciateurs : En début de film c'est l'Oncle qui défend verbalement la mère contre les attaques du bouffon. Lorsque l'oncle se fait attaquer par le loup, elle s'aprète à le sauver alors qu'elle pourrait le laisser à son destin.

Avant d'arriver à ce dénouement, je voyais venir un ptit syndrôme de Stockholm mais je n'avais pas envisagé la thèse de la mère qui était déjà amoureuse de l'oncle.


Mais là où c'est un peu plus vrillé, c'est lorsque la mère annonce ça à son fils, elle commence à l'embrasser en lui proposant de devenir sa femme si il terrasse son oncle et ses fils.

La mère est tellement avide de pouvoir qu'elle est prête à trahir tous ses conjoints du moment qu'elle est reine. Alors qu'elle ne semble pas avoir plus de pouvoir que ça en temps que reine. C'est juste pour le prestige ?


Un aspect que j'aime bien dans ce film, c'est que l'on est comme le prince au final. Au début du film, on est candide, on croit naîvement ce que l'on voit. Un couple qui va bien, l'oncle qui se ramène puis la trahison. On comprend pas les motivations.

On a donc envie de vengeance nous aussi, ça nous semble normal.

Le personnage se prépare dans sa quête, se donne du mal. Il prend des risques, rencontre de nouvelles personnes.

Il prépare sa vengeance, approche de son but. Parvient enfin à avoir un instant avec sa mère et là elle lui dévoile la vérité. Il a été berné, trahit. Nous en tant que spectateur aussi ! Nous n'avions qu'une partie infime de la vérité.

Le film s'achève sur la mort du personnage : nous cessons d'être spectateurs quand le personnage cesse d'exister également.


Pendant un moment, on nous fait croire que le personnage renonce à sa vengeance afin de vivre avec sa nouvelle femme. L'amour allait triompher de la haine.

Mais c'est au final la peur qui va refaire chuter notre héros. C'est presque dommage, ça aurait été une fin un peu plus étrange mais c'est bien une apothéose épique que les scénaristes ont privilégiés.

J'ai vraiment beaucoup aimé. Et c'est probablement son film le plus accessible. Il y a plus d'action, un peu moins étrange que son précédent film.

Bon bha maintenant j'attends un prochain film de sa part !

Tiens petit détail étrange : au début du film, on a le roi qui retourne dans son royaume. Il est accueilli par sa femme puis son oncle arrive également. Là, on a Heimir qui est un peu le bouffon du roi qui envoie une pique d'humour à l'assemblée. Et il fait un truc particulièrement étrange : il sort sa bite, lui balance une grosse claque et hop. Le détail étrange c'est qu'il s'agirait apparemment de la vraie anatomie de Willem Dafoe. Et … bha … le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est … très impliqué dans le rôle !

Tiens, rien à voir avec le film mais un truc qui me perturbe tout le temps c'est le nom du réalisateur : Robert Eggers. C'est une sorte homonyme/contreprétrie de Roger Ebert qui est un critique cinéma très connu du Chicago Sun-Times. Je les inverse toujours…

The Evil Dead

Histoire : 🔗

Un groupe de jeunes part en vacances dans une ptite cabane, dans la forêt, loin de tout. Fraîchement arrivés dans la cabane, ils allument la lumière, tout va bien mais soudain un bruit semble venir d'une trappe menant à la cave.

Les braves garçons descendent et n'y trouve … rien sauf un étrange livre et un lecteur de bande audio qu'ils vont écouter. On y entend le précédent habitant racontant des faits très perturbants.

Ils avancent un peu dans la bande et refont "lecture" et tombe sur une sorte d'incantation.

Ressenti : 🔗

C'est le tout premier film de Sam Raimi. Ça a sacrément bien marché puisque malgré un budget ridicule, le film est parvenu à rapporter des millions ce qui permit de lancer la carrière du bonhomme.

C'est un film d'horreur mais tout de même assez peu sérieux. Ça ne fait pas franchement peur, c'est plus un délire assez généreux et un peu maladroit. Le film est devenu culte et bon j'apprécie mais je suis pas spécialement fan pour autant.

En fait je le trouve assez éprouvant à regarder. On est pas loin du nanar avec de tous petits moyens et surtout un film très bruyant. Ça gueule beaucoup, au point où je trouve ça assez éprouvant dans la durée.

Par contre c'est assez fun à regarder : la caméra est assez folle avec des plans en très courte focale, de la caméra qui se promène au ras du sol, un Bruce Campbell qui se révèle de plus en plus.

Bon les maquillages sont par contre très inégaux allant du passable au naze total. Mais le film étant assez drôle c'est un défaut très facilement pardonnable.

Voilà, c'est au final assez moyen +. À chaque fois que je le revois je suis un poil déçu.

Il y a de très bonnes idées mais c'est pas assez fun, trop gueulard.

Gangs Of New York

Histoire : 🔗

Dans les années 1850, New York connait une importante vague d'immigration européenne mais cela ne plaît pas aux "natifs" (ceux arrivés dans une précédente vague, pas les vrais natifs). La ville est le terrain de guerre de très nombreux gangs dont les Dead Rabbits contre les Natifs.

Dans un affrontement dantesque, le chef des Dead Rabbits est tué appuyant la victoire des natifs et de leur idéologie. Le fils du chef des Dead Rabbits est envoyé en prison qu'il ne quittera que seize ans plus tard.

Il n'a qu'une idée en tête : venger son père.

Ressenti : 🔗

Je ne sais pas pourquoi mais ce film me fait une drôle d'impression. J'ai l'impression de voir un bon vieux film des années 80 avec apparemment très peu d'effets numériques (quelques incrustations pour simuler des décors beaucoup plus grands) mais avec tout de même un casting moderne et ce grain d'image pellicule qui chatouille. Ce film est entre deux ères.

Je ne sais pas si c'est juste mon inculture mais j'ai vraiment l'impression que les USA de cette époque étaient bien plus sauvages et violents que l'Europe. Là on est pas dans le Far West, la ville de New-York est déjà assez grande et n'est pas toute neuve, elle a tout son écosystème d'habitants avec ses pompiers ses flics ses élus ses habitants et pourtant c'est la loi du plus fort à tous les échelons. La corruption est totale, la démocratie est un réel foutage de gueule. Tout ça c'est amusant à voir dans un film mais ça devait être un vrai cauchemard à vivre.

Rien que le passage de l'incendie est flippant (mais très amusant) : il y a différentes casernes de pompiers avec leurs équipes respectives qui arrivent sur un incendie. Et là au lieu d'éteindre le feu, les deux équipes se fouttent sur la gueule pour savoir qui est en droit d'éteindre le feu. Pendant ce temps les pillars se font plaisir en prenant des risques inconsidérés. Quand un vainqueur émerge, le chef de gang local décide d'aller non pas éteindre le feu avec sa brigade mais d'aller défoncer et piller la maison d'à-côté.

C'est assez rare de voir New-York à cette époque. Les films sur cette époque se déroule très généralement dans le Far West et non dans l'ouest "civilisé". C'est assez cool à voir en plus les décors, les costumes et les personnages sont sacrément bien foutus. La quantité d'acteurs à l'écran avec tout ce qui va avec est vraiment très impressionnante.

Il y a deux scènes à la demi-bonnette et j'aime toujours cet effet :-) D'ailleurs dans les trucs que j'ai remarqué aussi c'est que la caméra est très souvent en mouvement et se ballade dans le décor. Je pense qu'ils ont adoré avoir un grand décor où pouvoir se déplacer du coup ils en ont bien profité.

Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie cinéma et bon bha je m'en rappelais que de quelques bribes. Il commence déjà à avoir 20 ans et il n'a vraiment pas viellit. C'est vraiment un excellent film (du Scorcese quoi).

Darkman

Histoire : 🔗

Peyton travaille à créer de la peau de synthèse mais sa femme avocate Julie est sur un gros coup pour faire tomber ponte local. Elle est en possession d'une preuve mais les malfrats vont tenter de s'en emparer.

Ils vont dans le laboratoire de Peyton, récupère la preuve et font péter le bâtiment avec le pauvre homme dedans.

Tout le monde le pense mort mais il est en fait complètement défiguré. Il reprend ses travaux et commence à se venger.

Ressenti : 🔗

Ce film est top. Il s'approche très souvent de la frontière délimitant les films des nanars. Mais ne la franchie jamais.

Ça fleure bon le début des années 90, que ce soit les accoutrements mais également les effets spéciaux, les musiques tout. Le film est faussement sérieux. Les personnages ne lâchent pas de blagues, il se passe des trucs assez graves et pourtant le film est vraiment très drôle. Ça regorge de ptits détails bien marrants. Si seulement Marvel pouvait arrêter son humour trop appuyé et s'orienter vers ce genre-là plus subtil.

Alors qu'on croirait un ptit film à petit budget, force est de constater que si si, le budget était quand même confortable. Il y a des hélicoptères, des poursuites, des décors assez immenses, des accessoires à foison. Et même le maquillage est sacrément bien foutu.

Sans blague, Liam Neeson est sacrément bien maquillé. Ses dents, ses trous dans la peau, ses brûlures ça rend vraiment très très bien.

Sam Raimi voulait à la base faire un film Batman mais il n'a pas eu les droits. Du coup il s'est rabattu sur The Shadow mais il n'a pas eu les droits. Frustré il a donc créé son propre héros et c'est plutôt pas mal.

Il y a eu deux suites que je ne connais pas. Mais il ne reste plus grand monde du générique d'origine du coup bof… Surtout que c'est du direct2video… Le seul point qui pourrait me tenter c'est la présence d'Arnold Vosloo (la momie !).

Récap 33 : Avril 2022

Pfiouuu ces tensions géopolitiques sont de plus en plus pesantes. La Russie fait sacrément chier son monde et alors que j'espérais que ça se termine en quelques jours ça commence vraiment à s'éterniser et ça s'exacerbe encore plus.

Heureusement que l'on a eu nos élections présidentielles pour se changer les idées 🤮

Blog 🔗

J'ai un peu travaillé sur les stats ce mois-ci, c'est déjà en ligne depuis quelques jours mais comme c'est une page cachée vous n'avez pas trop pu tomber dessus. Donc voilà les stats.

Jusqu'à présent je ne faisais que publier les stats issus de GoAccess que je générais chaque début de mois mais là j'ai rajouté quelques stats concernant le blog lui-même. Et bha … j'ai beaucoup écrit déjà ! J'ai pas mal pompé sur le Cactus Theme en ne faisant que de très légères adaptations.

En bref ce mois-ci : 3 articles, 9 commentaires, 12 visionnages, 478678 requêtes, 45443 visiteurs uniques pour 7.89 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Tiens Elder Scrolls 1 et 2 sont arrivés gratos sur Steam. Je les ai pris mais pas encore joué. Je ne les ai jamais faits ceux-là, j'ai commencé cette série à partir de Morrowind qui est le 3.

Vampire Survivors 🔗

Et j'ai encore joué à Vampire Survivors. C'est fou comme la simplicité de ce jeu est efficace. Que ce soit techniquement mais également dans son gameplay : il y a peu de mécaniques, on ne fait que déplacer son personnage mais ça fonctionne parfaitement. C'est addictif et ce que j'aime beaucoup c'est qu'au final c'est assez court.

Merci encore au dev de continuer à étoffer son jeu inlassablement avec encore de nouvelles maps et de nouveaux personnages. Un des meilleurs investissements de ma ludothèque.

Satisfactory 🔗

Un Factorio en 3D FPS. C'est vraiment cool mais quand même, j'accroche un peu moins. En fait je me suis vite rendu compte que la vue FPS n'est pas adaptée pour construire de belles usines.

Du coup c'est assez laborieux pour moi et j'ai la flemme. Et dans ce jeu si tu as la flemme de construire et planifier bha tu fais pas grand-chose. J'ai du coup pas trop trop accroché.

J'y retournerai probablement. J'y ai quand même passé une quinzaine d'heure mais je pensais vraiment m'y investir dans les 300 heures…

Project Warlock 🔗

Un rétro FPS de plus. Ça commençait plutôt bien. C'est des graphismes avec des maps à la Wolfenstein 3D mais tout de même plus détaillé. Pas mal d'ennemis, beaucoup de secret et un hub entre les niveaux.

Il y a un léger aspect RPG où l'on peut débloquer de nouvelles armes et compagnies avec des points accumulés.

C'est vraiment dommage parcequ'au bout d'un moment le jeu s'est mis à ramer. Et j'ai beau quitter, charger la sauvegarde bha ça rame à un tel niveau que c'est injouable (de l'ordre de 3fps).

Bon bha tant pis :-/

Door Kickers : Action Squad 🔗

Un ptit jeu sympathique en 2D vue sur le côté où l'on incarne un membre de force d'intervention pour libérer des otages ou désamorcer une bombe. Il y a un ptit feeling Bro Force en plus sage.

C'est pas mal et c'est encore plus sympas en multi coop. Les graphismes en pixel art sont vraiment soignés avec des éclairages dynamiques, des détails de partout, des ptits effets par-ci par-là.

C'est speed et pour parvenir à avoir le meilleur score il ne faut pas faire le bourrin mais jouer un peu plus finement voir stratégique.

The Long Dark 🔗

Haaa un jeu de survie en FPS avec du craft. Arf c'est dans la neige et le froid, j'aime pas ça.

Bon allez, je me lance la partie, c'est pas mal axé sur la narration. On se crash au-dessus d'un territoire sauvage mais pas trop, on perd notre partenaire que l'on va devoir tenter de retrouver.

Bon alors déjà niveau difficulté c'est assez hardcore. Le début du jeu te largue directement blessé dans le froid sans bouffe sans rien. Si tu ne prends pas les bonnes décisions tout de suite t'es mort. Pourquoi pas.

Il y a eu une ptite séquence au préalable qui sert un peu de tuto où il n'y a aucun danger. Le souci c'est que maintenant qu'il y a du danger il faut utiliser des mécaniques de jeu que le tuto n'a pas abordé. Et il faut le faire vite. Bon bha déjà c'est un peu frustrant.

J'ai galéré à parvenir à faire fondre de la neige autour d'un feu improvisé, je n'utilisais pas les bonnes touches au bon endroit. Bon une fois qu'on le sait c'est bien plus simple mais voilà, fallait trouver comment faire. Gros mauvais point pour ça.

Bon ensuite, je suis parvenu à rejoindre ce que je pensais être la civilisation mais en fait non. Et là, bha ça n'est pas devenu plus intéressant. Et surtout certains aspect de gameplay sont un peu trop rigides. Il fait nuit, vous ne voyez rien ? Et bha tant pis, le personnage n'a pas sommeil donc il refuse de dormir, il va falloir attendre (en vrai) pendant de longues minutes, à ne rien faire. FUN (non).

Bon bha c'est ce genre de ptits trucs un peu partout. J'ai lâché au bout de 4h de jeu. J'ai vraiment beaucoup plus préférré The Forest dans un genre assez similaire.

Supraland 🔗

Un métroidvania mais en vue subjective ! Je pensais que ça allait être de la merde mais que nenni c'était vraiment cool !

On joue un jouet dans un bac à sable. Nous sommes un ptit rouge dans notre village mais les vilains bleus nous ont coupé l'approvisionnement en eau. Nos parents les monarques nous chargent donc d'aller résoudre ce souci.

L'histoire est un peu coconne, l'environnement cible clairement les mioches, mais le jeu reste vraiment cool. Déjà c'est plutôt mignon (sauf le gamin qui est sacrément creepy), l'aspect metroidvania est très réussi. On débloque de nouveaux objets ou facultés nous permettant d'aller dans des endroits auparavant inaccessibles.

Et là où c'est d'autant bien réalisé, c'est que le jeu n'a recours aux murs invisibles que très rarement. On peut vraiment aller partout et c'est d'ailleurs dans les endroits qui habituellement seraient des zones où les devs nous empêcherait d'aller que l'on va trouver des ptits trésors supplémentaires. Plusieurs fois je me suis dit : “Tiens je vais tenter de gruger en passant par ce ptit rebord.” pour au final me rendre compte que ça avait été probablement pensé.

Il y a pas mal de références à d'autres œuvres et bon même si l'humour est pas ouf, ça fait quand même sourire.

J'ai rallongé la sauce avec son DLC et là j'ai été un poil déçu. En gros à la fin du jeu de base, on a plein de facultés et là le DLC n'est pas la continuité (enfin si, mais…). On repart dans un tout nouvel endroit avec rien. Bon c'est pas mal au final.

Le DLC demande beaucoup plus de réflexion pour progresser. Ce sont des puzzles à résoudre plus que de l'agilité et des combats.

Je me laisserai très probablement tenter par sa suite sortie récemment.

112 Operator 🔗

Commencé hier soir çui-là.

Vous êtes dans un centre d'appel des secours et vous avez pour but de dispatcher vos forces d'interventions (ambulance, pompier, police) au plus vite et au mieux. Vous recevez également des appels qu'il faut donc traiter.

Le tableau de jeu c'est donc la carte de la ville où vous officiez avec différents pions pour vos unités et là apparaissent des incidents. Il faut donc constamment répartir vos unités pour faire en sorte qu'elles puissent vite intervenir.

Pour l'instant je trouve ça agréable. Je n'y jouerai pas énormément je pense mais pour un ptit jeu c'est assez cool.

Musique 🔗

Une petite Cumbia Sobre El Mar ce morceau est vraiment agréable. J'aime bien le siffloter et il est assez contagieux. Je crois qu'en fait j'aime beaucoup la cumbia !

Nuxeries 🔗

Tiens je me suis installé Snappy Mail pour remplacer (enfin je l'ai foutu en plus pour l'instant) RainLoop. C'est un fork de ce dernier qui l'optimise pas mal pour l'alléger et le moderniser un peu. Il charge plus vite et lui ressemble comme deux gouttes d'eau.

C'est pas mal parcequ'au final je m'en sert principalement à distance quand je suis sur mon téléphone.

Vidéos 🔗

La dernière de Veritasium est la suite d'une de ses précédentes. C'est un youtubeur américain qui est pas mal suivi (depuis le temps c'est pas étonnant) qui fait de la vulgarisation scientifique. Et précédemment il a fait une vidéo qui a fait réagir tout un tas d'autres youtubeur où il expliquait qu'un circuit électrique d'une longeur ahurissante allumerait sa lampe quasi instantannément.

Avalanche d'autres vidéos qui viennent le contredire où l'appuyer et là il sort donc sa suite où il explique un peu son erreur (de formulation mais pas de pensée) et où il l'expérimente.

J'aime beaucoup ces vidéos qui font réagir la communauté. Il y avait déjà eu un "duel" entre Steve Mould et ElectroBoom qui m'avait pas mal régalé il y a quelque temps.

Vrac 🔗

Tiens j'ai découvert une ptite capsule Gemini sympatique : TXT-VOSTFR qui parle de cinéma :-)

Zodiac

Histoire : 🔗

L'histoire vraie du tueur surnommé Zodiac dans les années 70 aux USA. Il contacte les journaux en leur transmettant des messages codés.

La police tente donc d'élucider les mystères disséminés par le tueur.

Ressenti : 🔗

Bha c'était pas mal du tout.

Le film se veut très réaliste avec une identité visuelle assez particulière. Les couleurs sont assez chaudes et douces avec un fort étalonnage soit bleu soit orange, c'est vraiment très joli. Comme souvent avec David Fincher, il y a des effets numériques "invisibles" qui permettent au réalisateur de renforcer l'ancrage dans les années 70. Certains mouvements de caméras sont d'ailleurs ultra classe (notamment la caméra zénithale sur le taxi au début du film).

J'ai bien aimé l'histoire. Je ne connaissais pas les tenants et aboutissants des évènements et bha j'ai presque l'impression d'avoir regardé un documentaire.

spoils

Rhaaa ce que c'est frustrant cette fin !!! Pas savoir qui était réellement le tueur c'est d'un chiant !

La scène où Jake Gyllenhaal se retrouve dans le sous-sol est horriblement bien faite. Le doute monte très vite et on commence à paniquer pour le protagoniste. C'est, je pense mon passage favoris du film.

Bon, j'ai bien aimé, mais je dois avouer que bon bha voilà, c'était bien. Vous voyez ce que je veux dire ? J'en attendais un peu plus. Le film est ptet trop réaliste et pas assez grandiloquent. C'est trop sage et frustrant.

Paths of Glory

Histoire : 🔗

Lors de la première guerre mondiale, la France est en déroute dans sa guerre de tranchées. Un grand général (j'ai pas l'apelation exacte) pousse un petit général (j'ai pas l'apelation non plus) à mener un assaut sur une position fortifiée allemande. Il lui fait miroiter une possible montée en grade.

Le ptit général va donc pousser son colonel à mener cet assaut qui s'avère quasi suicidaire. Ce dernier, à demi-mot menacé, accepte donc d'organiser un assaut avec l'appui de l'artillerie.

Bien évidemment l'assaut est une catastrophe asbolue et les soldats qui parviennent à ne pas mourir rebroussent chemin. Le petit général décide de monter un procès de cours martiale afin de punir les soldats de leur lâcheté afin de ne pas avoir à assummer l'échec de sa stratégie.

Ressenti : 🔗

Aie aie aie. Dans quoi je me suis embarqué ?

J'aime pas spécialement les films de guerre. Mais bon, là c'est un film américain mais sur des français. Ha et puis c'est Stanley Kubrick et puis il est noté 8.4 sur IMDB…

Bon bha déjà j'ai du mal à accrocher. Mais par chance en fait le film n'aborde pas spécialement les batailles. Enfin si, il y a bien l'assaut au début mais rapidement le sujet du film change d'orientation. On ne parle plus de baston mais du procès où sont jugés les pauvres soldats. Et là, j'avoue ça m'a bien plus plu.

Dans le casting, j'ai reconnu deux têtes : Kirk Douglas (qui restera Ned Land pour moi) mais aussi Joe Turkel (qui est le brave Lloyd ou bien Eldon Tyrell au choix). C'est toujours rassurant d'avoir des têtes connues.

Bon niveau histoire, c'est plutôt cool. C'est même un peu court j'ai trouvé. J'aurais aimé que le procès soit plus long avec plus de rebondissements mais bon c'est tiré d'un bouquin. D'ailleurs c'est très loin d'être fictionnel, c'est très très inspiré de faits réels. Visiblement les procès où des soldats furent tués pour l'exemple étaient assez monnaies courantes notamment en France.

Le film a d'ailleurs n'a d'ailleurs pas eu de visa de diffusion en 1957 en France. Ce n'est qu'en 1975 qu'il a pu sortir. Apparemment l'armée n'est pas super fan de ce genre d'histoire…

spoil

Bon, bha pour une fois je suis déçu que la fin ne soit pas une happy end. Sans dec, j'espérais vraiment que l'issue du procès acquitte nos trois malheureux soldats.

Je pensais que la prestation du colonel Dax était suffisamment bonne pour changer leur destin mais non :-/

Bon, et vraiment la toute fin m'a un peu dérangé. J'ai pas trop compris ce qu'il s'y passe vraiment. En gros, une fois le procès et l'execution de la peine passée, on suit le colonel Dax qui a refusé sa promotion. Il reçoit l'ordre de retourner au combat et choisit d'accorder une dizaine de minutes à ses soldats.

Eux, sont dans un troquet face à une pauvre jeune allemande (la future femme de Stanley Kubrick soit dit en passant) en train de la siffler, la haranguer alors qu'elle ne semble pas parler français. Elle est à moitié donnée en pâturage aux soldats. Et là elle commence à chanter tout en sanglotant. Elle chante en allemand bien entendu. Tous les soldats se calment, et se mettent à fondre en larmes.

Bon kikipedia me dit que c'est une chanson de soldat. Mais bon, ça ne m'a pas spécialement plus aidé. J'ai pas trop compris l'intéret de la scène.

🤷

Voilà, c'était pas mal. Je n'irai pas le revoir et j'avoue avoir un peu de mal à comprendre qu'il soit si bien noté.

Visiblement, lors de sa sortie c'était un film qui montrait la guerre comme jamais. Sauf que bon, Spielberg est passé avec son Soldat Ryan et bon bha forcément la comparaison est pas trop tenable. C'est pas de la merde, hein ! Les décors de tranchées avec tous les figurants et leurs costumes et tout, ça en jette. Le no man's land, les impacts d'obus et tout. Mais bon bha … on a vu bien mieux maintenant. Même Aurevoir là-haut qui est une comédie arrive maintenant à un résultat plus impressionnant maintenant avec en plus très probablement un budget bien plus petit… Les avancées du cinéma ^__^

L'histoire est cool et les acteurs aussi.

The Big Lebowski

Histoire : 🔗

Jeffrey Lebowski est surnommé le Dude. C'est le mec le plus cool de Los Angeles où il glande peinard entre deux parties de bowling avec ses potes.

Deux hommes font irruptions chez lui pour lui extorquer du pognon qui leur doit. Ils finissent pas pisser sur son tapis quand ils comprennent que le mec est fauché et qu'ils ne sont pas allés voir le bon Jeffrey Lebowski.

Ressenti : 🔗

Un film de mon TOP10 à coup sûr. L'histoire est géniale, la galerie de personnage et notamment le dude est géniale et surtout l'humour fait mouche à chaque fois alors que je le connais vraiment très bien.

Pourtant si l'on y prête pas trop attention ça ne saute pas forcément aux yeux que c'est une comédie. On est dans une sorte d'enquête où le héros est malmené et subit les évènements. Mais le film fourmille de détails hilarants.

spoil Je suis à chaque fois surpris du dénouement du film. Rien n'est vraiment résolu. Tout du moins pas par nos protagonistes.

Bunny revient seule d'elle-même à la maison. Et du coup on ne sait pas trop comment toutes ces histoires de pognon vont se décanter. Mais ça ne fait qu'appuyer le sentiment qu'au final on s'en fout. On veut juste voir le dude faire ses trucs de dude.

Lui mettre des bâtons dans les roues est le but des scénaristes. On veut le voir rencontrer tout un tas de gens différents de lui. Entre le début et la fin sa condition n'aura au final pas changé. Le seul changement est au final la mort de son pote Donny mais il semble n'en avoir rien à péter.

En écrivant ce post je lis la page wikipedia et je me rend compte que quelques personnages sont inspirés de vraies personnes. Le dude himself vient de Jeff Dowd un producteur de film qui était réellement membre des Seattle Seven et de Peter Exline dont les anecdotes se retrouvent dans le film. Walter lui est inspiré par John Milius (réalisateur de Conan entre autres) pour son côté militariste. C'est assez marrant à voir, je vous conseille d'aller voir la page kikipedia.

N'empêche à chaque fois je suis triste pour ce pauvre Donny. Il se fait constamment envoyer chier par Walter. Et on sent bien venir son destin lorsqu'il est lui-même surpris de rater son strike, on sent le ptit basculement. Il ne comprend pas trop ce qui lui arrive…

Bon, il y a un film réalisé par John Turturro en 2019 qui raconte un peu la vie de Jesus Quintana nommé The Jesus Rolls qui semble être un remake des Valseuses… Et bien je dois avouer que ça m'intrigue :-)

liste de ptits détails croustillants
  • Les chiottes absolument immondes du dude.
  • Le dude déteste le groupe Eagles et quand on découvre son concurrent de bowling on a le droit à Hotel California (version Gipsy King).
  • Sa bagnole prend cher progressivement.
  • Le ptit flashback où l'on voit Jesus aller de porte en porte pour annoncer ses crimes et là, un golgoth ouvre la porte avec toute sa crasse et Jesus fait une ptit grimace.
  • Le gamin qui reste 100% impassible face à Walter qui s'énerve.
  • La seule fois où Walter parvient à se contenir c'est face à Jesus.
  • Les personnages ne connaissent pas les noms des animaux : la "marmotte" est un furet (et pas un animal aquatique) et le "lulu de pomeranie" est un yorkshire, bravo.
  • Walter qui répète qu'il est plus calme que le dude alors qu'il a menacé le pauvre Smokey cinq minutes plus tôt.
  • Walter et le dude qui reste dans leur bagnole alors que les flics arrivent dans le bowling pour les appréhender. C'est la fuite la plus nulle du cinéma ^__^
  • Le flic tout content lorsqu'on entend le répondeur du dudeMaude annonce que c'est elle qui a le tapis.
  • Si je ne m'abuse "The big lebowski" n'est au final mentionné qu'une fois vers la fin. Et d'ailleurs il s'attribue le titre alors qu'il n'a qu'un ptit rôle comparé au dude.
  • Le dude va voir son proprio au théatre (il est sympa quand même), mais on a pas le débrief de la "prestation" c'est assez dommage.
  • Sadam Hussein gère le bowling dans les rêves du Dude. C'est mentionné au début que ça se passe au début des années 90 et que ça pouvait avoir une certaine incidence sur les évènements et bha au final pas tant que ça.
  • Malgré le fiasco pour aller récupérer l'attaché-case de pognon chez le gamin, ils sont allés au In-N-Out.
  • … d'autres

Requiem For A Dream

Histoire : 🔗

Le destin de quatres protagonistes tournant autour de la drogue. Harry, sa copine Marion et son pote Tyrone aiment se droguer mais aimeraient améliorer leur avenir et décide de mettre à dealer un peu.

À côté de ça, Sara la mère d'Harry est seule et est accro à la téloche. Un jour elle reçoit un coup de téléphone pour savoir si elle souhaite participer à une émission ce qui va vraiment l'émoustiller.

Ressenti : 🔗

Je ne l'avais pas vu depuis un bail mais au final j'avais encore à peu près tout encore en tête. Ce film est sacrément marquant.

L'histoire est simple mais sacrément efficace. Ça parle des ravages de la drogue que ce soit celle prise de manière récréative mais également celle prescrite.

D'ailleurs les médecins sont pas mal dénoncés par le film. Entre le docteur de Sara qui ne prête absolument aucune attention à sa patiente ou bien le personnel de l'hopital qui "s'occupe" d'elle plus tard voir le médecin qui teste ses différents traitements sur elle sans vraiment recueillir son consentement éclairé. Ça ne dresse pas un portrait reluisant de la profession.

Jared Leto n'était pas encore en roue libre, il était même plutôt contenu. Il ne surjoue pas pour une fois. Et d'ailleurs son pote Tyrone est interprêté par Marlon Wayans qui au même moment campait le rôle de Shorty dans Scary Movies 1 et 2 comme quoi c'était sa période toxico… Bon ici, c'est un rôle un peu moins drôle par contre.

Un élément que j'adore dans ce film sont les choix de mise en scène. Ça s'est fait sacrément plaisir et c'est assez chouette à voir. Il y a les très fameux moments où les persos prennent leur fix et où un ptit montage ultra cuté montre les différentes étapes de préparation et d'injection. C'est rythmé, ça sonne bien et ça se répète plusieurs fois dans le film. C'est presque un jingle.

Il y a également les moments d'hallucinations assez flippantes de Sara où elle est dans son salon et que son frigo commence à l'obséder. La caméra se rapproche de plus en plus d'elle et la focale est de plus en plus courte. Ça la déforme, ça l'isole de son environnement et les angles de perspectives sont de plus en plus inhabituelles transformant son domicile normalement rassurant en un lieu de plus en plus étrange. C'est tellement logique à regarder mais ça a été bien réflêchis !

À plusieurs reprises les acteurs se retrouvent avec la caméra pointée sur eux mais fixée à leur corps. C'est une technique que j'adore vraiment. C'est un rendu vraiment particulier où le personnage semble à peu près immobile mais où le décor autour de lui défile. C'est dommage que cette technique ne soit pas plus répandue d'autant plus maintenant que les caméras sont bien plus petites et légères qu'avant…

Bon, on ne peut pas parler de ce film sans aborder sa bande son. C'est Clint Mansell qui a pondu un sans-faute. Les morceaux sont devenus iconiques au point où au début des années 2000 toutes les vidéos un peu stylées/epic repompaient le morceau Lux Æterna jusqu'à l'écœurement. Alors que bon, bha ouai ce morceau est ultra classieux et puissant.

Le film est dur et assez extrème mais il vaut clairement le coup. D'ailleurs je ne saurai toujours pas décider qui a le pire destin.

The Batman

Histoire : 🔗

Gotham City est à la veille d'élections municipales mais le candidat sortant se fait tuer. Sur le cadavre il y a une enveloppe marquée « Pour Batman ».

Il se mèle donc à l'enquête qui s'avère être une suite de meurtres avec des indices plus ou moins subtils voir carrément obscurs avec des énigmes assez complexes.

Ressenti : 🔗

Hmmm et bhé … Je sais pas trop. Je suis assez mitigé.

Niveau réal c'était pas mal et même visuellement il y a certains plans vraiment superbes. On a majoritairement des éclairages jaunes/orange parvenant difficilement à recouvrir l'image qui se fait constamment grignoter par des ombres. C'est vraiment très très beau. Même la ville est superbement montrée alors que c'est globalement les bas quartiers mal fâmés. Sur ce point il n'y a rien à redire.

Par contre le découpage des scènes d'action est foutraque que ce soit en castagne ou en poursuite de bagnoles. C'est très cuté et couplé à une image qui fourmille de pluie, de reflets et le fait que c'est sombre ça n'aide pas à la lisibilité de l'action. Il ne faut pas tenter de s'accrocher mais plus se laisser aller dans le flot et comprendre l'idée générale de ce qui se passe plutôt que les détails. C'est assez dommage.

Bon, vous avez ptet vu les memes passés comme quoi il est vraiment très sombre. Bon bha ça ne m'a pas choqué.

Ils ont laissé le pingouin marché avec les jambes attachées… afin qu'il ressemble à un manchot.

Robert Pattinson incarne plutôt bien un Batman tiraillé voir abatu. Il a presque un ptit côté émo à coup sûr il écoute du Bullet For My Valentine en se regardant dans le miroir dans la salle de bain. Il est souvent vouté, la tête un peu de côté, peu sûr de lui En vrai j'ai bien aimé cet aspect moins frimeur que le Bruce Wayne habituel. Le mec ne s'est jamais vraiment remis de la mort de ses parents et malgré son pognon il est tout seul isolé au beau milieu de la ville.

Bon un truc m'a perturbé. Ils ont tenté de faire un truc à peu près sérieux et réaliste. Le personnage n'a pas trop de gadget impossible. Il ne vole pas mais a une jumpsuit intégrée, il a bien un grappin mais bon c'est correct, il a un taser, une voiture avec une sorte de réacteur. Mais par contre il est quasi immortel. Il se prend une explosion à bout portant il est un peu dans les vapes juste le temps qu'il faut pour le scénario. Il se prend des tirs de fusil de sniper sans que ça ne lui fasse mal, du fusil à pompe à courte portée, ouai ça le chatouille mais bon deux minutes plus tard c'est oublié… Ça m'a complètement sorti du truc à la fin.

C'est vraiment dommage, parceque bon, pendant les trois quarts du film c'était crédible et ça m'allait mais la fin m'a vraiment achevé. Il semble tellement intouchable que ça me coupe un peu l'enthousiasme.

Hey, vous trouvez pas que John Turturro semble tout droit sorti de Dr Strangelove ? Les lunettes sont pas parfaitement les mêmes mais sinon ça colle plutôt bien !

D'un point de vue histoire ça tente de mélanger des enjeux assez restreints (niveau familial) avec d'autres biens plus grands (toute la ville). Mais du coup tous les personnages principaux sont au final reliés, ça fait encore une fois assez peu crédible. Gotham City est une des plus grandes ville du monde mais tout se joue entre une dizaine de personnes qui sont liées les unes aux autres… Bof bof bof.

Le tournage a été pas mal chaotique. Il s'est pris plusieurs interruptions pour cause de pandémie de COVID, quand ça reprend c'est Robert Pattinson qui est testé positif…

Bon donc au final, le film m'a plu mais voilà sans plus. Il ne me restera pas en mémoire bien longtemps. Je lui préfère très largement The Dark Knight.

Inception

Histoire 🔗

Cobb est habitué à s'infiltrer dans les rêves des gens pour leur soutirer des informations. Accusé d'avoir tué sa femme il a fui son pays mais reçoit une mission hautement dangeureuse mais qui pourrait lui permettre de rentrer chez lui.

Il monte donc une équipe de choc qui aura la lourde tâche de parvenir à insuffler une idée dans l'inconscient d'une victime par le biais des rêves.

Ressenti : 🔗

J'ai pas énormément vu ce film. Et chaque fois que je le vois c'est avec quelques années d'écart. Du coup j'ai pas un souvenir complet de toute la trame, j'ai l'idée générale, les concepts principaux mais à chaque fois j'en ai oublié des bribes plus ou moins important. Et à chaque fois je redécouvre ces éléments et je suis impressionné par ce film. Son histoire est clairement une œuvre de géni. J'ai tendance à l'oral d'être super enthousiaste sur des films que j'aime mais sans plus et à utiliser beaucoup d'emphase. Mais ici, je le pense vraiment. Ce film est une merveille d'horlogerie avec tellement de concepts et de détails qui en font un objet sacrément complet.

C'est absolument pas réaliste mais super classe au tout début quand Leonardo s'infiltre avec son flingue avec un silencieux. Pour être le plus discret possible il ramasse au vol les douilles éjectées avant qu'elles ne touchent le sol. Le détail est marrant mais bon en vrai un silencieux ne permet pas de supprimer complètement le son de la détonation.

Dans les autres détails que j'adore dans ce film c'est quand Léo va chercher Tom Hardy mais il est pisté et ça se transforme en poursuite dans les rues de Mombasa. Léo court et au bout d'un moment se retrouve à passer entre deux bâtiments presque collés l'un à l'autre au point où il est compressé entre les deux et passe très difficilement. C'est le genre de truc que je rêve souvent (enfin plus façon cauchemard je vous avoue) alors que ça se passe dans ce qui semble être la vraie vie.

J'aime beaucoup comment l'ambiance sonore musicale est souvent assez diffuse. On a que très rarement des coupures musicales, c'est plutôt des sonorités longues et lancinantes qui s'estompent progressivement. Ça colle parfaitement au thème du film avec les rêves où l'on navigue de scènes en scènes sans vraiment se rendre compte et sans transition particulière quand on tente d'y repenser.

Le film est assez simple mais il est vrai qu'au final il ne prend pas spécialement le temps d'expliquer tous ses concepts d'un coup. On a une ptite introduction au début, puis de nouvelles règles sont parsemées petit à petit. Ça donne un peu l'impression de jouer à jeu où de nouvelles règles sont expliquées au fil du jeu. Là c'est un peu pareil. C'est à mon sens à cause de ça qu'il a un peu la réputation d'être complexe. Mais c'est une complexité due au fait que l'on ait pas toutes les cartes en main au premier visionnage. Une fois que l'on connait ses mécanismes, le film n'est au final plus si complexe et est encore plus plaisant à savourer.

Et même lorsqu'on connait toutes les mécaniques, le film reste très plaisant à voir du fait de sa timeline. Je parle pas de l'imbrication des rêves mais vraiment du déroulé de l'histoire. L'objectif de l'équipe ne nous est pas donné tout de suite. Au début on ne connait au final que la motivation finale de Cobb : pouvoir retourner aux USA pour voir ses gamins. Il accepte la mission à l'aveugle et cela ne nous est explicité que bien plus tard une fois que l'équipe est assemblée et que le plan est calibré. C'est une formule assez classique du film de braquage maintenant mais là c'est pas tout à fait ce genre de film à la base. Mais la formule s'applique super bien sur ce film et le rend diablement intéressant.

Le film est sacrément sérieux, les dialogues sont tous très fonctionnels, ça ne digresse pas, pas vraiment de très d'humour sauf à deux reprises. Lorsque Arthur pousse Ariane à l'embrasser (c'est la grosse blague du film) mais il y a un second ptit élément assez furtif. C'est Eames qui tente de grapiller du temps et donc affronte le plus de projections possibles. Il dégoupille une grenade qu'il envoie sur le hummer et là, il lève le pouce en l'air. Ça ne sert à rien si ce n'est pour faire une mini-blagounette. C'est à la fois assez étrange et pourtant ça marche si bien. Ce sont les 30 frames pour faire sourire. Comme quoi on peut ajouter des touches d'humour sans non plus faire les lourdeaux à la Marvel. Ça ne brise pas le rythme, ça ne désamorce pas une tension, ça ne rompt tout un travail fait en amont, prenez-en de la graine Kevin Feige.

Il y a quelques bouts de spoils dans ce que je vais continuer à raconter

Je continue dans les détails sauf que celui-là je l'aime pas. Ariane a goûté à la création mais a très mal vécu sa première expérience où elle rencontre Mal qui la tue. Cependant, elle revîent pour pouvoir revivre ce sentiment de création totale que lui permet "l'architecture de rêve". Là, elle a le droit à un ptit tuto par Arthur où il lui explique des créations physiquement impossibles le sont dans les rêves et là on nous montre un escalier bouclé sur lui-même et donc infini. Effectivement on se rend compte qu'ils grimpent constamment et pourtant passent plusieurs fois au même niveau. Et là, je ne sais pas pourquoi, ils bougent la caméra pour montrer que c'était un effet de perspective et que donc ce n'était pas vrai. C'est … bha … heuuu … vous vouliez justement pas prouver que c'était justement possible et non juste un artifice de perspective de point de vue ? Et le problème c'est que ça arrive plus tard dans le film. C'est très dommage ça aurait été tellement bon s'ils avaient omis de monter la disjonction.

Ce film est bourré de scènes ultras spectaculaires. Le train qui déboule en pleine ville, Paris avec ses ptites explosions, la baston dans l'hôtel où la gravité ne sait plus où tomber puis si elle doit vraiment tomber, la promenade en ski. C'est souvent magnifié par l'emploi de particules plus ou moins grosses qui ne sont parfois que de simples gouttes de pluies ou bien carrément des pavés qui s'envolent. Mais ça donne toujours une texture supplémentaire dans l'image. Ça peut être du gravier quand Yusuf fait des tonneaux ou juste la poussière sur les rails tremblants… Toujours des particules qui gigotent…

La troisième partie imbriquée me fait immanquablement penser à un jeu vidéo alors qu'elle est inspiré d'un James Bond. Ça a tout d'une map de jeu avec cet espèce de château brutaliste moderne, cette armée de pnj tous habillé pareil bon qu'à se faire flinguer sans trop de difficulté, le hummer à chenille des neiges qui même s'il existe (enfin peut-être) semble sorti d'un jeu, toute l'action délurée. Ça me rappelle des passages de RTCW ou bien de NOLF voir SHOGO, un peu tous ces FPS du début des années 2000. Il faut dire que les niveaux précédents de rêve se devaient d'être crédible alors qu'ici, c'est assumé, on est dans du rêve et on peut donc se permettre des folies et c'est pas non plus extravagant ou absurde. Ça semble sortir tout droit d'un esprit d'adulte biberonné à des œuvres de fiction de James Bond et compagnie et comme c'est tout justement un rêve d'un trentenaire/quarantenaire c'est parfaitement dans le ton. (ptain mais quel scénariste !)

Bien évidemment j'aime beaucoup la fin. Tous les personnages se lancent des ptits regards sans échanger un mot. On a même pas spécialement d'élément qui nous indique si oui ou non leur mission a parfaitement réussie. Certe ils sont tous revenus sains et saufs mais on a pas de confirmation que l'inception a bien eu lieu. Le seul élément qu'on ait, c'est que dans le tout premier niveau de rêve, Fischer ait convaincu mais est-ce pour autant qu'il le sera hors des rêves ? Il y a toujours un risque que ça ne soit pas le cas. Bon cela dit, on s'en tape un peu, Saito a fait le nécessaire et Cobb peut rentrer sur le territoire donc de son point de vue la mission est un succès, ça sera à Saito de s'en contenter.

Bon, dans le film il y a l'histoire des objets totems. Ces ptits objets qui ne sont parfaitement connus que de leur possesseur est donc le moyen de savoir si l'on est dans un rêve ou non. Dans le cas de Cobb il s'agit de la ptite toupie. Et forcément à la toute fin du film on nous la met en train de tournicoter quand il voit ses gamins mais surtout on ne la voit pas s'arrêter, le film coupe avant. Est-ce la réalité, est-ce un rêve ? Fin semi-ouverte.

Bon c'est pas de moi, mais il s'avère que finalement cette toupie n'est pas son objet totem. C'est celui de Mal. Quand ils sont dans les limbes, c'est avec cet objet qu'il va instiller le doute dans l'esprit de sa femme : il va la faire tourner dans le coffre qu'elle avait choisi d'oublier. C'est lui qui la pousse à se suicider en ne sachant plus distinguer la réalité car il a touché son objet totem à elle.

Il sait donc mieux que quiconque que ces objets sont au final bien plus puissant que prévu et donc pose un risque plus grand que prévu. Ce serait donc particulièrement étonnant qu'il prenne le risque de laisser les autres savoir qu'il s'agit de son objet-totem. Alors que tout le monde sait que c'est sensible, par rapport aux autres il sait que ça peut mener à remettre en doute la réalité et donc pousser au suicide ("involontaire"). Un détail a été remarqué par des internautes et permettent d'attester que son objet totem est en fait tout autre.

Il s'agit d'un objet anodin que l'on voit à plusieurs reprises et qui n'est jamais mentionné et quasiment jamais montré frontalement. Vous remarquerez que je suis en train de jouer avec vous en ne le dévoilant pas tout de suite. Si vous vous souvenez du film vous êtes probablement en train de chercher ce que ça pourrait bien être. Si vous essayez pas, tant pis pour vous, moi j'ai déjà écrit et donc j'ai déjà plus rien à perdre. Voilà, je pense que je vous ai suffisamment titillé et je m'apprête donc à vous le révèler après ce brisage du quatrième mur à l'écrit. Cobb utilise sa bague comme objet-totem. Voilà voilà. Il existe des vidéos sur youtube qui expliquent tout ça.

Dans les références sympa il y a les noms de deux persos :

  • Cobb est une référence à Henry N Cobb un architecte reconnu
  • Ariane aide Thésé à sortir du Labyrinth alors que celui-ci est pourchassé par le minotaure (qui est du coup Mal)

J'aime bien ces deux répliques dans deux genres différents. “Downward is the only way forward.” “You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling.” La première est de Cobb qui pousse son équipe à continuer et à s'enfoncer dans une nouvelle strate de rêve et la seconde pas bien loin quand Eames utilise un lance-grenade alors qu'Arthur se contente de mitrailleuse. Cette réplique est à la fois mimi mais rappelle que ce sont des rêves et qu'ils peuvent manipuler cette non-réalité selon leurs désirs et leurs besoins et qu'ils ont donc une certaine lattitude.

Tout est un régal dans ce film :

  • le concept foufou de rêver à plusieurs, de les déclencher à loisir, de les manipuler avec aisance, de les emboîter pour y décupler le temps
  • l'histoire : manipuler les rêves d'une personne avec un plan béton qui s'effrite petit à petit et qui doit donc être réadapté constamment pour parvenir à manipuler la personne de manière non violente.
  • les personnages sont tous bien différents et intéressants : Cobb et sa femme avec leur relation qu'on ne comprend vraiment qu'à la fin, Ariane est comme le spectateur en train de découvrir tous les concepts, Eames qui peut changer d'apparence dans les rêves alors qu'il ne fait qu'étudier les gens et leurs comportements, Yusuf qui se retrouve malgré lui embringué dans un truc qui le dépasse, Saito qui lui veut absolument s'impliquer à la fois pour s'assurer que tout se déroule comme prévu mais aussi pour vivre une aventure, Arthur qui en plus d'être plutôt bon en castagne/panpan reste particulièrement astucieux quand c'est nécessaire.
  • Les acteurs sont parfaits : bon bha déjà DiCaprio en rôle principal c'est toujours un bon choix. Ils sont tous bien dans le ton et parfaitement crédible.
  • visuellement c'est une tuerie : Christopher Nolan oblige il favorise les effets pratiques autant que possible sans pour autant omettre des effets numériques. Les lumières sont somptueuses, l'image a un joli grain de pellicule, il y a souvent une mise au point légèrement imparfaite et de légères aberrations chromatiques (j'adore cet effet, je plaide coupable).
  • la musique … bha c'est du Hans Zimmer, c'est pas finaud mais c'est on ne peut plus efficace. J'aime beaucoup ce que fait Hans Zimmer et pourtant c'est vrai qu'il devient très stéréotypé mais faut avouer que c'est parceque mécaniquement implacable.

Et dire que ce film n'est pas le meilleur de Nolan

Ce film ressemble beaucoup à Tenet dans sa forme : un concept fort, de l'action, de la réflexion mais il lui est tellement supérieur. Pourtant à la sortie d'Inception Nolan n'était pas encore le réalisateur tout puissant qu'il est devenu au moment de Tenet. Il n'avait jusqu'à présent sorti que des "petits" films et s'était retrouvé sur la trilogie Batman. Son seul "gros" film était donc The Prestige qui n'a pas non plus superbement marché (commercialement) et là Inception c'est donc son premier film vraiment personnel où il a tout explosé. C'est ce film qui m'a poussé à explorer sa filmographie passée et donc à découvrir Memento et Insomnia.

Scarface

Histoire : 🔗

Tony Montana est un immigré cubain fraîchement arrivé aux USA. Il n'a rien et n'est rien mais déborde d'ambition.

Il va commencer par des ptits coups avant de rapidement grimper et devenir un gangster particulièrement efficace et riche.

Ressenti : 🔗

Un des films de gangster les plus culte avec un Al Pacino en puissance. Il est devenu un film référencé par vraiment beaucoup de monde alors que lors de sa sortie la critique l'a pas mal descendu pour sa violence.

Évidemment j'aime beaucoup ce film, je ne suis pas difficile. Ça sniff, ça boum, ça zigouille, ça magouille et le tout sur une piste de Giorgio Moroder avec l'iconique Push It To The Limit avec les costards pimpants, les sacs de pognons et la démesure décadente de Tony Montana. Toujours un plaisir de revoir cette raclure.

C'est un Rise & Fall devenu classique. Le personnage principal commence au plus bas, va monter tout au sommet puis … bha désolé de vous spoiler un peu comme ça mais bon le film est ultra connu et a quarante ans, mais ouai, après le personnage va s'effondrer.

spoils

Étrangement dans la culture populaire Tony Montana est devenue un symbole de réussite.

C'est à peu près vrai si on exclut le fait qu'il n'est au final jamais heureux avec sa femme malgré le combat qu'il a mené pour être avec elle. Que sa relation avec sa famille est calamiteuse au point de pousser sa sœur à le tuer et de se faire renier par sa mère. Qu'il n'a en gros pas d'ami si ce n'est Manny qu'il finit par buter et en qui il n'a jamais eu pleinement confiance. Il a eu du pognon par contre c'est vrai mais il n'a pas l'air spécialement heureux.

Il finit addict à sa propre merde et passe son temps à crever des gens et fréquente des gens qui tentent de bousculer sa (pourtant vraiment faible) limite morale.

Bref, c'est une pourriture triste qui malgré son apparente réussite il a certe atteint son objectif de richesse mais il n'est pas heureux et vit carrément dans la peur avec un système de vidéo-surveillance (hors de prix pour l'époque) avec en plus une armée d'homme de main…

Mouai, je sais pas vous mais je ne l'envie pas vraiment. La morale de l'histoire c'est ptet que l'argent ne fait pas le bonheur ?

Al Pacino est vraiment un acteur impressionnant. Qui d'autre aurait vraiment pu donner vie à Tony Montana aussi bien que lui ? Il est magistral.

Et le pire c'est qu'on a presque envie de l'admirer. Quand Franck Lopez le prévient qu'il y a des règles à respecter, Tony joue les flamboyant à le snober. Et pourtant… Quand Franck le prévient que Sosa est dangeureux, il n'en fait qu'à sa tête à jouer les gros durs. Et pourtant …

C'est vraiment un film à voir. Il fait toujours son ptit effet.

Je pense que le même scénar et le même cast mais avec Martin Scorcese à la réal aurait été un film parfait. Il n'y a bien qu'au début qu'il y a des ptits mouvements de caméra à la grue qui sont géniales sinon en dehors de ça, ça reste vraiment sage. Pas trop d'angle de caméra ou d'éclairage vraiment surprenant. Ça fait assez scolaire et attendu (ouai bon j'y connais pas grand-chose mais rien ne me surprend vraiment).

Ergo : serveur IRC tout compris

Allez je vous présente Ergo un serveur IRC avec tout ce qu'il faut là où il faut.

TL;DR 🔗

Si vous souhaitez avoir votre serveur IRC en 2022 Ergo est une alternative très intéressante. Sa mise en service nécessite peu de connaissances et de ressources et de temps.

Son seul inconvénient est qu'il ne propose pas de mécanisme de haute disponibilité.

Contexte 🔗

IRC n'est toujours pas entièrement mort. Et logiciellement c'est d'ailleurs loin d'être le cas. Il y a quelques nouveaux clients IRC (comme Catgirl ou bien Goguma) mais c'est vrai que côté serveurs et services ça bouge assez peu. Je vais vous présenter un ptit nouveau mais d'abord un peu d'explications !

Le duo classique 🔗

Si vous n'avez jamais administré de réseau IRC, il y a deux éléments principaux :

  • l'ircd qui est le serveur IRC à proprement parlé
  • les services qui sont des bots qui ajoutent des fonctionnalités comme l'authentification, la gestion un peu plus poussée des salons, l'envoi de mémos

Les services sont optionnels mais les réseaux digne de ce nom en utilisent tous. Sans ça, pas de gestion de l'identité des utilisateurs… c'est un peu le far west.

Pour les serveurs IRC il existe pas mal de concurrence même si on ne va pas se le cacher, le principal est le très fameux UnrealIRCD. Il est vieux comme le monde (bon en fait il y a d'autres serveurs bien plus vieux).

D'ailleurs une ptite parenthèse au passage : IRC est un écosystème à fond dans le logiciel libre. Quasiment tous les ircd sont libres et sont des forks les uns des autres. Il n'y a presque pas de serveur sorti de nulle part (et Ergo n'échappe pas à cette règle). Et ça se ressent du coup par moment dans leurs configurations ou bien certains abus de langage que l'on utilise lors de l'administration. Voilà, c'était juste une brève remarque.

Pour les services il y a bien moins d'abondance. En gros il y Anope et Atheme qui se partage à peu près tout le marché. Sur Geeknode, nous avons par contre nos services fait maison : Child. Ils sont tout beau et mine de rien sacrément robustes, merci les devs ;-)

D'un point de vue technique, les services ont un fonctionnement un peu particulier. Ce ne sont pas des plugins à greffer aux serveurs mais des serveurs IRC à proprement parlé. IRC est protocole "fédéré" (je met des guillemets parceque c'est de la fédération assez étrange qui prédate un peu ce que l'on a tendance à appeler fédéré désormais. Du coup je n'aborderai ce point que plus tard dans un autre article dédié). Il est donc fait pour marcher par agrégation de serveurs IRC qui bossent ensembles.

On différencie les types de serveurs par rapport aux connexions qu'ils écoutent :

  • hub : serveur recevant des connexions d'autres serveurs. Pas de client sur ces nœuds.
  • leaf : serveur se connectant à un hub où les clients se connectent.
  • service : serveur ne recevant pas de connexion se rattachant à un hub mais apportant les fameux services

Un des soucis c'est que autant la norme IRC spécifie très bien comment doivent discuter un client et un serveur, autant la communication entre deux serveurs est plus exotique. C'est très généralement de l'IRC classique mais avec des ajouts spécifiques à chaque implémentation.

Toujours est-il que du coup, les services sont en fait un serveur "irc" discutant avec un autre serveur IRC. C'est au final une architecture assez cool permettant pas mal de folies mais ça veut aussi dire que d'un point de vue mise en place c'est pas spécialement simple. Surtout lorsqu'on débute et que l'on a pas trop les bases de réseau et d'adminsys.

Il faut mettre en place plusieurs serveurs qui communiquent entre eux, donner des droits, chiffrer, pourquoi pas ajouter quelques mots de passe… C'est pas spécialement super complexe mais c'est pour un débutant c'est une étape assez laborieuse qui nécessite de comprendre pas mal de points différents. Surtout que les docs sur les différents projets sont vraiment pas géniales (sérieux vous avez vu le site pourri d'Anope ? Un lien sur deux hs, la doc c'est le désert, …).

Oragono 🔗

Bon, IRC est un protocole qui remonte à 1988 mais il n'est pas non plus figé. Il a connu plusieurs RFC et surtout il y a en ce moment l'initiative IRCv3 qui vise à moderniser un peu le protocole.

D'un point de vue assez extérieur et/ou novice ça semble être des ajouts vraiment mineurs voir négligeables. Mais si l'on y regarde de plus près il y a certaines nouveautés pas mal comme par exemple l'historique d'un salon ou bien les notifs d'écritures. Mais surtout toutes ces modifications sont faites avec un respect absolu de rétrocompatibilité : un serveur ou un client IRC qui ne les gèrent pas, ne doit pas être impacté.

Et toutes ces nouveautés n'arrivent que quand le serveur les a implémentés, que les services aussi (enfin celles qui concernent les services) et aussi les clients. Donc ça n'arrive que lentement très lentement.

Oragono est un des serveurs ayant à cœur d'implémenter au plus vite ces nouveautés. Mais c'est un peu plus qu'un serveur puisqu'il intègre également les services. Vous n'aurez donc pas besoin de vous faire chier à configurer et administrer vos services en plus. Non, ici c'est un seul logiciel. C'est beaucoup plus simple du coup et puis ça évolue ensemble : pas d'incompatibilité ou autre.

Mais Oragono est mort.

Ergo 🔗

Vous avez vu ce cliffhanger !

Et bien non il n'est pas mort, il a juste changé de nom. C'est désormais Ergo c'est moins marquant mais plus simple. Parceque ouai c'était oragano, oregano, orogano, oragono ? Personne ne sait…

Bref en changeant de nom ils ont gommé la plus grande difficulté. Le fait qu'il soit codé en Go simplifie énormément son installation (ils fournissent des binaires pour un peu toutes les plateformes). L'ultime difficulté de mise en place est désormais la partie TLS qui nécessite un outil extérieur pour cela (mais bon ils peuvent pas faire de miracle).

D'un point de vue fonctionnalité, il gère tout ce que l'on peut attendre d'un serveur IRC moderne et même un peu plus. Il intègre les services avec les fonctions usuelles de nickserv ainsi que chanserv pour la gestion de son identité ou de son salon. Il sait fournir des cloak (planquer l'adresse ip des utilisateurs) via hostserv.

Mais en plus de cela, il peut également assurer la fonction de bouncer IRC. En théorie sur IRC, quand vous n'êtes pas connectés… bha vous ne voyez pas les messages. Quand vous vous reconnectez bha vous ne savez pas ce qui s'est passé lors de votre absence.

Pour pallier ce souci, les utilisateurs utilisent souvent des bouncers qui sont en fait des clients IRC qui servent de proxy. Ils tournent sur des serveurs 24h/24 et sont donc connectés en permanence. Lorsqu'un utilisateur se connecte, il le fait non pas au serveur mais à son bouncer qui lui rebalance tous les messages qu'il a ratés. De ce fait, l'utilisateur apparait comme toujours connecté pour les autres.

Et bien Ergo fait ça de lui-même (enfin si vous le configurez pour et si l'utilisateur en fait le choix). Comme ça vos utilisateurs n'ont plus besoin de le faire de leur côté. Plus besoin de faire tourner un client 24h/24 sur un coin de serveur pour cela. C'est un peu plus optimisé et écologique !

Bon par contre, contrairement à la majorité de ses collègues, Ergo ne sait pas fonctionner de façon fédérée. Vous ne pouvez donc pas agréger plusieurs serveurs pour former un réseau. Ici, vous avez 1 seul ergo. Pas de redondance. Vous perdez une machine vous disparaissez. C'est à mon sens le seul inconvénient de ce logiciel.

On passe un peu à la pratique ?

Mise en place 🔗

Bon à moins qu'il ne soit packagé pour votre OS (ce dont je doute), il va vous falloir faire un ptit tour sur leur repo git pour y chopper la dernière release en fonction de votre OS. wget https://github.com/ergochat/ergo/releases/download/v2.9.1/ergo-2.9.1-linux-x86_64.tar.gz (ne copiez/collez cette ligne que si vous êtes sur un linux avec un processeur classique).

On décompresse le bousin. tar xvf ergo-2.9.1-linux-x86_64.tar.gz

Et là vous obtenez un dossier avec tout ce qu'il faut. Je vous conseille d'aller ranger ce dossier dans un endroit à peu près logique (genre /opt) Dans ce dossier il vous faut créer un fichier de configuration que vous pouvez copier depuis celui fourni. cp default.yaml ircd.yaml

Ce fichier doit être édité pour y mettre vos préférences. Il est rempli de commentaires partout détaillant toutes les options. Donc on l'édite dans son éditeur de texte favoris. kak ircd.yml

Donc là-dedans les personnalisations de base à faire sont les changements de nom. Ensuite les chemins pour les fichiers de certificats tls (à laisser par défaut si vous vous contentez de l'auto-signé (je l'aborde plus loin)). Ensuite, changez absolument le mot de passe dans opers/admin/password.

Pour savoir quoi mettre il faut le générer via ergo lui-même. Pour cela faites dans un autre terminal un ptit ./ergo genpasswd et il vous sortira une ligne de texte à foutre dans le fichier de configuration.

Voilà tout pour la configuration.

Si jamais vous avez des modifs à y faire il suffit de trifouiller le fichier de configuration et pour lui faire prendre en compte les modifs, pas besoin de le relancer mais il faut faire ce que l'on nomme communément un rehash. Pour le déclencher il faut envoyer un SIGHUP à ergo avec un joli kill -1 $(pgrep ergo).

TLS 🔗

Un léger encart pour vous dire que je n'aborderai pas cette partie en profondeur.

En gros, deux possibilités :

  • vous pouvez utiliser des certificats autosignés (ça fera couiner les clients irc mais c'est pas si grave)
  • vous utilisez un certificat signé par une CA (je vous recommande LetsEncrypt avec un client cool comme par exemple acme.sh ou n'importe quel autre (certbot est le plus connu mais pas le plus simple ni le plus rapide ni le plus fiable ni le plus léger).

Si vous partez pour la première solution un simple ./ergo mkcerts et le tour est joué. Si vous optez pour l'autre solution, démerdez-vous :-)

Utilisons-le ! 🔗

Bon bha qu'est-ce qu'on attend ? ./ergo run Voilà, ça tourne.

Maintenant on s'y connecte avec un client irc. Pouf ça marche.

Voilà. En l'espace d'une ptite demi-heure on a un serveur irc et ses services pleinement fonctionnels. À vous de parvenir à le peupler maintenant :-)

Bon, déjà vérifiez que les bots ne sont pas en train de roupiller. Embêtez-les avec un ptit /query nickserv help

Aller plus loin 🔗

Bon, je ne vais pas paraphraser plus que cela leur documentation donc je m'arrête là. C'était surtout pour prouver que c'est une alternative très rapide à mettre en place et vraiment simple. Pour aller plus loin, je vous conseille d'aller voir cette doc qui est certe en anglais mais reste assez claire à mon sens.

Voilà, c'est à mon sens un excellent choix en 2022 de partir sur ce logiciel plutôt que les grands anciens ircd. Vous n'aurez pas besoin de vous faire chier avec toutes les notions de *:line, pas de link, bref c'est pas mal simplifié par rapport aux autres.

Barbaque

Histoire : 🔗

Vincent et Sophie tiennent une boucherie qui comme leur couple bat de l'aile. Leur couple d'ami tient une chaîne de boucherie industrielle et font étalage de leur pognon continuellement.

Un jour, des activistes vegan viennent saccager la ptite boucherie traditionnelle. Cependant quelques jours plus tard, le couple tombe par hasard sur l'un des vegan faisant du vélo alors qu'ils sont en voiture. Malencontreusement (mais pas tant que ça) ils le percutent et le tuent. Pour éviter la police, ils décident de planquer le cadavre dans leur boucherie le temps qu'il pourisse pour le jeter avec les invendus. Par un concours de circonstances, il se trouve qu'un morceau a été vendu à une cliente et celle-ci revient immédiatement pour en racheter.

C'est ainsi que commence le commerce du “porc d'iran”.

Ressenti : 🔗

Hahahaha. Fabrice Éboué me fait beaucoup rire. Il adore tourner en dérision tous les sujets un peu touchy et là on a le droit à une heure et demi de blagues irrévérencieuses. Les vegans prennent dans leur tronche mais ça ne sera pas les seuls victimes. Un peu tout le monde prend sur le coin de la gueule. Ça peut être sur le physique, la race, la religion, la philosophie, tout y passe. C'est même parfois un peu gratuit.

Mais ça me fait quand même immanquablement rire. Et puis le du avec Marina Foïs marche sacrément bien. Leur alchimie d'un couple à la dérive fait pas mal illusion.

On a tendance à admirer les acteurs hollywoodiens prêts à subir de grosses transformations physiques pour mieux coller dans le moule de leurs rôles mais on n'a pas parlé de la prestation de Fabrice Éboué. Il s'est tout de même laissé pousser le bide mais surtout une immonde moustache ! Et pour coiffer le tout il a amplifié son espèce de calvitie. Mais même comme ça il a une bouille tellement rieuse qu'il reste sympathique.

Bon, pas mal de gags se voient venir, mais ça passe quand même bien. C'est pas un film qui fera trop réflêchir, ça pourrait blesser certains mais au final les vegans qui sont ostensiblement la cible ne sont pas tant que ça tourné en ridicule. Leurs arguments sont souvent valides et au final ils deviennent la cible de psychopathe carnistes… C'est … bha … c'est plutôt contre les carnistes.

Un bon moment un peu défouloir. C'est bien mieux que Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu que j'ai entre-aperçu un peu l'autre jour.

Petite Maman

Histoire : 🔗

Nelly a huit ans et sa grand-mère est morte à l'ehpad. Avec ses parents ils vont vider la maison familliale.

La petite Nelly questionne un peu sa mère sur sa jeunesse mais le moral est clairement en berne. Le lendemain, la mère est partie laissant en plan le père et la fille. Celle-ci part à l'aventure retrouver la cabane de sa maman.

Elle rencontre alors la petite Marion qui est justement en train de construire une cabane.

Ressenti : 🔗

Très agréable surprise. Ça sort un peu de ce que je regarde habituellement.

C'est un film français avec un peu de fantastique où les deux gamines déroulent l'histoire. C'est plutôt léger, mais aborde quelques thêmes assez rarement abordés. Mais il y a quand mêmes quelques points que j'aurai apprécié s'ils avaient été explicités.

spoils / questionnements

Bon, donc en fait la ptite Nelly arrive à retourner en arrière dans le temps pour rencontrer sa mère quand elle avait 8 ans. Elle arrive assez vite à cette conclusion.

Mais par contre, elle ne l'aborde avec personne d'extérieur. Du coup je me demande si ça arrive vraiment où si c'est juste complètement fantasmé.

J'ai tendance à croire que ce n'est que de l'imagination car elle n'apprend au final pas grand-chose de neuf sur sa mère ou sa grand-mère. Elle connait déjà le goût de sa grand-mère pour les mots-croisés, elle apprend qu'elle tient déjà son discours fataliste. Elle apprend que sa mère aime manger les amas de cacao dans le lait, mais bon c'est assez léger comme preuve.

Quand elles sont ensemble, la mère a tendance à s'occuper de la fille : elle met à sécher ses vêtements et lui fille une serviette, elle lui fait un bol de chocolat… Elle a déjà une relation de petite maman (wink wink).

Il y a bien quelques instants où son père voit la petite mais physiquement ça reste distant et ça pourrait vraiment être de l'interprêtation.

L'élément qui aurait pu me convaincre aurait été une réaction de la mère lors de son retour à la fin. Mais non, elle ne dit pas si oui ou non elle est au courant de ces quelques jours. Est-ce qu'elle se souvient de l'arrivée de sa fille dans sa jeunesse ? Est-ce que c'est pour ça qu'elle s'est éclipsée quelques jours ? D'ailleurs pourquoi est-ce qu'elle est partie ?

J'ai beaucoup aimé le traitement de la gamine. Elle est mimi comme tout, pas conne, débrouillarde, comprend toute seule vraiment vite.

N'empêche, je me rapelle que mioche j'arrivais pas à imaginer mes parents enfants. Ils ont jamais été gamins et sont nés en adultes responsables et tout.

Le film dégage une légère aura de mystère voir de frisson par moment. Pourtant il y a aussi tout un côté nostalgique et super intrigant. Ça fait un mélange vraiment délicieux. Le tout porté par le jeu des gamines où les adultes s'effacent quelques peu.

Un film tout en douceur et assez surprenant teinté d'un peu de tristesse et de surnaturel. Vraiment très cool.

Alpine Linux : bien même en dehors des containers

Quand on parle Linux, il y a très vite les histoires de choix de distribution. Et déjà il y a un truc que je ne comprends pas, ce sont les gens qui testent constamment de nouvelles distributions linux.

Bon j'arrive à comprendre que l'on teste des distros qui ont fait des choix assez exotiques :

  • une FHS non standard (comme par exemple GoboLinux)
  • un userspace qui sort vraiment de l'ordinaire (NixOS, Alpine…)
  • des configurations très spécifiques (les distros pour appliances)
  • une architecture extraordinaire (QubeOS)

Mais si c'est juste pour tester une énième distro classique je ne vois pas vraiment l'intéret. Ne vous méprenez pas, je n'ai rien contre les distributions linux, au contraire je pense que c'est un plutôt bon exercice de créer une distribution. Un peu comme on s'essaye à LFS, se faire une ptite distro à soit doit être vraiment très formateur. Il y a bien plus d'intéret à créer ce genre de distro qu'à les utiliser à mon sens.

Fin de la digression.

Bon bha ça fait des années que je parle par-ci par-là de cette distribution Linux et je n'ai pas pour autant présenté cette ptite chose ici. Cette distribution a quelques particularités bien sympatiques.

Ce que je n'utilise pas mais … 🔗

Docker 🔗

Alpine a explosé en popularité parcequ'elle est pas mal utilisé par Docker du fait de sa ptite taille. Du coup forcément quand il faut la dupliquer et la distribuer, avoir une faible taille est un sacré atout. Mais elle existait bien avant l'avènement de Docker !

Et d'ailleurs je ne l'utilise jamais avec Docker mais c'est grâce à ce biais que j'ai découvert Alpine.

Diskless 🔗

Un point fort de cette distro c'est de proposer dès son installation un mode diskless. Ce mode permet un fonctionnement assez exotique on va dire.

Au lieu d'installer votre OS sur le disque dur, vous le foutez sur un support amovible en mode lecture seule. Quand ça boot, les données sur ce support sont balancées en RAM et il n'est plus utilisé.

Vous vous rendez vite compte que l'inconvénient d'un tel système c'est que forcément les modifs que vous faites ne seront donc pas conservées au reboot. Si vous installez un logiciel, si vous modifiez une configuration bref quoi que vous fassiez, au prochain reboot vous perdez tout. Alors déjà, dans certains cas c'est un avantage.

Mais, ils ont bien entendu prévu quelque chose pour ce genre de cas : l'apkovl (c'est bien "ovl" et non "vol", ce qui veut dire overlay et non volume) couplé à lbu. C'est un système permettant d'avoir une persistance des données. En gros apkovl est une surcouche de données qui va donc contenir toutes les modifications que vous avez apporté au système figé. Et lbu est le logiciel qui va vous permettre de gérer cette surcouche sans vous prendre la tête.

Avec ce système vous avez le meilleur des deux mondes.

Bon, dans mon cas j'utilise quasiment jamais ce système, je fais des installations classiques mais dans le cas de containers où sur de petits appareils ça peut être pratique.

Ce que j'apprécie 🔗

Ouai je vous ai fait le tour de quelques particularités cools mais que je n'utilise pratique jamais. Voyons maintenant plutôt ce que j'apprécie et utilise.

Apk 🔗

C'est le gestionnaire de paquets classique mais très bien foutu et particulièrement rapide.

Bon, si vous connaissez Debian et ses dérivés vous n'aurez qu'une lettre à changer, c'est déjà pratique. On retrouve les classiques apk update et apk upgrade pour installer c'est apk add et pour virer apk del et le fameux apk search. Avec ça vous pouvez déjà bien vous demerder.

Bon jusque-là rien de transcendant. Mais à l'utilisation vous allez très probablement est très étonné de la vitesse du bestiau. Avec une connexion fibre, l'installation de ptits logiciels consoles est quasi instantané. C'en est même à se demander si ça a réellement marché tellement c'est rapide.

Je déconne pas, plusieurs fois j'ai attendu sans me rendre compte qu'en fait la commande était passée directement.

Proche de Gentoo 🔗

Mon nunux est Gentoo depuis plus de quinze ans maintenant. C'est mon nid douillet depuis si longtemps j'ai vraiment du mal à aller voir ailleurs.

Mais dans Alpine je retrouve certains éléments de Gentoo bien que les deux distros soient bien différentes. Déjà Alpine utilise des paquets binaires ce qui est (je ne vous le cache pas) parfois un peu déconcertant quand on a l'habitude de trifouiller les USE de chacun des paquets installés.

Mais apk utilise un fichier world comme Gentoo. Le système de gestion des dépendances est assez similaire. En gros quand on veut installer un paquet, apk ajoute une ligne avec le nom du paquet dans le fichier world. Ensuite apk calcule toutes les dépendances et agit en conséquences.

Il est d'ailleurs possible de trifouiller à la main le fichier world pour y ajouter/enlever les logiciels que vous voulez puis de lancer un ptit apk fix qui se chargera d'ajouter et virer les paquets nécessaires.

Bon c'est pas forcément la façon de faire recommandé mais ça fonctionne très bien.

Dans les autres similarités il y a l'utilisation d'OpenRC pour la gestion des services. Pas de systemd ici mais ce bon vieil init qui marche très bien. Et pour ceux qui ne connaissent pas et qui sont satisfait de la simplicité d'utilisation de systemd et ses fichiers unit, sachez que ce n'est pas vraiment plus compliqué (même au contraire).

Un petit exemple de fichier d'init pour acpid
#!/sbin/openrc-run

name="busybox acpid"
command="/sbin/acpid"
command_args="$ACPID_OPTS"
pidfile="/var/run/acpid.pid"
start_stop_daemon_args="-g wheel -k 027"

depend() {
        need dev localmount
        after hwdrivers modules
        keyword -vserver -lxc
}

Voilà, c'est une syntaxe plutôt légère mais (bon ça se voit pas dans cet exemple) mais il est possible d'y rajouter du script shell classique si vraiment il y a besoin de faire du plus exotique. On a donc des init assez proches des fichiers unit de systemd niveau complexité mais avec plus de flexibilité.

Légèreté de la base 🔗

Une fois une Alpine installée, vous n'aurez pas des processus dans tous les sens. Vous n'aurez d'ailleurs quasiment rien. Pas tout un tas de daemon qui font des choses dans votre dos.

Non, c'est à vous d'ajouter les briques qui vous sont nécessaires.

En passant, vous n'aurez pas les GNU coreutils habituels. Ici, toutes les commandes de bases habituelles sont issues de busybox. Donc le top, le df, le mkdir … bref, tous ces outils basiques sont des implémentations différentes de la plupart des distros.

Ça peut apporter quelques déconvenues au passage. Certaines options que l'on ne retrouve pas (pour date ça me froisse un peu, je vous l'avoue). D'ailleurs aurevoir bash par défaut et dites bonjour à mon ptit ami Ash qui est pas mal mais à qui il manque certaines petites fonctionnalités mais rien de bien méchant.

Les côtés moins ragoûtants 🔗

Musl 🔗

Un choix assez clivant des devs est d'avoir tout basé sur musl libc qui est une alternative à glibc (la GNU Libc utilisé un peu partout). Si vous n'êtes pas dev ça vous parle peut-être pas. Mais en gros tous les programmes en C sont compilés via un compilateur et utilise tout un tas de fonctions standards. Et bien ici, ces fonctions standards sont issues de musl qui est un poil différent de glibc.

À l'usage immédiat, pas de différence. Par contre dans la pratique en tant qu'utilisateur il peut y avoir quelques points rebutants. Un programme compilé avec la glibc ne tournera pas sur un système où se trouve musl. Bon, en vrai on peut installer une couche de compatibilité mais pour certains programmes ça peut être chiant. En gros tous les programmes pré-compilés refuseront de tourner ici. Exit tous les softs proprios (à moins biensûr qu'ils fournissent une version musl, ce qui est techniquement possible mais peu probable).

Bon en vrai, dans mon cas, ça ne me gêne pas vraiment. Je n'utilise pas de logiciels proprios et je me contente à 95% de ce qui se trouve dans les dépots.

Conf réseau 🔗

Contrairement à Gentoo qui utilise netifrc, ici, c'est la merde à base de /etc/network/interfaces . C'est-à-dire une syntaxe mochtoc, tout un tas de dossiers et tout. Et le pire, c'est que si on modifie ça, un restart du service est assez hasardeux.

Ennuyant 🔗

Ça marche bien. Les mises-à-jour ne cassent rien.

Du coup, bha on s'y ennuie. Aucune surprise. Quasiment pas de maintenance.

Grsec t'es-tu où ? 🔗

Il y a fort longtemps, GrSec était là, de base. Du coup d'un point de vue sécurité c'était un bon gros point positif.

Maintenant que GrSec n'est plus libre, forcément Alpine ne l'a plus. Bon, c'est triste mais c'est comme ça.

Voilà tout 🔗

La communauté est grandissante. Du coup son wiki devient plus conséquent, le nombre de paquet s'étoffe. Il y a même un dépot communautaire contenant pas mal de logiciels permettant d'utiliser Alpine en tant qu'OS de bureau.

Pour des serveurs elle me semble idéale. Elle a très peu de parties mobiles, une surface d'attaque très réduite. De ce fait elle est véloce, rapide à prendre en main, facile à backupper.

Elle est bien en container mais aussi en serveur plus traditionnel. Elle est la base de PostMarketOS une distribution linux pour téléphone mobile qui petit à petit commence à se faire un nom.

À mon sens c'est une bonne base pour débuter sous Linux. Le fait qu'une installation de base ne contienne que très peu de logiciels installés permet de mieux comprendre chacune de ses briques. Il est en effet très possible de lancer top et de se renseigner sur chacun des processus qui tourne afin de comprendre à quoi ils servent. Ça permet de démystifier pas mal de chose et donc de bien apprendre. La même chose sur une ubuntu serait un calvaire sans nom.

Don't Look Up

Histoire : 🔗

Une doctorante en astrophysique découvre par hasard une comète. Avec l'aide de son prof, ils calculent sa trajectoire et arrive à la conclusion que l'impact avec la Terre est prévu dans 6 mois.

Ils commencent à alerter la NASA, la présidente des USA mais se font somptueusement ignorer. Ils se tournent ensuite vers la télévision pour alerter le grand public.

Ressenti : 🔗

Je passe après la vague. Tout le monde s'est jeté sur le film lors de sa sortie sur Netflix il y a six mois. C'est donc tout naturellement que je m'y plonge une fois la hype retombée.

Le timing de sortie du film est quand même parfait. Avec la pandémie de covid qui déboule en 2020, on a découvert tout un tas de comportements humains assez surprenants. Et justement c'est un peu ce qu'on retrouve dans ce film.

Les réactions des gens fassent à la nouvelle de l'apocalypse imminente est assez déroutante. On a une présidente qui n'en a rien à péter à cause des élections et d'autres scandales en cours. Les médias se focalisent sur le physique du prof, sur l'aspect hystérique de la pauvre étudiante qui est ignorée et moquée. Le grand public se divise sur la véracité de l'existence de la comète… Bref, c'est un peu tout ce que l'on a vu en vrai avec le covid.

Je pense que sans cette pandémie, de nombreux pans du film paraitraient complètement stupides. L'irrationnalité des gens seraient difficilement croyables. Mais maintenant qu'on a vu tout le spectacle du covid, ça semble finalement bien moins extravagant et plutôt bien vu voire presque bateau.

Mais contrairement aux apparences, le scénario a été écrit avec non pas le prisme du covid mais plutôt le dérèglement climatique. Et je pense que c'est malheureusement triste de voir à quel point c'est sacrément réaliste. L'inaction des grandes puissances face au dérèglement climatique est quelque chose qui me mine sacrément. Mais bon c'est pas le sujet de ce que j'écris… revenons au film.

Le film est donc plutôt réaliste dans sa première partie. Mais j'ai tout de même le sentiment que l'on bascule petit à petit dans une comédie un peu lourdeaude. Les personnages pourraient être rangés en deux catégories : ceux plutôt bien traités et les clichés qui tirent vers la bouffonerie.

spoil à ce sujet

On a donc la présidente (Mery Streep) qui est à la limite entre les deux catégories mais qui tend de plus en plus dans la loufoquerie plus on avance. Elle est ouvertement pourrie à ne penser qu'en terme de jeu politique.

Par contre son fils (Jonah Hill) lui est clairement dans la bouffonerie totale. C'est dommage, le film se veut assez réaliste dans son propos et tout mais lui le personnage n'est pas crédible. C'est le chef de cabinet de la maison blanche mais il insulte et ricane des scientifiques, des électeurs,… C'est poussé trop loin au point de ne pas être crédible.

La couronne du personnage le moins crédible revient tout de même est Peter Isherwell (Mark Rylance) qui joue ici le patron d'une boîte de la high-tech très versé design et pull à col roulé… La parodie de Steve Jobs ne laisse aucun doute. Et même si j'ai jamais eu d'affection particulière sur Steve Jobs et Apple, là il est juste tourné au ridicule absolu. Le mec est juste une raclure audacieuse et sans scrupule qui chie à la gueule de tout le monde.

C'est vraiment très dommage de faire une caricature aussi ridicule ça force tellement le trait que ça en dé-sert le propos. Il y avait tellement de point criticable et attaquable sur les boites de la high tech que de ne jouer que sur ces aspects du personnage détourne toute l'attention sur tout un tas d'autres points.

Je suis assez déçu de ça.

spoils concernant la fin

Bon alors plusieures remarques.

Déjà, c'est cool d'avoir vraiment fait péter là planète à la fin. Ça nous évite un happy end. Merci.

J'étais assez étonné que le film n'aborde que très peu les questions de religions. Mais il fallait que sur le final, au moment du cataclysme, que ça se mette à prier. “Ha mais dans notre famille on fait pas trop ça mais je pense que c'est le bon moment de prier.” NON MAIS NON. Arrêtez de passer le message que lorsque c'est au fond du trou que l'on peut trouver du réconfort dans la religion. NON. Rhaaa ça m'a énervé.

Ha et quand vous faites des scènes post-génériques faites les biens. Vous en mettez une où l'on voit les quelques rescapés atterir sur une nouvelle planète. C'est marqué que ça se passe plusieurs milliers d'années dans le futur. Mais du coup, ne mettez pas ensuite une autre scène post-générique, qui se passe à notre époque. Merci de garder un peu de timeline cohérente (surtout quand c'est juste pour une blagounette nulle).

Et du coup dans cette mini-scène où ils débarquent sur la nouvelle planète, ils sont tous sorti de capsules de cryogénie. Mais étrangement ils sont à poils et … sacrément relax. Vous vous connaissez pas, et vous êtes tous à poil là, vous avez été sélectionné uniquement parmi les adeptes de naturismes dans la haute société bourgeoise richissime ? Et vous abordez même pas ne serait-ce que rapidement que absolument tout le reste de l'humanité y est passé et que vous êtes les derniers ?

D'ailleurs ça serait un super scénario pour une suite : l'élite de l'humanité sont les derniers survivants grâce à leur vaisseau spatial. Ils se retrouvent à devoir relancer la civilisation humaine dans un nouvel environnement. Ces gens qui n'ont jamais vraiment bossé de leur vie vont devoir tout recréer et se rendent compte qu'ils ne sont au final que des parasites avec absolument aucune autonomie.

Bon le film a beaucoup misé sur un casting d'exception.

Voilà, ce film m'a laissé finalement un goût assez étrange. J'ai aimé l'aspect sérieux du film avec tout son aspect critique sur l'humain mais toute sa face humour m'a plutôt repoussé. Quand je vois que certains critiques annoncent un film "tordant" et "jubilatoire" je suis assez circonspect. Le film serait resté sur une ligne plus sérieuse (et du coup tristouille) ça m'aurait très probablement beaucoup plus plu.

Voilà, j'ai apprécié le film mais voilà, sans plus.

Lamb

Histoire : 🔗

Quelque part paumé au milieu de nulle part en Islande, un couple de fermier fait sa ptite vie. Ils ont leur petit élevage de mouton.

Un jour, ils aident une de leure bête à mettre au monde. À partir de ce moment-là, leur vie prend un tout autre tournant.

Ressenti : 🔗

Bon je vous raconte pas plus l'histoire pour ne pas vous spoiler mais c'est franchement très particulier. Le film baigne dans une ambiance assez dérangeante.

Les environnements sont assez beaux mais tout de même austère. Il semble faire froid, c'est super humide, le ciel est souvent menaçant, il y a peu de végétation si ce n'est de l'herbe. Pas une habitation ou trace humaine à l'horizon. Juste cette pauvre petite ferme.

Le couple est vraiment isolé et même si à l'écran rien ne semble menaçant, il y a toujours ce brouillard sacrément épais. La nuit n'est pas vraiment sombre, surement l'époque où le soleil reste encore un peu présent… Et tout ça est complémenté par une musique angoissante.

Pourtant rien à signaler. Tout va bien et même ça semble s'arranger avec l'arrivée de l'agneau.

Le couple semble s'ouvrir un peu plus l'un à l'autre. La joie de vivre semble un peu plus forte.

Il s'agit du film islandais ayant le mieux marché à l'international (bon j'imagine que leur industrie du cinéma est pas top top). La présence de Noomi Rapace a dû aider pas mal mais surtout faut dire que le film est bien et que son histoire est vraiment cool.

Le film n'est pas agréable à regarder, c'est toujours malaisant mais c'est à coup sûr l'intention de la part du réalisateur. C'est son premier film, tout du moins à la réalisation. Le gars a fait tout un tas de métier du cinéma du côté de la technique.

spoil

Bon allez je vous crache le morceau ici. Le mignon ptit agneau qui nait. Et bhé … Il est mi-agneau mi-humain.

Il a une tête d'agneau, une patte d'agneau et tout le reste est un corps humain.

Les parents ont perdu un gamin et là, ce bébé devient du coup leur nouvel enfant. Du coup, ils le retirent de la grange et le font vivre à l'intérieur, le nourisse comme un humain. Et pourtant il ne parle pas mais semble comprendre ce qu'on lui raconte.

spoil dans le spoil

Bon maintenant que je vous ai ruiné la surprise, laissez-moi vous ruiner la fin !

Alors en fait, la mère de l'agneau (brebis) tentait de voir son gamin et semblait de plus en plus insistante. La mère (humaine) a donc décidé d'aller zigouiller la mère (brebis).

Le temps passe toussa.

Un jour, alors que le père (humain) se promène avec l'agneau (60% humain (à vue de nez)) ils tombent nez-à-nez avec ce qui semble être le père mouton (mais visiblement 60% humain (là aussi c'est à la louche)). Et là, le père (mouton mais pas totalement) sort un fusil et tue le père (humain). Il part ensuite avec l'agneau (humain 60%).

Bref, chaque couple a tué le partenaire l'un de l'autre. Le gamin est retourné auprès de son papa. Tout est bien qui fini bien (ou pas).

Franchement j'ai capté direct que le mioche était pas normal. Même si on nous le planque pendant une bonne demi-heure. Quand enfin on nous dévoile la supercherie j'étais content de voir cette chimère.

D'ailleurs pour un ptit film j'ai trouvé que l'incrustation du bestiau était pas trop mal.

C'est marrant comme j'ai trouvé que le frêre du fermier ressemblait pas mal à Chili Klaus. Ptet un peu moins rieur dans son regard cela-dit.

J'aime vraiment ces films qui sortent de l'ordinaire avec une histoire assez courte mais un gros travail sur l'atmosphère. Parvenir à occuper une grande part de la durée du film juste à ne rien raconter mais plonger le spectateur dans son univers. Ici, ça marche au poil et ça fait tout le film de cette œuvre inhabituelle.

Je recommande vraiment ce film !

Nightmare Alley

Histoire : 🔗

Stanton arrive dans une fête foraine et parvient à s'y faire embaucher. Dans ce ptit monde, il se lie d'amitié avec Madame Zeena et son mari Steve qui font des tours de télépathie.

Avec eux, il apprend les ficelles du métier et surtout le fameux code verbal qui permet de tromper les spectateurs. Le moment venu, il décide de quitter la fête foraine pour monter un spectacle à son compte avec sa nouvelle femme Molly qu'il a rencontré à la foire.

Ressenti : 🔗

Un trèèèès joli film. C'est sombre, coloré, années 30 fantasmées, avec de beaux décors, de la très belle architecture, des acteurs dans le ton. Mais surtout il y a une histoire qui est ma foi fort sympathique.

C'est issu d'un bouquin et il y a déjà eu une adaptation cinéma en 47. Un ptit remake tous les 75 ans ça me va, ça nous change des habitudes de Disney…

Niveau tournage ça a été mouvementé à cause du covid et il y a donc eu une interruption de plusieurs mois. Et ça aurait pu nuire au film mais finalement dans cet intervalle, Rooney Mara a pu accoucher et Bradley Cooper perdre du poids ce qui matchait plutôt avec le tournage.

La direction artistique est ultra propre. C'est bien dans une vibe similaire à Shape Of Water. J'ai adoré la fête foraine elle-même avec ses shows très … particuliers.

Je connaissais la légende du geek et le mettre en scène c'est super cool. C'est d'autant plus chouette que ce n'est pas juste un ptit pan secondaire du film mais assez important.

Le film a une structure assez intéressante avec notamment le personnage de Cate Blanchett qui a une grande part et qui pourtant n'apparait pas lors de la première heure de film. Le temps est pris pour planter le décor, nous laisser découvrir les personnages et tout. Mais c'est pas non plus chiant, non j'étais vraiment comme un gosse les yeux écarquillés à regarder tout ce ptit univers avec tout un tas de détails de partout.

Comme souvent avec Guillermo Del Toro, on a le droit à un peu de gore et de violence en de rares moments. Moi j'aime bien, mais certaines sensibilités plus légères pourraient ne pas apprécier du tout.

Un bon film de plus à la belle filmographie de Guillermo. Je le recommande.

Récap 32 : Mars 2022

Enfin le beau temps ! Ça fait du bien au moral ces journées qui rallonge, la température qui remonte, plus besoin d'enfiler pull et manteau. Et là … pan de la neige !

Bon pas chez moi mais il fait quand même frais… la loose.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 3 commentaires, 18 visionnages, 468870 requêtes, 42733 visiteurs uniques pour 7.6 Go de trafic.

Films 🔗

Haha 18 films ce mois ! J'ai pas chômé … ho wait.

Séries 🔗

Jeux 🔗

Encore un peu de Vampire Survivor vu que le jeu a de très régulières mises-à-jour qui apporte à chaque fois un peu de contenu sympatoche.

Ion Fury 🔗

Un néorétro FPS utilisant le Build Engine. C'est le moteur ayant notamment donné vie au très fameux Duke Nukem 3D à l'époque ainsi que d'autres FPS de l'époque. Mais des devs se sont dit que ce serait une bonne idée pour un jeu en 2021.

Et bha, ouai. J'aime pas mal le rendu de ce moteur. C'est pile poil le chaînon manquant entre Doom et Quake : il y a beaucoup plus de 3D mais toujours des éléments en 2D. Les environnements peuvent avoir plusieurs niveaux sans pour autant tricher avec de la téléportation. Il y a même un peu de voxel (ce qui ne se faisait pas à l'époque) pour ajouter des éléments 3D interactifs. La map peut être modifié (des murs qui explosent toussa).

L'histoire se déroule dans un futur assez dystopique. Avec … non en fait j'en sais rien, je l'ai absolument pas suivi. On s'attaque juste à une sorte de scientifique fou je crois et on dézingue ses robots ? Bref, on est pas là pour ça mais on se promène en ville, dans une usine ? dans un gratte-ciel/laboratoire …

Par contre le jeu en lui-même est pas ouf. Non c'est pas nul mais c'est pas non plus palpitant principalement à cause des ennemis qui n'apportent pas vraiment de challenge et leur faible variété n'aide pas. En plus les armes ne sont pas terribles non plus et le peu de munition fait que l'on est obligé de jouer en faisant gaffe constamment. Du coup on peut pas faire le gros bourrin.

En plus, le flingue de base est au final l'arme la plus facile vu qu'elle dégomme à peu près tout le monde en deux coups. Et que le tir alternatif est un … auto-aim. Voilà ce qui suffit à ruiner le truc. Les armes suivantes ne seront qu'assez peu intéressante du coup.

Bon, par contre les maps sont assez cool. C'est assez agréable de s'y promener, c'est joli (dans son style) et c'est rempli de passages secrets. Bon, ils ne servent généralement pas à grand-chose (une fois sur trois il y a un chemin de contournement par un tuyau qui vous mène dans le dos des ennemis).

Bon, la lassitude s'installe assez vite et c'est pas les écrans de fin de niveau qui veulent te pousser à recommencer pour tout débloquer qui vont me faire replonger dedans. Et non je ne prendrai pas le DLC. Le concept est pas mal, la réalisation très correcte mais c'est ruiné par un game design un peu au fraise. C'est dommage parceque ça pouvait vraiment être un excellent jeu.

Dread Templar 🔗

Hooo un autre néorétro FPS mais plus calqué sur Quake ce coup-ci. C'est donc Full 3D, dans des environnements un peu plus fantasy crasseux sombres.

Et bha … c'est pas fini, de nouveaux niveaux arriveront encore et très probablement des modifs de gameplay mais pour l'instant c'est pas mal du tout. Il y a un tout petit peu de crafting avec des items qu'on récupère permettant d'améliorer les armes. Les niveaux sont sympathiques mais sans plus avec des secrets à débusquer.

Les ennemis… c'est … bha oubliable. C'est assez insipide.

La musique est charmante avec du bon gros métal qui tâche. Ça permet de rythmer un peu plus les affrontements. Notre personnage est bien speed du coup ça va bien avec.

J'ai pas d'énormes reproches à faire mais il n'y a pas non plus de point qui ressort vraiment positif. C'est honnête quoi.

Metro Exodus 🔗

Allez, encore un FPS ! Mais là c'est pas du néorétro, non là on se fait plaisir aux mirettes pour regarder … de la russie post-apocalyptique. C'est de la grisaille, c'est tristoune, c'est délabrer mais c'est fait avec pleins de shaders !

C'est un jeu édité par un studio ukrainien (courage à vous) qui est le troisième de la série Métro tirés de bouquins. Je n'ai pas lu le bouquin ni joué aux précédents.

Ça commence comme un FPS couloir sous-terrain puis très vite ça se transforme en FPS avec différents niveaux où l'on est libre d'explorer une grande zone pour mener à bien différentes quêtes. Et je dois avouer que ça marche pas mal comme concept. C'est un peu un Mario 64 post-apo avec des flingues.

Mais j'accroche pas non plus énormément. On a l'impression de manier un tank. Le personnage est pataud, lent, il fait des sauts microscopiques, on se traîne, recharger une arme prend des plombes. Ça me ruine vraiment le fun.

Tout est laborieux. C'est dommage parcequ'après le feeling des armes, les environnements, les efforts sur l'histoire et tout, on sent que c'est du bon jeu bien travaillé avec amour et tout. Mais bon je m'accroche pour le finir. Et en voir le bout c'est plus un soulagement qu'un déchirement.

D'ailleurs niveau histoire… pfiouuu. Ils ont mis la dose de dialogues. Chaque perso va te noyer sous son monologue. J'aurai pas été foncièrement contre mais le fait de jouer un personnage qui ne parle jamais, ça fait vraiment très artificiel. C'est pas des dialogues, c'est juste des gens qui te racontent des trucs sans que tu ne réagisses à aucun moment. C'est louche et du coup j'arrive pas à rentrer dans le truc (paradoxal : les devs font en sorte que le personnage n'impose pas ses dialogues pour que l'on puisse mieux prendre sa place mais au final ça a l'effet inverse sur moi, n'est-ce pas Monsieur Freeman ?).

Un autre point qui me dérange c'est qu'à plusieurs reprises dans le jeu, on se retrouve spectateur. C'est dommage pour un médium dont la force est l'interactivité et donc l'implication du joueur, on se tape à regarder le boss se faire dézinguer par un autre. Toutes les grosses situations se retrouvent désamorcées dans une cut-scene et souvent par un autre personnage.

Les combats sont plutôt cools sinon. Les flingues sont puissants mais nécessitent que l'on vise la tête sinon on peut quasiment vider un chargeur avant de terminer un ennemi. Il y a même des niveaux où l'on se la joue infiltration silencieuse. Et là par contre c'est un peu la loterie. Soit tout se passe bien soit on se fait repérer à travers un mur… C'est dommage parce que ses phases sont assez jouissives.

D'ailleurs le ptit détail sympa ce sont les humains qui se rendent quand vous avez décimé la moitié d'un gang. Les derniers survivants lèvent les mains et s'agenouillent. C'est bien la première fois que je vois ça dans un FPS, c'est chouette comme tout.

Voilà, au final c'est un jeu que j'aurai envie d'aimer mais qui n'est pas non plus ultra agréable à jouer. C'est assez dommage.

Outer Wilds : Echoes of the Eye 🔗

Voilà maintenant quelques mois que le DLC de mon ptit chouchou Outer Wilds est sorti. Et je n'avais pas encore pris le temps de me replonger dans cette perle.

Je me suis donc refait une partie de 0 et … bha j'ai pas vu le nouveau contenu. C'est étrange quand même.

Puis en fait, je suis tombé sur un élément que … bha … qui ne me parlait pas. Était-ce ma mémoire qui défaillait une fois de plus ? Sur notre petite planète de départ il y avait déjà cette Tour radio ?

Dedans, je découvre qu'il y a un satellite dans notre système solaire et qu'il prend des photos. Et sur l'un de ces photos il y a un rond étrange face au soleil !

Wouhouu !!! Encore de l'aventure ! Du nouveau contenu.

Rhaaaaaa franchement qu'est-ce qu'il est agréable ce jeu. Les musiques, l'ambiance, l'échelle, le côté technique, l'histoire, son déroulement, j'ai pas d'autres exemples de jeu qui me sont aussi agréable.

Me replonger là-dedans après quelques mois est top. Une balade surnaturelle où je suis content de retrouver ses paysages uniques. Chaque planète qui a son ambiance, sa personnalité, ça va être dur de parvenir à rajouter du contenu sans être redondant. Et bien non ! Ils y ont réussi à la prouesse à encore me surprendre.

Et en plus il y a des nouvelles mécaniques de gameplay qui ne perturbent pas l'existant. Pfiouuuu ce jeu est encore plus incroyable. Et ça s'intègre bien au jeu de base, ça fait pas morceau scotché comme ça, une personne jouant pour la première fois ne verraient pas la différence avec le contenu d'origine je pense (enfin un tout petit peu, parceque cette partie est un peu plus indépendante du reste).

J'ai même enfin réussi après moultes essais à rentre dans la Sun Station…

Je vous le recommande toujours aussi chaudement. Et d'autant plus si vous n'êtes pas fan de jeu vidéo ni habitué à ce loisir.

Musique 🔗

Un ptit Vampire Killer ? J'ai jamais vraiment joué à Castlevania mais cette musique est géniale. Et elle a été reprise très souvent du coup on a tout un éventail de versions du chiptune crasseux jusqu'à la version orchestrale de toute beauté.

Nuxeries 🔗

J'ai une nouvelle ptite machine à la maison. Comme d'habitude maintenant, vu que c'est un ptit serveur, bha je l'ai foutu sur Alpine. Et je me répète mais c'est vraiment une des distributions les plus agréable à l'utilisation.

C'est simple, sans fioriture, rapide, léger et super fonctionnel. Faudrait vraiment que j'en parle un peu plus dans un article dédié.

Reservoir Dogs

Histoire : 🔗

Joe monte une équipe de gangster pour aller choper des diamants. Le plan est simple, on rentre, on dévalise, on s'échape et rendez-vous dans un hangar avec le butin.

Pas de bol, ça dérape complet seul Mr White et Mr Orange sont les premiers à arriver mais Orange a pris une balle dans le bide. Arrive Mr Pink qui est particulièrement remonté et pense qu'il y a une taupe parmi eux.

Ressenti : 🔗

Premier film de Quentin Tarantino et putain quel sacré film !

On retrouve déjà la pâte du maître : des personnages charismatiques, des ptits excès de violence pour relever mais surtout des dialogues pour ajouter de la consistance et lier le tout. Au four pour une heure et demie et on peut se régaler.

C'est un plaisir de revoir ce film à chaque visionnage. La musique met bien dans l'ambiance et de voir Michael Madsen danser pendant une ptite séance de torture ça me fait toujours marrer (je vous jure je suis normal et non violent !).

Et ce film parvient à chaque fois à me faire changer d'avis sur les personnages. Au début je trouve Harvey Kettel super censé et raisonnable puis ça s'inverse. L'inverse pour Steve Buscemi qui est relou et parano pour que ça se retourne. Michael Madsen me parait complètement taré et désinvolte pour au final être bien plus normal et posé (puis dérangé, hein je ne cautionne pas pour autant sa psychopatie).

Je suis juste un peu déçu que le film ne soit pas plus long et ne nous laisse pas plus en compagnie de Mr Brown et Mr Blue que l'on ne voit au final presque pas. Quel est leur background ? Comment ça s'est passé pour eux (c'est trop vite survolé).

À chaque fois que ce film est évoqué c'est mentionné que le braquage n'est pas montré. Donc voilà je viens de le mentionner aussi. Je me demande si d'ailleurs Tarantino faisait le film maintenant sans ses contraintes de pognon s'il referait ce choix. Même s'il en est satisfait je ne suis pas certain qu'il ne s'y plongerait pas.

C'est un de mes réalisateurs favoris et force est de remarquer que sorti de nul part, dès son premier film il a réussi un grand coup avec un très beau score de 8.3/10 sur IMDB…

Eyes Wide Shut

Histoire : 🔗

Tom Cruise et sa femme Nicole Kidman se rendent à une soirée mondaine organisé par un de ses patients. Là, il rencontre un ami d'école qui joue du piano qu'il rencontre un peu plus tard pour discuter un peu plus.

Durant cette soirée, le couple rencontre chacun de son côté des partenaires avec lesquels ça flirte, ça draguouille. Une fois revenu, bha … il y a un peu de tension à ce propos.

Le lendemain, Tom Cruise étant médecin, il doit se rendre chez une patiente dont le père est mort afin de constater le décès et faire un peu de support psychologique. Arrivé sur place, il repousse les avances de la patiente puis part mais au lieu de rentrer chez lui, va à la rencontre de son ami d'enfance qui va le tuyauter pour une soirée très spéciale.

Ressenti : 🔗

Dernier film de Stanley Kubrick qui a fait beaucoup parlé de lui, j'étais toujours passé à côté. Et bha … j'ai pas trop trop accroché.

Rien ne m'a vraiment repoussé mais rien ne m'a non plus scotché. J'ai vraiment l'impression que le film a fait beaucoup parlé à cause de son taux de cul particulièrement élevé mais en dehors de ça, bha l'histoire n'est pas transcendante. On a un couple qui commence à douter l'un de l'autre et franchement en dehors du passage chez le loueur de costume et la fameuse soirée qui est vraiment extraordinaire le reste m'a laissé de marbre.

Le film met ptet trop de temps à se lancer. La montée en tension intervient un peu tard et est trop vite désamorcée à mon goût alors qu'il est pourtant assez long.

Je trouve que le film souffre de la comparaison avec d'autres films comme Basic Insinct (aspect boulard trouble) ou bien Gone Girl (plus dans le final ambigü). Je dois avouer que je m'attendais à truc un peu mieux.

Après c'est bien vraiment très bien joué. Tom Cruise arrive aussi bien à faire le mec ultra sûr de lui, que le mec en proie au doute et qui remet tout en question. Nicole Kidman est bien aussi mais c'est bien entendu Rade Serbedzija qui vole la vedette malgré son petit rôle (j'adore vraiment cet acteur).

Voilà, un poil déçu même si c'était quand même bien mais sans plus.

The Untouchables

Histoire : 🔗

En 1939, c'est la prohibition aux USA et tout particulièrement à Chicago où le fameux Al Capone règne en maître. Il s'est monté un empire financier avec ses hommes de main et le pognon qu'il se fait grâce à son alcool.

Eliot Ness monte une équipe de flic pour faire tomber le mafieux et mettre fin à toute la corruption qui règne sur Chicago.

Ressenti : 🔗

Je n'avais jamais vu ce film mais je connaissais certains de ses extraits. Ce film est vraiment génial.

Déjà, dès l'introdution, on voit une reproduction de Chicago dans les années 30 et … wow, c'est magnifique. Je crois que j'ai un faible pour cette période-là en grande partie grâce au bon vieux jeu Mafia que j'avais dévoré à l'époque. D'ailleurs le jeu s'est grandement inspiré de ce film pour certaines missions (entre autre).

Hooo ce coup-ci Brian De Palma a été gourmand et nous a gratifié de deux plans à la demi-bonette. Ouai je fais une fixette sur cette technique. C'est très … non naturel et pourtant complètement analogique ce qui créé un décalage assez étrange que je remarque toujours.

Niveau casting c'est du solide encore une fois avec Kevin Costner qui passe bien en flic intègre. À côté on a Robert De Niro qui parade en Al Capone, Sean Connery qui est l'atout majeur de l'équipe mais aussi Andy Garcia tout le temps prêt à dézinguer du mafieux.

Il y a pas mal de scènes mémorables dont notamment le dîner de la pègre avec Robert De Niro qui est oppressant au possible avec sa batte de baseball. Cette scène est iconique et mérite à elle seule de voir le film. Al Capone qui semble célébrer un truc avec tout le monde qui se marre. Il tourne autour de cette immense table, on se doute que ça va partir en couille mais on ne sait pas qui sera la victime. Il change de sens, rigole à gorge déployer, continue son discours. Ça lève son verre, ça acclame, la bonne humeur est totale. Et BAM !

divers spoils

Dans les autres scènes géniales, il y a l'assassinat de Jim Malone avec une partie en vue subjective avec le couteau, la recherche dans l'appart puis le retournement de situation… Pourquoi ça ne se fait pas plus ce genre de scène en vue subjective ? À chaque fois que c'est fait c'est pour imiter du FPS basique avec des flingues, alors que sur une scène de tension, calme ça rend tellement mieux !

La fameuse scène de l'escalier est une repompe du Cuirassé Potempkin que je n'ai jamais vu. C'est un vieux film muet russe de propagande dont cette scène a été reprise de très nombreuses fois (dont La cité de la peur, c'est peu dire). Là, faut avouer que la tension est hardos. Entre la pauvre mère qui en chie complètement avec son landau d'une demi-tonne, les passants qui ne daignent pas l'aider et les gangsters qui déboulent à ce moment précis, tout est fait pour foutre le bordel. Je trépignais en voyant ça.

Visiblement, le dénouement final à base d'échange de jury a réellement eu lieu. Un vrai ptit coup de génie.

Sacrément bon film. Brian De Palma sait y faire avec les histoires de gangsters. Je pense que je le préfère à Carlito's Way, il y a plus de scènes mémorables et puis les années 30>les années 70.

Carlito's Way

Histoire : 🔗

Carlito sort de prison au bout de cinq ans au lieu de trente en bonne partie grâce à son meilleur ami l'avocat David Kleinfeld. Il veut désormais se ranger mais son passé et ses relations vont constamment tenter de le refaire tomber dans le business.

Il était l'un des meilleurs et était respecté de tout le monde. Son rêve est d'amasser suffisamment de pognon pour se barrer vivre une ptite vie tranquille aux Bahamas.

Ressenti : 🔗

Je connaissais pas ce film et c'est bien dommage, c'est tout ce que j'aime. On a le droit à des gangsters, un Al Pacino de grande volée, des magouilles, des altercations mais surtout une énorme poursuite finale.

Bon, donc quand un film avec Al Pacino démarre, on fait tourner la roue du mystère pour voir s'il sera côté flic ou côté gangster. *roulement de tambour* … Gangster !

J'ai vraiment beaucoup aimé le film. En plus il a un sacré casting avec un Sean Penn qui est devenu le modèle pour l'avocat dans GTA Vice City, un Viggo Mortensen avec un mini-rôle bien moins charismatique que son Aragorn et aussi un John Leguizamo qui sortait tout juste d'un Super Mario Bros.

L'histoire est vraiment très sympa avec toute une galerie de personnage. Ça commence par un flashback qui nous montre comment on en est arrivé là. À chaque nouvelle apparition je me suis demandé si ça allait être le coup de grâce. Mais au final j'ai réussi à deviner d'où ça allait venir. Bon c'est pas trop planqué.

Mais du coup … (spoil)

C'est absolument pas expliqué mais comment Benny Blanco savait-il pour le train ?

Qu'est-ce qu'il foutait là ?

Bon, Brian De Palma oblige, on a eu le droit au plan à la demi-bonnette. Et là, c'était vraiment bien foutu avec un flou très propre et les deux points de netteté bien calibré. J'ai beaucoup apprécié.

Bon bha, je range ce film à côté des autres grands films de gangsters (l'étagère des Scorcese et Coppola). Je valide complètement ce film !

Come True

Histoire : 🔗

Sarah a fugué de sa maison sans que l'on sache pourquoi et a de grandes difficultés à dormir. Elle tombe sur une annonce d'une clinique faisant des essais sur le sommeil. Elle décide de participer à cette étude contre rémunération ce qui lui permet d'avoir également un toit.

Sa première nuit sera un énorme soulagement. Sa seconde nuit sera plus perturbante. Au réveil, les scientifiques vont complètement la traumatiser en lui montrant d'étranges photos.

Ressenti : 🔗

Et bhé mazette j'ai été très agréablement surpris par ce film.

C'est vraiment très beau. Les lumières, les cadrages, les décors et surtout les environnements oniriques, tout est parfaitement réussi. Sans dec, c'est une grosse claque visuelle.

Le tout est accompagné par une OST qui colle bien à l'atmosphère. J'ai vraiment que très rarement autant accroché à un si bon cocktail.

Certaines séquences semblent tirées d'une démo de Cocoon.

L'histoire est vraiment très intrigante. Il y a toujours un truc dérangeant sans que l'on sache précisément pourquoi. Les personnages entretiennent ce malaise en ne dévoilant jamais complètement leurs motivations. C'est toujours très difficile de savoir à qui l'on peut se fier.

spoils

Rhaaa cette montée en puissance à la fin !! Quand Sarah fait sa crise de somnanbulie, que les deux scientifiques la suivent avec les équipements c'est tout d'abord inofensif puis ça devient vraiment très oppressant.

Ces images difficiles à comprendre puis ça se matérialise réellement !! Brrrr

Mais j'ai été déçu par les deux dernières minutes. Le plot twist de “hey mais en fait tu es dans le coma depuis vingt ans…” je vois pas trop le rapport. Ça n'apporte au final rien au film. Ils auraient pu se contenter de ces ombres menaçantes.

Rajouter les dents de vampires et le meurtre à deux minutes de la fin ne résoud rien de l'intrigue. C'est dommage c'était un sans-faute. Ça reste vraiment très très chouette.

Bon bha voila. Très chouette film qui mériterait d'être un peu plus connu.

Ressenti 2 : 🔗

je viens de me rematter ce film et bha ouai je crois que je l'aime encore plus. Son esthétique ultra travaillée et son ambiance sonore avec ses synthés et tout ça rentre parfaitement en résonnance avec mes affinités.

J'aime tout dans ce film sauf la fin.

Ils ont réussi à donner un aspect de fou au Dr Meyer avec ses grosses lunettes à la Romero avec des dégradés de lumières et des reflets sur les verres, on le croirait sorti d'un animé. Sarah avec son air crevé et ses yeux toujours qu'à moitié entre-ouverts est parfaite dans le rôle.

Et pour parachever le truc, les trips noir&blanc somptueux des rêves avec ce traveling et ses formes torturées ça m'achève. Ça joue sur les formes, le brouillard, les lumières vacillantes. Ça lorgne clairement du côté de la demoscene et des jeux vidéos d'horreur.

Il me faudra le revoir encore !

I Sell The Dead

Histoire : 🔗

Arthur est condamné à mort et reçoit la visite d'un prêtre avec qui il va se confier. Il annonce directement qu'il est innocent mais ne semble pas pour autant implorant.

Début alors un flashback où il raconte comment il est arrivé là avec son associé Willie qui lui a déjà été guillotiné.

Ressenti : 🔗

Et bhé… C'est pas terrible.

Bon c'est un film à tout petit budget mais avec quand même un casting avec quelques têtes connues. La réalisation est assez faible et les quelques effets numériques (dispensables) sont immondes.

Mais le problème principal, c'est que c'est chiant. C'est une comédie horrifique qui ne m'a pas fait pouffé une seule fois. Pourtant je suis pas trop difficile dans ce genre mais là c'est pas vraiment inspiré.

Les pauvres acteurs sont complètement aux fraises et sont juste ridicules. L'histoire est naze. J'ai vraiment hésité à l'abandonner en cours de route.

Bon et le titre vient tout simplement de l'étrange métier des deux protagonistes qui récupèrent des cadavres et les vendent.

Il y a un autre film bien mieux avec une histoire très proche mais bien mieux réussie : Burke & Hare avec Simon Pegg et Andy Serkis réalisé par John Landis que je vous conseille à la place.

The Wave

Histoire : 🔗

Frank est un avocat pour une grande compagnie d'assurance sur le point de parvenir à annuler un gros contrat d'assurance qui pourrait lui permettre d'être très particulièrement bien vu de ses supérieurs. Pour fêter ça, son pote Jeff le convainc d'aller à une soirée la veille.

Ils vont d'abord au bar où ils rencontrent deux jeunes femmes qui les emmènent par la suite dans une soirée. Arrivés là-bas, Franck et une fille tombe sur un dealer qui leur donne gratuitement une drogue dles plus efficace.

Ressenti : 🔗

Un film survolté. C'est une sorte de mix entre un Wanted ou un Crank et Las Vegas Parano. Justin Long est complètement perdu et désorienté et le spectateur subit le même traitement.

C'est assez marrant même si ça ne se réduit clairement pas une comédie délurée, non c'est plus poétique par moment, plus versé action à d'autres. D'ailleurs ça me rappelle aussi Game Night en y repensant.

Le film est moins con qu'il en a l'air sur sa résolution même si au final il y a quelques trous dans le scénario.

Les moments d'hallucinations sont pas mal du tout même si je reconnais bien là des filtres visuels assez classiques. Ça rend quand même pas mal. Et surtout les jeux d'acteurs hallucinés rendent vraiment le truc tordu (la réunion au sommet est carrément wtf).

C'est donc un ptit film bien sympatique qui se laisse découvrir.

Le titre vient du fait que la drogue donne l'impression de se prendre une grosse vague dans la tronche et qu'il vaut mieux se laisser porter plutôt que de résister.

Spiderman : No Way Home

Histoire : 🔗

L'identité de Spiderman a été révélée par Mysterio juste avant de mourir. Peter Parker est pas mal emmerdé et sa vie est du coup chamboulé ainsi que celle de son entourage proche.

Il se rapproche de Dr Strange afin de voir s'il peut arranger le truc. En tentant de faire oublier son identité au monde entier, ce dernier fini par finalement briser les frontières entre les différents univers.

Ressenti : 🔗

Bon bha je crois que c'est bon, je suis guéri du MCU. Depuis la fin du premier arc, bha je dois avouer que c'est laborieux et les Spiderman étaient ce qui restait d'encore agréable. Et là, bha j'ai pas vraiment apprécié.

C'est pas nul, mais j'ai vraiment pas accroché malgré les grosses tentatives du film de vouloir se faire apprécier des geeks de mon genre. Le fait de parvenir à raccrocher les précédents films Spiderman en ayant en plus le casting d'origine est une prouesse qui ne me laisse pas de marbre. Et pourtant l'histoire en elle-même est … bha naze.

spoils

Déjà les persos sont cons pour pouvoir tordre le scénario comme il faut. Happy est devenu un gros boulet qui n'a pour objectif que de faire rire à ses dépens.

Il n'apporte rien à l'histoire et alors qu'il était un mec fiable digne de confiance et tout quand Tony Stark était en vie, ici bha … non c'est plus rien de cela.

Mais bon, lui, encore vu sa présence dans le film c'est pas bien grave. Par contre, pour Steven Strange c'est bien plus impactant.

Quand en début de film Peter vient le voir pour lui demander de résoudre son souci, il trouve la solution en proposant à le faire oublier de tout le monde. En deux deux, Peter répond tout juste un «ok» que le médecin bizarre est déjà en train de lancer son incantation. Il prévient pas le gamin des éventuels risques, les désagréments, il ne lui propose même d'ajouter des exceptions aux personnes impactées. Peter l'interomp pour lui demander petit à petit d'épargner certaines personnes de son entourage. Le sorcier accepte en gueulant quand même en lui disant qu'il aurait dû le prévenir avant.

Mais mec, c'est toi le sorcier, tu lui as rien dit avant, 0 avertissement, direct tu as commencé à lancer le sort.

Bon, tout ça c'est juste pour faire en sorte que le sort déconne et que ça fracture le multivers et tout mais franchement c'est juste très con.

Mais le pire c'est que c'était pas le pire ! (ouai je suis le roi de la formulation (non))

À la toute fin du film, la solution à tout le bordel, c'est de relancer le sort pour que tout le monde oublie l'identité de l'homme-araignée. Sauf que là, Dr Strange, là, monsieur tergiverse « T'es sûr que c'est ce que tu veux ? Tout le monde va t'oublier quand même ! Tu veux pas aller voir tes amis avant que ça se déclenche ? ».

Alors, en début de film, tu lances le film sans prendre la moindre pincette, mais là qu'il y a urgence tu ergotes pendant deux heures en train de tenter de le dissuader. T'es vraiment si con que ça ?


Dans un tout autre registre, c'est super cool de voir plusieurs incarnations de Spiderman en même temps. Mais c'est un peu dommage qu'il n'y ait pas plus d'interactions entre eux hors baston. Ça aurait pu être vraiment intéressant qu'ils discutent plus entre eux mais bon.

Andrew Garfield a pas trop vieilli mais par contre c'est marrant comme Tobey Maguire commence à ressembler à Henry Thomas ! Je le trouve un peu tristouille d'ailleurs.


J'ai vraiment l'impression que ce film a été très inspiré par le Spiderman into the Spiderverse qui a été un succès énorme. C'est le même concept mais juste en film live et intégré dans le MCU.

Bon visuellement, on a le droit à des effets numériques de toute beauté (sans surprise, hein).

Bon après, je sais pas si j'ai atteint mon niveau de saturation avec le MCU mais je trouve que ce film est clairement surnoté par tout le monde. Le concept est sympa, c'est bien réalisé (forcément avec tout le pognon) mais bon jai … bha … non j'ai pas réussi à rentrer vraiment dans le film.

Peter qui tente d'entre au MIT, va voir la meuf qui gère les inscriptions et pouf, forcément à ce moment un vilain arrive et elle est en détresse. C'est un peu trop facile.

Il n'y a vraiment aucune subtilité.

Non vraiment ça devient insipide et de plus en plus dispensable. Disney, quand est-ce que vous laisserez refroidir un peu vos licences ?

House Of Gucci

Histoire : 🔗

Rodolfo Gucci est très agé et aimerait transmettre son entreprise à son fils Maurizio. Celui-ci n'est pas intéressé.

Son oncle Aldo Gucci a bien un fils mais ce dernier est la risée de la famille et souhaite lui aussi que Maurizio reprenne les rennes de l'entreprise familliale.

Maurizio rencontre Patrizia qui deviendra sa femme et qui le poussera a reprendre la tête du groupe Gucci.

Ressenti : 🔗

Bon alors déjà, n'allez pas voir le synopsis sur Wikipedia : ce dernier vous spoile directement toute l'histoire. Même si c'est basé sur de vrais faits, on est pas forcément au courant de ce qui s'est passé dans cette famille et c'est là l'intéret du film. Là Wikipedia vous balance tout directement. Tu quoque mi wiki !

Bon, alors franchement le film était très cool. Je dois avouer que ça m'apparaissait comme une sorte d'ovni : un très gros casting, Ridley Scott à la réal, le tout pour un biopic réaliste dans un univers que je déteste et méprise complètement.

Je me suis laissé tenté et … bha ça passe très bien. L'histoire est cool et je me demande quand même s'il n'y a pas des morceaux qui ont été pas mal arrangés pour rendre le truc plus rocambolesque.

J'ai été étonné de voir Al Pacino moins vieux que ce que je pensais, par contre Jeremy Irons lui c'est l'inverse. Vraiment ça me fait un sale effet de voir ces acteurs sacrés qui m'ont tant bercé dans des films qui finissent par maintenant jouer des rôles de vieillards.

Toujours dans les aspects déconcertants c'est Jared Leto. Je n'arrive vraiment pas à reconnaitre ce mec. Il change tout le temps d'apparence et là c'est … heuuu bha … impressionnant. Je ne l'ai absolument pas reconnu, il a fallu que je regarde sur wikipedia pour voir quel rôle il jouait. J'ai plutôt l'habitude de le voir avec un physique plutôt filiforme et avec des yeux sombres et rapprochés mais là, non. Je ne suis pas physionomiste du tout mais alors avec lui c'est pire.

Le film nous fait tomber dans les années 80 avec une bande son bien disco et des bagnoles bien dégueux (ouai j'aime pas cette décennie pour le style des voitures).

C'était cool mais pas non plus un film indispensable. Je n'en attendais pas grand-chose et j'ai eu au final pas grand-chose. Pas eu d'éclat de flamboyance ou autre. C'est bien mais voilà.

Erreur tcgetattr: I/O error#015 sur Alpine Linux

J'ai une nouvelle machine à la maison. Et je me suis dit que ça commençait à faire beaucoup et donc qu'il me faudrait centraliser les logs.

Déjà, je découvre que l'implémentation de syslog de Busybox fonctionne parfaitement en client mais ne sait pas faire serveur (du coup je me suis tourné vers rsyslog). Je mets en place le truc à l'arrache et je choisis une première machine que je configure pour qu'elle balance ses logs en local mais également en réseau vers mon tout nouveau serveur syslog.

Et ça marche direct. Et quand je dis direct c'est tout de suite j'ai des logs qui spamment (à leur rythme, hein). Ma pauvre petite Odroid N2 pleure et je ne m'en étais même pas rendu compte !

Toutes les dix secondes elle envoie une ptite ligne de log : getty[28111]: tcgetattr: I/O error#015 . Et ça fait un ptit moment que ça dure !

Bon, je demande à Mojeek et j'en viens à la conclusion que non elle n'est pas en train de mourir. C'est déjà pas mal. Mais qu'en plus c'est très probablement rien.

En fait, elle tente de lancer getty sur un port série qu'elle n'a pas. La ptite carte utilise un port série avec un nom exotique : /dev/ttyAML0 au lieu du plus classique /dev/ttyS0 . Et j'ai comme l'impression qu'une mise à jour d'Alpine a bougé le fichier /etc/inittab . En effet dans ce fichier je vois la ligne ttyS0::respawn:/sbin/getty -L ttyS0 115200 vt100.

Je m'empresse de la recommenter et il n'y a plus qu'à rebooter. Rebooter ? Hahahahahaah qu'est-ce qu'on se marre. Non je déconne.

Il suffit d'envoyer un ptit SIGHUP à init avec kill -s 1 1 et ça va être pris en compte. Et bha voilà. Plus de message d'erreur.

Tout est bien qui finit bien mais je sens que ça va me le refaire de temps à autre donc autant que je me le note comme ça, plus besoin de retrouver bien loin d'où ça vient.

The Dirties

Histoire : 🔗

Deux potes de lycée font un film nommé The Dirties dans lesquels ils se vengent des mecs qui les maltraitent constamment. Leur film progresse pas mal au point d'être diffusé pendant l'un de leur cours.

Sans trop de surprise ça ne les a pas rendus plus populaires. Les pressions qu'ils subissent ne cessent d'ailleurs pas.

Ressenti : 🔗

Un mockumentaire assez méta. D'ailleurs l'un des deux protagonistes est aussi le vrai réalisateur du film.

Les deux gars sont des fans de cinéma et du coup le film est parsemé de références à de très nombreux films. Ça se remarque dans les dialogues des personnages qui parlent directement de films entre eux, ou bien de citation directes de films, de posters qui trainent ou alors juste de vêtements identiques à ceux d'autres films. Et le clou est encore plus enfoncé dans le générique de fin du film qui imite de nombreux génériques célèbres. C'était d'ailleurs un ptit jeu sympa de parvenir à reconnaitre les films d'origines. ^__^

spoil

Je ne pensais pas que le film irait aussi loin. Sur la fin, Matt passe réellement à l'acte et bute deux de ses bullies.

Pourtant on est pas vraiment pris par surprise : le film ne cache pas les motivations du personnage, sa fixette grandissante n'est jamais contrebalancée ou désamorcée. La phase de préparation finale ne laisse aucun doute.

Et pourtant je m'attendais à ce que l'équipe de tournage (enfin à minima le cadreur) tente de prévenir/empêcher la tuerie finale.

La neutralité de l'équipe du documentaire les rend complices.

Le film commence du coup sur une phase tendant vers la comédie pour devenir de moins en moins drôle et de plus en plus inquiétant. Et certaines scènes sont vraiment dérangeantes notamment celle où ils partent utiliser des flingues pour s'amuser. C'est vraiment quelque chose avec laquelle j'ai beaucoup de mal.

La Capitale Du Bruit

Histoire : 🔗

La vie strasbourgeoise se meurt mais malgré cela, Robert est un habitant ne supportant plus le bruit des fêtards la nuit. Il les film et poste ses vidéos sur sa page Facebook.

Ce documentaire cherche à mieux connaitre Robert et va le suivre pendant quelque temps.

Ressenti : 🔗

Le début est un peu longuet et ça patauge. Mais passé la première demi-heure, c'est bon, c'est énorme.

Il s'agit bien entendu d'un mockumentaire et ce sont donc des personnages jouant un rôle. Sauf que ce ne sont pas de vrais acteurs et qu'il s'agit d'improvisations. Et franchement c'est hilarant. J'ai tout particulièrement adoré la scène du dîner avec ses dialogues.

C'est à se demander comment ça a pu se faire sans que ça n'éclate de rires constamment, certains segments sont vraiment longs sans coupures… Et à côté de ça tu as des passages beaucoup moins drôles où le Robert oscille entre l'irritant et le pathétique.

C'est une excellente surprise qui mérite plus de spectateurs !

Anti-Social

Histoire : 🔗

Dee est un jeune londonien cherchant à devenir un graffeur reconnu. Son grand frêre Marcus est chef d'un gang pillant des bijouteries.

Dee ne souhaite pas rentrer dans ce milieu et son frangin respecte ce choix. Sa copine Kirsten est mannequin et ne connait pas vraiment ce milieu qui la terrifie.

Ressenti : 🔗

Haaa des gangsters à Londres. Je sais pas pourquoi mais j'adore cette combinaison, c'est un domaine où Guy Ritchie excelle mais là c'est Reg Traviss qui manœuvre et … bha je le connais pas du tout. Et sans vouloir pousser la comparaison, ici c'est un film au montage beaucoup moins foufou et au scénar moins alambiqué mais qui s'en sort au final vraiment bien.

Les personnages sont cool et ne les scènes d'actions sont bien moins spectaculaires mais ça donne un aspect plus réaliste. On a pas affaire à des rois de la gâchette qui ont déjà dézingué la population d'un petit pays. Non là, ce sont des gangs qui n'ont pas une formation militaire et qui tentent de se débrouiller comme ils peuvent.

On a donc Meghan Markle qui est donc membre de la famille royale britannique (ouai ouai remarquez comme je m'y connais vraiment dans ce domaine qui me passionne !) qui joue ici la gentille petite amie toute mimi qui est en décalage total avec cet environnement.

Voilà, j'ai passé un excellent moment.

C'est marrant, le titre du film en VO est Anti-Social qui est un mot également français mais en france le film est nommé Criminals qui est un mot anglais. C'est étrange cette permutation de titre alors que j'ai bien l'impression qu'il n'y ait pas de film avec ce titre en français… Bizarre.

Man Down

Histoire : 🔗

Gabriel s'engage chez les marines avec son pote Devin. Après leur formation, vient le moment de partir à la guerre en Afghanistan.

De retour après son service, il se rend compte qu'à la maison le pays est dévasté. Il part en quête du sauvetage de son gamin avec son pote Devin

Ressenti : 🔗

Hmmm c'était pas ouf. Le film alterne entre deux timelines et bha sans m'être spoilé je sais pas comment mais j'ai de suite trouvé qu'un truc clochait. J'ai deviné le twist vraiment très vite et du coup bha ça m'a pas mal ruiné le truc. Bon j'avais pas toutes les subtilités bien entendu mais ça n'ajoute pas grand intéret au film.

En plus je sais pas mais ce film est visuellement assez moche. Les couleurs, les cadrages et les effets numériques un peu flous pour des plans assez simple ça rend vraiment pas bien. Les passages de guerre en afghanistan ça passe mais le retour aux USA… bof.

Le film est connu pour avoir réussi la performance de n'avoir que 3 spectateurs en salle lors de sa sortie aux UK selon wikipedia. Et au final même si c'est un peu dur (il y a des films bien pires, c'est juste assez insipide mais pas non plus nul) c'est assez drôle comme anecdote. J'imagine le malaise dans la salle des trois spectateurs.

Man Down tire son titre d'une ptite filouterie entre le soldat et son gamin. Le gamin ayant honte que sa mère lui dise “Je t'aime” en face de ses copains d'école, ils décident qu'avec son père ils utiliseront l'expression “Man Down” pour cela. C'est bien plus badass et les autres ne comprendront pas.

spoil

Bon alors, le twist c'est que dans la timeline aux USA, quand le père est revenu, il est en plein PTSD (symdrôme post traumatique). Il hallucine que son pays a été attaqué et qu'il n'y a quasiment plus de survivants. Il s'imagine en mission pour sauver son fils avec son pote Devin qui est mort au combat (en grande partie par sa faute d'ailleurs).

Il enlève son propre gamin pour le sauver alors qu'il va très bien auprès de sa mère et que lui-même devient assez dangeureux.

Voilà.

Il y a un ptit côté Jacob's Ladder mais en moins bien.

Most Beautiful Island

Histoire : 🔗

Luciana est une immigrée espagnole sans papier à New-York. Elle enchaîne les ptits boulots merdiques pour tenter de survivre comme elle peut mais le loyer mensuel est toujours une épreuve non-garantie.

Un jour, son amie Olga lui parle d'un ptit boulot qui pourrait lui rapporter 2000$ en une soirée. Elle lui certifie que ça n'a rien de sexuel et finie par convaincre Luciana.

Ressenti : 🔗

C'est marrant car je suis à peu près sûr que j'aurai pu détester ce film. Et pourtant je sais pas, malgré son rythme assez lent, son intrigue qui ne démarre jamais, ses environnements assez oppressants, j'ai pourtant bien accroché. Ce film est probablement pas pour tout le monde. J'aurai d'ailleurs beaucoup de mal à le qualifier.

La vraie histoire se déroule au final que sur un ptit tier de film. Mais tout ce qui précède permet d'ancrer le personnage dans son environnement et c'est pas franchement inintéressant non plus. J'ai du mal à m'expliquer que ça m'ait autant hameçonné alors que d'habitude j'ai tendance à vouloir accélérer le truc voir capituler.

spoil ruinant presque tout l'intéret du film

Bon alors, le taff que lui présente Olga c'est effectivement rien de sexuel. C'est effectivement d'aller participer à des soirées sauf que c'est pour amuser la bourgeoisie.

Bon je vous préviens encore, je vais spoiler et ça va vous niquer vraiment la surprise du film, hein !

Bref, en gros Olga est une recruteuse qui doit trouver continuellement de nouvelles meufs. Elles sont disposées en cercle toutes habillées pareilles et ne doivent pas parler. Des riches viennent les regarder puis se barrent dans une autre pièce.

Là, la matrone arrive et annonce que c'est la fille avec le numéro Y qui est sélectionnée. La matrone l'embarque donc dans la pièce et là il y a une tension de fou. Notre héroïne ne sait toujours pas ce qu'elle vient faire ici. Certaines connaissent déjà mais pas toutes et surtout aucune ne parle et n'explique ce qu'il se passe.

Au bout de dix minutes la porte s'ouvre et la meuf Y repart toute contrie et prend son chèque.

Là, bha la pression retombe pas mais alors pas du tout.

La matrone revient et prend une autre meuf.

Le temps passe, un cri. Les filles se regardent toutes et commencent à paniquer. Une décide de partir et ça semble pas forcément être une bonne idée puisqu'un gros baraqué la choppe et l'amène ailleurs.

La matrone revient et sélectionne Luciana ainsi qu'Olga (vu qu'une meuf s'est barrée, il faut compenser). Notre héroïne parvient à avoir quelques indications auprès de la matrone qui lui dit qu'elle doit juste obéir aveuglément et tout se passera bien.

Elles vont donc dans la nouvelle pièce. Je vous préviens c'est le dernier moment avant le spoil, c'est le dernier avertissement !

Là, elle donne son sac à main qui avait un cadenas à un gars, qui l'ouvre et en sort une petite boîte. Il ouvre la boîte et explique à toute l'assemblée de bourgeois que l'araignée qui en sort est très rare et que sa morsure est mortelle.

Là, on explique les règles du jeu : Luciana doit se tenir nue couchée sur le ventre dans le cercueil vitré siègeant au centre de la salle. Olga a un ptit baton qu'elle va utiliser afin de maintenir l'araignée sur la peau de Luciana pendant 2 minutes.

Les riches ont tous fait leurs paris afin de savoir si notre pauvre victime va s'en tirer vivante ou non.

Luciana obéit et tient ses deux minutes sans trop de souci, elle ne semble pas trop affectée par la peur des insectes comme on a pu le voir précédemment dans le film quand dans sa baignoire son tombé des cafards.

Maintenant c'est au tour d'Olga qui doit aussi faire ses deux minutes pendant que Luciana a la baguette. Malheureusement Olga commence à paniquer ce qui commence à stresser l'araignée et pourrait donc la mener à niaquer la pauvre fille. Luciana prend son courage à deux mains et choppe l'araignée.

Les règles du jeu sont respectées puisque l'araignée est en contact avec la peau pendant deux minutes.

Tout est bien qui finit bien.

Luciana repart avec son pognon. Générique.

Ouaip, on pourrait vraiment dire tout ça pour ça. Mais la mise en scène, le fait que la surprise soit préservée, le jeu des actrices, le décor sombre, les seconds rôles, tout est bien mis en place pour que la tension soit totale et ne se relâche vraiment qu'à la toute fin.

Bravo à la réalisatrice et à l'actrice principale qui ne sont qu'une seule personne.

J'ai été conquis par ce film. Il repose sur une simple idée et a réussi à y broder tout ce qu'il faut sans que ça ne soit indigeste ou superflue.

Die Welle

Histoire : 🔗

Dans un lycée allemand, les gamins ont une semaine de cours sur le thème de l'autocratie. Ils ne sont pas trop emballés, lassés de se faire rabacher les oreilles sur l'histoire de l'allemagne nazie et pensent qu'ils ne pourraient pas retomber dans un tel régime.

Leur prof choisit de profiter donc de cette semaine pour mettre en place une autocratie dans leur classe en étant lui-même leur leader.

Ressenti : 🔗

Deuxième fois que je vois ce film et c'est génial. Les acteurs sont bons, les décors, la musique mais surtout l'histoire est le gros point fort de ce film. Il fait pas mal réflêchir et j'ai bien peur que ce film ne soit d'actualité pendant vraiment très longtemps.

Ça se déroule tout un peu vite en s'emballant mais je suis sûr que ça pourrait réellement se passer sur un espace temporel plus étalé. La création du groupe et la cohésion qui en découle est peu trop brusque mais en dehors de ça rien à redire.

Le film est tiré d'un bouquin qui a été inspiré d'une histoire vraie des années 60 aux US. Il y a apparemment une série Netflix de 2019 reprenant le concept, mais je ne l'ai pas vu.

Le film répond à la question par l'exemple : “ Comment Adolf Hitler a réussi à embobiner tout un peuple pour arriver au pouvoir malgré des idées nauséabondes ? ”

Ce film mérite d'être visionné à chaque élection (même si je suis pas sûr que les partisans de l'"extrème"-droite se laissent convaincre, ça ne peut qu'aider.

Je suis assez étonné de la note de 2.8/5 de la part d'Allociné… je trouve ça assez bas alors qu'un IMDB lui colle un joli 7.6/10…

Tammy and the T-Rex

Histoire : 🔗

Tammy tombe amoureuse de Michael mais Billy son ptit copain de l'époque n'est pas spécialement d'accord. Ce dernier tabasse Michael qui finit à l'hosto.

Là, le Dr Wachenstein fait croire que Michael est mort pour voler le corps afin de récupérer le cerveau pour l'implanter dans un animatronique de T-Rex. Une fois fait, le T-Rex s'échappe.

Ressenti : 🔗

Ce nanar est franchement pas si nul voir plutôt sympa. Déjà, le casting est quand même composé de Denise Richards que je connais de Starship Trooper et aussi de Paul Walker (l'acteur connu pour être mort mais quand même dans Fast & Furious (huhu)).

Mais malgré l'histoire débile, les personnages restent assez sympatiques et puis il y a eu des efforts pour les effets spéciaux gores. Même si ça se voit que c'est cheap et mal foutu c'est fait dans le fun.

Le T-Rex est pas vraiment bien fait on va pas se le cacher. Et quand on le voit marcher c'est vraiment laborieux. D'ailleurs le réalisateur a voulu réaliser le film car il avait la possibilité d'avoir ce T-Rex pendant deux semaines. Ils ont donc pondu un scénar, trouvé des acteurs, tout organisé en quelques semaines et rushé les scènes avec le dino pour tenir dans ce créneau. Ma foi le résultat est pas si mal pour un film réalisé dans une telle urgence.

À un moment, ils ont quand même osé faire une scène de fête avec de la musique et pleins de gens qui dansent. Bon là rien de choquant, mais ils ont mis la musique pas si fort mais surtout ils se sont fait chier à mettre les bruits des godasses et ça donne un effet vraiment comique pour une scène qui ne devrait pas l'être.

C'est étrange, parfois la musique a des faux-airs à celle de Dracula (celui de 1992).

Cette scène finale de beauf… Comme s'il fallait récompenser le spectateur d'avoir tenu jusqu'au bout…

C'est divertissant et amusant mais ça reste quand même un nanar.

Butt Boy

Histoire : 🔗

Chip ne va pas fort. Sa femme se désintéresse complètement de lui, son boulot c'est pas la joie, il a rendez-vous pour son premier examen de la prostate.

Lors de cet examen il découvre que … bha c'est pas si mal et c'est ptet plutôt cool. À partir de là, il commence à s'insérer un peu tout ce qu'il trouve. Il s'avère qu'il peut mystérieusement faire disparaitre un peu tout et n'importe quoi dans son cul.

Ressenti : 🔗

Rhaalalalala bha dis donc, c'est vraiment un film de fou. L'histoire semble indiquer une comédie complètement débile et pourtant tout est fait au premier degré et super proprement. Si on oublie qu'il s'agit de son cul, c'est un solide thriller.

C'est assez déroutant d'ailleurs puisqu'au début, bon bha on sent vite que c'est une comédie bien potache. Mais plus le temps passe plus le ton résolument sérieux commence à faire douter. Quand on découvre le détective Russel, je me suis dit que ça allait être parodie du flic badass torturé mais non il a finalement un peu plus de profondeur. Il est même crédible alors qu'il est pas mal stéréotypé.

Les acteurs sont tous très sérieux et ne feraient pas tache dans un drame bien lourd. Bon c'est pas non plus un Heat parcequ'on peut pas se comparer à Al Pacino et De Niro mais il y a quand même des confrontations entre le flic et le tueur qui parviennent à instiller une tension bien pesante.

Et quand le spectateur a changé son fusil d'épaule et s'est mis dans le bain d'une enquête sérieuse le film s'amuse à rechanger de registre. Rhaaaa ce dernier tier renverse la vapeur.

spoils

Le réalisateur a eu la folie de nous faire poursuivre l'histoire dans le cul du tueur. Tel Gépéto dans Monstro la Baleine on retrouve le flic prisonnier à tenter de survivre et s'extraire de ce pétrin. Ils ont osé.

La différence de ton entre le fond et la forme est parfaite. On a un contraste surréaliste rarement atteint dans les films. C'est le film le plus sérieux sur un sujet des plus loufoques.

J'ai vraiment _adoré_. Wow, tellement de surprise ça m'a bouleversé dans mes attentes. J'espérais un film décalé et débile et j'ai eu une comédie et un thriller nappé de surnaturel.

La musique qui accompagne participe également à ce décalage avec cette légèreté et ses synthés qui rappelent Come True ou It Follows.

C'est à la base tiré d'un épisode d'une série nommée Tiny Cinema et … bha je dois avouer que ça m'intrigue et que ça me tenterait bien d'en voir quelques épisodes. Si c'est du même acabit ça pourrait être vraiment chouette.

Brother's Nest

Histoire : 🔗

Deux frangins de la cinquantaine ont leur mère atteint d'un cancer, il ne lui reste que quelques mois. Ils entreprennent de tuer leur beau-père afin de s'assurer de récupérer la maison familliale.

L'un des frêre est vraiment très méthodique et déterminé alors que le second est de plus en plus hésitant.

Ressenti : 🔗

Le film commence avec des allures de comédie noire puis plus l'on avance et moins l'aspect comique apparait. Cette dualité est pas mal du tout et c'est vrai que plus le scénar se déroule mieux on comprend les personnages et leurs motivations. La dynamique entre les deux acteurs (qui sont réellement frêres et qui sont également les réalisateurs) marche vraiment bien.

Vers les deux tiers du film ça commence un peu à patauger mais après un ptit passage à vide ça s'emballe et ça redevient vraiment palpitant. La fin est d'ailleurs excellente.

J'ai vraiment apprécié la minutie du plan avec tous les détails qui semblent être pensés et réflêchient mais qui au final semble s'effondrer les uns après les autres.

spoil

J'avais bien senti que Jeff n'était pas clair du tout et que ses motivations étaient bien plus personnelles. Il a plusieurs fois menacé dans son dos son frangin ce salopard !

Il laisse même des indices liant son frêre au meurtre.

Au final chaque personnage a eu le droit à son retournement. Le premier qui semblait faire ça pour venger son père et sauvegarder l'héritage de la famille pour garder la maison au final ne souhaite que le pognon. Le second lui semble un peu concon au début mais s'avère au final plutôt malin s'en sort plutôt "bien" (en vie quoi).

Toute l'action se déroule au final dans un cadre assez restreint avec très peu de personnage. C'est une production australienne à budget modeste mais qui accouche d'un excellent film. C'est assez joli, drôle, palpitant et le jeu d'acteur est excellent pour les deux protagonistes (et même les rares autres).

Je vous recommande chaudement cette perle méconnue.

Récap 31 : Février 2022

Aie aie aie. Début d'invasion de l'Ukraine par la Russie. Je ne sais pas qui a tort qui a raison mais de ce que je sais c'est que la Russie est en train de lancer une attaque où elle tue des gens… À côté de ça, le monde occidental se rallie derrière l'Ukraine mais sans non plus s'impliquer trop. C'est vraiment pas une super ambiance et je dois avouer que j'ai assez peur de ce vers quoi ça pourrait aller.

J'ai encore une fois la chance de ne pas avoir à m'impliquer plus que ça. Courage à tout le monde et tentez de ne pas tuer trop de monde s'il vous plaît.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 3 articles, 4 commentaires, 17 visionnages, 435203 requêtes, 44354 visiteurs uniques pour 9.21 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

The Forest 🔗

J'ai vraiment beaucoup aimé ce jeu. On subit le crash de notre avion et l'on se réveille dans les débris et notre gamin a été enlevé par des autochtones à priori plutôt violents. On va devoir se remettre sur pied, se préparer un abri et sécuriser de quoi se nourir et boire et enfin partir à la recherche du mioche.

On explore donc une île d'une taille plus que raisonnable à la recherche des sauvages qui vivent ici pour espérer retrouver le gamin. Enfin je dis les sauvages mais au final on va vite devenir plus sauvages qu'eux en s'adonnant à un massacre en règle et au cannibalisme. Mais c'est pour sauver le gamin !

C'est donc un jeu en vue subjective où l'on ramasse quelques ressources et l'on se construit quelque équipement et surtout une ptite base. On coupe des arbres qui ne repousseront pas, on peut donc transformer la forêt en désert avec un peu de méthode. Mais surtout il va nous faloir explorer les nombreuses grottes cachées sur l'île.

C'est dans ces dernières que l'on va retrouver les restes des passagers et surtout du matériel et de l'équipement qui vont nous simplifier la tâche.

Le jeu est bien foutu car on commence direct dans le bain avec une ptite intro d'une petite minute du crash. Ensuite on doit de suite tater le gameplay. C'est seulement après de nombreuses heures de jeu que l'histoire se dévoile. Un peu à la manière d'un Subnautica et j'adore cette nouvelle façon de faire.

Un jeu vidéo est avant un jeu où l'interaction prime. En tant que joueur quand je débute un jeu, c'est le gameplay qui m'intéresse. Si et seulement si le gameplay me plait et n'est pas une plaie, je suis prêt à faire l'effort de rentrer dans son histoire. Les jeux qui m'assomment de leur histoire dans l'intro et tout qui parviennent à me hyper mais qui ensuite m'ennuie dans leur gameplay… bha ça me frustre un peu de pas avoir l'histoire mais je ne ferai pas l'effort de jouer un truc pourri. Bref, merci pour cette nouvelle façon d'aborder le jeu, très bon point !

J'ai vraiment apprécié les combats et les ennemis du jeu. Le craft qui au début semble assez dispensable n'est finalement pas qu'une case de la feature-list puisque ça apporte vraiment de bons avantages pour la partie.

La fin du jeu est pas mal scénarisé et brise un peu la monotonie et la lassitude qui s'installe.

Bref, j'ai beaucoup aimé. Par contre c'est un jeu fait sous Unity et donc natif. Sauf que Unity + gros CPU == perfs de merde. Je me suis fait un ptit script pour désactiver des cores de CPU pour atteindre les 60FPS à base de echo 0 > /sys/devices/system/cpu/cpu7/online …

Dyson Sphere Program 🔗

Factorio mais en 3D et sur plusieurs planètes. Voilà c'est un bon résumé ou presque.

Le but du jeu est de construire une sphère de Dyson (une sphère autour d'une étoile pour capter toute son énergie) et pour cela on a un gros robot qui va construire des usines avec des tapis roulant. On va exploiter les différentes ressources pour débloquer tout un arbre de technologies.

On va être obligé d'étendre notre usine sur plusieurs planètes afin de récupérer les ressources que l'on ne trouve pas partout. Le jeu est vraiment cool et trèèès proche de Factorio comme déjà dit. Mais c'est pas un mal. C'est marrant de construire non plus en 2D sur un plan rectiligne mais sur des planètes qui sont donc … sphèriques. On doit gérer les cycles de jour/nuit (bha ouai pour les panneaux solaires ça change pas mal) ou bien filouter en construire des panneaux solaires un peu partout sur la planète vu qu'il fait toujours jour quelque part ;-)

Bref, pour l'instant je début je ne suis qu'à une trentaine d'heure de jeu mais je sens que je commence à en apercevoir le bout. Enfin je crois.

Musique 🔗

Bon pour se changer les idées un peu un bon vieux What's UP des Four Non Blondes. Ça marche toujours. Je ne peux pas me retenir de chanterhurler sur cette chanson.

Sunset Boulevard

Histoire : 🔗

Un homme est retrouvé avec trois balles flottants dans une piscine d'un palais situé sur Sunset Boulevard non loin de Hollywood. On assiste à un flashback nous expliquant comment on en est arrivé là.

On suit Joe Gillis un scénariste travaillant à Hollywood mais couvert de dette. Alors qu'il tente de fuire réellement ses créanciers, il trouve refuge dans cette immense maison où il rencontre Norma Desmond ancienne star du cinéma muet.

Ressenti : 🔗

C'était pas mal du tout. L'histoire est vraiment cool avec en plus un joli noir & blanc (malgré ses 72 ans au compteur).

Le film parle des à-côté du cinéma avec ses stars, ses réalisateurs, ses écrivains, la renommée, Hollywood. Ça s'ancre vraiment dans la réalité en citant d'autres films, acteurs et réalisateurs et même la présence à l'écran de Cecil B Demille. Et ce qui est montré est au final bien moins élogieux que prévu. Ici les stars déchues sont peu ragoutantes, les scénaristes sont sans le sous et passent du statut de star inoublié à oublié en une année, les réalisateurs sont à peu près épargnés.

Le trio d'acteurs principaux est top. William Holden virevolte entre looser et le lover en fonction du contexte. Alors qu'à-côté Gloria Swanson joue les dépressives complètement à l'ouest à la limite de la folie tout en étant intimidante voire menaçante et manipulatrice. Le tout complété du chien de garde Erich Von Stroheim avec son rôle bien plus ambigu que prévu.

spoiler

Wow je ne m'attendais absolument pas à la révélation que Max n'était pas un simple majordome mais aussi le premier mari et premier réalisateur de Norma. Je dois avouer que ça m'a vraiment surpris.

Je suis étonné que certaines scènes ne soient pas plus reprises dans d'autres films. Typiquement le traveling final sur Norma pourrait être cité dans tellement pleins d'autres films…

J'ai vraiment bien aimé. C'est un super chouette film et bha contrairement à d'autres films cultes de l'époque, je trouve que lui mérite son classement. L'histoire est pas mal attendue et son format à base de meurtre dévoilé dès le début mais expliqué par un flashback font un peu écho à Citizen Kane mais le fait qu'il soit plus sombre et un peu plus torturé me l'ont fait préferré.

Comme d'hab pour les vieux films, j'adore regarder les décors, les environnements, les voitures, les habits. Et là encore on en prend plein les mirettes avec les studios de cinémas, mais surtout les lieux plus quelconques comme les appartements des gens avec leur mobilier de l'époque et tout.

Charlotte a du Fun

Histoire : 🔗

Charlotte a 17 ans et apprend dans la douleur que son mec est finalement gay. Elle est bouleversée car elle l'aimait vraiment.

Avec ses copines Megane et Aube elles prennent un ptit boulot dans un magasin de jouet où travaillent de nombreux jeunes de son âge. Des suites de sa rupture elle va se chercher un nouveau mec parmi le personnel du magasin.

Ressenti : 🔗

Hmmm le film laisse un ptit parfum agréable mais plus pour son décalage et son "exotisme" que pour lui-même. C'est une production québecquoise et du coup on est dans un cadre assez proche des productions françaises et usiennes mais tout en ayant un léger décalage propre au Québec. Ce pays me fascine et il faudrait vraiment que je m'y rende un jour.

C'est la parfaite fusion entre la culture ricaine et française avec des parties, des levées de fond caritatives à l'initiative du personnel, des diners le tout en parlant français. En plus tous les acteurs parlent avec leur vrai accent sans tenter de le rendre plus neutre et bon je sais que c'est un peu cliché voir offensant mais j'adore parlé avec ses expressions anglaises tout en ayant des mots "plus français que français". J'ai même par moment eu du mal à comprendre ce qui se racontait.

Après niveau histoire ce sont des histoires de cœurs d'ado. J'ai un peu eu l'impression que les personnages étaient sacrément matures pour leur âge d'ailleurs. De mon expérience, à 17 ans, les gamins sont … un peu plus gamins que dans ce film. Après ça ne ruine pas le truc.

D'ailleurs ils sont pas mal attachants en étant tous pas mal différents. On ne tombe pas dans le cliché du personnage absolument random qui joue juste un ado. Ici, ils ont tous un rôle et une personnalité propre et ça m'est apparu plutôt crédible.

Le film est en noir & blanc ce qui est assez surprenant au premier abord. J'ai du mal à interprêter ce choix. Est-ce pour ajouter une patine de nostalgie ou juste un choix visuel (mouai) ?

C'est un film léger et sans prise de tête qui se termine par un générique rappelant les comédies des années 90.

Growing Op

Histoire : 🔗

Quinn est un adolescent avec une famille un peu particulière : ses parents sont de gros cultivateurs de marijuana. Il se sent seul et n'a pas d'ami puisqu'il bénéficie de l'école à la maison.

Lorsque sa nouvelle voisine arrive, il tombe sous le charme instantanément et s'enfonce dans les mensonges petit à petit et décide de s'inscrire au lycée pour pouvoir la suivre.

Ressenti : 🔗

C'est typiquement un court métrage trop long. Le concept de base est pas mal, mais la réalisation pas folichonne, les gags qui s'essoufflent assez vite, le jeu d'acteur très limite… mouai c'est trop long.

Pour une fois qu'un film ne prend pas le parti de prendre les fumeurs pour des gros débiles avachis et amorphes c'est dommage que le film ne fasse pas plus d'effort pour sortir des rails des comédies d'adolescents. Il y a quelques scènes mémorables mais rien de bien transcendant. La partie bien du film pourrait tenir en une petite demi-heure mais non il y a tout un enrobage dispensable autour.

La réalisation fait le strict nécessaire, les décors sont corrects sans plus, non vraiment tout est assez insipide. Rien ne marque vraiment en dehors de son idée de base. Pas mauvais mais dispensable.

10th & Wolf

Histoire : 🔗

Tom est un marine ayant violenté un supérieur et se retrouve suspendu et en prison. Il accepte un deal pour être libéré où il doit infiltré la mafia. Mais c'est la mafia directement dans sa famille.

Il va tenter d'en faire sortir son frangin tout en enfonçant son cousin qui est la cible principale des flics.

Ressenti : 🔗

C'est pas mal. Ça casse pas trois pattes à un canard c'est fait proprement mais sans plus. Il y a une réal honnête proprette avec un casting de têtes connues mais pas trop. Voilà, c'est un film moyen dans tous les domaines globalement.

Et c'est d'autant plus délicat pour ce film que la même année il y a The Departed par Martin Scorcese avec un pitch vraiment proche d'infiltration de mafia. La comparaison est clairement en défaveur de ce pauvre film mais bon tenter de rivaliser contre Scorcese qui parle de mafia… c'est peine perdue.

Je n'ai pas vraiment de reproches à faire au film mais j'ai pas non plus de bon point à vraiment lui accorder. C'est au final un film avec assez peu de saveur, sans trop de surprise et … bha voilà. Ça occupe bien un dimanche aprem mais d'ici trois jours je n'en aurai plus aucune trace.

On comprend à la toute fin que le titre est en fait le croisement de la 10ème rue et de la rue Wolf. Voilà voilà.

Open Grave

Histoire : 🔗

On suit un groupe de personnes amnésiques qui se retrouvent en pleine nuit dans une maison au milieu de nulle part. Ils retrouvent quelques indices par-ci par-là mais rien de bien clair concernant leur identité et leurs motivations.

Des cadavres jonchent la forêt environnante.

Ressenti : 🔗

Et bhé c'était pas mal du tout. J'ai vraiment bien aimé.

Je vous spoil un chouilla : il y a des zombies. Et malgré ça, on est pas dans un film d'action ou d'horreur classique mais plus dans une histoire où l'on va avec les personnages tenter de comprendre ce qu'il se passe. C'est plutôt original pour un film de zombies.

Le mystère persiste pendant la très grande partie du film et même si parfois ça patauge un peu ça fait quand même son charme. La réalisation est plutôt réussie bien que j'imagine que le budget a probablement été pas mal serré. Visuellement ça fait bien l'affaire et il y a eu pas mal de boulot sur l'ambiance sonore sur la scène d'intro notamment. Les acteurs sont pas inconnus mais presque mais s'en sortent.

Non franchement en dehors de quelques ressorts un peu trop évidents il n'y a pas grand-chose à lui reprocher à ce film. J'ai bien aimé mener ma ptite enquête pour élucider le mystère et la conclusion finale … bha … j'ai bien aimé.

Charlie Says

Histoire : 🔗

On suit Leslie qui dans les 60s va tomber dans l'escarcelle de Charles Manson. Elle est en prison avec deux autres de ses complices. Elles reçoivent l'aide d'une femme tentant de comprendre leurs motivations et comment elles en sont arrivées à tuer des gens.

Ressenti : 🔗

La structure du film en flashbacks alternant entre la prison et les évènements qui y ont conduit est éculée mais ça fait le taff. Le film apporte une vision un peu moins centrée sur Charles Manson et plus sur ses filles et surtout les manigances psychologiques.

J'ai vraiment adoré voir tout l'aspect contradictoire du gourou qui prône la liberté mais impose de nombreuses règles arbitraires qui ne sont pas remises en cause. Le personnage a une certaine aura et pourtant il n'est jamais vraiment montré comme étant non plus 100% charmeur, c'est toujours assez pernicieux. Et c'est triste de voir que mêmes plusieurs années sans contact les filles sont encore sous le charme malgré la punition qu'elles subissent. Bref, je ne vous spoile pas plus cet aspect.

C'est une approche bien moins fun et légère que dans Once Upon A Time In Hollywood sortit l'année suivante. C'est une approche un peu plus documentaire avec même des cartons à la fin expliquant ce que sont devenues les femmes.

Ce film continue de démolir mon image de Matt Smith (le gentil docteur) qui incarne ici le très … particulier Charles Manson. Je ne connaissais absolument pas les détails et je ne pensais pas le gars aussi étrangement perché. Sa fascination pour les Beatles et surtout les signes qu'il voyait en eux et leur chanson Helter Skelter est assez incroyable.

C'est réalisé par Marry Harron qui semble avoir une fascination pour les tueurs un peu dérangés (ouai un tueur est un peu tout le temps dérangé) puisqu'elle a aussi fait le très célèbre American Psycho.

The Cake Eaters

Histoire : 🔗

Georgia est une jeune adolescente atteinte d'une maladie incurable qui l'handicape sévèrement. Elle sait qu'elle ne vivra pas longtemps mais les hormones la travaille un peu.

À côté de ça Beagle est un jeune adulte dont le père est amoureux de la grand-mère de Georgia.

Ressenti : 🔗

Hmm pas vraiment mon genre de film. Le drame teinté de romance c'est pas trop ma tasse de thé. J'ai tenu jusqu'au bout et c'était supportable mais jamais je me le referai.

C'est bien joué surtout quand on voit la prestation de Kristen Stewart qui est sacrément convaincante. Mais bon voilà l'histoire casse pas des briques.

Yes, God, Yes

Histoire : 🔗

Alice est une jeune dans un lycée très chrétien aux USA. Comme le veut son âge, la sexualité commence à la titiller mais les cours que lui fournit son lycée sont quelques peu biaisés.

Elle se retrouve avec d'autres camarades à un camp chrétien pour une semaine.

Ressenti : 🔗

C'était un bon film sympathique mais quelque peu énervant. Enfin pas le film en lui-même mais son propos.

De voir ces camps pour trouver l'amour de Jésus c'est bien un truc qui m'énerve. Surtout de voir que c'est orchestré à une échelle quasi-industrielle dans un pays comme les USA.

Je me demande d'ailleurs s'il n'y a pas un ptit bout d'autobiographie dans ce film. Tout semble vraiment crédible dans la façon de dépeindre cet embrigadement et tout ce qui va avec. Toute cette manipulation de masse pour faire culpabiliser et même faire peur aux croyants est vraiment un concept qui me gonfle.

Bon le film reste une comédie légère qui aborde principalement le sujet de la sexualité avec la peur et l'attirance qui va avec. Et d'ailleurs la conclusion finale m'a bien plu et je suis content qu'ils se soient orienté vers ça.

spoil

C'est cool, que le message de paix et d'amour au final ne provienne pas de Jésus mais d'une lesbienne ayant tourné le dos au christiannisme et son obscurantisme. À côté de ça, tous les personnages les plus touchés par la religion et qui oppresse ceux moins empêtrés dedans dérogent tous à leurs propres règles.

Enemies Closer

Histoire : 🔗

Un ptit coucou plein de drogue s'écrase près d'une ptite ile. Henry est l'un des deux seuls habitants et il y officie en tant que garde champêtre.

Xander et ses hommes de mains souhaite récupérer l'avion et surtout sa précieuse cargaison. Il est prêt à tout tant que ça ne déroge pas à son véganisme et que son empreinte carbone est mesurée.

Ressenti : 🔗

La douche froide. Ça commence un peu sérieux mais on sent que c'est un peu cheap. Du coup je m'attendais à du second degré.

Là, Van Damme débarque et bha son personnage est vraiment drôle. Lui faire jouer un dur à cuire qui se soucie vraiment de l'environnement c'est pas con et ça marche plutôt bien. Certaines de ses phrases font mouches.

Mais ensuite le film devient bien trop sérieux. Mais vraiment trop sérieux. Les acteurs jouent pas top top et les dialogues sont nazes.

Le scénariste a pas voulu lorgner du côté comédie de Van Damme et du coup bha ça devient nazebroque. C'est un film d'action avec des clichés dans tous les sens. Les scènes de bastons à mains nues passent plutôt bien mais le reste est très dispensable.

C'est vraiment dommage parceque ça commençait pas mal. Et ça aurait pu être vraiment drôle mais l'occasion est manquée.

Das Boot

Histoire : 🔗

On embarque avec l'équipage du U-96, un sous-marin de l'armée nazi lors de la seconde guerre mondiale.

Ressenti : 🔗

Pas loin de quatre heures de promenade en sous-marin filmé de manière très … immersive.

Le film rend sacrément bien. Faut dire qu'ils ont réellement utilisé un sous-marin et que ça a été filmé dedans et non dans un décor. Du coup on ressent bien l'enfermement et cet espace exigu humide et sombre.

Le rythme du film est assez inégal mais c'est 100% voulu pour illustrer les longs jours d'attente sans rien qui contraste avec les rares affrontements stressants. J'ai adoré cette expérience.

On oublie assez vite qu'il s'agit … bha des nazis. On se prend à espérer qu'ils s'en sortent.

C'est en parti tiré d'histoires vraies et de faits avérés mais romancés. Je me demande d'ailleurs s'il est vraiment possible d'autant réparé un sous-marin de l'intérieur dans de telles conditions.

Je suis assez surpris que le film n'insiste au final pas tant que ça sur les tensions au sein de l'équipage. J'ai l'impression d'avoir passé un grand voyage sous-marin en leur compagnie. Vraiment très chouette à regarder et à vivre.

Mandariinid

Histoire : 🔗

Dans la campagne de Georgie en 1992 durant la guerre contre les tchétchènes, Ivo et Margus travaillent ensemble afin de s'assurer une bonne récolte de mandarines. Avec l'argent l'un souhaite fuir la guerre et retourner en Estonie.

Un jour deux véhicules se tirent l'un sur l'autre et se crashent dans le village abandonné où seuls résident nos deux compères. Ils vont pour enterrer tout le monde mais il s'avère qu'un géorgien est encore en vie ainsi qu'un tchétchène. Ivo décide de les garder et les soigner.

Ressenti : 🔗

Et bhé c'est une excellente surprise ce film ! C'est calme, dans un environnement plutôt morne voire déprimant avec des personnages assez désespérés. Mais ça se transforme en leçon de vie.

C'est une manière assez différente de montrer la guerre. Ici il n'y a pas d'affrontements, on est dans le quotidien de victimes collatérales de la guerre. Nos personnages n'ont rien demandé et ne sont pas des héros, ils se retrouvent dans un conflit qui ne les concerne pas mais doivent le subir.

La confrontation des soldats des deux camps montre qu'ils n'ont au final pas vraiment de raison de se battre l'un contre l'autre. Ils ne sont que des pions embrigadés dans une guerre où ils n'ont rien à gagner et ne savent pas vraiment pourquoi ils en font partie.

C'est une production à moitié estonienne et à moitié georgienne. On a un casting d'inconnus et d'ailleurs Ivo est incarné par un sosie de Christopher Lee (enfin un peu, de loin quoi).

Très chouette film assez minimaliste. Pas vraiment de musique, un montage calme, peu de personnages, peu de lieux. Ça pourrait presque être une pièce de théatre. Une histoire à taille humaine avec un message anti-guerre.

OVH m'a mis à terre

Haaa (*soulagement*) !

Cela fait trois semaines que mes mails sont cassés. Enfin pas tout à fait mes mails mais c'est le plus gros impact de ce qui vient de m'arriver. Je vous raconte un peu mes déboires de ces dernières semaines. (je vais finir vlogger putaclic !)

Trop de sécurité tue la sécurité 🔗

J'ai pris un nom de domaine chez OVH il y a maintenant fort longtemps. C'est un domaine qui me sert assez peu mais quand même un ptit peu.

J'héberge le serveur DNS et tous les autres services moi-même. OVH n'est réduit qu'au simple rôle de registrar, c'est-à-dire un loueur de nom de domaine.

Je vous ai déjà parlé plusieurs fois de DNSSEC, c'est une extension du protocole DNS qui permet d'ajouter de la crypto à sa zone DNS et donc c'est une couche de sécurité supplémentaire. Ça permet de prouver que les réponses obtenues pour un nom de domaine n'ont pas été alteré en chemin.

Donc lorsqu'un utilisateur fait une requête DNS pour mon nom de domaine, s'il a bien configuré sa pile réseau, il peut être certain d'obtenir une réponse véridique. Mais pour cela, il faut que je signe ma zone avec des clés. Et pour que ça fonctionne bien, il faut toute une chaîne de confiance, ce qui implique qu'en tant que propriétaire du domaine, je dois envoyer ce qu'on apelle un enregistrement DS dans la zone parente. C'est une tâche qui m'incombe que je dois faire via mon registrar (OVH).

Si cet enregistrement DS n'est pas bon ou absent, la validité DNSSEC n'est pas bonne. Et si la zone est signée mais que la chaîne de confiance n'est pas bonne de bout en bout, les requêtes DNSSEC ne sont plus bonnes et donc un ordinateur bien configuré doit émettre une erreur.

Il faut toutefois garder à l'esprit que DNSSEC est purement facultatif. Seuls les utilisateurs ayant choisi d'utiliser un résolveur validant DNSSEC seront impactés en cas de panne de ce genre. Si votre résolveur ne fait pas de validation DNSSEC, les requêtes DNS fonctionneront. Ce mécanisme a pour but de ne justement pas fonctionner lorsque la chaîne de confiance n'est pas complète.

Vraiment trop de sécurité tue la sécurité 🔗

Pour vous la faire court, j'ai changé la crypto de ma zone ce qui a donc pété la chaîne de confiance. Il me fallait renvoyer un enregistrement DS tout neuf et donc je devais me connecter à l'interface d'administration d'OVH.

Facile !

Je vais sur la page web, je dégaine mon gestionnaire de mot de passe. Je me loggue et là pan un message qui me dit qu'ils ont activé l'authentification à 2 facteurs. Comme ça. Sans me demander mon avis. Et ils l'ont fait sur quoi ?

Sur une adresse mail du domaine qui est justement en panne.

Je me retrouve à devoir récupérer un mail sur le domaine cassé pour pouvoir réparer le domaine cassé.

Voilà voilà.

Alors je sais, il ne faut pas avoir comme adresse de contact une adresse qui dépend du truc que vous voulez administrer mais bon, au bout d'un moment il n'y a pas trop le choix. Ne comptez pas sur moi pour créer un compte bidon chez un fournisseur de mail générique extérieur juste pour ça en sachant que je renouvelle mon domaine tous les dix ans maintenant… Mais d'un autre côté ils ont activé sans rien me dire et sans me demander comment configurer l'auth 2FA.

Merci la sécurité.

Allo vais hache ? 🔗

Bon, je tente de regarder un peu leur doc pour savoir comment débloquer le truc mais je trouve rien de probant. Je me dis que pour une fois je vais aller emmerder un peu le support téléphonique.

On ne sait jamais. Sur un malentendu, une boîte qui fait de l'hébergement et tout, si ça se trouve la hotline pourrait être vraiment démerdante.

Bon, ça répond super vite, je tombe sur un humain et je décris le truc et … Ha bha merde, il comprend ! Même les quelques termes techniques que j'ai timidement placés.

Bref, il ne peut pas virer l'auth 2FA (heureusement parceque bon s'il suffisait d'un simple appel de hotline pour le péter…). Je demande s'il a moyen de virer l'enregistrement DS lui-même. Bon il ne peut pas non plus (bon… heureusement aussi mais c'est quand même bien dommage). Il me redirige vers le formulaire pour changer l'adresse mail de contact. Merci aurevoir.

Bon ça m'a pas tant aidé mais bon, je reçois un mail dans la foulée avec un numéro de ticket.

Formulaire PDF 🔗

Bon, c'est une pauvre page A4 qui demande mon nom/prénom, quelle adresse mail utiliser, une signature. Il n'y a qu'à mailer ça avec pour preuve de mon identité ma carte d'identité.

Allez, je dégaine Adobe Reader sur le pc de ma femme (ouai j'ai rien pour éditer les pdf sur mon ordi). Je choppe le jpg de ma CNI. Je renvoie ça par mail à l'adresse indiquée.

Relation épistolaire naissante 🔗

Là je reçois un mail d'accusé de réception du formulaire. Je reçois le lendemain un mail m'indiquant l'adresse mail de secours de mon compte et qu'ils ne sont pas capables de supprimer l'authentification 2FA.

Ok, bon l'adresse mail en question n'existe plus depuis belle lurette, tant pis. Et pour le 2FA… bha ouai je sais, c'est bizarre de m'en reparler mais pourquoi pas.

Et là, j'ai été couillon. J'ai cru qu'ils avaient mis à jour l'adresse mail de contact. Je tente de me connecter à mon compte et je vois que … manifestement ils tentent toujours d'envoyer à l'ancienne adresse mail. Du coup je réponds au mail : je leur explique que l'adresse du 2FA n'a pas été mis à jour comme convenu (ce qui au final était normal vu qu'ils n'avaient rien modifié encore).

J'ai une réponse me demandant de remplir le même formulaire que rempli précédemment.

...

Ha.

Je leur indique que j'ai déjà rempli ce formulaire. Je reçois une réponse me demandant le numéro de ticket et le numéro de case (ce numéro est sur le formulaire).

Et là encore le lendemain une réponse de leur part qui m'indique que sans réponse de ma part dans les 7 jours, le ticket sera fermé.

Capitulation 🔗

Bon, les mails c'est bien gentil mais avec plus de 24h entre chaque interaction, ça ne va pas bien vite.

J'ai lancé une bouteille à la mer sur le Fédiverse. Un peu désespéré j'ai demandé si quelqu'un avait une éventuelle solution à mon souci.

J'ai eu un coup de main de la part d'une très gentille personne qui bosse à l'Eurid. Il s'agit de l'organisme qui gère les domaines en .eu (ce qui était mon cas !).

Bon, elle en parle autour d'elle et au final, elle ne peut rien faire. Ça pourrait les foutre un peu dans la merde vis-à-vis d'OVH.

Bon pas de bol, ça ne m'a pas décoincé mais c'était quand même super sympa (merci à toi si tu me lis ;-) ).

Je tente ensuite via IRC, voir si personne ne pourrait m'y démerdouiller. Pas de bol, le seul contact potentiel que j'avais n'est plus chez OVH du coup pas trop moyen de passer par là.

Je dégaine finalement mon ultime Joker : l'appel à un ami ! J'ai un pote qui bosse chez OVH, mais j'aurai préferé éviter de le faire chier pour ça. Mais bon, là ça fait déjà plus de trois semaines que ça déconne et j'ai vraiment un besoin très urgent de débloquer la situation. (Parceque ouai, c'est ma première panne depuis des années mais c'est aussi la première fois depuis des années que j'ai vraiment besoin de mes mails… salopard de Murphy.)

A new hope 🔗

Bon mon pote fourre son nez là où il faut et parvient à contacter une personne susceptible de me décoincer. Il s'avère que le formulaire que j'avais rempli trois semaines auparavant n'avait pas été pris en compte. J'ai un retour dans les dix minutes par mail : le formulaire a besoin d'avoir une signature manuscrite.

“manuscrite”

2022, hébergeur web d'envergure mondiale, le cloud toussa toussa : manuscrite.

Oui oui. Ils ont ignoré ma requête parceque j'ai rempli le pdf en utilisant un ordinateur mais non il fallait imprimer le pdf, le remplir le scanner et l'envoyer par mail. Une chance qu'il ne faille pas le faxer ni même le poster !

Bien entendu, je n'ai pas d'imprimante ni de scanner.

Du coup je screenshot le pdf, j'écris sur un bout de papier qui traine les infos demandées. Je photographie le papier. J'insère dans paint.net mon écriture, je fous un ptit coup de bruit, un coup de flou gaussien, un coup de vignettage, je fais une ptite rotation de quelques degrés, je crop, j'enregistre en jpg avec une compression un peu moche. Et hop j'ai un document “manuscrit” que je rebalance par mail dans les dix minutes qui suivent.

Une heure après j'ai un retour par mail comme quoi c'est bon.

Tout ça pour ça 🔗

Je tente de me connecter à l'interface d'admin OVH. Je reçois le mail du 2FA sur mon adresse fonctionnelle.

Hop, je suis loggué \o/

Je vais dans la partie domaine, je dégage l'enregistrement DS (j'ai au préalable désactivé la signature DNSSEC que je refoutrais dans quelques jours). Et voilà. 3 minutes de boulot.

Je me suis fait chier pendant trois semaines pour cliquer un bouton.

Bon j'ai une part de responsabilité hein. Mais quand même, OVH est pas ouf côté support et leur activation du 2FA d'eux-même sans me consulter m'a pas spécialement plu. Bon, c'est un domaine à 10balles l'année donc je me doute que je vais pas avoir l'attention de quelqu'un pendant des heures mais me faire poireauter trois semaines sans prendre le temps de regarder le formulaire… Là c'est dur.

Et chouiner que c'est pas manuscrit ça m'a achevé -___-

C'est un peu triste de devoir passer par des moyens détournés pour résoudre un souci comme ça tout de même.

PS (enfin pas vraiment) 🔗

Cette panne m'a permis de voir un peu qui est un peu plus regardant sur la sécurité que les autres. Les gens que parvenaient encore à me contacter par mail … bha ce sont typiquement ceux qui négligent un peu leur sécurité (et donc la mienne au passage).

Sans trop de surprise, ma banque n'était pas impactée… vous savez ces organismes qui gèrent votre pognon toussa toussa.


Ma ptite histoire me rapelle notre dépendance envers les registrars. Il n'y a malheureusement pas de ptit registrar à taille humaine car l'ICANN exige de solides garanties. C'est dommage j'aurai bien aimé participer à un registrar associatif.

A Hologram For The King

Histoire : 🔗

Alan est en voyage d'affaire en arabie saoudite pour vendre une solution de visioconférence au roi. Les conditions de travail sont assez particulières à la limite du foutage de gueule.

Ses interlocuteurs ne sont jamais disponibles, il est reçu dans une pauvre tente dans le désert, la connexion internet n'est pas bonne…

Ressenti : 🔗

C'était sympatoche. Il y a par moment un léger feeling kafkaïen avec ces rendez-vous avortés pour des raisons bidons. Un flottement global assez proche de Lost In Translation. Après c'est pas non plus un film mémorable mais ça reste un moment agréable.

On assiste à un choc culturel qui met à mal le business. C'est assez marrant de voir les Américains galérer à faire leurs affaires fasse à un roi qui n'en a juste rien à battre.

Bon après on a le droit à une ptite brochette de personnages pour enrober cette histoire de business et heureusement sinon ça serait assez insipide. On a donc un chauffeur de taxi plutôt sympatique mais qui devient légèrement creepy sur la fin, une Danoise qui … heu … bha sympa mais c'est qui ? Et enfin une doctoresse qui prend son boulot vraiment à cœur.

Bon, voilà, c'était un bon moment mais sans plus.

Headlock

Histoire : 🔗

Kelley est un agent de la CIA envoyé en mission suicide pour récupérer des informations capitales afin d'éviter des attaques terroristes. Le pauvre amoché fini dans le coma mais la CIA veut extraire les informations qu'il possède.

Sa femme qui bosse aussi pour la CIA s'y oppose et elle va tenter d'aider son mari à sortir du coma.

Ressenti : 🔗

Hmmm mon ressenti ? Une HORREUR.

Une PURGE.

OMG

J'ai rarement vu un truc aussi nul. C'est éprouvant et ça demande vraiment un sacré courage pour en voir le bout.

On ne comprend rien, c'est moche, le montage est hystérique, c'est mal joué, il n'y a aucune cohérence, ça n'a ni queue ni tête. Sans dec rien n'est à garder. C'est même pas drôle comme un nanar. Non c'est vraiment dur à regarder.

Le héros est dans le coma et en tant que spectateur on a l'immense joie de vivre son coma avec lui. Dans le principe c'est pas forcément con. Sauf que ça consiste uniquement à une simili course-poursuite du mec par une entité plus ou moins diffuse. Et le héros qui est complètement désorienté et qui se pète tout le temps la gueule. Le mec est tout le temps en train de nous faire des galipettes et à se frotter les yeux.

Et c'est pas juste une séquence un peu longue dans le film. C'est à de très nombreuses reprises durant tout le film. Avec un montage ultra cuté désagréable au possible.

À ça on rajoute un effet sonore d'acouphène strident 2 fois 10 fois 100 fois. Il m'a fallu deux entractes pour survivre.

Au début du film, je pense que le monteur a découvert un plugin pour son logiciel de montage afin de simuler des glitchs. Du coup dans la joie de sa découverte il en a foutu partout pendant les dix premières minutes. Ça n'a pas spécialement de sens et rien ne le justifie vraiment dans l'histoire. Mais c'est là.

Je pense que le réalisateur a un gros crush sur Dianna Agron. Elle est mise en valeur et pas qu'un peu. Déjà elle est des tenues extraordinaires. Elle a toujours des poses … peu naturelles. Et puis il se la galoche plein de fois dans le film. Ha ouai je vous ai pas dit, le réalisateur est l'acteur principal dans le coma. Donc à mon avis pour ce film il voulait faire des galipettes un peu partout dans le monde et embrasser l'actrice. Il a atteint son objectif. C'est dommage qu'il ait réellement sorti le film pour autant.

Andy Garcia joue le grand méchant qui … bha … ne fait rien. C'est un peu le Dr Mad d'Inspecteur Gadget. Il est là, c'est le méchant, mais on sait pas trop ce qu'il fait, il est dans le noir avec son chat. Et puis il a fait quelques tentatives d'accents. Pas le même, on sent qu'il en a testés plusieurs mais bon aucun n'est crédible.

Le plus drôle c'est que le film a plus de titres officiels que de points sur IMDB. Il est nommé Headlock ou Against the Clock ou Transference. Et en français c'est juste Transfert. Donc voilà trois titres mais seulement 2.5 points sur IMDB.

Bon et au niveau histoire j'ai pas compris. Je vous spoile mais je vous mets pas la balise, c'est pour vous arranger. Donc le mec est dans le coma mais parvient à communiquer avec sa meuf via du morse en se pressant le bras. Mais après j'ai pas compris on dirait que c'est la meuf qui est dans le coma et non l'inverse. Du coup j'ai pas compris : qui est dans le coma ? Ho et puis non en fait je n'en ai rien à taper.

Rarement vu un film aussi naze. Un truc drôle c'est la CIA. Déjà, ils sont quatre et demi là-dedans. Et dans le lot tu en as deux on croirait des ados à qui on a enfilé un costard. Ils surjouent à mort c'est pathétique.

Bref, évitez cette daube.

Par contre je viens de voir que le premier film du réalisateur a un pitch assez improbable : deux frêres siamois dont un tombe malade alors que l'autre se trouve une petite amie. C'est … de la curiosité malsaine je sens.

Photon : un client RSS en console mais graphique !

J'ai découvert il y a peu de temps un nouveau ptit logiciel.

Photon pour lire vos ReuSseuSseu 🔗

Il s'agit de Photon un lecteur de flux RSS.

Il ne fait que ça, pas d'agrégation, pas de gestion de lu/non lu. Il ne sert vraiment qu'en lecture. De ce fait il se paire plutôt bien avec un agrégateur (Tiny Tiny RSS dans mon cas).

Les cartes de photon pour chaque item du flux RSS avec une image de présentation, le titre et la date de publication

Pas mal le rendu dans le terminal, non ?

J'ai jamais été vraiment fan des lecteurs de RSS en console. Beaucoup de mes flux ne sont pas que des articles de blogs ou de presse mais c'est souvent des flux de vidéo ou d'images. Je regarde pas mal de chaînes Youtube via les RSS (donc aurevoir les algos et le pistage) et pas mal de webcomics. Et bha… ce genre de contenu hors d'un navigateur web c'est assez compliqué habituellement.

Je me suis laissé tenté par ce nouveau logiciel et je tente de choper l'habitude de l'utiliser. Il a beau tourner dans un émulateur de terminal, il utilise Sixel pour afficher les images. Et je parle pas d'images converties en ASCII art (c'est marrant deux minutes mais bon…) mais d'un vrai rendu nickel. Du coup pour une bonne partie des contenues ça passe plutôt bien.

Une grande image puis le contenu du RSS.

Un article ouvert dans Photon.

En plus le créateur de Photon est visiblement lui aussi un utilisateur de Youtube puisqu'il a prévu de base de pouvoir ouvrir les contenus dans MPV en une touche. Du coup, on peut trouver les dernières vidéos via Photon et les afficher depuis MPV. Le tout sans quitter le confort de votre bien joli terminal.

Le webcomic s'affiche directement dans Photon

Le Perry Bible Fellowship s'affiche très bien :-)

Donc je suis sûr que vous êtes 100% convaincu, maintenant parlons technique ! C'est codé en Go (yabon !) et ça utilise des plugins en LUA.

Installation 🔗

C'est un logiciel tout neuf vu qu'il a été débuté fin novembre 2021 et il y a quelques bugs d'affichage. Après c'est rien de bien gênant et le dev est maintenant accessible sur le salon #photon sur libera. Il n'y a pas de vrai site officiel mais il y a la page sr.ht qui contient également l'accès au code source.

Vu la jeunesse, vous vous doutez que ça ne se trouvera pas dans votre distro favorite. Mais comme c'est du Go, c'est facile à compiler et à cross-compiler. Un ptit coup de git clone, puis un make et hop c'est fait.

Pour avoir un joli affichage, il faut avoir un terminal compatible sixel. Ça ne court pas trop trop les rues. Je vous conseille foot qui fait tout bien comme il faut.

Utilisation 🔗

Les touches pour interagir sont les fameuses hjkl héritées de vi mais si comme moi vous êtes en bépo, ça ne vous arrange pas trop. Par chance il y a le plugin arrow_keys.lua (qui se trouve dans les sources) à placer dans ~/.config/photon/plugins/ pour pouvoir utiliser les flèches pour naviguer.

Après pour l'utiliser, la touche o pour ouvrir un item ou bien la touche p pour ouvrir l'item dans mpv. Quand vous êtes sur un item, la touche q pour en sortir et retourner sur la liste.

Voilà, il y en a d'autres mais juste ça, ça suffit pour s'en débrouiller.

Pour le lancer il suffit de l'invoquer et de lui filer une url de flux rss. Ou bien de lui piper des rss direct ou de coller des url dans un fichier texte bref le truc est pas chiant et vous pouvez l'utiliser à votre convenance.

Conclusion 🔗

Bha, faites-en ce que vous voulez, hein. Perso, j'aime les logiciels dans le terminal mais c'est vrai que pour du contenu vidéo et image c'est pas ouf. Photon tente à son niveau de rendre ça accessible et utilisable et bha franchement le résultat est plus qu'encourageant.

Citizen Kane

Histoire : 🔗

« Rosebud » est le dernier mot prononcé par Charles Foster Kane un millionaire magnat de la presse. Des journalistes vont enquêter afin d'en découvrir la signification.

Ils vont donc aller questionner les proches de l'homme d'affaires afin de mieux le comprendre et découvrir ce qui se cache derrière tout ça.

Ressenti : 🔗

Un film culte au possible ayant marqué le cinéma par son aspect technique et sa narration novatrice. Faut dire qu'il a quatre-vingt balais ce film… Par contre, bha … j'ai pas spécialement apprécié. (ça y est je suis mort)

Je veux bien reconnaitre que le format de narration à base de flashbacks était jamais vu à l'époque mais bon maintenant l'effet de surprise est passé. Un autre point sur lequel le film a été remarqué à l'époque est pour la présence de … plafonds. Ouai ouai, ça ne se faisait pas avant. Et c'est vrai qu'à certains moments j'ai trouvé la présence du plafond étrangement mis en valeur avant de savoir que c'était une prouesse… Faut dire qu'ils les ont pas fait bien haut ces plafonds.

Il y a aussi pas mal de moments où le cinéaste a joué de la profondeur de champs et de mouvements de caméra mais hors de très rares plans ça ne m'a pas marqué (c'est devenu un élément basique de la grammaire cinématographique du coup je n'y prête plus attention). Mais du coup, toutes ces prouesses … bha c'est devenu du classique maintenant. Mais bravo l'artiste et le technicien pour tout cela.

Après niveau histoire… Bha … Mouai j'ai pas accroché. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, je connaissais vite fait le pitch mais c'est tout. Là, j'ai eu un peu de mal à savoir où ils voulaient en venir. Est-ce que je dois être ébahi par la vie d'un roi de la presse ? Est-ce que je dois être attendri par les multiples frasques de la vie amoureuse ? …

J'ai pas su quelle était l'intention du film. J'ai trouvé le personnage assez peu agréable malgré la dureté de sa jeunesse. Non ce film m'a un peu perdu devant l'avalanche de personnages différents. D'ailleurs je crois ça me le fait avec un peu tous les films en noir & blanc. J'ai du mal à identifier les personnages et du coup je suis toujours un peu perdu.

Malgré tout cela, j'avais envie de savoir la signification de « Rosebud ». C'est tout con mais plus la fin approchait plus je me demandais ce que ça pouvait bien être. Sur cet aspect ça a super bien marché sur moi. Je ne l'ai pas vu venir.

Bon je suis pas mécontent de l'avoir vu mais je suis quand même quelque peu déçu. J'imagine que le fait de savoir qu'il était ultra-culte couplé à l'aspect techniquement "moderne" m'ont fait un peu rater le truc. J'ai été plutôt déçu de l'histoire.

Ten Inch Hero

Histoire : 🔗

Piper se trouve un ptit boulot dans une ptite sandwicherie de Santa Cruz. Elle rejoint une petite troupe où règne la bonne humeur.

Elle souhaite retrouver la gamine qu'elle a mis à l'adoption il y a quelques années.

Ressenti : 🔗

J'espérais un film assez barré à la Clercks mais c'est au final bien plus gentillet. C'est pas mal mais pas aussi drôle et c'est clairement pas le but du film.

C'est au final une comédie romantique gentillette sans grande ambition mais qui tient la route. Il y a des passages marrants, des passages plus émouvants et un happy ending.

La brochette de personnage est plutôt sympatoche même si pas vraiment originale.

Voilà, c'était pas mal. Tiens d'ailleurs c'est marrant de voir que les acteurs de Tish et Priestly se sont finalement marriés et vivent ensemble avec des mioches et tout.

How It Ends

Histoire : 🔗

La fin du monde est prévu pour demain mais les gens sont au courant et ont accepté leur destin.

Liza est en compagnie d'une version plus jeune d'elle avec qui elle discute et vit sa vie. Ensemble elles vont profiter de cette ultime journée pour régler des comptes et arrondir des angles avec son entourage.

Ressenti : 🔗

C'est assez étrange et pas mal décousu. Le film n'a pas trop de trame bien définie. Il s'agit plus d'un ensemble de rencontres collées les unes à la suite des autres. Et certaines sont plutôt sympa d'autres plutôt meh.

C'est très particulier : c'est un film sur la fin du monde mais l'ambiance est plutôt relaxe. Il fait super beau, tout est coloré, calme, détendu. Je pensais même que la fin du monde n'était pas réelle au début.

Les interactions entre Liza et son moi plus jeune sont assez sympa.

Après, ça ne casse pas non plus troi pattes à un canard. Et j'ai même eu l'impression un peu désagréable par moment de voir une meuf à qui tout sourit se morfondre sur son malheur. Alors que bon, elle vit super bien dans un environnement riche et sécurisé et tout… bref…

Le film est bourré de caméo d'acteurs plus ou moins connus.

Wild Virgins

Histoire : 🔗

Mikio est téléprospecteur pour une assurance au japon. Il est le plus nul de son plateau téléphonique et est moqué par tous ses collègues sauf un avec qui il s'entend bien.

Akiyama est une nouvelle recrue qui semble assez réceptive à la passion de Mikio pour le super-héros Super-Puceau. Mikio est complètement coincé envers la gente féminine ce qui lui vaut d'être souvent moqué et ce qui explique qu'il est encore vierge alors que ses 30 ans approchent à grand pas.

Ressenti : 🔗

Et bien c'est très particulier. Ça joue beaucoup la carte de l'absurde à la japonaise. Et j'ai finalement que très moyennement apprécié. La blague est trop longue en fait.

Jouer sur le cliché des puceaux qui à leur trente ans deviennent sorcier c'est marrant. Ok, il y a du surnaturel ok. Mais après en tirer un film complet qui se tient et qui arrive à maintenir l'intéret là c'est une autre paire de manche et le film n'y parvient pas vraiment.

Au final, on se lasse assez vite et pourtant le film va assez loin dans l'absurde. Ça dérape à fond et bha, c'est ptet too much.

Le film n'a pas de page wikipedia en français ni même en anglais mais je suis parvenu à débusquer celle en japonais. Pas beaucoup d'info à en tirer du coup pour moi. Dans le casting j'ai reconnu l'acteur qui joue le réalisateur dans **One Cut Of The Dead mais c'est tout. J'ai pas une grande culture cinématographique japonaise…

Récap 30 : Janvier 2022

Et c'est reparti pour une nouvelle année, encore ! Bon, les fêtes sont finies, le monde reprend vie.

Je me suis pas mal maté de film ce mois-ci. D'ailleurs je me suis pris un abonnement chez Outbuster qui est un service de VoD de films qui sortent du lot. Vous allez en bouffer dans les prochaines semaines ^__^

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 4 articles, 11 commentaires, 22 visionnages, 460508 requêtes, 45525 visiteurs uniques pour 7.05 Go de trafic.

Films 🔗

Wow 22 films ce mois-ci ! Quelques cultes et des inconnus et deux trois blockbusters du moment.

Jeux 🔗

Wolfenstein 2 : Youngblood 🔗

Bon je me suis fini mon rattrapage des Wolfensein avec Wolfenstein 2 : Youngblood. C'était pas mal du tout. Ça remonte le niveau j'ai trouvé.

Déjà, visuellement c'est très joli mais en plus se ballader dans un Paris alternatif des années 80 ça a un ptit charme. C'est une collaboration entre Machine Games et Arkane et bha ça se ressent pas mal. Le level design est bien plus ouvert que les opus précédents. Il y a toujours un chemin alternatif.

D'ailleurs ce n'est plus vraiment un FPS couloir scénarisé mais on se rapproche presque d'un openworld. En gros on a un hub (comme à chaque épisode moderne) et ensuite on a un plan de métro qui nous permet de nous rendre à différentes maps du jeu. On peut donc retourner plusieurs fois là où l'on s'est déjà promené.

Et à chaque fois il y a des ptits évènements aléatoires qui donnent une ptite raison de revenir. Genre tuer un haut dignitaire nazi, libérer des otages, récupérer une machine enigma… Et à chaque fois ça permet d'obtenir différents trucs à récupérer pour upgrader notre personnage. C'est un ptit côté RPG en plus.

Et un point différenciant de ce jeu est la possibilité de tout faire en coop avec une personne en plus. On incarne les filles de B. J. Blazkowic et même si au début je faisais mon ronchon à vouloir jouer seul. Je me suis laissé tenté par le coop et c'est plutôt bien foutu. Les joueurs peuvent rejoindre notre partie et remplacer l'IA (qui fait le strict minimum).

Et … bha … ça passe plutôt bien. On a par contre pas vraiment moyen de communiquer donc faut se comprendre à l'instinct.

Je m'attendais à un fiasco sur ce point et étonnament je suis tombé à chaque fois sur des joueurs respectueux. Le seul souci c'est que certains sont de vrais vétérans qui ont poncé le jeu et qui vont un peu trop carry. Perso, j'aime beaucoup flâner dans les décors pour profiter de la narration environnementale qui est un point fort du jeu mais là avec un coop trop costaud c'est moins simple.

J'ai par contre trouvé le jeu ptet un poil court. Il n'y a au final qu'assez peu de map et bien qu'on y retourne bha … ça se torche assez vite. Elles sont peu nombreuses mais toutes vraiment réussies. Toutes ? Non, il y a les maps des égouts qui … bha … sont labyrinthesques et assez pauvres visuellement. Et en plus parfois c'est dans le noir donc faut se faire chier avec une lampe.

Les déplacements sont vraiment cools et permissifs. On a du double saut, on s'accroche aux rebords, les maps sont faites pour avoir des ptites coursives ou des balcons ou au contraire des bouches d'aération où l'on rampe. Le jeu exploite pas mal la verticalité avec toujours des chemins alternatifs que l'on peut débusquer si l'on est curieux.

Il est même possible de se lancer dans l'infiltration mais c'est clairement pas aussi poussé qu'un Dishonored : à la moindre faute, vous allez devoir faire le bourrin et ça sera bien plus simple.

C'est un bon mix entre les Wolfenstein de Machine Games et la patte d'Arkane et ça fait vraiment un très bon cocktail. Bon c'est pas parfait et certains aspects pêchent un peu mais une seconde collaboration de ce genre avec un peu plus d'expérience et de recul pourrait vraiment faire un carton.

Vampire Survivor 🔗

En voilà un jeu moche mais addictif.

Vous contrôlez un personnage et vous devez survivre trente minutes aux assauts des vagues d'ennemis.

Quand vous tuez des ennemis, parfois ils vont lâcher une petite gemme que vous pouvez récolter afin de gagner de l'expérience. Avec ces points d'expériences, vous pouvez débloquer de nouvelles armes et artefacts ou bien améliorer ceux que vous possédez. Vous récoltez également de l'or qui va vous permettre d'améliorer certains attributs de votre personnage.

Voilà, c'est à peu près tout le concept. Le jeu est simple, moche et a une musique prenante.

Vous mourrez, vous relancez et c'est reparti pour un nouveau run. C'est vraiment très prenant.

Au bout de quelques essais vous commencez à débloquer de nouveaux objets qui ne vous étaient pas accessibles. Et hop, vous avez envie de jouer encore un peu plus. Vous vous améliorez et vous devenez vraiment bon et maintenant vous titillez les trente minutes.

Là le jeu devient un bordel absolu à l'écran avec vos armes qui pètent dans toutes les directions, les ennemis recouvrent intégralement la zone de jeu, vous êtes acculé, il y a des gemmes de partout. Il y a un ptit côté jouissif à dégommer des packs de mobs immenses avec votre héros transformé en machine de guerre.

On ne fait que contrôler la direction du personnage et rien d'autre mais la magie opère.

Le jeu fonctionne très bien via proton depuis steam mais il devrait avoir un portage natif sous nunux. C'est un tout ptit jeu indé et il a même une version web allégée qui sert de démo à tester dans le navigateur.

Vrac 🔗

Bon j'ai craqué…

Tous les jours je me tape le Wordle en anglais, Le Mot en français, le SUTOM et enfin la MOKET. Pour ceux qui sont passés à côté, il faut deviner un mot chaque jour en quelques essais. On propose un mot, le jeu nous indique quelles lettres sont à la bonne place, lesquelles sont au mauvais endroit et lesquelles ne sont pas dans le mot.

Voilà voilà :-)

Kút

Histoire : 🔗

Un trentenaire et sa mère arrivent au milieu de nulle part dans une station service. Le jeune souhaite découvrir son père le pompiste qu'il n'a jamais connu.

Sa mère se barre et quelques heures plus tard un van arrive avec à son bord un chauffeur, un homme de mains et des putes. Le van est en panne et ne peut donc pas repartir.

Ressenti : 🔗

Et bhé en Hongrie on n'a pas de pognon mais on a des idées ! C'est vraiment particulier mais c'est un style très sympa mazette.

Déjà ça donne le ton dès l'intro avec un long trajet en bagnole avec la mère et le fils qui ne se parlent pas et roulent. Mais il y a déjà une esthétique et un rythme qui instaure une ambiance décalée. Ça me rapelle d'ailleurs un peu l'intro d'**Asphalte avec ce flottement et ce malaise. Et le film va réussir à maintenir ce sentiment étrange pendant toute sa durée.

Pendant un moment j'ai pas mal pensé à La colline a des yeux, avec ses autochtones bien particuliers et cette station service isolée au milieu d'une sorte d'étendue désertique. Mais non, ce n'est pas un film d'horreur et il n'y a pas de surnaturel.

Le film parle pas mal de choix de vie et surtout il y a le pauvre infirme qui va tenter de raconter son histoire tout le long du film. Quelle est la morale de son histoire ? Où est-ce qu'il veut en venir ? Est-ce juste une fable ?

Toutes ces questions, ce suspens et cette tension ! C'était vraiment sacrément bien foutu pour un film sans budget.

Est-ce que je me sens français ?

Un article un peu différent je pense. Je le commence et je ne sais pas exactement où ça va aller.

Ça va être un long brouillon je pense.


Ma vision de la politique française actuelle 🔗

Ça y est, on est en pleine campagne présidentielle. Chouette, hein ?

J'ai beau ne pas regarder la téloche, ne fréquenter que des réseaux sociaux un peu marginaux (irc et le fédiverse), je suis quand même éclaboussé par tous les remous de cette campagne présidentielle. Non content de commencer de plus en plus tôt et de n'aborder que des thêmes qui ne m'intéressent pas, j'ai l'impression que c'est de plus en plus de la bouffonnerie.

Les participants sortent des saloperies de plus en plus grosses, c'est une vraie surenchère et je suis triste de voir que Trump a montré que c'était malheureusement une stratégie viable pour accéder au pouvoir. J'ai horreur de la politique (tout du moins en France) qui se résume au monde des politiciens de profession. Ces derniers se sont accaparés l'étiquette de «politique» alors qu'ils ne font que tenter de subtiliser qu'un peu plus de pouvoir et de justifier leur existence pour au final une valeur ajoutée quasiment nulle.

À mes yeux ce sont tous les mêmes. Quand j'entends des gens s'écharper à propos de la droite, de la gauche je n'y vois aucune différence. J'ai vécu plusieurs alternances politiques et … bha … heu … je n'ai pas senti la différence dans mon quotidien ni même vraiment sur le moyen terme. Tous ces politiciens sortent des mêmes écoles, sont formatés de la même façon, sont globalement issus de la même classe sociale. Une fois leur diplôme en poche, ils choisissent un parti qui embauche et c'est parti pour leur carrière. Les idées, les convictions ne sont que des arguments marketing qu'ils sont prêts à changer en fonction des opportunités.

Bref, je m'égare mais voilà, j'ai pas une vision de la politique bien reluisante et je suis persuadé que les taux d'abstention grandissant sont en vrai la plus grande hantise de tout ce petit monde. Arrêtez de voter et de les légitimer si vous voulez vraiment que ça change.

Les bribes de la campagne qui me parvienne 🔗

Mais du coup pourquoi cette digression ? Et bien parceque le peu (qui est déjà bien trop) de ce que je vois de cette campagne présidentielle c'est que déjà, ça ne débat au final que très peu. Ça ne fait au mieux que s'envoyer des pics. Les idées sont abordées chacun dans son coin mais jamais elles sont mises en contradiction, il n'y a pas de discussion rien. Tout du moins, ce n'est jamais médiatisé. Les rares débats ne sont que de la bouffonerie où aucun des participants n'interagit avec l'autre : pas de réponse, pas de réflexion, chacun déroule son script dans son coin dans le temps imparti et c'est tout.

De plus, j'ai l'impression que le numérique n'est jamais évoqué. Enfin parfois ça l'est pour simplement y foutre de nouvelles lois pour le "dompter", ou bien alors pour que ce soit plus abordé à l'école mais voilà ça s'arrête globalement là. C'est bien triste qu'en 2022, le numérique n'ait pas une part plus prépondérante dans la direction que l'on veut apporter à notre société.

Quand est-ce qu'un politicien s'est soucié de la neutralité du net ? Quand est-ce qu'un politicien s'est décidé à passer des lois pour contraindre les éditeurs de sites ouaibs à respecter les utilisateurs ? Légiférer sur la protection de la vie privée dans le numérique ? Les initiatives en ce sens émanent de l'Europe et la France ne fait qu'appliquer, presque en soupirant, ces lois. Par contre pour imposer un peu plus de flicage, interdire un usage au profit d'ayants-droit, ajouter des taxes absurdes là par contre ils rechignent moins.

Aujourd'hui on fait nos courses, on travaille, on se divertit, on se culturise, on s'informe, on fait la plupart des démarches administratives, on communique et se socialise par le biais du numérique. Ça représente une grande partie de ma vie mais bon je suis un gros geek. Mais même mes parents qui ne sont pas geeks du tout font une grande partie de ces mêmes activités. Et pourtant le numérique n'est pas un sujet plus central de cette campagne et n'est pas plus relayé par les médias.

(C'est fou, même quand je tente de m'extirper de ma digression je replonge instantanément dedans.)

Tout ça pour dire que l'un de ceux qui trustent le plus la scène politique (non ce n'est pas le "débat") concentre une bonne partie de son arsenal de propagande autour de la fierté d'être français et qu'il faut protéger notre civilisation toussa toussa. Wow. (ouai la transition est rèche.)

Chauvinisme 🔗

Bon alors déjà j'ai du mal à comprendre la fierté qu'ont certains à être de tel ou tel endroit. C'est une question qui va paraître con mais pourquoi être fier de l'endroit où l'on est ? Je comprends qu'on soit fier de la personne que l'on est devenu, de ses performances dans tel domaine, de ce que l'on arrive à faire ou des choses que l'on a déjà accomplies. Mais être fier d'être français alors que pour la grande majorité on est français parceque l'on y est né et que l'on a eu aucune influence à ce propos, ça me dépasse. Je n'ai rien fait pour être français et pourtant je le suis, du coup pourquoi en être fier ?

Qu'un immigré s'étant battu administrativement ou carrément en ayant pris des risques pour traverser des frontières et compagnie pour devenir français, là je comprends qu'il puisse en être fier. Mais sa fierté est plus méritée par son combat/parcours que par son résultat.

Du coup, ces politiciens jouant de cet argumentaire sont fiers d'être français sans avoir rien foutu mais veulent refuser cette fièreté à quelqu'un qui se serait battu pour l'avoir. C'est paradoxal non ?

La plupart des gens brandissant leur fierté française n'ont pas vraiment contribué à cette splendeur dont ils se réclament. Combien se sont illustré dans la culture ? Combien ont fait avancer la recherche ? Combien ont amélioré leur environnement immédiat ou lointain ? Est-ce que la France peut être fière de ceux qui en réclame une fierté ? Soit dit en passant, si vous voulez être fier de votre pays essayez de le rendre meilleur, contribuez-y (ça veut aussi dire payer ses impôts, hein) ! (je dis ça mais je ne suis clairement pas un exemple à suivre sur ce point)

Mais du coup est-ce que je me sens français ? 🔗

(Haaaa on arrive au titre de l'article !)

Et bien mouai. J'ai bien une culture française c'est indéniable. J'ai une forte base bien française, je connais plein de chansons française, j'aime la bouffe française et j'en fais à la maison, je peux réciter par cœur des citations de films bien français qui ne sont probablement pas connu hors de nos frontières.

Malgré cela, je me sens au final bien plus citoyen de l'Internet que de mon pays. J'ai beaucoup de références que je partage avec de très nombreux autres internautes et ce quelque-soit leur pays. Je me sens bien plus proche d'un geek allemand que d'un "bon" français non geek. J'aurai probablement bien plus de sujets de discussions avec lui.

Une très grande partie de ma vie est vécue en ligne. J'y passe près d'un tier de mon temps éveillé. Quand je suis sur Internet et qu'au hasard d'un recoin de salon IRC je discute avec quelqu'un, j'en ai rien à foutre de savoir si cette personne est française ou non. D'ailleurs je m'en fous de savoir qui c'est réellement : ça pourrait être un chien qui parle que ça ne changerait pas spécialement le goût de la discussion que j'entretiens avec lui (bon en vrai si, dans ce cas-là ça me ferait un ptit quelque chose).

Ai-je besoin de savoir qui est la personne pour interagir et apprécier mes interactions avec elle ? Je suis fortement convaincu que non. Et c'est à mon sens l'une des grandes forces du monde numérique. C'est l'abstraction de la physicalité de la personne. Je parle peut-être à une personne avec un physique, une religion, un look, ou tout autre attribut qui me rebute et pourtant je ne serai pas impacté par ce critère.

Avec le confinement mon habitude de squatter le net (aussi longtemps) qui était vu comme étrange voir marginale est devenu le quotidien de pas mal de monde. Et ce quelque-soit le pays. Nous sommes tous devenus (pour certains à leur insu) des voisins de l'Internet. Nous étions tous connectés à différents services/sites/réseaux sociaux mais tous ensemble sur l'Internet.

C'est tout ce que j'avais à dire 🔗

Malgré cette crise sanitaire majeure qui a permis à pas mal de "gens normaux" de se rendre compte que le monde numérique est désormais indispensable bha les politiciens ne veulent pas prendre plus au sérieux le numérique. Pire encore, une partie de la faune politique ont à cœur de vouloir renfermer la France sur elle-même par fierté.

Voilà, c'est tout pour moi.

7 Cajas

Histoire : 🔗

Dans un marché à ciel ouvert du Paraguay, Victor avec sa chariotte fait des livraisons pour se faire quelques sous. Il aimerait pouvoir se payer un téléphone portable et parvient à trouver une belle affaire : il doit bouger 7 caisses quelques-temps puis les livrer à un endroit mystère.

Il a pour consigne de ne pas regarder le contenu et de veiller sur ces caisses comme si sa vie en dépendait. Il fleure la loucherie mais le gain en vaut probablement la chandelle.

Ressenti : 🔗

Et bhé c'est mon premier film paraguayen et c'était vraiment cool. Bon le casting m'était 100% inconnu, les décors aussi et la langue c'était un peu étrange. J'ai quelques notions d'espagnols et j'arrive à le comprendre très légèrement mais là c'est en fait un mélange d'espagnol et de guarani qui fait que je ne parvenais à comprendre que certains personnages et encore.

L'histoire est assez simple mais se déroule parfaitement bien. Le rythme varie, il y a des moments de tensions, de la course haletante, quelques affrontements, un peu de mystère. C'est plutôt bien ficelé.

Un truc que j'adore et que le film utilise souvent c'est la caméra fixée à l'acteur (ou plutôt à la brouette dans notre cas). Ça donne un aspect visuel dont je rafole : l'acteur est à peu près fixe mais le décor autour de lui bouge au gré de ses mouvements. C'est tout bête et pas spécialement original mais ça marche à tous les coups sur moi.

Ce film permet de découvrir un peu le Paraguay et de voir un peu toute la débrouille des gens. C'est pas un documentaire mais ça permet de se donner une ptite idée mine de rien.

Je vous le recommande chaudement, ça change de ce qu'on voit habituellement tout en restant dans un format assez conventionnel. C'est un bon film dans un environnement dépaysant avec de bons acteurs et un scénar au poil.

spoil J'étais un poil déçu du fait de découvrir le contenu des caisses. Je pensais que le mystère ne serait pas dévoilé.

Mais bon au final, si ça n'avait pas été dévoilé la fin du scénar n'aurait pas trop pu se dérouler. Je pensais que les boîtes resteraient un MacGuffin jusqu'au bout mais non :-)

Deathgasm

Histoire : 🔗

Le jeune Brodie emménage chez son oncle dans un ptit bled de Nouvelle-Zélande. Il est fan de métal et se sent un peu seul dans ce nouvel environnement.

Il fera la rencontre de son nouvel ami Zakk chez le disquaire du coin. Ensemble ils montent un groupe de métal.

Ils parviennent à mettre la main sur une partition mystérieuse et s'empressent de la jouer.

Ressenti : 🔗

J'avais envie de l'apprécier. C'est vrai quoi, une comédie qui parle de métal, c'est très rare et il y a un vaste champ à défricher. En plus c'est pas une comédie lourdeaude USienne mais une production de Nouvelle-Zélande, du coup ça devrait le faire.

Le casting est rempli d'inconnus, le réalisateur n'a pas grand-chose dans sa besace si ce n'est le très sympatique Guns Akimbo. Ils ont réussi à avoir un sosie de notre cher Iggy Pop (ça m'a mis le doute quelques instants). Musicalement, bon bha ouai il y a du métal et pas que du "nu" ou du "heavy gentillet", non non il y a du bon gros metal qui tâche.

L'histoire ça va, c'est honnête. Un peu de surnaturel, ça reste dans le folklore du métal avec de l'invocation de démon, du satanisme classique qui ne va pas pisser bien loin, hein. Mais ça fait le taff.

Bon par contre c'est pas ouf. Non l'humour est pas ouf et même globalement le film recycle les mêmes clichés qu'on se coltine depuis des décennies. On retrouve la vie lycéenne habituelle avec les nerds maltraités par les gros relous populaires. La meuf qui tombe amoureuse d'un de ces étranges personnage alors qu'elle est toute choupinou et tout. Et là on est à 100% dedans, c'est lassant et vraiment décevant.

Bien sûr il y aura revanche plus tard mais ça vous vous en doutez. Alors certes niveau réalisation, ça va jouer le borderline en ajoutant un chouilla de sexe, pas mal de gore mais si c'est pour au final rester dans les chemins battus ça n'a que peu d'intéret. Ça veut se donner un air de film barré et non consensuel mais ça reste très sage avec uniquement un peu de subversion visuelle mais sans plus. Rien d'innovant et rien de choquant non plus.

Même l'humour ne fait au final que très peu mouche. Il n'y a pas de gros moment à mourir de rire. On sourit à peine, c'est pas l'aspect comédie qui sauvera le film.

Voilà, c'est au final assez décevant, j'en attendais bien plus de part son thème et de par le fait que ce n'est pas un film hollywoodien. Au final le côté metal est bien là, ça passe, mais le traitement se veut bien trop classique et éculé.

Madness In The Method

Histoire : 🔗

Jason Mewes souhaite devenir un acteur reconnu pour sortir de ses rôles de junkies. Son rôle de Jay lui colle à la peau et il aimerait s'en éloigner mais il ne parvient pas à trouver de rôles différents.

Il découvre un livre qui devrait lui permettre de s'améliorer et de s'émanciper et enfin décrocher les rôles qu'il vise.

Ressenti : 🔗

Oui oui, c'est le pitch du film. C'est limite un documentaire ou au moins très méta. Et en plus c'est réalisé non pas par Kevin Smith (qui bien entendu a un rôle) mais par Jay himself !

Je n'étais pas au courant de ce film et … bha franchement … Il est ouf ! Bon j'adore l'Askewniverse (les films de Kevin Smith en gros) et étrangement ce film n'en fait pas partie (c'est pas une production View Askew) bien qu'il en ait tous les attributs. On y retrouve tout un tas de monde qui gravite dans ces films. On a même droit à Brian O'Halloran qui est d'habitude plus que discret voir absent.

Bon, c'est de la grosse comédie avec tout un tas de clins d'œil et références. Et bha pour son premier film à la réalisation Jason Mewes s'en sort vraiment bien. Il est ptet même meilleur que Kevin Smith sur l'aspect visuel/technique du film.

En plus des têtes habituelles, on retrouve de nouveaux dont le très fameux Vinnie Jones découvert dans Lock, Stock and Two Smoking Barrels (de Guy Ritchie). Il s'intègre plutôt bien dans cet univers d'ailleurs, tout comme Danny Trejo aussi.

C'est un parfait encas pour attendre la sortie prochaine de Clerks 3.

Greener Grass

Histoire : 🔗

Dans une banlieue ricaine, deux mères de familles sont en compétition sur un peu tous les domaines. Faut dire qu'elles vivent dans un endroit un peu particulier où tout est beau et bienveillant, tout du moins en façade.

C'est un monde qui ressemble au nôtre mais où toute l'hypocrisie et le paraître sont exacerbés.

Ressenti : 🔗

C'est un film très particulier avec un humour bien absurde mais au final pas si creux que ça.

Visuellement c'est tout coloré, tout le monde est bien habillé/coiffé, les couples ont des couleurs qui correspondent, c'est la banlieu américaine parfaite. L'image est très saturée, c'est toujours bien lumineux avec un soleil radieux.

Mais toutes les situations sont étranges. Il y a toujours un décalage ou un malaise ou une situation extraordinaire qui parait naturel aux personnages. Une des deux mères par gentillesse offre son bébé à son amie. Ça vous donne une idée du niveau d'étrangeté du truc.

Tout le monde rentre dans ce moule dérangeant sauf Julian le gamin de la mère principale. Lui est complètement déphasé et paraît encore plus étrange alors que le niveau de base est déjà bien élevé.

Certaines scènes sont vraiment hilarantes. D'autres justes dérangeantes mais ça forme un ensemble vraiment cool.

C'est un peu un mix de Edward Scissorhands pour son environnement et de An Evening with Beverly Luff Linn pour ses personnages étranges. L'histoire est pas mal décousue au point que par moment on a l'impression de voir des scènes sans aucun rapport les unes aux autres.

spoil

Au final l'arc narratif sur le gamin est pas mal du tout.

Au début il est tout bizarre et personne ne l'apprécie. Seule sa mère semble l'apprécier dans son étrangeté. À partir du moment où il tente de s'intégrer dans ce monde et se plie aux règles qui s'impose, il fait une crise et se transforme en chien. Il n'est plus lui-même. Ça devient l'idole de son père mais sa mère elle préfère l'ancien.

Voilà, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film étrange qui mérite d'être vu avec un œil curieux et amusé.

El Dia De La Bestia

Histoire : 🔗

Un curé déchiffre des messages et symboles et arrive à la conclusion que l'antéchrist doit naître le 25 décembre 1995. Il connait la date mais pas le lieu.

Il décide de convoquer le diable afin de lui soutirer l'information concernant le lieu de naissance. Il ne sait pas trop comment s'y prendre et va avoir besoin d'aide.

Ressenti : 🔗

Hahahaha Ce film est vraiment très drôle. C'est un gros bordel qui s'amuse bien et ça passe plutôt bien.

Les personnages sont loufoques et le scénar est absolument pas sérieux sans pour autant être complètement débile. Ça passe vraiment bien. En plus ça parle un peu de metal !

Bon par contre ça date de 1995 et les quelques effets spéciaux numériques sont immondes. D'ailleurs quand il y en a, l'image baisse en définition. Les incrustations sont bien pourris mais au final ça renforce l'impression de quasi-nanar du film.

Je dis quasi nanar parceque le scénario est assez … particulier. Mais après le jeu d'acteur est très correct et même la réalisation est pas horrible.

The Settlers

Histoire : 🔗

Des parents et leur fille vivent sur Mars isolés de tout.

Un matin ils découvrent que quelqu'un a marqué “LEAVE” sur l'une des fenêtres de la maison.

Ressenti : 🔗

Hmmm je ne sais pas trop qu'en penser à vrai dire.

On a pas trop d'info sur le contexte, on est sur Mars mais visiblement l'atmosphère est respirable (et la gravité semble strictement identique à celle de la Terre), est-ce qu'il y a d'autres personnes ? C'est un peu dommage, ma curiosité de geek aimerait en savoir plus sur ces sujets mais ce n'est pas le sujet du film.

Il s'agit bien plus d'un drame tournant autour des relations entre les personnages. Et … bha … c'est pas ce que j'espérais. Bon après c'est pas mauvais pour autant.

C'est joli, les acteurs sont bons (surtout la gamine sérieux), ça déborde pas d'effets numériques qui veulent en foutre plein la gueule. Non c'est honnête et tout le film se repose sur son histoire et ses personnages. Et … bha … j'ai pas vraiment accroché aux choix des perso donc ça me frustre presque.

spoils En gros, tout va bien jusqu'au jour où des gens approchent. La fammile parvient à dégommer deux des assaillants, il reste cependant au moins quelqu'un dehors que le père va tenter de débusquer.

Une personne revîent, il ne s'agit pas du père mais d'un homme armé. Il propose à la mère et à la fille de rester (car il n'y a nul part où aller) et que dans un mois il posera son flingue sur la table et il se retournera et qu'à ce moment-là elle sera libre de son choix.

Les premiers jours sont difficiles mais bon le mois se passe et vient le moment où effectivement il pose son flingue et sort en tournant le dos à la mère. Et là, contre toute attente, elle prend l'arme, vise l'intrus et tente de tirer. L'homme avait cependant enlevé les munitions, la femme se rue sur le couteau de cuisine et l'homme part à l'affrontement. La gamine assiste à la scène et voit l'homme ressortir blessé mais sa mère tuée.

Ellipse

La gamine est maintenant adolescente, ils vivent toujours seuls dans leur petit domaine. Elle ne parle plus depuis la mort de sa mère. Un jour, l'homme embrasse la fille.

Là, elle tente de prendre la fuite mais il la rattrape et lui explique qu'ils ont besoin l'un de l'autre. Fuir n'est pas vraiment une option puisqu'il n'y a rien au-delà du dôme où ils se trouvent. Lors de l'altercation, l'homme pousse la gamine qui chute sur un truc en métal et la gamine perd conscience.

Elle se réveille dans sa chambre, ligotée. L'homme commence à lui parler et là ça prend déjà un double sens où ça ne semble plus trop parler de devoir vivre ensemble mais qu'il est soit-disant inéluctable qu'ils aient des relations sexuelles ensembles. (Mais j'aborderai plus ce point après ce résumé.) La fille implore pour être relâchée. L'homme insiste encore et toujours comme quoi il faut vivre ensemble et qu'il n'y a pas d'endroit où fuir.

Là le robot intervient et tire sur l'agresseur le blessant au cou. La fille parvient à se détacher, part chercher une arme et achève le mec.

La fille prend quelques affaires dont un masque à gaz et part s'aventurer hors du dôme. Fin du film.


Alors, en fait … comment dire. Je n'avais pas spécialement aperçu la tentative de viol du mec. Certes c'était très ambigu (surtout après en avoir discuté) mais ça me semblait pas trop plausible.

Déjà au moment du repas où l'homme a embrassé la fille, il y avait des sous-entendus de sa part et elle s'est mise à parler en répondant également en sous-entendu qu'elle ne souhaitait pas de sexe. Mais ça me semblait pas possible à ce moment-là. Pour moi, la gamine ne pouvait absolument pas capter ce sous-entendu et s'y engouffrer. Après tout, ses parents sont morts quand elle avait dans les 8/10 ans. Elle n'a pas d'école, pas de téloche, pas de média ni rien, comment pourrait-elle connaitre le sexe ? Comment peut-elle savoir que l'homme voudrait la violer ?

Mouai, pour moi elle ne devrait pas du tout savoir ce que c'est que tout ça et donc ne devrait pas percevoir les sous-entendus du mec. Du coup, je l'ai interprêté littéralement.

Et d'ailleurs, lorsqu'elle est ligotée j'ai pensé que c'était encore du premier degré mais il y a un subtil détail. Lorsque le mec tente de la calmer et qu'il est sur elle, il y a un bruit de ceinture qui s'ouvre. C'est rapide et furtif mais ça lève définitivement l'ambigüité je pense.

Et c'est ptet le truc qui donne une conclusion au film : le mec peut se comporter très bien pendant des années (bon certes il a tué les parents mais c'était plus par survie) au final il y a toujours un risque que le mec dérape et abuse de sa force pour violer et ce même s'il a vu grandir la gamine et qu'ils ont une relation assez proche du parent.

Bon, si on rate un ptit détail le film est assez meh. Si on capte ce détail (expliqué dans le spoil) ça ajoute une morale qui remonte un peu la note du film.

The Manor

Histoire : 🔗

Une vieille dame se retrouve dans une maison de retraite. Elle se rend petit à petit compte que ça ressemble pas mal à une prison et qu'il y règne une étrange atmosphère malaisante.

Elle fait cependant la rencontre de trois autres résidents bien plus sympas et réceptifs que la moyenne.

Ressenti : 🔗

Hmmm mouai. C'est vraiment pas ouf.

D'ailleurs j'ai même pas vraiment compris le titre du film. Certes ça se passe dans un immense manoir mais au final ça n'a quasiment aucune importance dans le déroulement de l'action. C'est un peu de surnaturel, ça fait pas vraiment peur, le jeu d'acteur est léger.

Pas de fulgurance, rien, c'est plat et morne.

spoils Bon, en fait comme par hasard, le groupe de ptits vieux accueillants sont en fait les méchants de l'histoire ! Sous leurs allures de ptits vieux vifs et chaleureux ils s'adonnent finalement à des rites occultes où ils donnent en sacrifice d'autres ptits vieux.

En échange de cela, ils obtiennent une seconde jeunesse et restent en bonne santé. Bon … bha voilà. Il ne se passe à peu près rien de plus.

Ha si, seul la conclusion finale relève un peu le niveau. La protagoniste se voit offrir le choix : soit de rompre le sortilège soit d'y prendre part. Et elle y prend part avec la complicité de son ptit fils.

Voilà, c'est le seul point qui est notable dans ce film. Cette petite surprise ne permettra cela dit pas à sauver l'ensemble hein.

Bon je n'en attendais rien. Ça reste un film d'horreur à petit budget sans plus, je ne me voile pas la face.

D'ailleurs si vous le regardez, vous ne trouvez pas que le ptit fils ressemble pas mal à Martin de la chaîne Youtube Wintergatan ? Vous savez, le mec qui se construit une machine pour faire de la musique avec des billes !

The Tomorrow War

Histoire : 🔗

En 2022, lors de la coupe du monde de football, pendant un match, des humains apparaissent magiquement au beau milieu du terrain. Ils sont armés et annoncent devant tout le monde que dans 30 ans, l'humanité toute entière sera en train de predre une guerre et risque l'extinction. Ils demandent la collaboration des humains du présent pour envoyer des gens combattre.

Les gens du présent sont plus ou moins enrôlés de force pour partir 7 jours combattre dans le futur avant d'être rappatriés.

Ressenti : 🔗

Bon c'est du bon gros film hollywoodien sans trop de nuance. Ça fait boom boom, il y a des effets spéciaux un peu partout, il y a des hélicos, des aliens qui crient et qui font peur, des américains héroïques, la famille est sacrée et parfaite, il y a de gentils méchants, tout y est.

L'histoire est pas mal du tout en elle-même. La réalisation est pas si naze même si le montage est complétement débile. Non sans blague, par moment le monteur fait n'importe quoi : au début du film, le héros postule pour un taff, il est au téléphone avec le recruteur dans la rue pour s'isoler de la fête qui se déroule à la maison. Il apprend qu'il n'est pas retenu et là, en dix secondes, on a le droit à 10 coupes : du plan large, du gros plan, plan américain, plan américain mais tourné de 30°, plan large, l'acteur qui tape sur la boite aux lettres, l'acteur qui tape la poubelle. Tout ça juste pour montrer la frustration et l'énervement du mec. Ça nécessitait rien de tout cela. Ça tente d'insuffler du rythme dans une scène basique. Bon dans le reste du film ça se calme un peu heureusement.

Bon, forcément vu qu'il y a du voyage temporel j'étais aux aguets. Et bha c'est traité avec le cul, pourtant au début ça semble faire attention. On apprend que les gens du futur qui viennent dans notre présent ne sont pas encore nés dans le présent et que les gens du présent envoyés dans le futur sont déjà morts. C'est pas mal comme idée pour tenter d'éviter une partie des paradoxes. Là j'ai eu un espoir que ça soit bien ficellé.

suite de l'explication mais avec du spoil Mais c'était sans compter sur tout un tas d'éléments par la suite dont le dénouement final.

En gros, dans le futur ils parviennent à créer une toxine qui une fois injectée dans les aliens les tuent purement et simplement. Et là, la suite de leur plan c'est de renvoyer cette toxine dans le passé. Produire cette toxine en masse. Là c'est crédible.

Et c'est là où ça déraille, la suite du plan, c'est ensuite de retourner dans le futur à la fin de la guerre pour rapporter les cargaisons de toxine. Histoire de tuer les aliens après que la quasi-totalité de l'humanité ait été éradiquée. C'est ULTRA con.

Pourquoi ne pas juste garder la toxine dans le présent et l'injecter au tout début de la guerre tant que toute l'humanité est encore non impactée. Surtout que l'on sait quand les aliens commencent à attaquer et où. Il suffirait de les attendre de pied ferme.

Il y a plusieurs fois ce genre d'incohérences un peu con.

Rhaalalala heureusement que les usiens sont là pour sauver l'humanité (encore) !

Scénaristiquement ça rame sévère. Niveau montage c'est compliqué. C'est bourré de clichés vus et revus…

C'est un film au final assez insipide malgré une idée de départ prometteuse. Et pourtant ça référence War of the Words, Alien, The Thing, Terminator, World War Z qui ne sont globalement pas des références trop pourries.

Pine64 devrait réévaluer ses priorités communautaires

Drew Devault est un contributeur du monde du libre avec une place assez importante dans la communauté. Il est à l'initiative de pas mal de projets et participe notamment à Sway, Wayland en général mais aussi des projets plus petits comme Openring (que j'utilise pour vous suggérer des blogs à droite). Il a lancé également l'entreprise SourceHut qui est une forge logicielle auto-hébergeable qui est en concurrence avec github. Bref, c'est un gars qui connait pas trop mal tout cet écosystème.

Je vous propose ici une traduction de son article datant du 18 Janvier 2022 qui parle de la stratégie de Pine64 concernant le financement des projets Libre pour leurs gamme d'appareils.

Pine64 est une entreprise proposant des appareils peu chers principalement à destination des devs. Ils ont deux téléphones, une montre connectée, une tablette et bien d'autres appareils.


Pine64 a une idée vraiment intéressante : faire du matériel pas cher avec de faibles marges, le rendre disponible pour la communauté du Libre et la laisser s'occuper de la partie logicielle. Ça n'a pas été tenté auparavant, tout du moins pas à cette échelle et c'est une vraiment bonne idée ! Pine64 œuvre beaucoup pour aider la communauté du Libre à faire tourner son matériel, mais ils pourraient faire autrement pour de meilleurs résultats.

Plusieurs points pourraient être abordés pour améliorer cet écosystème. Du plus important au moins important :

-1 Implémenter et upstreamer les drivers kernel, le support d'u-Boot, etc -2 Créer une pile logicielle robuste pour la téléphonie sur Linux -3 Construire une interface utilisateur adaptée au mobile pour Linux -4 Supporter les distributions qui incorporent le tout

Je me répète, c'est du plus important au moins important, mais en pratique, l'écosystème est priorisé dans l'autre sens. Pine64 ne contribue pas de code sur aucun de ces points. Cependant, ils contribuent financièrement en partie sur ces points du bas vers le haut. La majorité des fonds vont donc dans les distributions et à contrario très peu de cet argent sert à l'élaboration de drivers. C'est bien mais… pourquoi financer les distributions ? Les distributions ne produisent pas de code pour améliorer l'écosystème mobile sous Linux. Leur boulot est de distribuer les résultats de ces améliorations communautaires.

Je ne nie pas leur importance et je suis conscient qu'elles ont besoin d'aide financière mais financer de multiples distributions Linux participe à la fragmentation de l'écosystème. Par exemple, il serait préférable de pouvoir installer une distribution Linux de son choix sur le Pinebook Pro en utilisant une ISO d'installation standardisée pour aarch64 UEFI, comme on le fait pour n'importe quel ordinateur portable. Cela nécessiterait qu'un dev dédie quelques semaines à coder et contribuer au kernel les quelques patchs nécessaires ainsi qu'une payload u-Boot à flasher sur la puce SPI. Mais au lieu d'une solution fonctionnelle pour tout le monde, on se retrouve avec une vingtaine de distributions Linux publiant des images spécialement taillées pour le Pine64 à flasher sur la carte microSD.

La distribution la plus populaire, qui s'avère être Manjaro est en compétition pour une part du financement et ensuite dépense l'argent à leur guise pour s'atteler au même problème que les autres. Si à la place, le financement était alloué sur les points prioritaires évoqués plus haut, toutes les autres distributions bénéficieraient de ces avancées. La couche de téléphonie est toute aussi importante et pourrait tout aussi bien être partagée entre toutes les distributions mais ne bénéficie d'aucun financement. Vous ne pouvez pas vendre un téléphone dont la fonctionnalité de téléphonie n'est pas au point. L'interface mobile est toute aussi importante mais il s'agit du point le plus simple à construire et quand bien même, un téléphone fonctionnel avec une interface merdique est meilleur qu'un téléphone avec une bonne interface mais sans téléphonie.

À vrai dire, il y a des progrès sur ces points mais ça progresse très lentement. Plusieurs distributions visant les appareils mobiles dédient de la main d'œuvre sur ces points mais uniquement par nécessité : c'est uniquement pour atteindre leurs objectifs, elles ont dû monter en compétence et diviser leur temps disponible entre la maintenance de la distribution et le développement logiciel. De ce fait, ces personnes sont devenues expertes avec certaines affinités et quelques arrangements et bien qu'il y ait du partage de patch et de la collaboration entre les distributions, ce n'est généralement qu'informel entre une douzaine de structures organisationnelles indépendantes. Dans un système aux ressources particulièrement limitées (financièrement, temps de cerveau, etc), ces inéfficiences sont réellement handicapantes.

Après avoir reçu mon PineNote, j'ai vite réalisé que j'allais souffrir de ces soucis. Il est nécessaire que Pine64 revoit sa façon de faire pour maximiser leurs chances de réussir avec leur gamme actuelle et future. Je pense que la meilleure stratégie serait d'engager à temps plein juste un dev pour travailler spécifiquement sur le kernel mainline, u-boot mainline, ModemManager, etc, la rédaction de documentation, collaborer avec les autres projets et compagnie. Cette personne aurait à charge de trouver comment s'interconnecter avec des briques logicielles génériques afin d'utiliser le matériel, en veillant à ce que les résultats soient upstreamés et distribués ces solutions dans tout l'écosystème.

C'est génial que Pine64 accepte de contribuer financièrement à la communauté du Libre grâce à leurs appareils et étant donné que ce sont les vendeurs de ces appareils, ils sont la seule entité de l'équation avec les moyens de le faire. Pine64 fait un travail extraordinaire ! Cependant une meilleure stratégie concernant le financement serait préférable. Réflêchissez-y !


Voilà, je trouve cet avis très intéressant et particulièrement pertinent.

Il y a maintenant fort longtemps, je suivais de près les aventures de Purism concernant leur téléphone sous Linux le Librem5. Il leur est très souvent reproché de proposer un téléphone hors de prix et on les met en concurrence avec le PinePhone qui effectivement n'est qu'à un cinquième du prix. La différence majeure c'est que Purism ne se limite pas à l'aspect matériel du téléphone, ils ont également des devs en interne qui bossent sur les différentes couches logicielles nécessaires, que ce soit au niveau kernel, au niveau téléphonie, au niveau UX, au niveau des différentes applications… Et tout ce boulot, bha ça se paye. Bon après ce sont deux approches différentes avec chacun leurs avantages.

Pour l'instant je dois avouer que Pine64 a réussi à sortir maintenant deux téléphones à des prix bien plus abordables alors que Purism … bha en vrai ils ont pas trop sorti de téléphone et les prix sont tellement montés et le hardware est resté inchangé du coup c'est de moins en moins intéressant. Mais même si le Librem5 a de moins en moins d'intéret, ils poursuivent quand même tout leur boulot qui au final va probablement bénéficier à tout l'écosystème : les applis de messageries qu'ils développent sont disponibles pour les autres, leur stack de téléphonie aussi, le boulot sur l'intégration de Gnome sur mobile et compagnie, tout le monde en profite. Enfin, tout le monde qui utilise Gnome sur mobile (donc potentiellement aussi les utilisateurs du PinePhone).

Incendies

Histoire : 🔗

Un frère et une sœur jumeaux se rendent chez le notaire pour découvrir le testament que leur laisse leur mère. Ce dernier est très étrange, leur demandant de donner une lettre à leur père qu'ils pensaient mort ainsi qu'à leur frère dont ils ignoraient l'existence.

La fille prend cette mission à cœur et part sur les traces des origines de sa mère afin de découvrir son passé.

Ressenti : 🔗

J'ai découvert Denis Villeneuve avec Prisoners et depuis chacun de ses films m'a plu. Du coup maintenant je remonte dans le temps et je m'attèle à ses films précédents en commençant par Incendies.

Et bha je n'ai pas été déçu pourtant c'est un drame et c'est vraiment pas un genre que j'affectionne. Et puis ça commence direct avec un thème lourd puis ça rajoute de la religion de la guerre… Ça m'a vraiment inquiété.

Et puis au final l'histoire commence à se dérouler et bha ça m'a happé. L'intrigue se dévoile petit à petit et j'étais comme les personnages en quête de la vérité. Ce qui aurait pu être torché en trente minutes est dévoilé petit à petit en deux heures sans pour autant que le film ait l'air long.

C'est un film assez dur qui bien que se déroulant dans un pays fictif fait fortement pensé au Liban avec ses conflits religieux. Certaines scènes sont particulièrement dures.

Les jumeaux ne connaissaient finalement pas si bien leur mère et son passé pour le moins extraordinaire. Bien que la mère ne soit qu'assez peu à l'écran, c'est un personnage impressionnant.

spoils Au final la révélation que le père et le frère sont en fait la même personne intervient à la toute fin. Et même si dans la majorité des cas ça serait difficilement crédible et que ça ressemble limite à une télénovela bas de gamme, toute la façon dont le film est réalisé et mené bha … ça fait qu'au final ça s'accepte.

C'est vrai que c'est une pirouette un peu alambiquée mais c'est un film qui semble plutôt réaliste et posé. Il n'est pas dans la surenchère avec des rebondissements saugrenus ce qui fait que la pillule passe.

La force psychologique de la mère qui parvient à continuer à aimer son fils bien qu'elle soit au courant que c'était son bourreau et violeur est admirable. Elle souhaite stopper l'engrenage de la haine globalement et elle l'applique également à elle-même. Bravo.

Django Unchained

Histoire : 🔗

King Schultz est un chasseur de prime qui récupère Django réduit en esclavage. Il a besoin de son aide afin de trouver trois prochaines cibles que ce dernier connait.

King Schultz libère Django et se lie d'amitié avec ce dernier et lui propose même de bosser ensemble quelques-temps. Django accepte mais souhaite récupérer sa femme des mains d'un esclavagiste.

Ressenti : 🔗

Quelle claque ce film. Tout est bien : les acteurs, les décors, les images, les dialogues, le montage, l'humour, l'action, les musiques.

Bon, j'avoue tout de suite : je suis un fan de Quentin Tarantino qui ne s'est jamais raté, au pire il a fait du film que je regarde mais sans prendre mon pied et au mieux il a fait des chefs d'œuvres. Et Django Unchained en est un !

Le western tant attendu de Tarantino (il avait annoncé ne vouloir qu'un film de chaque genre, mais on sait maintenant qu'il s'est un peu ravisé sur le sujet) a fait de sacrés vagues. Les personnages sont ultra cools. Sérieux Christoph Waltz est à deux doigts de voler le flambeau de Jamie Foxx dans ce film. Il est ultra classe, intelligent, gentil et humain contrairement à une bonne partie des hôtes de son film. À côté de ça, Jamie Foxx est badass à souhait mais c'est sans compter sur un DiCaprio qui est au top. Le mec est une pourriture immonde mais qui se drappe toujours dans les bonnes manières et une étiquette qui le rende d'autant plus détestable. Et par-dessus tout ce ptit monde on rajoute un Samuel L. Jackson des plus insupportables. Le mec est un putain de lèche-botte, encore plus pourri que son maître, à jouer la comédie et à changer constamment de registre selon à qui il s'adresse mais le tout en étant un fin observateur. Il est flippant à souhait.

C'est assez marrant de voir que pas mal de monde est choqué par la violence du film. En regardant bien, … on ne voit pas grand-chose en vrai. C'est suggeré et c'est rarement par surprise. Par contre les gens s'offusquent bien moins de la violence psychologique et verbales dépeinte dans le film. Ça se torture, s'humilie, se rabaisse, des rapports de force constants mais là ça choque moins… Perso, ça ne me choque pas plus que ça, c'est l'intention de réalisation de montrer un monde cruel et abjecte avec les implications du racisme et de l'esclavagisme et des nuances qui en découle. Je vois le film comme une critique de ces thêmes et pas une apologie mais ça c'est soumis à interpretation.

Toujours est-il que le KKK est montré comme des gros abrutis sans grande conviction, les esclavagistes se font à peu près tous tuer, de très nombreux esclaves sont libérés… À chacun de faire son choix.

Le film est jouissif, les antagonistes prennent sévère mais au-delà de ça, c'est joliement montré. Quand ça canarde ça gicle de partout, les murs sont repeints, les impacts sont d'une puissance cartoonesque. C'est exagéré de partout et du coup à mes yeux ça désamorce un peu l'aspect réaliste et du coup ça devient plus comique et supportable.

First Cow

Histoire : 🔗

Lors de la colonisation de l'Oregon, un trappeur rencontre un chinois en fuite et le sauve. Par la suite ils deviennent amis et vivent ensemble dans la misère.

Pour tenter de se faire un peu d'argent, ils décident de faire des pâtisseries et de les vendre à l'arrachée. Pour cela ils ont besoin d'ingrédients dont du lait.

Ressenti : 🔗

Le pitch est pas très vendeur bien qu'assez peu commun. C'est donc un western mais sans cowboy ni tous les clichés habituels. Ici c'est juste un Oregon en hiver, humide, froid, sale, boueux, pas vraiment le paysage de carte postale.

Pas de balade en canasson les cheveux aux vents épris par la liberté et l'aventure. Non non, ici c'est la misère, la faim, le froid c'est pas plutôt inhabituel et rien que pour ça le film est chouette. C'est un point de vue bien différent de la majorité des productions westerniques.

Vous n'avez toujours pas envie de le voir ? Et bon bha j'ai l'argument ultime : c'est un film A24… Voilà.

Non sans blague il est vraiment bien même s'il est très lent. L'histoire est chouette et les interactions entre les personnages sont sympatiques. C'est un ptit film honnête qui sort des tropes du western.

Très bonne surprise.

City Lights

Histoire : 🔗

Charlot rencontre une femme aveugle vendant des fleurs qui ne voit pas qu'il est sans le sou. Il va tomber amoureux et va donc avoir besoin d'un peu d'argent pour l'aider.

Il rencontre ensuite un homme tentant de se suicider qu'il va sauver. Ils deviennent alors amis et ça tombe plutôt bien, cet homme est millionnaire ce qui peut donc aider Charlot.

Ressenti : 🔗

C'est assez amusant mais c'est pas pour autant ma tasse de thé. Le cinéma muet a quand même ses limites à mes yeux.

C'est assez marrant de voir certaines de ces chorégraphies. Le combat de boxe est mon passage favori d'ailleurs. Ce comique marche encore plutôt bien. On est d'ailleurs assez proche du cartoon pour cette séquence.

C'est vraiment chouette de voir la ville de l'époque. Avec ses trottoirs super hauts, ses rues où cohabitent quelques voitures et des chevaux, pas un vélo à l'horizon, pas une trotinette, des vendeurs de journaux à la sauvette, l'architecture, les looks. D'ailleurs l'allure des boxeurs vaut de l'or : ils n'avaient pas le côté bling-bling d'aujourd'hui. Une autre remarque en passant : les acteurs de l'époque n'avaient pas tous un physique de bodybuilder comme dans les productions d'aujourd'hui. Ici même les boxeurs ont des physiques à peu près classiques.

Visiblement c'est un des films favoris de pas mal de monde :

  • Guillermo Del Toro
  • Charlie Chaplin himself
  • Orson Welles
  • Stanley Kubrick
  • Andrei Tarkovsky
  • Martin Brest

Après je me fais la même remarque que pour Modern Times, est-ce que sa 42ème place dans le Top 250 IMDB est justifiée ? Je ne pense pas. Le film a certe un intéret filmographique indéniable mais le fait d'être un film muet avec pour bande sonore un orchestre font qu'à mes yeux c'est "à peine du cinéma". Il y a tout une part de l'expérience cinématographique qu'il me manque. Pas de "vrais" bruitages, peu de dialogues, un surjeu assummé afin de tout de même véhiculer des émotions… C'est une forme de cinéma quand même très particulière.

The Humans

Histoire : 🔗

La dernière de la famille emménage dans un appartement un peu miteux à New-York. Sa sœur, ses parents et sa grand-mère lui rendent visite à elle et son Jules afin de passer le repas de Thanksgiving.

Les différents sujets de conversation s'enchaînent dont certains assez douloureux. Les prises de becs émergent et les tensions s'exacerbent de plus en plus.

Ressenti : 🔗

Je ne savais pas à quoi m'attendre. C'est tourné avec certains codes des films d'horreur avec des plans du décor poussant le spectateur à trouver des indices d'une menace éventuellement surnaturelle. Il y a des très gros plans étouffants au possible. L'appartement est particulièrement oppressant.

C'est humide, vraiment mal éclairé, limite insalubre, sans meubles, sans couleurs, les fenêtres ne permettent pas de bien voir à travers. Pfiouuu cet appartemment est d'un déprimant voir anxyogène !

Heureusement qu'il y a toute la ptite famille pour apporter un peu de gaieté et de chaleur humaine. Hmmm Non ptet pas en fait. Ça va être vraiment très difficile sur cet aspect aussi.

Ce film m'a pas mal fait penser au film français Le Prénom mais en beaucoup moins léger et drôle. D'ailleurs les deux sont tirés de pièce de thêatre à l'origine.

C'est pas vraiment agréable à regarder mais on veut savoir ce qu'il va se passer.

spoil

Et bha rien. En fait il ne se passe rien.

Je m'attendais jusqu'au dernier moment à avoir un retournement, un dérapage dans l'horreur ou un truc mais en fait non. Ce ne sont que des discussions.

Mais du coup le fait de ne pas avoir de surprise m'a surpris !


L'appartement est au final une représentation de la famille.

De loin il a l'air plutôt neutre avec ses murs blancs et son parquet. Il a l'air assez spacieux et n'a pas de déco ni de meuble donc tout y est à faire.

Mais à y regarder de plus près, le père remarque qu'il y a des infiltrations d'eau, de la peinture qui cloque, des conduites qui se promènent, des bruits inexpliqués, la lumière qui flanche.

Ses deux habitants ne le trouve pas si horrible parcequ'ils ne cherchent pas à trouver les défauts car ils doivent faire avec, ils n'ont pas les moyens d'en changer. Donc ils vont faire au mieux pour tenter d'y apporter un peu de gaieté, de bonne ambiance (le feu par le vidéo-projecteur) tout en sachant que c'est de façade. Mais plus la soirée dure, moins la fille n'a envie de cette bonne ambiance virtuelle et elle passe son temps à éteindre le projecteur.

La grand-mère perd la lumière petit à petit comme les ampoules de l'appart. Le père a une crise de panique déclenché par au final rien de l'appart. La sœur trouve refuge à l'extérieur de l'appart alors qu'elle s'isole petit à petit.

À la toute fin le couple de l'appart s'en enfuit à cause des altercations, ils fuient la famille qui leur devient insupportable.

Je ne le regarderai probablement plus mais l'expérience était à vivre.

Dr Strangelove

Histoire : 🔗

Un général américain semble vouloir déclencher une offensive nucléaire contre la Russie lors de la Guerre Froide. Il lance de très nombreux bombardier en direction de la Russie.

Ce qui est d'abord pris pour un exercice s'avère être une folie du Général. La hiérarchie militaire ainsi que le président et ses conseillers vont tenter de reprendre la main.

Ressenti : 🔗

Dis donc. J'étais tombé sur ce film tout petit et je n'avais rien pipé et m'étais ennuyé grave. Mais là je me suis bien marré.

Les personnages sont vraiment marrants et ça donne l'impression d'un joyeux bordel rempli d'improvisation. Peter Sellers incarne trois personnages différents dont le Dr Strangelove un scientifique nazi récupéré par les USA pour bosser pour eux tout en ayant gardé pas mal d'habitudes… C'est du n'importe quoi ce personnage !

D'ailleurs petite remarque de geek : on peut voir passer quelques vieux ordis à certains moments du film.

Le film est pleins de ptits gags subtils mine de rien. Je ne m'attendais pas à un film aussi drôle et pourtant si on y prête pas attention on pourrait croire à un film sérieux.

Très bonne surprise.

Horreur, Mon MPD ne démarre pas après upgrade

(il y a un TL;DR en bas)

Vous vous rapellez le temps où j'écrivais des trucs sur Linux et son ptit monde ? Non ! Ha merde c'est pire que ce que je pensais !

Bon bha je vais vous parler de ma ptite mésaventure du jour.

Tout commence 🔗

Le commencement est toujours un moment délicat. Hier, sans crier gare j'ai mis à jour ma ptite Gentoo comme je le fais très régulièrement.

Ho je me souviens encore de cette insouciance. Je ne savais pas encore tout ce que j'allais endurer, j'étais un autre homme à l'époque.

✵Petite ellipse narrative✵

Je démarre mon fier engin, je me logue et là quelle ne fût point mon désappointement ?! Pas de musique. Mon ptit script de musique colore le terminal en violet pour me signaler que mpd n'a pas pointé ce matin.

Bon, je ne cède pas tout de suite à la panique, après tout ce n'est que la musique… HANNNN PAS DE MUSIQUE !!!

VITE UNE SOLUTION !

Message d'erreur confusant 🔗

Bon "sans paniquer" je tente de relancer mpd manuellement. J'ouvre un terminal et je tape ces trois lettres m,p,p et enfin Enter.

J'espère voir le bout du tunnel.

Tag list mismatch Discarding database file

Bon bha le monde m'en veut terriblement. J'essaye de ne pas céder plus à la panique.

Je vais voir si ce fichier existe vraiment. C'est le cas. Je le renomme et tente de relancer mpd.

Jan 14 16:05 : exception: Failed to open '/var/lib/mpd/database': No such file or directory

Ha, là déjà c'est mieux. Mais mpd devrait recréer de lui-même ce fichier ! Pourquoi qu'il collabore pas ? Je commence à perdre pédale, les mots ne me viennent plus dans l'ordre, le correcteur orthographique tourne à plein régime, une IA est obligée de retranscrire ce que le clavier parvient à tirer de mes doigts pour ce blog post. C'est de plus en plus décousu (certains diront que je meuble).

Une terrible baisse de tension fait déraper mes mains sur le clavier. Incrédule je regarde l'écran et je vois marqué dmesg, c'est surement un signe du destin ! J'envoie la commande persuadé que la providence n'était pas avec moi.

[ 1174.823896] update[8214]: segfault at 0 ip 00007fc9179ea010 sp 00007fc911039348 error 4 in libid3tag.so.0.16.1[7fc9179e4000+8000] [ 1174.823913] Code: 0c 00 00 00 48 89 ef e8 5e a4 ff ff e9 62 fd ff ff 49 ff c4 e9 71 fa ff ff e8 7c a2 ff ff 66 2e 0f 1f 84 00 00 00 00 00 66 90 <8b> 0f 85 c9 74 2a 48 89 f8 0f 1f 80 00 00 00 00 8b 50 04 48 83 c0

Wow, un signe.

C'est sa Segfault 🔗

Visiblement la libid3tag a un ptit bug et empêche les honnêtes programme de travailler. Tout du moins c'est la conclusion logique sur laquelle tout le monde se serait rué.

Tout le monde sauf moi ! Après tout c'est mpd qui plante, du coup je me suis mis en tête d'aller décrouté ce papy pour le faire bosser comme je le souhaite. Sauf que n'étant pas sûr de mes compétences, mon premier réflexe est d'aller tenter un bugreport chez mpd et donc d'aller voir un peu comment ça se passe là-bas.

Je suis immédiatement tombé sur leur page expliquant comment leur faire un bon bugreport. Je pars donc bille en tête pour installer gdb histoire d'avoir un peu plus d'info sur la vraie cause de mon souci.

Une fois installé je lance l'immonde gdb --args mpd --stderr --no-daemon --verbose puis un ptit run .

Et là mon vieux, ça défile, on voit bien qu'il lit tous les mp3 les uns après les autres jusqu'au moment où il déraille complet.

Thread 4 "update" received signal SIGSEGV, Segmentation fault. [Switching to Thread 0x7fffef221640 (LWP 2859)] 0x00007ffff5bbf960 in id3_ucs4_length () from /usr/lib64/libid3tag.so.0.16.1

Bon, bha j'ai pas spécialement plus d'info mais si on lui envoie un ptit bt j'obtiens une palanquée d'infos inutilisables pour un pauvre hère de mon espèce.

#0 0x00007ffff5bbf960 in id3_ucs4_length () from /usr/lib64/libid3tag.so.0.16.1 #1 0x00007ffff5bb9df7 in id3_compat_fixup () from /usr/lib64/libid3tag.so.0.16.1 #2 0x00007ffff5bbedb2 in id3_tag_parse () from /usr/lib64/libid3tag.so.0.16.1 #3 0x000055555561c32a in ?? () #4 0x000055555561c5eb in ?? () #5 0x00005555555c481d in ?? () #6 0x00005555555c498a in ?? () #7 0x00005555555c1a8a in ?? () #8 0x00005555555c1c0b in ?? () #9 0x000055555562a924 in ?? () #10 0x000055555562ac9d in ?? () #11 0x0000555555629bdc in ?? () #12 0x000055555562952b in ?? () #13 0x0000555555629b6a in ?? () #14 0x000055555562952b in ?? () #15 0x0000555555629b6a in ?? () #16 0x000055555562952b in ?? () #17 0x000055555562a51a in ?? () #18 0x000055555562716d in ?? () #19 0x00005555555e1943 in ?? () #20 0x00007ffff555b007 in ?? () from /lib64/libc.so.6 #21 0x00007ffff55de480 in clone () from /lib64/libc.so.6

Ça me fait une belle jambe.

N'as-tu pas remarqué les symboles ? 🔗

Bon, il me faut les symboles de débug qui sont virés lors de la compilation.

Je vous avoue que j'aime beaucoup Gentoo mais c'est pas le genre de truc dont j'ai l'habitude. Cela dit, je me doute que c'est très probablement un truc très simple à faire.

Après dix secondes de recherche je tente un FEATURES="nostrip" emerge mpd . Je laisse mouliner tout ça et je retente de relancer gdb et mpd dedans.

#0 0x00007ffff5bbf960 in id3_ucs4_length () from /usr/lib64/libid3tag.so.0.16.1 #1 0x00007ffff5bb9df7 in id3_compat_fixup () from /usr/lib64/libid3tag.so.0.16.1 #2 0x00007ffff5bbedb2 in id3_tag_parse () from /usr/lib64/libid3tag.so.0.16.1 #3 0x000055555561c32a in MadDecoder::DecodeNextFrame(bool, Tag*) () #4 0x000055555561c5eb in mad_decoder_scan_stream(InputStream&, TagHandler&) () #5 0x00005555555c481d in ScanFileTagsNoGeneric(Path, TagHandler&) () #6 0x00005555555c498a in ScanFileTagsWithGeneric(Path, TagBuilder&, AudioFormat*) () #7 0x00005555555c1a8a in Song::UpdateFile(Storage&) () #8 0x00005555555c1c0b in Song::LoadFile(Storage&, char const*, Directory&) () #9 0x000055555562a924 in UpdateWalk::UpdateSongFile2(Directory&, char const*, std::basic_string_view >, StorageFileInfo const&) () #10 0x000055555562ac9d in UpdateWalk::UpdateSongFile(Directory&, char const*, std::basic_string_view >, StorageFileInfo const&) () #11 0x0000555555629bdc in UpdateWalk::UpdateDirectoryChild(Directory&, ExcludeList const&, char const*, StorageFileInfo const&) () #12 0x000055555562952b in UpdateWalk::UpdateDirectory(Directory&, ExcludeList const&, StorageFileInfo const&) () #13 0x0000555555629b6a in UpdateWalk::UpdateDirectoryChild(Directory&, ExcludeList const&, char const*, StorageFileInfo const&) () #14 0x000055555562952b in UpdateWalk::UpdateDirectory(Directory&, ExcludeList const&, StorageFileInfo const&) () #15 0x0000555555629b6a in UpdateWalk::UpdateDirectoryChild(Directory&, ExcludeList const&, char const*, StorageFileInfo const&) () #16 0x000055555562952b in UpdateWalk::UpdateDirectory(Directory&, ExcludeList const&, StorageFileInfo const&) () #17 0x000055555562a51a in UpdateWalk::Walk(Directory&, char const*, bool) () #18 0x000055555562716d in BindMethodDetail::BindMethodWrapperGenerator2::Invoke(void*) () #19 0x00005555555e1943 in Thread::ThreadProc(void*) () #20 0x00007ffff555b007 in ?? () from /lib64/libc.so.6 #21 0x00007ffff55de480 in clone () from /lib64/libc.so.6

Ha ouai on a beaucoup plus d'infos qui pourront très probablement aider les devs de mpd pour un peu plus facilement trouver où ça merde.

IANA 🔗

À côté de ça tout de même, je suis en gros manque de musique et décide de voir si je suis le seul linuxien à tomber sur cette coquille.

Bon bha pas beaucoup de résultat, je teste même sur le moteur de recherche avec le plus de part de marché vu qu'il est tellement mieux… Et bien non.

Par contre, je regarde un peu du côté de Gentoo voir ce qu'il se raconte à propos de la libid3tag et vla-t-y pas que je tombe sur ce bug qui a de l'activité hier ! C'est tout de même intrigant (de toilette) !

Et regardez bien mes ami·e·s dans les derniers commentaires ce qu'on peut trouver : un patch !

Un nouvel espoir me ragaillardit. C'est cool un patch. Surtout qu'il semble corriger ce qui m'ennuie. Un patch vous dis-je !

Qu'est-ce que je vais bien foutre d'un patch moi ?! 🔗

J'aurai été un triste utilisateur d'une distribution linux lambda, j'aurai été bien emmerdé. Par chance, étant un heureux utilisateur de Gentoo, il m'est aisé d'appliquer tout type de patch à mes logiciels !

Il me suffit de déposer le-dit patch dans /etc/portage/patches/$CATEGORIE/$LOGICIEL/ et à réinstaller le logiciel en question !

Bon, alors en vrai, je n'ai pas un patch mais un commit sur github et c'est moins simple qu'il en a l'air pour lui faire cracher un patch à cette forge. J'imagine que proposer un lien vers un patch serait vraiment du bloat dans cette interface web minimaliste (hummmm).

Bon en vrai, c'est pas compliqué, il suffit de rajouter ".patch" à la fin d'une url d'une PR pour avoir le précieux fichier. Pas compliqué certe, mais faut le savoir. Bref, me voilà en possesion du patch que je colle dans /etc/portage/patches/media-libs/libid3tag/ , je réinstalle la lib avec emerge --oneshot libid3tag mpd et je patiente la bave au lettre en commençant à convulser par manque de musique.

Tout est bien qui finit bien ? 🔗

Bha … j'attends que ça compile quoi. C'est aussi ça Gentoo, des temps de pause.

Ha tiens ! Ça vient de finir de compiler.

Je lance mpd. Hmmm il ne se passe rien. o___O

Ha ? Mais ? Ha ! Mais non je suis con c'est normal, il y a juste pas d'erreur ni rien. Je lance une ptite musique.

POUF ! J'ai de la musique !

Dis donc ça ressemble à blog post ! Ça parle pas de film ! Pfiouuu que m'arrive-t-il ?!

TL;DR 🔗

Il y a un bug dans la libid3tag qui fait que mpd plante lors de l'indexation de certains fichiers mp3. La solution consiste à installer ce patch puis relancer mpd. Voilà tout.

Eternals

Histoire : 🔗

Les éternels sont des êtres protégeant la Terre depuis des millénaires face à la menace des Deviants.

De nos jours, les déviants se réveillent et pourrait devenir dangeureux.

Ressenti : 🔗

Bon rien qu'au mini résumé vous devez vous douter que c'était pas génial. C'était même plutôt chiant et surtout très long.

Je crois que ça y est je ne peux plus avec le MCU. Ces nouveaux personnages… bha j'en ai rien à foutre. Et puis ils sont une palanqué.

Non et puis … c'est insipide. Et puis j'arrive vraiment pas à accrocher à tout ce petit monde.

Rhaaa mais qu'est-ce que c'est long. C'est interminable et il ne se passe rien. C'est pas rushé du tout.

On retrouve les "frangins" Stark de Games Of Thrones tiens. Ouai je sais on s'en fout.

C'est fait par Chloé Zhao que je ne connais pas mais visiblement elle a gagné un Oscar récemment pour le film Nomadland. Je l'ai pas vu mais son ptit résumé m'attire un peu plus.

Je vous déconseille chaudement ce film.

Nine Days

Histoire : 🔗

Il existe des entités qui choisissent les humains qui auront le droit de vivre. Ils observent les gens toutes leurs vies et quand une personne décède font des entretiens d'embauche sur 9 jours pour choisir un candidat digne de vivre.

Ces candidats répondent à des choix moraux compliqués et observent des vivants. Will est l'un des juges qui met à l'épreuve une série de candidats.

Ressenti : 🔗

C'est assez étrange et mou et un peu trop subtil pour moi.

Tout le film repose sur son concept, la réalisation est propre mais sans plus, il ne s'y passe pas grand-chose. C'est lent et il ne s'agit que de réflexions sur la vie. C'est pas inintéressant mais le film justifie difficilement ses deux heures.

La prestation des acteurs est convaincante.

Pour accrocher au film faut apprécier la philosophie et la poésie. Ce n'est pas mon cas. ^__^

Last Night In Soho

Histoire : 🔗

Eloise emménage à Londres pour commencer ses études de stylisme. Habituée à la campagne, elle ne supporte pas vraiment ses nouveaux amies et surtout la vie dans la résidence étudiante. Elle se trouve vite une chambre à louer, assez vieillotte mais bien plus à son goût.

Elle est passionnée par les 60s et commence à vivre ses rêves où elle mène une vie de chanteuse débutant sa carrière justement dans les 60s. L'ambiance des clubs, les looks vestimentaires, l'assurance de Sandie qu'elle incarne vont virer du rêve au cauchemar au bout de quelques jours.

Ressenti : 🔗

J'aime beaucoup la filmographie d'Edgar Wright et j'attendais son nouveau film avec d'autant plus d'intéret que je savais que ça allait être un peu surnaturel voir teinté d'horreur. Il s'y était attelé avec The World's End et je sais pas mais c'est le seul qui m'a jamais vraiment accroché.

Déjà le casting est vraiment cool avec Thomasin McKenzie qui s'était déjà illustré dans Jojo Rabbit mais aussi Anya Taylor-Joy qui bha … putain a une filmographie extraordinaire malgré son jeune âge. Ils se sont amusés à lier les deux actrices sur certaines scènes où tout bouge et s'enchaîne alternant de l'une à l'autre et c'est assez troublant. Ça a dû être un sacré boulot.

L'histoire est vraiment cool. Une once de surnaturel, c'est prenant avec une enquête que l'on veut élucider et en plus c'est visuellement super joli. Pfiouuu tous ces néons, ces reflets dans l'eau l'image est toute texturée de partout, des volutes, du bokeh. Wow, c'est beau.

spoils de la fin

Cette fin est une vraie montagne russe émotionnelle. On est content de réaliser que Sandie est bien en vie, puis finalement on comprends qu'elle souhaite crever Eloise, puis les hommes viennent foutre la merde, puis en fait ils veulent pas foutre la merde mais être vengés, puis la vieille se ressaisie, puis la vieille veut en finir. Je ne tiens plus, pfiouuu trop de retournement faut me laisser quelques instants pour que je prenne un peu de recul.

Bon, en vrai c'était super chouette et puis surtout je suis content qu'Eloise s'en sorte.

Matt Smith tombe bien bas… Ce n'est plus le gentil Docteur mais une vraie ordure qui joue de son charme.

La musique a une grande place dans ce film. D'ailleurs Londres aussi a presque un rôle.

Asphalte

Histoire : 🔗

3 histoires en parallèles dans une cité HLM mochtoque.

  • Un copropriétaire qui refuse de payer la rénovation de l'ascenceur et qui est donc interdit de l'utiliser.
  • Un astronaute américain qui attérit sur le toit de l'immeuble et qui trouve refuge chez une habitante dont le fils est en prison.
  • Une célèbre actrice qui emménage dans l'immeuble et qui fait la rencontre d'un ado qui ne la connait pas.

Ressenti : 🔗

J'ai été scotché dès la toute première scène d'introduction qui est ultra drôle et pourtant c'est tout en finesse sans jouer sur des gags extravagants. La situation mais surtout les jeux des personnages et l'environnement met direct dans l'ambiance. Avec un humour de malaise et d'interactions sociales difficiles.

Le film enchaîne les situations plausibles mais tout de même étranges et toujours assez drôle. Mais ça ne tourne pas non plus à la bouffonnerie générale, c'est même plutôt touchant. Chaque protagoniste principal vit la solitude à sa façon et tente de s'en extraire par le biais d'un nouvel arrivant. Les personnages ont toujours une part de gentillesse attachante.

Malgré un contexte qui semble difficile (même si non évoqué frontalement) les personnages ont une attitude globalement bienveillante les uns envers les autres. C'est pas un film qui se base sur la dureté de la cité mais plus sur une solidarité qui nait de cet environnement.

On s'est vraiment bien marré et bien plus que ça. En plus le casting est assez surprenant avec Isabelle Huppert et aussi Michael Pitt qui semble venir de nulle part (comme son personnage l'astronaute).

Une pépite.

Casablanca

Histoire : 🔗

L'action se déroule en 1941 à Casablanca une ville qui sert d'étape pour beaucoup de personnes cherchant à fuire vers les États-Unis d'Amérique. Richard tient un club assez sélect typé américain qui attire la convoitise de la milice nazi qui le suspecte d'être une plaque tournante principale pour la contrebande.

Il apprend qu'un des pontes de la résistance va passer en ville afin de prendre l'avion et s'échapper.

Ressenti : 🔗

Un monument du cinéma que je ne connaissais pas. Enfin si je connaissais, je savais qu'il était iconique mais je n'avais aucune idée de quoi ça allait parler. Et lors du visionnage, j'ai reconnu quelques références par-ci par-là.

Je m'attendais à un film désuet romantique surcôté mais au final c'était plutôt cool. Ce n'est pas gnangnan et l'histoire et surtout son dénouement est vraiment chouette.

En plus, traiter de la seconde guerre mondiale et de l'occupation nazi alors que le film a été tourné en 1942 est assez étrange à mes yeux. Je suis une grosse quiche en histoire et du coup je suis étonné que la résistance soit abordée aussi ouvertement alors que … bha c'était une problèmatique bien actuelle au moment du tournage. D'ailleiurs c'est marrant de voir des personnages aussi cosmopolites avec pas mal d'européens et des américains : je pensais naïvement qu'à l'époque ça voyageait beaucoup moins, surtout pendant la guerre. D'ailleurs les personnages allemands sont majoritairement interprêtés par des allemands juifs ayant fuit leur pays.

Techniquement c'est daté, c'est sûr, le film a 80 ans hein. Mais pour autant le noir&blanc a pas mal de classe. Les mouvements de caméra sont très simples voir inexistant sauf au tout début où on a un ptit tour de force sur le premier plan.

D'ailleurs au début il y a un globe terrestre qui tourne sur lui-même. J'aime beaucoup cet effet visuel très typé. D'ailleurs ensuite on a le droit à une carte qui suit les déplacements de personnages avec un trait qui marque le parcours. Je me demande comment ils réalisaient cet effet à l'époque…

Le film est assez compliqué au début avec vraiment beaucoup de personnages différents à suivre. D'ailleurs petit à petit le nombre de protagonistes diminuent ce qui simplifie. C'est assez perturbant au début, je me suis senti noyé devant tant de monde. Qui est qui et qui veut quoi.

Dans les références j'ai remarqué Hot Shot 2 (ouai on a la culture qu'on mérite) mais aussi Grim Fandango dans son second acte avec Manny qui est habillé comme Humpfrey Bogart avec son ptit club avec casino intégré dans l'arrière boutique et le flic qu'il faut laisser gagner pour éviter la fermeture…

Bon, j'ai bien aimé mais je ne le recommanderai pas pour autant sauf pour les cinéphiles.

Frequencies

Histoire : 🔗

Dans un monde qui ressemble au notre, les gens ont ce qu'on appelle une fréquence de résonnance qui influe sur leur chance. Les gens de basse fréquence n'ont pas de chance et vivront des galères alors que ceux de haute fréquence bha c'est l'inverse tout leur souriera.

Dans une école un peu particulière, Zak est un enfant avec une fréquence négative extrèmement basse alors que Marie est à l'inverse la plus haute fréquence connue. Ils ne peuvent se fréquenter plus d'une minute par an sous peine de causer des catastrophes. Ils profitent de ces précieuses minutes pour faire des expériences.

Zak tombe amoureux de Marie mais leur incompatibilité est un obstacle infranchissable. Marie à contrario du fait de son énorme QI et de sa fréquence trop élevée n'éprouve aucune émotion et est surnommée la Machine.

Ressenti : 🔗

Franchement, ce début de pitch c'est pas super intrigant ? Et l'histoire parvient à aller vraiment plus loin que ce ptit bout.

C'est un film britannique assez peu connu, avec un casting d'inconnu pour moi. L'esthétique est pas mal travaillé pour avoir un rendu très lisse et assez irréaliste. Tout est bien propre bien beau, on se croirait dans un monde idéalisé par un marketteux entre la pub ikea et la pub apple.

On suit des personnages de leur enfance à leur début d'adultité. Il y a donc trois acteurs par personnage et ils ont plutôt bien casté les gamins pour qu'ils se ressemblent à leurs alter-égo de différents âges.

spoils

Au début le film ressemble à une comédie romantique toute gentillette. Des personnages à l'amour impossible par les lois de la nature mais qui vont tenter de parvenir à passer outre.

Mais soudainement le film prend une toute autre ampleur quand cette histoire d'amour impossible disparait pour que l'aspect science-fiction reprenne le dessus et de nouveaux personnages viennent mettre les pieds dans le plat. C'est deux films en un et ça me va bien parceque la comédie romantique allait vite s'essouffler à mes yeux.

J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la place que prend Théo sur la fin. Alors qu'au début du film il n'a qu'un ptit rôle secondaire qui permet juste de pousser un peu le héros du film à dérouler le scénar. Là, à la fin, c'est pour lui que les dernières minutes du scénar se déroule.

C'est assez inhabituel comme construction mais ça marche quand même pas mal. Le héros de l'ombre était là dès le début, négligé et en retrait mais c'est bien lui l'élément central de la fin de l'histoire. La conclusion finale me plaît bien. Elle a été teasé pas mal de temps dans le film avec des plans sur la devise de l'école d'ailleurs.

Ce film est méconnu et pourtant il sort du lot et est bien fait. Je connaissais les films d'action qui finalement pousse à la réflexion, mais là c'est une comédie romantique qui pousse à la réflexion. C'est joli et super intéressant ptet juste un peu lent.

Titane

Histoire : 🔗

Suite à un accident de voiture la toute petite Alexia se fait poser une plaque de titane dans le crâne (voilà pour le titre). Une fois adulte elle est devenue danseuse olé olé.

Un soir elle se fait interpeller par un fan alors qu'elle rentre chez elle dans sa voiture. Elle est apeurée et se fait ratrapper. Il est de plus en plus insistant et fini par commencer à la violer.

Elle se défend et finit par le tuer.

Ressenti : 🔗

Et bhé mazette. C'est un des films les plus dérangeant qu'il m'ait été donné de voir. Sans dec, il y a un peu tout ce qui est malaisant là-dedans : de la violence, du gore, de la nudité frontale, de l'inceste, de la violence psychologique, du mal-être, du body-horror, du sexe "non-conventionel", du désespoir, la mort… C'est vraiment très particulier.

Et malgré tout cela, bha c'est vraiment cool. Il s'y passe des choses tellement hors du commun et surtout l'actrice principale est … parfaitement dans son rôle. Elle fait flipper et on n'est jamais trop sûr de ce qu'elle est prête à faire.

Dès le début le film parvient à déraper complètement ce qui fait que tout le reste du film on ne sait pas trop à quoi s'attendre. C'est vraiment très prenant.

Julia Ducournau est la réalisatrice qui avait réalisé le film Grave pour son premier film que j'avais vraiment adoré. Et là, bha elle persiste dans son style bien à elle, tant mieux !

C'est assez marrant de voir d'ailleurs que les prénoms des personnages de ce film sont les mêmes que dans son précédent film. Alors comme ça, on a une créativité débordante pour des scénars tout foufou mais pour les prénoms on sèche ?!

Je suis vraiment très étonné que ce film ait gagné une palme d'or. Le film est top, ça je le concède, mais c'est pas vraiment le genre de film a être récompensé habituellement. Il n'a d'ailleurs pas le droit à se présenter aux oscars…

Bon bha à quand son prochain film ? :-D

Récap 29 : Décembre 2021

Et hop la fin de l'année avec les horribles fêtes de Noel. Ça a été particulièrement éprouvant pour moi mais bon maintenant c'est passé.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 1 article, 2 commentaires, 15 visionnages, 461201 requêtes, 44405 visiteurs uniques pour 6.6 Go de trafic.

Films 🔗

Bon bha finalement ce mois-ci j'ai quasiment pas avancé sur ma résolution de l'année du Top IMDB. J'ai regardé pas mal de trucs de l'année mine de rien. Je vais quand même poursuivre ce "marathon" l'an prochain, il reste beaucoup de films que j'ai déjà vu et que j'aime beaucoup dans la liste mais aussi quelques films déjà vu que je n'aime pas…

J'en suis quand même à 68 films sur 250 ce qui est bien mais pas top.

Jeux 🔗

Je me suis trouvé un pack avec tous les jeux Wolfenstein en promo. J'ai encore de bons souvenirs de Return to Castle Wolfenstein (celui avec le moteur de Quake3 où l'on pouvait donner des coups de pompes. J'ai jamais touché à ceux plus récents du coup c'était l'occasion.

J'ai donc commencé par Wolfenstein : The New Order et bha c'est pas folichon. C'est assez beau mais ça garde les défauts de l'Id Tech 5 avec ses textures qui chargent un quart de seconde trop tard. Même en ayant chargée elles sont bien baveuses pour certaines. C'est dommage parceque sinon ça reste assez joli pour le reste.

D'un point de vue histoire c'est une uchronie où les nazis ont gagné la seconde guerre mondiale (ça devrait vous rapeller un bouquin) et où notre héro se retrouve dans le coma pendant vingt ans. Il en ressort et découvre qu'en bon ricain il est dans le camp des loosers. Il rejoint la résistance et part buter du nazi.

C'est original (mais déjà vu) mais comme disait John Carmack un scénario dans un bon jeu est comme dans un boulard indispensable mais inutile, il faut que le gameplay soit solide ! Et bha mouai. C'est pas la catastrophe mais les combats sont pas vraiment jouissifs. Bon surtout que maintenant que j'ai goûté à Doom Eternal mes attentes ont fait un bond en avant.

Le seul truc qui relève un peu le niveau c'est le fait de pouvoir utiliser les majorités des armes à deux mains (enfin une dans chaque main) et du coup ça donne l'impression d'être un monstre inarretable. Mais par contre on se rend vite compte que bha non. Pas beaucoup d'ennemis différents, les combats se résument souvent à devoir se planquer.

Non j'ai pas accroché plus que ça. Pourtant ça tente des trucs funs en nous faisant aller un peu sur la Lune, sous l'eau, dans un train… bref ça tente de varier les plaisirs.

Je suis ensuite passé à sa suite Wolfenstein : The Old Blood. C'est court mais meilleur que ce "premier" opus.

C'est un peu plus dynamique, un peu mieux foutu les armes sont moins exotiques mais plus efficace.

J'ai atteint sa fin en 5h, avec un boss final assez peu intéressant.

Et maintenant je me penche sur Wolfenstein 2 : The New Colossus et cette première heure de jeu est vraiment sympatique. Déjà techniquement on sent le bond en avant. Et puis ça semble bouger un peu mieux, le feeling est un poil plus agréable.

Musique 🔗

Écoutez-moi ce Title (sisi c'est le vrai titre) tiré du film Come True que j'ai matté ce mois-ci. C'est une tuerie.

L'atmosphère de ce morceau est vraiment cool. Ça a des relents de We Stand Divided de Cocoon. Mon seul regret c'est que ça passe pas du tout dans l'Eternal Jukebox, les coupes se font trop ressentir et ça perturbe. Dommage parcequ'une version infinie aurait été géniale.

Terminator 2 : Judgment Day

Histoire : 🔗

John Connor est le chef de la résistance des humains face aux machines en 2029. Les machines décident d'aller le tuer avant qu'il ne devienne le grand soldat qu'il est devenu.

La résistance au courant de ce plan décide d'en faire autant en envoyant un protecteur. Qui arrivera en premier ?

Ressenti : 🔗

Sans blague, ce film est vraiment énorme. C'est très probablement le film que j'ai le plus vu.

L'histoire est top, les acteurs au poil, la réal est nickel, il y a tout un tas de ptits détails que l'on continue de découvrir, les personnages sont attachants. La musique est iconique, les scènes d'action dépottent bien et il y a tellement de citation dans ce film.

  • “Easy Money !”
  • “I'll be back !”
  • “I need your clothes, your boots and your motorcycle. - You forgot to say please.”
  • “Come with me if you want to live.”
  • “We've got company ! - Police ? - How many ? - All of them i think.”
  • “Your foster parents are dead.”
  • “Did you call moi a dipshit ?!”

Je n'ai découvert la version longue que très tard et je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi certaines de ces scènes ont été coupées. Le T1000 qui scanne la chambre de John est pourtant indispensable maintenant que je la connais. Les visions de Sarah permettent de comprendre qu'elle n'est pas juste parano mais qu'elle est belle et bien traumatisée. La scène de reboot du T800 est techniquement fofolle, pourquoi avoir enlevé ça ?!

J'adore le fait que dans cet univers, le futur n'est possible que grâce au fait qu'un premier terminator ait été envoyé dans le passé, il y a bien un paradoxe. Et j'ai un amour irraisonnable pour les boucles temporelles. En plus de ça on rajoute un Edward Furlong mais surtout un Schwarzy au top du top, forcément que c'est un film parfait ! Il y a même quelques touches d'humour.

Il n'y a rien à enlever ni à rajouter dans ce film. Les gosses ont des coupes mulets ! Rien à ajouter je vous dit ! Les effets spéciaux mélangent effets pratiques et effets numériques qui sont toujours aussi réussis aujourd'hui. Combien de Robert Patrick abîmés ont-ils construit ?

Niveau cascades et compagnie c'est l'orgie : on a de la moto qui tombe d'un immeuble, de la moto qui tombe d'un pont, un hélico qui passe sous un pont, des gens qui courent sur des véhicules qui roulent à fond, de la galipette de l'infini, de l'explosion d'immeuble, de la course-arrière-poursuite… Tout est dans ce film est en plus sacrément bien fait. Bon, on voit quand même que par moment c'est une doublure, hein.

En plus ce ptit con d'Edward Furlong n'a pas trouvé mieux que de grandir pendant le tournage du film. On voit bien la différence entre certaines scènes. Et le pire c'est qu'il a aussi mué et a donc du se redoubler intégralement.

Ce film est le sommet de la série Terminator, il est meilleur que son prédecesseur et éclate très largement toutes ses malheureuses suites. C'est un classique.

Antlers

Histoire : 🔗

Un jeune gamin semble pas très bien dans sa peau. Sa maîtresse s'inquiète et se rend compte que quelque chose cloche.

Les dessins du mioches font peurs et personnes ne semble prendre soin de lui.

Ressenti : 🔗

Bwarg C'est naze. C'est lent, ça fait pas peur, les environnements naturels sont jolis mais c'est globalement moche.

Non franchement je me suis fait chier et même en accélerant le film ça n'a pas suffit… Ça se base sur du surnaturel teinté de folklore mais ça va pas plus loin. C'est très basique.

En plus le mioche principal est à côté de ses pompes niveaux jeu d'acteur. Les bouts de background de l'héroïne ne donnent pas envie de s'y plonger plus.

Tout est sans saveur et j'ai pas réussi à m'accrocher à quoi que ce soit… Passez votre chemin

Moon

Histoire : 🔗

Sam Bell (incarné par Sam Rockwell) s'occupe de la maintenance de la station lunaire ayant en charge l'exploitation de l'Helium3. Quasiment tout est automatisé, seules quelques tâches lui sont réservées afin de tout maintenir en ordre. Il est donc seul. Seul avec son ordinateur/robot Gerty.

Un jour, il a un accident dans un véhicule contre une moissonneuse, il perd conscience. Il se réveille dans la station lunaire, la tête dans le derche mais en bonne santé. Comment a-t-il pu rentrer à la station ?

Il est tout chamboulé par cette histoire.

Ressenti : 🔗

De la science-fiction, un acteur que j'aime bien, une station spatiale, un robot, du mystère. Ça me va.

En plus c'est fait sans prétention mais proprement. Ça rapelle 2001 et ça joue d'ailleurs pas mal sur ça.

J'aime beaucoup le background à peu près réaliste du film. La station lunaire qui sert à moissonner la lune pour y récolter de l'Helium3 afin de faire tourner des centrales nucléaires sur Terre. La solution au problème de l'énergie toussa. C'est juste un poil dommage que l'on ne voit pas la Terre (mais bon c'était hors propos du film).

spoil Le concept d'avoir des clones jetables est le rêve du capitalisme. D'autant plus s'ils se périment au bout de trois ans…

J'ai beaucoup la relation avec Gerty qui contrairement à ce qu'on pourrait envisager est bien plus empathique. Pendant longtemps on sent qu'il est pas vraiment net et qu'il planque des choses.

Bon petit film sans le sou mais ça ne se devine pas trop. Techniquement bien foutu avec des effets visuels plus que correct, ce film est une ptite pépite pas trop connue. Je vous le recommande chaudement.

The Road

Histoire : 🔗

La civilisation a disparu à la suite d'une catastrophe environnementale sans précédent. Il n'y a plus d'animaux, plus de plantes plus rien. Un père et son fils tentent tant bien que mal de survivre dans ces conditions extrèmes.

Ils se dirigent en direction du sud dans ce monde désolé en luttant pour trouver un peu de nourriture et en fuyant les quelques humains restants.

Ressenti : 🔗

Bon bha c'est pas du tout un film feel good. C'est vraiment la grosse déprime avec ces décors tristouilles à souhait, cet environnement mort est vraiment bien retranscrit ici. Les acteurs ont l'air d'en chier dans toutes cette crasse. Il n'y a guère que les quelques feux pour venir ajouter une pointe de couleur dans ces lieux mornes au possible.

Le film évoque tout un tas de joyeusetés comme le désespoir, le suicide, l'intéret de la vie, la parentalité dans un monde hostile, qu'est-ce qui justifie de basculer moralement… Et il ne s'y passe pas grand-chose. Tout est dans l'atmosphère et le jeu des acteurs.

Bon c'est triste mais c'est un chouette film.

Certaines scènes sont vraiment très dures notamment les flashbacks avec la mère… Et encore une fois, l'humain est le plus grand des dangers (même si mon optimisme naturel me pousse à croire que ce ne serait pas le cas dans la réalité…).

Bon après ça, faut se changer les idées avec un truc plus léger et coloré.

The Night House

Histoire : 🔗

Le mari de Beth s'est suicidé et bha forcément elle ne le vit pas super bien. De retour chez elle, elle tente de faire face mais d'étranges phénomènes ont lieu la nuit.

Elle commence à en parler à ses amis mais surtout elle commence à fouiller les affaires de son mari. Elle tombe sur une photo d'elle où elle ne se reconnait pas.

Ressenti : 🔗

Dis donc ce film a pas mal de trouvailles sympatiques. Pourtant le film d'horreur est un domaine où il est très difficile d'innover et d'apporter de nouveaux concepts mais là c'est le cas.

C'est vraiment joli à regarder et une partie de son concept est de jouer sur les reflets/ombres mais surtout les perspectives. Et là faut avouer que c'est finement travaillé au point où je me demande si je n'ai pas raté tout un tas d'éléments un peu trop subtils.

Rebecca Hall est une sacrément bonne actrice. Elle parvient à incarner une femme blessée et fragile mais qui ne se démonte pas non plus. Elle a un rôle vraiment super chouette à contrecourant de ce qu'on rencontre dans les films d'horreur.

La réalisation est chouette, le jeu aussi et l'histoire est vraiment cool. Sauf la toute fin qui m'a quelque peu déçu. Bon la destination importe peu vu que le voyage était cool. D'ailleurs je m'attendais constamment à ce que le film cède à la facilité et dans l'horreur basique à base de jump scare ou de gore ou de conneries du genre mais non.

Tout se passe lentement, afin d'instiller une atmosphère pesante avec des montées en suspens lentes mais dans la durée. Il n'y a que très peu de moment où ça retombe et c'est pour mieux repartir ensuite pour nous amener à un final … assez peu satisfaisant.

Voilà, je recommande pour ceux qui veulent un ptit film d'horreur pas choquant, pas gore, presque relaxant.

The Matrix : Resurrections

Histoire : 🔗

Thomas Anderson est un célèbre développeur de jeu ayant fait fortune avec sa série de jeu Matrix. Il n'est cependant pas au meilleur de sa forme psychologique surtout quand il apprend de son patron qu'il va devoir remettre le couvert pour une suite quinze ans plus tard.

Il se retrouve malgré lui à discuter avec Tiffany une femme qu'il observe depuis quelque temps dans son coffee shop. Il dévoile qu'il est le fameux auteur du jeu vidéo.

Ressenti : 🔗

Hmmmm je dois avouer que j'avais de très grandes attentes et que je partais très confiant. La première scène d'introduction est un pur hommage du premier et ça y est j'étais embarqué. Puis on arrive sur notre Thomas Anderson au courant de rien, et là … j'ai eu plus de mal à accrocher.

Le film a un propos très méta en incluant les films précédents comme s'il s'agissait au final de jeux vidéos. L'histoire précédente est donc intégrée étrangement dans ce nouveau film. Et on cite Warner Bros qui pousse du pied le studio à faire une nouvelle suite. Ça brouille un peu plus les pistes : quel morceau est la réalité (de notre monde pas de l'univers matrix) et quel morceau est de la pure fiction inventée.

Ça m'a rappelé Space Jam 2 et c'est pas une bonne référence ! Est-ce que tous les films de la Warner vont jouer cette carte de cracher sur WB ?

Le film a plein de clins d'œils aux précédents opus en insérant de courtes scènes carrément. Bon, c'est justifié dans le scénario et tout. Mais c'est assez peu commun pour être notifié.

Le second point qui m'a chagriné c'est le rythme assez inégal. Le film parvient à bien s'emballer par moment puis un passage à vide vers le milieu avant de reprendre de plus belle. Je suis pas contre les variations de rythme mais là c'est quand même pas mal longuet ce passage molasson.

L'ultime point qui m'a gonflé c'est les touches d'humour. Ils ont repris un peu la formule Marvel. Des scènes d'actions de fou, des moments dramatiques, de la tension, des personnages charismatiques et pouf une blagounette qui désamorce un peu tout ça. J'ai trouvé ça très dommage. Bon ça n'arrive que deux à trois fois dans le film mais ça tranche avec le sérieux habituel de la série de film.

Donc, est-ce que la série de film avait besoin de cette suite quinze ans plus tard ? Hmmm pas forcément, mais les nouveautés apportées par ce film enrichissent encore cet univers et apporte une conclusion qui me plaît bien plus. Par contre, je sais pas si le nouveau ton va plaire aux fans hardcores. Les films avaient un style visuel très marqué avec un univers sombre, c'était vraiment très sérieux et ici il y a une petite rupture d'ambiance. Ce n'est clairement pas un prolongement fainéant de la série. Cet épisode a fait de nouveaux choix et pris des risques.

Même s'il y a ces quelques points noirs, à-côté de ça j'ai trouvé le film très agréable. Visuellement c'est impeccable. Certe il n'y a plus le côté révolutionnaire qu'à été le premier, depuis on a vu pas mal de films proposer des folies visuelles. Du coup, en étant blasé, le film n'apporte pas vraiment d'éléments qu'on a jamais vu ailleurs mais ça n'en fait pas une daube pour autant.

D'un point de vue musique, ils ont remis leur remix de White Rabbit de Jefferson Airplane qu'ils avaient posé dans le trailer. Et bon bha, c'est une tuerie pure et simple. J'ai l'impression qu'ils ont mis des remix de morceaux que l'on retrouve dans le 1 d'ailleurs (faudrait que je revois le film pour en être sûr mais il m'a semblé avoir entendu au moins deux morceaux du 1).

Ici ça va spoil ! Bon, ils ont trouvé un moyen de faire sortir un programme de la matrice pour lui donner une consistance dans le monde réel. C'est pas mal. Mais on nous présente ça au début comme ayant des limitations sans nous en dire plus par contre dans le reste du film on voit ce *Morpheus* faire à peu près ce qu'il veut : il s'introduit dans des conduites minuscules, super loin, dans le monde des machines…

J'ai vraiment beaucoup aimé la fin quand il nous est révelé que certe Neo is the one mais qu'en fait Trinity is the one aussi. En gros l'un sans l'autre ça ne marche pas. Ils sont tous les deux aussi important et que c'est leur symbiose qui décuple leur pouvoir. Ils se sont fait revivre l'un l'autre mine de rien.

J'ai un peu l'impression que le film a été charcuté au montage. Je me demande si pas mal de contenu n'aurait pas été jarté pour diverses raisons :

  • Le Mérovingien revient pour un rôle plus qu'anecdotique.
  • Smith … il fait la girouette comme ça ? Il devient quoi ?
  • Niobe semble avoir un grand rôle mais au final pas tant que ça ?
  • Et Zion on peut pas en savoir un peu plus ?

J'ai ptet pas tout retenu/capté mais du coup, maintenant il y a des machines amies dans le monde réel. Mais comment est-ce qu'elle fonctionne ? Leur électricité provient également d'humains ?

Ha et un autre détail qui m'a interpellé c'est qu'on nous révèle que Néo et Trinity s'avérait être d'excellent générateur d'énergie en étant côte-à-côte. Mais à partir du moment où Néo est extirpé du truc, la production aurait dû s'écrouler et les machines auraient dû en pâtir, non ? Et puis si Néo est dehors, à quoi bon garder Trinity vu qu'ils doivent être deux pour être efficace.

Bon, je m'étais fait spoiler cette conclusion avec les images du tournage où on les voit sauter de l'immeuble puis Trinity s'envoler en trainant Néo.

J'ai été un poil déçu par ce nouveau Morpheus. Bon son origine est cool, mais par contre il n'a pas un dixième de l'aura classieuse de son ainé. Bon alors déjà, quand tu vas bastonner et tout tu tentes de pas t'habiller avec le costard le plus voyant du monde. Certe c'est joli mais un truc un minimum plus camouflé aurait aidé. Et puis coupez-lui son module d'humour, ça colle pas du tout au personnage. Leave Morpheus Alone !

J'ai beaucoup aimé Bugs qui est de loin le meilleur nouveau personnage de ce film. Pfiou ce qu'elle envoie sans non plus être une machine de guerre toute puissante. Elle virevolte, elle mène la danse, elle pousse le scénar.

Ce film c'est clairement du Girl Power bien foutu. Néo a passé son flambeau à Trinity, Niobe gère la ville humaine et Bugs est une capitaine hors pair et super efficace. Et c'est montré suffisamment subtilement pour que ça ne soit pas grotesque.

Et donc par rapport aux théories que j'avais imaginées

Alors ouai, déjà une grosse partie du film se passe hors de la matrice. Il se passe un bon morceau de film avant que Thomas Anderson "redevienne" Néo.

J'avais bien capté les deux cocons de Néo et Trinity mais je pensais pas qu'elle serait réellement morte ce qui n'est pas le cas. Par contre j'avais vu juste concernant le fait qu'elle serve un peu d'"avatar" vu que c'est ce qu'il se passe pour son extraction de la matrice. Trinity était donc bien vivante contrairement à ce que j'avais imaginé.

Bon, on a pas eu d'affrontement entre l'Architecte et Néo. C'est un peu dommage mais au final le personnage mystérieux de la bande annonce n'était que Smith que je ne pensais pas revoir.

Bon les glyphs jaunes … bha non par contre c'était juste pour faire joli, ça n'était pas dans le film.

Conclusion : je suis nul en théories.

The Matrix : Revolutions

Histoire : 🔗

Néo est dans le coma après avoir tué des sentinelles dans le monde réel par … magie ?

Smith est parvenu à s'infiltrer dans le monde réel après s'être répliqué dans un humain s'étant fait exfiltrer.

Les machines forent en direction de Zion et s'apprêtent à détruire ce dernier bastion humain du vrai monde.

Ressenti : 🔗

C'est marrant, dans mes souvenirs cet épisode était vraiment moins bon que son prédecesseur mais là que j'ai enchaîné les deux films… bha il est vraiment très similaire. C'est bien sa suite directe. C'est vraiment un gros film qui a été coupé en deux : la réal est identique, le casting quasiment, l'histoire s'enchaîne…

Et dans cet épisode c'est marrant de voir que le monde réel et la matrice sont au final bien moins perméable que ce qu'on s'imagine dans les deux premiers films :

  • Néo a des pouvoirs dans le monde réel
  • Smith est un programme qui a réussi à sortir de la matrice
  • le "cheminot" permet de faire rentrer/sortir des programmes de la matrice

Visuellement ce film est très réussi. D'ailleurs les effets spéciaux numériques n'ont pas vraiment mal vieilli. Il n'y a vraiment que les acteurs numériques qui piquent un peu la rétine. Les scènes complètement CGI de Zion avec les sentinelles sont encore bien impressionnantes. Les nuées de sentinelles ont bien de la gueule.

À ça on rajoute des ptits méchas qui défouraillent sec et en parallèles le Logos qui rentrent fissa donner un coup de main en ville. Ça en jette tout simplement.

D'ailleurs petit détail amusant, ils ont réellement construit un des méchas (bon c'était pas fonctionnel) qui pèse quand même près de deux tonnes. Un autre détail sans aucun rapport, l'actrice qui joue la femme de Link (Zee) est en fait la fille du chanteur Marvin Gaye !

spoils Je me demande si *Smith* a vraiment remplacé absolument tout le monde dans la matrice ? Est-ce qu'il reste des humains ? Des agents ? D'autres programmes ?

Et ceux contaminés, que deviennent-ils ? Est-ce qu'ils sont morts et donc morts le monde réel ? J'imagine que oui, c'est pour cela que les machines ont tout intéret à ce que Néo règle son compte à Smith.

Le combat dantesque final entre Smith et Néo ne m'a au final pas trop intéressé. C'est assez joli à voir avec une image vraiment très travaillées avec la pluie, les milliers de Smith, les effets d'eau sur les impacts, la destruction du décor mais au final ce n'est que de la castagne à main nue sans plus alors que ce sont deux personnages qui sont à même de dépasser les limites physiques du monde. C'est au final de la baston assez sage quant à leurs capacités si on y pense.

Au final, est-ce que la paix entre les hommes et les machines peut perdurer ? Les humains vont vouloir continuer à extirper leurs semblables de la matrice… donc à terme les machines vont être à sec de jus donc j'imagine mal que ça continue. Même si l'Architecte donne sa parole que ceux voulant sortir seront libérés, s'ils sont trop nombreux… De nombreux personnages humains (notamment le sénateur) proposent l'idée d'une entraide entre humains et machines qui semblent être indispensable mais Néo n'a pas vraiment négocié plus que ça les termes de cette trève donc à voir.

Bon à la fin, on a donc une Trinity qui meurt une seconde fois. Un Néo qui semble inconscient à la toute fin. Est-ce qu'il est mort (probable, il s'est fait grand remplacé par Smith) ou juste dans les vapes ? Toujours est-il qu'une machine embarque son corps à la fin… Mais, si l'on observe bien la scène finale avec Sati et l'Oracle lors du couché de soleil, il y a sur le banc une ptite plaque marqué “In Memory of Thomas Anderson” … donc ça ressemble bien à une mort. J'imagine que l'Oracle devrait être à même de savoir s'il est toujours vivant dans la ville des machines…

À la toute fin, on a le droit à une rencontre au sommet entre le père (l'Architecte) et la mère (l'Oracle) de la matrice. On remarque d'ailleurs qu'une nouvelle itération démarre : les couleurs changent, on quitte le verdâtre déprimant pour des couleurs plus constrastées et naturelles. La septième itération aura-t-elle encore besoin d'un élu comme élément perturbateur ?

D'ailleurs on voit que la jeune Sati est là (avec Séraphin également) et qu'elle pourrait avoir un rôle majeur dans le futur. L'Oracle annonce clairement que Néo pourrait revenir.

Un ptit truc qui me chifonne c'est qu'on apprend que les machines ont déjà détruit Zion six fois… On en est à la sixième itération de la matrice … C'est très probablement lié. Mais du coup, sont-ce des survivants qui reconstruisent au même endroit ? Pourquoi reconstruire au même endroit ? Pourquoi les machines n'éradiquent pas tout le monde à 100% ? Pourquoi au lieu de n'attaquer et raser la ville que de temps à autre, pourquoi ne pas y faire des raids très réguliers afin d'éviter que trop d'humain n'y vivent et qu'ils puissent y construire leurs défenses ? Et tant d'autres questions…

Bref, ce film n'est pas une fin satisfaisante pour la trilogie. Par chance, une suite arrive enfin après bientôt vingt ans d'attente !

Il est vrai, qu'il est moins sympa que le deux. Il a pleins de scènes d'actions, une plus grande part de l'histoire se déroule dans le monde réel d'ailleurs. Mais, malgré une scène d'action finale épique et un milieu de films avec de la grande baston, il marque moins les esprits. Est-ce un peu trop too much ? Je ne sais pas trop.

The Matrix : Reloaded

Histoire : 🔗

Maintenant que Néo sait qu'il est l'élu, la survie du dernier bastion humain dans le vrai monde dépend de lui. La cité Zion va connaitre l'assaut des sentinelles qui creusent afin d'entrer dans la cité afin d'éradiquer tous les humains hors de la matrice.

L'équippage du Nebuchadnezzar mise tout sur la prophétie et est donc à la recherche de l'Oracle pour trouver un moyen de sauver l'humanité.

Ressenti : 🔗

Ça y est, le premier épisode c'était la mise en bouche avec un budget conséquent mais pas non plus oufissime alors que là l'équipe en charge du film a prouvé que c'était un projet viable et peut s'en donner à cœur joie. Dès le début on a une scène d'intro qui en jette sévère avec des plans superbes aux mouvements de caméra et aux effets visuels sans limite.

Cette suite me marque moins que son ainé et je ne l'ai pas énormément vu mais force est de constater qu'elle pousse tous les potards plus loin que l'original. Et même si tout n'est pas 100% réussi (certains effets numériques concernant les acteurs tmtc) font tâches mais globalement ça déconne pas du tout. Pas mal de scènes sont vraiment marquantes.

Ma préferrée est notamment la course-poursuite sur l'autoroute. Pfiou celle-là c'est quand même la démesure grandiose ! Tout est orchestré avec une précision et une générosité ici. La musique, le balet de l'action, le montage, le sound design, le montage encore une fois, le rythme et l'énergie de ce foutoir chaotique n'a que très rarement été égalé (sisi Fury Road tu restes le meilleur). D'ailleurs cette scène a été presque répliqué dans Matrix Awakens la démo technique interactive de l'Unreal Engine 5 fraichement sortie pour promouvoir le quatrième volet de la saga matrix.

J'aime beaucoup la façon dont le montage ajoute de très furtifs plans de caméra fixe sur la moto, sur la roue de voiture… qui donne un aspect visuel ultra léché alors même que tout s'emballe à un rythme éfreiné. Couplé à la musique originale qui se synchronise parfaitement avec ce qu'il se passe à l'écran ça donne une synesthésie et une beauté visuelle qui amplifie la puissance de cette scène. C'est d'une intensité rarement atteint dans des films et puis la durée de la scène renforce l'impact sur le spectateur.

Cet opus apporte pleins de nouveaux personnages et concepts associés. Les programmes "rebels", ceux issus d'anciennes versions de la matrice, le fait que la matrice en soit à sa sixième itération, la source… Quel plaisir aussi de les voir sortir à pied du vaisseau dans le monde réel !

Les musiques originales de ce film sont vraiment top.

Je ne me rappelais pas que la fin était aussi brutale ! Un pur cliffhanger qui pousse à enchaîner le second film dans la foulée.

À peu près tous les personnages gagnent en charisme dans cet épisode : Néo sait qui il est désormais, Morphéus ne passe plus son temps à expliquer les tenants et aboutissants mais est désormais plus impliqué dans ce qu'il se passe, Trinity bha … heu non elle est plutôt stable, Niobe que l'on découvre n'a qu'un petit rôle mais elle est plutôt badass… D'ailleurs un truc que j'aime bien dans ces films c'est que le casting est plutôt varié ethniquement (bon c'est pas de la parité non plus hein).

Matrix

Histoire : 🔗

Thomas Anderson est un honnête programmeur pour une entreprise de logicielle respectable mais un redoutable hacker la nuit. Il est toutefois contacté par un autre hacker via son ordinateur qui le pousse à sortir.

Il fait la rencontre de Trinity une hackeuse particulièrement efficace et célèbre qui va éveiller sa curiosité en lui révèlant que le monde est plus complexe qu'il n'en a l'air. C'est le début de la renaissance pour notre programmeur qui va définitivement adopter son pseudo Néo quand il va découvrir ce qu'est la matrice et quel sera son rôle.

Ressenti : 🔗

Je l'ai enfin vu au cinéma, il ne me manquait que lui \o/ Et c'était en super qualité imax toussa toussa en VO ! Le panard ultime !

Quel putain de film ! C'est une tuerie absolue. L'histoire est géniale, les thêmes, l'ambiance, la direction artistique, les musiques, les personnages, les effets numériques pas une ombre au tableau !

Ça a trop de la gueule. Ses teintes verdâtre ou bleuâtre selon l'environnement sont cultes et permettent de reconnaitre le film en un coup d'œil. Il a eu un impact immense sur le cinéma et aura droit à trois suites qui vont peiner à atteindre les sommets atteint par ce premier opus.

Un détail qui n'est que trop rarement évoqué quand on parle de Matrix est son ambiance sonore. La BO est pas mal du tout (hein Rob Dougan) mais les ptits sons typiques de Matrix qui sont (je crois) à base d'instrument à cordes frottées sont tops. Ils apportent un ptit côté de mystère et de suspens.

Le film a démocratisé toute une mode vestimentaire à l'époque. Et le délire des lunettes de soleil alors que c'est globalement sombre voir carrément de nuit a laissé encore quelques traces. D'ailleurs les reflets de lunettes ont permis quelques plans cultes.

Le plus célèbre est quand même Morphéus qui tend les pilules à Néo. Avec dans chaque verre de lunette un reflet d'une pilule différente. Ce plan est d'une telle évidence quand on le voit que c'en est du génie !

Bon, j'ai dit du bien des effets spéciaux mais … bon bha faut quand même reconnaitre que certains ont un poil vieillit. La porte d'ascenceur dans les flammes, les sentinelles dans le monde réel… c'est pas ouf mais ça ne sort pas non plus du film. Le bullet time est toujours aussi efficace même si dans ce remaster, on voit la différence de résolution, ça reste quand même super bien intégré dans le décor. D'ailleurs ces plans ont été pas mal parodié dans tout un tas de films par la suite, c'est toujours un ptit plaisir de voir ces clins d'œil.

En le revoyant pour la millième fois après pas mal d'années, je redécouvre avec bonheur tout un tas de ptits détails dans les dialogues. Des allusions qui se rencontrent dans les suites, ou bien juste des phrases qui annoncent de futurs évènements…

Quelle pilule prenez-vous ?

Bon allez, je pars me finir la trilogie originale avant la sortie dans une semaine du quatrième opus !

Kaamelott : Premier Volet

Histoire : 🔗

Lancelot est l'actuel roi du royaume de Logres et le roi Arthur a pris la fuite. Le nouveau roi est plutôt tyrannique et tout le peuple préferrait l'ancien d'autant plus que le royaume court petit à petit à la faillite.

Pendant ce temps une résistance s'organise dans l'ombre. Celle-ci est menée par les braves Perceval et Karadoc.

Ressenti : 🔗

Je ne l'attendais pas vraiment ce film. Je dois même avouer que j'appréhendais d'ailleurs pas mal ce long format. J'ai vraiment beaucoup aimé les débuts de la série dans son format très court. Les dialogues fusent, les plans sont fixes, les personnages sont variés et les blagues font mouches systèmatiquement.

Mais je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de me plonger dans la seconde phase de la série avec ses épisodes plus longs. La seule fois où je suis tombé dessus c'était en plein mitard, j'étais pas dans l'ambiance, je voulais de l'immédiat du rapide. Et bha … du coup ça m'a gonflé et j'ai pas testé plus que ça.

Du coup, savoir qu'un film allait venir prolonger l'aventure m'enthousiasmait guère. Je ne connais pas la fin de l'histoire de la série (et je suis pas vraiment calé dans le mythe arthurien donc j'ai pas la culture nécessaire pour combler les trous)(en fait je ne sais même pas si c'est à peu près fidèle aux légendes d'origines). Et en plus de ne pas avoir l'histoire, le long format me faisait peur. Ça ne va pas être de courts sketchs à la blague immédiate…

Bon, je me lance quand même dans le truc. Pas à contrecœur non plus mais pas spécialement jouasse non plus.

Et j'ai été vite capté par le film. Ça commence vite par un personnage marrant (incarné par Guillaume Gallienne) avec des bateaux toussa. J'ai immédiatement eu des relents d'Asterix et Obélix et ses fameux pirates. Bonne ambiance, beaux décors, bref le film m'a bien hameçonné.

Globalement le film fait en sorte de replanter le contexte de l'histoire sans que ce ne soit pataud mais en étant suffisamment explicite pour que je puisse me remettre dans le bain sans non plus me taper un carton en début de film… D'ailleurs on retrouve une grande partie des personnages que l'on connait déjà, avec les bons acteurs c'est vraiment agréable. Je suis juste un peu déçu de pas retrouver Simon Astier en Yvain qui est dans mon TOP3. Pour une fois Christian Clavier est supportable ! Non franchement ça faisait quelques années que je pouvais plus vraiment le pifrer mais là jerry.

Niveau histoire ça va. Même si j'ai pas non plus trouvé ça extraordinaire. C'est plus un bon prétexte pour rencontrer un peu tout le monde et faire interagir tout ce petit bordel.

Alexandre Astier s'est clairement fait plaisir. On sent qu'il a mis le paquet sur les décors, les costumes, les accessoires, le casting. Mais du coup c'est ptet même un peu trop niveau casting, non ? J'ai un peu l'impression qu'ils ont foutu le plus de personnages de la série possible pour ne léser personne (acteurs ou spectateurs). Il y a mêmes des effets spéciaux numériques pas dégueux du tout (bon c'est pas du ILM non plus hein, mais c'est une comédie française !).

Bon, niveau humour c'est pas mal du tout mais … bha ça vaut pas non plus les premiers livres de la série. Le format n'étant pas le même c'est normal. J'ai même été un peu déçu par le couple Perceval/Karadoc qui … bha je sais pas trop en fait … Mais ils sont ptet trop cons pour une fois alors que bon on peut pas dire qu'ils m'ont habitué à de la haute voltige intellectuel mais là … c'était ptet un peu trop, non ?

Le film tente de rajouter ptet un peu de romance entre Arthur et Guenièvre j'ai trouvé. C'est pas super subtil et ça se sent arriver de si loin…

Par contre, on a enfin eu le droit à une partie d'un des jeux de Kaamelott ! J'adore les épisodes sur ces jeux complètement débiles aux règles imbittables et à l'enjeu abscons. Ils ont réussi à presque rendre la partie crédible, c'est fort !

Bref, si je résume, c'est bien fait, c'est drôle, plutôt bien rempli. C'était un très chouette moment mais ça ne sera pas un film culte non plus pour moi. Une semaine après j'ai déjà plus vraiment de réplique en tête mais plus un ressenti global vraiment bon.

Candyman (2021)

Histoire : 🔗

Anthony est un artiste peintre qui n'a pas encore la côte mais commence à exposer ses tableaux assez orientés politiquement. Il cherche de nouvelles idées et découvre alors la légende du Candyman un homme assez mystérieux tuant des gens avec son crochet à la place de la main.

Il s'agit d'une légende urbaine se déroulant dans un ghetto de Chicago assez proche de là où habite l'artiste. Il s'y rend pour trouver plus d'infos et créer des œuvres sur le thême.

Ressenti : 🔗

J'ai d'abord été plutôt charmé par le film. La réalisation est vraiment bonne, c'est joli, bien joué, pas mal de référence aux films Candyman (ce n'est pas un reboot ou autre). Mais j'ai été quelque peu déçu aux trois quarts par le déroulement des évènements.

C'est dommage parceque c'était plutôt prenant et ça faisait film d'horreur plutôt honnête. L'histoire est parfois entrecoupée de flashbacks mis en scène sous forme de spectacle de marionnettes. C'est une idée pas trop mauvaise, c'est même plutôt cool à voir.

Après je n'ai vu que le premier film de la saga et pas les suites. Mais du coup j'ai l'impression que le Candyman n'a pas les mêmes pouvoirs qu'avant. Il lévite o__o , il est parfois invisible (mais à un reflet, bref l'inverse des vampires) O__o .

spoils En fait j'ai bien aimé le fait que le *Candyman* soit en fait incarné par plusieurs personnages (dans l'histoire) et qu'il s'agisse en fait d'une représentation d'un martyr noir à chaque fois. Du coup c'est pas mal de voir plusieurs incarnations différentes du même personnage.

J'ai bien aimé le fait que l'on retrouve la mère du premier film et que son bambin est en fait le protagoniste de ce nouvel opus. Ça raccroche bien cet épisode dans son univers.

J'ai pas trop compris le retournement final. D'un coup le personnage qui aidait l'artiste qui change de bord sans que ça ne s'annonce avant j'ai trouvé ça un peu trop brutal comme revirement. Heureusement après on a le droit à des flics ripoux qui se prennent un retour de karma assez rapidement.

On retrouve un tout petit peu Tony Todd mais pas assez à mon goût…

Une petite anecdote marrante dans le film : le personnage principal s'apelle Anthony McCoy. Son nom n'est donné que cinq fois dans le film. Et c'est quand il est nommé une cinquième fois qu'il devient le Candyman !

Jordan Peele a mis les mains dans le scénario et est également à la production. Chaque truc que j'ai vu de lui était cool et ça ne fait pas exception. Il y a toujours un ptit message politique envers la condition des noirs aux US dans ce qu'il fait.

Voilà, le film est une suite sympa mais l'original est bien plus cool et effrayant. J'ai trouvé que c'était pas très horrifique. (J'étais ptet pas trop dans l'ambiance ?)

Eva

Histoire : 🔗

Alex revient dans son pays natal après être parti dix ans. C'est un roboticien de renom probablement même le meilleur étant à l'origine de nombreux théorèmes enseignés.

Il doit concevoir une nouvelle génération d'androïde doté de libre arbitre et sous forme d'enfant. Il doit donc trouver le modèle idéal.

En revenant dans son université, il retrouve la femme qu'il a aimé il y a dix ans mais qui est désormais avec son frêre David.

Ressenti : 🔗

Un petit film de science-fiction qui passe bien. C'est une production espagno-franchouillarde avec un casting principalement européen. Les effets spéciaux numériques sont pas mal du tout pour une production de ce calibre.

L'univers est pas mal du tout : c'est un futur assez proche où la robotique n'est pas beaucoup plus éloignée qu'aujourd'hui. Les robots sont nombreux mais pas encore omni-potents ni omni-présents. C'est pas un univers dans un futur lointain complètement extraordinaire.

Il y a pas mal de questionnements sur l'intelligence artificielle, la conscience et toute l'éthique de créer des êtres artificiels et de la responsabilité qui en découle. Il n'apporte pas grand-chose de nouveau de ce côté-là mais il le fait bien donc je vais m'en plaindre.

C'est un film plutôt honnête globalement. C'est bien réalisé, bien interprêté, l'histoire est intéressante. Il est au final pas trop connu mais le mériterait.

Mad God

Histoire : 🔗

Le protagoniste descend dans les tréfonds de sa planète dans une petite capsule. Il entame ainsi son voyage vers … heu … des lieux les plus crades et cauchemardesques imaginables.

Ressenti : 🔗

Dérangeant, crade, malsain, stop-motion. Sacré combo !

C'est vraiment très spécial ! Et en le voyant ça évoque pleins d'autres œuvres sur lequel Phil Tipett le réalisateur a travaillé ou pas d'ailleurs. J'ai eu l'impression de voir du Terminator, de voir du Willow un soupçon d'Hollow Knight, des relans de Hellraiser, de la fantaisie de L'histoire sans fin une pincée de Half Life … bref il y a une drôle d'impression de familiarité et pourtant c'est sacrément original et particulier et singulier et innovant et crado et sombre.

Le film n'a ptet pas grand-chose à raconter à première vue mais il dégoulinne d'idées visuelles. Ça fourmille de détails sur tous les plans. Tellement d'images à déguster en 1h20.

C'est un énorme boulot d'animation pour faire tout ça ! À peu près aucune œuvre ne ressemble à cela. C'est joli mais dérangeant.

Voilà je vous le recommande fortement.

The Night Flier

Histoire : 🔗

Richard est journaliste reporter pour un journal de presse à sensations. Il est un peu con, bourrin, rustre mais est efficace dans son boulot. À contre-cœur il enquête sur un meurtre ayant eu lieu dans un ptit aérodrome de campagne.

Son chef, le met en concurrence d'une nouvelle journaliste débutante : Katherine. D'abord admirative de son collègue elle comprend vite qu'elle est en compétition et que ça ne sera pas simple.

Très vite d'autres meurtres auront lieu avec un modus operandi similaire.

Ressenti : 🔗

Aie aie aie. Ça commence par une ptite scène d'introduction où l'on voit déjà qu'il va y avoir un … vampire. Bon bha ça ruine pas mal l'effet de surprise. Ensuite on nous introduit le personnage principal un journaliste qui va voir son patron et là BAM ! Le micro qui pointe le bout de son nez. On en est là.

Pourtant ça fait des efforts pour pas avoir l'air du premier téléfilm merdique du coin. Ça s'est pris un acteur un poil connu, ça tente des plans travaillés un peu artistique avec mouvement de caméra changement de focus… Et dix minutes plus tard le protagoniste qui se vante d'avoir son propre avion a une tête complètement différente quand il le pilote et quand il l'arrête…

Et puis les personnages sont sans aucune subtilité. Le jeu d'acteur est limite mais à côté de ça ils ont quand même des réussites à avoir quelques effets pratiques pas si pourri : un mec la tête ouverte plutôt convaincant. Des environnememts lugubres à base de cimetière dans la brume. Une enquête qui progresse petit à petit, des interviews et des flashbacks c'est plutôt sympa mais c'est dommage qu'il y ait cette surcouche navrait par-dessus. Ce film mériterait d'avoir un remake plus sérieux avec une équipe de réalisation plus expérimentée.

Bon, Derry est mentionnée \o/ Mais il n'y a pas plus de liens que ça avec les autres œuvres des Stephen King. Ha ouai je l'avais pas mentionné mais c'est une adaptation d'une de ses nouvelles. Bon, en fouillant un peu plus, Richard Dees est aussi brièvement présent dans Dead Zone.

Une bonne partie du film critique la presse et l'éthique douteuse de certains journalistes. Mais bon ça reste tout de même superficiel et ne fait que montrer les comportements du héros, il n'y a pas plus de protestation que cela, pas d'arguments apportés. Bon la fin est … frustrante. Elle pourrait être fulgurante et bon bha non sans plus.

Voilà, c'est un peu comme tout le film, on est constamment à deux doigts de trébucher dans le navet ou bien de l'autre côté dans le bon film. À chaque bon point il y a des aspects négatifs qui viennent se greffer.

Voilà, c'est pas ouf.

Récap 28 : Novembre 2021

J'ai survécu au battage médiatique du Black Friday, maintenant il va falloir affronter celui de nowel… N'est-ce pas un peu lassant toutes ces folies passagères ?

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 6 commentaires, 17 visionnages, 500 201 requêtes, 44811 visiteurs uniques pour 8.2 Go de trafic.

Films 🔗

Beaucoup de films ce mois-ci avec une ptite thématique zombies (enfin surtout ceux de George A Romero). J'avance plus trop trop dans mon Top IMDB pourtant c'était ma résolution de l'année. Je vais ptet tenter de m'y plonger un peu plus en Décembre et me replonger dans mes classiques pour compléter la liste.

Séries 🔗

Midnight Mass 🔗

Haaa la dernière série en date de Mike Flanagan ! On retrouve au casting sa femme, Carla Gugino ne donne qu'un ptit peu de voix, on a le Shériff qui était déjà dans Bly Manor mais aussi Henry Thomas qui squatte toutes ses productions. Bref, on est en terrain connu.

On est sur une ptite île isolée, avec sa petite communauté pas forcément facile à vivre avec un environnement pas forcément des plus idyllique entre les tempêtes et globalement la météo de merde constante… Et puis bien entendu il y a une grosse part de mystère !

Où est donc ce Monseigneur Pruitt ? Le cureton du village est parti en Terre Sainte grâce aux dons des adorateurs de la paroisse locale. Sauf qu'au lieu de rentrer au bout de deux semaines, c'est le père Hill qui prend sa place en annonçant que le malheureux est quelque peu malade et qu'il occupe donc le remplacement le temps qu'il se remette d'aplomb.

Bon alors qu'est-ce que j'en pense ? Et bien … plus ça avançait moins j'étais dedans. J'ai deviné le truc dès le premier épisode. Et bha du coup ça a enlevé une ptite partie de l'intéret.

Mais surtout, j'ai trouvé que la série nous assène de dialogues chiants comme la mort. Je sais que je suis pas super sentimentale et assez peu empathique mais là quand même… Les personnages parlent pendant des plombes de leurs sentiments alors qu'on se doute dans quel état ils sont. Pas besoin d'expliciter pendant dix minutes qu'ils sont tristes toussa toussa. Si tu ponds un dialogue aussi long faut pas sortir des évidences totales ou alors faut faire de l'humour (pas dans le ton) mais du coup là c'est juste chiant. Et ça n'arrive pas qu'une seule fois.

Et puis bon, vu le titre je me doutais que ça allait parler religion mais là c'était clairement l'overdose. Globalement la série semble vouloir dénoncer l'aveuglement des croyants et du fait que ça puisse justifier tout et n'importe quoi. Pourquoi pas, c'est pas spécialement original mais en soit je suis d'accord avec ce discours. Sauf que … bha j'ai l'impression que la série ne pousse pas plus que ça la conclusion. On a un personnage qui est ultra religieux et qui voit/comprend/interprête tout comme elle le souhaite en justifiant tout à base de citation de la bible. Et bien ce personnage n'a pas de conclusion satisfaisante à mes yeux alors que c'est un des personnages principaux.

Bref, la fin est vraiment très décevante.

spoils

Sérieux, pourquoi Bev Keane n'a pas une fin plus spectaculaire ? Une désillusion de sa foi, une fin violente, un revirement, à peu près n'importe quoi et pas juste sa mort sur la plage.

Dans les autres trucs qui m'ont gonflé c'est que bon … ok ils sont sur une île où tous les bâtiments ont cramé. Mais … heu … Il n'y a vraiment pas moyen de se protéger le temps de la journée pour éviter le soleil ? Pas un arbre ? Pas un vêtement ? Pas un pont ? Pas une barcasse ? Sérieux ?! Rien du tout pour se mettre à l'abri ? Parceque bon, on l'a vu à plusieurs reprise dans la série, être à l'ombre semble suffisant.

Et pourquoi la gamine qui était en fauteuil roulant reperd l'usage de ses jambes ? Que l'effet du sang du vampire s'estompe ok mais c'est petit à petit. Du coup pourquoi comme ça d'une seconde à l'autre pouf ? Est-ce que c'est parceque le vampire est mort à ce moment-là ? Son sang marche en wifi ? La fin semble faire exprès de faire plâner le doute quant à la survie du vampire…

Globalement la série est plutôt jolie avec même un plan aérien (en image de synthèse) qui rend pas mal du tout. Les effets de maquillage/costume et tout sont pas mal fait du tout. La meuf percutée en bagnole qui revient hanter les souvenirs du Riley toutes les nuits a fier allure avec ses bouts de verre et ses lumières de gyrophares, l'île tristouille avec ses baraques mochtocs ça rend pas mal du tout. Mais alors pourquoi cette fin toute moche avec ces couleurs immondes ? Le levé de soleil avec des couleurs bariolées immondes. Ils ont publiés sans avoir regardé le rendu ou quoi ?

Bon et sinon bha c'est intrigant mais pas vraiment effrayant. On ne retrouve pas une ambiance aussi pesante et anxiogène que dans Hill House ou Bly Manor et c'est vraiment dommage. Ça reste sympatique mais bien plus dispensable.

Jeux 🔗

Je joue encore à Doom Eternal … il est vraiment trop bon !

Je joue aussi encore à No Man's Sky qui bha je sais pas pourquoi mais il m'accroche vraiment pas mal. Pourtant c'est aux antipodes de Doom mais c'est relaxant et puis il y a le ptit côté addictif du truc qui te pousse à attendre X heures pour continuer ta quête de construction ou ton expédition. Le jeu s'appuie sur les mécaniques des jeux gratuits utilisant des micro-transaction pour te laisser continuer à jouer sauf qu'ici c'est gratuit. C'est vicieux mais efficace :-/

Je commence à mieux cerner les intentions du jeu d'ailleurs. J'ai bien l'impression que la plupart des quêtes ne sont que des prétextes pour montrer les différents gameplay qu'ils ont intégrés. Genre une série de quête qui te pousse à construire puis upgrader et utiliser un peu les véhicules, une autre série de quêtes qui te pousse à récolter puis faire pousser les différentes plantes… Bref, un grand tuto qui j'ai bien peur au final ne mène à pas grand-chose de plus.

Mais bon pour l'instant j'en retire toujours du plaisir donc je continue.

Je vois de très loin les ficelles du procédural. Ses environnements tous différents mais au final tous très semblables mais ça parvient quand même à me surprendre par moment par une station spaciale vide de tous ses habitants. Ou bien tu tombes sur un freighter abandonnés et tu peux aller l'arpenter à pied pour y dérober du stuff… Tu tombes sur un campement où tu deviens le "maire" et tu vas tenter de faire prospérer le truc.

Bref, il y a tout un tas de ptits gameplay de droite et de gauche qui parvienne à rajouter de l'intéret et à surprendre au moment où je pensais commencer à voir les limites du bousin.

Je vais quand même devoir m'atteler aux quêtes principales pour voir s'il y a une vraie fin. J'avoue ne pas avoir été très assidu à la lecture de l'histoire :-° Bon bha j'ai atteint la "fin". C'est très méta.

Musique 🔗

Un ptit Lithium par le Polyphonic Spree qui nous fait une ptite reprise de Nirvana bien sympatoche. Elle met de bonne humeur. Je l'avais découverte dans The Big Short et c'est vrai que depuis à chaque passage dans la playlist c'est le sourire direct. La vidéo en plus est communicative.

Survival of the Dead

Histoire : 🔗

La petite île de Plum accueille la famille Muldoon ainsi que la famille O'Flynn qui ne peuvent pas vraiment se saquer. Et autant vous dire direct ce sont des pécors armés jusqu'aux dents.

Ils décident de purger tous les infectés de leur île au prix de quelques sacrifices. Le chef des O'Flynn se fait bannir de l'île.

Pour se venger ils diffusent des vidéos sur Internet faisant la promotion de l'île afin d'attirer les survivants et éventuellement pouvoir retourner sur l'île.

On suit un ptit groupe de militaires entre-aperçu dans l'opus précédent Diary of the Dead qui vont tenter de se rendre sur l'île.

Ressenti : 🔗

Franchement ça part d'un postulat pas trop dégueux. La survie sur une île c'est pas con.

Par contre tout le reste est raté. Les personnages sont nazes et puis tout l'arc sur les péquenauds qui peuvent pas se blairer… on s'en fout un peu. Mais surtout l'affront provient de certains effets numériques immondes. Globalement le gros point fort de la saga ce sont ses effets pratiques avec du gore palpable dégueulasse et là bha il y en a un peu mais surtout il y a des moments où c'est juste du numérique bien pourri. Et c'est pas juste pour combler dans le fond, hein. Ça commence franco par un découpage de tête en gros plan mal fait comme ça. J'en ai craché sur mon écran comme un Groseille !

Au début on est un peu dans l'ambiance avec les militaires, ça apportait un point de vue un peu différent sur la saga. S'ajoute à ça un ado plutôt malin et débrouillard qui fait une addition pas trop mal. Puis le film se dirige vers l'île et là ça patauge, ça tente d'ajouter du lore mais franchement qu'est-ce qu'on s'en fout. Le scénar essaye de rajouter un enjeu pas forcément déconnant mais c'est traité sans plus (en gros est-ce que les zombies peuvent être manipulé/traité/éduqué pour bouffer autre chose que de l'humain). Mais ça reste un traitement assez superficiel de la question.

Le film pourrait devenir intéressant puis se vautre.

Par contre, mention spéciale pour Kenneth Welsh qui pourrait être un sosie officiel de Robert De Niro ! Une perruque et hop ça ferait parfaite illusion ! Ça m'a pas mal impressionné (c'est dire si je m'ennuyais).

Voilà, c'est le dernier film de George A. Romero qui fini sa carrière avec moins de flamboyance. Merci l'artiste pour cette saga qui va voir arriver de nouveaux opus, enfin peut-être, ça a l'air compliqué.

Diary of the Dead

Histoire : 🔗

Des étudiants font un film d'horreur lorsqu'ils apprennent à la radio que vraisemblablement des morts reviendraient à la vie et tuerait des gens. Ils interrompent leur tournage pour rentrer chez leurs familles.

Certains décident de filmer absolument tout pour documenter les évènements et avoir des preuves de la réalité qui semble quelque peu divergente de ce que racontent les médias.

Ressenti : 🔗

George Romero a cédé à la mode du found footage et c'est pas forcément déconnant. L'excellent Rec a prouvé que zombies et found footage peuvent parfaitement s'allier et donner de supers films. Mais là c'est plutôt bof bof décevant.

Bon techniquement c'est du found footage donc avec de l'image qui secoue, c'est plus cru, moins travaillé dans les éclairages et tout. Et il y a quelques effets numériques pas des plus subtils en plus.

En plus l'histoire se déroule au tout début de l'arrivée des zombies alors que jusqu'à présent la saga avançait dans le temps et abordait des phases différentes. Là on revient donc au tout début avec tous les personnages qui découvrent le phénomène. Et en plus ils sont un peu nunuches dans le lot…

Globalement les personnages font pas mal de conneries dont certaines biens grossières et du coup bha ça agace. On a déjà vu mille fois des films d'horreur où les persos font des trucs qui vont forcément foirer. Pour l'instant la saga nous avait pas mal épargné sans pour autant épargner ses personnages mais non là c'est conneries sur conneries.

C'est le premier de la saga à me décevoir. C'est dommage parceque c'était pour l'instant un sans faute.

Voilà voilà…

The Villainess

Histoire : 🔗

Une jeune coréenne se retrouve officiellement morte mais récupérée par une organisation qui va la rééduquer, la former pour ensuite l'envoyer en mission pour abattre des cibles. Une fois relâché dans le monde normal avec sa jeune gamine, elle emménage dans un appartement en attendant ses missions.

Elle n'est cependant pas seule puisqu'un autre agent est envoyé à côté de chez elle, il a pour mission de tomber amoureux afin de la surveiller.

Ressenti : 🔗

Franchement, ça vous rappele pas un film français ? Ouaip c'est très inspiré du fameux Nikita de Luc Besson. Il y a d'ailleurs une scène très proche durant la lune de miel, dans une salle de bain.

Ça commence très très fort par une scène d'action en vue à la première personne plutôt impressionnante. C'est un simili plan séquence très intéressant à voir. Ça rapelle un peu *Hardcore Henry mais en plus sérieux.

Tout le film ne se déroule pas comme cela, mais la plupart des scènes d'actions si. Et c'est d'ailleurs le très gros point fort du film. À côté de ça, l'histoire est … rocambolesque au point où ça en est navrant.

Le montage alterne entre plusieurs timeline pour tenter de rendre le truc plus profond et plus abscons mais bon ça vole pas bien haut pour autant. Non vraiment ce film n'est sauvé que par ses scènes d'actions. Et là franchement ça décoiffe il y a même pas mal de trucs je me demande comment ils ont filmé. De la baston dans des espaces exigus, des salles avec des miroirs où l'on aperçoit pas la caméra, la caméra qui passe dans des fenêtres et compagnie… Bref, j'aimerai mieux voir un making-of de ces scènes que de me retaper le film.

Cry Macho

Histoire : 🔗

À la fin des années 70, Mike n'est plus que l'ombre de ce qu'il était : un formidable cowboy ayant brillé pour ses performances de rodéo. Mais il est désormais vieux et détruit par la mort de sa femme suite à un accident. Il se fait renvoyer par son ami.

Un an plus tard, son ami le recontacte et lui demande une faveur. Il veut récupérer son fils qui est maltraité par sa mère partie vivre au Méxique. Mike passe donc la frontière pour aller récupérer l'adolescent qui n'a jamais connu son père.

Ressenti : 🔗

Clint Eastwood est vraiment immortel ! C'est son quarantième film en tant que réalisateur en cinquante ans de carrière (de réalisateur) ! Et à 91 ans il se targue en plus de jouer dans ses films ! Et il en sort très fréquemment ! Et ils sont bons ! (ha et il a aussi composé un morceau pour le film et il l'a joué, d'ici une dizaine d'années il s'occupera aussi de fabriquer ses caméras, fera le script, préparera le pop-corn dans les cinoches et fera le doublage dans toutes les langues)

C'est une histoire de relations familliales et d'identité. Le propos ne casse pas trois pattes à un canard mais la réalisation est propre, c'est joli, bien rythmé du coup ça passe comme une lettre à la poste !

À son ptit niveau ça casse un peu l'image de la masculinité : ici, le protagoniste apprend au gamin que ça ne sert à rien d'être un gros dur. Bon, c'est pas non plus un pamphlet mais ça passe discrètos le message dans le film quand même.

Le film est agréable et touchant mais je sais pas si Clint Eastwood était forcément le meilleur acteur pour ça. Ça se voit qu'il commence vraiment à trainer la patte j'arrive pas à y croire quand je le vois coller une dérouillée à un gars de la trentaine… Il est vraiment parvenu à chopper le poulaga tout seul ? Et quand il monte sur le canasson sauvage, qu'il se fait secouer dans tous les sens… non j'arrive pas à y croire une seconde. Je suis sûr qu'on aurait pu trouver tout un tas d'autres acteurs moins vieux pour prendre ce rôle. Il semble constamment à deux doigts de s'effondrer le pauvre, ça fait un peu de peine.

En dehors de ça, il n'y a pas grand-chose à reprocher au film. C'est bien foutu, divertissant et ça passe bien.

Network

Histoire : 🔗

Un présentateur de journal télévisé est au bout du rouleau et annonce que la semaine suivante il se suiciderait en direct. La chaîne de télévision le retire immédiatement de l'antenne.

Le lendemain, elle lui permet cependant de revenir une dernière fois à l'antenne afin qu'il fasse ses adieux plus honorablement auprès de son public. À ce moment-là, le présentateur se lache et exprime sa lassitude et son ras-le-bol de la situation actuelle. La chaîne de télévision décide donc de lui couper l'antenne.

La réaction ultra positive du public dans les sondages et la présence d'article dans la presse papier donne l'idée à la chaîne de télévision de lui proposer de remanier le journal télé afin qu'il y donne son avis. Cette nouvelle formule rencontre un certain succès mais ça s'essouffle assez vite.

Un nouveau projet est lancé d'une émission où il aurait carte blanche avec d'autres présentateurs distribuant des infos sur un ton radicalement différent. Il se transforme petit à petit en gourou.

Ressenti : 🔗

Le film est assez étrange. J'ai du mal à me décider de savoir si j'ai aimé ou non.

On suit plusieurs personnages d'une part le fameux présentateur déchu puis gourou vedette qui semble de plus en plus taré d'une autre tout un tas de personnel qui gravite dans cette chaîne de téloche :

  • le directeur de l'information qui est pote avec le présentateur et le voit déraper progressivement.
  • la directrice des programmes toute jeune qui n'a en tête que les chiffres avec assez peu de morale et de scrupules
  • le directeur de je ne sais quoi qui souhaite se garantir une place haut-placé suite à la future fusion avec un conglomérat de médias
  • le directeur de la chaîne qui sent qu'il perd petit à petit du pouvoir surtout en vue du rachat
  • le directeur du conglomérat qui voit un prophète des temps modernes dans le présentateur

J'avoue avoir été un peu perdu au début de savoir qui fait quoi mais au final c'est pas si indispensable, on comprend quand même assez bien la dynamique entre tout ce petit monde.

J'ai quand même eu l'impression que le film risquait de s'éparpiller quand il évoque les terroristes qui n'ont au final quasiment aucun rôle si ce n'est de caractériser un peu plus certains protagonistes. Il y a déjà pas mal de monde avec des rôles pas forcément super défini et nous rajouter un peu de monde extérieur pour au final n'avoir qu'un petit impact (hum) c'était ptet de trop.

Le film est quand même cool avec des sujets qui sont encore d'actualité un demi-siècle plus tard même si il faut bien se l'avouer la télévision meurt à petit feu aujourd'hui. Les années 70 c'était quand même très marron/orangé… et visiblement on peut envoyer son patron se faire foutre et être bien vu de lui le lendemain…

C'est assez marrant de voir que les bureaux actuels n'ont plus grand-chose à voir avec les bureaux des années 70 mine de rien. Les téléphones y avaient un rôle capital alors qu'ils ont tendance à disparaitre aujourd'hui (au profit des portables) et bha … forcément à l'époque pas un seul ordi à portée de main. On y aperçoit des télex furtivement, la régie avec tous ses boutons … houlla mon côté geek reprend le dessus, il faut que je me calme.

À quand un remake en axant non plus sur la télévision mais sur les vidéos sur Internet avec pourquoi pas Logan Paul en acteur principal ?

Land of the Dead

Histoire : 🔗

Ça y est les zombies ont vraiment pris le dessus, les humains se sont réorganisés. Nous avons recréé un semblant de société dans des quartiers que l'on a sécurisé.

Des expéditions ont lieu la nuit pour looter un peu de matos, les riches habitent les hauts quartiers les pauvres se divertissent comme ils peuvent dans des jeux violents avec de la prostitution et tout.

Les inégalités sociales ne vont pas convenir à tout le monde.

Ressenti : 🔗

On sent qu'on a franchi un cap d'un point de vue modernité. Vingt ans après le précédent opus ça se remarque. Mais du coup ça perd un peu sa patine que j'appréciais, là ça fait de suite film un peu plus basique. Probablement que dans vingt ans il aura son ptit charme à lui (très certainement).

Le film continue d'aborder de nouveaux aspects d'une apocalypse zombies avec ici la restructuration des humains et la lente évolution des zombies. La survie s'organise petit à petit mais les humains en sont encore à piller les réserves de l'ancien monde pour survivre. Ils sont par contre pas mal préparés avec des véhicules adaptés pour ça, des armes, des process… bref ça s'est plutôt bien organisé.

Le film a gagné en ampleur avec des décors encore plus grands et surtout beaucoup plus d'humains et donc de costumes et tout. Ça a de l'allure et ça ne semble pas trop pourri d'effets numériques encore.

Dans les ptits clins d'œil on retrouve toujours Tom Savini pour un ptit caméo (c'est le monsieur effets spéciaux pratiques pour rappel, l'embettez pas, il bosse bien). On a aussi Simon Pegg et Nick Frost qui ont gagné la sympathie de George Romero himself pour leur Shaun of the Dead du coup ils ont droit à leur petite séquence.

spoil

Bon, chaque film montre une évolution des zombies. Là, ils commencent à être capables de communiquer entre eux.

Ils semblent également avoir des émotions de tristesse et semble pouvoir apprendre à se servir d'objet voir à s'expliquer des trucs. Une partie de leurs souvenirs d'antan peuvent leur être utile.

D'ailleurs ça se finit par le héro humain qui épargne un zombie en ayant de la compassion pour lui.

Bon, je suis pas contre l'évolution et tout, mais d'ici deux trois films il va y avoir des histoires d'amour humain/zombie ou quoi ?

C'est un épisode intéressant qui s'inscrit bien dans sa saga. Techniquement il est bien cool avec toujours du gore comme il faut, pas d'abus de numérique, une ambiance nocturne qui rend bien. Une ville-refuge plutôt bien montré avec les appartements classes et la "basse-cour". Les riches au pouvoir veillent à divertir les pauvres (la bonne vieille stratégie qui fonctionne) tout en les maintenant dans une situation merdeuse.

Bref, je vous le conseille.

Return of the Living Dead 2

Histoire : 🔗

Un baril contenant encore un zombie ainsi que le fameux gaz est en vadrouille par l'armée. Ce baril va se perdre et sera trouvé par trois morveux qui … vont finir par l'ouvrir.

Les morts reviennent à la vie.

Ressenti : 🔗

Je suis quelque peu déçu par cet opus. Le précédent était vraiment fun avec une brochette de personnage attachants et tout alors que là… Bof, on a déjà trois moutards vraiment jeunes, ensuite on a une seconde brochette de personnages qui eux passeront l'intégralité du film à paniquer et donc hurler. C'est assez fatigant et lassant.

Même l'humour n'atteint pas le même niveau, là on est dans la farce pataude bien moins inspirée. Visuellement ça s'est pas spécialement amélioré, les effets spéciaux sont passables mais du coup moins facilement excusables.

Là, les zombies peuvent visiblement être tués par électrocution ce qui annonce une fin un poil moins radicale que le précédent film (et tant mieux). C'est d'ailleurs bizarre d'appeler ce film “part 2” alors qu'au final le premier film est tout simplement ignoré, pas une référence, pas une mention. Pourtant raser une ville ça devrait quand même laisser quelques séquelles.

Cet opus est au final moins gore moins trash moins drôle, le précédent était parvenu à atteindre un délicat équilibre le rendant agréable mais là non, je me suis fait chier. Les musiques sont quand même assez sympa mais ça ne suffira pas à faire passer la pilule.

Bref, belle déception.

The Return Of The Living Dead

Histoire : 🔗

Alors que c'est son premier jour, Freddy découvre que dans le sous-sol de son entreprise contient un étrange tonneau. Il en discute avec son collègue qui lui apprend qu'il contient un mort revenu à la vie des suites d'expériences militaires.

Alors qu'ils sont en train de regarder le dit tonneau, une mauvaise manip a lieu : du gaz s'échappe ainsi que le mort-vivant.

Les deux employés parviennent à contenir le zombie mais ne peuvent le tuer malgré leurs efforts. Ils font intervenir leur patron qui décide de cramer le monstre dans le crématorium de son pote à la morgue de l'autre côté de la route.

Ressenti : 🔗

Ce film ne fait pas partie des films de zombies de George A Romero. Celui-là est d'ailleurs un concurrent sorti la même année que Day of the Dead et ici ce sont bien des “living dead” ! Ces zombies là ne meurent pas quand on leur pète la tête, les différents morceaux découpés continuent de vivre même après séparation. Ces zombies peuvent être assez rapides et ils sont d'ailleurs dotés de la parole. Ils sont même plutôt intelligents au point de monter des embuscades pour piéger leurs victimes.

Le ton du film est d'ailleurs beaucoup plus comique sans pour autant en faire une pure comédie. C'est un film plus léger un peu moins gore mais du coup bien plus fun. Le film est vraiment très typé années 80 et ça lui donne un aspect très agréable à regarder. Les looks des persos et les musiques sont tellement ancrés dans leur époque qu'on croirait presque une parodie des années 80. C'est un régal !

On suit deux groupes de personnages, les adultes qui sont assez dérangeants : ils bossent avec des cadavres, ils font des blagues dessus, ils … heu … sont juste assez bizarre. À côté de ça, on a une bande de jeunes avec tous un pur look (j'aurai aimé un film rien que sur eux !) qui vont faire les cons dans le cimetière (ça inclue se foutre à poil devant le monde pour certaine o___O ) d'à-côté. Ils seront comme vous vous en doutez aux premières loges.

Le jeu des acteurs est pas ouf, mais au final ça renforce la part de comédie du film donc c'est pas spécialement dérangeant. D'ailleurs j'avoue moins apprécier la vision des zombies de ce film. Leur côté immortel les rend bien plus menaçant et il ne peut y avoir qu'une conclusion très négative au final.

D'ailleurs contrairement aux films de Romero, ici, les effets spéciaux sont bien moins impressionnants. Ça reste potable hein, mais voilà.

Je ne pensais pas m'amuser autant avec ce film.

spoil J'ai trouvé la fin un peu rapide voir baclée.

Le principe de nuker une ville pour éradiquer la propagation je veux bien le concevoir mais là c'est fait avec tellement de froideur et sans réflêchir plus que ça… Et puis ça arrive tellement vite que … ça fait un drôle d'effet. J'imagine qu'il y a eu pas mal de coupe au montage pour que ça arrive à ce résultat, c'est un peu dommage. Et puis ça tranche radicalement avec le reste du film.

Tiens d'ailleurs, ici l'action se déroule à Louisville Kentucky. Cette ville sera très bientôt inclue dans le jeu Project Zomboid qui se déroule pour l'instant juste à côté. J'imagine que le choix de la ville n'est pas au hasard ^__^

Day of the Dead

Histoire : 🔗

Les zombies ont désormais supplanté les vivants mais une petite équipe de survivant en Floride s'est réfugié dans un abri sous-terrain. Quelques militaires, quelques scientifiques et quelques techniciens tentent de survivre mais l'entente n'est pas au beau fixe.

Les militaires sont particulièrement cons et violents (comme par hasard), les techniciens ne se mouillent pas vraiment et les scientifiques se retrouvent à faire des expériences un peu étranges voire carrément dérangeantes.

Ressenti : 🔗

C'est le troisième et dernier épisode de la trilogie d'origine des zombies de George A. Romero. Le niveau technique est encore monté d'un cran.

Les effets de gore sont encore mieux foutus, la couleur des maquillages est bien mieux maîtrisée (moins bleuâtre et le sang moins fluo). Les démembrements et compagnies sont sacrément bien foutus (bravo Tom Savini encore une fois).

J'ai beaucoup aimé cet épisode : il n'y a plus le côté rêve de gosse à squatter un mall mais il est vraiment cool avec les différents groupes d'humains qui cohabitent. Mais surtout le personnage de Bub est vraiment bien pensé et fait pas mal progresser la mythologie.

Les musiques sont super chouettes avec des synthés qui font pas mal penser à du John Carpenter dans les sonorités et les progressions. On a des morceaux assez longs avec des motifs qui se répètent inlassablement et montent en tension. J'aime beaucoup.

D'ailleurs c'est marrant, musicalement, Gorillaz a samplé le début du film (je connaissais le morceau mais ne connaissais pas l'origine des sons).

Le personnage féminin n'était pas une simple potiche pleurnicheuse dans le précédent film, mais c'était quand même un personnage assez passif. Là, le réalisateur nous a pondu meuf badass qui se laisse pas faire et surtout qui mène l'histoire et les autres personnages. Bon, elle est la seule meuf mais au moins elle a très bon rôle.

Je vous le recommande chaudement, j'ai passé un excellent moment malgré un démarrage un peu lent. En plus, le film a pas trop mal vieilli : visuellement ça tient la route (même si certains zombies ça fait un peu cheap), l'histoire et les dialogues sont bons et la musique est cool.

Free Guy

Histoire : 🔗

Guy est un NPC dans un jeux-vidéo mais il ne le sait pas. Il évolue dans un MMO où il côtoie de nombreux joueurs qui martyrisent les NPC constamment.

Un jour, il parvient à récupérer les lunettes d'un des joueurs et découvrent une toute nouvelle facette du monde où il évolue. Il fera la rencontre de Molotov Girl dont il tombe amoureux.

Ressenti : 🔗

J'ai peur de ce genre de film à très gros budget qui tente de râtisser large en jouant avec l'univers du jeux vidéo et des références. Certains grands réalisateurs s'y sont déjà testés et ça ne m'a pas du tout plu (hein Ready Player One) du coup je partais avec une grande méfiance.

J'ai réussi à me laisser emporter et à apprécier, c'est pas ouf, ça s'oubliera probablement très vite mais c'est moins gênant que l'autre film. Ici, ça parle de jeux-vidéo mais ça ne tente pas de jeter des références à la gueule constamment, ça tente de faire son humour en parlant du médium et en jouant avec ses règles mais ça ne m'a pas eu l'air aussi lourd et méprisant que d'habitude.

Certaines blagues marchent pas mal, ça ne présente pas les joueurs comme des gamins attardés (mais ça n'élude pas non plus le fait que la communauté gamer soit farcie de mecs toxiques) et bha c'est assez joli. Les couleurs sont criardes et c'est absolument pas réaliste mais c'est le but voulu.

Bon Ryan Reynolds a comme d'hab l'air marrant (il est aussi drôle que Ryan Gosling est gentil !) et d'ailleurs sont double maléfique final est sacrément réussi. Taika Waititi par contre joue un méchant un peu trop plat et caricatural mais bon j'en attendais pas plus de ce film.

Bon bha si vous devez le voir ça va mais sinon ne faites pas d'effort pour le regarder non plus.

The Villain

Histoire : 🔗

Dans l'ouest sauvage, une jeune femme se fait escorter par un brave cowboy afin de protéger un joli butin. C'est sans compter sur la ténacité de Cactus Jack qui a la lourde tâche de s'emparer du pognon.

Ressenti : 🔗

Mais quel ovni ! C'est un western de comédie avec Kirk Douglas et Arnold Schwarznegger qui s'attèle à adapter en film les aventures de Bip bip et le Coyote. Relisez cette phrase, c'est très … particulier.

Déjà dans un même film ces deux grands acteurs c'est assez étrange, on approchait la fin de carrière pour Kirk Douglas mais c'était le tout début pour Arnie. À eux deux, on rajoute une meuf qui sera là pour tenter d'aguicher tous les mecs du secteur et d'autres personnages secondaires.

Les gags sont des copiés-collés de ce qu'on trouve dans les cartoons : la boule qui doit écraser les protagonistes mais qui ne tombe au final que sur le vilain, le vilain qui dessine un faux tunnel qui fonctionne pour les gentils mais pas le méchant… C'est pas très original, mais le fait de le faire en film live ça c'est original même si … bha … heu … très bizarre.

C'est marrant de voir que ce quatrième film de Schwarzy est encore une comédie. Il a cependant un rôle de nigaud ici. Ça sera sa seule participation dans un western.

Le canasson est sacrément docile pour ce film. D'ailleurs globalement le film semble cheap par moment mais il se paye quand même le luxe de nous montrer une ville d'époque avec vraiment pas mal de monde et tout. C'est étonnamment bien rempli pour un ptit film de comédie.

Bon quand même globalement c'est pas super drôle et c'est long. C'est une étrange bizarrerie qui a bidé lors de sa sortie et qui ne regagnera pas en réputation avec le temps. Non c'est vraiment pas ouf.

Dawn Of The Dead

Histoire : 🔗

Les morts semblent revenir à la vie et tuent les vivants afin de se nourrir. Les USA semblent en train de se faire rayer de la carte.

Un groupe de quatre survivants prennent la fuite en hélicoptère et vont trouver refuge sur le toit d'un supermarché.

Ressenti : 🔗

Je découvre ce film 43 ans après sa sortie et il est vraiment super cool. Bon sur pas mal d'aspect il est un peu désuet mais c'est facile à surmonter et le film reste pertinent encore aujourd'hui.

Bon l'allure des zombies et du sang n'impressionnent plus vraiment, mais par contre certains effets (tous pratiques) gores sont vraiment bien fait. D'ailleurs le film est généreux sur ce point : ça démembre, ça décapite, ça arrache la chaire, BOOM headshot, bref ça n'épargne pas grand-chose. Tom Savini a sacrément bien bossé pour réaliser tous ces effets et ces maquillages. Il a d'ailleurs un ptit rôle dans le film (il a une tronche reconnaissable à dix kilomètres ^__^).

Le concept du film est génial. Les survivants qui se mettent à squatter un centre commercial pour y survivre m'a toujours inspiré. D'ailleurs c'est étrange, j'aime beaucoup les films qui se déroulent dans des malls alors que … bha j'aime pas y aller réellement.

Et là où le film me plaît encore plus, c'est que nos personnages même si parfois ils font des trucs un peu bizarres (des réactions bizarres qu'on ne voit plus trop dans les films actuels), bha globalement ils font des trucs pas cons du tout. Ils sécurisent les alentours, font le ménage, font des provisions, organisent leur survie, c'est vraiment cool !

Je connaissais le remake de Zack Snyder de 2004 et je l'aimais pas mal (il est aussi avec Tom Savini). Mais là, avec l'aspect années 70 ça a plus de saveurs.

Voilà, je vous le conseille pour son côté gore et son scénar sympatique. Mais en plus de ça, le film flirte avec la comédie par moment c'est assez marrant à voir. Je sais pas si c'est 100% volontaire de la part du réalisateur mais il y a certaines situations qui font sourire (notamment au début le passage en campagne où tout le monde tire à vue sur les zombies en buvant de la bière dans la bonne ambiance).

The Crow 2 : City of Angels

Histoire : 🔗

Ash et son fils Danny sont tué par des loubards. Ash revient à la vie et ne ressent plus la douleur et est désormais immortel. Il a quelques petites envies de vengeance.

Ash va tenter de retrouver la bande l'ayant laissé pour mort.

Ressenti : 🔗

Hmmm J'ai beaucoup aimé ce film à sa sortie. J'ai beaucoup moins aimé ce film maintenant.

Niveau ambiance c'est pas mal. C'est malsain, crasseux, délabré, sombre, malaisant, musicalement c'est pas trop mal. Visuellement par contre c'est plus compliqué.

C'est sombre certe mais avec des couleurs parfois trop pétantes vulgoss. C'est dommage parceque globalement c'est un style pas trop pourri qui a pas trop mal vieilli et puis là, tu as du gros vert dégueulasse qui t'agresse ou bien un nuage rosacé qui sort de nulle part. Par contre il y a des plans de survol de la ville qui sont vraiment pas mal du tout. Ils se sont fait chier à faire des décors bien travaillés avec des maquettes et tout pour saloper le tout avec des incrustations numériques pas folichonnes.

C'est un peu le problème de ce film. C'est que ça pourrait être vraiment très bien puis d'un coup ça se rétame et c'est plus trop loin du nanar. Même le casting est vraiment pas naze avec même un Iggy Pop de toute beauté (il colle parfaitement dans le rôle) mais au final le scénar est pas ouf.

J'aime bien le concept du gars qui revient à la vie pour se venger mais c'est au final bien trop sage dans la violence. Le film se paye le luxe de montrer des sado-masos, ça se promène dans des peep-shows, ça se trémousse les miches à l'air constamment, ça n'a pas peur d'aller dans les endroits les plus glauques mais niveaux violence ça ne vaut pas chipette. Ptain, le mec a les nerfs et il torture pas plus que ça ses victimes.

Et puis la fin est décevante au possible. Alors que dans le premier film ça prenait une ampleur épique avec un duel sur le toit d'une église sous la pluie, là … Heu … On a une foule passive à souhait (comment ça se fait que personne ne réagisse ?! prend-ça suspension d'incrédulité), d'un coup le personnage acquière un nouveau pouvoir sorti de nulle part (ha bon il pouvait faire ça depuis le début ?) et le tout dans une bouillie d'effets spéciaux qui ont très mal vieilli.

Voilà, c'est assez décevant. Le premier est bien mieux. Je regarderai pas les suivants ! (ha tiens il y a Kirsten Dunst dans le 3 ainsi que Walton Goggins …) (Ho c'est Edward Furlong qui est le héros dans le 4 …)

Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings

Histoire : 🔗

Shang-Chi est retrouvé par son père qui souhaite son aide ainsi que celle de sa sœur pour aller sauver sa mère. Le hic c'est que cette dernière est morte alors qu'il était mioche.

Cette dernière serait maintenue captive dans un monde fantastique.

Ressenti : 🔗

Et bhé… c'est pas captivant, comme souvent avec les Marvel, ça regorge de blagounettes nazes qui désamorce toute la tension potentielle. Non c'est pas ragoûtant.

Je me suis pas mal fait chier. Ce qui me faisait apprécier le MCU c'était de retrouver des personnages connus sauf que là … bha ils relancent un nouvel arc avec tout un tas de nouvelles têtes et bon… bha ça m'intérresse plus trop. J'ai pas trop envie de me réinvestir dans tout un tas de film. Je tenterai quand même les prochains mais sans plus.

En plus, normalement une prod Disney c'est en théorie un gage de qualité concernant les effets numériques mais là… non. Bon ils ne sont pas tous chiés et même ils sont globalement réussis, mais sur certains plans c'est tout bonnement dégueulasse. La forêt de bambou est vraiment ratée. Les couleurs sont criardes, le fond est mal intégré, les acteurs mal incrustés, non c'est immonde. Certains vidéastes "amateurs" font mieux, comment ils ont pu laisser passer ça ?!

Bon, l'histoire est pas ouf, visuellement ça oscille entre le bien fait mais moche et le moche mal fait, heureusement que la bande originale est là ! C'est non ! C'est tout bonnement une agression auditive. Bon les goûts et les couleurs… Autant une BO insipide bon c'est dommage mais ça se supporte mais là ça contribue vraiment à la non-appréciation du film.

Je suis hypé par Matrix 4

J'aime beaucoup le cinéma, je pense que si vous me suivez vous avez probablement remarqué que c'est un des passe-temps qui m'occupe pas mal. Un genre qui me plaît particulièrement est la science-fiction (surtout si c'est teinté d'un peu d'action (ouai j'ai été élevé par Arnold Schwarznegger)). Matrix est un film qui m'a directement scotché.

Ce film est une pure tuerie. Son histoire est vraiment cool, ses effets spéciaux même aujourd'hui en jette, son thême est toujours d'actualité vingt ans plus tard. Son esthétique tient toujours la route (bon ok le look vestimentaire est devenu cliché mais il a popularisé cette mode). Et il a engendré deux suites qui bien que pas aussi bonnes sont tout de même bien solides. Le deux est sacrément bon et le trois bha … étrangement il me marque beaucoup moins au point que je ne me souvienne pas trop de ce qui s'y passe (je me le suis très peu vu au final, mais je compte me rattraper avant la sortie du 4 je vous le promets !).

Ce quatrième épisode arrive donc près de vingt ans après le précédent opus. À la réal on ne retrouve plus que Lana Wachowski. C'est un peu étrange (surtout pour elle j'imagine), après tout Matrix c'est leur gros bébé à elle et sa sœur et là n'être que seule dessus doit être … une sensation très étrange. Je ne sais pas quel est leur ressentie à toutes les deux mais doit y avoir une pression supplémentaire.

Bref, ce nouveau film est dans les tuyaux depuis bien des années et ça va très bientôt se concrétiser au cinoche. De nombreuses scènes ont été filmées en pleine ville et donc des images de tournages tournent sur youtube depuis quelques années déjà (ouai j'ai été faible j'ai regardé). Par contre, je résiste à 100% a l'envie de regarder des explications, analyses et compagnie concernant ce nouveau film. Par contre je ne résiste pas à l'envie de vous partager mes théories et mes questionnements.

C'est parti ! 🔗

Qui qui joue ? 🔗

Déjà, niveau casting on retrouve Keanu Reeves (bon c'est pas trop une surprise) mais aussi Carrie-Anne Moss (c'est déjà plus intrigant), par contre on dirait que Morpheus a changé d'acteur (bon c'est ptet pas exactement Morpheus mais ça y ressemble aussi bien physiquement que dans ce que fait le personnage). Bon par contre, j'ai bien peur qu'Hugo Weaving ne soit plus là pour jouer les agents retors.

Ça sonne bien 🔗

Déjà, le premier truc qui claque c'est la musique ! Les précédentes bande-annonce et globalement les films avaient optés pour de la musique plus énervée soit plus nu-metal soit plus électronique. Ici, on a un bon vieux rock psychédélique bien rétro ! White Rabbit de Jefferson Airplane n'est cependant pas un choix si surprenant : cette musique est pas mal inspirée d'Alice aux Pays des Merveilles tout comme … bha Matrix. Les films sont truffés de références à cette œuvre du coup bha ce morceau colle bien dans son ambiance. En plus cette version fait donc un lien entre un morceau qui commence à être pas mal vieux tout en y ajoutant des synthés bien plus modernes et des sonorités propres à la saga.

Ça flatte la rétine 🔗

Second truc qui marque directement c'est que c'est bien moins green qu'avant ! Fini l'étalonnage verdâtre/déprime/crasse/moisissure/roquefort, on a des couleurs bien plus chaudes, saturées. C'est vraiment très joli. Fini le cyberpunk des 90s et bienvenue aux néons et couleurs pimpantes (on est quand même en pleine vague de rétro 80 et ça ressort très légèrement ici).

Rappelez-vous d'ailleurs. À la fin du 3 on voit déjà que le vert disparait pour prendre ces couleurs un poil plus naturelles. C'est bien le signe qu'une matrice vient de se terminer et qu'une nouvelle démarre avec de nouvelles règles.

On a un court extrait d'une ouverture de porte où le sol devient le plafond et vice versa avec un mouvement de caméra des plus vif. Ça a un ptit goût d'Inception (qui, on ne va pas se mentir, s'est un peu inspiré de Matrix donc c'est un juste retour) qui n'est pas pour me déplaire.

L'héritage 🔗

Le trailer est court (enfin un peu long pour un trailer à mon goût avec ses 3 minutes mais passons) et pourtant il y en a de la matière là-dedans.

Un détail étrange c'est l'apparition à plusieurs reprises d'extraits du premier. Et c'est pas juste un effet de montage (sérieux, regardez le trailer vous verrez) mais c'est vraiment intégré dans la diégèse du film.

C'est étrange mais au final possible : après tout, les images montrées sont des extraits de moments s'étant déroulées dans la matrice. Du coup il est plausible que l'Architecte ait dégainé son magnétoscope pour enregistrer des morceaux et s'amuse à les intégrer dans une nouvelle matrice.

Un autre écho du premier film c'est la présence d'une meuf avec un tatouage de lapin. Là où dans le premier c'est un personnage qui n'a quasiment aucun intéret (on ne connait pas son nom et son seul rôle c'est de pousser Thomas Anderson à sortir afin de rencontrer Trinity) alors qu'ici … wow on a un personnage qui semble pas mal central. Badass et prêt à la castagne.

Ici on voit des miroirs semblant servir de portails. Est-ce qu'ils remplacent les vieillissantes cabines téléphoniques ? Faut dire qu'en 2021, utiliser une cabine téléphonique pour sortir de la matrice ça doit être très compliqué. Étrangement, dans le 1 je me suis toujours dit que le miroir qui agit bizarrement n'était qu'une illusion de Néo suite à l'ingestion de la pillule et non un vrai objet physique qui agit comme il le fait. Ici, ils semblent avoir un plus grand rôle.

Le nouveau Morpheus semble amener Néo dans un dojo pour lui redonner ses quelques cours de Jiu Jitsu. Un écho au premier encore une fois.

On dirait que l'on va avoir une scène d'action dantesque dans un train ce qui pourrait faire écho à la station de métro du premier ou plus largement à l'autoroute du 2.

Franchement ça a de la gueule de voir Néo stopper les balles. Mais là ils ont monté le niveau d'un cran en le faisant rediriger une rocket d'hélicoptère.

Il y a de la fuite en moto encore. D'ailleurs à ce moment-là, les passants ne semblent pas fuire le danger mais au contraire ils tentent de stopper le bolide voir de chopper Néo et Trinity qui s'y trouvent. Et si on regarde bien, un des passants a les yeux qui luisent d'un vert très matrixien. Du coup est-ce que les agents peuvent désormais prendre le contrôle des gens sans pour autant récupérer leur apparence d'agent ? Pourtant on voit bien par moment des agents à l'apparence d'agent…

Hors de la matrice 🔗

La très grande majorité du trailer semble se dérouler dans la matrice. Mais on a quand même quelques images hors de la matrice.

On voit le Nebuchadnezzar voler dans une cathédrale avec pas mal de lumière semblant venir de dehors. Est-ce que l'environnement s'améliore et la météo devient plus clémente ce qui serait vraiment plus favorable à une révolte des humains ?

On voit quelques images de Néo naissant une nouvelle fois. Il sort de son cocon sauf que le trailer est assez joueur : les images ne montrent quasiment que du plan assez rapproché à ce moment.

Sauf qu'au début, le trailer enchaine des images limites subliminales (seulement deux images d'affilées (ouai j'ai regardé image par image, mais bon je suis hypé !!)) et dans ces rafales d'images on peut voir que son cocon n'est pas mélangé avec le reste de la populace dans une tour de cocon comme l'on a vu dans les précédents épisodes. Là il semble avoir un traitement de faveur et il a probablement un voisin. Qui ça pourrait être ? Trinity ?

Une grande salle pleine de brume et d'équipements mécaniques

Une grande salle avec seulement deux cocons avec la ptite tête de Néo qui dépasse de celui de gauche

Hors de la diégèse 🔗

Vous avez remarqué que lorsque le film affiche tout fièrement son titre avec son classique effet visuel de glyphes verts (et blanc) qui s'éffacent en tombant du haut… bha … certains vont dans l'autre sens, vers le haut ? Et puis il y en a ensuite des jaunes avec une lumière provoquant un halo jaune qui eux aussi remontent à la vraiment toute fin ?

Théories 🔗

Trinity est belle et bien morte 🔗

Je sais pas pourquoi mais j'ai comme l'impression que Trinity n'existe pas dans ce film. Après tout elle est morte dans le trois. Néo bien que dans la ville des machines n'est pas officiellement mort dans le trois, tout juste blessé. Du coup, il est envisageable que les machines l'aient sauvé (pourquoi ?).

À plusieurs reprises Trinity est étrange dans ce trailer. À un moment elle a les glyphs verts de la matrice qui lui coulent de la joue. Un peu à l'instar de l'environnement de la matrice, du coup elle n'est qu'un programme de la matrice.

À un autre moment, on la voit crier alors qu'elle est en pleine baston. Et l'image la multiplie, elle apparait donc cinq fois (enfin plus mais trop flou pour bien discerner les autres). Sauf que … sur ces cinq images, il y en a deux où le visage n'est pas celui de Trinity mais de quelqu'un d'autre !

Trinity hurlant avec d'autres images d'elle criant mais avec un autre visage.

Intrigant, n'est-ce pas ?

Du coup, je pense que Trinity est bien morte, mais que quelqu'un se fait passer pour elle afin de réveiller Néo. Après tout, c'est par elle que Néo s'échappe de la matrice dans le premier.

À mon avis, ce sont les humains hors de la matrice, qui se servent de son apparence pour faire sortir Néo et que donc, le second cocon montré plus haut, ne contient effectivement pas Trinity (à moins qu'elle ait été résurrecté par les machines mais que les humains et Néo ne sont juste pas au courant encore et qu'il va falloir aller la chercher). Bref, des humains se servent de Trinity comme d'un avatar. Est-ce que la meuf aux cheveux bleus prend les commandes ? Elle semble assez proche du nouveau Morpheus.

Elle tombe de l'immeuble comme Trinity dans le 2 aussi…

L'architecte 🔗

En fin de trailer, on a une rencontre entre un personnage qui semble très au fait de la matrice et du passé de Néo. C'est donc un personnage qui est soit hors de la matrice soit un des manipulateurs.

Et donc, ne serait-ce pas l'Architecte qui troque son costar blanc pour un truc un peu plus passe-partout ?

Après c'est ptet moi qui délire mais on le voit à un autre moment en train d'affronter Néo en combat à main nue en se jettant l'un sur l'autre. Enfin je crois que c'est lui. Il n'y a que quatorze images… floues… de loin.

Mais si c'est vraiment le cas ça risque d'être un affrontement des plus épiques. Entre l'élu qui arrive à manipuler la matrice et bha le créateur himself.

Jésus vs Dieu !!!

What's the matrix ? 🔗

Bon vous faites quoi le 15 Décembre 2021 ?

Finch

Histoire : 🔗

Finch est l'un des très rares survivants d'un cataclysme ayant touché la terre. Il survit tant bien que mal dans son abri en sortant pour récupérer un peu de bouffe et divers trucs pouvant l'aider.

Il est accompagné d'un chien et d'un petit robot. Il comprend cela dit que sa maladie ne lui permettra plus de vivre bien longtemps.

Il entreprend donc la création d'un robot humanoïde afin de se simplifier la vie mais surtout de prendre soin de son cher toutou.

Ressenti : 🔗

Ça fait plaisir de revoir Tom Hanks dans un film que je n'avais pas vu depuis un bail (même s'il continue de bosser beaucoup). Vous commencez ptet à le savoir mais le post-apo/survie c'est un thême qui me plaît énormément. Mais là ce n'est qu'un prétexte et non le vrai thême du film. Du coup, c'est pas vraiment ce que j'en attendais même si ça reste sympa.

Tom Hanks est un bon acteur mais là, le chien est ptet encore meilleur. Et le robot est aussi à deux doigts de lui voler la vedette. C'est un enfant dans le corps d'une machine, il doit être éduqué, il est naïf et innocent et en ce sens ça se rapproche pas mal de Chappie. Mais contrairement à ce dernier, ici son environnement famillial est bien plus … apaisé et bienveillant. Ça mériterait ptet un revisionnage pour comparer un peu les films. ^__^

Bon, par contre le film tente réellement d'être un pur tire-larme. Entre Tom Hanks qui fait sa tête de chien battu, le clebs qui pleurniche comme personne et le robot qui fait des conneries mais tente de bien faire mais surtout le final… on sent que le réalisateur en fait des caisses pour nous arracher notre liquide lacrymal.

spoils J'ai bien aimé le fait que *Finch* insiste sur le fait que ce n'est pas le soleil qui a déclenché l'apocalypse mais bien l'activité humaine. Le soleil n'a été qu'une ptite goutte dans le désastre.

Ma femme a trouvé que la fin était joyeuse alors que j'ai trouvé que c'était plutôt l'inverse… Le pauvre velu se retrouve sans son maître et même s'il a un peu plus confiance envers Jeff il a quand même perdu son sauveur qui a pris soin de lui pendant des années. Il n'a désormais plus vraiment de but.

Pire que ça, le robot qui n'est qu'un gamin au final… bha lui il va perdre son cabot et se retrouvera seul probablement à vivre éternellement. En ayant peur des éventuels autres humains…

D'ailleurs, il fonctionne avec quelle énergie Jeff ? Ça m'a pas mal turlupiné. Comme pour les véhicules d'ailleurs.

Je ne pense pas que ce soit un film qui marque les esprits (d'ici un mois je l'aurai probablement oublié) mais ça reste un moment agréable quand même.

Johnny English Strikes Again

Histoire : 🔗

Alors que Johnny English dispense des cours d'espionnages à des gamins pendant sa retraite, il est rappelé pour une nouvelle mission. Tous les agents en service ont été mis à nu lors d'une cyber-attaque dévoilant leurs identités. Les infrastructures du pays sont menacées par ces attaques sans précédents.

Johnny English accepte la mission et embarque avec lui son très cher Bough pour venir à bout de ce piratage massif. Sera-t-il à l'aise avec la technologie et toujours d'attaque ?

Ressenti : 🔗

J'ai un faible pour Rowan Atkinson. Alors que le second film était moins bon que le premier, celui-là relève le niveau (ou alors mes souvenirs me trompent).

On voit venir de nombreux gags mais ils n'en restent pas moins hilarants. Les répliques qui arrivent à point nommé, les grimaces, les postures et mouvements de ce dadais fonctionnent à merveille sur moi.

C'est drôle mais et on sent la volonté d'ancrer le film dans son époque avec plein de gags sur les "nouvelles technologies" du moment. J'ai bien peur que ça ne vieillisse pas super bien (on vera).

Le film nous promène un peu en France, bien entendu en Angleterre mais aussi en Écosse, c'est cool on se promène par contre là aussi, les effets numériques pour les décors sont pas ouf. Je sais que ça permet de grandement baisser les coûts de production mais par moment ça jure quand même. Bon, pour un film de comédie ça sort pas de l'ambiance, je le conçois, mais je trouve ça quand même dommage.

Old

Histoire : 🔗

Des familles se retrouvent sur une plage paradisiaque lors de leurs vacances. Mais rapidement ils se rendent compte qu'ils vieillissent à vue d'œil et que les gamins grandissent assez vite.

Le temps semble se dérouler à une cadence folle au point où la mort de vieillesse semble bien proche.

Ressenti : 🔗

Le concept est super cool, les acteurs sont super bien choisis. Mais il faut avouer que finalement il n'y a pas grand-chose de plus à raconter.

Le film parvient de justesse à ne pas arriver à court de ses idées trop tôt. Si jamais le léger pitch que je vous donne ne vous intrigue pas, le film ne vous intéressera probablement pas plus.

Le film est bien divertissant mais par contre le film est visuellement assez moche. Les effets spéciaux de "décor" sautent particulièrement aux yeux avec des couleurs criardes et des découpages presque foireux. C'est un peu étrange d'ailleurs de la part d'une production d'un réalisateur de cette trempe : c'est pas non plus le premier plouc venu. Même si sa carrière a été aclamée puis décriée, M. Night Shyamalan reste un réalisateur assez bankable donc pourquoi ne pas lui donner de meilleures images de synthèse ? Je trouve ça très étonnant.

Le ptit jeu en tant que spectateur était de deviner qui serait les acteurs pour les personnages qui vieillissent. On est parvenu à deviner la version adolescente du mioche ^__^ .

Voilà, ça casse pas des briques mais si vous avez un peu de curiosité ça vous occupera une heure et demi.

Récap 27 : Octobre 2021

Et hop, changement d'heure, il fait moche, le chauffage va bientôt devoir être rallumé, il fait nuit. C'est le moment de regarder tout un tas de films !

C'est aussi le moment de jouer sans culpabiliser qu'il faut sortir prendre le soleil.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 8 commentaires, 20 visionnages, 527864 requêtes, 43595 visiteurs uniques pour 7.27 Go de trafic.

Films 🔗

Beaucoup de films ce mois-ci même si pas beaucoup dans le top 250 IMDB (j'avance pas trop mal quand même !).

Séries 🔗

Je me suis engouffré deux séries ce mois-ci !

See (saison 1 et 2) 🔗

On a un Jason Momoa qui est un chef d'une tribu dans un futur dystopique où la très grande majorité de l'humanité a disparue des suites de la pollution mais surtout d'une pandémie. Les rares survivants sont tous aveugles et n'ont plus de technologie.

La série commence par l'assaut de la tribu par un chasseur de sorcier. Les sorciers étant les très rares personnes non aveugles qui sont extrèmement rare mais une prophétie annonce la venue de ces derniers qui sont diabolisés pour avoir conduit le monde à sa perte.

La tribu en question n'a pas de sorcier mais la femme du chef est en train d'accoucher et met au monde deux nouveaux nés qui s'avèreront effectivement voyants. Ils parviennent à prendre la fuite et à établir un nouveau camp bien plus loin où les gamins pourront prendre le temps de grandir dans ce monde d'aveugle.

J'ai vraiment beaucoup aimé. Le concept est chouette, c'est une science-fiction/post-apo vraiment super cool. Et puis les décors ! Wow c'est somptueux ces forêts et tout, ça a été filmé aux alentours de Vancouver au Canada.

J'ai découvert cette série parceque … bha en fait parceque Jason Momoa est l'acteur principal et qu'il est apparemment fan d'Archspire (un gars bien) et qu'il a proposé un ptit rôle de figurant au chanteur et du coup bha ça s'est su et voilà.

Le concept de la série est très cool et la réal est à la hauteur. On sent que chez Apple ils ont ouvert le chéquier pour faire un truc qui a de la gueule qui tente de faire du pied aux amateurs de Games of Throne. Ça flaire le pognon avec son casting, ses décors, ses costumes.

La saison 2 gagne bien en ampleur.

J'aime beaucoup les personnages avec tout leur background assez complexe qui se révèle petit à petit.

Invincible (saison 1) 🔗

Série animée américaine de super héro qui adopte une imagerie assez violente et gore par moment.

Je suis tombé dessus par hasard via Youtube qui m'a proposé un extrait avec la musique de Doom. J'ai trouvé ça intrigant et visiblement quand je me suis renseigné c'était plutôt apprécié du public.

Allez hop, c'est parti pour la dizaine d'épisodes. Bha ça passe bien.

C'est pas trop trop pour les enfants parceque c'est effectivement visuellement très violent. C'est par contre pas super beau (enfin perso j'aime pas trop ce style d'animation américaine, je préfère vraiment l'esthétique plus japonaise mais bon les goûts et les couleurs…) avec des décors assez simples sans trop de détails. Le casting vocal est pas mal du tout avec tout un tas d'acteurs connus.

L'histoire est pas mal du tout pour cette première saison mais j'ai quelques doutes quant à la possibilité de faire d'autres saisons. Le personnage d'Omni-Man est vraiment cool.

J'ai jamais trop compris pourquoi ça ne se fait quasiment jamais de faire des personnages ultra puissant sans commune mesure dans la pop-culture. De mémoire il n'y a que One Punch Man qui s'en rapproche et force est de reconnaitre que c'est une série super cool, comme quoi il y a moyen de rendre ça super intéressant.

On sent bien que ça part puiser un peu chez DC et Marvel pour certains supers héros (plus chez DC d'ailleurs (huhu, je voulais la caser celle-là)).

Jeux 🔗

Doom Eternal 🔗

Encore et encore ! Il est si bon et si plaisant.

Quelques nouvelles maps et un nouveau mode de jeu pour rallonger la sauce bien comme il faut.

Aussi bon soit le jeu, je regrette quand même sa non-modabilité. Les bons vieux Doom sont tellement simples techniquement qu'ils ont vu l'émergence de tellement de maps et de mods qu'aujourd'hui encore du contenu y est créé. Malheureusement, ce nouveau Doom ne connaitra pas ce destin et n'aura donc très certainement pas la même aura et le même héritage.

Son contenu ne pourra donc jamais rivaliser avec celui de son ancètre et c'est bien dommage puisqu'il est déjà si bon.

No Man's Sky 🔗

Ça fait plus de cinq ans qu'il me fait de l'œil avec ses promesses çui-là. J'ai enfin craqué.

La proposition du jeu est très ambitieuse : de l'aventure spatiale dans un univers quasiment infini. On y fait ce qu'on veut.

Il s'agit donc d'un grand bac à sable jouant avec de la génération procédurale pour donner vie à un univers. Et quand je dis un univers je déconne pas : ce sont des millions de galaxies et de systèmes solaires que l'on peut visiter et découvrir.

Le jeu propose un peu d'histoire avec quelques quêtes qui seront d'excellents prétextes pour vous diriger dans diverses directions. Le tout vous poussera à rencontrer quelques races extra-terrestres sur divers planètes.

J'en suis à une quarantaine d'heures et je commence à pas mal cerner le jeu. Il est sorti des claviers d'une petite équipe de dev indépendante qui n'a pas trop sû gérer la hype ni n'a eu le courage de dire non aux diverses propositions des journalistes lors de sa phase de marketting. Du coup les attentes n'ont pas cessé de grandir alors que la liste de feature promises s'allongeait constamment. Et à la sortie ça a été une déception pour pas mal de monde.

Mais depuis les cinq ans de sa sortie, les updates ont continuées de compléter et de raffiner le jeu. Au point où … bha … le jeu propose vraiment beaucoup de variété. Je parle pas des planètes et compagnie mais plus dans le gameplay. Alors je n'ai joué que deux heures lors de sa sortie avant de me relaisser tenter récemment. Mais à l'époque c'était assez vide et répétitif alors que là j'arrive à pas mal varier les plaisirs.

Il y a un peu de craft, de l'exploration, de la construction de base, de l'exploration, des dogfights, de l'exploration, du farming, de l'exploration, des quêtes fedex, de l'exploration… Et je n'ai pas encore tout vu. Le jeu arrive à piocher dans divers autres jeux pour compléter son éventail de trucs à faire.

La génération procédurale pour créer du contenu c'est bien mais il faut avouer que souvent on tourne en rond et c'est sans saveur. Et … je dois avouer que c'est un peu le cas ici même si j'ai pu me balader sur des planètes qui m'ont surpris même après 30h de jeu ! Certaines sont très vallonées, d'autres ont une flore plus tropicale, certaines sont plus aquatiques. Ils arrivent à diversifier suffisamment pour ne pas trop me lasser pour le moment.

D'ailleurs j'ai pas trop insisté sur ce point, mais si vous ne connaissez pas le jeu, en gros vous êtes initialement à pied sur une planète. Et quand je dis planète, ça a vraiment les dimensions d'une planète : en faire le tour à pied vous prendra de nombreuses heures. Vous aurez vite un vaisseau spatial qui vous permettra de parcourir de longues distances sur cette planète ou bien d'aller vers le satellite qui orbite autour de votre planète. Et si l'envie vous en prend vous pourrez vous rendre sur toutes les autres planètes que vous voyez orbiter autour de votre étoile. Et une fois ce système exploré, à vous d'aller dans le prochain système pour continuer.

Cette liberté totale d'exploration dans ces dimensions à un ptit côté exaltant au début. On s'y sent un peu noyé et on ne sait pas trop où aller mais à chaque fois que l'on approche d'une planète pour s'y poser il y a un côté grisant. Faut dire que le jeu techniquement est pas moche (mais pas non plus ultra ouf) mais surtout le fait de ne pas avoir de chargement du tout et que tout se fasse sans coupure est impressionnant.

Bon, je sais pas combien de temps j'y jouerai avant de me lasser mais pour l'instant c'est cool.

Musique 🔗

Pas vraiment une musique mais … J'aime beaucoup cette intro.

C'est l'intro du film Dune de 1984 avec la fille de l'empereur qui donne le contexte du film. Ça a de la gueule, l'ambiance sonore est bien posée, le ptit speech est cool.

Ouai j'ai pas vu le nouveau film mais quand j'ai appris que c'était en deux morceaux j'ai eu envie d'attendre le second morceau pour me les faire d'affilée. Du coup je vais me contenter de l'ancien que je n'ai pas revu depuis des lustres.

Sinon dans un autre registre, le nouvel album d'Archspire est enfin sorti \o/ Et pfiouuu il est vraiment cool. Le niveau technique est là, la créativité aussi et même l'humour.

Bon par contre ils ont repoussé leur concert de décembre pour 2022 :-/

Vidéos 🔗

Je viens de passer le Week-end à regarder le Zevent, un évènement caritatif où de nombreux streamers se sont joints pour trois jours afin de récolter des fonds pour Action contre la Faim.

C'était cool, bon par contre j'ai bien entendu pas pu tout voir (tout ne m'intéressait pas non plus, loin de là). Il y a eu quelques incidents (une alerte à la bombe, un DDoS, des drama plus ou moins justifiés) mais globalement c'était très cool et puis ils sont parvenus à lever 10 millions d'€uros pour cette ONG donc tout est bien qui fini bien.

Des Best-Of seront publiés la semaine prochaine.

Forbidden Planet

Histoire : 🔗

Un vaisseau spatial supraluminique humain est envoyé sur la planète Altaïr 4 à la rescousse du Bélérophon qui y a disparu une vingtaine d'années auparavant. Une fois sur place, ils sont accueillis par Robby le Robot qui les amène à son créateur le professeur Morbius qui explique son souhait de rester sur sa planète pour poursuivre ses travaux.

Il leur apprend que tout l'équipage a péri de façon assez mystérieuse mais que lui et sa fille son naturellement épargnés.

Ressenti : 🔗

Ce film est un pilier de la science-fiction sorti en 1956. Je ne l'avais jamais vu mais en avait maintes fois entendu parler du coup j'ai enfin comblé mon retard. Je comprends qu'il ait eu un grand impact.

Il pose pas mal de bases que l'on retrouve désormais partout. Il prend la peine d'expliquer de nombreux concepts que l'on a désormais acquis. Il commence par expliquer le voyage interstellaire plus rapide que la lumière, les robots programmés pour ne pas blesser un humain… bref ce qui est désormais partout.

En ce sens c'est pas mal du tout. Par contre le film a quand même pas mal vieilli dans sa forme et dans certains de ses propos (bon c'est normal). Mais le traitement de la femme est … sacrément moche. D'ailleurs c'est marrant de voir que l'affiche du film joue à fond sur l'image du robot diabolique qui s'en prend à la femme en détresse avec une position assez évocative alors qu'il n'en est rien dans le film. Déjà à l'époque de la publicité mensongère !

Robby tient Altaira dans ses bras tandis que l'on aperçoit des planètes dans le fond et une base au look rétro futuriste

D'ailleurs le style du texte en jaune qui suit une courbe à l'écran me chatouille particulièrement la rétine. Aussi bien sur l'affiche que sur son générique d'ailleurs.

Les effets visuels sont surprenamment bons. On voit certe la délimitation entre le décor et le matte painting mais ça ne saute pas non plus aux yeux au point de briser l'immersion. Non franchement j'ai été très agréablement surpris aussi par les effets des blasters (bon sauf les acteurs qui ne font pas semblant d'avoir de recul ni rien ce qui est assez comique). Le robot aussi, même si l'on devine qu'il est habité d'un humain a quand même une bonne bouille bien rétro avec ses ptits trucs qui tournent et ses ptites lumières. L'effet visuel de la station qui "ferme ses volets" est assez marrant aussi.

D'un point de vue audio par contre là ça a trèèèès mal vieilli. Ils ont été le premier film avec des sonorités électroniques donc bon c'est à saluer mais c'est par contre vraiment pas ouf. C'est pas mélodieux, harmonieux bref c'est pas musical. C'est plus du sound design pour mettre dans l'ambiance science-fiction avec très probablement des "instruments électroniques" rudimentaires voir primitifs mais du coup c'est pas vraiment agréable à entendre.

Par contre niveau histoire, je dois avouer être un peu déçu de la révélation et donc du dénouement.

spoils Je suis super étonné que le film ne nous sorte pas de petit extra-terrestre. L'ennemi au final est le subconscient du professeur qui a gagné en puissance grâce aux machines des anciens extraterrestres.

La salle des Krell où se trouvent les machineries m'a sacrément fait pensé à l'intérieur du Tardis.

Voilà, ça reste un film plutôt cool qui a eu une influence majeure sur tout l'imaginaire de science-fiction.

C'est marrant d'y voir un "jeune" Leslie Nielsen sacrément sérieux. On y décèle déjà ses mimiques et c'est dur de ne pas repenser à certaines de ses bouffonneries.

Voilà, c'était vraiment cool.

Bacarau

Histoire : 🔗

Bacarau est un village brésilien assez isolé. Le politicien local souhaite se fait réélir mais participe pourtant à l'isolement du village en leur coupant l'accès à l'eau.

Même le camion ramenant l'eau est la cible d'emmerdeurs.

À côté de ça, une habitation isolée est le théatre d'un massacre.

Ressenti : 🔗

Wow j'ai été charmé par ce film. C'est un film qui nous promène pas mal : ça s'annonce comme se déroulant dans le futur. Ça sent la dystopie voir la science-fiction pour partir vers un drame et … C'est très agréable.

Le film se joue de ses spectateurs malicieusement. Et puis c'est un film brésilien qui se passe au Brésil avec des acteurs … vous avez compris. C'est dépaysant pour moi. En plus c'est vraiment joli cette nature.

spoils

J'ai vraiment cru qu'on partait dans le surnaturel : Le film qui s'ouvre en annonçant que c'est dans le futur, la soucoupe volante, la disparition de la carte. J'ai imaginé que le village s'était fait transporté ailleurs ou j'en sais rien quoi.

Mais au final c'est bien plus terre-à-terre et crédible.

Le film vire limite dans le gore sur la fin avec ses décapitations et les coups de feu assez violents. Le réalisateur n'a pas eu peur de vraiment tout montrer aussi bien niveau gore que sexe. C'est clairement cash et j'aime bien.

C'est au final très honnête dans la réalisation je trouve. Les acteurs sont bons, les effets visuels bons, la musique bien dans le ton (mention spéciale pour le générique de fin)(visiblement John Carpenter est très apprécié du réalisateur).

Ce film mérite clairement d'être bien plus connu. Ça sort de l'ordinaire.

Dune (2021)

Histoire : 🔗

L'Empereur de l'Univers Connu transfère la responsabilité de l'exploitation de la planète Arrakis et de son épice de la Maison Harkonnen à la Maison Atréide. Sa véritable intention est de déstabiliser la Maison Atréide et de les renverser en aidant les Harkonnen en leur fournissant son appui militaire.

L'épice est la ressource la plus convoitée de l'univers de part ses différentes propriétés. Elle est l'ingrédient principal au voyage interstellaire mais n'est produite que sur la planète désertique Arrakis. Cette planète abrite également d'immenses vers des sables mais aussi le peuple Fremen dont une prophétie annonce l'arrivée prochaine d'un messie.

Paul Atréide fils du Duc Leto Atréide et de Dame Jessica est préssenti comme étant le méssie. Il a bénéficié d'une éducation particulière entre les conseilleurs de son père lui apportant une formation militaire hors pair et sa mère lui prodiguant son savoir de l'Ordre des Bene Gesserit dont elle fait partie. Il possède donc des facultés de combat classique mais aussi des pouvoirs psychiques.

Ressenti : 🔗

J'avais de trèèès grandes attentes. J'aime beaucoup la filmographie de Denis Villeneuve. Il a fait tout un tas de très bon films et j'ai vraiment beaucoup aimé ce qu'il a fait sur le monument Blade Runner 2049. Du coup, bha j'avais vraiment très confiance en lui pour faire un truc aussi beau, aussi prenant, aussi imposant, aussi monumental.

Mais déjà première déception : le film s'est pris un an dans les dents à cause du covid. Déjà, ça fait mal. Ensuite, il a pas bossé avec Roger Deakins et bha ça se voit. C'est ce monsieur qui est le directeur photo à qui l'on doit en grande partie la pâte visuelle que l'on retrouve dans les productions précédentes de Denis Villeneuve. J'espérai vraiment avoir tout un film visuellement proche du "segment Las Vegas" de Blade Runner 2049, vous savez ? Ce orange profond où le ciel est le sable se confondent où tout est bouché étouffant chaud. Et non, ici ce n'est absolument pas le rendu du film. Ici le désert est très désaturé, avec un ciel blanchâtre, un sable blanchâtre aussi et une épice qui ne vient même pas saturer l'image. C'est terne limite insipide. Cette déception.

Et puis c'est quoi ce délire de filmer en numérique, puis de repartir sur pellicule pour rescanner le tout ? Ça n'a du coup ni le charme de l'image bruité de la péloche, ni la néteté impeccable du numérique… Là aussi je suis déçu.

Et puis visuellement c'est presque trop sage je trouve. Trop crédible, pas assez extravagant. Les boucliers sont pas ouf, le design des Harkonnen sont plutôt gentillets (aurevoir les cheveux (roux)), le style assez … angulaire limite brutaliste d'Arrakis n'est pas spécialement mis en valeur (là par contre on croirait une redite de Blade Runner 2049), les vers des sables sont … bha … c'est bien fait mais sans plus quoi.

Même les Benne Gesserit n'ont pas un look plus dark/fantaisiste que ça. C'est trop terre-à-terre.

Bon alors par contre pour tout le reste j'ai pris mon pied.

Le casting est top. Je connaissais pas Timothée Chalamet mais il fait un Paul Atréide vraiment pas mal du tout. Bon par contre, faut arrêter les conneries : on ne rase pas un Jason Momoa ! C'est quoi ces conneries !

Ce coup-ci le film adapte la même histoire que dans le film de 1984 mais il s'arrête plus tôt. En gros ça s'arrête au moment où Paul et sa Maman rejoignent les Frémen. Le rythme est donc mieux répartit que dans son ancêtre et surtout si le succès commercial est là, on aura le droit à une suite qui j'espère sera bien plus posée et aboutie.

On retrouve certains dialogues quasi identiques (surement issu directement du bouquin d'ailleurs), par contre ici exit la Guilde.

Le Baron Harkonnen est moins exhuberant (aussi bien visuellement que dans son attitude) et plus sombre et flippant. Aurevoir les pustules mais il est plus dérangeant dans ses mimiques et son regard. Quand il s'élève il est au final moins comique (on sent bien moins le côté pauvre mec suspendu à ses câbles) et ça le rend vraiment menaçant.

On voit ici les fameux Sardaukars de l'Empereur et ouaip ils envoient.

Bon, au final, en me relisant j'ai l'impression d'être ptet un peu torp dur avec le film mais en vrai j'ai beaucoup aimé. Juste visuellement j'en attendais beaucoup, c'est joli tout de même. L'histoire toujours top mais il manque surtout une partie 2 pour le moment. J'espère vraiment qu'on y aura droit !


Visionnages 28/02/2028 🔗

C'est fou comme il se finit au milieu de nulle part !

Il est franchement bien mais encore une fois je le trouve trop sage, pas très généreux… C'est fonctionnel mais ça n'a pas la flamboyance de celui de David Lynch et je n'arrive pas à passer outre. Et paradoxalement je trouve ça très froid. Même la planètes des atréides (que l'on voit assez peu) parait aride avec peu de végétation, c'est austère. Et en arrivant sur Arrakis, oui c'est aride mais je n'ai pas la sensation de chaleur écrasante. Pas une fois on voit quelqu'un souffrir de la chaleur ou tout du moins transpirer ou s'éventer. Oui on nous le dit mais il n'y en a aucun signe. C'est dommage d'avoir éludé cet aspect qui me semble important.

Bon la partie 2 vient de sortir et je vais aller me la faire trés prochainement.

Dune (1984)

Histoire : 🔗

En 10 000 et quelques, l'épice est la ressource la plus convoitée de l'Univers puisqu'elle permet d'allonger la vie, d'améliorer les pouvoirs psychiques mais aussi et surtout les voyages interstellaires. Le souci c'est qu'on ne la trouve que sur la planète Arrakis surnommée Dune de part sa géographie très … sableuse.

L'empereur de l'Univers Connu avait confié l'exploitation de la planète à la Maison Harkonnen qui de ce fait a pu accumuler d'innombrables richesses. Cependant, l'Empereur va désormais confier cette gestion à leurs ennemis, la Maison Atréides tout en confortant son alliance Harkonnen pour déclencher une guerre et faire disparaitre les *Atréides.

À côté de cela, l'Ordre des Bene Gesserit est un groupuscule plus ou moins neutre de femmes aux dons surnaturels visant à réaliser une prophétie ancestrale.

Ressenti : 🔗

Ce film est très étrange. Je ne sais pas si je l'adore ou s'il m'emmerde.

Déjà, je parle bien ici de la version de 1984 réalisée par David Lynch. C'est un film bien ancré dans son époque par ses effets visuels. Ensuite il a un rythme assez étrange : c'est mou rushé.

Autant le rythme est lent et on s'endort presque, autant l'histoire se déroule à un rythme éfreiné avec des ellipses de quelques années ou bien de gros évènements qui ne sont qu'à peine survolés malgré leur importance. C'est un peu le souci que j'ai avec David Lynch, j'arrive pas à m'accorder sur le rythme de ses films. Ici, la première partie prend son temps et montre bien les personnages et la situation toussa. Ensuite ça peine vraiment à démarrer. Et là d'un coup on a une guerre, un exil, un entrainement, une prophétie, une rébellion suivie d'une révolution interplanétaire en trèèès peu de temps.

Le film aurait gagné a être découpé en deux voir trois films mais c'était pas encore trop la coutûme à l'époque. Surtout que c'était pas une grosse grosse boîte de production à l'époque et donc le budget était pas si illimité. Ça n'a pas été un succès à sa sortie et il n'a gagné en aura que bien plus tard ce qui explique qu'il n'y a pas eu de suite.

Je disais que visuellement c'était très typé années 80 mais je trouve que c'est justement pas mal. On a des effets visuels analogiques vraiment cools, des effets de détourages un peu perrave, des marionnettes, des décors grandioses, des effets numériques pas si déconnant (ça a vieilli mais c'est pas hideux (je fais référence aux boucliers qui sont vraiment pas mal du tout je trouve)). Les costumes sont pas mal (j'aime bien ceux qui se promènent enroulés dans leurs doudounes/couettes noires).

Bon le coup des Harkonnens qui sont rouquins laisse présager que ce sont les grands méchants (huhu). Mais surtout le Baron est particulièrement repoussant avec ses pustules de partout, ses douches au jus noir, et son allure globalement grotesque où il s'envole vers le plafond du studio de tournage (ouai sur une version en bonne qualité on voit vraiment que c'est un hangar)… Mention spéciale pour les deux neveux Rabban qui arrache la langue d'une vache morte pour la grignoter et Feyd qui passe le film a prendre la pose pour au final ne rien faire.

On retrouve pas mal de têtes connues dans le casting avec une Virginia Madsen qui lance le film avec sa super intro (Buck Up) hypnotisante avec sa musique. Mais on retrouve déjà Brad Dourif avec comme d'hab un rôle de fourbe, Patrick Stewart qui ici a troqué son fauteuil (à roulette ou pivotant, au choix) pour des armes et un space Sitar. Sting s'éclate à montrer ses abdos et à sourire pendant que Max von Sydow et Dean Stockwell versent dans la médecine.

C'est d'ailleurs assez marrant de voir que je ne connais par contre aucun des acteurs des rôles principaux.

Version fanedit 🔗

Il existe une version de 3h traffiquée par un fan sur Youtube. Celle-ci rajoute des scènes qui ont supprimées et modifie deux trois ptits trucs.

Quelques passages rajoutent des infos concernant l'univers avec notamment une intro plus longue expliquant qu'avant l'empereur, l'univers a été gouverné par des machines. Les hommes sont toutefois parvenu à reprendre le dessus et à les écraser. Ça explique le fait que l'Empereur soit légèrement inquiet quand on lui annonce que de nouvelles machines se trouvent sur Ix. Dans cette version la fin est pas mal rallongée et … bha il s'y passe des trucs pourtant assez capitaux qui auraient été super bien si ça avait été développé dans un film supplémentaire. :-/

Au final, j'ai encore plus apprécié cette version (mais bon très généralement je préfèrre toujours les versions longues). Du coup, si vous voulez le mater il est dispo sur Youtube (mais en qualité pourrie).

des spoils Qu'est-ce que la fin est dense ! Déjà il y a la *mère de Paul* qui accouche et donne tous les pouvoirs de la *Révérènde mère* dans *Alia* (qui fait sacrément flipper). Ça manque d'explication et tout à son propos. Elle peut faire quoi au final (à part dévisager les gens avec sa grosse voix) ?

Ensuite, toute la romance de Paul et Chani est tellement survolée et ellipsée que ça donne l'impression qu'ils se rencontrent et que cinq minutes après ils vivent le parfait amour alors que la guerre s'annonce (pas le meilleur des contextes pour épanouir son amour).

Paul qui devient tout à tour le nouveau Duc, Usul, Al Gaib et Muad Dib, Kwisatz Haderach … il aura une carte de visite à rallonge le pauvre. Dans la fin alternative il filoute quand même pas mal : il promet à Chani qu'il l'aimera inconditionnellement et qu'il lui sera fidèle, mais à côté de ça il se marrie à la princesse Irulan (fille de l'empereur) pour légitimer sa nouvelle position et devenir le prochain empereur. Il a le beurre et l'argent du beurre dis donc.

Je vais vous avouer un truc : j'ai pas compris qui était le personnage en début de film qui demande à l'empereur de tuer Paul Atréide. Cette espèce de créature qui se fait promener dans une sorte de wagon-aquarium avec tous ses hommes de main en doudounes/couettes noires (et qui en profitent pour passer l'aspirateur). Visiblement, c'est un gros consommateur d'épice et il s'inquiète à ce propos mais qui est-ce réellement ? Est-ce que ce serait un représentant de la Guilde qui serait donc au final plus puissante que l'Empire ? Je ne connais Dune que par les films et c'est pas évoqué plus que cela du coup… bha j'en sais rien.

C'est donc un film qui a tendance à diviser, soit on adore soit on déteste. Perso j'aime vraiment beaucoup malgré un côté un peu kitch et une esthétique assez particulière.

Hotel Mumbai

Histoire : 🔗

En 2008, à Mumbai, plusieurs groupes de terroristes vont attaquer différents endroits de la ville. Ils feront des dizaines de morts et de blessés.

Une grande partie de leur attaque aura lieu dans un hôtel de luxe. Une partie du personnel va tenter survivre et de sauver le plus de monde possible.

Ressenti : 🔗

Pfiouuu mais quelle tension dans ce film. C'est sacrément foutu.

On suit de nombreux groupes de survivants avec principalement Dev Patel qui est un serveur de l'hôtel.

Le film est basé sur des faits réels mais du coup je ne sais pas à quel point c'est réaliste/brodé dans le film. Toujours est-il que ça passe vachement bien.

La galerie de personnages est plutôt variée et ils sont globalement pas figés. Nombreux sont les personnages qui sont montrés sous un aspect plutôt négatif puis finalement bien mieux : le russe est tout d'abord immonde puis s'avère au final plutôt rassurant et humain, la vieille bourge raciste ignorante qui se ravise assez vite, le chef cuistot intraitable qui au final agit presque en héro…

Les terroristes nous sont montrés d'abord sous un angle hyper froid et méthodique puis on se rend compte de leur embrigadement et qu'ils sont juste de pauvres gosses. Bref, ça joue moins sur les évidences que ce qu'un basique film d'action américain ferait.

spoil

Étonnament tout le "gros" casting ne survit pas. Comme quoi il n'y a pas que les figurants ou ptits rôles qui y passent.

Je recommande chaudement.

Spiral

Histoire : 🔗

Une série de meurtres de flics qui ressemble comme deux gouttes d'eau aux meurtres de John Kramer (le serial killer dans Saw).

C'est Chris Rock qui hérite de l'affaire et qui va tenter avec son nouveau partenaire d'élucider le mystère afin d'interrompre le massacre.

Ressenti : 🔗

Je suis pas fan de Saw, d'ailleurs je n'ai vu que le premier. Mais ! Dans celui-là il y a Chris Rock et Samuel L Jackson. Il ne m'en fallait pas plus pour me laisser tenter.

Bon bha ça reste du Saw avec des pièges alambiqués ridicules. Du coup on regarde un pauvre gars se faire torturer sans qu'il n'ait aucune chance de s'en sortir. C'est franchement pas ouf. Et pourtant j'aime bien les films gores et tout mais là je trouve ça … pas intéressant.

spoil total

Franchement, le film dévoile très vite sa structure. Un flic disparait, le spectateur voit la scène de torture qui mène à la mort. Puis ellipse on suit le flic qui découvre le truc et hop.

Le film suit ce schéma tout le temps sauf une fois avec un personnage. Du coup forcément, on se doute que CE personnage n'est en fait pas mort et qu'il est donc sacrément suspect.

Mais même avant ce montage qui dévoile le tueur, on a tellement d'indice auparavant que c'est le mec est louche que bon…

Et le fait de ne plus avoir la surprise et de ne pas être emballé par cette débauche de faux-sadisme enlève toute saveur au film.

Chris Rock ne parvient pas à sauver le film. Autant il est super drôle, autant dans ce rôle sérieux il a du mal à insuffler de crédibilité à son personnage. Il est juste bon à gueuler constamment à faire croire qu'il y a tout un background à son personnage mais ça prend pas.

Et Samuel L Jackson non plus ne peut sauver le film vu que … bha il n'a qu'un très petit rôle au final.

Je n'attendais rien du film et j'ai été déçu. Ptet à réserver aux fans de la saga ?

Old Henry

Histoire : 🔗

Alors qu'il vit peinard dans sa ferme perdue au milieu de nulle part avec son gamin, Henry voit arriver un canasson sans son cavalier. Il part à la recherche de ce dernier qu'il trouve assez rapidement avec un flingue et surtout un ptit pactol de pognon.

L'inconnu est pas mal amoché et perd du sang. Après avoir hésité Henry le ramène dans sa ferme avec le pognon et panse ses blessures.

Ressenti : 🔗

Très très cool ce western. Je vais finir par penser que j'aime bien ce genre de film !

La perspective de créer sa ptite vie au milieu de la campagne immaculée en toute indépendance et sans être emmerdé résonne un peu en moi même si je sais pertinnement que je serai très probablement vite malheureux (petit citadin geek que je suis). Ça a quand même un ptit côté flippant : pas de voisin, pas trop de loi, à la merci des éléments et des premiers venus.

spoil

C'est super cool qu'en fait le héros soit Billy the Kid ayant survécu à Pat Garrett et faisant sa ptite vie anonyme.

L'assaut final est très prenant. Toute la tension accumulée dans tout le film qui explose enfin pour du pan pan boom boom sec et efficace.

Le héros est sacrément efficace au révolver, à la hachette, au couteau et s'en sort bien en sept contre un. Les boules que ce soit le dernier connard qui le finisse en coup de pute.

Tim Blake Nelson est vraiment un sacré acteur. Je l'ai pas vu dans beaucoup de film mais à chaque fois il fait sensation. Le western lui sied bien.

The Descent 2

Histoire : 🔗

Alors que Sarah est la seule rescapée de leur escapade en spéléogie et retrouvée par un bouseux du coin. Une équipe par à la rescousse des autres mais comme Sarah est amnésique, ils l'emmènent également pour tenter de les retrouver plus facilement.

Deux flics, trois spécialistes de spéléo et Sarah retourne dans la grotte en passant par un puit de mine abandoné. Et bien entendu ça repart très vite en biberine.

Ressenti : 🔗

Bon alors déjà cette suite n'est possible que si l'on part de la fin américaine où Sarah survie… Et le film n'a à peu près rien de nouveau à raconter.

C'est … bha pas passionnant et limite chiant. Sans l'effet de surprise bha il ne reste plus rien.

Le premier est pas mal du tout mais cette suite est vraiment moins intéressante.

J'ai l'impression que le réalisateur a pris un malin plaisir à souiller ses acteurs… Constamment ils se prennent des trucs dans la tronche (sang/vomi/bave/merde/boue…) (c'est sorti la même année que Drage Me To Hell … coïncidence ?).

Voilà voilà rien de plus à dire (comme le film).

Escape Room : Tournament of Champions

Histoire : 🔗

Zoey et Ben veulent se venger de la société Minos qui a tenté de les tuer une première fois dans le premier film Escape Room. Ils décident donc d'aller à New-York là où sont censé se trouver les locaux de l'entreprise pour … heu … se venger.

À peine arriver, ils se font attaquer par un junky qui tente de s'enfuire. Les deux héros le pourchassent mais se font larguer dans le métro.

Rapidement leur wagon de métro se détache et bifurque et s'arrête. Là ils comprennent très vite qu'ils sont en fait dans l'Escape Game avec d'autres personnes qui sont elles aussi parvenues à gagner une fois précédente.

Ressenti : 🔗

Rhoolalala. J'avais pas vu le premier mais bon…

Non c'est vraiment pas ouf. C'est moche, c'est inintéressant, c'est sans queue ni tête. On sait déjà que nos deux protagonistes s'en sortiront vivants…

J'ai vraiment pas compris le délire. Encore dans la saga Saw, je comprends qu'on puisse kiffer le fait de voir les héros torturés psychologiquement et physiquement pour les pousser à s'en sortir (dit comme ça c'est louche) mais là vraiment c'est juste naze.

Les puzzles n'ont aucun intéret mais heureusement que le film est très rythmé. Enfin heureusement… au moins on a pas le temps de s'ennuyer, mais du coup on a pas à réflêchir.

Le concept même de faire un film sur un Escape Game pourrait être pas mal si le spectateur pouvait faire au moins semblant de participer mais là bha non c'est survolté donc pas le temps de tenter de trouver une solution ou autre. De toute façon on a aucun indice ni rien. Du coup ça ressemble à un speedrun d'escape game de quelqu'un qui fait semblant de pas connaitre la solution pour toujours s'en tirer à la dernière seconde.

Voilà, c'est dispensable.

Life of Brian

Histoire : 🔗

Brian nait au même moment qu'un certain Jésus et il connaitra un destin un peu moins connu mais tout de même pas mal mouvementé que son voisin.

Brian rejoint le Front Populaire Judéen qui tente de dégager l'envahisseur romain de Nazareth.

Ressenti : 🔗

Ce film a plus de quarante ans et est toujours aussi drôle. Certaines blagues sont un peu moins tolérables tout de même mais ça reste quand même top. L'humour absurde des Monty Python est bien présent dans tout le film.

On retrouve la pâte de la troupe dès le générique avec son style visuel si particulier. J'ai toujours aimé ce style d'animation des Monty Python, c'est faussement simple. Ça me fait d'ailleurs un peu penser au clip Leave Me Alone de Mickael Jackson dans le style.

Terry Gilliam ici n'est plus co-réalisateur (contrairement à Holy Grail) et c'est ici uniquement Terry Jones qui dirige.

Les acteurs endossent tous plusieurs rôles ce qui me fait d'autant plus sourire. Mais mon favori est quand même John Cleese, j'ai toujours eu une fascination pour lui. Rien que de le voir je suis prèt à rire à la moindre de ses conneries. Là, avec son rôle de Reg le leader du FPJ il est impeccable.

Mine de rien le film critique énormément les religions. Enfin pas les religions elles-mêmes mais plutôt leur concept : l'aveuglement des croyants. Il a été interdit dans pas mal de cinoche. Alors que ça reste quand même assez soft et ouvertement humoristique et au final le christianisme est pas spécialement critiqué. Jésus aurait pu en prendre plein la gueule et … bha au final non rien du tout.

Je préfère de peu Holy Grail leur précédent film bien que celui-ci soit plus travaillé et cinématographique. Un classique à se revoir de temps à autre pour voir la vie du bon côté.

In The Mood For Love

Histoire : 🔗

Deux couples emménagent côte-à-côte dans un immeuble. Dans l'un, le mari est toujours en vadrouille à droite à gauche dans le monde, et dans l'autre c'est la femme.

Les deux laissés pour compte vont donc se découvrir petit à petit et arriveront vite à la conclusion que leurs moitiées sont occuppées ensemble. Ils se lieront d'une amitié forte … très forte.

Ressenti : 🔗

Et bha … j'ai absolument pas accroché. Bon les films de romance je suis assez hermétique mais là ça n'a pas fait exception.

Pourtant le film est très joli visuellement avec de superbes plans, des ralentis, des décors et une image toute bien texturée mais non l'histoire m'a gonflé. La musique est super cool mais non ça ne suffira pas à rattraper l'histoire.

Je me suis pas mal emmerdé au point d'accélérer le film pour pas capituler. J'ai d'ailleurs pris quelques jours avant de rédiger ce visionnage histoire de voir s'il me fallait plus de recul pour voir si mon opinion pouvait s'affiner. Mais non, je n'en retiens pas grand-chose et pourtant ce film a fait un carton.

Angel Heart

Histoire : 🔗

Harold Angel est un détective lambda des années 50 à New-York. Il est convoqué par Louis Cyphre qui lui donne une mission bien payée afin qu'il retrouve un certain Johnny Favorite.

Il n'a pas trop d'info si ce n'est que ce Johnny a une dette envers le mystérieux Louis Cyphre et que celle-ci doit être payée. Notre détective doit donc déterminer si la cible est toujours en vie et si oui où est-ce qu'elle se trouve.

La seule piste à suivre est celle d'un séjour en hôpital il y a une quinzaine d'années.

Ressenti : 🔗

Pas ouf mais pas mal de singularité dans ce film. Déjà ça se la joue film noir avec un détective dans les années 50 (pour un film de la fin des années 80) avec des méthodes parfois violentes mais sans que ce soit un gros bras écervellé sans aucune morale. Ensuite une très grande partie du film se déroule en Louisiane où la culture locale teintée de vaudou apporte une touche un peu exotique. Ce mélange des deux ambiances rend pas mal du tout.

Mickey Rourke est au moment du tournage au sommet de la forme avec son look de playboy (il n'est pas encore passé sur la table d'opération pour entamer sa transformation) et il joue sacrément bien. C'est un rôle bien plus nuancé que ce que je pensais. En face de lui on a Robert De Niro qui semble un peu fanfaronner dans le rôle de Louis Cyphre.

On m'a vendu le film comme étant un film à twist final et … bha … Ouai il y a un twist mais il se voit venir dès le début du film. Bon ça reste quand même sympa mais il n'y a pas la surprise. Mais bon disons que le titre et les noms des personnages sont de trop gros indices pour ne pas être ignorés.

spoils

J'ai bien aimé le jeu de mot sur Louis Cyphre, j'ai tenté de le débusquer sans aller bien loin jusqu'à ce que ce soit révélé.

Le personnage est bien évidemment louche dès le début. Avec ses ongles, son trône, ses gestes, son mangeage d'œuf (après avoir dit que l'œuf est considéré comme l'âme pour certains), l'évocation d'un contrat envers un musicien qui est devenu une star grâce à lui…

J'ai tout de suite pensé que l'enquête était bidon puis j'ai très vite compris que le détective n'était en fait qu'à la recherche … de lui-même. Et ça n'a pas manqué. Bon, ça n'a quand même pas éventé le film car c'est bien réalisé et tout.

C'est marrant comme à chaque meurtre, la victime est tuée par un objet qui a attiré l'attention par notre détective. Au point où c'est devenu un jeu pour anticiper quelle arme allait être utilisée pour les prochaines victimes (haha la casserole de gumbo c'était pas mal du tout).

C'est au final un film qui n'a pas semblé laissé de grande trace et pourtant il sort de l'ordinaire avec un bon cast et une bonne réal. Les décors des années 50 sont vraiment très cool. Et puis c'est pas super commun les films dont l'action se déroule en Louisiane.

Jacob's Ladder

Histoire : 🔗

Jacob Singer est revenu à la vie normale après la guerre du Vietnam. Il semble aller pas trop mal mais semble avoir quelques soucis de traumatismes.

Il commence à avoir quelques apparitions, dors très mal, est désorienté, devient parano. Ça ne va qu'en empirant lorsqu'il reprend contact avec un ancien soldat ayant été avec lui six ans auparavant lors de la guerre.

Ressenti : 🔗

Superbe découverte. Des années qu'il me faisait de l'œil, je ne savais pas du tout de quoi ça allait parler si ce n'est que c'était peu rassurant.

J'aime beaucoup l'esthétique du film. C'est moche cheapos du début des années 90. Et du coup ça renforce pas mal l'atmosphère angoissante du film.

Le film est très surprenant en changeant de registre (j'élabore plus dans la partie spoilante). Et du coup c'est très agréable à regarder puisque je ne savais pas trop vers quoi le film tendait. Même sa fin m'a bien surpris !

Tim Robbins est vraiment chouette comme acteur. Il est étrangement pas si populaire alors qu'il a une bonne bouille mais surtout qu'il a joué dans tout un tas de supers films. Il y a même Macaulay Culkin (il a 41 ans !!!) qui a un ptit rôle sérieux.

Le film a eu le droit à un remake en 2019 tiens donc… Je me laisserai ptet tenter à l'occase.

quelques spoils

Comme je disais tout à l'heure, j'ai été très surpris par les changements de tons dans le film. Un coup c'est joyeux, avec sa meuf tout va bien, un coup on est dans une station de métro fermée avec quelques apparitions spectrales dans le wagon puis dans une fête on a … heuuu … un début de viol par un alien o___O puis ça part en réunion d'ancien combattants traumatisés, ça semble partir dans combat judiciaire. Et là on commence à être encore plus déboussolé quand il se réveille dans les bras de son ex-femme et son gamin mort qui n'est plus mort. Puis on continue de s'enfoncer dans la confusion quand il revient avec sa nouvelle copine, séjour à l'hosto qui se termine très étrangement et enfin on a un début de révélation d'un complot de l'armée. Wow. Je ne savais plus quoi comprendre/croire. Qu'est-ce qui se passe, quelle piste suivre ?

Et boum ultime spoiler de la fin.

En fait.

Il est mort.

Ptain, j'ai beaucoup aimé cet aspect décousu qui part dans tous les sens. Presque un ptit air de Mulholland Drive mais plus horrifique teinté de paranoïa et de démence.

Apparemment pleins de scènes sont passées à la trappe au montage final. C'est dommage certaines semblaient appuyées encore plus l'aspect surnaturel dérangeant. Près de 20 minutes sont du coup manquantes :-/

Notifications d'écriture sur IRC avec Weechat

IRC est un vieux protocole de chat encore utilisé qui a plus de trente ans mais qui connait des évolutions. L'une d'elle est la possibilité de signaler le fait que l'on est en train d'écrire.

Oui oui, tous les autres protocoles de chat le font déjà depuis des lustres mais voilà ça arrive aussi sur IRC et comme d'hab ça passe par une lente phase de standardisation puis encore plus lente phase d'implémentation dans les serveurs et les clients. Dans sa récente version 3.3 sortie en septembre 2021, Weechat a changé sa conf par défaut pour activer un gros paquet de ces nouveautés qu'il supportait depuis déjà quelques-temps. Mais cette version a aussi apporté ce support des notifications d'écriture. Ce n'est par contre pas activé par défaut.

Ça se passe en 3 étapes.

1 Activer la CAP nécessaire 🔗

Cette fonctionnalité s'appuie sur les CAPABILITIES de la norme IRCv3. C'est le système de négociation des fonctionnalités entre le client et le serveur.

Il faut donc que le serveur sur lequel vous vous connectez le gère (c'est le cas notamment de Geeknode). Pour savoir si le serveur le gère, rendez-vous sur le buffer du serveur (généralement avec /buffer 1) et là entrez /cap ls. Le serveur vous renvoie ce qu'il sait faire de la forme : -- irc: client capability, server supports: account-notify away-notify chghost extended-join multi-prefix sasl=PLAIN,ECDSA-NIST256P-CHALLENGE,EXTERNAL tls account-tag cap-notify echo-message solanum.chat/identify-msg solanum.chat/oper solanum.chat/realhost .

Le serveur doit gérer la CAP nommée message-tags (ce n'est pas le cas de Libera comme le montre l'exemple ci-dessus).

Si c'est le cas, vous pouvez demander à activer cette fonction avec /cap req message-tags ce qui devrait vous renvoyer irc: client capability, enabled: message-tags.

Pour ne pas avoir à faire cette manip à chaque fois, vous pouvez l'ajouter dans les réglages du serveur avec la commande /set irc.server.NOM_DU_SERVEUR.capabilities message-tags.

Si vous souhaitez vérifier que la CAP est bien activée vous pouvez faire un ptit /cap list ce qui vous donne -- irc: client capability, currently enabled: extended-join chghost cap-notify userhost-in-names multi-prefix away-notify sasl account-notify message-tags batch server-time account-tag (enfin ça sera pas forcément les mêmes hein).

Voilà cette première partie est bonne.

2 Activer le plugin dans Weechat 🔗

Voilà maintenant votre client IRC reçoit bien les messages tags mais pour l'instant Weechat n'en fait rien. D'ailleurs si vous voulez voir à quoi ça ressemble, vous pouvez faire un ptit /server raw pour voir tout ce que reçoit weechat de manière brute. Dans tout ça vous verrez probablement des message-tags avec le fameux "typing".

Bon faisons en sorte que Weechat les prenne en considération. Il y a quatre options à activer : /set typing.look.enabled_nicks on et /set irc.look.typing_status_nicks on vous permet de voir les notifications des autres. Alors que /set typing.look.enabled_self on et /set irc.look.typing_status_self on vous permet d'envoyer vos notifications d'écriture aux autres.

Une fois fait, pensez à sauvegarder votre configuration avec /save.

Bon, c'est tout bon, tout devrait marcher mais il est possible que vous ne voyiez rien encore.

3 Afficher le plugin 🔗

Ce système s'appuie sur un nouveau plugin nommé… "typing". Et il faut configurer votre Weechat pour afficher ce plugin.

Par défaut, il devrait être présent dans la barre status mais si comme moi vous l'avez modifiée, bha … il ne s'y ajoutera pas tout seul dedans.

Donc pour ajouter ce plugin, la première chose à faire c'est de lister vos barres avec /bar listfull . Et il vous enverra quelque chose de la sorte :

18:15 List of bars:
18:15	ubar: root (conditions: -), bottom, filling: horizontal(top/bottom)/vertical(left/right), height: 1
18:15		priority: 0, fg: default, bg: default, bg_inactive: default, items: buffer_number+:+buffer_name,hotlist,input_text,time,[completion],[typing],input_paste
18:15	fset: window (conditions: ${buffer.full_name} == fset.fset), top, filling: horizontal(top/bottom)/vertical(left/right), height: 3
18:15		priority: 0, fg: default, bg: default, bg_inactive: default, items: fset, with separator

Donc là dans l'exemple j'ai 2 barres : ubar que j'ai créé et fset qui existe par défaut. Dans les infos pertinentes à voir, c'est la liste des items dans ubar qui contient notamment [typing].

Il est possible que vous n'ayez pas cet item dans vos barres et c'est celui qui nous intéresse. Pour le rajouter dans une de vos barres il faut donc modifier une de vos barres et lui ajouter l'item en question à l'endroit que vous voulez : /bar set NOM_DE_VOTRE_BARRE items buffer_number+:+buffer_name,hotlist,input_text,time,[completion],[typing],input_paste Et vous voilà prêt.

Profit ! 🔗

Bon je ne vous cache pas que pour le moment… à peu près personne n'utilise cette fonctionnalité. Et puis bon… on va pas se mentir ça n'a pas grand intéret.

capture d'écran du plugin en action

voilà l'allure que ça a lorsque xiu écrit.

Mais il est possible de le faire. Et ce qui est bien, c'est que ces nouvelles fonctionnalités ne perturbent pas les vieux logiciels non mis à jour. C'est tout bien foutu sur ce point.

Shallow Grave

Histoire : 🔗

Trois colocs font passer des entretiens pour trouver un quatrième locataire. Malgré leurs critères farfelus et déroutants, ils finissent par accepter un nouveau.

Après sa première nuit à la maison, ils sont tous trois étonnés de ne pas le voir. Après plusieurs heures ils décident d'enfoncer la porte de la chambre pour voir de quoi il retourne.

Le malheureux gît dans le paddock. Ils fouillent un peu et tombent sur une valise pleine à ras bord de fric.

Ils décident donc de ne pas en parler à la police et de garder le pognon. Ils se débarassent du cadavre en forêt.

Ressenti : 🔗

C'est le premier film de Danny Boyle et franchement qu'est-ce qu'il est chouette. Pourtant esthétiquement c'est pas super charmeur avec une image assez froide, un décor plutôt lambda mais l'histoire et les acteurs sont vraiment cools.

Après m'être regardé The Last Supper hier, et bha ça rassure pas quant aux colocations.

J'aime bien les évolutions différentes des personnages. Entre les revirements, les retours de karma, les opportunités immanquables, les traumatismes… Ils connaissent tous les trois de grands changements.

Gros spoil J'aime beaucoup comment tous les personnages se révèlent à la fin. *Christopher Eccleston* n'est au final pas si tordu que ça, il souhaite se barrer avec le pognon sans violence mais ça part en couille.

Kerry Fox est vachement opportuniste, prête à changer de camp pour avoir le pognon tout en ayant un plan pour disparaitre avec la totalité quand elle en a l'occase.

Au final, le plus sympa du lot est quand même Ewan McGregor, il commençait à éprouver des remords. Je pense que l'élément déclencheur est en partie le retour de bâton concernant son comportement de merde vis-à-vis de Cameron (le prétendant rouquin). Il s'est même accusé de la fourberie de Kerry Fox pour la sauver en sachant pertinement qu'il était en possession du pognon.Ça aurait été tout bénef pour lui.

Mais au final c'est elle qui aura été la plus gourmande à la fin.

La toute fin est toutefois surprenante. Ewan McGregor est au sol avec son couteau dans l'épaule et les flics et compagnie… bha ne tente pas de le sauver plus que ça. C'est tellement bizarre qu'ils ont rajouté la voix du personnage pour montrer qu'il est bien vivant puisque ce n'était pas si flagrant.

Le scénario est vraiment très cool et l'écriture des personnages sublime le tout. Techniquement le film est par contre assez moche, c'est du petit budget mais ça a quand même son petit charme.

C'est la première apparition de Ewan McGregor et le premier film de Danny Boyle. C'est également le premier film pour John Hodge. Comme quoi, on peut débuter et faire un excellent film du premier coup et sans un kopek !

The Last Supper

Histoire : 🔗

Un groupe d'étudiants a l'habitude d'inviter un ami chaque dimanche lors d'un repas pour passer une bonne soirée dans leur coloc. Un soir, un des colocs tombe en panne et parvient à se faire ramener à la maison par un inconnu qu'ils invitent à dîner.

Ils se rendent très vite compte que leur invité est à l'opposé complet de leurs croyances politiques. Ce dernier est un ancien militaire désormais camioneur avec des idées très très à droite.

La discussion s'envenime et leur invité commence à menacer d'un couteau l'un des étudiants juif. Au final, ce dernier le tue d'un coup de couteau dans le dos. Ils décident de ne pas rapporter leur crime à la police malgré la plausible légitime défense.

Cela leur donnera l'idée de transformer leurs dîners en petit tribunal où ils s'octroient le droit de vie ou de mort sur leurs invités.

Ressenti : 🔗

C'est vraiment un chouette petit film avec une histoire cool, un casting pas si pourri malgré son budget rikiki.

Je l'avais vu une fois il y a fort longtemps et ne m'en rappelais plus. Cependant à peine j'ai vu le plan de tomate au début du film ça m'a rappelé l'histoire du film sans savoir que c'était ce que j'étais en train de regarder :-)

C'est donc un film avec un humour assez noir. Les personnages sont assez caricaturaux au point où l'on a l'impression de voir des discussions ultra tranchées que l'on ne retrouve habituellement que sur Internet. Sauf que ce film date d'avant la démocratisation d'Internet mine de rien.

On y retrouve pas mal de sujets de discussions limites trollesques assez usuels maintenant. L'antisémitisme, le nationalisme, l'homophobie, la masculinité oppressive, le puritanisme…

Tout ça m'a donné envie de revoir Shallow Grave.

Under The Shadow

Histoire : 🔗

Durant les années 80, à Téhéran, alors que la guerre se rapproche inexorablement de la ville, une mère se voit refuser de reprendre ses études universitaires sous prétexte qu'elle a pris part à l'émancipation des femmes quelques années auparavant. Son mari médecin doit aller proche du front pour soutenir l'effort.

La mère se retrouve seule avec sa fille et tous ses voisins qui fuient progressivement la ville pour se réfugier. Son mari souhaite qu'elle parte mais elle s'obstine à rester à la maison.

Un jour, un missile tombe sur leur immeuble à l'étage supérieur. À partir de ce moment, d'étranges phénomènes commencent à apparaitrent.

Ressenti : 🔗

Un film qui se déroule en Iran c'est déjà super rare. En plus c'est un film d'horreur se déroulant pendant la guerre mais qui … ne tourne pas autour de la guerre. C'est assez étrange mais au final vraiment cool.

J'ai beaucoup aimé le dépaysement culturel. Les contrastent entre la mère chez elle, libérée, moderne et malheureuse quand elle est dehors à subir l'oppression religieuse masculiniste. Mais cet aspect assez critique n'est toujours pas le thême principal du film. Et c'est ça qui est fort.

C'est que malgré un enrobage de film d'horreur teinté de surnaturel, il se permet d'aborder des sujets bien plus réalistes qui ajoutent une sacrément bonne saveur au film.

Le vrai sujet du film c'est … une histoire surnaturelle d'esprit. Avec une ptite fille qui voit des gens/des objets qui disparaissent/des apparitions. Et c'est vraiment bien foutu.

C'est aromatisé au folklore local du coup ça nous change des poncifs usuels.

Voilà, je le recommande chaudement pour du frisson du moyen-orient.

The Descent

Histoire : 🔗

Six femmes vont se faire une virée dans l'arrière-pays dans le but d'aller faire de la spéléologie tranquillou. La tribue est motivée et prête à explorer une cave réputée comme assez simple.

La première descente est un enchantement avec ses mousses, ses jolies pierres, sa flotte omniprésente. Mais c'est sans compter l'esprit d'aventure un peu trop poussé de la leader qui a finalement choisi une autre grotte encore inconnue.

La virée tourne très vite au cauchemard à la suite d'un éboulement dans une ptite galerie. La sortie va être compliquée.

Ressenti : 🔗

Arggggg Le début du film ça commence par un accident de bagnole qui n'apporte au final pas grand-chose au film. Certe ça explique un peu la psyché de quelques-unes mais ça n'a pas un grand intéret dans le grand schéma de l'histoire.

L'ambiance redevient plus légère après l'ellipse et du coup le départ en vadrouille. Ça rigole/picole/s'amuse on respire un grand coup de cette bonne humeur générale avant que tout s'engouffre. Et là le film est sacrément réussi.

J'ai pas le sentiement d'être claustrophobe dans la vie de tout les jours mais là, de les voir ramper à moitié dans la flotte… Oufff c'était le malaise total pour moi. C'est étouffant. Le réalisateur a très bien réussi son coup.

Et c'est à ce moment-là que ça va partir en couille. Du coup ça m'a sacrément mis la pression ce démarrage oppressant.

Le film se transforme alors en film de survie où elles vont devoir se démerder pour revenir en surface. Ça redevient beaucoup plus supportable pour moi. Plus trop de galerie trop étroite. Du coup la pression retombe et cette troisième partie de film devient super intéressante.

spoils

Par-contre, là on arrive à une quatrième partie où on se rend compte que la caverne est habitée par des humanoïdes ayant évolués pour vivre dans le noir total. Et là c'est assez étrange parcequ'effectivement ils sont tout blanchâtre, aveugle, soit-disant une ouïe et un odorat surdéveloppés. Pourquoi pas, mais on comprend vite, qu'ils vont en surface pour chasser des bestiaux. Dans ce cas pourquoi sont-ils comme ça ? Mouai.

Et puis leur sens surdéveloppés, c'est du pipeau total. Les bestiaux à plusieurs reprises se trouvent à quelques centimètres des meufs sans les sentir ni les entendre ? Mouai mouai mouai. J'ai un peu de mal à accrocher à ça malheureusement. Ça m'a un peu sorti du bousin. Tu as rompu le contrat film.

Bref, je suis un poil déçu de ses créatures mais ça reste quand même sympa à regarder. Le film aurait pu s'en passer mais c'est pas non plus pourri. Ça nécessiterait juste quelques ptits ajustements.

La fin est par contre pas mal surprenante. Et d'ailleurs j'ai vu que la fin usienne est différente : En gros à la toute fin il n'en reste plus qu'une, elle tombe dans un trou, se relève, parvient à trouver la sortie et s'échappe. Elle retrouve la voiture. Puis elle se tourne et revoit son amie morte dans la voiture et là pouf elle se réveille. En fait en tombant elle s'est foutue dans les vapes et rêvait. Finalement, elle reste perdue dans sa grotte et hallucine avec sa gamine.

La version usienne est identique à ceci près que … bha elle ne se réveille pas une deuxième fois, elle est réellement parvenue à s'enfuire de son trou. Cette fin est bien moins surprenante mais le marché US n'est pas paré pour supporter ça.

C'est franchement un très chouette film même si certains détails m'ont heurtés. Visuellement c'est très sombre ce qui rend pas mal du tout.

C'est poisseux, dégueulasse et oppressant à souhait.

Le film a plutôt bien marché surtout dans le monde de l'horreur où il est très apprécié. C'est pas mal du tout d'avoir un casting entièrement féminin et qui sort des clichés usuels.

Desierto

Histoire : 🔗

Un camion de méxicain tombe en panne alors qu'il tentait de passer la frontière en plein milieu du désert. Les migrants sont comdamnés à finir à pied avec leur passeur.

Une fois la frontière passée, le groupe se retrouve face à un ricain seul dans son pickup décidé à défendre sa frontière. Il commence à tirer sur le groupe.

Ressenti : 🔗

J'aime beaucoup ce film. Il est concis, court, efficace, condensé. C'est joli, cruel, impitoyable, direct.

Il y a peu de dialogue et ça n'en nécessite pas, on découvre les quelques personnages à travers seulement quelques bribes de dialogues mais surtout en fonction de leurs actes.

C'est réalisé par le fils d'Alfonso Cuaron (qui a fait Children of Men que j'adore). C'est un cast quasi exclusivement hispanophone. D'ailleurs la VO est en espagnol avec juste l'antagoniste d'usien.

Le désert est vraiment magnifique. J'adorrerai m'y promener (mais pas dans les mêmes conditions).

spoil

Quand un film torture/tue un animal ça me révulse mais là ce putain de clebs est tellement une terreur que pour une fois ça me soulage presque. Ce saligot est impitoyable à courir constamment et à bouffer ses proies sans relâche.

Un ptit truc qui me titille : pourquoi à la fin au lieu de se jeter avec Sam dans le vide, Moises ne lui fait pas juste un coup de pied ou bien juste un gros choc histoire de le faire tomber sans se foutre en danger ? Bon ça lui a réussi mais c'était clairement pas gagné.

Globalement les persos font pas de trucs trop cons alors que dans les films c'est souvent le cas… Là, ça tente pas de jouer les héros inutilement quand tout est foutu. Bon l'antagoniste ne rate ses tirs que quand il faut mais sinon il n'y a pas grand-chose pour rompre la suspension de l'incrédulité.

Je suis assez étonné que ce film n'ait pas plus de succès. Il est honnête et sans prétention. Les acteurs sont convaincants, les décors magnifiques, l'histoire simple mais prenante.

La Haine

Histoire : 🔗

Lors d'émeutes violentes en banlieu, un habitant de cité se retrouve à l'hopital gravement amoché par les flics. Vinz est particulièrement remonté et souhaiterait venger son ami en dégommant un flic.

Son pote Hubert ne parvient que très difficilement à le tempérer tandis que Saïd se retrouve entre les deux. On passe une journée en leur compagnie dans leur cité.

Ressenti : 🔗

C'est un film culte que je n'avais jamais vu encore. Je dois avouer que je ne suis pas spécialement versé dans les drames, dans les problèmatiques des cités de banlieu du coup… bha j'ai jamais vraiment tenté de le voir.

Mais pourtant le film est vraiment cool. Les personnages ne sont pas si caricaturaux et ça me semble assez réaliste de l'ambiance de cité.

Hubert est le seul du trio à gagner ma sympathie, Vinz est bien trop aggressif et impulsif et Saïd est vraiment relou malgré son revirement progressif vers la fin.

Le film est vraiment anxiogène malgré ses pointes d'humour parsemées de-ci de-là. On se doute que ça ne peut que mal se finir. C'est étouffant et ce noir et blanc crasseux n'aide vraiment.

léger spoil

J'ai quand même gagné de l'affection pour les personnages qui semblaient finalement plus sympathiques qu'ils n'en avaiennt l'air.

Puis, une fois à Paris, ils se rendent dans une gallerie d'art et là ils deviennent pas mal détestables d'un coup d'un seul. À croire qu'il fallait forcément les rabaisser à leur faire faire une connerie.

C'est assez triste de constater que le sujet de la violence policière était déjà largement abordé dès 1995 avec ce film mais qu'en étant cantonné aux cités … bha ça ne choquait pas plus que cela. Il faut attendre les mouvements des ZAD mais surtout des gilets jaunes pour que ce sujet soit légèrement abordé par les médias.

Voilà, c'est un film court et cool à voir.

The Haunting

Histoire : 🔗

Une étude scientifique sur des insomniaques recherche des cobayes pour passer quelques-temps dans un manoir. Trois personnes s'y présentent et découvrent une bâtisse aux proportions extraordinaires et à la décoration aussi splendide que flippante.

Il s'avère que l'objet de la recherche n'est pas l'insomnie mais la réaction des participants à la peur. Ça va vite tourner en cauchemar pour nos participants.

Ressenti : 🔗

Je n'avais pas revu ce film depuis sa diffusion à l'époque et depuis on a eu le droit à l'excellente série The Haunting of Hill House qui est une adaptation de la même histoire. Et la comparaison fait du mal au film.

Ce n'est pas strictement le même médium certe mais on a pas exactement le même genre d'horreur. Ici c'est bien plus léger et superficiel et surtout ça a un recours excessif aux effets spéciaux numériques.

C'est dommage parceque j'ai quand même pas mal apprécié la grande majorité du film mais le final est particulièrement décevant. Il y a de bonnes idées et d'autres moins pertinentes on va dire. La baraque hantée c'est un concept qui me plaît toujours et du coup je suis pas trop difficile.

J'ai l'impression que pas mal de pans du film sont passés à la trappe. On nous montre une pièce particulièrement intrigante avec tout un tas de miroir et tout mais non ce n'est pas exploité (pas un fusil). On nous montre une pièce secrète contenant tout un tas de bouquin et visiblement connue de personne et non ce n'est pas exploité non plus (toujours pas de fusil). On nous fait partir deux assistants du docteur en début de film pour … ne pas les faire revenir et … bha ils reviennent pas et n'ont donc servi à rien non plus (toujours pas de fusil). Bref, ça a mis en place des trucs pour tout désamorcer un peu trop facilement.

La série s'éloigne un peu de l'histoire du film et tant mieux. Préferrez largement la série au film, c'est d'un tout autre acabit.

Récap 26 : Septembre 2021

Bonjour, ça va vous ? Ouai je suis très à la bourre. J'ai l'impression de me noyer dans un verre d'eau en ce moment.

J'ai l'impression de pas avoir de temps libre malgré … bha toute la procrastination et tout. Faudrait que je ralentisse un peu les jeux vidéo probablement et que je me consacre plus au blog.

(ouai c'est la même intro que le mois précédent mais c'est toujours d'actualité)

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 0 commentaire, 5 visionnages, 483365 requêtes, 42437 visiteurs uniques pour 5.85 Go de trafic.

Films 🔗

Disette ce mois-ci

Jeux 🔗

Control 🔗

Un jeu de Remedy sorti il y a deux ans. C'est un TPS (pas mon fort du tout) à forte ambiance.

On joue Jesse Faden (interprêtée par Courtney Hope (parceque oui à ce niveau c'est vraiment du jeu d'acteur, mais je reviens plus tard sur ça.)) qui vient inspecter un étrange bâtiment appartenant au FBC : le Bureau fédéral de Control.

À première vue c'est presque désert jusqu'à ce que l'on se rende compte de l'aspect assez surnaturel du lieu. La géométrie est pour le moins surprenante voire changeante. L'ambiance commence à se faire ressentir. L'architecture assez brutaliste/monumentale commence à laisser transpirer une atmosphère inquiétante J'ai vraiment adoré cet aspect du jeu.

Sans blague, l'allure des lieux que l'on visite m'a particulièrement touché. Et en plus techniquement le jeu est vraiment très très beau. Les éclairages sont particulièrement réussi c'est somptueux.

Les jeux de lumières sont impressionnants. Bien que le jeu ne soit pas raytracé on approche quand même beaucoup d'un tel rendu. J'imagine que le nombre de bidouillages qu'ils ont utilisé pour berner le cerveau des joueurs doit être considérable. On aura ptet finalement pas besoin de vrai raytracing à force…

Le rendu des personnages est suffisamment réussi pour que l'on tombe dans l'uncanny valley. Les textures de peau, des yeux et tout, c'est pas mal bluffant, les animations qui vont avec sont fines (surtout pour l'héroïne) mais il y a du coup un je ne sais quoi qui fait que ça saute aux yeux que ce n'est pas réel. Ptet une certaine rigidité ? Les subtils plissements de peau qui ne sont pas là ? Bref, je ne sais pas ce qui manque pour que l'illusion soit parfaite.

L'histoire joue à fond la carte du surnaturel. Le jeu lorgne vachement du côté de la fondation SCP au point où tout un pan du jeu se situe dans une zone d'archivage et de protection d'objets aux pouvoirs étranges. Une grande partie du jeu tourne autour de ces objets et votre personnage gagnera des facultés extraordinaire comme le moyen de planer, faire un peu de télékynésie…

Il y a même un bout de cross-over avec l'un de leur précédent jeu : Alan Wake et c'est vrai que le marriage passe plutôt bien !

Niveau gameplay on est donc face à un metroidvania-lite en TPS. On gagne de nouvelles facultés au court de l'aventure nous permettant d'atteindre de nouvelles zones. On explore donc la map tout en dézinguant le personnel corrompu par le Hiss. Et à mon goût c'est là où le bas blesse.

J'ai trouvé la baston assez … inintéressante. Les combats sont ultra simples, il suffit de ramasser des objets et de les envoyer à la gueule des ennemis. En boucle. Juste en se protégeant quand la mana est faible le temps que ça remonte.

C'est vraiment trop simple. Et bon autant c'est assez jouissif au début d'éclater un extincteur à la gueule d'un malheureux garde de sécurité. Autant au bout de 10h à faire ça, bha … voilà. Le jeu est un peu trop simple et ne nous pousse pas à varier les plaisirs.

Je n'ai pas utilisé le bouclier une seule fois dans toute ma partie (sauf lors du tuto). Le corp-à-corp non plus. La possession… un peu mais ça reste pas spécialement indispensable.

Un peu comme dans Doom, les ennemis crève en répandant des trucs qui remontent la vie. Du coup il suffit de déglinguer les pauvres gonzes suffisamment vite pour ne pas être inquiété. Même les combats de boss n'apportent aucune variation. Il suffira encore de leur envoyer chiotte/distributeur/chaise/bloc de béton à la tronche à bon rythme pour venir à bout d'eux. Et ce même jusqu'à la toute fin du jeu.

Voilà, le gameplay de baston est pas ouf. En plus j'aime pas vraiment les TPS, c'est assez dur de viser mais bon je m'en sort suffisamment pour aller au bout. Et malheureusement, quand on ré-explore une zone déjà connue, les ennemis respawn encore du coup … bha on doit subir encore ces combats nazes.

Il y a un ptit système de loots où l'on passe sa vie à devoir vendre les mods qu'on ramasse vu qu'on ne peut en posséder que 24. Même ça, c'est plus chiant qu'autre chose, au final j'ai choisi mes trois mods qui me plaisait et tout le reste j'ai vendu, vendu, vendu, vendu…

Niveau arme, on a un flingue magique qui change d'apparence en fonction de son mode de fonctionnement. En gros c'est un flingue de base, qui se transforme en fusil à pompe, en sniper, lance-grenade… Sauf qu'on ne peut avoir que deux modes différents à la fois. Pour changer il faut retourner dans le menu. Une contrainte arbitraire nulle. D'ailleurs je ne me suis servi quasi exclusivement que du fusil à pompe. Les explosifs te pètent un peu trop à la gueule, la mitraille se vide en deux secondes en faisant très peu de dégat, le flingue de base est trop de base, le sniper prend une plombe pour tirer pour des ennemis qui virevoltent dans tous les sens…

Niveau déplacement c'est pas mal du tout. On a un dash qu'on peut pas mal spammer et on peut s'envoler à une dizaine de mètre de haut pour planer quelques secondes avant de redescendre en douceur. Ça donne pas de moyen pour explorer des zones à priori innacessibles. D'ailleurs pas mal de zones secrètes se trouvent là où l'on regarde pas trop (en haut).

Les combats m'ont gonflés mais fort heureusement l'aspect exploration m'a complètement maintenu dans le truc.

Musique 🔗

Archspire a sorti un troisième clip de leur futur album ! Et là ils ont pas déconné, c'est un VRAI clip. Avec acteurs/décors/scénar ! Mais surtout … des effets spéciaux.

Et … bha ils se sont fait vraiment très plaisir niveau effets spéciaux.

Drone Corpse Aviator

Le morceau décape bien. Pfiouuu cet album va passer en boucle pendant un moment.

Le drama Tipee 2021 : plateforme neutre ?

La semaine dernière l'émission Complément d'Enquête sur la téloche a diffusé une interview du patron de Tipee (Michael Goldman). Le sujet est de l'émission concerne les Fake News et le pognon qui gravite autour. Tipee est une plateforme de financement participative où tout un chacun peut créer une page pour demander de l'argent de façon récurrente aux utilisateurs.

Les propos qui font réagir sont les suivants :

"C'est parce que ce monsieur, qui n'a pas été condamné a priori, est sur le site que je peux dire à tous les autres : «Sachez que si vous êtes sur Tipeee et que vous n'avez pas été condamné par la justice, vous pourrez venir ici tranquillement, on ne vous foutra jamais dehors»"

-- Michael Goldman

Son associé ajoute

"Mon rôle, c'est d'accompagner toutes les paroles, pour qu'elles aient les moyens de débattre entre elles."

-- Jonas Mary

Et enfin ça se termine par un :

"J'assume tout ce qu'il y a sur le site, du plus antisémite au moins antisémite, du plus complotiste au moins complotiste"

-- Michael Goldman

Et ces propos sont en train de provoquer un raz de marée. Pourtant… ils me semblent absolument normaux et surtout logiques.

Par contre la formulation “J'assume tout ce qu'il y a sur le site…” me pose souci. J'aurai préferré qu'ils se retranchent uniquement derrière un “Je ne suis pas à même de refuser du contenu mais je souhaiterai que la justice soit moins tolèrante et plus réactive.”. Ça me semblerait un message plus clair.

Neutralité de la plateforme 🔗

La plateforme a décidé d'être neutre et de ne pas filtrer ce qu'elle accepte ou non. Du coup elle s'appuie sur les décisions de justice pour refuser/virer une personne.

Tant que la justice ne statue pas de la légalité d'un contenu d'un utilisateur, la plateforme ne prend pas d'initiative. Et je trouve que c'est un comportement plutôt sain.

Ils n'ont pas vocation à être un réseau social mais ils s'apparentent plus à un employeur. Et bon, un employeur qui choisit de ne pas embaucher (ou rémunérer différemment) certaines personnes selon des critères autre que techniques on apelle ça de la discrimination (racisme, sexisme, … j'en passe et des meilleurs) et là c'est bien moins vu.

Sur quel critère la plateforme devrait accepter/refuser un utilisateur ? Quand est-ce qu'un créateur de contenu devient conspirationniste ? Savoir tracer une ligne est un exercice au combien difficile qui prend parfois des années à la justice.

Les créateurs de contenus sur Youtube se plaignent de la censure exercée par Youtube, certains semblent prêt à subir en plus une (auto-)censure par Tipee ?!

Comme d'habitude il y a des cas extrèmes où forcément certains créateurs font leur business sur la fake news ou l'antisémitisme comme il est question dans l'interview, mais c'est à la justice de juger. C'est à la justice d'interdire ou non un créateur de contenu de diffuser ses propos.

Accepter la censure arbitraire d'une plateforme c'est devoir appliquer la politique et les choix moraux du patron de plateforme et de ses décideurs. Ça peut vite devenir problématique quand on se rend compte que certains choix fait par cette plateforme ne sont plus vraiment alignés avec ses propres convictions comme ça pouvait l'être à un moment.

Liberté d'expression : EU vs USA 🔗

C'est encore une fois un souci récurrent quand on parle de Liberté d'Expression. Il y a deux visions différentes qui s'affrontent :

  • “Absolument tout est permis” dans la vision USA.
  • “Il y a certaines limites à ne pas franchir” dans la vision Européenne.

Ce débat se rencontre régulièrement sur Internet où l'on cohabite souvent avec les citoyens du net provenant d'autres contrées. Est-ce que derrière la liberté d'expression je devrais être à même de faire l'apologie de certaines idéologies ? Et bien, j'ai beau avoir une culture énormément influencée par les USA je préfère largement notre vision européenne où certains messages n'ont pas à être proférés.

L'exode de Tipee 🔗

Bon du coup quelques créateurs de contenus se sont barrés de la plateforme, d'autres y restent parceque se priver d'une partie de leurs revenus c'est compliqué tout en poussant les gens à utiliser d'autres plateformes.

Bon ça part chez Patreon qui est une boîte usienne qui tente d'avoir une modération assez forte en bannissant les idées trop à droite et ce qui s'en rapproche. D'autres partent en favorisant Utip des ptits français spécialisés dans les contenus de vidéastes.

À voir ce qu'il se passera dans le temps.

Que cherchent ces utilisateurs mécontents ? Une plateforme qui pratique la censure sur les sujets qui les révulsent eux ? Il va falloir autant de plateforme que d'utilisateurs… Chacun a ses sensibilités.

Paris, Texas

Histoire : 🔗

Un homme est retrouvé errant dans le désert. Il semble muet mais son portefeuille contient un numéro qui une fois appelé s'avère être le frangin.

L'homme avait disparu depuis quatre ans et semble complètement déboussolé, tout étrange. Le frangin va pour la ramener chez lui où réside le gamin abandonné.

Ressenti : 🔗

La première partie du film est vraiment lente et déroutante. Le personnage ne parle pas et est particulièrement chiant, du coup c'est vraiment laborieux. L'histoire ne progresse que très peu mais il y a du coup du mystère.

Pourquoi le personnage est là ? Que lui est-il arrivé ? A-t-il été kidnappé ? A-t-il tué sa femme ?

La première demi-heure il ne décroche pas un mot. J'ai eu peur que le personnage ne progresse pas de tout le film et ça aurait été un calvaire. Mais par chance il se déride et commence enfin à parler un peu mais sans rien révéler pour autant.

Et en fait le thême change petit à petit pour finir en apothéose. Finalement le film est vraiment très cool. Avec un rythme bien à lui mais c'est ce qui fait son charme et sa singularité.

Ça donne un peu l'impression d'un réalisateur qui n'a pas envie de raconter une histoire mais juste transmettre un mix d'émotions. C'est un peu planant.

La première moitié du film n'aurait pas été aussi dérangeante, je l'aurai très probablement classé dans les films vraiment excellent. Je comprends tout à fait son classement et sa popularité. C'est une bonne découverte.

PS : c'est marrant je ne trouvais pas trop avec quel film j'aurai pu le comparer et là, hugo m'a proposé de lui-même Lost in Translation et bha c'est plutôt cohérent. Il y a cette petite atmosphère de personnage déconnecté de ce qui leur arrive assez similaire dans les deux films.

3 Idiots

Histoire : 🔗

Trois indiens se retrouvent pour un rendez-vous dans leur ancienne université pour honorer un pari. Il manque cependant Rancho qu'ils iront retrouver.

Flashback !

Trois étudiants arrivent dans une école prestigieuse d'Inde pour devenir ingénieur. Ils deviendront amis avec Rancho qui sera un véritable sage dispensant sa sagesse autour de lui.

Ressenti : 🔗

Je ne vous cache pas que je ne connaissais absolument pas ce film et que je l'ai trouvé via le TOP 250 IMDB. Du coup, je me suis dit pourquoi pas.

Et … bha je trouve le film vraiment surestimé. Bon, je suis vraiment pas réceptif au Bollywood avec ses chansons, ses danses et compagnie du coup ça partait mal. Mais par chance le film est assez soft niveau chansonnette… doit y en avoir 3 ou 4 sur les trois heures que dure le film.

Par contre j'ai trouvé l'histoire sacrément niaise. On croirait vraiment un film à diffuser pour les jeunes enfants pour apprendre quelques belles leçons de vie. Et le pire c'est que les reviews des spectateurs semblent adorer. “Une grande leçon de vie” … heu … sérieusement ?! La plupart du temps ça dit en gros qu'il ne faut pas viser à être un connard et être le plus compétitif pour arriver à quelque chose dans la vie. No shit Sherlock

Bon, alors c'est long, l'histoire est un peu amusante mais sans plus, le message est niais et par-dessus faut rajouter un surjeu assez lourdingue. Rhaaa sérieux, le directeur est ultra caricatural avec ses mimiques et c'est pas les étudiants qui vont contre-balancer le truc.

En plus, on se tape une amourette par-dessus…

Je suis étonné que Disney n'ait pas tenté un remake. C'est pile leur créneau pourtant.

C'est apparemment le film indien ayant explosé tous les records niveau revenus. Bref, c'est pas pour moi.

J'ai eu du mal à pas abandonner en cours de route. Comment ça se fait que le film soit aussi bien noté ?! 82ème place des meilleurs films de tous les temps… Et bhé.

C'est décevant, j'aurais vraiment aimé aimer un film indien mais ça sera pas là.

Chaos Walking

Histoire : 🔗

Un vaisseau humain se crashe sur une planète à peine colonisée par les humains. La seule survivante découvre qu'il n'y a plus que des hommes dans le village où elle est tombée.

Les pensées des gens s'entendent et également se voient. Par contre, notre survivante ne semble pas affectée par cet étrange phénomène.

Ressenti : 🔗

J'ai adoré le concept. Les pensées matérialisées et entendues de tout un chacun est vraiment une super idée.

Globalement le film est sympa même si le dénouement est quelque peu décevant. C'est assez dommage parcequ'avec une telle idée il pourrait y avoir plein de trucs à exploiter.

C'est de la science-fiction sympatoche avec de la survie, pas grand-chose de trop surprenant (les environnements sont très terrestres) avec des colons qui s'organisent pour subsister.

C'est pas mal mais au final assez insipide. Ça va s'oublier très vite.

C'est tiré d'une série de bouquins. Ptet qu'il y aura des suites qui pourraient relever le niveau. L'histoire est assez prévisible et sans grand intéret mais ça pourrait être un tremplin pour de prochains films poussant à fond le concept.

Visiblement le film a eu une production très douloureuse qui a nécessité pas mal de reshoots pour arriver à ce qu'on a. Et il a des avis assez moyens globalement même si je pense que le film est pas si horrible que décrit. Ça reste quand même sympa à regarder. C'est juste que les spécificités du film n'ont au final quasi aucun impact sur le déroulé de l'histoire.

Voilà, ça se voit mais ça s'oublie vite.

Lethal Weapon 1,2,3,4

Histoire : 🔗

Un flic assez vieille école se retrouve à devoir faire équipe avec un policier plus jeune aux méthodes assez radicale et fofolle.

Différentes enquêtes sur les quatre films.

Ressenti : 🔗

C'est pas mal mais c'est pas ouf non plus.

Le duo fonctionne assez bien mais par contre l'ajout de Joe Pesci est de trop. Son personnage est bien trop relou pour être agréable.

Les scènes d'action ont assez mal vieilli par rapport à ce qu'on est habitué à voir maintenant. Cela-dit ce sont de vraies scènes d'actions avec des effets pratiques uniquement. Donc de vraies explosions, des bagnoles qui se fracassent, des panpans boom dans tous les sens et des hélicoptères…

Tiens d'ailleurs c'est quoi le délire de Richard Donner (le réalisateur des quatre films) ? Il te fout des hélicoptères partout. Il a un cousin dans le business ou quoi ? Chaque film a le droit à l'intervention d'hélico.

C'est un peu son deux ex machina à lui. Une scène un peu trop calme, paf on fait venir deux hélicos qui vont canarder la baraque d'un héro. Un personnage qui s'apprête à faire une grande révélation, paf un hélico qui apparait par la fenêtre avec un sniper qui tue la pipelette. Une course poursuite qui s'éternise, devinez quoi ? Un hélico !

Bon j'ai eu ma dose d'hélico pour six mois au moins. C'est pire que la Carte au trésor !

Un côté sympa de la série de film c'est que le cast est consistant. Et du coup on suit un peu la ptite famille des protagonistes. C'est pas ouf mais c'est très honnête. On retrouve la baraque qui se fait massacrer, la voiture qui change parceque … bha elle aussi se fait massacrer. Les gamins grandissent, les personnages vieillissent.

Et c'est assez marrant de voir que les films ont traversé les années 90 avec des looks bien typés années 80 dans le premier. Pour finir sur du look plus tolérable des années 2000.

Bon je fais pas un post par film parceque je les ai matté tous d'affilée et que bon, rien de bien spécifique à raconter sur chacun.

Visiblement un cinquième épisode était sur les rails avec le cast d'origine mais force est de constater que … bha le réalisateur est mort cet été et les acteurs ont pris vingt-cinq ans dans la gueule… Le pauvre Danny Glover doit plus vraiment être en état de faire grand-chose et Mel Gibson aura du mal à être crédible en déglingo de la gachette toujours prêt pour la castagne avec ses 65 ans. D'ailleurs même Rianne qui joue la gamine … bha … l'actrice a 60 ans.

Heat

Histoire : 🔗

Des braqueurs font un coup. Ils partent avec le pactole malgré quelques débordements ayant causé la mort de trois convoyeurs de fonds.

Les braqueurs s'attèlent pour leur prochain coup.

Ressenti : 🔗

Le casting est de toute beauté. On a un De Niro au top, un Val Kilmer au top, un Al Pacino au top et même dans les seconds couteaux on retrouve tout le beau monde avec notamment William Fichtner mais aussi Danny Trejo (qui joue… Trejo, quelle originalité) une jeune Natalie Portman

Et puis cette énergie, cette tension, ces moments d'entre deux où l'on voit l'autre facette de tout ce petit monde. La ptite vie de famille plus ou moins misérable selon le côté tranche radicalement avec ce qu'on s'attend d'un tel film. Les scènes d'actions sont tout bonnement haletantes.

On sent que ce film a inspiré tout un tas de monde et notamment les devs pour faire les jeux Payday. La musique caractéristique, les courses dans la ville, le chaos ambiant c'est implacable. Impossible de rester de marbre.

On s'attache à cette équipe de gangster (forcément avec De Niro…) alors que le flic est détestable à souhait. On parvient à oublier les victimes que font nos malfrats et on ne voit plus que leurs bonnes manières alors que ce Al Pacino semble vraiment invivable en négligeant sa vie de famille au profit de son boulot.

spoils

La scène de confrontation entre les deux protagonistes autour d'un café est si classe. Les voir tous les deux papoter, à deux doigts de se lier d'amitié grâce à tous leurs points communs alors qu'ils sont ennemis de facto est si bien trouvé.

Et puis le côté psychopathe enragé du flic qui contraste avec le calme et l'assurance folle du gangster fait toujours son ptit effet. Et c'est à ce moment-là qu'on réalise qu'en fait le flic est foufou mais par vengeance pour toutes les victimes qu'il ne peut sauver. De Niro perd aussi de sa superbe quand il annonce qu'il est prêt à quitter la femme de sa vie s'il le doit pour éviter la prison. L'image des deux personnages est d'un coup chamboulée.


À chaque fois, je suis content de voir que Val Kilmer n'est au final pas trahit par sa femme alors que leur relation bat sacrément de l'aile.

Super film d'action mais qui ne peut justement pas être résumé qu'à cela. Une grande partie du charme du film vient de toutes les autres scènes de la vie banale qui est atypique pour ce genre de film. Ça donne une toute autre envergure aux personnages qui ne sont plus de simples rôles mais de vrais être avec toute une histoire et une vie. Bref tout un background.

Super film !

Récap 25 : Aout 2021

Bonjour, ça va vous ? Ouai je suis très à la bourre. J'ai l'impression de me noyer dans un verre d'eau en ce moment.

J'ai l'impression de pas avoir de temps libre malgré … bha toute la procrastination et tout. Faudrait que je ralentisse un peu les jeux vidéo probablement et que je me consacre plus au blog.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 3 articles, 2 commentaires, 14 visionnages, 454279 requêtes, 41579 visiteurs uniques pour 7.89 Go de trafic.

Films 🔗

Je me suis laissé tenté par des films plus pourri que les mois précédents.

Séries 🔗

The Mandalorian (s1 et s2) 🔗

Bon j'aime bien Star Wars mais à petite dose. Et là… bha j'ai vraiment beaucoup aimé.

Le format déjà est finalement assez court avec des épisodes d'une grosse trentaine de minutes et seulement 8 épisodes par saison. Ensuite, pas besoin d'apprécier Star Wars au contraire même. On nous épargne tout un paquet d'aspects qui ne me plaisent moyen. En gros pas trop d'Empire, pas trop de rebels, pas de Skywalkers et pas de Jedi. Et c'est rafraîchissant.

On a le droit à tout un tas d'aliens, d'environnements et de vaisseaux qui sont typiquement Star Warsiens mais c'est justement le bon côté de la franchise pour moi. Et puis Visuellement ça a de la gueule. On sent que beaucoup d'effets visuels sont des effets pratiques. Pas mal d'aliens sont des marionnettes et ça donne un côté bien plus tangible à l'écran. C'est pas juste un basique effet numérique comme les autres.

D'ailleurs techniquement c'est bluffant. Les effets numériques sont supers biens intégrés au point où ça devient difficile de distinguer ce qui est vraiment présent à la caméra et ce qui ne l'est pas.

D'ailleurs je sais pas si vous êtes au courant mais ils utilisent une méthode de travail toute nouvelle pour ça. En gros au lieu de tout filmer sur fond vert/bleu pour incruster les acteurs dans un environnement généré numériquement, ici les acteurs jouent entourés d'écrans. Du coup ils sont eux-même en présence des décors tels qu'on les voit sur le résultat final. Le tout est généré en live ce qui permet tout un tas d'effets visuels supplémentaires (en gros des réflexions bien plus réalistes sur l'armure métallique du protagoniste).

Bref, visuellement c'est réussi, niveau musique hourra ! On échappe au sempiternel John Williams (qui me gonfle) pour des morceaux bien plus électro par moment ce qui renouvelle pas mal la franchise.

D'un point de vue histoire, c'est pas mal du tout. Ça fleure le western.

Voilà, c'est une série qui vaut le coup finalement.

Jeux 🔗

Breathedge 🔗

Je l'ai abordé dans un article. Le jeu est quelque peu surprenant à la fois vraiment très chouette puis un poil décevant. Un peu maladroit, lourdingue dans son humour mais un gameplay pas mal pourri.

Doom 2016 🔗

Je m'étais fait le jeu à sa sortie et là pour la QuakeCon ils ont organisé une ptite promo du coup j'ai craqué pour l'intégrale de Doom. Je me le suis donc refait et pfiouuu il est bon.

Sa nervosité, son ambiance, sa précision, ses mécaniques n'ont pas pris une ride. Ce jeu est sacrément fun à jouer et sa musique sublime le tout. En plus le jeu est beau et tourne sacrément bien.

Après un Doom3 qui s'éloignait de ses deux ancetres, ils ont repris un virage pour revenir dans des mécaniques au final plus proche des deux premiers opus. Le rythme est bien élevé, l'histoire plus en retrait et par contre ils ont su moderniser le tout en rendant le jeu vraiment très agréable à jouer. Les déplacements sont aux ptits oignons. Quand on enfile le clavier nos ptites bottes et notre casque vert on commence à sauter partout, à chopper à la gorge le premier imp venu, on balance une grenade on descend on remonte. Tout ça avec une fluidité parfaite. Le feeling des déplacements est nickel. Notre personnage s'accroche aux bords, il fait un double saut et tout tombe comme on s'y attend.

Ce jeu est un exemple de FPS qui réussit en grande partie grâce à sa mobilité ce qui permet au joueur d'accéder au flow en dézinguant moultes démons sur la musique énervée de Mick Gordon.

J'adore ce jeu. Même cinq ans plus tard il est top.

Doom Eternal 🔗

Le ptit dernier de la franchise. C'est une découverte pour moi.

OMG.

Ce sont des génies ! J'ai vraiment l'impression que l'équipe de dev a joué à DOOM 2016 et a vu que le jeu avait un potentiel de fun encore plus grand qu'apparent. Ils ont réussi à comprendre parfaitement leur jeu et voir dans quelle direction il fallait pousser pour parfaire une formule qui marchait déjà sacrément bien.

Le jeu a poussé tout ce qu'il fallait pour rendre le jeu plus extrème. On va encore plus vite, on est plus mobile, les ennemis sont plus variés, les niveaux mieux agencés, on a plus de scénar sans que ce soit envahissant… Le jeu semble bien plus complet et aboutit.

Les affrontements sont visuellement bourrins, auditivement on est submergés ça pète de partout, ça tremble, ça clignotte mais tout ça est au final une danse milimètré où il faut constamment réflêchir et prendre des décisions. Le jeu est intense intellectuellement. Je déconne pas, il faut constamment réagir, s'adapter en moins de deux secondes pour parvenir à se dépatouiller d'une meute de démon. Jouer bêtement vous conduira vers la défaite assurément en moins de deux.

Vous allez devoir composer dans une arène que vous allez devoir découvrir sous les tirs ennemis. Vous allez devoir prioriser vos cibles afin d'espérer en sortir vivant. Certains ennemis vous poussent à garder vos distances, d'autres ne demandent qu'à vous affronter au corps-à-corps, d'autres sont parfaits pour les affrontements en meute, bref le bestiaire a été fait par des artisans qui ont tout bien planifier. Chaque baston va devoir être planifié mais non dans le calme mais dans la furie des feux nourris.

C'est jouissif.

Les arènes sont au final assez pauvre en items. Par chance, vous avez des équipements qui vous permettront de vous en sortir. Votre fidèle tronçonneuse vous permet de récupérer des munitions mais pour cela il vous faut de l'essence (qui remonte lentement dans le temps). Besoin de vie ? Il va falloir achever vos ennemies à la main dans la brutalité caractéristique de l'épisode précédent. Besoin d'armure ? Bon bha un coup de lance-flamme avant de dégommer vos proies et pouf ils feront gicler de l'armure dans leur agonie.

Et c'est cette mécanique qui donne tout le sel à ce jeu. Vous vous retrouvez à devoir organiser votre baston pour toujours faire le plein entre vos différentes ressources. Et en plus de ça pour vous aider vous avez des grenades avec leur cooldown. Et puis aussi un bon gros coup de poing qui défouraille bien sec.

À vous de timer vos cooldowns, gérer vos munitions pour toujours avoir de quoi faire le plein.

Du génie !

Franchement ce Doom Eternal c'est le Fury Road du jeu vidéo ! Ça fait plaisir de voir qu'Id Software en tant que précurseur du genre peut encore montrer à toute l'industrie que ce sont eux les rois du FPS.

En plus le jeu est assez généreux avec maintenant un hub entre les missions. Ce dernier est rempli de trucs à débloquer via des secrets disséminés dans les niveaux de la campagne.

Le seul point noir c'est … heu … … la frustration de finir le jeu.

On débloque constamment de nouveaux trucs et quand on a tout… c'est la fin du jeu :-/

Bon, c'est normal, quand c'est si bon on est toujours triste quand ça s'arrête. Il y a quand même des DLC que je n'ai pas encore entâmé mais je vais m'y atteler très vite !

Musique 🔗

Ça y est !!! Archspire (le meilleur groupe du monde voyons !) a enfin commencé à sortir un premier single de son futur album ! Et en plus il y a un clip !

Golden Mouth of Ruin qui sera donc dans leur album Bleed the Future qui sortira fin Octobre. Je craignais un peu ce nouvel album, le précédent étant parfait j'avais de très grandes espérances et donc peur d'être déçu.

Ils ont également sorti Bleed The Future qui décape pas mal mais est un tantinnet moins bien que l'autre morceau à mon goût. Il est rapide par contre ! Puissant. Violent.

Mais ces premiers singles m'ont complètement rassuré. Rhaaa vivement la suite ! J'espère vraiment pouvoir les voir à la fin de l'année.

Mr Nobody

Histoire : 🔗

Dans un futur proche, Nemo Nobody est le dernier humain qui mourra de vieillesse. Un journaliste vient l'interviewer pour raconter un peu sa vie de 115 ans.

Le récit du vieillard est très confus au point où sa parole est mise en doute. Il semble dire qu'il a vécu plusieurs facettes de sa vie en parallèle.

Ressenti : 🔗

J'ai trouvé le film assez prétentieux et au final assez creu. J'ai été pas mal déçu.

Au début ça semble partir dans de la grosse science-fiction, puis au final ça part en flashback pour raconter la vie du protagoniste. Et bha … j'ai l'impression d'une redite de L'effet Papillon. En gros tout le film tourne autour du fait que certains choix ont des répercussions sur tout le reste de la vie (Thanks Cpt. Obvious).

Le film est très orienté sur les relations amoureuses de Jared Leto et au final on nous propose trois alternatives :

  • heureuse et pleine d'amour avec Anna
  • douloureuse et vraiment compliquée avec Elise
  • roue de secours sans passion avec Jean Et le film aurait pu tenter un retournement de situation ou autre mais non. Dès le début on le voit comme ça et … bha ça se passe comme ça, point. Pas de surprise rien. Et chacune de ces alternatives est quasiment clichés sans aucune nuance.

Bref, c'est assez décevant. C'est joliement fait notamment sur les effets spéciaux. Les transformations physiques des variations de Jared Leto sont bien foutues. Le choix des acteurs gamins/ados/adultes sont plutôt convaincantes.

Voilà, c'est une thèmatique vraiment proche de L'effet papillon que je trouve plus agréable pour sa part ; Surtout pour arriver à une conclusion identique (ou presque) (la conclusion de Wargames).

Cinema Paradiso

Histoire : 🔗

On suit le jeune Toto qui est un tout jeune italien dans un ptit bled où il est passionné par le cinéma du village. Il se lie d'amitié avec le projectionniste qui lui apprend le boulot.

Ressenti : 🔗

Il m'a fallu un peu de temps pour digérer le film. Pas parcequ'il est complexe ou autre mais juste que je ne savais pas trop quoi en penser : il est super bien noté en étant 50ème sur IMDB et bha, j'ai trouvé ça agréable sans plus. Du coup il m'a fallu un peu de temps pour prendre un chouilla de recul et laisser infuser et comprendre un peu mieux.

Et bha … ouai c'est bien mais voilà c'est pas non plus ouf. Je le trouve vraiment surévalué.

Déjà, le personnage principal n'est au final pas Toto ni même Alfredo mais bien le cinéma lui-même. Le film s'arrête sur sa destruction…

J'ai presque l'impression d'avoir regardé un film de Martin Scorcese sans le côté gangster/mafia. C'est un film qui se déroule sur plusieurs décennies, tout un tas de personnages qui gravitent autour du héros (le cinéma), de nombreuses sous-histoires sans forcément de liens entre elles… C'est assez intéressant, les acteurs sont bons, le décor d'Italie des années 50 est vraiment cool.

Techniquement c'est très sobre et ça évoque forcément pas mal le cinéma du début du vingtième siècle.

Voilà, c'est bien mais sans plus. À voir ne serait-ce qu'une fois.

D'ailleurs je ne savais pas que Philippe Noiret parlait italien.

The Green Knight

Histoire : 🔗

Un bout de légende Arthurienne. Gawain n'est pas chevalier mais est apprécié par le roi qui souhaite plus le prendre en considération.

Gawain est plaisamment étonné et se retrouve au côté du roi lors de la fête de Noêl. Soudainement un étrange chevalier vert fait irruption et propose un défi.

De tous les chevaliers présent à ce moment ce n'est finalement que Gawain qui souhaite relever le défi.

Ressenti : 🔗

J'ai beaucoup aimé.

Ce film est absolument somptueux. Visuellement ça en jette : les plans sont ultra travaillés, la composition mais surtout les lumières sont un régal pour la rétine. C'est rare des films où chaque plan mériterait de finir en fond d'écran.

Je ne connaissais pas l'histoire d'origine et du coup j'ai l'impression que c'est assez décousu. Je pense qu'il est préferrable de voir le film en connaissant mieux l'histoire relaté car j'ai l'impression que le film tente de glisser des références qui m'échappent. Je sens que le réal tente de nous montrer des détails concernant les objets et … bha … en dehors d'une certaine symbolique de ces objets j'ai du mal à voir ce qui se planque derrière.

menus spoilers

Bon, donc au début, Gawain relève facilement le défi du Chevalier Vert et donc il patiente un an avant de retourner le voir. On lui donne différents objets pour sa quête : une épée, un grelot, un bouclier, une ceinture et surtout la hache du Chevalie Vert.

Dans ses premières rencontre il tombe sur des voleurs qui lui subtilisent une partie de son matos. Il parvient à récupérer ce matos via une autre rencontre qui n'a rien à voir. Et j'ai un peu l'impression que ce n'est justifié que par un peu de magie…

Il y a un autre cas assez similaire plus loin (pour la ceinture si je me souviens bien). C'est assez dommage je trouve parceque du coup des conséquences désastreuses précédentes se trouvent au final presque annulées…

Bon ça ne ruine pas le truc non plus mais c'est un poil frustrant.

Et d'ailleurs, le coup du grelot… il l'a perdu mais au final… ça ne sert à rien ?

C'est original comme choix d'acteur d'avoir pris Dev Patel pour devenir un chevalier arthurien. D'ailleurs je n'ai absolument pas reconnu Ralph Ineson en Chevalier Vert

Le film est une production de chez A24 et comme beaucoup de leurs films… bha ça sort de l'ordinaire et c'est de très très bonne facture.

J'ai fini par me laisser bercer par le film et a accepté ce qu'il me montre. On rencontre du surnaturel par petite dose. C'est vraiment très beau. Le rythme est posé. Les acteurs sont bons. La musique est raccord. Les paysages sont top. Mais du coup même si l'histoire est assez particulière avec ses trous bha ça passe.

Le voyage est tout aussi intéressant que la destination.

Big Trouble In Little China

Histoire : 🔗

Jack Burton est un routier qui joue de l'argent avec un ami chinois et il remporte le pactol. Le chinois n'ayant pas son pognon sur lui, il le suit pour récupérer ses gains mais ils font d'abord un crochet par l'aéroport pour récupérer la fiancée de l'ami.

Malheureusement tout ne se passe pas trop comme prévu quand un gang s'empare de la fiancée. Jack Burton sympa part avec son pote Wang pour récupérer sa promise ce qui l'amènera à Chinatown de San-Francisco.

Ils se retrouvent vite dans une baston de gang où soudainement trois soldats surnaturels font irruption ainsi qu'un quatrième larron aux pouvoirs mystérieux.

Ressenti : 🔗

Rhaaa c'est dommage que je n'ai point eu la chance de découvrir ce film étant gamin j'aurai très probablement adoré. J'ai bien aimé quand même.

Le film est assez drôle, avec pas mal d'action, de l'aventure dans un environnement surprennament atypique malgré sa proximité géographique (enfin par rapport à ma culture forgée aux films usiens). Et en plus les effets spéciaux sont vraiment très cools ! Le film datant de 86 les effets numériques ne sont pas omniprésents et du coup une grande partie sont des effets pratiques. Et rhaaa ce que ça a du cachet sérieux !

Il y a des tas de décors plus ou moins grands. J'aime beaucoup la rue où se déroule le premier affrontement. D'ailleurs les acteurs s'éclatent à aller à droite puis à gauche ce qui permet de voir la taille de ce qui a été créé pour l'occasion. Dans le même genre on a le décor où se déroule l'un des affrontements final avec une grande statue et des néons. Non seulement c'est grand mais en plus ça a de la gueule !

Ces statues traditionnelles avec ces néons très Hong-Kongais ça rend vraiment bien à l'image. C'est joli et ça fait pas cheapos merdique. Il y a eu un beau budget pour ce film.

Le personnage de Jack Burton est un peu lourdeau mais sans non plus être vraiment prétentieux envers les autres. Il est par contre assez con avec les meufs (l'époque quoi…) encore qu'on a vu pire, hein. Mais même si le film le pousse comme le protagoniste principal, il est au final pas non plus le héro tout puissant. Il est constamment épaulé par les autres et ne leur subtilise pas la vedette et ça change un peu des films d'actions.

Dwayne Johnson semble chaud pour faire une suite/remake/prequel/sequel mais ça traîne depuis quelques années déjà…

Bref, c'est un film bien fun dépaysant plein d'action et vraiment bien fait.

Breathedge

Vous vous souvenez qu'il y a peu je vous racontais toute ma joie concernant le jeu Subnautica ? Dans ce post je vous décrivais le début du jeu et tout. Et bha là je ne vais pas vous faire ça du tout !

Non je vais juste vous parler de Breathedge qui est très souvent comparé à Subnautica (à juste titre).

Koikoukess 🔗

La réponse est assez complexe. Il s'agit tout d'abord d'un jeu de survie et de craft en milieu hostile : l'espace. Le jeu est cependant très axé sur sa narration et surtout son humour.

Début de l'aventure 🔗

Votre vaisseau spatial est en perdition et vous vous retrouvez seul dans un module de survie avec trois fois rien et votre poulet. Vous commencez par colmater une fuite de gaz avec un chewing-gum suite aux précieux conseils de l'intelligence artificielle de votre combinaison. Vous neutralisez un câble électrique avec … votre poulet. Voilà vous avez stabilisé la situation.

Vous pouvez profiter de votre tout petit habitacle de survie ou bien commencer à explorer les environs dans votre combinaison.

Vous allez choper un peu de métal, un peu de glace, des débris par-ci par-là. Tout cela vous le ramenez au bout de quelques secondes dans votre capsule où votre établit vous permettra de créer de nouveaux outils pour améliorer votre petit confort.

Chaque nouvelle amélioration vous permet de gagner un peu d'autonomie en oxygène ou bien vous permettant de construire des stations d'oxygène ou encore améliorer votre propulsion vous permettant d'aller plus vite vers votre destination. Tout cela vous permet d'aller explorer toujours plus loin.

L'environnement est vraiment top, ici c'est du fait main avec des décors vraiment bien foutus et ayant toujours un signe distinctif, un truc à voir. Bref, c'est une joie d'explorer tout ça. Et visuellement ça a de la gueule. On est maintenant à une époque où même un jeu indé pas trop cher parvient à proposer des graphismes vraiment superbes.

Bon c'est pas non plus le summum des techniques visuelles actuelles mais ça ne fait vraiment pas pouilleux et n'a pas à rougir face à un titre de PS4.

Bha donc c'est vraiment très cool, Non ? 🔗

Et bha en fait je suis très mitigé sur le jeu.

Le jeu est découpé en 5 ou 6 chapitres. Les trois premiers sont très similaires.

Les outils les plus chiants de la galaxie 🔗

On déambule dans une grande zone de jeu en explorant/construisant/bidouillant. J'ai beaucoup aimé mais quand même petit à petit une grosse faiblesse du jeu est devenue de moins en moins supportable. Les outils sont chiants dans ce jeu. Tout est fait pour qu'on les déteste.

  • On ne peut les fabriquer que dans notre vaisseau, on peut pas les faire à la main.
  • Ils se pètent très très vite au bout de quelques utilisations.
  • Ils prennent beaucoup de place dans l'inventaire.
  • La barre d'accès rapide n'a que 4 emplacements vous forçant à ouvrir l'inventaire pour switcher. Les trois premiers points rendent le jeu assez chiant, le quatrième étant moins problématique.

Vous êtes en exploration super loin de votre base, vous en avez chié pour arriver là en posant quelques stations de recharge d'oxygène et tout et là vous arrivez enfin dans un endroit avec des "trucs" à faire. Vous utilisez votre outil une fois deux fois et pouf il se pète. Voilà vous êtes comme un con faut se taper tout un aller/retour à la base pour en refaire un. Et ça arrive plusieurs fois jusqu'à la fin. C'est pas très gentil pour les joueurs.

Ça pourrait se compenser en construisant du rabe d'outil mais ça prend une place de fou. Votre inventaire est particulièrement petit au point qu'avoir tous les outils vous bouffe près d'un tier de votre espace de stockage. Il est du coup inenvisageable de doubler tous les outils. On pourrait se dire que l'on a pas besoin de tous les outils tout le temps (ce qui est vrai) mais c'est risqué de se rendre compte que trop tard qu'il en manque un.

L'inventaire-nain 🔗

Une grande partie du jeu consiste donc à amasser des ressources pour ensuite construire des trucs avec. Mais ça devient laborieux encore une fois à cause de cet inventaire.

Et aussi bien votre inventaire perso, que celui présent dans votre base est nain. Vous pouvez construire des valises pour stocker plus de trucs mais c'est assez contraignant. Du coup pendant une bonne partie de l'aventure j'ai juste posé en vrac tout mon bordel par terre… Pas pratique mais au final moins contraignant.

C'est d'autant plus renforcé par le fait que … le jeu est fourbe à vous proposer des objets inutiles. Sauf que ces objets sont souvent assez jolis ou un peu drôle et il m'est assez difficile de résister à l'envie de les embarquer. Mais au final j'en ai eu tellement que je crois que ce jeu m'a soigné de mon toc à ce propos.

Submergé par les dialogues 🔗

Dès que l'on arrive quelque part (enfin même un peu avant), l'IA de la combinaison nous parle. Souvent on reçoit des messages de "babe". Et c'est généralement au moment où l'on est concentré sur autre chose du coup j'ai raté beaucoup de messages.

Et pire que ça, l'IA est saôulante. Le jeu se veut humoristique. Très humoristique lolilol. Le jeu veut te faire rire wink_wink. L'IA ne peut pas s'empêcher de sortir des blagounettes mdr. LMAO qu'est-ce qu'on se marre ! Tire mon doigt !

C'EST LOURD !

Au bout de 5h de jeu tu te rends compte que l'ennemi du jeu c'est l'IA qui t'assène ses blagues incessantes. Il n'y a pas d'option dans les réglages pour la désactiver. J'ai rarement été agacé comme ça dans un jeu.

Ceux qui ont écrit les dialogues ont dû être fouetté pour sortir autant de blagues j'imagine. C'est forcé à un point rarement atteint. Autant certaines vont faire sourire mais la lassitude est telle qu'on arrive à saturation et qu'on devient hermétique à tout ça.

Et bon autant ça pourrait juste être agaçant que ça irait mais c'en est au point où ça ruine certains aspects du jeu. En théorie un jeu de survie dans l'espace ça devrait etre étouffant, stressant, oppressant, effrayant. Autant ici, l'IA fera tout son possible pour niquer le soupçon d'atmosphère planante ou flippante que le jeu tente d'insuffler par moment. Vous êtes poursuivi par un alien terrifiant mais vous avez la reine du Carambar qui désamorce tout ça.

Milieu de l'aventure 🔗

Ça va très légèrement spoiler (par l'histoire mais le gameplay). Bon, vous avez baigné une dizaine d'heures dans cette survie précaire. Vous avez même commencé à vous faire votre ptite station spatiale.

Vous nagez désormais dans une zone plus grande mais vous avez même un véhicule vous permettant de vous balader bien plus loin donc ça s'équilibre. C'est globalement bien foutu. Vous avez bien plus de crafts, quelques énigmes (heuu faut le dire vite, hein) le jeu s'en sort vraiment bien.

Le jeu est toujours très cool, malgré son IA. Les nouvelles zones sont vraiment originales avec des graphismes qui tiennent bien la route. L'ambiance sonore est sans plus mais ça va.

Vous continuez la trame grâce aux ptites icônes à suivre qui vous mène sur le chemin de la quête principale. Et là vous avez à peu près épuisé cette grande zone vous vous dirigez vers la suite. Et pouf vous finissez le troisième chapitre sans trop faire gaffe et vous voilà dans la seconde moitié du jeu.

Et là, ça change radicalement. Aurevoir la première zone du jeu. Ce nouveau chapitre va changer radicalement.

Et la base ? 🔗

Aurevoir tout l'aspect construction de base. C'est un poil dommage mais en gros tout ce qu'on avait entrepris n'a servi à rien du tout.

Bon franchement j'avais pas trouvé l'aspect construction de base vraiment indispensable. Ça ressemblait plus à une case à cocher dans le cahier des charges des devs.

En gros on construit d'abord un module extérieur plus ou moins grand avec sa spécialité (habitat/service). Ensuite dedans on y cale différents modules comme par-exemple le générateur qui apporte une certaine puissance maximale. Un module cuisine, un module d'oxygène, un module de sas pour rentrer/sortir, un module lit, un module pour poser ses combinaisons, un module d'atelier…

Sauf que la plupart ne servent à rien. Le module de cuisine ne permet rien de plus que l'atelier. Le module de pose de combinaison… j'ai absolument pas compris à quoi ça sert. Le module de lit permet de regagner de la vie ok. Le module de générateur à une certaine puissance mais … bha … on peut construire tous les autres modules sans savoir combien ça va bouffer, le générateur suffira forcément. Et puis on va pas se le cacher, la base est à peu près moche.

Ça n'a absolument pas le plaisir de Subnautica sur ce point. C'est très subjectif mais le design des bases là-bas me chatouillait la rétine ici ça me la ponce. Du coup j'ai fait une base utile mais sans plus. Et je m'en suis parfaitement tiré avec ce strict minimum.

Nouveau chapitre nouveau gameplay 🔗

Bon bha le gameplay radicalement pour cette fin de jeu. L'histoire prend le dessus et l'aspect survie disparait.

Plus trop d'exploration. Il n'y a plus qu'à aller aux endroits pointés qui mène à des simili-dongeons. Vous le parcourez jusqu'à arriver à un endroit où vous êtes bloqué. Vous faites marche-arrière jusqu'à votre point d'entrée, vous craftez le nouvel objet que vous pouvez construire. Vous vous retapez le chemin vous utilisez l'objet… et vous allez jusqu'au bout faire à peu près pareil.

Ces dongeons débordent d'objets à ramasser donc si en plus vous voulez faire ça proprement vous allez vous taper plein d'aller-retours pour collecter un peu tout. Pour qu'au final tout cela ne vous serve à rien. Mais le pire c'est que si vous ne le faites pas bien, vous allez rater un objet plus ou moins rare qui vous fera défaut par la suite. Et si vous avez fini ce "dongeon" son icône disparaitra rendant l'endroit difficile à retrouver dans les amas d'astéroïdes. Ce qui vous fera rager quand vous aurez compris que vous avez manqué un objet rare…

Et là encore, il y a toujours l'IA pour vous abreuver de remarques pas drôles et votre inventaire pour vous faire pester.

Cette seconde moitié de jeu m'a beaucoup moins plu.

Fin du jeu 🔗

Les deux derniers chapitres sont encore plus courts et tant mieux.

Je voulais en finir. J'ai tenu bon mais le fun n'y était plus.

Le rythme s'accélère légèrement pour cette phase. C'est super simple, il n'y a plus aucun challenge une fois arrivé à la seconde moitié du jeu.

Il y a quelques dogfights de vaisseau spatial qui n'ont aucun intéret (protip : faites vos combats en marche arrière et vous dégommerez tous vos ennemis en deux secondes). Vous allez avoir beaucoup de marche à faire dans des stations un peu déserte.

La partie narrative du jeu se boucle (il y avait un flashback) et il y a un ptit plot twist qui ne m'a pas vraiment impressionné (ouai enfin j'en avais plus rien à foutre). Le jeu s'est gâché en étant trop long. Cette seconde moitié du jeu est artificiellement rallongé en imposant des aller/retours. Le gameplay y est fadasse, les quelques trucs qui pourraient marcher sont désamorcés par le ruinage d'ambiance ou le fait que le jeu se dillue dans du gameplay différents (non franchement les dogfights c'était dispensable).

La première moitié du jeu on est très libre et là dans cette seconde moitié on est bien trop dirigé. Et en fait c'est un peu ce que je reprochais dans Subnautica : Below Zero. Quand la narration prend le dessus, ça dénature l'aspect jeu de survie. L'exploration n'a plus trop de sens et on se contente d'aller d'un point A à un point B sans apprécier le voyage.

D'ailleurs dans cette seconde partie, on ne peut même plus se promener "à pied" dans l'espace. Il n'y a plus que quelques endroits prédéfinis où l'on peut se garer. L'humour a ruiné l'ambiance, maintenant le gameplay s'auto-ruine. Il ne reste plus rien au jeu si ce n'est ses graphismes.

Le jeu est toujours généreux sur ce point. Il y a une quantité impressionnante d'objets qui ont été modélisé. Sans blague, même le balai c'est pas un simple modèle basique de T, non ils ont fait un truc très travaillé et tordu. Sur ce point ils se sont fait plaisir.

Verdict ? 🔗

Bha c'est vraiment cool pour la première partie. Tentez de vous épargner l'aventure passé le chapitre 3.

C'est pas intéressant, l'histoire est meh et c'est chiant. C'est dommage ça aurait pu être un sacré hit.

Je m'intéresserais quand même à leu leur prochain jeu en espérant qu'ils corrigent ces quelques aspects et surtout qu'ils calmeront leurs ardeurs sur l'humour.

Antebellum

Histoire : 🔗

Eden est une esclave noire dans une plantation tenue par les confédérés. Les conditions y sont particulièrement difficiles avec des tortionnaires qui prennent un malin plaisir à tabasser/violer les noirs à la moindre occasion.

Il est assez courant que certains soient tués mais leurs conditions de détentions sont telles qu'organiser une rebellion est très compliqué voire impossible.

Ressenti : 🔗

J'ai beaucoup aimé.

Le film a une certaine vibe à la Jordan Peele de part son thême mais aussi ses enjeux. Mais il n'en est rien. C'est la première réalisation d'un duo.

Les acteurs sont cool surtout la protagoniste que je ne connaissais pas mais qui est pas mal convaincante.

C'est difficile de ne pas ruiner le film, désolé ça va spoiler

Bon je vous préviens, ça va être du très gros spoil. Donc si vous êtes encore là ça va ruiner une bonne part du film.

Go.

Bon donc, en fait, le film ne se déroule pas en 18xx comme tout semble le laisser penser mais bien à notre époque actuelle. Il s'agit en fait d'un parc de reconstitution grandeur nature. Et j'ai trouvé ça juste génial. C'est un concept de film d'horreur vraiment cool. Bon ça ressemble un peu au twist final de The Village, mais j'aime bien ce film aussi.

Des gens visitent ce parc comme s'il s'agissait d'un musée pour revivre l'époque qui a mené à la guerre civile américaine (époque appelée Antebellum, comme le nom du film et du parc (faut vraiment tout vous expliquer ??)). Et d'ailleurs, ça explique peut-être un point que j'ai trouvé étrange : les esclaves ramassent du coton, mais en même temps le coton est brûlé juste après… Est-ce une pratique courante de l'époque ou bien est-ce juste parceque le parc n'a que faire de ce coton ?

Au moment où le film revient pour la première fois à l'époque moderne en nous faisant le coup du cauchemar j'ai été très surpris et déçu. Qu'un film sorte cette vieille ficelle de merde c'est plus acceptable aujourd'hui. Mais qu'en plus, ils nous fassent le coup au bout de trente minutes j'ai trouvé ça vraiment trop osé. Mais le vrai twist ne se révèle que plus tard (bon ils ne tentent plus trop de le cacher à ce moment-là) mais l'effet a réussi sur moi.

Visiblement la critique n'a pas spécialement apprécié le film le citant comme trop prévisible ou à trop prendre le spectateur pour un neuneu voire à n'avoir aucun impact sur le présent dans son message… Mouai je suis pas vraiment d'accord.

Habituellement je sens assez venir les twists mais là j'ai été pas mal surpris quand ça a été révélé du coup j'ai bien aimé.

Bref, le film est sympa a se faire.

Voyagers

Histoire : 🔗

Dans un futur pas si lointain, l'Humanité sent que sa place sur Terre est plus que menacé et décide de partir coloniser une planète atteignable par un voyage de 86ans. Des gamins éprouvettes triés et sélectionnés sont éduqués de façon 100% isolé dans un environnement contrôlé. Colin Farrell se charge de leur apprendre tout le nécessaire pour la survie dans leur vaisseau spatial afin d'assurer la maintenance, faire tourner les différents systèmes et compagnie.

Le moment approche et il décide d'être le seul adulte à partir avec eux afin de les accompagner dans le début de leur périple. Il a la lourde tâche de les guider et de leur faire comprendre qu'ils ont un destin bien particulier et que d'eux dépend en grande partie la survie de la race.

Arrivé en fin d'adolescence les gamins commencent à comprendre qu'ils sont doucement drogués afin d'atténuer leurs comportements et de les rendre plus calmes et dociles. Ça sera le début de quelques débordements.

Ressenti : 🔗

J'ai vraiment beaucoup aimé. Après l'avoir maté, comme d'hab je vais regarder un peu les critiques et je suis étonné que le film n'ait pas plus reçu l'adhésion de son public. Un grand reproche qui lui est fait vient du fait que c'est en gros une réadaptation de Sa majestée des mouches, un bouquin de 56 qui a connu deux adaptations ciné déjà en 63 et 90… Bref c'est pas ultra original certe, mais c'est pas non plus vu et revu un millier de fois quoi.

Par contre il est vrai que le film est un peu rushé et mériterait de durer un peu plus pour laisser quelques intrigues se dérouler un peu plus. Là, certaines réactions sont assez précipitées et paraissent assez peu crédibles du coup mais bon ça ne m'a pas chagriné plus que ça non plus.

pas tout à fait du spoiler mais presque

En gros le film parle du fait qu'une société va forcément dérailler même si tous ces membres ont grandi ensemble et ont reçu la meilleure éducation possible. Dès lors que les gamins ne prennent plus leur drogue qui les calme, les hormones vont commencer à les titiller et ça va partir en biberine.

Il y a de la prise de pouvoir, du sexe, de la domination de l'un sur l'autre… bref tout un tas de truc particulièrement nocif dans un environnement clôt où la survie du groupe est particulièrement compliquée.

Et bha j'aime beaucoup ce thême et je ne trouve pas forcément les réactions si exagérées. Gamins à l'école, on a tous vécu ça. Tout le monde a déjà été poussé à faire des trucs sous la pression des autres mioches pour pas dépareiller.

Perso, j'ai pas aimé les acteurs gamins. Mais faut dire que pas de bol, ils doivent jouer de façon assez chiante en étant presque de gentils petits robots au début. Puis ils se transforment soudainement en ado qui vivent toute puberté d'un seul coup et donc avec des réactions complètement wtf.

Les décors sont top. J'ai beaucoup aimé l'allure intérieure du vaisseau qui est assez désorientant avec ses longs couloirs qui se ressemblent tous. C'est à la fois étouffant mais à la fois immense. On est pas dans un vaisseau crasseux comme le Nostromo mais dans un joli truc tout blanc.

Par contre, j'ai pas trop compris le délire du montage. Par moment on nous met des ptites séquences d'éléments de la Terre comme s'il s'agissait de souvenirs. Sauf que nos gamins n'ont justement jamais eu ce genre de vie, du coup pourquoi nous foutre ça ? Le monteur n'a pas vu le film ? C'est vraiment très con et c'est fait plusieurs fois !

Voilà, c'est quand même un bon film qui aurait pû être excellent à quelques détails près.

Space Jam : A New Legacy

Histoire : 🔗

Hmmm LeBron James va rencontrer la Warner Bros pour signer ou non un contrat pour qu'il devienne une star de plusieurs prochains films et compagnie. Le but est de numériser le basketteur afin de l'utiliser à loisir sans l'embêter par la suite.

Il refuse au grand dam de Dom (huhu) son fils. Il se brouille avec son fils qui ne veut pas faire de basket mais développer un jeu vidéo.

Au moment de partir ils font sans se rendre compte un détour dans le datacenter sous-terrain de la Warner et se retrouve engloutis dans les serveurs. Ils y rencontrent un algorithme qui les sépare. LeBron James se voit proposer un duel pour pouvoir sortir avec son fils : gagner un match de basket avec une équipe de son cru contre on ne sait pas qui.

Ressenti : 🔗

Hmmm pourquoi j'ai voulu regarder ça ? Bha je sais pas, j'avais des souvenirs pas ultra pourri du premier film. Bon j'ai plus le même âge mais là … wow c'était vraiment chiant.

Bon l'histoire vole pas haut mais bon ça je m'y attendais très fortement. C'est ultra cliché : le gamin pas reconnu à son plein potentiel alors que c'est un ptit génie de douze ans qui a codé tout seul un jeu vidéo multijoueur qui arrive à rameuter tout un tas de monde (ahem). Mais bon, voilà le but du film n'est pas son intrigue naze. Non ce film c'est pour y voir un mélange de cartoon et de vrais acteurs.

Et là trèèèèèèès grosse déception. Les dessins sont moches. Sérieux ! Ils sont raté ça !

C'est un style tout sans saveur, sans détail, à peine travaillé, tout numérique à deux balles de partout. Le studio balance 150 miyons de dollars et sont pas capable de faire bosser des équipes d'animation traditionnelles (augmenté par du numérique, je veux bien, hein). Space Jam sorti vingt ans plus tôt était mieux réussi côté dessin. Ha et bon au final ils ont dû s'en rendre compte puisqu'au bout d'un ptit moment, hop exit le côté dessin cartoon, on passe à de la 3D. Et … bha … ça perd absolument tout son charme.

Vraiment une très grosse déception sur ce point.

Je m'étais évité tout spoil non pas pour me préserver mais parcequ'en fait je m'en foutais complet. Et quel n'a pas été ma surprise quand j'ai compris que le film jouait à fond la carte des autoréférences Warner Bros… Ils en ont mis un peu partout et j'ai beau être un sacré geek, je trouve ce ressort un peu trop facile et du coup j'accroche pas. J'ai pas aimé Ready Player One en parti pour ça d'ailleurs.

Dans un film, ça casse l'ambiance, j'ai l'impression de regarder un publi-reportage et pas un film. Et puis le film est truffé de pub. C'est gerbant. D'autant plus que le film est destiné aux mioches.

Les quelques scènes pompées de leurs autres films c'est marrant mais ça aussi ça fait plus sketchs lolilol à regarder sur youtube… C'est pas ce que j'attends d'un film encore une fois. Surtout que bon, le film vise les gamins et leur fait des références à des films qu'ils n'ont probablement pas vu donc ça doit leur faire une belle jambe et ça ne rend pas le film plus sympa pour un connoisseur.

Rassurrez-vous, à la fin tout se finit bien. Père et fils se réconcilient et rentrent à la maison (désolé du spoiler).

Je sais pas si j'étais trop grognon mais j'aime pas réussi à trouver le comique des cartoons. Le fait de les voir en 3D j'ai eu l'impression d'avoir des persos poussifs. Sérieux… je reviens sur ça mais le Bugs Bunny est particulièrement moche avec sa ptite fourure en 3D.

Le surjeu des acteurs en chair et en os en rajoute une couche face à la lourdeur du film. Pauvre Don Cheadle

Visiblement le film a eu quelques soucis de réal : Joe Pytka le réalisateur du premier film a renoncé, puis s'est succédé Justin Lin qui débute la pré-prod. Finalement Terence Nance reprend la pré-prod et la production. Mais à mi-chemin c'est Malcolm D. Lee qui finira en cours de prod après déjà trois semaines de tournage. Aie.

No more.

Remux : script pour muxer les films

Je vous l'ai teasé deux fois déjà donc voilà je me décide enfin à vous en parler un peu plus.

Je me suis concocté un petit script en shell pour remuxer les films. Il m'arrive que l'on me donne des œuvres filmiques numériques mais que celles-ci ne contiennent de sous-titre et … bha j'aime bien avoir des sous-titres.

Du coup je me débrouille pour trouver ces sous-titres mais ensuite il faut les intégrer au fichier vidéo et ça peut vite être assez chiant. Du coup je me suis fait un ptit script qui permet de faire ça et d'ajouter aussi en méta-données le titre et l'année du film. Ça sert pas à grand-chose pour le moment mais un jour qui sait…

C'est un tout ptit script crasseux mais pleinement fonctionnel. Il utilise ffmpeg pour le gros du boulot, unzip, fzf et iconv.

fzf permet de lancer le script sans avoir à lui foutre en argument le nom du fichier et tout. C'est une fois dans le script qu'on sélectionne le fichier avec la super ptite interface console de fzf.

Une fois le fichier vidéo choisie, je demande s'il y a des subs anglais (je les prends systèmatiquement). Si oui, je relance ptit coup de fzf avec le mode preview d'activé (pratique pour voir les premières lignes des subs). Si le fichier sélectionné est un zip, on le décompresse et par flemme, j'ai relancé fzf pour relancer la sélection. Tous les fichiers zip ne contiennent pas forcément le fichier bien nommé ou autre donc plutôt que de coder des trucs plus alambiqués autant refaire bosser l'utilisateur.

Ensuite on recommence à l'identique pour un sub français. J'avais hésité à faire en sorte de pouvoir rajouter d'autres subs par la suite mais… bha … flemme.

Avant d'être intégré à la vidéo, les fichiers subs sont renommés mais surtout convertis en utf-8 parceque selon les sources il y a souvent des surprises déplaisantes.

Ensuite je demande à l'utilisateur le titre puis l'année du film.

Et enfin la grosse moulinette de ffmpeg. En gros on prend le fichier vidéo, on ajoute les deux fichiers de subs en leur mettant les bonnes métadonnées (en gros la langue du sous-titre pour éviter d'avoir à attendre que le sous-titre se déclenche pour savoir quelle est sa langue. Ensuite, j'inclus les ptites métadonnées et je sors ça dans un mkv sans recompresser ni l'audio, ni la vidéo, ni le texte.

Et voilà.

C'est pas le script du siècle et pourrait être largement amélioré avec notamment la récup automatique de sous-titre via subliminal (beurk j'aime pas ce truc), meilleure gestion du nombre de subs et ptet d'autres trucs mais voilà pour mon usage ça fait le taff.

Voilà je vous pose le script à la suite si jamais vous voulez vous en servir :

/usr/local/bin/remux
#! /bin/bash
set -eo pipefail
workingdir=$(pwd)
map=0
ffmpeg_args=""

file=$(fzf --prompt "Fichier vidéo source ?")

echo "sub en ? Y / O "
read boolsuben

case "$boolsuben" in 
  "o" | "y" | "O" | "Y" )
    suben=$(fzf --prompt "Fichier sub EN" --preview='head -n 20 {}')
    if [ "${suben##*.}" == "zip" ]
    then
      echo "It's a ZIP !"
      unzip -d unzip_suben "$suben"
      suben=$(fzf --prompt "Fichier sub EN" --preview='head -n 20 {}')
    fi
    let "map=map+1"
    cp "$suben" sub.en.srt
    ffmpeg_arg_en1=$(printf "%s %s" "-i" sub.en.srt)
    ffmpeg_arg_en2="-map $map -metadata:s:s:0 language=eng"

echo -e "\n\n $ffmpeg_arg_en1"

    ## vérif et conversion du sub en utf8
    if [ -z $(file -bi "$suben" | grep -i "utf-8") ]
    then
      iconv --to-code=utf8 --from-code=$(uchardet "$suben") "$suben" --output="sub.en.srt"
#      vim -u NONE '+set fileencoding=utf-8' '+wq' "sub.en.srt"
    fi
  ;;
esac
   
echo "sub fr ? Y / O "
read boolsubfr

case "$boolsubfr" in 
  "o" | "y" | "O" | "Y" )
    subfr=$(fzf --prompt "Fichier sub FR" --preview='head -n 20 {}')
    if [ "${subfr##*.}" == "zip" ]
    then
      echo "It's a ZIP !"
      unzip -d unzip_subfr "$subfr"
      subfr=$(fzf --prompt "Fichier sub FR" --preview='head -n 20 {}')
    fi
    let "map=map+1"
    cp "$subfr" sub.fr.srt
    ffmpeg_arg_fr1="-i sub.fr.srt"
    ffmpeg_arg_fr2="-map $map -metadata:s:s:1 language=fr"

    ## vérif et conversion du sub en utf8
    if [ -z $(file -bi "$subfr" | grep -i "utf-8") ]
    then
      iconv --to-code=utf8 --from-code=$(uchardet "$subfr") "$subfr" --output="sub.fr.srt"
    fi
  ;;
esac


echo "Titre ?"
read title
echo "Année ?"
read year

/usr/bin/ffmpeg -i "$file" $ffmpeg_arg_en1 $ffmpeg_arg_fr1 -map 0 $ffmpeg_arg_en2 $ffmpeg_arg_fr2 -c copy -movflags use_metadata_tags -map_metadata 0 -metadata title="${title}" -metadata year=$year "${title}".mkv

C'est assez cool à utiliser fzf pour avoir un semblant de ptite interface dans un script c'est chouette.

もののけ姫 - Princesse Mononoké

Histoire : 🔗

Ashitaka parvient à sauver son village d'un dieu malfaisaint ayant l'apparence d'un sanglier géant. Il est cependant touché au bras par la malédiction du sanglier qui va se répandre petit à petit.

Il part donc de son village pour trouver une éventuelle solution à sa malédiction en partant à l'ouest. Il arrive dans un village s'étant spécialisé dans la métallurgie et ravageant toute les montagnes alentours.

Ressenti : 🔗

Superbe animé, c'est un des classiques du studio Ghibli. Porco Rosso avait commencé à pas mal percer en france mais j'ai l'impression que c'est surtout ce film qui a vraiment popularisé le studio chez nous.

Les dessins sont vraiment somptueux avec les personnages qui ont cette pâte caractéristique du studio. Les décors sont ultra travaillés avec quelques légers ajouts numériques sur les parties surnaturelles qui sont plutôt bien intégrées au reste.

La musique colle parfaitement au film. Comme d'hab pour le studio d'ailleurs. L'ambiance musicale des animé du studio est d'ailleurs indissociable de ces films. Quand une des BO démarre on sait que c'est du Ghibli en quelques secondes.

Ici l'histoire est chouette. On a un très gros message écologique qui est toujours plus d'actualité (un jour peut-être ça ne sera plus le cas, rêvons…). L'exploitation de la nature par l'Homme au profit d'un nombre restreint de privilégiés est donc la thêmatique principale mais là où le film est chouette c'est que ses personnages ne sont pas ultra polarisés. Ashitaka est contre les pratiques de Dame Eboshi envers la nature mais il comprend qu'une partie de ses intentions sont bonnes à vouloir protéger son village et surtout toutes les femmes qui l'entourent. Du coup ces deux personnages sont opposés l'un à l'autre mais ne se rejettent pas pour autant frontalement.

Cette nuance est au début inhabituelle et déroutante mais c'est ce qui rend le film encore plus savoureux. C'est d'autant mieux que ça se retrouve dans un film d'animation. Ce genre de production est souvent nivelé par le bas pour viser un public d'enfant (alors que franchement les mioches sont bien plus à même d'apprendre et se développer dans un monde moins manichéen, bref…).

백두산 - Destruction Finale

Histoire : 🔗

Le mont Paektu entre en éruption et il fait pas semblant : toute la Corée va y passer. Un plan est monté afin de limiter la casse : faire péter un engin nucléaire dans une mine proche du volcan.

Il faut donc voler en Corée du nord des charges nucléaires, puis aller les installer dans les tréfonds du volcan proche de la frontière chinoise. Bien entendu, d'un point de vue géopolitique c'est pas le top.

Ressenti : 🔗

Film catastrophe coréen qui veut vraiment bien faire. De l'action, des explosions, des personnages "badass", des personnages plus réalistes, des vroom vroom, des flingues, des villes qui explosent… Ça sort l'artillerie lourde malgré un budget de seulement 6 millions de $.

Et bha il s'en sort pas trop mal. Ça reste un film catastrophe/action mais c'est pas non plus un nanar.

Les effets visuels numériques sont pas au niveau des grosses productions américaines mais ça fait quand même le taff. Le film est généreux sur ce point.

Les personnages sont … assez chiants en fait. Deux équipes sont montées pour l'occasion : une de soldats et une de démineurs. Forcément l'équipe de soldat se fait jarter en deux deux et on se retrouve avec les "bras cassés" qui vont devoir relever le défi. Ils récupèrent un agent double/triple/++ qui est insupportable. Il se la joue badass chiant du début à la fin et il m'a clairement gonflé. Les autres ça va mais lui non merci.

Forcément le casting est bien coréen, ça fait du bien de voir de nouvelles têtes. Les usiens font quand même leur apparition dans le film.

L'histoire n'est pas surprenante pour quiconque s'est déjà tapé des films catastrophe mais ça marche. Tout se déroule sans trop d'accroc, on a la femme enceinte, l'enfant, la rédemption, le scientifique "jvous l'avait bien dit !", les méchants militaires qui risquent de tout compromettre…

Das Leben der Anderen - La vie des autres

Histoire : 🔗

Au milieu des années 80 à Berlin Est, un espion de la stasi se voit confier la tâche de contrôler un auteur de pièce de théatre bien-vu du parti. Ce dernier est en couple avec Christa-Maria une actrice renommée elle aussi, bien-vu par le parti et notamment par Bruno Hempf un ministre en place. Mais elle est tellement bien vu que ce ministre lui force la main pour avoir des rapports sexuels.

Ces agissements seront très vite repérés par l'espion qui comprend mieux l'intéret de sa mission : faire emprisonner l'auteur afin que le ministre puisse récupérer sa femme.

Ressenti : 🔗

J'ai vraiment pas l'habitude de voir des films se passant dans l'Allemagne de la guerre froide. Et faut bien avouer que c'est lugubre : les environnements sont tristouilles au possible, tout est terne, c'est froid et mochtoc. On se croirait dans un épisode de Derrick en hiver dans une zone industrielle décrépie.

Le film ne traite pas directement du parti communiste mais plus de ses acteurs : un ministre immonde avec les femmes et prêt à se servir de sa position pour abuser d'elle (toute ressemblance avec un ministre français est purement fortuite), un haut gradé qui s'en fout de l'idéologie communiste mais qui est prêt à en profiter pour avoir la meilleure position possible, un zélote aveuglé qui se réveille petit à petit, l'artiste contestataire qui se planque tout en tentant d'avertir le monde, l'artiste bien à sa place qui ne fait pas de vague et qui n'a pas à se plaindre.

C'est un film à voir, il sort clairement de l'ordinaire et aborde une période de l'histoire pas trop abordée par le cinéma français et américain (j'imagine qu'en allemagne c'est moins extraordinaire). La tension monte doucement mais progressivement et les personnages évoluent eux aussi.

spoils

Je suis un bisounours mais j'ai bien aimé que les personnages principaux évoluent vers le bien.

L'agent de la stasi tente de protéger le couple d'artiste alors qu'il était le plus zélé et froid en début de film. L'auteur qui était presque à la botte du parti en début de film devient au final très critique envers le parti (bon seulement à partir du moment où son ami est directement touché…).

Par contre quelle frustration qu'ils ne se rencontrent pas à la fin.

Mission To Mars

Histoire : 🔗

La première mission pour aller sur Mars décolle en 2020. L'équippage parvient à atterrir et se promener en surface. Ils trouvent une étrange anomalie qu'ils décident d'aller voir de plus près.

Alors qu'ils font des analyses radars, une tempête se déclenche ce qui tuera trois des quatres marsonautes. Une mission de sauvetage est donc dépêchée pour tenter de récupérer le dernier malheureux.

Ressenti : 🔗

Rha la vache ce qu'il a pris un coup de vieux ce film ! Bon les effets numériques font la tronche mais ça reste vraiment très tolérable. Par contre la comparaison avec des films similaires plus modernes lui font très mal. Je pense notamment à The Martian ou bien Interstellar. Ces deux ont aussi un parti pris très réaliste et … bha … ils s'en sortent bien mieux en prenant moins le spectateur par la main.

Et puis là tout se passe mal mais pas tant que ça : ça se bouffe une tempête quasi-surnaturelle dans la gueule et on a un survivant miraculé. Ça se bouffe une pluie de micro-météorite, ça fait mal à la mimine d'un astronaute mais sans plus, le vaisseau a une ptite fuite vite réparée. Ils passent leur temps à jouer avec leur casque : tiens une fuite, je vais pas mettre mon casque ; tiens je suis sur mars, je vais enlever le casque ; tiens … Bref, ce sont vraiment des cosmonautes surentraînés ou bien les premiers rigolos trouvés dans la rue ? Bon je vais pas m'amuser à casser le film jusqu'au bout non plus, je vous laisse un peu de surprise à le visionner.

Le pire c'est que la partie que j'ai préférré dans le film est au final son final bien qu'il soit assez léger. Je sais pas trop pourquoi. Ptet le fait d'avoir été frustré un peu tout le long du film fait que j'accepte volontier son dénouement.

Film de Brian de Palma oblige, on a eu droit à un très beau plan à la demi-bonette avec Gary Sinise et Tim Robbins.

Bon et la musique ? Bha c'est du Ennio Morricone. Et ? Bha … est-ce que c'est vraiment approprié ? J'ai pas eu le sentiment. La musique semble sortie d'un film épique/guerre alors que là c'est pas trop adéquat à mon goût. Elle est pas mauvaise en elle-même mais pas en accord avec un film de science-fiction.

Voilà, c'est un film pas mal inégal et qui n'a plus d'intéret face à ce qui s'est fait depuis. Alors je sais que l'art n'a pas à être déprécié par de nouvelles productions mais là ça a tellement été refait en mieux dans tous les sens que … bha si, je pense que ce film ne peut plus avoir le même impact qu'à sa sortie (c'était déjà pas mirobolant).

Forrest Gump

Histoire : 🔗

Forrest Gump attend son bus sur un banc et commence à raconter sa vie aux gens alentours. Il a un léger souci, il est assez simple d'esprit mais a vécu des choses incroyables.

On commence dans sa toute jeunesse.

Ressenti : 🔗

Ce film est mythique. L'histoire est belle, bien racontée, bien interprêtée et s'entremêle avec une partie de l'histoire américaine des années 50 aux années 80.

Ce film est souvent considéré comme triste et … c'est vrai qu'il y a une part de vérité mais je le trouve au contraire plutôt joyeux. On part à la base d'un pauvre gamin de la cambrousse américaine avec un retard mental qui au final aura l'occasion par ses actes de rencontrer différentes grandes figures américaines. Il a réussi à avoir une grande influence aux USA sans le savoir et sans l'espérer le tout en étant toujours respectueux et bienveillant. Et bha, c'est pas un film je m'apitoie sur le héros mais au contraire je suis heureux et émerveillé par ses prouesses.

Il y a un ptit côté rêve américain qui ressort et puis on voyage beaucoup dans ce film. Mais ça reste quand même enrobé d'un ptit côté naïf bienveillant quand même. L'innocence du personnage le rend pur et bienveillant alors qu'à côté de lui il y a la guerre/le racisme/la maladie/la drogue…

La BO de ce film est royale. Il y a tout un tas de supers morceaux de musiques (rock 60/70s) mais qui ne sont que de très courts extraits. C'est très frustrant de n'avoir que ces ptits bouts de musique.

Autant j'aime beaucoup la relation de Forrest avec le Lieutenant Dan bien qu'un peu remuée et éparse est vraiment chouette, autant la relation avec Jenny me gonfle totalement. Je veux bien comprendre que pour elle c'est vraiment très difficile, c'est pas l'homme qu'elle recherche et tout mais elle fait un peu trop la girouette à mon goût.

C'est marrant de voir que des restaurants Bubba Gump ont été créé suite à ce film. Et d'ailleurs Gary Sinise a également monté un groupe de rock The Lt. Dan Band pour les militaires américains et leurs vétérans.

Army of the Dead

Histoire : 🔗

Heuu des militaires ont un souci et laisse s'échapper un zombie qui les tue tous. Il part dans la ville la plus proche : Las Vegas. L'armée parvient à contenir les dégats en murant toute la ville et tous ceux dedans sont morts.

Un perfide mec en costard va chercher Dave Bautista pour aller récupérer 200 myions de dollars dans un des casinos. Il accepte et monte son équipe pour aller chercher ce pognon.

Ressenti : 🔗

C'est marrant le film s'apelle Army of the Dead et est réalisé par Zack Snyder. Ce même réalisateur avait fait L'armée des Morts mais en VO Dawn of the Dead. J'imagine que le distributeur français s'est un peu tâté à savoir comment nommer le film en France vu que … bha … le titre français était déjà pris par un autre film assez proche (mais pas tant que ça).

Dis donc, ils se sont dépassés pour faire ça, non ? Je comprends pas trop : le film a un budget de 90 millions de dollars et pourtant par moment on flirte avec le nanar et en plus autant des fois c'est très joliement fait autant parfois c'est très meh.

Comment ils ont pu se planter comme ça ? Ils ont du pognon, un réalisateur de renom (mais il a fait pas mal de bouses), des zombies, du gore, des acteurs (quoi qu'en fait pas tant que ça) et pourtant c'est à peine passable. Et pourtant je suis pas difficile pour un film de ce genre.

Autant Dawn of the Dead je l'aime vraiment beaucoup autant là c'est pas intéressant et c'est vraiment dur de parvenir à y croire. Rajouter des zombies un peu plus intelligents avec une certaine hierarchie et même de la communication et des rites c'est pas forcément déconnant mais à côté de ça on te pond un scénar nul à chier. Franchement ? Aller récupérer du pognon dans un casino avant qu'il ne se fasse nuker ? Qui ne le voit pas venir que ça va être fait dans la catastrophe ?

Toutes les ficelles se voient à des kilomètres. On a 0 surprise. Et puis le concept de réunir une équipe de déglingot/hors la loi… non mais vous nous avez fait subir Suicide Squad il n'y a pas si longtemps et franchement c'était ridicule, pourquoi se calquer sur ça ?

Zack Snyder aime faire des films qui visuellement en jettent (je suis le premier à défendre 300) mais là c'est d'un moche. Les effets numériques visuels sont déjà criards à peine sortie, j'imagine pas dans quinze ans. Et même les déguisements de zombies… bha … ils sont pas tous terribles. Certains sont vraiment très bien fait (la "reine" notamment) mais d'autres sont vraiment moyens. On se croirait devant un youtubeur sans le sou qui fait avec les moyens du bords. Par contre niveau gore c'est soit radin soit très généreux.

Bref, le film est très inégal et franchement pas passionnant. Autant se faire un vrai nanar ou bien un bon film mais pas cet entre-deux merdique.

Palmer

Histoire : 🔗

Palmer retourne chez sa grand-mère après douze ans en taule. Elle a pris sous son aile le tout jeune Sam qui est à moitié abandonné par sa mère vivant juste à côté.

Palmer en conditionnelle se trouve un job à l'école du coin où il est le factotum. La mère du ptit Sam disparait pendant plusieurs semaines, il est donc recueilli par la grand-mère et Palmer. Malheureusement la grand-mère meurt, Palmer se retrouve avec le gamin sur les bras. Ce dernier adore les princesses et jouer à boire le thé avec une de ses copines ce qui titille Palmer.

Ressenti : 🔗

Je ne savais pas que Justin Timberlake était aussi bon acteur. Et Ryder Allen est très bon aussi malgré son jeune âge et son rôle assez particulier. Mine de rien pour lui ça devait être le plus dur : jouer un ptit garçon attiré par les "trucs de filles" sans caricaturer ni offenser et j'ai trouvé qu'il s'en est super bien sorti !

Une grosse partie du film tourne effectivement sur les goûts de Sam et comment les autres le perçoivent : entre les autres garçons de l'école qui veulent le tabasser, les gamines qui veulent jouer avec lui, les adultes qui tiquent et pour certains tentent de l'intimider voir le violentent… C'est vraiment super intéressant de voir cet aspect sur un gamin aussi jeune (il a moins de dix ans (ouai je suis nul pour estimer l'age)).

Tout un pan du film est également consacré à la sortie de prison de Palmer et surtout sa réhabilitation. Il galère pour trouver un taff à cause de son passage derrière les barreaux mais il a besoin de trouver un job pour pas y retourner. Revenir à une vie normale après douze ans de confinement, retrouver ses amis avec qui il a eu ses déboires et du coup la perte de confiance du reste de sa famille…

Une autre partie du film est la parentalité très difficile pour la mère qui est complètement détruite par son mec qui abuse d'elle. Je vous spoile pas mais voilà…

Voilà, c'est un film sympa agréable à regarder et assez joli. On a pas mal de plans contemplatifs (surtout au réveil) avec le soleil et tout.

Récap 24 : Juillet 2021

Bon ça fait un ptit moment que je néglige le blog en ce moment. Je dois avouer que j'ai une baisse de motivation, je vous en parle chaque mois mais bon ça va revenir. Pas forcément tout de suite mais ça va revenir.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 1 commentaire, 7 visionnages, 481255 requêtes, 43627 visiteurs uniques pour 34.95 Go de trafic.

Films 🔗

Séries 🔗

On m'a chaudement recommandé Inside N°9. Je me suis donc éxécuté et me suis empiffré des deux premières saisons.

Et c'est vraiment très cool. Un ptit relan Quatrième Dimension avec une histoire par épisode avec une pincé de mystère, d'absurde, de l'humour, un peu d'horreur. C'est assez agréable.

J'aime beaucoup ce format : chaque épisode dure une demi-heure avec aucun lien entre les histoires. Seuls les deux acteurs principaux reviennent dans des rôles différents à chaque fois. Tout le reste change, le lieux, les personnages, l'époque, le style… Ça permet des histoires assez courtes sans que l'on ne s'embourbe.

Jeux 🔗

Je me refait Outer Wilds avec ma moitié en ce moment. Et vraiment très cool même si pour mon cas, n'ayant plus la surprise la rejouabilité en a forcément pris un coup mais pour elle c'est super cool.

Ce qui est marrant c'est que je trouvais ce jeu vraiment reposant, relax et contemplatif mais … bha c'est à peu près tout l'opposé pour elle. L'ambiance sonore et les morts violentes (ouai se retrouver écraser par son propre vaisseau avec le scaphandre qui éclate au beau milieu de l'espace c'est assez douloureux) lui donne un sentiment d'oppression. C'est marrant de voir qu'on a au final une expérience radicalement différente.

Musique 🔗

Que pensez-vous d'un ptit The End of Dormancy par Voivod ? Ce ptit morceau calme avec ses ptites touches cuivrées de trompette est vraiment cool, non ?

Vidéos 🔗

Le vidéaste Spline a sorti une série de vidéo parlant du web et de ses problèmatiques liées aux algoritmes. C'est vraiment cool si vous n'êtes pas du tout sensibilisé à ces histoires. Je trouve ça juste un poil dommage qu'il n'envisage pas la possibilité d'un web non commercial comme l'une des solutions mais bon ça reste une bonne série de vidéo.

C'est dynamique, des changement de rythme, de ton avec des sources et tout. Ça se passe ici.

Black Widow

Histoire : 🔗

Retour en arrière de quelques films dans le MCU, on est après Captain America : Civil War, les Avengers sont en froids. On suit les aventures de Black Widow alias Natasha Romanoff alias Scarlett Ingrid Johansson qui est en cavale.

Elle se fait attaquer par une personne mystérieuse qui tente de lui voler une valise qu'elle vient de recevoir sans avoir vu son contenu. Elle parvient à s'échapper de justesse et part se réfugier à Budapest où elle va retrouver sa petite sœur.

Ressenti : 🔗

Et bhé c'était vraiment très cool. J'arrivais à saturation des Marvel mais cette pause a fait du bien et ça fait plaisir de revoir un gros film du genre (gros budget, scènes d'action, CGI impecs…). On retrouve leur formule qui fonctionne encore vraiment bien.

Ce film marque la fin de Scarlett Johansson dans le MCU après un sacré paquet de participation. On a quelques nouveaux personnages sympas comme David Harbour qui fait un bon "Captain Russia". Faut dire que cet acteur est quand même pas mal fun.

Le film nous permet de voyager sans niquer notre bilan carbone : on se balade au Maroc, en Norvège, en Russie… on se fait bien plaisir. Et bha, production Marvel oblige, c'est visuellement très travaillé. C'est vraiment très propre et presque insipide : on passe d'un appart européen, à une ferme slave pour finir dans une station futuristico-militaire sans qu'aucun des lieux n'ait vraiment une grosse identité visuelle marquante. Ça devient générique (ou alors je suis blasé ?).

Musicalement c'est un peu pareil, ça sort de la musique assez épique et tout mais je sais pas … sur les Marvel ça reste vraiment pas mémorable. Ça fait le taff mais ça ne marque pas. Il y a juste un morceau qui m'a rappelé un peu la BO de Starcraft premier du nom (mais je ne retrouverai probablement pas le morceau en question).

quelques spoils

C'est assez cool d'avoir Florence Pugh qui joue Yelena Belova la sœur de Black Widow. C'est l'actrice principale de Midsommar sauf que là elle échange son rôle de victime déboussolée pour une tueuse badass. Et vu la scène post-générique (qui tease la série sur Hawkeye) on risque de la voir reprendre le flambeau de Black Widow.

Par contre ce qui est un poil décevant c'est que ce film entame un nouveau cycle (et donc une nouvelle phase) alors qu'il se passe chronologiquement avant d'autres films déjà sortis. Et puis on s'était déjà pris un Spiderman après la clôture qu'était Endgame … C'est un peu étrange comme timing du coup, d'autant plus que le film ne semble pas lancer de nouvelle grande intrigue.

Certe pour le premier cycle ça a mis du temps à se lancer mais le MCU n'était pas une machine rôdée et l'avenir des films n'étaient pas certains contrairement à maintenant. Bref, il reste à voir comment ça va s'enchaîner dans la suite.

Inside Man

Histoire : 🔗

C'est un braquage de banque à New-York. Les flics arrivent très tôt mais n'interviennent pas pour préserver la vie des otages.

Ressenti : 🔗

J'aime beaucoup les films de braquage. Je ne m'en lasse pas vraiment. Et celui-là est vraiment cool.

Est-ce que les braqueurs vont s'en sortir, comment, quel butin, combien d'otage sacrifiés ? Ça marche à tous les coups pour moi. Et là c'est avec un twist supplémentaire avec l'arrivée de Jodie Foster qui vient … touiller tout cela d'une façon assez innatendue.

L'histoire est vraiment chouette et ça aborde pas mal de sujets complémentaires sur le racisme, la violence, les traumas, les vieilles dettes… Bref, c'est pas juste un thriller basique.

Reprise de GoNib mon bot IRC en Golang

Ouai ça fait longtemps que je vous ai pas écrit. Une part de flemme mais aussi de pas trop savoir quoi écrire mais j'ai une autre excuse ! En ce moment je me suis beaucoup replongé dans Gonib mon bot IRC écrit en Golang.

Je l'ai commencé il y a deux ans avec une ptite série de poste à son propos. Et je n'y ai plus touché. Il a tourné parfaitement tout ce temps.

Il y a qu'un ptit truc qui me gonflait : les commandes sont case-sensitive et mon clavier android envoie une majuscule en début de phrase ce qui fait chier. Je voulais donc juste virer ça, histoire de plus me faire chier. Et puis au final, une fois ouvert le code : aoutch. Je ne me souvenais pas que c'était aussi long ce code source.

Et j'ai pris plaisir à lire les sources et recomprendre ce que j'avais fait. Et direct j'ai eu d'autres idées d'amélioration et voilà j'étais lancé.

debugPrint 🔗

Bon premier truc faire en sorte de pouvoir afficher différentes informations en fonction du niveau de débug. C'est tout con mais ultra pratique et plutôt que d'avoir à manuellement enlever/foutre des fmt.Println de partout pourquoi ne pas se faire une ptite commande perso pour ça ?

La commande est ultra simple, elle prend une string et un int en entrée pour juste le message à afficher ainsi que le niveau de débug nécessaire pour l'afficher. Bon au début j'ai fait le truc à l'envers puis je me suis ressaisi et maintenant plus le niveau est élevé plus j'affiche des trucs basiques.

Maintenant je suis pas sûr que le nom de la fonction soit très judicieux mais bon… c'est fait.

J'ai donc viré la quasi-totalité des fmt.Println qui ont été donc remplacé par des debugPrint.

Des variables globales de status 🔗

J'ai ajouté quelques variables globales afin de savoir si je suis connecté ou non, est-ce que je suis sur le salon, la connexion TCP éest-elle établie ? Quel est mon pseudo ? Quel est mon nom complet ? Tout ce genre de ptit truc.

Et en fonction de ce qui est reçu du serveur adapter leurs valeurs. J'en suis cependant au stade où j'ai des souvenirs de l'école où l'on m'a répété qu'il fallait éviter les variables globales, c'est pas beau, c'est dangeureux. Sauf que j'ai pas le souvenir du "pourquoi ?" et surtout "c'est pas bien, mais forcément pour telle utilisation c'est normale".

Du coup je sais pas si j'en ai une utilisation légitime ou non.

Et je me fais encore plus peur depuis que j'ai découvert que le compilo pouvait détecter comme un grand les race-conditions en ajoutant simplement -race dans la ligne d'éxécution. Et là … bha … j'en ai.

En gros il détecte que je lis et écris une même variable depuis plusieurs fonctions/routines différentes. Et bha oui et c'est chouette, non ? Comment faire autrement ? J'ai pas trop la solution actuellement.

Visiblement il faut passer par des channels et du coup les passer à toutes les fonctions qui en ont besoin. Et surtout j'ai l'impression que c'est bien pour envoyer les infos dans un sens mais dans l'autre sens… j'ai l'impression que c'est moins simple. C'est le gros point que j'aimerai améliorer prochainement mais j'ai pas encore trouvé la doc bien à ce sujet.

Parser 🔗

Bon la syntaxe du protocole IRC est simple. Donc faire un parser ça va être du gâteau, non ?

Et bhé en fait mouai. Je m'y suis repris à trois fois afin de faire un parser à peu près solide. Et tant qu'à faire j'ai séparé la partie parser de la partie action à réaliser.

Après avoir un peu mieux observé un peu tout ce qui provient du serveur je suis arrivé à ça :

[@tag] :source TYPE [destination] [option] [:contenu]

[@tag] 🔗

En gros le tag est la grande nouveauté d'IRCv3 et c'est donc parfaitement optionnel. Ça peut contenir des infos assez variées que je détaille plus loin. Ça commence par un "@" et ça contient en vérité plusieurs tags. Exemple : @msgid=UXY5o0fonahKTQI3EiEL3I;time=2021-07-15T14:35:45.173Z

:source 🔗

La source indique qui est à l'origine d'un message. Elle y est toujours et commence par ":" . Ça peut être le nom du serveur s'il s'agit d'un message serveur ou bien être un utilisateur. Exemple : Lord!Lord@geeknode.fuckyeah

TYPE 🔗

Le type de message reçu. Il y a plein de types de message, les PRIVMSG (les messages classiques), les NOTICE, les KICK, les TOPIC, bref il y a de quoi faire. D'ailleurs à ce propos, sur IRC il n'y a pas de différence entre un message pour un salon et un message personnel, juste la destination va changer. Dans les TYPE on retrouve également tous les numerics, qui sont des informations renvoyées par le serveur. On trouve une liste pas mal du tout sur cette page. Exemple : PRIVMSG

[destination] 🔗

Il s'agit bha … ouai du destinataire d'un message. C'est donc souvent un nom de salon, le nom de quelqu'un ou parfois directement le nom du serveur. Ce champ est presque tout le temps rempli mais il existe de rares messages (biensûr quand j'écris je ne me souviens plus desquels) qui n'en ont pas. Il faut donc prévoir le cas où c'est vide. Exemple : #testage

[option] 🔗

J'ai appelé ce champ option car bha au début je pensais que c'était le seul optionnel… En gros ce champ complémente parfois le champ TYPE. C'est notamment le cas pour les CAP qui ont des sous-commandes qui sont alors présentes dans ce champs. Exemple : LS

[:contenu] 🔗

Le dernier champ est le contenu. Il commence par un ":" et contrairement à ce que je pensais n'est même pas obligatoire (source d'emmerde). Certains NUMERICS n'ont pas de contenu (ce qui est illogique ma foi). C'est la partie qui contient les messages à proprement écrit. Pour les messages de TYPE "fonctionnels" ça contient souvent la raison, ou du facultatif. Exemple : :asv ?

Et du coup ? 🔗

Bha je me suis fait une ptite fonction à qui j'envoie une string, un séparateur et qui me renvoie deux string : la partie de la string avant séparateur et la partie de la string après le séparateur. Si le séparateur n'est pas trouvé, ça me renvoie dans la première string toute la string d'entrée. Étrangement je n'ai pas trouvé de fonction dans la libs strings qui fasse ça.

Il ne me reste plus qu'à appeler cette fonction plusieurs fois afin d'extraire chaque morceau de ma ligne. Au final le parser ne fait plus que dix lignes et semble s'accomoder de tout ce que lui envoie le serveur.

Le parser créer ensuite une struct ParsedMessage qui contient toutes les strings des différents morceaux. Cette struct est envoyée à la fonction processMessage qui s'occupera de traiter tout ça :-)

J'en suis plutôt content parcequ'au bout de quatre versions j'ai le sentiment d'être parvenu au résultat nickel.

Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer cette partie
if msg[:1] == "@" { msg , message_tag = extractUntil(msg," ") }
if msg[:1] == ":" {
    msg , message_source = extractUntil(msg," ")
    message_source = message_source[1:]
}
msg , message_type = extractUntil(msg," ")
if msg[:1] != ":" { msg , message_destination = extractUntil(msg," ") }
if msg[:1] != ":" { msg , message_option = extractUntil(msg," :") }
if msg[:1] == ":" { message_content = strings.TrimSuffix(msg[1:]," ") }

return ParsedMessage{msg_tag: message_tag, msg_source: message_source, msg_type: message_type, msg_destination: message_destination, msg_content: message_content, msg_option: message_option}

Go fmt 🔗

Ouai je l'avais pas fait avant. Mais maintenant c'est bon, j'essaye d'y penser régulièrement.

Cette commande permet de s'occuper du formattage des fichiers sources. Ça met les bons espace, ça indente tout comme il faut… bref c'est cool.

Je me retrouvais avec des fichiers avec des tabs et des espaces vu que les éditeurs de texte s'évertuent à ajouter l'un ou l'autre par défaut ou à ne pas afficher l'indentation présente mais la leur. Bref, en faisant un cat sur le fichier c'était le gros bordel.

Hop maintenant c'est propre et cohérent.

Module Détection de SHUN 🔗

Sur IRC, les ircop (ceux qui gèrent le serveur) ont une commande géniale qui permet de faire en sorte d'ignorer tout ce qu'envoie un client sauf les PING/PONG. Ça a pour effet d'isoler un relou qui emmerde tout le monde. Il ne se rend pas compte que ce qu'il envoie ne parvient pas aux autres personnes.

J'ai donc ajouté un ptit moyen de détecter ça sur mon bot au cas où… Bon en vrai c'était juste pour voir la faisabilité. Moralité : c'est ultra simple.

Il suffit de s'envoyer régulièrement un message à soi-même et de vérifier qu'on le reçoit. Voilà j'ai mis ça en place à côté de la détection de ping timeout.

Module quizz 🔗

L'été est là et ce sont des vacances pour pas mal de monde. Qui n'aime pas un ptit quizz entre amis ?

À une époque IRC débordait de ces bots de jeux et je suis triste de ne plus en avoir. Donc j'ai fait le mien \o/

Le principe est super simple : Un fichier CSV avec sur chaque ligne la réponse, la question, un indice, un second indice.

Lorsque quelqu'un demande un quizz, on choppe une ligne aléatoire du fichier et on pose la question, on démarre un timer. Tous les messages qui arrivent pendant le timer sont testées pour voir si ça correspond à la réponse. Au bout d'un premier timer on balance un indice, puis au second timer, un deuxième indice puis au troisième c'est perdu. Bien entendu une bonne réponse met fin à tout.

En cas de bonne réponse, on lit le fichier de score, on cherche si une ligne commence par le pseudo si c'est le cas incrémente l'int des points, si c'est pas le cas on rajoute une ligne. Voilà c'est tout bête.

J'ai pas envie de me faire chier avec l'affichage des points pour le moment et encore moins pour le tri. Pas envie de faire d'algo, si vraiment je m'y attèle ça sera hors du bot via une filouterie à base de commandes shell :-°

Module TODO 🔗

Bon, mon module TODO avait un ptit bug foireux. Il m'ajoutait parfois des lignes vides (et donc des todo vides).

J'ai donc jeté et refait de 0 la gestion de fichier. Et c'est bon ça marche.

En gros je lis la todo en entier et je la fous en mémoire. Je fais les modifs dans la mémoire et je réécris intégralement le fichier.

C'est pas optimisé mais franchement vu la taille de la todo, ça ira largement. Ce bug traînait depuis deux ans et je ne comprenais pas comment il pouvait se produire et en bossant sur le module de quizz j'ai eu le même truc et j'ai compris ma connerie. Comme quoi si vous avez un souci sur bug, faites deux ans de pause et pouf vous aurez l'illumination directe.

Support IRCv3 🔗

Quitte à faire un bot IRC en 2021, autant qu'il soit compatible avec une partie des specs de IRCv3. Ces specs ajoutent pas mal de trucs plus ou moins utiles.

Un gros morceau sont donc les message-tags.

Faut bien voir qu'IRCv3 reste pleinement compatible avec le protocole d'antan. Il faut donc que les deux versions du protocole puissent coexister. Ce qui a été décidé est assez simple c'est lors de la connexion, un client en IRCv3 peut négocier des CAPS qui vont activer ou non certaines extensions du protocole.

Comme ça un client non compatible reste comme d'hab alors qu'un nouveau aura droit à quelques variations dans le protocole.

message-tags 🔗

Une grande partie de ces extensions utilisent donc les tags qui sont un morceau de texte que l'on retrouve en début de ligne avec donc différentes infos supplémentaires. Ça peut être juste l'horodatage des messages (ouai initialement, les messages ne le sont pas, c'est au client de le faire de son côté ce qui fait que selon l'horloge des clients un même message peut être affiché comme étant arrivé à une heure complètement différente). On a également des id permettant d'avoir un identifiant unique sur un message (pratique si on le combine à d'autres extensions comme par exemple des réactions). Il est possible d'y ajouter des tags custom par les clients ce qui peut amener à plein de ptites joyeusetés complémentaires (certains clients envisagent d'envoyer une url vers une image pour servir d'avatar). Dans les tags on retrouve également de la notification de personne en train d'écrire. Bref tout un tas de trucs divers et variés.

Dans mon cas pour l'instant j'ai juste fait en sorte que le parser puisse recevoir ces tags sans planter ce qui est déjà pas mal à mon niveau.*

Négociation des CAPS 🔗

Pour activer ces nouveautés, il faut les demander au serveur lors de la phase de connexion. J'en demande un paquet et je stock le résultat dans une map de booléen. Ça me permet d'avoir un tableau avec tout ça.

J'ai découvert la joie des mutex afin de pouvoir remplir ce tableau en écriture et le consulter en lecture sans causer de souci. Bon j'ai rien fait de bien poussé, juste suffisamment pour que ça m'explose plus à la gueule.

Au début ça fonctionnait sans rien faire avec le niveau de débug max, mais lorsque je l'ai baissé, le programme tournant un chouilla plus vite, j'ai eu de la lecture en même temps que de l'écriture ce qui m'a planté le truc.

Par chance le message d'erreur est plutôt explicite avec le numéro de ligne et tout qui va bien. Un coup de moteur de recherche plus tard et hop j'avais une solution à appliquer.

extended-join 🔗

Une CAP en particulier est l'extended-join qui permet d'avoir quelques infos en plus quand quelqu'un rejoint un salon. Le souci c'est que du coup la syntaxe de la commande JOIN est quelque peu chamboulée (trois fois rien, hein) du coup j'ai rajouté une condition en fonction du tableau précédent afin de savoir si la CAP est activée ou non et en fonction de ça processer différemment le JOIN.

C'est mon premier cas où il a fallu que j'adapte mon process en fonction des CAPS. Je suis content que ça fonctionne comme sur des roulettes. Je suis cependant juste un peu déçu quant à la syntaxe : je n'ai pas réussi à récupérer la valeur pour l'utiliser directement dans le if, j'ai été obligé de récupérer la valeur dans une variable qui est ensuite utilisé dans le if…

Un peu dommage.


Bon bha voilà, j'ai encore pas mal de trucs à faire dessus. Le bot culmine à 750 lignes de codes (bon avec des commentaires et des lignes vides, hein).

J'aimerai vraiment m'atteler au souci de race-conditions et mieux comprendre la bonne façon de gérer des variables globales (qui ne devraient probablement pas être globales). Voilà voilà.

gonib.go
  1package main
  2
  3import (
  4	"bufio"
  5	"flag"
  6	"fmt"
  7	"io"
  8	"io/ioutil"
  9	"math/rand"
 10	"net"
 11	"os"
 12	"strconv"
 13	"strings"
 14	"sync"
 15	"time"
 16)
 17
 18var bleu string = "\033[1;34m"
 19var rouge string = "\033[1;31m"
 20var vert string = "\033[1;32m"
 21var jaune string = "\033[1;33m"
 22var violet string = "\033[1;35m"
 23var cyan string = "\033[1;36m"
 24var normal string = "\033[0m"
 25var dim string = "\033[2m"
 26var me string
 27var server string
 28var port string
 29var nick string
 30var wanted_nick string
 31var channel string
 32var lport string
 33var debug int = 0
 34var todofile string = "/home/nib/todo"
 35var datelayout string = "02/01/06"
 36var tdatelayout string = "02/01/06 - 15:03:05"
 37var onchan bool = false
 38var connected bool = false
 39var cap_messagetags int = 0 //sert comme booléen mais permet de shifter le parsing
 40var quizz_on bool = false
 41var quizz_reponse chan ParsedMessage
 42var enabled_caps = make(map[string]bool)
 43var enabled_caps_mutex = sync.RWMutex{}
 44
 45var sender chan Message
 46var rawsender chan string
 47var AliveLoop chan bool
 48var pong chan bool
 49
 50type Ircconnection struct {
 51	Server   string
 52	Port     string
 53	Timeouts int
 54	Conn     net.Conn
 55	Receiver chan string
 56	//	Pong              chan bool
 57	counter           int
 58	Struct            chan Message
 59	StopHandleCounter chan bool
 60	StopInteract      chan bool
 61}
 62
 63type ParsedMessage struct {
 64	msg_tag         string
 65	msg_source      string
 66	msg_type        string
 67	msg_destination string
 68	msg_content     string
 69	msg_option      string
 70}
 71type Message struct {
 72	msg   string
 73	dest  string
 74	level int // le Level correspond à l'importance du message. 10 ce sont les messages normaux. En dessous ça sera plus du debug (par exemple les Pings), en fonction de la couleur on peut décider de ne pas afficher, ou d'afficher avec une certaine couleur
 75}
 76
 77func (connection *Ircconnection) Connect() {
 78	var TcpConnected bool = false
 79	for !TcpConnected {
 80		var err error
 81		connection.Conn, err = net.Dial("tcp", server+":"+port)
 82		fmt.Println(rouge + "Connection to " + server + ":" + port + normal)
 83		if err != nil {
 84			fmt.Println(err)
 85			time.Sleep(time.Duration(connection.Timeouts) * time.Second)
 86		} else {
 87			TcpConnected = true
 88		}
 89	}
 90	connection.Receiver = make(chan string)
 91	connection.Struct = make(chan Message)
 92	connection.StopHandleCounter = make(chan bool)
 93	connection.StopInteract = make(chan bool)
 94	connection.Timeouts = 0
 95	counter_updater := make(chan bool)
 96	go io.Copy(connection.Conn, os.Stdin)
 97	go connection.handleIncoming()
 98	go connection.handleCounter(counter_updater)
 99	go connection.Interact(counter_updater)
100	rawsender <- "CAP LS 302"
101	rawsender <- "NICK " + wanted_nick
102	rawsender <- "USER " + wanted_nick + " 0.0.0.0 " + wanted_nick + " :" + wanted_nick + " bot"
103	rawsender <- "CAP REQ :message-tags"
104	rawsender <- "CAP REQ :batch"
105	rawsender <- "CAP REQ :extended-join"
106	rawsender <- "CAP REQ :chghost"
107	rawsender <- "CAP REQ :cap-notify"
108	rawsender <- "CAP REQ :userhost-in-names"
109	rawsender <- "CAP REQ :multi-prefix"
110	rawsender <- "CAP REQ :away-notify"
111	rawsender <- "CAP REQ :account-notify"
112	rawsender <- "CAP REQ :server-time"
113	rawsender <- "CAP REQ :echo-message"
114	rawsender <- "CAP REQ :labeled-response"
115	rawsender <- "CAP END"
116
117	for !connected {
118		time.Sleep(200 * time.Millisecond)
119	}
120	rawsender <- "JOIN :" + channel
121	go connection.StatusCheck()
122}
123func (connection *Ircconnection) Disconnect() {
124	onchan = false
125	connected = false
126	cap_messagetags = 0
127	defer debugPrint("Fermeture Disconnect()", 0)
128	fmt.Println(vert + "On coupe" + rouge + " la connexion !" + normal)
129	connection.StopHandleCounter <- true
130	connection.StopInteract <- true
131	connection.Conn.Close()
132	go connection.Connect()
133}
134func NewIrcconnection() Ircconnection {
135	return Ircconnection{Server: server, Port: port, Timeouts: 5}
136}
137func (connection *Ircconnection) handleIncoming() {
138	defer debugPrint("Fermeture connection.handleIncoming()", 0)
139	scanner := bufio.NewScanner(connection.Conn)
140	for scanner.Scan() {
141		ln := scanner.Text()
142		connection.Receiver <- ln
143	}
144}
145
146func (connection *Ircconnection) Interact(counter_updater chan bool) {
147	defer debugPrint("Fermeture connection.Interact()", 0)
148	for {
149		select {
150		case writer := <-sender:
151			if connection.counter < 5000 {
152				counter_updater <- true
153			}
154			fmt.Println("\t"+jaune+">>> PRIVMSG "+normal+writer.dest+" :"+writer.msg+" //"+jaune+"[", connection.counter, "]"+normal)
155			io.WriteString(connection.Conn, "PRIVMSG "+writer.dest+" :"+writer.msg+"\n")
156			time.Sleep(time.Duration(connection.counter) * time.Millisecond)
157		case rawwriter := <-rawsender:
158			if connection.counter < 5000 {
159				//counter_updater <- true
160			}
161			if debug > 0 {
162				fmt.Println("\t"+rouge+">>> "+normal+rawwriter+" //"+jaune+"[", connection.counter, "]"+normal)
163			}
164			io.WriteString(connection.Conn, rawwriter+"\n")
165			time.Sleep(time.Duration(connection.counter) * time.Millisecond)
166		case reader := <-connection.Receiver:
167			parsedMessage := parseIrc(connection, reader)
168			go processMessage(parsedMessage)
169		case <-connection.StopInteract:
170			return
171
172		}
173	}
174}
175
176func (connection *Ircconnection) StatusCheck() {
177	defer connection.Disconnect()
178	defer debugPrint("Fermeture connection.StatusCheck()", 0)
179	var ShunTimeouts int = 0
180	for {
181		time.Sleep(60 * time.Second)
182		// Vérif de la disponibilité du pseudo
183		if nick != wanted_nick {
184			debugPrint("Pseudo "+nick+" différent de "+wanted_nick, 2)
185			rawsender <- "NICK " + wanted_nick
186		}
187		// Vérif de la connexion au salon désiré
188		if !onchan {
189			rawsender <- "JOIN " + channel
190		}
191		// Vérif du PING du serveur
192		debugPrint("\t"+jaune+"CHECK: "+bleu+"PING "+normal+me, 2)
193		rawsender <- "PING " + me
194		select {
195		case <-pong:
196			connection.Timeouts = 0
197			//time.Sleep(10 * time.Second)
198		case <-time.After(2 * time.Second):
199			connection.Timeouts++
200			fmt.Println(rouge+"Timeout ", connection.Timeouts)
201			if connection.Timeouts > 5 {
202				fmt.Println(rouge + "Ping Timeout du serveur !" + normal)
203				return
204				connection.Disconnect()
205			}
206		}
207		// Vérif shun
208		debugPrint("\t"+jaune+"CHECK: "+bleu+"PRIVMSG "+normal+nick+":AUTOCHECK", 2)
209		sender <- Message{msg: "AUTOCHECK", dest: nick, level: 12}
210		select {
211		case <-AliveLoop:
212			ShunTimeouts = 0
213		case <-time.After(2 * time.Second):
214			ShunTimeouts++
215			fmt.Println(rouge+"ShunTimeout ", ShunTimeouts)
216			if ShunTimeouts > 2 {
217				fmt.Println(rouge + "Shun Timeout du serveur !" + normal)
218				connection.Disconnect()
219				return
220			}
221		}
222	}
223}
224
225// Futur système anti-flood. tout pourri pour le moment.
226func (connection *Ircconnection) handleCounter(counter_updater <-chan bool) {
227	defer debugPrint("Fermeture de connection.handleCounter()", 0)
228	for {
229		select {
230		case <-connection.StopHandleCounter:
231			return
232		case <-counter_updater:
233			connection.counter = connection.counter + 100
234		default:
235			time.Sleep(time.Duration(connection.counter+500) * time.Millisecond)
236			if connection.counter > 0 {
237				connection.counter -= 50
238			} else {
239				connection.counter = 0
240			}
241		}
242	}
243}
244
245/////////////////// MAIN //////////////////////////////////////
246func main() {
247	sender = make(chan Message, 3)
248	rawsender = make(chan string)
249	AliveLoop = make(chan bool)
250	pong = make(chan bool)
251	quizz_reponse = make(chan ParsedMessage)
252
253	flag.StringVar(&server, "server", "localhost", "Server hostname to connect to")
254	flag.StringVar(&port, "port", "6667", "Which port to connect to")
255	flag.StringVar(&wanted_nick, "nick", "bab", "Which nickname you want to use")
256	flag.StringVar(&channel, "channel", "#lms", "Which channel to join")
257	flag.StringVar(&lport, "lport", "4321", "Which port to listen incoming connections")
258	flag.IntVar(&debug, "debug", 0, "Enable debug messages")
259	flag.Parse()
260
261	connection := NewIrcconnection()
262	connection.Connect()
263
264	in, err := net.Listen("tcp", ":"+lport)
265	check(err)
266	defer in.Close()
267
268	for {
269		inconn, err := in.Accept()
270		if err != nil {
271			fmt.Println(err)
272			continue
273		}
274		go handleIncoming(inconn, connection)
275	}
276
277}
278
279// ------------------
280// Côté IRC
281// ------------------
282
283func parseIrc(connection *Ircconnection, msg string) ParsedMessage {
284	debugPrint("\t\t"+cyan+"<< "+normal+msg, 3)
285
286	var message_tag string = ""
287	var message_source string = ""
288	var message_type string = ""
289	var message_destination string = ""
290	var message_option string = ""
291	var message_content string = ""
292	// PARSER 3
293	if msg[:1] == "@" {
294		msg, message_tag = extractUntil(msg, " ")
295	}
296	if msg[:1] == ":" {
297		msg, message_source = extractUntil(msg, " ")
298		message_source = message_source[1:]
299	}
300	msg, message_type = extractUntil(msg, " ")
301	if msg[:1] != ":" {
302		msg, message_destination = extractUntil(msg, " ")
303	}
304	if msg[:1] != ":" {
305		msg, message_option = extractUntil(msg, " :")
306	}
307	if msg[:1] == ":" {
308		message_content = strings.TrimSuffix(msg[1:], " ")
309	}
310
311	//fmt.Println("tag ["+bleu+message_tag+normal+"] src ["+bleu+ message_source+normal+"] type ["+bleu+ message_type+normal+"] dst ["+bleu+ message_destination+normal+"] option ["+bleu+ message_option+normal+"] content ["+bleu+ message_content+normal+"]")
312	return ParsedMessage{msg_tag: message_tag, msg_source: message_source, msg_type: message_type, msg_destination: message_destination, msg_content: message_content, msg_option: message_option}
313
314}
315
316func processMessage(parsedMessage ParsedMessage) {
317	debugPrint(violet+"Message_tag ["+normal+parsedMessage.msg_tag+violet+"] source ["+normal+parsedMessage.msg_source+violet+"] type ["+normal+parsedMessage.msg_type+violet+"] destination ["+normal+parsedMessage.msg_destination+violet+"] option ["+normal+parsedMessage.msg_option+violet+"] content ["+normal+parsedMessage.msg_content+violet+"]"+normal, 5)
318
319	if parsedMessage.msg_type == "PING" {
320		rawsender <- "PONG :" + parsedMessage.msg_content
321		return
322	}
323	switch parsedMessage.msg_type {
324	case "CAP":
325		if parsedMessage.msg_option == "ACK" {
326			enabled_caps_mutex.Lock()
327			enabled_caps[parsedMessage.msg_content] = true
328			enabled_caps_mutex.Unlock()
329		}
330		return
331
332	case "001":
333		connected = true
334		nick = parsedMessage.msg_destination
335		me = parsedMessage.msg_content[strings.LastIndex(parsedMessage.msg_content, " ")+1:]
336		return
337	case "NOTICE":
338		// Auto Invite on Knock
339		if parsedMessage.msg_content == ":[Knock]" {
340			//io.WriteString(connection.Conn, "invite "+elements[5][0:strings.IndexAny(elements[5], "!")]+" "+channel+"\n")
341		}
342		return
343	case "JOIN":
344		// @msgid=sBqscFhVMaV9uQMOxJsAcb-uxRnr6kSWCSBVDMvd22ufA;time=2021-07-13T23:07:17.218Z :gonib!gonib@2a01:cb1d:8c37:7f00:7285:c2ff:fe62:b714 JOIN #testage * :gonib bot
345		// @msgid=B7Bk1vWoztQeTBWRQZeyAU-uxRnr6kSWCSBVDMvd22ufA;time=2021-07-13T23:09:06.420Z :gonib!gonib@2a01:cb1d:8c37:7f00:7285:c2ff:fe62:b714 JOIN :#testage
346		var new_chan string
347		enabled_caps_mutex.RLock()
348		extended_join := enabled_caps["extended-join"]
349		enabled_caps_mutex.RUnlock()
350		if extended_join {
351			new_chan = parsedMessage.msg_destination
352		} else {
353			new_chan = parsedMessage.msg_content
354		}
355		if Nick(parsedMessage.msg_source) == nick {
356			debugPrint("On join "+new_chan, 0)
357			sender <- Message{msg: "Bonjour " + new_chan + " :-)", dest: new_chan, level: 10}
358		} else {
359			sender <- Message{msg: "Bienvenue " + Nick(parsedMessage.msg_source), dest: new_chan, level: 10}
360		}
361		return
362	case "PONG":
363		pong <- true
364		//FIXME !! connection.Pong <- true
365	case "PART":
366		if Nick(parsedMessage.msg_source) == nick && parsedMessage.msg_content == channel {
367			onchan = false
368			debugPrint(rouge+"On vient de quitter "+channel+normal, 0)
369		}
370		return
371	case "MODE":
372		return
373	case "TOPIC":
374		return
375	case "NICK":
376		if parsedMessage.msg_source == nick {
377			nick = parsedMessage.msg_content
378		}
379		return
380	case "KICK":
381		if parsedMessage.msg_content == nick {
382			debugPrint(rouge+"On s'est fait kicker de "+parsedMessage.msg_destination+" par "+parsedMessage.msg_source+normal, 0)
383			onchan = false
384		}
385		return
386	case "QUIT":
387		if Nick(parsedMessage.msg_source) == nick {
388			debugPrint(rouge+"On vient de se déconnecter"+normal, 0)
389			onchan = false
390			connected = false
391		}
392		return
393	case "ERROR":
394		debugPrint(rouge+parsedMessage.msg_content+normal, 0)
395		connected = false
396		onchan = false
397		return
398	case "319":
399		if !strings.Contains(parsedMessage.msg_content, channel) {
400			onchan = false
401			debugPrint(rouge+"On n'est pas connecté au salon"+normal, 0)
402		} else {
403			onchan = true
404		}
405		return
406	case "433":
407		if !connected { //pseudo déjà utilisé au moment de la connexion
408			debugPrint(rouge+"PSEUDO OCCUPÉ LORS DE LA CONNEXION"+normal+" on passe à "+wanted_nick+"_", 0)
409			rawsender <- "NICK " + wanted_nick + "_"
410			//io.WriteString(connection.Conn, "NICK "+wanted_nick+"_ \n")
411		} else {
412			fmt.Println(vert + "le pseudo " + parsedMessage.msg_content + " est déjà utilisé, on reste sur " + nick + normal)
413		}
414		return
415	case "PRIVMSG":
416		if parsedMessage.msg_source == me && parsedMessage.msg_destination == nick && parsedMessage.msg_content == "AUTOCHECK" {
417			AliveLoop <- true
418			return
419		}
420		fmt.Println("\t\t" + bleu + "<< " + normal + parsedMessage.msg_destination + " " + Nick(parsedMessage.msg_source) + " |" + parsedMessage.msg_content)
421
422		if quizz_on {
423			quizz_reponse <- ParsedMessage{msg_source: parsedMessage.msg_source, msg_content: parsedMessage.msg_content, msg_type: parsedMessage.msg_type, msg_tag: ""}
424		}
425
426		if parsedMessage.msg_content == "quizz" {
427			if quizz_on {
428				return
429			}
430			quizz_on = true
431			go quizz()
432		}
433		if len(parsedMessage.msg_content) > 1 {
434			var elements []string = strings.Fields(parsedMessage.msg_content)
435			switch elements[0] {
436			case "dig":
437				if len(elements) > 1 {
438					ip, err := net.LookupIP(elements[1])
439					if err != nil {
440						sender <- Message{msg: "Erreur de résolution DNS.", dest: parsedMessage.msg_destination, level: 11}
441						return
442					}
443					for i := 0; i < len(ip); i++ {
444						sender <- Message{msg: ip[i].String(), dest: parsedMessage.msg_destination, level: 10}
445					}
446				} else {
447					sender <- Message{msg: "Il faut un argument supplémentaire", dest: parsedMessage.msg_destination, level: 10}
448				}
449				return
450			case "up":
451				if len(elements) > 2 {
452					_, err := net.Dial("tcp", elements[1]+":"+elements[2])
453					if err != nil {
454						sender <- Message{msg: elements[1] + ":" + elements[2] + " est non joignable", dest: parsedMessage.msg_destination, level: 10}
455					} else {
456						sender <- Message{msg: elements[1] + ":" + elements[2] + " : OK", dest: parsedMessage.msg_destination, level: 10}
457					}
458				} else {
459					sender <- Message{msg: "Syntaxe : up nom port", dest: parsedMessage.msg_destination, level: 10}
460				}
461				return
462			}
463		}
464		return
465	default:
466		//debugPrint(rouge+"PAS COMPRIS : "+parsedMessage.msg_content+normal)
467		return
468	}
469}
470
471func aReimplementer(connection *Ircconnection, msg string, elements []string) {
472	if len(elements) > 3 {
473		switch elements[3] {
474		case ":heure":
475			sender <- Message{msg: "Paies-toi une montre vaut rien!", dest: channel, level: 5}
476		case ":todo":
477			if len(elements) <= 4 {
478				todoList()
479			} else {
480				switch elements[4] {
481				case "add":
482					item := ""
483					for i := 5; i < len(elements); i++ {
484						item = item + elements[i] + " "
485					}
486					todoAdd(item)
487					sender <- Message{msg: "Ajout à la todo", dest: channel, level: 10}
488				case "del":
489					item, err := strconv.ParseInt(elements[5], 10, 32)
490					if err != nil {
491						sender <- Message{msg: err.Error(), dest: channel, level: 11}
492					}
493					todoDel(int(item) - 1)
494					sender <- Message{msg: "Suppression de l'item", dest: channel, level: 10}
495				}
496			}
497		case ":plot", ":Plot":
498			if len(elements) == 8 {
499				plotArgs := elements[4] + " " + elements[5] + " " + elements[6] + " " + elements[7]
500				plotAdd(plotArgs)
501			} else {
502				sender <- Message{msg: "conso gaz elec eau", dest: channel, level: 10}
503				sender <- Message{msg: "poids peupeu bab lord", dest: channel, level: 10}
504			}
505		}
506	}
507}
508
509// -----------------
510// Commandes du bot
511// -----------------
512
513func todoList() {
514	file, err := os.Open(todofile)
515	if err != nil {
516		file, e := os.Create(todofile)
517		if e != nil {
518			sender <- Message{msg: e.Error(), dest: channel, level: 11}
519		}
520		defer file.Close()
521	}
522	defer file.Close()
523	scanner := bufio.NewScanner(file)
524	var index int = 0
525	for scanner.Scan() {
526		index++
527		sender <- Message{msg: strconv.Itoa(index) + ": " + scanner.Text(), dest: channel, level: 10}
528	}
529
530}
531
532func todoAdd(item string) {
533	file, err := os.OpenFile(todofile, os.O_APPEND|os.O_CREATE|os.O_WRONLY, 0644)
534	if err != nil {
535		sender <- Message{msg: err.Error(), dest: channel, level: 12}
536	}
537	defer file.Close()
538	writer := bufio.NewWriter(file)
539	defer writer.Flush()
540	sender <- Message{msg: "Ajout : " + item, dest: channel, level: 10}
541	now := time.Now().Format(datelayout)
542	fmt.Fprint(file, now, " ", item, "\n")
543}
544
545func todoDel(item int) {
546	input, err := ioutil.ReadFile(todofile)
547	if err != nil {
548		sender <- Message{msg: err.Error(), dest: channel, level: 11}
549	}
550	lines := strings.Split(string(input), "\n")
551	linesout := make([]string, 0)
552	for i, todo := range lines {
553		if i != item && string(todo) != "" {
554			linesout = append(linesout, todo)
555		}
556	}
557	output := strings.Join(linesout, "\n")
558	err = ioutil.WriteFile(todofile, []byte(output), 0644)
559	if err != nil {
560		sender <- Message{msg: err.Error(), dest: channel, level: 11}
561	}
562}
563
564func plotAdd(incoming string) {
565	var args []string = strings.Fields(incoming)
566	if args[0] != "conso" && args[0] != "poids" {
567		sender <- Message{msg: "Seul 'poids' ou 'conso' sont acceptés", dest: channel, level: 12}
568		return
569	}
570	var filePath string = "/var/www/lord.re/graph/" + args[0] + ".csv"
571	fmt.Println("le fichier est " + filePath)
572	file, err := os.OpenFile(filePath, os.O_APPEND|os.O_CREATE|os.O_WRONLY, 0644)
573	if err != nil {
574		sender <- Message{msg: err.Error(), dest: channel, level: 12}
575	}
576	defer file.Close()
577	writer := bufio.NewWriter(file)
578	defer writer.Flush()
579	now := time.Now().Format(datelayout)
580	fmt.Fprint(file, now, ",", args[1], ",", args[2], ",", args[3], "\n")
581	sender <- Message{msg: "C'est plotté ! https://lord.re/graph", dest: channel, level: 10}
582}
583
584func quizz() {
585	defer func() {
586		sender <- Message{msg: "C'est fini pour cette passionnante partie de quizz. À une prochaine ;-)", dest: channel, level: 10}
587		quizz_on = false
588	}()
589	sender <- Message{msg: "C'est parti !", dest: channel, level: 10}
590	var max_indice int = 3
591	var nbr_indice int = 0
592
593	bonne_reponse, question, indice1, indice2 := randomQuizz()
594	sender <- Message{msg: question, dest: channel, level: 10}
595	for {
596		select {
597		case reponse := <-quizz_reponse:
598			debugPrint("Quizz réponse : "+reponse.msg_content+" | emetteur :"+reponse.msg_source, 5)
599			if reponse.msg_content == bonne_reponse {
600				sender <- Message{msg: "C'est gagné " + Nick(reponse.msg_source), dest: channel, level: 10}
601				quizzUpScore(Nick(reponse.msg_source))
602				return
603			}
604		case <-time.After(30 * time.Second):
605			nbr_indice++
606			debugPrint("Nbr_indice : "+strconv.Itoa(nbr_indice), 5)
607			if nbr_indice == 1 {
608				sender <- Message{msg: "Indice 1 : " + indice1, dest: channel, level: 10}
609			}
610			if nbr_indice == 2 {
611				sender <- Message{msg: "Indice 2 : " + indice2, dest: channel, level: 10}
612			}
613			if nbr_indice > max_indice {
614				debugPrint("C'est perdu", 4)
615				sender <- Message{msg: "Et c'est perdu :-( Nous ne saurons jamais la réponse !", dest: channel, level: 10}
616				return
617			}
618		}
619	}
620}
621
622// ------------------
623// Serveur en écoute
624// ------------------
625
626func incoming(connection Ircconnection) {
627	in, err := net.Listen("tcp", ":4321")
628	defer in.Close()
629	if err != nil {
630		fmt.Println(err)
631		os.Exit(1)
632	}
633
634	for {
635		inconn, err := in.Accept()
636		if err != nil {
637			fmt.Println(err)
638			continue
639		}
640		go handleIncoming(inconn, connection)
641	}
642}
643
644func handleIncoming(in net.Conn, connection Ircconnection) {
645	defer func() {
646		fmt.Println(bleu+"Déconnexion de ", in.RemoteAddr(), normal)
647		in.Close()
648		recover()
649	}()
650	fmt.Println(bleu+"Incoming from ", in.RemoteAddr(), normal)
651	inbuf := bufio.NewReader(in)
652	for {
653		inmsg, err := inbuf.ReadString('\n')
654		if err != nil || inmsg == "\n" {
655			break
656		}
657		fmt.Print(vert + "<<]] " + inmsg + normal)
658		//   		connection.SendMsg(inmsg,3)
659		sender <- Message{msg: inmsg, dest: channel, level: 10}
660		time.Sleep(500 * time.Millisecond)
661	}
662}
663
664// ------------
665//  Génériques
666// ------------
667
668func debugPrint(msg string, level int) {
669	if debug >= level {
670		fmt.Println(cyan + msg + normal)
671	}
672}
673func quizzUpScore(gagnant string) {
674	debugPrint("Entrée dans quizzUpScore pour "+gagnant, 4)
675
676	scoreData, err := ioutil.ReadFile("quizz_score.txt")
677	check(err)
678	scorelines := strings.Split(string(scoreData), "\n")
679	var nouveau_gagnant bool = true
680	for i, line := range scorelines {
681		if strings.Contains(line, gagnant+",") {
682			nouveau_gagnant = false
683			linedata := strings.Split(line, ",")
684			new_score, _ := strconv.Atoi(linedata[1])
685			new_score++
686			scorelines[i] = linedata[0] + "," + strconv.Itoa(new_score)
687			debugPrint("joueur :"+linedata[0]+" ancien score :"+linedata[1]+" nouveau score : "+strconv.Itoa(new_score), 4)
688		}
689	}
690	if nouveau_gagnant {
691		//au lieu d'append on édite la dernière ligne qui par défaut ne contient qu'un retour à la ligne. Ça évite les lignes vides qui se rajoutent.
692		scorelines[len(scorelines)-1] = gagnant + ",1\n"
693	}
694	newScoreData := strings.Join(scorelines, "\n")
695	err = ioutil.WriteFile("quizz_score.txt", []byte(newScoreData), 0644)
696	check(err)
697}
698func randomQuizz() (string, string, string, string) {
699	debugPrint("Entrée dans randomQuizz()", 4)
700	file, err := os.Open("quizz.txt")
701	check(err)
702	defer file.Close()
703	var quizzAssets []string
704	var nbr_line int = 0
705	scanner := bufio.NewScanner(file)
706	for scanner.Scan() {
707		quizzAssets = append(quizzAssets, scanner.Text())
708		nbr_line++
709	}
710	random_seed := rand.NewSource(time.Now().UnixNano())
711	random_source := rand.New(random_seed)
712	var retourQuizz []string = strings.Split(quizzAssets[random_source.Intn(nbr_line)], ",")
713	debugPrint(retourQuizz[0]+retourQuizz[1]+retourQuizz[2]+retourQuizz[3], 4)
714	return retourQuizz[0], retourQuizz[1], retourQuizz[2], retourQuizz[3]
715
716}
717
718func check(e error) {
719	if e != nil {
720		panic(e)
721	}
722}
723
724func Nick(utilisateur_complet string) string {
725	var nick_extrait string = utilisateur_complet[0:strings.IndexAny(utilisateur_complet, "!")]
726	return nick_extrait
727}
728
729func extractUntil(input string, pattern string) (string, string) {
730	var output1 string
731	var output2 string
732	if strings.Contains(input, pattern) {
733		output2 = strings.TrimPrefix(input[:strings.Index(input, pattern)], " ")
734		output1 = strings.TrimPrefix(strings.TrimPrefix(input, output2), " ")
735		//		fmt.Println(violet+"[input:"+normal+input+violet+"] [output1:"+normal+output1+violet+"] [output2:"+normal+output2+violet+"]"+normal)
736		return output1, output2
737	} else {
738		//		fmt.Println(violet+"[input:"+normal+input+violet+"] [output1:"+normal+input+violet+"] [output2:"+normal+""+violet+"]"+normal)
739		return input, ""
740
741	}
742}

Joy Ride

Histoire : 🔗

Paul Walker pour impressionner sa copine décide d'aller la chercher et la ramener chez elle à la fin de l'année scolaire. Le truc c'est qu'elle est dans un autre État et donc ça fait une sacrée virée mais l'amour (et les hormones…) ne connait pas de frontières.

En chemin il récupère son frêre sortant de prison. Sur la route ils utilisent une CB pour s'amuser en discutant avec les routieurs en se faisant passer pour une meuf. Ils obtiennent un rencard avec l'un d'eux qu'ils envoient dans un vieux motel perrave dans la chambre d'un inconnu.

Ils sont eux, dans la chambre d'à côté. Le rencard se finit en presque meurtre sauvage.

Ressenti : 🔗

Franchement, pourquoi j'ai matté ça ? Rien que ce que je vous ai décrit devrait vous alarmer…

Bon l'histoire est pas top mais bon ça pourrait passer, mais rhaaa les acteurs. Déjà j'aime pas Paul Walker mais alors l'autre… Steve Zahn il est insupportable. Aussi bien quand il est en maîtrise de la situation que quand tout dérape.

On sent tout arriver minimum quinze minutes à l'avance. Il n'y a aucune surprise dans le film tout est téléphoné.

C'est même pas un bon nanar parceque c'est pas drôle.

Philadelphia

Histoire : 🔗

Tom Hanks est un jeune avocat brillant qui se retrouve grâce à son travail acharné sur un nouveau dossier prestigieux. Il sera cependant licencié suite à une négligence de sa part qui aurait pu compromettre cette affaire.

Il est convaincu qu'il s'agit d'un coup monté pour l'évincer. Un de ses employeurs aurait découvert sa séropositivité et son homosexualité.

Il décide donc de partir en justice contre ses anciens employeurs.

Ressenti : 🔗

Superbe film. Tom Hanks est un acteur extraordinaire. Il passe aussi bien dans son rôle d'avocat hors pair que du mec au bord de la mort avec la maladie.

Le film est bien daté début 90 et son sujet est quand même toujours pas mal d'actualité. C'est pas drôle et c'est carrément dur avec des vieux cons bien richouss détestables. L'homophobie et le SIDA sont au centre du film.

“Je n'ai rien contre les gens qui ont contracté le SIDA sans avoir fauté.” Wow. C'est immonde.

Tom Hanks porte le film sur son jeu. Sans lui, ça aurait été un film assez moyen mais il arrive à ajouter une énorme émotion et crédibilité au scénario.

Bon par contre la chanson Streets of Philadelphia de Bruce Sprinsteen qui a été faite pour le film… bha j'aime pas. Pourtant elle a été adorée par tout le monde mais je trouve ça mou, ça démarre jamais, le synthé pourri… bref j'aime rien.

Pas mal de choix de pré-production ont été fait afin de pousser un public mainstream à aller voir un film avec pour héro un gay mourrant du SIDA. Ils ont choisi Bruce Springsteen pour cette raison mais surtout c'est ce qui a poussé les casters à choisir Tom Hanks.

Basic Instinct

Histoire : 🔗

Un homme est retrouvé mort alors qu'il faisait l'amour les bras attachés au lit. Son amante est immédiatement suspectée.

Il s'avère qu'elle n'éprouve ni surprise ni tristesse à l'annonce de la mort de l'homme. On découvre assez vite qu'elle est également l'autrice d'un roman relatant dans tous les détails ce crime.

Le détective Nick Curran mène donc l'enquête face à la charmeuse Catherine Tramell mais ses convictions changent constamment.

Ressenti : 🔗

Je connaissais la réputation du film et les références qui y sont faites dans d'autres films mais je ne l'avais jamais vu. Et bha c'est dommage, il est sacrément cool.

J'ai beaucoup aimé le doute qui perdure tout le long du film et j'ai pas vu venir le dénouement. Bon, le film est pas loin d'un soft boulard par contre, il est pas vraiment à mettre devant les yeux de tout le monde.

Franchement, vous trouvez pas que Jeanne Tripplehorn qui incarne la psy a un ptit air à Audrey Tautou ?

Les scènes de cul ont réellement été tourné avec les vrais acteurs.

Je vois sur la page wikipedia qu'apparemment le film a provoqué la colère d'activistes LGBT à cause de l'héroïne bisexuelle qui a un rôle de meurtrière psychopathe. Heuu… Ils ont vu le film ? Et puis bon, l'héroïne est justement plutôt classe : elle assume parfaitement son orientation sexuelle, elle est en accord avec son corps et maîtrise sa vie sexuelle.

Je trouve le personnage certes manipulateur mais parfaitement conscient et joueur. Elle est intelligente et pas si froide que ça. À contrario, le détective est lui un sale con avec des problèmes d'alcool et de drogue qui a (malencontreusement) tué des innocents (en plus d'être flic !). Et puis même, ça ne signifie pas que tout le monde est pareil… À chaque fois qu'un film montre un tueur, faut pas incriminer toute la communauté dépeinte.

Bref, très chouette film des années 90.

Fear And Loathing In Las Vegas

Histoire : 🔗

En 1971, Raoul Duke un journaliste et son avocat Gonzo (Johnny Depp et Bénicio Del Toro) vont couvrir une course à moto dans le désert près de Las Vegas. Mais avant d'être un voyage pour le boulot, c'est avant tout un voyage dans le but de se défoncer avec tout un tas de drogues différentes.

On va suivre les deux zigottos dans un week-end (ou plus ?) de folie.

Ressenti : 🔗

Le film est tiré d'un livre du même nom relatant … bha une histoire vraie. Tout du moins ce qu'en a couché sur papier son auteur. C'est assez bordélique mais c'est tout le sel de l'histoire.

C'est un film qui doit très probablement divisé. J'ai un ressenti assez mitigé : bon c'est un peu marrant mais fatigant. Le délire du mec complètement défoncé qui ne redescend jamais c'est assez un peu une impasse. La première demi-heure est d'ailleurs plus laborieuse que la suite.

Le truc c'est qu'il n'y a pas vraiment d'histoire, ça pourrait limite être une suite de sketch décorellés mais avec juste les mêmes protagonistes. Il n'y a pas ce sentiment d'une histoire qui se déroule et donc de progression. On est dans un tunnel et on ne sait même pas si le but est d'en sortir et pourquoi en sortir.

Après ça reste quand même fun. J'ai surtout aimé le personnage de Bénicio Del Toro que j'ai trouvé bien plus marrant que le protagoniste principal. Le mec est dangeureux, massif, schnouffé, crado mais se permet de donner son avis via son argument d'autorité qu'il est avocat et y ça passe crème.

J'ai du mal à comprendre la non-réaction de tous les gens autour.

Le passage avec le réceptionniste gay lors de la convention des flics est probablement l'apogée de ce film.

Visuellement … bha c'est du Terry Gilliam qui film des mecs complètement mortibus… La caméra est rarement d'applomb, ça change très régulièrement de cadrage, il y a quelques légers effets numériques qui rendent pas trop mal… Ça fait le taff.

Voilà, c'est pas un monument du cinéma, c'est un peu longuet mais ça peut amuser. Il y a d'ailleurs mal d'apparitions d'acteurs dans de petits rôles. Mention spéciale pour Tobey Maguire qui … bha … le pauvre …

Léon

Histoire : 🔗

Natalie Portman a douze ans et vit dans un immeuble New-Yorkais où son père planque de la drogue pour des pourris des stups. Il tente d'en subtiliser une partie ce qui le mènera à sa perte ainsi que toute sa ptite famille. Par chance, Mathilda échappera au massacre puisqu'elle était à l'épicerie du bas de la rue pendant ce temps-là.

En retournant chez elle, elle comprend très vite et rentre comme si de rien n'était chez Léon qui vit dans l'appartement d'à-côté. Il lui ouvre la porte ce qui va la sauver. Mais Léon est en fait un tueur à gage italien particulièrement efficace.

Il se retrouve avec cette gamine dont il ne sait pas s'occuper.

Ressenti : 🔗

C'est à mon sens le meilleur film de Luc Besson. Ce film en jette. L'histoire est assez simple mais tout s'imbrique bien.

Les acteurs sont chouettes. Sérieux, à 12 ans Natalie Portman est vraiment super crédible oscillant entre la gamine rebelle, la gamine qui subit son père con, puis s'oriente vers la meuf avide de vengeance mais qui se dégonfle face aux évènements qui la dépassent. Et à côté Jean Reno est au top avec son air impassible/froid puis benêt. Mais surtout Gary Oldman en flic pourri psychopathe détestable à souhait.

Je sais pas comment expliquer ça, mais ce film montre un New-York différent de ce qu'on en voit habituellement. Ici, ça semble bien plus humain et moins écrasant, plus naturel et moins filmique que ce que l'on voit d'habitude. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai cette impression. Il y a pourtant des plans où l'on voit au loin les tours vertigineuses, de longues rues bondées, des taxis de partout mais … voilà quoi c'est pas pareil.

Le film commence par un long traveling avant comme dans la majorité des films de Besson. D'ailleurs on y retrouve sa femme de l'époque (Maïwenn qui joue la prostituée blonde du début) et le personnage de Léon est directement inspiré de Victor le nettoyeur dans Nikita. Voilà, pour un ptit film qu'il a fait pour passer le temps à cause d'un contre-temps au niveau production du 5ème Élément c'est pas dégueux du tout.

Les scènes d'actions sont impecs : brutal sans être gore, pas ultra chorégraphié, le héro se prend pas 20 balles avant de commencer à souffrir… Non c'est vraiment un film vraiment parfait.

La relation entre Mathilda et Léon est super ambigüe voir limite dérangeante mais Léon étant un personnage limite simplet, au final ça passe : jamais il ne semble intéressé par l'aspect sexuel que Mathilda tente de provoquer. Il reste juste naïf voire gêné de ces étranges idées impensables pour lui. C'est mignon.

Récap 23 : Juin 2021

Rhaaa cette flemme que j'ai en ce moment ! Ce billet sera expédié.

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 3 articles, 8 commentaires, 3 visionnages, 505639 requêtes, 45508 visiteurs uniques pour 11.52 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

J'ai joué à Oxygen Not Included ce mois-ci et … c'est super cool. Un ptit jeu de gestion/construction de base où on doit faire gaffe à la bouffe, l'eau mais aussi la température. On peut automatiser tout un tas de trucs.

On se bat donc avec les différents gaz et liquides et c'est vraiment très poussé. Vous allez devoir faire des circuits de chauffage ou de refroidissement, recycler votre eau, générer de l'électricité…

Vraiment passionnant mais pas super simple d'accès pour pousser sa partie.


Je vous avais prévenu que ce serait court ce mois-ci.

La débacle Freenode

Je voulais attendre que l'histoire se tasse pour en parler mais … bha j'ai l'impression qu'il n'y aura pas de fin.

Ce qu'était Freenode 🔗

IRC est un protocole de chat. Il est très simple et existe depuis trente ans avec tout un tas de serveurs et de clients pour s'y connecter.

Les serveurs s'interconnectent entre eux ce qui crée un réseau IRC où se trouvent des salons de discussions et dedans des utilisateurs. Pour organiser tout ça il y a ce qu'on appelle des services qui permettent d'ajouter une gestion des salons, de l'authentification et d'autres services supplémentaires. Pour que tout cela fonctionne bien il faut un staff pour gérer la technique derrière tout cela mais également mettre en place et veiller à l'application des règles du réseau.

Ce qui fait l'intéret d'un réseau IRC pour les utilisateurs c'est tout ce qui est marqué en gras au-dessus mais également la communauté d'utilisateurs. Plus le réseau héberge de monde plus il est intéressant d'aller y trainer (l'effet réseau).

Jusqu'à il y a très peu de temps, Freenode était le réseau IRC avec la plus grande communauté, avec un bon staff, des services qui fonctionnaient bien et une palanquée de serveurs bien gérés avec des règles acceptées de la très grande majorité.

Le réseau était techniquement très efficace avec très peu de splits (lorsque les serveurs se déconnectent les uns des autres pour diverses raisons ce qui scinde les utilisateurs en deux), les règles établient étaient claires, respectées et logiques. Ce réseau hébergeait une énorme communauté autour du logiciel libre et de l'informatique en général.

Si on cherche à avoir de l'aide sur l'utilisation d'un logiciel libre, il y a de forte chance que ce soit l'endroit idéal pour cela. Il suffit de s'y connecter et de rejoindre le salon du projet en question et voilà.

Depuis 1998 c'était devenu le réseau de référence avec le plus grand nombre d'utilisateurs d'IRC connectés.

Le drame 🔗

Le truc c'est que Freenode a eu un ptit rejeton : Freenode LTD. C'est une entreprise qui a été montée afin de créer une convention annuelle autour du Logiciel Libre. Le but était d'avoir une structure pour gérer le pognon, assurance toussa quoi. Fallait une vraie structure adminstrative pour cela. Mais c'était une entité séparée avec juste le même nom.

Le souci c'est que cette structure a été revendue à Andrew Lee avec une clause assez vague comme quoi c'était avec tous les "assets". Vous le voyez venir ? Tout allait bien pendant quatre ans mais ouaip, ça a dérapé. Selon l'acheteur le nom de domaine freenode.net fait partie des assets. Et avec ça, l'accès aux serveurs irc et tout ce qui va avec bien entendu. C'est là que tout va s'envenimer :

La cassure 🔗

Le staff (par l'intermédiaire de Tomaw) a demandé à Andrew avoir la main sur le nom de domaine. Ça lui a été refusé. Quelques jours plus tard, Andrew se rend compte qu'il n'a plus les accès au nom de domaine mais que Tomaw est parvenu à y avoir accès et souhaite donc les récupérer. Ça lui est refusé à son tour.

Entre en jeu Darren Whitlen qui est l'auteur de KiwiIRC un client irc web. Il connait déjà les deux côtés et se retrouve donc là en tant que médiateur pour essayer de concilier tout le monde. Tomaw accepte de ne rien toucher au site et au DNS. Ce qui tombera à l'eau la semaine suivante quand une news est publiée sur le site annonçant des changements d'équipe, d'ircd et un partenariat avec OFTC (pour le nouvel ircd justement).

Bien entendu Andrew découvre ça et a bien les boules et malgré l'aide de Darren aucune entente n'est plus possible. On est fin avril et la suite se passera auprès d'avocats. Le staff de Freenode prépare donc ses bagages : ils rédigent des lettres de démission gardées "privées", secrètement commence à monter libera.chat .

Le staff publiera ses différentes lettres mais Tomaw ne démisionnera pas et souhaite même s'excuser et reste avec Freenode et donc Andrew. Et voilà que le split est officiel et Libera est ouvert officiellement.

Un drôle de bonhomme 🔗

Andrew Lee est une personne assez atypique. D'origine coréenne il grandit aux USA où il ira à l'université. À l'époque il est victime de racisme et trouve en IRC un refuge où il peut vivre sa geekitude et sa jeunesse sans le racisme qu'il subissait habituellement dans le monde physique (c'est bien connu, “sur Internet personne ne sait que vous êtes un chien”).

Il monte le service de VPN Private Internet Access qui a plutôt bonne réputation (mais bon ça reste quand même un business assez louche le VPN). Il choisit ce business pour proposer aux utilisateurs d'IRC de planquer leur adresse IP car sur IRC cette info est publique et visible à tous. Le gars aime réellement IRC.

Il monte MtGox Live une appli pour suivre le cours du bitcoin. Mais il a eu le nez creu vu qu'il l'a fait au tout début du bitcoin et ça sera revendu à MtGox (qui à la base était une plateforme d'échange/vente de cartes Magic The Gathering avant de se transformer en plateforme d'échange de bitcoin). Il est désormais blindé de pognon.

En 2017 il a donc racheté Freenode LTD en annonçant qu'il ne s'immiscerait pas dans la gestion du réseau IRC. Le but était de filer un soutien financier à Freenode. Ça sera vrai pendant quatre ans. Freenode a pu continuer sa ptite vie tranquillou.

Il s'avère que le personnage est encore plus foufou que ça puisque sa famille est riche. Mais surtout il serait un prince légitime au trône de Corée. … Ouaip.

Bon, en Corée il n'y a plus de roi toussa, mais comme d'hab il y a toujours des prétendants prêts à reprendre le flambeau (comme en France, hein). Bref, passons sur ce point.

En 2018 il est parvenu à obtenir le nom de domaine irc.com . Le but de ce site est de promouvoir irc mais c'est pas spécialement clair qui est derrière et qu'est-ce qui est réellement fait. Est-ce que c'est vraiment lié à l'actualité de Freenode ? Bref, il souhaite qu'IRC prospère même si force est de constater que ce qui se passe avec Freenode va à l'opposé.

Il a également lié des liens avec Snoonet qui est un autre réseau IRC via irc.com .

Est-ce vraiment un drame ? 🔗

La question est légitime. Après tout le staff a fait un excellent job pendant des années mais ça ne veut pas dire qu'une autre équipe ne pourrait pas en faire autant.

Le bénéfice du doute était permis. Le gars aime IRC, pourquoi est-ce qu'il flinguerait ce qu'il vient d'acquérir difficilement ?

Spoiler alert : tout ce qui a été fait dans le mois qui a suivi était foireux.

Il y à une myriade de conneries qui ont été commises.

Une pratique communément admise (et qui était appliqué par l'ancien staff) c'est de laisser la gestion des salons à ses utilisateurs (tout du moins les opérateurs dudit salon). Et donc les administrateurs du réseau n'ont pas à y faire de modération, de gérer le topic et les utilisateurs. Sauf que ça a tout de suite volé en éclat.

De nombreux salons ont pris la décision de migrer vers d'autres réseaux irc et de l'annoncer dans leur topic. Le nouveau staff de freenode a très rapidement décidé de modifier ces topics sans l'accord des opérateurs de salons. Certains de ces opérateurs ont d'ailleurs été bannis par la même occasion. Et parfois même ce sont tous les utilisateurs d'un salon mentionnant "libera" dans son topic qui ont été jartés.

Ça a d'ailleurs poussé pas mal de communauté à fuir d'autant plus vite.

Ils ont répété ça quelques semaines plus tard malgré les remous que ça a provoqué lors de la première vague, ce qui prouve que le staff est complètement ok avec cette façon de faire. Le staff s'est accaparé divers salons de la communauté du libre.

Le staff a rouvert des salons qui avaient décidé de partir ailleurs. Ils ont donc alimenté la confusion.

Bon du coup on se retrouve avec une nouvelle équipe qui ne semble pas vraiment vouloir respecter ses communautés. Une équipe qui n'a pas à cœur de respecter la tradition d'IRC de laisser faire les communautés qu'elle héberge. Mais le pire c'est que cette nouvelle équipe prend des décisions techniques saugrenues.

Ils ont récemment décidés de changer de logiciels pour leurs ircd (les serveurs irc) mais aussi et surtout pour leurs services (ils passent de Atheme à Anope (deux logiciels similaires pour faire sensiblement la même chose)). Il peut y avoir plein de raison de faire cela, pourquoi pas. Mais surtout ils n'ont pas pris la peine de migrer les données de leurs anciens services vers les nouveaux.

Ça veut dire qu'ils ont viré absolument toutes les données qu'ils avaient. Ils se sont donc retrouvé sans aucun utilisateur, sans aucun salon. Ils repartent de 0 en espérant que les utilisateurs continuent de leur faire confiance après un mois de badbuzz et de comportement foireux.

IRC est un écosystème où beaucoup d'utilisateurs laissent tourner leur logiciel dans un coin de serveur et n'y passe que de temps à autre. Ils auraient pu tenter de garder ces utilisateurs peu sensible au buzz qui idle dans leur coin mais même ça ils l'ont raté.

Ils sont donc mauvais humainement, mauvais dans leur respect des "traditions" et aussi mauvais techniquement.

Et ces nouveaux services, ils ont eu des soucis et ont restauré des backup sans prévenir qui que ce soit donc certains utilisateurs ont beau avoir créé leur compte, ça a été dégagé lors d'un retour arrière. Bref, pour continuer à être un utilisateur de freenode faut vraiment y être très attaché.

Pour les utilisateurs plus occasionnels, pas de bol, Freenode a décidé de bannir tous les utilisateurs de IRCloud qui était un client disponible dans le navigateur sans installation. C'est un truc moderne pas trop pourri avec même une offre payante pour les utilisateurs mais sans accès à Freenode désormais.

Mais du coup pourquoi avoir fait tout ça ? 🔗

Et bha je ne sais pas et je comprends pas.

Ce n'est pas pour le pognon, le mec est déjà riche et IRC n'a jamais été un moyen de générer du pognon.

Aider à faire prospérer IRC ? Mouai, si tu reprends un réseau irc, tu tentes de pas tout révolutionner en un mois, tu tentes de pas te mettre à dos toutes les communautés, tu tentes de pas perdre toutes les données de tes services.

Pour une histoire d'égo et pouvoir dire que tu possèdes le plus gros réseau IRC ? Hmmm en un mois le réseau a perdu les deux tiers de ses utilisateurs et n'est donc plus que l'ombre de ce qu'il était. On aura plus qu'à voir dans un mois ce qu'il restera.

Conclusion 🔗

Au final la communauté IRC a été énormément impacté. Certaines communautés pas spécialement attachées à IRC ont d'ailleurs profité de l'occase pour migrer vers d'autres protocoles (souvent Matrix). Les autres sont partis souvent chez OFTC mais plus globalement chez Libera (le nouveau réseau de l'ancienne équipe).

Comme quoi l'équipe silencieuse invisible derrière l'ancien Freenode a quand même bien mené sa barque et saura probablement gérer Libera comme il se doit.

Bon, après l'ancien staff n'est pas non plus 100% irréprochable. Cependant un peu toutes les sources d'infos qu'on trouve dispersées sur le web est quasi exclusivement en leur faveur.

Des sources 🔗

Sur cette affaire c'est assez marrant parceque bien évidemment, ça s'est passé en très grande partie sur IRC. Du coup la plupart des sources sont des logs irc. Et les logs irc… bha … ça se trafique facilement.

Donc tout est à prendre avec des pincettes et vous remarquerez que la majorité des sources sont pro-libera et rarement pro-freenode qui est au final un camp bien plus petit.

PS : vague de spam concommitente 🔗

J'avais oublié d'en parler mais pile à ce moment-là, une grosse vague de spam sur tous les réseaux IRC a débuté.

À base de messages antisémites et dont le but est d'attiser les flammes en annonçant que tel #salon a déménagé sur le réseau Libera.chat ou vers le réseau Freenode (selon le côté dont on se trouve).

Ce genre de spam n'est pas spécifique au drama, les spammeurs se sont juste adaptés à la situation et en ont profité pour mettre un peu d'huile sur le feu mais sans plus. Bien évidemment ces spams ne sont très probablement pas affiliés ni à Freenode ni à Libera.

Ces spams sont toujours à l'œuvre encore aujourd'hui même si bien entendu les opérateurs des différents réseaux ont adaptés leur antispam en conséquence pour bloquer ces messages.

Wrath Of Man

Histoire : 🔗

H vient de trouver un emploi de convoyeur de fond à Los Angeles. Il se retrouve donc à devoir défendre au péril de sa vie les camions remplis de pognon.

D'abord peu apprécié de ses collègues, il deviendra vite leur héro lorsqu'il se retrouve lui et ses collègues braqués. Il parvient à neutraliser (en zigouillant) tous les malfrats avec une facilité déconcertante.

Un peu étonné sa hiérarchie est légèrement inquiète. Qui est donc ce H ?

Ressenti : 🔗

Hooooo encore un film de Guy Ritchie ! On est pas dans un film de gangsters à Londres :-(

Ici c'est apparemment un remake d'un film que je ne connais pas Le convoyeur. On sent un peu le pâte de Guy Ritchie avec des dialogues et des scènes d'action vraiment belles mais on est pas dans un scénario tarabiscoté. On a quelques flashbacks et c'est tout.

C'est pas un film avec beaucoup de personnages avec chacun leurs ptites histoires et où tout converge dans un final explosif. C'est dommage. Mais il nous a déjà régalé d'un The Gentlemen très récemment donc je le pardonne.

Jason Statham a deux types de rôles : les gros bras qui se la pète, le gros bras qui joue la comédie. Et autant je l'aime bien en comédie autant quand il se la pète je le trouve bien plus dispensable. Et là, bha il est pas vraiment drôle. Contrairement à ce que je pensais, il vieillit un peu ! Il commence à avoir de très légères rides au niveau des yeux. Bon en dehors de ça il a exactement la même allure que durant toute sa carrière mais comme quoi il ne sera pas éternellement jeune.

Pour en revenir au film je le trouve vraiment très bien. Déjà le film met le paquet sur la tension. Certaines scènes sont vraiment posées avec la musique qui en fait des caisses pour bien allourdir l'ambiance. Les cadres sont étouffants, on se sent pris au piège dans le camion qui subit l'assaut des mecs armés. C'est ultra bien fait.

Ça m'a forcément rappelé Heat mais trente ans plus tard quoi. On peut saupoudrer d'un soupçon de scène d'intro de Dark Knight (quand est-ce que Christopher Nolan fera un film de bracages ?).

Les scènes de castagnes sont top. Le montage est énergique sans pour autant couper toutes les demi-secondes. La musique encore une fois est là pour renforcer l'action. Ça défouraille sec.

Très bon film même si le fait que ce soit plus chez nos amis les britains enlève un peu de cachet. On est bien plus proche d'un film d'action générique américain. On a plus l'arrière goût typique de ses productions anglo-saxonnes.

The Conjuring 3 : The Devil Made Me Do It

Histoire : 🔗

On retrouve les fameux Ed et Lorraine Warren sur une autre de leurs affaires. Un jeune gamin se fait exorciser mais tout ne se passe pas comme prévu.

Le démon provoque une crise cardiaque à Ed et change d'hôte pour aller dans le grand-frêre. Ce dernier provoquera un massacre quelques jours plus tard.

Les Warren vont donc tenter de prouver l'innocence du meurtier et tenter de trouver quel mal le ronge alors qu'il est en chemin vers la chaise électrique.

Ressenti : 🔗

Troisième opus de la série tout fraîchement sortit. Le premier est pour moi une vraie perle. Sa suite m'a plu mais sans non plus m'emballer à mort. Et ce troisième ?

Bha il s'en sort pas mal du tout. Il reste au niveau du second je dirai.

On retrouve le casting usuel maintenant. Le réalisateur n'est plus James Wan mais Michael Chaves qui n'a réalisé qu'un autre film auparavant que je ne connais pas The Curse of La Llorona. Du coup j'appréhendais mais non il s'en sort vraiment bien.

Visuellement on est assez proche des précédents. C'est très joli avec de très beaux jeux d'éclairages. J'ai quand même que globalement il fait moins flipper que les deux précédents. Même si j'avoue ne plus trop me rappeler du second.

J'aime beaucoup les musiques et l'ambiance sonore du film.

Dans les précédents films, les lieux avaient presque un rôle dans l'histoire. Ici, ce n'est absolument plus le cas. Le lieu est générique et d'ailleurs ça se passe à bien plus d'endroits.

C'est une suite facile en fait. La recette fonctionne bien mais du coup c'est facile. Et j'aime bien justement. La formule est efficace et si puis ils n'usent pas non plus la franchise en sortant les films trop vite.

C'est un film honnête sans surprise et sans trop de flippance mais quand même agréable.

O'Brother, Where Art Thou

Histoire : 🔗

Trois bagnards s'évadent des travaux forcés de leur prison. Ils partent en quête d'un trésor qu'ils doivent récupérer avant que la vallée ne soit engloutie à cause de la construction d'un barrage.

Les trois personnages sont particuliers avec leur style chacun. On suit donc leur galère avec toutes ces rencontres pour le moins étranges.

Ressenti : 🔗

Une revisite de l'Odyssée d'Homère par les frêres Coen avec pour cadre les années 30 dans le Mississippi. C'est bourré d'humour et de chanson et bha il suffit de se laisser bercer.

C'est très joli avec des décors des années 30 (forcément) et c'est super chouette. J'aime beaucoup cette période avec des voitures qui vrombissent de la campagne avec de jolies forêts et rivières.

Chaque nouveau personnage est un nouveau sketch. L'humour des frêres Coen est vraiment là. On retrouve d'ailleurs leurs acteurs habituels.

Le film pousse beaucoup la chansonnette. Mais ça reste quand même bien intégré dans le film. Ce n'est pas un Disney où tout le monde se met à chanter sans raison. Ici, ça a une importance dans l'histoire.

Le film est très joli avec un léger grain.

Refonte de Geeknode.org

Le monde de l'IRC est très actif en ce moment avec pas mal d'actualité et pas mal de projets pleins de vie. Et pour vous dire à quel point c'est tout plein de vie actuellement, j'ai même refait le site ouaib de Geeknode.org !

From dusk 🔗

Le serveur qui hébergeait le site a eu un ptit souci il y a quelque temps et on a donc récupéré les pages en allant les chopper dans les web archives. Et en fait… on a fait ça comme des manches en ne récupérant que la page d'accueil et non toutes les autres innombrables (2) pages. Et bha … le site était assez moche et daté. À l'époque j'étais dans ma découverte de Bootstrap CSS et je le générais avec le générateur statique wok.

Bon par contre la web mode du printemps 2013 accusait son âge. J'ai donc entrepris de refaire le site.

J'ai pris quelques décisions assez radicales.

Déjà je ne voulais aucune ressource externe. Je veux un site ouaib qui puisse tenir des lustres sans aucune modif sans risquer de perdre des bouts. Bref je veux un truc facile à backupper et autonome. Ne pas permettre à qui que ce soit de tracker le très faible trafic web que l'on génère.

Donc pas de police extérieure, pas de javascript sur un CDN, pas de tracking Google/Facebook ou autre. Bref, une page respectueuse de ses visiteurs.

Vu qu'on a très peu de contenu, je veux tout avoir dans un seul fichier. Encore une fois c'est facile à sauvegarder et surtout ça a de très bonnes performances. Je veux un site ouaib qui soit très bien classé sur un peu tous les aspects : sécurité, performance, accessibilité.

Il faut que le site soit accessible et fonctionne bien avec les navigateurs textes d'antan. Après tout c'est un site à destination d'un public geek, on se doit d'être irréprochable sur ce point. Et puis l'accessibilité devrait être une priorité pour tous les créateurs de site ouaib : le monde physique est difficilement adaptable à tous les handicaps donc autant faire en sorte que le monde numérique soit le plus agréable possible pour tout le monde.

Je n'ai pas utilisé de générateur de site statique ni même de site dynamique. Il faut un truc incassable, ici pas de mise à jour d'outil qui risquerait de ne plus exister ou d'avoir des incompatibilités dans dix ans. Et puis comme il n'y a presque pas de contenu une seule page et le tour sera joué. Le site n'aura probablement pas de mise à jour avant des lustres donc pas la peine de s'embêter avec différents outils qui seront obsolètes d'ici la prochaine mise-à-jour du site.

Till Dawn 🔗

J'ai donc dégainé mon fier kakoune et j'ai commencé par un squelette de page assez rudimentaire.

Premier jet
<html lang='fr'>
 <head><title>Geeknode</title></head>
 <body>
  <main>
   <section class="header">
    <h1>bla</h1>
    <p>Bla bla</p>
   </section>
  </main>
 </body>
</html>

Voilà, une structure basique mais efficace. Il ne reste qu'à dupliquer les <section> avec les différents contenus et leur attribuer des classes différentes au cas où…

Bon si vous allez reluquer le code source de la page en question, vous remarquerez assez vite que l'indentation n'est pas à 100% ok mais le but est d'avoir un truc quand même pas mal lisible.

Une fois la structure faite il ne me restait plus qu'à rédiger le contenu. J'ai piqué un peu d'inspiration chez Libera qui ont un tout nouveau site qui contient à peu près tout ce qu'il y a à savoir. J'ai un peu sondé les utilisateurs (promis ça ne leur a pas fait mal) pour savoir ce qui pourrait les intéresser comme infos.

Voilà le contenu du site dans l'ordre :

  • Gros titre et adresse du réseau pour les pressés.
  • Présentation de l'asso
  • Politique de modération du réseau
  • Comment se connecter pour les débutants
  • Comment gérer son identité sur le réseau
  • Comment gérer un salon sur le réseau

Voilà. Bon à chaque fois c'est assez concis et je pousse les personnes qui ne trouvent pas toutes les réponses soit vers de la doc plus poussée soit à venir directement en discuter sur le salon qui va bien. Le contact humain par claviers interposés c'est quand même pas mal.

La grosse nouveauté du site c'est au final un peu de doc mais surtout une politique de modération du réseau. On en avait déjà une entre nous mais on ne l'avait jamais mentionné sur le site. Sur IRC une règle quasi universelle dans la gestion d'un réseau c'est que les IRCOP (les opérateurs du réseau à distinguer des OP qui ne sont opérateurs que d'un salon) ne doivent pas s'immiscer dans la gestion des salons. Chaque salon est géré par son équipe. Cependant on est conscient qu'un op n'a pas forcément une maîtrise totale d'IRC et peut donc venir nous demander un coup de main.

Hors cas exceptionnel, nous n'utilisons pas les outils de modération dans les salons. Nous n'intervenons que lorsqu'une personne malveillante à un comportement nocif sur de multiples salons. J'espère que le réseau soit neutre et que chacune des communautés hébergée sache se réguler d'elle-même pour résoudre ses problèmes en autonomie.

Par chance, on n'a pas encore eu besoin de prendre quelconque mesure à ce propos et j'espère que ça perdurera. Je ne me vois clairement pas être ircop d'un réseau irc hébergeant une communauté de fachos/homophobes/sexistes/racistes, bref vous voyez le tableau.

Structure CSS 🔗

Après le contenu et la structure vient le design. Et là j'ai voulu du très minimaliste niveau code, l'inclure dans le header et un truc simple.

Là je me suis fait plaisir. Le site est visuellement ultra simple mais j'ai utilisé du flexbox. “Hey mais c'est plus vraiment un truc tout neuf et funky le flexbox !” Ouai je sais mais j'ai pas trop eu l'occasion de l'expérimenter non plus. Et là j'ai aussi mixé avec du grid.

Et bien que j'ai mixé ces deux grandes techniques tout le css reste minimaliste.

J'ai donc commencé par reset les marges et les bourrages à 0 histoire de pas me faire chier. Ensuite je créé le grid et dedans le flexbox. J'ai quand même pas mal tatonné mais j'ai obtenu un truc qui va me reservir un peu partout je pense. Le but c'est d'avoir une section principale de la page qui est centrée sur l'écran. Et dedans je fous tout le contenu à la suite. C'est à mon sens le design web classique qui me plaît beaucoup et qui est efficace à mon sens.

Peinture CSS 🔗

Bon une fois que le design structurel est fait il me restait plus qu'à peindre. Bon bha comme d'hab je suis parti sur un fond gris sombre avec du texte blanc (pas immaculé mais pas loin). Pour le fond j'ai expérimenté quelques trucs foireux puis j'ai eu envie de faire mumuse avec les dégradés coniques.

Le contenu

<div style="display:grid;justify-content:center;width:25rem;height:25rem;border:1px solid red;background:repeating-conic-gradient(rgba(255,255,255,.2) 0 5deg, rgba(255,255,255,0) 0 10deg)">
  <div style="background-color:#222;margin:1rem;box-shadow:0 0.5rem 1rem 0.25rem rgba(0,0,0,0.7);padding:1rem;">
    <p>Le contenu</p>
  </div>
</div>

Et franchement c'est pas mal du tout pour une petite page je trouve. Le rendu est assez joli. J'aime beaucoup ces rayures avec l'ombre déportée ça me chatouille la rétine.

Par contre sur une page à rallonge l'effet est moins sympa. Et puis c'est quand même un peu tristouille ces couleurs.

Je suis donc parti sur cette base en y apportant quelques modifs. J'ai décalé l'origine du dégradé conique, j'y ai ajouté de la couleur. D'ailleurs je ne savais pas qu'on pouvait superposer les couleurs aussi facilement (et ouai "cascading" s'oublie assez vite).

Le contenu

<div style="display:grid;justify-content:center;width:25rem;height:25rem;border:1px solid red;background:repeating-conic-gradient(from -2.5deg at 50% 110%, rgba(255,255,255,.2) 0 5deg, rgba(255,255,255,0) 0 10deg),linear-gradient(#aca, #696);">
  <div style="background-color:hsla(0,0%,20%,0.93);margin:1rem;box-shadow:0 0.5rem 1rem 0.25rem rgba(0,0,0,0.7);padding:1rem;border:1px solid #aca;">
    <p>Le contenu</p>
  </div>
</div>

Et là pouf c'est tout mignon. La bordure sur le contenu permet de renforcer l'ombre et donne un peu de relief. Les rayures acentrées permettent de voir venir le bas de la page sur du contenu long. Le dégradé linéaire permet de voir également la progression dans la page (même si c'est assez subtil je vous l'accorde).

Franchement le CSS à notre époque est devenu super cool. Ici pour centrer la page ça prend que deux propriétés. On peut parvenir à obtenir un rendu avec très peu de règles et sans ajouter tout un tas d'élément bidon à la page. Les propriétés liées aux grilles et flexbox permettent d'avoir les agencements usuels très facilement.

Voilà voilà 🔗

Bref, je suis à deux doigts de rajouter des rayures sur le blog ! Je suis assez fier du résultat même si j'imagine qu'il y a probablement moyen d'améliorer encore.

Vous pouvez bien évidemment allez voir à quoi ressemble le site de Geeknode.

Ergodox : Mon nouveau clavier

Et voilà un nouveau venu dans ma collection de claviers ! Un fameux Ergodox avec son design avec les mains séparées, ses touches presque ortholinéaires (on est proche de la patte d'ours) et son firmware facilement reprogrammable.

Par rapport à mon ancien j'ai donc la possibilité de ne plus me casser le poignet pour écrire du texte \o/. Et franchement c'est très agréable à utiliser. Je l'ai à peine depuis quelques jours que ça me plaît bien.

photo de l'engin avec l'ancien clavier dans le fond.

La passation de pouvoir

Firmware libre 🔗

Contrairement à un clavier plus traditionnel, ici le firmware est libre et donc reprogrammable. On peut donc modifier à loisir toute la partie logicielle qui tourne dans le clavier. Et c'est un petit détail à la base mais au final c'est génial. Ça permet pas mal de ptites folies.

Le truc élémentaire que ça permet c'est de déplacer logiciellement les touches du clavier. Donc quand vous avez une touche qui vous gonfle vous pouvez la désactiver ou bien la déplacer. Et là on commence à jouer à une partie de tetris endiablée.

Il y a six ans je m'étais fait un clavier à la main et j'avais utilisé un firmware libre du nom de TMK que l'on retrouvait un peu partout. C'était le top à l'époque mais maintenant les claviers mécaniques sont bien plus populaires et maintenant toute une petite industrie s'est créée et organisée et maintenant on trouve bien plus de fabricants pour un peu tous les composants et également pour les firmwares. Maintenant celui qui a le vent en poupe est QMK qui est un fork du premier.

Il a maintenant rallié une grande partie de la communauté et même les quelques rares fabricants de claviers artisanaux. Du coup bha j'ai pas trop cherché à comprendre je suis allé vers là. Surtout que maintenant il existe des sites ouaib vous permettant de faire la programmation de votre firmware tout dans le navigateur avec une interface toute intuitive avec peu de chance de se planter. Et à la fin ça vous compile et vous donne le fichier qui va bien.

Alors attention ! Ce genre de truc c'est potentiellement très risqué. Ça va vous compiler un bout de code qui va se planquer dans votre clavier. C'est un énorme risque de rootkit !

Bon, alors il existe plusieurs sites pour le faire. Perso je passe par le site de ZSA un constructeur assez connu dans le milieu. Ils ont donc leur configurateur qui s'appelle Oryx qui est tout mignon. Il ne permet pas de faire absolument tout ce que permet QMK mais pas loin.

Ma disposition 🔗

Un ptit truc sympa c'est que ce que les configurations des utilisateurs du service peuvent être partagées. Voilà ma disposition actuelle. Elle n'est pas trop exotique.

Bépo++ 🔗

Bon je tape en bépo, mais le clavier se configure quand même en qwerty (encore que je n'avais pas vu mais, il y a une option qui permet de faire aussi en bépo mais c'était trop tard pour moi). Par rapport à un bépo traditionnel je n'ai fait que quelques petites modifs : j'ai foutu le ç tout en bas tout seul (le pauvre). J'ai également bougé le w en dessous du m ce qui est plus pratique et permet de gagner une colonne. La dernière modif de bépo est le % qui est désormais à la place de la tabulation qui elle est descendue d'une case à là place du Caps Lock qui n'a aucun intêret.

Ensuite concernant les touches de modificateur j'ai placé Hyper et Meh mais en vrai je ne m'en sers pas. Ce clavier a décidément bien trop de touches !

La touche Paste est une macro qui envoie Shift+Insert ce qui colle sous nunux. Très pratique.

La touche Esc/Fn est une touche la touche Écha sauf que si je la maintiens enfoncée ça fait office de Fn ce qui me permet de passer sur la seconde couche du clavier. La seconde couche ?! Oui oui. QMK a un système de couche où en fait on peut définir pour la même touche plusieurs fonctionnalités en fonction de la couche.

On peut passer d'une couche à l'autre en définissant des touches spécifiques à ça. Dans mon cas les touches des chiffres, sur la seconde couche deviennent les touches Fx comme ça je peux quand même faire F5 en appuyant sur Esc/Fn et 5. J'ai appliqué le même concept sur les flêches afin d'avoir les Home,PageUp,PageDown et End. Cela dit, je trouve le système un peu moins agréable que sur TMK puisqu'ici ça se base sur une temporisation alors que sur TMK c'était le fait d'appuyer sur une autre touche sans relâcher la première qui changeait la donne. Là il faut gérer le timing et pour le moment je l'ai pas le timing…

Update 07/06/2021

C'est bon après un rapide échange de mail avec ZSA j'ai compris ma connerie. Il ne faut pas passer par une touche de Tap Dance mais par une touche Dual Function de type LT. On y définit le layer de destination et la touche de repli (Échap dans mon cas) et voilà. Plus d'histoire de timing.

Tant qu'on reste appuyé rien ne se passe, seulement quand on relâche la touche, selon si on appuis sur une autre touche ça fera le changement de couche, sinon ça sera la touche Échap.

Nickel !

Options du firmware 🔗

Dans les options du firmware j'ai pu baisser la durée de debounce. Je ne sais pas trop pourquoi ils utilisent une valeur de 30ms par défaut alors qu'à l'usage j'ai jamais eu de soucis avec 5ms. Le debounce c'est le temps minimum que la touche doit être appuyée pour qu'elle soit prise en compte. Ça évite de la compter en double ou triple au moment de son activation/désactivation.

Download et Upload 🔗

Voilà, une fois tout paramétré, on clique le gros bouton Compile this layout. Ça mouline quelques secondes puis il vous fournit soit le binaire soit les sources. Vous téléchargez le fichier donc au format .hex ça fait moins de 100Ko c'est tout petit.

Il ne vous reste plus qu'à l'envoyer dans votre clavier ! Alors là, je suis passé par teensy_cli_loader qui est un tout ptit logiciel (qui nécessite libusb-compat sous gentoo) à qui vous dites le type de micro-controlleur et vous lui donnez le programme. Vous le lancez en root et vous appuyez sur le ptit bouton planqué du clavier.

teensy_loader_cli --mcu=atmega32u4 -v -w /tmp/keyboard/ergodox_ez_glow_bepo_B9NeA_05DQP.hex
Teensy Loader, Command Line, Version 2.2
Read "/tmp/keyboard/ergodox_ez_glow_bepo_B9NeA_05DQP.hex": 23036 bytes, 71.4% usage
Waiting for Teensy device...
 (hint: press the reset button)
Found HalfKay Bootloader
Read "/tmp/keyboard/ergodox_ez_glow_bepo_B9NeA_05DQP.hex": 23036 bytes, 71.4% usage
Programming....................................................................................................................................................................................
Booting

Et là votre clavier a pris en compte le nouveau firmware et vous pouvez de suite tester les modifs. Ça ne prend que quelques secondes.

L'ergodox physiquement 🔗

Bon si vous ne connaissez pas l'ergodox, à sa vue vous devez vous dire que c'est un étrange appareil. Et c'est pas si faux.

En fait les claviers sont d'étranges appareils de base. L'informatique a connu quelques révolutions mais les claviers sont restés des trucs archaïques optimisés pour un fonctionnement de machine à écrire avec les contraintes mécaniques de l'époque. L'Ergodox est un design libre qui a fait quelques choix intéressants. Déjà les mains sont séparées. On peut donc écarter et incliner les deux moitiés indépendamment et ça c'est génial. On a plus la contrainte d'avoir un seul bloc avec toutes les touches et donc une position d'écriture assez désagréable. Les touches sont organisées en patte d'ours et non plus avec un décalage qui n'a plus lieu d'être. Chaque colonne suit donc à peu près la longueur de vos doigts, ça permet de bien se placer un peu plus facilement (je suis quand même un saguoin sur ce point).

Le lavier avec tous ses nouveaux keycaps

Le voilà tout maquillé !

Les pouces ont leur ptit bloc de touches rien que pour eux. Mais francehement à l'usage je trouve que les deux grandes touches sont facilement utilisables alors que les autres sont assez compliquées à atteindre. Bon je n'y ai foutu que des touches multimédia donc peu utiles dans le rush de l'écriture ou du jeu. J'ai quand même foutu AltGr là-bas et c'est clairement pas agréable pour le moment. Il va me faloir un peu plus de mémoire musculaire.

D'ailleurs en parlant de mémoire musculaire je m'attendais à galérer bien plus. Changer de disposition matérielle est généralement très compliqué. On perd vachement en vitesse de frappe. On cherche les touches du coup on perd le fil de ce que l'on cherche à écrire. Mais dans mon cas ça ne me le fait pas du tout.

J'ai biensûr perdu un peu en vitesse frappe mais tellement peu. Le confort apporté par le design séparé est tellement agréable que ça en vaut la chandelle. Et une fois la mémoire musculaire parfaitement reconstruite ça sera du bonheur complet.

Bon comme à mon habitude je l'ai revêtu de ses habits de lumières afin d'être le plus beau de tous les claviers.


Bon à voir dans le temps si j'en suis toujours satisfait mais je n'ai pas trop d'inquiétudes.

Récap 22 : Mai 2021

Un billet un peu en retard. Mais c'est parceque … non j'ai pas d'excuse valable. Cela dit j'ai un nouveau clavier depuis deux heures du coup j'ai un peu de mal à écrire.

Je vous ferai un ptit article à son propos très bientôt et je vous y montrerai sa photo. Un grand merci à Simon ^__^

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 5 articles, 8 commentaires, 12 visionnages, 506964 requêtes, 44859 visiteurs uniques pour 10.81 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Mad Max 🔗

J'adore ces films. Ils sont trop bien fait, l'ambiance, les décors, les méchants, les musiques et puis 4 films tous bien foutus (pas eu de vilain ptit canard). Et le quatrième est parmis les chef d'œuvres incontestables.

Le jeu me faisait un peu de l'œil mais pas trop non plus. Sortit en même temps que le quatrième film, j'ai jamais sauté le pas. Mais là, une promo à 4€ m'a décidé.

Et … bha ouai c'est bien mais sans plus.

C'est un open world vraiment cool. On est vraiment dans le quatrième film. C'est vraiment très joli et c'est vraiment très agréable de pouvoir se ballader librement dans le monde.

Mais le gameplay… ça me… bha ça me laisse un peu de marbre. Le jeu a deux grandes phases : les moments en vlature. Bha c'est bien mais sans plus, la conduite est pas spécialement agréable. En fait le problème des affrontements c'est qu'on se retrouve très vite à se tourner autour à deux à l'heure à tenter de se percuter mollement à 10km/h parcequ'on vient de faire demi-tour.

Niveau courses, c'est même plutôt chiant. Certaines bagnoles sont de vraies savonettes où la moindre caillasse vous fait faire un demi-tour… loin d'être fun. La conduite est assez lente, on a pas trop de sensation de vitesse. C'est clairement pas un jeu de course fun comme un Need for Speed, les affrontements sont pas aussi impactant qu'un Carmageddon, et l'upgrade de la bagnole vous fera subir un veau pendant les trois quarts du jeu.

Bon et en dehors des vlatures, on se balade à pied dans des "donjons" où l'on va castagner tous les warboys de ta région. On trouve un peu d'eau, des insignes du chef local à dégommer, on pète un puit de pétrole (really ? but why ?), on ramasse de la merdouille. Et on fait ça en boucle… Mille fois. C'est très vite redondant. C'est pas désagréable, les combats sont assez simples mais ça défoule bien. Sauf que vraiment on le fait … beaucoup … tout le temps pareil. Et la map est vraiment grande.

La durée de vie du jeu, si l'on fait que les quêtes, est correcte. Vraiment, se contenter de la quête principale et des quelques autres quêtes annexes ça passe. On le fait en une vingtaine d'heures. Par contre, si on tente de se taper absolument tous les autres ptits donjons histoire de vider la map… bha c'est chiant. Et vraiment pas gratifiant. Les devs ont vraiment artificiellement allongé la durée de vie par tous ces ptits points d'intéret sur la map où vous combattez trois péquenauds qui demandaient rien tout ça pour leur chourer deux bouts de ferrailles.

Visuellement c'est vraiment joli bien qu'il ait déjà 6 ans. Les environnements sont quand même assez variés (pour l'univers, hein). Et, j'aime bien le fait qu'ils n'aient pas reproduit des endroits réellement présents dans les films. Ça évite la déception et puis je pense que le jeu a été fait en parallèle du film et qu'ils n'avaient du coup pas tous les assets qu'ils voulaient pour faire le jeu. On ne retrouve pas non plus les musiques du films mais certaines qui y ressemblent, on a pas les exacts véhicules du jeu mais d'autres qui y ressemblent. Bon j'aurai quand même aimé un bon gros porte-guerre bien pimpé mais non…

Voilà, le jeu est agréable mais sans plus. Les phases de jeu le plus sympa sont les attaques de convois mais au final il n'y en a assez peu. Les combats à pied sont pas mal mais vite répétitifs, les phases en bagnoles moyennes sans plus. Pour 4€ c'est une bonne affaire.

Biped 🔗

Un ptit jeu où l'on déplace son personnage avec les deux joysticks d'une manette. C'est facile, rapide jusqu'au moment des challenges où là ça se corse.

C'est assez dispensable même si à deux en coop ça reste assez fun.

Outer Wilds 🔗

J'en ai fait tout un article tellement j'ai adoré ce jeu. C'est un jeu de petit envergure mais tellement bien.

Une promenade spatiale sur fond de boucle temporelle et d'énigme à percer. C'est pas super beau au premier abord mais grosse ambiance.

Un jeu que je recommande au plus haut point même pour les non joueurs.

Subnautica : Below Zero 🔗

Haaaaaa (de soulagement, pas d'effroi ni de rage) ! La suite de mon très cher Subnautica.

Alors c'est vraiment comme le premier. D'ailleurs à la base ça ne devait être qu'une extension puis ça a gagné en ampleur au point de devenir un jeu indépendant. On reprend la même recette, on y fout une autre histoire, on décale ça sur la même planète mais dans des latitudes plus froides et c'est reparti.

Bha j'ai vraiment beaucoup aimé ! Mais. Ouai il y a un mais.

Il n'apporte pas grand-chose de neuf. La zone est plus petite.

Ce coup-ci, une partie de l'aventure se passe au-dessus du niveau de la mer. Et là je suis assez mitigé. J'aime beaucoup sur le principe sauf qu'au final j'ai trouvé que c'était pas super fun à jouer. Je m'explique : ici, on a plus de barre d'oxygène mais une barre de température. C'est une idée pas mauvaise, sauf qu'on se retrouve très vite à se construire un véhicule qui nous permet de nous tenir chaud (alors que c'est une moto mais bon passons sur ce point). Du coup, la contrainte thermique disparait très vite. Bon ça serait pas spécialement gênant quand ce fameux véhicule est une tannée à promener : déjà il avance pas vraiment alors que c'est une sorte de moto flottante. Le truc il volète mais la moindre chute de deux mètres va l'abîmer, du coup on descend, on le répare on remonte… pas fun du tout.

Et puis rien que la conduite en elle-même n'a pas d'intéret. On a un boost qui dure deux secondes et demi, on peut sauter mais … bha ça sert à rien. On a pas de coffre sur ce véhicule, bref, on le prend pour se garder au chaud et aller un chouilla plus vite qu'à pied.

Et la zone en surface ça se résume à des points très sympa avec des labos et compagnie à explorer, des zones où bha… on a rien à faire si ce n'est le traverser en tentant de pas trop se paumer (c'est de la banquise… qu'est-ce qui ressemble plus à de la banquise que de la banquise ?). Deux trois endroits avec des ptites ruines à explorer.

Le même concept dans l'eau ça marche bien parceque l'environnement est plaisant à regarder, on a des ressources à récolter… là les zones de banquises on a rien à y faire et c'est pas vraiment plaisant à regarder.

Par chance ça ne représente pas une trop grande partie du jeu. Parceque dans cet épisode, on a un scénario beaucoup plus présent qui nous guide à droite et à gauche. On est bien plus orienté que dans le précédent jeu.

J'avais beaucoup aimé le fait que dans le premier, le scénario n'arrive que plus tard dans le jeu, une fois qu'on a bien pris le temps de comprendre les mécaniques et tout. Là ça démarre direct. Mais ça ne m'a pas dérangé parceque justement j'avais déjà joué au premier et donc la partie survie et tout je la comprenais déjà très bien. Je pense qu'un joueur commençant par ce jeu au lieu du premier aura moins cette agréable sensation de pouvoir prendre le jeu à son rythme.

Voilà, je suis ptet un peu dur avec ce jeu mais je l'ai quand même beaucoup aimé et je l'ai dévoré en quelques jours. Même si la surface de jeu est plus petite, elle est plus dense et puis les véhicules sont plus lents ce qui permet de compenser en partie. Le scénario plus poussé permet aussi de compenser.

Dusk 🔗

Un FPS à l'ancienne.

C'est speed, moche, efficace. J'ai quand même eu un peu de mal à accrocher au début.

Le jeu se découpe en trois épisodes. Le premier ne m'a pas trop trop convaincu mais le second m'a lui complètement convertit. Et le troisième j'ai eu le sentiment que le dev voulait me faire plaisir.

On est plus proche d'un Quake que d'un Doom dans les graphismes. J'ai rien contre le style rétro, mais là, la direction artistique est assez violente. Visuellement on se prend souvent du rouge dans la gueule. C'est con mais je trouve ça assez moche et aggressif pour les yeux.

Le jeu regorge de secrets plus ou moins compliqués à débusquer. En fin de niveau on a un décompte du nombre d'ennemis tués, de secrets trouvés et du temps mis à parcourir le niveau. À l'ancienne vous dis-je !

Le jeu n'est pas trop difficile par défaut. Je l'ai torché en 7h, mais je me le referai en montant la difficulté et en cherchant un peu à titiller ces compteurs de fin de niveau.

Musique 🔗

Nuxeries 🔗

J'ai fait un peu mumuse avec Caddy qui est un ptit serveur web ultra simple et vraiment bien foutu. Son fichier de conf fait trois lignes et pouf vous avez un serveur web avec son https qui se gère 100% tout seul. Ajouter php c'est une simple ligne tout bête. Bref, un truc à recommander pour de nombreux cas.

Vrac 🔗

Une lecture vraiment cool sur l'éventuelle création d'un nouveau gestionnaire d'init/service pour remplacer OpenRC sur Alpine. D'un certain point de vue ça me fait un peu chier parcequ'étant utilisateur de Gentoo et Alpine, j'aime beaucoup le fait d'avoir le même soft sur ces deux distros. D'un autre point de vue l'article donne justement plein de points valides sur les motivations.

Et puis bon, si ça se concrétise (ouai j'aimerai que ça se fasse) ça serait très probablement disponible sur Gentoo (pas par défaut dans l'immédiat). Voilà l'article en question. La personne qui a écrit ça est derrière est déjà à l'origine de s6 et qui sait donc déjà comment faire ça et quels sont les points à améliorer.

It's a Wonderful Life

Histoire : 🔗

George Bailey veut se suicider et prie une dernière fois avant de se lancer. Sa prière parvient au ciel et il se vera alors attribuer un ange guardien.

Avant de se mettre à bosser, l'ange guardien à le droit à un topo sur George afin de mieux pouvoir l'aider. On a donc un récapitulatif de la vie du pauvre gars afin de comprendre comment il en est arrivé là.

Ressenti : 🔗

C'est un film de nowel culte aux USA. Pourtant, je trouve la morale un peu tristouille même si le dénouement du film est forcément heureux.

Je n'avais jamais vu ce film mais il est quand même pas mal. C'est devenu une histoire assez typique qu'on retrouve dans pleins de séries : la personne qui se sent toute dévalorisée qui doute d'elle-même et qui regrette d'être en vie à qui l'on donne la chance de voir son impact sur son environnement. C'est vu et revu mais visiblement ce film en est la source.

J'ai vu une version en couleur alors que le film d'origine est en noir et blanc et bha j'aime bien le rendu. L'image est vraiment précise malgré les 80 balais du film. Forcément les couleurs sont pas super naturelles dans cette version mais c'est pas non plus choquant.

spoils

C'est bizarre comment le film s'acharne sur George. Le mec rêve de voyager, se barrer de ce bled mais à contre-cœur il reste. Alors certe au final il a une vie pas dégueue, c'est un brave gars toussa. Mais quand même, la morale du film c'est d'abandonner ses rêves et de tenter de quand même être heureux ?

Haha, à un moment il y a un ptit concours de danse. Ils sont tous à se trémousser sur le parquet, avec des godasses à talon… en train de marteller le sol. En vrai ça doit faire un boucan du diable !

C'était sympa même si un peu trop gentillet à mon goût. George est vraiment le mec trop parfait aimé de tous alors qu'à l'inverse l'antagoniste est juste "juste" méchant et rien d'autre.

Phenomenon

Histoire : 🔗

George Malley vit dans une ptite ville rurale des stazunis où il est l'humble garagiste du secteur. Le soir de son anniversaire, il assiste à une étrange vision dans le ciel avec une grande lumière et un boum qui le font tomber dans les vappes.

À partir de ce moment-là, il réalise qu'il possède d'étranges pouvoirs. Il ne dort plus du tout, apprends tout particulièrement vite, bref il devient un génie.

Ressenti : 🔗

Ce film est un ptit plaisir coupable. Il est souvent considéré comme facile et gniangnia mais j'aime beaucoup.

Le personnage de John Travolta est gentil comme tout, il n'a pas un rôle de beau gosse ou de brutasse, non il est un simple monsieur tout le monde limite moqué de part sa trop grande gentilesse. Et il devient super intelligent et c'est là où il devient encore mieux : il ne devient pas hautain ou autre. Non il reste tout aussi gentil et a du mal à se faire accepter malgré ses nouveaux pouvoirs.

Le film fleure bon les années 90 dans ses frusques. Et accrochez-vous quand Sheryl Crow se met à chanter Everyday is a winding road on retourne trente ans en arrière. J'avais pas entendu ce morceau depuis des lustres !

J'aime bien le casting du film également. On a plein de têtes connues de second rôles.

L'histoire est chouette. On ne voit vraiment pas passé les deux heures du film. Pourtant il ne se passe pas tant de trucs que ça mais c'est fluide. Ça tente pas d'en mettre plein la vue avec des effets spéciaux tordus ou autre.

spoils

J'aime beaucoup la triste fin.

Le mec a en fait une tumeur au cerveau. En temps normal ses capacités mentales auraient du être impactées négativement mais lui c'est l'inverse d'où ses pouvoirs.

Quand il apprend qu'il a donc une tumeur énorme au cerveau et qu'il risque de claquer à tout moment, on lui fait découvrir un neurologue. Ce dernier veut l'opérer non pas pour le sauver mais pour comprendre le fonctionnement de tout ça.

Le personnage refuse et préfère rentrer dans sa campagne afin de mourir en paix avec sa ptite famille. Oui, c'est gentillet, je sais mais ça me plaît. Les autres persos sont un peu triste mais on ne nous les montre qu'heureux de l'avoir cotoyé.

Modern Times

Histoire : 🔗

Charlot est employé à l'usine dans un job à la chaîne à rendre fou. Ça part légèrement en cacahuète il finit par se mettre en prison où il se plaît plutôt bien vu qu'il y est nourri et logé.

Suite à son bon comportement il est libéré mais ne souhaite qu'une chose : y retourner.

Ressenti : 🔗

C'est la dernière comédie muette avec Charlot et même s'il est pas 100% muet ça reste quand même un format assez particulier avec ses codes qui n'ont plus rien à voir avec les films modernes. L'histoire se doit donc d'être simple avec des interactions entre acteurs sans vraiment de dialogues. Et franchement c'est cool, ça marche bien. D'autant plus que l'humour de ce film reste facile à comprendre, on est à deux doigts du cartoon en live action.

Je ne pensais pas franchement le trouver aussi drôle, je m'attendais à un humour bien moins fun. Les gags font en plus appel à une sacrée technique pour un résultat visuel vraiment cool. Ils ont fabriqué de sacrés machines où ils s'amusent à y … introduire des acteurs. Le tout rempli de roues dentées, de pistons et compagnie, c'est vraiment un truc qu'on ne voit plus ça et c'est dommage parceque ça rend super bien.

Le film accuse son âge quant aux aspirations des personnages. Charlot et la jeune orpheline rêvent de vivre ensemble afin qu'elle puisse préparer à bouffer pour que son mari puisse rentrer se foutre les pieds sous la table… Aouch.

C'est vraiment marrant de voir que le choix de faire du muet pour ce film n'est pas une contrainte technique mais réellement un choix artistique. À la fin, Charlot prend quand même la parole pour pousser la chansonnette.

J'ai beaucoup aimé voir les représentations de la rue même si c'est au final assez court. Voir une rue comme elle était réellement à l'époque et non comment on se la représentait est très intéressant. Les villes sans l'omniprésence absolue des voitures… un doux rêve.

Voilà voilà, le film est chouette. Techniquement le film est speed car filmé à 18fps mais diffusé à 24 mais ça reste lisible et pas non plus abusé (je suis pas troublé par l'accélération de lecture vu que je le fais pour un paquet de vidéo).

Bon par contre pour son classement à la 39ème place dans IMDB… je suis pas trop d'accord. Le souci d'un tel classement c'est qu'on se retrouve à noter et donc comparer des œuvres faites à un siècle d'intervalle. Et bha, l'évolution culturelle et technique font que forcément un tel film s'oppose à des œuvres qui n'ont plus grand-chose à voir. Du coup, est-ce que vraiment Modern Times est meilleur que Gladiator ? Mouai. C'est juste absolument pas comparable. Du coup est-ce que je préfère regarder l'un ou l'autre ? Et bha ouai, je prendrai Gladiator forcément pour à peu près tous les aspects que je n'ai pas cités plus tôt dans ce post.

Down By Law

Histoire : 🔗

On a un proxénète, un Disc Jockey et … un Italien. Ils finissent en prison.

Ils s'aprivoisent l'un l'autre. Ils deviennent presque amis et tentent de s'en échapper.

Ressenti : 🔗

On m'a recommandé le film (hein Iceman) mais je dois avouer que j'appréhendais pas mal quand j'ai vu que le réalisateur était Jim Jarmusch. Je le connais pas vraiment mais j'ai vu The Dead Don't Die que j'ai trouvé particulièrement chiant. Je redoutais de tomber sur un truc similaire mais en fait non.

La première demi-heure j'étais trop sur la défensive pour l'apprécier, c'était lent et pas spécialement intéressant. J'ai trouvé que cette partie ne collait pas trop au reste du film et qu'elle n'apportait rien. En gros c'est juste l'introduction des personnages et de la situation, sauf que ça bouffe presque un tier du film.

Mais heureusement par la suite ça devient marrant. Tout l'intéret du film n'est pas vraiment dans l'action mais plus dans les interactions entre les personnages. Et chacun des trois protagonistes est assez chouette.

Le proxénète n'est pas trop cliché, le DJ est assez malicieux et boudeurs et l'italien est un vrai bout-en-train (Roberto Benigni quoi…). Et l'alchimie entre eux est plutôt bonne. Ils ne deviennent pas super pote d'un coup d'un seul, du coup c'est vraiment une relation qui se construit sur pas mal de temps.

Le film n'est pas super crédible mais c'est là où l'on trouve une partie de son humour. J'ai trouvé que ça marchait plutôt bien.

Voilà, je partais avec un apriori négatif et j'ai été retourné. J'ai trouvé ça cool et puis le format noir & blanc est bien ça détonne un peu. Ça lui donne presque une impression de vieux film des années 30/40 pas dégueulasse.

Merci pour la recommandation ;-)

The Departed

Histoire : 🔗

Frank Costello est un mafieux fièrement irlandais de Boston qui récupère une jeune mioche qu'il prend sous son aile. Il l'aidera afin qu'il devienne un flic afin d'avoir une taupe.

En parallèle de ça une nouvelle recrue flic se retrouve à devoir infiltrer la mafia de Costello.

Ressenti : 🔗

Un film qui vous accueille par Gimme Shelter des Rolling Stones c'est plutôt bon signe, non ? On a là un casting en or avec du Di Caprio opposé à Matt Damon, un Jack Nicholson qui s'éclate, Marky Mark qui joue les durs, Martin Sheen le gentil flic qui bosse avec un Alec Baldwin tout aussi intègre. La touche féminine revient à Vera Farmiga. On passe son temps à faire “Ha il est là aussi !”.

Bon bha que dire ? C'est un bon gros Scorcese des familles. Des mafieux qui mènent leur barque comme des as, un jeu du chat et de la souris entre les flics et les mafieux. Un long film avec un scénar en béton, une tension infligée aux personnages ainsi qu'au spectateur jusqu'à la fin.

spoils !

Rhoo je l'ai pas vu venir la mort de Di Caprio ! Tellement rapide et surprenante ! En l'espace de dix secondes tout se renverse.

Et puis habituellement, Di Caprio ne meurt pas dans les films de Scorcese… Que s'est-il passé ?

Marky Mark a le dernier mot au final. Tous les autres sont morts… ça fait un sacré paquet quand même.

Les images sont vraiment belles, il y a d'ailleurs quelques plans à la demi-bonnette particulièrement joli (surtout celui avec Matt Damon proche au téléphone et Vera Farmiga dans le fond). Ouai j'ai une fixette pour cet effet visuel parceque c'est facilement ratable ou alors très visible, mais là c'est vraiment bien placé et nickel donc j'adore.

Bon globalement j'ai beaucoup aimé, mais … je le trouve quand même moins sympa qu'un Casino ou un Goodfellas. On est pourtant assez proche, mais ce que j'aime mieux dans ces deux films, c'est que ce sont des histoires sur une plus longue période. On voit bien les personnages qui grandissent/évoluent/changent ou au contraire s'obstinent pour arriver à leur perte ou à leur gloire. Là c'est bien plus condensé. Ça se passe pendant quoi ? Un an voir deux ?

Dans ces deux autres films, j'ai vraiment l'impression d'être face à une sorte d'Histoire avec un H majuscule. Avec des personnages ultra charismatiques et toute une épopée qui dure sur des années voir des décennies (alors que pas tant que ça non plus). On a des personnages qui passent du ptit couillon venu au haut de l'échelle. Alors que là… bha ça me fait plus récit d'une bonne grosse enquête mais pas plus. C'est pas la même dimension. Ça reste quand même un super film, mais j'ai moins l'impression d'un récit dantesque.

Je ne sais pas si cette impression est dûe uniquement au film mais plus au fait que j'ai connu ces deux autres films il y a bien plus longtemps et qu'ils me sont cultes alors que là c'est un film que je viens juste de découvrir. Je suis ptet plus blasé et donc j'ai pas reçu une énorme claque en découvrant ce film alors que quelques années auparavant j'aurai été scotché ? Je ne sais pas.

Le tombeau des lucioles - Hotaru no Haka

Histoire : 🔗

Lors de la seconde guerre mondiale, la ville de Kobe est bombardée. Les habitants tentent de fuir dans des abris comme ils peuvent.

On suit Seita qui s'occupe de sa ptite sœur Setsuko. Ils doivent se débrouiller par eux-mêmes vu que … bha leur mère est morte lors du bombardement.

Ressenti : 🔗

J'avais jamais vu ce film mais je connaissais sa réputation de tire-larme. Et … bha il l'a pas volé. Sans blague c'est assez affreux.

On ressent déjà la pâte du Studio Ghibli avec ses dessins vraiment très beau. Cela-dit les personnages sont un peu plus réalistes que dans d'autres productions. Les décors sont vraiment très jolis et détaillés.

Niveau histoire … bha … c'est très dur. C'est pas fun, je ne pense pas que des gamins apprécient beaucoup l'histoire ^__^. Mais c'est vraiment chouette.

Les musiques sont vraiment très belles surtout celle de la fin. Elles sont un poil moins triste que le film. On trouve un medley super chouette par le neko light orchestra.

spoil

Un détail qui m'a pas mal marqué c'est lorsque Seita apprend que le Japon a capitulé. Il n'y croit pas, il en revient pas que "le grand empire du japon" ait pu perdre. Il est triste et en colère.

C'est vraiment bizarre de le voir aussi révolté pour la défaite de son pays mais jamais contre les ptites gens autour de lui qui ne l'ont jamais aidé. Sa tante a été une pure raclure, les différents marchands/paysans qui n'ont fait que le strict minimum sans jamais s'inquiéter pour sa santé et celle de sa sœur, le médecin complètement glacial qui lui annonce à demi-mot que c'est de sa faute et qui ne lui donne aucune piste pour redresser la barre… Bref, il y a tout un écosystème qui le laissent pourrir mais jamais il ne se rebelle de ça, comme si la situation lui convenait. Mais l'annonce de la défaite de son pays, là, ça l'offusque.

Et puis pourquoi il est pas allé voir les bourgeois de l'autre côté de la rivière ? Rhaaa mais pourquoi tu as laissé mourir ta sœur !!!!

La guerre n'est montrée que via les bombardements sur la population. On ne voit pas de soldats du tout. On a donc que le point de vue de civils loin du front mais pourtant impacté…

Le film est cool même si triste à souhait. La relation entre les deux personnages principaux est cool mais avec tous les autres c'est une horreur.

Cidade de Deus

Histoire : 🔗

Dans les années 60, il y a la Cité de Dieu un quartier pas bidonville mais pas loin à Rio de Janeiro. Et c'est pas mal la misère avec des gamins qui traînent dans tous les sens et qui tentent de se débrouiller. Pas mal de ces mioches finissent en truand à différents échelons.

Certains vont très loin et se montent en gang pour du trafic de drogue. La violence y est permanente avec des gamins pauvres qui s'engrènent les uns les autres en permanence.

Ressenti : 🔗

Je n'avais jamais entendu parler de ce film. Je l'ai découvert de part sa vingtième deuxième place dans le classement IMDB. C'est tiré d'un bouquin mais c'est en grande partie tiré d'histoires vraies. D'ailleurs le générique de fin montre de vraies images d'un des personnages.

Un point sympa c'est que certains des acteurs sont réellement issus de la cité de dieu et n'étaient pas des acteurs à la base. Et apparemment certains sont vraiment dans des gangs… Cependant le film n'y a pas été tourné directement car c'était trop dangeureux (je veux bien les croire). Toujours dans les facts réels, le gang de mioches de la fin est toujours en activité.

Sinon concernant le film, bha c'est vraiment très prenant. J'ai eu du mal au début face au nombre de personnages. Mais en se laissant bercer ça n'a au final pas trop d'incidence.

La violence est omniprésente. On est vraiment très loin d'un feel good movie. C'est oppressant de partout avec des personnages qui grouillent de partout, tout le monde a un flingue, ça deal, ça guète, ça s'observe, ça se bastonne. On est à des années lumière de la carte postale du brésil.

L'histoire est vraiment chouette. On est presque dans un film de Scorcese où l'on suit la vie d'un gangster sur de nombreuses années… le contexte y est juste différent. J'ai beaucoup aimé les personnages. Surtout Cabeleira (pardonnez l'accent, je suis pas très doué en portugais) qui est à mon sens le meilleur de tous à avoir la tête sur les épaules et être très lucide sur ce qu'il vit bien qu'il y soit à fond dedans. Il parvient à garder un certain recul, bref mon chouchou du lot.

Je suis étonné que ce film ne soit pas plus connu au final. Il est vraiment excellent. Il a quelques plans vraiment cool, des scènes vraiment marquantes.

spoils

Sérieusement, le massacre du motel du début du film, j'étais persuadé que c'était les flics pourris qui l'avait fait afin de pouvoir se venger sur tous les mioches de la cité de dieu. Mais quand j'ai découvert que c'était le gamin qui jubile en le faisant… O__O wow.

C'est pas un film qui remontera les flics dans mon estime…

La scène où Zé Pequeño pousse le gamin à buter un des mioches comme rite de passage est vraiment hardcore. Quand on voit les deux prisonniers qui se chient dessus et qu'ils sont vraiment trèèèès jeune. Rhaaa ça fout les glandes.

J'ai les boules que Cabeleira se soit fait buter. Surtout au moment où il sait qu'il doit se retirer, son pote n'est plus supportable, il s'est trouvé une meuf, il est prêt à se ranger et changer complètement de vie ailleurs et BAM. Mais au final c'était quand même assez prévisible, tout s'alignait trop bien pour lui, c'était vraiment trop tentant pour les scénaristes.

La vita è bella

Histoire 🔗

Guido Orefice est un bout-en-train italien. Il emménage dans une nouvelle ville où il souhaite ouvrir sa propre librairie. Cependant ça se passe en 1936 et ... bha c'est pas la meilleure des périodes, d'autant plus qu'il est juif.

Il galère avec l'administration pour ouvrir sa boutique et bosse comme serveur en attendant. Il tombe amoureux d'une institutrice qui est à deux doigts de se marier. Délicatement il va la faire tomber amoureux de lui.

Ressenti 🔗

Très beau film qui montre que la joie de vivre est communicative et peu améliorer le quotidien de tout le monde même dans les pires moments (vraiment les pires). Ce clown parvient à faire passer la pilule malgré le plus grand des malheurs. Transformer chaque instant en farce lui sourit.

Bien que le film aborde des sujets lourds (déportation, fascisme) ce n'est jamais vraiment le sujet de l'action. Roberto Benigni parvient à capturer 100% de l'attention alors que pourtant dans le fond on voit poindre la guerre et tout. Il est tellement énergique, enjoué, drôle et ses expressions faciales rendent le tout très communicatif. On voit des horreurs mais on le fait avec le sourire grâce à lui.

Bon, par contre les nazis ne sont ptet pas montré comme suffisamment violent et sans âme à mon goût. Ils ne sont pas vraiment effrayants si l'on compare à de nombreux autres films. Il n'y a presque pas de violence frontale de leur part.

La musique est cool et est connue. Même sans avoir déjà vu le film on reconnait des airs qui ont été diffusés à droite à gauche.

Je ne me souvenais quasiment pas du film. Je croyais d'ailleurs que la très grande majorité du film se passait dans le camp de concentration alors qu'il ne s'agit au final que d'une partie plus petite que dans mes souvenirs. Je me souvenais d'un film vraiment beaucoup plus triste et lourd alors qu'il est vraiment joyeux. Je suis comme le gamin … distrait par les pitreries du père.

Voilà, excellente séance.

An Evening With Beverly Luff Linn

Histoire 🔗

Un responsable RH se rend dans une succursale d'une chaîne de café afin d'annoncer au manager qu'il doit immédiatement virer un employé. Le manager décide de virer sa propre femme sans ménagement. Elle n'apprécie que très moyennement et lui fait quelques remarques.

Il apprend que le cousin de sa femme possède une cashbox plutôt bien remplie et décide avec ses deux autres employés d'aller la braquer. Une fois dépossédé de son pognon, le cousin décide de la récupérer et embauche Jemaine Clement qui écoutait par là en lui promettant 200$ s'il ramène le pognon et qu'il éclate les rotules du voleur. Jemaine parvient à récupérer le pognon mais se fait prendre en otage par la femme qui s'enfuient avec le pognon et lui.

Ils partent se réfugier dans le grand hôtel du coin où va avoir lieu le spectacle de Beverly Luff Linn le lendemain soir.

Ressenti 🔗

Ce résumé de l'histoire est approximatif. C'est dur de résumer, vous voyez le bordel que c'est.

Bon bha je crois que ce réalisateur est fou ou presque. Techniquement il est bon. Il produit des images vraiment belles, il arrive à diriger ses acteurs comme il l'entend (tout du moins je pense), il a de beaux décors. Il gère aussi le son. Mais niveau histoire et surtout humour c'est ... vraiment très ... heu ... incroyable.

C'est le même réalisateur que The Greasy Strangler que ... bha avec maintenant un an de recul, que j'avais vraiment bien aimé. Et on est dans un film du même genre là en moins sale quand même. C'est un film qui aura du mal à être populaire du fait de son étrangeté absolu. Son humour est vraiment très particulier mais ça marche vraiment bien sur moi.

Les situations sont complètement absurdes mais surtout les personnages sont ahurissants. Et là où ça m'éclate c'est qu'une fois lancé, j'interprête même plus les acteurs comme étant en surjeu absolu mais juste comme s'ils étaient en train de donner une interprêtation la plus pure de l'émotion qu'ils doivent transmettre. Il n'y a plus de nuance, plus d'hésitation possible, les acteurs ne sont pas à fond, ils sont les personnages.

Et là on commence à avoir du bon casting ! C'est pas le top hollywoodien mais on a quand même des acteurs renommés que l'on a déjà croisés ça et là au détour d'autres comédie. Je pense que le meilleur du lot est Jemaine Clement. Il est vraiment trop bien avec son look immonde, son côté badass qui tourne au pathétique. On retrouve certains acteurs déjà présents dans The Greasy Strangle mais aussi Matt Berry que j'adore en vampire ou en patron sadique et mysogine. Il est ici dans un rôle de ... bha en fait je sais pas trop. Il est un meilleur ami amant mal compris, partenaire impressario, jaloux triste, bref un sacré rôle.

Ce film me donne l'impression de voir une comédie de Wes Anderson mais avec le potard potache à 11. Et pourtant je suis pas fan inconditionnel de ses films (j'aime pas The Royal Tenenbaums par exemple, où je m'emmerde sec) mais on retrouve un peu cette excentricité. Sauf qu'ici c'est saupoudré d'une bonne couche de vulgaire et de folie. Et je trouve que cette alchimie loufoque marche vraiment bien. C'est bien plus évident car moins subtil.

Un ovni filmique qui est plus abordable que le précédent et du coup plus recommandable. Allez-y curieux et prêt à tout.

Shadow in the Cloud

Histoire : 🔗

Pendant la seconde guerre mondiale, on a Maude Garrett qui monte à bord d'un B17 en partance pour livrer des trucs. Elle transporte une malette qu'elle a ordre de livrer elle aussi.

L'équippage l'accepte à contre-cœur et la fout dans la tourelle mitrailleuse et lui prend son colis. Ambiance de gros lourdingue la concernant mais c'est pas ce qui l'a préoccupe le plus : elle croit voir une ombre sur l'avion.

Ressenti : 🔗

Le film est vraiment joli même si parfois les incrustations d'effets spéciaux… bha… sont étrangement dégueulasses. C'est assez étrange pour un film comme ça de parvenir à faire aussi bien du très joli et réussi et la scène suivante que ça soit aussi criard…

La bande son est assez cool. C'est de la synthwave et ça s'accorde plutôt bien avec le film de guerre teinté de surnaturel.

Pendant les deux tiers du film il y a un McGuffin : la sacoche qu'il ne faut surtout pas ouvrir et qui doit être protégée à tout prix. Et c'est cool. Par contre ils ont décidé de dévoiler ce que c'était. Et là … bha … ça devient de suite moins intriguant. Et Ils prennent d'ailleurs bien trop de temps à expliquer. Ça casse le rythme du film, la tension, le mystère. C'est une parenthèse un peu nulle qui n'apporte au final pas grand-chose. C'est assez décevant.

Tout le long du film on nous montre une meuf badass avec de la répartie et tout. Et à la fin du film il fallait qu'il nous pousse une scène nianiante avec son mec. C'est un film fun, pas réaliste, avec de la tension et poum d'un coup on nous fout une scène de romance. Mais ? Pourquoi ? Fallait vraiment cocher cette case pour que le studio produise le film ? Ça non plus ça ajoute rien au film.

Le film semble avoir du mal à se décomplexer totalement en dehors d'une courte scène (explosion rerentrante (vous comprendriez si vous l'aviez-vu)). Du coup ça donne un drôle d'effet. J'ai le sentiment que le film aimerait se la jouer à 200% délire bourrin mais qu'au final il se retient et reste trop sage.

Quand elle prend la mitrailleuse pour dézinguer un coucou, visuellement, c'est mou et pas jouissif. Il aurait tellement pu être bien plus impactant ce plan en faisant trembler la caméra un peu plus, booster le son de mitraille, augmenter les flash lumineux, faire gigoter l'actrice, mettre des muzzle flash… chsais pas ça aurait pu être bien mieux. Et c'est ce que je reproche un peu à l'ensemble du film. Ça démarre avec une bonne intention mais ça ne va pas au bout de la démarche.

Pareil, vous nous faites voler l'avion sur le dos mais ça ne dure que quelques courtes secondes sans qu'on ne voit l'utilité du truc. L'atterrissage, n'importe quel film aurait fait durer ça trente seconde en faisant souffrir l'avion en secouant la caméra de partout, faisant voltiger des pièces dans tous les sens mais là vous nous expédiez ça en cinq secondes montre en main ! Ce film est vraiment frustrant. On était à deux doigts d'avoir un truc vraiment tripant et au final on a un film pas gentillet mais qui ne fait qu'entamer le délire.

D'ailleurs le film est vraiment court, ptet qu'il a eu une gestation difficile et qu'ils ont sortis en l'état ? Le scénariste a été viré avant le tournage pour cause de harcèlement sexuel…

Voilà, le film est cool mais aurait pu être excellent à peu de chose près.

Outer Wilds

En ce moment je suis dans les jeux d'aventure plus posé, plus contemplatif, plus pacifique. Après m'être éclaté sur Subnautica il me tardait de faire sa suite qui devait sortir un mois plus tard. J'ai donc enchaîné comme un opportuniste sur Mad Max et … bha c'était moyen, j'ai passé un bon moment mais ça ne me marquera pas. Il me reste encore dix jours avant la sortie de Subnautica : Below Zero mais j'aimerai bien un jeu d'exploration.

Et là qui voilà Outer Wilds, un jeu qui m'attirait pas trop trop au premier abord à cause de sa direction artistique qui ne me sied pas totalement. Mais j'en ai entendu beaucoup de bien et puis bon, c'est un tout ptit studio indé avec visiblement une communauté complètement sous le charme du jeu.

Allez c'est parti, je me lance. Enfin je le lance.

C'est tipar ! 🔗

Je dégaine le steam controller après l'avoir configuré pour le jeu et je démarre une partie. On est sur une planète d'un peuple à quatre yeux et à la peau bleue. Le village est plutôt mignonnet avec ses cabanes en bois, ses geysers, son observatoire et ses quelques trucs scientifiques qui traînent çà et là.

vue en hauteur du village avec ses arbres et ses cabanes

Toute ma vie dans ce ptit lieu cosy et chaleureux.

Aujourd'hui, c'est le grand jour pour mon premier vol spatial ! Je me réveille au coin du feu avec un ami qui veille sur moi pour ma dernière nuit sur Timber Hearth. Avant de décoller il me faut les codes de lancement et surtout un ptit entraînement. Mais avant tout, un ptit marshmallow grillé au feu, ça me déstressera un peu.

assis près du feu avec un shamallow planté au bout d'un baton pour le faire caraméliser

C'est dommage que ce soit pas bon les shamallows.

Allez, un dernier tour dans mon village afin de dire adieu aurevoir à tout le monde. Il y a un modèle réduit de la fusée que je parviens pas vraiment à contrôler mais c'est surement bien moins maniable que la vraie fusée (pas vrai, hein ?) !

Je rencontre un ptit gars qui m'explique le fonctionnement de l'onduloscope qui permet de capter des signaux sur des distances incroyables. Je parviens à entendre des musiques semblant provenir du ciel, c'est dire. D'ailleurs des gamins veulent se faire une ptite partie de cache-cache mais je parviens à les débusquer en moins de deux grâce à ce ptit outil pas dégueu.

Bon, on m'indique l'accès à la grotte Zero-G qui me fera un bon entraînement pour l'utilisation de la combinaison avec son jetpack. J'y fais quelques pirouettes avec pour prétexte les réparations d'une fusée.

Franchement ? J'adore l'apesanteur. Mon poids qui semble disparaitre et tout le travail sur l'inertie se mouvoir est chouette. J'ai de plus en plus envie de décoller, je suis mentalement prêt.

Allez, je vais choper ces codes de lancement et je vais partir pour … heu. Ouai tiens pourquoi je pars ?

Allez direction l'observatoire où se trouve la personne qui pourra me filer ces codes. Je rentre par la partie musée que je visite depuis tout le temps. Un dernier coup d'œil sur les quelques artefacts nomaï. Hein, vous connaissez pas les nomaïs ? C'est l'espèce extra-terrestre ayant vécu dans notre système solaire il y a bien longtemps.

On a déjà retrouvé pas mal de leurs vestiges au cours des précédentes missions d'explorations spatiale. C'est d'ailleurs grâce à ces vestiges que l'on est parvenu à créer les technologies nécessaires aux fusées. Le générateur de gravité artificielle que l'on met dans chacun de nos engins provient directement d'eux, on ne sait pas les fabriquer. Ces êtres ont laissé de nombreuses traces dans notre système et j'ai le premier traducteur de leur système d'écriture ! Je serai le premier à pouvoir comprendre leurs messages !

J'ai trop hâte de partir, je sais toujours pas où mais je suis trop pressé. Je monte à l'étage de l'observatoire je regarde la jolie carte où figurent tous les astres. Je la connais par cœur depuis tout petit j'attends ce moment. Je discute une dernière fois avec Hornfels le scientifique qui finit par enfin me donner les codes. D'ailleurs il ne me donne pas d'instructions… Vraiment ce programme spatial c'est très cool.

Allez allez, je me précipite vers l'entrée et là vous allez pas me croire. La statue ! Elle ! Elle a bougé, elle s'est tournée vers moi !

la statue me fixe et des images de ma journée défilent ainsi que d'étranges éclairs

Wow qu'est-ce qui se passe ?!

Et ses yeux. SES YEUX ! Ils se sont ouverts.

Bon, personne d'autre n'a pu voir ça… je vais passer pour un fou quand je leur raconterai tout ça. J'hésite bon… ptet juste l'euphorie de l'accomplissement de toute ma préparation ? Je devrais repousser ? Mouai, j'ai vraiment trop envie de voler ! Allez, je verai plus tard, direction le pas de tir !

La toute petite fusée semble de bric et de broc et peu solide et minuscule.

Bon on a connu des designs plus impressionnants je le conçois.

Voir le vaisseau qui trône fièrement sur le pas de tire en bois (ahem) m'a toujours exalté mais là ça y est, ce sont ses dernières secondes sur ma ptite planète. Je vais enfin découvrir tout mon système solaire ! Suivre les traces de mes astronautes favoris.

Je, je… bon plus le temps de vous expliquer, allé j'embarque !!!!

Bon bon bon, je vous montre pas tout mais il y a mon ordinateur de bord qui consignera toutes mes recherches, l'emplacement pour ma combinaison et son jetpack ainsi que de quoi faire le plein, le moteur et le cockpit. Ouai ça fait 5mètres carré tout au plus.

deux trois écrans, des aiguilles, des boutons, l'indicateur directionnel des boosters et surtout la vitre

Checklist ? Mouai, j'ai confiance et surtout j'en peux plus d'attendre.

Allez, c'est parti pour la prise en main du joystick. Le contrôle de la poussée, j'enclenche très légèrement le booster voir si ça démarre sans pour autant décoller. Tout tremble, l'indicateur directionnel des boosters confirment la poussée. Allez, faut que je fasse mieux qu'avec le modèle réduit !

PLEINE PUISSANCE VERTICALE ! Tout va bien, je suis bien monté en orbite. J'ai stabilisé la fusée, je me retourne pour lancer un dernier coup d'œil au village.

le village bien que petit occupe un tier de la planète qui est ridiculement petite

On va pas se mentir on s'y sent un peu à l'étroi dans ce village.

Bon, je retourne ma fusée et j'observe tout ce système solaire devant mes yeux. J'y crois à peine, deux minutes plus tôt j'étais encore un vulgaire insecte rampant et je suis désormais un fier aigle maître de mon destin et tout un tas de nouveaux mondes s'offrent à moi ! Tout un vaste monde qui orbite autour de mon fier soleil.

Les étoiles à pertes de vue, les astres et leur ballet incessant. Wow, je ne peux m'empêcher de faire une pause, après tout je ne suis pas pressé. Et … bha … je sais pas pourquoi mais j'ai encore envie de me retourner et réobserver ma chère Timber Hearth. Finalement ma ptite planète va ptet me manquer ? J'attends ce moment depuis des années et je ne peux m'empêcher de penser à ma cabane. Je suis submergé par l'immensité sidérale.

le soleil, ses quelques planètes vu depuis mon cockpit et surtout ma planète natale avec encore ses montagnes visibles

Son atmosphère et ses boursouflures lui donnent un aspect inimitable. Je reviendrai te voir !

Bon bon bon, quelle destination ? C'est bien beau l'espace mais je vais où ?

J'irai bien sur Dark Bramble pour être le premier astronaute à y mettre les pieds. Mais je dois avouer que cette planète me fout pas mal les jetons avec ces ronces de partout. Les Hourglass twins ? C'est vrai qu'elles m'ont toujours intrigué à se déverser l'une dans l'autre. C'est peu commun des planètes aussi proches. Cependant, après avoir passé toute ma vie sur une ptite planète, j'ai envie de grandeur. Je pense me diriger vers Giant's Deep la plus grande planète du système à moins que ce ne soit Brittle Hollow ? Rhaaa je me souviens jamais.

Bon je vais sur Giant's Deep ! Je m'en approche à vive allure. Trop vive allure, j'ai pas le temps de ralentir assez vite et je me retrouve à l'esquiver de justesse et j'en suis super loin. Allez hop demi-tour et ce coup-ci je contrôle plus ma vitesse. Va falloir prendre le coup de main.

j'ai la planète en contre-jour et le soleil en face à 18km

Ouaip, je sais… 18km pour le soleil, ce système solaire n'est pas bien grand.

Il va me falloir un peu de temps pour être blasé de ce spectacle stellaire. Ces planètes qui tournent, les étoiles qui scintillent, les différents objets qui virevoltent en orbite, les halos lumineux autour des planètes. Allez, je m'approche plus délicatement.

J'ai choisi une planète recouverte d'un vaste océan et de quelques îles. Mais surtout j'ai pris une planète où l'on ne voit rien depuis l'espace à cause de son atmosphère. Encore une idée à la con pour un premier aterrissage…

Une bonne respiration et une ptite poussée en avant pour traverser la purée de pois. Et après quelques secondes sans aucune visibilité perdu dans cette bouillie verdâtre commence à se dessiner un horizon (courbé). Wow ! De l'eau ! De l'eau partout et des TORNADES !

Bon j'ai quand même de la chance j'arrive à un endroit épargné par cette météo délirante. J'aperçois une île à quelques centaines de mètres. C'est donc ici ma première destination, mon premier aterrissage.

Je suis encore novice donc je tente très difficilement de calmer mon engin et de le stabiliser à bonne hauteur. Je m'agite violemment sur les joysticks et le manche des gaz. Mon vaisseau tremble dans tous les sens je commence à éprouver un certain mal de mer. Bon, c'est pas ultra stable mais je suis presque stationnaire ce qui pour moi est un exploit !

Je m'approche "délicatement" de l'île où une plage est suffisamment grande pour m'accueillir. Il y a quand même quelques arbres qui pourraient mettre un terme à ma carrière d'astronaute un peu plus vite que prévu. Je redresse l'appareil… Par contre c'est chiant : forcément quand je suis en posture d'atterrissage je vois plus où je me dirige. Et bon, la ptite caméra permettant de voir vers le sol est pratique mais ça reste quand même pas top top.

Tant bien que mal l'appareil se pose à peu près délicatement. Et ça y est, j'ai coupé les moteurs. C'est bon j'ai réussi mon premier atterrissage. Je suis en vie sur une autre planète !

Je décroche la ceinture et je saute par la trappe. Je pose le pied sur le sable qui est froid.

mon vaisseau touchant presque les arbres et une montagne dans le fond.

J'étais pas loin de l'accident mais j'ai géré !

Mais… heu… Le sol est froid ! J'ai pas mis ma combinaison !!! J'ai une chance incroyable, l'atmosphère est respirable. C'est le genre de boulette que je n'ai pas le droit de faire.

Je retourne dans le vaisseau enfiler ma combinaison. Et je me prépare mentalement à l'inconnu. Je ne sais pas ce que je vais rencontrer

...


Avis sur le jeu 🔗

J'ai vraiment adoré. C'est vrai que la direction artistique c'est pas mon truc favori. Mais je m'y suis très vite habitué.

À côté de ça, l'ambiance globale du jeu est vraiment top. Et puis chaque planète à son truc à elle et au final c'est vraiment joli.

Le jeu nous fait voyager sur des planètes vraiment très distinctes les unes des autres. Il n'y a pas de planète classique, elles sont peu nombreuses mais tellement travaillées, différentes et particulières que c'est génial à explorer.

Niveau gameplay, il n'y a … bha en fait presque rien à faire. On se contente de piloter son vaisseau mais ce n'est pas une grande partie du jeu, ensuite une fois à pied, on se promène, on explore, on trouve des traces écrites que l'on déchiffre, on sonde les envirrons avec l'onduloscope ou bien on lance notre sonde et voilà. Il n'y a que de rares moments où l'on agit sur l'environnement pour actionner des objets mais c'est pas grave. C'est presque un walking-simulator++.

Sur certains point le jeu ressemble un peu à un metroidvania. On a une grande carte à explorer avec des passages innacessibles à première vue. Mais là où le jeu se distingue c'est que notre personnage n'évolue pas physiquement, il ne gagne pas de compétences, pas de nouvelles aptitudes, non non. C'est juste le joueur qui apprend les mécanismes du jeu, le lore et du coup sait comment aborder différemment son environnement.

Le souci de cette approche c'est que le jeu a une très faible rejouabilité. C'est d'autant plus paradoxal que le jeu est bâti sur le concept de boucle temporelle qui se répète. Tout le but du jeu va être pour vous de vous échapper de cette boucle. Vous allez donc revivre en permanence votre "journée" (très relatif le concept de "journée" quand on voyage de planète en planète) mais à partir du moment où vous saurez vous en dépatouiller… le jeu n'aura malheureusement plus d'intéret à être rejoué (vous pourrez le refinir en un rien de temps).

Le monde est régi par ses lois et ça donne une impression très forte de crédibilité. La boucle temporelle est assez courte mais durant ce laps de temps, le monde va évoluer grandement. Les planètes vont suivre leurs orbites, la comète aussi va faire son ptit chemin, des astéroïdes vont tomber, du sable d'une planète va s'engloutir dans la planète voisine, une autre va s'effriter. Le monde est ultra dynamique. Et bien qu'au final ça ne soit pas bien grand (heureusement qu'on se tappe pas des voyages de plusieurs mois pour atteindre une autre planète) c'est tellement varié et bien foutu que l'illusion est totale.

D'ailleurs le monde est pas bien grand. Au final la plupart des planètes ont un sous-sol qu'il va falloir explorer. Et c'est là qu'on se rend compte que c'est au final pas si petit que ça, loin de là. Certe on peut aller d'un bout à l'autre du système en quelques minutes mais explorer tous les recoins d'une planète vous occupera un bon moment. Le jeu se termine en une quinzaine d'heure.

L'ambiance sonore du jeu est chouette aussi même si je suis pas ultra fan de la musique. Je la trouve simple, basique et pas spécialement mémorable.

Bon niveau histoire, c'est assez décousu. C'est d'ailleurs le principe du jeu, c'est à vous de comprendre ce qu'il s'est passé dans ce système solaire. Le jeu laissant le joueur absolument libre de ses mouvements, bha l'histoire se découvre dans un ordre aléatoire.

Les bribes d'explications sont éparpillées aux quatre coins du monde et vous parcourez le monde dans l'ordre que vous voulez. On est d'ailleurs pas mal noyé au début. Mais par chance ils sont parvenus à rendre le tout vachement plus clair via l'ordinateur de bord du vaisseau.

Les personnages semblent assez insipides au début, mais au final, même si on ne les rencontre pas, on lit leurs dialogues. Et forcément on commence à cerner les caractères de certains et on s'y attache. C'est une narration qui dans les autres jeux me passe un peu au-dessus (sauf Subnautica) car je suis occupé à faire autre chose. Mais-là les dialogues et le lore sont la clé du jeu et du coup ça donne envie de s'y plonger. C'est pas un basique Bioshock où je vais ramasser un enregistrement audio que je ne vais même pas écouter car j'ai envie d'en découdre avec la racaille locale et que donc j'ai pas envie de me poser trois minutes pour entendre bavasser un pnj random que ne je ne rencontrerai pas. Là, j'ai envie de comprendre un peu plus ce qui s'est passé, comment ils sont arrivés là, comment ça a disparu, pourquoi il y a tel truc… Le jeu attise ma curiosité et sait l'assouvir au compte-goutte pour me garder en haleine.

Bref, ce jeu est une expérience unique en son genre avec un concept fort, une histoire chouette, un monde chouette et le tout dans un joli enrobage. Il tourne parfaitement sous Linux et devrait recevoir un DLC prochainement. Je ne sais pas trop ce qu'ils pourraient faire de ce DLC d'ailleurs.

Minari

Histoire : 🔗

Jacob Yi rêve d'avoir sa propre ferme afin de subvenir à sa famille immigrée coréen aux USA. Ils déménagent au milieu de nulle part et commencent donc à exploiter leurs nouvelles terres.

La vie de couple est pas géniale, sa femme n'approuvant pas ce déménagement et encore moins ce mobile-home++. Jacob décide de faire venir la mère de sa femme afin de lui rendre la vie plus facile.

Ressenti : 🔗

C'est assez dur de raconter le film sans trop en dire. Non pas qu'il s'y déroule un mystère ou autre, au contraire il ne se passe pas grand-chose. La destination est au final secondaire face au voyage.

C'est plus un flow, des anecdotes éparses qui forment un tout ce film. J'ai trouvé ça très joli, ça sort de l'ordinaire et c'est chouette. Les personnages sont attachants et ne répondent pas à un cahier des charges de scénario.

En lisant le pitch je n'aurai très probablement pas regardé ce film, ce qui m'y a poussé ? Le fait que ce soit un film A24. J'ai aimé beaucoup de leurs productions du coup je me suis laissé tenté et comme d'hab c'est une réussite.

Le film aborde beaucoup le thême de l'immigration et donc de la culture. Cet aspect est surtout montré depuis le regard des enfants n'ayant jamais connu ou très peu la Corée contrairement à leur grand-mère qui vient à peine d'arriver.

Non vraiment, c'était excellent moment.

Un peu d'adminsys vol.3 : Turris OS 5.x la revanche !

Voilà l'épisode 2 de mon épopée pour mettre à jour mon routeur à la maison. Il va y avoir du débug de réseau, de nunux un peu dans tous les sens.

Résumé du précédent épisode 🔗

Dans le premier épisode j'ai mis à jour mon routeur et j'ai perdu la connexion aux grands Internets. Forcément ça ne m'intéressait point de trop un routeur qui ne route plus en dehors de mon LAN. Donc retour en arrière.

Merci les snapshots BTRFS !

Recommençons et observons : 🔗

J'utilise comme routeur un fier Turris Omnia qui est un routeur sous Linux avec du bon matos même si maintenant il est matériellement bien moins impressionnant que les nouveautés. Il n'en reste pas moins une jolie bête vraiment fiable et surtout qui déborde de logiciel libre.

Tout d'abord un snapshot avant de tout casser : schnapps create "Ça va péter" et maintenant on a l'esprit libre.

Allez, je lance l'interface web et je lance l'upgrade vers Turris OS 5.1 . Ça moulinne deux minutes et ça semble tout bon.

Je reboot, et là pas d'internet mais le lan fonctionne toujours.

C'est partie pour un ptit ip a et effectivement pas d'interface avec mon IP publique. Je cherche un peu à comprendre pourquoi le DHCP n'est pas coopératif.

On avance de vingt minutes et là je commence à me demander si le problème ne serait pas une couche en dessous. Et là je commence à découvrir un truc bizarre : les adresses MAC ne sont plus sur les mêmes interfaces qu'avant. Et je ne vous cache pas que pour m'en rendre compte, j'ai fait un nouveau snapshot btrfs, j'ai rollback sur l'ancien, j'ai fait un ip a puis rollback sur le snapshot en 5.1 et un autre ip a pour comparer.

eth1 est désormais eth2 et eth2 est devenu eth0 ou vice versa je sais pas trop. Bon bha pourquoi pas ? Chiant mais pourquoi pas.

Renumérotation des interfaces réseau 🔗

Bon j'adapte deux trois trucs dans le fichier /etc/config/network pour me réaligner sur ces interfaces. Un reboot. Et c'est pas mieux.

Je remarque quand même quand même qu'il y a une interface qui reste constamment DOWN. Visiblement l'intention ne compte pas suffisamment, j'arrive pas à la passer UP. Je fous mon pc en direct sur ce port voir si les LED s'activent. RIEN.

Bon, bha il va faloir encore descendre d'une couche !

We need to go deeper ! 🔗

Bon, visiblement l'interface réseau est complètement désactivée. Un module kernel manquant ? Une conf kernel étrange ?

C'est quand tout déconne qu'on fait quoi ? Qu'on lit la doc !

Et une des nouveautés de cette version concerne le port SFP qui ne peut plus être désactivé au profit du port ethernet une fois booté. Et pour passer de l'un à l'autre il faut modifier le bootloader pour le faire pointer soit sur un DTB pour le SFP soit un DTB pour le port PHY.

Bon bon bon. Allons voir ce qui est mis par défaut.

ll /boot
drwxr-xr-x    1 root     root           158 May 10 16:25 ./
drwxr-xr-x    1 root     root           176 May 10 14:58 ../
-rw-r--r--    1 root     root         18773 Mar  4 01:25 armada-385-turris-omnia-phy.dtb
-rw-r--r--    1 root     root         18809 Mar  4 01:25 armada-385-turris-omnia-sfp.dtb
-rw-r--r--    1 root     root          1199 Mar  4 01:25 boot.scr
lrwxrwxrwx    1 root     root            31 May 10 16:25 dtb -> armada-385-turris-omnia-sfp.dtb
-rwxr-xr-x    1 root     root       3351944 Mar  4 01:25 zImage*

Bon bha voilà, déjà probablement une partie du mystère. Je change le lien symbolique pour pointer vers l'autre DTB et je reboot et hourra \o/

Bon j'ai un port réseau qui est de nouveau UP, il reste à refoutre la conf d'aplomb pour le dhcp.

Baston contre OpenWRT 🔗

Voilà ce que je craignais, ils ont modifié ce qu'ils considèrent le LAN, le WAN, avec les règles de firewall et tout. Je passe donc un peu par l'interface web pour voir ce qu'il se trame.

J'assigne mon port eth2 au wan sauf que moi ce que j'aimerai c'est y foutre le port eth2.832 mais je ne peux point. Je place les autres ports dans le lan, je me connecte en SSH pour éditer le /etc/config/network pour y mettre vraiment la bonne interface réseau. Je reboot et … bha ça route quedalle.

Pourtant l'interface est up, depuis ssh j'arrive à pinguer des trucs sur le net. Bon bha c'est surement ma conf iptables qui a disparu :-/

Pourtant mon script est toujours dans /etc/init.d/iptables . Ha ! Mais oui ! Faut que je change et que j'y mette la bonne interface réseau pour le lan (pour une fois que j'ai utilisé des variables, une seule modif à faire !).

Allez, je relance le script est waouw j'ai du net sur mon lan.

Baston contre LXC 🔗

Mais ce n'est pas la dernière étape. Tous mes containers LXC sont au tas.

Je tente d'en lancer un manuellement lxc-start -n nib et ça me sort une des spécialités de LXC : les messages moches : lxc-start: nib: parse.c: lxc_file_for_each_line_mmap: 142 Failed to parse config file "/srv/lxc/nib/config" at line "lxc.net.0.ipv4 = 10.2.0.50/8" Failed to load config for nib lxc-start: nib: tools/lxc_start.c: main: 264 Failed to create lxc_container

Sérieux, on a rarement vu des messages d'erreurs aussi moche pour signaler que la syntaxe n'est pas la bonne. D'ailleurs est-ce qu'ils s'amuseraient pas à changer la syntaxe à chaque version chez LXC ? Je commence à me demander.

Deux trois coups de mojeek plus tard et je découvre que ce n'est plus lxc.net.0.ipv4 = a.b.c.d/e mais lxc.net.0.ipv4.address = a.b.c.d/e -___- Bon bha c'est parti pour éditer les fichiers de conf de chaque container et je les lance.

C'est bon ça passe, on reboot pour tout tester.

Ha bha ils redémarrent pas. Je repasse sur l'interface web d'OpenWRT vérifier que les containers y sont bien référencés.

Ils y sont mais éteint, ok c'est raccord. Par contre, le service lxc-auto n'est visiblement pas activé au boot, je le coche et je reboot.

Yataaaaaa \o/

Tout remarche.

Moralité 🔗

Lire la doc m'aurait évité de repousser ça de six mois et de le faire plus tôt.

Bon par contre dans l'histoire, j'ai changé d'IPv4 ! Ça ne m'était pas arrivé en cinq ans. J'espère que ça ne va pas se reproduire, j'aime bien avoir une ip fixe. J'imagine que j'ai libéré mon IP trop longtemps et qu'elle a été réattribuée pendant que mon routeur était down :-/

update DNS 🔗

Là c'est rapide : un coup de ssh vers le DNS master. Et là tout à base de knotc : knotc zone-begin lord.re. knotc zone-unset lord.re. lord.re. 7200 A 92.167.84.9 knotc zone-set lord.re. lord.re. 7200 A 90.113.193.129 knotc zone-commit lord.re.

Et voilà, plus qu'à patienter que les deux heures de cache expirent pour que tout le monde puisse me joindre.

Examen d'un spam #4

Tiens faisait longtemps que je m'étais pas marré avec un spam.

Voilà le mail en question
headers
Return-Path: 
X-Original-To: lord-blog@lord.re
Delivered-To: lord-blog@lord.re
Received: from mail-wm1-x32c.google.com (mail-wm1-x32c.google.com [IPv6:2a00:1450:4864:20::32c])
        (using TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits))
        (No client certificate requested)
        by kif.lord.re (Postfix) with ESMTPS id 6D9D880806
        for ; Thu,  6 May 2021 11:38:56 +0200 (CEST)
Received: by mail-wm1-x32c.google.com with SMTP id b19-20020a05600c06d3b029014258a636e8so2680027wmn.2
        for ; Thu, 06 May 2021 02:38:57 -0700 (PDT)
DKIM-Signature: v=1; a=rsa-sha256; c=relaxed/relaxed;
        d=seooptimizes-com.20150623.gappssmtp.com; s=20150623;
        h=mime-version:sender:from:date:message-id:subject:to;
        bh=hYiaduUXufafI2SqVZR7CoPYIzuNDrpWYn28Ban7iRM=;
        b=ScgzN+Oa6CGz5VD7h6pM5QUhJEBS2fBCM8hzDdjtp9IN7zqL8yq5JDw884dRxcVUI1
        vp1u48JfzhICfhFxK78bL/IToy0RS0ULJ6xdJh2v0AttdmadEhx7DFZWAvV7YLGy96oL
        2qzPVVwtZK4WAa1Q1NppNhOOK7b/5BIsfAMspebg8nzZ7a075PS+BW7xLpQRnviEunhA
        xB7vTN2nvN9rHDHLOk5DLri+OabKgk0VqoJobn+DDLRojZ+558XxVApJzHpkRiDDBjPq
        TMUxQEddgkILmqjc65lkMYRi+glfHIr0pePglg1IKWahY78SnXWkbXYUH60MIoiNQDrJ
        ukuQ==
X-Google-DKIM-Signature: v=1; a=rsa-sha256; c=relaxed/relaxed;
        d=1e100.net; s=20161025;
        h=x-gm-message-state:mime-version:sender:from:date:message-id:subject
        :to;
        bh=hYiaduUXufafI2SqVZR7CoPYIzuNDrpWYn28Ban7iRM=;
        b=h/UPNRrQrn+foaU+/iPy+YO94gV6vSCE1fn2o7A5Cm4GOmp3g3WDNPHJ4qevaO3Tbi
        r54mpC5pml+LbZriTmhX4SnsjbS1GF1tzGDc5AqNXnSKDo0w8h3FMjH5q/tLwy1Dlpd1
        QgLTTDTkEcQHxmrV35EbIcL2M27X6rvOMfsBI5ydRQNvXXc5+Go1JMMO1iEODVpMfT9+
        dxqYbTL8jvUu/TVncLiMuzM/BcbxWS34JXWSES8AvCZkkHQ7zVIlRmg+dVbQn8SywJjR
        BnjlfrNTLPc1MSoiK3LzPtD5uC9tch9RdlMjmjRdoQ4lwrp/pJwHOVuRJT3FaVO4tN5a
        Gn2Q==
X-Gm-Message-State: AOAM533/OZhNTr62hyIOFn68ylVW/zy0clg3bVKqyKuUDG9F56CmttJK
        TeiSCYS/V2pUkFDCP8y8ZGSGqEbkzOVMxdAi5Og8GOntDHM=
X-Google-Smtp-Source: ABdhPJwn1XkGTaR6MBmSIg/z5an/dL/qbXio19aj7xLCUp562WVzV5AM8iMfQ3dN0DpKRS6lR4B/P+VEqn7/ilB5mZ4=
X-Received: by 2002:a1c:b406:: with SMTP id d6mr2086815wmf.105.1620282505548;
        Wed, 05 May 2021 23:28:25 -0700 (PDT)
Received: from 52669349336 named unknown by gmailapi.google.com with HTTPREST;
        Thu, 6 May 2021 02:28:25 -0400
Received: from 52669349336 named unknown by gmailapi.google.com with HTTPREST;
        Thu, 6 May 2021 02:28:24 -0400
MIME-Version: 1.0
Sender: Joseph Thomas 
From: Joseph Thomas 
Date: Thu, 6 May 2021 02:28:25 -0400
X-Google-Sender-Auth: 1rt-BtY-9dTA1mdVQ42ciVNSjEY
Message-ID: 
Subject: Re : lord.re : Have Lots Of Error.
To: Lord-Blog 
Content-Type: multipart/alternative; boundary="0000000000002dd8d505c1a36bd0"
X-Rspamd-Queue-Id: 6D9D880806
X-Spamd-Result: default: False [-2.00 / 10.00];
        ARC_NA(0.00)[];
        R_DKIM_ALLOW(-0.20)[seooptimizes-com.20150623.gappssmtp.com:s=20150623];
        FROM_HAS_DN(0.00)[];
        TO_MATCH_ENVRCPT_ALL(0.00)[];
        R_SPF_ALLOW(-0.20)[+ip6:2a00:1450:4000::/36];
        MIME_GOOD(-0.10)[multipart/alternative,text/plain];
        PREVIOUSLY_DELIVERED(0.00)[lord-blog@lord.re];
        RCPT_COUNT_ONE(0.00)[1];
        RCVD_COUNT_THREE(0.00)[4];
        TO_DN_ALL(0.00)[];
        DKIM_TRACE(0.00)[seooptimizes-com.20150623.gappssmtp.com:+];
        DMARC_POLICY_ALLOW(-0.50)[seooptimizes.com,none];
        FROM_EQ_ENVFROM(0.00)[];
        MIME_TRACE(0.00)[0:+,1:+,2:~];
        ASN(0.00)[asn:15169, ipnet:2a00:1450::/32, country:US];
        RCVD_TLS_ALL(-1.00)[]
X-Rspamd-Server: kif

Content-Type: text/plain; charset="UTF-8"
Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Dear lord.re Owner,
Hope you are doing well !

I’m Senior Digital Marketing Expert With 10+ Years Of Experience.

I Was Going Through Your Website That Your Website Has Lots Of Broken Links
As Well As Technical Error Which Breaks The Rules Of Google Algorithm.

Some Of Your Error On The Website: lord.re

·       4 Pages With *Harmful Broken Links*

·       No *Meta Tag* & *Title Tag*

·       Your Website Doesn't Have A *Canonical Tag.*

·       Your *Website* Doesn't Have A *Updated Sitemap.*

·       *Google Bot* Is Not Able To *Crawl* Your Website.

*Warning :*

Frankly Speaking If We Don't Fix These Error Then Its Create A Very Bad
Impact Over Your Website Visibility, Also Google Remove Your Expensive
Website From The Search Engine Because Your Website Don't Follow The
Algorithms Of Google.

Let Me Know If You're *interested* To Fix Those Error On Your Website
lord.re . Then I Will Assign A Digital Marketing Manager To Send You All
Your *Website Error With A Full Analysis Report *& Help You To Fix All
Those Error.

I’m waiting for your valuable response to makes the website search engine
friendly.

Best Regards,



*Joseph Thomas,*

*Senior Digital Marketing Expert*

*__________________________________________________________*

( Error Fixation Cost : $150 (One Time) To Fix All Those Errors Of Your
Website & Make It’s Search Engine Friendly. )

*( N.B : If You Are Really Interested To Fix All The Error Then Reply Me.
Because I Am Not Telling Any Fake Things OrDoing Any Spam. I Want To Help
Your Organisation. )*


[image: beacon]

Bon alors déjà on peut commencer par cracher à la gueule de Google (ouai j'aime bien le faire). Ils font chier le monde entier à pousser des technos pour contrer le spam (bon d'un certain point de vue c'est pas si mal) mais de l'autre ils se permettent d'émettre du spam… Merci les gars on repassera.

Bon d'un point de vue purement technique, le mail est plutôt propre. Il passe tous les filtres de l'antispam, il a une version HTML et une version TXT.

C'est plus sur le reste que ça me fait marrer.

Bon on voit que ça provient d'un certain Joseph de chez seooptimizes.com. De bonne foi je vais regarder leur site ouaib.

Ma foi c'est un bien joli site générique comme on en voit partout. Pas de quoi les blâmer non plus, hein.

Tiens c'est marrant ils mettent les photos de leur équipe sauf que visiblement notre cher Joseph n'a pas le droit à son quart d'heure de célébrité… Est-ce qu'il y bosse réellement ? Est-ce qu'il a le droit d'envoyer des mails à leur nom ? Est-ce que leur site est fiable ? Sont-ce des gens crédibles ? Ça y est, ils viennent de me perdre comme client. C'est balot !

Bon je suis quand même curieux, je vais voir un peu ce qu'il y a un peu plus bas.

Leur site ouaib indique 0 client, 0 expert, 0 experience, 0 award.

Ha ouai avec de tels chiffres ça fait rêver. Js vous manque et votre réputation s'envole.

Bon leur site donne pas trop confiance mais il est ptet super bien foutu quand même. Après tout ce sont des experts en la matière, qui suis-je pour juger ?

Un coup de GTMetrix ?

noté E, performance 43% et structure 68%

Ouaip bha ça a l'air d'être de la merde leur site, non ?

Halala On se marre.

Et des mails du genre de leurs concurrents j'en ai très régulièrement. Des guignolos à la limite de l'arnaque. J'aimerais bien tester une de leurs prestations un jour mais à 150€ ça fait cher l'expérience scientifique.

Collateral Damage

Histoire : 🔗

Schwarzy est un pompier valeureux qui aime sa femme et son enfant. Il doit les rejoindre en terrasse avant de rentrer à la maison alors qu'une explosion les tuera devant ses yeux. Il est dévasté et souhaite se venger auprès du terroriste auteur de l'attentat.

Il va devoir se préparer et partir en Colombie pour affronter El Lobo.

Ressenti : 🔗

Hmmm, j'aime beaucoup l'acteur mais bon là … c'est pas contre lui, mais, c'est assez meh. Pourtant il est un peu comme d'habitude lui, mais ça vole pas bien haut.

D'ailleurs le film est sorti en 2002 mais il devait sortir peu après le 11 Septembre 2001. Le film est donc sacrément dans l'ambiance de l'époque à son insu. Une attaque terroriste sur le sol américain auprès de civils n'ayant rien demandé…

On a le droit aux habituels conflits entre les différentes agences gouvernementales ricaines. On a un sosie de De Niro qui se la joue tête de con tout le long mais qui aura le droit à un début de rédemption vers la fin. Le pompier qui sait faire péter toute la prod d'un cartel de cocaïne à lui tout seul. Une pauvre femme avec son gamin qui vit au milieu des guérilleros à peu près peinarde mais quand même un ptit peu embêtée par deux racailles quand notre brave américain qui doit passer incognito est dans le coin. … J'en passe…

Schwarzy est donc à peu près bien utilisé avec un rôle qui lui colle plutôt bien mais le scénar est vraiment pas surprenant. Ça tient sur des ficelles qu'on voit venir bien à l'avance. Les personnages sont bien dans leurs clichés.

La musique est meh, par chance on est gâté en explosions. Des hélicos qui défoncent un village dans la jungle, un tour en bâteau, balade en moto, pas trop trop de voiture cela-dit. Mais les scènes d'actions bien que variées sont toutes assez insipides. Il n'y a guère qu'un ptit instant de castagne à mains nues qui relève un peu le niveau mais c'est bien pauvre. L'affrontement final est vite torché avec une ptite punchline et c'est tout.

La fin d'une époque. Le début de la fin d'une carrière ?

Ouai, en regardant la suite de sa filmo, il n'y a effectivement plus grand-chose de ce que j'en ai vu. Dans les Expendables il n'a que de petits rôles, les Terminator restants sont … bha … merdeux. Killing Gunther est une farce et j'ai quand même bien aimé Escape Plan.

On ne s'ennuie pas mais presque…

Foot : mon nouveau terminal

Il y a 170 posts de cela soit quatre ans (pfiouuu), je vous avais fait un ptit tour d'horizon des émulateurs de terminal.

C'était pas exhaustif hein mais j'abordais les principaux quand même. Mais force est de constater que depuis il y a de nouveaux arrivants (certains étaient déjà là mais j'étais passé à côté). Ça fait donc quatre ans que j'utilise Alacritty mais voilà maintenant deux mois que je lui fais des infidélités.

J'utilise désormais Foot qui coche toutes les cases de ce que je recherche. Il est léger, rapide, simple, joli, visuellement minimaliste, supporte toutes les features modernes sans les conneries. C'est un projet assez récent mais le logiciel est déjà stable et donc utilisable.

capture d'écran de foot

C'est dépouillé comme je l'aime

Encore un ? 🔗

Il n'est compatible que wayland mais bon, on est en 2021 pourquoi supporter autre chose ?

Bon en vrai pourquoi je l'ai adopté ? Une partie de moi voulait tester un peu autre chose et comme le terminal est le logiciel que j'utilise le plus, c'est de suite dépaysant. Mais surtout deux petites fonctionnalités absentes de chez Alacritty m'ont titillé :

  1. Le daemon
  2. L'URL mode

Daemon 🔗

C'est une feature qu'on retrouvait déjà dans l'illustre urxvt où l'on a en fait une architecture client/serveur. En gros, on lance un daemon foot qui "ne fait rien".

Ensuite pour chaque terminal on ne lance qu'un client qui fera bosser le serveur. Du coup chaque nouvelle instance est plus légère et démarre plus vite.

Ça bouffe un peu moins de ram par contre si le serveur se pète la gueule on perd absolument tous les terminaux. Bon ça ne m'est pas encore arrivé mais ce jour-là je pleure.

Je ne vous cache pas que le temps de lancement d'un terminal me paraît instantané. Mais bon j'imagine qu'avec un ordinateur moins puissant le gain peut être appréciable.

Il est dit que c'est potentiellement moins rapide à l'usage si on a un terminal qui fait bosser un peu trop le parser puisqu'il n'y a désormais plus qu'un parser mis en commun pour tout le monde. En deux mois ça ne m'est pas arrivé non plus.

Bon cette architecture est facultative mais perso j'aime bien.

capture d'écran de htop où l'on voit le foot --server suivi de tous les shells

On va pas se mentir, dans htop c'est propre et j'aime ça.

URL mode 🔗

Quand dans votre terminal se trouve une URL, dans la majorité des émulateurs, il faut dégainer la souris et cliquer dessus. N'est-ce pas barbare ? Devoir utiliser le mulot c'est tellement 60s !

Alors qu'ici dans ce temple de la modernité, un simple Ctrl-Shift-u et hop ! Toutes les URL présentes dans la fenêtre se retrouvent affublées d'un ptit post-it avec une lettre. Vous saisissez cette lettre et pouf ça ouvre l'URL dans votre navigateur. Tout comme dans Qutebrowser !

exemple de ce mode en action

Et en plus on peut styliser le truc autrement mais par défaut ça me plaît.

Ce truc est vraiment agréable à l'utilisation.

Mise en place 🔗

Du coup je le lance via sway.

~/.config/sway/config

exec --no-startup-id foot --server

bindcode $mod+36 exec footclient

Et voilà c'est tout comme il faut.

Bien entendu faut aller voir du côté de son fichier de configuration. Il est tout commenté de partout comme il faut. Perso je n'y ai pas touché grand-chose si ce n'est la police, et le navigateur et la modification d'un ou deux keybinds. Vous aurez le fichier dans ~/config/foot/foot.ini et voilà.

C'est pas la mer à boire et heureusement, ce n'est qu'un terminal après tout.


Voilà, n'hésitez pas à y jeter un coup d'œil si vous voulez un terminal/léger/rapide mais sans non plus être austère. Il gère le redimensionnement de la police à la volée, toutes les couleurs possibles, le sixel (haha) bref tout ce qu'il faut.

Récap 21 : Avril 2021

Et voilà un mois de confinement avec tout le pollen \o/ Bon ça c'est fait. J'ai beaucoup joué ce mois-ci vu que j'ai eu quelques congés et que bha … on a pas le droit de bouger.

Bon et on a toujours pas de nouvelles du nouvel album d'Archspire… c'est long !

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 4 articles, 40 (!) commentaires, 13 visionnages, 545 196 requêtes, 47974 visiteurs uniques pour 12.26 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Ori 🔗

Tiens je me suis fait ces deux metroidvania : Ori and the Blind Forest ainsi que Ori and the Will of Wisps.

J'avoue que j'étais pas super emballé avant mais on me l'a pas mal vendu du coup je me suis laissé tenté. Et bha c'était une très bonne surprise. On est face à des jeux très proches de Hollow Knight que j'avais vraiment adoré. Et là on est sur le même principe avec une ambiance assez mélancolique aussi mais quand même bien moins sombre.

C'est très joli d'ailleurs, c'est un mix de 2D avec quand même des décors en 3D et c'est d'une maîtrise impressionnante. Jusqu'à présent dans ce genre de graphismes j'avais en tête Rayman Legends qui était parmis les plus jolis du genre mais là c'est vraiment un niveau au-dessus. C'est un style moins dessin/cartoon mais sans pour autant être 100% réaliste.

Et bha c'est une sacrée réussite visuelle. Les plantes bougent avec une légère brise, ça s'enfonce quand on marche sur des trucs mous, l'eau réagit à notre passage, il y a des détails de partout, les fonds sont superbes, par moment des choses se passent dans le fond. Chaque zone à son ambiance graphique avec sa teinte.

Les environnements sont vraiment chouettes mais par contre la map globale n'est pas trop grande ptete même un peu trop petite. Le premier jeu, je l'ai torché en 15heures en mode difficile et pareil pour le second mais en mode normal (ça me fera une excuse pour le refaire mais en difficile).

D'ailleurs le deux est une suite excellente. Ils se basent sur tout ce qui a été fait dans le 1, c'est vraiment très proche mais ils ont amélioré sensiblement les déplacements et l'ordre dans lequel on récupère les nouvelles facultés. Et du coup, il est vraiment plus agréable à jouer que son prédecesseur.

capture du deux

Ces couleurs, cette profondeur, cette lisibilité…

Ce jeu est un exemple de mobilité satisfaisante. C'est un sujet qui me tient à cœur : un jeu où les déplacements sont agréables est un jeu qui me donne du plaisir. Et là c'est pile ce qu'il faut : le personnage se manie super bien, c'est rapide, on peut enchaîner les sauts, roulades, dash, cabrioles et du coup on peut traverser certaines zones à une vitesse folle. Les devs l'ont compris et ont même ajouté des ptits défis de vitesse dans le deux.

Ils ont aussi tenté d'apporter une dimension un peu plus RPG dans le second avec des quêtes mais c'est assez timide, c'est plus des quêtes qui se résolvent d'elles-même si tu suis la trame du jeu. Il y a cependant une quête à la Zelda : Link's awakening où vous allez échanger des objets divers du début à la fin. Et bha… c'est pas spécialement fun mais ils ont tenté et du coup je ne les blâmerai pas.

S'il devait y avoir une suite j'aimerai qu'ils poussent plus les quêtes pour rallonger la sauce tout en diversifiant un peu le gameplay.

Bien que ces jeux aient assez peu de dialogues ils parviennent à tirer une ptite larmichette à quelques passages. Ces jeux sont vraiment tristouilles dans leur histoire. La musique sait aussi bien appuyer cette mélancolie tout comme elle sait renforcer l'émerveillement quand on découvre une nouvelle zone. Mais il ne tient qu'à vous d'outrepasser ce destin tragique et de faire pencher la balance de votre côté.

Subnautica 🔗

Ce mois-ci je me suis fait Subnautica et j'ai vraiment adoré. Ce jeu est prenant, intéressant, malin, généreux, honnête, fun, vraiment beau. J'ai rarement pris des claques comme ça en jouant.

Tout y est, l'ambiance sonore immersive, les environnements organiques et crédibles parfois effrayants parfois charmant et accueillants. Il sait aussi bien nous offrir des moments d'émerveillements que des moments plus oppressants. On est d'abord perdu dans son univers particulier et pourtant petit à petit on arrive à y faire son trou et on y prend ses marques. On finit par être vraiment familier de certains lieux que l'on retrouve avec plaisir.

Le jeu s'affranchit de proposer une carte au joueur. C'est d'abord déroutant et souvent frustrant mais c'est au final ce qui fait le charme du jeu. Apprendre à se repérer et se rappeler de la géographie de telle ou telle zone est au final une récompense et un atout pour les prochaines excursions. Ici ce n'est pas le personnage qui gagne en expérience, c'est le joueur !

Son histoire est simple et permet de guider le joueur sans non plus le noyer. Ici, on est libre de faire ce que l'on veut et quand on commence un peu à tourner en rond, le scénario sait briser routine et relancer le joueur dans de nouvelles aventures.

Un peu à la manière d'un metroidvania, on parvient à atteindre de nouvelles zones qui nous étaient au premier abord inaccessible. Le terrain de jeu s'agrandit pour au final qu'on découvre que tout est imbriqué. Nos nouveaux moyens de se déplacer nous font nous remodeler notre carte : certaines zones trop éloignées peuvent désormais être visitées, d'autres zones plutôt ennuyeuses et fastidieuses à traverser se parcourt dorénavant en quelques secondes.

Non vraiment ce jeu est top.

Et malgré mon expérience de joueur, il est parvenu à me surprendre à de nombreuses reprises : “C'est marrant le vaisseau au loin, j'aimerai bien le visiter quand même.” Et bhé on peut le visiter ! Non ce n'est pas juste un élément de décor qui est là pour un peu de lore et se la péter pour ses graphismes ! Tout ce que l'on voit est explorable, pas de mur invisible. Le jeu est vraiment honnête.

Et puis ce qui commence comme un basique jeu de survie avec un objectif clair (se tailler de là) se transforme. Le jeu gagne sacrément en ampleur et j'ai été très agréablement surpris. À partir du moment où la boucle de gameplay est assimilée, qu'on s'est un peu promené, qu'on commence à visualiser où le jeu semble s'arrêter (“ha ok, donc va faloir débloquer tout ça et là ça sera fini.”) et bien en fait le scénario prend le dessus. Je ne vais pas vous le cacher, je considère très souvent que l'histoire dans un jeu est aussi intéressante qu'un scénario de film de boules. Quand je démarre un jeu pour la première fois, j'ai pas envie de me taper de la cinématique interminable, pas envie de me voir balancer au visage des tas de personnages avec des noms des relations des machins… NON. Je veux un truc interactif, voir comment ça bouge, comment le jeu réagit, je veux profiter de cette dimension supplémentaire qu'offre le jeu vidéo par rapport au cinéma. Et c'est justement là qu'ils ont été très bon. Ici, on se tape une séquence de 30s et pof on contrôle notre personnage. On découvre les mécaniques de jeu avec un très léger tutorial bien implanté dans le jeu.

Puis s'en vient une phase de jeu où l'on prend plaisir à tester toutes les mécaniques qu'il a à proposer. On explore le monde et tout. Et seulement au bout de quelques heures le scénario commence à apparaitre. Il prend sa place uniquement à partir du moment où on a plus l'excitation du gamin qui doit déballer ses cadeaux à nowel. Le jeu nous a offert un apéro avec des cochoncetés à grignoter avant qu'il nous apporte son repas du coup on est plus à même de le déguster en prenant son temps. J'espère que ce schéma se démocratisera dans l'univers du jeu vidéo.

Bon, je fais tout mon possible pour absolument rien vous spoiler du jeu mais franchement allez-y. Il est bien plus grand qu'il n'en a l'air sans pour autant s'avérer être un monstre interminable où l'on finit par se lasser avant d'en voir le bout.

Il tourne parfaitement dans Steam.

Musique 🔗

Un ptit flamenco de chez Gorod avec Blackout ?

Nuxeries 🔗

J'ai mis à jour ma ptite instance de TinyTinyRSS ça faisait quelque temps que je l'avais un peu oubliée. Et c'est impressionnant comme ce logiciel est encore très actif. En seulement quelques cours mois il y a eu 727 commits !

Bref, à la mise à jour plus rien ne va, un message d'erreur pas vraiment clair. Je savais même pas si c'était l'update d'Alpine ou de PHP ou de TTRSS qui foutait le merdier.

Et en fait ils ont bougé la syntaxe de leur fichier de conf et donc ça se connectait plus à la base de donnée. Bref, quelques modifs plus tard et ça repart pour dix ans de bons et loyaux services.

Vidéos 🔗

Le très cher Steve Mould (un vulgarisateur scientifique britannique sur youtube) a sortie une chouette vidéo où il a fabriqué un système pour faire des additions binaires. Il s'y est pris avec de la flotte, des tuyaux, un peu d'impression 3D et voilà.

La vidéo est chouette à regarder (comme la plupart de ce qu'il produit d'ailleurs).

Dans un tout autre registre, je viens de découvrir la chaîne de RatelRock et j'ai presque tout vu ! Ce sont des analyses de films (d'horreur souvent) vraiment sympatique, le tout présenté par une tasse à café.

C'est assez drôle, c'est pertinent, les sujets sont cools et j'aime bien cette tasse avec son ptit cul !

Being There

Histoire : 🔗

Chance est un jardinier de cinquante ans avec un retard mental qui s'occupe donc d'un jardin d'une propriété à Washington. Le vieil homme qui l'employait meurt et donc la bonne quitte la maison le laissant seul alors qu'il ne peut pas vraiment s'occuper de lui-même.

Le lendemain un couple vient récupérer la maison et tombe sur lui et le somme de partir. Pas contrariant, le lendemain il fait sa valise et sort de la maison pour la première fois. Il commence à errer à demander aux gens s'ils peuvent lui donner à manger. Il découvre le monde extérieur.

Ressenti : 🔗

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film au début. C'est lent et un peu spécial et le malaise est assez palpable. Mais une fois sortit de son environnement le film devient bien plus sympa.

Le film devient plus comique. D'ailleurs au début on a tendance à rire du personnage. Mais plus le film progresse plus au final on rit des autres personnages vis-à-vis de lui. Et c'est au final une réaction assez réaliste et attendrissante.

Le film date de 1979 et son histoire se déroule à cette époque. Ça aborde beaucoup de sujets encore d'actualité notamment la communication et surtout quelque chose d'autant plus vrai aujourd'hui : un inconnu qui sort de nulle part et qui gagne en influence.

Le film est assez drôle à ce sujet : le personnage n'est jamais sorti de la maison et n'a donc pas de permis, pas de papiers d'identité, pas de casier judiciaire… bref il n'existe pas. Il y a même des enquêtes internes et des journalistes qui sont donc complètement perdus de n'avoir aucune information sur un pareil individu. Avec Internet aujourd'hui ça serait absolument impossible. Si du jour au lendemain une personne devenait publique et que l'on ne trouve aucune de ses traces précédentes (passages sur des réseaux sociaux, enregistrements sur divers comptes de services web…) tous les médias seraient complètement terrorisés de l'émergence d'un tel "monstre".

Une grande partie du film tourne autour des quiproquos sur les interpretations dans la communication. Transformer les propos des gens en leur ajoutant un sous-texte pour y entendre ce que l'on veut entendre est quelque chose qui m'a toujours gonflé. Je suis encore traumatisé de mes cours de français au lycée où l'on donnait des interpretation qui me paraissaient complètement aberrante à des textes pourtant explicite (“oui mais quand l'auteur dit 'rouge' il faut comprendre qu'il dit en fait 'bleu'.”).

La baraque du film est vraiment impressionnante. La démesure dans la taille de l'architecture contraste avec un intérieur raffiné mais pas non plus extravagant (enfin je trouve).

Il y a une scène assez rare et du coup surprenante avec Shirley MacLaine dans le film. Je suis vraiment étonné que ça soit inclus dans le film pour l'époque !

La toute dernière scène du film est assez étrange. Elle donne une toute autre dimension au personnage et du coup je m'interroge un peu sur les intentions du scénario pour ça : est-ce juste un ptit truc pour le fun ou bien une volonté vraiment forte concernant Chauncey ?

Godzilla vs Kong

Histoire : 🔗

Hmmm King Kong est gardé dans un enclos gigantesque avec des écrans pour lui donner l'illusion de toujours être sur son île (huhu).

Godzilla semble attaquer les humains à des endroits vraiment précis puis se barre.

Des humains souhaite utiliser King Kong pour protéger les humains de Godzilla en l'emmenant quelque part ? Ouai non j'ai rien compris et ça change rien.

Ressenti : 🔗

Franchement le film est naze. Heureusement que bon les scènes de bastons entre les titans sont bien faites, tout le reste est à chier.

L'histoire est incompréhensible et illogique. Et puis ils y croient même pas je pense du coup ils y sont allés à fond ! Terre creuse, le complotiste qui anime un podcast de secrets, et ******* (ouai je vous évite le spoil).

Et vas-y qu'il y a des tunnels avec des moyens de transports du futur qui relient les USA et Honk-Kong. Ha et puis ils prendront pas la peine de rappeler ce qu'est Monarch. C'est mentionné plusieurs fois sans nous dire vraiment ce que fait cette entreprise (?).

Et puis c'est quoi le délire de Godzilla ? Il détruit quelques trucs parcequ'il est pas content et au bout d'un quart d'heure il arrête ? Ha.

Et puis le gorille… Bon… Bha quelqu'un croit vraiment qu'il a ne serait-ce qu'une chance contre un lézard qui tire des lasers ?

Le film est vraiment joli. Le département effets spéciaux s'est fait plaisir. La baston à Hong-Kong c'est un orgasme visuel avec tous ces immeubles qui pètent, ces néons, ces mouvements de caméras, la chorégraphie. Tout l'intéret du film est là.

C'est dommage qu'il y ait des humains dans ce film. Ils servent à rien, les gamins font des bouffonneries, les méchants font que les trucs clichés ultra prévisible.

Un détail tout con c'est quand Godzilla est sous l'eau et qu'il coule les gros bateaux de combats. Il n'y a aucune tension, aucune puissance aucun impact. Alors que si on prend 20 000 lieues sous les mers sortit il y a 60 ans, quand le Nautilus fait la même chose, ça a bien plus d'impact alors que les moyens sont pas les mêmes du tout. Là ils t'expédient ça en moins de 20secondes alors que bon le film dure deux heures, ils auraient pû raboter sur les séquences de Millie Bobby Brown pour mieux bosser ça.

Bon désolé mais à partir de là je vais spoiler mais franchement ça vous gâchera rien

Et puis bon, ils vont dans la Terre Creuse. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une théorie complètement bidon comme quoi bha… la terre est creuse et qu'il y a donc tout un monde sous-terrain. Déjà le concept est ultra casse-gueule. Mais là … bha … ils ont fait n'importe quoi.

Déjà la gravité y est complètement pétée : des fois tu tombes vers le "plafond" des fois tu tombes vers "le sol". Mais du coup ça semble être en fonction des moments dans le scénario. Du coup j'ai pas compris pourquoi ils ont fait ça parcequ'en plus c'est même pas exploité dans le film.

Et puis un truc qui me chagrine… c'est que sous-terre… bha c'est sous-terre : pas de soleil pour éclairer. Mais ils vont là-bas il fait jour comme pas possible. Et là je me rapelle qu'ils y vont pour aller y trouver une source d'énergie incroyable. Je me dis “BANCO cette source de lumière c'est leur source d'énergie !” Et bien non c'est pas ça.

Et puis bon, j'ai pas compris pourquoi il fallait un "avion" spécial pour aller là-bas ? Je pensais au départ que c'était pour des soucis de pression mais visiblement non. Pour la gravité ? Bha… elle est en fait normal mais en miroir donc au pire un à peu près n'importe quel avion qui peut faire un tonneau et c'est bon quoi… Le premier avion de voltige venu ça passait quoi.

Bon je vais pas vous ruiner tout le film j'en ai déjà trop dit.

Je vous parle de mecha-godzilla ? Hahahaha non.

Comment ce film peut être aussi bien noté ? Quel est le blaireau qui a fait ça ? Hmmm Adam Wingard ? Ça me parle pas trop là comme-ça. Hoo mais c'est le réal de V/H/S et de You're Next ! Et bha qu'il retourne faire des films d'horreur plutôt que ce gros nanar de 200 myions de dollars !

Voilà, essayez de chopper une version courte qui contient que les bastons et ça sera torché en trente minutes.

The Rhythm Section

Histoire : 🔗

Stephanie (Blake Lively) est traumatisée de la perte de toute sa famille dans un crash d'avion. Elle travaille dans un bordel quand un jour un client étrange vient la voir et lui annonce qu'il est journaliste et qu'il mène une enquête concernant l'accident d'avion. Selon lui, ce n'est pas une panne mais bien un acte terroriste.

Elle le rejette d'abord puis le retrouve pour tenter d'en savoir plus. Elle se retrouve embringué dans une histoire plus grande que prévu.

Ressenti : 🔗

Vraiment sympa malgré un rythme assez étrange. Le film commence vraiment lentement au point où je me suis dit qu'il n'avait probablement pas grand-chose à raconter mais au final ça prend de l'ampleur et ça reprend un rythme plus sympa.

Et visiblement le film n'a pas spécialement plu à la critique alors que … bha j'ai vraiment aimé. L'histoire est plutôt cool avec un personnage qui évolue tout le long passant d'une femme complètement démolie et défoncée à une meuf badass et flippante. Et ça se fait pas en un claquement de doigt mais vraiment progressivement à force de travail. Jude Law qui l'accompagne dans ce chemin ne parvient pas à lui voler la vedette.

L'action se déroule dans des décors variés. Il y a une scène d'action en bagnole qui rend vraiment bien et qui change pas mal de ce qu'on voit habituellement. Ici c'est bien plus erratique et crédible. Rien que pour cette scène ça vaut le coup.

ça spoil sec

Alors dans les critiques que les gens font c'est qu'il n'y a pas de surprise. Et là je sais pas mais j'ai pas mal hésité à la fin. Je me suis longtemps dit qu'elle était vraiment manipulée par Iain Boyd.

Mine de rien il sort des infos de son chapeau sans se justifier ni rien. Et ce sont des infos qui influent directement sur ce qu'elle fait. Elle ne le remet pas en question. Alors qu'en plus en début de film on nous a glissé une ptite phrase qui semblait annoncé qu'il ne serait pas fiable (une phrase genre “pourquoi tu lui fais confiance ? − Parceque pour l'instant il ne m'a pas menti.”) Ça faisait vraiment fusil de Tchekhov annoncé comme ça mais au final non. Donc j'ai été surpris qu'il n'y ait pas de retournement alors que je l'attendais de pied ferme.

Franchement : elle est pas super badass à la fin avec Jude Law ?

Le film fait beaucoup pensé à Nikita dans son histoire et comme j'adore ce film… bha ça me plaît ici aussi.

Subnautica

Rhaaa mais ce jeu ! Je viens de le découvrir et de le dévorer. Je vous livre ici le récit de mon épopée pour survivre !

Il me titille depuis des années. Je l'ai vu passé plusieurs fois dans les news toussa et à chaque fois je me suis dit qu'il avait l'air sympa et du coup je me suis toujours préservé en ne lisant pas les reviews. Du coup je savais que c'était un jeu de survie dans un monde sous-marin et c'est à peu près tout.

Je ne suis que de très loin l'actualité des jeux-vidéos, du coup je suis pas trop au courant des nouveautés et tout et là j'ai entendu parler d'une suite. Ça m'a rappelé que je m'y étais jamais attelé. Du coup ni une ni deux, je consulte sa page ProtonDB histoire de m'assurer qu'il puisse tourner sur mon ptit nunux. Tout semble indiquer un départ imminent dans l'aventure.

Je pars me chercher des palmes, je dégaine Steam, j'ajuste mon tuba et je lance le jeu. Tiens une option VR ! C'est une technologie qui m'attire je dois l'admettre mais j'ai peur de me lasser très vite et vue le ticket d'entrée… bon bha je me contente de mon pauvre clavier/souris/écran de gueux.

Allez c'est parti ! Notre vaisseau interstellaire a comme un ptit souci et on en réchappe de peu dans une capsule de survie qui chute sur la planète 4546B. On tombe en pleine flotte presque à poil. L'intérieur de la capsule est légèrement en feu mais par chance on a notre extincteur à portée de main.

Je suis accroché à mon fauteuil, un extincteur au pied, le feu juste à côté

Il fait chaud, non ?

Une fois le feu maîtrisé, on récupère notre PDA qui sera notre plus fidèle compagnon.

Le PDA est en train de booter en mode urgence

Une chance que désormais on n'ait plus à les recharger chaque jour.

Et on se décide à passer la tête hors de la capsule.

Quel meilleur départ pour un jeu de survie ? Un monde exotique étranger et tout à (re)construire ! Et en plus l'atmosphère est respirable.

Pas une île à l'horizon ! On est paumé en pleine mer. D'ailleurs n'y a-t-il ne serait-ce qu'un peu d'espace sec quelque part ?

Le vaisseau Aurora crashé en pleine mer et en feu

Et bhé… sacré gâchis.

Il y a quand même mon vaisseau qui gît au loin, visiblement il n'y a pas trop de fond là-bas. Il est en feu, les systèmes d'extinctions ne fonctionnent donc plus. C'est pas rassurant, il a l'air sacrément abîmé, les malheureux qui ne sont pas parvenus à prendre une capsule ont dû périr.

Bon bha il est temps de réparer les quelques instruments que l'on trouve dans notre toute petite capsule. Avoir une radio fonctionnelle est probablement une bonne idée pour trouver les autres survivants du crash. À première vue pas d'autres capsules dans les environs proches. Du coup, c'est partit pour une première plongée en apnée.

La tête sous l'eau

Et bhé c'est mignon tout ça, l'eau est bonne en plus.

Je trouve quelques cristaux juste à 10m de profondeur, je sais pas trop ce que j'en ferai mais ça pourrait m'aider. Et là je tombe sur du titanium, l'élément de base permettant de construire tout et n'importe quoi. Un premier pas vers la survie. Je remonte vite au bout de quelques secondes ramener ça dans la capsule qui a un ptit emplacement de stockage.

Par contre j'ai pas pris de repas à la cantine de l'Aurora (le vaisseau interstellaire) avant qu'il ne se crashe du coup j'avoue que je commence à avoir un ptit creu. Bon par contre qu'est-ce que je vais pouvoir becter ? Il y a bien deux rations de survie dans la capsule mais ça ne me permettra de subsister que deux jours maximum, je préferrai les conserver un peu plus longtemps et donc trouver de la bouffe locale.

Le relief sous l'eau est pas mal creusé

L'eau limpide et toutes ces aspérités dans la roche… c'est wow.

Je replonge donc en observant un peu la faune locale. Visiblement pas mal de petits poissons qui ne me semblent pas agressifs. Je découvre une grotte à une vingtaine de mètres de profondeur non loin de la capsule. Dedans je me fais attaquer par un poisson qui m'explose au visage sans pour autant me faire d'impact, je n'en garderai aucune séquelle, plus de peur que de mal. Cela-dit ça confirme une crainte, tout cet écosystème pourrait être dangeureux. Je remonte en surface le temps de reprendre ma respiration et je pars en quête d'un poisson pour me nourrir.

Je nage pas trop mal mais face à un poisson c'est pas forcément simple, ces derniers sont assez rapides. Je parviens tout de même à en chopper un violet translucide ainsi qu'un autre avec de gros yeux orange. Bon, ce butin devrait déjà me suffire, je retourne donc dans la capsule pour utiliser le “fabricator” qui permet de réarranger les atomes mais aussi cuire les aliments. L'appareil semble être en mesure de transformer le violet en eau propre à la consommation ! Je lui fais cuire le second poisson et c'est parti pour un premier repas.

Bon bha c'est plutôt nourrissant et maintenant je sais comment me procurer de l'eau, je vais pouvoir m'atteler à la réparation de la radio, pour ça il me faut trouver quelques éléments de base afin de confectionner une torche de réparation. Par contre l'étoile la plus proche se couche et il commence à faire nuit, j'espère que ça ne va pas durer trop longtemps, la capsule fonctionne à énergie solaire, ça pourrait vite devenir problématique.

J'en profite pour dormir sur le fauteuil inconfortable, si je suis trop fatigué mes chances de survie s'amenuiseront bien trop vite. Je me réveille après une nuit étrangement reposante et calme malgré le traumatisme du crash. Il fait encore un peu nuit mais visiblement plus pour longtemps, le soleil commence à pointer le bout de son nez. Dans le ciel se trouve deux lunes dont une vachement proche !

L'aurora en feu, deux lunes et un soleil qui commence à se pointer

Oppressante cette grosse lune rouge, non ?

Bon mes craintes sur la durée du cycle jour/nuit n'étaient pas fondées. Ce monde est au final assez proche de ma bonne vieille Terre. La gravité y est proche, l'atmosphère aussi, la durée du jour et de la nuit… bref, un peu plus de terre et l'on s'y croirait.

Bon, sur ce, je vais … bha … plonger voir si je peux trouver les éléments requis pour réparer ma capsule ! Je tombe sur des lambeaux de l'Aurora, je vais pouvoir en récupérer le titanium ! Visiblement ma capsule est tombée dans une zone assez peu profonde, dans une zone avec pas mal de ces poissons que j'ai récupérés hier. Mais là je vais m'éloigner un peu plus.

Au bout de cinq minutes je tombe sur une zone beaucoup plus profonde avec des … algues ? Mais des algues un peu particulières, elles ont des bulbes lumineux. La faune est quelque peu différente également, il y a tout un tas d'autres poissons aux formes et couleurs variées. Il y a même une sorte de gros lamentin avec une grosse excroissance vers l'arrière.

Bon, je rentabilise la balade en ramassant quelques branches d'algues et aussi du cuivre trouvé dans des roches friables éparpillées de-ci de-là. Je tombe aussi sur du titanium naturellement présent. J'en amasse une quantité suffisante pour pouvoir enfin construire deux trois outils je pense. Je rentre donc assez vite à ma capsule 5.

Bon voyons voir ce que le fabricator peut tirer de ces quelques matériaux. Hmmm. Bha pas grand-chose. Faut dire que je ramasse quelques trucs sans trop faire gaffe à ce que c'est. J'ai tout de même de quoi me fabriquer une bouteille d'oxygène ce qui me permettra d'être plus à l'aise sous l'eau et donc d'atteindre des profondeurs qui ne m'étaient jusqu'à présent trop dangeureuse d'approcher.

Bon, il me faut du silicone pour pouvoir construire tout un tas de trucs utiles dont la fameuse torche de réparation ! Où est-ce que je vais trouver ça moi ? Je consulte le PDA voir s'il peut m'apporter une réponse.

Hmm, une vraie mine d'or cet appareil ! Je pense avoir trouvé ma réponse, les globes lumineux des algues semblent être suffisants pour le fabricator afin de créer du silicone. Bon bha voilà mon nouvel objectif, collecter quelques-un de ces globes.

Allez, je m'arnache ma nouvelle bouteille d'oxygène et je me redirige vers les algues. Au moment où j'arrache l'un de ces bulbes un bruit assourdissant retentit. Apeuré je remonte en panique à la surface mais à mi-chemin je fais la rencontre de mon nouveau némesis. Une sorte de plesiosaure bi-colore semble vouloir en découdre.

mesurant dans les 7mètres avec une longue mâchoire pleine de dent il se trouve à deux mètres

Il a pas un physique facile mais il protège ces bulbes là.

Bon bha naturellement, mon instinct de survie me pousse à … FUIRE. Je tente de faire des feintes en montant/descendant, c'est erratique aussi bien pour lui que pour moi. Dans ma course folle je récupère au passage un bloc de sel posé au fond, je sais pas ce que j'en foutrais mais je l'ai choppé au vol. Je rentre me réfugier dans ma capsule encore plus trempé que quand j'étais immergé…

Bref, la faune peut définitivement être mortelle. Mais j'en retiens surtout que bien que le risque soit élevé, il est possible de quand même s'en sortir sans aucune arme juste en nageant. C'est probablement la leçon de la journée. Bon, au final j'ai un bulbe, du sel, la peur de ma vie, pas envie d'y retourner.

Mine de rien ce monstre ne se baladait qu'à trois minutes de nage de la capsule, cet endroit qui hier m'apparaissait plutôt accueillant malgré le contexte n'est ptet plus aussi safe qu'il n'en avait l'air. J'ai pas trop regardé si le monstre m'a suivi ou pas. Il est temps de manger et boire sauf que bha … faut sortir pour ça. Je ne me suis pas encore remis de mes émotions.

Je me décide par manger l'une des deux rations de survie, par contre je n'ai pas d'eau, j'ai très soif mais je ne suis pas non plus au bord de la déshydratation. Je peux encore tenir quelques heures mais guère plus. Et si je montais sur la capsule voir si je peux observer le monstre ?

Allez, je monte, j'ouvre l'écoutille, je regarde les quelques oiseaux dans le ciel radieux. Je sors complètement sur le toit et je me penche vers l'eau. Bon bha sans surprise on voit pas grand-chose.

Hmmm.

Allez je me risque à passer la tête sous l'eau pour mieux observer. Rien à gauche, rien à droite, rien en-dessous (oui oui faut penser dans les trois dimensions). Bon, faut que je pêche l'un de ses poissons violet pour me faire de l'eau. Mais je ferai pas le malin, si j'entre-aperçois l'autre horrible, je me réfugie direct dans la capsule !

Un tunnel parfaitement rond sous l'eau.

C'est étrangement lisse.

Il s'avère qu'à moins de dix mètre de la capsule il y a des grottes suffisamment étroites pour moi mais clairement pas assez pour le monstre (tout du moins je l'espère). Par contre c'est là que j'avais croisé l'autre explosif, j'espère que je ne cours pas un plus grand risque là-bas. Bon, je me jette à l'eau : ma claustrophobie est moins forte que ma monstrophobie !

Je m'y aventure et je tombe sur des dépots de soufre, les quelques poissons que je recherchais et encore un peu de cuivre et de titanium. Ces quelques secondes d'angoisse laissent leur place à la joie de trouver tout ces matériaux. Je retourne donc fièrement vers la capsule.

J'extrais donc la flotte de ces chers poiscaux et j'en mange un aussi pour la forme. Mine de rien ça remonte le moral cette expédition et ce bon repas ! Avec toutes ces émotions je me sens plus en état pour me poser un peu et pour enfin constuire de nouveaux outils avec le fabricator.

Alors, tout d'abord voyons ce que je peux construire. Hmmmm des palmes ! Ha ouai ça pourrait grandement m'aider pour fuire ou juste aller encore plus profondément.

Hmmm quoi d'autres, haa ! La fameuse torche de réparation nécessite du titanium que j'ai, du silicone que je peux fabriquer et du soufre que j'ai aussi récupéré ! Par contre, j'ai pas assez de silicone pour faire également les palmes. Bon je décide de prendre la torche.

Torche en main dans ma capsule je commence les réparations

Joli design pour un outil indispensable !

Wow quel engin ! C'est ce que les techs utilisent dans l'Aurora pour réparer les éviers et déboucher les chiottes. Je pensais pas que ça pouvait également réparer tout un tas d'autres appareils. C'est vrai que c'est pas trop le genre de préoccupations que j'avais anciennement. L'outil est d'ailleurs vraiment simple d'utilisation puisqu'il s'appuit sur une base de donnée interne des objets normalisés utilisés dans toutes les colonies. Il détecte les différences entre le modèle et l'appareil que vous visez et les corrige pour rendre votre appareil comme neuf.

Bon bha je répare ma capsule ainsi que ma radio ! Ça ne nécessite aucune matière première ni rien. Ça ne bouffe qu'un peu d'énergie. Il faudra que je surveille l'état de batterie de l'appareil à terme.

Bon, j'en viens quand même à questionner mon choix. N'aurait-il pas été plus judicieux de faire les palmes afin de pouvoir retourner chercher d'autres bulbes pour faire plus de silicone ? Avec des palmes, fuire les grosses bêtes est surement bien plus simple et donc moins dangeureux. Hmm il faut vraiment que je réflêchisse un peu plus si je veux espérer m'en tirer.

Amadeus

Histoire : 🔗

À Vienne vers la fin du 18ème siècle, Salieri est le compositeur de l'empereur. Il est fort apprécié de celui-ci en tant que prof de musique.

Cependant Wolfgang Amadeus Mozart fait beaucoup parlé de lui de part sa virtuosité et son génie de la composition. Salieri est d'abord intrigué et reconnait immédiatement la maestria de ces compositions et va rencontrer cet homme.

Salieri va donc se heurter à ses sentiments : il virevolte entre une admiration sans fin et une rivalité.

Ressenti : 🔗

J'avais déjà vu ce film tout petit il y a fort longtemps et ça m'avait passablement gonflé. Je n'y avais rien pipé à l'époque mais là j'ai vraiment beaucoup aimé.

Cette relation très particulière entre Salieri (quelle gueule cet acteur !) et Mozart est vraiment très intrigante. On sent que c'est toujours à deux doigts de pouvoir déraper. On sait pas à quel moment cette rivalité va exploser (ou non).

Bon bha niveau ambiance musicale… bha forcément beaucoup de classique. Et d'ailleurs vous l'aurez ptet remarqué mais presque exclusivement du mozart… vous en penserez ce que vous voudrez.

Les costumes des personnages sont impressionnants. Le nombre d'acteurs à l'écran avec tous des costumes d'époques ça en jette. Bon j'aime pas spécialement ce style vestimentaire mais ça a dû être un boulot énorme. Mention spéciale aux tenues de la femme de Mozart qui sont exuberantes à souhait. J'adore ses perruques surdimensionnées et ses chapeaux énormes pour aller avec.

Constanze en robe bleue avec son chapeau immense se baladant dans la rue

Le contraste coloré de la bourgeoisie exuberante et le bas peuple terne.

Le film a une structure assez sympa avec le personnage principal qui raconte les évènements passés. On a donc le droit à quelques aller-retours entre un vieux Salieri (je le trouve plutôt bien vieilli d'ailleurs) qui nous tease constamment sur le dénouement et le récit. C'est l'occasion de nous faire chier avec des considérations religieuses.

C'est assez chouette de voir les multiples facettes de Mozart. Tantôt bête de foire quand il est gamin, tantôt garçon toutou foufou avec les filles puis vraiment sûr de lui face aux huiles limite impertinent, volage puis au final fidèle avec sa femme, en quête, prétentieux au possible puis en quête de reconnaissance de la part de Salieri. Ils n'en ont pas fait un personnage uni-dimensionnel cliché mais bien plus humain.

Voilà, c'était vachement cool.

Non je ne bloquerai pas le FLoC sur mon blog

Le web un peu techy et un peu à cheval sur la préservation de l'intimité numérique est en ébulition en ce moment concernant le FLoC.

FLoC koikoukess ? 🔗

C'est le Federated Learning of Cohort, le nouveau jouet de Google pour remplacer certains usages des cookies pour traquer les visiteurs du web. En gros c'est pour regrouper les webaunautes dans des cases. Google annonce ça comme une techno pour protégér l'intimité des webaunautes pour ne plus traquer individuellement mais bon comme d'hab ça n'augure rien de vraiment bon.

Bref, ce système se base sur le navigateur web et surtout son historique afin de pouvoir analyser finement toutes les visites de ses utilisateurs. Avant Google se basait sur les sites ouaib pour qu'il participe à l'espionnage des visiteurs, mais comme maintenant Google oscille entre 66% et 75% de parts de marché sur les navigateurs web bha …

Meme de thanos avec son gant disant qu'il va le faire lui-même

C'est marrant comme le gant ressemble un peu à l'icône de Chrome, non ? non :-/

On peut le bloquer côté site ouaib 🔗

Alors ouai, il existe visiblement un header HTTP pour empêcher un site ouaib d'apparaitre dans les listings servant à leur moulinette géante.

Header HTTP à renvoyé

Permissions-Policy: interest-cohort=()

Bon après c'est au bon vouloir de Chrome d'en tenir compte ou non. Et puis … bha … pas trop moyen de savoir si ça change vraiment grand-chose.

Pourquoi je le mets pas en place ? 🔗

Et bhé parceque si mes visiteurs ne veulent pas être fichés par Google ils n'ont qu'à pas utiliser Chrome.

Ptet qu'à un moment il va falloir commencer à se rebeller un peu face à Chrome/Google. Tenter de protéger ses quelques visiteurs avec ce genre de ptite bidouille ne fait que légitimer les conneries de Chrome.

“Ha mais non c'est pas grave il suffit de désactiver.”

Ouai bha non. Ras le cul, les gens qui ne veulent pas être pistés ils utilisent pas Chrome.

Petit rappel en passant : Chrome == Google == espionnage omniprésent

D'ailleurs les utilisateurs de Chrome, ce qui vous pend au nez c'est la suppression progressive de votre plugin antipub. Vous allez en chier sur les sites de presse (parceque ouai ce sont les sites les plus hostiles pour les visiteurs).

Bon, sur qui j'ai pas craché ? Ha ouai : les devs de navigateurs web !

À quand un nouveau navigateur web complet et libre ? 🔗

Bon je vais pas vous cracher dessus parceque je sais que la tâche est herculéènne mais ça serait pas chouette un nouveau navigateur sur des bases saines (pas dérivé de Chromium, ni webkit, ni gecko) ? Un navigateur indépendant de toute entité commerciale avec des devs du monde entier (un peu comme un kernel, wink wink).

Si un monstre comme le kernel Linux peut exister, pourquoi pas un nouveau monstre de navigateur web ? En 2021, c'est probablement plus important un navigateur web réellement libre qu'un kernel

Quelques années auparavant j'avais de grand espoir envers Servo mais bon comme d'hab Mozilla est toujours prêt à décevoir.

Freaky

Histoire : 🔗

Un slasher avec des adolescents.

spoilers : ouai je peux rien dire sinon

Alors en fait le tueur (Vince Vaughn (hahaha)) utilise une dague mystique pour tuer la gamine/héroïne. Mais il s'avère qu'en fait… bha il échange de corps avec elle.

Du coup elle se retrouve dans le corps du tueur et vice versa.

Ielle va donc tenter de récupérer son corps.

Ressenti : 🔗

Wow le film n'a pas le temps et va donc tenter d'accumuler tous les clichés dès son intro.. Des jeunes, qui boivent un coup dans le noir, en tentant de se faire peur, ils se séparent, ça se bécote, on trouve des objets antiques mystérieux, des masques accrochés au mur et il en manque un, un escalier sombre qui descend, des acteurs mauvais (et là j'en suis qu'à 3 minutes !). Une minute plus tard on a le sous-sol mal éclairé (encore qu'on a connu pire), la caméra très proche de l'acteur et du coup on voit pas trop ce qui pourrait bouger derrière, le premier jump scare. Et enfin à la cinquième minute ce qui devait arriver arriva, un premier gamin mort (c'est pas du spoil, on est qu'à 5 minute de film (logos compris !) de façon peu banale et gore et violent.

Cinq minutes plus tard les quatres gamins sont morts et le titre apparait. -N-A-N-A-R-

On a vraiment un peu tous les clichés, même la pyramide aztec, le cauchemard.

Heureusement le film s'améliore par la suite. Mais malgré le manque de sérieux assumé ça reste quand même pas génial. Vouloir faire de la merde pour le fun, bha si c'est pas fait avec maestria ça fait de la merde.

Bon du coup c'est pas un nanar absolu, ça veut se marrer sur le concept du slasher mais c'est pas non plus vraiment très drôle, niveau slasher c'est pas terrible. Bref, sur aucun point le film se démarque. Sortit de son concept marrant bha … voilà. Une bonne idée pour un film moyen.

Et puis je sais pas vous mais Vince Vaughn je l'ai toujours trouvé moyen comme acteur. Il a un physique basique, il est pas vraiment drôle, il a pas une personnalité forte … bref c'est un acteur assez random tout juste bon à faire l'agent du FBI noname.

Pas sûr que je me souvienne de ce film dans une semaine.

The Breakfast Club

Histoire : 🔗

Le flim se déroule lors d'un samedi dans un Lycée des Stazunis. 5 gamins sont en retenues pour divers motifs.

Tous différents ils vont se découvrir petit à petit.

Ressenti : 🔗

Un film vraiment cool qui montre l'adolescence d'une façon assez inédite pour l'époque. Ça parle beaucoup de différence, des peurs du monde, de la confrontation avec les parents, de sexualité, de pression sociale, … Ouai ça parle d'adolescence quoi.

Les personnages sont très clichés puisqu'ils symbolisent chacun un type de gamin différent. Je ne sais pas si ce film parle encore à la génération actuellement au lycée mais j'ai l'impression que pour mon cas ça colle plutôt bien malgré un contexte assez différent.

On est à deux doigts de la pièce de thêatre avec ses acteurs évoluant dans un cadre très restreint. Il y a bien quelques scènes qui s'échappent de la bibliothêque mais qui n'ont au final que peu d'intéret pour le récit.

Les acteurs sont plutôt convaincants même si je trouve quand même que Emilio Estevez a quand même une tronche d'ahuri perpétuel. John Bender, lui est quand même un poil trop agressif constamment ce qui lui donne des allures de psychopathe par moment (en plus de pas avoir l'air d'un lycéen mais déjà d'un jeune adulte contrairement aux autres).

Cherry

Histoire : 🔗

On suit Cherry incarné par Tom Holland à la fac. Il fait la rencontre de Emily jouée par Ciara Bravo pour qui c'est le coup de foudre direct. Cependant, elle décide de le quitter pour partir à la fac au Canada.

Dévasté par cette nouvelle il décide de s'enrôler pour deux ans dans l'armée. Alors qu'il s'apprête à partir, elle lui annonce que finalement elle ne part pas, qu'elle l'aime. Bon bha pas de bol, faut quand même qu'il y aille.

C'est parti pour ses classes puis un voyage en Irak.

Ressenti : 🔗

Hmmm je sais pas trop ce que j'en ai pensé. Là je viens tout juste de le finir et … bha … J'ai passé un bon moment.

Je me suis pas fait chier mais ça ne m'a pas non plus scotché. J'ai fait quelques furtifs passages sur IRC par moments, j'ai donné à bouffer aux chats, j'ai fermé les volets. Il se passe des trucs mais … bha … c'est assez longuet.

Visuellement le film est assez joli. La photo est vraiment belle (surtout pendant la guerre, il y a quelques plans vraiment somptueux avec l'hélico qui décolle et le héros en contre-jour avec le soleil).

Par moment les réalisateurs ont voulu faire leur Full Metal Jacket à d'autres c'est plus du Trainspotting et au final on se retrouve avec un film qui aborde pas mal de sujets. Et j'ai l'impression qu'il ne résoud que peu d'intrigues.

Voilà c'est un film agréable mais quand même peu prenant malgré le jeu des acteurs et l'histoire assez particulière. C'est ptet trop dilué de droite et de gauche.

Un repo Gentoo pour les films

Franchement imaginez un monde avec une licence globale et où le piratage n'est plus un délit mais un acte parfaitement toléré. Les échanges culturels ne sont plus condamnés mais au contraire encouragés.

Comment s'échanger tous ces fichiers ? Le bittorrent c'est super chouette mais bon pas super pratique. Mais vous savez quel modèle a fait ses preuves ? Les dépots de vos distributions Linux !

Le service de VOD de rêve pour les geeks : on souscrit un abonnement mensuel à une plateforme qui file une partie du pognon pour la redevance globale. En échange vous pouvez utiliser leurs dépots pour choper vos films.

Et comme on est pas des sauvages, on fait ça à la Gentoo avec des USE flags !

eix terminator

* action/terminator
    Available versions: theatrical^t (~)TV-swedish^t (~)Bluray-2012 {1080p -720p -4K -HDR -5.1 AUDIO_TARGETS="english -french -spanish -dutch" SUB_TARGETS="french"
    Description: A cyborg from 2029 is sent to 1984 to kill Sarah Connor before she gives birth to the only human hope

* action/terminator2
    Available versions: theatrical^t (~)Directors-cut^t (~)Bluray-2014^t{1080p -720p -4K -HDR -5.1 AUDIO_TARGETS="english" SUB_TARGETS="french"
    Description: A new terminator is sent in 1995 to kill John Connor before he becomes the rebel extinguishing Skynet but he also gets his terminator to help him.

Au final ça rejoint mon idée de base de donnée universelle de film mais en fournissant une interface utilisateur. Emerge servirait au final à télécharger les différents flux et à muxer tout ça dans un joli fichier bien comme il faut.

Rhaa ce que ce serait ouf, on imagine un prix de combien ? 100€/mois pour un catalogue réellement illimité avec des sources de bonnes qualités ? Bien entendu on conserve les fichiers après, hein.

Quelques options dans le make.conf pour spécifier une qualité minimale et éventuellement les codecs attendus. Bien entendu on pourra surcharger avec des variables d'environnement si ponctuellement on veut autre chose.

Le même système pour les séries et la musique ?

Oculus

Histoire : 🔗

On suit un frêre et une sœur à deux époques : une fois quand ils ont dix ans et dix ans plus tard. Tout jeune, ils emménagent dans une nouvelle maison où les parents décident de refaire toute la déco. Et dans cette déco il y a un énorme miroir d'époque assez joli au demeurant.

Fast-forward, le gamin pour fêter son 21ème anniversaire a le droit de … quitter l'établissement psychiatrique. Visiblement il aurait tué son père après que ce dernier ait fait subir le même sort à sa mère. Sa sœur est toute contente de pouvoir le retrouver mais celle-ci lui demande d'honorer sa promesse.

Quelle promesse ? Et bien à vous de regarder le film !

Ressenti : 🔗

Et bhé mazette, on retrouve dans ce film l'essence de la série The haunting of … réalisé également par Mike Flanagan. C'est la même structure : des personnages à deux époques de leur vie et des évènements liés à ces deux périodes. Et tout comme dans la série tout se déroule en parallèle dans le film.

Le montage s'amuse à perdre les spectateurs comme ses personnages en alternant d'une époque à une autre sans transition clairement identifiable. On subit donc la même désorientation que les acteurs/victimes. J'aime beaucoup ce concept.

L'histoire est surnaturelle mais pas ultra originale. Mais c'est largement compensé par la mise en scène et le montage. En plus le film nous épargne le style du found-footage tout en étant au final pas si éloigné. On est pas non plus attaqué de jump scares assourdissants.

Il y a quand même un acteur dans le lot qui est un peu … pas terrible. Bha c'est le gamin jeune. Ouai en dehors de sa tronche de chien battu il sait pas faire grand-chose de plus. Bon le scénar ne l'aide pas à nous montrer sa palette complète d'émotion mais là c'est quand même assez pauvre. Surtout quand à côté sa sœur est bien variée et crédible.

D'ailleurs, je sais pas vous mais je trouve qu'une fois grandit il a un faux-air de Colin Farrell.

Bon je peux pas ne pas faire le rapprochement avec The Haunting of Hill House. Force est de constater que malgré un format du coup bien plus court, ça marche quand même pas mal du tout. Bon forcément on a beaucoup moins de background sur les personnages. Le travail sur l'ambiance est du coup bien plus rapide. Mais la formule passe sacrément bien quand même.

D'ailleurs on retrouve furtivement Kate Siegel qui est désormais sa femme et qui apparait dans quasiment toutes ses productions. Et du coup, bha je suis presque étonné de voir que le père de famille est interprêté par Rory Cochrane. Non pas qu'il soit mauvais ou autre, il passe bien dans le rôle mais du coup on sent qu'il a été dirigé exactement comme Timothy Hutton et qu'il aurait pu être échangé.

Le décor en lui-même est un peu trop basique. Ici c'est une simple maison américaine sans trop de personnalité, on est pas dans un somptueux manoir. Du coup l'atmosphère est moins intimidante. Ça reste un film avec un budget probablement assez restreint.

poileurs

Le film n'est pas terrifiant mais plus intrigant au final. Il n'y a pas de scène vraiment effrayante mais c'est plus une ambiance globale qu'il faut retenir.

Il y a cela dit quelques scènes assez affreuses notamment le croquage d'ampoule. Grrrrrrrr Je suis pas spécialement sensible au gore et compagnie mais déjà l'arrachage d'ongle avec le bruitage crasseux ça m'a mis un coup. Mais alors l'ampoule et les bouts de verre plein la bouche… immonde. J'en ai eu un gros frisson.

Et pourtant en regardant bien, bha … on voit à peu près rien. C'est plus suggéré qu'autre chose. C'est surtout le bruitage qui fait le truc. Et pourtant on le voit venir trente secondes avant.

Vachement cool. Je vous le conseille chaudement si vous voulez vous faire de ptites frayeurs.

Une suite ?

Love And Monsters

Histoire : 🔗

Une météorite file en direction de la Terre. Les gouvernements du monde entier décide de l'exploser. Ça fonctionne.

Par contre c'était sans compter sur les retombées de … produits (?) qui vont modifier l'ADN des insectes et les faire muter en d'immenses monstres. L'Homme n'est désormais plus au sommet des prédateurs. 95% de la population se fait rétamer et les 5% restants sont dans des bunkers.

On suit Joel un personnage plutôt basique, pas costaud, pas héroïque mais séparé de sa chère et tendre pendant l'apocalypse. Elle se trouve elle dans un autre refuge à 130km. Il décide d'aller la rejoindre après 7 ans d'absence.

Ressenti : 🔗

C'est pas trop mal mais ça laisse pas de trace.

L'histoire est sans surprise, les personnages assez peu charismatiques, les musiques insipides. Il y a quelques blagounettes mais c'est pas non plus le point fort du film (ça se la joue pas grosse comédie). C'est un film assez passable en fait.

On passe un bon moment mais il n'y a aucun gros point fort. Bon je suis ptet un peu dur mais voilà quoi. Ça reste une grosse production hollywoodienne du coup les effets visuels sont vraiment réussis.

Les monstres sont donc des insectes… plus gros… et avec quelques mutations. Et bha … ça passe bien ! Non vraiment j'ai bien aimé l'allure des bestiaux. Du coup, ça tombe pas dans le monstre purement surnaturel mais bien dans des insectes boostés aux hormones.

Assez vite, le héros fait la rencontre d'un toutou qui est trop choupinou. Visiblement ils ont utilisé deux chiens différents lors du tournage et c'est impressionnant ce qu'ils arrivent à lui faire faire.

Le film est assez proche d'un Zombieland mais plus orienté aventure que comédie.

spoiler

On le voit venir gros comme une maison que la meuf dans son refuge s'est entiché d'un autre gars et que donc la venue du héros ne l'arrange pas énormément. Mais c'est vraiment cool comme thèmatique. Un film qui ne focus pas uniquement sur l'amour toussa mais aussi sur le fait qu'il faille parfois passer à autre chose. Et j'ai été pas mal déçu quand les personnages se sont rembrassés… Même si ils se séparent ça ouvre trop une brèche (surtout pour une suite…).

D'ailleurs si le film marche je suis quasiment sûr qu'ils nous feront une suite où l'on retrouvera Clyde et Minnow (ou peut-être uniquement elle.

Spirited Away

Histoire : 🔗

Alors que Chihiro est en route avec ses parents vers sa nouvelle maison, ils s'égarent sur la route. Ils arrivent au bout d'un chemin avec un étrange tunnel. Ils sortent de leur voiture et décident d'aller voir à pied au-delà de cet intrigant tunnel.

Ils semblent arriver dans un parc d'attraction désaffecté complètement désert. Mais ptet pas si désert que ça, une douce et agréable odeur les attire au loin. Ils finissent par tomber devant un étal de bouffe fort attirant.

Chihiro ne souhaite pas toucher à cette nourriture semblant sortir de nulle part et elle part un peu plus loin explorer. Elle finit par croiser un jeune garçon sur son chemin qui la somme de s'enfuir.

Ressenti : 🔗

Et bhé c'est absolument pas ce que je pensais que ça allait être. Je pense que j'ai été traumatisé par Le tombeau des lucioles et que j'ai toujours cru que ça allait être un tire-larme à propos d'une gamine abandonnée. Et bien pas du tout. C'est au final bien plus proche d'un Alice au pays des merveilles baigné dans la culture et les traditions japonaises. Et du coup c'est vraiment excellent.

Ce film est pétillant et généreux : c'est un déluge de couleurs, les décors fourmillent de détails, les personnages sont comme dans tous les films de Ghibli ultra travaillés avec une animation bien poussée, les personnages sont attachants, l'histoire est cool et le film dure un chouilla plus de deux heures que l'on ne voit pas passer !

Au début on est comme la pauvre petite Chihiro complètement noyé dans ce monde farfelu et pourtant au final avec sa propre logique qui tient la route. Cet établissement de bain semble crédible avec sa chaufferie et ses arômes au sous-sol, ses bains rez-de-chaussée, les appartements du personnel au-dessus et encore plus haut les appartements de la matrone. Chaque niveau a son ambiance qui reflète bien ses habitants.

On en prend plein les mirettes mais aussi pleins les esgourdes. Tout comme l'ambiance visuelle, le son a été sacrément bossé. On s'y croirait vraiment et les musiques insufflent un peu plus de magie et d'enchantement au film. Quelques notes de piano toutes légères et hop les vents se rajoutent et quand la musique s'emballent quelques percussions. La musique semble une évidence.

Voilà, je pense que vous avez compris que j'ai été pas mal emballé ^__^

This Must Be The Place

Histoire : 🔗

Sean Penn est Cheyenne une ancienne Rockstar de 50ans. Il est complètement à la ramasse. Vide, mou, à côté de la plaque… bref une bonne grosse déprime des familles.

Il apprend que son père est sur le point de mourir et décide donc de le rejoindre de l'autre côté de l'Atlantique. Manque de chance il arrive trop tard, il n'aura pas l'occasion de lui parler alors qu'il ne l'avait pas fait depuis trente ans. Il décide de finir sa quête inachevée, traquer le nazi qui l'a martyrisée lors de son passage à Auschwitz.

Ressenti : 🔗

Le personnage est étrange au possible. Sean Penn est vraiment convaincant dans ce rôle atypique avec sa démarche à base de petits pas avec sa ptite valise à roulette ou son caddy de vieux. Il est vraiment très drôle à voir malgré sa dépression.

On rencontre tout une brochette de personnages différents. Entre son amie ado à moitié gothique, sa femme pompière adorable comme tout, son pote David Byrne (le vrai chanteur de Talking Heads) joué par David Byrne himself, le détective traqueur de nazi et encore pleins d'autres.

Au début j'étais pas spécialement convaincu du film ne sachant pas trop où il voulait aller mais… Bha le film est vraiment intrigant. Au final le scénar n'avance que très peu mais toutes ces rencontres sont chouettes comme tout.

J'avais peur qu'à l'issue de chaque rencontre le personnage guérisse petite à petit de sa dépression, ça aurait été vraiment convenu et attendu. On a donc une structure de film d'aventure avec un personnage qui suit une quête de droite et de gauche mais c'est avant tout un film sérieusement drôle. Une grosse introspection du héros où il va non pas redécouvrir son père mais lui-même.

Sur certains aspects ça ressemble à un film des frêres Coen avec cet humour subtil mais présent et puis un voyage… Chouette découverte, merci Zpartakov pour la suggestion ;-)

The Favourite

Histoire : 🔗

Emma Stone débarque à la cour de la reine d'Angleterre au XVIIIème siècle. Elle parvient à se faire embaucher comme soubrette car elle est affiliée à Rachel Weisz qui conseille la reine. Elle parvient assez vite à se retrouver à bosser au plus près de ces deux dernières.

Olivia Colman (la reine) est touchée par la goutte et perd progressivement en mobilité. Emma Stone avant de devenir soubrette était une fille de bourgeois ayant perdue sa fortune, elle est donc instruite et sait se comporter comme il le faut ce qui lui attira les sympathies de la reine.

Elle intrigue également certains nobles voulant s'attirer les faveurs de la reine.

Ressenti : 🔗

Dis donc, drôle d'ovni que ce film. J'aime pas trop les films d'époque mais là c'est assez particulier. C'est bien moins rigide et pompeux que nombre de film de ce genre.

C'est même plutôt fun et les relations entre les personnages sont surprenantes. Et ne connaissant absolument rien en Histoire, je me demande réellement quelle part des faits sont avérés.

Visuellement le film a de la gueule ! Déjà le décor du palais est classe à souhait avec toutes ses boiseries, ses plafonds travaillés de partout et j'ai même l'impression de reconnaitre des décors d'Oxford.

Ce qui m'a d'autant plus est l'utilisation d'objectifs fisheye à de nombreuses reprises. C'est vraiment très rare dans les films pourtant ici c'est généralement employé lorsque les personnages parcourent de longs couloirs et que la caméra est placé au milieu et tourne sur elle-même pour les suivre. Ça rend un super effet. Je m'attends à revoir cette technique dans de prochains films (je me retiens de vous en foutre un gif).

Beaucoup de passages dans le film se déroulent la nuit. Ils ont gardé un éclairage à la bougie ce qui le rend assez oppressant et sombre mais réaliste. C'est assez déroutant au début puis au final ça reste pas mal immersif.

spoilers

Même si on le sent venir, j'aime beaucoup le retournement d'Emma Stone à la fin. Après avoir été longtemps malmenée, c'est à son tour de vriller et de devenir une vraie connasse (ouai le coup de l'écrasage de lapin je l'ai mal pris).

Vraiment, je n'ai absolument pas vu venir le fait que la reine et sa conseillère fricotaient ensemble. J'ai été tout autant surpris qu'Emma Stone sur le coup.

Je sais pas pourquoi, Emma Stone fait partie des acteurs qui me gonfle. Dès que je la vois, je sais pas c'est viscéral, de base ça part mal. Mais étrangement dans ce film j'ai pas trop eu cet effet. On est très loin d'un Lalaland (que j'ai pas pu voir jusqu'à a la fin).

Le trio d'actrice est génial avec les rapports de force qui change continuellement.

Une fois terminé le film je regarde un peu qui l'a réalisé et là je comprends mieux. C'est le même réalisateur que The Lobster que j'avais adoré. D'ailleurs il faudrait que je me le refasse çui-là.

SponsorBlock : S'épargner du temps sur Youtube

J'ai une relation compliquée avec Youtube. Ce site ouaib est merveilleux. À mon sens après Wikipedia c'est le seul site ouaib qu'il faudrait conserver si jamais Internet/l'humanité devait disparaitre. Il contient tellement de contenu intéressant/varié/héteroclite/extraordinaire/passionnant/chiant/indispensable/nul/enrageant/… Bref, c'est un beau reflet du monde.

Mais ça reste une plateforme tout de même pas mal hostile, avec son algorithme qui dicte le comportement des créateurs de contenu tout ça pour maximiser la monétisation de tout ce contenu à la fois pour ses créateurs que pour la plateforme elle-même. Il existe quelques alternatives mais malheureusement la grande force de Youtube est aussi sa faiblesse : la monétisation. C'est elle qui a permis l'émergence de tout un tas de créateurs de contenu. Mais c'est aussi elle qui a tendance à uniformiser/pourrir/influencer/… tout un pan des créateurs.

Bref, j'adore Youtube et je suis un gros consommateur de son contenu mais je suis parfaitement conscient que c'est une plateforme ayant d'énormes défauts. Et là j'aborde même le fait que ce soit une branche de Google…

Bon, j'ai beau être un très gros utilisateur, je n'ai pas de compte Youtube. Je n'ai jamais commenté ni participé globalement au site d'une part, parceque je n'en vois pas vraiment l'intéret ni le temps (haha) et je n'ai pas vraiment envie de rentrer dans le jeu de Google.

Bon et puis comme tout le monde (apparemment non mais bon pourquoi pas) j'utilise un bloqueur de pub (certe moins conventionnel et efficace mais largement suffisant). Du coup, je m'épargne un gros paquet de pub sur Youtube. Sans ça, la plateforme devient un peu trop proche de son ancêtre la téloche : on est constamment matraqué de pub. C'en est débilitant.

Je suis désormais tellement épargné par la pub que les rares fois où je la subis ça m'est vraiment insupportable. Se taper des annonces qui gueulent, avec une répétition qui prennent la tête me met hors de moi. J'ai une réaction qui peut paraître exagérée pour ceux plus habitués mais voilà chuis comme ça désormais.

Et puis le pire dans tout ça, c'est que la grande majorité des vidéos que je regarde, je les consulte via mpv, du coup je suis même pas compté dans les nombres de vues. Donc je rapporte même pas de pognon à ces créateurs. Je ne consulte le site ouaib juste pour trouver la vidéo que je veux pour ensuite déclencher mpv.

Bref, Youtube sans bloqueur de pub est devenu inutilisable (bon ça fait un bail). Sauf que maintenant les plus gros créateurs de contenu ont su s'adapter et font désormais de la pub eux-mêmes dans leur contenu. Tout travail mérite salaire, je le conçois et ces gens ont besoin de vivre mais bon entendre en boucle de la désinformation limite malhonnête à propos des VPN ça me gonfle (dis donc j'ai l'impression d'être énervé en lisant tout ça alors que pas du tout je suis plutôt relaxe). La pub pour le dernier jeu mobile de merde que je ne pourrai même pas trouver sur fdroid me fait une belle jambe.

Et là, j'ai découvert le graal : une extension qui permet de passer les passages de contenu sponsorisé à l'intérieur des vidéos ! Oui ! Un simili-bloqueur de pub pour l'intérieur de la vidéo ! Voici donc SponsorBlock qui existe pour les navigateurs classiques.

Mais là, où ils sont forts, c'est qu'il y a même un script lua pour mpv ! Du coup c'est utilisable dans mpv !!! Je suis sauvé \o/

Bon alors comment ça marche ? En fait l'extension s'appuie sur ses utilisateurs pour qu'ils renseignent les segments à bloquer dans une vidéo. L'extension envoie ça dans sa base de donnée sur son serveur. Quand on démarre une vidéo, l'extension consulte la base de donnée où elle récupère les segments à sauter. En sachant que la vraie extension peut être configurée pour sauter que certains types de segments. Ça peut être que les segments sponsorisés ou bien aussi les génériques par exemple.

C'est un système assez simple mais ça marche vraiment bien. Il faut bien entendu que la vidéo ait déjà été visionnée par d'autres utilisateurs. Ça marche donc mieux sur les vidéos très populaires et qui ont déjà une certaine ancienneté (quelques heures suffisent).

Voilà voilà. Je n'ai pas grand-chose d'autres à ajouter à ce propos. Pensez à tout ce temps que vous allez gagner, toutes ces bribes de cerveau que vous n'allez pas vous détruire !

Good Will Hunting

Histoire : 🔗

Matt Damon incarne Will Hunting qui s'occupe du ménage dans une prestigieuse université américaine : le MIT. Orphelin, il n'a pas eu une jeunesse des plus heureuses avec carrément de la matraitance dans une de ses familles d'accueil. Il vivotte avec ses potes en sortant dans les bars et compagnies.

Il parvient à résoudre un problème mathématique qu'un illustre prof émérite ayant une médaille Fields. Il a fait ça anonymement et du coup personne ne sait qu'il en est l'auteur.

Un jour il décide de se venger d'un de ses collègues d'écoles d'enfance l'ayant martyrisé et décide d'aller le tabasser avec ses potes. Il se fait choper par les flics et passe au tribunal. Il risque la prison mais il se fera sortir in extremis par le prof de math à condition de bosser un peu avec lui et de suivre une thérapie au près d'un psychologue.

Le jeune garçon s'avère être un énorme génie avec une mémoire ahurissante mais surtout un caractère assez joueur et désinvolte. Il fera capituler plusieurs psychologues… le reste est à vous.

Ressenti : 🔗

L'histoire de ce film est chouette, les personnages aussi et les acteurs aussi.

J'ai découvert une anecdote assez marrante sur ce film. Le scénario est de Matt Damon et Ben Affleck (oui oui) et ils ont dû racoler les studios pour que le film puisse se faire. En plein milieu du scénario, il y avait une scène de sexe gay entre Matt Damon et Ben Affleck qui n'était absolument pas raccord avec le reste de l'histoire. Harvey Weinstein (producteur de son état) leur a demandé ce que ça foutait là et ils répondirent que ça n'avait été mis là que dans le but de voir quel studio lisait réellement le scénar. Moralité : ils ont signé avec lui.

Ce film a vraiment lancé la carrière de Matt Damon et Ben Affleck. Techniquement le film est assez simple mais propre. C'est calme, posé, pas de folie de mise en scène, une bande son sans surprise mais qui fait bien le taff. Tout repose vraiment sur l'histoire et son interprêtation par les acteurs.

Et ça marche sacrément bien. Robin Williams est vraiment pas mal avec en plus la rivalité avec Stellan Skarsgård en toile de fond. Le dénouement est bien aussi.

Récap 20 : Mars 2021

Et voilà Mars vient de s'achever et avec lui l'hiver et à la place on a le droit à un confinement. Allez les gens, on tient bon.

Petit mois pour ma part. Je ne sais pas trop de quoi vous parler question nunuxeries en ce moment…

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 2 articles, 15 commentaires, 10 visionnages, 478057 requêtes, 43149 visiteurs uniques pour 9.68 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Je me suis fait plaisir ce mois-ci :

Nebuchadnezzar 🔗

Il y a fort longtemps j'ai joué à Caesar 3 et c'était cool. Plus tard il y a eu Pharaoh qui était tout aussi cool et enfin Zeus avec à chaque fois un environnement différent. Et depuis le genre a disparu si je ne m'abuse.

Et là que vois-je ? Un jeu similaire mais qui ce coup-ci nous mène en mésopotamie et qui surtout vient tout juste de sortir donc tout moderne et tout. Pas trop cher, allez banco je me le prends.

Et c'est tout comme ses prédecesseurs, la formule n'a quasiment pas bougé ! Le but est donc de faire prospérer notre cité avec quelques objectifs à atteindre comme par exemple une certaine population, une certaine richesse, …

Et finalement au bout de quelques heures de jeu, on se rend compte des limites de ce jeu. Le jeu est assez frustrant dans sa mécanique des aires d'effets des bâtiments : un bâtiment qui produit un truc doit être à portée d'un entrepôt afin de pouvoir stocker le dit truc. Le souci c'est que la distance entre le lieu de production et l'entrepôt est vraiment petite. On se retrouve donc à devoir foutre des entrepôts un peu partout. Ça ne serait pas un souci si la map était grande mais c'est clairement pas le cas.

Et c'est d'autant plus frustrant que les zones agricoles permettant d'avoir des cultures sont sacrément petites. On ajoute à cela les canaux d'irrigation qui prennent eux aussi de la place avec surtout leurs pompes qui ne sont vraiment pas efficaces et le fait qu'il est difficile d'en placer le long des rivières du fait de leur géométrie… Et voilà, on obtient un jeu où c'est au final assez difficile de s'agrandir.

Cela-dit, le jeu est pensé pour des parties assez courtes où l'on ne s'éternise pas trop sur une map. D'ailleurs le jeu est globalement assez court et je pense que les devs en sont parfaitement conscients : le jeu propose des maps petites, assez peu de bâtiments du coup ils ont optés pour un jeu à petit prix dès sa sortie (il est tout frais). Et les devs font du pied à la communauté en annonçant un support des mods, ce qui pourrait grandement rallonger la sauce.

Voilà, c'est donc un ptit jeu indé qui a repris la recette de ses illustres ancètres et qui au final ne la révolutionne pas du tout mais bon, un jeu de ce genre tous les dix ans ça fait pas de mal. J'en suis très content.

Teardown 🔗

Je suis de très loin le dev qui a pondu ce jeu depuis des années. Régulièrement il poste des vidéos techniques où il fait la démo de son moteur de rendu qui permet tout un tas de ptites folies. Et là… bha ça c'est concrétisé dans un jeu assez atypique.

Le but du jeu est de remplir des objectifs simples sur une map puis de vous enfuire, le tout en moins d'une minute. Les objectifs consistent à ramasser plusieurs objets disséminés aux quatre coins de la map. Sauf que la particularité est que vous avez autant de temps que nécessaire pour préparer votre coup. Et quand je dis "préparer" ça veut dire péter des murs, placer des objets pour pouvoir grimper sur une rampe, disposer des bagnoles à des endroits stratégiques pour gagner du temps.

capture d'écran de Teardown montrant les effets de raytracing

Les éclairages sont impressionnants !

Le jeu permet de péter tout un tas d'élément du décor. Il vous faudra juste un outil suffisamment puissant pour certains éléments : votre masse ne pourra pas venir à bout d'une porte blindée alors qu'un tractopelle n'y vera aucune difficulté.

Vu que vous devez vous speeder une fois le premier objectif atteint, vous pouvez tagguer des flêches pour guider votre parcour, vous pouvez cramer certains éléments s'ils sont sur votre chemin. Bref, c'est un gros bac à sable vraiment bien foutu.

Visuellement on a une technologie qui de loin s'apparente à Minecraft avec de tout petits voxels, mais la comparaison s'arrête là. Ce jeu est sublime, c'est probablement le jeu que je possède avec la technologie la plus impressionnante. Le moteur de rendu permet de calculer des éclairages en raytracing même sans matos particulier, du coup il y a de superbes reflets, spéculaires, effets de particules volumétriques… Wow c'est somptueux malgré l'aspect simpliste de la modélisation. Si ça vous intrigue, regardez des vidéos et non des screenshots pour vous rendre compte.

Par contre le jeu a une légère tendance à planter comme une merde :-/ Et ça casse pas mal l'ambiance.

Loop Hero 🔗

C'est le jeu du moment et à raison : c'est super addictif.

Le concept est assez particulier : notre personnage effectue un chemin en faisant des tours d'une boucle à la forme aléatoire. Sur son chemin il rencontre des ennemis qu'il combat. À l'issue de ces combats il récupère du matos que le joueur peut équiper mais également des cartes de terrain. Le joueur peut donc décider de poser ses cartes afin de créer la map du jeu autour du chemin.

En fonction des cartes que le joueur pose différents effets ou ennemis apparaitront donc sur la carte. Le joueur n'a donc que deux biais pour agir sur le jeu : choisir le matériel, poser les cartes pour générer l'environnement, c'est tout. Les combats sont automatiques.

Du coup il y a une partie de chance mais aussi une partie stratégie : est-ce que l'on va choisir du matos plutôt défensif ou offensif ? Privilégier le vampirisme pour regagner de la vie ou bien tenter d'esquiver le plus possible les coups ? Ptet qu'une stratégie sur la vitesse d'attaque élevée et des dégâts les plus importants possible pour se défaire des ennemis au plus vite serait plus efficace ?

Les cartes que l'on reçoit en fin de combats sont tirées d'un deck que vous allez constituer en début de partie. Là aussi vous allez avoir plusieurs stratégies possibles à adopter.

l'écran de jeu de loophero

À première vue la palette est repoussante mais au final on s'y fait vite.

À côté de tout cela, entre les parties vous avez la création d'une base qui vous permet de faire évoluer votre personnage via différentes compétences et bonus que cela engendre.

Le côté rogue-lite est bien présent. Chaque expédition (les parties quoi) vont vous permettre de ramener différents matériaux pour développer votre base ce qui vous permettra donc de progresser dans l'aventure.

En plus de tout cela, il y a une histoire assez mystérieuse pour justifier tout cela. En gros notre personnage voit le monde disparaître sous ses yeux, détruit par une liche dans le ciel. Il se réveille amnésique dans un monde où tout le monde a également tout oublié et où toute la matière disparait au bout d'un certain temps empêchant de rebâtir un nouveau monde.

Notre héros parvient à regagner des bribes de souvenirs lors de sa première expédition et les matériaux qu'il ramène s'avère stable et donc ne disparaissent ce qui va permettre de reconstruire le village. L'histoire justifie vachement bien le gameplay, c'est expliqué via quelques ptits dialogues lors de la partie ainsi qu'une cinématique d'intro.

Visuellement ça ressemble à un jeu 8bit avec du gros pixel et une palette pas mal réduite. Ça peut un peu rebuter au départ mais au final c'est vraiment propre et surtout il y a une option pour utiliser une police d'écriture moderne pour ne pas avoir à subir la grosse font dégueulasse qui casse les yeux.

La musique est également dans un style 8bit super jolie. Franchement tout est bon dans ce jeu !

Musique 🔗

Je pensais en avoir déjà parlé mais visiblement non donc je répare ce méfait. Connaissez-vous le Balanescu Quartet qui est un quatuor d'instruments à vent par l'artiste Alexander Balanescu. Voilà :-)

C'est donc un groupe roumain qui s'est principalement fait connaitre par ses reprises de Kraftwerk et je dois avouer que j'ai un faible pour ces morceaux. Déjà que j'aime bien les originaux mais ces interprêtations bien plus analogiques ont un charme bien à elle. Vous trouverez donc la géniale The Model qui est ma favorite.

Mais ils ne se contentent pas de reprises puisqu'ils ont des compos à eux. Une de mes favorites est Empty Space Dance qui pourrait durer des heures que ça ne me dérangerait pas. C'est un morceau très peu rythmé, avec des motifs subtils qui font que c'est parfait en fond sonore pour une ambiance relaxante. C'est assez proche de que fait Clint Mansell sur The Fountain avec des sonorités s'approchant également de l'OST d'Interstellar.

Je vous laisse fouiller vers leurs autres morceaux, c'est un régal.

Nuxeries 🔗

Pour la fin du mois j'ai pu me coller à l'upgrade des IRCD de Geeknode après quelques mois de retard. Sur notre réseau on utilise des services fait maison du doux nom de Child, sauf que pas de bol à partir de la version 5.x, unrealircd (le serveur irc) n'était plus parfaitement compatible avec nos services. Il fallait donc replancher sur le code pour rendre le tout compatible et notre cher Target0 s'y est attelé.

Une fois fait, j'ai donc pu faire un tour sur chacune des machines du réseau IRC et la mettre à jour. En gros ça consiste à chopper les sources à jour d'unrealircd, détar, ./Config et répondre aux questions, make, make install, couper l'ancien serveur, adapter un chouilla la conf, lancer l'ircd. Sauf que c'est Geeknode on fait ça à l'artisanal, la conf de chacun des ircd n'est pas strictement identique même si on a une très grosse base commune. Les certificats sont gérés un peu différemment, les paths sont sont pas tous les mêmes. Faut dire qu'on a une belle diversité de machine, du baremetal, du vps, un peu de sparc64… Bref, c'est pas uniforme du tout mais ça fait aussi son charme.

La migration en elle-même s'est à peu près bien passée, sauf une machine étrange qui n'est pas parvenue à retrouvé son certif (pour le TLS) et qui du coup refusait de démarrer. Et biensûr ça arrive sur la machine qui gère les services… (bon ça aurait pu arriver sur le hub mais bon, je n'ai pas été le plus poissard sur le coup).

Une fois terminé, je me reconnecte tout fièrement prêt à annoncer la nouvelle. BAM ! Je me fais déconnecter direct. Et là ça connecte/déconnecte en boucle pour une sombre histoire de Max SendQ Exceeded alors que bon la conf est restée la même à 99%.

Après un ptit moment je parviens (grâce à l'aide d'#unreal-support) à trouver la cause : un très léger changement de syntaxe qui a fait que tous les opers se sont retrouvés dans la default class et se retrouve donc avec des réglages un peu foireux. Bref, je recréer une classe spéciale pour les opers, j'y fous tous les opers, un ptit coup de rehash et tout remarche.

Voilà près de deux heures plus tard le réseau est tout à jour et prêt à charbonner. Les prochaines mises-à-jour seront plus légères ^__^

Vidéos 🔗

Nvidia a annoncé sa Geforce 4090 ainsi que sa Ti va faloir vendre plus qu'un rein pour se la payer…

Weechat et les caps

Ce bon vieux IRC 🔗

IRC est un protocole de chat. C'est mon mien favori. C'est léger, simple, rapide et vraiment léger. Pas de fioriture, pour chatter on peut difficilement faire plus dépouillé.

C'est un protocole assez ancien maintenant. C'est plus vieux que le web d'ailleurs.

Bref, c'est un protocole texte assez rustre. Ici on ne peut pas s'échanger directement des gifs, on peut pas se wizzer, on peut pas corriger ou supprimer ce que l'on a envoyé, on peut pas discuter à l'oral ni en vidéo. Pas de sticker, ni de réaction, mais un chat qui fonctionne depuis trente ans et pour probablement encore autant.

Par contre c'est léger, n'importe quel ordi avec du réseau sera capable de chatter quelque soit sa puissance. Un serveur accueillant 300 personnes ça tourne sur 64Mo de ram et ça bouffe virtuellement 0% de cpu. Bref, c'est ultra efficient.

Bien que ce soit dénué de fonctionnalité, c'est un protocole ouvert contrairement à la grande majorité de ce qu'il se fait ailleurs. Ça veut dire que la façon de parler ce protocole est documenté et ce de manière plutôt bien définie. Et c'est défini par des RFC (qui sont un ensemble de documents contenant les spécifications d'une grande partie de l'Internet). Et le système des RFC n'est pas figé. Quand quelque chose a besoin d'évoluer, il arrive qu'une nouvelle RFC soit rédigée pour complémenter ou carrément remplacer une précédente.

Le retour d'IRC ! 🔗

Et c'est ce qui est en train de se passer (à son rythme et depuis quelques années déjà) pour IRC. Le protocole est en perte de vitesse, de moins en moins de gens l'utilisent. Faut dire que certaines fonctionnalités présentent ailleurs commencent à lui faire cruellement défaut. Du coup, "en ce moment", il y a l'initiative d'IRCv3, qui cherche à ajouter de nouvelles fonctionnalités.

Bon, faut pas s'attendre à des bouleversements radicaux non plus. Faut dire, que mine de rien, la légèreté légendaire d'IRC est un gros point fort.

Il y a donc plein de petits ajouts qui à première vue pourraient sembler anecdotiques. Mais certains peuvent apporter des trucs vraiment cool. C'est par exemple le cas de server-time qui est donc un bout de la spec permettant au serveur d'indiquer l'heure d'un message.

Ouai c'est con, mais sur IRC, les messages n'étaient de base pas horodatés, c'est le client qui ajoute l'heure à laquelle il a reçu un message. Bon dis comme ça, je vous le concède ça a pas l'air top mais en fait ça va permettre bien plus. Ça va permettre au serveur de logguer un peu ce qui se dit sur un salon et lors d'une connexion d'un nouvel arrivant, il sera désormais possible de lui envoyer une partie du backlog puisqu'ils pourront être horodatés correctement.

Le fait de ne pas avoir les messages échangés lorsqu'on est pas connecté est un reproche constant contre IRC. Tous les nouveaux protocoles de chat ont permis aux absents de quand même recevoir les messages qu'ils ont manqués. C'est une philosophie un peu différente. Après tout, IRC peut être considéré comme une discussion orale, une personne absente … bha elle n'est pas dans la conversation. Je suis pas à 100% sûr que ce soit forcément une bonne chose mais force est de constater que pour outrepasser cette limitation je fais tourner un client IRC 24h/24 7j/7… J'espère qu'avec cette nouvelle fonctionnalité, la baisse de popularité d'IRC va s'atténuer et pourquoi pas s'inverser.

Les messages lorsqu'on est déconnecté 🔗

Il sera possible de recevoir les messages qui sont passés lorsque l'on était déconnecté. D'ailleurs je sais pas pourquoi je parle au futur, c'est dès maintenant possible. UnrealIRCD qui est le serveur IRC le plus répandu (en nombre d'installations) est depuis 6 mois en version 5 et possède désormais cette option. Les opérateurs d'un salon peuvent donc désormais ajouter le mode /MODE #channel +H 15:1440 qui affichera les 15 dernières lignes sur maximum 1 jour (s'il y a moins de ligne sur les dernières 24h bha tant pis). Bon, le serveur c'est bien beau, mais faut aussi que les clients gèrent cette spec. La plupart le gèrent désormais y compris le meilleur des clients irc : Weechat.

Ouai, sauf que Weechat est bien gentil mais pour le coup il le supporte pas, par défaut. En fait lorsqu'un client irc se connecte à un serveur, lui et le serveur se disent bonjour en annonçant les fonctionnalités qu'ils savent gérer l'un l'autre (les CAPS). Et par défaut, Weechat n'annonce rien le coquin. Bref, il va falloir faire un coup de /set irc.server_default.capabilities account-notify,account-tag,server-time,away-notify,cap-notify,chghost,extended-join,invite-notify,multi-prefix,userhost-in-names, un ptit /save au passage histoire que ça soit persistant. Et par contre il faut se reconnecter pour que ça soit pris en compte.

Et vous voilà prêt pour le futur. Lorsque vous rejoindrez un salon ayant activé ce mode, vous recevrez les dernières lignes.

Vous pouvez également à tout moment faire un ptit coup de /quote history #channel pour recevoir l'historique du salon.

Concernant Geeknode 🔗

Je traîne cet article dans les brouillons depuis pas loin d'un an maintenant. Je le publie maintenant car depuis ce week-end, le réseau est enfin compatible avec cette fonctionnalité suite à une vague de mise à jour des ircd.

Voilà, donc si vous gérez un salon sur Geeknode vous pouvez utiliser ce nouveau mode pour le plaisir de vos utilisateurs.

Tout est dit, n'hésitez pas à venir faire un coucou sur #fediverse sur Geeknode ;-)

Psycho

Histoire : 🔗

Marion est secrétaire et se retrouve charger d'amener 40K$ à la banque par son patron. Au lieu de cela, elle garde le pognon et se barre pour rejoindre son mec qui habite un peu loin dans l'espoir de refaire sa vie avec cette somme (à l'époque c'était bien plus qu'aujourd'hui).

Elle s'arrête en chemin au motel Bates où elle loue une chambre auprès de Norman qui est un peu collant mais sympatique.

Ressenti : 🔗

Je découvre le film. J'en ai bien entendu déjà entendu parler. Je connaissais même le gros spoil de l'histoire mais ça ne m'a pas pour autant ruiné le filmn (d'ailleurs soit dit en passant, se faire spoiler une histoire ne ruine pas du tout son appréciation et même au contraire (sauf quand il y a un twist à mon goût)).

Fallait que je voie ce film et j'ai eu un peu de mal au début. Mais au final une fois lancé le film passe plutôt bien.

Malgré ses 60 ans le film a un vraiment bon piqué, l'image est pas mal du tout ! Sans blague le film a des mouvements de caméras particulièrement saisissants à tel point que je me demande vraiment comment ils ont pu filmer ça (caméra sur grue qui permet de faire des mouvements aussi aériens ?).

Mon plan favori du film. C'est superbe.

L'histoire est pas mal du tout, on sent que ça a inspiré un paquet de films d'horreur. J'imagine qu'avec une technique plus moderne le film pourrait avoir un succès certain en cinoche.

Les personnages sont pas mal surtout Norman Bates le gérant du motel. L'interprêtation par l'acteur permet de bien voir dans les dialogues à quel moment il est mis en porte-à-faux et quels sont les sujets qui le dérangent. Et puis il a un physique atypique pour son rôle.

Vu l'âge du film je trouve que le traitement des femmes est pas si rétrograde. Je m'attendais réellement à ce que les femmes aient plus des rôles de greluches/potiche/faire-valoir mais au final pas tant que ça. Marion a son boulot et décide d'elle-même de prendre son destin en main sans qu'un homme l'ait poussé à quoi que ce soit. Sa sœur Lila prend des initiatives et est prête à se mettre en danger et n'est pas rabaissée par Sam.

Vous ne trouvez pas que le regard final on pourrait y voir Michael Scott ?

J'ai bien aimé mais je le classerai quand même pas aussi bien que selon IMDB. J'ai par exemple pas du tout été charmé par la bande son. Et même si le film a été précurseur en son temps (premier film à montrer une meuf en sous-vêtements et premier film américain à montrer un personnage utiliser une chasse-d'eau (merci wikip pour l'info pertinente)) il en reste pas moins daté sur certains aspects. Le rythme de début du film est assez lent.

micro-spoil

Bon, vu que Norman Bates le tueur est en fait seul et qu'il s'amuse à déplacer le cadavre de sa défunte mère et à lui piquer ses frusques, qui est la personne vu à la fenêtre par les personnages ? Autant à un moment, ça pourrait effectivement être Norman, autant à un autre moment c'est techniquement pas possible puisqu'il était dans le motel. Surtout que la silhouette ayant bougée, ça ne peut pas être le simple cadavre…

C'est dommage ce point m'a fait tiquer parceque je connaissais la supercherie.

Et puis, en théorie on est censé croire que Norman n'est pas le tueur mais franchement la silhouette à travers le rideau de douche, ça ne pouvait pas être quelqu'un d'autre…

Fargo

Histoire : 🔗

C'est une histoire vraie. Un homme organise l'enlèvement de sa femme afin de récupérer la rançon payée par son beau-père. Il se trouve deux malfrats pour le kidnapping via l'entremise d'un de ses employés.

L'enlèvement a bien lieu mais ne se passe pas super bien vu qu'il y aura quelques cadavres retrouvés. On commence donc à suivre l'enquête menée par Marge alors qu'elle est enceinte.

Ressenti : 🔗

Rhaaa ce que ce film est drôle. Je m'y attendais pas trop. Avec les frêres Coen aux commandes fallait pourtant s'y attendre mais le début semblait tellement sérieux…

Les dialogues sont vraiment très drôles avec un Steve Buscemi qui un coup semble tout droit sorti de Reservoir Dogs un coup il semble sorti du plateau de The Big Lebowski (même réals). Et tous les personnages qui le décrivent comme un mec au physique drôle.

“ Total silence ”

                    − Carl Showalter

Mais il y a tout l'humour sur la façon de parler des minnesotiens (visiblement ils disent constamment "Yah"). C'est un détail tout con mais c'est assez marrant comme tic de langage. C'est une ptite touche d'absurde sans rapport avec l'intrigue mais qui apporte une touche de sympathie envers les personnages.

La flique est vraiment excellente, avec sa façon de parler, sa gentillesse avec tout le monde mais sans non plus se faire écraser quand les autres personnages tentent de prendre l'ascendant sur elle. D'ailleurs sa relation avec son mari n'apporte rien à la résolution de l'enquête mais est super mignonne. Son mari semble assez ridicule et inutile mais les interactions qu'il a avec sa femme rend ce couple super attachant.

Visuellement le film a le charme d'un film à l'ancienne. Il y a du grain, tout semble vrai avec des décors naturels, le format d'image est plus si courant. C'est joli mais sans plus, ça veut pas se la péter avec des plans superbes. Au contraire ça nous montre un environnement plutôt repoussant, froid, austère, crasseux.

J'ai l'impression que ce film a un peu inspiré Guy Ritchie pour ses bons films. On y retrouve un humour assez proche.

spoiler Ce n'est pas une histoire vraie.

Vraiment un excellent film comment est-ce que j'ai pu passer à-côté aussi longtemps ?!

Visionnage du 07/03/2024 🔗

Un plaisir de se le refaire !

C'est super drôle et bien branlé.

Et franchement William H. Macy est une grosse merde. C'est tellement jouissif de voir que tout lui échape. C'est une victime née qui tente un coup qui le dépasse et tout le monde lui chie à la gueule : les malfrats, son beau-père, l'agence de prêt, mème sa fille. Et le fait que rien ne marche comme prévu est un beau retour de karma.

Par contre j'ai appris qu'il existe un film où le personnage principal tente de retrouver la malette de pognon perdue aux alentours de Fargo. J'aime bien cette idée de se baser juste sur un élément d'un film comme cela.

Aperçu sur la barre de progression dans MPV

Faisait longtemps que j'avais pas posté une idée à la con.

Un truc qui est génial avec Youtube, c'est que leur lecteur vidéo, il affiche une ptite prévisualisation quand on passe la souris sur la barre de progression. Et autant être honnête avec vous : j'adore cette fonctionnalité ! Le lecteur vidéo de Youtube est super chouette dans son interface mais malheureusement gavé de pub, n'a pas beaucoup de presets pour la vitesse de lecture (1.25, 1.50, 1.75, 2 uniquement alors que MPV a bien plus de choix). C'est ultra pratique.

Franchement les chapitres dans les films c'est pas mal mais ça aide pas des masses non plus. Et j'aimerai vraiment mais alors vraiment beaucoup que cette technologie se démocratise.

Il existe un ptit script lua pour mpv qui permet de faire cela : MPV Thumbnail.

exemple de ce que ça donne à l'utilisation

Chouette, non ?

Le seul souci de ce script c'est qu'il vous crée un dossier avec toutes les miniatures qu'il génère (de l'ordre de ~10/15Mo pour un film). Mais voilà, vous vous retrouvez avec un dossier avec tout cela et ça me gêne. Bon un autre souci mais c'est lié, c'est que forcément ça créé les thumbnails à chaque fois (sauf si vous gardez le dossier (contrairement à moi qui le jarte au reboot)) et donc ça bouffe au taquet de CPU pendant la lecture.

Ce qui serait vachement cool ce serait de pouvoir intégrer toutes ces miniatures dans le fichier vidéo. J'ai regardé un peu mais je ne trouve pas grand-chose, j'ai l'impression que ce n'est pas possible. C'est dommage parceque le format mkv est ultra flexible.

Donc voilà mon idée : Avoir un moyen d'ajouter des thumbnails timestampées dans les fichiers MKV et que ce soit reconnu par MPV. Ça serait chouette si ça pouvait gérer des formats d'images assez moderne voir carrément le même format que le codec vidéo lui-même. Ça permettrait que ça bouffe encore moins de place (encore que 10Mo sur fichier de plusieurs Go c'est assez anecdotique).

D'ailleurs tant que j'y suis, ça serait cool que MPV affiche les noms des chapitres comme le fait le player youtube (soit au-dessus de la barre de progression, soit carrément par-dessus celle-ci au survol de la souris). Et aussi (ouai j'abuse) ça serait chouette d'afficher les méta-données contenu dans le fichier (année, titre, ce genre de trucs quoi).

(Ouai je suis toujours en quête des fichiers vidéos parfait avec les métadonnées, plusieurs pistes audio et sous-titre, les prévisualisation et les chapitres nommés…)

Logan

Histoire : 🔗

Dans un futur proche, les X-Men n'existent plus. Les mutants globalement n'existent quasiment plus. Wolverine a récupéré son identité et un job de chauffeur de limousine afin de payer quelques médicaments pour atténuer les crises du Professeur Xavier.

Il se planque avec le prof ainsi que Caliban au Méxique proche de la frontière dans une usine désaffectée. Le prof est très vieux et semble perdre la boule et parfois subit de grosses crises faisant souffrir tout le monde. Logan (Wolverine ou le glouton ou Serval, James Howlet comme vous voulez) semble se régénérer beaucoup moins bien et plus lentement qu'avant.

Pas de bol, une femme tente de le contacter sous son nom de héros ce qui ne lui plaît pas trop (vous connaissez l'amabilité légendaire de la bête…). Mais surtout, peu après il va être contacté par un mec bien plus louche qui souhaite rentrer en contact avec la femme pour récupérer un truc. C'est le début des emmerdes.

Ressenti : 🔗

Rhaaa ce que ce film est dur à regarder si vous êtes fan des personnages. Ici, on se tape un Wolverine au bout du rouleau. Il traîne la patte, il en chie à sortir ses griffes, il fait un taf de merde pour survivre dans un taudis.

Et c'est pas le Professeur X qui va relever le niveau. Il devient sénile par moment, il doit se faire porter par Logan pour aller aux chiottes. Dans le genre cassage d'image mythique ça se pose là.

Mais en même temps c'est ce traitement vraiment réaliste, fin d'une époque où l'on voit des personnages vieillissants et n'ayant plus vraiment de but qui rend ce film aussi bon. Ici, c'est bien moins clinquant, on part pas casser la tronche à du vilain en partant en combinaison de latex en sautillant avec sa bande de potes. Nos pauvres héros ont désormais une vie bien plus dure où ils ne sont plus grand-chose.

Ce film pète sacrément. Les scènes calmes sont bien posées, jolies, avec des dialogues sympas, des thèmes rarement abordés dans les autres films de la franchise. Laura est toute mimi quand elle s'occupe de Xavier et qu'ils regardent un film ensemble.

Mais quand le film s'active, là on a le droit à des scènes d'actions vraiment très classes un poil plus violentes qu'à l'accoutumée. Pas mal de démembrements et de décapitations. Mais ça colle parfaitement avec les personnages et justement ça fait plaisir de voir qu'ils ont enfin osé aller un peu plus loin que d'habitude dans ce qu'ils s'autorisent à montrer. Après tout jusqu'à présent c'était un peu trop propre. Bon, c'est pas non plus un film gore et à pas mal de moments ils s'arrangent pour plus suggérer que montrer mais c'est plus audacieux.

ça va spoile et expliquer un peu

Un truc qui me surprend avec ce film, c'est que pas mal de monde ne comprend pas trop comment on en est arrivé là. Non, Logan ne tombe pas malade à cause de l'adamantium dans son corps (enfin si mais pas totalement). Non, les crises de Xavier ne sont pas uniquement dû à son âge. Non, les mutants n'ont pas été traqués et tués bêtement.

Le film disperse quelques indices à propos de ce qu'il s'est passé. Déjà, ça se déroule dans le futur proche (2029), ça se remarque par exemple avec les camions autonomes, la limousine de Logan est un modèle de 2024, les prothèses de mains très Terminatienne… bref, du temps s'est écoulé depuis les derniers évènements. Mais surtout, ce qu'il s'est passé c'est que l'entreprise derrière les vilains du film s'est lancé dans le maïs transgènique. Il a été bouffé par toute la population sous différentes formes (notamment en sirop de glucose) et celui-ci a alteré les mutants en leur supprimant petit à petit leurs pouvoirs.

C'est subtilement montré lorsque Logan va se boire une bibine au bar en attendant que son SUV soit mis d'aplomb lorsqu'il l'achète, dans le fond on voit une pub pour du maïs.

Bon, ça ne prouve rien ce seul indice je vous l'accorde, mais plus tard, quand la ptite troupe trouve refuge auprès des agriculteurs : Xavier annonce qu'il passe sa meilleure nuit depuis des lustres. Ça s'explique par le fait que pour une fois il a bouffé du maïs non trafiqué et qu'il a donc retrouvé un peu de ses facultés. Et puis le père de famille explique que la grosse entreprise concurrente inonde tout le marché avec ses produits. Il y a fort à parier que le régime alimentaire et liquide de Logan ne soit pas trop porté maïs et boisson sucrée mais plus viande et bourbon, ce qui explique qu'il n'ait pas complètement perdu ses pouvoirs.

Mais surtout l'indice le plus évident que visiblement tout le monde zappe se trouve à la toute fin quand le docteur Zander Rice explique juste avant de se faire bouffer que c'est grâce à lui qu'il n'y a plus de mutants. Il a développé une formule "corrigeant" les mutations et ça s'est retrouvé dans tout un tas de produits alimentaires. C'est explicitement dit mais visiblement personne ne se souvient de ce passage.

Rhaaa ce qu'elle fout la patate Dafne Keen ! Qui aurait cru qu'une gamine de dix ans serait à même de prendre la relève d'un Wolverine ? Elle est sauvage, dynamique, curieuse, sportive, prête à se salir les griffes sans vergogne…

C'est franchement le meilleur clap de fin que l'on puisse faire pour Wolverine. En dehors de sa condition physique, on retrouve la bête sauvage, grognonne et perdue qu'on a découvert dans le premier film de la série 17 ans plus tôt.

Weathering With You

Histoire : 🔗

Hodaka a fugué de sa campagne et souhaite s'installer à Tokyo. Il galère en épuisant son pognon alors que la pluie tombe sans interruptions depuis des jours. Il est à deux doigts de finir SDF mais parvient à trouver un ptit taff de rédaction pour un magasine de divertissement où il est nourri et ptet même un peu logé malgré un salaire de misère. Cette situation lui convient parfaitement puisqu'il se lie d'amitié avec son patron et son assistante.

Un jour, il surprend une fille dans la rue en train de se faire emmerder par des connards tentant de la rameuter pour la faire bosser dans son club un peu louche. Hodaka intervient et parvient à s'enfuir avec la fille qui le remerciera en priant ce qui aura pour effet de complètement changer la météo de la pluie vers un grand soleil en quelques secondes.

Ressenti : 🔗

Forcément, c'est très dur de ne pas le comparer à Kimi No Na Wa avec quelques thêmatiques assez proche, une esthétique très proche et globalement une réalisation similaire. Ici, la romance est plus subtile mais au final bien plus présente j'ai trouvé.

J'ai beaucoup aimé la bonne ambiance entre les différents groupes de personnages, Hodaka avec les adultes mais aussi Hodaka avec les enfants. Avec ces deux groupes l'ambiance est différente et les dynamiques aussi mais à chaque fois c'est super plaisant.

Visuellement, on sent que ça se la pète et à juste titre. Ils ont de supers feutres en 4K ^__^ Les dessins sont encore ultra détaillés et super réalistes. Le travail réalisé sur la pluie est ahurissant : autant les gouttes qui glissent le long d'une vitre, que les ptits éclats dans les flacs, les gouttent qui filent dans l'air, les vêtements qui se mouillent… Bon, bien entendu c'est le thême du film mais bon ils ont vraiment bien assuré sur ce point.

Certains plans sont tout foufou avec certains mouvements vraiment rare sur du film d'animation comme par exemple la caméra qui tourne autour des personnages à 360°. Alors certe ces plans sont fortement agrémentées d'images 3D mais tout en ayant un rendu ultra proche du dessin classique du coup ça rend vraiment bien. L'intégration des morceaux en 3D est suffisamment subtile pour ne pas attirer l'œil la plupart du temps.

L'histoire est moins alambiquée que dans Kimi No Na Wa mais plus prenante j'ai trouvé. Je me suis plus attaché aux personnages et à leur destin même si j'ai l'impression que l'avis général penche en la faveur de l'autre film…

Je recommande tout comme Iceman de regarder les deux et puis voilà !

Your Name

Histoire : 🔗

On suit deux personnages différents : une lycéenne dans une ptite ville de la campagne japonaise et un lycéen tokyoïte. Sauf qu'on comprend très vite que nos deux protagonistes se retrouvent dans le corps l'un de l'autre sans qu'ils ne sachent pourquoi.

Au début, forcément, ils sont un peu perdus dans la vie d'un autre mais au bout de quelque temps ils apprécient la situation en s'aidant mutuellement. Puis du jour au lendemain plus d'échange… et là… bha … bha je vous laisse découvrir le film.

Ressenti : 🔗

Et bhé cet animé décroche la machoire devant la beauté des dessins. C'est réellement un gros point fort de ce film. C'est très détaillé, bien coloré et bien animé. Par moment, on est pas si loin de la photo tellement le style est travaillé. Ça donne une pâte très réaliste malgré une histoire fantastique.

L'histoire est franchement sympathique. Une once de fun, une couche de mystère, une pincée d'histoire d'amour, une cuillerée de folklore et vous obtenez une histoire qui sort de l'ordinaire et qui évite de tomber dans les clichés.

La relation alternée des personnages est forcément très particulière et pourtant on comprend leurs sentiments respectifs. Ils finissent sans s'être rencontrés à avoir quasiment vécu une vie de couple sur certains points, c'est assez étrange.

Le film n'est pas hyper long et s'adresse à tout public. C'est le seul animé hors Studio Ghibli a s'être autant vendu et fait remarqué à l'international (et à être dans le TOP 250 IMDB).

ça va spoiler un peu

Le moment où l'on réalise que les deux protagonistes ne sont pas synchronisés et qu'ils vivent en fait à 3 ans d'écart est un joli ptit twist fort agréable. Lors de leur échange de corps, ils sont en fait sur la temporalité l'un de l'autre : les évènements de la vie de Taki se déroulent trois ans après ceux de la vie de Mitsuha. À ce moment-là on se met à réaliser qu'ils ne pourront jamais se rencontrer ce qui met un sacré coup. Mais en plus on réalise que Mitsuha est déjà morte !

Ça donne envie de s'énerver et d'aller engueuler le scénariste. Par chance tout se dénoue (badum tssss) par la suite.

On en vient à se demander si, il y a 1000 ans déjà, le premier cratère (qui a créé le lac) ne résulte pas d'une histoire similaire aussi. Et est-ce que la religion pratiquée par Mitsuha ne serait pas issue de cet évènement distant ?

Et est-ce que Musubi (le dieu de cette religion) n'aurait pas choisi de créer cet échange de corps avec un délai de 3 ans, afin de permettre de sauver la famille de Mitsuha afin de perpétrer son culte ? Ouai ça commence à partir loin mais il n'y a pas de réponse donnée dans le film, à nous de les inventer !

American Beauty

Histoire : 🔗

La famille classique américaine avec le père qui travaille dans la communication, la mère dans l'immobilier et la fille au lycée. Sauf que la façade va vite tomber. Les parents ne s'entendent plus ensemble et son complètement déconnecté de leur fille.

Le père commence à fantasmer de la copine de sa fille tandis que la mère part en quête du serial-vendeur immobilier cliché au possible. Pendant ce temps la fille commence à s'enticher du nouveau voisin qui a de légères tendances voyeuristes.

Ressenti : 🔗

Ce film est chouette dans le malaise qu'il parvient à instiller. La crise de la quarantaine et le marriage qui s'éternise alors que la flamme a disparu est ici poussé au maximum.

Le père est un con total n'ayant plus aucune considération pour sa propre famille. La mère est aveuglée complètement par ses ambitions et la façade renvoyée par l'autre requin de concurrent. La fille est complètement perdue avec sa copine qui n'est absolument pas en mesure de lui apporter le moindre soutien significatif et son nouveau voisin un peu trop attentionné n'est à première pas plus à même de l'aider. Le rêve américain en prend un ptit coup dans ce film.

Les scènes où Kevin Spacey veut se taper la pompom girl sont sacrément malaisantes. D'autant plus que c'est Kevin Spacey ! Mais étonamment il est devient presque attachant à la fin à soucier de sa fille. Son revirement est assez étrange mais j'aurai mal imaginé se passer autrement dans un film Hollywoodien.

La musique du film est chouette comme tout. Thomas Newman a fait un super job qui détonne un peu avec le ton du film. Ici les sonorités sont douces presque enfantines alors que bon ça parle de meurtre, pédophilie, homosexualité toussa toussa.

Voilà un film sympatique mais dérangeant avec des thêmes peu ragoutants.

Gladiator

Histoire : 🔗

Maximus est un grand général romain (le meilleur ?) qui est particulièrement apprécié de Marc Aurèle. Ce dernier est malheureusement assez proche de la mort et en est conscient. Il propose à Maximus de reprendre son rôle de dirigeant de Rome à la place de Commode son fils héritier légitime.

La nuit suivante, l'Empereur est retrouvé mort (soit-disant de vieillesse mais c'est son fils qui l'a terminé) et c'est donc Commode qui devient le nouvel empereur. Ce derner n'est cependant pas vraiment populaire et instille la peur auprès de tout le monde. Même sa sœur n'est pas super heureuse de cette nouvelle situation, Maximus qui est donc maintenant gênant se retrouve officiellement tué ainsi que sa femme et son fils.

Par chance, ce dernier survit mais se retrouve envoyé en esclavage où il deviendra un gladiateur de renom.

Ressenti : 🔗

Ce film est méga chouette. Ça dégage une ampleur folle : il y a de la grande bataille épique et violente, des passages plus mélancoliques, de la musique somptueuse (Hans Zimmer n'est pas très subtil mais sacrément efficace), des décors qui en jettent, un scénar impec. En plus le film existe en version longue de près de 3h, Russel Crowe qui s'oppose à Joaquin Phoenix c'est quand même cool.

Je suis pas vraiment porté péplum/jupette mais là ça pourrait presque se passer dans un futur dystopique que ça ne serait pas différent. Les personnages sont assez clichés : on a le gentil général droit dans ses bottes, toujours juste efficace et meilleur que tout le monde à la castagne, le vilain aspirant au trône cupide, vicieux, détestable et machiavélique. À côté de ça on retrouve la simili-princesse intelligente, menaçée mais prête à prendre des risques tout en sachant quand se rétracter pour pas mettre en danger sa progéniture.

Et qu'est-ce qu'il se passe quand on a un très gentil héros et une princesse ? Et bha non, pas de cul et une histoire d'amour qui n'est qu'à peine évoquée ! Pfiouuu on est pas passé loin.

Le film est joli même si ses effets numériques font un peu tâches. D'ailleurs qui ne pense pas à Gladiator quand il voit des hautes herbes avec des mains qui passent dessus ? Ha ? Il n'y a que moi ?!

En rédigeant ce post je viens de voir que la BO du film est l'une des plus vendues au monde. Elle est chouette mais c'est pas non plus ma préférée (une ptite Interstellar à la place). Le morceau Now We Are Free est quand même vraiment iconique avec son chant et toute son instrumentation (qui rapelle un peu Adiemus ).

C'est marrant comme à l'époque le film avait pas mal fait parler de lui pour sa violence graphique alors que de nos jours je le trouve pas spécialement gore ni rien. Les séries modernes sont allées beacoup plus loin.

Memento

Histoire : 🔗

Au beau milieu de la nuit Leonard se rend compte que sa femme n'est plus au lit. Étonné il descend et entend quelques cris étouffés, il prend son arme et surprend un homme en train de violer sa femme. Il parvient à le tuer mais subit un très violent coup au crâne.

Notre pauvre gars a subi un tel traumatisme que sa mémoire immédiate ne fonctionne plus sans pour autant être amnésique. Il ne peut plus se souvenir de ce qu'il se passe au-delà de quelques minutes. Il va tout de même tenter de venger sa femme en partant à la poursuite d'un second agresseur.

Pour parvenir à ses fins il utilise un polaroid où il note sous les photos des indices pour élucider le mystère. Il se fait également tatouer les faits les plus importants pour ne pas perdre le fil.

Ressenti : 🔗

Le premier vrai film du réalisateur avec de vrais acteurs un vrai budget (certe petit) et franchement ça démarre sur les chapeaux de roue sa carrière. Ce film est vraiment top.

Tout le sel du film réside dans son personnage à la mémoire défaillante et qui est donc constamment perdu. Et le génie du réalisateur c'est de parvenir à mettre le spectateur dans le même état. On est perdu à ne pas trop savoir dans quel ordre se déroule réellement l'action, est-ce qu'on est dans un flashback ? Est-ce qu'on connait déjà ce personnage à ce moment de l'histoire ou pas encore ? Qui ment au protagoniste ? Qui est sincère ? Tout ça en grande partie grâce au montage non chronologique.

On est quand même aidé par l'utilisation de noir et blanc pour distinguer les deux chronologies principales. En vrai les morceaux en noir et blanc respectent la chronologie alors que les morceaux en couleurs remontent progressivement le temps (c'est un film qui pourrait être maté avec la technologie de Tenet).

Si l'on regarde le film dans l'ordre strictement chronologique, on réalise que l'histoire est au finale vraiment simple et se déroule sur très peu de temps. On comprend bien plus vite les intentions des personnages et du coup tout tombe à plat.

Niveau musique et visuel c'est un peu la dèche, le film n'a pas eu le droit à un budget suffisant pour permettre les folies que Christopher Nolan s'autorise désormais. Le casting des trois personnages principaux n'est tout de même pas dégueu. Sans pour autant être de grosses têtes d'affiches ce sont quand même des têtes connues (dont deux issues du récent Matrix). Bien que le film s'amuse à perdre le spectateur, à la fin tout est délié pour expliquer clairement et tout désamorcer et ne pas laisser le spectateur sur sa fin.

Excellent film !

Terminator

Histoire : 🔗

Une femme se retrouve poursuivie par un tueur hors du commun. Celui-ci s'avère être un robot bien solide venu du futur afin de l'éliminer pour qu'elle ne puisse pas donner naissance au futur leader de la résistance humaine.

Après une guerre nucléaire contre un ennemi inconnu, l'humanité se retrouve massacré par les machines ayant pris leur autonomie. La résistance au courant du Terminator devant tuer Sarah Connor décide elle, d'envoyer un soldat afin de la protéger.

Ressenti : 🔗

Premier opus d'une vague franchise qui culminera à son second opus avant de sombrer dans la bouse. Je connais presque par cœur le second opus mais ce premier je l'ai bien moins visionné.

Mais il est pourtant très bien. Le film est visuellement bien foutu bien qu'il soit daté. La vue à la première personne du terminator tout rougeâtre avec le texte et tout… bha ça marche toujours aussi bien même quarante ans plus tard.

Et le design des robots avec leur crâne brillant et ces yeux rouges est intemporel. C'est de suite flippant malgré les mouvements bien rigides et saccadé (sans motion blur malheureusement ce qui détonne pas mal).

L'histoire est super cool. J'aime beaucoup les voyages temporels même si c'est obligatoirement casse-gueule. Le principe d'utiliser le paradoxe du grand-père est vu et revu mais que voulez-vous, je suis faible.

La musique iconique est bien là, avec ses sonorités electro-perraves même si c'est pas encore la meilleure itération.

Forcément Schwarzy a été fait pour ce rôle. Un golgoth qui tabasse et trucide sans broncher c'est tout lui. Malheureusement pas de punchline ici puisque c'est un simple cyborg assez peu évolué.

Linda Hamilton n'a au final ici qu'un rôle de victime/princess à sauver qui tranche avec le rôle qu'elle aura dans la suite.

J'aime bien le fait qu'on voit également le docteur Silberman qui est assez iconique pour moi. Même si, je le trouve pas encore complètement con à ce moment là.

Le film a quand même bien plus vieillit que sa suite. Ses scènes d'actions sont bien moins impressionnantes, visuellement c'est moins beau, la musique est moins bonne du coup c'est assez dur de le recommander. Franchement on peut très bien se contenter de sa suite qui pulvérise tout aussi bien sur l'histoire, ses personnages, sa musique et ses scènes d'actions qui encore aujourd'hui tiennent bien la route.

Voilà, c'est un excellent épisode.

Game Night

Histoire : 🔗

On suit l'histoire d'un couple très porté sur les jeux de société, les quizz et compagnie. Tout va bien dans leur vie mais ils aimeraient avoir un gamin mais visiblement le stress du mari le rend stérile. Sa rivalité avec son frangin en serait la cause et devinez quoi ? Il arrive pour passer la soirée à jouer avec d'autres amis.

Effectivement c'est plutôt tendu les relations avec une bonne entente de façade mais des coups bas constants. En fin de soirée, le frangin convie tous les gens présents à une prochaine soirée de jeux dans sa superbe villa. Quand ça arrive, il explique que ça ne sera pas une soirée classique mais un jeu de rôle bien plus prenant avec des énigmes pour élucider un kidnapping.

Ressenti : 🔗

Rhaa ce que je me suis marré. Longtemps que j'avais pas vu une comédie mainstream aussi drôle !

Beaucoup de gags font mouche. Certains sont attendus mais d'autres sont vraiment surprenants. C'est extrèmement cool.

Les inversions de rôles, les situations complètement absurdes, les multiples références, les mimics des acteurs, le scénar grotesque avec ses grosses ficelles et le second degré… Vraiment il y a de tout.

Le casting est bien chargé avec notamment le couple Jason Bateman / Rachel McAdams qui marche sacrément bien. Mais c'est également complété par plein de seconds rôles connus.

Visuellement le film est très joli et étrangement pour une comédie (teintée d'action tout de même) il se la pète avec certains plans vraiment somptueux. Il y a notamment du "tilt shift" à plusieurs reprises (effet qui donne l'impression de regarder une maquette via l'utilisation d'une très courte focale et d'une faible profondeur de champs) et c'est vraiment mignon comme effet visuel. En plus ça reste dans le thême du jeu de plateau du coup, donc c'est pas juste un effet gratos.

Dans les autres idées visuelles il y a la caméra fixée à la bagnole mais avec le support invisible ce qui donne des mouvements super cools rappelant les jeux vidéos de bagnole. Il y a aussi la caméra vérouillée sur un élément qui bouge (le vérrou d'une porte) qui donne un ptit effet visuel rapide mais chouette. Bref, le film est techniquement assez travaillé.

Un film qui m'était inconnu mais super chouette, je vous le recommande chaudement pour bien vous marrer.

Récap 19 : Février 2021

Houlla je suis à la bourre pour rédiger ce ptit récap. D'habitude je m'y prends tout le mois à l'éditer mais là j'ai un peu lâché l'affaire.

N'empêche on vient de passer un mois de février parfait ! Il a commencé donc par un lundi 1 et s'est fini par un dimanche 28. Pile quatre semaines bien rangées dans le bon ordre. Ça serait chouette que ce soit tout le temps comme ça, non ?

Il faudrait passer au cal13

Blog 🔗

Alpine a sorti sa version 1.13 et je viens de remarquer que parmis les nouveaux paquets il y a nginx-mod-http-brotli ce qui me permet de servir les fichiers au format brotli et des les servir de manière transparente avec nginx. Du coup ça y est les fichiers sont dispos en gz (zopfli) et aussi en brotli. C'est un peu plus petit que le zopfli (de peu mais toujours ça de pris).

J'ai également refait la homepage avec un design un poil différent mais toujours avec la même charte graphique. J'en suis plutôt content pour l'instant.

J'en ai également profité pour passer le blogroll en iframe. Et également j'ai viré les liens vers les articles aléatoires. Avec ces deux modifs, ça me permet d'avoir moins de pages qui bougent entre chaque modification. Et du coup ça accélère énormément l'upload.

Mine de rien je suis arrivé à un point où la génération des pages prend moins d'une seconde mais toutes les étapes de publication prennent de plus en plus de temps à cause de la volumétrie du site. J'ai atteind les 10.000 fichiers !

Ptet qu'une prochaine étape va être de virer la version gzippée ce qui m'épargnera un tier des fichiers…

En bref ce mois-ci : 5 articles, 49 commentaires, 11 visionnages, 553733 requêtes, 52250 visiteurs uniques pour 15.35 Go de trafic.

Films 🔗

J'ai un peu progressé dans mon marathon Top 250 IMDB, j'en suis désormais à 37.

Jeux 🔗

Alan Wake 🔗

Je l'ai qui traîne dans ma collec steam depuis des années. Et là … bha … j'ai pris le temps de le faire.

C'est pas mal mais c'est pas non plus ouf. On sent bien les restes de Max Payne, c'est assez joli et très … cinématique. J'aime bien le découpage en chapitre.

Mais voilà, c'est pas non plus une expérience inoubliable.

Raft 🔗

Là par contre je prends bien plus mon pied. Un jeu de survie sur un radeau en pleine mer.

On commence sur un ptit truc minuscule au milieu de nulle part. On ramasse les quelques déchets/débris qui flottent. Et au fur et à mesure on parvient à agrandir le ptit rafiot pour en faire un truc bien plus respectable.

On fait s'évaporer de l'eau de mer pour la rendre buvable, on pèche, on ramasse quelques fruits sur les mini-îles qu'on rencontre. Non c'est super cool et en plus c'est relaxant. Il n'y a guère que le requin pour nous empêcher de nous baigner sereinement.

De fil en aiguille on finit par découvrir des restes de civilisations (c'est un peu un Waterworld le jeu : la planète est intégralement recouverte de flotte et la civilisation a disparu). Et surtout on tombe sur des îles plus grandes avec d'étranges notes qui nous permettent de mieux comprendre le monde et ce qu'il s'y passe.

Le jeu en solo est vraiment cool. Mais il devient encore plus fun en multi.

Nuxeries 🔗

Il faudrait que je vous parle de mon script remux… d'ici quelques jours surement que je vous ferai un article.

Phenomena

Histoire : 🔗

La fille du célèbre acteur Paul Corvino est envoyée dans une école très réputée en Suisse. Pas de bol, à sa première nuit elle fait une ptite crise de somnabulisme qui l'amène on ne sait trop où. Elle se fait percuter puis ramasser par des jeunes locaux qui semblent à deux doigts de la violer mais elle finit par se jeter hors de la bagnole.

Elle roule et se fait ramasser par un chimpanzé (sisi je vous jure, je brode pas) qui la conduit jusque dans la maison d'un scientifique local. Ce cher monsieur est entomologiste et découvre que la jeune fille est passionnée par les insectes et que ceux-ci lui rendent la pareil en étant sympa avec elle.

Elle apprend qu'un tueur rôde dans les parages et qu'il a tendance à éclater des jeunes filles et qu'elle devrait faire gaffe car elle est la cible typique. Lapetite retourne à son école et là, l'ambiance n'est pas folle. Elle se fait emmerder par les autres gamines à cause de son somnabulisme, emmerder par le personnel bref c'est pas top.

Retour : 🔗

Ce film est particulier mais il est franchement cool. Déjà il fleure bon les années 80 sans non plus être dans le cliché. Et puis un film d'horreur qui se déroule en Suisse c'est atypique.

En plus le film ne se contente pas d'une seule thématique mais de plusieurs trucs.

ça va spoile

Sans dec, le film parle de pas mal de trucs par petites doses.

  • Il y a la gamine envoyée seule à l'autre bout du monde par son père très connu
  • L'école de gamine de la haute société mais où finalement ça se passe comme dans le monde normal avec les gamins qui se pourrissent entre eux.
  • Un ptit côté police scientifique avec l'entomologiste qui explique que différents insectes bouffent le cadavre à différents stades de décomposition.
  • Le côté surnaturel de la gamine qui communique un peu avec les insectes.
  • La mère qui pète les plombes en s'occupant de son gamin difforme.
  • La gamine livrée à elle-même dans un pays étranger.

Ça fait un film plutôt dense et qui s'éparpille un peu à droite à gauche. Et je m'attendais à ce qu'on nous révèle que le tueur était un personnage qu'on connaissait déjà mais en fait non.

On a pas trop les motivations du tueur d'ailleurs.

Soit dit en passant, il est vraiment sans-gêne l'entomologiste : il file sa mouche à la gamine et lui dit “File droit chez le tueur. Puis reviens.” Il a pas pensé une seconde que ce serait ptet risqué ? Et le pire c'est que la gamine accepte !

Ptain la fin est … exceptionnelle ! C'est vraiment innatendu.

Tout se précipite à la fin. On découvre le tueur, on découvre la fosse à cadavre en décomposition ainsi que l'inspecteur qui était quelques secondes plus tôt dehors en train de sonner à la porte et là il est déjà pas mal amoché mais enchaîné. Chronologiquement c'est assez étrange mais bon passons.

Et là, la gamine parvient à s'enfuire en profitant du fait que l'inspecteur parvient à zigouiller le tueur. Dans sa fuite, elle tombe sur la chambre du gamin défiguré et … bha ouai … pfiouu ils l'ont pas loupé çui-là. Du coup, face à la laideur du pauvre mioche elle continue sa fuite (je ne lui en tiendrai pas rigueur).

Là, elle part sur un ptit bâteau qui n'attendait que ça et là le ptit monstre arrive pour tenter de la trucider. Elle parvient à le neutraliser par le pouvoir des mouches et se jette à l'eau, le navire prend feu le gamin coule. Mais en fait non, il s'accroche encore à la pauvre gamine, elle s'en extirpe quand même, il brûle.

Pfiou, elle nage jusqu'à la berge et là, l'avocat de son père arrive et ZCOUIC. Décapito !

L'inspecteur de police n'est pas parvenu à finir le tueur qui est aussi venu sur cette berge (pourquoi tout le monde converge vers là ?). Du coup le tueur qui vient de décapiter l'avocat qui n'avait rien demandé décide de finir la gamine. Mais par chance le chimpanzé est là, après avoir erré seul toute la sainte journée avec un rasoir sacrément bien affûté (alors qu'il trainait dans une poubelle dans un parc (c'est souvent là qu'on jette les rasoirs parfaitement utilisables)) et ce petit comprend parfaitement que c'est le moment de taillader le tueur.

C'est une fin … troublante. C'est vraiment peu crédible mais c'est assez chouette. Avec des retournements de situations à n'en plus finir et un rythme délirant.

C'est foufou mais j'ai vraiment passé un bon moment.

Musicalement c'est étrange. Autant par moment la musique est vraiment ultra cool. Posée, elle met son ambiance et tout, autant par moment c'est n'importe quoi. Une musique ultra speed alors que la gamine est seule et trouve un gant, un moment calme mais avec une musique bien plus rythmée que nécessaire.

Et même le générique de fin est surprenant. Le tout premier truc à défiler c'est le nom des groupes de musiques de la bande originale.

Bha c'est mon premier film de Dario Argento mais je pense en tester d'autres (Suspiria ?).

Gran Torino

Histoire : 🔗

Clint Eastwood vient de perdre sa femme et se retrouve désormais seul dans sa maison et même son quartier. Il n'est pas apprécié de sa famille car il faut avouer que c'est quand même un mec bourru, assez con et en plus bien raciste. Son quartier est désormais majoritairement habité par les hmongs.

De fil en aiguille il découvrira ses nouveaux voisins et commencera à les apprécier suite à diverses rencontres assez particulières. Il viendra même en aide à l'adolescent voisin qui se fait emmerder pour rejoindre un gang.

Ressenti : 🔗

Le film est super cool.

La prestation d'acteur de Clint Eastwood est géniale. C'est un sacré connard qui parvient à changer malgré son âge.

D'ailleurs c'est le film Eastwood. Le père à la réal et en acteur principale, un fils avec un tout petit rôle (Trey, le loupez pas, ça dure que deux minutes) et un second fils à la musique et pour finir même son clebs a le rôle canin principal.

Le film ne prend pas non plus le spectateur pour un con et même si Clint Eastwood est de moins en moins raciste, il reste au fond de lui un con qui méprise les autres. Il ne devient pas magiquement un ange au cours du récit et continue d'avoir des paroles très dures remplies de jurons même s'il considère ces parolers de moins en moins insultantes.

Ip Man 1,2,3,4

Prix de groupe pour les 4 films !

Histoires : 🔗

La série de films Ip Man raconte la vie d'Ip Man un grand-maître du Kung-Fu ayant réellement existé. Il a été le maître de Bruce Lee histoire de vous situer le monsieur.

Le premier film commence donc en Chine peu avant la Seconde Guerre Mondiale alors que le Japon lançait l'assaut contre la Chine. La situation de vie d'Ip Man et de sa femme va grandement de se détériorer. Il se retrouve forcé à travailler dans une raffinerie de charbon avec d'autres maîtres de Kung-Fu. Les Japonais qui les occupent organisent des combats contre les Chinois en échange de sacs de riz.

Le second film se déroule juste avant les années 50. Ip Man habite désormais à Hong-Kong où il décide d'ouvrir une école de Kung-Fu afin de gagner sa croute. La police anglaise locale exige des pots-de-vin réguliers auprès des différentes écoles. Sans le sou et sûr de ses compétences, notre roi de la castagne va donc devoir se faire un nom et une place pour avoir le droit d'exister. Il devra affronter un champion de boxe anglaise afin de protéger la réputation des arts martiaux traditionnels chinois.

Le troisième film se déroule encore à Honk-Kong en 1959. Son école de Wing Chun prospère mais l'école primaire de son second fils est en proie à des malfrats qui veulent racheter le terrain. Ip Man décide de la protéger avec ses disciples. Il s'avère que Myke Tyson est derrière le coup, ça augure d'une grosse bastonnade !

Pour ce quatrième et ultime film Ip Man apprend qu'il a un cancer. Il décide donc de se rendre à San Francisco afin de préparer l'avenir de son second gamin en lui trouvant une école prèstigieuse. Il lui faut cependant une lettre de recommandation qu'il peut obtenir auprès de l'association chinoise de chinatown.

Cette lettre ne lui sera pas accordée grâcieusement, son disciple Bruce Lee n'étant pas du goût de cette association. Ce dernier a ouvert une école de Kung-Fu ouverte aux Américains ce que l'association refuse catégoriquement.

Ressentis : 🔗

Et bien je crois que je me découvre une passion pour les films de Kung Fu ! C'est super dynamique, c'est beau, ça castagne mais c'est pas non plus gratuit.

Donnie Yen a l'air super sympa avec ses ptits sourires mais sait en imposer malgré un physique plutôt lambda. Je ne connaissais pas cet acteur mais il a l'air cool. Ses scènes de baston rendent super bien en tout cas (j'ai un ptit faible pour ses moulinets ultra rapides).

Globalement j'ai trouvé les trois premiers films vraiment excellents mais le quatrième est un poil en deça. Il reste bon mais l'histoire est un peu moins sympa, la volonté totale de vouloir en découdre face aux Américains en poussant à mort un message limite cliché anti-raciste le mette un peu en dessous.

En plus visuellement j'ai trouvé que les trois premiers films s'amélioraient. Le troisième a une photographie somptueuse avec des éclairages, des ombres et des reflets sur les matières et les décors que je trouvent magnifique. Le quatrième a par contre poussé le bouchon un peu trop loin. Par moment les éclairages et les couleurs sont tellement violents et saturés que ça en brûle l'image.

En fait globalement le dernier a voulu aller un peu trop loin en tout en dépassant légèrement la limite de l'acceptable. C'est surement le moment d'arrêter (je ne pense pas qu'il y en ai un cinquième).

Dans le premier épisode, c'est Kung-fu vs Karaté, le second c'est Kung-Fu vs Boxe, le troisième Kung-Fu vs Kung-Fu et Boxe et le quatrième c'est Kung-Fu vs Kung-Fu et Karaté. La moralité de tout ça c'est que le Kung-Fu bat tout le monde. ¯_(ツ)_/¯

Myke Tyson est meilleur acteur que prévu ! Sans dec sa prestation est loin d'être ridicule.

C'est pas mal de voir le côté Histoire de la chine. C'est un aspect que je ne connais pas tant que ça et j'avais clairement oublié que les Chinois s'étaient fait envahir par le japon avant le début de la Seconde Guerre Mondiale.

Les films sont pas trop longs et se suivent bien. Ça fait une saga bien cohérente et qui se voit assez vite.

J'avais peur que l'on nous fasse souper du Bruce Lee mais au final quasiment pas. On ne le voit vraiment que dans l'ultime film et même là c'est plus un prétexte qu'un vrai protagoniste.

Vous avez vu ? Je me suis abstenu de faire la moindre blague concernant IP ! Je suis resté sage, j'ai su me tenir jusqu'au bout.

Little Things

Histoire : 🔗

Denzel Washington simple petit flic doit aller récupérer une preuve dans un laboratoire. Il se rend donc à Los Angeles au labo pour accomplir sa mission Fedex. Là-bas, il passe faire un ptit coucou à ses ex-collègues restés à la grande ville. Beaucoup sont affairés à trouver le coupable d'une série de meurtres perpétrés contre des femmes.

De fil en aiguille, il se retrouve embringué à filer un coup de patte à Rami Malek qui ne parvient pas à avancer dans son enquête. La cohabitation est volontaire mais douloureuse mais commence à porter petit à petit ses fruits. Parviendront-ils à trouver le coupable ?

Ressenti : 🔗

Je me suis fait chier.

Au début ça part plutôt bien, on rentre dans l'ambiance et puis l'enquête patauge bien. Là ça pourrait le faire puis au moment où un suspect est trouvé ça s'empêtre. Le film veut justement jouer sur cet aspect mais ça ne marche tellement pas.

J'ai vraiment eu du mal à rester éveillé. C'était mou et alors que le film veut jouer sur un twist final… bha ça marche pas, on le sent venir vingt minutes avant.

Et puis Denzel Washington n'est plus trop crédible je trouve. Bon là c'est pas un film d'action mais quand même il fait poussif, il cache son âge. Et puis j'aime pas Rami Malek et Jared Leto c'est limite. Je sais pas pourquoi, c'est juste qu'ils me reviennent pas. Donc forcément un film avec eux deux en même temps ça m'est difficile de passer outre.

Visiblement des gens le comparent à Se7en mais c'est clairement pas la même trempe. La fin ici est prévisible et sans trop de surprise et basique la faute en partie à une mise en scène sans impact. Non vraiment, si ce n'est le fait d'avoir deux flics qui font équipe pour trouver un serial killer, il n'y a pas plus de similarité.

Le film en soit est plutôt bien réalisé même si ça manque de panache. Les amateurs de ce genre de film en auront probablement pour leur argent mais comptez pas sur le twist.

Parasite

Histoire : 🔗

Le film démarre sur une famille coréenne assez pauvre vivant dans un taudis en entresol. Alors qu'ils sont en difficulté financière, le fils de la famille se voit proposer un job pour donner des cours d'anglais à une adolescente de famille aisée.

Il parvient à se faire embaucher et ainsi grassement payer mais ça ne suffit pas. Il saute sur l'occasion pour également faire embaucher sa sœur afin qu'elle donne des cours d'art au jeune gamin aisé.

De fil en aiguille, le père et la mère se font également embaucher leur permettant de grandement améliorer leur train de vie. Alors que la famille bourgeoise part en camping pour l'anniversaire du ptit dernier tout va basculer.

Ressenti : 🔗

Excellent. Ça oscille de la farce, au thriller à la gentille comédie le tout sur fond de drame social.

C'est marrant à un moment le gamin sent l'odeur corporelle des gens. Enfin marrant, c'est un truc que je parvenais à faire aussi quand j'étais mioche mais que je suis désormais incapable de faire. J'ai l'impression d'avoir énormément perdu en odorat.

J'ai vu un claquos “Le rustique” sur la table à manger. Ça se trouve en corée ça ?

Le filmn est assez dur à cerner. Il n'a pas un point de vue purement manichéen. Il oppose clairement la haute et les gens d'en bas. Sauf que chaque camp est dépeint avec ses travers. On ne peut pas dire que le film est clairement anti-riche ou anti-pauvre.

mini-spoils

Le film a plusieurs phases. La première c'est l'intro des personnages et des situations.

La seconde c'est le recrutement progressif de la famille en tant qu'employés.

Ensuite ça bascule assez vite dans la débandade. Un peu à la manière d'une histoire fantastique, l'élément perturbateur extraordinaire vient faire son taff.

Et pour finir la résolution. Chaotique, brutale et violente et expéditive.

Chacune de ces phases est assez différente et chacune est super agréable à regarder. L'histoire est super intriguante et farfelue puis on se laisse happer.

Par contre à la toute fin, je suis persuadé que le fils qui rachète la maison n'est que fantasmé par le père. Alors que visiblement d'autres personnes pense que ça arrive vraiment.

Riche ou pauvre, il ne fait pas bon être la fille de la famille.

J'adore le design de la maison bourgeoise : ce salon immense avec ce parquet de folie et cette baie vitrée démentielle ! Wow. Et puis la cuisine est classe tout comme les chambres. Alors que l'autre baraque avec ses chiottes surélevés… voilà quoi.

Le film est très cool et se ne se cache pas derrière un facile “regardez ces salauds de riches”, bien au contraire.

Refont de la Homepage

Hey ça faisait longtemps que j'avais pas trifouillé mon site (non) du coup voilà c'est fait !

Je commençais à me lasser un peu de la page d'accueil. Les grosses boites colorées c'est cool mais … qu'est-ce que ça prend comme place !

J'avais dans l'idée d'adopter un design plus léger visuellement mais je crois qu'au final j'ai dévié. En gros ça s'est fait en deux étapes :

Pagination : OUTTTO 🔗

La pagination c'est le truc basique. Sauf que je commence à avoir un peu trop de contenu et donc j'en étais arrivé à 27 pages. Bien plus que de doigts et d'orteils du coup ça devient vraiment pas pratique à utiliser.

En plus un des problèmes de la pagination c'est que ce qui est aujourd'hui en page 2 (ou 17, hein, c'est qu'un chiffre pour l'exemple) demain ne le sera plus mais se retrouvera en page 6 (ou 17, c'est aussi un chiffre pour l'exemple). Du coup c'est au final vraiment pas pratique.

J'ai donc eu dans l'idée de dégager la pagination et avoir une seule longue page (comme d'antan) et/ou comme sur la capsule gemini de mon glog.

En cherchant un peu sur le web j'ai trouvé un ptit moyen simple dans un template Hugo pour classer par date et en groupant par année. Et c'est franchement pas mal du tout comme rendu.

Ni une ni deux je poste une première ébauche sur le Fédiverse et j'ai quelques retours variés. Et surtout le cher Chagratt qui m'a complètement perturbé (et je crois qu'il s'est aussi perturbé puisqu'il a commis un article également (il a dégainé le premier !).

Il m'a tooté que ce serait pas mal de n'afficher qu'un nombre limité d'article sur la homepage mais de rajouter d'autres infos/liens dessus. Et là je me suis dit banco !

En plus c'est vrai que la homepage avec absolument tous les articles ça fait une page avec un poids assez conséquent qui m'aurait exclu du club des 512KB (non j'ai pas postulé mais je pourrai, mais je ne l'ai pas fait même si je suis encore dans les clous).

Archives 🔗

Du coup, je conserve l'idée de la page avec absolument tous les articles listés et je nomme ça les archives.

Chaque post a donc la couleur de sa catégorie, la catégorie, un ptit ❖ que l'on peut survoler pour avoir le ptit résumé de l'article (easter egg), la date, le temps de lecture puis les tags. Ça me semble assez léger, l'affichage est assez clair.

En plus comme c'est groupé par année c'est légèrement plus lisible.

Et ce bout de template je vais le piquer pour en mettre un pout sur la home.

Sur la Home 🔗

Intro 🔗

Sur la Home j'ai donc mis un ptit speech de présentation (rhaaa ce que c'est dur à écrire et j'arrive jamais à obtenir un résultat qui me satisfasse. Je trouve ça limite cringe. Je suis trop nul en introspection pour ça.

Les derniers posts 🔗

Ensuite je fous les derniers posts avec la même présentation que sur les archives. C'est assez concis et tout.

Un lien vers les archives et une icône de RSS.

Toujours plus 🔗

Là j'ai foutu une explication des différentes catégories. À chaque fois c'est cliquable pour n'avoir que ça, un lien vers le RSS également.

Là j'avoue m'être fait plaisir à faire un peu de flexbox pour les boiboites. Du coup ça se range un peu comme elles peuvent et ça rend pas si mal. Le seul inconvénient c'est que ça ne peut pas resize plus petit que la largeur d'une boite. Mais franchement si un appareil ne peut pas en afficher une seule en largeur ça fait extrèmement petit.

Foutoir 🔗

Ici je guide un peu plus les lecteurs vers les différentes entrées du header. C'est vrai que c'était pas spécialement clair juste les icônes dans la barre de navigation donc là ça permet d'expliciter un peu plus.

En ayant en plus gardé l'icône et le texte coloré ça donne moins l'effet d'un mur de texte infranchissable (contrairement au speech d'intro).

Visionnages 🔗

J'ai aussi un peu rangé la section visionnages. J'y ait mis mon Marathon Stephen King ainsi que le marathon TOP 250 IMDB.

J'ai également mis un lien pour la section par année même si il est vrai que classer en vrac comme ça, ça n'a que peu d'intéret.

Moralité 🔗

CSS Grid c'est franchement chouette quand on prend le temps de s'en servir comme il faut. Le design reste responsive assez simplement.

En l'utilisant conjointement avec flexbox on peut faire à peu près tout ce qu'on veut beaucoup plus simplement qu'avant.

Bon j'ai quand même galeré un peu en tatônnant dans tous les sens mais j'ai fini par obtenir le résultat que j'avais en tête.

Les templates Hugo c'est vraiment chouette et pas si compliqué. Quatre ans plus tard je suis toujours convaincu d'avoir fait le bon choix.

L'allure me convient bien mieux. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve ça plus sympas qu'avant.

Il me reste juste à trouver une solution pour l'intro.

capture d'écran de la page d'accueil

Alors Alors ?

The Usual Suspects

Histoire : 🔗

Kint Verbal est l'ultime survivant d'une équipe de malfrat ayant défoncé un bateau et ses occupants. Il se fait pincer mais obtient l'immunité. L'agent Kujan souhaite quand même l'interroger afin de comprendre ce qu'il s'est passé afin de trouver qui est le cerveau derrière le coup.

On a donc un flashback de quelques semaines où l'on suit le déroulement de l'opération racontée par Kint.

Ressenti : 🔗

J'aime vraiment beaucoup ce film.

Il a un casting de dingue (j'adore la tronche de Chazz Palminteri, je comprends pas qu'il n'ait pas eu une filmographie plus remplie), c'est joliement filmé (pleins de ptits mouvements de caméra et de plans subtilement tournés), la musique est cool et l'histoire est vraiment cool.

Et puis c'est un film avec un twist final et ça j'adore au plus haut point. Je comprends pas que cette pratique ne soit pas plus répandue. Ça rend le film tellement plus cool.

Je suis désolé mais je peux pas en parler plus sans rien spoiler

Bon je vous balance le spoil direct comme ça ensuite je peux continuer : Kint Verbal ne fait que raconter des conneries lors de l'interrogatoire. Il est la tête pensante derrière le coup et s'avère être Keyser Soze et s'en tire sans rien. Il fake le fait de boiter, d'être maladroit, sa personnalité… bref tout.

Le film est ultra cool parcequ'il s'amuse avec son spectateur. Alors que l'on pense avoir un flashback des faits, on a en fait l'interprêtation des faits par l'inspecteur. Et du coup on a une vision erronnée des évènements. On se fait manipuler par Keyser soze comme ses victimes.

Et le montage appuie à fond ce truc. À de nombreuses reprises ce qui est montré n'est pas dans l'ordre parfaitement chronologique ou bien coup juste avant de voir une preuve qui fouterait tout en l'air. On nous montre un personnage en contre-jour, ce qui nous empêche de voir son identité. Le plan suivant, on a l'impression que Verbal Kint est en train d'assister à cette scène alors que pas du tout.

Bref, ce film est vraiment trop cool.

Une ptite anecdote marrante, c'est que les acteurs des cinq suspects pensaient tous être Keyser Soze, il n'y a que vers la fin qu'ils ont compris s'être fait berner.

Il doit être vu deux fois d'affilée.

Benicio Del Toro fait tout gamin dans ce film et à un accent vraiment galère à capter mais ça le rend bien drôle.

The Pianist

Histoire 🔗

Le film raconte l'histoire vraie de Władysław Szpilman incarné par Adrien Brody. Mais le film se concentre sur la période 1939-1945… vous me voyez venir ?

L'action se déroule à Varsovie alors que la pologne s'est fait envahir par les nazis. Le personnage qui est un pianiste reconnu jouante pour la radio publique va donc voir son quotidien basculer progressivement vers un enfer comme tous ceux de ses comparses juifs.

On y voit la création du ghetto juif de Varsovie et toutes les atrocités qui vont avec.

Ressenti 🔗

Sacré claque ce film ! Wow.

C'est … pfiouu sacré truc. Il est vraiment très dur. Le début est violent psychologiquement alors que c'est encore tout coloré. Mais plus le film avance plus ça devient terne, désaturé et tristouille.

Le film peut se comparer au film de Steven Spielberg, Schindler's list, vu qu'il aborde des évènements similaires. Il est par contre réalisé par Roman Polanski qui a lui vécu dans sa jeunesse dans le ghetto de Varsovie avec ses parents avant de les perdre. C'est donc un sujet qui lui est très personnel (ça n'excuse en rien son comportement immonde vis-à-vis des femmes, ne l'oublions pas !).

Je suis vraiment pas très bon en Histoire, c'est pas un sujet qui me passionne tant que ça et donc j'ai une mémoire vraiment très superficielle des évènements. Du coup je ne sais pas si je me fourvois complètement mais en tout cas le film semble super crédible. J'ai l'impression que ce film pourrait être un excellent moyen de découvrir ce qu'il s'est passé à cette époque. On comprend très vite les horreurs absurdes qu'ont fait subir les nazis aux juifs. La pression constante qu'à subit le peuple et donc pourquoi ils ne se sont pas plus rebellés.

Je trouve ce film au final plus fort et violent que la Liste de Schindler. Ici, on voit pas forcément plus de morts mais ici c'est montré sous un autre angle de vue. Dans le ghetto on nous voit un cadavre sur le trottoir mais personne autour n'y prend garde. C'est "normal" pour tous les personnages à deux doigts de trébucher dessus, plus personne n'est interloqué par ça.

Un enfant est tué devant la caméra dans une scène horrible mais pour autant ce n'est pas tourné comme si c'était si horrible que ça. C'est quelque chose de maintenant banal et plus révoltant.

Le film est pas du tout graphiquement violent. Pas de gore, pas de mise en scène attrayante, non juste du très basique pour ne pas donner d'emphase. Et c'est au final ça qui rend le film vraiment très impactant.

Le film est violent pour ce qu'il montre mais pas du tout la façon dont il le montre.

Un peu plus de compression pour le blog : brotli+avif

C'est marrant comme l'évolution technique de mon blog est au final dicté par les évolutions de mon hébergement mais aussi par l'évolution des navigateurs. Bon en vrai, ça parait tout à fait logique mais je m'imaginais plus maître de mes choix mais force est de constater que je ne peux faire que ce que me permet l'environnement logiciel…

Salade de Brotli 🔗

Bref, tout ça pour dire que j'ai enfin pu faire en sorte que mon ptit blog puisse utiliser la compression brotli. C'est un algorithme de compression assez moderne se débrouillant vraiment bien. Il permet d'être globalement un peu plus efficace que le vénérable gzip.

Bon, si vous utilisez les meilleurs paramètres de compression la différence n'est pas énorme mais c'est toujours bon à prendre. J'avoue qu'à terme je pense ne garder que le brotli et ne pas garder le gzip mais je vais rester comme ça quelque temps d'abord.

Côté serveur web 🔗

Les navigateurs savent tous lire des données compressées via cet algo. Je ne l'ai pas mis en place plus tôt car mon serveur web ne pouvait pas l'utiliser comme je le voulais. Mais avec Alpine Linux en version 3.13 on a enfin un paquet nginx-mod-http-brotli. Ce paquet permet deux fonctionnements :

  • soit on laisse nginx compresser à la volée les fichiers, ça ne nécessite aucune mise en place mais à chaque visiteur ça va faire bosser nginx, c'est pas un fonctionnement que je veux.
  • soit on lui fournit les fichiers en version normale mais également en version compressée en brotli et là du coup c'est plus léger en cpu.

Cette seconde façon de faire nécessite donc de compresser soi-même les fichiers à l'avance ce qui permet d'utiliser les options de compression les plus lourdes mais offrant donc les meilleures performances. Je vous détaille comment le mettre en place.

Allez hop ni une ni deux apk add nginx-mod-http-brotli on se rend ensuite dans votre fichier de conf nginx :

léger extrait /etc/nginx/conf.d/lord.re
server{
	…
	…
	gzip_static on;
	brotli_static on;
	…
	…
}

Juste en rajoutant une ligne et hop. Plus qu'à /etc/init.d/nginx reload et c'est bon c'est disponible. Si les fichiers existent et que le navigateur sait gérer le brotli (il voit ça avec les headers) nginx les enverra au lieu des fichiers originaux.

Côté compression 🔗

J'en ai déjà parlé mais je vous en remets une ptite couche : j'utilise le chouette static-compress qui est un ptit outil en rust fait exactement pour ce que je veux.

Pour le moment je l'utilisais pour le gzip mais il sait également sortir du brotli avec static-compress -c brotli -e br -j 16 -q 11 "/tmp/www/public/**/*.svg" "/tmp/www/public/**/*.html" "/tmp/www/public/**/*.csv" "/tmp/www/public/**/*.css" "/tmp/www/public/**/*.txt" "/tmp/www/public/**/*.xml" "/tmp/www/public/**/*.json" .

Bien entendu j'ai automatisé ça dans un hook git histoire de pas me faire chier. Mais avec ça vous aurez tous vos fichiers avec leur ptite extension .br

Voilà pour cette partie.

C'est l'avif ! 🔗

avif est un nouveau format d'image avec un nom pourri. Ces images utilisent en gros le même codec de compression que le format av1 (le format du futur, j'en ai également déjà parlé (cool j'ai plus besoin de me répéter, j'ai plus qu'à me citer !)).

Du coup ça compresse largement mieux que le jpeg et même un peu mieux que le webp. Le webp est cool, c'est à peu près la même technique mais basé sur vp8. Son seul souci c'est qu'il a mis dix ans a être accepté par Firefox (ça émanait de Google, est-ce que ça a joué dans la balance ? 🤷 ).

avif quant à lui est déjà presque partout (c'est-à-dire Firefox et Chrome). Et j'ai bon espoir que les autres navigateurs y passent aussi, le plus touchy sera probablement Apple qui semble s'orienter vers le truc similaire mais proprio de chez MPEG-LA. Apple étant également membre de l'alliance AOM, on peut espérer qu'ils le supportent.

Côté HTML 🔗

Mais bon support ou non, avec HTML5 les problèmes de format d'image se sont grandement simplifiés avec la balise <picture> où l'on peut fourrer plusieurs <source srcset="" type="">. Du coup vous pouvez proposer la même image en jpeg, webp et avif et c'est le navigateur qui va prendre le format qu'il préferre.

Si le navigateur gère plusieurs formats proposés, il prendra le premier disponible donc pensez à mettre le format qui vous arrange le mieux en premier !

J'ai donc retouché mon shortcode hugo pour balancer les images à ma convenance :

layouts/shortcodes/img.html
{{ $img := $.Page.Resources.GetMatch (.Get "src")}}
{{ $name_splitted := split $img.RelPermalink "." }}
{{ $name_base := index $name_splitted 0 }}
<figure>
  {{ with .Get "link"}}<a href="{{.}}">{{ else }}<a href="{{strings.TrimRight "en/" .Site.BaseURL}}{{$img.RelPermalink}}">{{ end }}
  <picture>
{{ if ( in "svg ico" (index $name_splitted 1) ) }}
    <img src="{{strings.TrimSuffix "en/" .Site.BaseURL}}{{ strings.TrimPrefix "/" $img.RelPermalink }}" alt="{{.Get "alt" }}" />
{{ else }}
    <source srcset="{{strings.TrimSuffix "en/" .Site.BaseURL}}{{ strings.TrimPrefix "/" $name_base}}.thumb.avif" type="image/avif">
    <source srcset="{{strings.TrimSuffix "en/" .Site.BaseURL}}{{ strings.TrimPrefix "/" $name_base}}.thumb.webp" type="image/webp">
    <img src="{{ strings.TrimSuffix "en/" .Site.BaseURL}}{{ strings.TrimPrefix "/" $img.RelPermalink }}" alt="{{.Get "alt" }}"/>
{{ end }}
  </picture>
  </a>
  <figcaption><h4>{{.Get "title"}}</h4></figcaption>
</figure>

Génération des images 🔗

Bon jai mon propre script shell pour générer mes miniatures. Je vous l'ai déjà montré à l'époque mais je suis en ce moment en train de pas mal le modifier donc c'est trop tôt pour vous montrer un truc potable.

Le logiciel pour générer les images en avif que j'utilise est cavif qui est tout petit et ne fait qu'une chose. Je l'utilise en l'appelant cavif --quiet --quality 35 input.jpeg --output output.avif et hop.

Vous allez voir que l'encodage prend un temps certain. J'ai été très agressif sur la qualité et j'ai parfaitement conscience que j'ai choisie un réglage bien plus fort que sur les autres formats et que la comparaison est donc biaisée. Cela dit je trouve la qualité obtenue largement suffisant pour des miniatures.

Voilà tout !

Bonus 🔗

une image qui sera présentée sur divers format

Si tout se passe bien vous devriez avoir le meilleur format que votre navigateur sait gérer.

PS 🔗

Ouaip, je sais que pour Firefox c'est pas encore supporté le avif, mais presque, ça sera dans la prochaine !

Je ne vous ai pas mis de galerie permettant de comparer entre les différents formats d'images à taille égale ou bien à qualité égale mais bon vous trouverez ça ailleurs sur le web ;-)

Ouai je sais j'ai mis un émoji, au moins on peut plus me traiter de boomer !

Seven Samurai

Histoire 🔗

Dans le Japon du XVIème siècle, un village de paysans surprend des bandits préparer un coup. Ils vont piller le village juste après la prochaine récolte. Les villageois envoient quelques-uns de leurs hommes partir en ville chercher des samurais prêts à les défendre contre seulement un peu de nourriture.

Il y a donc la constitution de l'équipe, puis la préparation dans le village et enfin l'assaut.

Ressenti 🔗

Bon, je me doutais que le film aurait un aspect vieillot. En noir et blanc, près de trois quarts de siècle au compteur et en plus qui choisit une époque médiévale, ça risquait d'être assez dur à regarder. Et bha pas du tout finalement comme quoi le film a plutôt bien vieillit !

L'histoire est assez simple et ne nécessite pas de connaitre la culture japonaise. Visuellement c'est assez beau quand même malgré son âge. C'est le dépaysement total.

Le film est une ode à la calvitie.

Les musiques sont très disparates, par-ci par-là quelques percussions et éventuellement un ptit coup de shamisen mais sans plus. D'abord très rares puis un peu plus présentes dans le film.

Par contre, là où le film fait daté c'est lorsque tous les personnages se regardent en se marrant. Ça rapelle forcément OSS 117 où ils parodient ça. Et puis il y a un entracte de cinq minutes à la moitié du film (parfait pour jeter un œil au fédiverse) !

Le film insiste beaucoup sur l'aspect misérable des paysans qui sont vraiment considérés comme de la merde. La risée des gens de la ville, pas vraiment considéré par les samurais, la proie des bandits… Et parmis les samurais, Kikuchiyo le rigolo de la bande, est le seul à comprendre à peu près les paysans étant lui-même issu de ce milieu. C'est au final lui qui permettra de faire le lien entre ces deux mondes même s'il semble ne pas le faire vraiment consciemment (je pense que si).

Les environnements ne font vraiment pas rêver : c'est boueux de partout, ça pleut à grosses gouttes souvent. Bon, ils traînent tous à moitié cul-nu donc il doit pas faire si froid mais quand même c'est pas idyllique. Les baraques trouées de partout qui crament, dormir à même les planches sans tatami et pour les chanceux avoir le droit à de la paille… Crever la dalle, se faire piller, non c'est clairement pas l'image du japon moderne ^__^

Le film est vraiment cool malgré sa longueur. Il a d'ailleurs inspiré un paquet de réalisateurs pour des remakes (dont des pornos, forcément avec un titre comme ça…).

Salyut-7

Contexte 🔗

Je n'avais pas entendu parler de cet évènement historique ni même du film. Mais heureusement Jaz me l'a suggeré dans les commentaires et donc me voilà à mater ça.

Histoire 🔗

En 1985, les Russes ont leur station spatiale pilotée à distance sans personne à bord qui percute quelques débris spatiaux. C'est petit et donc pas catastrophique mais ça endommage suffisament pour compromettre la mission au point de risquer de se faire désorbiter vers la Terre la station. En pleine Guerre Froide, ça pourrait être un sacré incident diplomatique et ça serait également vraiment mauvais genre face aux USA…

La situation exigente pousse donc dans la catastrophe les russes à envoyer une fusée avec à son bord un pilote et un ingénieur. Il leur faut parvenir à accoster la station spatiale qui est désormais incontrôlable et qui tourne un peu dans tous les sens. Ils devront ensuite tenter de réparer ou bien désorbiter de manière contrôler l'engin pour éviter de tomber à un endroit craignos.

Ressenti 🔗

J'ai vraiment pas une grande expérience du cinéma russe. J'ai vu un truc complètement over the top avec Hardcore Henry mais aussi le nanar des enfers Viy 2 et du coup j'ai un apriori assez négatif. Cela dit j'ai apprécié Sputnik qui de base est plus dans ce que j'apprécie, du coup en démarrant ce film je savais pas trop à quoi m'attendre.

Déjà techniquement c'est vraiment très propre. Niveau mise en scène ça fait très hollywoodien, les images sont jolies, le montage est habituel, les musiques sont basiques, bref, ça ne transpire pas le film russe cheapos qui veut trop en faire. Non non, ça fait grosse production bien travaillée et formattée. Et c'est franchement super cool.

Il y a une ptite vibe Gravity sauf que je trouve ça plus sympa (ouai j'ai pas vraiment adoré ce film malgré sa technique). Techniquement ils se sont donnés beaucoup de mal même si parfois on sent qu'ils ont eu recours à du tout numérique mais ça reste de haute volée.

Le film est vraiment prenant avec de gros enjeux et une pression constante des officiels du régime soviétique. Et je trouve le film pas si aveuglément pro-russe d'ailleurs. Il est même plutôt critique tout en restant tout de même vraiment digne face aux USA.

L'histoire est pleine de rebondissement bien que les évènements se déroulent au final sur assez peu de temps. Je ne sais pas exactement quelle est la part de vérité et de fiction dans tout cela, il faudrait se renseigner pour cela. J'ai vite fait vu que la partie incendie et retour à seulement une personne ait été inventée de toute pièce pour renforcer l'aspect dramatique alors que bon, il n'y avait ptet pas besoin de ça.

J'imagine que l'espèce de cache endommagé qui se fait enlever au dernier moment est aussi enjolivé mais bon ça permet au film de continuer à mettre la pression jusqu'à sa dernière minute.

Le film a eu l'intelligence d'ellipser la phase de préparation pour passer directement à l'action.

Bha merci beaucoup Jaz pour la suggestion, ça redore mon à priori sur les films russes. Vraiment chouette à tous les points de vue.

Peninsula

Histoire 🔗

Quatre ans après le début de la pandémie relaté dans Train to Busan, on suit ce coup-ci un ancien militaire ayant parvenu à fuire la Corée. Il est désormais réfugié à Hong-Kong et c'est pas un statut très prisé. Des mafieux lui propose un deal pour retourner là-bas histoire de récupérer 20 myions de Dollars. S'il y parvient il a le droit à la moitié.

Lui et sa ptite équipe improvisée retourne donc sur la péninsule Coréenne pour affronter les zombies afin de retrouver le pognon. Manifestement, il n'y a pas que des zombies mais également des survivants encore sur place.

Ressenti 🔗

Hmm c'est cool mais sans plus. C'est clairement une suite décevante.

Pourtant, on sent un film généreux. Plus d'action, de la course poursuite en bagnole, on nous montre un peu plus de l'univers. Ça pourrait le faire mais visuellement ça jure pas mal. Les effets visuels ruinent pas mal le délire.

Ce coup-ci il y a pas mal de courses en bagnoles. Et c'est vraiment dommage mais ça rend super mal aussi. Visuellement ça se voit à des km que ce sont des effets numériques et la physique est malmenée sévèrement ce qui sort aussi du film. Les voitures prennent des virages à 90° en se stoppant presque nette puis en étant à vitesse max un quart de seconde après, même un bon gros camion…

J'ai comme l'impression que le réalisateur a voulu se faire son ptit Fury Road au milieu des zombies. Mais n'est pas George Miller qui veut.

Bon après, j'ai l'impression de démolir le film mais il reste quand même pas mal. C'est très divertissant. En fait, il n'aurait pas été affilié au précédent film ça serait bien moins décevant. Train to Busan n'est pas non plus un chef-d'œuvre mais là c'est quand même bien moins bon.

Très dispensable.

Train To Busan

J'avais beaucoup aimé ce film lors de sa sortie au cinoche. J'aime bien les zombies et au final je vais assez rarement en voir au cinoche car … bha on va pas se mentir il y a assez peu de films de zombies. Enfin je veux dire assez peu de films à ne pas être de gros nanards.

Histoire 🔗

Le père de Su-an est un trader croulant sur le boulot et négligeant complètement sa très jeune fille. Celle-ci souhaite rejoindre sa mère se trouvant à Busan. Il décide donc d'aller la déposer par le train avant de retourner au boulot.

Manifestement certains passagers du train ne sont pas très bien éduqués et ont la fâcheuse tendance à vouloir grignoter les autres passagers. Et pan ! Des zombies dans un train, comment survivre à ça ?

Ressenti 🔗

Le film est ultra cool. Il n'apporte pas grand-chose de neuf au genre certe, mais tout ce qu'il fait est bien fait. Les zombies, ici, sont des rapides mais ils ont besoin de voir leur victime. Ce point est pas dégueu et apporte quelques opportunités.

Les scènes d'actions sont bien rythmées mais toujours compréhensibles, il y a de la bravoure, des moments où la bravoure à complètement disparue. Et puis on retrouve quelques thêmes facile : l'individiualisme c'est pas cool, la finance c'est pas cool… mais heureusement ça ne monopolise pas l'attention.

C'est marrant de voir que le film tente à plusieurs reprises de s'éloigner de son décor de train pour au final y retourner.

Visiblement il existe une préquelle animée nommée Seoul Station sortie juste avant. Mais il y a également une suite en film elle, nommée Peninsula.

Pleroma et les emojis

Votre petite instance de Pleroma est toute tristouille ? Faut dire que les emoji unicode sont bien trop sérieux. Il leur manque un ptit grain de folie.

Ils sont trop basiques mais par chance il est possible d'en rajouter. Mais si vous êtes comme moi, vous avez la flemme et que de toute façon vous n'en avez pas… bha… c'est foutu.

Foutu ? NON !

Il existe deux techniques pour en rajouter ! Bien entendu ce qui va suivre est à destination des administrateurs d'instance, si vous êtes simple utilisateur, embêtez votre administrateur (mais pas trop, ce sont de gentils ronchons).

1. Ajouter des packs d'emoji 🔗

Cette technique vous permet d'ajouter des emojis par packs entiers. C'est pas compliqué mais les packs sont pas si simples à trouver.

Par chance, vous avez ici une galerie qui en plus vous donnera la commande à lancer pour les ajouter.

Bon par contre si comme moi, vous êtes sur les verisons OTP de Pleroma la syntaxe est un chouilla différente. su - pleroma -s $SHELL -lc "./bin/pleroma_ctl emoji get-packs blobcat -m https://fedi.absturztau.be/emoji-packs/manifest.json

Une fois fait, pensez à recharger la page de votre navigateur.

Voilà, rien qu'avec ça vous avez de quoi bien agrandir votre collection.

2. MRF Steal Emoji 🔗

Bon les packs c'est pas mal mais souvent vous verrez passer des emojis sympas dans votre timeline. Et si il y avait un moyen de les voler directement !?

Pleroma intègre ce que l'on apelle les MRF qui est un système permettant d'effectuer des actions lors de la réception de toots. On peut y faire pas mal de trucs plus ou moins variés mais bon si comme moi Elixir c'est pas votre truc… bha on se contente des MRF existantes. Bon il y en a déjà pas mal.

En plus dans les versions OTP, vous ne pouvez pas rajouter de MRF vous-même, vu que c'est une version de Pleroma déjà compilée. Mais revenons à nos emojons : il y a la MRF Steal Emoji qui comme son nom l'indique vous permet de voler les emojis passant à portée de votre instance.

Il faut activer la MRF en question, puis lui indiquer la liste des instances sources qu'on autorise à piller.

Pour l'activer, rendez-vous dans l'administration via le ptit bouton en forme d'aiguille et de compteur tout en haut à droite.

C'est l'icône nommée 'administration' en haut de page

La troisième icône en partant de la gauche

À gauche, choisissez settings puis rendez-vous dans la partie MRF.

Il vous faut ajouter la MRF StealEmojiPolicy dans la liste de Policies.

Il faut maintenant configurer cette MRF mais pas de bol, pour le moment c'est pas faisable dans l'interface d'admin il faut donc retourner dans les fichiers de configurations comme des primitifs.

/etc/pleroma/config.exs
config :pleroma, :mrf_steal_emoji, hosts: ["maly.io","freespeechextremist.com","mstdn.io"]

Vous pouvez en mettre autant que vous voulez mais méfiez-vous, plus vous en mettez plus vous aurez d'emojis… Ça peut vite devenir le bordel.

Vous pouvez mettre des instances autres que pleroma (mastodon, misskey…).

Maintenant, lorsque votre instance vera passer des emoji en provenance des instances que vous avez renseignées, ils iront se rajouter dans votre collection dans /var/lib/pleroma/static/emoji/stolen . Comme ça sans rien faire vous allez avoir une ptite panoplie d'emoji à tooter !

Mojeek : un moteur de recherche indépendant respectueux de la vie privée

On parle beaucoup du web qui devient de plus en plus pourri. Que ce soit à cause de ses technos de plus en plus folles, changeant constamment et complexifiant de plus en plus la création de page web. Et ça c'est sans parler du fait que ce soit de plus en plus hostile pour l'utilisateur.

Surfer sans bloqueur de pub, sans faire gaffe aux cookies, avec le javascript activé sur des sites mainstreams (ouai la presse surtout, ce sont les pires) c'est pire que d'aller choper des cracks dans les années 2000. Vous allez être espionné, siphoné ptet même miner un peu de bitcoin et marqué.

Mais bon tout ça on en a déjà pas mal parlé même si j'ai pas trop abordé le sujet (tout a déjà été dit, non ?) vu que j'imagine que mon lectorat (haha, quelle importance ça me donne !) est je pense déjà pas mal sensibilisé à ces problématiques.

Here Comes Google 🔗

Et pour tout ça, je pense que Google a une énorme part de responsabilité. Il y a bien longtemps j'étais un fanboy google. Je me suis démené pour avoir un compte Gmail quand ça s'est créé et j'ai paradé comme un coq lorsque j'ai récup une invitation pour accéder au graal.

Mais depuis j'ai radicalement changé (d'avis). Je me suis dégooglisé il y a fort longtemps (il me reste quelques ptites bribes comme par exemple youtube qui n'a pas trop d'alternative possible (effet réseau, c'est là où se trouve le contenu) ou bien android qui est un de mes outils de travail). J'ai même ouvert et presque abandonné un site à charge contre google.

Bref, Google est devenu à mes yeux hostile envers le web. Que ce soit pour ses logiciels (chrome qui a tué la concurrence, pousse des standards constamment pour rendre la création d'une alternative à chaque fois plus complexe,…) mais aussi ses services. Son moteur de recherche a une position hégémonique depuis maintenant trop longtemps.

L'illusion du choix 🔗

Dans certains pays Google n'a pas une aussi forte part de marché mais en France c'est ça ou rien. Même Bing ne parvient pas à lui grignoter de sa popularité.

Pourtant on a déjà eu Exalead qui a tenté de devenir une alternative crédible il y a maintenant fort longtemps sans parvenir à quoi que ce soit. Et toujours dans le franco-français, on a eu les opportunistes de Qwant avec leurs méthodes douteuses (aussi bien techniquement qu'humainement visiblement et une gestion de projet toute fofolle,…) qui visiblement battent de l'aile mais ne meurent pas pour autant.

Il y a également tout un tas de services alternatifs pour la recherche comme StartPage ou bien Ecosia, Lycos (hahaha), Ask et même DuckDuckGo. Mais tous ces services ne sont pas exactement des moteurs de recherche mais plus des proxy : ils ne créent pas leur index et s'appuient donc généralement sur ceux de Bing ou Google. Ce sont en gros des interfaces apportant diverses fonctionnalités mais c'est tout.

Ils ont assez peu de valeur ajoutée et ne permettent pas d'aller à l'encontre de Google et Microsoft. Si vous voulez voir une ptite liste de moteur de recherche et de qui ils dépendent vous avez cette petite carte interactive.

Mon petit doigt me dit qu'un coup de pouce majeur serait d'avoir un bon index 🔗

La force d'un moteur de recherche réside en partie dans son algorithme pour rechercher/classer les résultats/comprendre l'intention du visiteur. Mais surtout l'autre grande partie est incontestablement l'index.

L'index contient toutes les connaissances du moteur de recherche. Toutes les pages qu'il peut vous donner en résultat sont issues de son index. Forcément, plus celui-ci est fourni et à jour meilleur c'est.

Et là, des services avec leur propre index il n'y en a pas des masses.

  • Google : le principal
  • Bing : le service de microsoft qui parvient à se maintenir à flot
  • Yandex : c'est russe et donc relativement peu utilisé par chez nous, j'avoue ne pas m'y être penché dessus
  • Exalead : moteur made in France par Dassault Systems et franchement j'avais une once d'espoir il y a quinze ans mais maintenant c'est manifestement de la bouse. En rentrant mon nom de domaine il ne me trouve pas… Ils ont même pas exalead.fr -__- Ils semblent pas vouloir être utilisé mais plus vendre leur technologie à d'autres boîtes.
  • ActiveSearchResults : un moteur de recherche où les webmasters doivent s'inscrire et faire différentes tâches pour être mieux placés. o__O
  • Gigablast : un moteur monté par une personne seule donc pour ça respect. Mais après l'UI est … vous verrez. Et puis pour ajouter une url faut un compte et payer 0.25$ pas cher mais payant…
  • Mojeek : ha bha voilà où je voulais en venir ! Je ne vous spoile pas tout de suite.

Créer un index est probablement une des parties les plus ardues. Il faut crawler le web constamment afin de trouver de nouvelles pages, retourner sur celles déjà existantes voir si elles ont changées, comprendre les pages pour tenter d'en extraire le sens… Ça demande beaucoup de CPU, de stockage, de ram et de bande passante. Et vu la taille gargantuesque du web aujourd'hui c'est forcément très compliqué.

Le monopole de Google 🔗

La position ultra dominante de Google fait que le web tourne autour d'eux. Quand Google décide de changer son algorithme pour favoriser un nouveau critère, une grosse masse de site va s'adapter afin de bien performer sur ce critère pour tenter de grapiller des places.

Après, bien entendu tout le web ne joue pas ce jeu, mais une grosse partie du web commercial en accepte parfaitement les règles et s'y plie. Par chance, ce n'est pas le web que je fréquente le plus mais je ne peux pas non plus l'éviter à 100%. Il y a quand même tout un web bien plus "calme" et respectueux de ses utilisateurs qui même s'il est bien moins visible est tout de même vaste et super intéressant.

Mais en plus d'avoir une influence sur les créateurs de site, il a également une influence sur ses utilisateurs.

Accoutumance 🔗

Quand on n'a connu que Google, passer à un autre moteur de recherche est déroutant. C'est pas la même présentation ni la même interface mais surtout les résultats semblent à côté de la plaque avec des sites biens moins usuels. Ils retaillent constamment leurs algos afin de mieux comprendre les requêtes des utilisateurs et au final leur recherche n'est donc pas neutre.

La première réaction de bon nombre de personne est “C'est de la merde, vite retournons dans nos pantoufles Google !”. C'est en partie dû au fait que Google réconforte ses utilisateurs en les plaçant dans une jolie bulle qui permet de protéger ses habitudes en ne voyant que le contenu très populaire et surtout en accord avec ses précédentes recherches.

Pourtant en utilisant un moteur alternatif se basant quand même sur ce même index, on a la même impression déroutante de ne pas récupérer les résultats qu'on espère. Comme quoi ce n'est pas l'index, mais l'algorithme de tri des résultats en fonction de l'utilisateur qui biaise les résultats pour un effet certe à priori plaisant mais au final très enfermant.

On devient dépendant de sa bulle et en sortir est tout tourneboulant.

</intro> <Mojeek> 🔗

Bon, j'espère que mon ptit exposé vous a plu. L'intro désormais finie, je vous ai préparé pour vous présenter un peu plus Mojeek.

Koikoukess ? 🔗

Il s'agit d'un moteur de recherche avec son propre index. Il a été créé en 2004 et grandit petit à petit depuis tout ce temps.

Et surtout, dès 2006, le service a choisi de respecter ses utilisateurs en respectant leur vie privée. Et franchement s'y atteler dès 2006 c'est assez surprenant. À l'époque ce type de discours n'était pas encore monnaie courante et encore moins une case à cocher dans la liste des arguments de vente (contrairement à aujourd'hui).

C'est une entreprise de Grands Bretons qui est spécialisée dans la recherche. Ils n'ont pas d'autres produits, ils ne revendent pas vos données, ne vous enferme pas dans une bulle, ne demande pas de pognon aux créateurs de site web et en plus ils ont leur propre infrastructure. Ils ne s'appuient pas sur le cloud Amazon ou Google ou Azure… Bref, ils font à peu près tout pour avoir leur indépendance.

Il s'agit d'une toute petit équipe de sept personnes. Ils n'ont pas connu encore de vague de popularité leur permettant de grandir plus que de raison. Du coup ils sont encore très concentrés.

En bref, c'est le seul moteur de recherche ayant son propre index qui respecte la vie privée de ses utilisateurs.

Techniquement ça donne quoi ? 🔗

J'ai fait quelques tests et apparemment les résultats sont les mêmes pour tout le monde (testés avec mon navigateur habituel et comparé avec une autre machine, avec une autre ip dans un autre AS avec un navigateur différent). Et c'est tout con mais du coup tu peux dire à quelqu'un "c'est le troisième résultat pour la recherche flan anglais", ça sera le même troisième résultat pour lui aussi. (Bon si vous modifiez vos préférences forcément ça pourra influencer sur l'ordre des résultats…)

Le moteur ne connaissant pas ses utilisateurs, il n'y a pas de bulle de filtrage et des résultats homogènes.

Après, il est possible (via un cookie) de personnaliser un peu ses préférences et donc d'obtenir des résultats un peu différents. Une option sympatique est le fait de pouvoir limiter le nombre de résultat provenant d'un même domaine. Vous pouvez également afficher la taille de la page et la date de crawl (quand la page a été indexée pour la dernière fois). Et enfin vous avez le désormais classique choix pour avoir un thême sombre.

À tout moment, vous pouvez vous rendre sur cette page vous montrant le contenu du cookie Mojeek. Vous verrez que ça ne contient que vos préférences. Et vous pouvez aller vérifier dans les entrailles de votre navigateur également, pas obligé de faire aveuglément confiance.

Selon leurs dires, ils ne gardent que quelques logs à des fins de statistiques sans conserver d'informations pouvant identifier les utilisateurs. Les adresses IP sont dégagées et remplacées uniquement par un identifiant pour indiquer le pays du visiteur. Mais bon comme partout, ça on ne peut pas vraiment le vérifier.

Quoi qu'il en soit, ça reste une boite européenne (allez, revenez dans l'UE, on vous aime bien) qui n'axe pas son business sur les métadonnées et la revente de vie privée. D'ailleurs ils n'ont pas trop de business model pour le moment. Ils cherchent un peu des pistes mais se veulent rassurant sur le fait de toujours poursuivre leur engagement vis-à-vis des utilisateurs.

Leurs serveurs ne sont pas éparpillés partout dans le monde mais seulement au Royaume-Uni ce qui peut être un poil chiant pour les utilisateurs mais par chance pour nous petits français ça n'a pas d'impact sur la latence et la vitesse d'utilisation. Mais ptet moins agréable si vous êtes éloigné.

Ouai mais les résultats ? 🔗

C'est pas top sans non plus être horrible. Je m'y suis mis par défaut depuis une semaine et il m'arrive de retourner à DuckDuckGo pour certaines recherches. Mais bon je dirai que ça me convient pour au moins les deux tiers de mes recherches.

capture d'écran de la page de résultats.

C'est très épuré et surtout sans embrouilles

Si chacun pouvait enlever 10% de ses recherches de Google vers Mojeek ce serait énormissime (ouai je suis rêveur).

Un ptit truc qui manque est de pouvoir n'afficher des résultats que dans certaines langues. J'aimerais bien n'avoir que des résultats en anglais ET en français. Des résultats en allemand ça me fait un peu une belle jambe.

Concernant la recherche d'images, ils ne le font pas eux-mêmes. Ils ont délégué ça à deux entités : pixabay (qui ne fonctionne pas vraiment) et bing (qui fonctionne bien). Ce compromis ne me gêne pas, on peut imaginer que le jour où ils auront plus de thunes ils s'y pencheront. Cela dit, je ne me fais pas d'illusion face à la tâche titanesque que ça représente.

Ils ont quelques ptites astuces pour chercher un peu plus efficacement pour n'afficher que les résultats avant ou après une certaine date. Ou bien ne limiter la recherche qu'à l'url ou bien uniquement dans un site précis. Vous retrouverez ça dans cette page d'aide.

Un ptit truc que j'aime bien c'est de taper l'url d'un site ouaib dans leur recherche, ensuite ils vous mettront un ptit champs de recherche pour chercher que dans ce site précisément. C'est un ptit détail tout con mais l'expérience utilisateur est pas pourrie.

Et mention spéciale : leur site marche parfaitement sans JS.

C'est recommandé ? 🔗

Ouaip ! Si vous voulez militer un peu contre Google et ses travers.

Non ! Si vous attendez à avoir les mêmes résultats que Google qui connait tout de vous.

Il faut être prêt à faire quelques concessions et prendre de nouvelles habitudes. Mais que voulez-vous, combattre un mastodonte n'est pas de tout repos.

Je ne prétends pas que ce moteur peut remplacer tous les autres dès aujourd'hui mais il peut répondre à déjà pas mal de requêtes.

Récap 18 : Janvier 2021

Voilà, la fameuse année 2020 est définitivememt terminée. Et on vient de finir le mois de l'enfer avec tout ses "bonne année bonne santé bonne blablablab".

Blog 🔗

J'ai l'impression d'avoir beaucoup blogguer ce mois-ci. Pas mal de temps libres à regarder des films du coup ça fait pleins de ptits articles mais surtout j'ai aussi sortit des articles plus techniques (on m'en réclame, ça met la pression !).

J'ai aussi retravaillé la config d'Hugo pour lui faire générer le glog pour gemini. C'est pas encore 100% au point mais c'est déjà pas mal. Les liens sont tous pétés je sais mais bon j'ai pas de solution propre pour le moment. Merci à PengouinPdt pour son article à ce sujet.

Ayant encore envie d'écrire, je me suis mis à traduire deux "vieux" articles. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait. J'ai pas trop l'habitude de rédiger en anglais. Je lis parfaitement l'anglais mais l'écrire est une gymnastique que je ne pratique pas assez. Les tournures coincent un peu. J'ai l'impression d'avoir un anglais très scolaire, lourdingue moche.

En bref ce mois-ci : 5 articles, 33 commentaires, 24 visionnages, 514116 requêtes, 48208 visiteurs uniques pour 16.76 Go de trafic.

Films 🔗

Beaucoup de film ce mois-ci. D'ailleurs concernant ma résolution de me faire une grosse partie du TOP250 IMDB j'ai pas mal progressé avec 14 films du classement rien que ce mois-ci !

Jeux 🔗

Graveyard Keeper 🔗

Superbe petit jeu par la boite Lazy Bear. Je connais pas l'histoire derrière le jeu, mais j'imagine que les devs ont aimés Stardew Valley et ont voulu faire le leur. Donc ouaip, c'est très ressemblant mais c'est pas non plus un copié/collé.

Le jeu utilise les mêmes mécaniques, un personnage qui arrive dans un endroit et se retrouve à devoir récupérer la ferme familliale le cimetière du village. Mais en plus de ça, il va devoir gagner la confiance du village, tenter de s'enrichir un peu au passage, s'occuper de son potager, retaper l'église, pourquoi pas monter sa propre taverne ou bien aider un camp de réfugiés, pêcher, explorer un donjon… De quoi s'occuper avec des tâches pas mal variées.

Le jeu s'inspire donc énormément de son aîné mais a sû prendre quelques distances concernant l'aspect social. Ici, c'est bien plus survolé et gagner la confiance des différents habitants signifie surtout faire quelques petites quêtes souvent de type fedex on va pas se mentir. Ce point est donc bien inférieur à Stardew Valley mais franchement ça m'arrange, c'était pas le point qui m'intéressait le plus.

Par contre sur de très nombreux points, Graveyard Keeper est bien supérieur. L'expérience de jeu est bien plus agréable sur de nombreux ptits détails. La gestion des outils est simplifiée : il vous suffit d'avoir l'outil dans votre inventaire pour pouvoir réaliser les actions correspondantes. Je m'explique : si vous avez besoin de bêcher le sol, vous n'avez pas besoin d'aller dans votre inventaire sélectionner la bêche puis bêcher. Là, si vous l'avez dans votre inventaire pouf ça suffit. Pareil pour miner/couper du bois/attaquer un ennemi. C'est bien plus sympa, plus besoin de passer son temps dans l'inventaire à switcher d'outil constamment.

Un autre détail, c'est la suppression de l'absolue nécessité de pioncer chaque nuit sous risque de tomber fatigue et d'être pénalisé. Là, vous pouvez découcher, bosser toute la nuit, vous promener… on vous fera pas chier pour rentrer avant 2h du mat. Fini le rush d'arroser ses plantes puis de partir en expédition en ayant préparer l'inventaire la veille afin de grapiller le plus de secondes possibles. C'était vraiment le point qui me frustrait le plus dans Stardew.

Un point vraiment sympa dans ce jeu, c'est que les ptits trucs fastidieux qui deviennent un poil chiant et répétitif mais qui sont nécessaire et pas encore prise de tête au début du jeu peuvent être automatisé en avançant dans sa partie. Étant un gardien de cimetière, vous avez la lourde tâche d'enterrer les cadavres que l'on vous apporte mais vous allez découvrir le moyen de les transformer en dociles zombies. Une fois fait, vous allez pouvoir les faire bosser pour couper du bois, miner de la féraille et du charbon, s'occuper de vos plantations… Et c'est ultra bien pensé et très progressif. En début de partie c'est normal de devoir couper du bois pour comprendre la mécanique et avoir un sentiment de progression. Mais une fois la partie très avancée, cette mécanique n'a plus trop d'intéret et est juste chiante mais le fait de pouvoir l'automatiser permet de se libérer pour faire d'autres tâches. On ne reparle des conjoints inutiles dans Stardew ?

Le jeu est assez drôle dans ses dialogues. Les DLC apporte d'ailleurs énormément de background aux différents protagonistes ce qui faisait un poil défaut dans le jeu de base.

Visuellement le jeu est sublime. C'est du pixel art des plus raffinés avec des effets de lumières et d'ombres de toute beauté ! Les sprites sont assez fins et surtout ils utilisent des techniques modernes avec des textures pour faire du normal mapping qui rend super bien. Le monde est pas si petit que ça (comparé à Stardew je dirai que c'est 15% plus grand) et super choupignou.

Si vous voulez profiter à fond de l'expérience, je vous conseille de prendre ses deux DLC dès le début et non d'attendre d'avoir fini le jeu pour vous y pencher.

Nuxeries 🔗

Alpine Linux nous a pondu une nouvelle version. Et dans celle-ci il y a surtout PostgresQL qui passe en version 13. J'ai donc uppé mes quelques postegrs qui tourne. Ça se fait à base de backup de la vieille version puis upgrade puis restauration de backup.

Vrac 🔗

Juste un ptit lien vers Mojeek. C'est du teasing.

Supprimer ses vieux toots sur Mastodon ou Pleroma

Je me traîne mon instance Pleroma depuis plus de deux ans maintenant. Donc mon compte dessus a grandit grandit grandit et contient donc un peu trop de toots à mon goût. Plus un toot est vieux moins il a d'intéret (sauf cas exceptionnel) du coup autant le dégager, non ?

Si on est administrateur soi-même, on peut le faire à la bourrin en allant direct tripoter ça dans la base PostgresQL. Si on est simple utilisateur (ou si on ne se sent pas d'aller mettre les mains dans le camboui) on peut utiliser le logiciel Ephemetoot.

C'est un ptit soft en python utilisant l'API de Mastodon (et donc compatible Pleroma) pour demander la suppression d'un toot. Il se configure pour ne toucher que les toots ayant un âge. Il vous permet également d'en faire une sauvegarde locale sous forme de fichiers json.

Supprimer ses vieux posts 🔗

Pour virer ses vieilles publications il existe un ptit outil en python bien sympathique : ephemetoot.

Installation 🔗

Vous l'installez via pip install ephemetoot --user et ensuite il va vous faloir le configurer. Mais avant il vous faut un token d'autorisation en lecture/écriture.

Création de token pour Pleroma 🔗

Pour générer ce token vous pouvez utiliser cette petite page web. Vous entrez l'url de votre instance, votre pseudo et dans le scope vous choisissez read write. Vous cliquez sur publish access_token ce qui vous redirigera vers votre instance pleroma.

Vous vous y connectez et cela devrait vous donner votre token (une suite de caractères).

Création de token pour Mastodon 🔗

Rendez-vous dans les paramètres de votre compte mastodon. Dans Development cliquez sur New Application.

Là, renseignez un nom ("ephemetoot" fera très bien l'affaire) et cochez les cases suivantes :

  • read:accounts
  • read:statuses
  • write:conversations
  • write:statuses

Et Submit vous ramènera à la page précédente. Maintenant, cliquez dans la liste sur l'application que vous venez de créer ("ephemetoot" ?) et là vous trouverez votre access token.

Configuration 🔗

Vous pouvez désormais lancer la commande ephemetoot --init Vous répondez honnêtement à chacune des questions ce qui vous créera un fichier de conf.

lord@hermes ~ ephemetoot --init

Create your config.yaml file.

For help check out the docs at ephemetoot.hugh.run

Access token: w××××sVLx0eZjqGI××××××××××××××××××cYpZCO0
Username(without the '@' - e.g. alice):lord
Base URL(e.g. example.social):pleroma.lord.re
Days to keep(default 365):50
Keep pinned toots?(y or n):y
Toots to keep(optional list of IDs separated by commas):
Hashtags to keep(optional list without '#' e.g. mastodon, gardening, cats):
Visibility to keep(optional list e.g. 'direct'):direct
Archive path(optional filepath for archive):/tmp/archives

FEU ! 🔗

Il ne vous reste plus qu'à la lancer et au bout de quelques secondes vous devriez le voir bosser en évitant certains toots, en en supprimant plein et en archivant tout ça là où vous l'avez spécifié.

lord@hermes ~ ephemetoot

============= EPHEMETOOT v3.1.0 ================
Running at Fri 29 Jan 2021 17:14:12 +0000
================================================

Fetching account details for @lord@pleroma.lord.re
Checking 3502 toots
👀 skipping direct toot - A3gwkp94Z6eZy8E9dQ
👀 skipping direct toot - A3ZRLkczlaBM284IEq
👀 skipping direct toot - A3RAUHHzBf7MBIacuu
👀 skipping direct toot - A3QC5jXf0p3fJgNyBU
👀 skipping direct toot - A3QBVsFNAaYttDjTY8
👀 skipping direct toot - A3MrrOQ689K7nx2x7Y
👀 skipping direct toot - A3MroxsvodfMveNLbE
👀 skipping direct toot - A3K8inRWqEQSYKK4lk
👀 skipping direct toot - A3JllaUPA3emIi1v6m
👀 skipping direct toot - A3AtgeHuf5CXqPhgci
👀 skipping direct toot - A3AtLX5aEQYPR6rrAe
👀 skipping direct toot - A3AsbTvFfmtmIJ4nC4
👀 skipping direct toot - A2u4EaCK4ThmrKad5k
📌 skipping pinned toot - A2QuN2EOvnn7w15zo8
👀 skipping direct toot - A2Ih1FLGeURHYcuMpk
👀 skipping direct toot - A2Cq50eExXR3mYtN44
👀 skipping direct toot - A2CpxT8BB1J3ntIfku
👀 skipping direct toot - A2CptiywIk45o3C18y
👀 skipping direct toot - A2CppX6OWnXbnsgIfQ
👀 skipping direct toot - A2Cpf0VeqqkRp8Tksy
👀 skipping direct toot - A2CpaTT7kqkwBu8GQK
👀 skipping direct toot - A2CpMWMqBGlJ7vXX2O
👀 skipping direct toot - A2CpBX8QzDbGK2YuXI
👀 skipping direct toot - A29kZEM7NPENmgYyFU
👀 skipping direct toot - A23tn3jbOcbdXJSO92
❌ deleting toot A23qUx0jM9vZbl8sO8 tooted 10 Dec 2020
❌ deleting toot A23jR3vizPSkEL01rM tooted 10 Dec 2020
❌ deleting toot A23feNA8Oa2VpIpZdQ tooted 10 Dec 2020
❌ deleting toot A23e3QN7Os7F6yioca tooted 10 Dec 2020
❌ deleting toot A23VPVcreCoEBpXibI tooted 10 Dec 2020
…
Removed 834 toots for lord@pleroma.lord.re.

---------------------------------------
🥳 ==> 🧼 ==> 😇 User cleanup complete!
---------------------------------------

Voilà ça peut prendre pas mal de temps. Mais au moins vous pourez regarder des emojis dans votre terminal.

Il peut arriver que le serveur vous envoie chier si ça va trop vite mais il existe l'option --pace pour contrer ça.

BONUS : Mumuse avec les archives 🔗

Vous allez donc vous retrouverez avec tous vos toots dans des fichiers json dans le dossier d'archive que vous avez défini (/tmp/archives/ dans mon cas).

Pour mon blog j'utilise un ptit script qui me liste les mots les plus fréquents et j'ai voulu faire passer ça sur mes toots pour voir un peu ce que ça donne. Du coup il faut adapter un peu pour extraire les données.

cat *.json | jq -r '.pleroma .content' > /tmp/total

Le fichier /tmp/total contient tous les textes de vos pouets. Voilà, faites-en ce que vous voulez ;-)

The Wolf Of Wall Street

Contexte 🔗

C'est un biopic sur la vie de Jordan Belfort. Après les évènements relatés dans le film, il a écrit son autobiographie qui servira de base à cette adaptation par Martin Scorcese.

En ce moment ça parle beaucoup des dérives de la bourse du coup ça m'a donné envie de me refaire ce film.

Histoire 🔗

Jordan Belfort débute sa carrière de courtier à Wall Street pile au moment du crash boursier de 1987. N'ayant plus vraiment de boulot à cause de cette situation, il finit par monter sa propre entreprise à lui en lui donnant une histoire bidon. Il se spécialise dans les actions les moins chères d'entreprises assez peu solides et surtout inconnues afin de ne pas avoir trop de concurrence, de viser un public non averti et surtout pouvoir gonfler ses marges.

Son entreprise rencontre un succès immédiat et de là change de style de vie. C'est la débauche totale, l'argent coule presque autant que la drogue et ce qui va avec…

Ressenti 🔗

Le film dégage une énergie folle. Il est ultra rythmé avec des scènes de liesses totales, des orgies, des discours, de la bamboche absolue… Il y a du cul constamment, ça se chnouffe tout le long du film. L'ambiance est folle et les personnages sont impressionnants.

Leonardo DiCaprio est quand même l'un des meilleurs acteurs actuels, non ? Il parvient à rendre un personnage extraordinaire tout à fait crédible. Les scènes où il est complètement défoncé sont trop bien, particulièrement celle où il est à moitié paralysé. C'est ptet le film où il m'a le plus impressionné (probablement avec What's eating Gilbert Grape). Il a bien mérité son salaire de 25M$ pour ça.

J'aime bien le fait que Dicaprio parle directement au spectateur "vous n'avez pas de chance, vous." Déjà, de base j'aime bien quand il y a un narrateur. Point bonus pour un narrateur omniscient pas forcément dans l'histoire mais là un narrateur qui parle à son public c'est encore mieux.

Le choix des musiques est excellent. C'est dommage que ça ne soit pas plus présent. :-/ Ils auraient pu foutre Smokestack Lightning pendant les trois heures que je ne me serai pas plaind.

Jordan Belfort et sa femme au pied se faisant la gueule

Au pied de la trump tower ce plan est vraiment très beau.

Le film est ultra drôle. J'ai pas vu beaucoup de films de Martin Scorcese mais celui-là est clairement le plus fun de ce que je connais. Entre les situations complètement absurdes, les dialogues avec des personnages extrèmement hors des normes et la décadence, il se passe toujours des trucs wtf. Certains des personnages sont particulièrement cons et sont pourtant parvenu à grimper très haut sur l'échelle du rêve américain. C'est à la fois drôle de les voir raconter des conneries plus grosses qu'eux mais c'est aussi effrayant de voir que du coup à ce niveau il n'y a plus aucun rempart contre ce qu'ils font aux autres. Le terrifiant pouvoir de l'argent.

Toujours concernant l'humour, certains petits rôles (le banquier suisse et tante Emma) permettent d'ajouter des scènes hilarantes où l'on a le droit aux pensées des personnages lors des dialogues. Ça contraste avec le reste du film mais en plus c'est hilarant. Quasiment toutes les apparitions de Leonardo pourraient être à l'origine de memes.

Cet extrait, sans son, je peux me le regarder en boucle et ça me fait toujours rire. Entre Jonah Hill sérieux mais atteint et surtout DiCaprio qui délire complètement à deux doigts d'exploser de rire en se foutant de la gueule de son comparse, je ne peux pas m'en lasser. Je les entends bien dire “Steeeee-ve Ma-Dden”

Le film n'est clairement pas à montrer à tout le monde. Ça déborde de cul. Il y a des meufs à poil constamment. C'est vraiment les bouts de viande donnés en pâture aux traders.

spoilers

C'est un film de type rise&fall où l'ascencion est rapide mais la chute encore plus rapide. Au final, le héro n'est pas si immonde que ça. Certe il a une hygiène de vie déplorable et est particulièrement fier de ses fêtes à la saucisse. Mais à côté de ça il n'a pas d'accès de violence physique envers sa femme ni envers personne d'autre, il enfume les ptits porteurs et surtout les riches mais bon j'ai envie de dire que quand tu joues en bourse tu fais partit du problème. Bref, le mec est surtout volage et a su profiter du système et ne connaît au final une chute pas si douloureuse que ça. La prison semble pas si désagréable avec ses cours de tennis…

À sa sortie, une fois sobre, il continue le business en vendant ses techniques via des séminaires et des bouquins (et des droits pour ce film ^__^). Et le pire c'est qu'il parvient à très bien en vivre… C'est une société bien hypocrite quand même.

J'adore ce film. Les acteurs sont bons, le scénar est foufou et pourtant tiré d'une histoire vraie et wow qu'est-ce qu'il est drôle comme film !

No Country For Old Men

Histoire 🔗

En 1980, Josh Brolin chasse tranquilou près de la frontière méxicaine, dans le désert du Texas. Il finit par tomber sur quelques pickups et des cadavres de-ci de-là. Il trouve également une grosse quantité de drogue et une mallette avec une grosse quantité de pognon. Un homme salement blessé l'implore de lui filer de la flotte mais se fera snober.

Notre chasseur rentre chez lui plutôt content de son butin mais en pleine nuit ne parvient pas à dormir et décide de retourner apporter de la flotte au pauvre grars mourant. En pleine nuit, il revient sur ce lieu assez étrange. Bon bha, le dernier survivant n'est plus … survivant mais surtout Josh Brolin se fait remarquer et poursuivre par des gens pas supers intentionnés mais il parviendra tout de même à s'en extirper.

De retour chez lui, il organise sa fuite avec sa femme d'un côté et lui de l'autre. Mais il sera pris en chasse par Javier Bardem qui incarne ici un tueur psychopathe bien décidé à récupérer le pognon.

Ressenti 🔗

Le film est vraiment lent. Je l'avais déjà vu à l'époque et m'étais endormi mais là, j'ai tenu et franchement le film est cool.

Visuellement il a une pâte super agréable. C'est le boulot de Roger Deakins le directeur de photographie qui bosse toujours avec les frêres Coen mais aussi Denis Villeneuve. Et là, on a un truc qui ressemble de pas loin à Sicario et c'est pas peu dire que j'adore l'esthétique de ce film. Ici, c'est pas aussi hypnotisant mais pas loin. Ce sont les mêmes genres de paysages avec ce soleil écrasant, des gros plans faisant apparaitre les imperfections de peau des persos, des plans à la caméra fixe et où les acteurs bougent peu (parfait pour giffer)… C'est vraiment très joli.

Le film n'a quasiment pas de musique mais ça ne m'a pas manqué non plus. Ça permet d'avoir d'autant plus de tension dans les scènes qui le nécessitent.

J'aime beaucoup les films drôles des frêres Coen et là… bha c'est pas un film drôle du tout mais il y a quand même pas mal d'instants où je me suis bien marré. Ce sont des ptites répliques ou des situations mais ça reste au final subtil et surtout la violence et l'action à côté prend le dessus.

Javier Bardem avec une coupe de cheveux immonde et un sourire dérangeant

Je peux pas ne pas mettre une image de lui pour illustrer

Javier Bardem est vraiment super dérangeant et très flippant alors qu'il est d'un calme olympien. Il massacre sans en avoir rien à foutre, il ne semble même pas prendre de plaisir à buter les gens. Entre son arme à air comprimé qui laisse pas de trace, son fusil à pompe avec un silencieux (wtf) mais surtout sa coupe de cheveux de Playmobil il a tout pour foutre la trouille.

À un moment du film Woody Harrelson se rend chez le grand patron et lui sort une phrase étrange comme quoi il manquerait un étage dans l'immeuble. Je sais pas trop si c'est une référence à un autre de leur film ou si c'est juste un ptit coup de pression de la part du personnage pour dire qu'il soupçonne un truc de louche. Mais bon, il sait pertinnement qu'il doit récupérer du pognon et de la drogue donc si c'est une allusion qu'il sait qu'ils cachent de la drogue là-bas ça n'a que peu d'intéret (venant de la part d'un perso qui semble assez intelligent…).

spoilers

L'histoire est assez frustrante :

  • si l'on s'accroche au personnage de Josh Brolin parcequ'il se fait crever sans qu'on sache vraiment comment vu que ce n'est pas montré. Toujours est-il que c'est par des méxicains que l'on a visiblement pas vu auparavant. Donc malgré tous ses efforts il ne parvient pas à ses fins et en plus pour les spectateurs c'est pas montré.
  • si l'on s'attache à Tommy Lee Jones parcequ'il ne parvient pas à chopper la thune, la drogue, Josh Brolin, Javier Bardem ou les méxicains. Il part à la retraite tout tristouille en pleine dépression.
  • si l'on s'attache à Javier Bardem (heuu posez-vous des questions si c'est le cas). Il ne parvient pas non plus à ses fins mais décide de quand même buter la femme de Brolin sans y prendre de plaisir. Et puis globalement avec tout le mal qu'il se donne il ne parvient pas non plus à ses fins.

Au final tout se désamorce un peu tout seul comme un deus ex machina inversé. C'est déroutant et frustrant mais au final c'est tellement rare que j'ai bien aimé.

Le film est excellent. Mon premier visionnage ne m'avait clairement pas inspiré mais là j'ai beaucoup aimé. Malgré le rythme bien trop lent j'ai beaucoup aimé l'humour, la tension et même les quelques scènes d'actions. Visuellement c'est beau, les acteurs sont cools, l'histoire sympa même si frustrante.

Braveheart

Freeeeeedooooooom !

Je découvre le film 25 ans après tout le monde. J'ai bien entendu vu des images, des extraits et tout mais jamais vraiment vu ce film.

Et pourtant, j'aime bien Mel Gibson et là il est l'acteur principal mais aussi le réalisateur.

Ce film retrace la légende de William Wallace qui au début du quatorzième siècle s'est opposé aux anglais. On a donc le droit à 3h de braves écossais en kilt hurlant pour se donner du courage pour affronter ces fiéfés rosbeefs.

Ce film a de l'allure. Les affrontements sont dantesques, l'histoire est ultra cool, les décors sont crasseux, il y a de la trahison dans tous les sens et donc des retournements de situation. Le film n'hésite pas à être cru en montrant bien la violence des affrontements.

Il existe d'ailleurs une version longue qui s'attarde bien plus longuement sur une scène de torture bien graphique. D'ailleurs le film a été assez mal reçu du fait de sa violence trop présente au goût de certain. Perso, étant pas mal habitué aux films gores et compagnie ça ne m'a pas choqué du tout, surtout que ça reste quand même un film relatant une révolution… donc pas un truc à priori clean. Je pense qu'aujourd'hui il choquerait bien moins.

Le film a également été pas mal moqué pour sa vision de l'Histoire qui est fausse sur quelques points :

  • La Reine n'avait que 5 ans à la mort de William … si vous voyez ce que je veux dire.
  • William n'était pas le paysan du coin mais déjà un chevalier avant de commencer son épopée.
  • L'écosse n'était occupée que depuis un an avant l'insurrection.
  • Le Braveheart n'était pas William Wallace mais le roi Robert Bruce.
  • Pas de kilts à cette époque.

Le film date d'avant la généralisation des effets visuels numériques même s'il y en a un peu ça reste majoritairement des effets pratiques. Visuellement c'est très … analogique avec un grain pas trop présent mais quand même visible. On a le droit à tout un tas de décors de là-bas (donc bien verdoyant et boueux (j'ai une belle image de l'Écosse, hein ?)) et avec des chateaux des vieilles baraques en pierre et en bois. Ça a dû être un sacré boulot de créer ces décors avec tous les accessoires et les costumes. On en a pour son pognon.

J'aime bien le look écossais avec ces grands kilts qui se remontent à l'épaule et avec ces couleurs assez marrons sombres alors que le kilt cliché que l'on voit maintenant est assez moche. Je comprendrai jamais pourquoi ils ont pu avoir un tel costume traditionnel alors que … bha … le climat là-bas ne s'y prête pas tant que ça.

Bon, bha c'était cool comme film, rythmé, joli et intéressant avec un casting qui a de la gueule.

honest Thief

Encore un film où Liam Neeson est gentil et où il va rétablir l'ordre et la vérité et surtout la justice.

Le gars est un braqueur qui parvient à dévaliser des banques sans être remarqué ni rien. C'est un mec super fort minutieux et surtout sans violence.

Il rencontre une femme et souhaite donc se poser et arrêter ses conneries. Il téléphone au FBI et convient d'un rendez-vous pour se rendre ainsi que tout le pognon qu'il a chourré.

Mais les deux agents en charge du rendez-vous, vont préferer prendre le pognon rien que pour eux. Trahison, vengeance toussa…

C'est … pas mal fait mais tellement convenu et sans surprise. On a le droit au cliché du coup de foudre, du voleur gentil qui n'a fait ça que parceque son père s'est fait escroquer, l'ancien marines qui n'a en vrai jamais buté personne (mais qui ne s'offusque pas de tirer sur des gens et de traîner à côté de cadavre on ne peut plus frais).

Je comprends pas qu'on ait collé cette étiquette d'acteur de film d'action à Liam Neeson, je le trouve vraiment pas badass et en plus maintenant qu'il est soixantenaire c'est encore moins crédible.

Ptain ils ont Robert Patrick et ils savent pas s'en servir du tout. À première vue il a un bon rôle et tout puis… pouf non. Franchement quand tu as un T-1000 tu le fous pas en personnage de second rôle, tu le fous tout en haut, merde !

J'en ai déjà trop écrit sur ce film, c'est vraiment très moyen (comme tout film d'action avec Liam Neeson).

Accéder à Matrix depuis Weechat en 2020

J'ai déjà déclaré mon amour à IRC de nombreuses fois sur ce blog. Mais je dois avouer que Matrix prend tellement d'ampleur que … bha … il faut y être aussi.

Et comme le dit si bien XKCD je suis pas prêt à quitter mon client irc. J'ai un peu expérimenté avec Vector Riot Element (pfiouu va faloir choisir à un moment donné) et c'est clairement pas ma tasse de thé. L'interface est énorme visuellement, c'est lourdeau, ça bouffe une quantité de ram impressionnante, faut prendre sa souris pour un oui ou pour un non… bref c'est trop kikoo moderne pour moi.

Du coup j'ai à peine survolé vite fait la liste de clients matrix (c'est vraiment cool de la part de matrix d'en présenter comme ça sur leur site officiel). Et j'ai pas trouvé de client qui me fasse vraiment rêver. Il y a plein de clients natifs, dans pas mal de frameworks, dans plein de langages différents.

Bon par contre niveau client en TUI c'est bien plus rare. On a GoMuks et voilà. C'est vite vu.

J'ai reluqué un peu et au final ça me branche moyen aussi comme client. En fait avoir ça dans un soft séparé ça me fait chier. J'ai déjà le meilleur client IRC du monde avec weechat. Pourquoi est-ce que je ne pourrai pas utiliser weechat pour Matrix ? Je n'en attends pas plus d'un client matrix. Ne pas avoir d'image inline d'upload de fichier et tout, ça ne manque pas au final. Et force est de constater que les quelques salons où je traîne utilise assez peu ces fonctionnalités.

Dans Matrix je n'ai pas vraiment envie de corriger mes précédents messages, pas envie d'envoyer de photos, pas envie d'envoyer d'émojis… bref je veux pouvoir faire de l'IRC. C'est maintenant gravé en moi et il y a au final assez peu de chance que je change.

Voyons donc les quelques possibilités afin d'accéder à Matrix depuis Weechat.

matrix.lua 🔗

Commencé au début de 2015, ce script en lua a été le premier permettant à Weechat de se connecter à Matrix. Il marche vraiment pas mal mais a été abandonné début 2019.

Il est vraiment léger niveau fonctionnalité et ne gère pas le chiffrement donc de moins en moins compatible.

En 2021 je ne recommande pas d'utiliser matrix.lua vu qu'il est abandonné et qu'il n'a pas de crypto ce qui entrave sa compatibilité.

matrix.py 🔗

Commencé au début de 2018 ce script en python est bien plus avancé et a été poursuivie son dev jusqu'à il y a peu. Il a plus de fonctionnalité et notamment gère le chiffrement des rooms modernes. Mais il est maintenant abandonné car l'architecture des scripts de weechat est trop limitante pour pouvoir aller plus loin.

Il est toutefois très utilisable. D'ailleurs c'est le moyen le plus pratique pour se connecte à matrix depuis weechat.

En 2021, bien qu'il soit abandonné, c'est bien matrix.py qui est le meilleur script pour weechat mais ça sera probablement pas valable très longtemps.

matrix.rs 🔗

Commencé fin 2019 ce plugin en rust souhaite prendre la relève et aller plus loin que ce que permettait le script python. Il est initié par le même maindev que le script.

Il est pour l'instant légèrement fonctionnel mais c'est vraiment loin d'être fini pour le moment. La dernière fois que j'ai testé, ça ne gardait pas les réglages en mémoire. Ça a même planté. Donc bon ça sera probablement bien mais pas maintenant.

Malheureusement le projet n'avance que très lentement.

En 2021, matrix.rs n'est pas dans un état satisfaisant à moins d'être prêt à galérer un peu et ne pas avoir toutes les fonctionnalités que l'on trouve déjà dans matrix.py .


Bon puisque les scripts/plugins pour matrix sont moyennement satisfaisants comment faire ?

Hé bien une solution possible est un proxy matrix/irc. En gros c'est un client matrix qui nécessite d'utiliser un client irc pour s'y connecter.

Ça pourrait le faire, hein ?

matrix-ircd 🔗

Et bha voilà matrix-ircd !

Le bousin est écrit en rust a débuté fin 2016 et depuis ça n'est plus vraiment développé malheureusement. Cela dit ça fonctionne mais c'est pas non plus la panacée.

Et du coup ça ne marche pas qu'avec weechat donc n'importe quel client irc pourra faire l'affaire.


Pour le moment je vais rester sur le matrix-ircd mais faut avouer que ce n'est pas non plus une solution parfaite non plus.

Star Wars : Episode 9

La fin \o/ (enfin en 2020).

Histoire 🔗

Kylo Ren est désormais le grand chef du Premier Ordre et s'échigne à retrouver une "boussole" sith lui permettant de trouver le chemin vers la planète des sith Exegol. Arrivé sur place, il rencontre Palpatine qui n'est pas si mort que ça et qui lui propose une alliance pour créer le Dernier Ordre en lui fournissant une flotte immense.

La Résistance se réduit désormais à peau de chagrin et va donc s'opposer afin de tenter de sauver la galaxie. Rey est donc la dernière jedi encore en vie qui va donc tout faire pour s'opposer à Kylo Ren.

Ressenti 🔗

Je pense que le plus grand changement dans ce film reste la coupe de Finn, tout le monde garde la même allure que dans le sprécédents épisodes sauf lui, il a dû parvenir à négocier un ptit tour chez le coupe-douille.

Un endroit avec du sable, une course poursuite, un grand ciel bleu… WITNESSS !

Bon alors j'ai cru qu'on allait apprendre que Rey est une fourchelangue pour au final découvrir qu'elle est véto spécialisée NAC. Donc comme ça, sortit dont ne sait où, Rey peut finalement guérir des trucs alors qu'on ne nous l'a jamais mentionné pour les autres jedi dans les 8 films précédents. Elle est quand même sacrément pratique cette Rey.

Hooo ils nous ont fait le coup des Goonies avec le doublon qui indique le trésor ! C'est mignon !

Ha au fait on vous l'a pas dit jusqu'à présent mais Leia a eu le droit à sa formation jedi entre les épisodes 6 et 7… Et du coup ensuite elle a eu Rey en stage emploi jeune. C'est quand même assez "facile" comme excuse pour expliquer l'entraînement de Rey, franchement pas bravo. Ça fait de Leia la jedi la moins utilisée pour ses facultés de jedi.

Pour le casting, ils sont encore retournés à l'ehpad du coin pour nous sortir Lando Calrissian qui devait probablement avoir besoin d'un peu de sous… C'est vraiment le *wink_wink*, “ Vous avez vu, on vous remet un personnage d'il y a quarante ans comme ça le film devient bien ! ”. C'est dommage parcequ'en fait encore une fois il n'apporte rien au récit et ça aurait pu être fait par n'importe quel nouveau personnage.

En parlant de nouveau personnage on nous en présente quelques nouveaux plus ou moins importants : on a le droit Merry fraîchement sortit de sa comté natale pour se joindre à la Résistance, on a un chouette petit Babu Frik mignon comme tout et qui semble ne pas être en effets numériques et aussi sa collègue Zorii qui pourrait s'avérer un personnage intéressant mais qui doit se taper le sempiternel “si je te revois je te tue mais en fait je t'aime je vais t'aider” alors que ça pourrait être une rebelle plutôt badass.

Dans les ptits nouveau on a Mr la Grande Intelligence qui devient le nouveau pion à la tête de l'armée du Premier Dernier Ordre. Ce rôle lui convient plutôt bien, ça change du Weasley.

du spoil

Bon, on sait enfin d'où sort Rey et bon bha c'est bizarre de sauter une génération (bon niveau timing ça correspond). Du coup se pose la question d'où sortent ses parents… Ils ont été fait comment ? Ça sent quand même le rafistolage d'excuses pour ça.

Franchement, Palpatine il a eu une descendance qui n'a jamais été mentionné. L'a-t-il eu "naturellement" ? Et du coup cette descendance directe n'a pas eu le droit à sa dose de midichloriens ? Et seulement la seconde descendance a eu le droit à ses pouvoirs ? Mouai.

Et puis ça se la joue “je sais qu'il va me désobéir et ne pas la tuer mais le but c'est de la faire venir ici.” Heuu … Au moins dans les précédents épisodes quand il y avait de la manipulation on y croyait un chouilla plus. Tout est tiré par les cheveux.

Dans les trucs qui sortent de l'ordinaire, il y a eu une cavalcade à dos de pseudo-licorne/bouc à la surface d'un vaisseau. C'est bien ça change. Par contre va ptet falloir qu'un jour les ingénieurs de ces vaisseaux gigantesques fasse en sorte que la moindre grenade qui pète à l'intérieur ne fasse pas péter tout le vaisseau.

Une autre nouveauté chouette c'est d'enfin voir que les vaisseaux exercent une poussée sur leur environnement et c'est utilisé assez jouissivement par le Millenium Falcon. Et on a presque eu le droit enfin à une bataille épique dans l'espace parcequ'on va pas se mentir mais dans tous les films les batailles spatiales n'impliquent rarement plus d'une poignée de vaisseaux. Du coup, on voit toute une armada de vaisseaux venir, la hype monte et hop ça zappe la baston, on y a pas droit. Bon, en y réflêchissant c'est ptet pas si grave parceque bon des pioupiou dans tous les sens avec les vaisseaux qui s'éclatent les uns les autres ça n'a que peu d'intéret… Mais juste en fond pour illustrer l'ampleur des engagements ça aurait été bien quand même. Pendant 9 films ça aura été vraiment timide sur ce point.

Bon par contre globalement un truc que je comprends pas c'est qu'on nous bassine constamment de l'équilibre entre le côté obscure et la force toussa toussa mais si on parle d'équilibre faut qu'il y ait autant d'un côté que de l'autre. Donc il ne peut pas y avoir que de l'un ou que de l'autre hors c'est toujours le cas en début/milieu/fin de saga (et de ce film aussi).

Visuellement je l'ai trouvé vraiment très très beau. Les environnements sont sublimes et variés. Beaucoup de plans sont screenshottables.

J'ai l'impression que ce film a été fait avec beaucoup de bonnes volontés. C'est techniquement irréprochable, généreux dans ses environnements/décors/costumes/effets pratiques et numériques. On nous ramène du cast original, on nous rallonge la sauce avec des scènes avec Carrie Fisher alors qu'elle était déjà morte, on nous remet une couche des droïdes d'antans sans oublier BB-8. Chewie a le droit à pas mal de scènes pour lui. Bref, le film veut faire plaisir à ses fans.

Mais par contre le scénar ça me semble laborieux. Entre la chasse aux artefacts sith, le coup du méchant mort qui n'est pas mort, l'hésitation sans fin de Kylo Ren et Rey… Franchement, ils auraient pu nous épargner ça et nous sortir un ultime grand-méchant qui en fait tirait toutes les ficelles depuis le début (vu et revu mais plus crédible à mes yeux).

Bon et sinon mon avis global sur toute la saga. Bha c'est pas mal avec des épisodes mieux que d'autres. En fait je pense que le format moderne des séries pourrait coller mieux ça éviterait les épisodes qui brodent et tout. Mais bon globalement j'ai du mal à comprendre la hype envers ces films. Ils sont biens mais voilà, d'ailleurs je suis d'avis de dire qu'ils ne méritent pas vraiment leur place dans le top IMDB… Je suis persuadé que sans le battage marketo-médiatique surpuissant de Disney ces films n'auraient pas une si grande aura.

Star Wars : Episode 8

Histoire 🔗

On en est où ? Ha ouai, la Résistance se réduit à peau de chagrin. Le Premier Ordre est au top avec toujours tout un tas de vaisseaux et tout. Ils sont à deux doigts de pouvoir achever les derniers restes des rebelles.

Rey est partie chercher Luke pour le ramener afin qu'ils sauvent tout le monde en affrontant le vilain Snoke et aussi Kylo Ren dans la foulée. Mais Luke ne semble plus trop avoir la foi et n'est pas trop tenté à l'idée de se castagner.

Ressenti (avec ptet un peu de spoil) 🔗

Mouai franchement qu'est-ce qu'ils ont voulu faire ici ? Ils se font chier pendant quatre films pour créer la légende de Luke et il le pourrisse dans ses 30 premières secondes d'apparition. Ils offrent une fin héroïque à Leia et puis en fait non elle est space proof, ne craint pas la décompression, le manque d'atmosphère, peut voler un comme elle veut dans son coma… On a un affrontement au sommet entre le grand méchant et Luke et bha en fait non. Le Poe Dameron qu'on nous fait découvrir à l'épisode précédent a le droit à une scène pour lui où il vend du rêve et après tout le reste du film il ne sert plus vraiment à rien à part se faire chier dessus.

C'est un peu dommage de désamorcer tout et de ne pas donner au spectateur ce qu'il veut. Et d'un autre côté on tente de nous mettre un ptit animal trop mignon et marrant afin de faire plaisir au spectateur mais non c'est pas ce qu'on veut.

Bon après visuellement c'est encore une fois très joli mais passer après l'épisode précédent c'est forcément moins impressionnant.

J'aime beaucoup le jeu de Bénicio Del Toro. Physiquement on le reconnait et tout mais son jeu est tellement différent de ce qu'il fait habituellement avec ses tocs et ses mimiques que j'ai presque douté du fait que ce soit lui.

J'ai pas aimé le passage sur la planète où il y a le casino et tout. J'ai eu l'impression qu'ils ont voulu rallonger la sauce avec ça mais … heuu … pourquoi le film est déjà suffisament long.

On a ENFIN le droit à un déclenchement de sabre laser à distance… J'ai toujours eu cette idée dès que j'ai connu l'univers de ces films. Ça a un potentiel tellement énorme en baston et ça n'avait jamais été exploité dans les films.

J'ai vraiment du mal à accrocher à Rey. Le personnage pour l'instant sort de nul-part et se confronte aux personnes les plus puissantes de la galaxie comme ça, sans jamais être formée ni rien. Je sens venir la grosse révélation dans le prochain épisode mais bon je pourrai pas être surpris, ça sera la fille/sœure/descendante d'un personnage qu'on a déjà vu et qui sera un illustre jedi. Ça laisse assez peu de prétendants. En sachant que les jedi n'ont pas le droit d'aimer (ce qui complique la reproduction) ça sera ptet un méchant ?

Dans le genre de truc inédit mais du coup bizarre, c'est la collision alors que le vaisseau est en vitesse lumière. Vous allez me faire croire que les collisions étaient possibles depuis le début mais que ça n'arrive absolument jamais ? Ils se promènent tous en ligne droite sans jamais rencontrer d'obstacle alors qu'ils passent parfois outre des ceintures d'astéroïdes, des planètes, des vaisseaux… MOUAI.

Et puis je comprends pas trop. Dans l'épisode précédent, nombreux ont été les personnages à se prendre des coups de sabres lasers sans que ça ne les tue. Rey, Kylo Ren, Finn … ils avaient plus de piles ou quoi ? Surtout que là dans ce film, on voit Finn se remettre sans aucune séquelle visible, Rey est comme neuve et par contre pas de bol Kylo Ren a le droit a une bonne grosse cicatrice bien vilaine à la tronche mais pas de main manquante ou autre membre remplaçable.

Star Wars : Episode 7

Histoire 🔗

Suite à la destruction de la seconde étoile noire, Luke Skywalker est désormais le dernier jedi en vie. Il part s'exiler quelque part sans donner sa localisation précise, sauf sur un bout de carte. 30 ans s'écoulent et à la place de l'Empire se créer désormais le Premier Ordre qui est à peu de chose près la même chose.

La Résistance menée par Leia est toujours là et cherche elle aussi Luke. La carte se trouve visiblement sur Jakku et donc la Résistance y envoie son meilleur pilote afin de récupérer la carte. Malheureusement le Premier Ordre est aussi au courant.

Ressentie 🔗

Franchement ? J'avais presque envie de lui cracher dessus mais … bha c'est pas mal du tout.

L'histoire est pas super originale c'est d'ailleurs une sorte de melting-pot des épisodes précédents. Un personnage qui s'avère avoir une forte orientation pour la force, encore une étoile noire, un méchant qui ressemble à dark vador mais qui obéit à un grand méchant qu'on ne voit que via hologramme… Mais ils ont ajouté des personnages qu'on a pas vraiment vu jusqu'à présent : les stormtroopers.

Visuellement ça envoie sec. Certains plans sont magnifiques, il y a une joie pâte visuelle.

La caméra est bien dynamique, sur les scènes d'actions c'est vraiment chouette. C'est vrai que les effets numériques décomplexés ça a un sacré avantage. Surtout quand comme là, ils sont au top niveau technique.

Le truc vraiment cool c'est que les lasers (les pioupious et les bvrmmmmms) font enfin de la lumière qui éclaire leur environnement. C'est un détail tout con mais ça change vraiment l'aspect visuel lors des affrontements. Il y avait un tout ptit peu ça dans l'épisode 2 mais là c'est vraiment un cran au-dessus et j'adore ce rendu.

Le film est bourré de ptites touches d'humour. Et certaines passent vraiment bien. C'est pas de la grosse blague mais des ptits traits qui font sourire.

Le rythme du film est plus soutenu globalement. Le montage est bien plus dynamique avec des actions qui s'enchaînent plus vite, sur ce point le film s'est écarté de ses origines et ça le modernise.

Bon, d'un certain point de vue c'est marrant de revoir les mêmes acteurs reprendre leurs rôles mais d'un autre c'est un poil ridicule. Han Solo fait vraiment pas crédible et plus là pour son pognon… Leia bon ça va, elle a un rôle de stratège militaire donc ça reste crédible. Et Luke bon… bha…

D'ailleurs sur les trois, Luke est celui qui a le mieux vieillit. Je préfère même sa tronche maintenant !

Dans les nouveaux personnages, c'est clairement BB-8 le plus sympa de la bande. C'est un personnage dynamique et assez attachant alors qu'il ne parle pas contrairement à cette daube de C3-PO (ouai je l'aime toujours pas). Au final ils nous ont pas mis de personnage débile pour combler.

Star Wars : Episode 6

Histoire 🔗

Alors que dans l'épisode 4 l'empire s'est fait péter son étoile de la mort, quoi de mieux d'en reconstruire une autre ? Pendant ce temps Luke et ses potes se décident à aller sauver Han Solo toujours cryogénisé de l'épisode précédent. Ils se rendent donc sur Tatooïne chez Jabba.

Une fois fait, Luke part achever sa formation de jedi auprès de Yoda sur Dagobbah avant de pouvoir affronter son père.

Ressenti 🔗

Hmm cet épisode est bien dans le sens où il semble clôturer l'arc narratif avec Palpatine et Dark Vador cependant la broderie avec les ewoks… bof.

En fait globalement le film n'a pas masse de trucs à raconter sur l'arc principal et prend donc le temps sur les aspects alentours. Le sauvetage du fier Solo est plutôt long, la bataille sur Endor avec les ewoks est aussi assez longue. À côté de ça l'affrontement entre Luke et ses ennemis est plutôt rapide et succint.

La marionnette de Yoda est sacrément bien faite et manipulée. On oublie facilement que ce n'est qu'un gros muppet tant ses mouvements sont bien fichus.

Bon, niveau "nouveaux" effets numériques je vais en dire du bien pour une fois ! Chez Jabba l'ajoute de la chanteuse et de son acolyte chanteur ça rend pas trop mal même si on voit bien les défauts ça reste pas mal. Bien moins grossier que pour l'épisode 4. Et à la toute fin ils ont également rajoutés des plans sur les villes en liesse qui sont plutôt dispensables.

D'ailleurs ils ont mis un plan de Naboo, donc j'en conclus que ça a été fait après l'épisode 1 et pourtant les effets numériques n'arrivent pas non plus au niveau de ce qu'ils avaient fait pour cet épisode. Ça a été sous-traité à la va-vite ou quoi ?

Bon par contre la course de moto dans la forêt… aïe, visuellement c'est vraiment pas la joie. Les incrustations jurent et en plus ils ont vraiment fait en sorte que ça dure longtemps.

Le scénar a quelques points étranges. Fallait forcément que Yoda meurt pile au moment où Luke revient le voir… Du coup le but c'est quoi ? Juste confirmer que Dark Vador est effectivement le père de Luke ? Obi Wan n'aurait pas pu lui envoyer un sms de confirmation ?

Mais surtout, pourquoi ? Pourquoi Palpatine tend un piège à l'alliance rebelle en lui donnant les infos concernant cette étoile de la mort.

Okay, c'est pour les attirer dans un piège afin de les massacrer, mais du coup, quitte à donner des infos pour les attraper… pourquoi ne pas donner des infos bidons. Non parceque bon visiblement le bouclier a bien été détruit sur Endor selon les plans de l'Alliance Rebelle donc le bouclier était bien à l'endroit prévu… L'étoile noire a effectivement un gros tunnel qui mène à un point stratégique que l'Alliance Rebelle a pu détruire éclatant tout l'engin.

J'aurai été ce géni de Palpatine j'aurai inventé une histoire bidon avec un générateur de bouclier à un autre endroit, comme ça l'Alliance n'aurait pas pu le péter. Et j'aurai indiqué un mauvais tunnel qui ne donne pas accès à l'endroit le plus faible de mon appareil qui a dû coûter une fortune … Bref, ce point me semble complètement con.

Bon et je me demande (mais je dois être le seul) pourquoi les ewoks sont si contents à la fin ? Il y en a surement des pelletés qui sont morts pour l'occasion dans un conflit qui ne les concernait pas… Je pense que l'Empire s'en foutait un peu complètement de ces ptits nounours donc pourquoi sont-ils si heureux ?

Au passage, Obi Wan serait pas un peu un mytho ? Il nous fait croire que son maître était Yoda. Si je me souviens bien, il a été le padawan de Qui-Gon Jinn et non de Yoda. Haha ! On ne me la fait pas !

Star Wars : Episode 5

Histoire 🔗

Après la destruction de l'étoile noire, la rébellion est partie se planquer sur une planète inhabitée. Alors que l'alliance rebelle vient de se faire repérer, elle prend la fuite non sans pertes. Luke Skywalker a reçu une vision de son mentor Ben Kenobi (pourtant décédé) de rencontrer Yoda sur la planète Dagobah.

Pendant ce temps, Dark Vador se rend compte que la Force reprend un peu de force ce qui ne peut que suggérer qu'un nouveau jedi vient de faire son apparition.

Ressenti 🔗

C'est vraiment un film d'aventure là. On a le héro qui se bat contre des grosses bébettes, le héro qui se bat contre un empire, le héro qui rencontre un nouveau mentor sur une planète exotique, le héro qui se fait piéger, ça flirte avec une princesse… Et c'est plutôt sympa à regarder.

J'ai passé un moment sympa. Voilà, pas plus quoi. C'est bien mais je pense que c'est surtout par nostalgie. Franchement le film est fait pale figure face à des productions plus modernes (si on compare ça à un film d'aventure genre The Hobbit ou même plus ancien comme un Indiana Jones).

Il y a plein de belles images, ça joue la carte du dépaysement avec des environnements variés du marécage à la toundra en passant par la cité dans les nuages et les astéroïdes. Mais en fait je crois que ce que j'aime pas c'est la brochette de héros.

Je supporte par C3-PO qui a vraiment un sacré balai dans le cul, Chewbacca bha j'ai l'impression d'avoir une serpillère qui passe son temps à pleurnicher, Han Solo relève le niveau mais sa lourditude constante avec Leia tourne un peu en rond. Leia bha … ouai ça va elle est bien et Luke bha je sais pas … je le trouve vraiment pas charismatique, pas spécialement drôle, pas vraiment attachant, bref je le trouve fadasse malgré le fait que ce soit le héros des films. Non décidément je comprends pas trop la hype pour Star Wars.

Dites donc mon cher, Luke Skywalker au début, après avoir tué le … yéti (?), pourquoi il part à pied dehors alors qu'il va faire nuit ? Dans sa grotte il aurait pu probablement passer la nuit sans trop de se refroidir et attendre le lendemain matin pour sortir. Ptet que sur Hoth les nuits durent 300 heures tu me diras… Mais même si c'était le cas. Il a un sabre laser, il peut donc faire fondre de la glace, il a son yéti (qu'il peut conserver au frais facilement…) ce qui lui procure une bonne quantité de bouffe qu'il peut cuire également avec son sabre laser. Merde quoi, il avait pas besoin de plus pour survivre "facilement".

J'ai l'impression qu'il y a au final bien moins d'ajouts numériques dans cette édition. Il y a quelques plans qui piquent les yeux mais ça reste plus rare que dans l'épisode précédent.

Le travail sur les maquettes des vaisseaux est vraiment ahurissant. C'est vraiment un travail d'orfèvre qui est fait et ça a un rendu où on voit biensûr les bords de l'incrustation, mais ça se laisse facilement oublier. Ça se sent que c'est de l'image analogique qui fait bien propre.

Même quand l'AT-AT explose avec ses débris qui volent ça rend pas mal, on voit que c'est des tous ptits trucs (je sais pas trop ce qui fait qu'on le remarque d'ailleurs) mais ça jure pas non plus.

Dans cet épisode Dark Vador passe bien moins pour un con que dans le précédent. On sent qu'il avait dû plaire dans l'épisode précédent et qu'ils l'ont donc bien mis en avant (aurevoir Tarkin).

Star Wars : Episode 4

Allez on arrive désormais dans les vieux vieux épisodes.

Histoire 🔗

20 ans ont passé depuis le précédent épisode. L'empire Galactique a définitivement remplacé la république mais des rebelles s'y opposent. Parmis eux, la princesse Leia donne un message à R2-D2 qu'il doit délivrer discrètement à Obi Wan Kenobi. Ce dernier vit en hermite non loin de la ferme de Luke Skywalker.

D'ailleurs ce Luke Skywalker aspire à une autre vie que celle de bouseux de l'espace. Et c'est R2-D2 qui lui fera quitter ses champs après s'être fait acheté par son oncle qui l'héberge. …

Ressenti 🔗

Bon alors vous le savez probablement, George Lucas aime bien rereremasteriser ses Star Wars et visiblement ma version est effectivement une qui a eu le droit à ce traitement. Il y a quelques bestiaux en images de synthèse 3D dégueulasses… C'est dommage parceque l'image est plutôt jolie avec un beau grain et tout mais ce contraste de film tout analogique avec ces ajouts d'effets numériques bof bof ça jure. C'est vraiment dommage.

Je vais pas mentir non plus, on voit souvent que les accessoires c'est des trucs en mousse/carton/polystirène mais ça a un certain charme. Ce sont des effets pratiques, de l'artisanat. Les quelques effets numériques d'époque donnent le ton. Déjà ils sont très rares et n'essayent pas d'en mettre plein la vue en étant sobre.

Franchement, les gens se sont foutu de la gueule de Jar Jar mais C3-PO… quel manequin insupportable celui-là. Et puis (alors là je sens que je vais me faire des ennemis mortels) Chewbacca … bha … c'est juste un sidekick rigolo avec ses grincements. Sa contribution au film est quand même bien légère.

Pourquoi quitte à refaire des effets numériques pour le film, ne pas avoir refait un peu mieux les effets des sabres lasers ?! Sérieux par moment ça se voit que le rotoscoping est loin d'être parfait…

Bon je décerne le prix de l'accessoire le moins bien réussi au drone de torture qui vient faire peur à Leia avec son aiguille.

Comme dit dans l'intro, c'est une version remasterisée avec plein d'ajouts numériques. Mais franchement c'est moche, apparemment ça a été principalement commis pour fêter les vingt ans du film en 97 et … c'est vraiment raté. Certe ça rajoute beaucoup d'immersion dans un sens parcequ'on voit plus de bébettes aliens et tout mais d'un autre côté l'incrustation est tellement dégueulasse qu'on perd en immersion. Et à côté de ça, tu vois le décollage d'un vaisseau depuis le sol qui est tout bien intégré est vraiment très bien fait.

C'est bizarre, vers 1h01m10s il y a quatre images où rien ne bouge sauf le sabre laser, c'est assez choquant (je l'ai choppé au vol sans savoir que ça allait y être) puis d'un coup une coupure où Luke a légèrement bougé. Wow. Comment ils ont pu laisser ça dans une énième réédition ?! Et quarante secondes plus tard une autre coupure du même genre (vous allez pouvoir m'apeler Michel) !

Un autre truc qui fâche, un vaisseau qui disparait de l'écran comme ça… une image il est là … pouf l'image d'après il disparait (1:49:32).

Bon, bha je l'avais pas vu depuis des années et je pense pas le revoir avant très longtemps. Je ne comprends pas trop l'aura de ce film. Il pourrait avoir le charme d'antan. Le film de science-fiction aventure avec des personnages marrants qui se prennent pas trop au sérieux (heureusement qu'Han Solo est là) mais ces rééditions niquent complètement ce ressenti et du coup j'ai l'impression de voir un truc botoxé. Le film veut pas faire son âge et se maquille à mort mais ça ne fait qu'empirer le truc et ça ne trompe personne.

L'histoire n'est pas des plus originales mais fait le taff, les acteurs aussi, les musiques c'est du John Williams qu'on nous a gavé de force depuis des décennies. Je pense que j'aurai bien plus apprécié ce film dans sa version originelle.

J'aurai dû chopper la version despecialized. Je suis habituellement amusé des ronchons du net qui se plaignent du moindre ptit détail (“Han shot first”, le drama Jar Jar…) mais là force est de reconnaitre que ce mix visuel brise complètement l'immersion. Je comprends bien les motivations de cette version alternative qui s'échigne à virer tous les ajouts de 97 tout en ayant la meilleure qualité possible.

Star Wars : Episode 3

Bon forcément troisième Star Wars d'affilée, j'ai plus grand-chose à raconter.

Histoire 🔗

Ça y est c'est la guerre entre la République et les séparatistes menés par le compte Dooku et le général Grievous. Les jedis tentent tant bien que mal d'empêcher que la République ne se déchire mais ça devient compliqué malgré leur armée de clones arrivée comme un cheveu sur la soupe. Cet épisode est la suite directe du précédent.

Les tensions entre Obi Wan et Anakin se sont apaisées légèrement mais ce dernier reste quand même assez instable psychologiquement. Désormais marié à Padmé Amidala il finit par la foutre enceinte bien que ça ne lui soit pas autorisé. Il a toutefois des rêves prémonitoires où il la voit mourir lors de l'accouchement.

Ressenti 🔗

On commence par un plan séquence tout fifou où la caméra virevolte dans tous les sens pendant un dogfight en orbite basse. Ça montre les muscles dès le début : on est LE space opéra ! Et c'est vrai que c'est plaisant à voir cette bataille si proche d'une planète avec plein de vaisseaux, des lasers, des roquettes, des droïdes.

Les effets spéciaux sont encore pas mal du tout pour l'époque. Comme quoi le premier épisode c'était ptet un peu tôt mais six ans plus tard force est de constater que la technologie a mûri.

J'ai l'impression que cet épisode ils se sont décidés à nous montrer plus de tout. Plus de planètes, plus d'aliens, plus de "culture", on a presque droit à du cyberpunk pendant quelques secondes dans le fond où l'on voit Coruscant de nuit mais plus proche du sol avec donc tout un tas d'enseignes néons et tout.

Plan pris en hauteur de la ville où l'on voit les néons de partout ce qui tranche radicalement avec l'imagerie habituelle que le film véhicule.

Sortit du contexte vous auriez deviné que c'était du Star Wars ?

Étonnament dans cet épisode je trouve que Palpatine est plus subtil avant de révêler son identité. Dans les épisodes précédents ils n'hésitaient pas à faire des remarques assez équivoques où bien des grimaces assez peu subtils. Le mec était clairement diabolique ça se voyait alors que là, au début du film quand il joue les prisonniers… bha il est plus crédible.

Ce n'est que maintenant qu'un droïde utilise ses facultés de droïde à ne pas avoir besoin de respirer, avoir une force surhumaine, ne pas avoir techniquement besoin de sa tête pour fonctionner. Et du coup ça surprend un peu car on nous y a vraiment pas habitué pourtant ça amène un peu de changements.

Bébé emmitouflé dans son cocon de tissus.

Ce plan, on le croirait sortit tout droit de Willow…

Un truc que je trouve un peu concon… À la fin il faut planquer les deux bébés. Il y en a un qui est filé au sénateur Organa (ça sera donc Léïa) qui s'est affiché clairement comme étant contre ce qui s'est passé aux jedis donc de base il est catalogué comme louche. C'est ptet pas la meilleure planque. Mais alors le second bébé c'est pire ! Il est remis dans la famille d'origine d'Anakin sur sa planète Tatooïne. S'il y a bien un endroit où il est susceptible de retourner pour une raison ou une autre c'est bien là-bas !

C'est donc la fin de cette trilogie qui remet toutes les pièces en place pour pouvoir s'imbriquer dans la trilogie originelle. Forcément les révélations de cette trilogie gâche l'effet de surprise pour la suivante mais bon que voulez-vous…

Bon du coup, je sais pas si c'est moi qui ai raté quelque chose mais on ne sait pas vraiment d'où il vient le Anakin. Dans l'épisode 1, sa mère nous dit qu'elle ne comprend pas vraiment comment elle l'a eu, qu'il n'a pas de père. Bon du coup, est-ce que c'est juste une façon de parler ou bien il y a vraiment eu un truc surnaturel à ce propos ? Est-ce que ce serait un Sith très puissant qui l'aurait créé de toute part via les midichloriens ce qui expliquerait ses aptitudes hors du commun ?

Star Wars : Episode 2

Allez après un premier épisode assez douloureux je m'attèle au second.

Histoire 🔗

Dix ans ont passés, Amidala n'est plus reine mais sénatrice pour la République à Coruscant. La République est d'ailleurs en train de se déchirer progressivement en deux camps, les jedis flippent de ne pas pouvoir assurer la paix car ils sont en sous-nombre.

Amidala a failli se faire assassiner et se retrouve donc protéger par Obi Wan et le petit Anakin qui atteint maintenant la majorité et a ses hormones qui le travaillent sévère. Obi Wan se retrouve à devoir enquêter à l'autre bout de la galaxie tandis qu'Anakin tout content va pouvoir être au petit soin de son crush Amidala.

Ressenti 🔗

Bha c'est vraiment mieux que le premier épisode. On sent que ça continue de se mettre en place avec un grand méchant que l'on voit un peu plus et qu'on devine encore plus aisément.

On sent que ça se lâche sur certaines scènes (dans l'usine, dans l'arène, la grande bataille) et ça marche plutôt bien (sauf l'usine, hein, faut pas abuser). Les effets numériques sont vraiment meilleurs que dans le premier épisode. Les bestioles en images de synthèses ont des textures bien plus fines. J'ai bien moins fait la grimace en regardant ça. Bon c'est loin d'être parfait mais dis donc quel chemin parcouru en seulement trois ans !

Il y a quand même pas mal de plans mochtocs où l'on devine à 100km le fond vert et les éclairages pas vraiment raccords mais c'est plus subtil quand même. Apparemment les créatures de latex sont de moins en moins nombreuses mais bon c'est aussi ça le progrès.

Dis donc… les tentatives d'humour sont vraiment vainent.

La relation entre les deux Jedis est assez insupportable. C'est tellement forcé que ça en devient chiant. Anakin passe vraiment pour le gamin capricieux qui mérite une bonne remontrance. Oui, on a compris qu'il bascule mais là c'est vraiment caricatural.

Pourquoi quand ils s'enfuient discretos, Anakin porte un poncho dégueulasse plein de tâches ? Pour passer incognito ? Du coup pourquoi Amidala porte-t-elle un truc aussi distinctif ? Bon c'est moins extravagant qu'à l'accoutumée mais quand même…

J'en ai pas parlé concernant l'épisode précédent mais on sent que dans cette prélogie l'allure des vaisseaux est partie sur des bases complètement différentes pour reflêter une autre époque. J'aime beaucoup l'allure de ces vaisseaux chromés avec leurs formes assez lissées toutes en courbes.

Le scénar est quand même assez suspect par moment. Pourquoi la maman qui s'est faite enlevée depuis un mois choisie de mourir pile quand son gamin la délivre ? On croirait moi qui traîne à aller au lit toute la semaine mais qui tombe de fatigue le vendredi soir…

Franchement, Dooku contre Yoda… on est bien d'accord que Yoda est super avantagé, il a une hitbox toute petite comparé à son adversaire…

La grande bataille finale a été faite par un autre réalisateur, non ? La caméra devient bien plus chaotique avec des zooms, des vibrations et tout. On sent qu'ils ont voulu un truc plus immersif et moins cinématique. C'est d'ailleurs plutôt joli surtout le passage dans la poussière avec les lasers qui donnent des teintes bien plus diffuses.

Ouai j'ai bien plus aimé cet épisode même si je suis pas non plus fan. La romance entre les deux … mouai, c'est tellement cliché. Vas-y que je roule dans l'herbe avec personne autour dans un décor paradisiaque avec juste ces grosses tiques/vaches moches. Mais bon ça ne dure pas trop trop non plus.

Star Wars : Episode 1

Contexte 🔗

Haaa Star Wars le truc sur-hypé qu'on veut te faire bouffer jusqu'à l'écœurement. Bon visiblement, en 2020 ça se tasse un peu au cinéma mais ces dernières années ils y sont allés un peu fort. Et franchement qu'est-ce que ça m'a pris la tête d'en entendre parler constamment.

Maintenant que la vague est passée, je me suis dit qu'il faudrait que je les refasse tous dans l'ordre des épisodes. Je les ai déjà tous vu sauf le dernier et j'ai un apriori peu reluisant. Je n'en ai pas des souvenirs mauvais mais pas non plus mémorable.

Début de l'histoire 🔗

Bon donc l'histoire commence lors d'un blocus commercial sur la planète Naboo orchestré par la fédération du commerce. Deux chevaliers jedi sont envoyés pour négocier la fin du blocus afin de soulager la planète qui crève à petit feu. Les négociations n'ont pas vraiment lieu puisqu'il ne s'agit en fait que d'une première manœuvre avant de déclarer la guerre.

La reine Amidala décide donc de s'enfuire vers Coruscant là où se trouve la capitale de la République. Elle espère provoquer une réaction de la République afin que celle-ci sanctionne la fédération du commerce et mette fin à la guerre et au blocus. Mais il faudra déjà parvenir à s'échapper et arriver jusqu'au bout…

Ressenti 🔗

Bha dis donc, qu'est-ce que ça a vieilli ces effets numériques ! WOW ! Sérieux, c'était une claque à la sortie mais franchement les personnages numériques sont presque tous à chier. Les textures ne sont vraiment pas fines et d'ailleurs je suis sûr qu'on arriverait à faire mieux en temps réel aujourd'hui (bon c'est sûr 20 ans ont passés).

Et du coup ça m'a constamment sorti du film. Faut dire que George Lucas a mis la grosse dose. Entre tous les gungans moches, les espèces de grosses dindes sans plumes dégueulasses qui pètent et les divers aliens sans trop d'inspirations on est servi. C'est dommage parcequ'à côté de ça on a certains personnages en latex qui rendent pas trop mal (bon certains sont par contre pas terrible non plus mais ça a quand même plus de charme).

Même certains environnements jurent aujourd'hui. La direction artistique pour la cité de Naboo est superbe, l'architecture et tout ça claque mais ça accuse son âge sur la réalisation c'est un peu dommage.

Par contre je ne dois admettre que la course de podracers est géniale. C'est à mon goût le passage le mieux réalisé du film. C'est tellement rapide qu'on a bien moins le temps de voir les imperfections des effets numériques. Et en plus elle reste assez lisible malgré l'action. Mais ce qui sublime le truc c'est tout le travail réalisé sur le son dans cette séquence. Chacun des podracer fait un son bien particulier, tout un tas de bruitages des différents éléments viennent accompagner tous les éléments visuels. Avec le son bien fort dans les esgourdes c'est un régal.

L'histoire est … là. J'ai quand même du mal à y croire. Ils partent à l'autre bout le la galaxie, s'arrêtent sur la planète paumée la plus proche et là ils trouvent un gamin de quoi 7, 8 ans ? Le gamin sait fabriquer son podracer, il tient la boutique, il est esclave mais il a sa baraque avec sa mère, il parle plusieurs langues, il fabrique son droïde… Rhaa et puis j'aime pas sa tronche à ce peck.

Dans les autres trucs qui m'ont hérissé … un truc nul. Au tout début du film, les jedis tentent de passer à travers une porte blindée. Un des deux plante son sabre en plein dedans pour faire fondre la féraille. Le mec il a les mains à 2 cm du métal en fusion mais il n'a pas trop l'air de se cramer les mains. Ouai c'est un détail nul mais c'est un de plus. Et d'ailleurs qui à utiliser cette technique maintenant, pourquoi plus tard dans le film Obi Wan ne fait pas pareil quand il est séparé de son maître qui se bat contre le grand méchant ? Il aurait pu tenter de se "creuser" un trou sur le côté plutôt que d'assister bêtement au combat à mort.

Par contre je comprends pas trop la haine globale envers Jar Jar. Ouai le personnage est complètement nunuche (et moche) mais il vise un public de gamin. Franchement… de vous à moi… Chewbacca dans les anciens films c'était le personnage pour les gamins et ça n'a pas fait scandale à l'époque. Bon, certe, il fait pas le boulet mais quand ses répliques se cantonnent à des grincements de portes…

Cela dit, voir ce pauvre Liam Neeson regarder dans le vide feignant de regarder Jar Jar ça fait un peu de peine. Il est jamais pile dans le bon axe et parfois pas vraiment bien synchro avec l'action du boulet…

Je sais pas vous, mais je trouve ça quand même assez étrange à quel point Amidala semble autant s'enticher du Anakin… C'est vraiment un mioche et elle se fait draguer et semble réagir favorablement… C'est bizarre (surtout en connaissant la suite des évènements). Bon pour le gamin on comprend que lui flash totalement sur elle…

D'ailleurs elle a quand même un look qui en jette sévère. J'ai l'impression que les seules bonnes idées de design dans le film c'est la ville de Naboo, Watoo (ouai il est moche mais j'aime beaucoup son design de mouche avec une trompe et un peu de barbe) et Amidala. Un vrai défilé pour elle avec des tenues extravagantes qui changent régulièrement. Franchement ils se sont fait plaisir à fond sur elle, c'est chouette comme tout. Ouaip Jar Jar tu peux te rhabiller avec ton paletot dégueulasse.

Bon niveau musique… bha c'est du John Williams donc c'est joli mais c'est toujours la même soupe cliché. J'en peux plus du John Williams, j'en ai trop entendu et même si je reconnais que c'est bien fait et tout bha ça me gave maintenant. Il y a quand même Duel Of The Fates qui fait toujours son ptit effet encore aujourd'hui je la supporte volontier et doit admettre qu'elle sublime n'importe quel truc qu'elle accompagne (la moindre vidéo nulle devient épique).

Voilà, ça reste un film qui se regarde mais très dispensable.

Vigilante

J'ai découvert ce film et c'est assez … moyen.

Eddie Marino est le gentil père de famille avec sa femme et son ptit gamin. Un jour sa femme se fait salement lacérer et tout ce qui va avec tandis que son gamin se fait tuer au fusil à pompe bien salement. Il porte naturellement l'affaire en justice.

Le truc c'est que le tueur fait partie d'un gang et a pas mal arrosé l'avocat et le juge semble particulièrement con. Moralité le tueur écope de deux ans avec sursis au bout de cinq minutes ce qui pousse notre gentil père de famille dans une colère sombre qui le pousse à insulter le juge ce qui lui vaudra un mois de prison.

suite et fin avec donc spoilers mais franchement ça ne va pas gâcher grand-chose

Ça n'apporte qu'à peu près rien à l'histoire mais dans son mois de prison il sera sous l'aile d'un vieux costaud qui l'empêchera de se faire violer dans les douches. Voilà, sortie de taule il retrouve ses collègues. Je vous l'ai pas dit au début mais il était à moitié au courant que ses collègues et bha en fait ils décident de rendre justice un peu par eux-mêmes avec des méthodes assez sales mais il faut ce qu'il faut. Du coup, peu râvi de la Justice il rentre dans le groupe de collègues pour ~assouvir sa vengeance~ rendre justice.

Faut se magner déjà, il s'est déjà passé une heure de film et il ne reste que 25 minutes générique compris ! Ils organisent une sortie chez le mec qui a écopé de ses deux ans avec sursis qui est avec sa copine en train de passer le temps sans Internet. Notre père de famille shoot le vilain, la copine réfugiée dans les chiottes sort avec un flingue et tire sur une épaule random. Et là il se passe la scène la plus folle du film, le chef de la bande sort son flingue et dégomme la pauvre meuf qui fait un recul d'une violence inouïe et pouf elle meurt (ptet même en vraie !).

Mais avant de mourir le vilain annonce que ce n'est pas lui qui a tué le gamin mais un autre de son gang. La vengeance n'est donc pas tout à fait assouvie.

Le gentil souhaite se barrer, sa femme le largue parcequ'il n'a pas été là lors de l'agression qui a eu lieu en pleine journée quand il était au boulot. Le chef des collègues vient faire son speach comme quoi faut pas fuir, faut pas se planquer faut se venger ! BASTON ! Notre gentil totalement convaincu est en train de se barrer avec toutes ses affaires sur le plan suivant. Mais en chemin il tombe le vrai meurtrier de son gamin à 12 minutes de la fin !

Il reste pas mal de budget donc autant finir en beauté, on a le droit à une course poursuite dans les bas quartiers de New-York. Les pneus crissent, ça se quigne de droite et de gauche. Le vilain se fait stopper par une pauvre bagnole qui n'a rien demandé, il continue à pied. Chose rare, il ne court pas dans la même direction que son poursuivant en restant bien sur la route mais fais des feintes et va là où une bagnole peut pas le suivre. Le film remonte dans mon estime. Le gentil finit par coincer le méchant qui semble prêt à bastonner mais est visiblement très nul à la castagne.

Le gentil balance le méchant par-dessus la rambarde. La rambarde de quoi ? Ils étaient montés sur une grue. Et voilà c'est la fin.

Ha non on me signale qu'il reste 5 minutes et encore un peu de pognon. Bon bha et si on faisait une ptite explosion d'une bagnole ? Allez, en victime on a qu'à mettre le politicien véreux pour qui travaillait le maquereau qui maltraitait les prostitués du quartier qui s'était fait choppé par notre groupe de Vigilante.

C'est vraiment très bof bof. Ça a sacrément vieilli.

Ça vole pas haut, les personnages sont très caricaturaux, ça rajoute des scènes qui ne font pas avancer l'histoire du tout. Certains plans sont jolis cela dit. Les films de cette époque avec du pognon avaient décidément de bonnes caméras.

Niveau musique il n'y en a pas. Mais d'un coup tu vas en avoir pendant dix secondes avec des bons gros synthés qui tâchent qui font pas mal penser à du Carpenter (j'ai apprécié).

Par moment c'est juste utilisé vraiment de façon ultra cliché des années 70,80 avec des sons stridents au moment où faut avoir peur.

J'ai lu que visiblement le film a vraiment été fait à la bourrin. À un moment ils suspendent un mec à la fenêtre pour lui mettre un peu la pression. Bha ils l'ont réellement fait, sans sécurité (ni matelas ni filet).

Il y a une scène de baston dans une douche, bha un des acteurs s'est pris un vrai coup au point d'être étourdi et à un autre moment ça se castagne à la batte de baseball et bien même en plastoc il y en a un qui s'est pris de vrais coups.

Tout à l'heure je vous ai dit qu'une pauvre meuf se prend une balle et visuellement elle a un impact d'une violence ahurissante : elle fait un vol de cinq mètres en arrière. C'est tellement puissant qu'ils ont été obligés de ralentir le plan sinon c'était trop rapide au visionnage et surtout ils ont eu vraiment peur qu'elle se soit vraiment abîmée la pauvre.

De vrais bourrins.

Dans le casting on a donc Robert Forster assez jeune. C'est lui qui pète la classe dans Jackie Brown (et dans le clip Blood Like Lemonade de Morcheeba). Et surtout Fred Williamson que je ne connais que pour son rôle dans From Dusk Till Dawn où il joue le vétéran qui là aussi est un peu plus jeune.

Voilà, c'est pas mal dispensable même si honnètement ça se laisse regarder. Je l'oublierai très vite.

ZSH plus loin : les touches du clavier

Bon j'espère que je suis pas le seul à avoir ce genre de souci : des fois t'appuies sur une touche et zsh ne fait pas ce que tu espères qu'il fasse. Je parle pas pour les lettres où les caractères spéciaux, je parle plus pour les touches genre Home ou End. Mais enfin ! Si, les touches avec et qui permettent d'aller au tout début ou à la fin !

Bon et bien quand vous appuyez sur ces touches et que ce couillon de ZSH ne fait rien. Il vous regarde benoitement. Est-ce le clavier qui cesse de fonctionner ? Est-ce le terminal qui a décidé de ne plus envoyer les infos au shell ? Et bien non c'est souvent ZSH qui … ne fais rien parcequ'il sait pas quoi en faire.

Il y a tout plein de manière de corriger ça. Mais d'abord essayons de comprendre ce qui déconne.

Pourquoi ça merde ? 🔗

Ouai alors là j'irai pas non plus à fond dans les détails mais en gros : votre terminal envoie ce que vous tapez au clavier au shell. Ensuite c'est au shell de comprendre ce qu'il reçoit.

Bon quand vous appuyez sur une lettre, c'est facile, le terminal envoie une lettre et le shell comprend cette lettre. Quand vous envoyez une touche une touche spéciale, le terminal envoie une séquence de caractères, le shell reconnait (ou pas) cette séquence et agit en conséquence.

Par exemple quand vous appuyez sur F1, le shell reçoit ^[OP . Ha ! C'est moins parlant là d'un coup ! Donc ensuite c'est au shell de faire sa tambouille pour savoir que cette suite de caractère c'est F1.

Et à vraie dire chaque terminal n'envoie pas forcément la même séquence de caractères pour une touche donnée. Et ça varie également en fonction de l'OS. C'est pour ça que vous avez toujours la variable d'environnement $TERM qui permet à votre shell de savoir quel est le terminal qui le fait tourner. Avec cette info il utilise un dictionnaire différent lui permettant de traduire les chaînes de caractères comme il faut (entre autres).

Il peut arriver que le shell que vous utilisiez n'ait pas le dictionnaire qui convienne ou que votre terminal ne se comporte pas comme il devrait ou juste que le shell soit configuré autrement.

Voir les chaînes de caractères 🔗

Bon maintenant vous êtes curieux, vous voulez voir ces fameuses chaînes de caractères !

  • Ouvrez un terminal dédié (il sera foutu, il faudra le kill à la fin).
  • Lancez un ptit stty raw
  • Lancez un ptit read
  • Pianotez ce que vous voulez pour voir ce à quoi ça correspond.

ZKBD 🔗

Zsh est maintenant un vieux shell qui a su se créer sa ptite communauté d'utilisateurs. Et ils ont tous déjà eu les soucis que vous allez rencontrer. Et les plus débrouillards ont su se dépatouiller et créer des ptits outils pour aider les suivants.

Et c'est là que zkbd entre en jeu !

Il s'agit d'un script permettant d'apprendre à ZSH à se démerdouiller par la suite. Selon votre distro vous l'aurez ou non.

Dans une fière Gentoo vous le trouverez dans /usr/share/zsh/5.8/functions/Misc/zkbd . Il vous suffit de l'executer et de suivre ce qu'il vous raconte.

/usr/share/zsh/5.8/functions/Misc/kbd
Enter current terminal type: [xterm-256color]

We will now test some features of your keyboard and terminal.

If you do not press the requested keys within 10 seconds, key reading will
abort.  If your keyboard does not have a requested key, press Space to
skip to the next key.

Hold down Ctrl and press X: ^X

Your Meta key may have a Microsoft Windows logo on the cap.
Hold down Meta and press X: x
Your keyboard or terminal does not recognize the Meta key.

Hold down Alt and press X: ^[x

---------

You are using zsh in MULTIBYTE mode to support modern character sets (for
languages other than English).  To use the Meta or Alt keys, you probably
need to revert to single-byte mode with a command such as

    unsetopt MULTIBYTE

If you want to use these extra keys with zsh, try adding the above command
to your /home/lord/.zshrc file.

See also "man stty" or the documentation for your terminal or emulator.
Press a key to proceed:

---------

You will now be asked to press in turn each of the 12 function keys, then
the Backspace key, the 6 common keypad keys found on typical PC keyboards,
plus the 4 arrow keys, and finally the Menu key (near Ctrl on the right).
If your keyboard does not have the requested key, press Space to skip to
the next key.

Do not type ahead!  Wait at least one second after pressing each key for
zsh to read the entire sequence and prompt for the next key.  If a key
sequence does not echo within 2 seconds after you press it, that key may
not be sending any sequence at all.  In this case zsh is not able to make
use of that key.  Press Space to skip to the next key.

Press a key when ready to begin:

If you do not press a key within 10 seconds, key reading will abort.
If you make a mistake, stop typing and wait, then run this program again.

Press F1: ^[OP
Press F2: ^[OQ
Press F3: ^[OR
Press F4: ^[OS
Press F5: ^[[15~
Press F6: ^[[17~
Press F7: ^[[18~
Press F8: ^[[19~
Press F9: ^[[20~
Press F10: ^[[21~
Press F11 : 
Press F12 : 
Press Backspace: ^?
Press Insert : 
Press Home: ^[[H
Press PageUp: ^[[5~
Press Delete: ^[[3~
Press End: ^[[F
Press PageDown: ^[[6~
Press Up: ^[[A
Press Left: ^[[D
Press Down: ^[[B
Press Right: ^[[C
Press Menu : 

Warning: Delete key sends ^[[3~ (not ^?)

Warning: Backspace sends ^?

Parameter assignments for the keys you typed have been written to the file:
/home/lord/.zkbd/xterm-256color-:0

You may read this file into /home/lord/.zshrc or another startup
file with the "source" or "." commands, then reference the $key parameter
in bindkey commands, for example like this:

    source ~/.zkbd/$TERM-${${DISPLAY:t}:-$VENDOR-$OSTYPE}
    [[ -n ${key[Left]} ]] && bindkey "${key[Left]}" backward-char
    [[ -n ${key[Right]} ]] && bindkey "${key[Right]}" forward-char
    # etc.

Adjust the name of the file being sourced, as necessary.

Le script vous permet donc de lire un peu toutes les touches qui posent habituellement problèmes et vous écrit ça dans un fichier que vous pouvez sourcer afin de tout bien prendre en compte.

Bindkeys 🔗

Bon maintenant ZSH sait interprêter les touches. Mais … c'est pas pour autant qu'il y associe des actions.

Et un des trucs chouette c'est qu'on peut lui faire faire un peu ce qu'on veut. Mais bon on va pas se le cacher, ce qu'on veut c'est que ça ait le fonctionnement basique. Notamment on veut que la touche Home et End bouge le curseur en début et fin de ligne.

Pour ça il faut modifier le fichier de conf. Moi je suis mono-utilisateur sur ma machine mais il m'arrive de passer en root et j'aime bien avoir le même comportement quand je suis root, du coup je passe tout dans /etc/zsh/zshrc histoire d'éviter les surprises.

Là je pose un petit

extrait de /etc/zsh/zshrc
typeset -g -A key
bindkey "^[[7~" beginning-of-line
bindkey "^[[F" end-of-line
bindkey "^[[3~" delete-char
bindkey "^[[A" history-substring-search-up
bindkey "^[[B" history-substring-search-down
bindkey "^[[D" backward-char
bindkey "^[[C" forward-char
bindkey "^[[5~" beginning-of-buffer-or-history
bindkey "^[[6~" beginning-of-buffer-or-history
bindkey "^[[H" beginning-of-line

Et le tour est joué.

Tiens d'ailleurs s'il vous reste encore un peu de curiosité. Toutes les "actions" des keybinds sont en fait des widgets dans le jargon de zsh. Vous pouvez retrouver tous les widgets par défaut existants dans le man zshzle (cherchez “STANDARD WIDGETS” pour arriver au bon endroit).

Et là vous vous dites que vous allez pouvoir en mettre partout dans tous les sens. Oui, mais il va vous faloir une bonne mémoire (ce que je n'ai pas, j'ai capitulé).

American History X

Très gros film abordant le sujet du racisme, de la haine, de l'idéologie nazie avec toute la violence qui va avec.

Derek est un néo-nazi convaincu qui un soir est en train de se faire voler sa voiture par trois noirs. Son ptit frêre Danny le réveille pour qu'il aille empêcher ça. Derek sort avec son flingue et tue un premier voleur, tire sur le second qui agonise alors que le troisième prend la fuite en voiture. Il est envoyé en prison pour trois ans.

Son ptit frêre Danny idolâtre son frangin et commence à marcher dans ses pas. Il fait un exposé sur les droits civiques qu'il base sur Mein Kampf, il s'est fait tatoué un symbole nazi sur le bras et traîne constamment auprès du gourou nazi du secteur. Son proviseur décide de le recadrer afin de stopper sa dérive et de le remettre dans le droit chemin. Derek sort de prison et semble avoir changé également.

J'aime beaucoup ce film. Malgré son imagerie dégueulasse avec tous ces drapeaux, tatouages, insignes, posters, badges nazis de partout qui met mal à l'aise, il est super agréable à regarder. Le film se passe en grande partie dans des flashbacks dans un très beau noir & blanc particulièrement sombre avec un grain d'image bien analogique.

On est donc spectateur de l'évolution radicale de certains personnages ( c'est assez brusques mais bon le film ne fait que deux heures, ça aurait été difficile de rendre ça plus progressif sur si peu de temps). Le film ne rechigne pas à montrer la violence des gangs et de la prison avec passage à tabac, viol et tout ce qui va bien. Mais j'ai l'impression que le film tourne ça d'une façon à ne pas rendre ça joli mais au contraire rendre ça dégoutant comparé à d'autres films qui ont tendance à rendre la violence hype. Ça appuie d'autant plus le propos du film que la haine (et donc la violence) n'a aucun intéret et qu'au contraire elle s'auto-alimente.

spoiler

À la fin quand son ptit frêre se fait buter dans les chiottes du lycée, Derek est normalement sorti de son cercle de la violence. Mais le proviseur et le flic le pousse à rester encore un peu plus dans ce monde qu'il veut désormais fuire. Une fin qui était envisagée était de le voir se raser le crâne à nouveau après la mort de son ptit frêre pour montrer qu'effectivement il n'allait pas s'en sortir de ce cercle de la haine. Mais cette fin a été retoquée.

Ce film sera malheureusement d'actualité pendant encore très longtemps. Il n'apporte malheureusement pas de solution au problème.

Les deux têtes de castings sont des Edward. D'ailleurs c'est marrant de voir qu'à l'époque Edward Furlong avait encore la même tronche que dans Terminator 2 alors que par la suite… bha … pas du tout.

Saving Private Ryan

Allez un bon ptit Spielberg des familles !

Alors qu'une mère vient d'apprendre que trois de ses quatres gamins sont morts lors de la Seconde Guerre Mondiale, l'État-Major américain décide de monter une mission pour aller chercher le quatrième frangin afin de le ramener au pays.

Le soldat Ryan a été parachuté derrière les lignes ennemies mais personne ne sait s'il est encore en vie et surtout où est-ce qu'il se trouve réellement. Tom Hanks se voit assigner cette mission de récupération et monte une équipe de 8 soldats.

La première scène du film avec le débarquement est d'une intensité rare. Ce rendu ultra réaliste avec la caméra sur le champ de bataille qui bouge dans tous les sens et subit le souffle des explosions. Ça a un rendu à la fois ultra spectaculaire mais aussi très réaliste. On a l'impression d'être en plein documentaire où le caméraman pourrait se prendre une balle à n'importe quel moment. Rien que cette scène a coûté 11 millions de dollars et a pris un mois a être tournée.

C'est le premier film que j'ai vu en HD tiens. Voilà vous en vous foutez mais c'est dit. Vous n'aviez qu'à pas lire cette ligne.

Le film est pas mal gore quand même. Il y a beaucoup de boyasse qui vole et des litrons de sang un peu tout le temps. Il n'est pas à conseiller aux personnes sensibles. C'est très … viscéral.

D'ailleurs pour se simplifier la tâche, ils ont eu recours à beaucoup d'acteurs ayant des membres en moins. Ça évite d'utiliser des effets numériques très chers encore à l'époque. Par contre ils ont quand même feinté pour Bryan Cranston (Walter White dans Breaking Bad) qui a bien ses deux bras en vrai ;-) .

Cela dit ILM a fait des miracles en ajoutant tout plein d'effets numériques "invisibles". Et ils ont modifié l'obturateur de la caméra afin d'avoir un rendu assez délavé mais plus net. Ça plus les systèmes pour faire trembler la caméra donne une allure vraiment particulière aux scènes d'actions.

Mais même lors des scènes plus calme, la caméra n'a pas vraiment la palette des mouvements classiques qu'on retrouve au cinéma. Elle est jamais fixe, jamais de traveling bien propre, jamais de dolly ou autre, ici c'est à l'épaule avec tous les mouvements brusques et vivants d'une caméra sur le terrain.

C'est marrant, j'allais écrire “J'apprécie pas vraiment les films de guerre” mais je me rends compte qu'au final il y en a pas mal que j'aime bien. Du coup, bha ptet qu'au final j'aime bien quand même ? En tout cas celui-là je l'aime beaucoup.

Les personnages ne se la pètent pas, la mise en scène fais très vraie, on est sur un groupe restreint de soldats et du coup on parvient à un peu les connaître. La musique est cool, les décors sont comme ce qu'on s'attend à voir. Ils ont dépensé sans compter manifestement. Et la thématique de l'intéret de mettre en danger 8 hommes pour en sauver 1 est vraiment intéressante et le film ne donne pas de réponse qui me satisfasse.

spoiler mais pas trop

La logique du Capitaine concernant le fait de sacrifier un homme à lui dans le but d'en sauver 10 se tient. Et justement monter une escouade dans le but de sauver un seul homme ne lui convient pas.

Mais le fait d'à-côté de ça considérer que l'objectif principal est de gagner la guerre et que donc mettre hors d'état une mitrailleuse sur le chemin même en y perdant un homme vaut le coût.

Et ça se concrétise à la fin quand il décide de ne pas partir avec Ryan mais de les assister afin de potentiellement parvenir à aider toute l'armée sur leur opération.

Le Bon La Brute Et Le Truand

Le western spaghetti par excellence. Sergio Leone, Ennio Morricone, Clint Eastwood, des gros plans, des décors sableux, des visages crasseux et transpirants, des flingues et des pelles.

Clint Eastwood est le Bon et s'amuse à livrer à la justice Eli Wallach pour toucher la récompense. Puis lors de la pendaison du malheureux tire sur la corde pour le sauver et le récupérer. Ils recommencent pareil dans le bled d'à côté pour toucher une autre prime.

Lee Van Cleef (la brute) est lui à la recherche d'un trésor en or bien planqué. Pas de chance pour lui la localisation du trésor sera connue en partie par le Bon et en partie par le Truand.

Et c'est parti pour 3h de promenade mouvementée dans le désert. Quelques virées en ville également.

Et bha j'aime pas trop trop. En fait c'est vraiment très lent avec des détours par-ci par-là. J'ai l'impression que le film recherche plus à retranscrire une époque, une ambiance les ressentis plus qu'une histoire bien bornée.

Certains passages sont vraiment longuets même si la trame "pure" de l'histoire est sympa. Ce manque de rythme est vraiment dommage parcequ'au final en 2h ça aurait permis de condenser un peu plus et d'avoir quelque chose de plus agréable à regarder.

J'avoue cependant que les scènes sont somptueuses avec toutes ces couleurs, les paysages à perte de vue, les décors de ville d'époque super classes. Et puis le passage de guerre pour le contrôle du pont avec toute cette artillerie, tous ces soldats en tenue c'est chouette à voir. Il y a pas à dire les films sans effets numériques ça a quand même de l'allure.

C'est marrant de voir le Bon ne pas rechigner à arnaquer la Justice de son pays, être prêt à tuer des innocents sans état d'âme dans le but de s'enrichir personnelement. Il est au final pas spécialement plus vertueux que le truand ou la brute. J'imagine que c'est clairement voulu.

spoilers

Wow l'explosion du pont ils ont pas déconné ! On voit vraiment le souffle de l'explosion et des débris qui tombent vraiment très près des acteurs !

Le duel final est quand même cool comme tout avec toute la tension des 3h de film qui se concrétise enfin. Et puis ce cimetière est vraiment stylé avec son agencement tout en rond. Je viens de lire qu'il a été construit à l'occasion par l'armée espagnole pour les besoins du film en seulement 2 jours. Bravo les mecs !

J'ai pas trouvé ça mauvais mais j'ai vraiment pas réussi à accroché. J'ai été obligé de faire des pauses pour pas capituler et même accélerer un peu le film. En fait le rythme trop lent et puis … bha le western spaghetti… c'est clairement pas mon truc.

Je trouve ça trop cliché. Sauf que … c'est logique, c'est ce film qui a créé bon nombre de ces clichés. Mais du coup je trouve ça presque parodique : les scènes avec les très gros plan sur les visages qui se regardent les uns les autres avec la goutte de sueur… J'ai presque l'impression de voir une parodie.

Bref, je préferre Le Bon La Brute et le Cinglé.

One Flew Over The Cuckoo's Nest

En 1975, Milos Forman sort ce film avec à son casting Jack Nicholson qui semble s'éclater. C'est un film avec pas mal de scènes bien marrantes mais qui est quand même loin d'être léger et plus profond que qui est présagé.

Randall Patrick McMurphy est un homme visiblement violent qui vient d'être accusé de viol sur une mineure après déjà au moins un autre passage en taule. Cependant son cas semble assez ambigu et il est plaide la folie pour ne pas finir en prison. Il est donc amené dans un hôpital spécialisé qui va le garder quelques semaines en observation avant de statuer sur sa folie.

C'est bien entendu une sacré performance d'acteur que nous a délivré Jack Nicholson. Le doute est clairement permis concernant sa folie : est-ce qu'il joue, est-ce qu'il a vraiment une folie avec des accès de violences, est-ce qu'il est juste en inadéquation sociale ?

Mais du coup c'est également le propos du film, à partir de quel moment quelqu'un se rebellant contre le système en place passe d'activiste à fou ?

Le personnage de Jack Nicholson est vraiment attirant. Il a pas mal de répartie, plein d'humour, il accroche vite avec ses nouveaux comparses et les apprécie sans se moquer d'eux. Du coup forcément le spectateur l'apprécie et le trouve sympathique. Et là on apprend qu'il a commis un viol sur mineur et semble parfaitement ok avec ça. Et là c'est le malaise pour le spectateur.

D'ailleurs c'est un peu pareil pour l'infirmière Mildred Ratched, au tout début on la voit forcément autoritaire et pas forcément aimante. Puis petit à petit, elle semble sévère mais quand même passionnée et au final juste. Et enfin le final…

Le film a réellement été tourné dans un hôpital psychiatrique et d'ailleurs certains des patients figurants sont de vrais patients et non des acteurs. Et d'ailleurs le tournage a été assez particulier visiblement. Il a été tourné dans l'ordre chronologique des évènements ce qui est particulièrement rare (à l'exception de la scène du bateau). Un des acteurs a été diagnostiqué d'une leucémie pendant le tournage par l'un des médecins de l'hôpital en question. Le réalisateur laissait souvent tourner les caméras sans prévenir les acteurs afin d'en obtenir des plans de réactions qui soit authentiques (notamment de la part de Louise Fletcher l'infirmière en chef). Danny DeVito a commencé à s'inquiéter pour sa propre santé mentale vu qu'il commençait à avoir un ami imaginaire durant le tournage. Sydney Lassick inquiétait de plus en plus l'équipe du fait de son état émotionnel particulièrement instable et imprévisible au point que l'équipe médicale de l'hôpital était prête à le prendre en charge.

C'est un des trois films à obtenir les 5 principaux oscars (avec It Happenend One Night et The Silence Of The Lambs.

Certaines scènes mettent vraiment de bonne humeur. Quand ils partent faire leur promenade en bâteau, avec leurs grands sourires c'est ultra communicatif. Mais cette fin est d'une tristesse pour McMurphy !

spoilers

Bon alors ? Il fait semblant ou bien il est un peu fou ? Je pense qu'il n'est pas fou mais dérangeant et potentiellement dangeureux mais pas au point de mériter ses électrochocs (d'ailleurs est-ce qu'on peut vraiment en mériter ?).

Rhaaa ce final où le pauvre Billy semble aller bien mieux après sa nuit accompagnée puis se fait mettre plus bas que terre par Miss Ratched ça fait vraiment mal. C'est rageant de voir qu'au final malgré ses apparentes bonnes volontés elle se laisse griser par le pouvoir qu'elle retire de son autorité dans cet hôpital.

Ce film a un casting impressionnant.

  • Premier rôle de Christopher Lloyd (Doc Emmett Brown dans Retour vers le futur)
  • Mais aussi de Brad Dourif (qui a une filmographie bien typée horeur et c'est aussi le papa de Fiona Dourif (qui joue Bartine dans Dirk Gently !))
  • Et encore le premier rôle de Michael Berryman qui joue souvent des personnages assez horrifiques.
  • Scatman Crothers qui est Dick Halloran dans The Shining
  • Danny DeVito qui est Danny DeVito
  • Jack Nicholson qui lui aussi est Jack Nicholson

J'aime bien la cohésion de cette petite bande de potes de fortunes. Ça rapelle un peu les films avec une bande de gamins, ils auraient pu s'appeler les loonies.

The Silence Of The Lambs

À la 23ème place du top 250 IMDB, on retrouve notre film de ce soir. Une enquête où Jodie Foster va être aidée par Hannibal Lecter un dangeureux cannibale plutôt violent mais tout de même gentleman mais surtout très fin limier.

Un meurtier s'amuse à mutiler et écorcher des jeunes femmes avant de balancer leurs cadavres dans une rivière. Une nouvelle victime manque à l'appel et pas de chance c'est la fille d'une sénatrice du coup le FBI y met un peu plus de zèle afin de parvenir à sauver à temps la pauvre gamine.

Le film nous emmène donc auprès de Clarice Sterling qui est encore en formation au FBI dans la section d'étude comportementale. C'est donc une enquête à base de profilage plus qu'une enquête à base d'empreinte et d'analyse de traces.

Et bien j'ai vraiment bien aimé le film même si visuellement je l'ai trouvé hideux. L'histoire est vraiment cool et surtout Anthony Hopkins est super bon acteur et son personnage est ultra intrigant. Jodie Foster est parfaite également pour lui renvoyer la balle et le duo malgré eux fonctionne super bien.

remarques spoilantes

Alors n'ayant vu le film qu'une fois, j'ai pas toutes les références et tout mais je me demande si Buffalo Bill ne serait pas inspiré d'Ed Gein le serial killer psychopathe.

L'évasion de la prison temporaire en se servant de la peau d'un des flics comme d'un masque y fait également pensé (tout comme House of 1000 corpses ou bien Texas Chainsaw Massacre).

Bon et maintenant j'ai enfin vu la référence de cette scène mythique de Clerks 2 (qui est toujours aussi hilarante (mais beaucoup moins dans ce film)).

Le personnage d'Hannibal est super chouette mais sa sagacité semble quand même un poil tiré par les cheveux. Il arrive à des conclusions en se basant que sur très peu de détail, comme si il ne pouvait en être autrement via un autre cheminement ce qui me semble assez foireux. Pour un film qui n'est pas 100% centré sur ça, j'arrive à faire abstraction, mais j'imagine que ça tomberait vite à l'eau si c'était vraiment le centre de l'intrigue.

C'est assez rare dans un film d'avoir un personnage aussi charismatique qu'Hannibal sans qu'il ne soit au final un protagoniste actif dans l'histoire. C'est d'ailleurs rare pour un film d'avoir deux antagonistes au héro sans qu'il ne soit liés ni rien. Les deux sont complètement indépendants.

Et j'ai trouvé ça étrange qu'au final le cocon de mite n'ait pas une plus grande place que ça dans le déroulement de l'enquête. Ce n'est au final qu'un tout petit détail qui ne les aiguillera pas plus que ça alors que ça pourrait être l'élément ultime permettant de découvrir le tueur. C'est au final assez bien dosé avec plein de ptits indices qui pointent un tout petit plus chacun dans une direction. Bref, je me suis fait avoir par l'affiche du film ^__^ .

Comme je disais tout à l'heure, je trouve le film très moche. C'est terne, l'image est meh. Les lumières sont pas folichonnes, les mouvements de caméras sont des plus classiques. Le seul truc qui sort de l'ordinaire est l'important nombre de regard caméra en gros plan afin de cerner le spectateur mais en dehors de ça j'ai pas eu l'impression qu'il y ait de folie dans la mise en scène.

Pareil, la musique est là pour meubler mais sans plus, pas de thême vraiment remarquable ou autre. C'est fonctionnel, bien fait mais sans surprise. C'est l'histoire et les acteurs qui font tout le taff et avec brio.

Fight Club

Allez encore un ptit film de David Fincher et rien que ça, ça me met en joie ! Ce film est également devenu culte, j'imagine que vous en avez déjà entendu parlé et probablement déjà vu. Rien que son affiche avec son savon rose est célèbre.

Je le réalise que maintenant en écrivant alors que j'ai déjà vu ce film au moins 6 fois mais on ne connait pas le nom du personnage incarné par Edward Norton. Donc, lui, est en crise existentielle assez sévère à base de déprimes et d'insomnies sévères qui font qu'il est complètement à la ramasse presque spectateur de sa ptite vie d'expert envoyés par monts et par vaux.

Un jour, il fera la rencontre de Tyler Durden qui deviendra un « ami à usage unique » le temps d'un vol en avion. Le contact passe plutôt bien, il récupère sa carte de visite. En arrivant au pied de son immeuble il découvre que son appart a explosé suite à une fuite de gaz. Ne sachant où aller, il contacte Tyler espérant pouvoir être accueilli.

Cette rencontre va tout changer dans sa façon de penser/vivre/être mais je m'arrête là.

Le film est ultra populaire avec un gros casting, un gros réalisateur, une grosse histoire, un twist ahurissant. Le premier visionnage donne envie de se le refaire dans la foulée pour mieux assimiler et comprendre ce qu'on vient de voir.

Le film utilise de très discrets effets spéciaux numériques notamment sur des très gros plans d'objets où la caméra se balade dessus… Et franchement vingt ans plus tard, ces effets sont encore vraiment cool même si bien moins surprenant mais à l'époque c'était vraiment rare et surtout ça semble vraiment réaliste. D'ailleurs c'est une des marques de fabrique de David Fincher d'utiliser des effets numériques "invisibles" pour des éléments réalistes.

Bon par contre certains effets sont bien moins subtils (le pingouin, la collision aérienne, l'explosion de l'appartement…) mais ont pas trop mal vieilli quand même. On le considère souvent comme vraiment très méthodique et à vouloir une prise parfaite et donc prêt à filmer en boucle la même scène. Pour Fight Club il a utilisé près de 1500 bobines pour 2h de film ce qui est près du triple de la normale.

La BO est pas mal cool avec énormément de morceaux d'ambiance avec des tonalités électro sympatoches. D'ailleurs les Pixies à la fin avec Where is my mind m'a été gâché (et maintenant vous aussi).

Le film est sur bien des aspects immoral et d'ailleurs il a souvent été interprêté de façon radicalement opposé par différentes franges de son public. Alors que Edward Norton nous est montré comme faible, souvent victimisé, soumis à l'environnement qui l'entoure, on le confronte à Tyler. Tyler Durden est tout l'opposé, vu comme l'archétype du mec cool, viril, beau gosse, qui se laisse emmerder par personne, libre comme l'air, le mâle alpha dominant, tête pensante dirigeant son escouade. Mais on peut aussi le voir d'un autre œil bien moins reluisant. Le mec est toxique à mort, masculiniste égocentrique qui se créer une simili-secte qu'il dirige d'une main de fer, dégradant et crasseux. Aucun respect pour personne (pas même lui) et le film n'est vraiment pas subtil à son propos et pourtant il a été érigé en icône. D'ailleurs la seule femme du film le dit clairement “Tyler tu es ce qui m'est arrivé de pire” (vu son train de vie et l'image qu'elle renvoie, ça veut dire beaucoup).

J'aime beaucoup la pensée d'Edward Norton à propos de ses possessions. Enfin pas quand il souhaite acheter tout un tas de trucs parceque ça le définit, mais quand il dit régler un problème quand il a enfin tel objet : “quand on s'achète un canapé et qu'on se dit que c'est le dernier, on pense avoir réglé le problème du canapé. … J'étais proche de l'autosuffisance.” Sur ce point je suis à peu près pareil. J'ai mon canapé et j'espère ne jamais avoir à en changer. Je n'ai plus à me dire que ce serait cool d'en avoir un autre, je regarde pas ce qu'il se fait, je ne trouve pas grand-chose à lui reprocher si ce n'est son usure et j'avoue même un peu angoisser à l'idée qu'un jour il se pète où se fasse déchiqueter par un chat un peu trop vénère. Et je fonctionne pareil pour ma batterie de cuisine : j'ai deux poêles à crèpes qui sont top, qui n'accroche absolument pas, j'aimerait tellement ne jamais avoir à me dire qu'il faille en changer pour n'importe quelle raison… ça marche également pour les casseroles, les bols, le lit, l'électroménager… Et malheureusement pour mes frusques j'aimerai en dire autant sauf que force est de constater qu'ils s'usent sacrément vite, surtout les godasses que je peine à faire durer deux ans. Mais bon je m'égare un peu là.

Et à ce moment-là, Tyler lui sort un “Ce que tu possèdes finit par te posséder.” et je ne peux qu'être d'accord. Et après ça, il n'aura de cesse de sortir des conneries.

La blague de l'humour flashback est super cool et arrive au climax du film quand on comprend tout.

Une ptite anecdote sympa concerne la new beetle. À un moment dans le film, Edward Norton et Brad Pitt rigolent et éclatent cette bagnole. Il s'avère que les deux acteurs détestent réellement cette bagnole. La première coccinelle était le symbole de la jeunesse des années 60 et de la liberté et que cette jeunesse là 30 ans plus tard est désormais à la tête des usines et du design et se sont mis à faire la New Beetle afin de vendre les rêves et les espoirs des baby boomers à la nouvelle jeunesse. Et c'est assez proche des propos du film qui se veut pas mal anticapitaliste.

C'est de ce film que l'expression “special snowflake” est tirée.

quelques spoils

En sachant que Tyler Durden est Edward Norton, on se rend compte de plein de ptits détails plus tôt dans le film.

  • Le mec qui les percute dans le bus ne s'excuse qu'auprès d'Edward Norton.
  • Toutes les fois où Tyler lui soufle des phrases…
  • Tyler et Edward ne sont jamais ensemble à l'écran quand Marla est présente.
  • Quand le détective apelle Edward à propos de son appartement, alors que Tyler et Marla sont tout le temps en train de baiser depuis des lustres, là, ça se stoppe instantannément.
  • Quand Lou assène une grosse patate dans le bide de Tyler sous le bar, on voit Edward qui semble subir également.
  • Le loueur de bagnole dit “Mr Durden” en regardant Edward

En revoyant le film en sachant le dénouement, on comprend beaucoup mieux le comportement de Marla. Prêtez-y attention, elle se fait pas mal maltraiter psychologiquement par Edward (inconsciemment).

La complétion Qutebrowser qui déconne : Mon premier rabbit hole de l'année

Le rabbit hole est une expression anglaise venant d'Alice Aux Pays Des Merveilles où la jeune Alice se retrouve à suivre le lapin pour s'engouffrer dans son terrier et finit dans un monde fantastique où elle y passe … beaucoup de temps. Et bha là je viens de tomber dans un rabbit hole moi aussi.

Depuis quelque temps j'étais tombé sur un bug bien chiant de Qutebrowser : quand je tapes une url, une recherche ou autre, ça se passe bien pour les premiers caractères, puis ça se stoppe, ça rame un ptit coup, puis tout arrive mais avec souvent certains caractères en double. Bon je m'en suis accomodé quelques mois mais là j'en pouvais vraiment plus. C'est ultra rageant comme ptit bug à la con quand je suis un peu speed et que je tape une recherche simple et que je me retrouve à devoir revenir en arrière pour la corriger pour espérer tomber sur le bon résultat.

Solution de merde 🔗

Virer le dossier de boulot de Qutebrowser fonctionne. Un ptit rm ~/.local/share/qutebrowser et hop. Le navigateur redevient performant comme dans le temps.

Mais forcément ça ne m'enchante guère puisque je perds tout l'historique des pages déjà visitées.

Diagnostic plus poussé 🔗

Comme à mon habitude je suis allé pleurnicher sur le salon IRC, voir si certains ont une idée. Mais j'avais déjà ma ptite idée.

Par chance, je tombe sur le dev principal. Je lui demande si ça ne pourrait pas venir d'un historique un peu trop volumineux. Mon fichier ~/.local/share/quterbrowser/history.sqlite faisant 64Mo ce qui est pas mal mais pas non plus délirant.

Il me répond qu'il n'a aucun souci (forcément) et que le sien fait 335Mo donc la volumétrie ne devrait pas poser de souci. Par contre il me suggère un réglage qui pourrait solutionner mes emmerdes : :set completion.web_history.max_items

Et là je teste avec 500 et ça marche nickel.

Bon c'est cool mais ça n'explique pas pourquoi ça déconne. Mon ordi est parfaitement capable de lire et filtrer un fichier de 64Mo de façon instantannée, pourquoi il n'y arriverait pas avec un fichier au format sqlite ?

Je me décide à bourriner pour trouver à partir de quelle valeur ça déconne.

  • 5000 ok
  • 10000 ok
  • 20000 nok
  • 15000 nok
  • 12000 nok
  • 11000 nok
  • 10500 nok
  • 10001 ok
  • 10100 nok
  • 10050 nok
  • 10030 ok
  • 10040 ok
  • 10045 ok
  • 10048 ok
  • 10049 nok

HAAA ! J'ai trouvé LA valeur.

Bon c'est cool mais j'en fais quoi ?

Qutebrowser et sqlite 🔗

Debug 🔗

Bon je rembête un peu le dev sur le salon IRC et là il m'indique qu'on peut voir quelles sont les requêtes. Pour cela, il suffit de lancer QB avec qutebrowser --debug --logfilter sql.

Et là dès qu'on ouvre la barre on a tout un tas de bordel qui s'écrit dont :

12:46:46 DEBUG    sql        sql:__init__:175 Preparing SQL query: "SELECT min(last_atime) FROM (SELECT last_atime FROM CompletionHistory ORDER BY last_atime DESC LIMIT :limit)"
12:46:46 DEBUG    sql        sql:run:208 Running SQL query: "SELECT min(last_atime) FROM (SELECT last_atime FROM CompletionHistory ORDER BY last_atime DESC LIMIT :limit)"
12:46:46 DEBUG    sql        sql:run:212 query bindings: {':limit': 10051}

12:46:46 DEBUG    sql        sql:__init__:175 Preparing SQL query: "SELECT url, title, strftime('%Y-%m-%d %H:%M', last_atime, 'unixepoch', 'localtime') FROM CompletionHistory WHERE ((url LIKE :0 escape '\' OR title LIKE :0 escape '\')) AND last_atime >= 1601542597 ORDER BY last_atime DESC"
12:46:46 DEBUG    sql        sql:run:208 Running SQL query: "SELECT url, title, strftime('%Y-%m-%d %H:%M', last_atime, 'unixepoch', 'localtime') FROM CompletionHistory WHERE ((url LIKE :0 escape '\' OR title LIKE :0 escape '\')) AND last_atime >= 1601542597 ORDER BY last_atime DESC"
12:46:46 DEBUG    sql        sql:run:212 query bindings: {':0': '%%'}
12:46:46 DEBUG    sql        debug:__exit__:302 Running completion query took 0.000212 seconds.

Et si on tape une lettre de plus :

12:47:17 DEBUG    sql        sql:run:208 Running SQL query: "SELECT url, title, strftime('%Y-%m-%d %H:%M', last_atime, 'unixepoch', 'localtime') FROM CompletionHistory WHERE ((url LIKE :0 escape '\' OR title LIKE :0 escape '\')) AND last_atime >= 1601542597 ORDER BY last_atime DESC"
12:47:17 DEBUG    sql        sql:run:212 query bindings: {':0': '%w%'}
12:47:17 DEBUG    sql        debug:__exit__:302 Running completion query took 0.00049 seconds.

Compréhension des requêtes 🔗

Alors en analysant un peu le truc, même si vous êtes aussi doué que moi en SQL, il y a moyen de comprendre ce qu'il se passe.

Déjà on voit que la requête doit se lire sur deux lignes mais en gros c'est tout d'abord ça :

SELECT min(last_atime) FROM (SELECT last_atime FROM CompletionHistory ORDER BY last_atime DESC LIMIT :limit)

Avec :limit qui vaut 10051 dans mon exemple.

Cette requête retourne le plus petit de tous les last_atime des 10051 derniers éléments de l'historique. Je pense deviner que ça correspond en gros au plus vieux timestamp des url que l'on a consulté dans l'historique.

Qutebrowser marque le timestamp de l'instant de consultation de chacune des url visitées. Avec cette requête il récupère donc le plus vieux timestamp de la plus vieille url où l'on cherchera.

Dans un second temps, Qutebrowser va faire une seconde requête :

SELECT url, title, strftime('%Y-%m-%d %H:%M', last_atime, 'unixepoch', 'localtime') FROM CompletionHistory WHERE ((url LIKE :0 escape '' OR title LIKE :0 escape '')) AND last_atime >= 1601542597 ORDER BY last_atime DESC

Celle-là est plus intimidante mais finalement n'est pas bien compliquée. Cette requête récupère l'url, le titre de la page, convertit le timestamp en date lisible pour les humains parmis toutes les url de l'historique dont le timestamp est supérieur au timestamp récupéré à la requête précédente.

Ce qui est intéressant est la partie avec ((url LIKE :0 escape '' OR title LIKE :0 escape '')) . Le :0 est pour l'instant vide, mais à chaque appui sur une touche supplémentaire, on va la voir s'ajouter ici, ce qui permettra à sqlite de filtrer dans l'url ou le titre ce qu'on tape.

C'est astucieux de laisser le boulot de recherche et donc de complétion à sqlite directement plutôt que de recoder ça.

Bon bha avec ça, je vais pouvoir me lancer moi-même à la recherche de l'élément foireux.

Un ptit fix 🔗

Je dégaine un ptit sqlite3 ~/.local/share/qutebrowser/history.sqlite et c'est parti. Je vous fais pas tous les tâtonnements mais je suis arrivé à trouver le bon last_atime de l'entrée qui fait chier et donc je l'affiche pour voir quelle est la ligne en cause : SELECT * FROM CompletionHistory where last_atime = 1601542534;

qute://pdfjs/web/viewer.html?filename=tmp6airxyyx_mH7o+Rj08e6njE+ffgP3hPP...eHJlZgo4MDMxMDYKJSVFT0YK&file=&source=data:application/pdf;base64,JVBERi0xLjQKJe……………0YK|file|1601542534

Bon j'ai tronqué mais vous voyez le délire. En fait je me suis retrouvé avec tout un pdf dans sa propre url et donc un truc de plus de 1Mo dans le champ url ce qui perturbait quelque peu sqlite (mais pas trop non plus).

Il ne reste plus qu'un ptit DELETE FROM CompletionHistory where last_atime = 1601542534; et le tour est joué.

SQLite respire et maintenant Qutebrowser respire aussi \o/

Le repos bien mérité 🔗

Et là je me dis que j'ai laissé trainer ça pendant trois mois à m'emmerder alors qu'au final c'était résolu en une heure. J'ai passé plus de temps à écrire cet article qu'à débugguer.

One Cut Of The Dead

Ça fait un peu plus d'un an que j'en entends régulièrement parler de ce film. Je l'avais sur mon disque dur (le hasard fait bien les choses), mais je l'avais un peu oublié et j'ai jamais pris le temps de me le faire. Et là ça en parle sur le fédiverse, du coup ça m'a motivé à enfin le zieuter.

Une équipe de tournage est en train de faire un film de zombie. Ça fleure bon le nanar. Et apparemment, les "zombies" sont effectivement des zombies.

Je ne vous cache pas que la première demi-heure est … compliquée. Les ficelles sont grossières et puis l'idée de filmer l'élaboration d'un nanar, c'est moyennement drôle et c'est même plutôt désagréable. Mais vous serez vraiment récompensés si vous parvenez à atteindre les 35 minutes. Là le film dévoile toute son ampleur. Croyez-moi sur parole il faut faire cet effort et n'allez pas vous spoiler !

en parlant de spoilers, parlons de spoilers !

Tout les ptits détails chiants qu'on remarque dans la première partie sont expliqués par la suite. C'est vraiment excellent de voir tout les meublages, les improvisations bidons, les dialogues foireux, les acteurs qui disparaissent et reviennent à d'étranges moments.

Et le générique (le vrai) qui montre les scènes de tournage de scène de tournage… Manque plus qu'un making-of.

Le film a été fait avec seulement 25 K$ et d'ailleurs la plupart des acteurs ont payés pour y être puisqu'il s'agit en fait d'un projet d'école d'art au Japon.

Il a été réalisé en seulement 8 jours et la fameuse scène principale a réellement été tourné sans coupure mais il a fallu 6 prises pour avoir une prise parfaite.

Vous trouvez pas que la musique du générique à un faux-air de I Want You Back des Jackson 5 ?

J'ai vraiment adoré et je vais devoir le faire voir à plein de monde maintenant. C'est le genre de film qui donne envie de faire des films.

Se7en

David Fincher a une filmographie pas énorme mais de tout ceux que j'ai vu c'est un sans faute. Même Alien³ me plaît malgré sa mauvaise réputation.

Ici, c'est son deuxième long métrage avec Brad Pitt inspecteur venant de se faire muter dans une métropole usienne. Il va remplacer Morgan Freeman qui souhaite partir en retraite et va donc collaborer une semaine avec lui pour la passation de pouvoir.

Ils vont se retrouver à enquêter sur une série de meurtres tournant autour des 7 pêchés capitaux.

Ça se déroule dans une atmosphère ultra pesante. La météo est dégueulasse pire qu'en Bretagne. Il pleut des trombes constamment et le seul moment où ça s'arrête c'est quand l'action sort de la ville et là c'est grand soleil pour le dénouement du film. C'est d'ailleurs vers ce moment que le film sera le plus coloré comme un bouquet final de feu d'artifice.

Le duo d'acteurs est vraiment cool avec la fameuse mésentente entre les flics qui sont forcés de collaborer sauf qu'en fait pas tant que ça. Ils finissent pas s'apprécier grâce à l'intervention impromptu de Gwyneth Paltrow (je l'aime pas celle-là) qui va donc permettre au duo de changer légèrement de registre et donc de collaborer intelligemment.

Le tueur du film est super bien écrit aussi. Son interprêtation est au poil (même si lui, non plus je ne l'aime pas) avec son calme insupportable et au fond une logique plutôt … compréhensible.

Le film se déroule donc sur une semaine avec chaque jour la découverte d'un nouveau cadavre et donc une session de fouille pour trouver le moindre indice. On se prend vite au jeu d'être le troisième détective afin de tenter de cerner le tueur et trouver le moindre truc avant la flicaille.

Il est visuellement somptueux avec des cadrages jouant sur la claustrophobie émanant de ses décors. C'est souvent sombre dans un clair obscur oppressant. Tout le long du film c'est très désaturé, on est pas très loin d'un noir & blanc. Heureusement que l'on a pas l'odorama car c'est toujours des bouges immondes.

Le film est globalement calme avec au final une seule vraie scène d'action. Mais qu'est-ce qu'elle est bien foutue. D'un coup la caméra bouge, le rythme s'emballe, ça zoome, ça tire, ça s'arrête, la musique emboîte le pas. Ça relance tout le film à un moment où nos personnages s'embourbaient.

J'ai choppé une référence que je n'avais jamais compris ! Au début du film Brad Pitt se fait appeler Serpico du nom du flic incorruptible qui aura fait tombé pas mal de flics véreux dans les années 70. Bon, faut dire que j'ai vu le film Serpico il y a peu ^__^

spoilers

Bien entendu qu'avec un tel titre et une telle thématique il y a des ptits indices planqués.

  • Le premier meurtre du film est annoncé au téléphone à la 7ème minute de film.
  • La livraison de la boîte est prévue pour 19h (7 heures).
  • La victime de la paresse est trouvé au troisième étage et c'est le troisième meurtre.
  • Lorsque Morgan Freeman annonce les pêchés, il termine par Envy en regardant Brad Pitt ce qui est pile ce qu'il se passera à la toute fin.

Ce final avec Brad Pitt qui gueule “ What's in the box ” les larmes aux yeux quand il comprend ce qu'il se passe est d'une puissance visuelle et scénaristique. Et le pire c'est qu'ils ont failli finir complètement différemment. Plusieures pistes ont été envisagées, des scènes d'action, Morgan Freeman qui tue Kevin Spacey avant Brad Pitt pour lui épargner une vie en taule et pleine de regret…

Ce film ne laisse pas indifférent. Le maestro Fincher signe un de ses meilleurs films dès sa deuxième réalisation. Son premier film a été un calvaire sans nom, en débarquant dans une franchise ayant eu déjà deux illustres réalisateurs avant lui, une pression de malade de la part des studios et des galères de tournage dans tous les sens avec un scénar qui change en cours de tournage et tout… Là, il a eu bien plus de lattitude et bien moins de galère et on voit que ça lui a plutôt bien réussi.

Pulp Fiction

Pulp Fiction 🔗

Franchement est-ce qu'il y a d'autres trucs à dire ? Tout a déjà été dit. Ce film est parfait.

C'est ultra drôle, super bien foutu, casting de folie, OST parfaite, l'histoire est classe, le montage aussi. Je ne m'en lasse vraiment pas.

Je dois avouer que je suis un très grand fan de Quentin Tarantino, sa filmographie est un sans faute. Et c'est vrai que Pulp Fiction est un bijou. Et le pire c'est qu'il l'a fait pour 8 millions de dollars. Et de ces 8 millions, 5 sont partis dans les salaires des acteurs mais il était rentable rien que par la vente des droits de distribution à l'international avant même sa sortie.

Le premier plan Bruce Willis est net et le second plan est net aussi avec Ving Rhames

C'est rare que la demi-bonnette ne soit pas dégueulasse.

J'ai déjà dû le voir une vingtaine de fois mais je m'en lasse pas et à chaque fois je m'étonne qu'il fasse 2h30. Ça passe si vite à chaque visionnage.

Bref, si vous ne l'avez toujours pas vu, allez-y tout de suite avant même de finir de lire mes conneries. Et méfiez-vous si vous sentez le besoin d'aller aux chiottes, c'est généralement là qu'il se passe malheur.

La Liste de Schindler

Wow sacré film. C'est un sujet sacrément plombant, triste dans une époque sombre, bref quoi de mieux pour un Réveillon ?

C'est donc l'Histoire vraie d'Oskar Schindler, nazi qui lors de la Seconde Guerre Mondiale en a profité pour s'enrichir. Il fait travailler des juifs pour une bouchée de pain dans une usine en faillite qu'il rachète pour trois fois rien.

Mais, il a beau être nazi il est pas spécialement fan du traitement des juifs par ses comparses. Et utilisera sa fortune pour corrompre les hauts placés et les sous-fifres afin d'obtenir certains privilèges ce qui lui permettra de sauver une partie de ses ouvriers.

Ce film de Steven Spielberg est un des plus durs à regarder. C'est cru, froid, violent, immoral. Ici pas de pointe d'humour, pas vraiment d'instant de bonheur, jusqu'à la fin ça enchaîne les horreurs.

Et pourtant qu'est-ce que c'est beau. Cette histoire est superbe et extra-ordinaire. C'est vraiment incroyable et tellement poignant de voir ce capitaliste bon-vivant profitant de la situation changer son fusil d'épaule et utiliser toute son expérience de salopard talentueux pour faire le bien. Sa maîtrise des combines, du paraitre et des pot-de-vins lui ont permis de monter son business et donc de monter dans l'échelle sociale malgré une période particulièrement sordide. Mais au final, il flambera toute sa fortune pour sauver le plus de juifs possibles.

Le personnage apparait de plus en plus comme un héros. Et d'ailleurs Amon Goeth qui semble complètement psychopathe semble un chouilla moins méchant vers là fin (ça reste subtil, c'est quand même une ordure, hein).

Bref, le film est rempli de scènes marquantes comme par-exemple la liquidation du ghetto de Krakovie… Pfiouu L'arrosage du train… La douche…

Il mérite sa place si haut dans le Top IMDB.

Le film rapelle Empire Of The Sun de Spielberg aussi où on y voit la guerre à travers les yeux d'un gamin. Techniquement le film est dans un joli noir & blanc et ne tente pas d'en mettre plein la vue avec des mouvements ou des effets visuels. Le seul effet saisissant est le fait de colorer des éléments à deux trois moments du film mais c'est tout.

Le nombre d'acteurs (figurants certe mais quand même) est gigantesque. Il y a du monde de partout, ça fourmille sur certains plans, tous avec leur costume. Par moment on oublie presque le fait que c'est un film et non un documentaire.

D'ailleurs à ce sujet, il parait que le protagoniste n'était pas si droit que ça, ça aurait été quelque peu enjolivé. Tout comme certaines personnes trouvent le personnage d'Amon Goeth trop caricatural alors que de nombreux témoignages s'accordent à dire qu'il était très porté torture physique et psychologique.

Le film a été fait en parallèle de Jurassic Park, il n'y a pas à dire, Steven Spielberg était au top à cette période.

Ce film doit être vu aussi bien pour son histoire que pour l'Histoire.

Récap 17 : Décembre 2020

Dernier mois d'une année très houleuse (pas tant que ça pour mon cas). Je sais pas trop ce qui m'a pris, j'avais pas mal de temps et pas mal de matière première du coup… roulement de tambour J'ai enfin monté mon Glog.

Hein ?! Quoi !? Mais c'est quoi encore que cette merde ?

Je vous l'avais légèrement teasé le mois dernier lors du récap d'Octobre. En gros j'ai porté (comme un sac) mon blog vers le protocole Gemini qui est un peu en hype en ce moment. Gemini est un protocole se voulant ultra simple pour diffuser du contenu majoritairement textuel (même si en vrai il peut diffuser autre chose mais c'est pas trop l'esprit). Mon blog étant déjà très majoritairement textuel (même si je tente d'y coller quelques illustrations par-ci par-là, je vous jure !) ça ne devait que bien se passer.

Bref, je vous ferai probablement un article plus détaillé sur le sujet mais d'autres en ont déjà parlé ailleurs. Du coup mon blog en version Gemini c'est mon Glog.

Bon et dans un autre domaine mais avec le même postulat (du temps et de la matière première), pour les cadeaux de nowel, j'ai eu l'idée saugrenue de suivre un tuto vidéo de "bricolage". J'ai fabriqué un coffre-fort en carton avec donc trois molettes à tourner pour pouvoir l'ouvrir avec dedans les cadeaux de nowel. Les trois codes étant de mini-énigmes dans les autres cadeaux. Le tuto vidéo dure trois minutes mais la réalisation a duré 3h.

Ça a été une réussite totale. Bref, c'était super marrant et ça change du traditionnel déballage basique.

Blog 🔗

J'ai … rien écrit en dehors des visionnages, mais pour compenser je vous fais un long récap mensuel !

Bon en vrai je me suis enfin décidé à commencer ma ptite série sur ma ptite collection de cubes. Pour l'instant il n'y en a que trois mais je compte en poster d'autres de temps à autre. Ça passera pas dans les RSS d'ailleurs ni dans le flux de la homepage (parceque).

En bref ce mois-ci : 1 article, 9 commentaires, 10 visionnages, 478935 requêtes, 42500 visiteurs uniques pour 34.73 Go de trafic.

Films 🔗

Ma résolution 2021 c'est d'avoir vu au moins la moitié des films de la liste du TOP 250 IMDB. Ça va m'occuper un peu.

J'ai fait cette petite page pour suivre un peu l'avancement.

Séries 🔗

The Queen's Gambit 🔗

Bon bha suite au martelage global autour de cette série, je l'ai dévoré en deux fois. C'est franchement cool même si en vrai c'est plutôt basique et sans surprise. L'histoire est sympatoche avec une héroïne qui se retrouve dans un orphelinat suite à un accident ayant tué sa mère. Là, elle se découvre une passion et un don pour les échecs. Elle deviendra très vite tellement douée qu'elle parvient à remporter des championnats.

Ça se passe dans les années 60 et c'est plutôt cool à voir avec les costumes, les voitures, les coupes de cheveux… Je trouve ça étonnant qu'il y ait un tel engouement pour cette série, en dehors du fait que ça parle d'échecs il n'y a rien de vraiment très original.

L'histoire ne contient pas de twist, pas de révélations percutantes mais c'est vrai que c'est captivant. Le format mini-série en 7 épisodes marche très bien pour ça. Un film n'aurait pas trop d'intéret, une série plus longue diluerait trop l'histoire.

Les différents personnages sont bien moins caricaturaux que ce à quoi on a l'habitude. Beth (l'héroïne) n'est pas une génie autiste surdouée super-intelligente, la mère d'adoption est bien plus nuancée que prévu également. Les différents mecs que l'on croise ne seront pas non plus en admiration béante devant Beth et ils n'essaieront pas non plus de se la faire coûte-que-coûte… Bref, les persos brisent les moules habituels et c'est probablement une raison du succès du truc.

C'est visuellement assez beau même si on sent que les décors numériques écorchent un peu l'œil comparé au reste. Les acteurs sont chouettes avec Anya Taylor-Joy dans le rôle principal avec ses grands yeux qui sont très souvent en gros plan.

spoilers

Le point que je trouve un peu décevant c'est Jolene : déjà, ils ont pas mis sa chanson mais surtout elle est ptet un peu trop gentille, non ? À peine sortie de l'orphelinat, elle disparait complètement de l'hisoire. Beth ne tente pas de garder contact, de la voir une fois ou deux, rien du tout.

Et quelques années plus tard, elle réapparait pile au bon moment (un deus ex machina) pour sortir l'héroïne de ses emmerdes. Elle sacrifie ses économies sans trop y réflêchir, aveuglément sans rien en retour comme ça. Ça me paraît un peu gros.

Jeux 🔗

ABZU 🔗

Lorsque j'ai parlé de mon voyage dans Journey on m'a fait découvrir sa suite spirituelle Abzu. Et donc voilà… forcément je me le suis fait. Et … bha j'ai bien moins aimé que Journey.

Il est bien, il est très proche mais l'environnement sous-marin c'est vraiment pas mon truc du coup ça m'a moins touché. On joue un personnage en plongée dans l'océan qui se promène au milieu de la faune et de la flore aquatique. C'est beau mais sans plus même si je dois quand même avouer que la quantité de poisson dans les quelques bancs est vraiment impressionnante et rend super bien.

Milieu aquatique oblige, on peut se balader dans toutes les directions, on est plus cantonné au plancher. Cela dit, j'ai trouvé les déplacements tellement lents qu'explorer les environnements se révèle assez rébarbatif. Et je sais pas vous, mais les poissons c'est vraiment pas ma tasse de thé.

En plus, là on ne peut pas rencontrer de partenaire joueur pour nous accompagner. Et j'ai pas sentit de progression au fil de l'aventure là où dans Journey on approchait petit à petit du but ultime que représentait le sommet de la montagne que l'on pouvait voir dès le début du jeu. Là, je sais pas trop ce que je cherche à faire si ce n'est aller au bout des niveaux sans vraiment savoir pourquoi je le fais.

Au bout d'un petit moment de jeu, on se rend compte qu'il y a ptet un peu plus d'histoire que ça en a l'air mais c'est tellement peu explicite que … bha j'ai pas trop capté ce qu'il fallait comprendre.

spoiler Visiblement notre personnage s'avère être une sorte de robot ou tout du moins une création mécanique de la part de … bha je sais pas quoi mais on a été fabriqué.

On a été fabriqué dans un tétrahèdre géant dans la flotte, on détruit des ptits tétrahèdres, on en détruit un gros… Ha, mais du coup on s'est rebellé contre nos créateurs ?

Dans le même genre, par moment on a des ptits sous-marins qui nous accompagne pour nous éclairer un peu ou bien ouvrir deux trois passages qui nous entravent dans l'aventure… Puis ces trucs disparaissent au changement de niveau. Ha, pas plus d'explication.

Voilà, c'est au final assez décevant. Le côté démo technique marche bien, le côté jeu pas trop.

C'est un joli screensaver mais un mauvais jeu.

What Remains Of Edith Finch 🔗

Çui-là je voulais me le faire depuis un bail. Une promo m'a poussé à craquer.

C'est un walking-sim (certains aiment pas ce terme mais j'aime bien). On va découvrir la famille Finch à travers les yeux d'Edith qui retourne dans la maison familiale.

Le jeu est superbe avec des graphismes pas mal photoréalistes et surtout avec son décor qui a sacré gueule. Ça en jette mais surtout l'ambiance est vraiment en accord avec l'histoire. Je ne vous dévoilerai rien concernant le scénario mais le jeu sait rompre la monotonie du walkingsim en ajoutant des phases où le gameplay change.

Comme la plupart des jeux du genre, ce n'est pas ultra long et malheureusement une fois le premier run fait, le jeu perd beaucoup de son intéret. Mais je sais que je me le referai dans quelques années une fois ma mémoire délavée.

Musique 🔗

Haaa ! Mon groupe favori annonce une tournée en Europe avec une date en France ! C'est pour décembre 2021, donc on va croiser les doigts et espérer que tout le monde soit vacciné Du coup j'irai voir Archspire avec très probablement des morceaux de leur futur album qui doit sortir assez prochainement (ils l'ont enregistré en studio ce mois passé).

Dans un registre complètement différent, j'écoute pas mal ce concert d'Acib Arab en ce moment. J'aime bien les sonorités avec tout l'enchainement. J'avoue que je me le met bien fort pendant que je rédige, c'est pas dégueu.

Nuxeries 🔗

J'ai râlé il y a quelques temps à propos des aggrégateurs de flux RSS un peu trop primitifs. Nextcloud par exemple a un module à ce sujet qui est un poil relou. Par défaut il poll ultra souvent, ne cache pas la réponse et ne supporte aucune compression usuelle (gzip, brotli ou autre). Alors certe c'est du statique et tout mais au final, avec quelques un de mes lecteurs qui passent via ce logiciels, ils représentent une grosse part de ma conso de bande passante mensuelle pour au final du vent.

J'avais ouvert une issue sur le dépot github du projet et là un an plus tard, ça a été fermé. Tristesse. Mais non ! Le support a été rajouté et hop, ça devrait arriver prochainement sur les instances nextcloud :-D

Sans transition, j'ai enfin compris pourquoi DeltaChat déconnait un peu dans mon cas. Si vous connaissez pas, c'est un logiciel de messagerie sur Androit (encore un), qui se veut tout chiffré, libre, sans serveur central et surtout qui ne réinvente pas la roue vue qu'en fait c'est juste du mail sous le capot. Ça ressemble beaucoup à du whatsapp mais du coup c'est clean et ça ne nécessite rien de particulier. Ça marche même avec les utilisateurs qui s'en servent pas !

Bon, j'avais un soucis, sur un téléphone ça ne marchait qu'en 4G et pas en wifi. Et après un coup d'analyse des logs postfix mais surtout de tcpdump, il s'avère que le souci ne venait pas du logiciel mais de ma conf de mon serveur mail. Et là je dois avouer que j'ai un peu honte : j'avais configuré postfix pour qu'il n'écoute les connexions qu'en ipv4 et non en ipv6.

Voilà, voilà, j'ai honte et je sais pas pourquoi j'avais fait ça. Et le pire c'est que j'incriminais DeltaChat.

Vidéos 🔗

Bon, tout le monde l'a vu mais franchement Boston Dynamics qui fait danser ses robots c'est super impressionnant. Je me demande comment ils ont fait ça : est-ce via motion capture ou bien via des "keyframes" ? Quoi qu'il en soit ils ont bien buzzé avec leur vidéo.

Vrac 🔗

Super page ouaib qui explique les bases de la photo. C'est rudement bien fait avec pleins d'exemples visuels interactifs pour voir comment fonctionne les systèmes de caméra et d'appareils photos. Même si on s'intéresse pas à la photo vraiment ça reste rudement chouette à lire. Allez y faire un tour et regardez ses autres articles. Il poste pas souvent mais c'est toujours ultra qualitatif.

TOP 250 IMDB

Bon ça fait un moment que ça me démange, j'ai envie de me faire le TOP 250 IMDB des films.

J'en ai déjà vu un paquet mais il m'en manque plein. Du coup je vais parfaire ma culture cinématographique ~cette année~. J'espère parvenir à me procurer tous ces films.

Bon il y a plein de films que j'ai déjà vu avant de commencer à rédiger mes visionnages du coup ça fait plein de trous mais ça me fera une bonne occasion de les rematter.

~Par contre certains que je connais et j'aime pas spécialement je pense pas me les refaire (Seigneur des anneaux, Harry Potter…).~

  • Au 31 Décembre 2020 : J'en ai déjà vu 18/250
  • Au 31 Décembre 2021 : J'en ai déjà vu 68/250
  • Au 31 Décembre 2022 : J'en ai déjà vu 108/250
  • Au 31 Décembre 2023 : J'en ai déjà vu 168/250

180/250 🔗

  1. The Shawshank Redemption (1994) 9.2
  2. The Godfather (1972) 9.1
  3. The Godfather: Part II (1974) 9.0
  4. The Dark Knight (2008) 9.0
  5. 12 Angry Men (1957) 8.9
  6. Schindler's List (1993) 8.9
  7. The Lord of the Rings: The Return of the King (2003) 8.9
  8. Pulp Fiction (1994) 8.8
  9. The Good, the Bad and the Ugly (1966) 8.8
  10. The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring (2001) 8.8
  11. Fight Club (1999) 8.8
  12. Forrest Gump (1994) 8.8
  13. Inception (2010) 8.7
  14. The Lord of the Rings: The Two Towers (2002) 8.7
  15. Star Wars: Episode V - The Empire Strikes Back (1980) 8.7
  16. The Matrix (1999) 8.6
  17. Goodfellas (1990) 8.6
  18. One Flew Over the Cuckoo's Nest (1975) 8.6
  19. Seven Samurai (1954) 8.6
  20. Se7en (1995) 8.6
  21. Life Is Beautiful (1997) 8.6
  22. City of God (2002) 8.6
  23. The Silence of the Lambs (1991) 8.6
  24. It's a Wonderful Life (1946) 8.6
  25. Star Wars: Episode IV - A New Hope (1977) 8.6
  26. Saving Private Ryan (1998) 8.5
  27. Spirited Away (2001) 8.5
  28. The Green Mile (1999) 8.5
  29. Interstellar (2014) 8.5
  30. Parasite (2019) 8.5
  31. Léon: The Professional (1994) 8.5
  32. The Usual Suspects (1995) 8.5
  33. Hara-Kiri (1962) 8.5
  34. The Lion King (1994) 8.5
  35. The Pianist (2002) 8.5
  36. Back to the Future (1985) 8.5
  37. Terminator 2: Judgment Day (1991) 8.5
  38. American History X (1998) 8.5
  39. Modern Times (1936) 8.5
  40. Psycho (1960) 8.5
  41. Gladiator (2000) 8.5
  42. City Lights (1931) 8.5
  43. The Departed (2006) 8.5
  44. The Intouchables (2011) 8.5
  45. Whiplash (2014) 8.5
  46. The Prestige (2006) 8.5
  47. Grave of the Fireflies (1988) 8.5
  48. Once Upon a Time in the West (1968) 8.4
  49. Casablanca (1942) 8.4
  50. Cinema Paradiso (1988) 8.4
  51. Hamilton (2020) 8.4
  52. Rear Window (1954) 8.4
  53. Alien (1979) 8.4
  54. Apocalypse Now (1979) 8.4
  55. Memento (2000) 8.4
  56. The Great Dictator (1940) 8.4
  57. Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark (1981) 8.4
  58. Django Unchained (2012) 8.4
  59. The Lives of Others (2006) 8.4
  60. Joker (2019) 8.4
  61. Paths of Glory (1957) 8.4
  62. WALL·E (2008) 8.4
  63. The Shining (1980) 8.4
  64. Avengers: Infinity War (2018) 8.4
  65. Sunset Blvd. (1950) 8.4
  66. Witness for the Prosecution (1957) 8.4
  67. Oldboy (2003) 8.4
  68. Princess Mononoke (1997) 8.3
  69. Spider-Man: Into the Spider-Verse (2018) 8.3
  70. Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb (1964) 8.3
  71. The Dark Knight Rises (2012) 8.3
  72. Once Upon a Time in America (1984) 8.3
  73. Aliens (1986) 8.3
  74. Your Name. (2016) 8.3
  75. Coco (2017) 8.3
  76. Avengers: Endgame (2019) 8.3
  77. American Beauty (1999) 8.3
  78. Braveheart (1995) 8.3
  79. Das Boot (1981) 8.3
  80. 3 Idiots (2009) 8.3
  81. Toy Story (1995) 8.3
  82. Capernaum (2018) 8.3
  83. High and Low (1963) 8.3
  84. Amadeus (1984) 8.3
  85. Inglourious Basterds (2009) 8.3
  86. Star Wars: Episode VI - Return of the Jedi (1983) 8.3
  87. Taare Zameen Par (2007) 8.3
  88. Good Will Hunting (1997) 8.3
  89. Reservoir Dogs (1992) 8.3
  90. 2001: A Space Odyssey (1968) 8.3
  91. Requiem for a Dream (2000) 8.3
  92. Vertigo (1958) 8.3
  93. M (1931) 8.3
  94. The Hunt (2012) 8.3
  95. Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) 8.3
  96. Citizen Kane (1941) 8.3
  97. Dangal (2016) 8.3
  98. Full Metal Jacket (1987) 8.2
  99. Singin' in the Rain (1952) 8.2
  100. Bicycle Thieves (1948) 8.2
  101. The Kid (1921) 8.2
  102. 1917 (2019) 8.2
  103. North by Northwest (1959) 8.2
  104. A Clockwork Orange (1971) 8.2
  105. Snatch (2000) 8.2
  106. Scarface (1983) 8.2
  107. Ikiru (1952) 8.2
  108. Taxi Driver (1976) 8.2
  109. Come and See (1985) 8.2
  110. Toy Story 3 (2010) 8.2
  111. Lawrence of Arabia (1962) 8.2
  112. Amélie (2001) 8.2
  113. The Sting (1973) 8.2
  114. A Separation (2011) 8.2
  115. Metropolis (1927) 8.2
  116. Incendies (2010) 8.2
  117. For a Few Dollars More (1965) 8.2
  118. The Apartment (1960) 8.2
  119. Double Indemnity (1944) 8.2
  120. To Kill a Mockingbird (1962) 8.2
  121. Up (2009) 8.2
  122. Indiana Jones and the Last Crusade (1989) 8.2
  123. Heat (1995) 8.2
  124. L.A. Confidential (1997) 8.2
  125. Die Hard (1988) 8.2
  126. Green Book (2018) 8.2
  127. Monty Python and the Holy Grail (1975) 8.2
  128. Yojimbo (1961) 8.2
  129. Rashomon (1950) 8.2
  130. Batman Begins (2005) 8.2
  131. Downfall (2004) 8.2
  132. Children of Heaven (1997) 8.2
  133. Unforgiven (1992) 8.2
  134. Some Like It Hot (1959) 8.2
  135. Ran (1985) 8.2
  136. Howl's Moving Castle (2004) 8.2
  137. All About Eve (1950) 8.2
  138. A Beautiful Mind (2001) 8.2
  139. Casino (1995) 8.2
  140. The Great Escape (1963) 8.2
  141. The Wolf of Wall Street (2013) 8.2
  142. Pan's Labyrinth (2006) 8.2
  143. The Secret in Their Eyes (2009) 8.1
  144. There Will Be Blood (2007) 8.1
  145. Lock, Stock and Two Smoking Barrels (1998) 8.1
  146. My Neighbor Totoro (1988) 8.1
  147. Raging Bull (1980) 8.1
  148. Judgment at Nuremberg (1961) 8.1
  149. The Treasure of the Sierra Madre (1948) 8.1
  150. Dial M for Murder (1954) 8.1
  151. Three Billboards Outside Ebbing, Missouri (2017) 8.1
  152. Shutter Island (2010) 8.1
  153. The Gold Rush (1925) 8.1
  154. Chinatown (1974) 8.1
  155. My Father and My Son (2005) 8.1
  156. No Country for Old Men (2007) 8.1
  157. V for Vendetta (2005) 8.1
  158. Inside Out (2015) 8.1
  159. The Seventh Seal (1957) 8.1
  160. The Elephant Man (1980) 8.1
  161. Warrior (2011) 8.1
  162. The Thing (1982) 8.1
  163. Soul (2020) 8.1
  164. The Sixth Sense (1999) 8.1
  165. Trainspotting (1996) 8.1
  166. Jurassic Park (1993) 8.1
  167. Anand (1971) 8.1
  168. The Truman Show (1998) 8.1
  169. Gone with the Wind (1939) 8.1
  170. Klaus (2019) 8.1
  171. Finding Nemo (2003) 8.1
  172. Wild Strawberries (1957) 8.1
  173. Stalker (1979) 8.1
  174. Blade Runner (1982) 8.1
  175. Kill Bill: Vol. 1 (2003) 8.1
  176. Memories of Murder (2003) 8.1
  177. The Bridge on the River Kwai (1957) 8.1
  178. Fargo (1996) 8.1
  179. Room (2015) 8.1
  180. The Third Man (1949) 8.1
  181. Gran Torino (2008) 8.1
  182. Wild Tales (2014) 8.1
  183. On the Waterfront (1954) 8.1
  184. Tokyo Story (1953) 8.1
  185. The Deer Hunter (1978) 8.1
  186. Autumn Sonata (1978) 8.1
  187. In the Name of the Father (1993) 8.1
  188. Mary and Max (2009) 8.1
  189. Gone Girl (2014) 8.1
  190. The Grand Budapest Hotel (2014) 8.1
  191. Before Sunrise (1995) 8.1
  192. Hacksaw Ridge (2016) 8.1
  193. Catch Me If You Can (2002) 8.1
  194. Andhadhun (2018) 8.1
  195. Persona (1966) 8.1
  196. Prisoners (2013) 8.1
  197. The Big Lebowski (1998) 8.1
  198. To Be or Not to Be (1942) 8.1
  199. Sherlock Jr. (1924) 8.1
  200. The General (1926) 8.1
  201. How to Train Your Dragon (2010) 8.1
  202. The Bandit (1996) 8.1
  203. Ford v Ferrari (2019) 8.1
  204. 12 Years a Slave (2013) 8.1
  205. Barry Lyndon (1975) 8.1
  206. Mr. Smith Goes to Washington (1939) 8.1
  207. Mad Max: Fury Road (2015) 8.1
  208. Time of the Gypsies (1988) 8.1
  209. Million Dollar Baby (2004) 8.1
  210. Network (1976) 8.1
  211. Dead Poets Society (1989) 8.1
  212. Stand by Me (1986) 8.1
  213. Ben-Hur (1959) 8.1
  214. Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2 (2011) 8.1
  215. Cool Hand Luke (1967) 8.1
  216. Hachi: A Dog's Tale (2009) 8.1
  217. Platoon (1986) 8.1
  218. Logan (2017) 8.0
  219. Into the Wild (2007) 8.0
  220. The Handmaiden (2016) 8.0
  221. Rush (2013) 8.0
  222. The Wages of Fear (1953) 8.0
  223. Monty Python's Life of Brian (1979) 8.0
  224. The 400 Blows (1959) 8.0
  225. Spotlight (2015) 8.0
  226. The Passion of Joan of Arc (1928) 8.0
  227. Hotel Rwanda (2004) 8.0
  228. La Haine (1995) 8.0
  229. Andrei Rublev (1966) 8.0
  230. Amores Perros (2000) 8.0
  231. Rocky (1976) 8.0
  232. Gangs of Wasseypur (2012) 8.0
  233. Monsters, Inc. (2001) 8.0
  234. Nausicaä of the Valley of the Wind (1984) 8.0
  235. Vikram Vedha (2017) 8.0
  236. Rebecca (1940) 8.0
  237. Rififi (1955) 8.0
  238. Rang De Basanti (2006) 8.0
  239. Before Sunset (2004) 8.0
  240. In the Mood for Love (2000) 8.0
  241. Portrait of a Lady on Fire (2019) 8.0
  242. Paris, Texas (1984) 8.0
  243. It Happened One Night (1934) 8.0
  244. The Invisible Guest (2016) 8.0
  245. The Help (2011) 8.0
  246. Drishyam (2015) 8.0
  247. The Princess Bride (1987) 8.0
  248. The Battle of Algiers (1966) 8.0
  249. Winter Sleep (2014) 8.0
  250. Tangerines (2013) 8.0

12 Angry Men

Mon dernier visionnage de 2020 du coup fallait marquer le coup. J'ai choisi un classique que je n'avais jamais vu. Je ne savais pas trop vers quoi me tourner et ayant regardé et apprécié Serpico récemment, je me suis dit que reluquer son premier film considéré comme culte devait le faire. Du coup c'est parti pour 12 Angry Men ou 12 hommes en colère en français.

Le film se déroule dans les années 50 lors d'un procès. Un jeune homme de 18 ans est accusé du meurtre de son père.

Le jury composé de douze hommes va devoir voter à l'unanimité de la culpabilité ou non de l'accusé ce qui le mènera ou non à son exécution.

Tous semblent convaincu de la culpabilité du garçon. Tous ? Non ! Un homme (Henry Fonda) ne semble pas parfaitement sûr et souhaite en discuter plus longuement afin de tout reprendre.

Ce film fait partit de tout un paquet de "liste de films à voir" et à juste titre. Techniquement il est super simple. Quasiment tout le film se déroule dans une unique pièce, avec seulement 12 acteurs, pas d'effets spéciaux, pas d'action, pas de décor, pas trop de musique. Tout repose sur le jeu des acteurs et les dialogues.

Nos braves hommes vont donc exposer leurs avis et leurs opinions afin de confronter leurs préjugés. Ce film est souvent utilisé pour étudier le travail d'équipe et la résolution de conflit. Faut dire qu'une bonne partie des personnages est étrangement remontée. Ils sont sacrément énervés nos hommes mais la raison reprend le dessus pour faire avancer la réflexion.

spoilers

Certains point sont quand même étranges.

À partir du moment où le jury arrive à la conclusion que les deux témoignages à charge je trouve ça étrange que l'info ne puisse pas retourner au tribunal pour que ça soit retravaillé. Ça fausse sacrément l'affaire cette histoire.

Au-delà de tout l'aspect loi & justice, le film parle beaucoup des préjugés. On ne nous dit jamais ouvertement de quelle origine ethnique est le gamin mais il y a pas mal de diatribes haineuses à son égard. D'ailleurs le jury est uniquement composé d'hommes, blanc qui semble globalement pas trop à plaindre (même si un avoue vivre dans un quartier pas reluisant où les bastons au couteau sont légions). Bref, de ce point de vue là, c'est toujours marrant de voir que les problématiques de racisme, de différences sociales et de non représentativité ne changent décidément pas (ou tout du moins que très lentement).

Le film approche de ses 70 ans et reste malgré tout vraiment excellent. Je vous le recommande chaudement et confirme son aspect culte.

Light Of My Life

Wow Les quelques affiches pour le film que j'ai croisé me donnaient pas envie. Le titre me donnait pas envie.

J'ai regardé le synopsis vite fait et du coup je me suis laissé tenté.

Une peste un peu particulière a touché toutes les femmes du monde et les a tué. Il n'en reste quasiment plus et du coup forcément presque plus de gamins. Caleb tente de survivre avec sa fille Rag qu'il tente de faire passer pour un ptit garçon du haut de ses onze ans.

Le film est lent, très lent et très réaliste. Ici pas d'images apocalyptiques, pas de fin du monde, pas d'effets numériques. Juste des hommes tristouilles dans des décors tristouilles (ouai j'aime pas l'hiver)

Le film est joué mais surtout réalisé par le frêre de Ben Affleck et franchement, il est vraiment bon. Dans son contexte il rapelle un peu Children of Men mais aussi le plus récent I Think We're Alone Now. J'aime bien les films de survie où l'homme est son plus grand prédateur et là c'est tout à fait ça.

Ici, le monde n'est pas non plus complètement aux abois. Il y a toujours une société qui s'est d'ailleurs organisée pour sa survie avec distribution de nourriture et tout. Rien que ça c'est suffisamment rare à voir que c'est rafraîchissant.

Là en plus, on a le rapport père/fille dans un contexte ultra particulier. Et c'est vachement chouette.

Si vous arrivez à surpasser l'interminable scène d'introduction (j'avoue j'ai eu du mal, c'est dommage de placer ça dès le début quand on est pas encore dans le bain), tout se passera bien. Cette première scène est sacrément lente et le reste du film est aussi lent et pourtant ils ont fait de nombreuses coupes puisque la première version de travail avoisinnait les trois heures. Le film est pas mal frustrant, on se prend à fond dans le truc, on a envie qu'ils s'en sortent et qu'ils aient une vie paisible. Trouver un refuge stable, un ptit coin à soin parfaitement sécure mais constamment le film pousse ses personnages dans l'autre sens.

Le même film avec le même soin pour la photographie que pour un film de Denis Villeneuve aurait été parfait.

Fatman

Contentez-vous de la bande annonce.

Que dire de plus ? Le film est vraiment moyen voir mauvais.

On se fait pas mal chier. Je m'attendais à un truc très irrévérentieux avec un père nowel bourru, bourrin et connard mais non. Il n'y a que deux ptits blagounettes qui relève le niveau. C'est trop violent pour des gamins mais pas assez pour un adulte qui aime mater des films brutaux.

C'est super lent. Réellement ça prend vachement son temps sur des détails qui n'apporte rien aux personnages ou au récit. Il se passe globalement très peu de trucs.

spoilers

Bon on a un gamin pourri gâté qui n'a pas eu le cadeau de nowel qu'il espérait. Fils de riche, il fait appel à un tueur à gage pour faire buter le bedonnant rouge. Voilà j'ai résumé 30 minutes de film.

Les 30 prochaines minutes… bha… il se passe rien.

Les 30 dernières minutes c'est l'affrontement. Mais en vrai ça dure 10 minutes et encore.

Entre temps on nous a sorti un arc narratif sur les difficultés financières du gros qui du coup se retrouve à accepter un contrat avec l'armée USienne pour prêter sa main d'œuvre pour l'élaboration de trucs. Et je sais pas pourquoi on nous parle de ça. Ça n'apporte rien du tout à l'histoire et ça n'a aucune incidence appart être un prétexte pour qu'il y ait des militaires chez le père nowel. Mais ces militaires se feront dégager en 5 minutes par un seul mec tout seul…

C'est pas spécialement mauvais mais c'est inintéressant et lent.

Heureusement que Mel Gibson et Walton Goggins sont là sinon j'aurai probablement abandonné avant la fin. J'en attendait rien mais j'en ai quand même pas eu assez.

Serpico

Sorti en 1973, ce film est dans les débuts de carrière d'Al Pacino en étant tourné entre le premier et le second opus du Parrain.

Ici, Frank Serpico est un tout jeune flic à New-York s'intégrant dans son nouveau job. Il n'a cependant pas la même vision de la Police que ses collègues. Il se retrouve très vite au milieu de pots-de-vins et de backchichs qui ne sont pas trop de son goût. Il parviendra à ne jamais y toucher mais sera de moins en moins bien perçu par ses comparses.

Le film commence directe par le transport de son héros à l'hôpital. On commence par la conclusion et on découvre ensuite comment on en est arrivé là.

J'aime beaucoup l'aspect visuel de ces films réalistes des années 70. Le grain de l'image, les mouvements de caméra, la composition et pareil pour l'audio. J'ai du mal à l'expliquer mais de suite il y a un cachet qu'on arrive plus à reproduire à l'identique aujourd'hui malgré tous les artifices modernes.

extrait du milieu du film avec le héros tout à gauche du plan, un bâtiment rouge vif au milieu, la rue à droite avec une perspective qui en jette

J'adore ce plan.

Même le travail sur les personnages fait bien plus crédibles. À cette époque j'ai l'impression que les films tentaient bien moins d'en faire toujours plus. Aujourd'hui les vilains seraient bien plus cruels et les gentils bien plus charismatiques et parfaits. Ici, c'est moins appuyé, plus naturel.

Le film relate la vraie histoire de Frank Serpico et a d'ailleurs été tourné seulement un an après son départ. L'histoire se déroule entre 1960 et 1972 et a commencé à être tournée en juillet 1973. C'est d'ailleurs assez amusant de voir que de vrais policiers ont collaborés pour le film ce qui était parfois assez gênant étant donné que le film en donne une vision assez négative (sans même parlé de la corruption).

Le film a vraiment super bien vieilli. Son rythme ne fait pas molasson et son esthétique colle parfaitement à l'époque (forcément). L'histoire est toujours d'actualité. Bref, il est vraiment excellent, vous pouvez y aller les yeux grands ouverts.

Knowing

Un film de fin du monde avec une bonne lichette de surnaturel par-dessus. C'est à peu près naze.

En 1959 une école décide de créer une capsule temporelle où les enfants mettront leurs dessins décrivant comment serait le monde 50 ans plus tard. En 2009, la capsule est ouverte et chaque gosse reçoit chacun une enveloppe avec l'un des dessins. Caleb reçoit non pas un dessin mais une feuille remplie de chiffres.

Son père finit par y voir des motifs et y reconnait des dates, coordonées et un nombre en plus. Il s'agit de "grandes catastrophes" avec à chaque fois le nombre de morts. Bon bha visiblement la fin du monde est pour dans quelques jours.

Je sais pas mais j'ai trouvé ça vraiment très moyen. Entre les personnages supers clichés du père (Nicolas Cage) dont la mère est morte mais lui est vraiment le super papa ultra attentionné qui fait quand même quelques petites bourdes mais rien de bien méchants. Il est prof au MIT, écoute du Beethoven (c'est le meilleur morceau cela dit), aime ses parents et sa sœur et s'attache à fournir une éducation vraiment tip top à son gamin en se privant de refaire sa vie avec une autre femme… rhaa mais stop c'est trop. Mais le gamin est pareil dans le genre, le ptit gamin modèle qui chouine le soir pour pouvoir regarder des documentaires ; le pauvre est obligé de porter un appareil auditif, c'est le premier de la classe trop choupinet qui devient pote avec le premier gamin venu au bout de 4secondes. Et faut pas compter sur Rose Byrne qui incarne la mère aimante de sa gamine (qui elle aussi est parfaite) qui ferait une belle mère d'exception…

À côté de ça, le film est bourré de références bibliques… (rhaa kill me). Par contre, les hommes mystérieux font parfaitement écho à Dark City comme quoi on est bien dans un film d'Alex Proyas.

spoilers

Franchement, ce sauvetage de gamins par des aliens… Pourquoi ils ne sauvent pas non plus un peu toutes les autres espèces animales et florales ? Seuls les humains sont bons à sauver sur Terre ?

Et puis ils vont faire quoi les pauvres gamins tout seul sur cette nouvelle planète ?

Et pourquoi ils se donnent tant de mal à attendre le tout dernier moment pour les enlever plutôt que de les chopper une semaine plus tôt. Ils auraient eu des centaines d'occases de les râvir, les stocker dans un hangar pour les réunir puis tous les embarquer d'un coup. Parceque bon le bilan carbone d'envoyer un vaisseau pour seulement deux gamins…

Et puis visiblement ils peuvent changer d'apparence ces extra-terrestres, ils ne révèlent pas leur vraie forme, donc pourquoi ils prennent pas un truc un peu plus discret pour mieux se fondre dans la masse ?

Et puis s'ils peuvent parler à certains gamins, pourquoi faut-il les faire écrire des pages de trucs de chiffres plutôt que de leur demander d'aller à tel endroit parceque c'est l'apocalypse tel jour ?

Et d'ailleurs ces pages de chiffres pointant vers des catastrophes… Sérieux ? Sur une page A4, ils parviennent à résumer cinquante ans de catastrophes au point où ils peuvent mentionner un évènement n'ayant causé la mort que de 33 personnes ? Heuu… Quoi ?

Si leur but c'est de prouver qu'ils peuvent prédire des trucs ou bien qu'ils ont une intelligence incroyable, pourquoi ils peuvent pas le faire de manière bien plus évidente ? Genre je sais pas, faire écrire des phrases aux gamins où ils expliquent des solutions à des problèmes mathématiques ou bien des observations stellaires vérifiables facilement ou bien écrire des faits remarquables confidentiels non connus du public mais vérifiables. Bref, ça me semble tellement mauvais comme façon de faire.

Et puis les gamins sont tous des ordures dans ce film ? Ils abandonnent leur parent sans le moindre état d'âme ? Ha non ! C'est vrai, ils ont eu un lapin gratos, ça compense avantageusement (rira bien qui rira le dernier quand vous en chierez pour survivre sur votre nouvelle planète !).

Voilà, tous ces détails spoilants m'ont fait sortir du film. Et j'ai pas l'impression d'être difficile pour les films, surtout en sachant que c'est du film bas de plafond de ce genre, mais là…

Par contre certains effets visuels sont achement bien fait contrairement à d'autres qui sont achement moins bien réussis (beurk le plan final).

Greenland

Un bon vieux film de catastrophe ! C'est un genre de film assez casse-gueule qui a une tendance à vite virer vers le nanard.

Une comète interstellaire passe anormalement près de la Terre. Pas de bol, elle se désagrège un peu et donc s'effrite en laissant filer quelques morceaux sur notrè bonne vielle planète. Certains impacts déglinguent un bâtiment, d'autres une région entière du globe. Certaines familles usiennes reçoivent par SMS une invitation à rejoindre des aéroports militaires afin d'être évacuées vers des bunkers en espérant pouvoir survivre aux prochains plus gros morceaux.

Le film même s'il n'est pas très original est vraiment divertissant. On a le droit à de belles images, d'autres biens moins belles, des instants de bravoures. On ne nous épargne pas les éléments habituels : le chaos des pillards tentant de profiter de la situation, les mouvements de foules, les cruels dilemmes pour savoir qui doit vivre, la castagne pour sauver sa famille, le gamin qui a besoin de ses médicaments…

Gerard Butler accuse le coup physiquement dis donc ! La dernière fois que je l'avais vu c'était dans le … hum … surprenant Gods Of Egypt mais là en quatre ans il semble avoir pris dix ans ou plus. Alors que Scott Glenn lui semble figé dans le temps (mais en vieux).

Le film reste quand même globalement gentilet et grand public. Et c'est un peu dommage mais se finit au moment où ça m'intéresserait le plus :-/

Lost In Translation

Après tant d'année j'ai eu l'occasion de découvrir ce film. Et il est vraiment super avec une rencontre de deux personnages paumés dans un hôtel de luxe.

Bill Murray est un acteur en vogue (son propre rôle en fait) en voyage à Tokyo pour tourner des spots de pubs et pourquoi pas un peu de promos par-ci par-là. Il est seul au milieu de toute cette agitation qui le dépasse complètement. Mais son malaise est bien plus profond puisque son couple semble vraiment en perdition avec uniquement les enfants comme dernier lien avec sa femme.

À côté de ça on a Scarlett Johansson également dans le même hôtel. Elle accompagne son mari venu au Japon en tant que photographe pour faire des shootings de stars. Elle s'emmerde sec et semble finalement complètement étrangère aux préoccupations de son homme. Bien moins superficielle que ce monde et loin d'être conne, elle semble passer son séjour à se morfondre dans l'hôtel.

Mais les deux protagonistes finiront par se rencontrer au détour d'un verre dans le bar et se lieront d'amitié.

Le film est parfois pas mal mélancolique avec des plans des personnages en train de déprimer légèrement. Mais saura parfois être bien plus léger et drôle en montrant le décalage culturel que subisse notre couple. Le flot du temps semble complètement désorganisé, morcelé pour nos personnages mais du coup également pour nous.

Il s'en dégage une sensation de flottement narcoleptique pas désagréable. La romance naissante mais sans jamais vraiment se concrétiser est d'ailleurs sur le même plan. Ça flirte tout en restant proche de l'amitié voire du compagnon d'infortune.

Bill Murray semble être de bonne foi envers ses collaborateurs mais il est complètement largué. Il est tout autant largué dans sa relation avec sa femme au point de ne plus savoir s'il veut être simplement gentil ou bien tout juste froidement cordial.

Ce film est un interlude de temps figé dans un monde à toute vitesse où les décors de mégalopole délurée, de bars assourdissants, de rues bondées contrastent avec l'apaisement des temples et des salons où l'on s'exerce à l'Ikebana. Au final, le film ne parle pas d'une histoire d'amour mais plus d'un ensemble d'émotions et de ressenties.

Le film est chouette par contre je l'ai vu sur Arte et franchement c'est cool de diffuser des films mais la qualité par moment est assez crasseuse c'est dommage et en plus c'est de la VF uniquement.

Run

Un thriller qui sait captiver son spectateur et parvient à imposer sa tension. Il est vraiment sympathique même si on devine assez vite l'histoire.

Chloe est une ado américaine rêvant de rejoindre l'université de Washington pour ses études supérieures. C'est une vraie geek avec dans sa chambre de quoi bricoler avec son imprimante 3D, sa mère la gâte pas mal. Il faut dire que Chloe est atteinte de pas mal de maladies : un peu d'asthme, de diabète, une paralysie des jambes… bref elle a un régime assez drastique avec pas mal de médicaments.

La gamine aime sa mère mais aimerait tout de même un peu plus de liberté et donc profiter de l'université pour s'émanciper un peu et découvre le monde. Elle vit confiné dans sa maison avec des cours à distance toussa toussa.

Le film est d'autant plus prenant qu'on a désormais tous vécu un confinement. On comprend d'autant mieux les envies de liberté de l'ado.

Le film est vraiment chouette, on se prend forcément d'empathie pour elle. C'est difficile d'en parler plus sans spoiler.

spoilers

Le film est un bon gros setup/pay-off mais perso j'aime toujours cette mécanique.

J'avais très vite deviné que la mère avait un syndrome de Münchhausen par procuration. Par contre j'étais tellement pris dans le film que j'avais oublié la scène d'introduction montrant l'accouchement. Du coup, je n'ai pas vu venir le fait que la mère avait perdue son enfant à la naissance.

La mère est particulièrement détestable sous ses airs de bonne mère aimante mais qui en fait est une pure crevure. J'aime bien détester ce genre de personnage qui semble impossible à déboulonner.

La gamine m'a impressionné dans son maniement du fauteuil roulant. Et en fait il s'avère que dans la vraie vie elle est effectivement en fauteuil roulant ce qui explique sa dextérité. C'est vraiment cool d'avoir pris un acteur réellement en situation de handicap pour un tel rôle. Surtout qu'elle joue plutôt bien !

À la fin j'étais outré que la fille retourne voir sa mère en prison en étant toute gentille avec elle. Mais quand au final c'est pour assouvir sa vengeance, j'ai pas pu m'empêcher d'apprécier la chose, c'est mon côté sournois qui a repris le dessus.

Le film est visuellement calme et posé. Les couleurs sont assez peu saturées, le décor est basique, il n'y a pas de mouvements de caméras foufous, pas d'effets visuels surprenant. Le film se la joue vraiment nature et c'est cool.

Tout se joue sur l'histoire et le jeu des actrices et là … bha c'est impeccable (sauf la crise d'asthme (ouai non là c'est carrément à côté de la plaque mais c'est pas grave)).

Chouette petit film que je recommande pour ceux qui veulent un peu de frisson sans pour autant avoir de surnaturel, du gore ou autre.

The New Mutants

The New Mutants aura eu une gestation chaotique visiblement. Avec sa première bande-annonce en 2017 pour une sortie pendant la pandémie de Covid cet été en 2020 suite à de nombreux reports. Au début le réal Josh Boone voulait faire un truc très orienté horreur mais les studios l'en aurait un peu empêché. La sortie de It et surtout son succès aurait cependant rendu les studios bien plus conciliants sur ce point. Les premières séances tests n'aurait pas été aussi bien reçu que prévues poussant le réal à vouloir reshoot et rendre le film plus sombre. Ça a été reporté, reporté et encore pour au final ne pas y avoir de reshoot vu que les jeunes acteurs auraient trop grandis. Bref, ils ont fini par sortir le film avec une vision assez proche de son réalisateur mais sans reshoots.

Et c'est pas nul, c'est regardable, c'est assez joli sauf quelques effets spéciaux. Mais c'est vraiment pas excellent. À la base ils voulaient même surfer sur la vague 80s mais ça ne s'est pas fait (et tant mieux). Ça sent quand même fortement le film opportuniste qui saute sur toutes les dernières modes, hein.

On accompagne donc Danielle Moonstar une cheyenne venant de subir ce qui semble être une tornade de catégorie 5 étant la seule survivante de sa famille. Elle se réveille menottée dans un lit d'hopital avec une caméra. Elle rencontre la Docteuresse Reyes qui lui explique qu'elle s'avère être une mutante dont les pouvoirs sont en train de se révêler.

Elles sont dans un institut accueillant 5 gamins mutants et … bha juste Reyes pas d'autre personnel. La suite ne vous étonnera pas …

Le film se veut un film d'horreur mais c'est clairement léger sur ce point. Le film vise un public du même age que ses protagonistes. Faut que ça frissonne un peu mais ça reste en surface, ça parle de trucs pour gamins, les dialogues sont clichés. Le seul point qui dénote semble être le traumatisme de jeunesse d'Illyana Rasputin qui est abordé mais sans être parfaitement explicité.

Tout le reste est gentillet. Le film est plutôt court mais il fallait quand même nous mettre des amourettes qui semblent vraiment sorties de nulle part.

Les décors sont jolis visuellement même si globalement la réalisation est assez insipide. Les effets spéciaux sont bien foutus sauf le grand méchant de l'histoire. Non mais sérieux c'est mal fait et malgré la grosse dose de fumée ça cache pas entièrement la misère.

Le film avait du potentiel surtout avec un tel casting mais là … bha c'est raté.

Relic

Petit film australien qui est assez … particulier. Ça ressemble à un film d'horreur, ça goûte le film d'horreur mais ce n'est pas un film d'horreur.

On a donc le droit a mère et une fille qui retourne dans la maison de la grand-mère. Celle-ci ne répond plus aux appels et n'a pas été vue depuis quelques jours. Arrivée dans la maison, elle reste introuvable.

Forcément on s'imagine tout un tas de trucs plus ou moins macabre. Mais quelques jours plus tard, elle refait surface comme une fleur sans trop donner d'explication.

Et son comportement est plutôt étrange. Elle se réagit par moment avec une grande tendresse, parfois bien rude, parfois elle est complètement flippée. Bref, difficile de l'appréhender, elle virevolte pas mal.

À vous de voir si vous allez accrocher. J'ai trouvé le film pas mal frustrant.

Déjà, rien que visuellement, ça m'a agacé. Le film a une colorimétrie pourrie. Les noirs sont vraiment très délavés grisâtres. Rien n'est vraiment sombre alors que le film se passe pas mal dans des environnements sombres mais non. Et ça me gonfle au plus au point, j'aime bien quand le noir est profond mais là c'est absolument pas le cas. J'ai d'ailleurs cru au début que mon écran était tout déréglé.

Les actrices sont bien dans le truc. D'ailleurs le casting est quasi exclusivement féminin.

Le film est finalement assez peu prévisible et ça c'est cool. Pourtant on a le droit aux classiques moments de tension avec la musique oppressante qui monte inlassablement pour au final ne pas avoir de jump scares pour désamorcer.

Le film est désappointant mais il n'en est pas mauvais loin de là. Juste que l'emballage trompeur peut décontenancer et on a l'impression de s'être trompé de séance mais au final c'est quand même cool.

spoilers

Je dois avouer que j'ai été très frustré qu'il n'y ait pas plus d'éléments d'horreur que ce soit surnaturel, ou violence ou je ne sais quoi d'autre.

D'ailleurs la scène finale où la mère dépiaute (dégueulassement) sa mère c'est très symbolique dans le sens mais vraiment très visuel. Le fait de devoir accepter la décrépitude de sa mère et que c'est désormais une personne différente mais pas nécessairement méchante… bha … en fait c'est chouette. Le fait d'avoir rendu ça assez moche à voir contraste avec la beauté du propos.

Je n'ai d'ailleurs pas écrit ce blogpost parcequ'il m'a fallu un peu de temps pour digérer le truc et savoir si j'ai aimé ou non. Sur le coup ça ne m'a pas plus. Mais après l'avoir laissé reposé et m'y repencher dessus deux jours plus tard … bha … c'est bon. J'aime bien.

Au final le film a le cul entre deux chaises. Son esthétique et ses tropes de films d'horreur ne sont au final qu'un enrobage pour un film qui a un propos bien plus terre-à-terre et concret.

16 récap : Novembre 2020

Encore un mois de confinement cette année. Bon je vous avoue que ça ne m'a personnelement absolument pas touché vu que pour le boulot j'ai le droit de me balader dehors (comme à peu près tout le monde d'ailleurs).

Dans un autre registre, AMD a enfin "'«“sorti”»'" ses nouvelles cartes graphiques. Et bha c'est une sacrée déconvenue! Déjà pas de stock (je m'y attendais, hein), cela dit les prix annoncés ne sont pas ceux constatés en boutiques. Visiblement les boutiques européennes font un joli +150€, ça fait mal au derche. C'est dommage parceque niveau perfs c'est excellent et niveau support Linux aussi.

Les quelques boutiques françaises vendant les bêtes ont sacrément gonflées les prix par rapport au shop AMD. Je sais que chacun décide de ses prix mais là c'est quand même un surcoût de 150€ mais sans pour autant avoir de stock…

Bref, je relativise, c'est pas si grave contrairement à ce qu'il se passe politiquement en ce moment…

Blog 🔗

En bref ce mois-ci : 6 articles, 18 commentaires, 4 visionnages, 523131 requêtes, 48408 visiteurs uniques pour 26.21 Go de trafic.

Films 🔗

Séries 🔗

The Haunting of Bly Manor 🔗

C'est la suite de The Haunting Of Hill House avec un peu la même équipe et même pas mal de récurrents au cast. On est encore une fois, vous l'aurez deviné, dans de l'horreur avec un manoir hanté.

Et c'est franchement super cool même si ptet un chouilla moins bien que le précédent. On suit donc les aventures d'une jeune fille au pair dans les années 80 recrutée pour s'occuper de deux gamins dans un manoir reclus. On a le droit à un cuistot super gentil, une jardinière qui semble pas jardiner tant que ça et la régente qui semble très attaché au lieu ainsi qu'à ses précédents occupants.

On a tout le cocktail qui faut pour passer un bon moment. Les décors sont somptueux avec un manoir bien moins flippant dans sa déco que la fameuse Hill House. Par chance, il n'y a pas de statues dans les couloirs, par contre le jardin possède sa chapelle ainsi que son ptit cimetière pour la bonne ambiance.

Les gamins sont particulièrement étranges, surtout que la maison de poupée géante semble servir de map interactive en temps réel. Mais est-ce le plus étrange ? Les visions de la fille au pair ne sont-elles que des visions ? Sont-ils seuls dans cette bâtisse ?

Bref, c'est super à regarder où chacun fait ses prédictions pour tenter de trouver ce qui se trame réellement.

What We Do In The Shadows 🔗

Je me suis refait la saison 2. J'adore vraiment cette série (et le film aussi).

C'est bien dans la continuité de la première saison : c'est vraiment super drôle, c'est joli, c'est super drôle, c'est bien joué, c'est super drôle, c'est court, c'est super drôle.

Colin Robinson est vraiment mon personnage préferré. On a tous connu des vampires énergétiques : ces êtres extraordinaires qui ne peuvent s'empêcher de vous saouler en vous noyant sous une intarissable source d'histoires inintéressantes sans jamais prendre en compte votre ressenti. Ce genre de personnes qui vous raconte son histoire personnelle sans queue ni tête avec des tas de détails abscons qui n'apporte rien au futile récit.

Bref, cette série fait donc suite à un film réalisé par Taika Waititi (réalisateur un peu en vogue ces derniers temps) où l'on suit une équipe de tournage filmant un documentaire à propos d'une coloc de vampire en Nouvelle-Zélande. La série se concentre, elle, sur une coloc à New-York. On retrouve donc des vampires complètement déconnectés de la réalité en décalage complet avec leur environnement.

Les gags sont géniaux, les dialogues excellents surtout avec leurs accents bien caractéristiques. La série a surtout ajouté le concept de vampire énergétique et franchement c'est l'idée du siècle. Ça apporte tellement de gags.

Ruez-vous sur la série qui n'a pour l'instant que deux saisons de dix épisodes de vingt minutes.

Jeux 🔗

Journey 🔗

Among Us 🔗

Abzu 🔗

Bon bha je pensais pas y jouer ce mois-ci mais finalement les promos steam sont passées et du coup malgré le dépassement de budget que je m'autorise, je me le suis pris.

C'est un jeu dans le même esprit que Journey. Donc c'est très contemplatif, assez peu de gameplay, des graphismes techniquement assez simples mais quand même vraiment jolis. Pas d'ennemis, pas de challenge, juste une promenade sauf que le désert laisse sa place ici à l'océan.

On sent qu'il y a une histoire plus travaillée que dans Journey. Mais j'ai quand même moins accroché. Je le trouve moins … je sais pas trop comment dire. J'ai moins eu l'impression de m'investir dans le truc. J'ai regardé ça comme un joli aquarium.

Contrairement à Journey on ne peut pas rencontrer de compagnon de voyage et c'est ptet ça qui manque au final. Bref, c'est cool mais ça m'a moins touché.

Musique 🔗

Le morceau Comfort Eagle de Cake est sympa comme tout dit donc !

Nuxeries 🔗

Vidéos 🔗

Une ptite vidéo qui analyse les techniques d'animation utilisée sur le film Akira. C'est vraiment intéressant à voir même pour quelqu'un n'y connaissant rien même sans avoir vu ce film culte d'ailleurs.

La personne ne fait pas une critique bête et méchante mais prend également du recul face aux contraintes budgétaires et de temps qui s'imposent aux animateurs.

Je vous cache pas que ça donne envie de le revoir ^__^

C'est une vidéo en anglais mais c'est un anglais relativement simple et qui s'apprécie même visuellement. Vous la trouverez sur youtube et elle dure quand même 40 minutes.

Dans un registre complètement différent il y a les cafés latex par Romain Houlès. Habituellement, ce vidéaste a un rythme de publication assez lent mais là il a donné un sacré coup de fouet ! Il raconte quelques anecdotes de tournages souvent centrées autour du maquillage, des accessoires, des effets pratiques.

Les anecdotes sont souvent assez connues, mais sa mise en scène, son humour, et ses effets visuels sont au top. Il mérite d'agrandir sa communauté de viewers !

Simuler de la perte de paquet et de la latence sous Linux avec tc

En voilà un titre bien explicite !

Il pourrait arriver qu'un jour… vous ayez envie, à des fins purement scientifiques (mais non pas du tout pour troller les gens) d'induire de la latence sur certains flux réseau. Et pourquoi pas aussi simuler un peu de perte de paquet, pour voir si la magie des couches réseaux fonctionne bien.

Un outil sous linux tout cryptique vous permet de faire ça mais franchement vla la gueule du truc. tc qui veut dire Traffic Control fait partie d'iproute2. À première vue c'est assez horrible avec une syntaxe des moins explicite mais au final c'est encore pire. Même en ayant quelques connaissances en nunux et en réseau son man tc n'apporte pas tant d'aide que ça. Il y a pas mals de concepts et de jargon très poussé niveau réseau qui rendent le truc assez abscon.

Bref, il faut juste repomper la même commande et la réutiliser encore et encore plutôt que de tenter d'apprendre l'outil si l'on ne compte pas approfondir le truc plus que ça. (c'est habituellement pas ma philosophie du tout mais là je dois avouer que c'est un des outils les plus contre-intuitif que je connaisse)

J'en ai marre de la rechercher constamment donc autant me la partager et à vous aussi au passage afin de retrouver ça plus vite les prochaines fois.

Ça ne se fait pas en une seule commande mais en au moins trois (quatre pour défaire les conneries).

1tc qdisc add dev eth1.832 root handle 1: prio priomap 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2tc qdisc add dev eth1.832 parent 1:2 handle 20: netem delay 400ms 800ms
3tc qdisc add dev eth1.832 parent 1:2 handle 20: netem loss 10%
4tc filter add dev eth1.832 parent 1:0 protocol ip u32 match ip dport 443 0xffff flowid 1:2
5tc qdisc del dev eth1.832 root

Bon, petite explication approximative de texte ligne par ligne :

  • 1: Ça créer un qdisc (pas besoin de savoir parfaitement ce que c'est) par défaut que je ne toucherai pas sur ma carte réseau eth1.832 .
  • 2: On créer une règle qui ajoute de la latence aléatoire entre 400 et 800 ms (très gênant) toujours sur cette même interface réseau.
  • 3: Elle s'amuse à ajouter 10% de perte de paquet (elle ne peut pas être cumulée avec la ligne 2, c'est soit l'une soit l'autre, j'ai mis les deux à la suite pour vous montrer les possibilités).
  • 4: Celle-là affecte la règle précédemment créée (numérotée 1:2) au protocole ip utilisant le port de destination 443.
  • 5: Enfin celle-ci supprime le qdisc créé et donc vire tout ce qu'on a fait.

Vous n'avez plus qu'à adapter ces quelques lignes à votre cas d'usage pour expérimenter sur votre lab. Bien entendu, vous pouvez faire ça sur votre machine rien qu'à vous (si vous êtes root) mais c'est bien plus drôle de faire ça sur un routeur pour mieux voir les effets néfastes.

D'ailleurs vous remarquerez très vite que le taux de perte de paquet n'a vraiment pas besoin d'être élevé pour vite rendre tout inutilisable.

Bien entendu tc sait faire bien plus de choses mais … c'est complexe et je n'en ai pas l'utilité. Voilà, vous avez le bon outil pour vous pourrir le réseau. Brûlez-vous les doigts, il n'y a pas mieux pour apprendre !

Among Us

Among Us est le jeu à la mode du moment. Il s'agit d'une transcription vidéoludique du jeu du Loup Garou mais dans un univers de science-fiction.

Vous êtes jusqu'à 10 petits personnages avec chacun sa ptite couleur et son chapeau à devoir effectuer tout un tas de tâches dans votre vaisseau spatial. Vous allez devoir réparer des câbles électriques, aligner les réacteurs, activer les boucliers, dégommer quelques météorites sur le chemin, analyser des échantillons, classer des spécimens… bref tout un tas de tâches ingrates.

Vous ne pourrez arriver au bout de votre voyage que si tout le monde participe à l'effort collectif. Malheureusement parmis les membres d'équipage, il s'avère qu'il y a un ou deux imposteurs qui font tout pour empêcher votre mission de se dérouler. Leur but est d'éradiquer tout le monde. Ils vont donc faire en sorte de vous éliminer les uns après les autres tout en sabotant le vaisseau par la même occasion.

En début de partie, le jeu va attribuer les rôles d'impostors à 1, 2 voire 3 joueurs, tandis que les autres ne seront que de simples crewmates.

capture montrant l'attribution de son rôle en début de partie

C'est là que vous découvrez votre rôle. Là je suis Crewmate.

Le jeu se compose en deux phases distinctes :

  • La phase d'action où chacun vaque à ses occupations
  • La phase de délibération où le groupe discute avant de voter
Capture du jeu montrant l'icone joignant les joueurs à la fermer

Lorsque le jeu entame sa phase d'action, l'assemblée est prié de se taire.

Phase d'action 🔗

Tous nos joyeux personnages se voient attribuer un nombre de tâches (définis par l'organisateur) qui vont se faire à différents endroits de la map.

Ici les joueurs doivent glisser les feuilles dans la trappe afin de nettoyer le conduit d'air

Çui-là est rapide et ne nécessite pas trop d'attention

Certaines tâches sont communes à tout le monde, d'autre non, certaines sont très courtes d'autres plus longues, certaines nécessitent même d'aller à deux endroits différents.

Le joueur se voit présenter les dix chiffres à cliquer dans l'ordre croissant

C'est fou comme c'est finalement simple de démarrer un réacteur !

Bref, tout ceci n'est qu'un prétexte pour éparpiller tout le monde.

Là le joueur n'a qu'à patienter quelques secondes le temps que ça se passe

Cette tâche est la moins intéressante et l'une des plus longues !

Vous remarquerez que ces mini-jeux ont la fâcheuse tendance à vous occuper une bonne partie de l'écran vous rendant assez peu réceptif à votre environnement.

Un écran signale qu'un cadavre a été trouvé par un des membres et que l'on quitte la phase d'action pour passer à celle de discussion

Un cadavre marque la fin de l'action et le début de la discussion (pauvre vert).

Phase de discussion et de vote 🔗

Lorsque quelqu'un découvre un cadavre, il peut interrompre la partie ce qui déclenchera une phase de discussion où chacun va devoir enquêter en incriminant les autres et en se disculpant des accusations. Lors de cette discussion, chacun doit voter pour un membre encore en vie ou bien voter blanc. Le personnage recevant le plus de vote se voit éliminer à l'unanimité.

Ça va bluffer et contre-bluffer dans tous les sens. C'est là que le jeu nous dévoile toute sa saveur. Les discussions endiablées où chacun se suspecte.

un écran affichant qui sont les survivants avec un bouton devant chacun pour voter

Nat est morte, LemonParti a trouvé le cadavre (le mégaphone).

J'adore ça ! Évaluer les gens à leurs intonnations, mener l'enquête en tentant de se remémorer ce qu'il s'est passé les cinq dernières minutes : qui a-t-on croisé, se rappeler de ce que l'on a fait, est-ce que tel personnage était réellement là où il prétend être ? Pour les imposteurs il faut parvenir à ne pas pousser les gens à voter pour soi et il est même de bon aloi de parvenir à faire voter un innocent afin de se faciliter le boulot.

Comment ça se finit ? 🔗

Il y a plusieurs fins possibles :

  • A: Les imposteurs se font éjecter à l'issue de votes
  • B: Les crewmates parviennent à finir toutes leurs quêtes
  • C: Les imposteurs parviennent à éliminer suffisamment de crewmates
  • D: Les imposteurs parviennent à saboter un élément du vaisseau sans que ça ne soit réparé dans le temps imparti

Les cas A et B sont des victoires des crewmates, les cas C et D sont des victoires pour les imposteurs. En sachant que le cas C peut s'obtenir de deux façons différentes : soit les imposteurs tuent suffisamment de crewmates, soit les votes éliminent suffisamment de crewmates. En sachant que la limite de crewmates survivant doit être égale au nombre d'imposteurs encore en vie (cet élément peut d'ailleurs être un indice sur le nombre d'imposteur présent dans la partie).

Gameplay asymétrique 🔗

Crewmate 🔗

Je ne vais pas vous le cacher les mini-jeux ne sont pas des plus intéressants. Ils ne sont là que pour vous occuper un peu l'esprit, ils sont simplistes, pas vraiment fun. Jouer crewmates pour les mini-jeux c'est inintéressant cela-dit ça vous donne une bonne raison de vous balader partout.

Et du coup vous allez pouvoir enquêter afin de trouver des comportements louches dans vos colègues. Tiens tiens, ce joueur est soit ce joueur à des difficultés à compter jusqu'à 10 soit c'est un imposteur. Tiens c'est quoi ce joueur qui s'interrompt 10s dans son trajet pile au moment où un sabotage à lieux ?!

L'écran est subdivisé en quatre affichant différents endroits de la map

Il est également possible d'aller regarder ce qui se passe devant les quelques caméras disséminées sur la map.

Si vous êtes vraiment un très fin limier, vous pouvez même vous rendre dans la salle d'administration vous affichant la localisation de chacun. Le souci c'est que les informations ici ne sont que très partielles et il vous faudra un sacré effort pour parvenir à recoller les morceaux. Je n'en ai pas les capacités mémorielles mais certains sont plutôt doués pour ça.

Même une fois tué, il est possible de continuer (il faut le faire d'ailleurs) de faire ses tâches ou bien de saboter divers éléments du vaisseau. Il est également possible de discuter entre morts afin de se marrer.

Impostor 🔗

Je ne vous cache pas que je préferre largement jouer impostor !

C'est jouissif : faire semblant d'effectuer les tâches de l'équipage, trucider un malheureux crewmate qui passe par-là, se planquer dans les conduits pour aller un peu plus loin, attendre que le cadavre soit trouvé en étant si possible assez loin, saboter l'oxygène pour séparer et éloigner tout le monde, faire semblant de réparer l'oxygène. Et quand le cadavre est découvert, avoir l'air convaincant en tentant d'orienter les votes vers un innocent afin de se simplifier le boulot.

Biensûr il y a une partie de (mal)chance, surprendre quelqu'un en flagrant délit va être un moment assez intense. Il vous faudra parvenir à convaincre tout le monde que vous êtes sincère car l'imposteur lui sortira son plus grand bluff pour vous faire accuser.

En tant qu'imposteur plusieurs stratégies peuvent être adoptées pour maximiser vos chances. Saboter un équipement se trouvant à l'opposé de là où vous avez tué quelqu'un est souvent pas trop mal. Couper les lumières permet de restreindre grandement le champ de vision des gentils crewmates et donc vous laisse une bien plus grande latitude. De nombreux conduits d'aérations vous permettront de vous planquer et de vous enfuire loin d'une scène de crime.

Certaines personnes n'aiment pas jouer impostor car c'est assez stressant d'avoir l'air naturel, de devoir mentir en étant crédible, de bluffer constamment.

La majeure partie du jeu est en dehors du jeu 🔗

Le jeu en lui-même ne propose pas de système de chat vocal, un simple chat textuel mais c'est vraiment pas fun dans ce cas. À mon sens le jeu ne vaut le coup que lorsque tout le monde se retrouve dans un logiciel de discussion vocale (mumble si possible mais bon la communauté des gamers s'est tourné vers Discord :-/ ).

Pendant la phase d'action, tout le monde se tait et les micros ne se réactivent que lors des phases de concertation. Cette alternance de silence absolue et de discussions endiablée est d'ailleurs étrange les premières fois. Ça demande une certaine discipline de la part du groupe mais si vous êtes bien entouré ça ira comme sur des roulettes.

D'ailleurs une fois tuée, une personne ne doit plus discuter afin de ne pas ruiner la partie ;-)

À quoi ça ressemble les parties ? 🔗

Les parties durent entre 2 et 10 minutes. Mais dans la soirée on s'enchaîne plein de parties avec des gens qui vont et qui viennent en fonction de l'heure. On peut jouer à partir de 4 personnes mais ça n'a aucun intéret. Et d'ailleurs si vous êtes tous en chat vocal, inviter un inconnu dans la partie sans le faire rejoindre le vocal n'a aucun intéret non plus.

Le jeu devient intéressant à partir de 6 joueurs mais devient vraiment fun à partir de 8 avec 2 imposteurs simultannés ce qui permet bien plus de bluff en équipe.

Le côté social du jeu est super fun. Il faut arriver à apprivoiser ses comparses de jeu que l'on ne connait pas lors des premières parties. Pour le couple d'imposteur, il faut parvenir à collaborer sans éveiller les soupçons ce qui est parfois très subtil et donne lieu à quelques "engueulades" ou des éclats de rire incontrôlés. Se synchroniser sans se parler est parfois laborieux et donne lieu à de stupides échecs ou à de magnifiques fulgurences.

Une des forces du jeu est d'être assez rapide à appréhender. En une heure de jeu, on connait déjà pas mal les bases et au moins une map ce qui permet ve vraiment s'amuser. Mais c'est vrai qu'en ayant une dizaine d'heures dans les pattes on peut commencer à avoir des jugements plus affûtés et on devient capable de déceler quelques failles dans les dires de certains permettant de démasquer des imposteurs. Mais lorsque l'on sait qu'il y a des débutants, certains comportements ouvertement suspect pour un joueur aguérris deviennent normaux ce qui rend fait que le jeu reste quand même intéressant pour tout le monde. La différence de niveau ne désavantage pas au final.

Voilà, c'est un super petit jeu à 4€ qui tourne parfaitement sous linux via SteamPlay.

Les points noirs 🔗

Serveurs à l'agonie 🔗

Le jeu a maintenant deux ans mais a gagné énormément en popularité durant la fin de l'été quand il a été repéré par des streamers. Et du coup, le jeu étant soudainement ultra populaire, les serveurs ont quelques soucis. En soirée, le serveur Europe est tout bonnement inutilisable, il plante régulièrement, tout le monde ne peut pas rejoindre la partie… la solution est de migrer sur les serveurs d'Amérique du Nord. La latence est bien entendue plus élevée mais ça n'a pas trop d'incidence sur la partie.

Keybinding foireux 🔗

Il est développé par une toute petite équipe (visiblement un seul dev et deux artistes ce qui a plusieurs conséquences. Étant un jeu Android à la base, ses contrôles son assez … étranges. On ne peut pas changer les touches, tout le monde s'échigne donc à passer son clavier en qwerty afin d'utiliser les fameuses wsad.

Là où c'est le plus étrange, c'est que le jeu propose de jouer entièrement à la souris ou bien en mix clavier+souris. Si l'on choisit clavier+souris, il n'est plus possible de se déplacer avec la souris… de ce fait, avec mon bépo j'ai pris la décision de ne jouer qu'à la souris. C'est un peu galère de rusher le bouton kill lorsque je suis en train de marcher innocemment mais bon…

Impossible d'avoir des spectateurs pour être plus de 10 🔗

Un truc un poil dommage est l'impossibilité d'être plus de 10 sur un serveur. Le jeu est vraiment plus intéressant à 10 qu'à 7 ou 8. Or les soirées se commencent en petit comité, puis un ami invite un autre ami qui lui en invite deux. On se retrouve assez vite à 8 ou 9 et d'un coup on entend le fatidique “J'ai trois personnes intéressées mais ça dépasse…”. Du coup forcément on ne les invite pas.

S'ils pouvaient rejoindre la partie et que le jeu attribue des spectateurs en début ça serait pas mal du tout. Après tout ça reste assez fun de regarder ce qu'il se passe et écouter.

Changer tous les réglages sans relancer un serveur 🔗

La partie possède pas mal de réglages disponibles. Il est possible de modifier le temps d'attente entre les kills, le temps de discussion en fin de round, est-ce que les votes sont anonymes, combien de tâches et de quels types, la vitesse de déplacement, le champ de vision…

Ça permet vraiment de changer grandement la partie tout ça. Malheureusement deux réglages ne peuvent pas être modifiés sans relancer une nouvelle partie : le nombre d'imposteur et la map. Pourtant dans une soirée, le nombre de joueur variant en fonction de la disponibilité de chacun, on se retrouve parfois à recréer plusieurs fois…

Pareil pour la map, qui ne peut être changée sans relancer également. À chaque fois en plus, comme les serveurs sont quelque peu capricieux c'est un peu compliqué d'avoir tout le monde qui rejoint sans trop d'emmerdes.

Journey

Jeu initialement sorti sur Playstation 3 qui est arrivé sur PC il n'y a pas si longtemps que ça (à mon échelle hein). Ce jeu est un voyage initiatique qui vous guidera du désert jusqu'au sommet de la montagne que vous apercevez dès le début.

Vous incarnez un personnage assez mystérieux vétu d'une cape rouge et d'une écharpe magique. Vous pouvez diriger votre personnage, sauter et éventuellement voleter ou bien émettre un son. Et c'est tout.

Juste avec ça vous allez devoir parcourir un trajet dans des paysages magnifiques. Franchement le jeu a déjà 8 ans mais il est simplement superbe. C'est techniquement assez simple mais parfaitement éxécuté. Le sable a fière allure avec ses reflets de lumière, ses mouvements s'adaptant à votre passage, ses couleurs chatoyantes… C'est screenshottable à chaque instant.

Le jeu ne propose presque aucun défi, c'est juste une promenade dans un environnement superbe. Le gameplay est minimaliste mais vous proposera de l'exploration afin de trouver des glyphes vous permettant d'agrandir votre écharpe.

L'histoire du jeu n'est raconté que lors de courtes cut-scenes entre les niveaux et quelques gravures sur des murs qu'il vous faudra trouver. Il n'y a pas de dialogues mais juste quelques interactions contemplatives.

Vous croiserez quelques êtres étranges ressemblant à des animaux mais formées de tapis volants. Vous aurez le droit à d'impressionnantes baleines nageant paisiblement, des sortes de raies oscillants ou bien du micro-organisme plus si micro mais bien planqué.

Le jeu est vraiment très calme et poêtique. Vous pourrez d'ailleurs faire votre voyage en compagnie d'un autre joueur cependant vous n'aurez pas d'autre moyen de communication que votre faculté à émettre un unique son. Vous allez donc devoir tenter de vous comprendre pour vous guider l'un l'autre. Il y a d'ailleurs un achievement consistant à faire le voyage complet avec le même inconnu début à la fin. Et c'est super cool comme sensation de faire ce voyage avec un parfait inconnu où l'on se suit, se fait signe, se tourne autour pour au final parvenir au sommet. C'est par contre toujours un peu triste et frustrant d'arriver au bout et de ne pas pouvoir s'échanger un ptit mot ou autre :-/

Le jeu est assez court (un premier run se fait en près de 2 heures) mais la maniabilité au poil et les graphismes enchanteurs font qu'on peut se le refaire plusieurs fois. D'ailleurs pour parvenir à trouver les quelques secrets (pas tant que ça et pas trop galère à trouver non plus) permettent de prolonger agréablement la sauce.

Je me le referais de temps à autre avec plaisir.

Le jeu tourne parfaitement via SteamPlay et ne nécessite pas une grosse machine.

Splice

Film de science-fiction tirant quelque peu vers l'horreur de 2009.

On suit un couple de scientifique travaillant à créer des êtres à base d'ADN provenant de diverses espèces. Leur but est de parvenir à synthétiser des molécules afin de créer des substances médicales. Bref, notre couple parvient à créer un couple de … trucs (?) dans le but d'en extraire des composés chimiques. Malheureusement business is business, leur labo doit parvenir à en faire une utilisation commerciale rapidement et donc souhaite les réaffecter sur d'autres projets proches mais différents.

Notre couple préferait pousser ses expériences un peu plus loin en y ajoutant de l'ADN humain. Dans quel but ? Avoir un prétexte pour le scénario ! Dans le plus grand secret ils parviennent à leurs fins et créer un joyeux cocktail donnant naissance à un bestiau étrange qui semble grandir à un rythme particulièrement élevé indiquant une probable durée de vie assez faible.

Visiblement le film est plutôt bien noté malgré son échec commercial (il n'est pas parvenu à l'équilibre financier) et pourtant je l'ai trouvé assez bof. Les effets spéciaux sont pas dégueux, la musique est assez quelconque, les acteurs convaincants mais l'histoire est pas ouf.

Déjà le film est souvent mentionné comme étant un film d'horreur mais pas du tout. C'est plus du fantastique/science-fiction avec certe quelques moments un peu tendus mais ça n'en fait pas un film d'horreur pour autant.

Et puis les réactions des personnages sont déconcertantes et du coup ça m'a complètement sortit du film. En dehors du couple de héros et de la créature, les autres personnages ne sont que des prétextes. Il fallait un frangin qui foute la merde, une méchante personnification de l'entreprise cupide à la morale douteuse ainsi que son sous-fifre pour donner un peu de fil à retordre aux personnages principaux.

spoilers

Franchement le design de la créature est nulle à chier je trouve. Alors pour les deux premières créatures on a le droit à des étrons de chair mais pour la troisième expérimentation de suite tu as un humanoïde avec des pattes typiquement extraterrestres et une queue avec un dard. J'ai vraiment pas aimé. J'ai plus eu l'impression par moment que la créature n'était qu'un xénomorphe humain cheapos.


La valse des réactions du couple vis-à-vis de la chose m'a un peu perturbé. Alors tout d'abord la meuf a une relation maternelle assez chelou alors que le mec est bien plus froid et scientifiquement pragmatique.

Le mec, un peu aidé par les remarques de son frêres semble prêt à tuer l'anomalie mais pas de bol elle survit. Du coup là c'est retournement complet de sa part qui commence à la voir comme sa gamine.

Puis la gamine grandissant c'est maintenant "la mère" qui semble s'en détacher complètement. Forcément la chimère apprécie moyennement au point de montrer son mécontentement en tuant le chat qui n'a rien demandé et en violentant sa madré.

Notre chère scientfique bascule complètement de bord au point de la torturer psychologiquement et la mutiler. Là du coup "le père" décide que ce serait le bon moment pour se faire l'abomination avec qui il a une relation paternelle.

Ouaip O____O

Pris en flag par sa femme en train de copuler avec sa gamine/mutante/créature/cocktail génétique/salamandre-porc-épique-indominus-rex-humaine/xénomorphe, Adrien Brody se rhabille, se dispute avec sa femme. Le couple retourne voir la chose et là elle semble mourante, les deux sont tristes.

Je sais que c'est pas banal mais ce serait pas mal de décider à un moment ou un autre du comportement à avoir face à votre création les gens.


Je pensais pas que dans un film grand-public ils osent montrer du sexe inter-espèce ni même un viol inter-espèce d'ailleurs. On ne peut lui enlever ça, c'est osé !

Il parait d'ailleurs que lors des projections tests il y avait bien plus de matière mais qu'ils ont fait quelques coupes.

Le film fait du coup un peu penser à Jurassic Park (surtout les nouveaux) un peu de Frankenstein forcément (ouai des scientifiques qui créent la vie) mais aussi à Shape Of Water. Bref, des références pas mal du tout mais le film m'a laissé plutôt de marbre.

Examen d'un spam #3

En ce 11 novembre je reçois un ptit mail de la part d'Online comme quoi au moins un de mes domaines arrive à expiration et qu'il me faut passer à la caisse pour prolonger l'aventure. Le mail me semble vite fait clean, je clique sur le lien donné pour effectivement renouveler.

Je tombe sur une page 404 de chez Online. Donc à priori c'est étrange mais sans conséquence. Ni une ni deux, mon premier réflexe est de signaler ça sur le salon IRC. Et là, tintin tin je me demande si ce serait pas un peu plus louche en vrai.

Je regarde les headers et là ça devient super louche. Du coup, je regarde le mail au format HTML et là ça se confirme c'est bien un spam de phishing.

Le contenu du mail texte était identique au texte du mail HTML mais un des liens (celui poussant à agir) est différent.

En fait par chance mon client mail (neomutt) m'affiche le mail au format texte ce qui m'a protégé pour le coup. Par contre le from que neomutt m'affiche est forgé. Rspamd l'a noté à 6.01/10 ce qui est déjà pas mal.

Bon je vous le montre en entier avec notamment les headers de rspamd qui montrent qu'il avait bien capté la supercherie.

le mail en question
Return-Path: <info@online.net>
X-Original-To: lord-blog@lord.re
Delivered-To: lord-blog@lord.re
Received: from mta3.canopegabon.com (mta3.canopegabon.com [85.214.29.22])
	(using TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits))
	(No client certificate requested)
	by kif.lord.re (Postfix) with ESMTPS id D695A807F6
	for <lord-blog@lord.re>; Wed, 11 Nov 2020 13:43:18 +0100 (CET)
Date: Wed, 11 Nov 2020 13:21:05 +0100
To: lord-blog@lord.re
From: "online.net" <info@online.net>
Reply-To: info@eu10.internet-es.com
Subject: [Online] Renouvellement de vos noms de domaine.
Message-ID: <7b4611aaad551596ff94b29895938ae0@online.net>
List-Unsubscribe: mailto:bounce180-kItnMezg254CXnq@online.net?subject=list-unsubscribe
MIME-Version: 1.0
Content-Type: multipart/alternative;
	boundary="1f17fd24f871cbcb69725d0a4fc959b29"
Content-Transfer-Encoding: 8bit
X-Rspamd-Queue-Id: D695A807F6
X-Spamd-Result: default: False [6.01 / 10.00];
	 HAS_REPLYTO(0.00)[info@eu10.internet-es.com];
	 R_SPF_FAIL(1.00)[-all];
	 DMARC_POLICY_SOFTFAIL(0.10)[online.net : No valid SPF, No valid DKIM,none];
	 ARC_NA(0.00)[];
	 FROM_HAS_DN(0.00)[];
	 TO_MATCH_ENVRCPT_ALL(0.00)[];
	 MIME_GOOD(-0.10)[multipart/alternative,text/plain];
	 REPLYTO_DOM_NEQ_FROM_DOM(0.00)[];
	 TO_DN_NONE(0.00)[];
	 HAS_LIST_UNSUB(-0.01)[];
	 RCPT_COUNT_ONE(0.00)[1];
	 VIOLATED_DIRECT_SPF(3.50)[];
	 RCVD_COUNT_ZERO(0.00)[0];
	 FROM_EQ_ENVFROM(0.00)[];
	 R_DKIM_NA(0.00)[];
	 MIME_TRACE(0.00)[0:+,1:+,2:~];
	 ASN(0.00)[asn:6724, ipnet:85.214.0.0/15, country:DE];
	 MID_RHS_MATCH_FROM(0.00)[];
	 GREYLIST(0.00)[pass,body];
	 PHISHING(1.52)[online.net->aksomev.de]
X-Rspamd-Server: kif
X-Spam: Yes

This is a multi-part message in MIME format.

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Content-Type: text/plain; charset=UTF-8
Content-Transfer-Encoding: 8bit


ONLINE SASAssistance techniqueBP 438 - 75366 Paris CEDEX 08France
Tél : 01 84 13 00 00
Objet : Renouvellement de vos noms de domaine.
Madame, Monsieur,
Un ou plusieurs de vos domaines ou de vos hébergements arrivent bientot à expiration,
Pour proceder au renouvellement rendez-vous sur la page suivante:
https://console.online.net/commande/renouvellement/
En cas de non règlеmеnt sous 2 jours. votre compte sera définitivement fermé.
A trés bientot,
Si vous êtes perdus, nous avons de nombreux outils à votredisposition :
- Nos documentations sont disponibles en ligne à l'adressehttp://documentation.online.net- Si malgre les outils à disposition, vous n'avez pas trouvéréponse à votre question, notre assistance technique est a votredisposition depuis la rubrique "assistance" de votre consolede gestion Online.net (apres authentification)
Nouveau :Des partenaires d'infogérance sont à votre disposition pourvous fournir un service technique clef en main.Pour plus d'information, contactez nos partenaires :http://documentation.online.net/commercial/infogerance
--L'assistance Online.net


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Content-Type: text/html; charset=UTF-8
Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

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information, contactez nos partenaires :<BR style=3D"text-shadow: none; box=
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Bref, je remercie mon client mail de privilégier les mails au format texte. Le phishing marche principalement par les mails html, donc c'est un argument de plus pour ne pas utiliser ce format.

Il y a donc des tentatives de phishing à l'encontre des clients Online actuellement.

Unhinged

Un des rares films sortis en salle cette année aux US.

On suit Rachel Flynn la maman de Kyle Flynn qui semble s'enticher de Andy son avocat l'aidant grâcieusement dans son divorce avec son ex. Elle vit avec son frêre Fred Flynn qui est fiancé à Mary qui sont donc en coloc dans leur baraque qu'ils vont probablement devoir revendre. Bref, tous ses noms n'ont aucun intéret puisqu'en vrai c'est Tom Cooper qui va être l'élément perturbateur.

Alors que Rachel amène son gamin à l'école en étant bien à la bourre, elle reçoit un coup de téléphone de Deborah sa principale cliente qu'elle doit conduire à différents rendez-vous. Lorsque celle-ci apprend que Rachel ne sera pas dispo à l'heure elle décide de la virer. La madré est vraiment dans une mauvaise passe en perdant sa plus grosse cliente alors qu'elle est en instance de divorce. Heureusement son gamin Kyle est plutôt compréhensif même si savoir qu'il va être sanctionné pour son retard qu'il subit des suites de la faute de sa mère l'enchante peu.

Mais revenons à nos moutons, alors qu'elle est encore en route pour l'école elle se retrouve coincée derrière un énorme SUV Ford. Lorsque le feu passe vert, celui-ci ne démarrant pas, elle laisse éclater sa rage en klaxonnant généreusement et double par la droite pour passer alors que le feu fini par passer rouge. Lorsque cent mètres plus loin elle se retrouve côte-à-côte avec le fameux véhicule, son passager fait signe au gamin d'ouvrir sa fenêtre pour lui parler.

Ce dernier, incarné par Russell Crowe commence à lui expliquer qu'il est actuellement dans une mauvaise phase, qu'il s'excuse mais qu'il apprécierait grandement des excuses de la part de la conductrice. Celle-ci passablement énervée refuse promptement. Et c'est là que ça va partir en biberine.

Le film est sympa comme tout avec ce personnage au bout de sa vie, à bout de nerf qu'il en peut plus. Il ne peut plus se contenir et doit refouler toute une violence qu'il a contenue toute sa vie. On apprendra que visiblement sa femme l'avait quittée, son job l'avait largué à quelques mois de la retraite… bref un bon début de misère sociale et financière qui lui l'ont poussé à bout.

D'ailleurs le film ressemble pas mal à Falling Down avec Michael Douglas qui suit à peu près une même trajectoire. C'est à peu près la même histoire mais avec un contexte différent (trente ans d'écart quoi).

Le film est assez cru dans sa violence. Les accidents de bagnoles sont particulièrement intenses sans avoir recourt à cinquante angles de caméra.

Il faut avouer que le film est stressant. Qui n'a jamais flippé de se faire arrêter par un taré un peu trop énervé ?

Le film abuse du setup/pay-off (spoilers)

La paire de ciseau évoquée au début est l'objet qui va résoudre le tout.

Le gamin qui raconte sa stratégie Fortnite qui servira également par la suite.

Le frangin qui raconte que les ruelles chez la grand-mère sont un vrai labyrinthe.

Bref, c'est bien fichu même si par moment les personnages font un truc assez con pour pouvoir relancer le scénar. La tension est bien présente et Russel Crowe est une bête terrifiante.

Pandorum

Alors que ce film devait être le premier épisode d'une trilogie, les critiques mais surtout le résultat au box-office font que c'est le seul et franchement c'est dommage.

La Terre devenant invivable, l'Humanité s'allie pour construire un énorme vaisseau pour s'enfuire vers une distante exoplanète. Le vaisseau héberge environ cinquante mille personnes dans l'espoir de coloniser et perpétrer la race humaine.

On assiste au réveil en catastrophe du Caporal Bower qui subit une forte amnésie suite à un hyper-sommeil un peu long. Il est désespérément seul et n'est pas rejoint par le reste de son équipe qui manque à l'appel. Il finit par trouver un supérieur avec qui il s'organise pour découvrir ce qu'il se passe et surtout où se trouve le reste de l'équipage.

J'ai du mal à comprendre que ce film ait fait un four. Visuellement c'est très correct. Il n'y a pas d'effets numériques dégueulasses, les décors font bien le taff, la mise en scène est plutôt sobre malgré un montage parfois un peu survolté (surement un cache-misère). Bon niveau musique c'est très bateau, ça ne casse pas trois pattes à un canard de l'espace.

L'histoire oscille entre le film Passenger, Alien, Event Horizon, Alien 3. Bon certaines références sont plus flatteuses que d'autres.

Le Pandorum dont il est question est la maladie affectant l'équipage poussant les gens à penser que le vaisseau est hanté. Donc il s'ensuit de la paranoïa toussa toussa.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film au début mais une fois lancé c'est bon ça part bien. Bref, c'est plutôt un très bon moment.

Spoilers

J'aime pas mal le design des … humains dégénérés et j'aime beaucoup ce concept d'ailleurs. Le fait que ce ne soit pas des extra-terrestres ni des démons ou autre mais juste des humains ayant évolués en s'étant adapté à l'environnement particulier du vaisseau spatial.

Photo du chef des monstres brandissant son bâton de combat

C'est pas super original mais j'aime bien cette allure

La toute fin avec tous les survivants faisant surface sur la nouvelle planète (attention à pas vous prendre les autres capsules ou leur porte) est chouette, j'aurais aimé voir une suite avec la colonisation. C'est un point qui est rarement abordé.

Aniara

Hey un film suèdois et en plus c'est de la science fiction ! En plus l'une des premières images est un ascenceur spatial (on en voit vraiment pas assez dans les films) du coup ça y est j'étais déjà captivé dès le début.

On suit donc le quotidien de passagers fuyant la Terre devenant de plus en plus hostile pour l'humanité (merci la pollution toussa toussa). On est d'ailleurs assez proche d'une croisière sauf que la direction est Mars. Le grand vaisseau est donc assez proche d'un bâteau de croisière avec ses cabines, ses commerces, ses activités ses restaus.

Une des activités possibles à bord est le Mima qui permet de mettre les gens dans une sorte de léthargie basée sur leurs souvenirs heureux. Et justement le personnage principale de l'histoire est l'opératrice de ce fameux Mima.

Tout se passe bien jusqu'à ce qu'une vis de l'espace vienne percuter le vaisseau ce qui comproment le voyage interplanétaire de trois semaines et le transforme en voyage à durée indéterminée. Pour éviter une catastrophe à court terme, l'équippage largue tout le combustible nucléaire ce qui pousse le pauvre vaisseau dans une dérive dans le vide. Par chance le vaisseau est suffisamment autonome pour pourvoir à tous les besoins vitaux de ses occupants.

Je vous en dévoile pas plus. C'est indéniable que le film a un budget assez limité mais du coup on s'évite le spectable hollywoodien outrancier débordant d'effets spaciaux. Le film vise un public clairement adulte, visuellement il y a peu de fioriture, les propos sont parfois crus et le film aborde des thêmatiques parfois peu chastes.

Le rythme du film est assez lent, c'est posé mais sans non plus être contemplatif (faut dire que c'est pas vraiment les paysages qui vont enchanter le spectateur). D'ailleurs merci Tiery pour m'avoir suggéré ce film, il sort bien de l'ordinaire et est super cool.

CSS de jour comme de nuit

Depuis toujours j'ai adopté un thême visuel très dark net crypto hacker pour mon blog. J'ai toujours eu un ptit faible pour les interfaces sombres et du coup naturellement c'est ce vers quoi j'ai voulu aller pour mon ptit coin de web.

Sauf que bon j'ai appris récemment que notre cerveau avait (une très faible) latence supplémentaire quand il doit traiter des informations visuelles sombres. Forcément, je ne voulais pas que mes pauvres lecteurs aient du mal à comprendre mes propos et je me devais donc d'agir. En plus certaines défaillances visuelles font qu'un site sombre n'est pas forcément accessible pour tout le monde.

J'ai tenté à plusieurs reprises de faire un thême clair sauf que je me sens clairement pas l'envie de maintenir deux feuilles de style séparées.

L'arrivée récente de -media-prefers-color-scheme dans les specs du CSS m'a poussé à y re-réflêchir de nouveau. Et j'ai donc repris ce que j'avais commencé dans la douleur : une feuille de style CSS avec des variables pour "m'alléger le boulot".

Franchement changer quelques couleurs par-ci par-là, c'est rien, hein ? Il y en a pour une demi-heure et c'est torché, non ?

Bha non. C'est galère.

On peut pas juste changer la couleur de fond et hop c'est fait. Il faut s'assurer que toutes les couleurs utilisées aient un contraste suffisant une nouvelle fois. Et globalement il faut du coup toutes les redéfinir.

Et puis c'est là qu'on se rend compte que le jaune c'est dur à poser sur un fond clair (tendant vers le blanc). Le jaune est devenu mon némésis. C'est vrai, autant sur un fond sombre c'est facile de trouver un jaune doré avec un bon contraste et pas moche mais sur fond blanc c'est une galère. Le contraste est pourri ou alors visuellement c'est super moche.

Variabilisation du CSS 🔗

Depuis pas si longtemps que ça, on peut utiliser des variables en CSS. C'est l'outil parfait pour réaliser une base commune (la structure spatiale du site, la typographie) et de pouvoir par la suite jouer sur les couleurs via des variables redéfinissable.

La première étape consiste donc à créer en tête du CSS un block contenant toutes ces variables avec les couleurs actuelles.

extrait du neodark.css
:root{
  --background:#272b30;
  --default-color:#bbb;
  --header-delimiter:#414;
  --bg-accent:#222;
  --url-color:#ea872d;
  --h2-color:#8aa;
  --posts-h1-a:#cac;
  --fast-h1-a:#99c3d1;
  --shares-h1-a:#ffa;
  --ideas-h1-a:#aff;
  --recap-h1-a:#9cd256;
  --category:#aeb8f9;
  --em:#8a8;
  --strong:#a8a;
  --kbd-samp:#fca;
  --tr-even:#333;
}

Bon j'ai pas changé toutes les couleurs encore, mais déjà avec juste celle-là ça permet d'avoir une bonne base utilisable. Maintenant que j'ai défini ces variables il faut les utiliser aux bons endroits bien entendu et là, la syntaxe est un peu longue mais tolérable.

extrait du neodark.css
html{
 line-height:1.35em;
 background:var(--background);
 color:var(--default-color);
}

Bon une fois qu'on a remplacé toutes les occurences partout c'est chouette mais ça ne créé pas un nouveau thême, on a juste tout mis dans des variables.

Thême de couleur 🔗

Bon, c'est maintenant qu'on utilise la propriété CSS permettant de définir un thême clair ou sombre ! Ça y est !

extrait du neodark.css
@media screen and (prefers-color-scheme: light){
  :root{
    --background:#eee;
    --default-color:#222;
    --header-delimiter:#fff;
    --bg-accent:#ddd;
    --url-color:#000;
    --h2-color:#388;
    --posts-h1-a:#7b56d2;
    --fast-h1-a:#5694d2;
    --shares-h1-a:#d2c656;
    --shares-h1-a:#ff0080;
    --ideas-h1-a:#56c6d2;
    --recap-h1-a:#85ce27;
    --category:#0062ff;
    --em:#0062ff;
    --strong:#7b56d2;
    --kbd-samp:#fff;
    --tr-even:#ccc;
  }
}

La première ligne est une media query qui permet de n'appliquer les règles que dans certaines conditions. La condition définie ici est le prefers-color-scheme: light. Donc quand le navigateur indique qu'il préferre afficher un thême clair, ce sont ces régles CSS qui seront appliquées par-dessus les existantes.

Et voilà avec ça, vous avez, par défaut un site sombre mais avec un thême clair pour les gens ayant choisie un thême clair. Il me reste à trifouiller et régler encore un peu pour réhausser du contraste de droite et de gauche et surtout trouver la formule magique pour les jaunes.

capture d'écran de la version sombre classique du thême

Bon vous connaissez probablement cette version déjà

capture d'écran de la version claire du thême

Le nouveau thême clair pas encore parfaitement finalisé, beaucoup de soucis de contraste à améliorer.

15 récap : Octobre 2020

Blog 🔗

C'est calme, hein ? Ouai je sais. La grosse flemme ce mois-ci.

En bref ce mois-ci : 4 articles, 3 commentaires, 3 visionnages, 518261 requêtes, 45446 visiteurs uniques pour 20.12 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Team Fortress 2 🔗

Ouaip je vous le ressort tous les mois mais j'aime toujours autant ce jeu. La communauté y est toujours aussi toxique, c'est toujours envahit de bot cheater qui font chier, le gameplay n'a quasiment pas changé en bientôt quinze ans…

Mais la formule marche toujours. En plus pour Halloween ils ont sorti quelques nouvelles maps (celles qu'ils ramènent chaque année pour l'occasion + 4 nouvelles).

J'ai un peu joué et j'ai même fait quelques achievements (ce qui ne m'arrive plus trop, vu que j'ai tous les faciles déjà…).

Shapez.io 🔗

Petit jeu opensource jouable dans le navigateur dans sa démo mais également achetable pour supporter son dev. C'est un puzzle-game lorgnant fortement du côté de Factorio.

Vous devez combiner, tourner, découper, recoller, peindre des formes élémentaires pour créer des formes plus complexes. Pour ce faire, vous disposez d'outils basique faisant une action et des tapis roulants pour enchaîner le tout.

C'est basique mais très efficace. Ça coûte pas très cher, les graphismes sont minimalistes, le jeu n'a pas un énorme contenu mais ça occupe bien. Même si, il est vrai on tourne vite en rond, ça reste à mon sens un très bon ptit jeu.

Vous pouvez le tester sur le site officiel et si ça vous plaît, vous pourrez également transférer votre sauvegarde de la démo vers le vrai jeu.

Ça coûte pas cher et ça soutient un jeu libre.

Overcrowd 🔗

Encore un jeu de gestion \o/

Il est temps de construire la station de métro de vos rêves ! Gérer le flux de passagers, les boutiques pour extirper quelques billets, le personnel pour ramasser les saletés…

Le jeu est assez mignon avec une 2D pixellisée simple mais efficace. Bon le jeu a quand même tendance à ramer un peu lorsque la map est bien remplie mais ça reste quand même jouable.

Votre but est de maintenir une bonne réputation dans votre gare. Si celle-ci tombe à 0 vous perdez. En sachant que tout peut très bien se passer et d'un coup tout bascule parceque vous avez une épidémie ou quelques hooligans.

Vous allez donc devoir vous casser la tête pour organiser la géométrie de votre gare. Il faut constamment éviter des goulets d'étranglement où tout peut exploser à tout moment.

Votre gare s'articule sur plusieurs sous-sols et c'est là qu'il y a un point assez frustrant c'est pour la superposition. Vous ne pouvez tout simplement pas superposer des éléments et votre gare va donc vite devenir un plat de spaghettis inextricable pour tenter de relier les différents quais. Bon c'est frustrant mais à vrai dire sans cet élément il faut avouer que le jeu serait probablement trop simple.

Comme d'habitude, vous ne commencez pas avec tous les objets déblocables ce qui permet de prolonger la durée de vie du titre. Pareil, votre personnel va gagner des niveaux afin d'être de plus en plus efficace.

C'est un ptit jeu sympatique fait par deux britains, ça vaut le coup si vous aimez le genre. Il tourne bien via proton.

Musique 🔗

Archspire est en train d'enregistrer son quatrième album !!

Voilà, j'attend impatiemment de pouvoir l'entendre.

Vidéos 🔗

Action Button 🔗

Je suis tombé sur une chaîne Youtube qui n'a que trois vidéos. Trois critiques de jeux vidéo, encore ouaip.

Je vous conseille quand même de regarder surtout la vidéo sur Doom. Ça parle du vrai, de l'original (j'aime bien aussi le 2016) et on y apprend pas grand-chose de nouveau.

Je vous la vend super bien, hein ? Vous vous retenez de cliquer pour aller voir, non ?

Et bhé c'est super ! La vidéo dure 3h30 et c'est pas du gameplay ou autre contenu facile, non. Ce n'est pas non plus une analyse poussée, technique, décortiquant chaque aspect du truc, non non.

C'est tout un ressenti et un historique pas tout à fait du jeu mais du contexte du vidéaste vis-à-vis du jeu.

C'est visuellement faussement simple, c'est vraiment travaillé et surtout, c'est super drôle (surtout la première demi-heure). Bref, jetez-y un coup d'œil, ça sort de l'ordinaire, c'est intéressant et je me suis vraiment marré.

Vrac 🔗

Je fais un peu mumuse avec Gemini en ce moment. Je sais pas si j'en ferai quelque chose mais c'est clairement intéressant comme projet.

Better Watch Out

Ce film pourrait être de saison pour Halloween mais en fait non c'est plus un film de Nowel. On retrouve ici les deux gamins présents dans The Visit (excellent film d'horreur je vous le recommande fortement). Ils sont complétés d'un troisième.

Une bonne famille américaine doit aller fêter nowel en soirée mondaine et décide donc de faire garder leur gamin de 12 ans par leur babysitter habituelle. Le gamin déclare sa flamme auprès de la babysitter qui le repousse et petit à petit il s'avère que ça ne sera pas une soirée tranquille. Ils ne sont pas vraiment seuls puisqu'une brique pète une vitre avec le message plutôt clair U leave and U die.

 

Un film où des gamins seuls dans une baraque doivent se défendre contre des gens voulant s'infiltrer ça fait très Maman j'ai raté l'avion mais là il n'en est rien. C'est pas la même cible visée, c'est ici bien moins drôle (encore que) et plus sombre, vicieux, immoral. Toute fois le film est cité ouvertement en référence.

Le film est meilleur que cela à quoi je m'attendais sans pour autant est vraiment effrayant. Pas vraiment de gore, ni de sexe (encore heureux vu l'âge des protagonistes) et du coup visuellement il est vraiment soft. C'est parfois pas ultra cohérent mais ça reste pardonnable.

Le film sait s'arrêter quand il faut avant de devenir lourdingue.

spoilers

Franchement, quand les ex, bien plus âgés et baraqués arrivent, comment ça se fait qu'aucun ne pète la gueule du mioche ?! Un coup de batte et c'était réglé.

Et puis visiblement au début le but était d'effrayer la gamine, ok. Mais pourquoi ce con le fait en se promenant avec un vrai fusil de chasse chargé et prêt à tirer ?! Alors ce gamin était bien moins extrême et moins déterminé mais c'est le plus dangeureux au début.

J'aime beaucoup le twist finale de la gamine.

Touche Doom pour mon clavier

Haaaa ! Six mois que j'attends que ça arrive.

Tout droit depuis le Vietnam fait par les artistes de chez Jelly Key, j'ai enfin reçu ma ptite touche Doom.

La nouvelle touche en forme de borne d'arcade avec l'ancienne touche classique qu'elle remplace

Franchement comment pouvait fonctionner mon clavier sans cacodaemon ?

Toutes leurs touches sont peintes à la main, c'est d'ailleurs pour ça que la livraison est aussi longue. Mais faut avouer que le résultat est super.

La partie écran est en 3D à l'intérieur : le cacodaemon, le carrelage, le flingue sont en 3D. Si on tourne/penche/incline/rotate la touche on voit de nouveaux détails. L'écran est bombé.

Le joystick peut bouger même si franchement c'est tellement petit que c'est difficile et j'ai vraiment peur de le péter.

Ouai le téléphone est pas trop à l'aise avec les photos en macro

Je ne le montre pas en photo mais la touche est livré dans une mini boite en bambou avec un poinçon de cire par-dessus. C'est vraiment classe à voir. Et dans le même genre de détail, il y a une ptite plaque en alu gravée au laser avec le numéro de série. Ce numéro on le retrouve d'ailleurs au cul de la touche.

De vrais objets de collection.

Mon gros doigt à côté de la ptite touche. Les détails sont vraiment minuscules

On se rend un peu mieux compte de la taille, là, non ?

Bien entendu la touche est compatible avec les switches Cherry MX. Elle est au final moins haute que les touches au profil SA de première rangée (pour donner une idée à deux personnes sur terre).

La touche dans son nouvel environnement naturel : le clavier

La voilà, la pièce centrale dans son écrin

Bon bha voilà, un article inintéressant mais j'en suis tout content. Me reste plus qu'à "écrire" avec : c'est ma touche pour coller.

The Rover

Un film rèche, aride, impitoyable à l'image de son environnement et des protagonistes.

On est dans l'Outback australien, enfin on suppose, mais soit apparemment c'est dans un futur pas si éloigné. La société s'est effondrée (ou alors c'est ptet déjà comme ça là-bas, qu'en sais-je ?) et visiblement Guy Pearce n'a plus grand-chose sauf sa voiture. Pas de bol pour lui, trois types armés et blessés pour l'un crashe leur bagnole à proximité de la sienne et du coup lui chourre.

Pas très très content et n'ayant plus rien à perdre notre protagoniste (et non héros) se met en quête de récupérer sa voiture.

J'aime beaucoup les films de "postapo soft" ils sont pas si courant que ça. Au final il n'y a pas forcément eu de grandes guerres ou autre et la fin du monde n'a pas vraiment eu lieu, juste un grand bouleversement mais qui n'est pas montré. Les quelques personnages qu'on rencontre sont crasseux, vive de trois fois rien, semble glander toute la journée.

La nature est vraiment pas folichonne et l'image pas mal désaturée accentue cet effet désertique poussiéreux. Les personnages sont pas mal immoraux, c'est à se demander comment il peut y avoir autant de survivant quand on voit leur comportement.

Ce film sent fortement le Mad Max 1. C'est un peu le même feeling où il reste visiblement quelques institutions, de rares magasins mais où on sent que tout empire graduellement.

J'adore la performance de Robert Pattinson avec tous ses tocs et ses mimiques et sa confrontation avec Guy Pearce vénère ça marche super bien. D'ailleurs, Robert Pattinson voulait absolument ce rôle particulier afin de casser l'image qu'il avait acquis en tournant dans Twilight. Et force est de constater que ça a marché et qu'il a désormais une bien belle filmographie !

C'est un buddy road movie pas drôle dans un environnement impitoyable.

Super découverte.

Guide pour utiliser Pleroma

On entend parfois qu'utiliser Pleroma est compliqué. Et oui et non. En vrai c'est pas plus compliqué que Mastodon ou Twitter, ce sont surtout des habitudes différentes à prendre.

Donc voilà un petit guide expliquant quelques bouts de l'interface utilisateur.

À quoi ça ressemble ? 🔗

Si vous n'avez pas de compte ou si vous n'êtes pas encore connecté, vous tomberez directement sur la page affichant tous les toots publics accessibles depuis l'instance en question.

L'interface classique monocolonne de pleroma sur la timeline globale

Par défaut en anglais, vous êtes sur la Known Network

Avant d'aller plus loin, un petit rappel sur les différentes Timelines existantes.

  • Fil d'actualité : c'est votre timeline personnelle contenant les toots des personnes que vous suivez. Elle contient aussi bien des toots publics que des toots à visibilités restreintes.
  • Bookmarks : Ne contient que les toots que vous avez bookmarké (marque-page).
  • Messages Directs : Ne contient que vos messages persos (DM).
  • Fil d'actualité publics : Il s'agit de la timeline public de votre instance. Elle contient tous les toots publics publiés par les personnes de votre instance.
  • Ensemble du réseau connu : Il s'agit de la timeline globale de votre instance. Elle contient tous les toots publics passant par votre instance. Il s'agit donc de la timeline précédente + tous les toots des autres instances qu'elle reçoit.

L'interface 🔗

L'interface de Pleroma est quelque peu déroutante la première fois.

Colonne de gauche 🔗

Cette colonne assez fine comporte trois sections.

La première s'avère être l'interface de rédaction de toot. Un dessin sera bien plus explicite.

Explication de chacune des parties de la colonne de gauche

Très dur à décrire

Sachez que vous pouvez formatter vos toots en les rédigeant en html, bbcode ou bien markdown.

Colonne de droite 🔗

Celle-ci peut afficher différents contenu. Mais ne nous voilons pas la face, la majorité du temps ça sera les timelines.

Le fédiverse ne garantit pas le temps que mettra un toot a être délivré du coup parfois vous recevrez des messages envoyés quelques minutes/heures/jours/semaines auparavant.

Bon, du coup dans la timeline, vous verez des toots arrivant sur votre instance. Et souvent ces messages ne sont pas sortis de nulle part mais appartiennent à des conversations.

Barre du haut 🔗

On a tendance à l'oublier mais tout en haut il y a une barre horizontale.

Vous trouverez tout d'abord le nom de l'instance. En cliquant dessus vous vous retrouverez le fil public de votre instance.

Ensuite au milieu vous avez le logo Pleroma qui lors d'un clic vous remontera la page (un raccourcis bien venu).

Et enfin à droite, trois icônes : la recherche, les réglages et le bouton pour se déconnecter.

La recherche permet de chercher un mot, une personne ou bien un hashtag. C'est très pratique même si parfois les résultats sont un peu aléatoires mais ça s'améliore.

Les gens 🔗

L'intéret d'un réseau social c'est d'avoir des interactions avec les gens de l'Internet. Le concept ici est de suivre une personne afin de recevoir toutes ses publications.

Pour ça il existe deux façons de faire.

Tout d'abord vous tombez au hasard sur quelqu'un, vous consultez son profil :

La seconde façon est un cas légèrement différent. Vous connaissez quelqu'un que vous voulez suivre et donc vous allez devoir chercher cette personne.

Sur la vidéo précédente vous voyez qu'à la fin je n'ai pas déjà reçu les messages, ça peut prendre quelques secondes le temps que les données transitent d'instance à instance.

Il ne vous reste plus qu'à répéter ça plusieurs fois pour créer votre petit harem de gens que vous suivez. Votre timeline se remplira maintenant de tous leurs toots.

Un toot 🔗

Vous allez vite voir les toots des gens. Ils ont tout un tas d'infos un peu cryptiques au début et pleins de boutons.

À quoi ressemble un toot et qu'est-ce qui est cliquable

Voilà tous les éléments clickable et leur signification

La visibilité des toots est une des grandes fonctionnalités du fédiverse. Lorsque vous en écrivez un, vous pouvez choisir qui recevra le message.

  • Direct : Uniquement les personnes mentionnées dans votre message recevront le toot.
  • Followers-only : Seuls les personnes qui vous suivent verront ce message.
  • Unlistel : Tout le monde peut recevoir le toot mais il n'apparaitra pas dans les timeline publics
  • Public : Potentiellement tout le fédiverse peut voir ce toot

C'est assez simple mais cette possibilité amène parfois à quelques déconvenues : il n'est pas rare que dans une même discussions plusieurs niveaux de visibilité soit mélangés. On se retrouve donc à ne pas voir toute la discussion en voyant des réponses sans voir le message d'origine mais bon, c'est le jeu, chacun choisit ce qui lui plaît.

À cela s'ajoute le fait que toutes les instances ne fédèrent pas à 100% avec tout le monde. Il est pas rare qu'il y ait des trous dans la fédération que ce soit volontaire (modération) ou par souci technique.

Le chat 🔗

Depuis peu, Pleroma permet de chatter entre utilisateur du fédiverse. Tous les logiciels ne sont pas compatibles (ça viendra ou pas).

En pratique ça ressemble beaucoup à des discussions à base de messages privés de type DM.

À l'heure actuelle ce n'est pas compatible avec Mastodon, à vraie dire, seul Pleroma et Misskey peuvent discuter ensemble.

Bon, pour le moment je trouve ça franchement gadget mais j'imagine que si ça se déploit chez Mastodon l'adoption rendra ptet le truc plus intéressant.

Les DM 🔗

DM == Direct Message dans le langage twitesque.

Il s'agit des messages directs entre les utilisateurs donc ce n'est pas publique. Alors pour info, potentiellement les administrateurs des instances peuvent lire ces messages, ce n'est pas chiffré. Le Fédiverse n'est pas un bon médium pour des conversations confidentielles.

Pour les retrouver il faut se mettre la colonne de droit sur timeline et en haut sélectionner Direct Messages. Ils apparaitront tous là.

Si vous voulez en envoyer un nouveau il suffit de commencer par rédiger un toot normal, d'y mentionner le destinataire et de choisir la visibilité adéquate.

Il est également possible de passer par le profil d'un utilisateur et de cliquer sur le bouton mention


Voilà voilà avec ces quelques éléments il est possible de se débrouiller. Je n'ai pas abordé la partie réglages mais c'est disponible via la ptite roue crantée tout en haut à droite.

Vous y trouverez les options pour personnaliser votre profil. Mais vous aurez également toutes les options pour personnaliser l'affichage de l'interface, bloquer les indésirables ainsi que les options plus générales.

Lorsque j'ai migré de Mastodon à Pleroma j'ai tout d'abord utiliser l'interface mastodon car je trouvais celle de Pleroma moins efficace et moins agréable. Mais après lui avoir laissé sa chance je me suis rendu compte que je la préferais largement : l'interface plus large, les ptits trucs par-ci par-là la rende plus pratique.

Books Of Blood

Trois histoires tirées des romans de Clive Barker dans un film. Clive Barker est un romancier habitué à sortir des histoires d'horreur pas mal du tout. Il a même réalisé le super Hellraiser avec ses fameux cénobites. Donc c'est quand même un truc avec du lourd derrière.

Les Books Of Blood sont une série de romans horrifiques. Apparemment il devait y avoir une série de film, puis éventuellement une série pour au final y avoir ce film de près de deux heures mais avec trois histoires.

On a donc droit à de l'horreur psychologique, du surnaturel, un chouilla de gore. C'est pas mal mais c'est pas non plus la folie. Mais le pire c'est qu'en y repensant j'ai pas de gros défaut à reprocher. Visuellement c'est honnête mais pas ouf, le jeu des acteurs est correct, les histoires ça va bien, la musique … heuuu je m'en souviens déjà plus. Et en fait je crois que le film va laisser la même impression que la musique.

La toute fin est assez chouette cela dit. Voilà, c'est au final agréable mais dispensable et oubliable.

Amélioration de mon environnement nunux

Je vous ai déjà parlé de mon obsession pour avoir un environnement KISS avec le moins de processus qui tournent et compagnie. Mais depuis quelques mois je vais un peu à contresens en m'ajoutant quelques outils pour améliorer le confort global.

J'utilise maintenant Sway depuis deux ans et j'en suis super satisfait. C'est un compositor wayland reprenant le fonctionnement d'i3 que j'ai étrenné pendant très longtemps avant.

En deux ans, l'utilisation de Wayland s'est grandement améliorée au point où il n'y a désormais quasiment plus de ptits comportements merdiques. La majorité des bugs ont été corrigés, des fonctionnalités manquantes ont été implémentées toussa.

Redshift 🔗

Bon je passe beaucoup d'heures devant l'ordi et parfois même un peu tard. On en parle de plus en plus des troubles du rythme circadien qui serait en partie provoqué par les écrans et plus spécifiquement la lumière bleue qu'ils émettent.

Bon bha, vous vous doutez qu'en présentant le truc comme ça, c'est que je suis touché. Et bha pas du tout. Je dors très bien et facilement.

Mais bon, ça coûte pas bien cher de s'en prémunir préventivement. Du coup Redshift est un outil bien connu sous nunux qui permet d'adapter la colorimétrie de l'écran en fonction de l'heure.

En gros vous lui donnez votre géolocalisation et il se débrouille pour savoir à quelle heure enlever du bleu (l'écran rougit pas mal). Vous pouvez bien entendu adapter la puissance de l'effet pour plus ou moins impacter.

Par défaut c'est vraiment très rouge au point de rendre chiant à regarder tout ce qui est graphique (photo/films…). Perso je l'ai un peu changé et je le lance directement via sway.

~/.config/sway/config

exec --no-startup-id redshift -t 5700:3500 -m wayland -l XX.XX:YY.YY

Et hop !

Enfin presque, il vous faut une version forkée de redshift si vous utilisez sway parceque l'original ne sait bosser qu'avec X11.

Bon par contre je regarde pas mal de vidéos et là c'est assez chiant la colorimétrie foireuse du coup j'ai foutu un ptit script lua dans mpv afin de couper provisoirement Redshift automatiquement. Vous pouvez mettre ce script dans ~/.config/mpv/scripts pour vous aussi profiter de ce ptit raffinement.

Pulseeffects 🔗

Depuis le confinement, j'ai adopté PulseAudio une des œuvres de l'illustre Lennart Poettering. Pourtant j'aime pas tout son écosystème, j'aime pas sa façon de fonctionner, je n'ai besoin d'aucune de ses fonctionnalités. J'ai qu'une carte son avec une seule sortie audio utilisée.

Alsa me convenait parfaitement. Mais le truc qui m'a fait craqué c'est PulseEffects qui permet d'ajouter des effets sur l'audio sur tout le système. J'ai de bonnes enceintes sauf qu'elles ont un son très neutre et être neutre c'est cool mais avoir un peu plus de basse c'est quand même bien mieux.

Du coup avec ce ptit outil je peux renforcer grandement les basses ce qui rend le son bien plus agréable. Par contre c'est l'enfer sur terre ce truc. Du GTK, du dbus, du dconf… tout pour te pourrir un environnement sain.

Pour le lancer sans avoir de fenêtre je le lance aussi via sway.

~/.config/sway/config

exec --no-starstup-id pulseeffects --gapplication-service

Bon pour le réglage faut le lancer normalement mais ça peut risquer de faire bugguer le son…

Pour éviter que ça sature dans tous les sens je baisse le volume des applis à 80%.

Swayidle 🔗

Par défaut sway n'a pas de mécanisme de mise en veille/écran de veille ou autre. C'est un poil gênant si vous avez tendance à laisser de côté l'ordi un long moment.

Du coup swayidle est la rustine qui permet de scripter des actions en fonctions d'évènements. Si comme moi vous n'utilisez pas systemd, les seuls évènements possibles sont timeout et resume qui correspondent à un temps d'inactivité et le retour de l'activité.

Dans mon cas au bout de 10 minutes je fous l'écran en veille et en retour d'activité je réactive l'écran. Basique mais suffisant pour le moment.

Encore une fois, je le lance via sway !

~/.config/sway/config

exec --no-startup-id swayidle -w timeout 600 'swaymsg "output * dpms off"' resume 'swaymsg "output * dpms on"'

Je ne le fais pas mais sachez qu'il est possible de définir plusieurs actions à plusieurs timeout différents pour par exemple éteindre l'écran au bout de dix minutes, et pourquoi mettre tout l'ordi en veille au bout de trente minutes.

Bref, un ptit outil léger qui fait ce qu'on lui demande sans plus. Il est généralement packagé directement avec sway (enfin selon la distro).

Là vous remarquerez vite que mpv est un bon citoyen et qu'il discute avec sway pour lui dire de ne pas se mettre en veille pendant qu'il tourne. Par contre Qutebrowser … non, quand il lit une vidéo, bha sway n'hésitera pas à se foutre en veille au bout du timeout. La parade que j'ai trouvé est de toucher la conf de sway pour inhiber la mise en veille lorsque Qutebrowser est en plein écran.

~/.config/sway/config

for_window [app_id="org.qutebrowser.qutebrowser"] inhibit_idle fullscreen

Et vous allez pouvoir laisser tourner votre navigateur tranquillou sans risquer que l'écran s'éteigne lors d'une vidéo.

Bemenu 🔗

Lorsque j'étais encore sur i3 et donc le monde vieillissant de X11, j'utilisais le fameux dmenu sorti tout droit des esprits de chez suckless chez qui j'aimais vraiment faire mes courses. Il était vraiment cool mais n'a pas entamé de transition vers wayland et ne le fera probablement jamais officiellement (il me semble qu'il traîne un fork ou deux pour ça). Du coup je suis allé voir la concurrence.

J'ai choisi un ptit nouveau nommé bemenu et j'en suis très content. Par défaut il a un thême (enfin deux trois couleurs quoi) qui me plaisent pas mal.

Je m'en sers pour sélectionner la musique, lancer des logiciels, récupérer mes mots de passe, lancer un film. Ce que j'aime bien c'est qu'on peut lui filer tous les réglages en arguments du coup on peut se passer de fichier de configuration.

exemple d'appels via sway

bindcode $mod+26 exec "bemenu-run --fn 'Liberation Mono 17'" bindcode $mod+27 exec "passmenu -l 10 -p 'Pass :' -fn 'Droid Sans Mono-15' -nb '#322'"

Je me suis aussi fait (enfin repompé du web, hein) la commande pour le choix de musique :

/usr/local/bin/mpdmenu

#! /bin/sh mpc listall | bemenu -i -l 40 --fn 'Droid Sans Mono 26'| mpc insert

le haut de l'écran affiche la recherche et le bas tous les morceaux de musique correspondant

On le voit pas mais on peut faire de la recherche approximative

Simple mais parfaitement fonctionnel.


Bon bha voilà les quelques folies que je me suis autorisé. C'est tout super léger sauf l'infâme Pulseeffects. D'ailleurs si jamais quelqu'un sait comment obtenir un résultat similaire direct via Alsa ça me plairait bien.

Si vous avez des ptits outils légers qui améliore la vie je suis preneur (en sachant que je suis très pinailleur et que j'ai des besoins parfois exotiques, c'est pas pour autant que je les adopterai).

14 Récap : Septembre 2020

Voilà, j'espérais que les températures baissent suite à un été assez chaud. Et bha j'ai pas été déçu, à peine l'été fini que ça y est on a perdu 15° ! Il fait bien plus froid qu'à l'accoutumée c'est étrange.

Blog 🔗

Bon bha voilà, j'ai publié un peu plus ce mois-ci… Je vais pouvoir … glander de nouveaux les prochains mois :-þ

En bref ce mois-ci : 6 articles, 14 commentaires, 13 visionnages, 501414 requêtes, 43066 visiteurs uniques pour 20.55 Go de trafic.

Films 🔗

Jeux 🔗

Prey 🔗

Après m'être fait Dishonored 2 avec un peu de retard, je me fait donc Prey avec un peu moins de retard. Et wow superbe jeu encore.

L'histoire est cool même si assez prévisible mais surtout là où dans Dishonored on a des missions ultra scriptées dans des niveaux qui s'enchaînent, là on est plus dans un metroidvania : on est dans une grande map divisées en plusieures zones mais on est libres d'arpenter ça dans l'ordre que l'on veut. Bien entendu certains endroits ne peuvent être accédé qu'après avoir ouvert une porte ou ce genre de truc mais vous voyez le genre.

D'un point de vue gameplay on est pas bien loin d'un Dishonored. On peut courir/sauter/glisser/s'accroupir/se faufiler/se raccrocher aux branches/hacker/blinker/se construire des plateformes. La liberté de mouvement est folle. Et si jamais ça vous suffit pas, une ptite sortie en apesanteur pour goûter à encore plus d'axe de liberté.

Parcequ'en fait le jeu se passe sur Talos 1 qui est une station spatiale dans … l'espace. Ça se passe dans un futur proche alternatif où les russes et les usiens sont assez potes et où JFK est mort en 2035. On incarne Morgan Yu qui doit se rendre sur la station spatiale après quelques tests basiques pour aller bosser avec son frangin Alex Yu qui semble assez … particulier. Il s'avère que la station a quelques soucis d'ordre extra-terrestre.

Il faut dire que ceux-ci sont des polymorphes capables de prendre l'apparence de n'importe quel objet ce qui sera l'occasion de sympatoches parties de Prop Hunt.

Le jeu propose plusieurs niveaux de difficultés et ça monte assez vite assez haut. Le niveau de difficulté est particulièrement élevé et rend l'exploration difficile du coup je me suis rabattu sur un mode facile afin de mieux profiter de l'histoire et mieux fouiller de fond en comble.

Le jeu est donc constitué de différentes quêtes assez simple mais servant généralement de prétexte à l'exploration. Et comme à son habitude Arkane a fait en sorte qu'il y ait toujours plusieurs façons de se déplacer. Est-ce que vous passerez par de petites coursives, les conduits d'aération, par la porte. Comment ouvrirez la porte ? Vous allez fouiller les cadavres à la recherche de badge d'accès, hacker le digicode, envoyer une flèchette en mousse sur le bouton, trouver un autre accès détourné ?

Les environnements sont superbes. Techniquement déjà c'est plutôt flatteur mais surtout la direction artistique est fofolle. Les pièces regorgent de détails dans tous les sens avec plein d'objets, des cadres, des pubs, du mobilier raffiné, des équipements scientifiques, des mugs, de la bouffe, des post-it. C'est génial.

Un exemple que je trouve génial c'est l'ordinateur bloqué par un mot de passe mais avec un post-it sous le bureau contenant ce-dit mot de passe. Rien que ça, c'est du génie.

J'ai passé ~20h pour faire un premier run en mode facile mais j'ai recommencé en mode difficile et ouai c'est difficile. Autant en facile je suis pas mort en combat en difficile, avant chaque affrontement une bonne sauvegarde et une fois sur deux elle sert. Il y a plus d'ennemis et surtout ils font vraiment plus de dégat.

Pour les masos il est même possible de rajouter de la difficulté en rendant les armes faillibles, en rajoutant la gestion de l'oxygène et aussi des ptits soucis de santé genre se briser un membre souffrir de radioactivité et tout… Non merci dans l'immédiat.

À l'époque j'avais pas mal apprécié le Prey original. Il proposait une bonne expérience de FPS avec ses portails, sa gravité et ses trous de balles (sisi rappelez-vous) bien qu'assez simple. Mais au final on a gagné au change. Même les musiques sont sympas bien que trop rares.

Delores : A Thimbleweed Park mini adventure 🔗

Quand Ron Gilbert (le papa de Monkey Island et d'autres perles du point'n click) s'ennuie en confinement, il crée un nouveau moteur de jeu. Ça reste un moteur de jeu 2D pour du point'n click, hein, vous attendez pas à autre chose.

Et du coup, pour tester son moteur, il récupère les assets de son précédent jeu (Thimbleweed Park qui est très bien) et sort un mini jeu avec son nouveau moteur. Et comme ça marche un peu et qu'il veut des retours de la communauté, il le rend gratos.

Du coup vous incarnez Dolores qui fait un stage pour le journal local de Thimbleweed Park. Elle doit donc fournir des photos sur différents sujets à traiter dans la gazette. C'est super simple et assez court (30 minutes) mais c'est quand même agréable.

Ha et d'ailleurs Ron Gilbert est fan de Linux et donc a rendu son moteur compatible Linux. Du coup c'est natif nunux et ça sera très probablement le cas pour un futur jeu !

Musique 🔗

Je vous propose d'écouter la bande originale de The Fountain. C'est beau, calme, relaxant, apaisant, magistral. Tiens me faudrait le revoir çui-là.

Nuxeries 🔗

Ce mois-ci je me suis fait le jeu Prey. Sauf qu'avant de fonctionner bien comme il faut j'ai dû faire une ptite modif.

Le jeu se lance bien toussa toussa. Ça tourne vraiment bien niveau perf, je me tape le premier niveau nickel.

Lors du chargement du second niveau (enfin le premier changement de zone plus précisément) PAF ça plante. Relancement du jeu, chargement de la sauvegarde pareil ça plante.

Bon, au final c'est l'illustre SebSauvage qui m'a filé la solution. Il faut augmenter le nombre de descripteur de fichier utilisable simultannément.

/etc/security/limits.conf
…
* hard nofile 500000
* soft nofile 500000
…

Voilà avec ça, ça devrait marcher sans souci.

Je sais pas comment se débrouille le jeu pour tenter d'ouvrir autant de fichier mais bon maintenant ça bloque plus. Ptet que d'autres jeux apprécieront la manip.

Dans un autre registre j'ai tenté de mettre à jour mon routeur vers la nouvelle version de son OS mais ça s'est pas super bien passé. Je vous en parle un peu plus dans cet article.

Je retenterai plus tard.

Vrac 🔗

Je suis tombé sur une page web d'une personne s'amusant à recréer les logos présents dans le jeu Cyberpunk 2077. Bon le jeu n'est pas sorti encore, toutefois, il s'est servi des vidéos de gameplays qui sont déjà sorties.

C'est assez cool à voir autant de diversité dans la création des logos mais la performance de recréer ça de visu est toute aussi sympa. N'hésitez pas à filer un ptit coup d'œil à la page de ce projet.

Et concernant le jeu, il m'attire mais sans plus. Je le ferai dans longtemps quand il sera plus trop cher.

Midsommar

Visionnage du 06/10/2019 🔗

Quel film intriguant.

Ça commence comme un gros drame, puis ça part dans l'insouciance à partir de la moitié du film c'est le malaise incessant. Et le pire c'est que lorsque tu crois être arrivé à l'apogée du malaise et PAN ! Une couche supplémentaire de malaise. Le rythme assez lent n'aide pas à se dissiper ce sentiment oppressant.

Déjà de base j'ai tendance à trouver très étrange les communautés isolées et tout ce qui est respect des traditions mais alors là le combo des deux c'est l'horreur. Et le pire c'est que tout se passe dans une simili-bonne-ambiance joyeuse sous le soleil et un grand ciel bleu.

Les quelques effets graphiques sont plutôt réussi et donc le film n'est clairement pas à mettre en toute les mains.

C'est un très bon film qui est vraiment pas mal différent des autres films d'horreur. On a pas vraiment peur mais on crève d'envie de s'enfuir pour respirer.

J'ai adoré les effets visuels lorsque nos pauvres personnages sont sous les effets des drogues : ça reste subtil mais on perçoit des ptits détails dérangeants et on focus dessus. Du coup on perd un peu ce qu'il se passe à l'image, un peu comme si… HO WAIT nous aussi on est schnouffé !

Bref, il est vraiment cool.

Visionnage du 27/09/2020 🔗

Je le remate un an plus tard mais en version longue ce coup-ci. Et il est franchement super cool. D'ailleurs je réhausse sa note en le passant en film parfait.

Ari Aster est quand même le roi de l'histoire plombante. Les histoires de familles avec du meurtre et le suicide ça instaure direct une ambiance pesante.

Et après, on se retrouve à aller voir les coutumes pour le moins dérangeantes d'une communauté suèdoise.

spoilers

C'est quand même marrant de voir que le mec le plus sympa de la bande de pote s'avère être un manipulateur hors pair menant tout le monde à la mort. Et il fait tout ça en étant gentil avec tout le monde.

Si on fait bien gaffe aux tentures, gravures, dessins, on voit tout ce qu'il va se passer dans le film :

  • L'ours en feu apparait sur un tableau
  • La boisson/philtre d'amour à base de menstruation et de poil pubiens
  • La copulation spectacle
  • La compétition de danse avec le couronnement

Et ça permet également de comprendre ce qu'il s'est passé pour certains personnages mais qui n'est pas montré comme par exemple Connie qui se fait noyer comme le spectacle (avec les pieds attachés et une pierre (ce qu'on voit dans la version longue))

La moratilé de ce film c'est qu'il faut éviter les fêtes de familles et que les drogues ça n'aide pas.

Les déplacements dans les jeux vidéos vol.2

Suite du précédent épisode avec encore d'autres réflexions autour des déplacements.

Defrag : Le déplacement comme élément central du gameplay 🔗

Quake 3 est un FPS sorti en 1999 (mon préféré de la série). Il ne peut pas être considéré comme l'un des premiers FPS cela dit c'est l'un des premiers à viser quasi exclusivement le multijoueur.

Le but principal est donc d'éliminer ses adversaires pour marquer le plus de points. Ça peut se faire également en équipe, voire jouer à de la capture de drapeau adverse que l'on doit ramener dans sa propre base. C'est basique sur ce point là il n'invente rien, mais il polit la formule de ses aînés.

Le jeu a eu un succès immense alors qu'il ne proposait un mode solo qu'assez anecdotique (on pourrait le considérer comme un gros tutorial présentant toutes les maps du jeu). Comme souvent à l'époque, l'un de ses points forts était le fait de permettre à la communauté de créer des maps. Mais pas uniquement des maps puisque l'on a eu également de très nombreux mods. Et parmis ceux-là on retrouve le fameux CPMA mais aussi l'illustre Defrag.

Il s'agit d'un mod où l'aspect tuerie disparait complètement. Ici, pour massacrer son adversaire, il faut arriver à la ligne d'arrivée avant lui. Et attention je parle pas d'un jeu de course, ici on est un pauvre piéton qui va devoir traverser une map pleine de trous, de pièges, de lave… C'est un véritable jeu de plateforme survitaminé. Si vous trouviez que Sonic était rapide, oubliez-le. Ici, tout se déroule à deux cents à l'heure, que dis-je ? Trois cent à l'heure !

Le mod se repose sur le fait que les déplacements dans Quake 3 sont particulièrement bien foutu. Votre personnage subit la gravité (classique), possède une inertie mais ne se déplace pas à vitesse fixe. Le personnage peut accélérer lorsque ses pieds touchent le sol (c'est logique). Le personnage subit également la friction avec le sol ce qui contrecarre la force d'accélération à partir d'un certain point (là aussi c'est ce qu'on retrouve un peu partout). Sauf qu'il y a une certaine faille dans cette logique qui fait que lorsqu'on saute constamment, la friction n'est pas prise en compte et l'on peut donc conserver (tant que l'on saute) sa vitesse.

Si l'on combine ça avec le fait que lors d'un saut en arc de cercle le personnage gagne de la vitesse, on peut parvenir à atteindre des vitesses mirobolantes (pas de limite max théorique, c'est la faculté du joueur à être suffisamment rapide pour le faire). Si on ajoute le fait qu'une explosion de grenade, de rocket ou de BFG vous propulsera également on a un bon combo. Pour un ordre d'idée, la vitesse de course dans le jeu est de 420 unités par seconde mais il est courant en jeu d'atteindre les 1500 unités par seconde voir plus pour les brutasses du genre.

Defrag est donc un jeu où le gameplay se limite à se déplacer et ça marche vraiment trop bien. Le jeu est vraiment très agréable à partir du moment où l'on a compris comment maîtriser ces quelques techniques. On se surprend à s'obstiner à tenter d'arriver au bout de map conçues exprès.

Le jeu propose deux modes de déplacement : le VQ3 (Vanilla Quake 3) et le CPM (Challenge Pro Mode). Le premier est la physique de base de Quake 3 alors que le second est sensiblement identique sauf concernant le Air Control qui est désormais pompé sur le mode CPMA. Avec ce dernier, il est bien plus facile de contrôler son personnage lorsque celui-ci ne touche pas le sol. On peut donc plus facilement tourner et donc prendre des virages bien plus serrés. Il y a quelques autres techniques à maîtriser que je n'aborderai pas ici.

Franchement, allez regarder quelques vidéos c'est assez impressionnant même en ne connaissant pas le jeu. Les joueurs font preuves de vitesse, précision, synchronisation c'est époustouflant.

Defrag a d'ailleurs inspiré quelques autres jeux comme par-exemple Warsow qui a un mode defrag ou bien le bof Hot Lava plus récemment et biens d'autres.

Dishonored : Le level design en accord avec les mouvements 🔗

Pépite sortie en 2012, Dishonored est un FPS que l'on peut aborder de plusieurs façons. Il est possible d'y jouer comme un FPS classique ou bien il est possible de la jouer discrètement, voir très discrètement en tentant l'infiltration.

Votre personnage peut marcher, courir, sauter, se pencher, s'accroupir, ramper mais il est tout de même très agile. Si vous sautez près d'un objet en hauteur, le personnage attrapera le bord et se hissera sur l'objet. Ça a déjà été fait avant je vous rassure mais bon c'est pas non plus la norme.

Ici c'est bien foutu, on saute, le personnage s'agripe se hisse le tout dans des animations biens fluides et sans accroche. On a rarement de mauvaise surprise, il suffit de rester appuyé sur la touche de saut pour que tout s'enchaîne naturellement.

Notre personnage va très vite choper un don de blink qui va permettre tout un tas de folies. Avoir toute une palette de mouvements c'est chouette mais encore faut-il un terrain propice pour les utiliser et une raison de le faire. Et c'est là où le studio de dev a excellé.

Le jeu a été pensé pour pouvoir être terminé en jouant uniquement en infiltration. On peut donc se faufiler derrière les ennemis sans se faire repérer. Le jeu permet et surtout encourage (via des achievements) à ne pas la jouer bourrin mais à devenir un véritable ninja.

C'est plus difficile de terminer un niveau sans tuer la moindre personne et en ne se faisant jamais repérer mais c'est bien plus gratifiant. Au lieu d'aller du point A au point B bêtement, on fouille le niveau afin de trouver des passages moins évidents. Les maps sont vraiment très bien conçues et proposent toujours plusieurs chemins différents pour atteindre vos objectifs.

L'exploration n'est pas indispensable, mais elle sera récompensée via des objets/de l'argent qui vous faciliteront la vie. Les niveaux jouent énormément sur la verticalité et c'est un truc que j'affectionne tout particulièrement dans les FPS. Beaucoup de FPS se contentent de construire leurs niveaux comme s'il s'agissait d'un simple jeux 2D où l'on est au sol du début à la fin. C'est fini l'époque de Doom, les jeux permettent désormais de superposer des emplacements et ça rend les maps bien plus intéressantes. Dishonored joue à fond sur cette carte : on peut se balader dans une rue, ou bien jouer les montes en l'air et passer de balcon en balcon voir carrément passer sur les toits ou pourquoi pas dans les égouts ou via les conduites techniques.

Souvent le jeu semble proposer un goulot d'étranglement jusqu'à ce que l'on se rende compte qu'il existe une trappe permettant de contourner. Un ascenceur peut être contourné par un escalier ou bien on peut carrément escalader l'intérieur de la cage pour passer discrètement d'un étage à l'autre. Est-ce que l'on passe par l'entrée officielle, l'entrée de service, une fenêtre ouverte, un immeuble mitoyen ?

Tout ça est rendu possible par les facultés de grimpette de notre héros et à son blink. Explorer cet univers est super agréable du fait de la rapidité et de la fluidité. On voit à distance un passage où l'on va devoir effectuer des sauts, s'accroupir pour passer une trappe suivie d'un blink. On planifie le parcours, on l'anticipe et on le réalise et ça passe comme on l'avait imaginé, sans avoir à galérer. Le jeu est tolérant en permettant au personnage de s'agripper sans difficultés. On est loin d'un Tomb Raider rigide et impardonnable.

Hollow Knight : Les facultés de déplacements comme progression 🔗

Ce jeu est un Metroidvania, c'est-à-dire un jeu d'exploration/plateforme/action en 2D dans un vaste environnement où l'on contrôle un personnage qui va au fil de son aventure gagner de nouvelles facultés. Au début on peut se déplacer et sauter et … c'est tout.

On est sur une très grande map que l'on peut explorer comme on le sent dans l'ordre qu'on le souhaite (tout du moins en apparence). Il n'y a que très peu de portes fermées. Mais du coup comment les devs ont-il fait en sorte que les joueurs parcourent les niveaux dans l'ordre souhaité pour ne pas péter la narration/ne pas se retrouver dans une zone à la difficulté trop élevée pour un débutant ?

Et bien ils ont tout simplement construit la map avec des obstacles qui ne sont pas franchissables au début du jeu. On explore donc une grotte jusqu'à un moment où l'on se retrouve face à un imposant mur avec un passage en haut qui nous est alors impossible d'atteindre. En progressant dans le jeu, suite à une baston contre un boss, où en arrivant à un endroit particulier, notre personnage va gagner la faculté de faire un second saut dans le vide. Il nous sera désormais possible d'atteindre des plateformes jusque-là inaccessibles.

À un autre moment on va gagner la faculté de dasher ce qui donnera encore une fois accès à de nouvelles zones, surtout en combinant avec le second saut. Une autre faculté que l'on va chopper est le wall jump qui permet de refaire un saut à chaque fois que l'on est collé à un mur ce qui permet d'escalader même les plus hautes murailles. On récupère aussi le moyen de faire une projection horizontale infinie en ligne droite pour traverser des précipices.

L'acquisition de nouveaux mouvements se fait progressivement dans le jeu. On peut donc prendre le temps de les maitriser les unes après les autres plutôt que de se retrouver noyé. Et c'est une bonne excuse pour nous faire retourner dans une zone précédemment visitée mais avec ce coup-ci un nouveau regard afin de trouver les recoins inexplorés qui nous frustraient. On peut enfin arriver sur le coffre qui nous faisait de l'œil.

Plus le joueur s'améliore, plus il devient efficace précis et rapide. Bien que la zone de jeu devienne de plus en plus grande, la rapidité du joueur fait que le temps pour la parcourir ne s'acroisse pas tant que ça. Se rendre à un endroit précis ne devient donc pas un calvaire et reste un challenge agréable.

Bon et ce que je viens de raconter n'est pas typique de Hollow Knight mais des metroidvania en général. Prenez Guacamelee par exemple et vous avez exactement le même schéma.

Half Life Alyx : Véritable Réinvention 🔗

La réalité virtuelle revient timidement depuis l'arrivée de l'Oculus Rift en 2016. Quelques jeux ont donc été créés pour ce "nouveau" medium.

Il s'agit principalement de petits jeux à faibles budgets, loin des productions gigantesques des titres PC/Consoles habituelles. Il faudra cependant attendre 2020 pour que le studio Valve se lance dans l'aventure avec sa mythique franchise en proposant Half Life : Alyx. Un jeu uniquement jouable en VR (encore que des ptits malins sont parvenus à outrepasser cette restriction, mais franchement ça perd tout l'intéret de ce titre).

C'est pas non plus une super production AAA mais ça reste tout de même un jeu bien plus gros que ce que l'on trouve sur le reste du marché et en plus par un studio réputé. Ils profitent de leur influence pour tenter de vendre leur jeu mais surtout le système de réalité virtuelle qui va avec vu qu'ils proposent également leur matos et aussi leur plateforme de distribution (steam).

Ils ont donc fait un grand jeu, avec scénar, baston, très joli graphismes mais surtout un vrai gameplay et pas juste un mini-jeu de pan-pan-boom-boom. Ce n'est pas une simple démo technique ni même une conversion d'un jeu existant. La pression de sortir un nouveau jeu Half Life était aussi immense après près de quinze ans sans nouvel opus.

Ils ont profité de l'occasion pour filmer quelques documentaires sur la création du jeu. Dans ceux-ci ils expliquent quelques-uns des challenges qu'ils ont dû surmonter. Et forcément la VR apporte son lot de questions pas forcément évidente pour le moment.

Un des problèmes rencontrés est la gestion de la taille des joueurs. Dans un jeu classique, qu'importe la taille du joueur, le personnage a une taille donnée. Il est donc facile lors de la création des niveaux de créer des obstacles infranchissables en fonction de la morphologie du personnage.

Un autre souci qui se présente à tous les devs avec la VR c'est la gestion pure et simple des déplacements. Le personnage va très probablement devoir parcourir de sacré distances alors que le joueur sera cantonné dans quelques m². À ce problème physique se rajoute le fait qu'en VR de nombreux joueurs sont vite soumis au mal de mer du fait de la dissonance cognitive entre l'œil qui perçoit le mouvement et l'oreille interne qui ne capte pas le mouvement correspondant.

Ce qu'un joueur fait dans un FPS traditionnel ne peut pas être fait dans un FPS VR. Exit le fait de courir dans tous les sens en sautant en regardant dans tous les sens sinon c'est la chute et le vomi assuré.

Les FPS VR ont donc plusieurs stratégies contre cela.

  • Premièrement c'est de faire des déplacements "via blink" : en gros le joueur pointe avec une manette l'endroit où il veut se trouver et hop, le jeu vous y téléporte. C'est un déplacement instantannée sur une courte distance avec parfois même un fondu au noir très court histoire pour contrecarrer le mal de mer. C'est la solution la plus commune.
  • La seconde est sensiblement identique sauf qu'au lieu d'une transition via un fondu, on voit le mouvement se réaliser très rapidement ce qui permet de mieux visualiser ce qu'il se passe.
  • Le troisième est le déplacement classique du FPS en ligne droite. Le personnage avance droit devant lui, le joueur devant tourner la tête pour réorienter sa marche.
  • Le quatrième mode est assez proche : ce coup-ci le joueur oriente sa main pour pointer dans une direction. Le personnage marche dans la direction de la main sans suivre le regard ce qui permet de regarder tout autour de soi tout en marchant tout droit.

Le joueur a le choix entre ces quatre méthodes. Il y a fort à parier que dans une dizaine d'années, une méthode sorte du lot et devienne la norme qui sera celle par défaut partout.

En plus de ces problèmatiques, le jeu est compatible avec différents systèmes de VR différents avec des manettes ne proposant pas les mêmes fonctionnalités. J'aimerai beaucoup y jouer (à vot' bon cœur!).

Tous les FPS PC 🔗

J'ai surtout abordé l'aspect ingame de tout ça mais on parle de l'affrontement entre les flêchistes et les zsqdiste ?

Il y a des gens qui utilisent les flêches dans les FPS. Vous savez, les touches qui sont loin de toutes les autres touches et que donc … bha tu n'as pas tout un tas d'autres touches à portée de doigt.

Et sinon il y a les gens qui utilisent wsad, zsqd, ou bien éuai.

D'ailleurs en bépo c'est souvent la merde. De très nombreux jeux ne connaissent toujours pas l'existence des lettres accentuées (rhaaa les devs découvriront un jour que l'ASCII ne suffit pas au monde entier).

Dans ces cas la solution c'est de se décaler d'une touche à droite ce qui donne piue. Sauf que les jeux permettant de se pencher, ça veut dire qu'on peut pas mettre la touche pour se pencher à gauche "à l'endroit naturel". On pourrait se dire qu'il suffirait de décaler encore d'une touche à droite sauf que ce coup-ci c'est "la touche naturelle" pour se pencher à droite qui va faire défaut car on tombe sur un è

Bref, c'était juste une ptite digression pour attiser les flammes de la guerre flêchistes/wsadistes.

Conclusion 🔗

Bha en fait non pas de conclusion car j'accumulerai probablement d'autres réflexions du genre donc voilà.

Mission Impossible 6 : Fallout

Une saga désormais bien huilée avec ses gimmicks, ses acteurs récurrents, ses histoires similaires, ses décors grandioses. Peu de surprise dans cet épisode. On a donc la brochette d'acteurs assez stable désormais (on a quand même perdu Jeremy Renner) même si ce coup-ci Rebecca Ferguson est plus en retrait par rapport au précédent mais c'est ptet parceque visiblement elle était enceinte.

Pour une fois, c'est la suite directe du précédent et d'ailleurs il ne sera pas simple à suivre sans voir le précédent. L'histoire est un poil complexe vu qu'ils ne re-présentent pas les anciens personnages. D'ailleurs c'est assez galère à résumer mais en gros l'I.M.F doit récupérer trois doses de plutonium qui finiront en bombes.

Dans cet épisode on a le droit à des balades à Paris. Le grand tour avec une belle météo pour profiter des bords de Seine, du Grand Palais de la moto un peu partout. Puis on a le droit à Londres, un peu plus exotique ensuite en partant au Cachemire.

Le film tente d'en faire toujours plus par rapport aux volets précédents. Les cascades sont fofolles et comme d'hab Tom Cruise les fait lui-même. Il parait que c'est un vrai bon pilote de tuture et de moto (à force il a de l'entraînement) et vu ce qu'il y a dans le film on peut le croire.

Mission Impossible : Rogue Nation

Qu'est-ce que j'aime pas cette manie dans les sagas de film de ne pas mettre le numéro. Du coup si on est pas parfaitement au taquet, on peut pas trop savoir quel épisode on se fait. Typiquement Mission Impossible - Rogue Nation … c'est le combien ? Et bhé c'est le 5, parceque déjà au 4 ils sont partis sur ce même délire.

Du coup je l'ai matté et je me suis dit “Tiens je l'ai déjà vu elle !”. J'ai continué, continué, puis d'un coup la révélation ! Je sais où je l'ai déjà vu ! Dans CE film !

Ouaip je l'avais déjà vu, mais je me rappelais pas du début. Bon bha j'ai quand même fini. Et c'était super cool.

Bon, pas vraiment besoin de raconter l'histoire. Elle est le premier volet d'un arc narratif qui devrait s'étendre sur deux autres films. Ethan Hunt investigue donc à propos du "syndicat" qui serait derrière pas mal d'évènements internationaux peu ragoutants.

On retrouve donc Tom Cruise vu que c'est sa franchise favorite. Et c'est vrai qu'on pourrait difficilement l'enlever. Et puis même financièrement il s'implique à fond dans ces films.

On retrouve maintenant quelques habitués de son équipe avec Simon Pegg qui petit à petit gagne en importance et faut dire qu'il est vraiment bien dans ce rôle avec quand même une pointe d'humour. Ving Rhames est toujours fidèle au poste même s'il n'a quand même que peu d'intéret dans l'histoire.

Vue de nuit de Londres avec tous les bâtiments éclairés

Rhaaa j'adore Londres

On découvre Rebecca Ferguson qui s'avère vraiment badass. Elle est loin de servir de potiche et serait ptet même capable de damer le pion de Tom Cruise pour le coup. Elle assure vraiment, bastonne, fait des prises de catch en grimpant sur les mecs, s'accroche avec ses guiboles dès qu'elle en l'occasion, fais du vroum toussa. Et surtout, SURTOUT, elle ne tombe pas amoureuse du héros ! Enfin ! Avoir des rôles de meufs badass ça commence à se démocratiser un peu mais on nous épargne rarement l'histoire amoureuse.

Pendant le film on en prend plein les yeux. De la course poursuite, des tentatives d'assassinat, du kidnapping, de la torture, un peu plus de poursuite, de l'infiltration. On ne peut pas s'ennuyer. On en profite d'ailleurs pour visiter plein d'endroits : avec les USA, l'Autriche, le Maroc, la Brittanie.

C'est sympa de voir que la franchise ne se perd pas et reste jusqu'à présent vraiment cool et même je trouve qu'elle s'améliore. Ce sont vraiment des films d'actions efficaces et qui en mettent plein la vue.

The Drop

Tom Hardy est un barman plutôt tranquille qui bosse avec son cousin dans un bar appartenant à la mafia Tchétchène. Ouai ça plante le décor. Le bar a tendance à accueillir de temps à autre de grosses sommes de pognon en provenance de paris mais cela n'arrive que quelques soirs par-ci par-là. Un soir qui n'est pas un de ces soirs là, il se fait braquer par deux hommes pour un coup d'essai.

Ils repartent avec 5000$ ce qui fout nos deux barmen dans une légère merde vis-à-vis de leurs patrons.

À côté de ça, Tom Hardy tombe sur un chiot abandonné et amoché dans une poubelle en rentrant chez lui. Il récupère le clebs et se lie d'amitié pour la propriétaire de la poubelle où il a été trouvé.


Tom Hardy a beau avoir joué dans le meilleur film de tous les temps, je n'ai pas spécialement d'affinité envers lui. Et ce film le caractérise bien à mes yeux : il fait trop bien l'air de chien battu mollasson. Tout le long du film, on le sent en train de subir les évènements sans jamais prendre en main son destin. Il ne se fait pas maltraiter pour autant mais il subit trop l'histoire à mon goût. Mais au final il le joue très bien.

Les autres acteurs sont bons aussi et d'ailleurs c'est la dernière apparition de James Gandolfini (il est très connu pour The Sopranos).

Je ne sais pas pourquoi mais le film a particulièrement réussi à me captiver même lorsqu'il ne se passe pas grand-chose. Il y a globalement toujours une certaine tension. On sent que les personnages pourraient tous péter à chaque instant ce qui bouleverserait l'histoire. La musique est pourtant assez discrète et pas vraiment oppressante mais c'est plus dans le cadrage assez étouffant.

Un peu d'adminsys vol.2 : Turris OS 5.X

Pour cette fin de week-end j'ai voulu mettre à jour un peu mon routeur/serveur. Ça fait quelques mois maintenant que les versions 5 et 4 d'ailleurs sont sorties. Mais je n'ai jamais pris la peine d'upgrader.

1. Snapshotter 🔗

Mon routeur est un Turris Omnia (je vous en ai déjà parlé il y a maintenant 4 ans) il tourne donc sous un dérivé d'OpenWRT. Mais avec les versions à partir de la 4 ils sont revenus sur le vrai OpenWRT au lieu de leur fork. La migration contrairement aux sous-versions n'est donc pas automatique et peut poser quelques soucis.

Du coup dans ce genre de cas la première chose à faire est un backup. Mais comme c'est super bien foutu, le système se trouve sur une partition BTRFS sur laquelle on peut faire des snapshots.

Donc on se connecte en SSH, et on lance schnapps list qui vous listera tous les snapshots.

voilà ce que ça vous sort

root@turris:~# schnapps list # | Type | Size | Date | Description ------+-----------+-------------+-----------------------------+------------------------------------ 60 | rollback | 795.57MiB | 2018-03-13 19:15:40 +0000 | Rollback to snapshot 59 222 | pre | 16.09MiB | 2020-04-08 05:29:36 +0200 | Automatic pre-update snapshot 223 | post | 9.98MiB | 2020-04-08 05:29:51 +0200 | Automatic post-update snapshot 232 | pre | 9.98MiB | 2020-06-04 13:51:57 +0200 | Automatic pre-update snapshot 233 | post | 9.99MiB | 2020-06-04 13:54:47 +0200 | Automatic post-update snapshot 241 | pre | 10.00MiB | 2020-07-23 20:34:07 +0200 | Automatic pre-update snapshot 242 | post | 9.99MiB | 2020-07-23 20:35:47 +0200 | Automatic post-update snapshot 247 | time | 9.99MiB | 2020-08-23 01:05:02 +0200 | Snapshot created by cron 248 | time | 9.99MiB | 2020-08-30 01:05:03 +0200 | Snapshot created by cron 249 | pre | 9.98MiB | 2020-08-31 20:05:38 +0200 | Automatic pre-update snapshot 250 | post | 9.98MiB | 2020-08-31 20:07:02 +0200 | Automatic post-update snapshot 251 | time | 10.00MiB | 2020-09-06 01:05:02 +0200 | Snapshot created by cron 252 | pre | 9.98MiB | 2020-09-07 16:11:27 +0200 | Automatic pre-update snapshot 253 | post | 9.97MiB | 2020-09-07 16:11:37 +0200 | Automatic post-update snapshot 254 | time | 9.99MiB | 2020-09-13 01:05:02 +0200 | Snapshot created by cron 255 | time | 9.99MiB | 2020-09-20 01:05:02 +0200 | Snapshot created by cron 256 | single | 128.00KiB | 2020-09-20 17:02:53 +0200 | avant update to 5 257 | pre | 112.00KiB | 2020-09-20 17:20:05 +0200 | Automatic pre-update snapshot 258 | rollback | 146.29MiB | 2020-09-20 17:51:07 +0200 | Rollback to snapshot 257 259 | pre | 136.00KiB | 2020-09-20 17:55:21 +0200 | Automatic pre-update snapshot 260 | rollback | 146.14MiB | 2020-09-20 18:13:19 +0200 | Rollback to snapshot 259 261 | pre | 132.00KiB | 2020-09-20 18:43:07 +0200 | Automatic pre-update snapshot 262 | single | 4.00KiB | 2020-09-20 19:09:32 +0200 | tos 5 mais non fonctionnel 263 | rollback | 4.00KiB | 2020-09-20 19:09:50 +0200 | Rollback to snapshot 261 264 | rollback | 132.00KiB | 2020-09-20 19:12:21 +0200 | Rollback to snapshot 262 265 | rollback | 196.00KiB | 2020-09-20 19:20:44 +0200 | Rollback to snapshot 261

La première colonne donne un numéro d'ID qui sert à identifier un snapshot. Ensuite on a le type :

  • rollback : c'est un retour arrière
  • pre : c'est avant une update
  • post : c'est après une update
  • time : un snapshot automatisé à telle date
  • single : un snapshot créé manuellement par l'utilisateur

Enfin on retrouve la taille du snapshot en lui-même (vous voyez que ça ne bouffe pas grand-chose) et enfin la date et une description.

Donc pour créer un snapshot on fait un ptit schnapps create "Mon snapshot favoris" et voilà quelques secondes plus tard c'est bon.

2. Mettre à jour 🔗

Bon pour lancer l'upgrade on peut soit passer par l'interface web et se rendre dans le menu qui va bien et cocher la mise à jour en version 5.x . Ou alors vu qu'on est déjà connecté par ssh lancer pkgupdate et ensuite confirmer à chaque montée de version.

Ça prend moins de cinq minutes.

3. Update syntaxe LXC 🔗

Sur le routeur j'ai quelques containers LXC. Lors du changement de version LXC a aussi été mis à jour et la syntaxe a légèrement changé. Par chance, un script est venu et a touillé la conf et a créé des nouveaux fichiers de configs avec la bonne syntaxe.

Il faut donc se rendre dans /srv/lxc/$NOM/ et là vous trouverez votre fichier config ainsi qu'un config.lxc1 . Je vous conseille de garder le config en backup en le renommant config.BAK par exemple et de renommer avec mv config.lxc1 config et hop.

Ça va c'est facile.

4. Pourquoi j'ai plus accès au net ? 🔗

Au reboot, je n'ai plus accès au net sur ma machine. Je ping bien le routeur mais pas plus loin.

Ma connexion à la maison est en fibre de chez Orange avec donc du DHCP avec quelques options un peu exotiques.

Visiblement au changement de version le client dhcp a connu quelques modifs. J'ai vérifié le fichier de config /etc/config/network et tout semble bon.

En listant les processus avec ps | grep dhcp j'obtiens un udhcpc -p /var/run/udhcpc-eth1.832.pid -s /lib/netifd/dhcp.script -f -t 0 -i eth1.832 -x hostname:turris -V sagem -C -B -O 0x01 -O 0x15 -O 0x28 -O 0x51 -O 0x58 -O 0x59 -O 0x90 -x 0x4D:2b46535644534c5XXXXXXXXXXXXXXXXXx -x 0x5a:00000000000000XXXXXXXXXXXX -O 212 -O 121 (j'ai planqué les parties sensibles).

Pas de bol pour moi je ne sais pas exactement quelle était la commande lancée sur l'ancienne version. Mais visiblement je n'ai pas de réponse de la part du serveur DHCP même en lançant manuellement sur la bonne interface réseau. Faut vraiment que j'aille voir ce qu'il y avait avant.

Je fais un ptit snapshot via schnapps create "Turris 5 sans net"

5. Rollback 🔗

Bon bha pour aller voir je fais un retour en arrière avec schnapps rollback XXX puis reboot. Trente seconde plus tard, pouf ! J'ai accès au net.

Ça rassure instantannément. Je regarde la commande et je compare et effectivement ce n'est pas la même ! udhcpc -p /var/run/udhcpc-eth1.832.pid -s /lib/netifd/dhcp.script -f -t 0 -i eth1.832 -V sagem -C -B -O 0x01 -O 0x15 -O 0x28 -O 0x51 -O 0x58 -O 0x59 -O 0x90 -x 0x4D:2b46535644534c5f6c697665626fXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX -x 0x5a:000000000000000000000XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX -O 212

On voit qu'il n'envoie pas son hostname, et il n'envoit pas non plus l'option 121.

Bon bha me reste plus qu'à retourner sur le snapshot en Turris OS 5 !

schnapps rollback XXX suivi d'un reboot

6. Avec l'ancienne ça marche 🔗

Une fois de retour sur Turris OS 5, je copie colle la commande issue de Turris OS 3. Et …

… bha ça marche pas o__O.

7. Savoir capituler 🔗

J'ai passé près de deux heures à chercher un peu pourquoi ça déconnait mais j'ai pas trouvé. Du coup bha je suis toujours en version 3 et tant pis pour le moment.

The Man From Earth : Holocene

Alors que le premier film se voulait très simple avec peu de décor, peu d'histoire en étant principalement constitué de discussions, là le réalisateur a sorti le grand jeu. Là, c'est un film bien plus habituel avec des enjeux, des lieux différents, plus d'acteurs, des rebondissements.

On retrouve le Professeur Young (son nouveau nom) qui est donc, je le rappelle pour ceux qui n'ont pas vu le premier, agé d'au moins 10 000ans sauf que visiblement il commence à pas mal vieillir. Il continue de s'installer à un endroit, y faire sa ptite vie puis au bout de dix ans de prendre la fuite. On est donc en fin de cycle et il s'apprête à bientôt refaire une nouvelle vie. Mais ses signes de vieillesses l'inquiètent : il a des cheveux gris, il ne guérit plus aussi vite qu'auparavant. Par un concours de circonstances 4 de ses élèves découvrent son origine pour le moins étrange.

Et c'est là qu'on voit que le réalisateur n'a pas une énorme expérience : visuellement c'est très joli mais le scénar est pas tip top. Mais surtout le jeu d'acteur est vraiment moyen, on se croirait par moment dans une télénovella.

Autant le premier film était cool dans son minimalisme mais avec un concept solide. Autant là, vouloir partir de l'enquête, de la confrontation musclée et compagnie c'est vraiment bien moins intéressant. C'est beaucoup plus dur à accepter.

Le premier film racontait des trucs intrigants et là en fait il ne se dit à peu près rien de plus. On a un personnage avec 14 000 ans de background et on a absolument rien de plus que dans le film précédent. C'est pas mal décevant.

spoilers

Bon la prise en otage de notre homme des cavernes pourquoi pas mais alors le twist final post-générique avec l'agent du FBI qui frappe à la porte pour retrouver le ptit Philipp … On y croit pas une seconde. Quand je vois les difficultés de réal et la vacuité de ce second opus j'imagine pas un troisième qui prendrait encore plus d'ampleur.

La force du un était la simplicité et l'honnêteté mais là ça tente trop de monter les blancs mais ça ne prend pas vraiment.

Un bon point cela-dit, le réal a foutu lui-même le film sur The Pirate Bay avec les sous-titre et tout en ajoutant un ptit disclaimer que ce serait cool d'aller donner un peu de sous sur le site officiel si le film plaît. En fin de film il évoque même la création de suites voir d'une série si le public accroche… non merci.

Je trouve ça quand même dommage que le principal axe de réflexion quand on parle d'une personne avec autant d'histoire n'est que la religion. Ça pourrait parler évolution des mœurs, de l'art, la musique, la bouffe, les guerres, la justice, la technologie mais non.

Pitch Black

Film avec un budget assez conséquent mais avec pas mal d'ambition. On est ici dans de l'horreur/action/science-fiction avec une identité visuelle assez forte.

Un vaisseau spatial est en plein vol interstellaire avec son équipage en hibernation quand il subit … des trucs. Bref, le capitaine est tué, le reste de l'équipage est réveillé et tente de poser l'engin qui se décompose petit à petit sur la première planète venue.

Non sans mal, ils arrivent au sol avec à peu près tout le monde intact dont l'infâme Richard B. Riddick un tueur particulièrement agressif et massif incarné par Vin Diesel dans l'un de ses tout premier grand rôle du cinéma. L'environnement n'est pas trop hostile : il est possible de respirer, les températures sont vivables cependant ils sont dans un désert, il va leur falloir trouver de quoi boire. Leurs réserves d'alcool ne tiendront pas bien longtemps sur cette planète aux trois soleils ne laissant aucune nuit pour se rafraîchir.

Nos survivants se rendent vite compte que la planète n'est au final pas si morte que cela puisque d'étranges créatures voraces rôdent dans le noir et ont une légère tendance à tuer ce qui passe trop près. C'est vraiment une chance que cette planète n'ait pas de nuit, hein !

Nos humains trouvent non loin de leur zone de crash et campement abandonné avec un vaisseau qui semble prêt à fonctionner si on lui fournit un peu de courant. Par chance dans ce futur, tous les vaisseaux fonctionnent avec des piles du même format. Nos rescapés n'ont donc qu'à trimballer leurs batteries de l'ancien vaisseau écrasé vers ce “nouveau” pour retourner sur notre bonne vieille Terre.

Ce qui suivra vous surprendra : il va y avoir une éclipse totale ce qui permettra donc aux vilains autochtones de se balader librement pour vaquer à leurs occupations de type massacres.

L'histoire n'est pas trop compliquée, on a le droit à peu de retournement de situation mais bon c'est pas ce qu'on demande à ce type de film. On veut du frisson, des gros bras, de l'affrontement inter-éspèce, du sang et des larmes. Et le contrat est rempli.

Bien évidemment on se tape la rivalité entre le flic qui veut pas cesser de faire chier le malfrat alors que ce dernier est bien entendu le seul à même de démerder tout le monde et donc la clé de voute d'une fin heureuse. C'est ptet un peu trop appuyé sur ce point. Et franchement, je sais pas vous, mais le flic est tellement chiant et rien que son allure me gonfle que forcément dès les premières secondes je suis team Riddick.

Visuellement le film a décidé d'y aller à fond. On se croirait dans une gallerie de shaders. Déjà les soleils n'ont pas tous la même couleur, on alterne donc avec un étalonnage bleuté se rapprochant de la nuit américaine et une étalonnage très orangé voir rouge. Franchement c'est pas spécialement déplaisant.

On a le droit aussi à la vision de Riddick qui a été trafiqué et qui est donc à peu près nyctalope. Et enfin on a la vision des aliens qui est en noir et blanc sacrément brouillé. Bref, visuellement ça se la joue pas mal.

Les environnements sont désertiques avec au final assez peu de décors probablement pour épargner un budget assez restreint vu l'ambition du film. Les monstres ont une bonne allure d'ailleurs : leur design est vraiment sympatoche, ça fait un peu zergling avec des protubérances immenses sur les joues.

spoilers

On a des gosses dans les pattes mais étonnament, le film ne se prive pas d'en tuer quelques-uns. Bon c'est pas les seuls non plus, hein.

Le film connaîtra deux suites centrées sur Riddick alors qu'à la base il devait mourir à la fin et non Carolyn mais bon business is business.

Contact

Je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie. Et je n'en avais pas un grand souvenir. Je me souvenais des images connues de ce film avec les bonnes grosses paraboles mexicaines qui bougent toutes mais en dehors de ça je ne me souvenais plus du tout de ce qu'il s'y passait.

On suit donc Jodie Foster une astronome recherchant désespérément des signaux extraterrestres. Durant le film on va voyager pas mal puisqu'on commence à Arecibo où se trouve le plus grand radiotéléscope (d'un seul tenant), on ira ensuite au VLA au Nouveau Méxique puis un peu à la maison blance, un peu au japon, un peu partout quoi.

Notre chère scientifique s'échigne donc à trouver des fonds pour pouvoir continuer ses recherches malgré tous les coups bas qu'on lui fait pour qu'elle stoppe. Il va s'avérer qu'au bout de nombreuses années elle va finir par intercepter un message ne semblant pas venir de la Terre. A-t-elle établie un premier contact (unidirectionnel) avec les ptits hommes verts ?

Le film est vraiment chouette. Il est super généreux avec ses spectateurs. On a un casting de fou, de la musique par Alan Silvestri, des décors variés, des effets numériques de toute beauté (même maintenant ça pique pas trop les yeux), une histoire super cool, le film est assez long. On en a pour son pognon.

Par contre, ils ont vraiment trop insisté sur l'importance de la religion et son opposition à la science. Sérieux c'est énervant. Et je suis quasiment sûr que le jour où l'on aura une preuve de l'existence des extraterrestres on va se taper des tonnes de discours d'illuminés qui s'opposeront à la science et tout.

Des détails spoilants

J'aime beaucoup la scène de la mort du père d'Ellie. Lorsqu'elle est aux côtés de son père, se retourne, monte les escaliers, coure pour se rendre dans la salle de bain pour choper les médicaments. Filmé d'un seul coup, le caméraman a dû en chier. Et si on fait bien gaffe, on se rend compte que la caméra filme en fait le reflet du placard alors que c'est pas possible. Il s'agit d'un effet numérique d'incrustation et ça rend super bien.


Le vaisseau spatial avec ses anneaux devait à la base être utilisé pour le film Terminator 2. Ce devait être l'engin permettant de voyager dans le temps pour renvoyer les Terminators en 1997.


C'est marrant que les extraterrestres proviennent de Véga. Bha … heu … du coup … ils sont appelés les végans. Ouai c'est tout con mais impossible de ne pas y penser. Les végans. Ouai bon c'es tout.


Forcément il fallait que notre scientifique convaincue s'acoquine du cureton de service. Alors que bon, le mec est sympa, plutôt ouvert, prêt à discuter, beau gosse, fini super haut placé.


À plusieurs moments dans le film, on voit une constellation de 4 points avec une forme précise. Au début c'est dans le popcorn lors de la mort du père. Ce sont les 4 étoiles lors du voyage interstellaire mais aussi les grains de sables brillants à la toute fin du film. Et bien il s'agit de la couronne boréale la constellation favorite de Carl Sagan l'auteur du bouquin à l'origine du film. D'ailleurs le pauvre a travaillé sur le film mais est mort avant qu'il ne soit terminé alors qu'il devait y faire une apparition.

D'ailleurs le costume d'Ellie quand elle demande du pognon aux investisseurs privés est inspiré de ce qu'il portait constamment (ces frusques marron moche).

J'aime beaucoup les acteurs dans ce film :

  • James Woods avec sa tronche particulière qui n'a qu'un petit rôle au final
  • Tom Skerritt qui joue les gros relous du début à la fin alors que c'est quand même le capitaine du Nostromo !
  • William Fichtner qui est l'habituel second rôle. On connait pas son nom mais on reconnait sa tronche.
  • John Hurt qu'on ne reconnait pas tellement il est grimé.
  • David Morse qui restera à jamais gardien de prison à mes yeux.
  • Jake Busey avec son allure de fou à lier qui joue … un fou à lier.
  • Bill Clinton ha non il est pas acteur mais il apparait tellement dans le film qu'on pourrait le croire.
  • et surtout Jodie Foster qui commence à se faire rare malgré une filmographie impressionnante.

Pendant un moment, l'intro du film avec ce dézoom infini de notre planète pour finir dans l'œil d'Ellie (dit comme ça c'est très étrange) a été la scène numérique d'un seul tenant la plus longue du cinéma. Ça a de la gueule en plus. Elle a inspiré d'autres films et est référencée de temps à autre.

Le film est chouette, joli, intéressant mais en plus sa musique comme toujours avec Alan Silvestri vraiment cool. Il arrive à mettre des ptites pointes de violons (tout du moins d'instrument à cordes) insufflant une ptite once de mystère à des moments cruciaux. On reconnait bien des signatures musicales qu'on retrouvait déjà dans Retour Vers Le Futur. C'est tout bête mais, le film se voulant scientifiquement très crédible ça pourrait être parfois assez froid dans son ambiance et ses propos, mais c'est là, que la musique rajoute une pincée de chaleur, de mystère, de rêve. Ça se marie très bien ensemble.

The Man From Earth

Film fantastique/science-fiction que l'on ma recommandé plusieurs fois depuis quelques années. C'est un film avec un tout petit budget qui se passe dans un salon avec de moins en moins de meubles (déménagement en cours).

Il s'agit d'une “fête” d'adieu d'un prof d'université interprêté par John Lee Smith avec ses collègues favoris tous profs émérites. Tout le monde se demande pourquoi il décide de partir. Ils ne parviennent pas obtenir de vraie raison, à chaque fois il prétend un besoin de changer d'air qui ne convainc pas grand monde. Il est apprécié et respecté de tous.

Il finit par avouer qu'il est un authentique homme de cro-magnon ayant vécu des millénaires. Il n'a pas de pouvoirs, n'a pas voyagé dans le temps, ne sait pas trop pourquoi mais il ne vieillit pas et ne meurre pas.

Ses différents collègues ne sont pas crédules et ne peuvent accepter ce fait et vont le questionner, le remettre en cause. Certains vont y croire d'autres seront plus sceptiques avec leurs avis qui vont constamment changer.

Voilà. Techniquement le film est ultra simple. Pas d'effets spéciaux, pas de décor, visuellement c'est super moche, les éclairages sont nuls à chier. Juste une bande d'acteurs qui discutent ensemble.

Mais ça marche super bien. Le concept est minimaliste mais tout ce qui s'y raconte c'est chouette comme tout. Chacun des prof a sa spécialité bien entendu et va tenter de démêler le vrai du faux dans son domaine pour évaluer la plausibilité du truc.

On a le droit à une très grande partie sur la religion (faut avouer que notre homme balance un sacré pavé). Et forcément ça s'affronte entre les profs portés science et la prof plus … "spirituelle" on va dire. Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup de mal avec les religions et tout ce que ça implique. Et de ce fait je pense que j'aurai vraiment du mal à comprendre que des gens soient croyants, surtout de la part de scientifiques.

Bref, tout le long du film notre personnage va être questionné. Et tout ça c'est super intéressant à écouter. D'ailleurs ça pourrait être un bon podcast, l'aspect filmique du film n'apporte pas grand-chose.

D'ailleurs certains personnages vont jusqu'à être outragé parceque notre monsieur raconte. Si ce ne sont que des balivernes, franchement pas de quoi s'énerver non plus.

Il y a une suite sortie dix ans plus tard que je vais tenter de mater.

Les déplacements dans les jeux vidéos vol.1

Je sais pas trop comment commencer mais voilà le truc. Ça fait quelque temps que ce sujet me trotte dans l'esprit. C'est pas un article avec une trame bien définie mais un ensemble de petites réflexions sur un sujet particulier : Les déplacements dans les jeux vidéos.

Ouai c'est con et surtout où je veux en venir ? Et bhé vous verrez en lisant (haha pas de tl;dr) (en plus je sais pas non plus où je vais). Le but n'est pas de faire un truc exhaustif mais de parler de l'impact que ce détail peu avoir et que justement ce n'est pas juste un détail mais un point crucial dans bons nombres de jeux.

Intro 🔗

C'est parti !

Il existe tout un tas de jeux vidéos avec des formes différentes et ce, même dans une catégorie donnée. Mais, on se retrouve souvent à incarner un personnage et que l'on ait à déplacer ce personnage. Et ce, que ce soit un jeu de plateforme, un FPS un jeu d'énigmes ou de puzzles voir certains jeux de gestion ou de construction.

Une grosse partie du feeling du jeu va donc passer par le déplacement de son personnage. Naïvement on pourrait penser que faire se déplacer un personnage est un problème simpliste, mais il n'en est rien. Tout un tas de paramètres peuvent être pris en compte et paramétré selon les souhaits des devs :

  • Est-ce que le réaliste est voulu ?
  • Est-ce que le personnage a des facultés surnaturelles ?
  • Comment les collisions vont-elles être prises en compte ?
  • Est-ce que la nature de la surface du terrain va impacter les mouvements ?
  • Comment la gravité doit-elle être perçue ?
  • Quelle est la vitesse du jeu ?

Et tout un tas d'autres questions qui vont influer sur la façon de coder les déplacements.

Les jeux vidéos sont en perpétuelles évolutions. C'est bête à dire mais il y a un effet de mode, mais aussi les progrès de la technique. Ce média est encore jeune et est étroitement lié avec les progrès techniques de l'informatique. Ce qui était impensable dix ans auparavant peut désormais être fait dans un jeu.

De ce fait, on peut remarquer une certaine évolution dans les façons de mouvoir les personnages : Les jeux de plateformes tels que Super Mario permettaient un simple scrolling horizontal vers la gauche. Le personnage subissait une gravité mais aussi une simple inertie qui font que lorsque le plombier est lancé à fond dans une direction il a besoin d'un court laps de temps pour pouvoir repartir dans le sens opposé.

C'était simpliste mais largement suffisant pour ajouter une pointe de fun et de challenge. D'ailleurs pas mal de clones de l'époque se sont frottés au moustachu sans parvenir à reproduire exactement le même comportement. L'inertie est un tout petit détail mais en la supprimant ou en changeant sa force, rend de fait le contrôle du personnage bien différent.

Et cette différence peut rendre le jeu bien moins agréable à jouer en le rendant bien plus difficile ou bien en supprimant l'once de challenge que ça apporte. L'équilibre du jeu peut s'effondrer juste sur ce détail.

Avec l'arrivée de la 3D à la moitié des années 90, les jeux de plateformes ont dû se réinventer. Tout ce qui était acquis devait être revu.

D'un point de vue gameplay, à la plateforme pure, on a rajouté de l'exploration plus ou moins poussée. La gestion de la caméra a été une nouvelle difficulté pour les devs qui ont galéré pendant des années avant d'avoir quelque chose de potable dans à peu près tous les jeux. Et bien entendu les déplacements ont dû également être retravaillé.

Tomb Raider : C'ÉTAIT chouette 🔗

Ce jeu est sorti de nulle part en 96. On se retrouvait à controler une héroïne (ce qui était très rare à l'époque) mais en plus c'était en 3D de partout.

À nous les joies d'explorer des caves, de se faire croquer les gigots par des loups ou des ours ou des … dinos ?!

Le jeu a fait sensation à l'époque. Faut dire qu'on allait pouvoir explorer pas mal d'environnements différents avec tout un tas de secrets à découvrir. Et puis c'était photo réaliste (keuf keuf) !

Les jeux 3D n'étaient pas encore la norme, surtout pour un jeu de plateforme (teinté d'un peu d'action). On avait pas encore eu beaucoup de jeux de la sorte à l'époque, les codes du genre n'étaient pas encore définis. Tout était à faire.

Les jeux en vue à la troisième personne n'était pas courant du tout. Le choix de l'époque a été de partir sur des déplacements un peu particulier où la pauvre Lara ne peut pas strafer mais seulement tourner sur elle-même. On va donc constamment se retrouver à arrêter notre course, tourner pour s'orienter comme désiré, puis repartir en courant. Et ça casse vachement le rythme et c'est ultra frustrant.

Rejouer aujourd'hui aux premiers opus est une tannée. Les niveaux ont été construits avec pas mal d'obstacles où il va falloir faire des sauts millimétrés avec la bonne orientation. Ramasser un objet au sol nécessite un placement parfait au-dessus de l'objet. Le jeu est intransigeant sur ce point.

Autant graphiquement le jeu a certe vieilli mais ça reste quand même très supportable. Autant le maniement de l'héroïne est chiant au possible au point où il m'est impossible d'y rejouer maintenant.

Grim Fandango : Effacer les déplacements lorsqu'ils n'ont pas lieu d'être 🔗

Parlons un peu de Grim Fandango : c'est un jeu d'aventure de chez Lucas Arts. C'est le descendant direct des Point'n Click 2D. Il est le tout premier du studio à amorcer le virage de la troisième dimension.

Dans ce jeu on incarne Manuel Calavera un agent de voyage du pays des morts qui va devoir résoudre des énigmes dans des tableaux fixes : l'environnement est une image fixe en 2D avec quelques éléments mobiles en 3D (les personnages et les objets).

Les devs ont fait le choix de proposer deux types de déplacements : le contrôle absolu ou le relatif. Donc avec les flèches on dirige le personnage : quand on appuie sur la touche droite, le personnage tourne sur lui-même vers la droite ou bien par rapport à l'écran tourne vers la droite. C'est tout. On est donc assez proche de ce que propose Tomb Raider, sauf qu'ici l'environnement est en 2D avec des angles de caméra imposés généralement assez loin du personnage.

On a donc l'impression de promener un tank tout le long de l'aventure. C'est fastidieux, pas très précis et lourdingue. Heureusement le gameplay n'a pas d'exigence de timing ou autre, donc on est pas pressé. D'ailleurs le placement de caméra étant imposé et fixe, ils ont été savamment foutus pour globalement réduire les difficultés de maniement du perso.

C'était clairement pas une super décision. Déplacer le personnage est assez chiant on se retrouve souvent à tourner sur soi-même pour s'orienter comme il faut. On est très souvent contre un mur/obstacle à tenter d'avancer en tournant jusqu'à ce que ça passe. Passer une porte à coup sûr relève de l'exploit.

Alors que l'original est sorti comme ça en 1998, son remaster de 2015 est quasiment identique avec juste quelques menus améliorations graphiques mais surtout l'ajout d'un mode "point'n click" où avec sa souris on clique à un endroit et le personnage y va. Il tourne, accélère, se place tout seul comme un grand.

Plus besoin de se faire chier au clavier. Toute la lourdeur du système disparait. Cette idée que l'équipe de dev n'a pas eu en 98 parait si naturelle désormais.

Le déplacement n'a aucun intêret sur le gameplay tout le jeu repose sur la résolution de ses puzzles. La maîtrise du personnage n'a aucun intêret. Le remaster a donc dégagé tout ce point noir du jeu en l'automatisant complètement et hop le jeu n'en devient que plus intéressant.

D'ailleurs il est toujours aussi chouette, allez-y c'est du bon.

Half Life : Les interfaces physiques 🔗

Je me souviens encore de la sortie de Half Life premier du nom en 98 lui aussi (grosse année dis donc). À sa sortie les FPS n'étaient pas encore le genre de jeu le plus populaire mais il a énormément participé à sa popularisation.

Les aficionados du genre avaient déjà traîné leurs guêtres sur Wolfenstein 3D, Doom ou bien Duke Nukem 3D (team ID ici ^__^ ). Ces trois gros FPS étaient assez différents avec tout de même une sacré évolution à la fois technique mais aussi de gameplay. Mais aucun de ces trois ne permettaient de viser à la souris, tout devait se faire au clavier. Pas de visée verticale (encore que Duke Nukem permettait d'attribuer une touche pour pencher la vue mais c'était très facultatif) les tirs touchaient toute la colonne verticale de pixel (pratique (ou pas)).

Quake est arrivé en 1996 avec l'argument : ici c'est full 3D, fini les sprites. Et surtout il proposait la visée à la souris. Les ennemis en hauteur doivent être correctement visés maintenant.

Mais quoi qu'on en dise, le jeu n'a pas été le plus populaire pour autant. Son environnement très sombre était pas super grand-public. Et puis son mélange de Moyen âge/fantaisie/science-fiction était assez étrange surtout que l'absence de scénar ou de continuité entre ses épisodes (hérité de la vente en sharewares épisodiques) lui donne un aspect un peu déroutant.

Par contre quand deux ans plus tard Half Life sort c'est la folie. Tout le monde se doit d'y jouer. Il propose une expérience encore complètement inédite en étant un FPS pas vraiment bourrin : ici on éclate pas du cochon de l'espace à la sulfateuse par paquet de douze, pas de démon qui vous saute dessus constamment.

Ici, il y a une histoire qui se veut cohérente dans ses codes. Avec une vraie progression et des niveaux qui ont du sens. Ici les maps ne servent plus uniquement le gameplay mais racontent une histoire.

Bref je m'égare, mais on a donc tout un nouveau public prêt à jouer à son premier FPS. En plus à cette époque les cartes graphiques commencent un peu à se démocratiser donc c'est l'occasion de jouer à un jeu 3D. Les magazines parlent tous du jeu et proposent sa démo dans leur CD. Et donc le débat de « Comment jouer au jeu ? » faisait rage. Il y avait le camp des vieux de la vieille ne jouant qu'au clavier (je sais vraiment pas comment ils faisaient, ça me dépassait et ça continue encore).

Tout cela pour dire que jouer au clavier pour les déplacements et utiliser la souris pour viser n'était pas si évident pour tout le monde. Bon cela dit, le débat n'a plus duré après ça. Le multi-joueur sur ces FPS a prouvé à tout le monde la supériorité évidente de ces contrôles.

Je sais que l'article parle des déplacements et là je vous fait un paragraphe complet sur la visée. Mais dans un FPS, la visée fait partie des déplacements puisque c'est elle qui va orienter le personnage et donc influer la direction du mouvement (ouaip vous m'avez poussé à me justifier, pas merci).

Alien Resurrection : Le timing 🔗

Sorti en 2000, Alien Resurrection est un FPS à ambiance sorti sur la première Playstation. Le jeu a été un bide, je ne vous le cache pas.

Déjà il est sorti trois ans après le film qu'il devait accompagné, déjà c'est pas terrible pour profiter de l'effet de la hype.

Pour un jeu Playstation 1 c'était pas moche du tout mais il faut se rappeler que la Playstation 2 venait tout juste de sortir (ou allait sortir selon les endroits) ce qui de suite est pas mal handicapant. Le jeu était complètment dépassé techniquement comparé aux nouveautés de la Playstation 2. Encore un problème de timing.

Le jeu est dur, sombre, joue beaucoup sur son ambiance plus que sur ses combats avec pas mal d'exploration. Le problème c'est qu'en 2000 c'est juste pas la mode du tout. Maintenant ce jeu aurait plus de succès d'ailleurs Alien Isolation est un digne descendant dans la même franchise. Le jeu avait des qualités qui étaient perçues comme des défauts à l'époque.

Mais revenons un peu plus sur le thème de notre article. Le jeu a voulu innover sur le maniement de son personnage. Les FPS sur consoles étaient assez rares à l'époque. Le Goldeneye de la nintendo 64 n'est sorti que trois ans auparavant et n'a pas encore eu le temps de lancer la mode.

La Playstation n'était pas vendu avec la manette Dual Shock mais avec une manette plus simple sans les sticks analogiques. Bon, on était quand même en fin de vie de la console, on commençait quand même à trouver des Dual Shock mais c'était pas non plus la norme. Les devs ont tout de même pris le parti d'utiliser le stick gauche pour se déplacer et le stick droit pour orienter la vue. C'est en gros ce que font désormais tous les FPS consoles, c'est le standard classique que l'on retrouve partout (enfin si l'on accepte de se salir et de jouer à un FPS à la manette). Le truc c'est qu'à l'époque ça ne s'était pas fait. Le jeu a été pourri par la critique à cause (entre autre) de sa maniabilité à chier et trop déroutante.

Le monde n'était pas prêt et ne savait pas contrôler un personnage de la sorte à cette époque.


Bon c'était déjà bien assez long pour aujourd'hui. La suite dans un futur épisode :-)

Спутник

Et bhé ! Je ne m'y attendais pas du tout à ça. Je pensais lancer un nanar, faut dire que tout s'y prêtait : un film de science-fiction, qui n'a rapporté que 20.000$ aux USA, avec uniquement des acteurs russes, un scénar à base d'alien et qui se déroule dans les années 80.

Et puis au final que nenni, le film a beau être russe, il fait du pied à Hollywood. Les acteurs évitent globalement le surjeu, les effets numériques sont pas dégueulasse, la photographie est pas moche du tout, les décors sont bien dans le ton, la musique est cool et l'histoire… bha… j'ai eu peur au début mais au final elle est vraiment cool.

Non sans blague c'est rare d'être autant surpris en bien par un film. Il joue bien sur son côté soviétique : les environnements sont bien austères avec des meubles/téloches/bâtiments comme on se l'imagine. L'image est pas mal désaturée pour enlever toute once de légèreté. Ça pleut, il fait souvent nuit, pas de soleil…

L'histoire se déroule dans les années 80 avec deux cosmonautes en train de revenir sur terre depuis leur minuscule vaisseau. L'aterrisage est mouvementé, ils perdent connaissance après avoir vu un truc par le hublot. Au réveil plus qu'un cosmonaute et il s'avère qu'il a une bébète en lui.

Les militaires récupèrent une doctoresse qui s'avère être l'héroïne du film. Elle va tenter de comprendre comment se passe la relation avec l'alien, comment s'en débarasser tout en sauvant le héros toussa toussa.

spoiler Le titre est **Sputnik** (ouai je me la pète je l'ai copié/collé en russe dans le titre) qui est bien entendu le nom du satellite russe.

Mais surtout en russe, ça veut dire "compagnon" et du coup ça va d'autant bien avec le principe de l'alien symbiotique qui accompagne notre cosmonaute.

Tous les flashbacks sur le gamin de l'orphelinat c'est gentil, mais le twist final comme quoi il s'agit de l'héroïne, j'ai trouvé que c'était ptet un poil too much. Le film possède suffisament de mystère et compagnie donc bon ce ptit "Haha vous l'aviez pas vu venir" n'est pas nécessaire. D'autant plus que bon, ça ne change absolument rien au reste du film, ça aurait pu dégager au montage sans aucun souci.

Le film n'est pas sorti comme prévu pour cause de confinement et compagnie. Du coup il est sorti en VOD et apparemment a été un énorme succès sur les plateformes russe mais également sur des services plus "conventionnels".

On sent que le film veut vraiment bien faire. Il pompe allégrement plein de films du genre du coup forcément les scènes prisent une par une ça en jette. Mais certains enchaînements de scènes sont un peu… 2 salles 2 ambiances, vous voyez ?

En plus le mixage est assez étrange, j'ai eu l'impression de monter le son tout le long du visionnage (sans jamais le rebaisser). Les musiques sont cools mais pas forcément bien raccord avec ce qu'il se passe à l'écran.

I Think We're Alone Now

Je suis tombé dessus par hasard.

On est donc dans une Amérique post-apocalyptique, on suit le personnage Del incarné par Peter Dinklage. Celui-ci semble être le dernier survivant. Il survit comme il peut en fouillant les baraques et les magasins pour trouver de quoi subsister.

Mais au-delà de ça, il nettoie méthodiquement les maisons. Il prend soin de retirer et d'enfouir les cadavres au loin. Il récupère les photos et les archive.

C'est avec une minutie presque chirurgicale qu'il opère. Une fois, une maison terminée, il la marque au sol ainsi que sur un plan avant de passer à la suivante.

Pour agrémenter ses repas, il s'adonne à la pêche. Il persiste à ranger inlassablement la bibliothèque municipale qui lui sert de logement. Il récupère tous les livres qu'il trouve, les étiquettes, les classe, les répertorie, les range. Cette obsession est ce qu'il l'empêche de sombrer dans la dépression et/ou la folie.

Un jour cependant, une voiture arrive dans son patelin et se viande dans le décor. À son bord se trouve une jeune femme inconsciente.

J'aime beaucoup le thème de la survie post-apo. Et je suis loin d'être le seul, c'est la mode dans les jeux vidéos depuis quelques années. Comment ne pas penser à Project Zomboid en voyant ce film ?

Le film est calme, mystérieux, posé et reposant. Il n'y a pas zombie, ni de maladie ou de menace humaine. Ici, c'est juste désolé et triste sans risque.

En plus l'environnement est vraiment morne. Ça se passe en hiver donc même la végétation fait la gueule. Il fait pas bien beau, ça n'aide pas à se remonter le moral.

Peter Dinklage avec un air renfrogné et sa barbe hirsute

Franchement il a la classe.

Peter Dinklage est vraiment un excellent acteur. Il porte le film à bout de bras malgré un scénar assez vide. Il parvient à garder le tout intéressant et rien qu'à sa tronche on comprend pas mal de trucs.

Lorsque Grace arrive dans l'histoire c'est assez perturbant. Ni lui, ni elle ne semble heureux de rencontrer une autre personne vivante. D'ailleurs le montage et la musique permettent d'instaurer une certaine tension qui ne transparait pas dans les dialogues. C'est finement foutu par moment.

Au final, l'aspect survie disparait assez vite du film. Les relations humaines prennent le dessus puis le scénar se déroule un peu plus vers la fin.

Le film n'est pas trop long et heureusement : un peu plus et ça serait probablement trop.

spoiler

Vers la fin, deux autres personnages font leur apparition : le père et la mère de Grace. Passé le moment “Ha bha merde qu'est-ce qu'elle fout là Charlotte Gainsbourg O___O, ça devient un peu confus et particulier.

Il y a bien plus de survivants ? Ok pourquoi pas. Mais pourquoi être parti dans le délire de médecin qui traficote l'esprit toussa.

Ça part en couille.

Et puis au final, la raison donnée est pas si mal. Le fait de supprimer les émotions négatives et les souvenirs trop lourds n'est pas si débile suite à un tel traumatisme de cette ampleur.

Ça explique d'ailleurs pourquoi malgré le comportement assez infect de Del, Grace reste au final ultra calme. Même lorsqu'il fait en sorte de se débarasser du chien, elle ne lui a, au final, rien dit. Je suppose que c'est la suppression de la colère qui lui a permis de tempérer son humeur et son comportement.

Bref, alors que ma première réaction fut négative, j'ai trouvé ça pas mal du tout. Et puis ça permet d'avoir un peu plus d'histoire sur la fin.

Voilà, j'ai vraiment pas mal aimé malgré le côté assez anxiogène.

Compression BTRFS

Coucou les gens, ça fait longtemps qu'on a pas causé linuxeries ! Aujourd'hui on va parler un ptit peu BTRFS.

Ça fait 8 ans que j'utilise ce système de fichiers maintenant malgré les mauvaises langues qui continuent de colporter que ce n'est pas stable/utilisable blabla. C'est pas le plus rapide, mais il a tout un tas d'atout dans sa poche. Il permet d'avoir du raid ou bien de faire des snapshots ou bien (et c'est ce qui m'intéresse aujourd'hui) de compresser les fichiers à la volée.

Je me sentais un poil à l'étroit ces derniers jours, car je fait un peu mumuse avec des données qui prennent pas mal de place. Donc allez pourquoi pas enfin m'y mettre.

Donc pour activer la compression il suffit de modifier votre fichier /etc/fstab pour ajouter à votre point de montage l'option de compression -o compress=zstd.

exemple de /etc/fstab /dev/nvme0n1p2 / btrfs noatime,ssd,compress=zstd,subvolid=258 0 1

Dans mon cas c'est un poil particulier, je monte ma partition directement dans mon initramfs. J'ai donc modifié mon script d'init et regénérer mon initram et c'est bon. Si ça vous intéresse j'ai tout détaillé dans cet article

Voilà merci de votre attention, à dans six mois pour un prochain article d'adminsys. Ha merde cette blague ne marche pas en texte… vous voyez déjà la suite :-/

Bref, si vous ne faites que ça, seuls les nouveaux fichiers seront compressés mais pas les existants. Il y a cependant moyen de forcer la compression des anciens fichiers en défragmentant et en indiquant qu'on veut compresser. On peut faire ça avec btrfs fi defragment -r -v -czstd / et hop c'est parti pour un moment. Pour info sur ma machine avec 486Go de fichiers ça a pris environ 30minutes.

Ensuite, vous aurez très probablement envie de savoir combien de place vous avez gagné. Et c'est là que le ptit programme compsize vous aidera avec compsize / -x

Voilà ce que ça va vous pondre
Processed 3122501 files, 3855886 regular extents (3889347 refs), 1632215 inline.
Type	   Perc	    Disk Usage	 Uncompressed Referenced
TOTAL	    77%	     376G	  486G	       490G
none	   100%	     221G	  221G	       222G
zlib	    41%	      21M	   52M		52M
zstd	    58%	     154G	  264G	       268G
Vous remarquerez que j'ai des fichiers en zlib et d'autres en zstd. Et surtout on voit que mes 486Go ne font désormais plus que 376Go… belle économie, hein ?

Bon ça bouffe un peu de CPU mais c'est assez minime et il parait que c'est un poil plus rapide quand même vu qu'il y a moins de données à lire. À l'œil nu, j'ai pas senti la différence mais j'imagine qu'un benchmark révèlerait des différences.

La personne aux deux personnes

Excellente comédie de 2008 réalisé par le duo Nicolas et Bruno.

On suit la vie d'un pauvre type, Jean-Christian Ranu joué par Daniel Auteuil. Un comptable noyé dans la COGIP, une boîte bien corporate déshumanisante basée à la Défense. Ranu n'a pas d'ami, vit dans un appart immonde avec une vue sur le passage incessant des bagnoles. Il a des goûts de chiotte en matière de déco, bref c'est le parfait looser.

Un jour, il se fait percuter par Gilles Gabriel, chanteur des années 80 qui aimerait revenir sur le devant de la scène avec le retour en grâce de cette période. C'est donc un Alain Chabat has-been mais quand même assez cool qui écrase notre looser. Dans l'accident, le chanteur meurt et semble se retrouver dans la tête du looser. Il voit donc désormais à travers les yeux du comptable et peut discuter avec lui.

Mais surtout, il doit donc désormais subir la vie morne de Ranu. Le boulot à la COGIP est un enfer pour l'ex-star qui n'a jamais connu ce monde, le coucher à 21h, les difficultés dans les relations sociales tout pour rendre fou Gilles. Mais étonnament la cohabitation se passe plutôt bien. Ils collaborent pour améliorer la situation du comptable.

C'est une des forces du film, il ne se base pas sur l'impossible cohabitation entre les deux mais plus sur leur coopération ce qui change. Le film est super drôle avec plein de répliques bien décalées.

On a même le droit à une ptite scène tout droit dans la lignée des Messages à caractères informatifs (ce sont les mêmes réals). C'est dommage que l'on ait pas eu le droit à Bertier :-/

Chabat a d'ailleurs une voix excellente et là … bha on l'a en voix off pendant la majorité du film. C'est très drôle et le twist final est génial.

La façon dont est dépeint le monde de l'entreprise me touche particulièrement : ces grosses boites remplies de costards avec leurs locaux aseptisés et ternes. C'est tout pile le genre de vision cauchemardesque que j'ai.

OSS 117 : Rio ne répond plus

On reprend la même formule qui a fait le succès du premier dans cette suite qui se passe cette fois-ci en 1967. Jean Dujardin est ce coup-ci envoyé au Brésil afin de récupérer des microflims concernant d'anciens collaborateurs français.

Encore une fois, une secrétaire agente spéciale lui viendra en aide pour qu'il puisse arriver à ses fins. Bien entendu, toutes les remarques sexistes sont de retours, on a aussi beaucoup le droit au couplet anti hippies et la gêne vis-à-vis de l'homosexualité. L'antisémitisme du héros et sa balourdise globale concernant la religion sont encore bien présents (ouaip il a pas trop évolué sur le sujet malgré ses précédentes incartades en Égypte).

Michel Hazanavicius a encore bourré son film de références dans tous les sens. Je le préfère même au premier même si les deux se valent. On a le droit à du Belmondo, du Hitchcock, des frêres Coen, les James Bond … j'en passe. Avec une bonne culture je suis sûr qu'il y a moyen de trouver une référence sur chaque scène.

Visuellement c'est toujours aussi bien fait : beaucoup de décors naturels et une colorimétrie qui respectent bien les standards de l'époque. Les costumes sont aussi bien typés années 60. Mention spéciale pour Louise Monot qui emprunte la même garde-robe que Cate Archer dans NOLF (oui encore cette ref).

On se marre vraiment bien. Les scènes d'action et surtout les fusillades sont chouettes comme tout.

Bref, il s'enchaîne super bien avec le premier pour une bonne soirée. Une suite est prévue mais avec Nicolas Bedos à la réalisation ce coup-ci… méfiance.

OSS 117 : Le Cair, Nid d'espion

OSS 117 est un espion français des années 50. Le top du top, le meilleur des services secrets français. Il est cependant plus près du Johnny English que du James Bond. Il est mauvais, mais il est bien entouré ce qui lui permet de toujours s'en sortir.

C'est bien un film parodique allant piocher dans tout un tas de classique de Hitchcock. Et en quinze ans, certaines de ses répliques sont devenues cultes. Et faut avouer qu'on se marre vraiment bien devant. Jean Dujardin n'est pas spécialement un acteur que j'affectionne mais là il est parfait. Son personnage est détestable à souhait avec son machisme, on croirait un vrai Macron au Liban.

Mais à côté de ça, comment ne pas se marrer quand on le voit faire le couillon en train de jouer Bambino ? Et les poses qu'il prend quand il tire ou bien quand il fait irruption dans une pièce, ça fait toujours mouche.

Les décors sont cools. J'adore la base nazie dans la pyramide avec ce ptit feeling complètement fou, ça m'a rappelé le jeu No One Lives Forever.

Les musiques collent bien à l'ambiance également.

C'est un super film franchement. Afin d'avoir une touche de vieux film, toutes les scènes de nuit sont filmées via la technique de la nuit américaine. Et dans le même genre, toutes les scènes en véhicules sont tournées avec un fond bien dégueulasse qui jure bien. Tous ces ptits détails sont super cools.

13 Récap : Aout 2020

Un des PC de la maison a eu un léger problème : la carte graphique est devenue assez capricieuse. Au point où des artefacts graphiques prennent de plus en plus de place à l'écran et au bout d'un moment un plantage de l'OS.

J'ai donc échangé de carte graphique pour récupérer la foireuse, ça marchait à peu près mais chaque jour ça déconnait un peu plus.

J'en suis arrivé au point où ouvrir une vidéo sur le web fait planter la carte graphique. Parfois le kernel parvient à la redémarrer sans rebooter parfois… non.

Bref, on vient de me prêter une carte graphique pour le moment. J'attends impatiemment les nouveaux modèles d'AMD qui devrait arriver d'ici octobre.

Blog 🔗

Je suis en train de rédiger un long article un peu foutoir sur un thème que je n'ai pas vraiment abordé encore sur le blog. Je vous tease ^__^ Mais en vrai je réflêchis à comment rendre ça digeste et comment y mettre une trame.

En bref ce mois-ci : 2 articles, 8 commentaires, 4 visionnages, 572712 requêtes, 41542 visiteurs uniques pour 13.17 Go de trafic.

Films 🔗

J'ai maté Tenet au cinoche. Si vous voulez mon avis sur le film vous pouvez lire l'article, j'ai planqué les spoilers.

La séance était un poil décevante : le son était vraiment fort un chouilla trop. Et le format d'image était foireux avec des bandes noires en haut, en bas, à gauche, à droite. Ça donnait presque l'impression de mater un film 4/3 sur un écran 16/9 mais avec cinémascope.

Bref, c'est un peu dommage qu'un film taillé pour avoir une image superbe soit restitué comme cela. Il y a bien des séances Imax avec le bon format d'image mais le prix s'envole et surtout ce sont des séances VF uniquement pour l'instant :-/

Séries 🔗

J'arrive désormais à la moitié de la saison 6 de The Office. Pour l'instant cette saison me semble un cran en dessous des précédentes malgré leurs efforts de faire évoluer un peu le tout.

Jeux 🔗

Super Metroid 🔗

Je me suis refait le très fameux Super Metroid sur Super Nintendo. Enfin je l'ai fait en émulation via Retroarch. Ce jeu est super cool mais pas mal lent et difficile sauf si l'on utilise les fonctions de sauvegardes de l'émulateur et là il devient vraiment plus agréable à jouer.

Je sais c'est pas l'expérience qui était prévu à la base, mais je n'ai clairement plus la patience d'antan et mes sessions de jeux sont bien plus erratiques. Il m'arrive régulièrement de ne pouvoir jouer qu'un quart d'heure. Le jeu ne permet de sauvegarder qu'à des points fixes qui sont vraiment très éloignés les uns des autres… c'est clairement plus ma tasse de thé de perdre 30 minutes de jeu pour cause de non-sauvegarde.

Sinon le jeu est vraiment cool même s'il faut quand même avouer que sur certains points il accuse son âge. La maniabilité est quelque peu rigide et peu agréable. Cela dit niveau graphismes et ambiance il est toujours au top. Il a une allure démente et son sound design est top.

Les musiques sont bien angoissantes du fait qu'elles soient très sombres avec peu de mélodie. On pourrait d'ailleurs presque les limiter à des sons d'ambiances.

L'intro pixel-art est cool comme tout. Avec le premier niveau qui met direct la pression avec le timer pour que l'on s'enfuie de la planète.

Capture d'écran de super metroid

Avec quelques shaders pour imiter un CRT c'est vraiment pas moche.

Le jeu a été l'un des fondements de ce que l'on appele les metroidvania c'est-à-dire les jeux dans le style de Metroid et Castlevania. C'est un type de jeu où l'on doit explorer à sa guise une grande map et où l'on gagne progressivement de nouvelles facultés permettant généralement d'accéder à de nouvelles zones auparavant inaccessibles. On gagne la possibilité de se rouler en boule permettant de passer dans d'étroits passages. Un autre exemple est la possibilité de sauter plus haut rendant de nouvelles plateformes atteignables.

On est tout d'abord perdu dans un vaste environnement. Puis on se rend compte que l'on est finalement coincé à différents endroits et qu'il faudra revenir plus tard. On est aidé par une map (qui à cette époque n'était clairement pas top).

Bref, ce jeu est super cool.

Hollow Knight 🔗

Ouai… après avoir fini Super Metroid, j'avais encore envie de ce type de jeu et du coup je me suis refait Hollow Knight. Je me le suis fait en avril dernier mais il est tellement bien que c'est reparti pour un tour.

Je redécouvre avec plaisir cet environnement sombre et tristouille mais tout de même magnifique. L'ambiance est différente de Super Metroid, exit la science fiction et l'exploration d'une planète, ici on a le droit à un royaume d'insectes qui semble quasiment abandonné.

Il pleut, il fait nuit, les villes sont vides, il y a des grottes flippantes, la musique superbe mais déprimante à souhait parachève le truc. L'histoire n'est dévoilée que par petites bribes disséminées de-ci de-là.

Les points abordés avant sont du bonus et permettent d'améliorer un jeu mais ce qui compte c'est tout le reste. Et là le jeu est un bijou ! La maniabilité peut ruiner un jeu mais ici ce n'est pas le cas. On parvient à gérer son personnage comme on le veut sans pour autant galérer avec des heures de prise en main. Il est aisé de jauger la pression nécessaire pour faire un saut de la bonne longueur. Le personnage possède une faible inertie et un poids raisonnable, déplacer le personnage est vraiment nickel. Les sauts, le dash, les rebonds sur les murs : tout est bien réglé comme il faut ce qui permet d'atteindre le flow assez rapidement.

Les combats sont pas mal du tout, les ennemis de base proposent assez peu de challenge une fois leur pattern connu. Et c'est tant mieux, car on va pas mal se balader sur la map et donc les rencontrer constamment. Il y a tout de même quelques bestiaux plus retors pour tout de même épicer l'exploration.

Les boss sont par contre bien plus costauds et vont souvent poser problème. Par chance la mort n'est pas spécialement punitive, il suffit de refaire une partie du chemin, affronter son âme pour récupérer son pognon et sa mana et hop on est prêt à recommencer la baston. Les boss sont variés avec une sacrée gueule. Je vous avoue que lors de mon premier run, le dernier boss m'a fait ragequit et je n'ai donc pas eu le privilège de finir le jeu.

Ici la map doit être achetée auprès du cartographe qu'il faudra dénicher dans les zones non-explorées. La première fois c'est un peu frustrant mais au final ça devient vite un moment un peu plus excitant. On est perdu en fouillant une zone inconnue avec sa faune que l'on ne connait pas encore. On erre sans savoir où l'on est ni où l'on va et d'un coup on entend la coccinelle qui chantonne. Et là c'est la joie et le soulagement.

Bref ce jeu est un petit bijou.

Dishonored 2 🔗

J'ai fait un article dédié tellement j'avais de trucs à raconter.

American Hustle

Christian Bale est un arnaqueur plutôt doué qui propose pour 5000$ des crédits à des personnes ne pouvant en avoir auprès de leur banque. Sauf que pas de bol, il n'attribue pas les crédits mais encaisse bien le pognon.

Il rencontre Amy Adams à une fête et ils se plaisent pas mal l'un l'autre. Il joue franc jeu et lui dévoile son ptit business et bha ça lui plaît plutôt bien et elle veut en être. Et elle est super maligne et s'en sort super bien elle aussi.

Leurs affaires vont bien jusqu'au coup de trop où ils se font choper alors qu'ils tentaient d'arnaquer une personne étant finalement un flic. Ils se retrouvent proposer un deal : coincer 4 gros poissons afin de se voir épargner la prison. À contrecœur ils acceptent.

Ça se passe dans les années 70 et le film le montre bien. On a le droit à la totale, les bagnoles, les frusques mais surtout les coupes de cheveux. Christian Bale qui s'apprête pendant dix minutes pour planquer sa calvitie en rabattant le plus possible ses cheveux n'a pas le haut du podium. Ce n'est pas non plus Jeremy Renner avec sa permanente lorgnant sur Elvis qui n'arrive qu'à la seconde place. Non, ici le champion c'est Bradley Cooper avec ses bigoudis pour se faire ses ptites frisettes. Le film est globalement sérieux sans gags mais là c'est vraiment dur de ne pas pouffer en voyant ça.

Niveau frusque on peut remarquer qu'Amy Adams a les loches à l'air pendant la moitié du film. C'était vraiment ça la mode des 70s ? O___o

Le casting est super bien fourni, en plus des trois déjà cités, on retrouve Jeremy Renner en maire dévoué, Jennifer Lawrence en mère délurée dépressive insupportable, Louis C. K. en flic qui perd toute autorité et vite fait Robert De Niro en mafieux italien (le rôle de sa vie). Et ils jouent supers bien surtout les actrices.

L'histoire est géniale mais je m'en voudrai de vous spoiler. C'est de l'arnaque dans tous les sens pour pincer des truands, des politiciens véreux. J'adore ce genre d'histoire où ça s'entremêle où chacun tente de prendre l'ascendant sur l'autre. Le couple que forme Amy Adams et Christian Bale est particulièrement bon dans son jeu d'acteur.

Visuellement c'est très joli avec une caméra toujours en mouvement. Ça rend le film assez dynamique alors qu'au final il n'y a pas de scène d'action ni rien. Ce ne sont que des dialogues qu'on pourrait transformer en pièce de thêatre d'ailleurs.

Voilà c'est un film super cool que je remate tous les cinq ans. En passant : en français le film s'appelle American Bluff car le mot hustle n'est pas suffisamment connu en france.

L'histoire s'inspire du scandale Abscam de la fin des années 70 qui a permis de choper sept politiciens véreux acceptant des pots de vin.

Le film a fait un peu scandale l'année suivant sa sortie. Les personnages féminins sont jouées par des actrices pas mal populaires et reconnues (déjà à l'époque) et apparaissent longuement à l'écran et ont des rôles important dans l'histoire. Et pourtant lors du hack de Sony des documents internes ont révélé qu'elles avaient été bien moins payé que leurs collègues masculin. Et comme souvent… bha ça n'a pas eu plus de conséquences que cela.

Et dernière anecdote marrante : l'histoire de pèche sur glace qu'on nous tease tout le long du film. Et bien la fin a été révélée lors d'une interview chez Jay Leno par Louis C K : le frangin de colère est parti chier sur la glace. Son œuvre a été congelé et s'est retrouvée piégé dans la glace tout l'hiver. Bon par contre me demandez pas la morale ^__^

Dishonored 2

Alors que le premier fait parti de mes jeux préferré, je me suis enfin payé sa suite. Et wow c'est encore mieux que le premier.

Enfin mieux… je le trouve vraiment très proche du premier mais c'est parfait je voulais pas qu'il y ait trop de changement.

D'un point de vue du gameplay c'est cool : ils ont ajouté des trucs mais … rien ne t'oblige à les utiliser. Tu peux jouer avec les mêmes pouvoirs que dans le premier. Mais tu peux tout simplement profiter des nouveautés de cet opus. Il n'y a pas de nouveautés radicalement différentes, c'est dans le même genre que ce qu'on trouve dans le premier. Ce nouvel opus est très fidèle et tant mieux, la recette était excellente et ils le savaient.

Un des points forts du premier était sa versatilité et sa générosité. Tu peux y jouer de la façon dont tu veux : gros bourrin qui va crever tout le monde, une ombre qui ne fera pas de mal à une mouche et tout l'éventail des possibilités entre ces deux approches. Dans cette suite ils ont même ajouté la possibilité de ne pas utiliser les facultés surnaturelles.

Et ce qui est bien, c'est que rien n'est imposé, c'est le joueur qui choisi son expérience de jeu et s'impose ses contraintes. Du coup c'est autant de bonnes raisons pour y rejouer en abordant son histoire et ses maps d'une manière radicalement différente.

Pour le moment j'ai fait deux runs. Une première en ne tuant presque personne et en étant très discret (mais j'ai pas eu les achievements, j'ai pas été parfait) en jouant Corvo. Une seconde en NewGame+ en jouant Emily mais cette fois en bourrinant. Le premier run a été de 20 heures le second de 8 seulement.

Capture d'écran depuis le bateau du jeu

C'est ty pas magnifique ? Bon en vrai je peux pas y jouer en 4K :-/

Visuellement, on sent que le jeu a profité de jolis raffinements en changeant de moteurs (d'ailleurs c'est marrant de voir qu'Arkane change de moteur à tous les jeux et même si à chaque fois ce n'est pas le jeu le plus beau de sa génération, c'est toujours très honnête et bien foutu). C'est superbe même en y jouant pas à fond (pas le matos pour) malgré un très fort aliasing un peu chiant. Il tourne parfaitement sous linux avec mesa via la couche proton de steam.

La direction artistique est magnifique. C'est tout pile ce que j'aime : de l'architecture victorienne, une pincé de steampunk des personnages avec des tronches aux particularités accentuées. C'est un cocktail superbe. En plus ça se passe ce coup-ci dans des décors plus colorés et ensoleillés que dans le premier.

Pris du bout du quai, on voit les immeubles du bord de mer.

Le jeu est screenshottable de partout même sans avoir les graphismes poussés à fond.

Les environnements regorgent de détails dans tous les sens. Ça donne une impression de crédibilité. Les appartements ont des salles de bains avec de la tuyauterie, des placards, des objets, des bibelots, des photos et peintures. Ça insuffle vraiment beaucoup de vie. Le jeu est suffisamment petit pour que les devs aient pu vraiment bien travailler l'aspect de chacun des endroits qu'on visite sans que ça devienne vite redondant. Quasiment chaque pièce semble unique avec sa personnalité.

Les ruelles ont bien plus de personnages qu'avant, on a bien plus d'habitants non hostiles dans les rues qui discutent, s'occupent, trainent. Mais je vous mentirai pas, on voit assez vite qu'ils ne sont pas libres et ne font qui suivre quelques lignes de scripts mais c'est suffisant pour ce type de jeu pour apporter la touche nécessaire pour ne pas avoir l'impression d'être dans un tableau.

Autre angle de vue du quai.

Me voilà reporter photo à Karnaca

L'histoire est cool mais bon perso je suis de l'avis de John Carmack, dans un jeu vidéo il faut un scénar mais ça reste de l'enrobage pour le reste. Emily est donc l'impératrice et pas de bol il va y avoir un coup d'état pour la renverser par une sorte de sorcière qui transforme les gens en pierre. Il va donc faloir contrecarrer le coup d'état pour rétablir la situation d'origine.

Le level design est ouf. Les maps sont peu nombreuses car il n'y a que 9 niveaux mais elles sont toutes vraiment très travaillées. On est bien loin des open world mornes qu'on retrouve partout maintenant. Ici c'est du travail d'orfèvre qui a été fait concernant l'architecture. Les facultés des personnages donnent des outils de déplacements au joueur, les maps et leurs objectifs donnent une raison d'utiliser ces outils. Le personnage peut gagner la possibilité d'avoir un double saut, il peut s'agripper au rebord pour se hisser, il peut même avoir un blink ce qui décuple encore plus les possibilités. Vous allez pouvoir rentrer dans un bâtiment par la grande porte, la porte de service, par une fenêtre, par un trou dans le mur, par un égout, par un balcon… Et si ça suffit pas, vous allez pouvoir chercher comment trouver la combinaison d'un verrou pour rentrer par ailleurs, comment péter un mur… Ils sont allés un peu plus loin que dans le premier à ce niveau et pourtant c'était déjà énorme.

C'est toujours une joie de trouver une ptite corniche surplombant une rue pour observer les rondes des gardes et planifier son attaque. Chercher où se trouve le boitier de contrôle des barrières électriques ou bien trouver un chemin de contournement ? Franchement la maniabilité du personnage est tellement agréable que rien que se balader en virevoltant sur les hauteurs est jouissif.

Bon, je crois que c'est assez clair, ce jeu est parfait en tout point. L'ambiance sonore est au poil également, j'en ai pas parlé mais ça le fait bien. Dans la rue on peut croiser un ptit groupe qui fait un mini-concert, les bruits de pas s'adaptent à la surface et à la vitesse de déplacement. L'écho change selon le lieu, les objets font le bruit qu'il faut quand on les balance, tout est immersif.

Bon, bha je pense que j'ai tout dit.

Tenet

Le dernier film en date de mon cher Christopher Nolan. Je ne l'attendais pas du tout jusqu'au moment où j'ai appris qu'il sortait un nouveau film prochainement. Je ne me suis absolument pas renseigné ni même vu de pub, affiche ou trailer. Rien je ne savais pas du tout à quoi m'attendre si ce n'est qu'il y avait une histoire de temps.

Voilà, juste ce petit indice et j'étais hypé. Franchement quel réal pour faire un super film avec de l'emberlification de temps ? Il a déjà pondu tellement de super films souvent un peu plus complexe que la moyenne mais toujours super cool.

Déjà le film est comme d'habitude : superbe. Le travail sur l'image est cela dit encore plus "nature" que d'habitude. Il a tout filmé avec de la grosse caméra imax 70mm mais pas de bol, ma séance n'était pas en imax et du coup c'était pas le top mais pas dégueu non plus hein. Le film fait très réaliste, il n'y a que très peu d'effets numériques. Et c'est super à voir.

On retrouve bien sa pâte. La scène d'introduction met direct la pression et instaure un bon rythme. Ça fait immédiatement penser à Dark Knight. D'ailleurs le coup des camions et tout (si tu l'as vu tu sais) ça m'y a également beaucoup fait penser.

Par contre, qu'est-ce que le film est complexe. À la sortie d'Inception pas mal de monde sur le web s'est senti perdu en ne comprenant pas trop tout ce qu'il se passait… Bha là ça va être bien pire.

J'ai trouvé ça quand même pas mal fouilli et clairement très rushé. Le film est super rythmé. J'ai la sensation que le film a été énormément charcuté pour le raccourcir et ça le rend pas mal confus.

Le film va super vite tout le temps, on a vraiment peu de temps pour se poser, bien comprendre. Le début du film est particulièrement éprouvant.

spoilers légers Au tout début on a donc une attaque terroriste dans l'Opéra avec une vraie équipe d'intervention et une fausse équipe d'intervention, sauf que bon forcément on ne sait pas qui est qui. Donc déjà, à peine le film démarre on est déjà dans le flou.

Ensuite, le héros qui devait mourir mais qui n'est pas mort est récupéré par un personnage mystérieux qui lui dit qu'il est embauché mais on sait pas vraiment par qui/quoi. Le héros se rend à un endroit somme tout anodin pour y rencontrer on sait pas qui, qui ne lui révèle rien sauf le fait qu'il y aurait une simili-guerre sauf que personne n'est au courant. À cela elle lui explique l'histoire du temps qui va à rebours pour certains artefacts de cette guerre. Elle envoie notre héros voir quelqu'un mais on sait pas trop qui.

Ensuite le héros, veut rencontrer cette nouvelle personne sauf il va lui falloir de l'aide parceque c'est un trafiquant d'arme et qu'il est pas spécialement attendu. Il recrute donc Robert Patinson qui sort un peu de nul part. On sait pas qui c'est mais ça y est pouf il est là. Ils rentrent donc par effraction chez le trafiquant sauf qu'en fait c'est sa femme. Elle lui raconte quelques trucs supers confus mais en gros c'est un indice pour aller voir quelqu'un d'autre. Nos héros se barrent.

Bon bha maintenant ils vont voir ce nouveau personnage. C'est Michael Caine qui pète la classe au restau et qui lui raconte quelques trucs encore assez confus mais en gros il lui indique d'aller voir la cible qui s'avère être un certain Monsieur Sator. Sauf que c'est un aussi trafiquant d'arme donc il va tenter de passer via sa femme qui est plus dans l'art.

On apprend qu'elle aurait fricoté avec un certain Monsieur Arepo qui serait faussaire. Le faussaire aurait créé un faux Goya qu'elle aurait fait acheté à son mari en sachant que c'était un faux. Bref, on comprend plus grand-chose à ce moment, qu'est-ce qu'on fout là qui c'est tout ce monde qui envoie notre héros de droite et de gauche ?!

Bref, le héros arrive auprès de la femme l'amadoue en lui montrant un faux de Goya en lui expliquant qu'il est au courant toussa et qu'il veut parler à son mari. Elle lui déballe une partie de son histoire comme quoi elle est à moitié otage de son mari qui l'emmerde à fond mais qu'elle reste juste pour pouvoir être avec son gamin.

Dans ce spoiler au final il ne s'est pas passé grand-chose mais l'abondance de personnage et de ptites intrigues rend le truc super galère à comprendre. Pour l'instant je n'ai vu le film qu'une fois et du coup c'est assez bordélique. J'imagine qu'en le revoyant, en connaissant désormais les rôles de chacun ça ira beaucoup mieux mais c'est vraiment complexe. C'est assez frustrant du coup.

En plus, comme déjà dit, le rythme est vraiment soutenu. On passe d'un pays à l'autre avec des tas de scènes d'actions, des nouveaux personnages qu'on a pas vraiment le temps de connaitre avec des noms qui sortent de partout… Et le pire dans tout ça, c'est que le héros principal du film, on ne connait pas son nom. On ne s'en rend pas compte dans tout le film vu que le film se déroule uniquement par rapport à lui.

Les scènes d'action sont … visuellement impressionnantes mais très perturbantes (tout en étant raccord avec la diégèse).

Dans les ptits trucs à noter du film il y a déjà le titre "TENET" qui est un palindrome (tout le monde l'a remarqué).

petits spoilers du même genre

Le grand méchant du film s'apelle Sator, si on l'inverse ça donne Rotas et là de mémoire je sais plus trop où mais je me souviens avoir vu passer ce mot dans film.

Toujours dans le même registre la scène de début se déroule à l'opera et on notera que le faussaire (que l'on ne voit pas mais qui est mentionné) se nomme Arepo.

SATOR
AREPO
TENET
OPERA
ROTAS

Ceci forme le carré sator.

Un truc que tout le monde n'a pas capté dans le film visiblement (et ça sera le plus gros spoiler, dernier avertissement). Le gamin de Sator … et bien … c'est Robert Patinson. D'ailleurs ça vous rapelle pas le docteur River Song cette fin ?

Je pense que le film a été un peu trop raccourcis au montage et qu'il mériterait une version longue. Et surtout le film doit très probablement beaucoup plus s'apprécier au second visionnage.

quelques incompréhensions très spoilantes de ma part Dans la scène de l'aéroport, on a donc les deux héros qui découvrent la "chambre d'inversion" sans savoir ce que c'est. Ils sont chacun de chaque côté de l'inversion mais en étant tout de même dans le "bon sens du temps". Là, on a deux soldats qui sortent de la chambre d'inversion, un de chaque côté. Il s'avère qu'il s'agit du protagoniste du futur qui est revenu dans le passé.

Pourquoi on a donc trois John David Washington ? Ouai ça me titille le cerveau… je deviens trop vieux pour ça.

Du coup on a le héros du présent qui se bat contre lui-même inversé du futur, et robert patinson qui se bastonne contre le héros du futur dans le bon sens.


À la fin il y a la grosse baston avec l'étau temporel où les deux équipes normales et inversées attaques simultannément. C'est impressionnant à regarder avec les explosions les véhicules et tout.

Mais … heu … ils sont où les méchants ? On en voit quasiment pas. Ça donne vraiment l'impression de tirer un peu partout mais dans le vide.

On nous explique que les ennemis aussi sont probablement en deux équipes toussa mais c'est tellement bordèlique qu'au final on a pas l'impression qu'il y ait grand monde et que l'étau temporel ne sert à rien et on ne le voit quasiment pas.

En dehors du fait de voir partir l'équipe lorsque les autres arrivent… Et le pire c'est qu'à ce moment là, on se retrouve dans une impasse mexicaine avec les deux héros du film et un troisième qu'on a à peine vu 2 minutes lors du briefing. T'es qui ? Tu veux quoi exactement ? Pourquoi ça se désamorce tout seul comme ça ?

Encore une fois j'ai le sentiment que soit on nous en montre trop, soit pas assez à cause d'un remontage du film.

Bref, c'est dommage que ce soit si confus. Au premier visionnage le film est cool et visuellement impressionnant mais c'est frustrant d'être largué et du coup de devoir assister bêtement à ce qu'il se passe sans pouvoir tout comprendre.

Les musiques n'ont pas été faite par Hans Zimmer et pourtant ça y ressemble beaucoup. Faut dire que c'est un de ses potes et probablement que Christopher Nolan ne souhaitait pas trop s'éloigner de ses habitudes.

Le casting est royal, on a des grands acteurs renommés qui viennent juste montrer leur tête cinq minutes. Kenneth Brannagh est sacrément doué le saligot.

Vivement que j'ai l'occasion de le revoir.

Un Jour Sans Fin

Imaginez-vous, envoyé pour le boulot dans un bled paumé qui ne vous enchante guère, sur une mission qui vous fait littéralement chier, super loin de chez vous, avec des collègues que vous n'appréciez pas forcément tout ça pour dix minutes de boulot. Déjà c'est pas la joie. Mais si en plus vous deviez revivre cette journée merdique en boucle sans aucune raison. Chaque fois qu'il se réveille le matin c'est exactement le même jour. Voilà le pitch du très célèbre Un jour sans fin.

On suit donc le calvaire de Bill Murray un monsieur météo de Pittsburgh souhaitant avancer dans sa carrière pour décoller. Il se retrouve forcé de couvrir le marronier local de la météo ce qui est à l'opposé total de ce qu'il aimerait faire. Et franchement il est loin d'être agréable le bonhomme : pas mal d'égo, râle constamment, n'hésite pas à se foutre de la gueule des autres Et c'est là tout le sel du film. Pour ne pas péter un plomb, il va devoir trouver une saveur dans sa boucle temporelle.

Il va donc rabaisser son égo et apprendre à voir et apprécier les autres. Il va tenter des expériences, travailler sur lui-même, apprendre de nouvelles choses, s'amuser, déprimer. Bref, il va faire toute une vie dans une journée. Ce film est génial.

Naturellement on se sent lié à Phil, on le trouve d'abord drôle avant de découvrir petit à petit que c'est quand même un peu un connard. Forcément on réflêchie un peu sur soi-même, c'est un ptit film d'introspection qui permet de se rappeler non, les autres ne sont pas forcément des cons et qu'ils ont leur histoire qui les a poussé à être comme cela.

Ça regorge de petits détails drôles ou bien touchants (mention spéciale au clochard). Certains personnages font un peu de peine (rhaaa Larry sérieux, tu es tellement un loser alors que tu pourrais être bien mieux), d'autres sont insupportables (ouai là c'est Ned, il est sorti des enfers çui-là)…

Dans le film il paraît que l'on assiste à 38 jours différents, sur les commentaires du DVD le réalisateur indique que ça aurait duré une dizaine d'année, mais sur le grand Internet, il a été estimé que pour apprendre tout ça, ce serait plus proche de 34 ans. Voilà… faites votre choix.

L'équipe du film ne croyait pas tant que ça dans son film. C'était un petit truc avec un budget pas déconnant mais pas énorme, pas un blockbuster et sorti au pire moment de l'année. Et pourtant il est désormais dans de très nombreuses listes de top films. Il est extremement populaire et apprécié de tout le monde.

Sphere

J'avais adoré ce film à sa sortie il y a plus de vingt ans (time flies). Le mélange science-fiction et horreur me titille toujours pourtant cette combinaison des genres est un appeau à nanar.

C'est donc l'adaptation ciné d'un bouquin du fameux Michael Crichton donc c'est potentiellement à double tranchant. C'est fait par Barry Levinson qui a une filmo assez particulière avec quelques très gros films dont Rain Man ou bien le très étrange Toys. Pour l'aider dans sa tâche on retrouve un casting loin d'être dégueu avec Dustin Hoffman en psychologue qui se demande ce qu'il fout là, une Sharon Stone pour le quota féminin, Samuel L Jackson qui pète la classe avec son aura mystérieuse, Liev Schrieber qui joue l'insupportable génie avec son doctorat en arrogance, Queen Latifah qui tente de lancer sa carrière d'actrice et même un caméo de Huey Lewis. Niveau cachets, ils ont dépensé sans compter.

L'histoire est assez cool : tout débute lorsque le psychologue se fait trimballer au milieu du pacifique suite à un supposé accident d'avion. Il se rend vite compte qu'il n'y a pas eu d'accident et rencontre certains éminents scientifiques qu'il connait. Fin du suspens, un vaisseau spatial a été trouvé à plus de 300m de fond dans l'océan et vu l'état du corail à cet endroit, il y serait depuis plus de 300 ans. Cette dream team de scientifiques est là pour appréhender le premier contact avec cette présence extra-terrestre.

Ils sont donc envoyés dans une base sous-marine installée pour l'occasion. Ils enfilent leur combinaison puis partent en expédition dans le vaisseau. Tout un tas de détails sont étranges : le vaisseau est intact, les portes font la bonne taille pour des humains, d'ailleurs l'entrée s'ouvre toute seule quand ils arrivent… C'est tout bien mystérieux tout cela.

Ils se promènent dans le vaisseau et tout porte à croire que c'est un vaisseau humain. Tout est bien trop familier et hospitalier. Mais ils vont tomber sur une sphère dorée immense dans un hangar du vaisseau. Et c'est là que ça commence réellement.

Et franchement c'est super bien fait. Visuellement c'est super cool malgré quelques effets numériques qui accusent leur âge. Les acteurs sont cool, tout le postulat de départ est cool. La tension, le confinement, la flotte, la gueule de la station sous-marine.

Et à côté de ça, tout un tas de ptites incohérences qui gâchent le truc surtout sur des points assez importants.

spoiler franchement, le "Jerry" qui s'avère être "Harry" c'est juste pas possible, tout le reste de ce qu'il a raconté devrait être bourré de faute. C'est ce détail qui m'achève et me sort du truc.

C'est dommage parceque sinon ça serait vraiment pas mal mais j'ai du mal à faire abstraction. Et le dénouement final me fait un poil tiquer également.

spoilers bis Qu'ils prennent la décision d'oublier ok. Mais il n'explicite pas qu'ils ont fait le choix de replacer la sphère dans l'espace (ce qui crée la boucle, vu que dans le futur la sphère sera trouvée puis ramenée toussa toussa).

Là on voit juste la sphère qui d'un coup, toute seule part dans l'espace…

Bref, le film est cool mais avec quelques lacunes dans le scénar qui ruinent un peu le tout. Il avait un très gros potentiel d'être un vraiment très bon film et au final c'est un film au-dessus de la moyenne mais c'est tout.

12 Récap : Juillet 2020

Et voilà le dernier récap de cette première année de récap et donc je vais pouvoir récap tout ça.

Bon bha c'est cool même si parfois je me fait un peu surprendre par la date qui approche (comme par exemple ce mois-ci). J'aime bien ce format qui est un bon exercice de mémoire. Ça permet de vous filer des liens vers des trucs de droite et de gauche.

Certains de ces liens pourraient finir dans les shares mais bon…

J'ai pas mal joué à des jeux-vidéos et maté quelques séries donc peu de films et peu de geekeries donc peu d'articles.

Blog 🔗

J'ai vraiment peu posté ce mois-ci et c'est pas sûr que ça reprenne en Août. Il fait trop chaud et ne geekant pas vraiment … bha j'ai pas grand-chose à dire pour alimenter le blog.

En bref ce mois-ci : 2 articles, 3 commentaires, 3 visionnages, 606758 requêtes, 41174 visiteurs uniques pour 16.32 Go de trafic.

Séries 🔗

Je me suis enquillé The Office (UK) d'une traite. Et franchement j'ai adoré. Mieux vaut tard que jamais.

L'humour est grinçant avec ses malaises constants et ses personnages atypiques. Ricky Gervais est abominable au possible jusqu'à la fin où il fait de la peine.

La série est super courte avec seulement deux petites saisons de 6 épisodes. Mais par chance, cette série a inspiré pas mal de monde et chaque pays a eu droit à son remake.

J'ai continué donc avec The Office US avec Steve Carell qui remplace Ricky Gervais mais avec un caractère tout de même plus … pathétique. Bref, vu le nombre d'épisode, je vous en reparlerai d'ici un mois ou deux…

J'ai aussi commencé la saison 2 de Umbrella Academy et franchement la première saison m'avait laissé un ptit goût étrange. Le concept est cool, visuellement c'est très sympa les acteurs sont bons mais je sais pas. J'avais accroché mais sans plus.

Je me suis accroché pour démarrer cette seconde saison et ça y est j'ai eu le déclic. Cette saison est vraiment beaucoup plus cool. Allez-y c'est court mais intense et l'histoire est plus sympa que la première saison.

Jeux 🔗

Je me suis remis à Prison Architect ce mois-ci. Je n'y avais plus touché depuis fort fort longtemps. Le jeu n'a pas énormément changé en fait mais il m'a fallu retrouver les réflexes, me souvenir des ptites combines.

Le jeu est pas mal agréable malgré des graphismes pas super flatteurs. C'est un classique jeu de gestion où l'on construit une prison.

Il est vraiment pas mal du tout avec pas mal de détails à gérer.

Je rêve d'un méta-jeu multi qui serait un Sim-Tout où l'on construit une ville. Mais que dans cette même ville on ait à construire et gérer chacun de ses bâtiments : construire l'aéroport, gérer l'école, la prison, la caserne de pompier, la centrale électrique… En multi-joueur on pourrait se répartir les bâtiments ou bien carrément collaborer à plusieurs sur un. Chaque lieu aurait donc des performances qui se ressentiraient sur son environnement.

Un commissariat bien géré diminuerait la criminalité d'un quartier, permettant de construire des parcs qui seront moins squattés/taggués, la prison aurait son afflux de taulard qui s'ajusterait en fonction… Bref, le jeu de gestion ultime.

Imaginez si en plus c'était libre/open-source… le rêve.

Musique 🔗

Comme beaucoup de monde, j'ai découvert Rob Dougan avec le film Matrix. Il avait sorti un pauvre malheureux album que j'écoute de temps à autres et depuis, le néant.

Et en fait j'ai découvert que depuis quelques années il a sorti pleins de nouveaux trucs. Du coup profitez de ce magnifique The Return.

Geekeries 🔗

Ce mois-ci j'ai… rien foutu… ouaip.

J'ai juste migré mon ordi sur un nouvel SSD. Jusqu'à présent j'étais sur un RAID6 BTRFS de 7 SSD. Et franchement c'était overkill et ça chauffait/consommait pour pas grand-chose. Faut aussi avouer que c'était un sacré merdier dans la tour avec tous les câbles d'alim et les SATA.

Du coup, ces SSD disparaissent au profit d'un nouveau SSD nvme. Je suis reparti sur du BTRFS encore parceque ça marche super bien et j'aime beaucoup toutes ses ptites fonctionnalités même si je les utilise pas tous les jours non plus.

Pour migrer, j'ai juste fait un simple rsync des familles, mise à jour de la conf de grub puis reboot et voilà. C'était un peu trop simple.

Color Out Of Space

Ce film est tiré d'une nouvelle de H.P. Lovecraft et bha pour une fois c'est focus sur les monstres mais beaucoup sur l'ambiance, la désorientation, la folie, l'ambiance. Et ça, c'est bien !

De nombreux films ont l'idée d'adapter du Lovecraft et s'orientent vers le film d'horreur orienté action. Alors que bon il y a quand même une énorme part de l'angoisse qui ne provient pas des monstres en eux-mêmes mais plus de tout l'environnement. Toute la folie du contexte et l'esprit humain qui se perd petit à petit.

On a donc ici une ptite famille qui reprend la ferme familliale après avoir vécu en ville. De nouveaux repères à prendre, l'isolation de la campagne qui ne s'est pas encore insérée dans les habitudes, une mère qui se bat contre la maladie tout en bossant et en s'occupant de sa famille… Bref, un quotidien assez banal. Jusqu'à une nuit lorsqu'une sorte de météorite tombe dans le jardin traumatisant un mioche (celui de la série The Haunting of Hill House avec ses gros lorgrons) au passage. Et c'est le début des emmerdes.

Tous subissent ça un peu différemment, le père sent une odeur pestilentielle alors que personne d'autre ne semble la ressentir, le grand ado perd complètement la notion du temps, la mère est à l'ouest total et le tout empire continuellement. Tous ne se rendent pas compte de ce qu'il se passe et ne savent pas s'ils deviennent fous ou non.

C'est plutôt bien fait. Certains effets visuels numériques sont un poil … voyants mais ça reste tolérable.

Par contre, Nicolas Cage … pourquoi se payer une tête d'affiche pour ça ? Il est tout juste moyen globalement sauf une scène ou deux où il semble enfin dans le film mais on y croit tellement pas à son jeu. La mère est prise de tête, heureusement que les gamins sauvent le truc.

Je n'ai pas lu cette nouvelle, mais j'ai l'impression que la modernisation pour le mettre dans un contexte actuel est plutôt bien foutu. C'est plutôt crédible et ça ne semble pas bricolé de partout pour être rendu cohérent.

Le film commence en étant assez peu généreux j'ai trouvé. Ça donne l'impression de voir un film avec de l'ambition mais très peu de budget avec plus de hors champs qu'autre chose pour planquer la misère. Sauf que plus ça avance moins c'est le cas et c'est du coup assez surprenant. Mes co-spectateurs n'ont pas spécialement apprécié cet aspect mais au contraire j'ai trouvé ça bien comme tout. Quand tu penses avoir compris ce qu'il se passe et quelles limites le film s'impose dans ce qu'il montre, il te prend à revers par la suite. Ça amplifie d'autant plus l'impact de ce qu'il propose.

Bref, j'ai trouvé ça vraiment très réussi, très respectueux pour du H.P. Lovecraft. C'est bien oppressant, désorientant et dérangeant. Ça sort des standards habituels.

Richard Stanley le réalisateur souhaite faire de ce film le premier d'un triptyque d'adaptations Lovecraftiennes. Bha franchement si les suivants sont aussi bons, je dis banco.

Valhalla

Tiré d'un long métrage d'animation des années 80, ce film danois est tout sympathique. On suit les aventures de Røskva et son frère Tjalfe auprès des dieux de la mythologie nordique.

Alors qu'ils sont tous les deux dans leur ferme familliale, le ciel s'assombrit. Quelques coups de tonnerre plus tard et voilà que frappe à la porte Loki annonçant sa venue ainsi que de son frêre Thor. Tous deux viennent passer un repas auprès de cette famille. Mais la soupe peu ragoutante des fermiers n'enchante guère les dieux.

Thor propose alors de découper une pattoune de son bélier géant afin de la manger à condition de ne pas abîmer les os. Avec son marteau Mjolnìr, Thor est à même de résusciter son bélier et de le rafistoler sans pour autant pouvoir réparer les os.

Durant le repas, Tjalfe le jeune garçon se laisse persuader par Loki de péter un os pour goûter la moêlle et ainsi devenir plus fort. Une fois le repas fini, Thor se rend compte que son bélier soufre après sa résurrection. Il confronte la famille et l'enfant se dénonce.

Loki convainc Thor de l'amener avec eux à Asgard afin de servir d'esclave. Sur le chemin, on se rend compte que Røskva s'est planqué dans le chariot pour elle aussi aller aux pays des Dieux.

Une fois arrivée, leur condition d'esclave déplait à Røskva qui décide donc de se barrer. Elle est suivie par son frère ainsi que Quark un enfant géant quelque peu simplet.

Voilà pour le début. Et franchement, ne connaissant que de très loin la mythologie nordique c'est vraiment sympatoche.

Contrairement à un film américain, ici c'est bien plus sobre et crédible dans les décors. C'est plutôt crédible, on est bien loin de la cité miraculeuse que l'on voit dans le MCU. Ici c'est bien plus médiéval, crasseux, sombre.

Les décors naturels sont somptueux avec des paysages nordiques de grande plaines verdoyantes ou bien des montagnes avec des grottes et tout. C'est vraiment classe.

Les différents dieux sont assez reconnaissables et d'ailleurs j'ai vu sur les Interwebs que certaines personnes étaient ulcérées que Loki ne soit pas blanc. Parceque on peut avoir des trolls, des sorcières, de la magie mais un personnage non-blanc dans la mythologie nordique c'est la limite du tolérable, voyez-vous ?

Les personnages sont sympa mais on reste quand même avec un léger goût de trop-peu dans ce film. On aimerait voir un peu plus les dieux, plus de background, plus d'histoire. C'est trop court.

Les interactions entre les protagonistes sont du coup pas mal expédiées. Le film aurait pu durer une heure de plus pour nous plonger plus longuement et profondément dans son univers.

On nous montre par exemple Hugin et Munin sans leur donner de rôle pour les dieux, en dehors de Thor c'est vraiment survolé vite fait également.

Voilà, c'est un film super agréable avec une histoire cool mais c'est qu'un amuse-gueule, maintenant je veux une série de film de trois heures pour rivaliser avec le Seigneur des Anneaux.

Brahms : The Boy 2

Alors que le premier film était plutôt sympa, cette suite est … mauvaise.

Déjà, l'histoire je vais vous spoiler direct le 1 et le 2 donc désolé mais si vous ne voulez pas la conclusion c'est que ce film est nul alors que le premier était bien.

C'est parti pour les spoilers du 1. Dans le 1 on a donc un couple riche qui recrute une nounou pour une poupée dans une grande baraque. Le couple a tout un tas de règles à suivre plus ou moins farfelue. Bon déjà faire garder une poupée… hein… mais en plus faut lui lire des histoires, lui faire à manger et tout. Fast forward… la poupée bouge quand on ne la regarde pas.

Fast forward encore … en vrai dans les murs de la baraque il y a beaucoup de place, suffisamment pour qu'un gamin maintenant adulte puisse vivre. Et ce grand dadet manipule la poupée quand on la regarde pas. Il bouffe ce qu'on lui prépare et tout. Bref, la nounou est pour lui. Je sais plus trop comment ni pourquoi, mais il est tué (faut dire qu'il était dangeureux).

On passe au second film. En pleine ville, on a Katie Holmes qui s'occupe de son mioche alors que le padré bosse pas mal et rentre peu. Un soir, des cambrioleurs rentrent et la tabasse devant les yeux du gamin Elle est traumatisée, le gamin perd la parole, le couple décide de partir se ressourcer un peu en cambrousse.

Vla-t-y pas que leur Air B'n'B s'avère être la grande baraque du premier. Jude (le gamin) trouve la poupée entérrée dans le jardin et la sort. Il se promène avec et tout, ça devient une extension de lui-même.

Les parents le surprennent même en train de lui parler alors qu'il ne leur a pas parlé depuis des semaines. Bref, ils sont contents de cette avancée, le gamin prend de l'assurance et guérit un peu de son traumatisme.

Mais il commence à se lier un peu trop à la poupée en interagissant pas mal avec elle. Il en vient même à communiquer de nouvelles règles à appliquer à toute la famille pour la mattre en colère.

Le voisin creepy se balade toujours dans les environs avec son berger allemand et un fusil. Pas le genre de voisin qui met en confiance.

Bref, j'accélère un peu, la poupée semble maléfique. Elle pousse le gamin a être assez flippant, hors-champs elle renverse des meubles. L'ambiance avec les parents s'envenime.

Fast-forward encore parceque c'est inintéressant. Hop, la poupée est vraiment maléfique, elle bouge elle contrôle le gamin ainsi que le voisin. Ils parviennent à la balancer au feu.

La ptite famille va mieux désormais, ils rentrent à la maison mais ptit twist de daube, le gamin a ramené avec lui un masque pwopwo mystère toussa. Non c'est nul.

Franchement ce qui rendait le 1 pas mal et qui le différenciait de la masse colossale de film d'horreur pourri, c'est que justement c'était à peu près crédible. Il n'y avait au final pas de surnaturel. C'était quelque chose de plausible. Et là ils sont partis à fond dans le truc maudit avec des pouvoirs et tout.

C'est quand même sacrément décevant. Ça donne vraiment l'impression que le réalisateur veut se chopper une franchise à la Annabelle pour engranger du pognon. Il a réussi son pari sur le premier film avec honnêteté et là sur ce second il tente d'engranger la machine à fric. Bha franchement nope.

C'est extrèmement convenu avec des séquences d'hallucinations, des scènes de "ho regarde dans le fond tout flou on voit une silhouette qui bouge", des "est-ce que le gamin est sadique ou contrôlé par la poupée"… Au premier visionnage, on a l'impression de l'avoir vu dix fois ce film.

Voilà, matez le premier et évitez ce second.

Ajout d'un module de recherche pour Hugo

Régulièrement j'ai des gens qui ne retrouvent pas un article que j'ai écrit. Et moi le premier, je cherche souvent pour savoir où j'ai bien pu parler d'un truc. Et c'est vrai qu'étant donné qu'il y a de plus en plus de contenu sur mon blog, c'est forcément c'est de plus en plus complexe de se rappeler ou de retrouver une page précise.

Étant donné que j'ai déjà ouvert toutes les pages dans mon navigateur, je me base sur l'autocomplétion du navigateur mais c'est loin d'etre parfait.

Jusqu'à présent je recommandai du coup de se rendre sur la monopage. Cette page contient absolument tout le contenu du site, il suffit donc d'attendre qu'elle charge puis utiliser la fonction recherche du navigateur (Ctrl-f) mais c'est un usage qui est au final marginal. Ça fonctionne mais c'est peu plaisant et puis la page est de plus en plus longue à charger vu qu'elle pèse désormais près de 3Mo de HTML (bon une fois gzippé ça tombe à 800Ko).

L'autre technique est tout simplement de chercher via un moteur de recherche conventionnel comme le fameux DuckDuckGo ou autre moteur alternatif. Mon site est pas mal crawlé et donc plutôt bien indexé donc ça fonctionne pas trop mal. Mais c'est quand même dommage de dépendre de la bonne volonté des moteurs de recherche pour une fonctionnalité que j'aimerai offrir moi-même dans ma quête d'autonomie et d'indépendance.

Cahier des charges 🔗

Donc je voulais un truc adapté à mes contraintes.

  • La première c'est d'être statique, c'est-à-dire que je n'ai rien à installer sur le serveur hébergeant le site. Pas de PHP, pas de node, pas …

  • La seconde c'est que ce soit du logiciel Libre simple à utiliser. Encore que la simplicité est très négociable si ça fait bien le taf. Le but étant de ne pas avoir à installer cinquante trucs pour que ça fonctionne.

  • La troisième c'est que pour l'utilisateur ça soit pratique donc si c'est plus complexe ou moins performant que de fouiller manuellement la monopage ça sert à rien.

Solution sélectionnée 🔗

Il y a trois semaines, lors de ma navigation habituelle sur Hacker News je tombe sur un ptit projet qui semble fait pour me titiller : Tinysearch

C'est codé en rust, nécessite un bout de javascript + un bout de webassembly et c'est tout. Il est prévu pour être mis en place dans mon cas d'usage (les sites statiques) donc je n'aurai pas besoin de tordre un outil pour transformer une pince coupante en pince croco…

Après je n'ai pas cherché plus, je suis tombé par hasard sur ça et ça matchait vraiment bien. Si ça se trouve il existe mieux ailleurs mais pour le moment je saurai m'en contenter.

Donc la marche à suivre ? 🔗

Alors d'un point de vue utilisateur c'est simplement un petit bout de javascript, qui va lancer un bout de webassembly qui contient le moteur de recherche + son index.

Il faut donc au préalable (après la génération du site) créer (tout du moins le remettre à jour) cet index.

Il faut également intégrer dans les pages (ou dans une seule comme j'ai préféré) ajouter un peu de html+js pour charger ça et voilà. C'est donc vraiment pas intrusif pour le site.

Création de l'index 🔗

Alors ce cher Tinysearch a besoin d'un index mais ce n'est pas lui qui va le créer. Enfin il va se créer son index à lui en touillant tout à sa sauce mais il faut lui fournir les données brutes.

Ici, les données brutes, c'est un fichier json contenant la liste de tous les articles. Pour chaque article il veut un titre, une url et le contenu.

Il faut donc demander à notre cher Hugo de nous générer un fichier json avec la bonne syntaxe. Bon alors sur le github de Tinysearch on trouve un peu de doc dont une toute fraîche détaillant la marche à suivre pour Hugo mais je l'ai quelque peu modifiée (je la proposerai ptet en retour si j'ai pas de mauvais retours c'est fait).

On va donc devoir créer 1 fichier définissant la structure du fichier.

layout/_default/list.json.json (oui oui, deux fois .json)
[
{{ range $index , $e := .Site.RegularPages }}{{ if $index }}, {{end}}{{ dict "title" .Title "url" .Permalink "body" .Plain | jsonify }}{{end}}
]

Il faut maintenant dire à Hugo de générer ce fichier pour la home uniquement, on a pas besoin de générer un json pour chacune des pages/liste.

Il faut donc éditer la config globale :

extrait du config.toml
[outputs]
  home = ["html","rss","json"]

Donc là, pour la home, il générera le html habituel, le rss associé mais également le json.

Voilà maintenant à la racine de votre site ouaib vous trouverez votre fichier index.json

extrait du index.json généré
[
    {
        "body": "blabla",
        "title": "Recherche",
        "url": "https://lord.re/recherche/"
    },
    {
        "body": "encore du blabla",
        "title": "Event Horizon",
        "url": "https://lord.re/visionnages/event-horizon/"
    }
]

Voilà pour la partie création d'index. Vous remarquerez que ce fichier json peut vite être assez gros. Dans mon cas, il pèse 1.9Mo (710Ko gzippé) à comparer à la monopage qui fait 2.9Mo (835Ko gzippée).

Utilisation de Tinysearch 🔗

Bon je zappe la partie installation : c'est un logiciel très jeune en rust qui n'est probablement dans aucune distribution linux pour le moment. Je l'ai direct git cloné depuis github et j'ai même touillé une variable dans le code pour le faire fonctionner mais ça devrait être amélioré très bientôt cette partie-là.

Bref, la seule chose à faire est de lui donner à manger votre index.json. Mettez-vous dans un dossier vierge créé pour l'occasion car il va pondre quelques fichiers.

tinysearch /tmp/www/public/fr/index.json. Et là ça va voltiger dans tous les sens. Pour le moment, à chaque fois que vous l'invoquerez il va récupérer des paquets rust, compiler quelques morceaux, lire votre index compiler un binaire en rust, le transpiler en webassembly et vous générer donc un fichier js, un wasm (contenant entre autre l'index dans son format à lui) quelques fichiers en plus qui ne seront pas utiles (sauf peut-être le demo.html pour tester vite fait).

Donc vous pouvez y récupérer le fichier js et wasm et le coller dans votre Hugo où bon vous semble, j'ai choisi de foutre ça dans static/js/ alors que bon le fichier wasm en vrai n'est pas statique car il changera à chaque nouvelle génération d'index.

Ces deux fichiers peuvent être gzippés (et c'est très fortement recommandé). Si votre site est assez conséquent le fichier wasm peut rapidement devenir un peu gros mais il se compresse vraiment très bien. Pour info, mon fichier tinysearch_engine_bg.wasm pèose 2Mo (mais 330Ko gzippé).

Création d'une page de recherche 🔗

J'aurai pu foutre la recherche direct dans la sidebar mais ça aurait alourdi toutes les pages du site alors que la recherche ne sera pas utilisée à tous les coups.

J'ai donc créé une page grâce à hugo new recherche.md et à l'intérieur les trois quarts sont du html.

extrait de content/recherche.md
<section class="ideas">
<article>
Vous êtes tout tristouille en train de chercher une page en particulier dans mon ptit bordel ?

Allez on va tenter de la trouver ensemble !

 <script type="module">
    import { search, default as init } from 'https://lord.re/js/tinysearch_engine.js';
    window.search = search;

    async function run() {
      await init('https://lord.re/js/tinysearch_engine_bg.wasm');
    }

    run();
  </script>

  <script>
    function doSearch() {
      let value = document.getElementById("recherche").value;
      const arr = search(value, 21);
      let ul = document.getElementById("results");
      ul.innerHTML = "";

      for (i = 0; i < arr.length; i++) {
        var li = document.createElement("li");

        let elem = arr[i];
        let elemlink = document.createElement('a');
        elemlink.innerHTML = elem[0];
        elemlink.setAttribute('href', elem[1]);
        li.appendChild(elemlink);

        ul.appendChild(li);
      }
    }
  </script>

  <input type="text" id="recherche" onkeyup="doSearch()" style="margin:1em;padding:1em;font-size:2rem;background-color:#222;color:#ddd;border-radius:0.3em;border:none;width:90%;box-shadow:inset 0 0 1em #111;" placeholder="recherche">
  <ul id="results">
  </ul>

Donc on voit qu'il y a le js et le wasm qui sont chargés (faudra que vous adaptiez les url), j'ai un chouilla stylisé la boite d'input et voilà.

Profit ! 🔗

Normailement c'est tout bon.

Enfin normalement si vous avez pas joué les ptits malins avec des CSP. Visiblement le webassembly (wasm) nécessite d'avoir script-src 'unsafe-eval' pour accepter de tourner sinon vous aurez une erreur étrange dans la console.

Comment ça marche du coup ? 🔗

En gros Tinysearch se base sur votre index exhaustif et utilise un bloom filter (j'y connais rien dans ce domaine) ce qui lui permet d'avoir une corresponsdance entre un mot et du contenu. L'avantage c'est que potentiellement ce nouvel index peut-être vraiment petit par rapport à la taille de données indexées. L'inconvénient c'est que c'est assez approximatif, certains termes peuvent donner des résultats faux-positifs et aussi quelques faux-négatifs (mais plus rare).

Vu que cet index est transféré au navigateur web et que c'est également le navigateur qui doit s'en dépatouiller lors d'une recherche, on ne peut pas se permettre d'avoir un fichier trop lourdingue. Du coup c'est un compromis à trouver, pour l'instant c'est pas configurable (tout du moins il faut changer le code et recompiler Tinysearch) et c'est fourni avec une valeur ridiculement petite (tout du moins pour le contenu que j'ai).

J'ai passé le magic number de 10 par défaut à 1024. Le fichier wasm généré est désormais de 2Mo cependant il se gzip à environ 350Ko ce qui est de suite bien plus raisonnable.

Si vous voulez des explications plus en détails sur l'aspect technique de Tinysearch, un ptit tour sur le blog du créateur du soft où il explique un peu tout. C'est intéressant mais très technique et en anglais.

Pensées concernant Tinysearch 🔗

Le logiciel est vraiment jeune pour le moment et s'oriente d'ailleurs vers une première sortie en version 1. Du coup ça implique que le code bouge pas mal et que les devs sont vraiment très à l'écoute et réactif.

Il est très probable que son fonctionnement change dans les semaines à venir. Pour l'instant, on a dépassé le stade du prototype mais on est loin d'un logiciel fini et mature. Ils sont conscients que le fonctionnement actuel n'est pas optimal.

Il faut pour l'instant modifier le code à la main et recompiler le soft afin de gérer le compromis d'efficacité/poids de l'index.

Ils savent que télécharger et compiler tout un tas de truc lors de son utilisation est pas user-friendly, pas optimisé du tout. Bref, ce que je raconte aujourd'hui ne sera ptet plus du tout d'actualité d'ici quelque temps.

Mettre à jour l'index 🔗

Bon maintenant ça veut dire qu'à chaque fois que je rajoute du nouveau contenu je dois désormais recréer l'index. Ça mériterait d'être placé dans le hook git qui m'automatise la publication du blog, cela dit le logiciel bougeant encore pas mal, je ne vais pas l'optimiser tout de suite.

À vous Cognacq Jay ! À vous les studios ! 🔗

Récap 11 : Juin 2020

Bon un mois de juin assez calme. La châleur augmente drastiquement en journée mais les nuits sont suffisamment fraîches pour contrebalancer pour le moment.

Cette année pas de Hellfest c'est un peu tristouille. Ma première édition était en 2007 où j'y suis allé à la spartiate.

J'ai pris un combo billet de bus + billet du festoche. Du coup il fallait voyager léger : une tente Decathlon 2secondes et un ptit sac à dos avec tshirt, casse-dalle, chaussettes et voilà. Aie aie aie.

Quand le bus est enfin arrivé, ça a de suite été une grosse déconvenue. Le bus avait longé le sud de la France pour ramasser des métalleux sur le trajet ; tous sudistes. Arrivé sur le parking du Louxor, on voyait tout le monde bien habillé avec des pulls, des ponchos et tout, nous étions tous en tshirt/short. Et effectivement ça caillait pas mal.

Et la météo ? Ha bha de la pluie pendant trois jours.

J'avais pas pris de sac de couchage ni rien, fallait voyager léger ! Installation de la tente dans le camping enfin le champs qui devenait de plus en plus boueux avec les multiples passages à pied des festivaliers. Les points stratégiques devenaient de moins en praticables.

Les chiottes c'étaient de simples cabines préfabriquées trônant dans une mare de boue (j'ai pas fait d'analyse mais j'espère que c'était de la boue) avec une odeur des plus infâmes. L'intérieur était forcément boueux (encore une fois, j'espère que c'était de la boue) et étaient rarement pourvus de PQ.

L'enceinte du festival se transformait petit à petit en marre de gadoue immense. Le rayon bottes et chaussures de jardinage du supermarché local a été autant dévalisé que le rayon bière.

À un moment, je marchais difficilement quand soudainement, en relevant la jambe droite j'ai senti une certaine résistance. Je me suis retrouvé en position de déséquilibre : ma godasse avait fait ventouse dans la boue et était restée collée au fond.

J'étais donc le pied droit en chaussette mais avec le mouvement de marche bien amorcé et j'ai donc plongé mon pied dans la boue pour pas m'étaler. J'ai donc dû pêcher ma chaussure et tenter de nettoyer mon pied en chaussette. C'était une joie incommensurable.

Bref, cette année fût éprouvante ce qui m'a pas mal dégoûté pendant quelques années. Je n'y suis retourné qu'en 2014 et depuis je ne rate plus aucune édition.

Les conditions n'ont plus rien à voir. Il y a des chemins biens foutus avec des copeaux de bois et tout. Les chiottes sont en très grands nombres et vraiment biens entretenus avec une très grosse équipe qui nettoie réapprovisionne en PQ et tout.

Maintenant pour la bouffe c'est l'embaras du choix, c'est varié, bon et finalement pas trop cher. Le camping est mieux organisé (même si c'est toujours le rush lors de l'ouverture pour être pas trop mal placé (éviter le Macumba, éviter le Brutal Caddy, être le plus proche possible du festival parceque sinon ça fait vite beaucoup de trajet).

Et surtout maintenant je voyage moins léger :-)

Voilà vivement l'édition 2021

Blog 🔗

Bon, pas trop d'articles ce mois-ci non plus mais c'est pas grave, hein.

Bon, si vous avez l'œil affuté vous avez ptet vu apparaitre dans la sidebar un nouvel item : la recherche .

Ça fait quelque temps que j'avais quelques retours comme quoi ça devenait nécessaire alors que le site est déjà quand même pas mal crawlé. Jusqu'à présent je préconisais de se rendre sur la monopage de patienter que ça charge tout puis de rechercher depuis le navigateur. Mais c'est clairement pas optimal.

Bref, je vous prépare un article racontant tout ça dans le détail.

En bref ce mois-ci : 4 articles, 19 commentaires, 18 visionnages, 616411 requêtes, 43154 visiteurs uniques pour 17.09 Go de trafic.

Jeux 🔗

Hacknet 🔗

Petit jeu de hack. Enfin faut le dire vite.

Vous allez devoir vous introduire sur des machines pour y voler des fichiers. Vous devrez donc trouver des mots de passe. Pour parvenir à vos fins vous allez devoir vous outiller avec différents logiciels.

Votre premier outil de hack sera SSHCrack qui vous permettra d'ouvrir le port 22 d'une machine. Une fois ouvert vous pourrez lancer Porthack sur le port 22 et hop ça bruteforcera la machine et vous finirez par trouver les identifiants admin de la machine.

Franchement ? C'est sympa sans plus. C'est pas ultra réaliste, maissssss c'est pas non plus complètement absurde.

Déjà l'interface ça ressemble à un tiling wm à la i3 avec un terminal d'un côté, une netmap avec les différentes machines en bas, le display qui affichera des trucs contextuels, une partie monitoring de votre machine… Pour des personnes n'y connaissant rien, c'est pas dégueu. Après c'est sûr que quand on s'y connait un peu ça surprend légèrement certaines aberrations mais faut pas oublier que c'est un jeu et faut que ce soit fun avant tout.

Le jeu est assez mignon avec une bande son répétitive mais très électro (il y a même un morceau de Carpenter Brut). C'est court mais heureusement parce que c'est vite répétitif. C'est vraiment simple, sauf à la toute fin où c'est à peine plus difficile.

Le gameplay consiste principalement à choper des missions par mails. Vous introduire dans une machine en lançant différentes commandes (il y maximum 10 commandes pour tout le jeu et elles arrivent progressivement). Une fois connecté, faut souvent récupérer un fichier ou supprimer des fichiers. Et enfin valider la mission en répondant au mail.

Voilà, ça peut se torcher en 5 heures sans trop se prendre la tête et ça divertit bien.

Skyrogue 🔗

Un jeu issu du bundle itch.io contre le racisme.

Il s'agit d'un ptit jeu arcade de combat aérien. La maniabilité est rapide à appréhender, les combats sont funs et peu complexes mais ça fait son effet.

Les graphismes low-poly permettent de tourner facilement sur n'importe quelle machine. Un jeu efficace, simple et qui vaut largement son prix.

On peut améliorer son avion et tout. On enchaîne des missions où l'on débloque des crédits permettant de booster ses armes et tout. Par contre en cas de mort on perd toutes les upgrades. Voilà, voilà.

Nuxeries 🔗

Modif d'url sans perdre les commentaires 🔗

J'ai posté un article où j'ai dû change l'url à posteriori. Le soucis c'est qu'un commentaire avait été posté et que isso le logiciel de commentaires se base sur celle-ci.

Je suis donc allé fouiller dans la base de donnée SQLite pour modifier ça.

La base de données contient deux tables : une servant à attribuer un id à une url. La seconde contient les commentaires en eux-même.

J'ai donc posté un nouveau commentaire bidon sur la nouvelle adresse dans le but de récupérer le tid (thread id j'imagine) de la nouvelle url. Ensuite j'ai modifié la table de commentaires pour changer le tid du vrai commentaire pour l'affecter à la nouvelle URL et voilà.

Ça se fait en utilisant la syntaxe sql classique à base de select * from comments et update comments set tid = 149 where id = 147; et voilà.

SQLite c'est vraiment chouette. Ça permet d'avoir les avantages de SQL sans avoir de serveur qui tourne et d'avoir tout ça dans un seul fichier. Pour de petites volumétries c'est vraiment performant en plus.

Migration de serveur pour geeknode 🔗

Dans un tout autre registre, un des serveurs irc de geeknode (le meilleur réseau IRC de tous les temps) a dû être libéré mais on en a eu un neuf à la place. Geeknode ne possède quasiment pas de machines mais on se les fait prêter de droites et de gauches (soit via des membres admin, soit via des assos amies). FDN nous héberge un nœud depuis des années maintenant sur leur plateforme de virtualisation. Ils doivent couper cette ancienne plateforme et nous propose du coup une nouvelle VM sur leur nouvelle plateforme.

La nouvelle machine est donc une bête de course avec 5Go de stockage, 2×CPU et comble du luxe 1Go de ram. Ça peut faire sourire mais pour héberger un serveur IRC c'est vraiment très large. En fonctionnement normal, on bouffe aux alentours de 100Mo de ram, 0% de CPU et même au bout de cinq ans, on dépasse pas les 2Go de stockage utilisés. Et encore, on a pas spécialement optimisé pour réduire notre empreinte au maximum.

À la base on voulait partir sur un Unrealircd 5 sauf que notre daemon pour les services n'est pas compatible et nécessite de se faire touiller le code. Du travail a été commencé à ce sujet mais c'est pas encore prêt donc on repart sur une version 4 en attendant.

Bref, je me suis un peu battu avec dehydrated pour au final faire le crasseux afin d'avoir les certificats au bon endroit. On vera dans 3 mois si ça passe :-D

Vidéos 🔗

Une ptite vidéo simple où l'on voit quelques parties d'une chaîne d'assemblage de Trabant (bagnole allemande). C'est assez impressionnant. Toute cette minutie et ce travail d'orfèvre dans une chaîne industrielle. L'outillage custom et les méthodes de travail optimisées…

Je suis de très loin ce que fait SpaceX avec ses fusées toussa. Mais c'est toujours difficile de se rendre compte de la taille de ce qu'on voit. On a à peu près aucun point de comparaison, aucun repère donc bha on imagine un peu mais voilà. Dans cette vidéo on voit bien la taille de la fusée sur sa barge grâce aux humains qui sont à son pied. Et WOW c'est immense (et la vidéo est jolie).

Et pour finir bha comme normalement c'est la pleine saison du Hellfest bha on se console avec cette vidéo d'une heure et demi avec quelques extraits de-ci de-là et quelques interviews.

Event Horizon

Event Horizon est un film que je ne connaissais pas. J'ai vu que ça parlait voyage spatial, horreur, toussa je me suis dit banco, un simili-alien.

Bon j'avais pas remarqué que le réalisateur c'était Paul W.S. Anderson. Il est à la tête des infâmes Resident Evil, de Mortal Kombat et d'autres merdes. Il a donc pas peur de faire de la merde. Et franchement ça se ressent.

On a donc le tout premier vaisseau expérimental top secret pouvant se déplacer plus vite que la lumière qui a disparu lors de son premier vol. Fast forward, sept ans plus tard, son signal est capté aux environs de Pluton (qui n'est pas une planète, mais à l'époque de la réal du film si). On envoie donc Sam Neill le scientifique à l'origine du vaisseau supraluminique à la rescousse pour voir ce qu'il s'est passé, sauver ce qui peut l'être et éventuellement ramener l'engin.

On a donc à des scènes rappelant fortement Alien, avec un équipage réduit avec ses personnages biens différents, sa cuisine où règne une bonne ambiance, la révélation de l'objectif de la mission. C'est d'ailleurs marrant comme l'explication scientifique du fonctionnement du vaisseau est à peu de chose près la même que dans Interstellar. Bref, passage en hibernation dans des capsules pleines de flotte, ellipse de quelques semaines et on arrive au vaisseau.

Ce dernier semble désert mais les bioscanners semblent indiquer de la vie un peu partout. Voilà pour le lancement du film.

Visuellement on sent qu'il y a eu la volonté de bien faire mais ptet avec peu de budgets. Les effets visuels numériques se voient. Ils se voient graves et sont pas bien jolis. Le détourage des effets numériques est vraiment foireux, le moindre youtubeur un peu équipé aujourd'hui fait mieux (vive les progrès de la technique).

Par contre niveau décor on sent que ça s'est donné plus de mal. Certains sont même vraiment grands et détaillés.

Le film part d'un postulat de science-fiction mais s'oriente vite vers le film d'horreur plutôt BOUH ! (ouai ça marche pas à l'écrit mais j'aurai tenté) Haaa les jump scares de merdes qui servent à rien… Dès le début, alors qu'il ne s'est rien passé où s'en tape. Et ça n'augure rien de bon, mais au final ils n'en ont pas non plus mis partout. Principalement aux moments où le film se pose un peu, quand ça sert à rien quoi si ce n'est pour masquer une perte de rythme.

J'ai un peu de peine pour ce film et surtout ses acteurs. Voir Sam Neill errer en boxer qui remonte en nombril un peu paumé ne sachant pas trop sur quel registre jouer : est-ce que je suis un scientifique cartésien ou bien je suis juste un acteur sur un plateau de film d'horreur qui se prend trop au sérieux ? Pareil pour Lawrence Fishburne (qui sera toujours Morphéus pour moi) qui a l'air bien emmerdé dans son fauteuil high tech qui tourne supra lentement. Il semble à la dérive suspendu à 30cm du sol en train de balloter sans avoir aucune commande à portée de main, alors qu'un classique fauteuil à roulette aurait eu le même effet. C'est surement l'aspect le plus drôle du film.

Les décors sont loin d'être dégueulasses je disais. Au contraire même certaines salles ont bien de la gueule (ouai j'aime beaucoup le moteur avec ses anneaux qui tournent et sa grosse sphère) et l'espèce de corridor qui tournoit juste avant aussi est pas mal mais pas exploité du coup. Mais d'autres sont plutôt meh voir plus. Le couloir infini en image de synthèse reliant les deux parties de vaisseaux… meh. Le conduit de sécurité ou je ne sais quoi où se balade Sam Neill (pour … changer un fusible ?) tout verdatre est particulièrement dégueulasse. Voilà ça oscille du pas mal au foireux.

Sam Neill en Roy Batty/zombie/steak haché/cénobite c'est … terrifiant navrant. Un peu à l'image du film. En fait c'est dommage il pourrait être vraiment pas mal s'il était un peu mieux traité. Et c'est aussi à l'image de son générique de fin : tout le long du film ça se veut assez horrifique avec jump scare et tout avec à la toute fin un personnage fait une crise de panique suite à un cauchemar toussa ; et là tu sais pas trop pourquoi ils te sortent une zik de Prodigy complètement hors propos.

Bon à sa décharge le film a été produit en vraiment très peu de temps. Ça a été fait en moins d'un an avec pourtant pas mal de plans numériques, quelques décors, des explosions, des flammes, des caméras qui tremblent (ha non ça c'est facile et rapide à faire). Même le casting n'est pas non plus catastrophique, on retrouve même Papa Malefoy dans le lot.

On sent bien que le film a été pas mal influencé par Hellraiser. Cela dit, je pense que le film lorgne plus du côté du jeu Doom, ça manque juste de monstres à buter.

L'histoire globale est pas mal, mais entre les personnages qui semblent faux au possible, les relations entre les persos qui sont clichés à fond et les arangements scénaristiques foireux… C'est dur d'y croire et de s'y investir. Un coup ça meurt à la décompression un coup ça meurt pas du tout. Un coup ça explose ça meurt un coup pas du tout… Le pauvre mec qui se retrouve comme par hasard à la fenêtre et qui se fait tirer dessus alors que bon… c'est un vaisseau spatial dans le vide spatial… forcément que si tu pètes la fenêtre, toi qui est sans combinaison à l'intérieur ça va pas le faire (et c'est un scientifique qui fait ça…). Je vous épargne d'autres ficelles foireuses mais ça ruine pas mal le truc.

21 Bridges

Deux méchants armés vont braquer un restau où se trouve 30Kg de coke. Le restau est fermé, il ne reste plus qu'un employé (ou le patron que sais-je, mais franchement là je vous retarde en vous faisant lire cette digression alors que bon, on va pas se le cacher, cette information n'a aucune incidence sur le reste du film et pourtant vous venez de perdre trente secondes à lire ça alors que vous auriez pu découvrir la suite de l'histoire bien plus vite mais bon on s'égare) qui sera maîtrisé. Ils récupèrent la clé du frigo où se trouve au final 300Kg de petit sachet plastic remplis de coke.

À ce moment-là, les 4 flics arrivent alors que personne n'a pu donner l'alerte et c'est vrai que l'employé (ou le patron, encore une fois ça ne change rien au bignou, mais on ne sait pas qui est réellement ce gars dans ce restau alors qu'il est tard, que le restau est fermé et que bon le patron qui passe le balai alors qu'il a 300Kg de coke dans le frigo c'est quand même peu crédible, mais comme je vous l'ai déjà dit, on s'en fout de qui c'est) semblait plutôt confiant malgré les braqueurs et assez proche de sa montre.

Bref, les braqueurs sont plutôt bien armés et liquident très vite les quatre flics qui ont tout de même eu le temps d'appeler des renforts. Sur leur trajet de fuite, ils dégomment encore quelques autres flics.

Entrée en scène de Chadwick Boseman qui un peu comme tout le temps joue pareil avec son air "chuis méga calme mais toujours prêt à défoncer un peu n'importe". C'est un fin détective réputé pour avoir dézingué pas mal de malfrats, mais rassurez-vous, toujours en légitime défense (l'IGPN approuve) ! En fin limier, il parvient à pas mal imaginer la scène toussa toussa. Le FBI entre en scène, bla bla l'habituel rengaine de "c'est mon affaire". Bref, ça discute et notre détective obtient le confinement de l'ile de Manhattan. Donc tous les 21 ponts (d'où le titre mais en dehors de 10 secondes de scène ça ne change à peu près rien au reste du film du coup est-ce que le titre est bien légitime ?) sont fermés, des patrouilles dans les airs, dans la flotte toussa.

Et là, on a le droit à une pseudo enquête, poursuite pendant 4h (dans l'histoire, pas le film).

Le film est pas super innovant mais se laisse regarder. Les acteurs sont plutôt convaincants mais franchement ils auraient pu nous éviter la rengaine FBI/Police.

Il y a un ptit twist à la fin mais rien de transcendant, on le voit venir tellement c'est fusil-de-tchekovisé au début.

Visuellement c'est plutôt joli avec quelques plans à la skycam, quelques plans plus dynamique au drone. Il y a pas mal d'action et ça reste toujours vraiment lisible. Il n'y a pas vraiment de folie niveau réal.

En fait globalement ce film est sans trop de surprise. C'est simple et efficace, tout se déroule comme sur des roulettes.

IRC c'est simple.

Rhaaa à chaque fois qu'on parle d'IRC on entend : “IRC c'est compliqué”

Mais en fait, c'est plutôt simple. IRC n'est pas plus compliqué que le web. Au contraire même. C'est juste que le web tout le monde l'utilise pendant des heures depuis des années mais vous ne vous rendez pas spécialement compte de la complexité de la chose. D'autant plus que chaque site est différent avec une interface qui peut varier du tout au tout. Alors qu'IRC c'est un ensemble de réseaux où tout est identique (à l'exception de la gestion d'identité mais ça reste optionnel).

En apprenant juste quelques rudiments il est possible de se débrouiller sur IRC. Bref, si vous apprenez les quelques commandes de base (moins de dix) vous pourrez vous débrouiller sur IRC (et depuis trente ans, elles n'ont pas changé et ne changeront probablement pas).

Et il existe même des logiciels qui planquent toutes ces commandes et remplacent ça par des jolies boutons pour diminuer la courbe d'apprentissage nécessaire.

La force d'être standardisé 🔗

Contrairement à d'autres protocoles plus en vue comme Skype, Discord, Slack, Mattermost et pleins d'autres, IRC est défini par une RFC, c'est-à-dire une norme d'Internet.

Du coup, la façon de communiquer est strictement définie et documentée et ce document (en vrai il y en a plusieurs maintenant) est disponible publiquement sur le web sans inscription ni paiement ni rien. Il est donc possible pour à peu près n'importe qui d'écrire un logiciel compatible.

C'est pour cela qu'il existe une tripotée de logiciels différents pour se connecter à IRC. Alors que pour les protocoles cités précédemment, il n'existe que le logiciel officiel. Il y a bien des fois des tentatives d'avoir des logiciels alternatifs mais ceux-ci ne sont pas officiels et ont tendance à ne pas être bien vu par les éditeurs des logiciels officiels qui leur mettent des bâtons dans les roux, que ce soit techniquement ou légalement bloqué.

La force d'être décentralisé 🔗

Un autre avantage, c'est qu'IRC n'est pas contrôlé par une seule entité. Aucun risque d'une faillite ou d'une décision d'un point central qui impacterait les réseaux IRC. Parce que oui, il n'y a pas 1 réseau IRC mais une myriade. Donc dans le pire des cas 1 réseau tombe mais les autres seront toujours là.

Lorsque Microsoft décidera que Skype ne rapporte plus suffisamment, ils couperont sans trop y réfléchir ou bien rendront l'accès payant et c'est valable pour Discord ou les autres. IRC n'a pas d'enjeu financier derrière et les réseaux sont en plus très souvent maintenus par des entités à but non lucratif.

Bref, IRC c'est simple. 🔗

Ce qu'il faut savoir c'est qu'il y a des réseaux irc, constitués de multiples serveurs, contenant chacun de multiples salons avec dedans des utilisateurs. On a fait le plus dur.

Et vous voulez voir à quel point c'est simple ?

On va se connecter manuellement à un serveur irc et discuter sans même avoir de client irc mais en écrivant tout avec nos mimines.

Bon il va vous faloir un client telnet/netcat/nc ou carrément on va être encore plus moderne et on va passer directement par openssl.

Dans un terminal entrez openssl s_client -connect irc.geeknode.org:6697 .

Le serveur vous répond tout un tas de trucs
CONNECTED(00000003)
depth=2 O = Digital Signature Trust Co., CN = DST Root CA X3
verify return:1
depth=1 C = US, O = Let's Encrypt, CN = Let's Encrypt Authority X3
verify return:1
depth=0 CN = hivane.geeknode.org
verify return:1
---
Certificate chain
 0 s:CN = hivane.geeknode.org
   i:C = US, O = Let's Encrypt, CN = Let's Encrypt Authority X3
 1 s:C = US, O = Let's Encrypt, CN = Let's Encrypt Authority X3
   i:O = Digital Signature Trust Co., CN = DST Root CA X3
---
Server certificate
-----BEGIN CERTIFICATE-----
MIIGlzCCBX+gAwIBAgISA6LoBQCbzTgc5LavZKLAgJ7LMA0GCSqGSIb3DQEBCwUA
MEoxCzAJBgNVBAYTAlVTMRYwFAYDVQQKEw1MZXQncyBFbmNyeXB0MSMwIQYDVQQD
ExpMZXQncyBFbmNyeXB0IEF1dGhvcml0eSBYMzAeFw0yMDA0MjkwMjI1MDlaFw0y
MDA3MjgwMjI1MDlaMB4xHDAaBgNVBAMTE2hpdmFuZS5nZWVrbm9kZS5vcmcwggIi
MA0GCSqGSIb3DQEBAQUAA4ICDwAwggIKAoICAQDo8Bnlnw3/piIVTlEPWUka+vh/
EQEiByFv0Saxn/whNXcrhiejADoEqHpx2nzUiWEcDXXW+1sUr4GqikVQmJY9R8Z5
Jx8vP86rlTLHhHsgoXp4jtAbPO8BzsvqFI0KRPf6GRu83df5qQDL6M4wamy3KpOm
e0gnwGKbjbW8SSyyE1olOtk20rJC2gZhnIKtVrbYfkwnZysM9DKGRKI0y9fvgW1O
kLltFGNdWF5gc0fppgdKyghZMG+7HNbqDDn8dOQE6V6l+6ZaZD8dGIDpebywe3cQ
ZieEseDD8+jz/95KtWEFSn8dLQptRv5lzh3IzVJvtNRZnrgn4nsnUtpvynxC1+FO
MrAbpDxK76NzzuclQhcMDF8oti/AshlznsEL49efAT6azc1xCETvkVjGi/8oVK1/
Ow/yXucnO1+nVEnVuyvNTL3kX/8UAUKvEroSDAzq7/PFCH44GaKJNrfqSr/QWMlE
vAeMgeXbZ2jB5HP54E+esFsxuQl8xNNuxWpFEb+jGjLM/32w9uIAtWXFtTjQaZUr
thUKDf1UQFai01fX9pkcskfQqIX2vc3fdvub+8VPccMVYW60i9LzUaA8NG2RHjXs
muvBangMNbx4v1ugj9SpGlArRtHZCrmNmFfMd06aR0M5RX1lD9j6pPIE1oLiu4Vq
ox1rkX2U1OWDPyNGpwIDAQABo4ICoTCCAp0wDgYDVR0PAQH/BAQDAgWgMB0GA1Ud
JQQWMBQGCCsGAQUFBwMBBggrBgEFBQcDAjAMBgNVHRMBAf8EAjAAMB0GA1UdDgQW
BBShKUfc6De2x77U1WYMlTrdwqEzXTAfBgNVHSMEGDAWgBSoSmpjBH3duubRObem
RWXv86jsoTBvBggrBgEFBQcBAQRjMGEwLgYIKwYBBQUHMAGGImh0dHA6Ly9vY3Nw
LmludC14My5sZXRzZW5jcnlwdC5vcmcwLwYIKwYBBQUHMAKGI2h0dHA6Ly9jZXJ0
LmludC14My5sZXRzZW5jcnlwdC5vcmcvMFgGA1UdEQRRME+CE2hpdmFuZS5nZWVr
bm9kZS5uZXSCE2hpdmFuZS5nZWVrbm9kZS5vcmeCEGlyYy5nZWVrbm9kZS5vcmeC
EWlyYzYuZ2Vla25vZGUub3JnMEwGA1UdIARFMEMwCAYGZ4EMAQIBMDcGCysGAQQB
gt8TAQEBMCgwJgYIKwYBBQUHAgEWGmh0dHA6Ly9jcHMubGV0c2VuY3J5cHQub3Jn
MIIBAwYKKwYBBAHWeQIEAgSB9ASB8QDvAHUAsh4FzIuizYogTodm+Su5iiUgZ2va
+nDnsklTLe+LkF4AAAFxw/d/IgAABAMARjBEAiAFBe3+77xwVk/PUmgBOGfes86i
XoqjJWfyPIl9g28pCAIgehMPGnSo3TabsFIE50MNk0RE3kor7EBxtbUXFVua0fgA
dgBvU3asMfAxGdiZAKRRFf93FRwR2QLBACkGjbIImjfZEwAAAXHD93/nAAAEAwBH
MEUCIQDttTwmykhjiGZvSCToiI3Wdfq4bE0Te0T7jv5YmxarSAIgdaLF2LtMW9pg
LIM3mR3Oi8ZRqLP3bKO8DT9Tj0FZ1WswDQYJKoZIhvcNAQELBQADggEBAJPyo0NZ
gsvyq28knOXevVuEz+/l5MGm4OVOLS45YZRcQkbZhrEWh6LKuAiyabIfXEIO3VqE
gUknlpab+ULFOuEc+4BR8EG63QkRBef8kahPGJI57MSO9yg6qOPIyrSWIAGy0XU9
tuEvRS8ISTUw3SyhpweAwYgzMpt6hbJ6edbuoRq+9yjgnq+/TwGxpLWhrngWJ7hZ
d6DYFb+encYcjoQt6qeDUWSEeWUubY7MDGWhDJSLpWvd5mXXmCa5QgGeWdxBNRoR
kvSk+5ZTW8oBP7s3jjYFZa+tie3bQ+tWal2Ets71Vt7SaUHU4Rt8TVILSvu8RLZ9
LWpdBOlbDJaIvos=
-----END CERTIFICATE-----
subject=CN = hivane.geeknode.org

issuer=C = US, O = Let's Encrypt, CN = Let's Encrypt Authority X3 No client certificate CA names sent Client Certificate Types: RSA sign, DSA sign, ECDSA sign Requested Signature Algorithms: RSA+SHA512:DSA+SHA512:ECDSA+SHA512:RSA+SHA384:DSA+SHA384:ECDSA+SHA384:RSA+SHA256:DSA+SHA256:ECDSA+SHA256:RSA+SHA224:DSA+SHA224:ECDSA+SHA224:RSA+SHA1:DSA+SHA1:ECDSA+SHA1 Shared Requested Signature Algorithms: RSA+SHA512:DSA+SHA512:ECDSA+SHA512:RSA+SHA384:DSA+SHA384:ECDSA+SHA384:RSA+SHA256:DSA+SHA256:ECDSA+SHA256:RSA+SHA224:DSA+SHA224:ECDSA+SHA224:RSA+SHA1:DSA+SHA1:ECDSA+SHA1 Peer signing digest: SHA512 Peer signature type: RSA Server Temp Key: ECDH, P-521, 521 bits SSL handshake has read 3714 bytes and written 516 bytes Verification: OK New, TLSv1.2, Cipher is ECDHE-RSA-CHACHA20-POLY1305 Server public key is 4096 bit Secure Renegotiation IS supported Compression: NONE Expansion: NONE No ALPN negotiated SSL-Session: Protocol : TLSv1.2 Cipher : ECDHE-RSA-CHACHA20-POLY1305 Session-ID: Session-ID-ctx: Master-Key: DCB0E95A32340C7509F73CDDB93C523917F5DE1A0CD221A005C9016F4D718EB986640BA161F3DE5B3ED32E75D60AB69B PSK identity: None PSK identity hint: None SRP username: None Start Time: 1592556345 Timeout : 7200 (sec) Verify return code: 0 (ok) Extended master secret: yes

Voilà, là vous avez juste établi une connexion réseau sécurisée.

Maintenant que la connexion réseau est établie, il faut parler dans le langage irc pour vous initier la session et vous connecter à un salon. C'est un peu comme si vous aviez composé un numéro de téléphone pour le moment, maintenant vous allez commencer le dialogue en vous présentant et en faisant vos demandes.

user $PSEUDO * * :$DESCRIPTION donc là vous remplacez $PSEUDO et $DESCRIPTION par ce que vous voulez (vous pouvez vous contenter de remettre votre pseudo dans la description).

nick $PSEUDO là vous entrez le pseudo que vous voulez utiliser (ouai c'est redondant et la subtilité avec la commande précédente n'a que peu d'intéret mais faut le faire).

Là, le serveur devrait vous renvoyez un message de type PING :$XXXXXXX . Vous avez quelques secondes pour lui répondre pong :$XXXXXXX en sachant que la valeur va changer à chaque fois. Si vous ne le faites pas assez vite vous serez déconnecté et il faudra recommencer.

D'ailleurs même plus tard quand vous serez connecté il vous enverra des ping régulièrement. Il faudra toujours y répondre promptement.

Une fois répondu avec le pong, le serveur vous connectera réellement et vous enverra tout un tas d'informations le concernant : son nom, sa version de logiciel, ce qu'il sait faire, sa population, un message de bienvenue, vos modes…

Maintenant vous allez pouvoir rejoindre un salon de discussion pour ça il suffit de taper join #fediverse et hop vous voilà connecté au salon. Vous recevrez la liste des utilisateurs actuellement connecté au salon.

C'est bon, maintenant vous pouvez pouvoir envoyer des messages en entrant privmsg #fediverse coucou tout le monde \o/ . Ça y est votre message est parti.

Vous recevrez les messages du salon qui auront cette allure

:Lord!Lord@geeknode.fuckyeah PRIVMSG #fediverse :hello

Si vous souhaitez envoyer un message à un utilisateur précis c'est presque pareil avec privmsg $DESTINATAIRE salut à toi . Bon, bha finalement c'est simple, non ? C'est juste du texte qui se balade comme ça, c'est vraiment basique.


Donc pour résumer se connecter / rejoindre un salon / envoyer un message ça se résume à ça :

openssl s_client -connect irc.geeknode.org:6697
user monpseudo * * :monpseudo
nick monpseudo
pong $XXXXXX
join #fediverse
privmsg #fediverse coucou le salon !

Voilà, n'hésitez pas à tester cette manipulation, on se croirait un vrai hacker. Ça ne nécessite quasiment aucune installation et puis c'est assez amusant de parler au serveur irc.

Pour aller plus loin 🔗

Si vous souhaitez devenir un utilisateur régulier, il va vous faloir trouver un client IRC qui vous convient. Il en existe directement utilisable dans le navigateur comme, par exemple Kiwi IRC ou bien The Lounge (The Lounge est à héberger vous-même mais il propose cette démo qui semble limiter au réseau Freenode). Si vous voulez un client graphique vous aurez Hexchat (dispo pour tous les OS) ou bien Quassel mais il est possible d'utiliser Thunderbird ou bien l'illustre mIRC (sous Windows).

Si vous êtes prêt à sauter le pas, le meilleur client IRC actuel est à mon goût Weechat mais il s'agit d'un client tournant dans votre terminal. Au début ça peut surprendre un peu mais il s'avère très pratigue, rapide, léger. Et pour une appli dans le terminal sait pas mal se débrouiller de la souris pour ne pas trop dérouter.

Le protocole en lui-même n'a pas de notion de comptes. C'est géré par ce qu'on appelle les services et c'est parfaitement optionnel.

IRC utilise des modes pour donner des droits mais là aussi, on peut très bien utiliser irc basiquement pendant des années sans s'en soucier.

J'ai écrit une petite série de guides permettant d'en apprendre un peu plus sur les rouages. IRC niveau 2

Si vous êtes plus intéressé par la "culture" IRC j'ai également rédigé un ptit post concernant Les us et coutumes d'IRC.


Voilà, j'espère que j'ai pu démystifier certains points et vous convaincre que non c'est pas plus compliqué que le web bien au contraire. Si vous voulez, je suis disponible en tant que lord sur le réseau irc.geeknode.org mais aussi irc.freenode.net, n'hésitez pas à venir taper la discut' (notamment sur #fediverse sur le réseau geeknode).

Crank 2

Ce film me laisse un sentiment très mitigé. Lorsque je l'ai vu la première fois j'ai pas mal aimé et ce coup-ci ça m'a laissé un peu plus de marbre. Le film s'appelle Hyper Tension en français mais il aurait été tout aussi bien nommé Hyper Excité.

On a donc Jason Statham qui tombe du ciel dans la première scène et se retrouve récupéré par des gonzes louches. Ensuite on le voit en train de se faire remplacer le cœur par un modèle artificiel dans des conditions d'hygiène déplorables. Là, pendant l'opération il se rend compte que tous ses organes vont y passer ainsi que son membre le plus intime ce qui le révolte. Il commence à castagner tout le monde et à s'enfuire avec une batterie et son nouveau cœur.

Et là c'est parti pour 1h30 de délire testostéronné hyperactif. Le film ne se prend pas au sérieux et ressemble à un trip sous acide. On cite souvent les influences du jeu vidéo sur ce film mais j'ai plus l'impression de voir une parodie du jeu vidéo vu par quelqu'un n'y connaissant rien. C'est assez débile, peu cohérent et enchaîne tous les clichés sexistes.

Les mecs sont tatoués, badass, viriles, musclés, bourrins alors que les meufs sont… à poil, soit des stripteaseuses soit des putes. On en est au cliché du jeu-vidéo vu par la télévision au début des années 2000.

Et bon franchement, je peux pas nier les références aux jeux-vidéos et que dans pas mal de la production-vidéoludique on s'est tapé ces clichés. Si l'on aime le jeu-vidéo, c'est assez dommage de colporter ces clichés à travers un autre média. Ce serait comme restreindre le cinéma au porno dès qu'on l'évoque dans la presse papier.

Bref, c'est assez décevant ce traitement, mais c'est aussi le charme du film. Il est too much dans tous les sens. On visite tous les tripots et autres coins crados possibles.

L'action ne molie jamais et n'hésite pas à partir dans le graveleux. Encore une fois, la représentation de la femme dans ce film est particulièrement dégradant.

L'image a une teinte assez peu saturée légèrement beigasse. C'est un parti pris étrange, j'aurai imaginé des trucs plus colorés saturé à mort pour vraiment souligné le côté irréel de la chose mais bon. La caméra est toujours en mouvement et secoue dans tous les sens avec un montage des plus énergique. Rarement vous aurez un plan de plus de 2s. C'est vraiment très dynamique ce qui appuie d'autant plus le propos du film.

Bref, à voir au moins une fois mais avec un certain recul.

Mary And Max

Et bhé après avoir regardé Shaun the Sheep : Farmageddon ça contraste. C'est de la pâte à modeler aussi, joliment animée en stop motion mais par contre c'est bien moins coloré. C'est tout tristouille marron enfin "gadouille" quand il y a de la couleur. Sinon c'est du noir et blanc.

Il s'agit d'une relation épistolaire entre une jeune australienne et un américain. Les deux sont pas vraiment dans la norme et n'ont pas d'amis. Ils ont du mal avec les relations sociales en ne comprenant pas les gens qui les entourent. Ils se lient donc d'amitié au rythme de leurs lettres ainsi que des ptits cadeaux qu'ils y ajoutent.

Le film est donc assez particulier. Pour la forme il semble s'adresser à un public assez jeune, mais dans le fond il aborde des sujets assez complexes (autisme, difficulté de la vie sociale…) et assez lourd (mort des proches, alcoolisme, suicide…). Du coup je sais pas trop si je le recommanderai à un public si jeune que ça. Certaines lignes de "dialogues" sont assez drôles de par leur décalage et leur réinterprêtation du monde mais globalement le propos est pas mal triste.

Le pauvre américain est atteint d'un syndrome d'Asperger et n'a en plus pas vraiment de chance vis-à-vis des personnes qui l'entourent. Son psychiatre n'a pas l'air de comprendre son patient, son groupe de soutien aux personnes obèses ne l'aide en rien avec même certains qui abusent de lui. La vie lui chie à la gueule bien comme il faut. Mais il tient à peu près bon tout de même.

La fillette, elle c'est pas vraiment mieux. Son père a un taff de merde et ne s'occupe pas d'elle, la mère chourave dans les magasins et est bourrée à la maison. Elle est la risée de l'école car elle a une tâche de naissance. La vie est loin d'être rose pour elle non plus.

Techniquement, bha la direction artistique est assez particulière. Le choix des couleurs est … particulier. Je ne trouve pas ça vraiment beau mais ça cadre parfaitement avec le propos du film. L'animation est bien faite mais sans plus. Le film est plutôt sage alors que le médium aurait pu permettre quelques folies.

Voilà, au final c'est un film assez malaisant et déprimant mais qui permet de découvrir un peu ce qu'est une des formes d'autisme.

Hardcore Henry

Ce film a pas mal fait parler de lui à sa sortie pour son côté novateur. Et c'est vrai qu'il est novateur. Il a été entièrement tourné à la Go Pro en vue subjective ; du début à la fin.

Le rendu est donc vraiment très énergique. Ça secoue dans tous les sens pendant une heure et demi. C'est vraiment éprouvant. Si vous aimez pas trop les found footages où ça bouge alors là esquivez ce film.

Et le souci c'est qu'en dehors de cet aspect le film est très moyen. L'histoire est celle de Henry qui se réveille avec un bras et une jambe et la parole en moins sans aucun souvenir. Sa femme (une scientifique) l'a "reconstruit" à base de prothèse ultra high-tech avec de la peau par-dessus. Ils se font attaquer alors qu'elle tentait de lui redonner un peu de voix.

Le méchant débarque à l'écran, un blond avec un pouvoir de télékinésie. Le couple parvient à s'enfuire et c'est le début de courses poursuites. Le tout avec de la castagne dans tous les sens des armes et tout.

C'est pas super intéressant et au bout d'un quart d'heure se dessine un schéma qui se reproduit un peu tout le long du film. Un protagoniste sort de nulle part pour aider … heu … nous (? ouai vu que c'est en vue subjective j'ai envie de dire "nous"). Il lui donne un objectif (retrouver un objet/se rendre à un endroit) et là il se fait tuer. Et ça doit bien arriver 6 fois ptet plus.

Le film est faussement un plan séquence intégral. Il y a certains moments où la vue se coupe. Mais c'est globalement très bien fait, avec l'habitude on remarque les discrètes coupes qui ont lieu assez régulièrement (lors d'une chute, d'un passage d'obstacle ou autre) mais c'est tout de même bien fait.

Les effets visuels sont pas oufs mais vu la façon dont le film est tourné c'est très excusable. On en prend déjà plein la gueule par l'action incessante et les mouvements de caméra, on va pas pleurer pour des textures cheapos et des éclairages 3D pas top.

En fait, passé la "surprise" du fait que ce soit en vue subjective le film montre vite ses faiblesses. Le scénar est assez meh, visuellement c'est impressionnant mais pas spécialement agréable, les effets visuels pas oufs, esthétiquement c'est bof. Les scènes d'actions sont assez overkill mais bon vue que c'est ça tout le long du film bha on est vite blasé. Le film tente un peu la carte de l'humour mais c'est un peu un aveu d'échec et un cache-misère.

À sa décharge, le film est tout de même une production russe et en plus à petit budget. Il a été partiellement financé via un crowd-funding.

Il n'y a vraiment qu'à la toute fin qu'en fait ça devient un peu plus jouissif. La baston contre le boss de fin est cool mais voilà.

En fait le film repompe clairement du jeu vidéo. On ne peut pas s'empêcher de voir Mirror's Edge forcément avec le parkour. Forcément on pense à un peu n'importe quel FPS en voyant le film mais le combat final fait quand même vachement pensé à la campagne No Mercy de Left 4 Dead. D'ailleurs spoiler.

Bref, ce film est une curiosité avec quelques passages sympa mais sinon c'est vraiment pas l'éclate.

A Shaun The Sheep Movie : Farmageddon

Le studio Aardman est un ptit studio britain qui créer des vidéos d'animation en pâte à modeler (et autres techniques qui s'en approche). Ils sont responsables de la série des Wallace et Gromit mais aussi de quelques films de-ci de-là. Ils n'ont pas énormément de concurrence et pourtant arrive à toujours pondre des films supers.

C'est tout coloré, mignon, drôle, universel même sans aucun dialogue. Le boulot doit être colossal ! Même si (je vais chipotter) je suis pas ultra fan de la gueule des moutons avec leur mâchoire de traviole, les personnages sont tous choupi.

Un homme et son chien stupéfaient devant la soucoupe volante

Ils ont pas de trop bonnes gueules les deux ?

Ils parviennent à bien faire passer des émotions avec les bouilles de leurs personnages qui s'adaptent en amplifiant les mimiques. C'est d'ailleurs à se demander comment ils font pour être les derniers à ne pas succomber aux images de synthèses qui désormais coûtent bien moins chères qu'avant. Le rendu est cool, on aperçoit ça et là, les imperfections de la pâte à modeler : des ptites traces d'empreintes digitales, des "poils" qui bougent, les machoires qui ne sont pas parfaitement collées à la tête. Tout un tas de ptits détails qui sont au final appréciable.

Alors que les moutons sont toujours en train d'emmerder le chien qui s'évertue à garder le calme dans la ferme, une soucoupe volante se pose dans un bosquet non loin. Un petit extra-terrestre tout mignon en sort. Il parvient à se rendre à la ferme sans se faire repérer contrairement à sa soucoupe volante.

Shaun découvre Lu-la et ses pouvoirs surnaturels. Les deux partent pour retrouver la soucoupe afin de rentrer à la maison. Mais c'est sans compter l'intervention d'une agente habillée tout en noir tentant de récupérer également cette soucoupe.

les moutons faisant les couillons

C'est con mais ça m'amuse

L'histoire est classique mais efficace et puis c'est surtout un prétexte pour tout un tas de gages et de références.

D'ailleurs petit jeu : le film est bourré de références à d'autres œuvres de science-fiction. Voici ce que j'ai trouvé, les avez-vous et surtout en avez-vous d'autres que j'ai loupée ?

  • Arrival : la tâche de gras de la pizza
  • Doctor Who : le docteur himself et un Dalek
  • Men In Black : l'agente elle-même
  • X-Files : le générique qui sert de reconnaissance vocale
  • 2001 : le monolithe et la musique
  • Les temps modernes : la "balade" dans les engrenages
  • H2G2 : le nom du supermarché
  • Rencontre du 3ème type : le bruit du digicode de la base
  • Robocop : le camion/robot de l'agente

J'imagine qu'il y en a d'autres que j'ai ratées ou que je ne connais tout simplement pas.

Le film se destine bien évidemment aux mioches mais ça m'a bien plu tout de même. Les gags ne sont pas nuls et puis c'est pas trop long et bien foutu donc ça passe nickel.

The Blues Brothers

Film culte de 1980, le film relate la sortie de taule de Jake Blues qui avec son frêre Elwood Blues décident de remonter leur groupe afin de sauver leur orphelinat catholique d'enfance. Ils sont en mission pour Dieu et il leur faut 5000$ rapidement.

Ils doivent d'abord réunir les autres membres du groupe qui ont chacun refait leur vie de droite et de gauche. Certains seront plus enclins que d'autres à participer.

À côté de cela, une femme mystérieuse s'évertue à tenter de tuer les deux frangins. Et elle se donne du mal avec des flingues, un lance-roquette, un lance-flamme. Mais ils sont pas chiants : leur immeuble se fait démolir, c'est pas grave c'était l'heure de se lever…

Le film est super sympa à voir et surtout à entendre. C'est une comédie musicale avec de supers morceaux. L'humour est assez absurde et les flics sont pas mal ridiculisés (sans parler des nazis). Il a d'ailleurs été reproché à sa sortie de montrer trop de noirs et donc certains cinémas ont préferé ne pas le diffuser…

Beaucoup des morceaux que l'on entend (et voit jouer) sont des classiques du blues. D'ailleurs pas mal d'artistes renommés ont le droit à une ptite place. On retrouve Ray Charles, Aretha Franklin, John Lee Hooker, James Brown … Ça déconnait pas à l'époque.

Ce film est pas mal réputé pour ses balades en bagnoles. Et surtout pour les carambolages. Il a détenu quelque temps le record du plus grand nombre de bagnoles éclatées. D'ailleurs vous attendez pas à une conduite réaliste… certaines pirouettes sont assez généreuses niveau physique.

Un classique à voir et à écouter.

Gemini Man

Un des meilleurs tueurs d'une agence gouvernementale quelconque usienne décide de prendre sa retraite à 51 ans. Ce cher Will Smith commence à ne plus trop supporter les atrocités qu'il commet. Mais bon, ça fait moyennement plaisir à son employeur qui préferrait l'envoyer ad patres. C'est un truc vu et revu jusque-là.

C'est le meilleur, ils arrivent pas à s'en débarasser du coup ils envoient une nouvelle recrue pour l'abattre. Castagne castagne castagne en Colombie. Castagne castagne castagne à Budapest. Le nouveau est vraiment pas mauvais et … il lui ressemble pas mal.

Et en fait c'est un clone! Retournement de situation, changement de camp toussa toussa. Le film ne brille pas par son scénar.

C'est pas original, pas surprenant, plutôt convenu. Le fond est très moyen.

La forme mesdames et messieurs, la forme ! Le clone de Will Smith a 25 ans de moins que lui. Et qui mieux que Will Smith vieux pour jouer Will Smith jeune ? Jusqu'à présent, il faut avouer que le temps n'a que peu d'emprise sur lui. Entre aujourd'hui et le Prince de Bel Air il n'a que peu changé physiquement. Il est un peu plus empatté, il n'a que de très subtils rides mais vraiment trois fois rien et … bha c'est tout. Ce mec ne vieillit quasiment pas, je lui prédit une durée de vie d'au moins 300 ans partit comme il est.

L'équipe des effets spéciaux a quand même utilisé des effets numériques j'imagine. J'arrive pas à mettre le doigt dessus mais on est en plein dans la vallée dérangeante. Il est super bien fait et tout et pourtant il y a un ptit quelque chose de troublant sans que je parvienne d'où ce sentiment provient. Je crois que c'est ptet au niveau de la bouche, mais je n'en suis pas sûr.

Toujours au sujet de la forme, les mises en scène de poursuite/baston/chorégraphie sont vraiment super. On a même le droit à quelques plans séquences (ça dure pas 2minutes non plus, hein) vraiment bien foutu (surtout en Colombie). Vraiment, la caméra est en mouvement, les acteurs aussi, il y a des cascades, ça s'accroche à un arbre pour descendre tel un pompier, ça renvoie une grenade qui pète un peu hors champs. Tout ça dans un rythme soutenu et un flow des plus smooth.

Et vous savez surtout pourquoi ça en jette ? Parceque le film a été tourné en 120 images/seconde. Alors j'ai pas eu la chance de le voir dans ce format, j'ai dû me contenter d'un maigre 60 images/seconde en 4K et rien que là c'est du régal pour les yeux. Rien que la première minute de film j'étais conquis. Cette fluidité est vraiment agréable.

Il y a bien entendu ce que l'on appelle le "soap opera effect". C'est cette sensation de regarder une vidéo amateure filmée au caméscope. Le sentiment de ne pas regarder un film mais plus une télénovela thailandaise au rabais. C'est induit par le fait de ne pas avoir de flou de mouvement comme on a l'habitude.

Un film en 24fps est vraiment flou, si vous faites un arrêt sur image c'est vraiment pas regardable (sauf sur une scène très statique bien entendu). Alors que là, en ayant près du triple d'image, le rendu est vraiment beaucoup plus net avec très peu de motion blur. Du coup, le film est très screenshottable même sur des scènes mouvementées. Le truc, c'est que l'on est absolument pas habitué à ce genre de rendu. On s'est toujours tapé des films en 24fps donc on s'attend à avoir ce flou et du coup on a du mal à assimiler ça a du cinéma. Et pourtant c'est sublime.

Screenshot où un train de type TGV passe devant la caméra

Voilà où faut en arriver pour avoir du flou (joli perspective, hein).

Je sais pas si c'est parceque je suis joueur, mais au contraire j'adore le HFR. Beaucoup de monde n'apprécie pas particulièrement voir déteste ça. Cette fluidité nécessite des caméras différentes pour filmer. Et surtout ces caméras ont donc des réglages particuliers. Un truc auquel on ne pense pas au début c'est que tout l'éclairage sur le plateau doit être pas mal différent du fait du HFR. Sur un tournage classique, la caméra pour chaque image capture de la lumière pendant 1/24 de seconde soit environ 42ms. Avec une caméra a 120fps, une image n'est exposée que pendant 8ms ce qui implique de devoir éclairer le plateau différemment (plus fort).

Ce problème, Peter Jackson l'avait également rencontré lors du tournage du Hobbit à 48fps. Du coup, le rendu des images est parfois un peu étrange niveau éclairage. Sur les scènes extérieures j'ai même l'impression qu'ils ont rajouté des projos sur les personnages pour atteindre la bonne luminosité.

Franchement le film est plutôt moyen dans son intrigue et tout mais d'un point de vue technique il est très impressionnant. Le regarder dans un format classique n'a aucun intéret.

J'aimerais tellement dire que c'est le futur du cinéma mais j'ai l'impression que l'avis général ne va pas dans ce sens. Le public n'est pas habitué à un tel rendu et a donc tendance à le rejeter

Sin City : A Dame To Kill For

Suite de Sin City ce film joue à fond sur son aspect visuel hérité de la BD et sur son ambiance film noir aux personnages border line (mais de l'autre côté). Le film montre de la nudité, ne rechigne pas sur la violence, de l'alcool, des putes, du jeu, il ne manque que de la drogue.

On a donc des bribes de différentes histoires quelque peu imbriquées. Les histoires sont plutôt simples et assez prévisibles. L'ambiance rattrape le tout. Et franchement visuellement c'est superbe.

exemple de plan en noir et blanc avec un personnage en couleur

On croirait un tableau.

L'aspect visuel n'est absolument pas réaliste, c'est super contrasté en noir et blanc mais avec toujours par endroit des pointes colorés (un personnage, une enseigne, des yeux, un élément du décor). Vraiment superbe. C'est vraiment une adaptation de BD mais qui garde les codes de la BD. Il ne manque plus que quelques onomatopées pour parfaire le tout.

J'imagine que tout a été filmé en studio sur fond vert avec d'éventuels accessoires mais tout le reste a été rajouté en post-prod.

Au premier plan Bruce Willis est net au second plan Jessica Alba est aussi nette

La magie du fond vert qui rend la double bonnette obsolète.

J'aime beaucoup l'éclairage, il y a toujours une lumière bien forte derrière les personnages qui fait qu'ils se détâchent bien du fond.

Certains acteurs sont méconaissables tellement ils sont maquillés avec des prothèses renforçant un menton ou un tarbouiffe. Mickey Rourke n'étant pas bien beau de base n'est vraiment pas épargné.

Les personnages masculins sont soit tourmentés, soit badass, soit ultra costaud/viriles toussa généralement bien sapés. Les personnages féminins sont soit des putes, soit des gogo danseuses, soit manipulatrice mais souvent à poil ou presque. Voilà voilà. À vous d'en conclure ce que vous voulez.

En fait ce film est un peu comme la plupart des films de Robert Rodriguez que j'ai vu. Ça part d'un super concept, il y a de supers idées, mais … chsais pas … Ça reste bien mais sans plus. Pas le genre de film que je reverrai souvent.

Et ça me fait ça avec un peu tous ses films (sauf From Dusk Till Dawn qui reste une tuerie à mon goût). Techniquement c'est foufou, le casting est impressionnant, l'ambiance film noir j'aime beaucoup mais … C'est ptet too much sur certains points ou juste l'histoire reste plutôt moyenne. Je sais pas trop ce qui fait que j'accroche pas plus que ça.

C'est à voir au moins une fois mais voilà.

Je sais pas ce que vous en pensez mais je trouve ces screenshots sublimes.

Killing Gunther

Un mockumentaire qui suit une équipe de tueur à gage. Il existe une liste non officielle des tueurs à gage où ils sont classés. Le top de la liste est occupé par un certain "Gunther" et forcément il attire les convoitises.

Notre équipe souhaite donc le détrôner en le tuant. On a donc une bande assez hétéroclite allant des jumeaux russes psychopathes, à l'expert en poison, au ptit génie de l'informatique.

Le film est … moyennement drôle. Peu de gags font mouches. Deux jours après l'avoir vu, il n'y en a qu'un qui me reste et que j'ai trouvé pas mal. Le reste c'est tout juste bon pour esquisser un sourire.

Le film est pas mauvais mais vraiment pas extra. On peut clairement s'en passer. Techniquement c'est assez neutre. Les effets numériques sont pas mal cheapos.

Schwarzy ne parvient pas à sauver le film malgré toutes les références qu'il fait à tous ses précédents films. D'ailleurs, son seul salaire aurait coûté 20% du budget total du film.

Voilà, ne perdez pas votre temps avec ça, c'est insipide.

Pleroma : s'épargner les messages trop vieux

Si vous avez une instance Pleroma vous avez probablement vu arriver dans votre Timeline, ici et là, des toots remontant à plusieurs mois. Il s'avère que le logiciel, parfois s'amuse à récupérer ces vieux status (ou alors on les lui envoie). Et c'est vrai que si on fait pas gaffe, on se retrouve à répondre à un truc plus trop d'actualité six mois plus tard.

En plus mine de rien tous ces vieux toots, ça vient encombrer votre base de données alors que ça n'a que peu d'intéret. Cependant il est possible de faire en sorte de filtrer ces vieilleries. Pleroma utilise les MRF pour Message Rewrite Filtering qui permettent d'effectuer diverses actions sur les toots entrants.

C'est un système vraiment pas mal pouvaint faire pleins de trucs divers et variés :

  • virer les médias des status
  • bloquer les reports en provenance d'une instance particulière
  • rejeter les messages d'une instance
  • Appliquer des NSFW
  • Rejeter les vieux status

La liste n'est pas exhaustive mais c'est cette dernière possibilité qui va nous intéresser.

Si vous voulez le mettre en place suivez le guide : Rendez-vous dans l'interface d'administration (ça ne marche que si vous avez mis la conf en base de donnée, ce que je vous recommande).

Présentation des 4 icônes dans l'entête avec le lien vers l'admin

C'est la troisième icone en partant de la gauche

Ensuite dans Settings, rendez-vous dans Instance et à environ un quart de la page vous trouverez Rewrite Policy qui vous indiquera une liste de ce que vous pouvez activer. Il faut sélectionner ObjectAgePolicy.

Allez ensuite dans l'onglet MRF et ici, presque tout en bas vous avez Reject or delists posts based on their age when received avec deux actions. La première c'est de définir le Threshold qui est l'âge à partir duquel vous voulez déclencher l'action (j'ai mis 86400 secondes). Et enfin action où vous choisissez que faire (je reject).

aperçu du menu MRF dans l'admin

voilà à quoi ça ressemble

Vous sauvegardez et voilà. Vous n'avez désormais que du contenu frais.


Bon bien entendu s'il y a des perturbations dans la force, qu'une instance était un peu down mais pas trop et qu'elle remonte mais que la durée est expirée… bha vous recevrez pas les messages (même les directs).

Voilà voilà.

Mallrats

Un classique de Kevin Smith. C'est super drôle. On a le droit à tout un tas de situations de plus en plus loufoque le tout enrobé de dialogues délirants. Contrairement à son film précédent (Clerks) on a maintenant droit à la couleur !

C'est un film à tout petit budget et pourtant il arrive à avoir un casting vraiment pas dégueu. Déjà il y a Kevin Smith et Jason Mewes dans leurs fameux rôles de Jay & Silent Bob. Shannen Doherty est de la partie. Mais on retrouve Jason Lee dans son premier rôle, on a aussi le droit à un tout jeune Ben Affleck mais aussi Michael Rooker qui venait de finir The Dark Half. Et puis on a un caméo de Stan Lee bien plus long que ce que l'on retrouve dans le MCU. Même Brian O'Halloran a le droit à une ptite place. Bref, on retrouve pas mal de monde de l'Askewniverse*.

L'histoire débute par un mec qui réagit assez mal à l'annonce de sa copine. Du coup elle le largue (pas uniquement pour ça). On voit ensuite un autre mec (un grand gamin) qui se fait également larguer par sa copine du fait de son immaturité. Folle journée, hein.

Les deux se rejoignent et partent faire ce qu'ils aiment le plus : glander dans le mall du coin. Entre deux discussions ils vont tenter de regagner le cœur de leurs copines respectives. Et c'est pas gagné.

On découvre toute la faune du coin qui est assez particulière. J'aime vraiment le duo Jay & Silent Bob, ils sont vraiment fendards sans être méchant ni débiles. D'ailleurs globalement le film a de gros gags lourdeaux mais dans le fond le film est vraiment loin d'être con. Beaucoup de dialogues sont plus subtils qu'il n'y parait. Il y a en plus tout un tas de référence plus ou moins évidentes. Et là c'est bien utilisé (contrairement à Ready Player One) et ça préfigure d'ailleurs pas mal la vague actuelle de films balançant des références de pop culture.

Il est bien typique des films de Kevin Smith. J'ai en plus l'impression que le film n'a pas spécialement vieilli. À tel point que j'ai eu l'impression de voir un film qui se donne un esprit années 90 tout en étant moderne.

Rhaaaa le look de tous les personnages c'est vraiment une époque compliquée à ce niveau. Entre le Ben Affleck avec son costard trop grand, le froc qui remonte au nombril de Claire Forlani je ne sais pas ce qui est le pire. La bande son est pas mal avec du rock pas trop dégueu.

Snootchy Bootchies

Viy 2 : Journey to China

L'histoire commence dans une cellule de la prison de la tour de Londres. Trois détenus enchaîné les uns aux autres patientent lorsqu'un pigeon voyageur se ramène avec un message. Et là ça devient déjà confus : j'ai pas vraiment compris ce que contenait ce message mais toujours est-il qu'un des détenu écrit un message au dos du papier et renvoie le pigeon.

Il annonce être le Tsar de Russie et qu'il est détenu contre son gré toussa toussa. Ce pauvre détenu a un masque en fer sur la tronche empêchant de voir réellement s'il sagit du Tsar lui-même ou non.

Dans cette même cellule se trouve Jackie Chan qui est un vénérable maître du Kung-Fu. Le troisième larron est … juste un vieux.

Pendant ce temps on retrouve Jason Flemyng (qui était le héros du premier opus, QUOI ?! Vous ne saviez pas qu'il y avait déjà un autre film dans cette épique saga ? je vous pardonne), qui continue de tracer ses cartes grâce à sa brillante invention d'une cinquième roue sur son fiacre pour mesurer précisément les distances (parceque mettre son mécanisme sur l'une des 4 roues déjà présentes ne lui est pas venu à l'esprit). Il se rend en russie où il découvre qu'effectivement le tsar a quelque peu changé. En découvrant la supercherie il se fait mettre en prison où il sera protégé par un mystérieux chinois.

Retour à notre prison de Londres où le gardien chef Schwarzy himself organise des bastons contre lui permettant au vainqueur de regagner sa liberté. Il marave des chinois qui tentent de lui mettre à l'envers en s'attaquant à trois contre un. Un seul parvient à monter l'échelle symbolique. Schwarzy dans sa grande mansuétude offre leur liberté aux trois frangins chinois. À ce moment, la roturière qui a reçu le pigeon voyageur avec le message du tsar enfermé arrive pour rendre visite.

En rentrant dans la cellule avec les trois détenus elle parvient à tuer le vieux rien qu'en se faisant reluquer. Le tsar demande à cette brave dame de parvenir à garder le pont-levis baissé lorsqu'elle repartira afin qu'ils puissent s'échapper. Une fois réenfermés, ils utilisent le pouvoir du Kung Fu pour briser leur chaîne et attendent le passage des gardes pour enlever le cadavre du vieux pour jouer à la bagarre et s'échapper.

“ Hahahahaha ” − Schwarzy “ Personne ne s'est jamais échappé, allez ! Retournez dans votre cellule ” − Schwarzy (je vous jure, c'est vrai)

Agacé par le fait que les détenus ne l'écoutent pas, il enlève un veston et passe en mode castagne. Les détenus sont rapides et s'échignent à récupérer un médaillon magique avant d'affronter le golgoth. Le russe parvient à s'échapper pendant qu'on a le droit à un affrontement de légende entre Jacky Chan et le chêne autrichien. Des ptites punchlines et des gags (c'est le meilleur moment du film, profitez-en) mais niveau chorégraphie… bof. Bref, Jackie retourne pourrir dans sa cellule.

On suit désormais le tsar s'échappant dans le carosse de la roturière qui s'avère être la femme de Jason Flemyng. Ils se retrouvent par diverses péripéties pas super logiques ni intéressantes dans un bateau pirate à destination de la russie. Ouai ça part un peu en couille. Bref, lui étant en cavale se planque mais il est tout de même le tsar de russie et c'est un bateau russe mais personne ne le reconnait. Tandis qu'elle bha… c'est une femme… sur un navire ça porte malheur donc elle se déguise en homme jusqu'au moment où un rat passe à côté d'elle ce qui révèle sa vraie nature de femme (aie aie aie).

Le capitaine (un nain ressemblant à un mix entre le vidéaste Nota Bene et Mickael Kaeton) est un vrai péteu alcoolique qui va se planquer alors qu'une tempête fait rage et que le rafiot navigue entre les caillasses en formes de dragons. Le Tsar prend la barre et parvient à esquiver tous les dangers ce qui ne peut être que l'œuvre du Tsar de Russie ! Bref, maintenant tout le monde le reconnait parcequ'il n'y a pas mieux qu'un Tsar pour naviguer, c'est bien connu.

Pendant ce temps, Jason Flemyng fait route vers la Chine avec son coéquippier chinois mystérieux qui ne veut pas être en sa compagnie dans la cariole et se contente de voyager sur le toit. Ils bravent tous les parias et autres bandits de grands chemins grâce à la dextérité et la maîtrise du Kung Fu de ce partenaire hors pair mais également par l'intervention d'une ptite créature mochement mignonne avec des ptites ailes qui s'est glissé là lors du premier opus lorsqu'ils traversaient la Transylvannie et ses vampires (non j'en rajoute pas).

Bon, si vous avez tenu jusque-là je vous épargne la suite, ça devient un peu trop complexe. C'est même pas vraiment la moitié du film là et ça dure deux heures Sachez que ça n'a ni queue ni tête. On croirait un dessin animé pour gosse où la cohérence n'a pas été conviée.

Et qu'est-ce que c'est rapide. Ça enchaîne les scènes absurdes à un rythme éffreiné. C'est éprouvant à regarder.

Et puis qu'est-ce que c'est moche. Les couleurs sont criardes de partout avec du vert fluo, du jaune pisseu et du bleu lavande sur le même plan alors que c'est censé être un paysage naturel. Ces derniers jours j'avait maté des films vraiment joli mais là ça détonne clairement. Prévoyez de modifier vos réglages vidéo pour désaturer le truc.

Les effets numériques sont à chier mais pas tant que ça. Le problème c'est qu'il y en a partout et que bon, avoir un film avec de telles ambitions ça aurait nécessité un budget vfx colossal et je pense qu'en grosse partie est allé dans le casting.

Parceque là on est gâté : on a un bon vieux Schwarzy à la castagne, Jackie Chan à la cascade, Jason Flemyng a le rôle titre mais franchement il sert fait pale figure face aux autres. On a aussi Charles Dance qui voulait probablement un peu d'argent de poche pour faire deux ptites apparitions ici. On a même le dernier rôle de Rutger Hauer mais franchement, je l'ai pas vu. Faut dire que c'était moyennnement intéressant, j'ai un peu papilloné mais du coup je l'ai zappé le pauvre.

Qu'est-ce que c'est le dawa ce film. On a un dragon, la tour de Londres, de la castagne en prison, des magiciens, une sorcière, un cartographe, des pirates, un tsar, un maître du Kung-Fu, une simili-Mulan et j'en passe. Le tout condensé dans 2h. Une fois ce film fini, je pense que le réalisateur à mis un peu tout ce qu'il souhaitait aborder dans sa carrière dans un seul film. Et la moitié des gags sont bien lourdingues.

Rien que le titre du film c'est le bordel : en Russie et en Chine il s'apelle Viy 2 : Journey to China, mais aux USA c'est Journey to China : The Mystery of Iron Mask, en France c'est La légende du dragon. Et tous les titres sont justes, ils choisissent juste un pan différent de l'histoire mais ça illustre bien le merdier.

Le premier opus a mis près de dix ans a être fait et a été une galère sans nom mais a été l'un des plus gros du cinéma russe ce qui a permis cette suite. C'est une collaboration entre la russe et la chine. Le casting international est là pour rameuter du monde mais s'il vous plaît la prochaine fois calmez-vous sur le scénar, parceque bon autant les vfx dégueux c'est tolérable mais le script fourre-tout c'est indigeste.

(Ha, ne vous fiez pas au "similaire" en dessous de l'article, rien n'est similaire à ce film.)

Grave

Voilà un film un peu trash !

On suit l'arrivée en première année d'une école vétérinaire de Justine. Alors que le bizutage a lieu dans l'indifférence globale, elle va commencer à se découvrir de nouveaux goûts. Elle est plutôt habituée à être la gentille fille, première de la classe, végétarienne qui réussit tout. Mais là, cette nouvelle vie sera l'occasion qu'elle grandisse et se comprenne mieux.

Bon, je spoile un chouilla mais c'est suffisamment particulier : elle se rend compte qu'elle est ptet un peu anthropophage.

Bon, je vous dévoile pas plus de l'histoire mais voilà c'est un sujet un peu particulier quand même.

Bref, le film se veut très réaliste dans son cadre, l'esthétique, le scénar et tout ce qui fait que ça en devient très gênant. Le film a perturbé pas mal de monde lors de ses premières diffusions.

Le film est très… cru (titre en anglais du film) en n'hésitant pas à montrer les corps des acteurs. Et il n'hésite pas non plus à montrer de la barbaque…

Voilà, c'est pas un film à recommander à tout le monde. Rien que le propos est éliminatoire mais surtout, c'est pas spécialement suggéré.

Le film est vraiment très cool cela-dit. C'est un sujet rare, d'autant plus avec cette approche plutôt anodine. C'est pas un film d'horreur, ça en fait pas des caisses, ça veut pas faire flipper le spectateur. C'est vraiment la découverte d'un personnage pour un penchant très particulier.

Je pense vraiment que le film aurait pu passer inaperçu et être très banale si au lieu de se découvrir cannibale, le personnage aurait découvert son orientation sexuelle. C'est un personnage qui doute, qui a peur, qui ne connait pas, qui ne comprends pas, qui n'a personne pour en parler, qui découvre par inadvertance, maladroitement. Mais forcément avec cette autre thèmatique c'est bien plus déconcertant.

Bref, vraiment un très bon film avec de bons acteurs mais à ne pas regarder en mangeant (quoi que…).

The Dark Knight

Synopsis détaillé incoming, je vais vous spoile à mort mais franchement vous devriez voir vu ce film. Et puis le spoile n'empêche pas de profiter pleinement du film (au contraire même). C'est parti !

Le film débute directement par une scène de braquage ahurissante. C'est rythmé, ultra joli (caméra Imax, format d'image qui en jette toussa toussa). C'est bien malin avec le plan qui se déroule superbement où les malfrats se tuent tous les uns les autres progressivement dès que leur utilité devient dispensable.

On découvre que tout a été organisé par le Joker et qu'il est dans l'équipe lui aussi. Et c'est d'ailleurs le seul survivant, il se tire avec tout le pognon tout seul. Une scène d'intro en bonne et due forme, on croirait un peu du Heat.

On a ensuite droit à une scène de deal entre malfrats où de multiples Batman interviennent Le vrai Batman arrive en ridiculisant bien les ersatz comme il faut. Ça bourrepif dans tous les sens. Mais c'est clairement du menu fretin, Cillian Murphy fini menotter moins de deux minutes après son apparition (il fera pas carrière chez DC malgré son masque de l'épouvantail).

On fait connaissance du procureur Harvey Dent bellâtre blondinet s'évertuant à ramener un peu de justice en ce bas monde. Il fait ça en flirtant avec Rachel Dawes (ouai c'est la sœur de Jake Gyllehaal) à ses côtés dans un procès face au boss des gangsters locaux : Salvator Maroni (incarné par le frêre de Julia Roberts). Le témoin à la barre sort un flingue planqué, braque Harvey et malheureusement l'arme ne fonctionne pas ce qui permet de lancer un ptit "Haha Made in China" de la part des ricains. Tout ça permet de renforcer l'aura héroïque du procureur.

Lors d'un conseil d'administration, on voit Bruce Wayne pioncer face à un éventuel futur partenaire chinois ce qui va foutre un peu les boules à l'un des experts (en quoi ? on s'en fout) de Wayne Enterprise vis-à-vis de son patron.

On assiste à un dîner où Bruce et Harvey se rencontre pour la première fois où ils échangent leurs points de vue vis-à-vis de Batman et de la ville. Et Bruce le cache bien mais il tombe direct amoureux du procureur (tout du moins de sa vision). Il décide donc de lui apporter tout son soutien grâce à sa réputation, son pognon et l'appui de ses amis via une future réception.

On assiste ensuite à une réunion bien moins sélect avec tous les malfrats de Gotham réunissant (entre autre) Maroni. Là, on a le droit à une bonne vieille télé cathodique diffusant en live la visioconférence avec le potentiel partenaire chinois de Wayne Enteprise. Le chinois annonce qu'il a pris les devants et piqué tout leur pognon pour le mettre en sécurité et là le Joker débarque dans son joli costume violet. C'est la première scène où l'on découvre pourquoi cette incarnation du Joker est la meilleure de toutes les adaptations ciné. Il cabotine à un niveau astronomique. Il a des mimics, des tics, des mouvements compulsifs, un maquillage dégueu, gesticule, dévoile un plan ultra intelligent. Pour la moitié de tout le pognon de la pègre il se propose de tuer le justicier masqué. L'offre ne semble pas plaire à la pingre pègre mais par chance il s'était équipé de quelques grenades afin de pouvoir partir en tout quiètude. Sa tête est mise à pris à 500K$ mort, le double vivant.

Petite réunion au sommet (d'un immeuble où se trouve le projecteur utilisé par le Lieutenant Jim Gordon pour appeler Batman) entre le flic, le procureur et le justicier. On apprend que Lau (le potentiel partenaire chinois qui s'avère être en possession du pognon des malfaiteurs) s'est échappé à Hong Kong. Le flic accuse le procureur d'avoir des taupes parmis ses rangs, le procureur accuse le flic d'avoir aussi des taupes dans ses rangs pendant que Batman réflêchit à ce qu'il pourrait manger ce soir. Le procureur et le flic aimerait récupérer Lau pour le faire tomber et par la même récupérer tout le pognon des malandrins.

Afin de préparer sa mission d'extraction à Hong Kong, Bruce Wayne rencarde son brocanteur Lucius Fox pour qu'il lui trouve une nouvelle combinaison moins rigide. Le milliardaire (c'est Bruce mais aussi Batman pour ceux qui suivent pas) feint une balade bateau au large de la Chine pour s'approcher de sa cible. Lucius se rend personnellement à Hong Kong (attention les mirettes, c'est tout magnifique). Il annonce à Lau que Wayne Enteprise ne peut s'associer avec une personne dont la réputation est entâchée. Mais il s'agit en fait d'une filouterie de Morgan Freeman qui a en fait déposé un téléphone piégé au PC sécurité de la tour. C'est ce qui permettra au chevalier noir le soir venu d'intervenir. Roulé boulé, survol, boum, lumières qui clignottent, plan de caméra qui virevolte entre les gratte-ciels de Honk Kong, chinois qui parlent chinois, Batman qui volette et qui défonce des vitres, disparition surprise et enfin ceinturage/abduction de Lau pour finir par un récupérage par avion. Vite fait bien fait.

Le chinois est livré à Jim Gordon puis interrogé par Rachel Dawes. Il décide de donner les noms de toutes la pègre ce qui donne lieu à de jolies arrestations générales et un début de procèse rocambolesque (je le place rarement ce mot, c'est dommage).

Alors que tout semble aller en s'arrangeant pour Gotham, le Joker fait diffuser une vidéo de lui torturant un faux batman. Il veut que le vrai dévoile son identité sinon il tuera des innocents chaque jour.

Alors que se déroule la ptite fête organisé par Bruce Wayne dans l'une de ses tours avec tout le gratin de la haute. On découvre que Rachel qui fricotte avec Harvey semble pas mal fricoter avec Bruce également et qu'elle est parfaitement au courant de la double identité de ce dernier. Ça parade toussa toussa jusqu'au moment où le Joker fait irruption. Bruce s'éclipse et revient en Batman et il sauve Rachel qui a été balancé à travers la vitre du haut de l'immeuble. Au même moment d'autres haut-fonctionnaires sont éliminés.

On retrouve le couillon qui est l'expert présent lors du conseil d'adminstration de Wayne Enterprise. Après avoir fait son boulot il s'est rendu compte qu'une partie du pognon de la boîte partait dans une branche de R&D qui s'avère spécialisé dans la création des gadgets de Batman et compagnie. Il fait comprendre qu'il a compris que Bruce n'est pas que Bruce et annonce sa ferme intention d'avoir un peu de pognon pour la fermer mais il sera ridiculisé par Lucius qui l'enverra bouler.

Alors que se déroule une cérémonie officielle pour rendre hommage à la mort de certains hauts-fonctionnaires. Le Joker tente en vain d'abatre Maire mais le lieutenant Gordon se sacrifie et prend une balle à sa place. Harvey qui était présent sur place s'enfuie avec l'un des tueurs menotté au brancard de l'ambulance après avoir vu que celui-ci portait un badge portant le nom de Rachel Dawes. Il commence à perdre pied en apprenant que sa peut-être future femme est la nouvelle cible du Joker. Batman arrive à temps pour l'empêcher de basculer tout de suite.

Bruce prend la décision de révêler son identité afin de faire cesser le massacre. Résigné, il ne peut plus supporter autant de pertes. Face à la presse et au public (ainsi que Bruce Wayne), Harvey Dent annonce être le Batman et se rend afin de s'attirer les foudres du Joker tout en laissant le vrai Batman libre d'agir.

Rachel Dawes bouffe à tous les rateliers en embrassant Harvey Dent qui s'apprête à être transferé en prison en servant d'appat.

Grosse scène d'action en vlature. Grosse claque visuelle et sonore encore une fois avec de nombreux plans iconiques. Ça joue à qui qu'à le camion le plus lourd (ce qui est une excellente stratégie aux auto-tamponneuses). La batmobile se met à sauter au-dessus d'une voiture pour sauver le camion de Swat contenant Harvey. La moto fait ses ptits mouvements défiant les lois de la physique et parvient à éclater le camion du Joker qui sort en titubant un peu mais pas trop. Là c'est l'affrontement entre le Joker piéton implorant pour se faire percuter et le chevalier noir chevauchant sa moto aux pneus de 60cm de large qui préfère se jeter comme un merde plutôt que de le percuter ou de l'esquiver simplement. Batman choit. Le Joker s'approche et là par-derrière un flic le braque et on découvre son visage c'est Jim Gordon qui en fait n'était pas si mort que ça.

Joute verbale (avec quelques violences physiques pour pimenter) entre le Joker et le Batman dans la cellule d'interrogation du commissariat. Là, Batman apprend que Harvey et Rachel sont portés disparus et qu'ils sont très probablement tous deux à deux doigts de mourir. Il apprend qu'ils sont tous deux à l'opposé l'un de l'autre et qu'il ne peut donc en sauver qu'un des deux et qu'il doit donc choisir entre la femme qu'il aime et la personne la plus à même d'aider la populace de Gotham.

Les flics partent sauver Harvey, Batman motote pour sauver Rachel. Le psychopathe provoque le flic surveillant qui finira par craquer. C'est donc le début de la castagne mais pas de chance on la ne la vera mais le Joker parvient à prendre en otage le flic. Il sort avec son otage et réclame à passer son coup de fil qui déclenchera une bombe placé dans le bide d'un autre détenu ce qui provoque un sacré dawa dans le commissariat. Le Batman arrive là où se trouve Rachel mais il s'avère qu'il s'agit en fait d'Harvey, le Joker a intentionnellement inversé les deux localisations. Rachel fait boum, Harvey est sauvé de justesse mais sa face à moitié enduie d'un produit pétrochimique visiblement bien inflammable se fait à moitié dévisager.

Le couillon connaissant l'identité de Batman annonce qu'il va le révéler à la téloche. Au même moment, le Joker fait comprendre à la pègre locale que désormais la ville lui appartient et que donc elle travaille pour lui si elle veut continuer à exister. Il profite de cinq minutes dispo pour appeler la chaîne de télévision pour dire que ce que si le blaireau fait sa révélation ça lui ruinerait le fun et qu'il doit donc être mort dans l'heure sous peine de faire péter un hôpital.

Petite ellipse, les hopitaux se font évacuer en catastrophe, le Joker déguisé en infirmière rend une petite visite à Harvey Dent. Il lui fait un ptit laïus comme quoi il ne fait ça que pour s'amuser, qu'il n'a pas de plan en tête contrairement aux autres (pas de plans à long terme certe, mais continuellement des plans à court termes en ayant toujours une longueur d'avance le coco). Magnifique petit discours sur les non-intentions du Joker, il donne même un flingue à Harvey qui décide de jouer à pile-ou-face la vie du Joker.

Pendant ce temps, Bruce Wayne (pas Batman) sacrifie sa Lambo pour protéger le couillon menaçant de révéler son identité. C'est surtout l'occasion d'une ellipse. On ne sait pas ce qu'il est advenu du lancé de pièce. Cinq secondes plus tard le suspens est ruiné, le Joker utilise son gel hydroalcoolique (bien) et fait péter l'hôpital (pas bien).

Par chance à peu près 0 victime, les évacuations en bus ont bien sauvé le coup. Cependant il manque un bus à l'appel et donc ses 50 occupants.

Harvey va se boire un ptit coup au troquet du coin (mais son nouveau visage est bien moins efficace quant à rétention des liquides dans sa bouche). Bon, c'est pas vraiment pour épancher sa soif qu'il est là, mais pour questionner un flic lors de sa permission afin de trouver la seconde taupe dans l'équipe de Gordon qui s'est occupé de l'enlèvement de Rachel. Et je sais pas si c'est son nouveau reflet dans le miroir ou bien la rage d'avoir perdu sa copine mais est bien moins droit dans ses bottes. Il joue à pile-ou-face la vie du flic et pas de chance le flic a perdu.

On a ensuite la scène la plus contemporaine du film : plus tôt dans le film Lucius Fox le roi du gadget a utilisé un téléphone ayant un simili-sonar. Là, il vient de découvrir que son patron (c'est Bruce Wayne mais aussi Batman !!) a fait installé ce système de sonar dans tous les téléphones qu'il vend. Lucius est horrifié de l'atteinte aux libertés que ça représente (alors que c'est lui qui l'a inventé). La chauve-souris se veut rassurant, le RGPD, les cookies toussa et puis la base de donnée a une clé de cryptage qui n'est connue que d'une personne. Et cette personne ça sera … Lucius. Et ça ne l'enchante guère, il accepte de filer un ultime coup de main pour l'occasion mais qu'après c'est lettre de démission. Du coup il se retrouve tout seul avec une bonne cinquantaine d'écran bleuâtre et des micros sur environ 30myions de personnes à devoir écouter en live pour trouver le Joker.

Double Face heuuu Hardey Dent pardon, s'en prend maintenant au baron de la pègre Maroni pour trouver la taupe. Il crache le morceau mais a droit quand même à son lancé de pièce qui l'épargnera. Du coup, il lance ensuite sa pièce fétiche pour décider du sort de conducteur qui aura moins de chance. Ça démontre une fois de plus que Harvey est de moins en moins clean dans sa tête vu qu'il risque sa vie pour pas grand-chose. Bon, maintenant on sait que c'est un certain Ramirez.

Deux ferrys sont remplis pour évacuer la ville. Un est plein de taulards, l'autre de civils. Le Joker les a piégé (mais il a pas de plan, hein) tous les deux en les bourrant d'explosifs et en donnant les détonateurs d'un ferry dans l'autre et vice versa. Social Experiments Time : le ferry déclenchant le détonateur faisant péter l'autre bateau sera épargné.

Harvey continue ses ptites affaires. Il a retrouvé Ramirez qui est en fait une assez haut-gradée que l'on a aperçu plusieurs fois déjà. Il la braque et la force à appeler la femme de Jim Gordon pour qu'ils prennent la fuite.

Batman tente d'intervenir là où se trouve le Joker dans un immeuble en construction au bord de l'océan où l'on peut voir les deux ferries. Les flics sont déjà prêts à intervenir avec équipe d'intervention, snipers et tout, mais le justicier aimerait pouvoir avoir un peu d'avance pour gérer au mieux la situation. Il y a encore pas mal d'otages mais qui ont été déguisés en clown avec des armes factices scotchées aux poignets afin de se faire descendre par l'unité d'intervention qui mène l'assaut. Alors que les vrais malfrats sont eux déguisé en personnel soignant. Le super justicier s'en rend compte quelques secondes à l'avance et donc abîme un peu mais pas trop les flics pour sauver les otages. Ça castagne sévère. Forcément il est un peu seul et se retrouve acculé mais par un heureux coup de gravité et une planification hors pair, parvient à balancer les flics restants par-dessus bord. Bon il est pas méchant, ils sont juste suspendu dans le vide. Batman maintenant libéré des flics continue son ascension dans l'immeuble pour parvenir à l'étage où se trouve le psychopathe armé d'une barre de fer et entouré de trois molosses. La SPA peut faire la gueule vu le triste sort réservé aux clebs qui s'ils ne sont pas affublés d'ailes rétractiles risquent de pas s'en sortir.

Pendant que sur l'immeuble ça castagne, sur les ferries c'est pas vraiment une atmosphère de détente. Chacun veut faire péter le bateau de l'autre mais le poids de la mort d'un ferry complet parvient à calmer les ardeurs respectives.

Le Joker parvient à immobiliser la chauve-souris et attend impatiemment qu'un ferry fasse péter l'autre. Sa frustration grandit lorsqu'il comprend qu'au final les gens ne sont pas tant des monstres que ça. Grâce à l'un de ses gadgets, notre brusque masquée parvient à se défaire de sa brusque maquillée et l'envoie dans le vide l'empêchant de faire péter les bateaux. Il sort un autre gadget pour choper le Joker avant qu'il ne fasse la crèpe au sol et remonte son némésis.

On a donc droit à une ptite discussion cordiale entre les deux protagonistes. Après avoir balancé sa ptite analyse comme quoi ils se ressemblent pas mal tous les deux, le Joker révèle qu'Harvey Dent est en vie et qu'il a quelque peu changé de mentalité ces dernières heures. C'est encore un plan du Joker qui n'a pas de plan, qui tente désespérément de répandre le chaos dans Gotham. Cette scène est particulièrement classe avec la caméra qui tourne à 180° pour remettre le Joker dans le bon sens alors qu'il pend la tête en bas, comme pour souligner le rapport de force qui s'inverse une fois de plus en faveur du psychopathe.

Le lieutenent Gordon part à la rescousse de sa femme et ses gosses là où Rachel a eu sa fin explosive. Harvey l'attend et il est vraiment mad. Il menace la ptite famille. Le lieutenant fait ses excuses comme quoi il pouvait pas la sauver mais qu'il a quand même tenté et c'est l'intention qui compte. Bla bla bla. Le Joker a tout fait perdre là personne la plus droite pour montrer au monde que même le meilleur d'entre tous peut tomber plus bas que terre. Double Face retrouve la raison et décide de fêter ça en tirant à pile-ou-face une balle pour le Batman (qui va perdre), sa propre vie (qui va gagner) et la vie de Gordon (qui aura la chance d'avoir son jeté interrompu par Batman le trouble-fête en chef). Sous les yeux de Gordon et sa famille, les deux choient de l'immeuble (ouai ça tombe beaucoup dans ce film).

Bon le Batman avec sa combinaison bien rembourrée a un peu mal et est essouflé mais Double-Face a funestement crèpé. Batman décide de couvrir les méfaits du procureur (Dent, mais bon je voulais pas répéter son nom mais vous m'y avez forcé) afin qu'il garde une réputation et une aura de bienfaiteur de la ville tandis qu'il sera lui considéré en paria. Et pendant que ça balance de belles paroles toussa toussa, Lucius Fox coupe l'espionnage de masse, Gordon pète le projecteur pour appeler Batman. Le héros masqué s'enfuit avec sa moto ce qui déclenche l'apparition du générique.


Wow, mais quel film ma parole ! C'est dense, rythmé, complexe avec une tonne de personnages. Qu'est-ce que c'est bien !

Le film se veut super réaliste. Il s'entre bien dans la réalité avec des décors ultra plausible, on n'est pas dans une Gotham City fluorescente avec des statues démentielles comme dans Batman Forever, là c'est vraiment un New-York réaliste avec ses grattes-ciels existant et tout. Et d'ailleurs on en prend plein les mirettes : l'architecture si particulière de la ville est bien mise en exergue. On a très régulièrement des plans en intérieur vitrés où l'on peut admirer la vue des autres immeubles partout. Et contraiment à d'autres films de batman très sombres, ici il fait plutôt beau, c'est ensoleillé et tout. L'environnement est étouffant par tous ses immeubles et l'absence de verdure mais pour une fois on nous épargne une atmosphère sombre une météo de merde. Les scènes de nuit sont globalement pas très sombres.

On est gâté avec pas mal de plans aériens de toute beauté, ce qui permet une fois encore d'admirer les architectures des différents lieux.

Visuellement c'est superbe. Le film alterne constamment dans son format d'image passant d'un 16/9 avec un piqué et un grain de folie à un 2.39/1 plus classique légèrement plus flou. Et franchement à chaque fois que ça prend tout le 16/9 la qualité d'image est bluffante. Ces plans ont été filmés à la caméra Imax pellicule (pas numérique) donc avec de la pelloche de 70mm au lieu du 35mm habituel. C'est le genre de caméra qui était habituellement réservée à des documentaires ou bien des vidéos très spécifiques de part leur qualité et surtout du matos particulier requis. Ce sont des caméras bien plus massives et surtout les bobines ne permettent de filmer que quelques minutes tout au plus et coûtent bien plus chères.

Vue aérienne de Hong Kong en Imax

Et quand ça bouge c'est à s'en décrocher la mâchoire.

L'histoire est pas mal complexe avec des rebondissements et pas mal de questionnements sur la relativité du bien et du mal. Beaucoup de questionnement sur ce que les persos doivent faire ou non pour l'opinion du public. C'est assez inédit dans la franchise.

Le casting est en or avec beaucoup de gros acteurs. Mais au-delà de ça, c'est assez sympa de voir qu'ils n'ont pas lésiné sur les second-rôles voir les figurants. Il y a des montagnes de figurants dans ce film. Entre tous les hommes de mains, les armées de flics et de militaires mais aussi la foule de civiles. C'est impressionnant le nombre de personnes qui passent à l'écran. Ils ont dépensé sans compter.

Les effets numériques sont vraiment super subtils et même près de quinze ans plus tard ne jurent pas. Il n'y a vraiment que le rendu de Double Face qui commence à montrer les limites de ce qu'il était possible mais ça reste pardonnable. Franchement le film n'a pour l'instant pris aucune ride et faut dire qu'il n'a pas énormément de concurrent. C'est un film avec une sacrée envergure, une prestance qui force le respect, un scénar intelligent et des personnages intéressants.

Christopher Nolan a une filmographie impressionnante et ce film contribue à la réputation de son réalisateur. Un pur chef-d'œuvre à revoir régulièrement. On y retrouve aussi Hans Zimmer a la musique qui est resté dans ses cannons en étant tout de même plutôt discret.

Enemy

Film super étrange.

Un homme se rend compte qu'il a un sosie parfait.

Voilà j'en dévoile pas plus. Ça sera à vous de déchiffrer le film.

Le film est bien lent, il ne s'y passe que peu de choses. Il y a assez peu de dialogues, peu de musiques, peu d'action, peu d'explication. C'est très flou la première fois et à peine moins la seconde fois.

Lors de la découverte en salle la première fois, je me souviens de la réaction globale à la fin lorsque le générique arrive “Hein ?! C'est ? Fini ?” Ouaip, c'est abrupte et on a pas d'explication claire. Il va falloir aller piocher à droite à gauche, refaire gaffe à des détails.

Avec deux trois références supplémentaires c'est de suite plus facile à appréhender.

Visuellement c'est vraiment très beau. Très brut avec un étalonnage très jaune pisse. La désaturation et l'étalonnage très poussé rend tout moche et anxiogène. Du coup les décors semblent particulièrement déprimant alors que je suis persuadé qu'en vrai c'est pas du tout le cas.

L'architecture dans le film est vraiment très brute. La plupart des bâtiments sont en bétons avec des angles droits. Les tours d'habitations sont bien massives avec leurs motifs répétitifs ce qui contraste avec une tour qu'on aperçoit de temps à autres qui semblent être la seule échappatoire. Elle est toute en rondeur avec un design super moderne. Pareil, là où bosse Mary c'est bien moins bétonné avec un immeuble en acier+verre mais du coup elle se retrouve un peu à nue à la vue de tous…

Voilà, le film est sympa mais vraiment lent et mou et surtout n'en dévoile pas beaucoup ce qui peu être pas mal frustrant. Il y a un ptit côté Mulholland Drive mais en plus cohérent tout de même.

Ça va spoiler sec Bon, vous l'avez vu. Donc vous avez remarqué que l'on voit à plusieurs reprises des araignées dans le film. Déjà dans l'espèce de club privée ou des femmes peu vêtue écrase une araignée en spectacle devant tout un tas d'hommes plus ou moins mort intérieurement. Il y en a également une géante qui plâne au-dessus de la ville. Et surtout la toute dernière de la fin qui apparait là où *Helen* se trouve.

Et bien, il serait fort probable (ça n'a pas été confirmé officiellement) que les araignées représenteraient la faiblesse de Jake Gyllenhaal envers les femmes. Avec cette info, lors d'un revisionnage pas mal de détails gagnent en cohérence.

L'araignée géante au-dessus de la ville ressemble énormément à une série de Sculpture baptisée Maman que l'on retrouve un peu partout dans le monde. Il y a une page wikipedia à ce sujet Le nom de la sculpture est un indice supplémentaire.

Un autre élément encore plus subtil diffusée dans le vidéo club est le morceau The Cheater par Bob Kuban and the In-Men. Regardez un peu les paroles, c'est probablement pas anodin.

Blocky : un proxy DNS pour votre nunux

C'est un sujet pas mal à la mode ces derniers temps le DNS. C'est la pierre angulaire d'Internet. Sans le DNS à peu près tout le net s'effondre.

Celui qui contrôle le DNS contrôle le monde comme dirait l'autre. C'est d'ailleurs par ce biais que l'État fait taire les sites embarassants. Bref, c'est un outil sensible et qui mérite qu'on s'y intéresse.

À la base c'est un protocole assez simple où tout se balade en clair. Et donc qui dit en clair dit 0 sécurité. Dont tout chacun peut facilement épier les requêtes et réponses DNS de son réseau. Et il est également aisé pour n'importe quelle machine sur le trajet d'interecpter et de modifier ce qu'il circule.

Imaginez, vous demandez l'adresse de petit.partie.politique.minoritaire.fr et en réponse vous obtenez finalement l'adresse ip correspondant à censure.politique.fr . Ouai c'est un exemple super caricatural mais … c'est un peu ce qui se fait déjà. Lorsque vous demandez l'adresse IP de certains services, vous obtenez parfois rien en réponse suite à une décision de justice. C'est souvent des sites de diffusion culturelle qui sont impactés.

DNSSEC, DoT, DoH 🔗

Au fil du temps, on s'est rendu compte que le DNS c'est super mais que question sécurité il y avait du boulot.

Est donc arrivé DNSSEC qui permet de garantir qu'une réponse reçue n'a pas été modifiée. C'est donc tout un ptit paquet de cryptographie qui a été ajouté au protocole d'origine. C'est optionnel et d'ailleurs assez peu répandu (faites-le si vous possédez un domaine) et assez peu compris mais c'est quelque chose de capital.

Ça garantie l'intégrité de la réponse mais absolument pas la confidentialité des échanges. Si vous faites une requête pour le.terrorisme.pour.les.nuls, votre FAI le saura, votre routeur également et tous les membres de votre réseau local également mais rassurez-vous, vous pourrez être sûr que la réponse obtenue est légitime.

Bon, maintenant qu'on a l'assurance de l'authenticité de nos réponses, est-ce qu'il serait pas temps d'avoir droit à un peu plus d'intimité numérique ? Et c'est là qu'entre en scène deux nouveaux protocoles : DNS over TLS et DNS over HTTPS. En gros, on fait passer les requêtes DNS dans du TLS ou bien de l'HTTPS.

TLS c'est la couche de sécurisation assez standard qu'on retrouve dans de très nombreux protocoles. C'est ce qui est utilisé pour les mails par exemple, ou IRC mais son emploi le plus répandu est dans … HTTPS. Ouaip.

Et du coup quelle est la différence entre DoT et DoH ? Bha franchement pour l'utilisateur c'est sensiblement identique même si DoH a un petit avantage : il passe par HTTPS. Je m'explique : de très nombreux points d'accès libres sont très restreints et permettent d'utiliser le protocole DNS, HTTP et HTTPS et rien d'autre. Dans ce genre de cas, DoT ne fonctionnera pas car il sera bloqué contrairement à DoH.

Bref, en utilisant l'un de ces deux protocoles vous pouvez garantir que vos requêtes DNS ne seront lisibles que par votre résolveur DNS (le serveur) et votre ordinateur.

Le gros frein à l'adoption est que les systèmes d'exploitation actuels ne savent pas s'en débrouiller actuellement même s'il se murmure que pour Windows ça devrait arriver rapidement.

Here comes Blocky 🔗

Heureusement si le système d'exploitation ne sait pas le faire nativement, il est possible (tout du moins sous Linux, le reste m'en fout grave) de passer par un logiciel pour pallier ce manque. Je ne cherchais pas vraiment à le faire mais je suis tombé parfaitement par hasard sur un ptit logiciel en Go (j'adore) qui sert donc de proxy.

Blocky ! Il se fait passer pour un résolveur DNS classique, mais de son côté il parle soit DNS, soit DoT, soit DoH. Du coup vous allez pouvoir profiter de tous les avantages précédemment cités.

Il est super simple à mettre en place, léger et tourne sans faire d'histoire. Il a l'énorme avantage de pouvoir utiliser bien plus de serveur DNS que votre système d'exploitation : ici vous pouvez en mettre autant que vous voulez. Pour chaque requête qu'il reçoit, il enverra 2 requêtes vers 2 serveurs de sa liste : il transmettra la première réponse qu'il recevra. Et d'ailleurs les serveurs qui lui renverront des erreurs auront moins de chance d'être séléctionné les prochains coups. C'est tout con mais ça permet d'utiliser des résolveurs publiques à la fiabilité moindre sans pour autant en pâtir lorsqu'ils déconneront.

Un autre de ses atouts est la possibilité de ne plus être neutre. Quoi ?! Comment ?! Bha ouai mais c'est la mode désormais. Le but n'est pas de censurer mais de zapper du contenu non désiré. On peut s'en servir pour bloquer la pub. Voilà, vous allez pouvoir vous faire un truc à la pi-hole.

Ha, il fait cache aussi mais bon c'est plus classique pour un simili-résolveur DNS.

Voilà, il a toutes les bonnes features et pour l'instant rien a lui reprocher.

Dans les fonctionnalités que je n'ai pas testé également :

  • des stats à donner à bouffer à Prometheus
  • peut être consulté en DoH directement pour ceux utilisant Firefox par exemple

Gardez en tête que c'est un projet super récent (moins de six mois) et qu'il peut donc pas mal évoluer.

Installation 🔗

Je fais tourner ça sur mon routeur dans un ptit container Alpine. Je créé le container, lui affecte une IP.

Le template Alpine que j'utilise a quelques services assez inutiles que je vire, au boot je ne garde que … bha rien en fait. Ensuite, Blocky doit bosser en root. Donc bha pas d'user à créer. Vu que le container ne sert qu'à ça … bha je tolère sinon il aurait été pas mal de le faire tourner en tant qu'utilisateur normal et de lui rediriger les connexions entrantes vers un port >1024 à coup d'iptables.

Blocky n'est pas dans les dépots, mais c'est pas grave. Je le compile sur mon ordi mais à destination du routeur. Comme c'est du Go c'est super simple et rapide. GOARCH=arm GOARM=7 go build main.go

Au bout de quelques secondes on a un binaire d'une trentaine de Mo. Ouai là pour certains ça va paraître minuscule mais pour d'autre énormes.

En vrai c'est assez énorme pour un binaire mais comme c'est du statique ça intègre tout ce qu'il faut dedans. Il est possible de le réduire avec quelques options mais pour l'instant franchement pas trop besoin (-ldflags="-s -w" lors de la compilation).

Il ne reste plus qu'à déposer le binaire dans /usr/sbin/blocky par exemple.

Fichier init 🔗

Ouai je sais c'est horrible mais je n'utilise toujours pas systemd. J'ai donc dû me démener pendant des heures afin de pondre ce fichier d'init. Il n'y a pas à dire, systemd a vraiment simplifié la vie ⁿᵒⁿ.

/etc/init.d/blocky
#!/sbin/openrc-run

name="Blocky : DNS proxy"
command="/usr/sbin/blocky"
command_args="-c /etc/blocky.yml"
pidfile="/var/run/blocky.pid"
start_stop_daemon_args="-b -m"

Voilà, après ce paroxysme de la complexité, il faut quand même rendre le script éxécutable avec chmod +x /etc/init.d/blocky et on termine en apothéose avec l'activation au boot avec rc-update add blocky.

Fichier de conf 🔗

/etc/blocky.yml
upstream:
    # these external DNS resolvers will be used. Blocky picks 2 random resolvers from the list for each query
    # format for resolver: net:host:[port][/path]. net could be tcp, udp, tcp-tls or https (DoH). If port is empty, default port will be used (53 for udp and tcp, 853 for tcp-tls, 443 for https (Doh))
    externalResolvers:
# Les méchants
#      - udp:1.1.1.1
#      - udp:8.8.8.8
# FDN
#       - udp:80.67.169.12
#       - udp:[2001:910:800::40]
# LDN
#       - tcp-tls:2001:913::8:853 HS
#       - tcp-tls:80.67.188.188:853 HS
#       - tcp-tls:ns0.ldn-fai.net:853 HS
       - https://ldn-fai.net/dns-query
# Les Gentils
       - https://dns.hostux.net/dns-query

# Les Méchants bis
#       - tcp-tls:1.1.1.1:853
#       - https://cloudflare-dns.com/dns-query
#       - https://dns.nextdns.io/
#       - https://dns9.quad9.net/dns-query

# optional: custom IP address for domain name (with all sub-domains)
# example: query "printer.lan" or "my.printer.lan" will return 192.168.178.3
#customDNS:
#    mapping:
#      printer.lan: 192.168.178.3

# optional: definition, which DNS resolver should be used for queries to the domain (with all sub-domains).
# Example: Query client.fritz.box will ask DNS server 192.168.178.1. This is necessary for local network, to resolve clients by host name
#conditional:
#    mapping:
#      fritz.box: udp:192.168.178.1

# optional: use black and white lists to block queries (for example ads, trackers, adult pages etc.)
blocking:
    # definition of blacklist groups. Can be external link (http/https) or local file
    blackLists:
      ads:
        - https://s3.amazonaws.com/lists.disconnect.me/simple_ad.txt
        - https://raw.githubusercontent.com/StevenBlack/hosts/master/hosts
        - https://mirror1.malwaredomains.com/files/justdomains
        - http://sysctl.org/cameleon/hosts
        - https://zeustracker.abuse.ch/blocklist.php?download=domainblocklist
        - https://s3.amazonaws.com/lists.disconnect.me/simple_tracking.txt
      special:
        - https://hosts-file.net/ad_servers.txt
    # definition of whitelist groups. Attention: if the same group has black and whitelists, whitelists will be used to disable particular blacklist entries. If a group has only whitelist entries -> this means only domains from this list are allowed, all other domains will be blocked
    whiteLists:
      ads:
        - whitelist.txt
    # definition: which groups should be applied for which client
    clientGroupsBlock:
      # default will be used, if no special definition for a client name exists
      default:
        - ads
        - special
      # use client name or ip address
      #laptop.fritz.box:
      #  - ads
    # which response will be sent, if query is blocked:
    # zeroIp: 0.0.0.0 will be returned (default)
    # nxDomain: return NXDOMAIN as return code
    # comma separated list of destination IP adresses (for example: 192.100.100.15, 2001:0db8:85a3:08d3:1319:8a2e:0370:7344). Should contain ipv4 and ipv6 to cover all query types. Useful with running web server on this address to display the "blocked" page.
    blockType: zeroIp
    # optional: automatically list refresh period in minutes. Default: 4h.
    # Negative value -> deactivate automatically refresh.
    # 0 value -> use default
    refreshPeriod: 0

# optional: configuration for caching of DNS responses
caching:
  # amount in minutes, how long a response must be cached (min value).
  # If <=0, use response's TTL, if >0 use this value, if TTL is smaller
  # Default: 0
  minTime: 40
  # amount in minutes, how long a response must be cached (max value).
  # If <0, do not cache responses
  # If 0, use TTL
  # If > 0, use this value, if TTL is greater
  # Default: 0
  maxTime: 0

# optional: configuration of client name resolution
clientLookup:
  # optional: this DNS resolver will be used to perform reverse DNS lookup (typically local router)
  # upstream: udp:10.0.254
  # optional: some routers return multiple names for client (host name and user defined name). Define which single name should be used.
  # Example: take second name if present, if not take first name
  singleNameOrder:
      - 2
      - 1
  # optional: custom mapping of client name to IP addresses. Useful if reverse DNS does not work properly or just to have custom client names.
  clients:
    hermes:
      - 10.0.0.3
    huawei:
      - 10.1.0.10
# optional: configuration for prometheus metrics endpoint
prometheus:
  # enabled if true
  enable: false
  # url path, optional (default '/metrics')
  path: /metrics

# optional: write query information (question, answer, client, duration etc) to daily csv file
queryLog:
    # directory (should be mounted as volume in docker)
    dir: /var/log/blocky
    # if true, write one file per client. Writes all queries to single file otherwise
    perClient: true
    # if > 0, deletes log files which are older than ... days
    logRetentionDays: 7

# optional: DNS listener port, default 53 (UDP and TCP)
port: 53
# optional: HTTP listener port, default 0 = no http listener. If > 0, will be used for prometheus metrics, pprof, REST API, DoH ...
httpPort: 4000
# optional: HTTPS listener port, default 0 = no http listener. If > 0, will be used for prometheus metrics, pprof, REST API, DoH...
#httpsPort: 443
# mandatory, if https port > 0: path to cert and key file for SSL encryption
httpsCertFile: server.crt
httpsKeyFile: server.key
# optional: use this DNS server to resolve blacklist urls and upstream DNS servers (DOH). Useful if no DNS resolver is configured and blocky needs to resolve a host name. Format net:IP:port, net must be udp or tcp
bootstrapDns: tcp:10.0.0.254
# optional: Log level (one from debug, info, warn, error). Default: info
logLevel: info

Voilà c'est le fichier de conf de base avec au final très peu de modification. Il est bien commenté donc vous devriez pouvoir vous en dépatouiller sans encombres.

Il ne restera plus qu'à configurer vos machines pour utiliser ce résolveur DNS en éditant leur /etc/resolv.conf respectifs ou bien en éditant la configuration du serveur DHCP (plus efficace).

PS : l'article est parti plus tôt que prévu avant d'être parfaitement fini, désolé.

Prisoners

Premier film de Denis Villeneuve que j'ai vu. Sacrée expérience.

En Bretagne (sisi je vous jure), deux familles passent un bon moment ensembles. Alors que les ados regardent la téloche et que les parents finissent de dîner, ils se rendent compte que deux gamines de huit ans manquent à l'appel. Après avoir tout fouillé, ils font appel à la police. Un camping-car avait été aperçu plus tôt dans les alentours.

La police le retrouve et alors qu'ils vont l'intercepter, il se plante volontairement contre un arbre à faible allure (enfin l'arbre était à l'arrêt). Ils choppent le suspect, l'interrogent.

Voilà, c'est juste le tout début. L'histoire est vraiment super. J'aime bien les enquêtes policières, quand ça patauge, quand les flics sont borderlines (sans être cliché) et tout. Je ne suis pas contre une lichette de mystère tant que ça reste réaliste et qu'il n'y ait pas de trou dans la raquette. Bha là, c'est à peu près ça.

Le film est assez long et on avance pas. Pas trop d'indice, peu de personnages, peu d'action. On en vient à se demander si les parents sont pas en cause, ptet le flic ? ou bien le pauvre gamin un peu attardé ? Et à chaque revisionnage tout se tient. Tous les personnages sont crédibles dans leur rôle, tout ce qui se passe a un sens. Tout est carré.

Les acteurs parviennent à être pile dans le ton.

  • Hugh Jackman le prepper bourrin qui semble ultra sincère prêt à tout pour retrouver sa fille
  • Terrence Howard complètement effondré qui se retrouve embarqué malgré lui dans des emmerdes sans nom
  • Jake Gyllenhaal en flic tourmenté plein de tics dévoué à 100% devant faire face à tout un tas de personnes peu compréhensives
  • Paul Dano qui reste incompréhensible pile comme il faut

Ils portent bien le film. Et tout ça c'est posé sur l'écran d'une façon ultra clean. L'image est ultra nette, pas mal désaturée avec très souvent de subtils mouvements de caméra. C'est superbe. Les environnements sont subjectivements moches, mais rendent ultra bien.

Photo extraite du film où l'on voit l'arrière d'un camping-car sale

Ce genre de plan est superbe. La lumière du feu, la crasse sur la carosserie, le léger flou sur l'arrière-plan, le cadre ultra rapproché étouffant…

Il pleut constamment dans cette Pennsylvannie (ha non c'est pas la Bretagne) de fin d'Automne. C'est étouffant. Il a l'air de cailler. Déjà que l'ambiance est pas tip-top du fait de la double disparition mais alors là, ça plombe d'autant plus.

On a très peu de musique. C'est austère et très fonctionnel sur ce point.

Pas un feel good mais un super Thriller.

Spoiler Du coup…

À la fin…

Il est retrouvé le père ?

Arrival

Denis Villeneuve est un réalisateur que j'adore. Quand en plus dès l'intro il nous met du Max Richter pour la musique, c'est forcément un combo qui me touche particulièrement.

Lorsque j'ai vu ce film au cinéma il y a quatre ans à sa sortie, il m'avait laissé sur la fin. La conclusion ne m'avait pas plus. Aujourd'hui cependant, connaissant le dénouement (enfin je m'en rappelais vaguement) j'ai trouvé ça vraiment super. Comme quoi même l'auto-spoil c'est pas forcément négatif, bien au contraire.

Comme tous les films du réalisateur, c'est beau. Je sais pas comment il se débrouille, que ce soit des films de science-fiction, ou plus réaliste, ça a toujours de la gueule. Même pour montrer des trucs (faussement) anodins. Un simple paysage devient un tableau, superbement composé avec des couleurs agréables pas trop saturée mais pas non plus fadasse. Le tout avec un rythme très contemplatif, reposant.

Le film n'est pas du tout un film d'action, ça parle "d'invasion" ou plutôt d'arrivée de vaisseau extra-terrestre sur Terre. Mais ici, c'est un scénario plus pacifique : 12 vaisseaux immenses de a la taille de gratte-ciel viennent se garer à quelques dizaines de mètres du sol à divers endroits de la planète. Les différents pays collaborent pour tenter de gérer la situation. Des équipes de scientifiques rentrent dans les vaisseaux et rentrent en contacts avec des Héptapodes (des sortes de grosses mains à 7 doigts). Petit à petit un dialogue écrit s'instaure et commence un long travail d'apprentissage. Le temps passe et les tensions internationales s'enveniment et vous allez regarder la suite vous-même.

Ici, pas d'horreur, pas d'action trépidante mais plus un ptit côté scientifique tentant de déchiffrer une langue inconnue. Il y des moments d'appréhension, des fulgurences, des flashbacks, des flashforwards. C'est ultra plaisant à regarder.

Bon j'ai envie d'en parler un peu plus mais du coup ça va spoiler sec.

Spoilers 🔗

Bon, je vais raconter un peu plus les évènements.

En gros, Amy Adams est donc une linguiste hors pair dans le monde. Elle est célibataire et au moment de l'arrivée des aliens n'a pas d'enfant. Elle collabore avec Jeremy Renner qui est un physicien qui tombera sous le charme scientifique de la linguiste.

Ils ne se connaissaient pas avant. J'explicite clairement parceque visiblement certaines personnes n'ont pas tout capté du film. Bref, reprenons. À eux deux, ils vont plancher à fond sur le langage écrit (enfin dessiné) à base de cercle des aliens. Et plus le temps passe, plus elle fait de rêve de sa fille mourrant jeune d'un cancer ou maladie du même genre. Dans ses rêves, on ne voit jamais le père qui est peu présent.

On apprend notamment que le regard du père vis-à-vis de sa fille a profondément changé suite à une chose qu'à dit sa mère. Les avancées sur la compréhension du langage vont bons trains au point où il commence à y avoir progressivement des échanges entre humains et heptapodes malgré les réticences des gouvernements et des militaires qui commencent à perdre patience. Les tensions internationales s'enveniment progressivement au point où il y a une escalade progressive de la violence. Au début, les pays collaboraient (mais pas trop quand même) scientifiquement en partageant les découvertes et étant en lien permanent. Mais ce temps est révolu et c'en est au point où la Chine (niark niark fallait un méchant, autant qu'il soit communiste !) menace de déclencher une guerre envers les aliens.

Le film insiste beaucoup sur le concept de boucle. Le langage alien s'incrit dans des cercles. On nous explique qu'ils n'ont pas de début ni de fin. Le nom rêvé de la gamine est "Hannah" qui est un palyndrome et peut donc s'écrire dans les deux sens, mais plus loin encore on peut l'écrire en boucle : "hannahannahannahannahannah".

D'ailleurs, ce n'est pas dit dans le film, mais je spécule que la communication orale des aliens c'est pareil. Ils s'empressent de dire que ça ne ressemble pas à de la communication ni rien, mais je suis un peu persuadé qu'il s'agit d'une communication où les informations sont toutes condensées dans un seul son qui est juste "joué" pendant un certains temps. En gros "1 son == 1 phrase". Je m'enflamme peut-être sur ce point, hein.

Le temps avance, plus ça va, plus la linguiste progresse et comprend le langage. Et là dans le film, on nous parle du fait que lorsque l'on une pratique une langue étrangère, le cerveau pense d'une autre manière. En gros, une langue influence la façon de penser. Et du coup, plus elle pratique ce nouveau langage, plus son cerveau évolue au point où elle finit par avoir des facultés proches de celle des aliens. Il s'avère qu'elle développe le pouvoir de vivre le temps de façon… moins linéaire dirons-nous. Les rêves qu'elle fait et qui sont de plus en plus présent de sa fille sont en fait des instants du futur, qu'elle vivra plus tard. Sa fille n'est donc pas encore née. Elle connaît déjà son tragique destin même si elle ne connait pas encore le père, même si on va pas se le cacher, il s'agit d'un éminent scientifique. Le seul éminent scientifique que l'on voit dans le film c'est Jeremy Renner.

Et donc, on comprend mieux que ce qui a dramaticalement perturbé le père de la gamine c'est lorsqu'il a appris que sa fille allait mourir d'un cancer. D'autant plus qu'avant même de faire la gamine, la mère était au courant de la fatalité et qu'elle ne lui en a pas parlé. Sacré poids à porter par la mère d'ailleurs. Grosse surprise bien plombante pour le père aussi.

Concernant le dénouement du film c'est assez simple. La linguiste choppe un téléphone satellite, elle appelle directement le général chinois qui est à deux doigts de déclencher une guerre. Elle lui récite les dernières paroles de la défunte femme du général et le convainc de tout cesser.

Mais comment pouvait-elle connaitre le numéro et ces fameuses paroles ? Et bha elle rêve en live sa future rencontre avec le général dans une soirée mondaine. Il lui donne sciemment son numéro et lui glisse à l'oreille ses paroles. Il a compris qu'elle pouvait "voyager" dans le temps spirituellement et qu'elle a besoin de ces informations pour dénouer le bordel ambiant. Il délite le paradoxe temporel.

Et du coup, pourquoi les aliens sont venus puis repartis ? Ils annoncent qu'ils sont venus parcequ'ils auront besoin de l'aide des humains dans 3000 ans. Ouai c'est cool mais pourquoi venir maintenant s'ils ont besoin de nous dans des milliers d'années. Bon déjà premièrement, là, ils ont le temps. Si ça se trouve dans 3000 ans ça sera un peu le bordel pour eux, autant se préparer et pas faire les trucs au dernier moment. Donc le fait que les humains parviennent à déchiffrer leur langage et donc à communiquer avec eux pour un évènement futur ça peut aider.

Mais je pense surtout que les Aliens sont venus pour nous sauver. Plusieurs scénarii possibles. On se serait entretués et rien que le fait de savoir qu'il existe une vie extraterrestre pourrait permettre à l'Humanité d'envisager la vie autrement. Ça serait l'élément déclencheur à une paie mondiale durable avec pourquoi pas une abolition du racisme, de la xénophobie et tout (ouai je suis très optimiste).

Un autre scénar plausible serait que l'apprentissage de cette langue développe la faculté d'appréhender le temps différemment et donc d'entrevoir le futur. Cela permettrait à l'Humanité d'éviter un cataclysme menant à la fin de notre espèce. Mais je ne pense pas que ce soit vraiment l'hypothèse crédible. Le futur ne peut être changé. Sinon, la linguiste ne ferait pas sa fille en sachant qu'elle mourrait rapidement. Le futur peut être vécu différemment en appréciant d'autant plus l'instant présent (carpe diem toussa) mais il est immuable. Du coup, si cataclysme il devait y avoir d'ici 3000 ans, nous ne pourrions aider les héptapodes le moment venu.

Bref, je pense que j'ai trop écrit sur le sujet. Je suis peut-être parti trop loin dans les suppositions et que je me suis fait un film un peu trop foufou et que je suis complètement à côté de la plaque mais ce film est vraiment génial.

House Of Flying Daggers

Je regarde très peu de films chinois et là j'ai fait une exception. Ce film est apparemment issu du folklore chinois et a eu un beau budget. Et le résultat est vraiment super. Visuellement déjà ça claque pas mal. Les décors sont superbes. J'ai d'ailleurs un ptit faible pour les forêts de bambou bien épais. C'est superbe.

Les costumes, les armes, c'est vraiment la classe. Et les chorégraphies de baston sont oufs. Si ça se trouve c'est assez classique dans le cinéma Hong-Kongais/Chinois mais je suis pas habitué. Certains mouvements bien qu'absolument pas réalistes sont tout bonnement superbes.

Niveau histoire c'est assez compliqué avec des twists et tout. Mais en gros, à l'époque médiéval, une femme aveugle se fait mettre en prison pour s'être fait à moitié violé dans un bordel. (Ouai je comprends pas trop la logique du truc m'enfin, vous verrez). Le chef de police local pense qu'il s'agit en fait de la fille de l'ancien chef des Poignards Volants qui est un groupe de rebels contre le pouvoir. Le chef de la police monte donc un stratagème avec son meilleur homme pour qu'il se fasse passer pour un renégat et qu'il libère la meuf. Le plan se déroule sans accrocs, ils parviennent à s'échapper. Le mec feint de tomber amoureux en tombant amoureux.

Bref, c'est un film d'action, d'aventure tenté de romance mais sans que ça ne soit trop lourdot non plus.

Il y a de la castagne à l'arc, de la castagne à la pique, de la castagne à l'épée, de la castagne au fourreau, de la castagne au poignard, de la castagne à la manche, de la castagne au bambou. Si vous aimez la castagne vous trouverez chaussure à votre pied. Et si vous en trouvez de la meilleure ailleurs, alors … bha voilà.

Récap 10 : Mai 2020

La fin de 55 jours de confinement. La vie normale revient petit à petit. Décevant, hein ?

Blog 🔗

Peu d'articles ce mois-ci. Pas trop d'inspiration malgré le temps libre.

En bref ce mois-ci : 4 articles, 17 commentaires, 18 visionnages, 654291 requêtes, 47933 visiteurs uniques pour 16.66 Go de trafic.

Films 🔗

Je me suis fait l'intégrale de la saga Le parrain c'était vraiment chouette même si je trouve que c'est un poil surcôté. J'ai eu quelques congés du coup j'ai vraiment maté plus de films que d'habitude. Quasiment que des découvertes, pas de revisionnages de films connus quasiment.

Musique 🔗

Ce mois-ci une petite sélection de clips incongrus.

On commence avec le groupe Rivers Of Nihil pour leur clip de Where Owls Know My Name. Ce clip est d'une beauté certaine avec ses looks qui détonnent en cette pincée de Psychédélisme.

Maintenant on passe au groupe Infant Annihilator qui a enfanté du clip de Three Bastards. C'est un groupe habitué à ne pas être trop sérieux et bha effectivement ils ne le sont pas.

Un ptit tour chez le glorious nipon avec LadyBaby pour le clip de Nippon Manju. N'hésitez-pas à baisser le volume, faudrait pas chopper une mauvaise réputation auprès de vos voisins ! Bon je pense que le clip est suffisamment explicite, vous comprendrez pourquoi il a droit à sa ptite place ici.

Vous aimez les patates ? C'est vrai que c'est bon les patates surtout avec Mononc Serge.

Nuxeries 🔗

Tiens j'ai découvert un ptit truc sur Gentoo : les paquets dits en version live (installé direct depuis le dernier commit git), bha on peut installer en vrai à partir du commit qu'on veut. Pour ça il suffit de rajouter EGIT_COMMIT="blablabla" emerge votre_paquet -av" et voilà. Simple efficace.

Et justement dans les paquets en version live que j'utilise il y a mesa. C'est une brique assez importante sur les unix car c'est l'implémentation d'Opengl (enfin les différentes versions) et le Vulkan. C'est donc un paquet dont dépend à peu près tous les softs graphiques accélérés. Bref, c'est un morceau que je mets à jour assez régulièrement ce qui permet d'avoir quelques ptites optimisations de temps à autres (pas tous les jours, hein), des corrections de bugs ou bien des ptits bouts supplémentaires d'opengl. Sauf que là, pas de bol, j'ai eu deux emmerdes d'affilées, un glitch graphique dans Qutebrowser. Ce bug a été corrigé le lendemain (je mets pas à jour tous les jours mais assez régulièrement quand même). J'ai eu par contre un autre bug un peu plus chiant, toutes les applis pétées au point de ne pas démarrer, (pas même sway ni xorg ni rien).

Là c'était donc plus problématique. D'autant plus que je ne savais pas exactement de quel jour datait la dernière mise à jour. Il a donc fallu que je remonte de quelques jours en arrière dans le git de mesa à tester au peu au hasard à partir de quand ça a pété. Au bout d'une quinzaine d'essai j'ai trouvé le commit précis à partir duquel ça a commencé à merdouiller. Ensuite, ne sachant pas trop comment report ça, je me suis rué sur le bon salon irc (#dri-devel sur freenode). J'y ai trouvé le bon dev, je lui ai parlé du truc et moins d'une heure après il y avait un nouveau commit avec le patch qui va bien mergé et déjà disponible pour tout le monde :-)

Merci Marek Olsak et tous les autres devs qui minent de rien abatent un boulot énorme. Voilà, si vous non plus vous savez pas coder ni même n'avez les compétences pour débugguer, vous pouvez quand même contribuer au Libre.

Vidéos 🔗

Ce mois-ci je vous file un lien pour un sketch de Mike Ward lors du festival de Montreux. C'est un humoriste du Québec qui nous raconte un peu comment ça se passe dans l'intimité avec sa femme. Une belle tranche de rire sublimé par son accent et ses expressions.

Cette année c'est les vingt ans du studio de jeux vidéo Arkane. Du coup Noclip a fait un super documentaire retraçant leur histoire. Il y a même des vidéos inédites de trois de leurs jeux avortés dont The Crossing qui avait l'air vraiment super mais aussi un potentiel Half Life : Episode 3 ou tout du moins un spin-off. Bref, très intéressant à voir.

Continuer à mentir sur son web UA ?

Le User-Agent est un logiciel qu'utilise un … utilisateur. Dans le cas du web, c'est votre navigateur web.

Quelques User-Agent dans la nature 🔗

Quand vous vous promenez sur le web, vous ne le savez ptet pas mais vous envoyez à chacun des sites que vous visitez le nom de votre navigateur. Mais attention, c'est pas un nom simple et logique.

Firefox 🔗

Par exemple si vous utilisez Firefox, il va pas envoyer Firefox 77, non non, il va plutôt envoyer Mozilla/5.0 (Windows NT 6.1; WOW64; rv:77.0) Gecko/20190101 Firefox/77.0

C'est pas super digeste pour un non-initié. Mais en gros dans cet exemple ça donne l'information concernant l'OS, la version du navigateur, la version du moteur du rendu. C'est plutôt précis et à peu près cohérent.

Safari 🔗

Si vous êtes plutôt utilisateur de Safari sur Mac ça aura une allure de ce genre Mozilla/5.0 (Macintosh; Intel Mac OS X 10_9_3) AppleWebKit/537.75.14 (KHTML, like Gecko) Version/7.0.3 Safari/7046A194A . Ça devient un peu foutraque tout ça avec près de la moitié des infos qui sont fausses ou juste plus vraiment d'actualité.

Chrome 🔗

Vous êtes encore plus diaboliques et utilisez le vrai Chrome sur un Windows ? Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/70.0.3538.77 Safari/537.36 Là c'est digne d'un bullshit artist. À peu près tout est faux… Ça se fait passer pour Firefox, pour Safari, pour KHTML, bref pour tout le monde. C'est une accumulation de croutes pour tenter d'être compatible avec des sites biens pourris.

Edge 🔗

Bon allez pour le fun je vous montre celui d'Edge le navigateur méconnu d'une ptite startup États-Unienne : Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/70.0.3538.102 Safari/537.36 Edge/18.19582 . Toujours plus ! Il me tarde de voir ce que ça racontera dans vingt ans !

But why ? 🔗

Si vous vous demandez pourquoi les navigateurs s'identifient comme ça, il faut remonter dans le temps. Il n'y a pas si longtemps, les sites ouaib utilisaient des feintes pour construire leurs pages au lieu de se contenter de ce qui était standardisé. Du coup, pour s'afficher correctement, ils tentaient de détecter quel navigateur était utilisé afin d'envoyer un contenu différent.

Mais les navigateurs évoluaient vite et se sont mis à s'imiter les uns les autres et ont tenté de deviner les logiques utilisées dans la détection pour forcer les sites ouaibs à leur envoyer le contenu prévu pour un autre navigateur. Et ça s'est enchaîné…

Et Donc ? 🔗

Les plus assidus auront remarqué que j'avais déjà parlé de ça il y a un an et demi dans cet article. Du coup pourquoi je vous emmerde encore avec cette histoire ? Et bien en fait j'avais envie d'écrire.

Ha et aussi parceque c'est revenu sur le tapis sur IRC l'autre jour et je me suis donc décidé à tenter le diable. Dans l'article en conclusion j'avais dit que "ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non, on peut rien y changer" . J'aimerai pouvoir vous apporter une réponse un peu moins normande.

J'ai confé mon navigateur (le chouette Qutebrowser ) pour qu'il envoie comme information Quterbrowser. Voilà, tout simplement. Pas de fioriture.

KoiKiKass ? 🔗

Et vous savez quoi ? Après quelques jours, tout fonctionne bien.

Tout ? Non ! Quelque part sur le web un petit fournisseur de services résiste aux bonnes pratiques et à la neutralité des navigateurs web. Les gens derrière ces sites ouaib, mais est-il encore nécessaire de les présenter, y-a-t-il quelqu'un sur ce site qui ne les connais pas ?

Ha bon :-/ Ça va, baissez les mains, baissez les mains, je vais faire les présentations.

Il s'agit de Youtube, un petit site de vidéo et Google Maps, un petit site de cartographie. On peut probablement excuser leur difficulté à mettre à jour leurs sites ouaib pour s'adapter au web moderne…

Bref, fini le foutage de gueule. J'affirme clairement pas qu'aucun autre site ne déconnera, mais ces quelques jours je ne suis tombé sur aucun autre merdouillant parmi mes habitudes régulières de surf.

Par exemple, Youtube change d'affichage et perd au passage le mode sombre. Il ne permet plus de voir le livechat sur les vidéos en disposant. Alors que, le même navigateur, s'annonçant différemment y arrive parfaitement. C'est donc soit l'incompétence soit de la malveillance. Google Maps perd l'affichage 3D sur la vue satellite. Est-ce vraiment de l'incompétence pour la boîte qui reçoit le plus de visite au monde et qui édite le navigateur le plus utilisé au monde ?

Bref, je garde mon User-agent qui ment pas et je ne mens désormais qu'à Google. Si vous voulez faire pareil avec Qutebrowser rendez-vous dans votre :

~/.config/qutebrowser/config.py config.set('content.headers.user_agent',"Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/70.0.3538.77 Safari/537.36", '*://www.youtube.com/*')
voilà voilà.

Candyman (1992)

Dans le Chicago (je reconnais la Willis Tower grâce à Flight Simulator, c'est dire mon expertise) du début des années 90, on va suivre une étudiante en … trucs … qui cherche à écrire sa thèse sur les légendes urbaines. Une légende est particulièrement populaire, celle du Candyman. Il s'agirait d'une chose qui apparait dans votre dos si jamais vous dites cinq fois d'affilées son nom devant un miroir (ouai le genre de truc qui risque pas trop d'arriver par inadvertance heureusement). Et cette chose ensuite est pas spécialement heureuse d'être là et devrait en théorie être plutôt brève tout comme votre vie. Un coup de crochet (pluggué sur son moignon sanguinolant) devrait vous refaire la façade.

Cette histoire est donc ultra véridique vraie de vraie dans les bas quartiers de Chicago. Et notre étudiante jolie ptite blondinette se rend donc là-bas, au milieu de tous les loubards pas super accueillant. Elle a besoin de photos pour sa thèse et puis elle s'est donnée du mal en allant à la bibliothèque pour chercher dans les microfilms des journaux pour trouver des indices donc vous pensez bien qu'elle est déterminée. Elle trouve l'appart où vivrait le fameux Candyman. Elle prend plein de photos mais pas de chance la pellicule est bien vite terminée, elle va devoir revenir.

Quelques jours plus tard la revoilà. Elle se fait repérer par quelques racailles qui décident de lui refaire le portrait dans les chiottes les plus crades du quartier. Elle porte plainte, parvient à faire arrêter le coupable qui l'a bien abîmé avec un crochet (comme le Candyman ! whouuu)

Bon je vous laisse tout de même une part à découvrir.

Le film est sympatique et très ancré années 90. Les looks sont supportables, mais l'absence de téléphone portables et d'Internet complique pas mal les choses. C'est assez drôle à voir et du coup ça serait pas mal différent si jamais il devait y avoir un remake (Oh wait, c'est prévu pour cette année).

Sur certains aspects le film fait penser à Hellraiser, même si là on est bien moins dans le fantastique. Et en fait c'est assez logique, ça sort également de la tête de Clive Barker.

La musique est vraiment sympatique alors qu'elle ne fait pas ultra typée film d'horreur. Du piano et des choeur, calmes, presque romantique mais jamais léger.

Visuellement le film est plutôt sage sauf la scène d'intro filmée à la Skycam ce qui pour l'époque était une première. Maintenant ça serait fait au drone mais … forcément à l'époque c'était moins simple. Ça fait un peu pensé à Zodiac ce plan, mais en plus granuleux.

Dans le film, on nous sort le coup des apparts côte-à-côte qui sont en fait relié par un trou derrière le miroir de la salle de bain. Rhaaalala ce qu'il faut pas entendre. Et bien il s'avère que c'est vrai à Chicago. Il y a déjà eu plusieurs meurtres où le meurtrier est passé par ça… o___o

D'ailleurs dans les autres trucs chelous, l'actrice principale aurait été hypnotisé pour filmer certaines scènes. o__o Il faut ce qu'il faut.

Ils ont réellement tourné là où se déroule le film. Sauf que c'est réellement un quartier contrôlé par les gangs. Ils ont donc embauché une partie des autochtones afin de s'assurer le bon déroulement du tournage. Un camionette a quand même reçu un tir mais sans plus de conséquence.

Voilà, un film cool à voir et à écouter.

Westworld

Avant d'être une série ayant la lourde tâche de succéder à Games Of Thrones pour HBO, il s'agit avant tout d'un film de Michael Chrichton. L'intrigue est à similaire à celle de la série mais en bien plus simplifiée (forcément vu le format). On est donc dans un monde où a été créé un parc d'attraction scindé en trois parties distinctes visant à recréer des univers différents. On a donc un monde recréant la Rome antique, un autre plus médiéval européen et un dernier concentré sur le Far West. Ces trois mondes sont des reproductions fidèles (keuf keuf) peuplés non pas d'acteurs mais de robots. Ces robots sont là pour divertir les riches clients qui viennent vivre de chouettes aventures à base de meurtres, de sexe plus ou moins consentit, de castagne dans les saloons, d'orgies romaines ou bien de banquets médiévaux.

C'est cher, mais qu'est-ce qu'on s'y amuse ! En plus d'être servils les robots sont également inofensifs puisqu'ils ne peuvent blesser ces raclures d'humains. Tout ça est ultra hightech grâce à des mainframes à la pointe de la technologie. It would be a shame if …

Le pitch est plutôt cool même si du haut de son demi-siècle le film a pris cher. L'image a un grain de l'époque et on a le droit à de très rares musiques vraiment discrètes. Dans les acteurs on a le méchant Yul Brynner qui inspirra Schwarzy pour incarner un Terminator flippant. Faut dire que sa rigidité, son manque d'expression faciales, son regard vide avec ses reflets lumineux est clairement le bon point du film. Toujours au rayon acteurs on retrouve ici le papa de Josh Brolin et c'est indéniable, il y a un air de famille.

C'est marrant de voir que la vision moderne que l'on dépeint du western dans les films a pas mal changé. Ici, ça semble pas mal coloré et propre alors que maintenant la plupart des films accouchent de quelque chose de plus terne et poussiéreux.

Voilà, c'était sympa mais franchement la série est quand même bien mieux. Les quelques effets spéciaux numériques sont parmi les tous premiers du cinéma, rien que pour ça, ça vaut le coup d'être vu.

Prince Of Darkness

Dès les premières secondes, ce film fleure bon le John Carpenter. Je l'ai découvert à l'instant et dès les premières images, on voit le texte du générique et là paf on a le droit à sa font Albertus. On a aussi du synthé quelques secondes plus tard bien dans la veine de ce qu'il fait. C'est plutôt discret mais c'est lancinant et ça monte progressivement sur … très longtemps.

Le film est assez cool mais pas non plus ouf. C'est assez lent, petit à petit un simili-huis-clos se met en place. La tension monte.

L'histoire raconte que dans une église des USA un curé (ou prêtre ou truc du genre) meurt. Il gardait depuis toujours une porte menant dans le sous-sol où visiblement il gardait un bouquin et des trucs étranges. Le nouveau gonze en charge de ça prévient un pote à lui professeur scientifique spécialisé dans … heu … les trucs bizoires (?).

Le prof, se rend sur les lieux et décident de faire venir toute une armada de scientifiques de différents domaines. Des biologistes, des linguistes, des … ouai bon on s'en fout. Tout ce petit monde afflue sans être mis au courant et là premier truc bizarre, tous les clodos du secteur (dont Alice Cooper fait partit) s'attroupent et fixent constamment l'église en étant à moitié figés.

Bon, il se passe des trucs de plus en plus étranges et certains des scientifiques disparaissent petit à petit.

Le film est sympatique, mais on sent un peu le manque de moyens et surtout certains points laissent un peu à désirer. Paradoxalement, je trouve les décors assez cheapos et pourtant ils ont rajouté tout un tas de matos scientifique et tout, donc il y avait quand même du budget sur ce point. La pièce que gardait le curé aurait pu être bien plus flippante et creepy par exemple.

On sent beaucoup la pate The Thing ici. On a une équipe de scientifiques isolés, qui deviennent parano des uns des autres…

Le "héros" (ouai il est pas non plus mis tant en avant que ça) porte la moustache comme personne. Sérieux avec un tel engin, on a de suite confiance en lui ! D'ailleurs dans les films de plus de 20 ans j'aime bien jouer au jeu du “Si je m'habille comme ça dans la rue, est-ce qu'on se foutrait de moi ?” Ça permet de juger un peu le style vestimentaire et capilaire et sur ce point le film tient la route.

Au casting, on retrouve des habitués de Carpenter mais aussi Dirk Blocker qui incarne Hitchcock dans Brooklyn 99 (mais forcément en beaucoup plus jeune).

Voilà, le film a pas trop mal vieilli d'un point de vue esthétique. Il est super sobre sur les effets visuels donc ça va. Et puis il nous gratifie de vieux ordis, c'est sympa de sa part.

Spoilers Le déroulement final me laisse quelque peu dubitatif. Tout ça semble si fragile.

Et puis la communication à base de Tachyon provenant du futur… ça sert à quoi ? Juste permettre le ptit twist final où la meuf reviendra en 1999 ? C'est cher payé pour pas chipette, ptet qu'on se serait contenté d'un simple reflet dans le miroir avec un sourir démoniaque, non ?

Jojo Rabbit

Taika Waititi est un réalisateur et acteur en train de monter assez haut ces dernières années. Il a quand même pondu l'un des tout meilleurs films de vampires avec What We Do In The Shadows qui a ensuite été adapté en série (à voir absolument). Il manie l'humour superbement. Et là avec Jojo Rabbit il s'attaque à la Seconde Guerre Mondiale et au nazisme.

Mais le pire, c'est qu'il aborde une facette un peu moins explorée qu'est l'embrigadement et la vie du peuple allemand pendant cette période. On suit le quotidien d'un mioche de dix piges souhaitant être un parfait petit nazis. Il a les posters, va dans les camps d'embrigadement est fier d'être blond la totale quoi. Il a pour ami imaginaire… le führer himself !

Le film est vraiment super drôle sans pour autant tourner à la bouffonnerie. Il sait ralentir, prendre son temps et garder des moments sombres sans désamorcer la tension par une blague potache. Il ose montrer des trucs horribles et laisser ça quelque temps. Suffisamment longtemps pour qu'on s'imprègne et qu'on se rapelle que malgré la comédie c'était tout de même une période particulière.

Le film est vraiment chouette avec tout un tas de personnages attachants. On a donc Jojo avec sa ptite bouille qui joue super bien et aussi son pote Yorki qui est génial. J'ai adoré le personnage interprêté par Sam Rockwell (j'adore cet acteur faut dire) qui est probablement le plus drôle du lot.

Et derrière la comédie, il y a tout un discours très censé et bienveillant de la mère du petit. Elle contre-balance les ardeurs de son fils sans non plus l'enfoncer. Elle est toujours habillée avec des couleurs et du maquillage alors que son fils aime porter les uniformes ternes et tristouilles. Bref, les deux sont opposés au possible, mais ils s'aiment quand même. Ils sont super mignons ensemble malrgré leur relation compliquée.

Le film est super joli à voir et adopte une palette de couleur qui détonne. Et quand le film devient plus sérieux c'est souvent bien moins saturé.

Et d'ailleurs à un moment précis, il y a quelques plans sur des maisons semblant dotés d'yeux. C'est assez étrange, je sais pas trop le but recherché.

Bref, film super drôle sur le nazisme et la vie en Allemagne.

SVG fait à la main

Je suis pas doué du tout en graphisme. Il y a fort longtemps, j'ai tâté du Photoshop, du 3D Studio Max (ça remonte à vraiment très longtemps). J'ai vu un peu ce qu'on pouvait faire avec ces outils, vraiment des trucs ultras basique et voilà.

La dernière fois que j'ai pondu un truc graphique, c'était ma favicon dégueulasse il y a près de trois ans. Et franchement c'était bien pourri. Un bitmap de 32x32 où j'ai posé les pixels uns les uns après les autres.

Pourquoi changer ? 🔗

la favicon avant les modifs est cadenas vert sur lequel est marqué TLS, c'est vraiment très mal fait

Pas besoin d'explication

La blagounette à l'époque était de faire une imitation pourrie de l'icône du cadenas vert d'une connexion sécurisée. La blague de merde qui n'a amusé personne (pas même moi). Et franchement la favicon je la vois jamais. Enfin si, dans le lecteur de flux RSS (ouai je me suis abonné à moi-même dans l'espoir de voir apparaître un article que quelqu'un aurait eu l'amabilité de me rédiger. Et en fait il y a un second endroit où je vois cette favicon, c'est lorsqu'un lien vers mon site est posté sur le Fediverse. Là, ça pique les yeux parcequ'elle est postée en gros avec un upscale des plus baveux. C'est ce qui m'a convaincu de m'y mettre.

Une nouvelle piste 🔗

Ce matin j'ai donc entrepris de moderniser ça. Un ptit tour sur Can I Use histoire de s'assurer que le SVG passe bien. Bon c'est possible pour 65% de la population, bien mais pas top. Mais bon, au pire … bha ça s'affichera pas et puis voilà, c'est pas bien grave.

Bon, ensuite que dessiner ? Rhaaa sacré question. Et j'ai eu un peu de mal :

  • Tux compliqué à faire et puis un peu trop soupé de ce manchot
  • Cadenas j'ai déjà fait la blague
  • Clavier le format est trop petit pour un rendu satisfaisant
  • Quad Damage rhaaa c'est tentant quand même
  • Terminal c'est cliché, j'aime beaucoup, mais on en voit vraiment partout
  • RJ45 : enfin un connecteur femelle plus précisément !

Ouaip je me suis arrêté là en mixant avec un simili-prompt de shell.

Bon, faut choisir les couleurs… et galère ! J'ai repioché dans la palette du site en appuyant un peu le violet et voilà.

Bon, j'ai le motif en tête, la palette yapuka.

Dessinner c'est pas gagné 🔗

J'ai maté déjà un peu des svg sur le ouaib de connecteur RJ45. Il y en a des pas mal du tout, j'ai failli craquer mais je préfèrre que ce soit du fait maison. Je suis donc allé faire un tour sur un éditeur de SVG en ligne. J'ai fait un peu mumuse, c'est pas mal du tout. J'ai un rendu qui me satisfait pas mal.

Je télécharge le SVG : BAM 8Ko ! hmmm pour un truc aussi petit et vectoriel c'est le choc. Je dégaine mon éditeur de texte et là, l'horreur, des lignes et des lignes de trucs dans tous les sens. Je vais y faire le ménage.

La perfection ne s'atteint lorsqu'on peut plus rien à jarter 🔗

Je commence à dégager une ligne, j'enregistre, j'affiche le résultat… rien ne change. J'en regarde une autre qui semble assez pleine de vide, je la vire, j'enregistre je regarde… ça a la même gueule. Je fais ça quelques fois et là je commence à virer des éléments importants, c'est pas cool.

Au bout de 5 minutes j'ai viré tout un tas de lignes superflues je suis plus qu'à 5Ko. J'ai presque perdu la moitié du poids du fichier sans que l'aspect visuel n'ait bougé d'un iota.

Bon ensuite je remarque que les coordonnées des éléments visuels ont tout un tas de chiffres après leur virgule et franchement j'ai un peu dessiné à main levé, j'ai pas besoin d'une telle précision. Du coup j'arrondis les coordonnées de partout et je gagne encore pas mal mais c'est toujours bien mastoc.

À la main pour des formes simples 🔗

Finalement, en ayant un peu regardé la syntaxe que ça a, je me dis que je pourrai très probablement en réécrire une partie à la main directement pour gagner pas mal de place. Je commence par indenter le fichier de partout et à bien séparer chaque élément sur sa propre ligne pour pouvoir bosser plus proprement. Ensuite je commence par créer un premier rectangle pour dessiner les contacts du connecteurs. La syntaxe est plutôt simple et logique, il s'agit de balise xml où l'on indique les coordonnées, la taille, la largeur, la couleur et voilà. J'en fous 8 et c'est bon, j'incrémente juste la position en x et c'est torché.

Ensuite pour le texte, j'ai conservé ce qu'avait fait l'éditeur, j'ai viré deux trois attributs superflus. J'ai rajouté un rectangle blanc pour le prompt.

Je m'attaque ensuite à la forme du connecteur. Là la syntaxe est pas trop mal foutue non plus. Il s'agit d'un élément path avec une couleur de fond et surtout le trajet. On définit un point de départ avec M XX,YY avec XX et YY étant les coordonnées. Jusque-là c'est facile, maintenant vu que c'est une forme super simple tout en angle droit, j'ai indiqué v-300 pour indiquer qu'il faut se déplacer verticalement de -300, puis h55 pour se déplacer horizontalement de 55… Et on clôture la forme par Z. C'est super simple et c'est assez compacte comme notation.

Bon, j'ai mon icône de terminée, je m'étais autorisé jusqu'à 2Ko et je suis bien en-dessous. Du coup est-ce que je m'offrirais pas un ptit truc en plus ?

Allez, je vais tenter d'animer un peu le truc, j'aimerai faire clignotter le rectangle du prompt. Après deux minutes de recherche sur le web, ça a l'air facile d'accès. On rajoute un tag, deux attributs une ligne et hop c'est bon. Adjugé vendu.

Tadaaaaa ! 🔗

Je passe le bousin dans SVG OMG qui permet d'alléger le SVG en l'alterrant soit pas du tout soit suffisamment peu pour que ça soit très tolérable. Je gagne encore quelques petits octets.

résultat final

Et voilà pour 796 octets (447 compressé) le rendu final

J'en suis super content.

C'était fun à faire, j'ai appris un peu mieux comment était foutu les SVG. En plus c'est largement plus beau que mon truc précédent et ça reste joli à n'importe quelle taille.

The Witch

Vers 1630 aux USA (mais forcément vue l'époque… pas encore les USA), des colons se font chasser de la colonie. Ils seraient pas assez chrétiens (et pourtant vu le discours…) aux yeux des habitants et s'en vont donc seuls habités au milieu de nul part dans la cambrousse. La famille est composée du père qui travaille dur dehors, la mère travaillant à l'intérieur et 4 gamins. L'ambiance est pas des plus jouasse, les récoltes de bouffes n'augurent rien de bon, il fait moche, c'est boueux, isolé, il semble faire froid et pas mal humide.

Alors que la plus grande gamine distrait le plus jeune bambin, celui-ci disparait mystérieusement. Les recherches ne donnent rien. L'ambiance ne s'améliore décidément pas. Je vous laisse le plaisir de découvrir la suite.

Ce film n'est pas joyeux, on sent que la famille est dans une sacré merde et franchement l'environnement est loin d'être idylique. Ça contraste avec tous pleins de films vantant la colonisation de l'Amérique du nord de cette époque. Ici, c'est vraiment dur, moche, on a peur de chopper froid rien qu'en matant le film. C'est tout désaturé et ça a beau ne pas être encore l'hiver, c'est déjà tout grisâtre et tristoune. Il y a dû y avoir un sacré travail de fait pour obtenir ce rendu visuel.

En plus, si comme moi vous êtes pas vraiment porté sur la religion, ici vous allez vous en prendre plein la gueule. Tout est régi par Dieu, Dieu, Dieu. Alors quand le malheur s'abat sur eux, ça prie, un gamin disparait, ça prie, ils ont pas de bouffe, ça prie… Haaa c'est probablement le côté le plus horrifique du film. Biensûr, c'est voulu, c'est pas un reproche que je fais au film.

Je ne vous spoile pas trop mais bon vu le titre vous vous doutez que ça va parler sorcellerie. Et franchement cet aspect est super bien amené. On en vient à douter, est-ce que nous aussi on est tombé dans le piège d'y croire ?

Les acteurs sont bons, les décors sont moches à souhait, l'image est belle, l'histoire est cool. C'est un excellent premier film. C'est le même réalisateur que The Lighthouse qui était lui ausis très particulier. Ici, c'est tout de même plus traditionnel mais quand même particulier.

Bon par contre je dois vous spoiler quelques trucs donc si vous l'avez pas vu… soyez prévenus. Bon c'est bon, on est entre gens biens, les autres sont partis. Bref, quelques petits détails permettant d'aider à la compréhension du film.

  • Il parait que la graisse de bébé non baptisé est l'un des ingrédients pour voler, ce qui explique pourquoi Sam s'est fait choper et pourquoi la sorcière s'enduit de son cadavre.
  • C'est assez obvious mais bon au cas où : les béliers sont associés au satanisme et à la sorcellerie (leur tête avec la barbichette, les 2 oreilles et les 2 cornes formant le fameux pentagramme).
  • Lors des "procès" contre de soit-disant sorcières, des témoins racontèrent qu'ils se faisaient torturer par les sorcières ayant pris l'apparence de divers animaux pour les mordre/pincer/étrangler/s'asseoir sur eux, tout ce qui arrive à Caleb avant de mourir
  • On pensait, à l'époque, que les sorcières ne pouvaient pas dire une prière en entier. Ceci explique pourquoi les deux jumeaux s'arrêtent en plein milieu et pourquoi les autres sont inquiétés.

Voilà, super film sombre et dérangeant, j'attend le prochain film du réalisateur avec impatience.

The Cell

Je n'avais pas vu ce film depuis au moins quinze ans. Je n'avais plus que quelques bribes de souvenirs.

En gros je me souvenais que c'était un mec pas bien clean qui s'amusait à enlever des meufs. Il se retrouvait dans le coma en ayant tout de même une victime potentiellement sauvable. Mais ne sachant pas où se trouve la victime, il fallait parvenir à entrer en contact avec lui. Et dans l'histoire il y a une technologie permettant de rentrer dans l'esprit d'une personne via … heu … des combinaisons à l'allure de muscles.

Et bha ces souvenirs étaient plutôt valides. J'avais beaucoup d'images qui m'étaient restées en tête sans trop pouvoir les replacer dans le bon contexte. Et c'est tout à fait compréhensible. On se retrouve à explorer l'esprit (donc un truc quand même un peu onirique, fantasmagorique) d'un psychopathe ayant tué pas mal de monde (donc un peu plus cauchemardesque d'un coup).

Et c'est vrai que le film a une esthétique qui en jette même 20 ans plus tard. Les effets spéciaux sont vraiment pas pourris et surtout les mise en scène, les décors et tout : WOW ! Sérieux, ça a une allure démente. Quand on rentre dans l'esprit du gamin comateux en début de film c'est déjà pas mal du tout. La meuf dans sa robe blanche en plume de piaf au milieu des dunes c'est super cool.

Mais quand on rentre dans la tête du tueur, c'est un régal. La scène du mec sur son trône avec les draperies accrochées dans le dos qui se retire lorsqu'il avance (vous verrez quand vous le verrez) c'est somptueux. Ça inspire une classe sans nom.

Les scènes qui doivent faire flipper sont biens réussies. La pauvre meuf prisonnière c'est pas mal fait mais au final j'ai le sentiement que le film n'a pas grand-chose à raconter. L'histoire c'est presque un prétexte pour montrer des trucs visuellement accrocheurs.

Le concept est pas mal, mais le scénar est assez … convenu. Il n'y a pas vraiment de rebondissement, c'est au final un peu trop court et trop simple. Le film aurait gagné en ayant un scénar plus tarabiscoté. C'est décevant parcequ'avec toutes ses idées visuelles ça aurait mérité de durer un peu plus.

Les costumes des persos habituellement c'est un truc qui me passe un peu au-dessus. Mais là, c'est vraiment cool. Jennifer Lopez a le droit à des robes pas dégueux mais surtout le psychopathe, lui, a le droit à de purs costumes. Je sais pas trop pourquoi il me fait penser à du Silent Hill ou bien au clip Firestarter de Prodigy par moment. À un moment on croirait qu'il a une sorte de cape à écaille du plus bel effet. À un autre moment il semble habiller d'or matelassé, le genre de truc que tu revêtirais bien pour aller à la poste déposer ton chèque de solde-de-tous-comptes. Bref, c'est lui le mieux sapper du film.

Moralité : le film est cool mais pourrait être excellent avec une meilleure histoire.

Re-Animator

Datant de 1985 ce film peut effectivement avoir des allures de nanar sur certains points mais il est quand même vraiment très bon. Bien typé années 80, avec une histoire tirée de H.P. Lovecraft, on a le droit à tout un tas de ptit cadeau : du sexe, du sang, du gore, de l'humour, des personnages truculents. Bref, c'est un super divertissement généreux.

On est donc dans un hôpital où arrive un nouvel étudiant ayant fait ses premières armes auprès du Docteur Hans Gruber (ouai comme dans Die Hard mais c'est pas le même et puis c'est sorti avant). Son ancien mentor était en quête de faire revivre les cadavres par le biais d'un sérum vert fluorescent (non ça n'a aucun intéret comme détail mais c'est joli). Bon, c'est très approximatif comme technique encore mais ça produit tout de même des résultats. Son nouveau prof en la matière jouie d'une très bonne réputation mais il semblerait que ce ne soit que via du plagiat toussa toussa. Bref, le prof et le nouvel élève ne sont pas en supers termes.

Bon, va y avoir des morts et des tentatives de remise sur pied. Il y a de la castagne, de l'amour, des organes qui volent de la cervelle qui éclate. C'est pas très propre à regarder, prévoyez une serviette pour éviter les éclaboussures.

Le jeu des acteurs est bon d'ailleurs mention spéciale à Herbert West qui est superbement interprêté par Jeffrey Combs qui jouait l'inspecteur Milton Dammers dans The Frighteners. Cet acteur est une sorte d'Albert Dupontel américain : particulièrement étrange et comique à souhait. J'aime beaucoup ce personnage.

Le film regorge de ptits détails qui ne sont pas tous explicites. C'est la première fois que je voyais ce film et je pense que je découvrirai pas mals de trucs supplémentaires en le rematant un coup.

Il y a eu deux suites visiblement mais je dois avouer que j'ai un peu peur que la qualité se soit effondrées. Je garderai la surprise pour le moment.

Vivarium

Un film super intriguant et mystérieux.

Un jeune couple se cherche un nouveau logement. Ils se rendent dans une ptite boutique d'un promoteur visiblement. Le vendeur est particulièrement louche et malaisant. Mais à un point qu'il est difficile de ne pas pouffer de rire face à son décalage.

Bref, les voilà partis pour visiter une baraque dans un lotissement flambant neuf. Et c'est … calme … monotone … flippant. Il y a des dizaines/centaines de baraques similaires en tout point dans un ton de vert dégueulasse et ce à perte de vue. J'ai toujours trouvé les suburbs à l'américaine assez flippant et là on est en plein dedans (mais au Royaume-uni). Le vendeur sort son speech pendant la visite puis lorsqu'ils ont le dos tourné s'éclipse tel un ninja, on ne le reverra plus.

Notre gentil ptit couple à la fois soulagé et sacrément surpris décide donc de regagner leur baraque et rentrer chez eux. Sauf que bha chez eux maintenant c'est cette nouvelle baraque, sans aucun voisin ni rien. Ils ont beau rouler jusqu'à l'épuisement de leur réservoir d'essence ils finissent toujours au même point. Impossible de s'extirper de ces baraques toutes identiques à perte de vue.

Et c'est le début de l'enfer. On est pas face à un film d'horreur mais face à un film malaisant et étrange.

Nos deux héros se retrouvent tout seul là dans une baraque qu'ils voulaient pas forcément. Ils vont brûler la baraque en espérant susciter une réaction de quelque chose.

Ils s'endorment après avoir observé le brasier pendant des heures. Ils sont vautrés sur le trottoir face à leur maison, blottis l'un contre l'autre. Au réveil, la maison est là. Intacte. Accueillante. Verte.

Et il y a également un carton qui les attend devant. Dedans se trouve un bébé et un petit mot leur expliquant qu'ils doivent l'élever s'ils espèrent pouvoir s'en sortir. Et là … Bha j'arrête de raconter. Je vous laisse le plaisir de la découverte du film.

J'ai vraiment beaucoup aimé le film. Ce type d'histoire tout plein de mystère mystèrieux, j'adore. Ça rappelle The Twilight Zone : c'est un concept simple et efficace. Les acteurs sont bons. On a le droit à toute une palette d'émotions avec quand même majoritairement des scènes dérangeantes.

Le rythme posé et son décor terne et monotone permet à son ambiance de s'imposer. Le gamin est oppressant au possible (comme un vrai, non ?). On se demande qu'elle peut être l'issue.

Le cadre a beau être charmant ou tout du moins neutre, on est étouffé. Même le soleil radieux et ces quelques nuages avec leur forme cliché sont révulsants. Et puis l'ennui… le gamin encore une fois qui est sorti d'un peu de nul part et qui fait flipper.

Bref, si vous voulez un feel good movie ne regardez pas ça.

Les ptits fichiers en racine de site ouaib

Ouai j'ai pas trop su comment les appeler. Je n'ai pas trouvé de nom, du coup je pourrai tenter ma chance…

… bha non je trouve pas. Et vous ?

Je parle donc des quelques fichiers que l'on peut poser en racine d'un site à différentes fins. Ils sont optionnels, d'ailleurs j'en ai que deux de la liste (le troisième vous surprendra !).

Allez sans plus attendre, démarrons (vous sentez la hype montée ? non ! :-/ ).

robots.txt 🔗

Ce fichier est à destination des … robots. Il permet de donner quelques instructions pour les trucs qui visitent votre site ouaib. Et quand je dis trucs ça peut être moteur de recherche, logiciel de web scraping ou juste des logiciels d'archivage.

Le but initial était d'indiquer quelles parties d'un site ouaib ne devaient pas être indexé. Tout le contenu d'un site n'a pas forcément vocation à être public ou tout du moins facilement retrouvable.

Du coup, ce ptit fichier peut parfois receler des ptits trésors. Ce qui a l'effet inverse de ce qui est escompté.

Le fichier a une syntaxe assez simple et peut même maintenant contenir d'autres informations pour les crawlers afin qu'ils indexent un peu mieux votre site. Dans les trucs pas mal, il y a le fait de pouvoir spécifier votre sitemap (on le voit plus bas).

Une autre est également l'instruction Indexpage qui permet d'indiquer qu'une page est un index vers d'autres pages. Ça permet à certains moteurs de recherche de mieux comprendre ce qu'ils sont en train de lire et donc de potentiellement mieux vous indexer.

Alors bien entendu tout ça, c'est pas une science exacte. Le fichier n'est là qu'à titre indicatif, rien ne force les gens à prendre en compte ce fichier et à le respecter. Et certaines instructions ne sont pas comprises par tout le monde.

Bref, le Disallow: qui vous permet d'exclure certaines pages des moteurs est à peu près compris de tous mais le reste c'est très aléatoire. Et je le répète un coup encore, si vous ne voulez pas qu'un truc apparaisse sur le net, l'indiquer dans votre robots.txt confirme son existence et n'oblige en rien à être respecté.

security.txt 🔗

Ce fichier à destination d'humains permet principalement d'indiquer comment communiquer avec le webmaster (ce terme est tombé en désuétude :-/ ) à propos des failles de sécus. Il permet d'indiquer avec quelle adresse communiquer, dans quelle langue, avec quelle clé gpg. Bref quelques informations de base.

Pour plus d'info vous avez l'article de Y0no.

Perso je n'en ai pas. Faut dire qu'ayant un site statique et n'utilisant pas gpg et mon mail étant présent sur le site… ça n'apporterait pas grand-chose de plus.

ads.txt 🔗

Ce fichier sert les sites commerciaux utilisant la pub. Maintenant la pub sur le web fonctionne en grande partie sur un système d'enchère en temps réel. C'est assez complexe (alors qu'un simple bloqueur de pub virra toutes ces merdes). Bref il permet d'indiquer quels sont les revendeurs autorisés pour les emplacements de pub.

Ces fichiers sont globalement inintéressants à moins que vous ne cherchiez des noms de boites qui participent à la pollution du web.

humans.txt 🔗

J'ai commencé l'article avec un fichier destiné aux robots, bah celui-là est destiné aux humains. Et surtout il parle des humains derrière le site. Donc c'est pour présenter l'équipe qui construit le site que vous lisez.

On peut donc y présenter les créateurs de contenu, les hébergeurs, les adminsys, l'équipe de la compta sans qui tout cela n'aurait pas été possible, remercier les mamans de chacun… Bref, on peut y mettre un peu ce que l'on veut.

On peut y ajouter quelques informations plus génériques comme, par-exemple des liens vers les réseaux sociaux ou bien où est situé géographiquement le site. On peut tout aussi bien présenter les outils utilisés pour créer/héberger le site.

Même sa syntaxe est pas spécialement gravée dans le marbre, c'est assez libre. C'est au final plus proche de la page de remerciement qu'un truc technique.

sitemap.xml 🔗

Celui-ci est un peu différent mais mérite tout de même sa ptite place ici. Il est généralement construit automatiquement par les générateurs de site web et non à la main contrairement à tous les précédents.

Ce fichier est à destination des différents crawlers du web (moteur de recherche principalement). C'est une sorte de plan exhaustif du site ouaib. Il peut contenir un lien vers chacune des pages web avec à chaque fois la date de dernière modification.

La combinaison de ces deux informations permet aux moteurs de recherche de mettre à jour ses informations pour revenir indexer ou non les pages qu'il connait déjà. Ce fichier est très souvent visité par crawlers et donc adapter leur comportement.

C'est donc très important de chouchouter ce fichier si vous voulez un bon SEO. Sa syntaxe est assez stricte et la plupart des générateurs de sites font déjà un bon boulot pour le générer.


Un jour, on pourrait aller explorer ce qu'on peut mettre dans le /.well-known/

The Taking Of Deborah Logan

Les premières images m'ont fait peur. J'ai cru que ça allait être un énième found-footage de jumpscares. Mais par chance on est pas mal épargné.

On a donc une ptite équipe de trois personnes qui s'attèlent à la réalisation d'un documentaire sur la maladie d'Alzheimer. Ils décident contre quelques menues monnaies d'interroger une gentille dame de la cambrousse (tout du moins pas d'une métropole) des states pour suivre un peu son parcours toussa. Cette dame est un poil réticente mais sa fille finit par la convaincre que l'argent est nécessaire et en plus le deal comprend une partie des soins. Ça se déroule donc sur plusieurs jours où l'équipe réalise des interviews et tout ne se passe pas forcément comme on pourrait s'y attendre.

Le film a comme on pouvait s'y attendre un rythme très cahotique au début avec des scènes où la tension s'installe progressivement et des scènes où bha tout retombe. C'est commun dans ce genre de truc. Mais heureusement très vite ça va s'emballer un peu plus au fur et à mesure.

Et franchement le film est très bon. Il sait être vraiment flippant. On arrive à croire et tout.

Par contre la toute fin est un peu trop éprouvante pour les yeux a mon goût. Sans surprise ça se passe dans le noir, mais on y voit vraiment pas grand-chose, avec un champ de vision bien réduit et ça secoue dans tous les sens. Et du coup, bha ça tente d'être crédible mais au point où ça devient vraiment compliqué à saisir ce qu'il se passe pour le dernier quart d'heure. C'est vraiment dommage jusqu'à présent c'était rondement mené.

Les personnages sont agréables avec la mère qui virevolte d'une humeur à l'autre en étant toute mimi de jour quand elle est lucide pour devenir ultra flippante dans son mode démoniaque. La fille qui est complètement désemparée qui est ultra contente d'avoir l'équipe de tournage avec elle pour faire face. Et du coup, pour une fois l'équipe de tournage n'est pas vu comme des pariah contrairement à pas mal de films du genre.

Si ce n'est pour son final, le film est vraiment excellent. Un mélange de Blairwitch Project, The Visit et Conjuring.

The Crazies

Dans une bourgade de l'Iowa, un brave Sheriff et son assistant profitent d'un match de baseball de l'équipe locale (America toussa toussa) lorsqu'un pécor du coin débarque sur le terrain avec un fusil. Le mec semble pas bien clair du coup le Shériff s'interpose et hop en vient à tuer le pauvre bougre qui allait vider son chargeur face à tout le public sur le flic.

Le lendemain, un autochtone enferme sa femme et son fils dans un placard puis fout le feu à la baraque. Ça fait quand même deux évènements pas bien net pour notre petit havre des USA.

Jusque-là ça va, le film se tient. Mais très vite ça s'emballe et ça devient meh meh meh. Et du coup, comme souvent quand je trouve un film naze, je n'arrive pas à m'empêcher de vous le spoiler.

Ça aurait pu être un poil mystérieux ou un poil survival horror mais non. Direct les gros sabots, l'armée qui arrive pour sauver les ploucs locaux (alors que le COVID-19 prouve bien que là-bas, si t'alignes pas le pognon le gouvernement n'en a rien à secouer de toi) avec des moyens hors du commun : des hélicos, un hôpital de fortune installé en dix minutes, toutes les bagnoles sont immobilisées… Bref, je sais pas si je me suis assoupi ou s'il y a eu une ellipse ou un peu de magie mais en un claquement de doigts tout a changé du tout au tout sans que les personnages ne s'en rendent compte.

Et puis c'est vraiment pas fin. Le héros a sa femme enceinte. Spoiler alert : son pote se sacrifie dans un élan de bravoure écœurant de m'as-tu-vu. Ha et puis la femme est (à peine enceinte) toujours en train de se faire sauver par son mari sans qui elle ne serait pas grand-chose. Il n'y a bien qu'à la fin du film que c'est un peu l'inverse (mais pas trop non plus, elle lui a tendu la main pour qu'il se relève quoi).

Dans la liste des clichés, on a le droit aux images satellites qui servent à rien. Le van noir aux vitres teintées qu'on sait pas trop ce qu'il fait mais qui est super louche. L'explosion nucléaire (sisi je vous jure !) que nos héros fuient de justesse. Le gentil militaire qui éxécute les ordres mais qui ne peut se résigner à tuer des civils. Le virus créé en laboratoire qui s'échappe, contamine tout le monde sauf le héros et sa femme. L'enfant qui voit sa mère se faire arrêter et du coup a le comportement le plus louche du monde en courant vers la bande de militaire qui tire à vue. La bagnole dans le grenier depuis des années mais qui est en parfait état de marche, mais aussi le camion chez le mécano mais également en parfait état de marche, les deux avec le plein d'essence. Les zombies qui mettent trente secondes avant de se décider à tuer les héros alors que pour les autres c'est bien plus rapide. Le mec qui s'est fait torturer avec les yeux cousus (enfin les paupières) qui se fait découdre la bouche (parceque oui, il n'avait pas uniquement les yeux (oui, les paupières) mais aussi la bouche), pour dire “Derrière toi !” alors que je le rapelle il peut pas voir. Les gens qui meurent d'une balle tout de suite mais les ceux qui ont un poil plus d'intéret scénaristique ont le droit à une ptite réplique ou un truc avant de mourir.

Je sais que bon, dans un film, il faut mettre un peu de ce genre de truc sinon ça serait un poil tristoune et le film ne se veut pas réaliste (je l'espère tout du moins), mais là c'est un poil too-much. Ça saute vraiment aux yeux et ça s'accumule. Franchement, on est pas loin du nanar sauf que l'emballage est pas dégueu. C'est vrai quoi, c'est dur de le classer dans les nanars au final parceque qu'il a des “vrais” acteurs. Il a de bons effets spéciaux, un sacré budget, ça fait péter des trucs, c'est plein d'hélicos, il y a une chiée de figurants. Bref, ça sent le pognon à plein nez et l'envie de bien faire, mais scénaristiquement ça vole pas haut et ces incohérences de partout ça plombe le truc.

Bref, il est pas drôle, il est pas intéressant et voilà, heureusement qu'il n'est long. En plus, les zombies du film sont pas terribles, ils sont très propres et pas complètement débiles non plus.

Ce film est un remake d'un film du même nom par George A Romero de 73. Voilà tout.

Bone Tomahawk

Je suis pas trop versé Western, surtout à l'ancienne. Mais à chaque fois que j'en vois un moderne j'apprécie.

On a donc un Sherif incarné par Kurt Russell qui devait bosser sur le plateau d'à côté pour Hateful Eight, un brave cowboy, une gachette vaniteuse et un adjoint au Shériff assez simplet mais gentil. Ce beau monde s'en va sauver la femme du brave cowboy des mains d'une tribu d'indiens troglodites cannibales. Et à l'évocation de ces trois derniers mots ça devrait éveiller votre curiosité. Parceque oui ma bonne dame va y avoir de la poussière et du sang.

D'ailleurs la première image c'est un égorgement. Bon c'est pas non plus un film qui étripe à tire l'arigot mais il y en a un peu quand même.

On a donc le droit à de magnifiques paysages dans la campagne du Grand Ouest, quelques scènes de panpan-boum boum et de féroces indiens. Et autant les scènes sanglantes sont crasseuses à souhait tout en étant juste, réalistes et crues, autant les moments plus calmes avec les paysages et les balades en canasson sont tout aussi réussies.

D'ailleurs le rythme du film est assez inégal. Ça commence bien, ça ralentie sévère puis ça n'accélère pas et enfin ça reprend pour la fin. Mais c'est parfaitement justifié par l'histoire du film qui suit aussi ce rythme.

C'est vraiment un bon film.

As Above So Below

Je ne vais pas vous parler de l'excellent morceau de Behemoth mais d'un film sorti en 2014. On a affaire à une étudiante en … histoire/alchimie visiblement. Elle verse un peu dans diverses mythologies et est sur la piste d'un trésor de Nicolas Flamel : Kenja no Ishi aussi appelée la Pierre Philosophale.

On va donc suivre en caméra à l'épaule notre chère surdouée qui parle tout un tas de langues plus ou moins vivantes. Elle va se constituer une petite équipe et va suivre des indices disséminés de droite et de gauche. Et on rentre dans le vif du sujet : une balade dans les catacombes de Paris où l'on devrait trouver la vraie tombe de notre alchimiste qui ne serait ptet pas si mort que ça.

Et, si on fait l'effort d'y croire, c'est franchement pas trop mal comme film. Le ptit côté énigmes mystico-bullshito-ésotériques ça marche pas mal. Et puis la visite des catacombes a toujours été un truc qui m'a attiré mais j'ai toujours pas eu l'occasion, donc si je peux le faire en film, why not.

Le film verse petit à petit dans le surnaturel un peu effrayant mais sans que ce soit vraiment flippant non plus. Bon par contre, la caméra va remuer pas mal par moments, c'est globalement pas gênant mais parfois on sent que c'est pour vraiment mettre la pression et ça devient assez inregardable.

Niveau casting on a le droit à une britaine, deux amerlocs et des frenchies ! Et de ce point de vue là, le film se fout pas de notre gueule : Il y a des français qui parlent français, des français qui parlent anglais, des anglais qui parlent français et des anglais qui parlent anglais. Et c'est un détail tout con, mais ça renforce un peu l'immersivité du film. Et d'ailleurs, là où le film est honnête aussi c'est sur le décor, visiblement ce serait vraiment filmé dans les catacombes. Ils ont dû en chier mais faut avouer que le rendu fait assez authentique (de la part de quelqu'un qui n'y est pas allé, hein). On a le droit à l'ossuaire bien entendu mais aussi des partis plus grottesque (2 "t"), des ptits canaux sous-terrain, de la grande galerie…

Bon, l'histoire on va se le cacher, c'est pas ouf, mais c'est pas le genre de film où l'on cherche du réalisme et de la cohérence absolue. C'est ultra inspiré de l'Enfer de Dante avec les fameux cercles et tout. Mais bon, tant que ça fait semblant de vouloir nous faire cogiter sur des trucs qu'on a aucune chance de trouver, ça suffit. D'ailleurs les acteurs font également semblant de chercher avant de sortir un truc complètement wtf qui s'avère être vrai, hein.

Le côté surnaturel est pas mal. Je veux pas trop spoiler mais certains trucs ont vraiment de l'allure. Et vous vous doutez que vu que c'est un simili-found footage, il va y avoir au moins un survivant à la fin et d'autres qui ne survivront probablement pas. Et justement une des morts du lot c'est juste… cruellement pas de bol à base de "boom t'es mort, lol". Aucune chance de t'en tirer, vu l'avancement du film et le nombre de survivants, fallait en dégager un, ça sera toi et puis … ça sera rapide.

Bref, si vous voulez passer un moment avec le cerveau éteint et avoir un très léger frisson ce film pourrait faire son office. Prévoyez des bottes, de la corde, un ptit casse-dalle et des pansements.

Paprika

Paprika est un film d'animation japonaise réalisé par Satoshi Kon. Il s'agit d'un film assez particulier à regarder. Ça parle de l'utilisation d'une machine nommée Mini DC qui permet de voir et même interagir avec les rêves d'une autre personne. Et son utilisation rend le discernement entre le rêve et la réalité de plus en plus complexe. Et ça, ça devrait vous rapeller Inception. Il faut dire que Christopher Nolan ne s'en cache pas, il s'agit d'une des inspirations majeur du film.

Et c'est là où le format animation révèle toute sa puissance. Matérialiser des rêves/cauchemards avec des dessins c'est amplement plus facile qu'avec de vrais acteurs et compagnie. Et çà a une allure démentielle.

Ça oscille de l'onirique ultra chatoyant pour s'immiscer lentement dans du plus flippant. Ça commence par un ptit détail dérangeant et ça empire en devenant malaisant pour devenir carrément terrifiant. Et visuellement la direction artistique est de toute beauté. C'est super bien fait, joli, ça sait être très réaliste par moment. Et les personnages sont dessinés de manière vraiment réaliste, c'est pas du SD ou autre. Du coup une personne assez réfractaire à la japanimation pourrait regarder ce film sans être dérangée.

Ça dure pas très longtemps et c'est quand même assez confus. C'est un poil dommage d'ailleurs mais bon le fait que ça soit assez court comme film fait que ça reste tolérable.

Petite découverte sympatoche.

The Gentlemen

Le film commence comme une pub pour la brasserie de Guy Ritchie. Matthew McConaughey se fait servir une English Lord de la brasserie Gritchie. Ça a l'air rafraîchissant et tout et pourtant j'ai peur. Déjà parceque j'aime pas la bière et est-ce que le réalisateur est toujours capable de faire des films de truands ?

Sa filmographie récente s'est quelque peu éloignée de ses premières productions. Et je suis vraiment très fan de ses premiers films alors que ces derniers… bha déjà je les ai pas tous vu mais ensuite… bha… Voilà.

Michael Pearson ne se contente donc pas de boire sa bière mais est également un gros producteur de marijuana. Mais c'est également un gros vendeur. Et il aimerait prendre sa retraite en revendant ses affaires afin de … stopper.

Bref, vendre ce genre d'affaire c'est pas forcément simple surtout au prix que c'est. Du coup on va avoir droit à une jolie galerie de personnages. Et c'est chouette ! Ouaip !

On retrouve bien les Snatch ou Arnaque, crimes et botanique ! Mais en moins emberlificoté. C'est bien plus linéaire. D'ailleurs ça suit un peu le schéma d'un Entretien avec un vampire avec un personnage qui raconte l'histoire à un des protagonistes. Et justement ce narrateur (Hugh Grant) semble sortir ses dialogues d'un film de Tarantino. Et ce mélange est génial.

On a donc le droit à une super histoire de truands se mêlant à de la mafia chinoise. Ça se moque un peu de la bourgeoisie, on suit des racailles des quartiers qui ont le malheur de croiser des gangsters de la drogue. Ce sont bien les sujets de prédilections de Guy Ritchie.

Si vous aimez ses premiers films, vous ne devriez pas être déçu, il n'a pas perdu la main. Le montage est toujours aussi énergique. Ça se passe comme d'hab à Londres et on a encore droit à un super casting. Le film est vraiment drôle. Et … bha j'en veux d'autres des comme ça.

Once Upon A Time In America

Il existe plusieurs versions de ce film. Toutes de durée différentes. La version sortie au cinoche aux US fait environ 2h20. La version européenne de cinoche quant à elle avoisinait les 3h40. Déjà on se doute que la version ricaine a été salement amputée. Mais la version que j'ai maté fait 4h11.

Si le film peut se permettre d'avoir autant de versions, c'est que … c'est un film qui racontent pas mal de ptits évènement éparses. Il y a quand même une trame générale, hein, mais certains passages sont plus dispensables. Et d'ailleurs ça se ressent lors du visionnage. Certains moments sont un peu longuets et n'apporte que très peu au film tandis que d'autres sont bien plus intéressants. J'imagine cela-dit que la version de 2h20 doit être assez étrange.

Faut dire que Sergio Leone envisageait deux films de ~3h au lieu d'un. Il aurait filmé, soit-disant, de quoi meubler 10h de film.

De quoi que ça parle ? Et bien principalement de Noodles incarné par Robert De Niro (entre autre) entre 1920 et 1968. Tout d'abord un gamin traînant avec ses potes en tentant de dépouiller des alcooliques et autre dans le but de se faire quelque menue monnaie. Des ptits larcins sans grande conséquence. Mais c'est l'engrenage. Il finit vite par aller en taule.

Sortie du trou, il retrouve ses potes une quinzaine d'années plus tard. Et … bha ils se sont pas vraiment rangés. Bref, ces ont des malfrats qui profitent à fond de la prohibition pour s'enrichir avec leur tripot clandestin.

L'histoire est sympa. Toutes les interactions des personnages sont sympa. On a le droit à un casting pas mal du tout. D'ailleurs c'est le premier film où l'on retrouve Jennifer Connely agée ici de 12 ans.

La recréation du New-York de 1920 est superbe. Je crois que j'adore vraiment cet environnement. Et le film s'étalant sur pas mal d'année, ils ont recréé le même lieu sur plusieurs décennies. Et ça rend super bien.

D'ailleurs pour les acteurs c'est pas mal du tout également. Bon, ils ont pris des gamins pour les premières années bien entendu. Mais pour la suite, ils ont vieilli les acteurs avec du maquillage (et de la teinture pour cheveux) et bha ça fait pas exagéré. Pour De Niro c'est même plutôt bluffant. Et pour Elizabeth McGovern ils se sont pas fait chier, elle ne vieillit pas. Comme ça au moins c'est plus simple.

Par contre, j'ai un poil de mal avec la fin de l'histoire. Je vais spoiler pas mal. … … … Bon.

Alors, James Woods veut faire le casse du siècle, De Niro n'est pas chaud. Ce dernier prévient les flics qu'ils vont faire un ptit coup "miteux" dans le but de se faire chopper pour pas faire le casse du siècle. De Niro se fait virer du ptit coup ce qui va à l'encontre de son plan. Comme prévu, les flics interviennent, sauf que ça dégénère, les trois malfrats se font dézinguer. Noodles est donc dévasté et prend la fuite car bon, il est quand même pas mal lié aux autres. Ellipse. 35 ans plus tard, il revient dans con quartier, rencontre son dernier pote de l'époque encore en vie. Retourne voir l'amour de sa vie même si ça ne s'est jamais concrétisé (à juste titre). Et là, il se rend à une invitation mystérieuse qu'il a reçu. C'est une grande réception luxueuse et tout. Il est reçu par James Woods qui en fait n'était pas mort, il avait mis un cadavre brûlé à sa place. Et là franchement j'ai été vraiment surpris, le film m'a bien eu. James Woods veut se faire tuer et si possible par son pote.

Mouai, là je … non. Je suis pas d'accord. Bref, je spoile pas tout à fond non plus mais ça m'a dérangé. Ça m'a pas ruiné le film, comme je dis souvent c'est pas la destination le but mais le voyage.

Bref, le film est cool mais long et un poil trop lent par moment. La musique est bien mais pas top (pourtant j'aime beaucoup ce que fait Ennio Morricone, mais là c'est un peu léger, surtout pour 4h de film). L'ambiance est vraiment top. J'ai quand même préférré Le parrain dans un genre assez proche.

The Godfather : Part 3

Et voilà l'épisode qui clôture cette saga. Et bha il est un chouilla en deça mais reste très bon.

Il est temps pour Al Pacino de commencer à passer le flambeau des années ont passés et la relève pourrait bien être son neveu de son défunt frangin Sonny. Comme son père Andy Garcia est très sanguin et n'est pas du genre à pardonner facilement. Bref, ça rappel un peu trop son père mais Mike est tout de même décidé à se ranger.

Il est toujours amoureux de sa femme Kay et souhaite toujours tenir sa promesse d'être clean. Et résumé comme ça, on se croirait un peu dans une télénovela. Ouaip. À tout ça on rajoute ses gamins qui gravitent toujours pas trop loin.

Il y a légèrement moins de gangstèrerie dans cet opus. Tout comme il y a une image bien plus propre et lissée (les progrès de la technique). L'image a moins de grain et techniquement c'est d'ailleurs toujours aussi sage. Il n'y a pas de plan ultra travaillé tape-à-l'œil, pas de mouvement de caméra foufou rien. C'est très sage de ce point de vue comme toute la saga d'ailleurs.

En on peut même apercevoir quelques ptites erreurs par-ci par-là (un mort qui respire encore, de la castagne où manifestement les acteurs sont à 30cm de se toucher, ce genre de ptits trucs). D'un point de vue musical c'est très sage aussi. Le thême iconique n'est au final pas si présent, c'en est presque décevant.

Le film conclue bien la trilogie. C'était une belle saga et je comprends qu'on puisse l'adorer mais … J'ai du mal à comprendre qu'elle soit aussi côtée pour autant. Les films sont supers mais c'est surtout l'histoire, les décors et les acteurs. Le reste n'est pas au top du tout. Et ce malgré l'âge des films.

Bref, je pense que c'est surcôté. Ce sont d'excellent films mais pas non plus les second et troisième meilleurs films de tout les temps comme le dit le classement IMDB.

The Godfather : Part 2

Et bhé, quelle suite ! C'est vraiment dans la lignée du premier.

Le casting est tout aussi bien choisi et dirigé. Franchement Al Pacino est encore meilleur dans cet épisode. Et puis … l'ultra classieux Robert De Niro est génial mais ça c'est normal à l'époque. Il n'était pas encore en train de s'adonner aux comédies les plus miteuses pour prolonger sa carrière.

On a le même genre de décor que dans le précédent, en se baladant un peu plus dans le Nevada ce coup-ci. Mais alors le New-York du début du vingtième siècle… c'est superbe. C'est un personnage à part entière. Les rues noyées de figurants, avec la terre battue, les commerçants et tout. C'est une reconstitution qui en jette.

L'histoire est à la fois la suite directe du premier mais aussi un gros flashback où l'on découvre la genèse de Don Corleone. Comment il a récupéré ce nom, pourquoi il a fuit l'Italie, comment il est devenu gangster. Et surtout comment il a organisé sa famille en mafia alors qu'il était un citoyen honnête qui n'était pas spécialement prédestiné à tout cela. La famille est d'ailleurs ptet encore plus présente dans cet épisode. On sent un Mike Corleone en perpétuel questionnement sur ses actions.

Il a envie d'exploser mais tente de rester froid. Le personnage est admirable par certains aspects mais c'est vraiment une ordure immorale.

Franchement c'est cool de voir tous ces grands acteurs se donner la réplique. Il ne manque plus qu'un ptit Joe Pesci pour se croire devant un film de Scorcese.

Bon bha va falloir se faire le troisième et dernier opus.

The Godfather

Je vois ce film pour la première fois cinquante ans plus tard. Et c'est vrai que c'est un sacré film.

Du haut de ses trois heures, j'ai découvert l'origine de très nombreuses références que j'ai croisés dans tout un tas d'autres œuvres. Et du coup le fait de ne le découvrir que maintenant, pas mal de trucs paraissent clichés, ou prévisibles. Mais faut garder à l'esprit que c'est lui qui a créé ces clichés.

C'est le premier épisode d'une trilogie. On est donc entre 1945 et 1955, la fin d'une époque, le vieux Vito Corleone va passer le flambeau car … bha il est vieux. Et c'est marrant, mais ce film c'est aussi le film qui a enterré les anciens films de mafioso et qui les a désormais dépeints différemment. Il les a rendus plus respectables, plus hype. Une ancienne génération d'œuvre qui laisse sa place à une nouvelle avec également de nouveaux acteursa comme Al Pacino qui va devenir un gangster récurrent.

Le film a un rythme assez lent où l'on est souvent étouffé. Le cadre est souvent reserré avec des personnages coincés/enfermés/cernés par d'autres acteurs. On est souvent oppressé silencieusement malgré les bonnes manières et les politesses. C'est régulièrement malaisant et la tension est lourde. On sait jamais quand ça va partir.

Les acteurs ont tous des trognes mémorables. Les environnements passent de la baraque luxueuse au troquet pourri de New-York avec un ptit détour dans la campagne italienne. C'est superbe, on a l'impression de voir un documentaire d'époque par moment. On voit de bonnes vieilles bagnoles bien brillantes, des rues bien typiques avec sa borne incendie pétée qui arrose les mômes, le baptême à l'église, l'hôpital désert. D'ailleurs énoncés comme ça, on pourrait croire des niveaux d'un jeu vidéo. (Rhaaa du coup ça me rappelle le bon vieux Mafia que j'avais adoré à l'époque avec ses superbes graphismes et tout son univers…)

Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film, j'espère que la suite continuera bien l'histoire ! C'est dur d'en parler plus sans dévoiler de morceaux de l'histoire et justement c'est justement l'un des points forts du film. Elle est (maintenant) classique mais c'est parceque franchement elle est superbement bien ficellé et tout et donc souvent repompée/imitée.

Récap 09 : Avril 2020

Blog 🔗

Malgré le confinement, j'ai pas écrit autant que ce que je pensais. Je voulais vous divertir un peu plus mais j'ai échoué.

J'ai quand même posté une série de trois articles pour streamer et c'est parti un peu dans tous les sens : compilation de module kernel, bidouillage d'android, trifouillage de nginx. Je les ai postés sur le journalduhacker et étonnament ils n'ont eu que des scores bidons alors que j'ai l'impression que c'était assez technique et sur des sujets relavitement jamais abordé sur le jdh. Bref c'est pas bien grave.

En bref ce mois-ci : 6 articles, 46 commentaires, 9 visionnages, 691986 requêtes, 54364 visiteurs uniques pour 26.52 Go de trafic.

Films 🔗

Bon bha maintenant que je les fais apparaitre avec le reste du site j'ai ptet plus besoin d'en remettre une couche ici ;-)

Séries 🔗

The Shining 🔗

Dur de passer derrière le chef-d'œuvre de Stanley Kubrick. Et pourtant Stephen King n'a jamais caché qu'il n'était pas trop fan des trop nombreuses divergences du film. Du coup bha on a le droit à une mini-série de trois épisodes.

Bon le casting est pas fameux encore que l'acteur de Jack Torrance à un faux-air de Bradley Cooper. Et le gamin a par contre une vraie tête à claque.

Ce coup-ci, le bouquin est respecté bien scrupuleusement. Faut dire que ce coup-ci Stephen King était pas mal impliqué par contre c'est Mick Garris qui est à la réal et ça c'est vraiment pas bon signe.

Ça a été filmé dans l'hotel ayant inspiré le roman et force est de constater qu'il a pas le même charisme que celui du film, il a quand même une allure certaine. Exit le labyrinthe d'ailleurs et bonjour les animaux en haies.

Bref, ça se regarde vite et heureusement. C'est une production à petit budget de 1997 avec pas grande ambition et bon c'est pas nul et les acteurs sont à peu près tenus. Mais c'est quand même pas génial.

Monsieur Flap (saison 3) 🔗

Haaa la série animée française est de retour pour une troisième saison dans la parfaite continuité des deux premières. Franchement, on est content de payer de la redevance audiovisuelle pour ça.

C'est toujours aussi court cela-dit. Ça peut se regarder sur le site de france.tv.

Ne vous fiez pas aux dessins, c'est pas trop pour les enfants.

Jeux 🔗

The Witness 🔗

Jeu par le créateur de Braid il sort ici un jeu de puzzle en vue subjective. C'est relax, très relax mais aussi très joli.

On est sur une île superbe avec des zones assez différentes visuellement. Un désert sableux, une épave de bâteau, une bambouseraie, un marais… bref un peu de tout. Et tout le jeu repose sur la résolution de puzzle où il faut aller d'un point A (un cercle) à un point B (une fin de chemin arrondie). Pour corser ça, on ajoute quelques régles différentes : ramasser tous les palets noirs sur le trajet, séparer des cubes de couleurs, dessinner des formes… Mais, toutes ces régles il va falloir les comprendre par soi-même. Le jeu ne donne aucune explication, aucun texte, aucun tuto. Tout doit être compris par soi-même.

Et je ne vous cache pas, que c'est parfois assez complexe. Je ne l'ai pas encore terminé, mais je m'en rapproche petit à petit. Ça va du puzzle très simple terminé en moins de dix secondes au puzzle qui nécessite de gribouiller un petit carnet avant d'arriver au Euréka au bout d'une demi-heure.

Il y a 0 pression. On fait tout à son rythme, dans l'ordre que l'on désire. Et d'ailleurs, rien que la balade sur l'île est reposante, même sans faire aucun puzzle.

Les puzzles se trouvent sur des écrans disséminés un peu partout sur l'île mais tout de même répartis par zone. Chaque zone utilise exploite un même concept. Et quand vous réussissez un puzzle, il éclaire un câble vous menant jusqu'au prochain écran.

Mais au fil de vos balades arrivera un moment où vous vous direz "Tiens c'est marrant ! Ce bout de décor on croirait un ptit puzzle !" Et là ? MIND BLOWN ! Il y a en fait tout un tas de ptits puzzles planqués dans le décor avec le jeu des perspectives, des angles de vue et tout.

Voilà, pour l'instant j'ai fini pas mal de zones et je suis parvenu à résoudre un paquet d'énigmes environnementales mais je sais pas quelle sera la finalité.

Hollow Knight 🔗

Autre jeu chopé ce mois-ci, c'est un metroidvania vraiment super bien foutu. Il est super joli avec une ambiance bien sombre et mélancolique. C'est d'ailleurs renforcé par une bande sonore bien en adéquation.

Le feeling du jeu est au poil, le personnage répond bien au doigt et à l'œil. On acquièrt de plus en plus de compétence nous simplifiant la vie et nous donnant accès à de nouvelles zones. C'est classique mais superbement éxécuté.

J'aime beaucoup son atmosphère et son bestiaire centré autour des insectes parfois dégueux parfois mignons. C'est vraiment super chouette. J'en suis déjà à une quinzaine d'heure et je ne l'ai pas fini même si je pense arriver plus trop loin de la fin.

Fast forward, je suis maintenant à 27h de jeu et j'en suis à 97%. Très content de ce jeu. Il est vraiment excellent avec pleins de ptits secrets (merci le wiki pour certains). Si vous pouvez le choper allez-y les yeux fermés.

Musique 🔗

Trafic de Bernard Laviliers : Cet enregistrement donne des sueurs froides à tous les caméramans. Le morceau est sympa aussi.

Tiens un autre morceau pas vraiment plus récent : Goodbye Horses de Q Lazzarus. Je le connais surtout grâce à Clerks 2. Du coup je peux pas l'écouter sans avoir un ptit sourire.

Vidéos 🔗

Une vidéo youtube que j'ai adoré en début de mois Scinéma 09 : La logique de l'humour. Autant le fond est vraiment cool mais alors la forme parachève la vidéo. Une ôde au bon goût teintée d'une pointe de nostalgie.

Vrac 🔗

J'ai suis intervenu cette année encore pour donner des cours d'adminsys/réseau. Cependant cette année c'était à distance. C'est d'ailleurs pour cette occasion que j'ai mis en place tout le bastringue avec les caméras, obs et tout le toutim. Techniquement tout s'est passé parfaitement (sauf Pulseaudio qui ne voulait plus marcher le second jour à 30 minutes du début. Une ptite recompilation et hop c'est revenu).

Par contre les TP à distance c'était bien plus … cahotique. Autant pour un cours magistral ça peut passer sans trop de souci autant un TP à distance c'est foireux au possible, surtout quand le but est de monter des tunnels réseaux et/ou du VPN. Bref, ça reste toujours une expérience sympatique cela-dit.

Knives Out

2h pour élucider le meurtre Christopher Plummer. Une grande baraque bien cossue, un héritage plus que conséquent, des relations familliales plus que tendues et un détective retord.

Le film est assez classique dans sa forme mais pourtant arrive à surprendre à plusieurs reprises. C'est un vrai ptit régale à regarder. À n'en pas douter, Agatha Christie a été une grande inspiration pour l'histoire.

À plusieures reprises on se dit “Ha bha ouai c'est X, il y a ce ptit détail qu'on nous a montré sans l'évoquer mais qui rend obvious !”. Et franchement ça se tient vraiment bien.

L'histoire est vraiment sympatoche. Les personnages ont bien chacun un rôle distinctif. D'ailleurs le casting est de haute volée ! Et pourtant, par moments on a l'impression que les acteurs sont vraiment dans le surjeu. Chris Evans semble être revenu à Sex Academy et Jamie Lee Curtis en fait des caisses (mais bon je l'aime bien donc ça va).

Visuellement c'est vraiment très beau. Le décor est superbe avec de très beaux éclairages.

On a le droit à tout un tas de détails par-ci par-là qu'il faut bien observer. Pleins de flashbacks sont présents pour expliquer/justifier mais ils ont su éviter la surdose tout de même. Et un truc que j'adore, du setup/pay-off en masse. Je sais que pas mal de monde n'aime pas trop ça, mais j'adore cette mécanique. C'est assez facile et ça me fait toujours un ptit effet.

On est donc face à un super film pour élucider le mystère du meurtre du grand-père de la famille. Une vraie partie de Cluedo, d'ailleurs pour un film similaire mais plus humoristique, je vous recommande Clue (ou Cluedo en français), qui malgré son âge est très intéressant.

Setup pour streamer vol.3 : Diffuser

Précédemment :

Maintenant on va s'atteler à pousser ce contenu à vos spectateurs.


Pour la sortie j'en ai au final deux. La première c'est le plugin v4l2loopback qui émule une webcam, mais j'en ai aussi profité pour créer un flux rtmp que je donne à nginx.

Comme ça je peux à la fois avoir ma fausse webcam, mais je peux également streamer plus classiquement si l'envie m'en prend comme vers Twitch ou Youtube mais auto-hébergé.

Nginx 🔗

Nginx c'est un super serveur web qui possède pas mal de modules dont un spécialement adapté au stream de vidéo portant le doux nom de rtmp. Il peut également faire du hls pour rendre ça plus accessible.

Donc OBS va produire un flux vidéo qu'il va envoyer à l'adresse que vous voulez. Nginx récupère ce flux et le redistribuera, mais également le transformera en hls.

RTMP 🔗

Bon à la base c'est un protocole fait par les vilains d'Adobe pour leur lecteur Flash à l'époque. Bon ça fait plus de dix ans que les specs sont désormais ouvertes et du coup quelques implémentations de droite et de gauche sont apparues dont ce module pour nginx.

Selon votre distribution linux, soit vous allez pouvoir installer le module rtmp de nginx comme un paquet classique, soit vous allez devoir vous taper la compilation à la main. Une fois fait il s'agira uniquement de configuration à faire. Bon du coup je vous laisse l'installer par vous-même, passons à la configuration.

Donc première chose à faire, créer un dossier temporaire qui va contenir les fragments de vidéos. Perso j'ai pas envie d'utiliser du disque pour ça et étant donné que ça sera pas bien gros (une dizaine de Mo au plus), je fais ça direct en ram. Le dossier /tmp étant un montage de type tmpfs ça n'écrira rien sur le disque, par contre ça sera purgé à chaque reboot.

Donc mkdir -p /tmp/hls/live et maintenant on édite la conf nginx.

/etc/nginx/nginx.conf
rtmp {
        server {
                listen 1935;
                chunk_size 4096;

                application live {
                        live on;
                        record off;
                        meta copy;

                        allow publish votre.ip.a.vous;
                        deny publish all;

                        hls on;
                        hls_path /tmp/hls/live;
                        hls_fragment 2s;
                        hls_playlist_length 4s;
                }
        }
}

Bon ça, ça vous permet juste de recevoir le flux en provenance d'OBS, que personne d'autre n'envoie de vidéo mais aussi de créer du hls.

Avec ça en place, vous pouvez déjà pointer votre lecteur vidéo favori (ça veut dire mpv) vers le flux avec mpv rtmp://l.ip.du.nginx/live/$stream_key_dans_obs . Si tout se passe bien ça devrait s'afficher et voilà.

Voilà ?! NON !

HLS 🔗

Je veux streamer à des gens qui n'ont pas forcément de lecteur vidéo ou qui ne savent pas forcément le trifouiller comme ça. Du coup, il me faut créer une mini page web avec un lecteur vidéo.

Déjà pourquoi le HLS ? Hé bien, parceque le rtmp c'est cool mais ça utilise un port exotique (en 2020 exotique ça veut simplement dire que c'est pas du web) du coup c'est bloqué assez régulièrement. Si on veut que ça passe-partout (huhu), il faut que ça soit du web et c'est ce que fait hls. C'est un protocole fait par Apple (ouai un autre gros vilain proprio) qui consiste à découper le flux vidéo en tout petits morceaux et de créer une playlist qui indique quels sont les morceaux suivants.

On va commencer par créer un vhost http pour accueillir notre lecteur vidéo et tout. Je m'empresse de me créer une entrée live.lord.re au niveau de ma zone DNS. Ensuite je me crée le fichier de conf nginx qui va bien.

/etc/nginx/conf.d/live.lord.re.conf
server {
  listen 80;
  listen [::]:80;
  #listen 443;
  #listen [::]:443 http2 ssl;

  server_name live.lord.re;
  #include ssl.conf;
  #ssl_certificate …;
  #ssl_certificate_key …;

  add_header 'Access-Control-Allow-Origin' '*' always;
  add_header 'Access-Control-Expose-Headers' 'Content-Length';

  location /.well-known/acme-challenge {
    alias /var/www/acme;
  }

  root /tmp/hls;
  location /live {
    add_header Cache-Control no-cache;
  }
}

Une fois fait on /etc/init.d/nginx reload ensuite on génère les certificats avec acme.sh --issue -d live.lord.re --ecc --nginx et une fois fait on décommente les quelques lignes qui le sont dans le fichier de conf que l'on vient de créer et on reload encore nginx.

Voilà, notre vhost est tout prêt.

Ptite page web 🔗

Bon maintenant, la dernière pièce de ce puzzle c'est la création d'une simple page web avec un lecteur vidéo. Bon je sais pas vous, mais moi, vu l'heure, j'ai pas trop envie de me faire chier. Donc je récupère un player vidéo et son ptit css et je crée une page web le plus basique possible, c'est moche mais fonctionnel.

wget vjs.zencdn.net/7.3.0/video-js.min.css et wget vjs.zencdn.net/7.3.0/video.min.js voilà ça, ça devrait aller. Et maintenant on place ça dans une page des plus basiques.

/tmp/hls/index.html
<html>
  <head>
    <title>Le ptit stream</title>
    <link href="video-js.min.css" rel="stylesheet">
    <script src="video.min.js"></script>
  </head>

  <body style="background-color:#222;color:white;">

    <video controls data-setup='{}'>
      <source src="//live.lord.re/live/ssh.m3u8" type="application/x-mpegURL" >
    </video>
  </body>
</html>

Voilà, maintenant on peut ouvrir https://live.lord.re et ça fonctionne \o/

Configuration d'OBS 🔗

Envoi du flux vers la webcam 🔗

Donc pour que le flux d'OBS soit envoyé dans un flux de webcam, il faut se rendre dans Tools/V4l2sink ce qui vous ouvrira une petite fenêtre où il vous faudra sélectionner dans quel device vidéo envoyer le flux.

Si vous avez bien suivi les épisodes précédents, j'ai utilisé le /dev/video5 et concernant le format vidéo, je me suis contenté du YUV420 par défaut. Si ça se trouve les autres formats sont meilleurs, mais je ne me suis pas attardé.

Si vous cochez l'Autostart vous n'aurez plus besoin de vous préocupper de cela.

Envoi du flux vers Nginx 🔗

Là on va trifouiller les Settings d'OBS. Dans l'onglet Stream vous allez choisir le service Custom et dans l'adresse du serveur, il faudra donner l'adresse du serveur rtmp de nginx précédemment créé. Dans mon cas c'est rtmp://ip.de.mon.nginx/live . Pas besoin de spécifier le port 1935 car … c'est le port par défaut de rtmp.

En dessous, on vous demande la Stream Key qui n'est en fait que le nom du flux vidéo. À vous de définir ce que vous voulez, j'ai choisi ssh et c'est ce que j'ai mis dans l'url source du lecteur vidéo de la ptite page web. Vous pouvez mettre ce que vous voulez du moment que c'est en cohérence.

Ensuite dans Output/Streaming c'est là où vous allez avoir tous les réglages concernant la qualité vidéo. Ça va dépendre de votre connexion et aussi de la puissance de votre processeur. La qualité obtenue dépendra également du contenu que vous allez diffuser : s'il s'agit d'image globalement fixe et calmes un plus faible Bitrate n'impactera pas trop la qualité. À l'inverse si vous diffusez du jeu vidéo assez réactif où ça bouge pas mal la qualité va en souffrir et il vous faudra augmenter le bitrate.

Pareil, ça va également dépendre de la taille de l'image de sortie. Un flux 1080p assez réactif, il faudra taper au minimum dans le 5Mbps pour avoir un truc pas trop baveu.

En sachant que dans la configuration actuelle de nginx (mais c'est possible), il n'y a pas de recompression ni rien, donc le flux sera dupliqué autant de fois que vous aurez de spectateur. Donc si vous visez les 20 spectateurs, votre flux de 5Mbps se transformera en 100Mbps sortant.

Ça chiffre vite.

Si vous souhaitez réduire autant que possible la latence, il faut veiller à mettre les Keyframe à 1/s et penser à mettre le Tune sur zerolatency ce qui permettra de grapiller quelques secondes. On reste cela dit sur une latence minimale de 7 secondes dans mes tests (même en local). Les lecteurs vidéos ayant une tendance à toujours avoir des buffers de marge. Et surtout ça pourra facilement monter dans les 30 secondes.

Bref, c'est pas fait pour du live le protocole rtmp à très faible latence mais pour la majorité des cas, ça fait le café.

Tout roule 🔗

Ça a été un sacré voyage. J'y ai passé quelques aprems afin de démêler tout ça. Et à ça on rajoute quatre jours d'emmerdes avec Alsa et PulseAudio.

C'est un mix de quelques tutos, de docs de-ci de-là, d'essais et compagnie.

Le placement du smartphone m'a pas mal occupé aussi. J'ai fini par coller avec de la loctite des ptites baguettes de bois sur l'écran pour faire un mini-support pour le smartphone.

J'en ai pas parlé ici, mais j'ai également fait un ptit script shell qui lance un tmux avec deux trois shells prêt à être streamer. Le but étant de donner des noms spécifiques aux fenêtres histoire qu'OBS les retrouve facilement pour les capturer.

Underwater

Les humains se sont enfin décidé à aller exploiter ce qu'il se trouve au fond de l'océan et ont donc construit d'immenses stations de forage. Nous sommes donc dans la station Kepler située dans la fosse des Mariannes. À plus de 10 bornes sous l'eau.

Et là, donc au bout d'une minute de film, tout s'emballe, boum plouf, tout se pète la gueule. De la flotte rentre de partout, ça tremble, ça s'enfuie. On est de suite plongé (haha) dans l'action. C'est pas mal, on ne tente pas de nous immerger (haha) en nous noyant (haha) dans tout le contexte du film. Ils ont un truc à raconter et ils le font direct, ça perd pas de temps.

Et d'ailleurs le film perdra à peu près jamais de temps. Le rythme est plutôt soutenu avec au final assez peu de pause. Ça rapelle Mad Max Fury Foad mais … en plus humide (et en vraiment moins bien).

Bref, on est donc face à un film catastrophe et comme le veut la coutume, le premier personnage qu'on suit sera le dernier qu'on suivra… On a donc Kristen Stewart qui semble être une technicienne informatique de la station qui a un très bon instinct de survie. Elle court vite, évite les trucs, répare un peu tout ce qui déconne en deux secondes, sauve ses collègues : tout l'inverse de Twilight, elle est badass ! D'ailleurs, visiblement certains y voient la Sigourney Weaver d'Alien 3 alors que bon … heu … pas vraiment non plus. C'est pas le même charisme et la menace n'a pas grand-chose à voir. S'il y a une ressemblance c'est plutôt le côté vestimentaire d'Alien 1 … la culotte, parceque oui on sait faire des combinaisons qui résistent à des pressions de fou tout en créant de l'oxygène et tout, mais on a pas pensé à faire en sorte de pouvoir mettre un froc dedans. Du coup, on a le droit à des héros en slips/culottes.

Ça se promène en quête d'un moyen de se barrer fissa jusqu'à arriver à Vincent Cassel qui … bha … c'est le capitaine il est là, il donne quelques conseils, établit un plan. Bref, il tente de reprendre la tête pour être l'acteur principal mais il n'y parviendra pas.

Le film s'oriente peu-à-peu vers le film d'horreur et autant au début ça pourrait le faire mais non. Le film sombre (haha) petit à petit vers une bouillie indigeste.

C'est un peu dommage, avec un tel budget ça aurait pu être vraiment pas mal. Un vrai film orienté à fond vers le sujet qu'il vise à la fin me fait rêver depuis des années mais ça ne vient pas. Là, on nous montre un truc qui s'avère alléchant et pfioute, on sent que ça se dégonfle et que ça désamorce très vite.

Visuellement c'est pas mal réussi même si la direction artistique est bien trop sage à mon goût. La station est très générique et puis bon vu que ça pète tout de suite on pas trop le temps de laisser infuser son atmosphère. Il n'y a guère que les combinaisons qui ont un tant soit peu de gueule, elles semblent sorties tout droit des Marines de Starcraft 2.

Voilà, ça casse pas des briques mais ça se laisse regarder.

Setup pour streamer vol.2 : Mixer des sources avec OBS

Suite de l'épisode précédent.

Dans la première partie j'ai configuré et installé des logiciels pour créer des sources de contenu (vidéo ou audio). Maintenant on va s'atteler à touiller tout ça telle une régie vidéo.

Open Broadcaster Software : OBS 🔗

Le logiciel le plus populaire est obs aussi appelé Open Broadcaster Studio. C'est un logiciel libre tournant grâce à Qt avec une interface graphique vraiment pas pourrie.

Ce logiciel repose sur le principe des scènes, sources et transitions.

En gros une source ça peut être un fichier vidéo ou audio, une image, une caméra, la capture de l'écran ou la capture d'une fenêtre, un micro, un flux vidéo issu du réseau… Un peu tout et n'importe quoi.

Une scène, c'est un ensemble de sources avec leur configuration et des filtres. Les filtres permettent de traiter en live les sources. Ça peut être un filtre audio permettant de la suppression du bruit ambiant par exemple ou bien des filtres vidéos permettant de retoucher l'image. On peut par exemple retailler une image pour n'en garder qu'une partie, altérer les couleurs, créer un filtre de fond vert… C'est une des grandes forces de ce logiciel.

Et enfin les transitions c'est ce qui va animer un peu les changements entre les différentes scènes. Ça peut être un fondu au noir ou des trucs un peu plus kikoo. Tout est configurable.

Bref, ce logiciel est une perle qui fonctionne avec des plugins permettant de lui ajouter de nombreuses fonctions. Le seul petit truc, c'est qu'il faut le lancer via X11 avec QT_QPA_PLATFORM=xcb obs, sinon pas de preview et autres petits soucis d'interface avec Wayland (encore qu'il existe un ptit fork que je n'ai pas testé).

Plugins pour obs 🔗

J'ai utilisé plusieurs plugins :

  • wlrobs : pour capturer de la vidéo issue de wayland
  • obs-v4l2sink : pour alimenter une webcam
  • tuna : c'est du bonus très facultatif afin d'afficher ce que diffuse actuellement MPD

Bon il y en a tout un tas de disponible, mais je me suis contenté de ça.

Tout d'abord j'ai installé wlrobs qui permet de capturer des flux vidéo issus de Wayland et est compatible avec tous les compositors s'appuyant sur wlroots (donc sway entre autre). Une fois installé, quand vous ajouterez des sources vous aurez de nouvelles options. Mais je ne vous cache pas qu'au final j'ai tout fait sous xorg, je n'ai trouvé le plugin qu'après en avoir eu besoin. Donc je détaille pas plus, c'est très dispensable.

Ensuite, obs-v4l2sink qui permet de balancer le flux vidéo (pas audio) dans un "device v4l2" ou plus communément dans une webcam virtuelle. En gros, la sortie OBS sera considéré comme une webcam et pourra donc être envoyé dans n'importe quelle appli s'attendant à utiliser une webcam. Une fois installé vous n'avez qu'à lui donner le nom de device /dev/video5 (que vous avez choisi lors du modprobe de v4l2-loopback) et c'est parti.

  • D'abord les sources d'obs nécessaires pour compiler le plugin : git clone --recursive https://github.com/obsproject/obs-studio.git
  • Les sources du plugin : git clone https://github.com/CatxFish/obs-v4l2sink.git
  • cd obs-v4l2sink.
  • mkdir build && cd build
  • cmake -DLIBOBS_INCLUDE_DIR="../../obs-studio/libobs" -DCMAKE_INSTALL_PREFIX="/usr"
  • make -j16
  • mkdir -p ~/.config/obs-studio/plugins/v4l2sink/bin/64bit
  • Il ne reste plus qu'à foutre le plugin dans obs : cp build/v4l2sink.so ~/.config/obs-studio/plugins/v4l2sink/bin/64bit

Voilà, normalement le plugin sera utilisable.

Découverte de l'interface OBS 🔗

Capture d'écran du logiciel OBS

OBS dans toute sa splendeur

Donc en plein centre on a la preview du flux final, c'est ce que les gens vont voir. Sur cette preview, vous pouvez modifier le placement et la taille des sources vidéos. Et vous pouvez le faire même pendant le live.

En bas à gauche la liste de scènes que l'on a créées. Vous pouvez passer de l'une à l'autre juste en cliquant. Vous êtes le chef de la régie !

Ensuite la liste de sources de la scène actuelle avec pour chacune la possibilité de l'afficher ou non et de la vérouiller sur son placement. C'est ici que vous allez en rajouter/enlever. Et sur chacune des sources vous pouvez y appliquer des filtres (via le clic droit).

Vient, l'Audio Mixer qui vous affichera les différentes sources audio avec le volume en temps réel.

Maintenant, on trouve les transitions, bon dans mon cas c'est juste pour me la péter, on peut se contenter d'un cut banal.

Et pour finir les controls qui permet de démmarrer/arrêter le stream ou l'enregistrement. C'est pas la partie la plus intéressante.

Création de scènes 🔗

Le basique webcam + micro 🔗

On va commencer par une scène simple avec une webcam et le micro. La base de la base.

Donc on clique sur le + dans les scènes et on lui donne un nom. Ensuite, on va ajouter le micro comme première source.

Donc dans la liste des sources possibles vous devriez avoir Audio Input Capture (PulseAudio), vous lui donnez un ptit nom original comme par-exemple… micro. Ensuite dans la fenêtre qui s'ouvre vous choisissez le bon device (le nom de votre carte son selon PulseAudio). Ça devrait donc apparaitre dans la partie Audio Mixer et réagir à votre voix déjà. On va y ajouter un filtre : clic droit sur votre source, filters et là vous allez pouvoir faire mumuse avec tout un tas de trucs. Perso, j'ai mis un Noise Gate avec ces paramètres :

  • Close Threshold à -15dB
  • Open Threshold à -5dB
  • Attach Time à 25ms
  • Hold Time 200ms
  • Release Time 150ms

Bien entendu tout ça c'est à adapter à votre cas, ça prend pas mal d'essais pour arriver à un résultat pas pourri.

Bon, maintenant que l'audio est bon, ajoutons une webcam. Ajoutez encore une source mais de type Media Source. Bon, j'espère que vous avez suivi la première partie, parceque là on va récupérer un flux en provenance de l'appli DroidCam d'un smartphone. Donc il faut avoir démarré l'appli sur le téléphone qui vous indique une URL. Sur OBS, dans votre source vidéo, il faut décocher Local File et dans Input entrer l'url de la forme http://ip.du.smart.phone:4747/video. Tout le reste peut être laissé par défaut, ça devrait fonctionner.

Vous devriez désormais voir le flux arrivé. Il faudra ptet tourner et tout pour que ça s'affiche à votre convenance. Pour cela, il faut faire clic droit dessus pour y trouver toutes les options possibles.

Dans les filtres vous pourrez aussi cropper la vidéo (couper pour ne garder qu'une partie intéressante). Mais dans les filtres un peu plus poussés, vous avez les Chroma Key et Color Key qui vous permettent de créer la fameuse technique du fond vert mais avec la couleur que vous voulez. Ça marche pas mal mais c'est très dépendant de votre éclairage, s'il varie un peu (genre éclairage naturel d'une fenêtre) ça devient vite galère.

Voilà vous avez votre première scène.

Une scène d'attente 🔗

Souvent on a besoin de faire une pause ou bien on a pas encore démarré vraiment le stream tout en commençant à émettre pour que les gens puissent rejoindre.

Là du coup, j'ai créé une scène très simple : une image en fond, la capture d'un terminal où je peux écrire un message comme "Je reviens" ou "Ça commence à 2h". Un fond musical en boucle.

Donc dans les sources, on ajoute une Image. Il vous suffit d'aller piocher une image dans votre skeudur et hop c'est bon.

On ajoute une autre source de type Media Source où l'on fout le morceau de musique qui vous plait. Si possible du libre de droit, un morceau assez long pour pas que les gens deviennent fous, on coche Loop histoire que ça soit en boucle. Voilà c'est pas mal.

Et pour le terminal, on rajoute une source de type Window Capture (XComposite). Là il vous listera toutes les fenêtres tournant actuellement. Ça ne liste que les applis X11, donc si vous êtes sous Wayland, pensez à lancer votre appli via XWayland. Pour rendre le truc un peu plus kikoo, on peut s'amuser à supprimmer le fond de votre terminal pour voir le texte en transparence. Ajoutez un filtre de type Color Key avec comme couleur le fond de votre terminal et voilà.

D'ailleurs maintenant que vous avez au moins deux scènes vous pouvez passer de l'une à l'autre pour vérifier que ça fonctionne bien.

Bon avec ces deux exemples on a un peu tout vu, vous pourrez créer d'autres types de scènes à votre convenance sans trop de soucis. Ça ne sera que des variations de ça.

Mix Audio 🔗

Vu que vous avez votre PulseAudio, dans les sources audio, vous allez pouvoir ajouter un Audio Output Capture (PulseAudio) qui sera tout ce que vous entendez.

Hmmm je vais pas trop pouvoir vous aider plus que ça, je me suis contenté du minimum syndical.

Dans les ptites infos à savoir : il faut viser le volume audio dans le jaune et éviter d'aller dans le rouge.

Vous pouvez faire en sorte de baisser le volume d'une source automatiquement lorsqu'une autre source diffuse (pratique pour baisser le volume d'une musique lorsque vous parlez). Ça se fait via un filtre compressor avec le sideducking.

Diffuser le titre de ce qui passe sur MPD 🔗

Habituellement j'écoute ma musique via MPD qui est un serveur tournant en fond sans interface graphique directe mais avec des clients pour le manipuler.

Il existe un plugin tuna pour obs se chargeant de récupérer les infos et vous permettant d'afficher une ptite barre de progression ainsi que le titre et compagnie.

Une fois le plugin installé, il faut se rendre dans le menu Tools/Tuna Settings. Là dans Basics vous pourrez choisir quel texte exactement afficher, choisir la source (parcequ'il gère également Spotify et VLC). Donc dans mon cas on choisit MPD et dans l'onglet éponyme, on coche Local connection et c'est tout.

Tuna va en fait créer un fichier texte, qu'il va mettre à jour continuellement avec les infos que vous voulez. Vous devez donc définir son emplacement (je le mets dans /tmp) et indiquer quel texte y coller (je me contente du titre et de l'artiste).

Vous avez maintenant Tuna progress bar dans les sources possibles. C'est … bha une barre de progression qui se remplira en fonction de l'avancement dans le morceau de musique. Pour le texte, il faut ajouter une source de type Text (Freetype2). Dans ses propriétés, choisissez le fichier que vous avez défini tout à l'heure et il ne vous reste plus qu'à déplacer ça où vous voulez.

D'ailleurs comme le texte sera de taille variable, il peut être pas mal de lui coller un filtre Scroll pour faire défiler horizontalement le texte.

Les transitions 🔗

Bon, je ne vais pas trop m'attarder sur ce chapitre. C'est très facultatif.

Perso j'aime bien l'aspect de Luma Wipe avec le preset cloud. Le tout reglé sur 1000 ms.


Voilà maintenant vous devriez être à peu près en maîtrise de votre OBS avec vos scènes et compagnies.

Si jamais vous avez vraiment pas mal de scènes et que passer de l'une à l'autre est vraiment très important dans votre façon de travailler, OBS propose un espace de travail dédié appelé Multiview que vous pouvez démarrer en passant par le menu View. Là ça vous ouvrira une fenêtre où vous visualiserez toute vos scènes simultannément et vous pourrez passer de l'une à l'autre en cliquant dessus. C'est plus visuel, vous aurez encore plus l'impression de gérer une région vidéo !

Petite astuce pour lancer une appli sous X11 au lieu de Wayland : Il faut déjà que l'appli sache tourner sous X11. Ensuite pour une appli utilisant Qt, vous pouvez la forcer lors du lancement avec QT_QPA_PLATFORM=xcb nom_de_votre_soft, comme ça elle sera directe envoyée sur XWayland.

Pour d'autres applis, vous pouvez tout simplement le faire en leur enlevant la variable d'environnement WAYLAND_DISPLAY. Par exemple pour lancer Alacritty il faut faire WAYLAND_DISPLAY= alacritty . Voili voilou.

Bon dans le prochain article j'aborderai enfin la partie diffusion. Donc une partie dédiée à la partie diffusion webcam et une seconde plus pour le streaming plus classique.

L'épisode suivant est là : Setup pour streamer Vol.3

The Banker

C'est l'histoire vraie de deux afro-américains dans les années 60 qui vont monter un business dans l'immobilier et dans la banque pour faire fortune. Sauf que forcément à l'époque ils vont se heurter au racisme ambiant.

Tout juste sorti, ce film est vraiment sympa. Déjà, visuellement c'est super propre. Les éclairages et les plans sont vraiment super jolis et travaillés. Et puis les costumes d'époques, les musiques, les voitures, les décors… c'est beau. Ça rendrait presque nostalgique d'une époque et de lieux qui me sont étrangers.

Mais après le contexte est vraiment affreux. Tout ce racisme ambiant… arg. Comment des gens ont pu être aussi cons (et l'être encore ?!) alors que l'époque n'est pas si éloignée. C'est toujours aussi choquant.

La rencontre de ces deux personnages vraiment différents est un ptit régal. De voir Anthony Mackie sérieux au possible toujours dans la retenue, bien propre en train de toujours tout calculer face à Samuel L Jackson qui est bien plus décontracté et qui malgré le sérieu de la situation pousse l'auto-dérision tout en ayant parfaitement compris les enjeux est un assez saisissant.

Le film est un énième pamphlet contre les conséquences du racisme antinoir aux USA mais franchement il n'y aura probablement jamais assez de film sur ce sujet. Et le film pousse d'ailleurs la réflexion sur le sexisme normal avec ptet un peu trop de subtilité.

Du coup, l'histoire en plus d'être vraie est vraiment cool. Les deux compères sont très loin d'être cons et ne peuvent malheureusement pas jouer dans la cour des grands par le simple fait qu'ils sont noirs. Ils ont tout ce qu'il faut pourtant, le business plan, les ficelles, les connaissances et même le pognon nécessaire. Du coup, pour pouvoir se lancer, ils font équipe avec un Nicholas Hoult qui ne servira que de "proxy blanc".

De là, on part sur deux heures de films. L'histoire est vraiment cool, c'est bien fait, les acteurs sont bons. Non franchement c'était cool comme tout.

Setup pour streamer vol.1 : capture audio et vidéo

Bon, je vais donner des cours à distance. J'ai jamais fait ça et j'aimerai faire ça avec du logiciel libre uniquement. J'ai pas envie de reposer sur un GAFAM ou un Zoom assez douteux ni même sur une quelconque plateforme privée comme Discord ou Slack. Du coup, j'ai tâtonné pour tout mettre en place. Mais ça fonctionne plutôt bien et ça m'a coûté 0€

Cela dit c'est un peu de boulot à mettre en place, car il n'y a pas une seule grande doc unifiée. Donc voilà je m'y lance dans ce double article.

Cette première partie abordera la capture audio et vidéo. La seconde partie, elle, abordera le mix et la diffusion.

On part de quoi ? 🔗

J'ai à peu près 0 matos. J'ai un pauvre casque avec micro, des téléphones Android pour faire webcam et c'est tout.

Niveau logiciel je fais ça sous Gentoo mais n'importe quel Linux fera l'affaire.

Comme la plupart des trucs que j'écris, faut pas le prendre pour argent comptant ni comme un tuto. C'est ce que j'ai réussi à mettre en place et qui à mon niveau fonctionne. Il y a très probablement pleins de points à améliorer. Et je suis d'ailleurs preneur de toutes remarques en ce sens dans les commentaires.

La webcam depuis un Android 🔗

Bon j'ai pas de vraie caméra mais j'ai deux téléphones Android pas trop dégueux, donc je pensais pouvoir m'en sortir facilement.

Il s'avère qu'il existe des applis sur le Play Store qui font bien le boulot comme par-exemple la plus connue DroidCam mais c'est pas très libre. J'ai un peu fouillé dans Fdroid mais je n'ai rien trouvé de libre équivalent. Le truc qui s'en rapprochait le plus était SpyDroid mais c'est un peu à l'abandon et pas totalement fonctionnel. La mort dans l'âme j'ai capitulé et via Aurora Store j'ai chopé DroidCam qui est ultra simple et fonctionnel.

En gros, on active le wifi, on lance l'appli et hop, elle balance un flux vidéo en http. Il ne reste plus qu'à s'y connecter directement via http://ip.du.smart.phone:4747/video et hop on a notre flux vidéo. C'est dommage de pas avoir d'appli libre pour ça… Et c'est aussi dommage de pas pouvoir l'acheter sans passer par le Store Google du coup je me contente de la version gratos. J'aurai pas été contre filer quelques deniers pour cette appli.

Cette appli marche très bien et se contente de permissions normales pour tourner et n'a pour tracker que ses pubs Google. Bref, c'est relativement clean et semble être de bonne foi.

Dans sa version gratuite elle n'a pas trop de réglage. On la démarre, à ce moment-là, elle affiche à quelle adresse on peut chopper le flux vidéo et c'est tout ça tourne.

Pas besoin de plus, c'est rapide, simple et efficace.

La capture audio 🔗

Le loopback audio est ce qui permet d'enregistrer ce qui en théorie sort de la carte son. Enregistrer ce qu'elle diffuse quoi.

Ça sert pour streamer le son de vos applis par exemple.

Alsa : un échec cuisant 🔗

Alsa est le système audio "classique" (faussement) basique sous Linux. Contrairement à JACK et PulseAudio, il n'a pas la réputation d'être très flexible. Et c'est quand même à peu près vrai et surtout la doc trouvable sur le web est assez moyenne on va dire et surtout pas mal dispersée.

De base, pas besoin de configuration, Alsa est fourni avec une conf par défaut fonctionnelle. Par contre si on souhaite diffuser le son qui en théorie sort des enceintes il faut commencer à ruser. Il faut créer une carte son virtuelle qui recevra le flux audio de sortie dans un capture device.

Voilà ce que j'ai fait et abandonné au bout de quelques jours.

Première étape : compiler le module kernel qui va bien : il faut donc chopper SND_ALOOP (que j'ai foutu en module). Une fois chargé, il faut configurer Alsa et là franchement c'est de la magie noire avec une syntaxe assez particulière.

Bref, je sais pas exactement comment ça marche mais ça marche.

/etc/asound.conf
pcm.!default {
  type asym
  playback.pcm "LoopAndReal"
  #capture.pcm "looprec"
  capture.pcm "hw:0,0"
}

pcm.looprec {
    type hw
    card "Loopback"
    device 1
    subdevice 0
}


pcm.LoopAndReal {
  type plug
  slave.pcm mdev
  route_policy "duplicate"
}


pcm.mdev {
  type multi
  slaves.a.pcm pcm.MixReale
  slaves.a.channels 2
  slaves.b.pcm pcm.MixLoopback
  slaves.b.channels 2
  bindings.0.slave a
  bindings.0.channel 0
  bindings.1.slave a
  bindings.1.channel 1
  bindings.2.slave b
  bindings.2.channel 0
  bindings.3.slave b
  bindings.3.channel 1
}


pcm.MixReale {
  type dmix
  ipc_key 1024
  slave {
    pcm "hw:0,0"
    rate 48000
    #rate 44100
    periods 128
    period_time 0
    period_size 1024 # must be power of 2
    buffer_size 8192
  }
}

pcm.MixLoopback {
  type dmix
  ipc_key 1025
  slave {
    pcm "hw:Loopback,0,0"
    rate 48000
    #rate 44100
    periods 128
    period_time 0
    period_size 1024 # must be power of 2

Il ne vous restera ensuite qu'à choisir la bonne entrée audio dans OBS qui se nommera hw:Loopback,1,0 .

Voilà voilà, le château de carte est en place.

Pulseaudio à la rescousse 🔗

Bon après plusieurs jours je me résigne à installer PulseAudio. Alsa c'est cool en utilisation habituelle mais là ça se pète la gueule tout seul au reboot mais pas à chaque fois. Il y a une part d'aléatoire et ça c'est pas acceptable. Donc au bout de quelques jours de galères j'ai craqué pour installer une Lennarterie.

Allez, je me force pour faire l'installation de PulseAudio, suppression du module kernel snd_aloop parceque ça fout la grouille. Suppression de toute la conf du asound.conf et recompilation des paquets avec USE="pulseaudio" emerge -UDnav @world .

Et là, ça passe direct. Plus de surprise, ça marche à chaque reboot sans rien configurer de plus. Voilà, je ne peux que m'incliner : ᵐᵉʳᶜᶦ ᴸᵉⁿⁿᵃʳᵗ

Il n'y a pas de conf à faire ni rien, tout est assez intuitif.

Voilà, mainentant dans les entrées audio il y aura le micro branché sur le jack de la carte son et aussi le monitor de la carte son. Tout ce qu'il fallait.

Il suffira de choisir la bonne entrée audio en fonction de ce que vous voudrez.

Loopback vidéo 🔗

Alors là, mon but c'est de parvenir à simuler une webcam pour y diffuser un peu tout ce que je veux. Là c'est pas vraiment pour du stream mais lorsqu'on utilise un site de visioconférence, c'est pour manipuler ce que j'envoie. Si vous voulez uniquement streamer vous pouvez sauter cette étape.

Pour Linux, ça veut dire faire mumuse avec le système v4l2 (Vidéo For Linux 2). Il faut donc installer v4l2-loopback qui est un module kernel. Leur doc fonctionne très bien sur un kernel tout récent.

Il faut donc tout d'abord vous assurez que vous avez le support de v4l2 dans votre kernel. Pour ça un ptit grep V4L2 /usr/src/linux/.config afin de vérifier qu'il est bien à yes . Si ce n'est pas le cas ajoutez-le, compilez le kernel et bootez dessus.

Une fois fait, on installe v4l2-loopback qui est dans les packages de quelques distros. Si ce n'est pas le cas, un simple make dans le dossier des sources que vous avez préalablement téléchargé et hop il est compilé. Ensuite en tant que root, un ptit make install et le tour est joué.

Une fois installé, il suffira de l'activer quand vous en avez besoin avec modprobe v4l2loopback devices=1 video_nr=5 card_label="OBS Cam" exclusive_caps=1 et voilà. Vous avez désormais une webcam virtuelle en tant que /dev/video5 que vous pourrez envoyer à n'importe quelle appli.

Mais il faudra tout de même fournir un flux à cette webcam, ça sera le boulot (entre autre) d'obs.


Voilà pour cette première étape, on a pas mal préparé le terrain.

Ensuite on va :

The Invisible Man

L'homme invisible. Une histoire vue et revue et qui fascine toujours autant. Franchement, qui ne voudrait pas pouvoir devenir invisible ponctuellement ? Pouvoir visiter des lieux interdits, assister à des réunions/concerts, faire des blagounettes, tuer des gens en toute impunité. Houlla je m'égare.

Bref, à la base c'est un roman de H.G. Wells (j'ai du mal avec ce nom, que j'ai tendance à confondre avec Orson Welles et aussi George Orwell. C'est quoi cette mode début 1900 de s'appeler pareil et d'avoir à peu près la même occupation ?). Bref, le bouquin a inspiré vraiment beaucoup de films, on en a un tous les cinq ans !

On a eu pas mal de genre mais ça tourne souvent autour de l'action voire de l'horreur. Et vous savez quoi ? Bha là encore.

Ça a bien entendu été dépoussieré et modernisé pour l'ancrer dans une époque moderne et tenter de rendre crédible le truc. Là, c'est une combinaison à base de caméra et compagnie qui permet de rendre invisible. D'ailleurs elle a ptit air de combinaison de Crysis mine de rien.

Tout commence en pleine nuit, quand on suit la tentative de fuite d'une femme. Elle est dans une baraque immense qui suinte le pognon que ça n'en peut plus. Elle a pas mal préparé son coup avec son sac plein d'affaires préparés et s'enfuit mais poursuivit par … ha bha c'est son mari visiblement. Bref, de justesse elle s'échappe avec sa sœur.

Forcément, elle est pas mal traumatisée et on apprend que son mari de l'extérieur était vraiment bien sous tout rapport mais qu'il s'agissait en fait d'un sacré pervers narcissique. Et mine de rien c'est un sujet très rarement abordé dans le cinéma holywoodien.

Bref, elle est un peu planquée et n'ose plus sortir ni vivre globalement mais au bout de deux semaines elle apprend que son cher et tendre est mort. Sacré soulagement et en plus elle a le droit à un bel héritage. Bon je vous spoile mais en fait pas tant que ça, parceque bon c'est quand même le titre du film. Il est pas vraiment mort et commence à venir l'emmerder alors qu'il est invisible.

Voilà.

On a les thêmes de la paranoïa et de la vengance.

C'est pas mal, mais c'est pas non plus un gros gros film. Techniquement il est bien fait mais reste assez sans surprise. Pas de plan qui tue, pas de truc fifou. C'est assez simple et propre, sans fioriture.

Je viens de lire qu'en fait c'est un film a petit budget (environ 7myons) ce qui ne transparait pas vraiment au final. Les effets spéciaux sont pas mal en étant pas trop “in your face”.

Par contre, j'ai trouvé que ça voulait vraiment trop jouer sur la tension d'une menace invisible au début. C'est un peu trop lent alors qu'on est forcément au courant, nous spectateurs, qu'il y a une personne invisible. Une fois “la surprise” éventée ça passe mieux. Certaines scènes sont vraiment pas mal. Voilà voilà.

L'allure de mon blog à travers les âges

Voilà un ptit moment que ça me taraudait. Je voulais revoir les anciens design du site.

Mon blog a pas mal évolué avec le temps. Faut dire que je l'ai commencé il y a quinze ans même si j'en ai perdu la première version.

Il n'y a pas si longtemps ce n'était qu'un seul fichier html avec un seul fichier css. Je le modifiais à la mimine direct en html avec vim. Et malheureusement je n'ai pas conservé beaucoup de sauvegarde de cette époque.

Je n'ai que sa dernière itération. Du coup il a fallu que je ruse : je suis passé par l'Internet Wayback Machine qui est un outil magnifique.

Ce site s'évertue à sauvegarder des pans entiers du web. Il sauvegarde des pages web mais surtout les rend disponibles. Du coup on peut voir à quoi ressemblait un site il y a quelques années. C'est un vrai musée numérique moderne.

On peut aussi retrouver des sites qui n'existent plus. C'est pas ultra rapide mais ça marche sacrément bien. Vous pouvez (oui, vous) également demander à ce qu'il sauvegarde une page précise.

Bref, je m'égare, je suis allé récupérer les anciennes versions de mon blog sur leur site.

Et du coup je vous propose un ptit retour en arrière.

Chaque image vous emmènera sur la version html du site que vous pourrez naviguer normalement (à l'exception des liens pétés volontairement ou non).

2007 🔗

Bon bha voilà :

Un simple logo en ascii art, un menu qui menait à mes différents services et voilà

Rudimentaire, brutaliste, efficace

C'était vraiment très léger. Je n'utilisais quasiment aucun formattage. Le rendu était d'ailleurs quasi identique dans un navigateur texte que dans un navigateur graphique.

Le contenu était vraiment pauvre avec du recul et je ne stockais pas les dates des articles ce que j'ai regretté bien plus tard. Je regrette également de ne pas avoir contraint le texte à la largeur du logo, c'était assez cool. J'en viens à hésiter à recréer un design similaire sur le blog actuel.

J'ai maintenant un peu honte du contenu mais bon, c'est pas bien grave, faut bien commencer quelque part.

2011 🔗

Sans plus tarder le screenshot qui sert de lien :

Le design est absolument pas accessible, il faut passer la souris sur les titres pour afficher les articles, c'est tout gris et gris et blanc et un peu de rondeurs.

La quintessence du CSS en 2011, des ombres, des arrondis, de l'alternance de couleurs et ça réagit au survol.

Je sais pas me demandez pas.

C'est VRAIMENT pas pratique. D'aucun dirait que c'est de la merde, mais vous savez quoi ? D'aucun a raison.

Non, mais sous prétexte de faire mumuse avec un peu tous les ptits trucs fifous du CSS de l'époque j'ai pondu un truc vraiment inutilisable et qui gâche du coup le contenu. J'ai encore plus honte. Mais j'aime encore maintenant l'aspect visuel du menu en haut quand on le survole.

Tiens c'est marrant j'avais déjà terminé ma dégooglisation en 2011 (coucou Frama).

2013 🔗

Et vlan !

un design qui a adopté les couleurs actuelles à peu près, avec des colonnes. Bien plus sobre.

J'aime beaucoup ces couleurs et d'ailleurs ça n'a que peu varié depuis

2013 (ouai j'ai pas de nom de design), c'est un design qui me plaît encore pas mal et qui ne fait pas vraiment daté je trouve. C'est sobre, avec des couleurs qui me plaisent beaucoup, assez pastel mais c'est vrai assez peu contrastées.

Je suis allé à fond dans la colonne ce coup-ci, plus le navigateur est large plus c'est chiant à lire. Sur un article court ça ne pose pas de souci mais un article long où il faut scroller verticalement ça veut dire monter et descendre autant de fois qu'il y a de colonnes. Mais ça donne un aspect journal appréciable.

En dehors des colonnes, la seule petite folie c'est l'affichage des dates au survol.

2017 🔗

Ça y est, en septembre j'ai adopté Hugo et je dis aurevoir à ma ptite page écrite à la main.

On a un design très proche de l'actuelle avec une colonne de présentation à gauche et le contenu à droite avec chaque article bien défini avec ses métadonnées et un lien pour lire en entier

Je pense que certains d'entres-vous l'ont vu en vrai celui-là.

Avant cette itération, je n'avais à peu près aucun lecteur. Là, j'ai commencé à écrire beaucoup plus de contenu et surtout à chaque fois des articles un peu plus longs qu'avant. Ça commençait à être nécessaire d'avoir des pages dédiées pour chaque article.

On reconnait bien le design actuel qui n'a été que de simple itération depuis cette base. J'ai d'ailleurs donné un petit nom au design NeoDark. Je sais pas trop pourquoi, me demandez pas.

Toujours aucune image de tout le site.

J'avais pas encore les différents types d'articles, du coup le code couleur n'était pas encore posé.

2018 🔗

Après un an de Hugo, je suis complètement conquis et je ne pense plus le lâcher de si-tôt.

Très semblable au précédent, il y a désormais les icônes en SVG dans le menu de gauche et quelques couleurs supplémentaires sur les articles

Quelques petites mutations par-ci par-là.

C'est pas la révolution mais de légères évolutions éparses.

J'aimais pas du tout le rendu dans le coin des articles mais je me sentais obligé de le mettre alors qu'au final on s'en fout un peu du type d'article. Surtout que les frontières se brouillent rapidement.

C'est l'arrivé des SVG dans la sidebar, j'ose enfin inclure des images. Je commence à avoir mon lectorat qui se constitue mine de rien. Chaque article avec des images (même petites et optimisées) ça commence à représenter pas mal de trafic.

Et d'ailleurs j'ai également réduit drastiquement le RSS qui représente la plus grosse part de la bande passante. J'inclus donc bien moins d'articles. Je tente de pousser au max l'utilisation du cache mais pas mal de logiciels (nextcloud surtout) ne savent pas se comporter correctement mais on ne peut rien y faire.

2020 🔗

Et nous voilà en bout de périple.

Le design actuel

Exit le pastel et bonjour les couleurs

Je sais que certains n'aiment pas, mais je me suis lâché sur les couleurs. J'aime beaucoup cet effet un peu néon, avec les ombres colorés qui poussent les couleurs un peu plus loin sur le fond. Et le footer des articles avec son gris plus sombre ça fait plus classe.

C'est le retour des arrondis aussi avec la bordure haute des articles plus épaisse.

J'ai aussi retravaillé la sidebar pour ajouter un texte visible à chacune des icones. Faut avouer que les icônes en elle-même n'était pas forcément très explicite. Pendant un moment l'icône et le texte pour le Fediverse était animé mais ça bouffait pas mal de CPU pour que dalle.

C'est aussi l'arrivée du blogroll à droite pour promouvoir d'autres blogs francophones.

Bon ça se voit pas sur la capture d'écran mais c'est aussi l'arrivée des commentaires (enfin en fin 2018). Et je poste aussi mes réactions à chaud de visionnages de films pour diversifier un peu plus le contenu.


Voilà, ainsi s'achève ce petit retour en arrière sur près de quinze ans de bloggage.

Birds of Prey

Il vient de finir et que dire…

C'est coloré, rythmé, et j'ai pas accroché. Pourtant, c'est vrai que c'est dans la même veine que Guns Akimbo que j'ai apprécié il y a quelques jours. Mais je sais pas, chaque truc qu'il tente ça m'est passé à côté.

L'humour ultra forcé en sortant des ptites blagounettes tout le temps bof. Franchement elle brise le quatrième mur toutes les demi-heure et chaque fois l'effet est de moins en moins percutant. Les regards caméra, wink_wink, t'as vu je suis complètement folle mais en fait j'ai quand même un doctorat de psychatrie… Mouaif. C'est vite lassant.

Et puis au bout d'un moment on commence à empiler les personnages clichés plats. La pauvre gamine dont toute la famille a été massacrée devant ses pauvres petits yeux qui ne cherchent qu'à se venger. La flic maintes fois écrasée par ses coéquipiers mâles et qui du coup se fait lâcher par l'administration. La chanteuse qui chante trop bien et qui se retrouve un peu malgré elle embringuée dans des histoires de plus en plus merdeuses. Il manque plus qu'une gamine orpheline tentant de survivre en petite pickpockett parceque la société est vraiment trop injuste mais qui est tout de même appréciée des flics.

Aucune finesse, pas même dans le jeu. Non mais même Ewan McGregor surjoue et peine à convaincre.

J'avais déjà assez mal vécu Suicide Squad mais là c'est à peu près pareil mais façon faussement féministe.

Ha et puis je crois que je supporte de moins en moins les scènes de baston où la physique est violée constamment. Au bout d'un moment je veux bien faire un effort mais voir des gros gaillards d'1m90 avec au moins un bon quintal sur la balance se retrouver à faire des pirouettes à 360° suite à l'impact avec un ptit galet d'une centaine de gramme… non ça passe pas.

Tout comme un personnage qui manie comme si de rien n'était une masse à bout de bras, je ne peux qu'en conclure que c'est un truc en mousse de trente grammes. Donc si sur le plan suivant le personnage cabotine en faisant virevolter le truc dans tous les sens mais que les autres personnages sont à l'agonie à l'impact, non merci.

Encore un autre truc qui m'a choqué dans le film c'est le traitement à peu près crédible et sérieux. Les personnages sont parfois tarés et tout, mais tout l'univers semble plutôt crédible. Ça se castagne, se tire dessus toussa. Ça porte des masques réalistes qu'on pourrait faire soi-même ou faire faire si on a les moyens. Ok, je suis pas contre. Mais du coup, pourquoi à cinq minutes de la fin, faire en sorte qu'un personnage ait d'un coup d'un seul un superpouvoir qu'il n'a pas utilisé ni révêlé avant ? Et que ce soit admis comme ça, comme si de rien n'était, non ça m'a encore une fois sorti du truc. Pourtant le film n'est absolument pas sérieux mais c'est trop en rupture avec le reste du ton du film.

En fait voilà je crois que ce film soufre d'une recherche d'identité. Il n'est pas à fond dans l'humour, pas à fond dans l'absurde, pas à fond dans le réalisme, pas à fond dans le surnaturel. Il tente des trucs mais au final ça fait une bouillie multi-colore.

Bref, après la scène de baston très féminine de Infinity War on pouvait espérer que DC leur mette une claque et montre ce qu'un film réellement axé autour de personnage féminin pourrait vraiment être… bha c'est la déception.

The Platform (El Hoyo)

Ce film est super. Mais vraiment super.

Tout se déroule dans une … simili-prison. Dans chaque cellule se trouve deux personnes avec leur lit, un évier et un grand trou au centre. Par ce trou on voit les étages supérieurs et inférieurs où se trouvent d'autres cellules identiques. C'est donc une prison verticale.

Il n'y a pas de portes pas de fenêtres à barreaux. Par contre pour le ravitaillement, par ce grand trou central arrive une plateforme qui descend de cellule en cellule avec pléthore de bouffe. Mais de la bonne bouffe raffinée et tout, pas de la bouffe de merde.

Sauf que forcément la plateforme faisant des arrêts à chaque cellule, plus on descend moins il y a de nourriture.

Déjà ce concept est super intrigant. Mais en plus, ils ont su ajouter toute une histoire par-dessus. C'est génial.

Le design brutaliste de la prison, ce soupçon de science-fiction, la déshumanisation, l'opposition totale avec ce plateau de bouffe surréaliste. En plus, c'est un film espagnol donc exit le casting américain, on entend du castillan.

Visuellement c'est super sobre et froid tout comme il faut. L'histoire ne donne que quelques petits indices et les personnages n'en savent pas vraiment plus que les spectateurs.

Bon c'est dur d'en parler plus sans rien révéler, mais je vous le recommande très chaudement. Ça rappelle un peu des films comme Cube forcément mais avec un message plus axé sur le comportement humain et la société.

The Hunt

Alors c'est l'histoire d'une bande de riches qui décide d'organiser une tuerie en enlevant une douzaine de personnes. On leur fournit quand même des armes mais ils sont donnés en bétail à l'élite.

Voilà ça ressemble un peu à du Battle Royal ou autre. Ça commence d'ailleurs très fort. C'est pas mal foutu.

Puis d'un coup ça ralentit et ça s'égare un peu dans des trucs de plus en plus difficiles à avaler. Puis ça reprend de plus belle avant d'enchaîner vers un final sympa mais légèrement gâché par de l'humour dispensable.

Le film parvient à surprendre une ou deux fois mais ça tombe souvent à plat. On peut se faire avoir une fois mais pas quinze. Bon on peut quand même se faire avoir deux fois mais pas quinze. Éventuellement trois ça pourrait arriver mais franchement pas quinze. Une quatrième fois ça serait surprenant mais pas quinze.

Bref, on assiste à des meurtres plus ou moins crado. Là on est gâtés. Les méchants sont tout d'abord de vrais snipers ultra aguéris. Puis plus loin sont de vraies quiches qui servent pas à grand-chose. La gentille en chef bha c'est une one-woman-army. Elle est badass, voit tous les pièges, sait utiliser n'importe quelle arme. Rien ne choque, elle sait être sans pitié et sans remord. Elle en fait ptet un peu trop au final. Et … bha exactement pareil pour la méchante en chef.

Le final est un combat miroir, c'est vraiment peu surprenant (d'autant plus que je viens de vous le spoiler). Mais bon, on se doute qu'à la fin les méchants perdent et les autres gagnent, hein. C'est pas un film super original mais ça passe.

Guns Akimbo

Je sais pas vous, mais je suis souvent tombé sur le meme où l'on voit l'acteur Daniel Radcliffe tout bien habillé pour son rôle de Harry Potter et une autre image où il est complètement destroy, en peignoir chausson moche, en boxer avec des flingues aux mains. Et bien, ça sort de ce film.

Ce film est carrément foufou d'ailleurs ça m'a fait pas mal penser à Wanted, une ptite pointe d'American Ultra, un soupçon Scott Pilgrim et ptet même du Crank.

Le rythme est vraiment soutenu, c'est absolument pas crédible avec des flingues à tout-va mais quand même en évitant tout ce qui est démembrement ou autre trucs vraiment crades. Le scénar est très moderne : sur le Dark Web, un site de streaming film et diffuse des combats de repris de justice jusqu'à la mort. Notre protagoniste, Miles, est un dev de jeu mobile qui s'amuse à troller les trolls sur le web et commence à poster des commentaires relou sur ce site. Pas de bol, ils choppent son IP et décident de se venger en allant chez lui, le chopant et lui clouant un flingue dans chaque main. Il a 48h pour défaire Nix, la number one actuelle du site. Voilà, il n'a bien entendu jamais fait ça de sa vie, c'est un non-violent assez freluquet et en plus il se retrouve handicapé des deux mains. Et pour le forcer, on lui kidnappe sa copine, enfin ex, enfin peut-être ex-ex.

Les effets visuels sont biens mais sans plus, c'est clairement pas de la méga production américaine. D'ailleurs c'est même pas une production américaine même si l'action s'y passe. Je l'ai même perçu comme un ptit défi de faire un film plus américain que les américains. Pas d'américain au casting (ou alors dans de tout petit rôle), les effets spéciaux sont fait par une boîte franco-belge.

Et le pari est tenu ? Bha franchement ouai, le résultat est sympa. Pas le film du siècle ni de l'année mais c'est très divertissant, avec pas mal de références geeks (mais pas aussi dans ta gueule que Ready Player One). C'est drôle, rythmé et voilà.

J'ai beaucoup aimé les mouvements de caméra qui accompagnent l'action. Sur les passages où le personnage est dans les vapes ça rend super bien. Par contre les combats en eux-mêmes j'ai trouvé ça un peu foutraque trop over-the-top.

Les musiques ne sont absolument pas random en étant toujours en rapport avec ce qu'il se passe à l'écran.

Daniel Radcliffe commence à avoir une filmographie assez marrante je trouve. Biensûr il a commencé avec les Harry Potter mais j'ai au début pensé qu'il tentait de casser son image d'acteur gentillet avec Horns. Mais il a persisté dans les films qui sortent du lot avec Swiss Army Man et encore avec Guns Akimbo. J'imagine qu'on peut s'attendre à d'autres films différents avec lui.

Croc : un outil méconnu mais surpuissant

Il y a fort longtemps, j'avais mis dans wishlist de logiciel à inventer le magic pipe pour passer des données d'une machine à une autre malgré les frontières…

Et bhé en fait ça existe.

Croc 🔗

Ouai c'est un poil miteux comme mise en scène mais pardonnez-moi s'il vous plaît.

Donc je reprends. Croc est un petit logiciel en Go donc sans dépendances (fusil de Tchekhov) qui tourne sur un peu tous les OS du bien (Linux, Linux et aussi Linux entre autres, même s'il parait qu'il tourne aussi sur des OS moins biens).

Il sert tout simplement à s'échanger des fichiers entre deux machines. Il le faut donc des deux côtés : chez l'émetteur et chez le récepteur.

Il fonctionne en ligne de commande mais est tout simple. Il suffit de faire croc send /votre/fichier /un/autre/fichier /et/pourquoi/pas/un/dossier/ . À ce moment-là, il vous apparaitra trois mots plus ou moins aléatoire qu'il faudra donner à votre destinataire.

Le destinataire n'aura plus qu'à faire croc right-bucket-orlando (enfin vos 3 mots à vous) et hop ça initiera l'échange et tout. Pas d'ouverture de port, c'est très rapide (à peu près la vitesse de la connexion), c'est chiffré de bout-en-bout.

Il affiche une ptite barre de progression, la vitesse de téléchargement, le temps passé et une estimation du temps restant.

Je ne vous cache pas que c'est pas non plus à 100% magique. Ça nécessite un relai. Si vous n'en avez pas, le projet en fourni un qui est celui utilisé par défaut mais si jamais vous ressentez l'envie d'être autonome, vous pouvez faire votre propre relai. Et là c'est ultra simple aussi un simple croc relay et hop votre machine sert désormais de relai.

Pour l'utiliser il vous faudra juste le préciser avec --relay a.b.c.d:port et voilà.

Le petit plus 🔗

Franchement ça ne serait que ça je n'aurai pas écrit ce ptit article. Il y a déjà tout un tas de soft pour s'échanger des fichiers donc bon.

Là, le truc qui me fait l'apprécier encore plus, c'est que l'on peut piper des trucs dedans ! Et là, ça en devient un simili-ssh du pauvre.

À vraie dire, ça complémente vachement ssh. Le truc qui m'arrive souvent, c'est de me connecter à une première machine via ssh, de celle-là je me connecte ensuite sur une autre machine via ssh et parfois encore un coup (mais rarement tout de même). Et du coup dans ce genre de cas, on peut pas forcément établir une connexion directe entre notre machine locale et la machine distante finale. Et du coup on peut pas forcément s'échanger un fichier.

Et là c'est la tristesse et vous savez quoi ? La tristesse c'est vraiment pas cool. Du coup, là, un simple coup de croc et hop, tout s'arrange. La brume du désespoir se dissipe et laisse place à un soleil radieux.

Et donc avec un pipe sur la machine A on lance : ps auxf| croc send et sur la machine B on lance le croc edward-brown-parade | grep machin et pouf ça fonctionne. Je vous laisse imaginer les ptits enchaînements possibles avec tout ça :-D

Et comme c'est du Go donc statique, il suffit de coller le binaire où vous en avez besoin et hop ça fonctionne. Pas de libs à installer, si ça fonctionne aujourd'hui ça fonctionnera demain. Voilà, n'hésitez pas à en abuser, ça se trouve sur Github et le blog de son auteur qui est bien comme tout.


Si vous voulez tester, je vous propose de récupérer un fichier avec croc truc-machin-bidule.

The Final Member

Un documentaire poignant qui explique la quête d'un musée cherchant à compléter sa collection en obtenant un nouveau spécimen rare. En Islande dans un ptit village se trouve un musée unique au monde consacré à la phallologie. Son directeur et fondateur possède une collection de pénis d'une bonne partie du règne animal mais manque de bol il lui manque celui de l'espèce la plus commune : l'humain.

Partant d'une histoire à priori loufoque, le sujet est au final assez touchant et le storytelling, le montage et tout rend le documentaire vraiment cool.

Il s'avère que le musée est donc à la recherche d'un spécimen humain en 2011 (ou ptet 2010). Le souci c'est qu'il est en Islande qui ne compte que 300 000 habitants et que le sujet étant tabou, il est vraiment compliqué de s'en procurer un.

Sauf qu'un jour un certain Pall Arason se propose. Et ce cher monsieur c'est pas vraiment n'importe qui. C'est un aventurier islandais pas mal renommé pour avoir participé dans les années 40 dans diverses expéditions. Donc déjà c'est pas n'importe qui, c'est quand même une célébrité locale. Mais au-delà de ça, ce cher monsieur a une sacré réputation de tombeur de ces dames avec apparemment un carnet recensant les centaines de femmes avec qui il aurait couché. Ça rend le spécimen d'autant plus intéressant !

Mais, c'est alors que l'on découvre un second canditat. Un … canditat vraiment … hors norme. C'est un américain dans le plus pur cliché ricain : prétentieux, loin d'être humble, grandiloquent, arrogant. Et ce monsieur souhaite fortement que son Elmo (surnom de son braquemard) soit (osons les mots) la bite la plus connue et reconnue du monde entier. Rien que ça. Et bon, je ne vais pas vous spoiler mais il est très patriote et prêt à tout.

Le documentaire dure 1h15 et franchement c'est drôle, intéressant et plein d'humain.

Récap 08 : Mars 2020

Quel mois étrange n'est-il pas ? Avec cette pandémie Covid19 tout est chamboulé. J'ai tenté de m'occuper et de vous occuper aussi un peu en écrivant un peu plus qu'à l'accoutumée (tout du moins au début).

Blog 🔗

Bon bha voilà, après pas mal de mois d'hésitation, j'ai pris mon courage à deux mmains et j'ai enfin ajouté les visionnages avec le reste du blog. Du coup, pour ceux qui n'y étaient jamais allé avant ça va surprendre un peu mais bon.

D'ailleurs pour ça, j'ai retouché un tout petit peu le thême pour qu'ils soient tronqués sur la homepage. J'ai aussi modifié le RSS pour ajouter un tag visionnage pour vous permettre de les masquer maintenant qu'ils sont dans le flux global.

J'ai aussi ajouté les tags des articles classiques dans le flux RSS (étrangement c'était pas fait avant). J'ai aussi viré la ptite animation du logo Fediverse et de son texte qui bouffait pas mal de CPU sur les ptites machines. Et puis de toute façon c'était si subtil que pas grand monde l'avait remarqué.

J'ai aussi rajouté trois blogs dans le pool du blogroll sur la droite.

En bref ce mois-ci : 9 articles, 27 commentaires, 15 visionnages, 600270 requêtes, 51092 visiteurs uniques pour 12.09 Go de trafic.

Films 🔗

The Host 🔗

Un film de monstre coréen. Toujours un certain décalage dans les films de Bong Joon Ho que j'aime bien. Efficace malgré des effets visuels qui laissent un peu à désirer.

Rumble In The Bronx 🔗

Aussi connu comme Jackie Chan dans le bronx est assez culte. De la castagne avec le style inimitable de Jackie. Drôle, speed, niais, efficace.

3 From Hell 🔗

Le troisième volet de la saga Firefly commencé par House Of 1000 Corpses et continué par The Devil's Reject. C'est tout comme le deux : sale, violent, choquant, dérangeant. Du coup bha c'était cool.

The Crow 🔗

Tiré d'une BD, c'est un film assez sombre à l'ambiance un poil gothique dans une ville délavée par la pluie. C'est un rape&revenge où le protagoniste va assouvir sa vengeance en revenant d'entre les morts. Visuellement très travaillé, il a tout de même causé la mort de son acteur principal.

Raw Deal 🔗

Un bon vieux pan pan boum boum avec Schwarzy de 1986. Et il est clairement pas terrible en manquant d'originalité (manque de punchline ?).

The 6th Day 🔗

De la science-fiction avec Schwarzy mais indice : “je ne m'en souvenais pas”. C'est sympa mais peu original et assez passe-partout.

Payback 🔗

Mel Gibson s'est cru dans un film de Guy Ritchie et tente de récupérer son pognon. De l'action, des malfrats, des putes, de la drogue, des ripoux et une dette. Pas mal du tout même si la director's cut est probablement meilleure.

Snatch 🔗

Voilà, après Payback me fallait le revoir. Un de mes films culte, j'aime tout ici, l'action, l'humour, l'histoire, les acteurs, l'ambiance.

Casino 🔗

Un classique de Martin Scorcese avec sa pègre habituelle. J'adore ce film avec son ambiance et ses personnages.

Doctor Sleep 🔗

40 ans après The Shining voilà sa suite. J'avais peur que le film s'éclate la tronche en passant après un tel monument mais… il est excellent ! Il arrive à prendre ses distances tout en étant fidèle.

Countdown 🔗

Une daube de film d'horreur mal branlé de partout. Gare au facepalm, ça vaut pas chipette. Ils teasent une suite… beware.

La Nuit A Dévoré Le Monde 🔗

Un film de zombies français qui rappelle très fortement Project Zomboid. C'est assez mou mais sympa. Le personnage principal ne prend pas toutes les décisions à la con ce qui est plutôt rare.

Uncut Gems 🔗

Avec maintenant quelques jours de recul je pense que j'ai pas mal apprécié le film même si ça a été compliqué au début. Un mec qui doit du pognon à tout le monde un peu looser/relou sur les bords.

The Greasy Strangler 🔗

Un film sacrément étrange et vraiment malaisant. C'est vraiment très crade et déjanté et bizarre.

La Cité Des Enfants Perdus 🔗

Excellent film français sorti en 1995. Super ambiance avec des décors incroyables et une histoire cool.

Séries 🔗

Castle Rock Saison2 🔗

J'avais adoré la première saison en octobre 2019. J'ai encore plus aimé cette seconde saison.

Le personnage principal est magistral. Il s'agit du personnage que l'on a déjà vu dans Misery mais plus jeune. Kathy Bates était génial dans le film et bha là Lizzy Caplan (je la connaissais pas) est encore meilleure. Elle est vraiment incroyable.

On y retrouve également Tim Robbins que ne reprend pas son rôle de Shawshank Redemption. Lui aussi est bon. Bref, le casting est vraiment super cool globalement. D'ailleurs pour jouer Annie Wilkes ils ont choisie une actrice plus jeune et la ressemblance est vraiment frappante. J'ai été pas mal bluffé.

Au-delà de ça, l'histoire est aussi vraiment cool. La saison a bien pris son temps pour développer les personnages au point d'être un peu lente avant d'arriver à la moitié mais le travail sur l'ambiance. Les relations et surtout le comportement des personnages est captivant. On se doute qu'ils ne sont pas forcément ce qu'ils semblent être mais c'est pas non plus de la grosse ficelle qu'on voit à 6 épisodes à l'avance.

Bon c'est dur d'en parler plus sans rien spoiler. D'ailleurs c'est assez indépendant de la première saison.

Made In Abyss 🔗

Je n'avais pas matté de nouvel animé depuis des années donc voilà j'en ai pris un peu au hasard. J'ai juste vu que ça semblait un peu inspiré de l'enfer de Dante du coup j'ai voulu voir ce que ça pouvait donner.

C'est pas mal gentillet kawaii toussa. Mais il arrive par moment qu'il y ait une scène un peu hardcore. Les musiques sont pas mal et visuellement c'est vraiment très joli sauf le style des monstres que j'ai pas vraiment apprécié.

Bon par contre on sent que la série est clairement inachevée au bout de ses treize épisodes. C'est dommage.

Jeux 🔗

Tomb Raider (2013) 🔗

J'ai beaucoup aimé Tomb Raider (surtout le 2) sorti à la fin des années 90. J'y ai rejoué il y a quelques années et … yuck. Ça a vraiment très mal vieilli.

La manipulation du personnage, la caméra, les séquences plateforme au mm près c'est vraiment devenu insupportable. C'est même pas l'aspect graphique qui a le plus vieilli au final.

Je n'avais pas touché à la série depuis mais là, confinement (ou pas ?) toussa toussa, il a été en promo à 0€ sur Steam pour quelques jours. Je me suis rué dessus sans penser y jouer. Mais comme il y a une version native Linux par Feral je me suis dit que c'était l'occasion de voir si leurs jeux étaient réellement compatibles ou bien si c'était un portage un peu foireux qui fonctionne qu'avec une version précise d'Ubuntu avec certains paquets sélectionnés…

Bref, j'en attendais pas grand-chose et qu'elle ne fût point ma surprise ?! Ça tourne nickel avec ma pauvre Gentoo assez exotique. Pas eu besoin de passer par les Steam runtimes ni par Proton. Non, non, ça marche nickel avec du son (pas de soucis du fait de ne pas avoir Pulseaudio), la manette xbox reconnue du premier coup, non tout fonctionne bien et c'est même plutôt joli (ouai j'ai un train de retard).

Et… bha c'était vraiment cool comme jeu. Je ne savais pas qu'ils étaient passés sur un environnement open-world mais au final ça colle pas trop mal. C'est moins dépaysant qu'avant cela-dit mais ça passe.

La pauvre Lara prend cher dans ce jeu… Les quelques séquences de QTE sont nulles mais bon.

La maniabilité est super cool mais du coup faut avouer que niveau difficulté bha c'est pas choucard. c'est une vraie petite balade tranquilou.

Bon… du coup… est-ce que je me laisse tenter par le jeu Mad Max qui a été porté par Feral (je suis méga fan de ces films) ? Mouai 20€ un peu cher…

Software Inc. 🔗

Je me suis remis une ptite partie de Software Inc. C'est un jeu de gestion où l'on tient un studio de dev logiciel. On peut se spécialiser dans pas mal de type de logiciels différents et c'est plutôt pas mal fait.

Il y a déjà eu quelques jeux du genre qui restaient pas mal en surface, lui tente d'aller plus loin dans la gestion. Ça va de l'aménagement physique des locaux avec les meubles, l'équipement, les serveurs, l'éclairage, la gestion de la température, la cuisine en allant plus dans le cœur du sujet avec la gestion du personnel où l'on constitue différentes équipes avec leur spécialisation (marketing, design, dev, artistes) avec ensuite chacun leurs différentes branches.

Il faut choisir quels logiciels on utilise pour développer, sur quel OS on sort nos softs, est-ce qu'on fait du marketing à outrance, est-ce qu'on porte vers de nouvelles plateformes…

C'est pas mal du tout et pas si simple surtout les premières fois. Les graphismes sont sobres avec un style low-poly assez à la mode. Ça tourne super bien sur mon nunux et j'ai tendance à m'y laisser happer de très longues heures.

Musique 🔗

Deux morceaux calmes ce mois-ci.

What it is par Mark Knopfler 🔗

J'ai toujours aimé ce morceau super léger qui commence avec un ptit rythme semblant martial mais bam la guitare démarre et ça change du tout au tout. Je vous laisse écouter.

I Don't Know What Happened To The Kids Today par Labi Siffre 🔗

Un morceau qui monte continuellement. Découvert dans la série Misfits à l'époque, depuis il squate constamment ma playlist et il vient tout juste de démarrer quand je suis arrivé à cette partie de l'article :-)

Vous pouvez l'écouter ici

Nuxeries 🔗

Tiens je me suis demandé comment faire pour afficher du texte progressivement dans un script shell. J'ai bidouillé un premier truc avec ce ptit truc

hecho(){
  charseconds=${2:-"0.02"}
  for char in $(echo "$1" | fold -w1); do
    printf "%s" $char
    sleep "$charseconds"
  done
}

En gros ça prend une ligne de texte, l'éclate en caractère avec le fold -w1 et ça envoie les caractères un par un en attendant un peu entre chaque.

Ça marche bien sauf que ça n'aime pas les espace et encore moins les caractères d'échappements qui sont sur plusieurs caractères.

Du coup, j'ai demandé sur IRC aux grands anciens et forcément c'est à ce moment qu'on en est arrivé à la conclusion qu'il faudrait un outil qu'on puisse intercaler dans un pipe pour faire ça. Et là Ding Ding Ding. "Pipe" Il a fallu entendre ce mot pour que ça tilt. Quelle commande permet de voir un peu ce qui se passe dans un pipe ? pv aussi nommé pipe viewer .

À la base elle permet de voir à quelle vitesse ça transite dedans. Mais elle peut aussi limiter le débit. Du coup un simple cat truc | pv -q -L 30 et voilà on obtient le résulta escompté. Et bien entendu ça supporte les caractères à la con et les échappements.

Vidéos 🔗

Je sais plus trop comment, mais je suis tombé sur des vidéos de championnat de commissaire-priseur de bétail. Bon, c'est très américain du nord apparemment. Et c'est assez drôle à regarder.

Leurs performances sont assez stupéfiantes. Je pense qu'ils sont à même de rivaliser avec les logiciels de synthèse vocale pour les aveugles. Jetez-y un coup d'œil c'est atypique.

Vrac 🔗

Tenez bon confiné chez vous et n'hésitez pas à squatter les Internets (ça tiendra large la charge) si ça peut vous aider à vous sentir moins seuls.

La Cité Des Enfants Perdus

En voilà un film qui a de la gueule ! Sorti en 1995, cette perle du cinéma français est un vrai ptit bijoux.

Ce film est une réussite en tout point. L'histoire est originale, l'atmosphère excellente, visuellement c'est superbe, les acteurs ont de l'allure, c'est tordu/crasseux à souhait, les décors sont absolument superbes, les musiques accompagnent bien tout ça dans le ton. Ce film est vraiment atypique et a su devenir culte.

Il s'agit d'une nouvelle (enfin en 1995) collaboration entre Jeunet et Caro faisant suite à Delicatessen. On ne s'éloigne d'ailleurs pas trop de ce premier film. Ici, l'atmosphère est très appuyée, on retrouve pas mal des mêmes acteurs, bref c'est le même feeling global mais en plus verdâtre.

On est ce coup-ci dans une ville côtière où il semble faire à peu près tout le temps nuit. C'est tout humide de partout. Tout est fabriqué en feraille, aucune date n'est donnée mais ça ressemble à du premier quart du vingtième siècle. On voit pas mal d'objets à l'allure bien steampunk.

Dans la galerie de personnage on retrouve pèle-mèle : un homme de fort de foire, des siamoises, un tatoué chinois, un savant-fou amnésique, des clones, des orphelins, des cyclopes adeptes d'une secte, un cerveau dans son aquarium… Et le casting a eu le droit à de sacré trogne ce qui participe bien à l'ambiance du film.

Le film regorge de détails en tout genre à la fois dans les décors, mais aussi dans les décors superbes avec tout un tas d'accessoires fait sur-mesure. Toute l'esthétique visuelle du film est ultra travaillée. C'est un vrai régal pour les yeux. On a le droit à tout un tas de plan en très courte focale en gros plan de personnage donnant toujours un aspect dérangeant des personnages.

Faut dire que pas mals de personnages sont pas mal flippants :

  • Les siamoises abjectes à souhait mais délirantes dans leur façon d'être deux-en-un (surtout quand elles font à bouffer !).
  • Les cyclopes dans leurs grands impers moches avec leur caméra/œil bioniques steampunk
  • Le rêve des pères noels envahissant est un vrai nightmare fuel
  • Irvin est particulièrement horrible avec ses mimics amplifiant ses aspects dérangeants

Bref bref, l'histoire se déroule donc dans une ville où des enfants se font enlever mystérieusement. Notre personnage principal est un homme-fort se donnant en spectacle en train de péter des chaînes. Son tout petit petit frêre se fait enlever et va donc tenter de le retrouver avec l'aide de l'orpheline Miette.

Ce film mériterait une suite ou bien un film similaire avec ce même genre d'ambiance dans cet univers !

The Greasy Strangler

Et bhé… Que dire ?

C'est quoi encore que ce truc ? Ça sort d'où ?!

C'est assez déroutant, étrange, perturbant, intrigant, dérangeant, dégoutant, hypnotisant. Je ne pense pas qu'on puisse rester indemne à son visionnage.

L'histoire est toute simple, enfin … non. Quoi que si, un père et son fils vivent ensemble. Il y a un tueur en série le Greasy Strangler qui sévit dans les parages. Le fils tombe amoureux, le père aimerait goûter à cet amour. Les deux sont dans un business de visite guidée de la ville ayant pour thême le disco. Le père mange tous ses aliments à condition que ce soit détrempé de gras. Ils ont tous des acoutrements à coucher dehors. Ils traînent souvent en slibard (quand on est chanceux) ou avec rien (quand on est moins chanceux). Il s'avère que la relation père/fils est assez tumultueuse. Le meilleur ami du fils est un mec qui se balade avec un faux groin. Le meilleur ami du père est un fan de disco aveugle tenant un truc de lavage de voiture.

Et avec tout ça, vous touiller tout. Et tentez de mettre ça dans l'ordre que vous voulez. Si c'est pas super cohérent c'est pas trop grave.

C'est un enchaînement de scène délurées globalement dérangeante. D'ailleurs si la nudité vous rebute vous pouvez éluder la moitié du film.

Ils ont eu un sacré délire sur les bites d'ailleurs. Un vrai régal !

Techniquement, on va pas se mentir c'est un film à petit budget. Mais, justement, c'est visuellement assez joli : les placements de caméra, le cadrage, les éclairages, tout ça est surprennament bien foutu. Ça n'a pas du tout l'air cheap. Et ça contribue à ce sentiment étrange quand on regarde le film. On est pas visuellement face à un nanar tout pourri mais bien devant un vrai film qui fait des efforts.

Les quelques effets visuels sont aussi vraiment pas mal fait (sauf les combinaisons qui sont un poil trop voyantes et du coup détonne avec le reste).

Bref, je sais pas trop quoi penser de ce film. Certains passages sont lourdingues de par leur humour de répétition qui dure un poil trop (et apparemment le premier montage c'était 45 minutes de plus pour les mêmes scènes. Mais d'autres scènes sont vraiment pas mal.

C'est un film que je pourrai pas recommander à grand monde. Il faut vraiment un esprit très ouvert et ne pas s'attendre à grand-chose. Mais il vaut quand même le coup au moins une fois.

Les alias SSH

Désolé désolé, j'ai oublié de vous écrire pendant ce confinement ces quelques jours. Me revoilà \o/

Bon je vous avoue que j'ai pas grand-chose pour vous occuper. J'ai fouillé fouillé (en vrai j'ai démarré l'ordi). Et comme d'hab quand il est démarré, j'ai lancé ma connexion ssh vers mon client IRC, démarré mon ptit script pour la musique et lancé mon navigateur web.

Et là, PAF ! Je me suis dit que je pourrai vous écrire à propos des alias SSH. J'en utilise pas mal, même presque tout le temps.

Dès que je dois me connecter plus de deux fois à une machine je me fais un alias. Mais pas un alias au sens shell, mais direct dans la conf de mon client ssh. Ça évite de retenir les détails et compagnie.

Les fichiers de confs OpenSSH 🔗

Bon là on va pas parler du protocole lui-même mais vraiment d'OpenSSH. Ça ne sera pas forcément valide avec les autres clients. Et je n'aborderai que la partie client.

La conf globale se trouve dans /etc/ssh/ssh_config . Ce que vous modifiez là-dedans sera appliqué à chaque connexion.

Ce fichier est commenté pour vous expliquer ça d'ailleurs. Vous pouvez vous amuser à mettre de la conf spécifique à un hôte là-dedans mais c'est pas trop le but. Il vaut mieux réserver ça à son fichier de conf personnel.

Le fichier de conf perso se trouve dans ~/.ssh/config . Il a la même syntaxe que le global mais ne s'applique qu'à votre utilisateur. Les options que vous définissez ici auront la priorité par rapport au fichier global. Et d'ailleurs si vous définissez des options directement dans la commande, elles auront la priorité par rapport aux fichiers.

La puissance des alias 🔗

En gros ce fichier va contenir plusieurs blocs de texte, chacun correspondant à un hôte vers lequel vous vous connecter. La syntaxe est dans ce genre :

Host le_nom_de_l'alias
	option valeur
	option valeur
	option valeur

Un exemple ultra basique :

Host n2
	hostname 10.0.0.253
	user root

Voilà, au lieu de me faire un ssh root@10.0.0.253 maintenant je fais ssh n2 et le tour est joué.

Dans les options les plus intéressantes à mettre dedans il y a :

  • le user parcequ'on se rapelle jamais duquel c'est.
  • le Port quand c'est pas celui par défaut.
  • le IdentityFile car j'imagine que vous avez plusieurs clés SSH différentes.
  • le hostname en y mettant l'IP comme ça même si le DNS est HS vous pourrez vous connecter en direct (me suis déjà brûlé).
  • les LocalForward et RemoteForward quand vous utilisez des tunnels via SSH pour pas les réécrire à chaque fois.

Bon si vous êtes aussi flemastucieux que moi, vous remarquerez vite qu'on peut jouer avec les asterisques. Je m'explique : j'ai pas mal d'alias pour me connecter à différents containers et je leur donne un ptit nom explicite où je préfixe le nom de l'hyperviseur.

Par exemple j'ai un l'hôte des containers qui s'apelle Z et dedans j'ai mon client irc pour chatter. Et bhé j'ai un alias Zchat, tout comme j'ai aussi Zbackup mais aussi Zmail … Et bien, figurez-vous que c'est cool d'écrire ssh Zchat mais c'est encore trop long, du coup dans le fichier config j'ai fait un alias comme ça :

Host zc*
	# Z-Chat
	option valeur
	option valeur

Comme ça je peux écrire ssh zchat ou bien ssh zcatacombes_du_net, vous voyez le genre. Je peux tout aussi bien me contenter de ssh zc. Bon c'est une mini-ruse de flemmard j'en conviens, on peut se contenter de définir zc mais quand on a utilisé zchat pendant des années ça permet de faire une transition en douceur.


Voilà n'hésitez pas à abuser de ces alias ssh ça libère la mémoire et ça accélère un poil les affaires et ça permet d'utiliser différentes clé sans se contraindre.

Bon, voilà, c'était léger aujourd'hui. C'est le bon moment pour aller faire un tour dehors… ha bha non.

Kernel Mainline sur Odroid N2 vol.2

Suite de l'épisode précédent

Il y a un TL;DR à la fin.

UART 🔗

Bon, je me suis armé d'un câble UART > USB. Ce petit câble va me permettre d'avoir un accès console dès le démarrage de la ptite SBC. Je vais donc pouvoir voir ce qu'elle fait réellement quand elle ne boot pas.

Bon du coup je m'installe minicom et je lui crée un ptit fichier de conf qui va bien.

/etc/minicom/minirc.odroid
# Machine-generated file - use "minicom -s" to change parameters.
pu port             /dev/ttyUSB0
pu pprog9           /usr/bin/ascii-xfr -dsv
pu pname9           /YUNYNascii
pu downdir          /tmp/TTYUSB-Downloads
pu rtscts           No
pu xonxoff          Yes

Bon maintenant quand je veux m'y connecter j'ai plus qu'à minicom odroid et hop.

Un premier test sur l'odroid C2, nickel, ça fait ses ptits trucs, c'est cool ça fonctionne.

Allez, je recopie le blog sur une autre machine, j'y fous un nginx, le certif, sur le routeur je nat le port vers cette nouvelle machine. C'est bon je peux couper la N2 un peu plus longuement. J'ai quand même mon instance Pleroma coupée ainsi que mon TTRSS, du DNS et mon bot IRC… bref c'est pas super impactant non plus mais si ça pouvait ne pas s'éterniser ça m'arrange.

Allez c'est parti pour un premier boot sur le kernel 4.9 blobbé. Effectivement au démarrage j'ai le temps de voir passer un peu de truc made in uboot.

Reprise une semaine plus tard 🔗

Allez je ré-édite le boot.ini pour remettre ce que j'avais laissé en commentaire la fois précédente. Et on fait un reboot.

Hmmm j'ai pas gardé les logs c'est dommage ça aurait été pas mal mais en gros uboot râle que le CRC du kernel est pas bon. Voilà… Bon je sais pas trop pourquoi, est-ce le transfert de fichier qui a merdé ou autre je ne sais pas.

Bon, je redégaine l'article gentoo pour la n2 et je recommence de 0. Je rechope les sources du kernel, je choppe le compilo qui va bien.

Je fous les variables d'environnement qu'il faut pour crosscompiler vers du Arm64. Je modifie les quelques options indiquées sur la page du wiki, je compile et je touille le truc pour le passer en … bha je sais pas trop exactement ce que c'est mais en un format utilisable par uboot. Je copie ça sur la SD, je choppe le DTB qui est le fichier représentant l'architecture matérielle de la board afin que le kernel puisse bosser convenablement. Le fichier est présent dans les sources du kernel dans arch/arm64/boot/amlogic/meson-g12b-odroid-n2.dtb .

Je tente de booter et là en fait, je tente d'un peu mieux apprivoiser uboot.

Uboot 🔗

Lors du boot on peut marteler Enter pour arriver à un shell avec quelques commandes permettant d'outrepasser le fichier de conf (qui n'est même pas lu à ce stade). Et là déception ce shell est vraiment très minimaliste, j'ai pas trouvé d'éditeur de texte, bon je m'y attendais mais c'est pas trop grave. Je ne trouve pas non plus de quoi lire un fichier.

Il y a bien la commande ls qui nécessite par contre une syntaxe un chouilla particulière vu qu'il n'y a pas de système de fichier racine encore à ce moment. Du coup faut d'abord lui indiquer sur quel appareil lire (la mmc dans mon cas), ensuite quelle partition ( :1 pour la partoche boot).

Quand on charge un kernel en mémoire, si jamais on s'est planté, on peut en charger un autre sans rien faire de particulier. C'est une ptite info qui m'inquiétait avec mes gros doigts qui ripent…

Bon, j'ai de quoi me débrouiller légèrement avec uboot désormais je vais pouvoir m'atteler à la suite.

Ce coup-ci c'est la bonne pour uboot ! 🔗

Bref, première chose à faire c'est s'assurrer qu'on demande bien au kernel de chopper la bonne partition.

Je me suis fait un mini fichier boot.ini contenant le strict nécessaire pour booter.

boot.ini minimal
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8
setenv condev "console=ttyS*,115200n8"
setenv bootargs "root=/dev/mmcblk0p2 rootwait rw console=ttyAML0,115200 clk_ignore_unused"
setenv dtb_loadaddr "0x1000000"
setenv kernel_loadaddr "0x01080000"
fatload mmc ${devno}:1 ${dtb_loadaddr} meson-g12b-odroid-n2.dtb
fatload mmc ${devno}:1 ${kernel_loadaddr} uImage
fdt addr ${dtb_loadaddr}
bootm ${kernel_loadaddr} - ${dtb_loadaddr}
  • 1: On déclare une variable indispensable à uboot, j'ai essayé sans, je me suis brûlé.
  • 2: On définit les options qui seront données au kernel
  • 3 et 4 : Déclaration de variables pour les adresses mémoires, on peut s'en passer et les mettre direct en dur dans les commandes suivantes mais pourquoi pas ?
  • 5 : La commande fatload charge depuis un device (mmc) en lisant une partition au choix (:1) pour mettre en mémoire à l'adresse voulue (${dtb_loadaddr}) le fichier spécifié (meson-g12b-odroid-n2.dtb). Donc là on charge le dtb en ram.
  • 6 : pareil qu'au-dessus mais pour le kernel ce coup-ci.
  • 7 : celle-là m'est un peu mystérieuse. J'imagine que cette commande lit le dtb et probablement qu'elle initialise le matos mais j'en suis clairement pas sûr.
  • 8 : la commande bootm est celle lançant le boot en lisant les adresses mémoires qui vont bien.

Le dtb est en fait la description matérielle de la SBC. Ça veut dire qu'en théorie ça ne change pas, sauf que celle fournie par le kernel officielle utilise des drivers particuliers qui sont différents du kernel mainline, donc il me faut un nouveau dtb pour le mainline. À l'avenir, ce fichier ne devrait plus changer cela dit.

Voilà voilà.

Avec ça, plus besoin de tripoter cette partie.

La bataille du kernel ! 🔗

Bon je vous la fais courte : j'ai commencé à compiler un kernel tout droit sorti de git. Mais j'avais des erreurs de merde concernant rcu et tout… J'ai galeré cherché et tout et il s'avère que j'ai vraiment pas eu de bol. Il y a un léger bug trouvé depuis hier et j'étais en plein dedans.

Bon, après une heure de perdue, retour à la case kernel.org. Je choppe le dernier stable donc un 5.5.10 .

Tiens d'ailleurs un truc que j'ai appris c'est que les options présentes dans le make menuconfig changent en fonction de la variable d'environnement ARCH. Du coup en définissant ARCH=arm64 on a tout un set d'options qui changent.

Fast Forward, je choppe le fichier .config d' ArmBian histoire d'avoir un préset pas dégueu. Je le compile sans erreur.

Je refais la manip pour le rendre compatible avec uboot. Après réflexion je pense que ça y colle quelques métadonnées, comme par-exemple un CRC, les adresses mémoires, quel type de kernel c'est afin qu'uboot puisse faire quelques tests avant de charger le truc à l'aveugle. La commande pour ça est donc mkimage -A arm64 -O linux -T kernel -C none -a "0x1080000" -e "0x1080000" -n "$(make kernelrelease)" -d arch/arm64/boot/Image ../uImage .

Il reste quand même les modules à transférer. La ptite feinte c'est de monter (soit carrément la mmc sur l'ordi ou via sshfs si elle tourne) et de faire un ptit make modules_install ARCH=arm64 INSTALL_MOD_PATH=/mnt/n2 .

Bon… moment de vérité. On reboot.

Et … ça marche \o/ . Bon ça m'a pris beaucoup d'essai et près d'une heure et demi mais ça fonctionne j'ai booté sur un kernel mainline sur l'odroid N2 !

Bon bha maintenant je refais pareil, mais je modifie le .config du kernel afin de dégager pas mal d'options inutiles pour moi. Je vous le mets ici

Voilà c'était mon ptit voyage de découverte dans le monde du boot chez ARM. À première vu uboot fait peur avec ses adresses mémoires et tout, mais au final c'est pas si horrible que ça. J'aurai appris pas mal de chose et maintenant j'ai ma ptite SBC favorite avec un kernel tout libre et des mises à jour assurée pour des lustres.

TL;DR 🔗

  • Choper les sources du kernel depuis kernel.org
  • export ARCH=arm64
  • export CROSS_COMPILE=aarch64-linux-gnu-
  • export PATH=/chemin/vers/gcc-linaro-6.3.1-2017.02-x86_64_aarch64-linux-gnu/bin/:$PATH
  • Choper un .config adapté à la N2 (ou le faire soi-même)
  • Compiler un joli kernel avec make -j32
  • mkimage -A arm64 -O linux -T kernel -C none -a “0x1080000” -e “0x1080000” -n “$(make kernelrelease)” -d arch/arm64/boot/Image ../uImage
  • Transferer les modules (en s'aidant de make modules_install ARCH=arm64 INSTALL_MOD_PATH=../modules)
  • Transferer également le kernel au format uImage à placer dans la partoche de boot de la SBC
  • Créer un boot.ini
  • Copier le dtb trouvable dans les sources du kernel : arch/arm64/boot-dts/amlogic/meson-g12b-odroid-n2.dtb
  • Et booter !

Confinement : Recâbler sa tanière

Bon en ces temps de confinement, faut parvenir à s'occuper (et si en plus ça peut aussi vous divertir un peu, tant mieux). Du coup j'ai entrepris (au bout de deux ans) d'améliorer un peu mon câblage réseau à la maison.

J'ai deux gros câbles dans le salon qui font le tout le tour le long du mur. Le but est de relier les deux datacenter du salon :

  • Le premier est un meuble contenant la fibre, le routeur, un switch (où sont raccordés les ordis).
  • Le second est la tanière où se trouvent les SBC, disques durs, un switch.

Grosse infra vous dis-je !

Bref, j'avais tiré un double câble réseau et je l'avais serti direct comme un sagouin. Le souci c'est que c'est pas du câble de brassage, il est très rigide et supporte assez peu les torsions. Du coup une pauvre SBC, du haut de ses quelques grammes a tendance à se faire balader par ce câble.

Bref, fallait agir !

Allez on s'arme de ciseaux et de connecteurs RJ45 femelles mais surtout un testeur de câble (plus dur à trouver je vous l'accorde).

Photo de la tanière avec les SBC et les gros câbles violet en question

Voilà donc la tanière, et le câble violet bien épais et rigide

(Il manque l'odroid N2 sur la photo car elle est actuellement en bidouillage intensif sur le bureau).

Donc la première étape consiste à dégager le connecteur mâle. On va y mettre un connecteur femelle (le grand remplacement vous dis-je !).

Donc snip snip, on place la première partie du connecteur femelle.

On voit les 8 fils de couleurs différentes passés à l'intérieur d'une sorte de bague

Pas trop long sinon ça rentre pas, pas trop court sinon… ça rentre pas

Bon maintenant il faut séparer les 8 fils qu'on va devoir mettre dans le bon ordre. Faut faire gaffe à ne pas abîmer les fils qui sont assez petits et légèrement cassant une fois sorti de leur gaine et blindage.

Bon maintenant faut placer chacun des fils dans sa petite encoche. C'est assez chiant quand on est peu manuel avec une légère tremblotte.

Faut pas hésiter à repousser un en arrière la gaine qui aura tendance à gêner. Une fois tous les fils biens calés, fait bien faire en sorte qu'ils ne bougent pas et que l'excédent à été bien coupé.

On a rassemblé le ptit réceptacle des fils dans le reste du connecteur

Faut couper le surplus en veillant bien à ce que ça ne bouge pas puis enfoncer les deux parties ensembles.

Une fois les deux morceaux ensemble, on rabat les deux ptits bras l'un dans l'autre histoire que ça ne se rouvre pas.

Le connecteur est refermé, presque prêt à l'emploi.

Voilà le rendu final. C'est propre et ça peut se clipser dans une prise murale ou un bandeau de prise.

Bien entendu j'ai pas de bandeau de prise ni de prise mural donc pour l'instant ça devrait rester à cet état.

Il faut bien entendu s'assurer que ça fonctionne avec un ptit testeur de câble. Le but du jeu c'est que les 8 fils du connecteur soit dans le bon ordre.

Un testeur de câble indique que l'ordre des fils ne correspond pas.

Là c'est typiquement pas le cas. La paire 1 et 3 est inversée ainsi que la 2 et la 6.

Dans ces cas-là, pas de miracle, on rouvre, on coupe on recommence. On peut tenter de bidouiller et intervertir les erreurs mais faut être doué et malheureusement les fils seront fragilisés ce qui n'est pas cool du tout.

On s'y reprend pour cinq minutes et on arrive à ce résultat.

Le testeur de câble indique que tout est OK

On voit que la longueur a légèrement diminuée et surtout que tout est bien raccord.

Voilà pour le mini-bricolage du jour.

Kernel Mainline sur Odroid N2 vol.1

L'odroid N2 est une petite SBC très puissante. C'est mon ptit serveur à la maison qui héberge une bonne partie de mes services.

Elle utilise de base un vieux kernel blobbé. C'est un kernel linux qui a déjà pas mal de versions de retard et qui utilise des drivers proprios pour certains morceaux. C'est cool ça fonctionne et tout, mais d'un point de vue évolutivité c'est vraiment pas cool. Et niveau sécurité c'est pas top.

Mais j'avais entendu des rumeurs. Des rumeurs comme quoi il est maintenant possible de faire tourner cette petite bête sur un kernel mainline sans blob. Et ça, c'est la méga classe. Un kernel mainline, ça veut dire un kernel normal, sans modif particulière, le truc classique sans modification. C'est assez rare chez les SBC et je dois vous avouer que j'espérais très fort que ça soit effectivement le cas lorsque je l'ai acheté.

Chez Hardkernel (le fabricant), contrairement à beaucoup d'autres, ils assurent pas mal le suivi de leurs bestioles et tentent autant que possible d'avoir un support mainline (sans hack, sans blob si possible).

Bref, avec ce temps libre qui s'offre à moi, j'ai voulu tenter l'aventure !

Bon j'ai commencé à la bourrin en choppant l'emmc, pour l'enficher dans son adaptateur microSD, que je fous dans l'adaptateur SD que je fous dans le lecteur usb de mon ordi. Je colle un kernel que j'ai compilé en suivant des instructions, je trifouille le boot.ini. Je serre les doigts et croise les fesses. Je refous ça sur la board, je branche et je lance un ping en espérant chopper une réponse de sa part.

 

 

C'est long, là non ?

 

C'est ptet normal que ça prenne plus de temps pour booter que le kernel tout optimisé, non ?

 

Bon, j'arrête de me voiler la face, ça marche pas.

Bon je rechoppe l'emmc pour la coller dans mon ordi. Là je vois, que le kernel peut décider de ne pas booter si il n'a pas un ptit argument qui va bien. Bon, ça doit être ça. Je reserre les doigts et recroise les fesses.

 

Bon bha ça n'a pas l'air mieux.

C'est pas possible cette méthode. C'est du bruteforce débile à l'aveugle.

C'est vraiment des manips que je ne maîtrise pas trop. Le monde ARM c'est bien gentil matériellement mais logiciellement c'est vraiment le Far West. Il faut un kernel, éventuellement un initrd, mais surtout il faut rajouter un dtb ou dts, le bootloader c'est pas un bon vieux grub mais uboot. On peut pas lui filer juste le kernel à l'arrache comme ça, il faut y faire une modif, puis charger ça a des adresses mémoires particulières. Pour le moment c'est vraiment abscons pour moi.

J'ai la main sur à peu près rien, je suis bien loin de ma zone de confort. C'est un échec, je m'avoue vaincu.

Allez, je refous le kernel d'origine et je remets le boot.ini comme il faut. C'est dommage.

Uncut Gems

Ce film m'a fait un double effet. Une bonne partie du film, le héros prend une très grosse part du film. Et … bha … il est vraiment insupportable.

Ce personnage est relou au possible et a un comportement des plus déplorable. Constamment on a envie qu'il se fasse calmer/maîtriser/contrôler/ramener à la raison. Adam Sandler n'est pas un acteur que j'apprécie, car faut quand même avouer qu'il a une filmographie bien pourrie. Mais là, j'ai eu l'impression de voir un Al Pacino survolté tout droit sorti de Scarface le côté violence physique en moins.

Le film donne l'impression qu'on est pas face à un rise and fall mais juste un fall. Le personnage s'embourbe progressivement dans ses magouilles, dans sa vie de famille, dans ses relations, dans ses ennuis de pognon. On sent qu'il joue constamment sur le fil avec les gens au risque que ça lui pète à la gueule. Et ça lui pète à la gueule.

Et malgré tout ça, si on parvient à faire l'effort d'accrocher. Il arrive un moment vers la fin, où j'ai fini par apprécier le personnage et à vouloir qu'il s'en sorte. Et pourtant je le déteste mais c'est plus fort que moi.

Je suis arrivé au second où j'ai vraiment bien apprécié le film. Sauf que pas de bol on est plus très loin de la fin du film déjà.

C'était vraiment très très bon. Et maintenant, je reluque un peu les crédits et j'aperçois qu'il y a Martin Scorsese en producteur executif. Et bha, ouai ça se comprend.

C'est de la magouille, avec des bijoux, des ventes aux enchères, des paris, bookmakers, gage, des gangsters… Des thêmes assez courants dans sa filmo.

C'est le film ayant rapporté le plus de pognon à la société A24 (ça va faire plaisir à quelqu'un ça).

Le film est assez joli esthétiquement, avec du grain, de belles lumières (wow dans la boite de nuit, c'est la folie ce rendu). Il y a assez peu de musique mais elle est super cool avec des sonorités assez proche de Richard Vreeland (Disasterpeace). Elle contraste vraiment beaucoup avec l'impression de vitesse et de perte de contrôle du film.

Voilà c'était un super film malgré ce sentiment étrange vis-à-vis du personnage principal.

Collaborer à l'aveugle sur un sondage

Bon maintenant qu'une bonne partie de la France est confinée, il faut s'occuper. Je ne vous cache pas que mon activité sur IRC et le Fédiverse s'est pas mal intensifiée :-°

Sur le Fediverse, on peut créer des ptits sondages où les gens votent. Et du coup j'ai eu envie de voir si le peuple du Fédiverse pouvait collaborer aveuglément sur deux idées à la con :

Votez pour la suggestion ayant le moins de vote ! 🔗

et

Votez pour la suggestion ayant le plus de vote ! 🔗

La subtilité étant que l'on ne peut voir les résultats du sondage qu'après avoir voté.

Bon, j'ai pas un super large audimat et je ne prétends absolument pas avoir forcément bien formulé le truc, ni même avoir appliquée une méthode bien rigoureuse. Mais je dois avouer que les résultats me semblent tout de même intéressants.

J'ai donc proposé aux gens les nombres de 0 à 9 afin d'avoir 10 possibilités. Biensûr il leur était possible de commenter avant de répondre, ou bien de poster leurs résultats mais tout s'est bien passé, les gens ont joué le jeu.

Je vous indique les résultats de manière textuelle en dessous

Votez pour le plus petit nombre de vote

Je vous indique les résultats de manière textuelle en dessous

Votez pour le plus grand nombre de vote


Concernant le sondage pour voter pour le plus grand nombre de vote les résultats sont les suivants :

153 votants

Proposition Nombre de vote
1 28%
2 5%
3 4%
4 3%
5 14%
6 10%
7 20%
8 6%
9 3%
0 7%

Je comprends parfaitement la stratégie de voter pour le premier résultat possible. Je comprends que toutes les autres options oscillent près des 5% de résultat mais je dois avouer que les résultats pour les valeurs 5, 6 et surtout 7 m'interrogent.

J'avais déjà entendu parlé de-ci de-là de l'attirance des gens pour le chiffre 7 sans jamais trop y croire et étonnament ça semble être vrai. Pourquoi ?


Concernant le sondage pour voter pour le plus petit nombre de vote les résultats sont les suivants :

356 votants

Proposition Nombre de vote
1 13%
2 8 %
3 10%
4 14%
5 6 %
6 9 %
7 11%
8 9 %
9 7 %
0 12%

Là, dans le cas parfait, chacune des propositions devrait avoir 10% de résultat et franchement on en est pas très éloigné. Je me demande même si avec beaucoup plus de votes on ne s'en serait pas très fortement approché.

Je me plante peut-être complètement, mais j'ai le sentiment que ça se rapproche pas trop mal d'un générateur de nombre aléatoire à peu près potable.

Conclusion 🔗

Bha je sais pas quoi en conclure.

Je ne suis pas statisticien ni sociologue ni pas grand-chose donc à vous d'en conclure ce que vous voulez.

Je vous invite à regarder le fil de discussion où ça s'est déroulé. Visiblement ça a amusé les gens et rien que ça c'est cool.

La nuit a dévoré le monde

C'est un film de zombie sorti un peu de nul part. J'en avais pas entendu parlé mais pourquoi pas en ces temps de pandémie.

Bref, on suit Sam qui se réveille dans un appart un lendemain de fête. Il est à peu près tout seul, du sang sur les murs et le sol. Il va donc tenter de survivre.

Et en fait le film aurait pu commencer sur un carton “This is how you died” tiré de Project Zomboid. Parcequ'en fait ça pourrait être une adaptation du jeu en film. Et si comme moi vous aimez le jeu, il y a des chances que vous accrochiez au film.

Le malheureux est donc en mode survie dans son immeuble. Il amasse la bouffe, cherche des armes, tente de s'occuper l'esprit, fait face à tous les agréments de ce genre d'apocalypse. Bref, Zomboid le côté craft en moins et le tout à Paris.

Et étonamment pour un film de zombie, le héros ne prend pas toutes les décisions les plus pourries. Non c'est même plutôt cohérent avec des décisions à peu près réflêchies avec l'état d'esprit qui évolue avec le temps et les circonstances et la santé mentale qui se dégrade.

Le film est assez lent, assez austère mais ça reste quand même un film à petit budget… Et mine de rien ça participe aussi à cette ambiance de fin du monde pas très spectaculaire.

Par contre les quelques dialogues… meh. Au final on s'en serait passé aisément.

Les zombies sont plutôt bien fait et l'esthétique gore est très présente mais pas non plus ultra poussée. Le film est interdit au moins de 16 ans et pourtant est assez soft à mon goût.

Voilà c'était un instant sympa.

Mon ptit backup avec Rsnapshot

J'ai raté le coche mais voilà : il est important d'avoir un backup de ses données. D'autant plus pour les données que vous ne pourrez par retrouver ailleurs.

D'ailleurs le RAID, ce n'est pas un backup. Voilà ça c'est dit. Et aussi testez la restauration de vos données régulièrement histoire d'être sûr de vous. Ça aussi c'est dit.

Dans mon cas j'ai différents types de données à backupper à la maison.

  • A) les données précieuses introuvables ailleurs : les photos et les papiers. J'ai pas envie que ça se balade en clair partout et je ne peux absolument pas les retrouver ailleurs.
  • B) les données chiantes mais pas non plus capitales : ce sont des données uniques qui servent pour le fonctionnement. C'est par exemple des fichiers de configuration, les base de données de différents services, les mails, mon blog.
  • C) les données que j'aime bien ne pas perdre mais qui … bha … au pire ça se retrouve ailleurs. C'est typiquement les partitions systèmes. Si je le perds faut réinstaller et tout, ça bouffe du temps mais bon…
  • D) les données que j'aime bien mais qui sont rechoppable au pire. Ce sont les fichiers… multimédias *wink wink*.

Les volumétries sont variées. Le D c'est immense, donc on oublie de backup.

Pour le A, c'est non négociable, je dois le sauver coûte que coûte. Le B c'est au final assez petit, je peux très facilement le stocker et le C… je vais pas tout backuper (pas mon ordi par exemple) mais les SBC ouaip.

Pour le A, je peux cependant recompresser les données (ce que j'ai déjà détaillé il y a un bail, ce qui m'a permis de réduire énormément le volume nécessaire). Pour le B et le C c'est principalement du texte, donc si c'est stocké sur un système de fichier malin (qui compresse) ça va le faire.

Où je sauvegarde 🔗

C'est assez peu courant mais j'ai choisi de mettre ça dans mon routeur sur un SSD en msata. Ça tourne dans un conteneur Alpine avec rien d'autre que cron, rsync, rsnapshot et ssh d'installé.

Ça bouffe 25Mo de ram quand ça bosse pas donc c'est parfait.

J'ai un second backup sur une odroid hc2 dans mon appart.

J'ai un troisième backup sur une odroid hc2 chez ma mère.

J'ai un dernier backup chez C14 que ne met à jour que très rarement à partir d'un backup du routeur, que je rapatrie au préalable sur mon ordi, je vérifie quelques fichiers, je chiffre puis j'upload.

Je pense être à peu près safe.

Rsnapshot : le papy autonome 🔗

Ça fait maintenant près de dix ans que je l'utilise. Il n'est pas moderne. Il n'a pas toutes les fonctionnalités de Borg.

Cela-dit, il n'est en vrai qu'un bout de perl pour servir d'interface (pas graphique) à rsync. Il n'offre pas de crypto, donc pas de chiffrement. D'ailleurs exit la déduplication également (enfin pas totalement non plus).

Il marche aussi bien en local (peu d'intéret) qu'en mode serveur. C'est d'ailleurs ce point que j'adore : il n'a besoin que de ssh et rsync sur les clients. Bref, que deux ptits outils disponibles partout.

Le gros de la conf consiste à choisir la rétention des backup, la définition des différents backup. Il ne reste plus qu'à s'appuyer sur cron pour déclencher le truc.

Conf basique 🔗

Une fois que vous l'aurez installé, vous aurez un fichier de conf par défaut. Si votre distro est pas trop pourri, il devrait être pas mal commenté. Ça fait office de doc.

Le truc à savoir c'est qu'il a une syntaxe tatillonne : Il faut utiliser des tabs pour séparer les arguments ! Une fois ce détail maîtrisé ça devrait le faire.

Je vous laisse vous balader dans le fichier de conf.

Les options que j'aime bien :

  • snapshot_root : l'endroit qui servira de racine à tous les backup
  • no_create_root: si jamais l'option du dessus se trouve être sur un support amovible cette option vous évitera une catastrophe si jamais vous avez oublié d'installer le média nécessaire.
  • cmd_preexec et cmd_postexec : ça permet de lancer des scripts en début et fin de backup. Je m'en sers pour les notifs vers irc.
  • retain : c'est là que vous indiquerez la rétention de vos différents backup
  • one_fs : histoire de pas dérouler l'arbre des montages.

Définition d'un backup 🔗

Alors déjà vous allez devoir définir les intervales. Bon c'est un peu … comment dire … particulier.

C'est pas vraiment un intervale de temps. C'est plus un nom générique mais c'est vrai que souvent on retrouve les noms usuels du genre "daily"/"weekly"/"monthly". Mais si vous ne déclenchez le backup "monthly" que tous les six mois… bha ça sera un backup bi-annuel et puis c'est tout. Du coup chez alpine (et j'ai gardé cette convention) ils les ont nommés "alpha", "beta", "gamma", "delta".

Perso j'utilise que le "alpha" et "beta", je n'ai pas besoin de plus.

Quand vous allez définir un backup, il faut déjà s'assurer d'être capable de pouvoir se connecter sans mot de passe à la machine désirée. Du coup ça veut dire utiliser des clés sans passphrase, d'ailleurs je vous avais déjà parlé de la sécurisation de clé SSH pour cela.

rsync ssh 🔗

Le backup classique qui consiste donc à copier les fichiers est au final assez simple.

backup root@hc2:/ hc2/

Pensez bien à utiliser des tabulations !

Donc là on indique de se connecter en tant que root sur la machine nommée hc2 (on peut mettre une ip, ou un nom complet) pour récupérer ce qui se trouve dans / et on stockera ça dans le dossier hc2/ (ouai je suis pas super inventif pour les noms). Bref là c'est un backup complet.


Un autre exemple :

backup root@n2:/ n2/ exclude=/var/lib/postgresql

Là on se connecte en tant que root à la machine n2 pour récupérer ce qui est dans / pour ranger ça dans n2/ mais ce coup-ci on zappe volontairement le dossier /var/lib/postgresql .


Un troisième et dernier exemple ! backup root@10.0.0.251:/storage c2/ +rsync_long_args=--rsync-path=/storage/.kodi/addons/virtual.network-tools/bin/rsync

Là on se connecte en tant que root sur la machine 10.0.0.251 pour sauvegarder ce qu'il se trouve dans /storage, on stocke ça dans c2/ et on rajoute la ptite option qui va bien (là c'est une option pour indiquer où se trouve rsync sur la machine distante car il ne se trouve pas dans le path).

Backup via script 🔗

Certaines données ne peuvent pas être simplement fait via rsync mais via un script. Ça peut être à peu près n'importe quoi comme script.

C'est souvent le cas pour les bases de données par exemple.

Dans mon cas j'ai un postgresql qui me sert entre autre pour mon instance ttrss et mon ptit pleroma et deux trois autres ptits trucs.

Là je passe par :

backup_script /usr/bin/ssh root@n2 "/usr/bin/pg_dumpall -Upostgres" > pg_dump.sql n2_postgres/

Vous comprenez vite qu'en vrai ce n'est pas un script mais juste une commande balancée à l'arrache :-) Ici le script se connecte en ssh pour lancer une commande de backup postgres. Le résultat n'est pas stocké sur la machine distante mais dans un dossier créé à l'occasion par rsnapshot qui ensuite balancera ça dans n2_postgres/ .

Mon but était d'épargné autant que possible le stockage de la machine distante (c'est une eMMC, c'est plus solide qu'une carte SD mais tout de même loin d'un disque classique ou ssd).

Tester / Lancer / Croner 🔗

Vous voulez voir si vous n'avez pas fait de connerie ? Rhaaa ayez un peu plus confiance en vous !

rsnapshot -t alpha

Là vous verrez toutes les commandes qui seront lancées. Vous pouvez même vous les noter et les lancer au cas par cas pour tester/débugguer.

Bon tout vous semble correct vous voulez déclencher un backup ?

rsnapshot alpha

Voilà ça va se dérouler devant vos yeux.

Bon bha maintenant il ne vous reste plus qu'à mettre cette commande dans votre cron pour que ça se déclenche à votre convenance.

Je lance ça une fois par semaine dans mon cas.

Où qu'elles sont les données ?! 🔗

Dans votre fichier de conf, vous avez défini la racine des backup, rendez-vous là-bas.

Vous aurez donc un dossier alpha.0, au prochain lancement il sera renommé alpha.1 et le nouveau backup sera lui alpha.0 . Quand vous aurez atteint votre nombre de backup, le plus ancien sera effacé.

Gardez à l'esprit que les fichiers ne sont pas réellement dupliqués entre les différents alpha.* . Les fichiers qui ne bougent pas d'un backup à l'autre ne sont en fait que des liens ce qui vous épargnera beaucoup de stockage. Vous pourrez donc en garder un bon paquet sans que ça n'ait un gros impact.

Par contre avec le calcul de l'espace peut parfois être un peu étrange et du coup supprimer un backup peut en vrai ne pas libérer autant de place que ce qu'il semble prendre.

L'intérieur de ces dossiers est directement consultable, vous pouvez donc aller simplement consulter un fichier, voir ne restaurer qu'un dossier par exemple. Et tout ça juste avec vos commandes classiques de votre shell, cp, mv et pourquoi pas un rsync.

Countdown

Bouh ! Voilà, vous n'aurez probablement pas plus peur maintenant que devant ce film.

C'est … mou … mauvais et peu inspiré.

Bon bha voilà le concept : une appli de tel qui donne une date annonçant votre mort. C'est vieux comme le web… Sauf que là… houuuuuu … c'est vrai !

On a des bouts de latin dans le code source de l'appli. L'appli contient toute la base de donnée de tout le monde avec la date de péremption. 60Go l'appli, mais elle s'installe en deux deux.

Ha et en fait c'est un démon ho et puis non une malédiction. Faudrait savoir.

Ha et si quelqu'un meurt avant son compte à rebours sa coupe la malédiction pour le monde entier…

Et qu'est-ce que c'est insipide niveau réal. C'est plat. 0 suprise.

Et ça tease une suite à la fin mais please, no.

Encore une odroid HC2 !

Encore une ?! 🔗

Je vais encore ajouter une ptite odroid dans mon harem. Ce coup-ci elle ne sera pas à la maison mais un peu éloignée à la campagne. Le but est de remplacer un disque dur externe mal en point. Et tant qu'à remplacer un disque dur à l'agonie autant en mettre un vrai, plus robuste en réseau.

Mais pourquoi toute une Odroid ? 🔗

Le disque dur externe ne servait à peu près jamais en mobilité mais à 95% pour du backup. Du coup je me suis dit que ça ferait une pierre deux coups : un disque pour le backup maternelle et … un disque pour mon backup. Et pour ça, une Odroid HC2 c'est nickel : c'est tout petit, ça fait pas de bruit, ça consomme vraiment rien, le disque est bien au frais, c'est juste un peu moche (pas selon mes critères cela dit).

En plus ça me permettra de faire l'occasionnel SAV plus facilement qu'en passant par TeamViewer. Même si j'en ai de moins en moins besoin, c'est toujours chiant.

Objectif 🔗

Du coup le but, c'est de monter une ptite Alpine Linux dessus, y installer un skeudur, Samba et voilà pour le moment. J'ai opté pour un skeudur de 4To qui sera tranquille pour au moins dix ans vu la volumétrie à stocker… Une ptite carte SD de 64Go (vu le prix, prendre moins aurait été con).

Comme d'hab je choisis Alpine car c'est tout ptit, la surface d'attaque est minimale. Le risque de bug est d'autant plus amenuisé, que je n'utiliserai quasiment aucun soft. Je me contenterai vraiment du strict minimum. Les updates seront rares et très rapides.

Je n'exposerai rien sur les Internets en plus. Moins de risque de mauvaise surprise.

Une fois qu'elle aura mis le gros de ses données dessus, selon la volumétrie, j'en ferai un backup versionné chez moi. Comme ça, même en cas de crypto locker vorace, je devrais être à même d'avoir une version clean des données.

Retroussage de manches 🔗

Au début j'ai voulu faire le gros flemmard en faisant un gros dd du début de la carte SD de l'odroid existante. Puis vu les débits pitoyables j'ai capitulé.

Je me suis donc rabattu sur une option à peine plus complexe : j'ai déjà une hc2 à la maison, je vous avais raconté son installation à l'époque. Du coup, bha j'ai pas refait pareil mais en sautant les étapes du rootfs !

  • J'ai créé une partition sur la carte SD en ext4 (le moins d'emmerde à court terme).
  • Dessus, j'ai juste passé un coup de rsync depuis l'HC2 qui tourne actuellement.
  • J'ai ensuite remis les bouts du bootloader à base de /boot/sd_fusing.sh /dev/sdi.
  • Une fois fait j'ai corrigé customisé deux trois trucs (la conf réseau, le hostname, généré des clés ssh).
  • Le moment crucial de coller la SD dans la nouvelle Odroid.

L'accès réseau à distance 🔗

Bon, ma mère, avoir une machine dispo en SSH, ça lui fait une belle jambe. Et installer les mises à jour et tout ça va clairement pas lui plaire. Du coup, non seulement je vais lui offrir la SBC, mais la lui installer et surtout lui maintenir (“I'm a generous god”).

Du coup, il va me falloir un accès distant sécurisé. Bon, je mets ça en place aujourd'hui, je croise les doigts pour que ça tienne mais je vais tenter de faire un truc le plus simple possible pour que ça ait le moins de chance de casser possible. Je dois tout préparer en amont pour n'avoir qu'à brancher chez elle.

VPN 🔗

La première idée est de partir sur un VPN. Si je le fais ça sera à base de Wireguard, sauf que bon, le kernel du truc est plutôt du genre pré-colombien… du coup on peut oublier. Et je compte pas mettre autre chose niveau VPN.

Accès SSH 🔗

La seconde idée c'est l'accès SSH direct. L'idée me plait sauf que bon, je sais pas trop comment fonctionne sa connexion. Est-ce qu'elle est en IP dynamique ? fixe ? NAT ? CGN ? Bref, plein de risque que ça ne marche pas où qu'il faille tripotter son routeur et tout. Et ça sans avoir la certitude qu'à la première update du routeur ça se fasse jarter. Bref, ça ne m'enchante pas et j'ai pas super confiance.

Tunnel SSH inversé 🔗

La troisième idée c'est l'accès SSH inverse. Ouaip. Ça ne veut rien dire. En gros, c'est l'Odroid qui va initier la connexion et non l'inverse. Mais du coup par quelle diablerie ça fonctionne ?

Et bien, ma ptite dame je vous le dit tout de go, ça sera facile et automatique. Et comment ça fonctionne ? Par la magie d'un tunnel TCP et d'une connexion automatique de SSH. Et tout ça pour le prix d'un seul logiciel du doux nom de AutoSSH.

Et c'est cette solution qui est choisie !

AutoSSH 🔗

Ce petit logiciel est super simple, il initie une connexion SSH. Et dès qu'elle pète, il recommence. Voilà, ça ne fait que ça.

Donc si jamais la connexion déconne, si le serveur déconne ou autre, dès que ça sera de nouveau opérationnel, la connexion sera rétablie. C'est super pratique. Le seul inconvénient, c'est qu'Alpine ne fournit pas le ptit fichier d'init nécessaire pour OpenRC. Mais vous allez voir que c'est super simple.

/etc/init.d/autossh
#!/sbin/openrc-run

name="AutoSSH"
command="/usr/bin/autossh"
command_args="-M 0 -f -NR localhost:23:localhost:22 user@serveur"
command_user="root"

depend() {
        need net localmount
}

Le premier tour de force c'est de lancer ça au boot et le fait qu'autossh s'acharne à ce que ce soit tout le temps up.

La seconde partie de la magie réside dans le tunnel qui est défini par -R localhost:23:localhost:22. Cette option de SSH indique que le port localhost:23 sur le serveur SSH, est relié au port localhost:22 du client.

Dans ce cas, les deux occurences de localhost n'indiquent pas la même machine. Le premier est le localhost du serveur, potentiellement, on peut ne pas le mettre, ce qui aurait pour conséquence que l'entrée du tunnel serait disponible sur toutes les interfaces réseau du serveur SSH. Ça voudrait dire que n'importe qui tentant une connexion SSH sur le port 23 du serveur arriverait réellement sur le port 22 de l'odroid. Perso, je préfère restreindre ça uniquement aux connexions provenant de localhost (donc le serveur). Le second localhost est l'odroid du coup.

Bref, avec ce petit montage, je suis à peu près sûr de toujours parvenir à récupérer la main sur la machine. Il me suffira de me connecter au serveur intermédiaire et sur celui-ci de me connecter avec ssh -p 23 root@localhost ce qui me connectera via le tunnel à l'odroid.

Samba 🔗

Bon, un ptit partage Samba des plus basique.

Je crée un utilisateur nunux, un utilisateur samba avec le même nom avec smbpasswd -a lutilisateur. Dans le montage, je file le dossier du skeudur à lutilisateur avec chown lutilisateur:lutilisateur /mnt/sata/samba -R.

Le fichier de conf Samba qui va avec :

/etc/samba/smb.conf
[global]
 workgroup            = WORKGROUP
 force user           = lutilisateur
 bind interfaces only = yes

[skeudur]
 browseable = yes
 writeable  = yes
 path       = /mnt/sata/samba

Voilà, il ne devrait plus qu'à le rajouter dans le Window.

Trouver l'IP 🔗

Bon et si SSH a un souci ? Peu probable mais ça pourrait arriver. Un problème de clé ou le serveur ssh qui déconne.

Ça serait pas mal si je pouvais avoir ne serait-ce que l'IP. Du coup, j'ai pondu un ptit script d'une ligne à foutre dans le cron.

Le but est juste de faire une connexion http comme ça on récupère dans les logs du serveur web (une autre machine que le serveur SSH, comme ça c'est plus redondant).

Donc un ptit wget http://ip.du.serveur -O /dev/null -q . C'est chouette, avec ça je pourrai trouver l'adresse IP publique que la machine va utiliser.

Pas mal, pas mal du tout mais… Et si on chopait aussi les IP locales et tout ?

Allez j'arrête le teasing : wget http://ip.du.serveur -O /dev/null -q -U odroid-$(ip a s eth0 | grep inet | awk '{print $2}' | tr '\n' '-') et voilà. On récolte toutes les IP directement assignées à eth0 (donc pas d'IPv4 publique, mais on l'a via le log.

Voilà c'était la ptite ruse de sioux.


Bon bha ça c'est fait. Reste le plus difficile : configurer le windows. Configurer le décodeur TV de la freebox, pour pouvoir y accéder.

Et expliquer un peu comment ça marche :-)

Doctor Sleep

La suite de Shining. Voilà rien qu'avec ça on sait que ça va être compliqué.

Dur de passer après ce premier film surtout quarante ans plus tard. Dur de passer après le bouquin qui diffère également du film. Dur de passer derrière Stanley Kubrick. Dur d'être raccord avec le film et les deux livres.

Déjà niveau continuité des acteurs, c'est pas mal du tout. Pour reprendre le rôle de maman Torrance on a Alex Essoe que je ne connaissais pas et qui visiblement en vrai est à des lustres de Shelley Duvall mais qui bien acoutrée/maquillée remplie pas mal le contrat (les ratiches mieux rangées tout de même). Pour reprendre papa Torrance par contre ils ont choisi Henry Thomas (Mike Flanagan oblige, il devait être de la partie) qui lui par contre est … pas vraiment ressemblant à mon goût malgré l'acoutrement et la pilosité similaire. Dick halloran est repris par Carl Lumbly qui est proche mais loin de coller tout de même. Et notre cher Danny est désormais incarné par Ewan McGregor, rien à redire, c'est plausible.

D'ailleurs sachez qu'on peut entrevoir Danny Lloyd qui était le vrai Danny Torrance à l'époque. Il apparait l'espace de quelques secondes pendant le match de baseball vers le début. Il porte désormais le bouc le petiou.

On a le droit à quelques scènes tirées du film de l'époque. Mais plutôt que de récupérer et retoucher les scènes d'origines, ils se sont fait chier à les refaire à l'identique avec les nouveaux acteurs. Ils ont juste repompé quelques plans à l'hélico qu'ils ont retaillés pour les adapter. Le résultat est sacrément troublant. Ça rend vraiment pas mal et c'est des plans souvent assez rapides ce qui laisse assez peu de temps pour voir la supercherie. Et mine de rien, toutes ces scènes ne sont pas juste gratuite pour titiller la fibre nostalgique des spectateurs.

Pourtant, c'est vrai que c'est facile : tout plein de séquences iconiques refont leur apparition. C'est ty pas chouette de revoir ça ? Revoir cette salle de bain verte avec sa vieille décrépie qui ferait mieux de se frotter un peu plus (d'ailleurs on retrouve cette même salle de bain dans la série Misfits dans l'épisode où Mr Grand Fromage jalouse la célébrité nouvellement acquise des Asbo 5). Aller boire un ptit coup dans la Golden Room ou bien se promener gaiement dans le labyrinthe de nuit avec un ptit tapis de neige… Toutes ces activités vous attendent à l'Overlook Hotel. Ils ont même recréé le bureau de l'entretien d'embauche de Shining ici.

Mais là où le film pourrait se complaire à ne faire que du fan service et à ne rien apporter de nouveau, l'histoire assez dense diffère radicalement du premier opus. On n'est pas dans un huis clôs oppressant, là on est face à une histoire bien plus surnaturelle. On en apprend un peu plus sur le pouvoir du shining puisque l'on en voit quelques variations différentes.

Ce coup-ci nous avons donc des ennemis, bien réels, tangibles, visibles de tous. Et c'est d'ailleurs à la fois sympa et à la fois un poil gênant. Le premier film était très … fantômatique. Là on a un groupe de gens avec des pouvoirs. La menace n'est pas du tout la même. On est donc face à une suite qui n'est pas dans le même genre de l'horreur. J'ai bien aimé, mais je comprends que ça puisse décevoir.

On est bien face à un film tiré de Stephen King, on retrouve un écrivain, l'alcool est pas mal présent, on a des références de droite et de gauche, on aperçoit de jolis champs de maïs… Dans les multiples références, on retrouve du Dark Tower, Firestarter et Dreamcatcher. Probablement d'autres que j'ai manqué mais par contre le coup du chat qui sent la mort arriver (son shining à lui) est tiré d'un vrai chat nommé Oscar.

Le film est vraiment très beau avec pas mal de scènes assez contemplatives. Et justement, le film n'hésite pas à prendre son temps. Il est très généreux sur ce point et c'est très plaisant. On est pas rushé dans de l'action, le contexte est posé calmement. Les personnages principaux ont le droit à leur backstory et tout.

Les scènes d'utilisation du shining sont fofolles. C'est super joli et sacrément bien fait. C'est visuellement une tuerie.

Mike Flanagan a vraiment super bien réussi le pari. C'est bien raccord avec le film. Ça tente même d'être un poil plus raccord que le film d'origine concernant l'Overlook. Et on retrouve ses acteurs fêtiches : le gamin d'ET, le géant touché d'acromégalie, le médecin, quasiment tout le Knot en fait, la ptite gamine du début…

Franchement ce réalisateur est excellent. Il commence à avoir une sacré filmographie. J'attendais beaucoup ce film en ayant quand même assez peur mais tout s'est bien passé.

Bonjour les visionnages

Voilà, ça y est. Je me lance après quelques mois de tergiversations et d'hésitations. Et même si "je me lance", je suis pas tout à fait sûr que ce soit une bonne idée mais bon.

Voilà c'est fait. Si vous voyez cette news c'est que c'est fait.

J'ai enfin arrêté de planquer la section visionnages de mon blog. Les articles apparaissent donc dans les RSS et dans la home et la monopage.

Voilà.

J'en ai d'ailleurs profité pour très légèrement retoucher le thême du site. J'ai passé les méta-infos des articles dans le footer à côté du lien pour lire en entier. C'est un design un poil plus compact.

D'ailleurs pour ne pas avoir à me faire chier pour le placement des différents éléments, j'ai opté pour du flexbox avec le justify-content: space-between; . Cette propriété est super, elle permet de ne pas avoir à se faire chier.

D'ailleurs j'ai pas foutu le contenu des articles de visionnages, ça prenait beaucoup trop de place.

D'ailleurs en passant. Je trouve que le blogroll sur la droite se répète un peu trop souvent. Du coup je suis à la recherche d'autres blogs francophones à intégrer dedans. N'hésitez-pas à me faire un ptit coup de pub pour votre blog, je l'ajouterai dans le random s'il me plait. Pas besoin de parler d'informatique ou autre, du moment que le sujet me parle ça le fera :-)

Et dernière petite info : je me suis rendu compte seulement très récemment que j'avais pas mis à jour le lien de la sidebar concernant les RSS. Ça faisait déjà quelques mois que j'avais rédigé une ptite page mais qu'elle n'avait aucun lien. Voilà c'est réparé.

Bon, bha c'est tout concernant les meta-news du blog.

Casino

Sacré film. 3 heures de magouilles, violences, drogues tout cela inspirés de faits réels ayant eu lieu dans les années 70/80 à Las Vegas.

On suit donc les tribulations de Sam Rothsein interprêté par Robert De Niro et de son acolyte survolté joué par Joe Pesci. Le premier est globalement toujours calme, en maîtrise, ultra carré alors que le second est un chien sans muselière et bien hargneux. Les affaires à peu près légales de gestion du casino vont pour le mieux avec, on ne pas se le cacher, une partie moins légale qui tourne tout aussi bien.

Le grain de sable qui va tout menacer est l'arrivée de Sharon Stone qui joue une femme un poil délurée qui a bien du mal à se défaire de son ex, un looser camé un peu mac sur les bords. Forcément ça va être assez explosif.

Le film n'a pas spécialement une trame bien fixe. C'est presque un "slice of life" dans le milieu de la mafia. Il y a quand même une certaine progression et des étapes marquantes mais c'est au final assez secondaire. C'est plus un feeling global.

On a le droit à une BO vraiment sympatoche. Les morceaux sont bien raccords avec ce qu'il se passe, c'est des ptits détails appriciables.

Visuellement c'est ultra classieux. Je sais pas comment ils se sont débrouillés mais les éclairages sont de toute beauté. Sur énormément de plan, on va retrouver une lumière très intense en un point ce qui causera des contours presque brûlé. L'effet visuel est terrible. On se croirait dans Oblivion fasse à une caillasse. Non je déconne, c'est vraiment beau.

Constamment on a le droit du coup à des éclairages indirects grâce à ces lumières surpuissantes. Toujours des reflets lumineux dans les cheveux feront ressortir les personnages. J'ai pas souvenir de beaucoup de film avec ce genre d'éclairage.

On est mine de rien pile dans les thêmes de prédilections de Martin Scorcese avec des immigrés européens imposant leur façon de faire du business (mafia). Et on retrouve d'ailleurs pas mal de têtes de ces précédents films.

Snatch

Un de mes films fétiche. Il est génial en tout point. Je l'ai déjà maté un gros paquet de fois mais à chaque fois c'est un régal.

C'est dense, rythmé, drôle, bien foutu, la musique pète, l'image est belle, l'ambiance fofolle, les personnages délirants et le casting magnifie le tout. Réellement ce film contient tout et est parfaitement dosé.

L'histoire est impossible à raconter. Tout est entremêlé avec différents groupes de personnages éparses qui tôt ou tard se croise, interagissent. Constamment on sent qu'on est à deux doigts d'une explosion.

Tous les protagonistes ont leur caractère bien à eux et ça semble super plausible. Les ptites frappes qui tentent de se faire un nom dans un milieu qui les dépasse. Les mecs qui semblent complètement psychopathe mais qui étonnament sont plutôt humains et ne font pas n'importe quoi aveuglément.

J'adore cette ambiance très british avec ces surnoms : Brick Top, Bullet Tooth, Boris The Blade, Franky Four-Fingers. Et puis tout l'argo qui va avec ça participe d'autant plus à cette atmosphère qui sent le rosbiff et la menthe. (J'adore le Royaume-Uni, ça m'attriste le Brexit, j'espère qu'ils reviendront vite).

Le montage du film est très nerveux ce qui donne un rythme assez prononcé au film. Il ne faut pas se déconnecter dix secondes sous peine de risquer d'être largué. Tout s'enchaîne assez vite avec de multiples retournements de situations difficiles à prévoir. C'est super fluide à regarder mais le fait que l'histoire soit pas mal alambiqués et qu'il y a quand même une belle tripottée de personnages fait qu'on peut facilement s'y perdre la première fois.

J'adore le ton global du film : c'est super drôle. Certains dialogues semblent tout droit sorti d'un Tarantino (surtout la scène du braquage d'introduction). Mention toute particulière aux gitans. Clairement les personnages les plus intéressants. L'accent incompréhensible de Brad Pitt avec ses mimiques, ses réflexions et sa gestuelle en font un de ses meilleurs rôles (après les douze singes quand même). Et dire qu'à la base ils devaient pas être dans le film… ça aurait été un sacré manque.

Au début, l'histoire est assez foutraque, on est perdu. On est noyé sous tout un tas de personnages que l'on voit assez peu. On pense que tout va tourner autour de Jason Statham puis en fait non (un peu comme Game Of Thrones avec les Stark au début). On a presque l'impression d'être face à un film à sketchs mais petit à petit tout commence à converger. Le film monte en neige progressivement.

Et toute l'ambiance est mise en place en partie par sa BO (j'adore Golden Brown des Stranglers et Ghost Town des Specials). Rien que d'entendre ça, ça suinte le britain. On rajoute à ça une grosse désaturation et un étalonnage bleu/verdatre bien froid. Des angles et des mouvements de caméra assez originaux sont aussi présents tout le long du film. Et la cerise sur le gâteau, c'est un éclairage toujours bien travaillé qui fait que c'est toujours un peu sombre mais bien lisible. Et l'olive sur la pizza, il y a un très léger grain sur l'image (j'adore).

La brochette de personnage est incroyable : on a les juifs qui tiennent la bijouterie, les gitans qui arnaquent le premier venu, les hommes de main maltraités par leur patron, les ptits caïds qui font toutes les bourdes possibles, le grand ponte flippant à souhait, le russe increvable à l'esprit pratique, le flambeur invétéré. Et tous ont la gueule de l'emploi. Et les acteurs sont sacrément bons.

Rhaaa je suis un gros fanboy de ce film.

Il y a une ptite série assez récente mais j'ai pas encore eu le courage de m'y mettre.

Payback

Tombé un peu par hasard sur ce film j'ai passé un très bon moment.

On retrouve un Mel Gibson jouant les durs à cuire voulant récupérer son pognon. On croise toute une palette de vilains de Chicago avec des trognes qu'on retrouve dans tout un tas d'autres films. Les personnages sont assez variés et pour certains assez atypiques.

J'aime bien l'aspect très désaturé de l'image avec un étalonnage très bleu, ça rend pas mal avec donc un aspect très froid. Ça s'accorde plutôt bien avec le héros qui a quand même la gachette assez facile et n'hésite pas à buter de sang froid pas mal de monde. Il y a d'ailleurs une version Director's cut où apparemment il tue au moins un innocent. Comme ça, juste parcequ'il aurait mal parlé à sa ptite amie. Quel chevalier galant !

Ça colle des bastos dans tous les coins entre différentes factions. Tout ça pour se piquer un peu de pognon. Et mine de rien ça rapelle un peu du Guy Ritchie de la grande époque. Chacun essaye d'entourlouper l'autre. C'est plus direct cela dit.

En plus, on a le droit à de la bonne musique qui m'a titillé les esgourdes dans le bon sens.

J'ai vu que par contre le réalisateur a été viré avant la sortie du film et que par la même occasion, ils ont donc retourné près d'un tier du film pour y faire des ajustements. Le film devait être plus violent avec moins de concessions. Du coup la version director's cut mériterait un visionnage.

Les quelques femmes du film ne font pas rêver : une junkie qui crève d'overdose, une prostituée qui se fait tabasser et dont le chien est maltraité, une autre prostitué qui se prend des pains dans la gueule constamment et qui échappe de peu à la mort… Bon, d'un certain point de vue les mecs c'est pas vraiment mieux… Moralité : vaut mieux pas être dans ce film, même le héros morfle pas mal et pareil pour le clebs.

The 6th Day

Un film de science-fiction avec Schwarzy ça devrait être cool, hein ? Ouai avec une intro comme a vous vous doutez que ça pas l'être… J'ai raté mon entrée.

Après le clonage de Dolly la brebis, le clonage des animaux est devenu un business permettant de prolonger la vie de nos chers ptits compagnons. C'est un business juteux mais le but est bien entendu d'en faire autant avec les humains sauf que c'est interdit par la Loi.

Ça se déroule en 2015 et Schwarzy est pilote d'hélicavion et les télécommandes également (banal), il va au boulot dans sa bagnole autonome, il paye avec son empreinte digitale, les écrans plats sont omniprésents et les frigo ont des tablettes intégrées. Merde ! Pour une fois le film est plutôt réaliste dans son interprêtation du futur : les drones, les bagnoles autonomes et le paiement via mobile avec déblocage par empreinte, ça colle plutôt bien et les autres objets sont plutôt obvious. Bon par contre le clonage humain et les flingues piou piou, bien tenté mais non.

Bon par contre le clonage de nanimaux ça reste réservé aux grandes bourses et les poupées creepy aux allures de Greta Thunberg on nous a épargné (enfin je crois, je connais pas trop le marché j'avoue).

On est donc en présence de notre héros qui se débat sans relâche. En 2015, donc, le RGPD n'est pas encore d'actualité et Adam Gibson (Schwarzy) s'est fait voler ses données personnelles. Il veut les récupérer et qu'elles soient supprimmées.

Si je vous jure c'est à peu près ça l'histoire.

Spoiler alert : il y parvient.

Voilà, le film est pas très surprenant mais se laisse quand même regarder. C'est pas le plus inspiré mais l'histoire du clonage est pas mal. Par contre ils peuvent pas s'empêcher les allusions à la religion. Et d'ailleurs on ne me fera pas croire que d'appeler le protagoniste Adam n'est pas un bon gros wink_wink des familles.

J'aime bien le concept de date de péremption sur les clones, oser mettre de l'obsolescence programmée sur des humains c'est pas mal. Le méchant est malin !

En résumé, c'est pas mal mais pas transcendant, pas le meilleur de la science-fiction avec Schwarzy.

Raw Deal

Film d'action des années 80 avec Schwarzy que je ne connaissais pas. Je sais pas si le fait de ne pas l'avoir vu à l'époque (et donc de ne pas avoir de nostalgie pour ce film) mais j'ai pas trouvé ça transcendant. C'est pas mauvais mais c'est pas non plus indispensable.

Il y a de la castagne, du bourre-pif, des explosions, des bagnoles, des costards, des moustaches mais ça a plutôt mal vieilli. Même en comparaison des films de l'époque comme Commando ou Predator ça fait vraiment pâle figure.

Le héros de l'histoire s'est fait viré du FBI et se retrouve shériff dans un village reculé. On lui propose une infiltration secrète afin d'éventuellement retrouver un poste au FBI, je vous épargne les détails. Il simule donc sa mort, même sa femme n'est pas au courant de la supercherie.

Et rien que ça c'est problèmatique, non pas qu'elle ne soit pas au courant, mais qu'en fin de film on ne nous la remontre pas. C'est tout juste évoqué, mais elle ne sert vraiment que de potiche en début de film. Et on nous la montre en poivrotte qui se fait bien mecspliquer qu'il ne faut pas boire quand on pâtisse lolilol.

Bon c'est sûr qu'espérer que les femmes soit un sujet correctement traité dans un film d'action bas du front c'est beaucoup en demander mais c'est tout de même navrant.

Bref, castagne et torgnoles plus tard, notre pépère flirtouille mais c'est un homme bien ! Il ne drague pas ! Non non il est marrié ! Voir Schwarzy friendzoner l'acrice du film est assez marrant tout de même. Mais voilà ça s'arrête là.

Du coup, plus tard, il la sauve de ses mauvaises relations après lui avoir filé à de multiples reprises du pognon ou lui avoir acheté (techniquement c'est plutôt volé d'ailleurs) des frusques hors de prix. Voilà, la femme est une pauvre créature à la maison qu'on doit arroser de pognon pour être le mâle alpha. Autant vous dire qu'encore une fois le test de Bechdel n'est pas positif. Mais c'était l'époque.

On retrouve des références qui n'en sont pas car certaines sont arrivées ici les premières : Schwarzy qui s'équipe, le “Je reviendrai”, les lunettes de soleil mais aussi les barreaux de chaises.

Voilà, ce soir j'aurai vu un tas de gonzes en costard se jeter dans les airs en criant.

The Crow

Contrairement aux apparences, ce film se déroule à Detroit avec une nuit et une pluie omniprésente. Ces deux éléments contribuent énormément à l'ambiance sombre, crasseuse, humide et torturée. Le décor est étouffant et la photographie se contraint presque au noir, blanc et rouge. On ne vera pas de bleu à peine un peu de vert lors d'un flashback.

On est donc au final dans une ambiance très similaire à Dark City réalisé également par Alex Proyas. L'esthétique très cuir (pas moustache) est souligné par une bande originale pas dégueu. D'ailleurs même si on s'en rend assez facilement compte, j'aime beaucoup l'utilisation de maquettes pour la ville. Ça a un rendu bien différent des effets numériques plus conventionnels aujourd'hui.

L'histoire est celle d'un rape&revenge teinté d'une lichette de surnaturel. J'aime bien le côté retour de bâton avec le ptit côté mystique et maquillage. D'ailleurs j'imagine que le maquillage a quand même eu une influence sur le corpsepaint du black metal (ouai je sais le film est sorti en 94, mais la BD date de 1989, ce qui préfigure pas mal de groupes).

Il existe une version longue que je n'ai pas. Elle est apparemment bien plus gore… intriguant. C'est vrai qu'en y repensant le film ne montre pas trop de sang et la violence n'est que peu montrée. Haaa l'amour frangin/frangine, ce que c'est beau… non.

Bon comment parler de ce film sans évoquer la vraie mort de l'acteur principal Brandon Lee ? Il a été tué par une vraie balle coincé dans le flingue pourtant chargé à blanc. L'acteur ayant tiré a été d'ailleurs pas mal traumatisé.

Bref, le pauvre mec est mort salement. La production du film a failli capoter mais en usant d'artifice, d'effets spéciaux d'incrustation et autre ils ont réussi à combler les scènes manquantes. Quand on mate le film, bha on s'en rend pas vraiment compte. On voit quand même des incrustations pourries par endroit mais pas au point de se dire que ce n'est pas le bon acteur.

Voilà un chouette petit film.

3 From Hell

Troisième opus de la saga Firefly. Quoi ça vous parle pas ? La famille Firefly est la famille de crasseux imaginé par Rob Zombie qui a fait ses débuts en 2003 dans House Of 1000 Corpses et que l'on a retrouvé deux ans plus tard dans The Devil's Reject.

On a donc le droit à une suite malgré la fin assez … définitive du précédent. C'est vrai, on a vu le bon Captain Spaulding, Baby et Otis se faire sacrément plomber dans leur bagnole sur fond de Freebird. Ça s'annonçait assez difficile de faire une suite.

Et pourtant il y en a bien une. Et franchement, c'est toujours aussi cool ! Quel plaisir de retrouver les restes de cette famille de bouseux dégénérés.

Certe, le film n'apporte pas grande innovation par rapport au second volet. Mais bon, c'est pas comme si on était au bord de l'overdose non plus avec près de quinze ans entre les deux sorties. Le manque d'originalité ne m'a pas gêné, au contraire, je préferre un truc comme le 2 qu'un truc tentant de faire du neuf mais mal.

Petit spoiler : c'est un peu triste que Sid Haig n'ait pas un rôle plus important mais ses ennuis de santé ne lui ont pas permis d'apparaitre plus. Baby et Otis sont au top par contre. Elle est sacrément perchée et pourtant est toujours suffisamment lucide pour comprendre les gens. Mais surtout, lui est toujours aussi énorme. J'adore trop ce personnage, bien dégueu, bourrin.

Le demi-frêre caché qui vient compléter le trio est pas mal aussi dans son genre. Psychopathe aussi en train de se créer sa place dans la fratrie.

Bref, si vous avez aimé les premiers films vous devriez passer un excellent moment. C'est toujours le même feeling de film à petit budget des années 70 avec du grain dans l'image (alors qu'il se passe en l'an de grâce 1988), des vieilles bagnoles, des paires de lunettes datés et des moustaches qui tâchent. Les méfaits toujours aussi graveleux et malaisants sont bien là. Et bien entendu la musique qui accompagne est bien dans le ton.

Les décors sont similaires au 2 et on retrouve toujours ces couleurs flashy dans les éclairages. L'image regorge de détails de partout, dans les décors, les costumes. Le tout est ponctué de pas mal de ralentis, de transitions et ça fini par des plans en drones.

Le film a un tout petit budget estimé à 3 millions de dollars mais n'a connu qu'une toute petite sortie aux USA et n'a donc pas réussi à se rentabiliser sur ce point. Il n'aurait rapporté que 2,295 M$ ce qui veut dire qu'il devrait ptet ne pas être déficitaire avec les ventes de droits et de supports physiques. Par contre ça risque d'être plus compliqué pour une suite.

Les acteurs sont bien dans leurs rôles. Pour une fois on voit pas les miches de Sheri Moon, elle a surement passé l'âge.

Voilà c'était un super film qui ne révolutionnera rien et reste bien dans la lignée de The Devil's Reject. C'est crasseux, violent, sanguinolant, dérangeant, obscène avec pas mal de sexe : un bon défouloir assez humoristique à ne pas mettre entre toutes les mains.


27/11/2021 🔗

Je viens de le revoir et j'adore cette quote :

None of us speak mexican !

- Fuck man ! How hard can it be ? Fucking little kids speak it.

Du génie !

Richard Brake est une sacré addition au casting ! Il va parfaitement bien dans ce film avec sa dégaine et sa non-chalance. Son mugshot avec le tshirt disco renforce son côté comique cradingue.

Ces gens sont de pures raclures mais pourtant quand on les voit faire leurs ptites conneries entre eux ils émettent des ondes positives. ^__^ Ils sont tout mignons ensemble.

Franchement c'est un film feelgood trash. J'adore.

Rumble In The Bronx

Jackie Chan a une filmographie bien conséquente. Et je n'en connais pas grand-chose les peu que j'ai vu sont assez sympa. Son style de castagne est très visuel en jouant énormément avec son environnement et les accessoires. C'est super plaisant à voir et le montage donne une illusion de fluidité bien agréable.

Ce film est super cliché : le chinois qui arrive aider son oncle aux USA pour son mariage. Il est tout gentil et plein d'empathie pour le mioche voisin handicapé. Surtout quand il se rend compte rend compte que la voisine s'occupe seule du gamin. Enfin … surtout qu'elle est très sexy et embourbé dans des histoires de gangs mais surtout très sexy et qu'elle a 21 ans (et lui 40 pendant le tournage…).

Comme dans un boulard, l'histoire n'est qu'un prétexte à des scènes de virevoltes où les corps s'entrechoquent. Les échauffourées sont cosmopolites avec des italiens, afro-américains et donc des chinois alors que derrière tout cela se cache un vieux bourgeois blanc.

Pas mal de cascades sont impressionnantes et comme d'hab les chorégraphies sont de haut vol. D'ailleurs, quelques acteurs auront droit à un passage à l'hosto pour fracture ou autre.

Rumble In The Bronx s'apelle en français Jackie Chan Dans Le Bronx. Ça donne un ptit côté Martine à la plage. D'ailleurs ils auraient pu faire la même chose pour les films de Schwarzy : “Schwarzy dans la jungle”, “Schwarzy est enceinte”…

C'est le film qui a propulsé Jackie Chan à Hollywood. Ça donne envie d'en voir d'autres d'ailleurs. L'aspect comédie/action/castagne/niais est cliché mais en fouillant un peu sa filmo j'espère trouver de la perle.

The Host

Un scientifique américain ordonne à son grouillot coréen de vider des produits dégueulasses bien toxiques dans l'évier alors que c'est formellement interdit. Quelques années plus tard, une créature bien massive et plutôt véner en a marre de se planquer dans le fleuve de Séoul.

On a donc un pitch assez simple qui augure un film catastrophe/action classique. Sauf que *Bong Joon Ho, le réalisateur récemment primé pour Parasites a réussi à y insuffler des thêmes supplémentaires. On se retrouve donc face à un film assez sérieux mais qui arrive toujours à sortir des sourires à cause de ptites phrases ou de situations assez incongrues.

Les personnages ont des réactions assez étranges par moment. À tel point que ça vire à la bouffonnerie alors que ça devrait être ultra grave et pesant.

Les effets spéciaux numériques comment déjà à gratouiller l'œil. C'est pas tout dégueux mais suffisamment peu crédible pour gêner un peu. Mais comme le film ne se prend pas non plus 100% au sérieux c'est un défaut que j'ai facilement pardonné.

Le film est très sympa de part son contexte coréen, ce qui change des productions américaines. Et c'est d'ailleurs assez à charge vis-à-vis des usiens.

Bref, un moment sympatique et dépaysant.

Récap 07 : Février 2020

Blog 🔗

Comme je vous l'ai marqué, j'ai donc affiné les suggestions d'articles similaires, j'ai commencé à le faire également sur les visionnages. C'est loin d'être parfait mais c'est tout de même plus pertinent qu'avant.

J'ai aussi ouvert les commentaires sur les visionnages soit dit-en passant. Vous allez pouvoir vous y moquer de mes goûts douteux questions films.

En bref ce mois-ci : 5 articles, 12 commentaires, 9 visionnages, 550214 requêtes, 47708 visiteurs uniques pour 12.53 Go de trafic.

Films 🔗

Et ainsi s'achève le marathon des adaptations des œuvres de Stephen King en film. Il y a pas mal de téléfilms à la qualité variable et aussi quelques séries.

Mercy 🔗

Un film moyen tentant vainement de faire peur. C'est pas mauvais mais c'est pas bon.

Cell 🔗

C'est mauvais et longuet pour une fin nulle à chier. Pourtant avec John Cusack et Samuel L Jackson ça pouvait augurer quelque chose de bon. Comme quoi, ni l'époque ni le casting n'influencent la qualité d'un film.

Jessie 🔗

Titré Jessie en français mais Gerald's Game en anglais ce film est génial. L'histoire d'une femme accrochée (volontairement) au lit par son mari qui vient d'avoir une crise cardiaque. Pleins de clins d'œil, une histoire top et un excellent jeu d'acteur.

Empire Of The Sun 🔗

Film de Spielberg de 1987 où l'on découvre le début de carrière de Christian Bale tout jeune. C'est posé, historique, bien foutu et l'histoire est intéressante.

Goodnight Mommy 🔗

Petit film d'horreur allemand. Sympa et bien froid.

1922 🔗

Film très mou et au final super prévisible. Le seul point fort est le jeu de l'acteur mais sinon c'est vraiment dispensable.

Simetierre 2019 🔗

Bien moins bon que l'original et moins fidèle au livre. J'en attendais trop et ça n'a vraiment pas atteint ses objectifs. Le premier était cheapos et semblait daté mais au moins c'était bien.

Jeux 🔗

Devil Daggers 🔗

C'est un ptit jeu au concept assez simple. C'est un FPS, sans map, avec des ennemis cons mais qui submerge.

On est plongé dans le noir avec un vague carrelage mal éclairé et des gros pixels qui tâchent. Notre arme ? Heuuuu … comment dire ? C'est notre grosse paluche pourri.

Quand on clique gentiement ça fait office de fusil à pompe. Quand on reste vautré sur le clic ça devient une mitrailleuse.

Des ennemies vont spawner à l'infini et il faut tenter de résister tant bien que mal.

C'est un jeu de scoring. C'est assez prenant et on rage d'avoir raté ce ptit clic de rien du tout qui aurait pu probablement vous faire tenir quelques secondes de plus et vous permettre de pulvériser votre score.

J'aime bien le concept et je m'en fais des ptites sessions de 10/15 minutes pas plus.

Musique 🔗

Une petite musique relaxante. Le second acte de Diablo 2 se déroule dans la ville de Lut Gholein une cité dans le désert. Et elle est donc accompagnée d'une musique d'ambiance sympa comme tout.

Nuxeries 🔗

Je sais pas comment je me suis débrouillé mais j'avais paumé mon sous-volume BTRFS. Mais bon c'est pas bien grave, ce n'était que de l'expérimental.

Du coup j'ai voulu m'en refaire un tout propre. J'en ai profité pour passer ma gentoo dans un nouveau sous-volume btrfs. Actuellement elle était dans le sous-volume par défaut (le 5). Du coup j'ai fait un snapshot d'un simple btrfs subvolume snapshot / /gentoo.

Je récupère ensuite son id avec btrfs subvolume list / qui me donne l'id 601. J'ai modifié mon initramfs pour monter le bon sous-volume. Je reboot et le tour est joué.

Désormais, si je monte le sous-volume btrfs 5, dedans j'y trouve un dossier /gentoo et également un dossier /alpine que j'ai recréé dans son sous-volume.

J'ai mon dualboot de fonctionnel sans avoir touché grub.

Je continue de tripotter un peu tmux en ce moment. Je vais probablement pondre un autre article à ce sujet.

Vrac 🔗

On a eu le droit à quelques jours de beau temps, l'occasion de reprofiter à fond des allergies. Ça m'a été dévastateur, le nez en corne d'abondance et les yeux qui démangent malgré leur transformation en cascade… il ne me tarde pas le printemps.

Simetierre (2019)

Nouvelle adaptation du roman Simetierre de Stephen King. C'est vrai qu'en ayant revu il y a peu la première adaptation, il y avait clairement moyen de faire un remake pour moderniser l'aspect technique et aussi obtenir un meilleur film en y consacrant plus de travail et de budget. C'est vrai, le premier n'était pas une grosse production et le succès de la sortie de Ça a poussé les studios à voir le film d'horreur comme un genre un peu plus bankable qu'auparavant. Du coup un Simetierre avec du budget, des acteurs et une grosse ambition ça annonçait du très bon.

Il y aura ptet un poil de spoil.

On retrouve donc notre sympatique petite famille avec un papa qui souhaite quitter sa difficile vie à l'hôpital en ville pour changer de rythme de vie. La nouvelle maison en campagne va lui permettre de se ressourcer et embrayer sur une vie plus paisible. Sa femme quant à elle… bha en fait on s'en fout. On ne sait rien d'elle, on sait pas ce qu'elle fait, est-ce que ça lui plaît ou bien elle fait ça que pour suivre son chouette mari docteur ? On ne saura pas.

Et puis la ptite fille qui est un peu complice avec son père mais quand même proche de sa mère, on nous la montre beaucoup. Alors que le second gamin, un ptit mecton qui sait tout juste marmonner deux trois mots bha on le voit pas beaucoup. Pourtant, il est censé mourir donc faut qu'on s'y attache, il est là faut qu'on le sache, il n'est traité qu'à l'arrache. On le voit presque pas (pourtant ils ont utilisé deux jumeaux, ils les ont pas rentabilisé).

On a le droit au voisin relou un peu trop collant. On ne peut clairement pas s'en défaire de ce "gentil vieux" toujours en train de reluquer par ici, ou à boire une bière sur son porche, ou à trouver le cadavre de votre chat fraichement écrasé sur la route (encore qu'on pourrait croire que c'est lui).

Ha oui, j'ai oublié de vous parler du chat, même lui qui est censé être assez important dans l'histoire n'est que survolé. Je commence à me demander qui va bien mourir pour être ramené à la vie.

On a le droit à l'opposition des points de vue entre le papa médecin cartésien pragmatique réaliste et la maman … heuuu … qui croit au paradis. Et on découvre que la mère à un vrai syndrome post-traumatique concernant la mort de sa sœur ou tout du moins ces derniers instants. Faut dire que la scène qu'on nous offre pour nous montrer ça, a de quoi choquer.

C'est très con, pas gentil et tout, mais la gamine qui représente la mère dans le flashback a une drôle d'allure et des mouvements étranges. Au point, où j'ai tout bonnement l'impression qu'elle sort tout droit de Dark Crystal et qu'il s'agit d'une marionnette sacrément bien faite. Elle est tout bizarre, avec une coupe de cheveux bizarre, des expressions assez figées bizarres, avec des frusques bizarres. Vous savez quoi ? Je trouve ça … bizarre.

Du coup, c'est logique qu'elle soit traumatisée la pauvre maman. Heureusement en grandissant elle est devenue une vraie ptite fille. Désormais elle se tient bien sans aucun lien. Mais la pauvre à des hallucinations dérangeantes.

Faut dire qu'apparemment, sa sœur est morte dans le monte-plat (allo ? qui a un monte-plat chez soit ? certainement pas des gens qui n'ont pas les moyens de se payer une infirmière s'ils partent en laissant une de leur fille à l'agonie à la maison). Parceque ouai, la sœur est clouée au lit avec la colonne vertébrale toute vrillée au point où elle peut pas sortir du paddock, faut lui apporter à manger. MAIS, elle peut se faufiler dans le monte-plat et tomber dedans et mourir. (ouai c'est le genre de truc incohérent du film, pourquoi ne pas en être resté la version du bouquin ? ça n'apporte rien de positif cette modif).

Bon, on retourne à notre super chef de famille, en train de soigner deux rhumes dans son ptit hôpital de campagne quand soudain un gamin arrive la gueule râpée, éclatée, déchiquetée. Il tente de faire un miracle mais non, le gamin meure malgré les 5 secondes de massage cardiaque. Notre pauvre médecin encaisse le coup et là, le gamin se relève et lui sort une connerie genre "faut pas outrepasser la barrière". Quel choque pour le padré. Lui qui pensait qu'on n'avait des accidents graves qu'en ville et qu'à la campagne tout le monde vivait centenaire en n'affrontant qu'au pire une ptite grippe.

Après une bonne nuit de sommeil, la ptite fille ne trouve rien de mieux que d'entrer par effraction chez le voisin collant. Quand il est pas chez eux, ils vont le chercher, c'est fou ça.

C'est de nouveau la nuit, papa dort mal, se lève à cause du gamin mort (ouai ils sont impitoyables, pas de grasse mat chez les morts) et se rend au fin fond de la forêt en passant la porte de sa chambre pour arriver dans le fameux Simetierre pour nanimo (ouai je vous l'ai zappé parcequ'on s'en fout). Il est réveille en sursaut par son fils. Parceque oui il a quand même un fils… Du coup sa ballade en forêt n'était qu'un rêve, par contre il se rend compte qu'il a les pieds bien crasseux comme s'il avait parcouru toute la Comté. Et il étale bien ça dans le lit (c'est surement pas lui qui nettoiera les draps). Sérieux, c'est un motif sérieux de divorce un truc comme ça (et à raison !). Bref, il est tout tourneboulé le pauvre : fut-ce un rêve ?

Il se lève, va s'occuper de sa gamine mais faut encore que le voisin stalker vienne casser l'ambiance. Il a "trouvé" le chat de la famille mort sur le bord de la route. Perso je suis quasiment sûr que c'est le voisin qui demande de l'attention et qu'il est prêt à n'importe quoi pour ça. Il se rencarde avec le padré pour aller en ballade le soir pour aller enterrer le pauvre greffier dans le Simetierre dans le fond de leur terrain.

On a le droit à un nouveau flashback de l'enfer avec la muppet de mère. Puis nous voilà de nuit avec les deux hommes de l'histoire parti enterrer ce bon vieux Winston Churchill. Et là le voisin propose d'aller enterrer le chat un peu plus loin. Le père est vraiment pas chiant : ils partent super loin, il traverse un cours d'eau avec les pieds dans l'eau et tout, en trimballant le pauvre chat mort et une pelle, au beau milieu de la nuit mais le père s'en plaint pas. Vous le feriez-vous ? On érigerait des monunents pour vanter la cagne légendaire dont je ferai preuve en cette occasion mais non, lui il suit au bout du monde un vieux mystérieux.

Le lendemain vous ne devineriez jamais ce qu'il se passe ! Le chat ! Bha en fait, bha il est pas mort ! SURPRISE !

Papa est encore une fois tout tourneboulé et dans ces cas-là qu'est-ce qu'on fait ? On va encore voir le voisin ! À mon avis il gagnerait un temps précieux en le faisant vivre à la maison.

Bon le chat est un coup super gentil un coup très space voir méchant. La ptite fille le brosse comme une sauvage il dit rien, puis au bout de dix secondes on sent que le réal a dit “Allez le chat maintenant tu es méchant, tu te rebelles dans 3… 2… 1 !”. Pas de bol, ce chat est réellement trop gentil, du coup ça aura lieu en hors champs. On rajoute trois griffures sur le bras de la gamine et hop. Voilà, la gamine ne veut plus de son chat, c'est dommage, après tout ce qu'à fait le voisin pour la préserver …

Bon, Papa et Maman vont faire des trucs de papa et de maman et là Matou apporte un pauvre pigeon mort sur le lit. On a donc une des réactions les plus logiques de tout le film : l'abandon des trucs de papa et de maman. Visiblement ça a cassé l'ambiance. À peu près toutes les autres décisions de Papa sont hautement contestables.

Maman nous assène une hallucination de plus où l'on voit sa sœur mourir dans son placard à pharmacie transformé pour l'occasion en monte-plat. Du coup dans ces cas-là, le Papa décide d'organiser une fête pour la gamine. Ensuite, il décide d'aller encore se promener chez le voisin qui va raconter un peu de folklore et où il explique qu'il se doutait que le chat reviendrait et serait méchant. Sympa mec. Mais le père, bha il le prend pas vraiment mal, ni bien d'ailleurs. Il ne réagit absolument pas à ça.

On avance un peu dans l'histoire, arrive la fête pour la gamine. Elle ne trouve rien de mieux que de rejoindre son chat sur la route où passe constamment des gros camions en excès de vitesse. Le ptit frangin la suit et là on va avoir le droit à sa mort. Le père court court court mais arrive à temps pour soustraire le mioche à son triste destin. Voilà le remake dans toute sa splendeur, le gamin que l'on nous a quasiment pas montré de tout le film n'a pas le droit à sa scène mémorable.

Bon bha du coup, le gamin ne meurt pas mais la gamine qu'on nous a beaucoup montré, elle, a le droit de mourir. Bon. Pourquoi changer ça ?

Bref, le père est triste et ne pense qu'à une chose, ramener sa gamine comme il l'a fait avec son chat. Ce qu'il va faire la nuit venue, discrètos, sans prévenir le voisin ce coup-ci. Au contraire, il va lui filer un bon somnifère histoire de pas l'avoir dans les pattes pour une fois.

Et contrairement au film d'origine, on ne voit pas le père tomber progressivement dans la folie. Il est lucide mais con.

Plus tard dans la soirée il suit des traces de pas assez flippantes qui mènent dans la cave. Et là il se retourne et voit sa gamine bien crasseuse, avec la peau grise, un œil qui se barre en couille, les cheveux qui s'arrachent par mèches entières rien qu'en les brossant. Bref, aucun présage qu'il a fait une très grosse connerie.

Au réveil, le voisin ultra perspicace tente de faire un peu la morale au père qu'il soupçonne d'avoir commis l'irréparable (après lui avoir montré comment faire). Là, le voisin flippe. Pour une fois il tente de se réfugier chez lui mais c'était sans compter la faculté du chat et de la gamine capable de coopérer pour leurs méfaits. Il se fait dégommer en deux deux et voilà. On n'aura plus à le supporter.

La mère rentre à la maison et découvre sa désormais fille-zombie. Visiblement le courant ne passe pas tant que ça. La couple ne se congratule pas et la gamine semble vouloir provoquer la fin du film assez rapidement mais c'était sans compter sur une nouvelle hallucination de la mère qui se rêve en train de se transformer en sa propre sœur biscornue. La zombie abrège cette scène grâce à son couteau.

Tout s'accélère, la gamine poignarde un peu la mère, ça papotte tranquilement. “Tu n'es pas ma fille.” Bam nouveau coup de couteau dans les côtes mais de l'autre côté pour équilibrer. La gamine traîne le cadavre maternel jusqu'au simetierre avec ses ptits bras de gamines de 9 ans.

Papa court se réfugier dans le simetierre, là où les morts reviennent là vie. Ça castagne ça castagne ça castagne. Il zigouille sa fille mais *Schpuichtre*. Il se prend une barre de fer dans le bide en passant par le dos. C'est sa femme qui exprimme son désaccord maintenant qu'elle est elle-même une mort-vivante.

Tout ce beau ptit monde retourne vers la maison. Il ne reste plus que le fiston réfugié dans la voiture. Et on balance le générique.


Voilà voilà voilà. C'est quand même décevant. Le début du film prend bien son temps c'est posé calme.

Et la fin c'est pas mal rushé. Le père au lieu de devenir fou et à prendre des décisions foireuses à cause d'un état mental perturbé, bha là il prend des décisions de merdes, point. On le voit pas perdre les pédales, il se rebelle pas contre ce con de voisin qui est quand même la cause de tout ce merdier.

Et puis là, au lieu d'être épaulé par le gamin qu'il a tenté de sauver au début du film, il n'a le droit qu'à des hallucinations sans explications. Du coup le père étant pas le plus fûté, il ne comprend pas les avertissements.

Un gros détail qui me gêne et que je ne comprends pas trop c'est le fonctionnement du truc. Quand tu te fais tuer par une de ces choses revenues à la vie, tu te transformes également en une de ces choses. C'est quoi ? Des zombies ? Il me semble pas, normalement, quand tu meurs, le seul moyen de revenir, c'est de se faire enterrer dans l'arrière-boutique du Simetierre.

C'est une très grosse déception. J'en attendais beaucoup. J'éspèrais que ce nouveau film gommerai les quelques menus défaut et saurait être généreux pour faire un très bon film en reprenant beaucoup plus ce qui avait été fait sur la première adaptation. Au final, il joue trop à vouloir innover où il ne faut pas, à rater la mise en place de l'atmosphère, à un rythme complètement à la ramasse et ne parvient pas à être beaucoup plus sombre et glauque.

1922

Je sais pas pourquoi mais j'ai vraiment pas accroché à ce film. Pourtant, grosse ambiance, esthétiquement travaillé, une once d'horreur, c'est assez psychologique mais je sais pas. J'ai lutté pour pas m'endormir. Le rythme un peu trop pausé et contemplatif m'ont perdu.

Et puis c'est ultra prévisible du coup même pas eu de ptit twist final pour me faire changer d'avis. C'est dommage parcequ'en fait l'environnement sort un peu du lot (les stazunis des années 1920 mais en campagne sans que ça parle de guerre, c'est mine de rien peu commun).

Thomas Jane joue ici un père de famille paysan accompli très proche de son fils. Tout ce qu'il souhaite c'est faire prospérer sa ferme pour ensuite pouvoir la léguer à son fils qui continuera l'affaire. Sa femme par contre n'apprécie pas trop la vie à la ferme et rêve d'ouvrir une boutique de vêtement en ville.

Ces trois personnages sont vraiment pas mal, avec le père superbement bien interprêté et une mère qui détonne avec son ton sincère et dur.

Bref, j'imagine que ce film peut plaire à beaucoup mais j'ai pas passé un bon moment. J'étais ptet pas non plus dans le bon état d'esprit.

Goodnight Mommy

L'histoire est simple : deux jumeaux attendent le retour de leur mère qui vient de subir une très lourde chirgurgie au niveau du visage. Elle rentre à la maison en ayant effectivement le visage complètement recouvert de bandages. Leur mère leur apparait pas mal changée dans son comportement mais également dans son physique.

Voilà comment ça démarre. C'est sacrément intrigant et on passe son temps à tenter de trouver des ptits indices. Est-ce que c'est bien elle ? Quelqu'un tente de prendre sa place ?

Le film est assez austère. C'est pas mal désaturé avec au final des tons presque pastels, pas de musique, des plans de caméras assez basiques (sauf un, qui est vraiment top).

C'est sacrément prenant et les deux gamins sont très bien dans leur rôle. D'ailleurs ils ont gardé leurs vrais prénoms dans le film (j'aime bien quand ça arrive). Et franchement qui mais alors vraiment, qui s'amuse à élever des blattes énormes comme celles présentes ?

Bref, ce film est une jolie ptite pépite assez peu connue. Ça parle en allemand en plus (quel dépaysement !).

Amélioration des suggestions d'articles similaires via un script shell

En bas des articles j'ai mis (depuis un bon moment maintenant) un lien vers des articles similaires. Ça marche pas trop mal car ça se base sur les tags. Le souci c'est que c'est très manuel. Et donc c'est toujours chiant de trouver les bons tags à mettre.

Du coup j'ai voulu me simplifier la vie et affiner un peu ces résultats. Pour ça je conserve les tags comme actuellement parceque ça crée des pages de tags et tout, mais j'ai ajouté un système supplémentaire assez équivalent mais qui est invisible et ne créer pas de page supplémentaire. Ça me permet d'ajouter des tags invisibles et donc d'y mettre des trucs pas forcément pertinent au premier regard.

Top_Words 🔗

Le principe est le suivant, je compte tous les mots afin de voir lesquels reviennent le plus dans un article. Il y a de fortes chances que ça soit de potentiels tags.

Je fous ça dans le frontmatter et je demande à Hugo de les prendre en compte pour trouver les articles similaires.

Voyons ça de plus près.

Élaboration du dico des mots bateaux 🔗

Vous vous doutez que les mots qui reviennent le plus sont les mots "inintéressants". D'ailleurs voilà le TOP10 des mots qui reviennent le plus sur mon blog.

# ocurences mot
1 8995 de
2 5496 est
3 4908 le
4 4672 un
5 4045 et
6 3719 à
7 3626 la
8 3287 les
9 3024 pas
10 2856 d

Pour créer ce top j'ai utilisé la commande suivante :

tail ~/www/content/*/*/index.md -n +12 | grep -E '\w+' -o | tr '[:upper:]' '[:lower:]' | sort | uniq -c | sort -g | less

Passionnant n'est-il pas ? Bon globalement tous les mots de ce TOP10 (et en vrai même top 100 ou plus) sont inintéressants et n'apporte pas de contenu.

Création d'un dico personnalisé 🔗

tail ~/www/content/*/*/index.md -n +12 | grep -i -E '\w+' -o| sort | uniq -c | sort -g | tail -n 500 | awk '{print $2}' | sort > ~/www/top_words

On hésite pas à fureter dedans et virer les faux-positifs. D'ailleurs probablement qu'à terme j'y ajouterai certains mots manuellement.

Script pour analyser les top_words d'un article 🔗

Ce script va donc utiliser le dico précédemment créé. Il suffira de le lancer et hop il vous affichera un top des mots avec leur nombre d'ocurence.

Ensuite il donne la ptite ligne à copier/coller dans le frontmatter de l'article (flemme jusqu'au bout).

/usr/local/bin/top_words
#! /bin/sh
tail "$1/index.md" -n +12 | grep -E '\w+' -o | tr '[:upper:]' '[:lower:]' | sort | uniq -c | sort -g | grep -f /home/lord/www/top_words -v -w | tail -n 10

printf "TopWords = ["
virgule=" "
for line in $(tail "$1/index.md" -n +12 | grep -E '\w+' -o | tr '[:upper:]' '[:lower:]' | sort | uniq -c | sort -g | grep -f /home/lord/www/top_words -v -w -i| tail -n 10 | awk '{print $2}')
do
  IFS=""
  printf "%s \"%s\"" $virgule $line
  virgule=","
done
printf "]\n"

Le script pourrait très probablement être amélioré mais pour un premier jet c'est amplement suffisant.

Adaptation de la config d'Hugo 🔗

Il suffit de modifier la config du site pour prendre en compte ce nouveau paramètre du frontmatter.

~/www/config.toml
[related]
  includeNewer = true
  [[related.indices]]
    name = "categories"
    weight = 20
  [[related.indices]]
    name = "TopWords"
    weight = 21

Et le tour est joué, notre nouvelle variable a plus de poids que le précédent critère.

Bon j'imagine que les experts dans le traitement du langage et les programmeurs vont bien se marrer en voyant le truc mais à mon niveau ça fait bien le taff. Ça me fait une petite commande de plus à lancer lors de la publication.

Empire Of The Sun

Je ne connaissais pas ce film et je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. J'ai plutôt apprécié, voir la guerre du point de vue d'un enfant n'ayant connu que l'opulence dans une colonie est original.

Le côté débrouillard du gosse face aux comportements des autres protagonistes était cool. C'est d'ailleurs marrant de voir Christian Bale tout petit dans son premier rôle. Il a vraiment la même trogne que maintenant c'est choquant à quel point il n'a que peu changé.

Le film n'est pas du tout rentré dans ses frais, ça a même été un sacré four pour notre pauvre Spielberg. Faut dire que de nombreuses scènes sont très impressionnantes avec des foules bien massives. Ce qui serait aujourd'hui généré numériquement ne l'était pas à l'époque et nécessitait des montagnes de figurants, de costumes et des décors immenses.

Bref, c'est sympa mais avec un rythme assez lent.

Terminator : Dark Fate (6)

Annoncé comme étant l'opus qui doit relancer la licence suite à la perte progressive de l'amour du public (lié à la qualité des films) et bha pas tant que ça. Le réalisateur a été un peu aidé au niveau du scénar par James Cameron mais sans plus.

Il est quand même pas mal. Il relève effectivement le niveau. Mais il est vraiment pas au niveau des deux premiers.

Quel plaisir de revoir Sarah Connor et même John au début du film. L'utilisation d'effets numériques pour nous recoller la tronche des acteurs d'il y a vingt ans ça marche à mort sur moi. Vraiment ça titille la fibre nostalgique. L'effet n'est pas absolument parfait à 100% mais c'est désormais ultra crédible, une personne non-avertie se ferait clairement avoir.

Le film lorgne à fond sur son héritage des premiers opus au point de repomper la musique iconique mais aussi en réutilisant la musique de l'arrivée de Schwarzy dans le bar dans le 2. Les répliques sont aussi pas mal inspirées.

On a aussi le droit à des poursuites de véhicules en tout genre pour rester dans l'esprit de la franchise. Par contre on ne voit pas le docteur Silberman pour une fois !

Les scènes d'action s'enchaînent. s'enchaînent et ça devient assez vite over the top. Le film veut absolument en faire des grosses caisses.

Le scénar est pas trop mal mais malheureusement il en chie pour tenter de justifier le bordel dû aux voyages temporels qui changent le futur. Du coup Skynet n'existe plus mais on a le droit à Legion qui est … pareil mais en … ha non c'est pareil.

L'introduction des nouveaux personnages auguraient la création d'une trilogie mais visiblement le fait que le film n'ait pas atteint ses objectifs c'est pas gagné. Pourtant ils sont pas trop mal. Entre l'humaine venue du futur boostée de partout qui revient à la vie en 5 minutes après une ptite piquouze qui est ultra costaude et la nobody mexicaine qui s'avère être l'espoir de l'humanité ça pouvait avoir de l'allure.

Le casting est en plus vachement féminin. Sarah Connor est encore plus badass dans cet épisode que dans les autres.

Bref, c'est un bon moment, pas à la hauteur des précédents mais c'est l'intention qui compte.

Scripter une session Tmux

Cette semaine Alyve a publié un chouette article sur son blog pour créer des sessions Tmux avec Tmuxinator. Et là au milieu de l'article il est écrit :

Alors on va me dire “Oui mais tu peux configurer un script sh pour quand tu lances tmux toussa toussa”. Oui, j’ai pas ton temps, frère. Je suis là pour être productive et botter des culs avec mes nouvelles Doc Martens.

Du coup je saisis la perche au vol : Oui on peut scripter ça assez facilement !

On va recréer un environnement similaire à celui de l'article :

  • Une session tmux
  • Un premier espace de travail avec un éditeur de texte
  • Un second espace de travail scindé en deux parties
  • Une première partie avec hugo qui génère le blog à la volée
  • Une seconde partie avec les commandes git à portée de main

Script pas à pas 🔗

En fait toutes les commandes interactives de Tmux sont également disponibles en commandes shell que vous pouvez lancer manuellement ou bien lancer dans un script.

On va donc faire tout cela dans un script que l'on nommera /usr/local/bin/blog, on pense tout de suite à le rendre éxecutable avec chmod +x /usr/local/bin/blog et c'est partit !

#! /bin/sh
session="blog"
window="$session:0"

Bon tout bon script commence par un … shebang et quelques déclarations de variables pour se simplifier la vie. Il faut savoir que Tmux permet de créer des sessions avec dedans des fenêtres et chaque fenêtre peut contenir de multiple panes. Les panes sont les terminaux virtuels.

Donc pour parler d'un pane en particulier son nom est de la forme session:fenêtre.pane . En sachant qu'on commence à compter à partir de 0. (gardez cette info pour la suite)

Ensuite premier truc concret, on va faire en sorte que lorsqu'on lance le script, si la session tmux est déjà existante, bha on fait rien si ce n'est rentrer dedans. Ça va être le moment le plus délicat du script

if [ $(tmux attach -t "$session" )]; then
  exit 0
fi

Voilà, si la session existe, on s'y rattache puis on coupe le script (si on ne le fait pas, la session se rouvrirait dès que vous la fermez).

Bon, maintenant on va commencer pas mettre dans le bon dossier et à créer la session

cd /home/lord/www
tmux new-session -d -s "$session"

Voilà on est dans le bon dossier, la session est créée. On est détaché (-d) et on lui a donné un ptit nom (-s blog)

tmux split-window -t "$window"
tmux split-window -t "$window"
tmux select-layout -t "$window" main-vertical

On commence par couper l'espace de travail en deux puis en trois. Ensuite on active le layout main-vertical qui consiste en un terminal principal sur la moitié gauche et sur la droite un empilement des suivants.

tmux send-keys -t "$window.0" "kak" C-m

Maintenant, on se démarre kakoune via sa commande kak dans le pane 0 de notre fenêtre. D'ailleurs pour envoyer une commande c'est avec C-m qui fait un Ctrl-m (ça fonctionne aussi dans votre shell), sinon vous pouvez aussi mettre Enter à la place.

tmux send-keys -t "$window.1" "hugo server --navigateToChanged --disableFastRender" C-m

On se place dans le second pane (c'est le vocabulaire de tmux pour dire terminal) et on y lance hugo qui va permettre de faire des previews et tout.

tmux send-keys -t blog "git status" C-m

On se place dans le troisième pane et on y lance un ptit git status comme ça on sait tout de suite ce qui est en attente ou non.

tmux attach -t "$session"

Voilà, on rentre dans notre session

On a assemblé notre T800 yapukatester !

Si vous voulez le revoir en un morceau
#! /bin/sh
session="blog"
window="$session:0"

if [ $(tmux attach -t "$session") ]; then
  exit 0
fi

cd /home/lord/www
tmux new-session -d -s "$session"

tmux split-window -t "$window"
tmux split-window -t "$window"
tmux select-layout -t "$window" main-vertical

tmux send-keys -t "$window.0" "kak" C-m
tmux send-keys -t "$window.1" "hugo server --navigateToChanged --disableFastRender" C-m
tmux send-keys -t "$window.2" "git status" C-m

tmux attach -t "$session"

Bref, c'est ptet un peu plus long à monter soi-même mais bon si vous recopiez ce script ça sera plus rapide. En tout cas merci pour l'idée et n'hésitez-pas, allez voir le blog d'Alyve.

Gerald's Game

Sacré film. Un concept tout simple mais une réal au top, un scénar tout bien foutu, des références en veux-tu en voilà, des musiques… ha non il n'y a pas de musique.

Ce film est vraiment cool. Un couple tente de raviver la flamme et partent dans leur maison secondaire au milieu de nul part pour un week-end coquin. Mais le viagra aidant, le mari fait un AVC.

Le hic, c'est qu'il venait de menotter sa femme au lit, elle se retrouve coincée devant le cadavre de son mari.

C'est tout bête, ça pourrait être plié en dix minutes mais le film parvient à rendre le truc super. Notre chère petite dame commence à avoir quelques hallucinations qui matérialisent ses pensées. Elle se voit donc elle-même mais aussi son mari qui lui donne des conseils et avec qui elle discute.

Et… wow. C'est du génie.

On découvre petit à petit le background et le malaise de la situation évolue perpétuellement. C'est subtil et les acteurs sont vraiment bons. C'est d'autant plus vrai pour Carla Gugino qui dans sa double présence montre tous ses talents.

C'est bien un Stephen King, ça référence Cujo, ça rapelle Carie, il y des mentions plus ou moins claires de Dolores Claiborne (et d'ailleurs des similitudes dans l'histoire). C'est angoissant, psychologique.

Mike Flanagan le réalisateur s'est hissé en un Master of Horror. C'est lui qui a aussi réalisé The Haunting Of Hill House. On y retrouve d'ailleurs un peu le même casting. C'est aussi à voir.

Examen d'un spam #2

J'avais déjà fait un épisode il y a désormais fort longtemps. Et là j'en ai reçu encore un (j'en ai eu d'autres entre temps, hein) qui m'a fait tiquer.

Je suis tout fier d'utiliser un générateur de site statique, j'ai écrit pas mal d'articles à ce sujet. Un des buts est que c'est ultra simple à héberger et que ça a des perfs biens meilleures que les sites dynamiques. Je suis également tout fier d'être auto-hébergé et je pousse au maximum les gens à en faire autant.

Et là on me démarche pour me faire installer un pauvre Wordpress de merde et qu'il faudrait que je l'héberge chez Amazon…

Bon j'imagine que les spammeurs ne lisent pas mon blog, ils ont juste récupéré l'adresse mail et envoyé un truc bateau, mais c'est tout de même un peu dommage qu'ils ne poussent pas leur "enquête" afin de regarder quel générateur j'utilise (c'est dans les premières lignes de la page ouaib) et quelles sont les perfs (un test de vitesse est assez rapide à réaliser).

Bref, je vous laisse voir ça :

headers
Return-Path: 
X-Original-To: lord-blog@lord.re
Delivered-To: lord-blog@lord.re
Received: from GBR01-LO2-obe.outbound.protection.outlook.com
        (mail-eopbgr100111.outbound.protection.outlook.com [40.107.10.111])
        (using TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits))
        (No client certificate requested)
        by kif.lord.re (Postfix) with ESMTPS id BC16680DFD
        for ; Mon, 17 Feb 2020 11:04:34 +0100 (CET)
ARC-Seal: i=1; a=rsa-sha256; s=arcselector9901; d=microsoft.com; cv=none;
        b=mplATnPloY+VsLMG393OVbGNkl3c1miOHBJpB5iHd2rLKobxxJvTKhuyxzUQdSNfluUg/rNdLmn9INiPQVCvAo1dUQuwW74nCZ0GGGqK/hRQK9SY3j9naKgwuVGG0glrUGCGgD4XthgrC4jCrb7O7lOZsPAtJp+sv2ITOR8d+o1nnsa3EAAvm85edOduUSE45gYz8mHKW6VWdxxOiUHkheFxOufrK8BebwfYF1wEnYL8G8y6Lxa0fpU1A7+A+GmI7tq3Hh9wc00qZmK39pAP9NlBbMjuUwNRVe7JWT6tbYzmbHAxnCgoVkIoKvI76sIrlGx3hqBnb/Fv0/UtmauA2g==
ARC-Message-Signature: i=1; a=rsa-sha256; c=relaxed/relaxed; d=microsoft.com;
        s=arcselector9901;
        h=From:Date:Subject:Message-ID:Content-Type:MIME-Version:X-MS-Exchange-SenderADCheck;
        bh=s4WGpamVwMebN2Os2VAaq0yjP55f5fOigOLvGcMDxNU=;
        b=ej+jH9zAUK6+TYny1BlPoRQueIVtEHmqTNh6NpoPpTmSgIMcRqnqH9uzqnPqwke4pclXvICqqF3QTwnLPU9KRZHU23gbeClRaWgeVIFi1Qy3F8EsCDisMB7XZwUFmbcUUnhsLJAErDGrWASlQsqUE7gSMdyNkMtk6PErD0cAOIHOPtgMohrIko6wC7ou7dAP797ShcmT81+uBy5skCPMPKWPoayjI8aEzyHtRqBVkdalXX1mgX2NbrRY9f1D204aqZG+ZOvVXZWiaR4EVpuL1EwLeuar6WoJCj1keOh8cWKBJUm7M4zk1WkDDQk7ms3LphoN496g7/0qZUdTvXcqcw==
ARC-Authentication-Results: i=1; mx.microsoft.com 1; spf=pass
        smtp.mailfrom=wpoptim.co; dmarc=pass action=none header.from=wpoptim.co;
        dkim=pass header.d=wpoptim.co; arc=none
DKIM-Signature: v=1; a=rsa-sha256; c=relaxed/relaxed;
        d=wpoptim.onmicrosoft.com; s=selector1-wpoptim-onmicrosoft-com;
        h=From:Date:Subject:Message-ID:Content-Type:MIME-Version:X-MS-Exchange-SenderADCheck;
        bh=s4WGpamVwMebN2Os2VAaq0yjP55f5fOigOLvGcMDxNU=;
        b=fJ0jhNQ+9Dlrx4B+5GHgafWgACmcI7zzwVByW6EGZfNfknyoKdKX9J2Vhxu3FhGpeqWebux46z/Y3EXspqAuGn3U2IHY/0jP7rIVS5vKCVb5buGDidP+NhmPyyQTW3CSF2KEI5DD7P2vKpq+wAYie1K2CcypC/ZcW+7HbPCe0Hk=
Received: from CWLP123MB2979.GBRP123.PROD.OUTLOOK.COM (20.180.144.79) by
        CWLP123MB3057.GBRP123.PROD.OUTLOOK.COM (20.180.144.142) with Microsoft SMTP
        Server (version=TLS1_2, cipher=TLS_ECDHE_RSA_WITH_AES_256_GCM_SHA384) id
        15.20.2729.25; Mon, 17 Feb 2020 10:04:34 +0000
Received: from CWLP123MB2979.GBRP123.PROD.OUTLOOK.COM
        ([fe80::1505:2353:23eb:f92]) by CWLP123MB2979.GBRP123.PROD.OUTLOOK.COM
        ([fe80::1505:2353:23eb:f92%6]) with mapi id 15.20.2729.032; Mon, 17 Feb 2020
        10:04:34 +0000
Received: from bot (188.27.235.97) by VI1PR06CA0150.eurprd06.prod.outlook.com
        (2603:10a6:803:a0::43) with Microsoft SMTP Server (version=TLS1_0,
        cipher=TLS_ECDHE_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA) id 15.20.2729.22 via Frontend Transport;
        Mon, 17 Feb 2020 10:04:34 +0000
From: WP Optim 
To: "lord-blog@lord.re" 
Subject: 😨 lord.re - Speed report
Thread-Topic: 😨 lord.re - Speed report
Thread-Index: AQHV5XmnPDzhe1z6VkSi1mtPL8RVHw==
Date: Mon, 17 Feb 2020 10:04:34 +0000
Message-ID: <88b70bb42e14caff2eadf6d028c2a869@bot>
Accept-Language: en-US
Content-Language: en-US
X-MS-Has-Attach:
X-MS-TNEF-Correlator:
x-clientproxiedby: VI1PR06CA0150.eurprd06.prod.outlook.com
        (2603:10a6:803:a0::43) To CWLP123MB2979.GBRP123.PROD.OUTLOOK.COM
        (2603:10a6:400:51::15)
authentication-results: spf=none (sender IP is )
        smtp.mailfrom=contact@wpoptim.co;
x-ms-exchange-messagesentrepresentingtype: 1
x-ms-publictraffictype: Email
x-ms-office365-filtering-correlation-id: eea5a767-e1d8-454c-1fea-08d7b390ca4e
x-ms-traffictypediagnostic: CWLP123MB3057:
x-microsoft-antispam-prvs:
        
x-ms-oob-tlc-oobclassifiers: OLM:7219;
x-forefront-prvs: 0316567485
x-forefront-antispam-report:
        SFV:NSPM;SFS:(10019020)(39850400004)(396003)(136003)(366004)(346002)(376002)(189003)(199004)(956004)(66574012)(478600001)(33716001)(966005)(9576002)(64756008)(4744005)(66446008)(66946007)(66556008)(66476007)(81166006)(81156014)(5660300002)(8936002)(71200400001)(108616005)(86362001)(9686003)(186003)(316002)(55016002)(2906002)(6496006)(26005)(6916009)(52116002)(24736004)(493
+534005)(14943795004);DIR:OUT;SFP:1102;SCL:1;SRVR:CWLP123MB3057;H:CWLP123MB2979.GBRP123.PROD.OUTLOOK.COM;FPR:;SPF:None;LANG:en;PTR:InfoNoRecords;MX:1;A:1;
received-spf: None (protection.outlook.com: wpoptim.co does not designate
        permitted sender hosts)
x-ms-exchange-senderadcheck: 1
x-microsoft-antispam: BCL:0;
x-microsoft-antispam-message-info:
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        (UTC)
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X-Spamd-Result: default: False [-0.88 / 9.00];
        RCVD_TLS_LAST(0.00)[];
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        R_DKIM_ALLOW(-0.20)[wpoptim.onmicrosoft.com:s=selector1-wpoptim-onmicrosoft-com];
        FROM_HAS_DN(0.00)[];
        R_SPF_ALLOW(-0.20)[+ip4:40.107.0.0/16];
        TO_MATCH_ENVRCPT_ALL(0.00)[];
        MIME_GOOD(-0.10)[multipart/alternative,text/plain];
        DMARC_NA(0.00)[wpoptim.co];
        RCPT_COUNT_ONE(0.00)[1];
        RCVD_COUNT_THREE(0.00)[4];
        DKIM_TRACE(0.00)[wpoptim.onmicrosoft.com:+];
        MIME_BASE64_TEXT(0.10)[];
        TO_DN_EQ_ADDR_ALL(0.00)[];
        RCVD_IN_DNSWL_FAIL(0.00)[111.10.107.40.list.dnswl.org:server fail];
        FROM_EQ_ENVFROM(0.00)[];
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        MIME_TRACE(0.00)[0:+,1:+,2:~];
        ARC_ALLOW(-1.00)[i=1]
X-Rspamd-Server: kif

Content-Type: text/plain; charset="utf-8" Content-Transfer-Encoding: base64

Hello there!

Your website, lord.re was recently checked on our Speed Test.

Optimization report →http://bit.ly/39FzlSg#190927179328fea61f57 http://bit.ly/39FzlSg#190927179328fea61f57

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Voilà voilà. C'est pas trop un examen au final. D'ailleurs le mail est sacrément clean.

Un peu d'adminsys vol.1 : Alpine 2020, Acme, Knot

En ce tout début de weekend, je sais pas trop pourquoi j'ai eu envie de faire un peu d'adminsys. Du coup je vais vous partager ce petit vrac.

Upgrade d'Alpine qui accroche 🔗

J'ai donc commencé par upgrader une de mes machines à la toute dernière version d'Alpine. Bref, le truc ultra basique et rapide. Juste un passage de 3.10 à 3.11.

J'édite donc le /etc/apk/repositories pour y changer le numéro de version. Je lance un coup de apk update et quelques secondes après apk upgrade. Tout se passe bien.

Je regarde les services qui tournent avec htop, je les redémarre un par un histoire d'être sur la dernière version.

Postfix passe.

Dovecot passe.

Nginx passe.

Postgres… Ha tiens je l'ai migré, je peux le dégager lui. Je le coupe pour le moment (jamais trop prudent).

Knot passe pas. Arg c'est dommage c'est un important lui. Peut pas trop le foutre en vrac trop longtemps.

Bon visiblement il se plaint de truc bizarre. Relançons un apk upgrade ouai ça sert à rien mais des fois que…

Tiens ! apk me sort 2 errors mais c'est écrit en tout petit j'avions point vu !

Dans ce cas il faut apk fix. Hmm il arrive pas à résoudre les erreurs et me sort un secure_getenv : symbol not found .

Ha tiens c'est aussi l'erreur que me sortait knot ! On avance !

Bon un ptit tour de DuckDuckGo… Mouai rien de probant. Allez je me sens sale mais go pour du Google.

Pas mieux. Comme quoi c'est pas mieux que DuckDuckGo.

Bon bha quand le web n'aide pas vers quoi on se tourne ? IRC

Allez je pose ma question sur #alpine-linux . 49secondes plus tard j'ai une première réponse. On investigue un peu et là. Tadaaaaaa un sauveur me sort la solution comme ça au bout de trois minutes.

apk upgrade -U -a -s Me sort un listing de paquets pas super à jour. Du coup un ptit apk upgrade -a et voilà !

Plus d'erreur, je peux relancer knot. En moins de 5 minutes top chrono la communauté irc d'alpine m'a démerdouillé le truc.

Donc note à moi-même pour la prochaine fois : Lors d'un upgrade de version chez Alpine il faut faire un apk upgrade -a pour vraiment tout upgrader.

Migration d'acme-client à acme.sh 🔗

Bon, une fois ce premier souci résolu, j'ai voulu me créer un nouveau vhost.

Je m'ajoute une nouvelle entrée dns avec knsupdate. Ensuite je me fais le vhost au niveau de nginx. Je le reload, j'ouvre mon navigateur, ça fonctionne nickel.

Du coup je vais pour lui coller du TLS. Historiquement sur cette machine j'utilisais encore acme-client mais celui-ci n'est plus maintenu (sous BSD si). Il n'implémente que Acme-v1 qui est la première version du protocole de LetsEncrypt mais pas de bol, seuls les renouvellements sont acceptés sur ce protocole. Pour la création il faut passer à Acme-v2, du coup il me faut changer de client acme.

Mon nouveau chouchou du jour c'est acme.sh . Tout en shell avec quasiment aucune dépendances.

Ça s'installe en deux deux, très simple d'utilisation et tout. Et pour une fois je me suis laissé allé à la flemmardise et je le laisse même trifouiller la conf nginx tout seul.

Du coup je fais un coup de acme.sh --issue -d mon.domaine --nginx ça mouline quelques secondes. Il m'indique ensuite où sont rangés les cert clé et compagnie. Plus qu'à ajouter ça au fichier de conf nginx et à le reload.

Voilà c'était torché en deux minutes. Mais du coup autant migrer aussi mes autres certs pour jarter acme-client.

Je fais exactement la même technique. Me reste à mettre à jour mon script de cron.

J'ai pour l'instant fait un script qui s'amuse à relancer les différents services utilisant les certificats (postfix, dovecot, nginx, weechat). Par contre j'ai pas tout de suite trouvé comment me faire des notifs vers mon bot irc. Visiblement les hooks de notifications sont pré-établis. On peut pas lancer une commande arbitraire du coup ça va être chiant.

Un ptit tour sur Postfix 🔗

Je sais pas pourquoi mais aujourd'hui c'est revenu dans deux fois dans des discussions différentes dans des lieux différents. Postfix mais surtout Postscreen a été un gros sujet du jour du coup.

Et j'ai d'ailleurs découvert une option permettant potentiellement zapper le greylist. postscreen_dnsbl_whitelist_threshold Lorsqu'un serveur s'avère n'être présent dans aucune de vos DNSBL, alors les tests supplémentaires ne sont plus faits et le reste du traitement du mail est fait sans plus attendre.

Je l'ai mis en place ce soir, je verrai dans quelques jours si ça m'épargne un peu de greylisting.

Un ptit tour du côté du DNS 🔗

Vu que j'ai regéneré les certificats Let's Encrypt de zéro il s'est passé un truc auquel je n'ai pas pensé. Mes enregistrements TLSA n'étaient plus trop d'actualité et il me fallait les refaire. C'est ce qui permet à DANE (le truc trop bien mais complètement ignoré) de faire son boulot.

J'ai tenté de me battre au début avec knsupdate mais c'est toujours un poil chiant. Je sais pas si je suis particulièrement mauvais où bien il ne connait effectivement pas les enregistrements TLSA et donc refuse d'en ajouter…

Du coup je me suis rabattu sur knotc directement. Je pense que je vais lui faire un peu plus honneur dans mon guide sur le DNS.

D'ailleurs j'en ai profité pour purger ma zone de pleins de trucs inutilisés et accumulés au fil des expérimentations.

Un ptit knotc zone-read lord.re. est particulièrement blindé. Donc knotc zone-begin lord.re. et là on commence à couper dans le gras : knotc zone-unset lord.re. vieux.trucs.lord.re. . On fait ça pour chacun des trucs à jarter. Quand on a un peu tout fait, un ptit knotc zone-diff lord.re. et si c'est bon on lance knotc zone-commit lord.re. et c'est tout bon.

Bref, j'ai refoutu des enregrstrements TLSA kivontbien pour mes mails.


Et voilà fin du weekend :-/

Jay & Silent Bob : Reboot

Rhaaa quel film chaotique. On retrouve quasiment tous les acteurs ayant déjà bossés avec Kevin Smith. Ce film est un petit cadeau pour les spectateurs mais aussi pour le réalisateur. Si vous avez déjà vu un de ses films vous allez forcément reconnaitre des têtes, des références, des caméos…

J'ai vraiment beaucoup aimé. Mais faut dire que j'aime beaucoup les films de Kevin Smith.

Et ce film est des plus méta. Ça parle de Kevin Smith qui va faire un film, sur un personnage incarné par Kevin Smith. Et franchement c'est foutraque.

C'est vrai que ça a un peu ni queue ni tête par moment mais c'est tellement plaisant à regarder de voir tous ces acteurs reincarner leurs anciens rôles. Il y a du beau monde d'ailleurs, il a même réussi à ravoir Matt Damon et Ben Affleck, tout le cast de Clerks et aussi Clerks 2 (sauf malheureusement Elias que j'aurai adoré revoir). Chris Hemsworth vient même se prendre une ptite dose d'autodérision (légère, hein, faut pas non plus s'attendre à du lourd). Et comme prévu on a le droit aux filles et de Kevin Swith (Harley Quinn Smith) mais aussi de Jason !

Par contre de les voir tous avec 10/25 ans de plus ça fait toujours un ptit choc. Pour capter toutes les références par contre il va falloir réviser tous ses films. J'ai d'ailleurs peur, que ce film ne fonctionne absolument pas si on ne les a pas vu.

Bref, c'était un moment vraiment cool avec beaucoup d'humour. Le parallèle avec la vie réelle des protagonistes rend le film d'autant plus tendre.

Cell

Ce film de zombie c'est la douche froide. Les effets spéciaux … spéciaux (cheap) n'aident pas à faire passer la pilule.

Autant il y a le ptit côté survie en milieu urbain rempli de zombies. Et de l'autre… bha … on rencontre des personnages auxquels on parvient pas à s'attacher.

Le scénar est vraiment pas terrible. Mais surtout la fin. On a pas compris. J'ai eu l'impression qu'on nous a montré successivement les différentes fins possibles et que c'est au spectateur de choisir celle qu'il veut à la fin.

Bref, c'est très décevant et ennuyant.

Mercy

Une grand-mère qui se fait virer de la maison de retraite de part son comportement particulier. Une mère seule avec ses deux gamins qui retourne dans la maison de la grand-mère pour s'occuper d'elle. Dans le derche du monde, bien isolé.

Et pour faire vite, la grand-mère a pactisé avec un démon pour parvenir à avoir des enfants suite à ses fausse-couches. Du coup, elle est en effets très particulière. C'est … meh.

Il n'y a pas vraiment de point noir mais il n'y a pas non plus de bon point. La photo est basique, la musique insipide, l'histoire assez creuse, les acteurs mouai. Tout ça c'est sans saveur. Par chance le film est assez court et donc ne s'éternise pas trop mais bon.

C'est vraiment dispensable.

Récap 06 : Janvier 2020

Blog 🔗

Grosse baisse de publication ce mois-ci. Faut dire que j'ai pas mal maté de film et joué. Pas trop d'inspiration. J'ai quand même deux trois idées d'articles dans la todo (dont un depuis plus d'un an) mais la flemme est forte ces derniers temps.

Mais bon si ma prose vous manque n'hésitez pas à vous rendre dans les visionnages c'est là où j'écris le plus en ce moment.

En bref ce mois-ci : 3 articles, 10 commentaires, 15 visionnages, 573039 requêtes, 50596 visiteurs uniques pour 19.28 Go de trafic.

Films 🔗

The Mangler 🔗

Un bon gros nanar des familles mauvais en tout point. C'en est risible.

Dolores Claiborne 🔗

Ce film n'est pas très connu du haut de ses 25 ans. Il est excellent avec une histoire vraiment très prenante. Et le casting est d'enfer avec Kathy Bates avec un rôle taillé pour elle.

Thinner 🔗

Un film a petit budget un peu fantastique, un peu horreur, un peu nanar. On peut le voir une fois mais pas plus.

Apt Pupil 🔗

Un film sans saveur où il faut une sacrée suspension d'incrédulité pour rentrer dedans. Il ne s'y passe pas grand-chose et le peu qu'il s'y passe on y croit pas. C'est un gros meh.

Interstellar 🔗

Un chef-d'œuvre même parmi la superbe filmographie de Christopher Nolan. Tout est trop bien dans ce film, les 3h passent trop vite. À revoir régulièrement.

La Ligne Verte 🔗

On en sort pas indemne. Trois heures excellentes en prison grâce à Frank Darabont encore. Un peu tire-larme mais magnifique.

The Lightouse 🔗

Malgré une image noir&blanc, un son mono et une image carré on est bien face à un film de 2019. Film assez lourd et oppressant teinté de mystère. Peu d'acteurs, peu de dialogue, peu d'action mais vraiment prenant.

Hearts In Atlantis 🔗

On retrouve beaucoup d'éléments habituels d'un bon Stephen King mais malgré Anthony Hopkins ça n'apporte pas grand chose de plus. Au contraire le film est assez avare en matière pour expliquer et tout. C'est donc un peu frustrant mais ça se laisse regarder.

Dreamcatcher 🔗

Durant la première heure de film on sait pas trop ce qu'on regarde. Ça oscille de genre en genre rendant le truc assez étrange, c'est particulier mais pas non plus immonde. Le film veut bien faire mais il fait un peu tout et n'importe quoi.

Riding The Bullet 🔗

Aussitôt vu aussitôt oublié. C'est inintéressant, mou, mal joué, pas spécialement agréable à voir. Enlevé les caméras des mains de ce réalisateur.

Secret Window 🔗

Enfin un film qui relève le niveau avec Johnny Depp et John Turturro jouant des écrivains en conflit. C'est très sympa surtout au premier visionnage. L'histoire fait tout.

The Mist 🔗

Troisième et dernière adaptation de Stephen King par Frank Darabont. Clairement moins bon que ses autres films, c'est tout de même sympa. Une histoire à fond surnaturelle et à fond dans le film d'horreur.

1408 🔗

La chambre 1408 est le diable et c'est vraiment cool. C'est joli, bien fait, prenant et le casting est bon. Un film d'horreur jouant sur des ressorts moins communs.

Dolan's Cadillac 🔗

Rhaa mais que c'était nul et vraiment trop long. Un homme venge l'assassinat de sa femme par un traficant d'être humains ultra cliché. Voilà c'est tout résumé.

Carrie (2013) 🔗

Remake plutôt fidèle remettant aux goûts du jour une histoire culte. Je suis pas super fan, mais je le trouve plus agréable à regarder que l'original qui a assez mal vieilli à mon sens.

Séries 🔗

Sex Education (saison2) 🔗

J'avais beaucoup aimé la première saison et cette seconde est tout aussi bonne. Ça fleure la joie de vivre, c'est du ptit drama dans une ptite ville de Britannie.

C'est super joli et intéressant mais en plus comme le titre l'indique ça parle de sexe mais d'une façon vraiment bienveillante et instructive. La série est assez méta dans son propos : les jeunes (mais aussi les adultes) n'ont pas le droit à une vraie éducation sexuelle qui peut résulter en un mal-être. Et la série peut disperser par-ci par-là des conseils, des points de vue et c'est vraiment très rafraîchissant. C'est pas coincé du tout et c'est cool d'avoir des personnages d'un peu tous les bords représentés sans être moqués ou clichés.

La bande d'acteurs est vraiment excellente et parvient à nous divertir mais surtout à faire en sorte que l'on s'attache à tous les persos. De tous, il n'y en a qu'un qui est repoussant du début à la fin (le padré d'Otis), tous les autres de part leurs expériences et tout apparaissent sympatiques.

D'ailleurs mon préferé est clairement Eric Effiong qui a un parcours assez laborieux mais qui est tellement génial qu'on aimerait être pote avec lui.

La série est à recommandé à tout le monde ados, adultes, coincés, liberés… tout le monde y trouvera son compte.

Jeux 🔗

Surviving Mars 🔗

J'ai craqué pour Surviving Mars qui est un excellent city builder sur … Mars. Le jeu est natif Linux et tourne vraiment bien. Ses graphismes ne sont pas le top du top mais ils sont tout de même très beaux et surtout ça tourne vraiment bien malgré ma config décente.

Le but est de monter une colonie humaine sur la planète rouge. Il faut donc affronter l'environnement difficile : créer son oxygène, sa flotte et son électricité. Il faut amasser des ressources pour pouvoir faire prospérer votre colonie.

Là où ça sort de l'ordinaire c'est que ce n'est qu'une colonie et que vous allez donc pouvoir vous faire ravitailler par la Terre via des fusées. Et vous allez également pouvoir revendre des métaux locaux à la Terre.

Pour l'instant je n'ai fait qu'une partie en mode facile et ça m'a pris un joli paquet d'heures.

Dead Cells 🔗

Les promos m'ont fait craquer. J'étais pas sûr d'accrocher donc j'étais près à me faire rembourser dans les temps imparti par Steam. Mais au final, au bout de 3/4 runs c'est bon j'ai adhéré au concept.

C'est un rogue lite made in France vraiment bien foutu.

La génération des niveaux est procédurale et ils ont réussi à faire différents types de niveaux avec des architectures pas mal différentes, du coup la lassitude et l'impression de faire toujours la même chose est bien moins présente que dans Rogue Legacy. Toujours pour le comparer à lui, il est d'ailleurs bien plus nerveux et réactif. Il faut un sens du timing bien plus poussé pour réagir aux attaques des ennemis pour parer/esquiver/attaquer sans prendre de coups. Et du coup le feeling de jeu est beaucoup plus addictif je trouve. J'apprécie les jeux demandant de la réactivité et là je suis gâté.

Graphiquement c'est de toute beauté : c'est du pixel art mais avec une grosse touche de modernité technique via l'utilisation de parallax mapping direct sur le pixel art et des lumières dynamiques. Du coup les objets paraissent réellement en 3D, c'est somptueux. Ça fait quelques années que j'avais vu des concepts de cette technique mais je ne l'avais jamais expérimenté dans un jeu et c'est cool même si on va pas se le cacher, dans le feu de l'action on ne le remarque pas.

Je pense que ce jeu va m'occuper quelque temps.

Crypt Of The Necrodancer 🔗

J'en entendais parler depuis un bail et il y a eu une promo donc j'ai craqué.

Et finalement j'accroche moyen. Le concept est assez sympas mais je sais pas trop pourquoi j'y arrive pas. Pour être joué en rythme en faisant gaffe aux patterns des monstres et tout, je le trouve au final très difficile à maîtriser.

J'ai fini le premier monde que je trouve sympatique mais le second m'a complètement rebuté. Les ennemis changeant tous, faut apprendre tout un tas de nouveaux patterns et là, la difficulté monte d'un très gros cran. Et j'ai un poil laché l'affaire et j'ai pas spécialement envie de m'y plonger plus. Je ne retire pas grand plaisir de ce jeu même si je sais que beaucoup l'apprécient.

Nuxeries 🔗

J'ai fait mumuse avec des sondes de températures et d'hygrométrie mais pour l'instant je suis pas arrivé au résultat escompté. Il faudrait que je m'y penche un peu plus dessus. J'en ferai probablement un post.

Dans un autre registre je me suis rendu compte qu'isso (ce que j'utilise pour les commentaires) était vautré depuis dix jours. J'ai fait un ptit pip install isso et visiblement gcc ne parvenait pas à compiler ce qu'il fallait à cause de cffi.h manquant. J'ai donc apk add libffi-dev et relancé l'install pip et hop c'est passé. Voilà, un bout de python qui s'installe pas, parcequ'il manque des libs C tout ça pour un ptit truc web pour des commentaires. -___-

Vidéos 🔗

Trois fois rien. Une ptite discussion entre Dean Lamb (guitariste de Archspire (le meilleur groupe du monde)) et Dave Otero (producteur de grosse musique qui bosse entre autre avec Archspire (le meilleur groupe du monde)). Ça parle d'un peu de tout et de rien (en Anglais) mais c'est intéressant et décontracté.

Dark Mode pour Qutebrowser

Je viens de découvrir qu'il est possible d'avoir un mode sombre pour Qutebrowser. Ça fait des années que je rêve d'une telle fonctionnalité. Alors que certains ce sont les portes rouges, moi ce sont les sites blancs que je veux repeindre en noir.

Cette astuce n'est pas propre à Qutebrowser lui-même mais pourrait s'appliquer à toutes les applis Qt. Dans les versions récentes de Qt, toutes les applis peuvent avoir un mode sombre.

Bref pour l'activer dans votre Qutebrowser il faut éditer votre config.

~/.config/qutebrowser/config.py
c.qt.args = ["blink-settings=darkMode=1"]

Vous relancez votre joli navigateur et hop.

C'est tout.

Ha et si les couleurs vous plaisent pas vous pouvez tenter d'autres valeur que 1 et mettre 2 ou plus (je ne sais pas jusqu'où ça va).

Dernière déconvenue 🔗

On doit quand même subir l'horrible page super blanche quand on ouvre une nouvelle fenêtre ou un nouvel onglet avant que la vraie page ne s'affiche. J'ai pas encore trouvé de solution à cette horreur.

Il est possible d'en changer la couleur. Sauf qu'en fait ça veut dire changer également la couleur de toutes les pages webs n'ayant pas redéfinies leur couleur de fond par défaut. Et mine de rien pas mal de site ouaib l'ont laissé par défaut. Donc si comme moi vous tentez de faire le malin pour mettre une couleur foncée, vous allez vous confronter à des pages n'ayant pas non plus redéfinie leur couleur de texte par défaut. Vous aurez donc la joie de tenter de lire du texte noir sur fond noir.

On peut aussi s'amuser à changer la couleur du texte par défaut mais bref on arrive à un point où il faut tout refaire et ça pète forcément à un endroit. Bref c'est merdique.

Donc faisons-nous la promesse, lae premier d'entre nous qui trouve comment changer la couleur de la blank page et uniquement elle (pas les couleurs par défaut globales à toutes les pages), iel le dit à tout le monde et on sauve l'humanité ! OK ?

UPDATE Quterbrowser 1.12 (06/2020) 🔗

Avec la sortie toute récente de Qutebrowser en version 1.12, il existe désormais un darkmode made in Chromium. Le Darkmode made in Qt ne fonctionne plus depuis la 5.15 (par chance ça coincide à peu près).

Du coup la nouvelle config a cette allure désormais.

~/.config/qutebrowser/config.py
c.colors.webpage.darkmode.enabled = True
c.colors.webpage.darkmode.algorithm = "lightness-hsl"

Le résultat est à peu près similaire à l'ancien mode. Le soucis du flash blanc à l'ouverture de nouvelle page est toujours présent.

Carrie (2013)

Remake du film culte (surtout aux US) de l'année 76, il s'est attelé à moderniser un peu le film afin de lui faire gagner un public plus djeuns. Faut dire que du haut de ses 40 ans les nouvelles générations pouvaient probablement moins se sentir proche de ces ados.

De ce point de vue c'est plutôt réussi. L'arrivée des téléphones portables, d'Internet et de la publication de vidéo pour faire du public-shaming rend pas mal. Et le look bien plus contemporain des ados ça fait du bien.

D'un certain point de vue le film est d'ailleurs plus regardable. On a un poil moins l'impression de regarder des gamines à poil vu qu'on nous a épargné une nudité n'apportant absolument rien au film. Et j'ai d'ailleurs une impression globale que le film a un regard moins malveillant envers ses personnages. La mère est méchante car elle est mentalement dérangée, la prof de sport semble plus proche de Carrie, la méchante elle est la seule a être vraiment 100% méchante et c'est tout.

Bref, je sais que ce n'est clairement pas l'avis général mais je préfère ce remake plus aux goûts du jour que l'original. C'est plus aseptisé et tout mais le rythme est déjà bien mieux géré.

C'est loin d'être un film culte, mais il se laisse regarder. D'ailleurs je pense qu'il est culte (surtout l'original) aux US parceque le bal de fin d'année est vraiment très ancré dans leur culture.

Dolan's Cadillac

C'était chiant. C'était longuet. L'histoire est pas mal, hein, mais fallait pas l'étirer autant. En trois quarts d'heure c'était plié mais non il fallait en faire des caisses et tout.

Lors de sa balade en canasson quotidienne, une meuf aperçoit de multiples meurtres de ce qui ressemble à de la traite des femmes par deux mecs en costards. Ils la voient, ils veulent la tuer. Ils la tuent plus tard et du coup le mec de la canassonneuse veut se venger.

Voilà déjà tout ça c'était trop long. On en arrive à la partie intéressante, la vengeance.

Et là, on a le droit à la mise en place d'un piège digne d'une altercation entre Bip-Bip et le Coyote. Mais ils en font des caisses pas possibles. Christian Slater est un méchant des plus caricatural qui est dans la traite des femmes et les considère comme de la merde, s'arroge le droit de cuissage et tout. Et vas-y que je me balade en peignoir en soie, on se croirait dans un Disney : vous avez pas besoin de connaitre le film mais en un screenshot vous savez que c'est un méchant.

Bref, le héros vengeur mets au point son plan et pouf ça fonctionne sauf que là, au lieu d'en finir de suite ils décident de faire durer ça encore des plombes pour… bha … rien. C'est même pas spécialement sadique, c'est pas spécialement recherché, c'est juste pour faire en sorte que le héros prenne plus de risque que nécessaire.

On est bien loin du Maine et on se tape de la frontière mexicano-usienne. Pas d'écrivain, pas de surnaturel, pas de gamin. Non c'est pas du Stephen King.

En court-métrage ça passait mais en long, non merci.

1408

Bien qu'assez peu connu, c'est un très bon film.

John Cusack est un écrivain assez con au premier abord. Il est spécialisé dans les bouquins un peu naze de Top 10 des X les plus hantés. C'est pas un écrivain à grand succès non plus mais suffisamment vendu pour en vivre tranquillement.

Il croit pas du tout aux esprits/fantômes et compagnie même s'il écrit sur le sujet. Ce n'est qu'un job pour lui et du coup il va aller dans une énième "chambre hantée". Le mec est loin d'être sympa avec les autres toussa globalement. Mais dans la chambre il va vivre un enfer psychologique à base de malaise, de désespoirs et d'hallucinations plus ou moins dangeureuses.

On en apprend un peu plus sur lui et sa relation avec sa femme. Bref l'histoire est assez simple mais bonne.

L'ambiance du début est bien classe et d'ailleurs l'hôtel est vraiment joli et Samuel L Jackson est parfait dans le rôle. John Cusack est très bon aussi dans le rôle du mec pôli mais pas gentil.

Le film est sympa car il fait flipper sans avoir recours ni au jump-scare ni au gore ni à des monstres grotesques. Et le ptit truc à la toute fin est sympatoche.

Bref le film est vraiment très agréable à voir.

The Mist

Troisième adaptation d'un récit de Stephen King par Franck Darabont qui a pour l'instant réalisé un sans-faute. Et je dis bien pour l'instant.

On retrouve des acteurs de ses précédents films d'ailleurs mais ce coup-ci on est dans un registre bien différent. On est ici dans un film bien plus horrifique et surnaturel.

J'aime beaucoup l'histoire, c'est basique mais efficace : une brume étrange tombe sur un bled du Maine (le seul indice que j'ai perçu c'est le titre du journal local le Castle Rock Times). C'est une bonne grosse brume ultra épaisse empêchant de voir à 10 mètres. Et apparemment il y a des choses dedans qui ne sont pas très amicales. Nos personnages se sont réfugiés dans la supérette du coin.

J'adore les films où les personnages sont coincés dans un lieu et tentent de survivre. C'est assez paradoxal parce-qu’à chaque fois je suis frustré et énervé des prises de décision des personnages. Ils font toujours les trucs qu'il faut pas faire. Mais j'aime bien quand même ces films (ouai même l'armée des morts de Zack Snyder).

Et là on a le droit à tout un lot de décision hautement contestable mais bon j'imagine que sans ça le film perdrait de l'intéret.

  • Les personnages qui veulent pas croire qu'il y a des trucs pas nets malgré les litrons de sang et les personnages manquants.
  • Les mecs blessés dans leur masculinité (c'est it texto, bon point) qui veulent faire le truc débile.
  • Les personnages religieux (ho god je les déteste).
  • "Allons dehors chercher des médicaments pour soigner 1 pauvre gars qui va claquer et qui demande à être achevé !"
  • "Hey mais c'est la faute des militaires, on devrait s'en prendre au pauvre troufion de base qui est au courant de rien !"

Bref, au moins ça donne des "rebondissements" et on a pas vraiment le temps de s'ennuyer. La pression ne redescend à peu près jamais, pas de moment de détente ou d'égarement.

Les acteurs sont pour beaucoup pas très très connu et tant mieux, c'est cool de voir des têtes moins connues (bon il y a quand même Raymond Holt de Brooklyn 99 qui a un personnage intrigant mais malheureusement casse-couille). Par contre, certains de ces acteurs sont un poil limite niveau jeu et sont bien stéréotypés. C'était le film pour orienter Toby Jones vers les films d'action (visiblement ça n'a pas pris).

Au début j'ai voulu cracher sur les effets spéciaux mais au final ils sont vraiment pas si dégueux. Leur intégration est plutôt convaincante sur certains plans où ils interagissent avec les décors et tout. Par contre le design des monstres est globalement basique. Ils sont restés très sages je trouve en ce cantonnant à faire de gros insectes. Ils auraient pu faire des créatures bien plus fofolles et dégueulasses. Après j'imagine que le budget du film étant assez serrés, ils ont fait déjà quelque chose de fort bonne facture et qu'il aurait été impossible de faire plus de folie.

Là, où par contre ça déconne, c'est au niveau de la mise en scène. Je comprends pas trop le délire. Les caméras sont constamment mobiles. Ça fait des ptits zooms, ça bouge même pour une scène de dialogues anodines. Je me demande s'il n'y avait pas volonté de s'approcher du found footage. Il y a même un moment où ça se castagne dans l'épicerie où on se croirait presque en vue à la première personne avec les mains s'agrippant au premier plan. Ça aurait été probablement difficile à justifier scénaristiquement mais ça aurait pu se faire à la Rec (sorti la même année) ou Cloverfield (sorti un an après). Ils s'en sont approchés mais ne l'ont pas fait et du coup ça donne une drôle d'impression.

Bref, on a un film avec beaucoup de bons côtés mais certains côtés un peu repoussant qui en rebuteront pas mal. Personnellement j'ai bien aimé et j'en avais de bons souvenirs mais c'est vrai que la façon de filmer fait cheapos/chiantos.

Secret Window

Un écrivain (ouai c'est une histoire de Stephen King donc c'est un écrivain le protagoniste) vivant reclus dans sa baraque de campagne telle une loque car en instance de divorce va être accusé de plagiat. Notre pauvre Johnny Depp va se faire harceler par John Turturro.

Jusque-là c'est assez classique mais c'est bien fait. Les acteurs sont bons, les décors jolis, les musiques heuuuu m'en rapelle pas, il y en a ? Bref, c'est un bon moment surtout grâce à son histoire prenante.

Notre cher écrivain sait être bien con vis-à-vis de sa femme mais on prend forcément parti de s'y accrocher. Après tout c'est le gentil, c'est pas lui qui vient proférer des menaces. Bref, je ne vous spoile pas plus l'histoire mais c'est clairement le point fort de ce film.

Il est par contre moins sympa en revisionnage, une fois la surprise passée.

Riding The Bullet

Rhaaalalala ce que c'est à la ramasse. C'est chiant, moche lent, mal joué. Les interactions entre les personnages sonnent tellement faux.

Rhaaa mais qui a fait ça ? Mick Garris ? Hmmm ça me parle vaguement, j'ai déjà vu ce nom.

Haaaaa ! C'est lui qui a commis Sleepwalkers. Et bha 12 ans de plus au compteur ne lui ont pas donné l'expérience nécessaire pour se rendre compte qu'il accouche d'un navet.

C'est mauvais mauvais mauvais en tout point. D'ailleurs je vous avoue que je suis en train de rédiger ce post alors que le film tourne encore ce que je ne fais pas habituellement. Mais sinon je vais m'endormir.

Le personnage principal ultra cliché d'artiste tourmenté incompris avec son ptit minois est gonflant. Et ce ne sont pas les effets spéciaux foireux qui nous montre sa conscience qui vont lui donner un ptit côté attachant. Non, non, ça tombe complètement à plat.

Bon dans les bons points, ça se passe dans le Maine, non loin de Castle Rock et on voit passer Christine. En un peu moins évident il y a l'infirmière nommée Annie Wilkes qui est la fan un peu dérangeante de Misery. Voilà, trois références, mais c'est pas ça qui fera passer la pillule.

Comment peut-on laisser passer ça lors des projections-tests ? Combien de fois dans le même film, ont-ils utilisés le coup du personnage perdu dans ses pensées réveillé par un véhicule qui klaxonne ? Le truc est déjà bien lourdingue mais en plus ils le ressortent plusieurs fois…

Dreamcatcher

Dis donc c'est une vraie montagne russe ce film. On découvre une bande de mec adultes potes, on a un chouilla de leur background et là on a le droit à un flashback : des préados, marchant le long d'une voix ferrée et là on se dit qu'on va avoir droit à un ptit film sympatoches sur les relations amicales toussa.

Puis, le flashback prend fin, on se rend compte que certains personnages seraient doués de pouvoir de télépathies ou truc du genre (on sait pas trop exactement qui et dans quelles mesures).

Puis ça part en mode aliens venus de l'espace qui se sont crashés dans la campagne américaine et l'armée qui vient nettoyer toussa.

C'est un sacré foutraque ce film. On sent que c'est plein de bonnes intentions, ça veut vraiment faire bien, avec pas mal de bonnes idées, des acteurs bons dans ce qu'ils font, des effets spéciaux loins d'être ridicules mais ça va trop vite un peu partout. C'est dommage, ça pourrait être vraiment bon.

Une partie de l'intrigue se déroule à Derry (là où se déroule également It, acceuillant Pennywise the dancing clown qui est une entité maléfique extraterrestre). Bref, c'est indéniablement du Stephen King, mais niveau scénar il aurait fallu élaguer un peu ou alors étaler ça sur deux films ?

Après c'est pas pourri du tout. Mais le mélange des genres est perturbant.

J'ai beaucoup aimé le concept des archives des souvenirs qui est le bâtiment où l'on range tous nos souvenirs. Le concept est fun mais en plus ils ont réussi à montrer un lieu vraiment très classieux.

C'est un film particulier qu'il faut voir avec un bon état d'esprit pour que ça passe.

Hearts In Atlantis

On retrouve pas mal de thêmes récurrent des histoires de Stephen King ici. C'est un écrivain, nostalgique ressassant de vieux souvenirs d'enfance des années 60 avec de légers dons de télépathies qui rencontre un ancien ayant manifestement aussi des dons et étant bienveillant avec lui. Toute ressemblance avec d'autres films est purement fortuite.

Bon après, c'est pas mauvais ni rien mais l'histoire part dans certaines directions sans jamais rien donner jusqu'au bout. Ça laisse sur la faim.

L'ambiance est sympa, les musiques assez effacées, les acteurs bons mais voilà. Ça manque d'un peu plus d'âme ou de matière. Il y a déjà eu d'autres films assez proches qui ont été plus généreux du coup ça tombe un peu à plat. Désolé Sir Anthony Hopkins mais il en faudra un peu plus.

The Lighthouse

On a là un film bien singulier. C'est un film en noir et blanc avec un format d'image presque carré et un son en mono.

C'est un film atmosphèrique, oppressant, calme mais éprouvant. Très psychologique et plein de références assez obscures pour moi.

C'est l'histoire de deux mecs qui doivent s'occuper de leur phare pendant un mois. Loin de tout, bravant des tempêtes, en autarcie.

Petit à petit l'alcool coule à flot, les relations ne se détendent pas et la folie guète. On ne sait pas exactement lequel deviendra fou en premier, lequel résistera le mieux. Lequel devra tuer l'autre.

Bref, c'est vraiment très sympa.

Dans les références complexes, c'est apparemment beaucoup basé sur des mythes grecques et ça permet de mieux expliquer le dénouement.

spoil En gros *Robert Pattinson* est calqué sur *Prométheus* et *Willem Dafoe* sur *Proteus*. *Proteus* est un dieu de la mer et *Prométhéus* un titan ayant défié les dieux en leur volant le feu (la lumière du phare). Pour le punir, les dieux attachèrent *Prométhéus* a un rocher où chaque jour ils envoyèrent un aigle lui bouffer le foie (la scène finale des mouettes lui bouffant la panse).

La Ligne Verte

Un sacré tire-larme ce film. Mais qu'est-ce qu'il est bien.

Après avoir réalisé The Shawshank Redemption, Frank Darabont nous replonge une nouvelle fois en prison. Cependant ce coup-ci on est en 1935 pour suivre le bloc E ayant donné son surnom au film de part son sol couleur vert pomme. Il s'agit de la section de la prison où sont interné les taulards condamnés à mort attendant l'application de leur sentence.

Ouai c'est pas un film très joyeux au premier abord. L'ambiance s'annonce lourde, grave, tendue. Mais du haut de ses trois heures le film nous propose des situations nous permettant de nous évader grâce à des moments forts en émotions. Des interactions humaines indispensables pas toujours faciles voir carrément invivables.

Le film nous raconte comment un détenu colossal brise la monotonie d'un système bien huilé. John Coffey arrive donc dans sa cellule et force est de constater qu'il est différent. Et pas uniquement son physique hors norme mais plus sa façon d'être : dur à croire qu'un gaillard aussi massif et ayant tué et violé deux gamines puisse avoir peur du noir. D'ailleurs l'acteur n'est pas plus grand que les autres acteurs mais un vrai jeu de perspective et de placement de caméra participe à cette impression.

Du surnaturel pointe vite son nez et insuffle tout un nouvel éclairage sur le film. Notre cher détenu s'avère détenir des pouvoirs permettant de guérir et ré-insuffler de la vie dans les gens. Bon je ne vous spoile pas plus.

L'histoire reste assez légère sur le côté surnaturel et sa mise en scène est assez sobre. C'est le jeu des acteurs qui comble cette sobriété d'effets spéciaux. Ils sont tous bons : les gentils transpirent effectivement la gentillesse sans tomber dans le niais et les têtes à claques bha t'as envie de les tarter.

Le décor est superbe avec souvent de très beaux éclairages alors que bon c'est pas censé être bien ragoûtant. Niveau ambiance c'est vraiment bien foutu. L'image orangée est bien chaude, la musique d'époque sortant des vieux transistors, les vieilles bagnoles, on s'y croit à fond, on en serait presque nostalgique.

C'est par ce film que j'ai découvert Thomas Newman avec ses musiques sympatoches.

Dans ce film ça cause un peu de religion et aussi de racisme. Mais je trouve ça dommage que les personnages remettent en question leur rôle de bourreau uniquement via le prisme de la religion.

Bref, ce film est plus que recommandé.

Le fonctionnement d'un switch réseau

Le commutateur réseau ou switch est un appareil de base de tout réseau informatique. C'est la multiprise réseau qui permet de raccorder un peu tous vos appareils à votre réseau local pour avoir accès à l'Internet !

C'est un truc assez basique mais qui n'est au final pas très bien compris. Et au lieu de me répéter encore cinquante fois autant écrire ici une fois pour toute un chouilla de vulgarisation à son propos. Je vais pas aller très loin dans la technique et je me contenterai des switchs classiques qu'on peut s'acheter pour la maison.

Un port réseau 🔗

Un port réseau c'est … une prise réseau ethernet. C'est le trou avec une forme caractéristique (un rectangle avec une encoche en haut pour la languette des câbles (le truc qu'on casse et qui est censé empêcher le câble de se déconnecter).

Ce port réseau contient 8 contacts électriques pour faire passer le signal.

À l'époque fallait faire gaffe au type de câble mais maintenant les ports réseaux des différents appareils s'arrangent pour croiser/décroiser comme des grands.

Pour faire passer du téléphone on peut également utiliser ces prises et on a besoin uniquement de 2 contacts (du milieu) sur les 8 disponibles. Pour faire passer du réseau il en faut au minimum 4 sur les 8 mais pour atteindre la vitesse maximum, il faut bien entendu les 8.

(je précise car c'est une source de problème assez courant d'avoir soit la prise soit le câble un peu pété mais pas complètement.)

Le Hub 🔗

Avant l'arrivée des switchs il existait déjà les hubs qui sont l'ancêtre primitif des switchs. Ils ont le même but : raccorder différents équipements ensemble.

Le but est le même mais un hub est "con" et s'avère n'être qu'une multiprise. Tout ce qui rentre par l'un des ports est envoyé à tous les autres ports.

Ça fonctionne sauf qu'on s'est vite rendu compte que ce n'était clairement pas très efficace et que d'un point de vue confidentialité des échanges c'est pas top. N'importe qui branché sur un hub peut écouter tout ce qu'il se raconte sur le hub. Il est possible d'intercepter toutes les communications sans équipement particulier.

Le switch 🔗

Face à ces problèmes et les avancées technologiques aidant (les puces étant moins chères surtout), on a ajouté de l'intelligence dans les hubs pour les transformer en switch.

Le switch comprend le langage utilisé par les machines qui lui sont raccordé. Et avec ce qu'il comprend il se débrouille pour n'envoyer les informations qu'aux ports concernés.

Imaginons un cas simple :

  • un switch
  • un ordinateur A
  • un ordinateur B
  • un ordinateur C

Lorsque A discute avec B, l'ordinateur C ne recevra pas la conversation entre A et B.

Comment il sait ? 🔗

Le switch possède donc un petit processeur et surtout un peu de mémoire. Lorsqu'un ordinateur est branché sur un port du switch, l'ordinateur annonce qu'il possède telle adresse MAC.

Le switch consigne l'information que sur le port X se trouve l'adresse MAC Y. Il met tout ça dans un tableau qu'il consultera à chaque fois pour savoir à quel port envoyer telle information.

Bon ça paraît simple et vite vu mais il faut garder à l'esprit que sur un port d'un switch, vous pouvez brancher tout et n'importe quoi. Vous pouvez brancher un autre switch. Ça veut donc dire que sur un port, vous n'allez non pas avoir 1 adresse MAC mais tout un tas d'adresses MAC correspondant à chacune des machines présentes sur le second switch. Et vous pouvez en enchaîner plusieurs comme ça.

Une des caractèristiques technique d'un switch est donc la taille de sa mémoire lui permettant de connaitre plus ou moins d'adresse MAC.

Mais que se passe-t-il quand sa mémoire est saturé ? Et bhé c'est moche à dire mais ne sachant plus trop quoi faire, il peut avoir un comportement aléatoire. Certains switchs vont carrément se planter (très mauvais switch, ceux-là faut les éviter). D'autres vont se comporter comme des hubs avec des performances pas mal dégradées (symptôme repérable).

Ce second comportement est d'ailleurs une attaque assez classique d'un réseau : sur un port on sature la mémoire du switch en envoyant plein d'adresses MAC fictives. Une fois la mémoire saturée, le switch se comporte en hub et l'attaquant est désormais à même de capturer le trafic passant sur tout le switch (interception d'appels SIP, capture de trafic web, récolte d'identifiant telnet…).

Le cas des boucles 🔗

Si vous êtes un peu farfouilleur, vous vous demandez ce qu'il se passe quand on fait une boucle :

Vous branchez le switch A sur le switch B et un second câble qui relie le switch B au switch A. Vous avez créé une boucle. Du coup sur les ports en question vous avez les adresses MAC qui vont se répliquer d'un switch à l'autre à l'infini. BOUM.

Les switchs ont horreur de çà et là aussi c'est la loterie. Certains switchs vont tenter de fonctionner tant bien que mal, mais vous aurez des performances d'un autre temps. Ça deviendra inutilisable.

D'autres switchs cesseront de fonctionner mais certains sont suffisamment malin pour détecter ce genre de connerie et ils prendront la décision de désactiver l'un des deux ports de la boucle.

Ça paraît con mais c'est une cause trèèèès fréquente de panne.

Quand vous voyez toutes les loupiotes du switch clignoter de façon assez synchrone c'est louche et il va falloir trouver la boucle. Ça peut paraître con mais quand vous êtes sur un réseau avec une quinzaine de switchs dans tous les sens c'est beaucoup moins drôle à dénicher.

Performances d'un switch 🔗

L'argument premier d'un switch est son nombre de ports. C'est vrai, on cherche souvent à raccorder tous ses appareils et le reste importe peu et pourtant il y a quelques considérations à avoir.

Il faut aussi regarder les vitesses qu'il permet d'atteindre. Il y a des switchs (anciens certes mais encore à la vente) qui sont limités à 100Mbps. C'est désormais pas mal obsolète, d'autant plus que les connexions fibrées sont désormais pas mal démocratisées et qu'elles seraient bridées par un tel switch. Méfiez-vous des grandes surfaces qui vendent encore ce genre de truc alors que pour moins cher vous trouverez bien mieux.

On trouve donc des switchs plus rapide jusqu'à même 10Gbps (je parle pas du matos pro qui monte plus haut sur des technos en fibre optique) même si c'est encore un peu tôt pour de tels débits. Méfiez-vous tout de même, quand on donne ces vitesses la, c'est la vitesse individuelle d'un port. Il faut bien voir que si tous les ports du switchs sont sollicités à fond en même temps, la vitesse sera bien moindre. Sur la fiche technique on trouve (assez rarement) la vitesse cumulée totale que le switch est à même de soutenir.

Si j'insiste un peu sur ce point, c'est que sur des ptits switchs bas de gamme, les performances réelles sont loin des théoriques. Si vous investissez dans un switch, vous le garderez très probablement de longues années et donc grapiller quelques menus €uros n'est pas forcément très judicieux.

Conseil d'achat ? 🔗

Bof. Mais bon j'aime bien les ptit netgear GS108E, c'est du basique mais très fiable. Vous vous en tirerez pour une cinquantaine d'€uros pour du 8 ports.

J'en ai trois dont un qui tourne depuis 8 ans.

En quoi les switchs pro sont différents ? 🔗

Ils font beaucoup plus que simplement switcher.

  • Certains sont de véritables routeurs
  • Certains font un peu de pare-feu.
  • Ils peuvent avoir plein de fonctionnalités de switchs supplémentaire (les VLAN, la QoS…) permettant d'avoir de meilleures performances ou surtout plus de sécurité en segmentant le réseau en différents réseaux plus petits et plus hermétiques.
  • Ils peuvent faire des statistiques.
  • Ils peuvent être configurés à distance et monitoré.
  • Ils peuvent transformer un port en Hub (pour du débug et plus si affinité).
  • Ils peuvent raccorder de la fibre ou atteindre des débits bien plus élevés.
  • Ils peuvent se raccorder les uns aux autres pour fonctionner comme un seul gros switch.
  • Ils peuvent alimenter électriquement les appareils qui y sont reliés (très pratique !).
  • Ils permettent de raccorder bien plus d'équipements

C'est bien entendu non exhaustif mais c'est juste pour vous donner quelques pistes.


Voilà pour ce ptit tour concernant les switchs. J'ai bien trop écrit switch aujourd'hui.

Interstellar

Visionnage du 5 Janvier 2020 🔗

Ce film est magistral.

Sans dec, à chaque visionnage c'est une grosse baffe. Ce film est beau, l'histoire est top, tout un tas de sujets sont abordés, scientifiquement ça a de la gueule, une part de fantastique (sisi j'insiste) et la musique qui accompagne est nickel.

Franchement, je sais que je suis légèrement fanboy des films de Christopher Nolan mais celui-là est probablement mon préféré. C'est de la science-fiction vraiment haut de gamme qui sait rester sobre visuellement. On visite quelques planètes mais on est pas dans des trucs flashy exotiques au possible et tout. Il y a des voyages dans l'espace mais on traverse pas la galaxie d'un claquement de doigts sans aucune conséquence sans refaire le plein d'essence. Non, non, là c'est de la trèèès très bonne science-fiction où l'aspect scientifique a vraiment une grande place afin de servir la fiction.

Les acteurs sont bons et tout particulièrement le héros incarné par Matthew McConaughey qui pourtant avait un rôle plutôt archétypé et a sû donner une profondeur au personnage. Les autres acteurs sont bons aussi, hein. Il y a juste l'arrivée de Matt Damon qui fait un “Tiens il était pas plutôt sur Mars ?!” (sans dec il aura voyagé durant les années 2010, lui).

Même la situation de départ a de la gueule : la planète se meurt mais ça se fait pas dans une apocalypse horrible et soudaine. Non ici, c'est bien plus crédible, plus sournois, plus anxiogène et pernicieux. C'est bien plus … réaliste. L'environnement devient progressivement invivable et l'humanité se retrouve petit à petit sur une planète aride où la nourriture vient à manquer. C'est un détail tout con mais ça permet une meilleure immersion. C'est un futur plus que probable qui arrive très progressivement.

Et du coup ce futur a ses nouvelles règles : il n'y a plus d'armées, le système éducatif pousse la grande majorité des gamins à étudier l'agriculture pour aider la survie. C'est juste dommage qu'on ne nous le montre pas plus mais bon le film est déjà suffisamment long.

Visuellement ce film est très classieux. Même si les alternances de format d'image me frustent un peu, quand on est sur un plan 70mm on en prend vraiment plein les mirettes. Les effets spéciaux numériques sont vraiment très bien fait à tel point que j'ai du mal à les discerner. J'avoue ne même pas savoir si certains plans des vaisseaux spaciaux sont réalisés via des maquettes ou purement numériques. De jouer la sobrieté à ce point (certains disent froid mais je suis pas spécialement d'accord) me font penser que ce film vieillira très bien.

Les plans sur la Terre sont généralement assez fixes et c'est seulement quand le héros s'en va que la caméra commence à avoir plus de mouvements. On a même le droit à un plan où la caméra suit le vaisseau arrivant sur une planète avec des nuages. Déjà c'est sublime, mais en plus la caméra se déplace comme si elle était elle aussi sur un vaisseau/avion/drone ce qui donne un effet de réalisme de fou alors que bon… c'est très surement du numérique de partout. On a pas de vaisseaux interstellaires encore, non ?

Qu'est-ce qu'on voyage en plus dans ce film (bon vu le titre heureusement). Mais, par chance, ils nous épargnent les scènes vues et revues de la préparation du voyage. À peine le héros part de chez lui que sa fusée décolle. Le film fait ses trois heures mais nous épargne des passages longuets. D'ailleurs tout tourne autour du temps dans ce film. On a beau nous prévenir à l'avance que l'écoulement du temps est relatif mais quand on se le prend dans la gueule on est tout aussi choqué que les personnages. Et la musique d'ailleurs souligne aussi l'importance du temps.

Hans Zimmer a pondu une BO radicalement différente de ce qu'il nous a habitué. Ici, on est pas malmené par la musique qui se veut très … lointaine, distante, ambiante. C'est bien de l'orgue, non ? C'est rare cette tessiture dans les films…

Le seul point un peu plus négatif c'est l'incartade dans le fantastique vers la fin. J'ai du mal à y trouver une explication scientifique au tesseract du coup je ne peux m'empêcher d'y voir un deus ex machina pour raccorder l'histoire. J'ai donc dû prendre un tout petit peu sur moi pour ne pas décrocher mais bon ce n'est qu'un tout petit effort qui en vaut la chandelle.

Bon franchement si vous l'avez pas vu, vous pouvez y aller les yeux et oreilles ouverts.

Ha j'ai failli oublier d'en parler, même les robots ont de la gueule. Pour une fois, ils ne sont pas humanoïdes et ont l'air pratiques. Leur système de multiples jambes et de changement de forme ça semble vraiment utile en plus d'être stable et praticable dans pleins d'environnements. Voilà voilà.


Visionnage du 15 Avril 2022 🔗

Je ne relis pas ce que j'avais écrit précédemment pour ne pas avoir peur de me redire, ça permettra de comparer.

L'apocalypse montrée dans ce film est vraiment cool. C'est un mal insidieux très progressif. Les plants de nourritures qui s'éteignent petit à petit les uns après les autres. La poussière omniprésente. Il n'y a pas de catastrophe soudaine, juste un dérèglement très progressif que l'on ne remarque pas spécialement. C'est l'analogie de la grenouille qui est réchauffée progressivement et qui se laisse piéger.

D'ailleurs je pense que du Dust Bowl qui a eu lieu dans les années 30 aux USA et Canada (ouai c'est aussi une map de TF2). C'est d'ailleurs un de ces évènements qui est montré dans The Grapes Of Wrath (avec la crise économique bien entendu).

C'est marrant comme au début du film quand le père et ses gamins parvient à intercepter le drone autonome qui vole depuis dix ans, Murphy se sent un peu mal et aimerait le relâcher. Le monde est tellement ravagé et l'engin tellement étrange avec sa ptite intelligence artificielle et son autonomie qu'elle l'assimile presque à un animal et qu'il faudrait donc le laisser partir. Et le père lui dit que s'il veut survivre il doit s'adapter “like the rest of us”. Donc il ne la contredit pas dans la façon de voir le drone comme un bestiau.

Dans ce futur proche, les USA n'ont plus d'armée. J'imagine que les humains sont en paix en train de s'éteindre à petit feu. Je n'avais jamais relevé ce détail.

À de très nombreuses reprises, il y a des plans où la caméra est fixée sur la coque extérieure du vaisseau. Et je trouve que ça ajoute une part énorme de réalisme. On sort des conventions filmiques de la science-fiction avec une caméra 100% libre pour les plans dans l'espace. Là elle est contrainte, arrimée à un élément qui n'existe pas (encore qu'on s'en rapproche) et on a du coup l'occasion de bien voir le vaisseau sur un angle très inhabituel d'un point de vue cinéma mais finalement plus "naturel" pour nos vies de tristes humains. C'est un point de vue assez proche de ce que l'on voit lorsqu'on passe la tête par la fenêtre de notre voiture, le véhicule est juste un peu différent. En plus on peut voir de très petits détails du vaisseau qui ne nous aparaitraient pas avec un point de vue plus éloigné. Là on voit les jointures entre les plaques de métal de la coque, les rainures sur une partie du revêtement, les boulons sur les encadrements de fenêtres et surtout toutes ces ptites traces de doigts (enfin ça s'y apararente) sur les parties plus glossy. On a l'impression de voir une coque de téléphones portables avec ses traces de doigts gras dessus. Et ça donne vraiment le sentiment de voir un vrai objet réel avec tous ses ptits défauts et ses signes que le truc ne sort pas d'un logiciel de 3D tout bêtement.

Une fois décollé de la Terre, l'équipage se dirige vers leur vaisseau de voyage l'Endurance. Ils doivent s'y raccorder et là ça nécessite une petite manœuvre afin de se vérrouiller dessus. Le montage, la musique, les visages contris des personnages font que la tension monte. On passe à l'approche finale et là, la caméra passe dehors pour voir le système de vérrouillage s'agriper. Là où tous les films nous aurait gentiement accompagné cette action d'un bruit métallique plus ou moins satisfaisant, non, là, la caméra est dans le vide. On a le droit à un silence avec juste la musique qui se termine. C'est un des ptits détails qui distingue ce film de la masse habituelle. D'ailleurs quand l'Endurance est mis en rotation, on a aucun indice sonore mais juste du visuel.

La planète d'eau est terrifiante et j'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi ils sortent du vaisseau. Déjà c'est bizarre qu'il y a de l'eau partout mais qu'il n'y ait pas de fond. Ils ont pied. Et s'ils ont pied, comment se fait-il que les débris du vaisseau ne soient pas plus visibles. Et puisqu'ils ne sont pas visibles pourquoi ils sont sortis ?

spoils

Lorsque l'équipage arrive sur la planète du Dr Mann, il le trouve, le décongèle toussa. Mais c'est assez étrange de ne pas avoir été capable de scanner la planète au préalable et de se rendre compte en orbite qu'elle n'était pas spécialement habitable. Pareil pour le Dr Mann d'ailleurs.

Évidemment, c'est un gros connard qui met à la mal toute l'humanité dans le but d'être sauvé mais j'arrive à le comprendre. Le mec s'est auto-isolé complètement, seul, psychologiquement ça a dû le détraquer. Mais malgré ça, il n'est pas non plus un monstre. Lorsqu'il parvient à fendre le casque de Cooper, il dit qu'il ne peut pas assister à son agonie.

Le film est assez froid. Quand un membre meurt, les autres ne l'évoquent pas vraiment. Ils ne prennent pas de temps pour pleurer ces pertes.

Mine de rien, la mission avait un plan A et un plan B et … bha … ils vont parvenir (probablement) les deux simultannément.

Pour rappel le plan A c'est de faire évacuer une grande partie de l'humanité terrestre. Afin de pouvoir dérouler ce plan, il faut parvenir à maîtriser la gravité et donc il y a un problème mathématique à résoudre. Le Dr Brand pense échouer mais Murph persiste à trouver le morceau manquant. Et bien je trouve que ce morceau manquant est une sorte de McGuffin. Les personnages partent en quête de ce truc sans qu'on ne le voit jamais, il est souvent mentionné, il nous est un peu expliqué mais pas plus. C'est au final un personnage secondaire (Tars) hors champs qui met la main dessus.

Les retrouvailles finales avec Murph sont toujours un peu légères et trop brèves. J'aurais tellement aimé le voir venir raconter tout son voyage. D'ailleurs le reste de la famille n'en a visiblement absolument rien à carrer du retour du mec qui a sauvé toute l'humanité…

Bon bha comme d'hab j'ai pas été déçu du voyage. À quand un autre film identique de la part de Nolan ? Je veux exactement pareil ! C'est trop bien.

Apt Pupil

J'ai trouvé le film assez meh. Le postulat de base d'un gamin qui en un clin d'œil reconnais un nazis 50 ans plus tard me semble déjà farfelu. Qu'ensuite il parvienne à recueillir tout un tas de preuve et tout… pareil je n'arrive pas à le croire. Tout ça dans le but d'assouvir une curiosité malsaine. Mouai.

Non j'ai vraiment eu du mal à rentrer dedans. Et à vrai dire, il n'y a que vers la fin du film que j'ai trouvé que ça remontait la pente.

Je me suis un poil fait chier et en plus les personnages sont pas attachant. Surtout le gamin. C'est une pure pourriture du coup c'est impossible d'éprouver la moindre empathie pour lui. Pareil pour Sir Ian McKellen. Du coup pas de personnage à qui se rattacher, une histoire peu crédible.

Bon bha reste pas grand chose pour accrocher.

Bref, je connaissais pas ce film et je n'en attendais rien et j'en tire rien.

Après c'est fait correctement, c'est assez neutre niveau réal. C'est tout juste fonctionnel sans folie esthétique ni montage particulier et une musique globalement absente. Bref c'est un film meh.

Thinner

Ce film est assez peu connu. Et en fait ça on le comprends assez vite. C'est difficile de choisir entre le film fantastique et la comédie. Constamment on ne sait pas trop quoi penser de ce film.

Malgré son heure et demi on a le droit a des séquences pas trop mal puis à de la grosse boufonnerie. L'histoire en elle-même est pas trop mal mais la montée en tension est vraiment peu crédible.

On a l'impression de tomber sur un téléfilm pour enfant avec malgré tout un ptit twist final qu'on sent venir à des kilomètres.

Ce n'est pas un mauvais moment parceque le film ne s'étire pas trop en longueur. On est quand même pas bien loin du nanar. Le film ne semble pas trop se prendre au sérieux heureusement.

C'est d'ailleurs étrange cette mode de la seconde moitié des années 90 de faire des déguisement de personnes obèses.

Stephen King a le droit à son caméo en tant que Monsieur Bangor, sachant que Bangor est la ville où il vit. Le clin d'œil est peu subtil mais tant mieux :-D

Un petit film pas trop pourri mais pas terrible non plus.

Dolores Claiborne

Wow super découverte. Je n'avais jamais entendu parlé de ce film. Visiblement il est loin d'être populaire mais pourtant c'est un sacré film.

L'histoire est vraiment cool, les actrices sont ultra-crédibles. Sérieux Kathy Bates est une actrice qui déchire tout. Déjà dans Misery elle en jetait un max mais là, elle est encore plus mise en valeur dans ce film.

D'ailleurs je suis pas sûr que ce film passe le test de Bechdel inversé. Les femmes ont vraiment pris le contrôle du film et les mecs sont soient des raclures, soit des potiches qui n'ont qu'un rôle utilitaire archétypal.

Le film ne se déroule pas à Castle Rock, mais visiblement c'est pas très loin tout de même vu que la prison de Shawshank est mentionné dans le film et le journal local est le Daily Bangor. Ouai, on est en plein dans le Maine par contre qu'est-ce que c'est moche cette île de Little Tall Island. La météo n'y est vraiment pas clémente, c'est le genre d'endroit où il pourrait y avoir une sacrée tempête (enfin de ce que j'en dis).

On a un motif assez récurrent de Stephen King : le père alcoolique dégueulasse à tendance tripoteuse. On retrouvera un peu le même genre de personnage dans It notamment (le père de Bev).

The Mangler

Un petit film sans prétention très très typé années 90. On oscille entre le film fantastique, le film d'horreur, le film d'action et le bon gros nanar qui tâche et c'est tout ce qu'on en retiendra.

Sérieux, c'est vraiment mauvais. L'histoire est vraiment mauvaise, la musique insipide quand elle est là, le jeu des acteurs est à côté de la plaque, les lumières criardes dégueulasses, seule la machine a un minimum de gueule. Le méchant, mais tu le vois un quart de seconde, tu sais que c'est le méchant, on le croirait tout droit issu d'un dessin animé Disney.

J'ai rarement vu un truc aussi mal branlé. C'est qui le réalisateur ? Tobe Hooper ? Hein ? C'est qui lui ?

Ha bha il a quand même fait Massacre à la tronçonneuse et Poltergeist bien avant. Comment il a pu commettre ça.

C'est plein d'incohérence scénaristiques. Et puis les personnages sont pas crédibles non pas uniquement des acteurs mais aussi par … heuuu … ce qu'ils sont. Le personnage principal est inspecteur. Inspecteur certe, mais de quoi ?

Il y a eu un mort dans la lingerie, on l'appelle, il y va. Là c'est bon.

Bon je suis pas inspecteur moi, mais en arrivant sur place, je tenterai d'avoir l'air un minimum pro et je tenterai d'avoir l'air de mener un peu l'enquête en interrogeant les gens. Lui, bha il arrive, lance un regard vers une pauvre employée couverte de sang en plein choc. Et ça dure. Ça dure. Bha ça dure près de 25 secondes. Donc le mec reste passif dans sa bagnole pendant 25 secondes devant une pauvre femme traumatisée. Bon, on va dire qu'il est tourmenté, on découvre le personnage c'est pour qu'on sente qu'il est mystérieux.

Ensuite il rentre réellement dans la lingerie où a eu lieu l'accident. Il parte 10 secondes avec le contremaître qui lui explique qu'il est sous le choc après avoir vu le cadavre mutilé, qu'il veut pas le revoir.

Là, on a le droit à ses 5 secondes d'enquêtes où il remarque que la machine a peu de sécurité que c'est un gros truc en feraille avec des bords un peu saillants. On découvre le photographe déjà sur place. Le film se passe très probablement en 95 (vu le 4x4 de l'inspecteur ça colle) et le photographe affilié à la police prend des photos avec son engin à soufflet. Encore un détail pour te sortir du truc. Notre inspecteur se sent mal à la vue du cadavre qui n'est plus qu'une vieille bouillie immonde, c'est la fin de son … inspection. Il retourne dans sa bagnole et là, une témoin de l'accident l'intercepte avant qu'il ne s'échappe, elle est en pleure elle lui donne des cachets appartenant à la victime pour qu'il se sente mieux. Elle donne son nom. Et voilà.

Une intervention des plus… étrange. Et pendant ce temps les ambulanciers embarquent la victime réduite à l'état de Kouglof de viande dans leur ambulance. Ils vont en faire quoi ? L'amener à l'hôpital ? C'est pas plutôt à des nettoyeurs spécialisés de s'occuper de ça ?

Et puis le montage c'est vraiment n'importe quoi. Ils tentent d'insuffler du rythme là où il n'y en a pas besoin en intercalant des plans de deux scènes différentes qui ne sont pas liées l'une à l'autre. Ou alors ils coupent court à un moment qui mériterait plus d'attention tout ça pour nous gratifier d'un plan interminable complètement inutile.

Plus loin dans le film, notre inspecteur s'est trouvé un acolyte des plus atypiques mais passons. Il a besoin de trouver des indices et décident de retourner voir son pote le photographe de la police. Il s'y rend et par malchance au moment où ils rentrent il est en train de se faire embarquer sur un brancard nain (sisi je vous jure c'est le plus petit brancard jamais vu dans un film américain ! Ça doit vraiment pas être la joie d'être ambulancier dans cet univers dis donc.).

Le pauvre photographe fait une crise de … heu … d'on sait pas quoi avec des spasmes et tout. Sa fin est proche c'est indéniable. Puis il arrive à se controler pendant 30 secondes le temps de donner un conseil de merde et un indice des plus mystérieux. Et là les spasmes reprennent, il crache un demi-litre de sang sur la caméra (sisi je vous jure aussi, ça coule sur l'objectif). Notre héros avec les yeux exhorbités lance un “Ho shit” et les ambulanciers embarquent le cadavre sur le brancard nain. Le héros regarde deux secondes puis se barre chercher son indice dans le bureau du photographe.

Pas de tristesse, pas de petite larme, pas d'hésitation, rien. Son pote vient de mourir les ambulanciers en ont rien à secouer eux non-plus d'ailleurs.

Et ce qui suit c'est ? 20 secondes descente d'escalier, sans dialogue, sans rien.

Le pauvre photographe meurt et est remballé en dix secondes parcequ'il fallait libérer un peu de temps pour montrer les deux personnages en train de descendre des escaliers pendant vingt longues secondes.

Et puis encore une fois on sait pas ce qu'il fait cet inspecteur. Il est censé empêcher des meurtres et compagnie ?

Je sais pas moi, mais quand lundi, une employée meurt broyée dans une machine. Que mardi trois employées sont brulées au visage et emmenées à l'hôpital. Je pense que mercredi l'usine est fermée pour des ptits soucis de sécurité et que si c'est pas le cas, toi en qu'inspecteur tu fais tout pour cela.

Surtout quand tu vois que le patron c'est vieux avec une tête des plus diaboliques, avec un œil vitreux, une simili-trachéotomie, des gibolles en feraille et qui refuse constamment que tu ailles l'interroger alors qu'il y a un cadavre encore chaud au rez-de-chaussée de son usine.

Bon, je vous spoile encore un peu, mais la machine est possédée, elle a goûté au sang d'une vierge et il lui faut des sacrifices réguliers pour que … heuu bha je sais pas. Pour continuer de plier le linge ? Surement ça.

Bref, on arrive à la fin du film, le vieux patron méchant s'apprête à sacrifier une jeunette de 16ans (à qui on donnerait dix ans de plus, hein). Nos deux protagonistes arrivent, castagne castagne castagne. Le vieux se fait plier par la machine, c'est bien gore mais comme il a été caricaturalement immonde tout le long du film ça redonne le sourire. Et puis notre inspecteur est pas spécialement gêné par cette vision contrairement au début du film où il gerbe quand il voit le cadavre mais bon. S'en suit une scène d'exorcisme de la grosse machine. Mais un exorcisme bien ridicule : un personnage lit des trucs mystiques tirés d'un vieux bouquin avec une couverture en cuir tandis que l'inspecteur s'amuse à jeter un peu tout ce qu'il trouve dans une vielle sacoche tout aussi mystérieuse que le bouquin. Il jette une croix, de l'eau bénite, des trucs qu'on a pas le temps de voir. Puis il trouve une bible. Nos deux héros se retrouvent à gueuler des passages de leurs bouquins respectifs en prenant des poses de plus en plus ridicule. C'est une cacophonie insupportable, la machine tremble, fume, des éclairs des lumières jaillissent. Puis plus rien, la machine est morte !

L'inspecteur se reprend un petit cachet qu'on lui a donné en début de film. Et là l'acolyte en prend-un puis regarde ce que c'est. Et là j'ai pas compris il lance un “ I think we may be fucked !” mais je sais pas trop pourquoi. La machine explose de partout, c'est joli à voir. Mais en fait la machine prend vie et commence à devenir menaçante avec tous ses effets numériques dégueulasses. Ils s'enfuient, l'acolyte se fait rattraper et couper en deux.

Ils descendent dans les tréfonds de l'usine où il y a en fait un escalier qui semble être infini, c'est joli mais stop, quoi. Déjà la machine qui prend vie et se déplace c'était déjà over the top, mais là cet escalier il a de la gueule, vous êtes fier de votre décor mais c'est vraiment too much. Bon nos héros restants (ouai je vous ai pas dit mais il reste l'inspecteur et la vierge) sautent de l'escalier pour tomber dans un trou avec de la flotte (pfiouu quelle chance). Et là, bha la machine décide de mourir toute seule sans explication. C'est perturbant.

Et donc là c'est la fin du film, tout est bien qui fini bien. On a le droit aux scènes pour désamorcer le truc. Le héros retourne à l'usine pour offrir des fleurs à la vierge de 16 ans qui au final est devenue la nouvelle patrone de l'usine o___o. Ha et puis maintenant elle boîte avec ses cannes (comme le patron du début, wink-wink). Elle fait un signe de main qui ne pourrait pas sembler encore moins naturel. C'est forcé à un point que je me demande encore si ce n'est pas un animatronic avec un visage super bien fait.

Voilà, l'usine a été reprise par une gamine de 16 ans qui a participé à la mort de l'ancien patron sans que personne n'y voit grand-chose à redire.

D'ailleurs je sais pas si j'ai dormi sans m'en rendre compte ou quoi, mais ils font une fixette sur les doigts manquants dans le film. J'ai pas compris la signification et j'ai pas l'intention de le re-regarder pour comprendre mais clairement cette scène finale malaisante c'est une allusion à ça.

C'est fini, là, la musique au piano laisse la place discrètement à la musique du générique. Et bha en fait non. La musique du générique passe par-dessus la musique du film au piano, même ça c'est raté. Qu'est-ce que c'est que cet étron quand même !

Le seul truc bien fait du film ce sont les effets de gore. Tout le reste laisse à désirer.

Si vous voulez un bon nanar à mater entre amis, vous pouvez y aller. D'ailleurs il a eu le droit à deux suites qui n'ont plus grand-chose à voir si ce n'est le titre.

Récap 05 : Décembre 2019

Blog 🔗

Une petite astuce Hugo que j'ai mis en place suite à la lecture de cet article. Au lieu d'utiliser des partial pour le header, la sidebar et l'openring j'ai utilisé des partialCached. Ça évite de les regénérer à chaque fois puisqu'ils ne changent jamais. Étant donné que j'atteins désormais les 1500 pages, gagner un tout ptit chouilla de temps pour la génération d'une page permet de gagner beaucoup au final.

Je suis passé d'environ 1.5s à 0.6 secondes. Ça reste anecdotique mais étant donné que je génère assez souvent mon site (quand je rédige surtout) c'est toujours ça de gagn«. Une petite optimisation bien venue mais j'ai ptet quelques bugs à cause de ça…

En bref ce mois-ci : 7 articles, 22 commentaires, 10 visionnages, 553647 requêtes, 51215 visiteurs uniques pour 19.79 Go de trafic.

Films 🔗

Poursuite du marathon des adaptations de Stephen King.

Misery 🔗

Malgré des apparences trompeuses ce film est vraiment excellent. Pas de surnaturel mais un écrivain malmené par une infirmière incarnée de main de maître par Kathy Bates.

Rock 'n Rolla 🔗

Du Guy Ritchie avec des gangsters à Londres. Excellent film qui cloture une non-trilogie J'adore ces histoires imbriquées, cette ambiance, le casting.

Sleepwalkers 🔗

Un bon navet des années 90 avec un scénar de Stephen King. C'est pas terrible, ça se prend trop au sérieux et en dehors des caméos il n'a pas vraiment d'intérêt ce film. Les effets spéciaux sont moins pourris que prévu mais c'est pas la joie.

The Dark Half 🔗

On se rattrape avec ce film somme toute moyen mais agréable. Un écrivain, du surnaturel, de la vengeance, une voiture noire. George Romero ne s'est pas trop foulé pour faire le strict minimum pour une histoire à Castle Rock se basant un peu sur la vie de Stephen King.

Needful Things 🔗

Une production Castle Rock Entertainment qui se déroule à Castle Rock avec le shériff Alan Pangborn. L'histoire est un classique du fantastique et est réalisé sans surprise. C'est bien mais pas top, une version longue existe d'ailleurs.

Joker 🔗

Le film qui aura probablement le plus surpris de 2019. En s'éloignant du genre du film de super-héros, on a ici une des meilleures inteprêtations du némésis de Batman. Puissant, malaisant, superbe c'est une vraie réussite mais pas non plus le film du siècle.

Ad Astra 🔗

Superbe film de science-fiction réaliste dans la veine du précédent film du réalisateur. Le voyage y est bien plus important que la destination ici. C'est ici très calme et posé (comme le héros du film) mais prenant.

Dark City 🔗

Un film assez peu connu de 1998. Il a tout d'un film culte sauf la popularité. Grosse ambiance, bonne histoire, bel esthétique, tout ce qu'il faut.

The Irishman 🔗

Le dernier film de Scorscese avec tous les habitués du film de gangsters américains. C'est bien et tout mais ça souffre de la comparaison avec les anciens films de Scorcese. Un bon vieux Casino ou Goodfellas remplit mieux le contrat et ça me fait un pincement au cœur de voir tous ses acteurs vieillissants.

The Shawshank Redemption 🔗

Un de mes films favoris. Tout est bien : histoire, acteurs, décor, musique… C'est le tout meilleur film selon IMDB, je n'irai pas jusque-là, mais il est effectivement un chef d'œuvre.

Séries 🔗

Watchmen 🔗

Wow. Déjà le film avait une certaine aura. Je n'ai jamais lu l'œuvre d'origine mais c'est sacrément intrigant. C'est un univers qui a l'air particulièrement dense dans un univers alternatif sombre mais très plausible politiquement avec à peine quelques éléments de science-fiction.

La série ne comporte que 9 épisodes et pourtant on en vit des trucs. Ça parle beaucoup de racisme/suprémacisme blanc mais tout un tas de sujets annexes se greffent autour.

Si vous ne connaissez pas l'univers, c'est dans un présent alternatif où la guerre froide n'était plus si froide que ça. Les tensions sont montées très haut. Plusieurs générations de super-héros sans pouvoir ont émergés pour combattre le crime à petite échelle. Certains héros étaient particuliers tout de même, dont un avec une super intelligence et un autre qui, suite à une expérience qui a mal tournée, s'est retrouvée omnipotent tel un dieu.

Bref, il y a globalement assez peu de surnaturel et peu de castagne. Visuellement c'est vraiment très beau. Les musiques sont agréables mais pas trop présentes.

Tiens d'ailleurs il n'y a pas de générique, un ptit “Previously…”, le logo HBO et hop ça démarre. Pourquoi s'embarasser avec un générique ? C'est un poil dommage du coup de ne pas avoir un thème musical propre à la série mais bon.

Je pense qu'on a affaire à une très grosse série HBO qui peu largement titiller Games of Throne ou Westworld. Est-ce que ce sera un oneshot d'une saison ou y aura-t-il des suites ?

Jeux 🔗

Team Fortress 2 🔗

Je me suis remis un peu à Team Fortress 2 en ce moment. Sur le mode de jeu casual avec le bas peuple. C'est la loterie, autant il y a des serveurs avec une bonne ambiance où ça joue pas trop mal mais c'est assez rare. Autant il y a des serveurs avec cheaters, des coéquipiers qui n'ont pas remarqué qu'il fallait jouer en équipe… C'est dommage parceque du coup ça devient vite chiant à jouer.

Portal 🔗

Tant qu'à me remettre à TF2, autant aller faire un ptit tour sur Portal premier du nom. J'avais oublié à quel point il était court. Sans rusher je l'ai fini en une heure et quart.

C'est sacrément court. Comparé à sa suite il fait un peu pâle figure.

Portal 2 🔗

Bon et tant qu'à faire Portal 1 autant enchaîner avec Portal 2. C'est beaucoup plus long et on sent que c'est passé d'un ptit truc à un jeu de grande envergure. La mise en scène, les ~dia~monologues sont vraiment hilarants.

C'est de loin le jeu le plus drôle. Le level design d'apparence assez simple est sacrément travaillé avec un gros travail d'éclairage pour que l'on ne soit jamais perdu.

Les puzzles sont globalement très simples mais tout le monde sait qu'on peut compter sur les niveaux de la communauté pour créer des puzzles ultra-alambiqués.

Bref graphiquement il reste encore très sympa malgré son ptit âge.

Fez 🔗

Ce jeu indé de 2012 est une perle qui n'a pas pris une ride. C'est un sacré jeu qui de prime abord semble banal mais qui s'avère être tourneboulant si l'on s'y penche vraiment.

Musique 🔗

J'ai eu le droit à un concert de Archspire du coup je ne peux que vous recommander d'en écouter encore !

Et pour changer un peu de registre un bon vieux Scatterheart de Björk.

Nuxeries 🔗

Alpine Linux est passée en version 3.11 . Plein de machines à mettre à jour \o/. Bon ça se passe sans soucis même pour Postgres qui passe de la 11 à la 12 et qui a donc un processus de migration un peu particulier (faire un backup, couper, mettre à jour, restaurer le backup).

The Shawshank Redemption

Voilà un film que j'adore tout particulièrement. L'histoire prend place à la fin des années 40 dans la prison de Shawshank. Et comme d'hab c'est pas toujours bien clair mais il semblerait que c'est en fait une prison proche (ptet même sur la commune) de Castle Rock.

C'est le premier long métrage de Frank Darabont qui ne fera pas une carrière très pleine mais qui nous honorera de 3 adaptations de Stephen King.

Ici le casting n'est pas ultra-fameux en dehors de Morgan Freeman mais il s'est averé être un très bon choix. Les acteurs sont tous bons dans leur rôle et crédibles.

Tout le film est vraiment super. L'histoire est géniale et on sait jamais trop à quoi s'attendre jusqu'au dénouement. Le rythme est posé avec pas mal de ptites intrigues, de ptites anecdote, on se sent bien dans un Stephen King pour cet aspect. Certains pourraient trouvés ça limite pépère mais ça me convient parfaitement : on est pas face à un film d'action.

Les musiques accompagnent bien le truc en étant bien discrète sans trop d'envolées. Les pointes d'humour qui parsème le film sont toujours bienvenues et l'esprit d'une bande de pote malgré les conditions sont toujours sympatoches. On en oublie les horreurs que subissent nos taulards.

Le décor appuie bien le propos avec les cellules et la cours grisâtre déprimante qui contraste avec la partie administrative plus chaude ou bien la bibliothêque cosie avec ses meubles et tout.

Le personnage Andy Dufresne est au premier abord assez difficile à comprendre avec sa froideur en donnant l'impression d'être extérieur à ce qui lui arrive. Il ne montre aucun ressenti malgré ce qu'on lui impose. Et c'est au final quand il est de nouveau libre qu'on lui découvre des expressions plus sincères. Les calculs et manipulations sont terminées.

Ce film est une ôde à l'espoir et à la camaraderie. L'entraide est ce qui les fait tenir.

Pas de fantastique, mais une putain d'histoire. Les 2h20 passent trop vite.

The Irishman

Je viens tout juste de finir le film (le générique tourne en fond) et en fait je sais pas. Autant j'ai vraiment adoré l'histoire et tout mais de savoir que Scorcese a 76 ans, que tous les acteurs du film ont la même tranche d'âge et de voir que la fin du film ils sont tous mort… Ça sonne trop comme un film d'adieu.

Je n'ai pas été assidu dans la filmographie de Scorcese mais les quelques films que j'ai maté m'ont pas mal marqué (sauf Hugo Cabret). Et ici, j'ai l'impression qu'il a voulu faire un bon gros film de gansters comme il en a déjà fait avec tout un tas de trogne bien connu.

Le casting est sent le formol et la naphataline. On nous ressort dans un même métrage Robert De Niro, Joe Pesci, Harvey Kettel qui cumule à eux trois presque deux cents ans de cinoche !

Visuellement c'est propre et les effets de rajeunissement m'ont paru assez subtil surtout sur De Niro qui est un coup jeune un coup vieux un coup très vieux. On ne sait plus à quoi il ressemble en vrai.

Le film est long afin de nous montrer l'ascencion de son héros. Mais contrairement à Goodfellas, ici il n'y a pas vraiment de redescente brutale. La perte de sa famille n'est pas brutale sauf dans les derniers plans qui veulent tirer une larme. Pire encore, la vraie descente n'est autre que la déchéance de la vieillesse.

Bref, la morale de l'histoire n'est pas glorieuse. “Quand un truand te dit de prendre soin de ta famille bha… heu… tu auras beau le faire, fallait pas être truand.” …

Le message du film est distillé subtilement tout au long du film : dès que l'on rencontre un nouveau malfrat, on nous montre son nom et la date et la cause de la mort. Comme quoi “si vous faites ça, bha voilà ce qui vous arrivera”.

Bref, c'est un film cool mais loin d'être un chef-d'œuvre. Casino est largement meilleur.

Dark City

Un sacré film assez méconnu et pourtant avec une palanquée d'atout. Comment se fait-il qu'il ne soit pas plus connu et reconnu ? Il a tout pour être un film culte : une esthétique entre La Cité Des Enfants Perdus et The Crow, des antagonistes entre les cénobites de Hellraiser et le juge DeMort de Qui Veut La Peau De Roger Rabbit, des effets à la Inception et une histoire qui pourrait sortir de The Twilight Zone.

Bon il est vrai que les effets numériques commencent à accuser leur âge mais beaucoup d'effets sont pratiques ce qui donne un rendu tout de même assez organique. Je pense que pas mal de plan ont été fait à partir de maquettes et d'incrustations. C'est pas mal du tout.

Ce film a quand même une sacrée ambiance en grande partie grâce à son esthétique. Il est très difficile de déterminer à quelle époque ça se passe (ce qui est logique) mais ville crasseuse de nuit ça a toujours un côté oppressant mais attirant. Le film mérite très bien son titre.

Par contre Kiefer Sutherland est vraiment pas un acteur convaincant ici. Les antagonistes sont bien flippants à souhait.

L'intrigue est très vite dévoilée alors que faire durer le mystère aurait pu être bien sympa, c'est un poil dommage. Du coup on devine assez vite les enjeux et comment cela va se finir.

Si vous ne le connaissez pas, faites-vous plaisir et laissez vous happer.

Ad Astra

James Gray est un réalisateur mal aimé et qui peine à produire des succès commerciaux. Et pourtant il arrive à sortir des films avec de gros budgets et des gros castings. Et Ad Astra est l'un de ses plus gros succès bien qu'il n'ait pas réussi à ramener tant d'argent que ça.

On a le droit à voyages interplanétaire des plus somptueux. Les images sont vraiment de toute beauté malgré une tentative de poursuite du réalisme. Ça ne tente pas de nous en mettre pleins la gueule avec des effets spéciaux qui pètent mais de la sobriété et des plans assez lents. C'est beau, très beau.

Et puis c'est de la science fiction vraiment pas tape-à-l'œil, elle non plus. C'est à peu près réaliste et pourrait être crédible d'ici quelques années.

La destination est bien moins important que le voyage en lui-même. C'est dans la même veine que son film précédent The Lost City of Z. On est d'ailleurs pas loin d'un Apocalypse Now j'ai trouvé. Et d'ailleurs tout comme dans Apocalypse Now, je suis un poil déçu quand on arrive à l'objectif.

En 2019 Brad Pitt se sera montré dans de très grand films…

Je me rend compte que j'aime de plus en plus la Science Fiction. Il faudrait que je me penche un peu plus vers ce genre.

Fez

J'arrive bien après la bataille, je sais. Mais même 7 ans après sa sortie ce jeu est toujours excellent.

On pourrait croire qu'il s'agit d'un jeu de plateforme mais le challenge n'y est pas. Non ici, vous vous contenterez de sauter certe, mais vous ne pourrez pas mourir, si vous ratez un saut vous êtes immédiatement replacé où vous étiez. Ici point de chronomètre, point d'ennemi ni de score.

Non, ici il y a une part d'exploration dans des niveaux cousus et un peu de réflexion sur comment aller d'un point A à un point B et c'est tout. Il faut contempler des niveaux en pixel art de bon goût.

Notre personnage se nomme Gomez et vient d'hériter d'un Fez qui a fait planté le jeu. Hein !?

Oui oui, le jeu a planté quand notre héros s'est retrouvé doté de la faculté de faire tourner la caméra autour de lui alors que le monde était en 2D ! Donc une fois le jeu redémarré, notre héros s'avère être dans un univers en 3D ce qui lui ouvre de nouvelles perspectives (huhu).

Le petit Gomez découvre que le monde n'est pas constitué de carré mais de cubes. Et sa quête va d'ailleurs consister à retrouver un certain nombre de cubes pour éviter que l'univers ne s'affaisse sur lui-même.

Vous allez donc vous aventurer hors de votre mignon petit village 2D pour aller chopper tous ces fragments de cube afin de sauver le monde. Le concept du jeu est assez simple mais laisse toujours une agréable sensation de surprise quand on s'y balade. Quand vous pensez ne plus pouvoir progresser dans une direction car il n'y a plus de plateformes, il va falloir faire tourner la caméra dans un sens où dans l'autre pour révéler la présence de plateformes qui se retrouvaient dans le fond.

Bref le concept est assez dur à expliquer, le plus simple est de regarder cette vidéo présente sur la page wikipedia du jeu qui vous montre le début du jeu :

Joker

Probablement l'un des films le plus marquant de 2019. La bande annonce voulait jeter le doute (et ça a fonctionné) : Est-ce un drame français comme on sait si bien les faire ? Et bien non, c'est un drame mais américain sur un personnage fictif mais tellement bien foutu qu'on croirait un vrai biopic sincère et tout.

Les adaptations de DC Comics c'est toujours la roulette russe. Il y a beaucoup de daubes mais il y a quand même des fulgurence (merci Nolan).

La dernière interprêtation du Joker (par Jared Leto) était clairement risible de cliché et de maladroitesse. Le personnage était vendu comme “Regardez je suis fou. Je suis fou parceque je dis que je suis fou ! Hey mais regardez je suis fou !” Merci c'est bon, c'est gentil mais non c'est nul.

Joaquin Phoenix a donc eu la lourde tâche de nous faire oublier ce Joker pathétique pour donner une nouvelle vie à un personnage iconique en quête de … Ha bha merde alors il est en quête de quoi dans ce film ? De reconnaissance ? Non pas vraiment même si ça s'y apparente. En quête d'identité ? Non du tout. Il veut juste exister et ne plus être malmené dans sa vie.

Bref, le film est à des kilomètres des autres productions estampillées “Super Héros”. D'ailleurs c'est bien simple il n'y a pas de super pouvoir, pas de justicier et tout le tralala. Le film est puissant et s'amuse à mettre le spectateur mal à l'aise.

Le mal-être et le malaise global est d'ailleurs ce qui resort constamment du film. Mais c'est ce qui est voulu et attendu. Et là le film remplit à 100% son contrat.

D'ailleurs niveau réal c'est super propre avec des images superbes, des environnements crapsek et glauques à souhait. La galerie de personnages que l'on rencontre est parfaitement dans le ton. Et le film joue habilement à ne pas rendre les personnages blanc ou noir. Ils ont tous des nuances plus ou moins subtiles.

La musique est un peu discrète mais sait se montrer plus présente par moment. Bref, c'est un film qui plaira même aux allergiques des super-héros. Ne vous attendez pas à croiser Batman ni à de la castagne à tous les recoins de bobines.

Needful Things

Nous revoilà à Castle Rock pour une histoire fantastique avec notre cher Shériff Alan Pangborn. Aujourd'hui dans notre paisible (keuf keuf) ville une nouvelle boutique ouvre ! Pas de bol il ne s'y vend que des objets mystérieux affectant leurs acheteurs.

L'histoire est assez connue (même reprise et moquée dans un épisode de Rick & Morty) mais efficace. La réalisation est simple sans vraiment d'artifice et à peine un soupçon d'effets spéciaux numériques pas terribles.

Ed Harris comme à son habitude joue bien et même globalement tous les acteurs s'en sortent. Visuellement ça date bien des années 90 mais ça n'a pas trop mal vieilli. Le film dure deux heures mais une version d'une heure supplémentaire existe (et ça m'intrigue !). Cette version longue est encore plus proche du bouquin en éludant moins d'intrigues.

Ça se laisse voir.

IRC se meurt

Je suis Team IRC depuis très longtemps.

Ce protocole mais surtout son environnement me râvie. C'est simple, sans artifice, c'est stable, ça n'évolue que très peu et lentement. C'est rassurant, sans surprise, pas besoin de s'inscrire, l'ensemble de connaissances nécessaires est très restreint. C'est un peu à l'opposé des alternatives modernes et même des réseaux sociaux sur le web.

Ici, quand tu veux discuter, tu t'installes un client irc, tu te connectes à un serveur et tu rejoins un salon de discussion et c'est bon. Pas de création de compte, pas de profil à remplir, pas de mail à donner, rien. Et c'est brut, pas de bouton, de vibration, de notification juste un peu de texte et hop. Ça bouffe pas de CPU, ni de RAM, ni de réseau.

Par contre c'est vrai que si on est pas connecté on ne voit pas ce qui se raconte mais tant mieux, non ? Et puis quand bien même, il existe des moyens d'être connecté constamment.

Bref, malgré tous ses avantages (tout du moins à mes yeux), force est de constater que la communauté s'étiole petit à petit. Récemment Mozilla vient d'annoncer qu'ils migrent d'IRC vers Matrix. Ils étaient parmi la plus grosse communauté à héberger un réseau IRC non généraliste.

Freenode qui est le des plus gros réseaux IRC vient de se faire acquérir (indirectement) par PIA et du coup on ne sait pas trop ce qu'il adviendra du réseau. Bon je doute que Freenode disparaisse comme cela du jour au lendemain mais c'est tout de même peu rassurant.

Des chiffres 🔗

On en discutait un peu sur #weechat-fr et j'ai eu l'idée de faire quelques stats sur mes logs de différents salons irc sur différents réseaux. Voici le nombre de lignes par années :

salon 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
#fdn 206300 149873 129766 100459 71664 72635 68743
#ffdn 139850 121075 89192 99414 83748 65050 46508
#troll 42253 30534 21081 11940 21363 31939 17810
#alacritty 23211 39571 61522 133871
#alpine-linux 153916 146090 150625 209181
#bepo 59545 24281 25212 30309 32106
#debianfr 80119 142313 141069 137146 55766 67350
#gentoofr 78229 61015 45535 49698 39227 30740 43828
#qutebrowser 129711 151354 110156 106869
#sway 29446 30329 78783 135948 175844
#weboob 54310 39988 37583 32532 29830 17496 16653
#weechat-fr 16957 14898 13437 15999 9586 11631
#iloth 79535 52060 22864 18593 16402 10391
#online 235134 217374 140566 111832 108135

On voit clairement que sauf exceptions, l'année 2019 marque une grosse perte de vitesse dans des communautés un peu variées.

Pourquoi ? 🔗

Beaucoup de nouveaux compétiteurs ces dernières années. Slack est arrivé et a bouffé beaucoup de part de marché auprès des entités corporates.

Discord a fait à peu près pareil auprès de la communauté des gamers.

XMPP a … heu … non. C'est mort né, ça n'a jamais vraiment décollé (je sens venir des commentaires).

Matrix est le nouveau messi qui s'attèle à créer la plateforme ultime avec toutes les features, des bridges vers tous les autres réseaux. Bref le fourre-tout un peu bricolé mais qui malheureusement est encore un peu jeune. Tellement jeune, que je ne saurai dire si ses défauts actuels vont s'estomper ou s'ils vont s'affirmer. C'est lourdingue, c'est décentralisé en théorie mais très centralisé en pratique ce qui induit des soucis techniques de performances mais également de résilience et de concentration.

Matrix est un peu à l'opposé d'IRC. En voulant tout faire, on se retrouve avec des clients lourdingues mais pire encore, des serveurs ultra-lourdingues. Derrière il y a une entreprise qui a commencé la définition de protocole et la création des premières implémentations et qui a mis un peu de temps à ouvrir le tout et on est toujours pas à l'abris d'un fork du protocole.

Toutes ces alternatives sont brillantes et tout, et l'écosystème de clients IRC a bien du mal à se moderniser. C'est vrai que déballer un hexchat en 2019 c'est pas reluisant, ni même un mIrc. Sans parler des clients irc en TUI comme irssi et weechat.

Ça manque de client tout joli avec les derniers frameworks à la mode, des icônes avec un style d'aujourd'hui, des réglages par défaut bien foutus, un ptit tuto au premier lancement, des serveurs préconfigurés. Avec ça on rajoute des fonctionnalités modernes pour l'envoi d'image/vidéo (en feintant en uploadant ça vers un service externe et en ne postant que l'url), l'affichage inline de différents documents (prévisu d'image/vidéos/sons/tweets/…). En normalisant la gestion des services dans le protocole (c'est déjà en cours de réflexion mais c'est pas prêt d'arriver) pour que la gestion de l'enregistrement de pseudo et de salon puisse avoir une interface graphique.

N'est-il pas trop tard ? 🔗

Je ne sais pas. Mais ce dont je suis sûr c'est qu'IRC sera toujours là quand les autres plateformes se seront pétées la gueule.

C'est vrai quoi. Google Chat est devenu Google Talk pour finalement se transformer en Google Hangout et est mort. MSN Messenger a changé quinze fois de nom et est mort. Jabber est devenu XMPP et vivotte toujours difficilement. ICQ ne recherche plus grand monde.

Bref, tous les protocoles proprios (ouai je sais xmpp ne l'est pas) ont connu une mort plus ou moins douloureuse à terme. Dès que la source de pognon se tarit le service est coupé et hop disparition, on fout une ptite obèle sur la page wikipedia correspondante et voilà.

De part sa simplicité mais aussi qu'il s'agit d'un protocole de l'Internet (il y a une RFC), IRC connaîtra des implémentations et des réseaux plus ou moins populaires pendant encore longtemps.

The Dark Half

Un film assez méconnu pas excellent mais pas pourri non plus. Il est pas mal typé années 90 mais il reste regardable quand même.

C'est une histoire bien Stephen Kingesque (normal) qui parle d'écrivain, de pseudonyme, de part sombre, de vengeance. Le titre est un gros spoiler.

Bon qui qui c'est qu'on retrouve dans ce film ? Dans le rôle principal on a le droit à Timothy Hutton qui a fait le père de famille dans The Haunting Of Hill House (super série sur Netflix) en vieux. Sa femme est jouée par la vraie femme de Ed Harris. D'ailleurs Ed Harris n'est pas dans ce film mais son personnage Alan Pangborn est bien dans ce film mais interprêté par l'acteur qui joue Yondu (mais si, la Mary Poppins punk bleue dans Les gardiens de la galaxie !). Tout est lié !

L'histoire se déroule encore une fois à Castle Rock et il est même mentionné Bangor qui elle n'est pas fictive mais la vraie ville où habite Stephen King. L'histoire se fonde réellement sur Stephen King. L'enfant qui veut devenir écrivain écrit une nouvelle intitulée Here Ther Be Tigers comme SK. L'écrivain combat son alcoolisme comme SK. L'écrivain dévoile qu'il a écrit sous pseudonyme comme Richard Bachman (c'est SK aussi).

L'histoire ne laisse pas trop de surprise avec un soupçon de paranormal. Visuellement c'est pas super beau (c'est du Romero quoi). Les plans sont utilitaires sans plus. Et les effets spéciaux numériques piquent un peu les yeux mais sont rares. Le maquillage de George Stark est suffisamment recouvrant que je n'ai pas reconnu l'acteur (j'ai cru que c'était quelqu'un d'autre).

Bref à voir au moins une fois.

Sleepwalkers

Attention ! */!\ Alerte au navet /!*

Voilà ce que je redoutais dans le marathon Stephen King. Après les années 80 qui ont vu l'apparition de quelques films avec pas mal de succès. Les années 90 ont senti le filon et on voit des films à petits budgets sans grande envergure avec des équipes de bras cassés.

Le casting est sans saveur, visuellement c'est moche (surtout les éclairages), le scénar est directement du Made in Stephen King et visiblement c'est pas un bon point. Ce visionnage est vraiment pas agréable.

Ça commence méga cheapos et à la moitié du film j'ai eu l'impression que ça allait partir en comédie/parodie et ça aurait pu relever le niveau mais c'est juste que ça devenait affligeant même en étant sérieux. La musique aussi par moment semblait vouloir remonter le niveau mais en fait non.

En plus d'être mauvais, le film se complait à nous montrer une mère et son fils faire l'amour à au moins deux reprises. Et ça sort un peu de nul part. C'est pas justifié, ça n'apporte rien. Franchement si c'est pas uniquement pour choquer je sais pas trop pourquoi ça a été mis là.

Par contre il y a quelques caméo (que j'ai pas tous reperé). Dans les ptits trucs à remarquer, ils apellent les flics de Castle Rock alors que l'action du film se passe dans l'Indiana qui est tout de même assez loin du Maine (où se trouve le "vrai Castle Rock").

Ce film est super dispensable.

Rock'n Rolla

Guy Ritchie est un réalisateur qui m'impressionne beaucoup. Il a commencé sa carrière en sortant Arnaques Crimes & Botanique de nul part.

Il a direct enchainé en sortant Snatch. Pan une seconde claque encore plus massive grâce au succès du premier.

Il prend une ptite pause pour sortir une merde et un film pas mal mais en deça. Et là il nous sort Rock'n'Rolla.

Wow quel film mes amis ! Chaque visionnage est un régal.

La trame scénaristique est moins alambiquée que Snatch mais pas simpliste non plus. D'ailleurs si je devais choisir un préféré entre les deux j'aurai vraiment du mal. Les films de gangsters britains sont l'apanage de Ritchie et là il est bien énergique avec une dose d'humour finement assaisonnée : on est pas dans de l'humour MCU trop forcé. Là, ça peut être juste une petite remarque grinçante ou de la bonne gifle des familles (du genre à te décoller la rétine quand même, ce sont des gangsters après tout) ou une situation cocasse.

Le premier braquage est quand même smooth au possible. Et le second est tellement bien monté et mis en scène…

Visuellement il est dans la lignée de Revolver. Certains plans sont vraiment magnifiques grâce à des lumières bien foutues. Certaines scènes se passent dans de vieux troquets dégueulasses et pourtant c'est beau à l'image. L'étalonnage très présent fait des miracles. D'ailleurs chacun de ses films est identifiable rien qu'a sa couleur.

Le casting ramène du beau monde en plus. Mark Strong est toujours aussi classieux et Toby Kebbell fait une belle loque humaine. Mais aussi Tom Hardy… non ils sont tous bien dans leur role jvais pas tous les citer.

La musique est très présente (mention spéciale pour The Subways avec le montage puissant) mais en plus elle est bien. C'est de la zik toujours dans le ton et pas des trucs ultra connus. On sent que ça a été bien travaillé.

En fait j'ai du mal à comprendre que Snatch soit autant acclamé mais pas Rock'n'Rolla ! Globalement ces deux films sont très proches : une belle dose d'humour, super casting, même environnement, une sacrée gueule, une bonne BO et un Mc Guffin pour faire avancer l'histoire. C'est kif-kif bourricot. D'ailleurs Arnaques Crimes & Botanique est également dans le même panier. Ces 3 films sont très proches mais très bons. Si on en aime un, on devrait tous les aimer.

Voilà j'aimerai vraiment que ce film reçoive plus d'amour et que l'on ait enfin droit à sa suite le Real Rock'n'Rolla

Concert Archspire 08/12/2019

Dimanche 8 Décembre 2019 était un grand jour : un concert de Archspire a eu lieu à Paris. Archspire c'est mon groupe préféré du moment.

Technical Brutal Death 🔗

Archspire est un groupe de Technical Brutal Death Metal mais la formulation n'est pas bonne. C'est LE groupe de Technical Brutal Death Metal.

Pour vous situer, à la base on a le Death Metal qui est un genre musical dit extrème. C'est donc du métal où la batterie est très présente, les guitares sont nerveuses et très présentes aussi où le chant s'apparente à un mix de brâme de cerf et de rugissement de lion. Du Death Metal deux sous-genres ont ensuite émergés (plein d'autres mais qui ne nous intéresse pas ici) avec d'un côté le Technical Death Metal. Celui-là au premier abord est assez déroutant avec un rythme qui change très souvent dans un même morceau avec des cassures, des accélérations. Bref le batteur va redoubler d'imagination pour imposer un rythme sans cesse variable pour les pauvres guitaristes qui vont tenter des solos improbables. Le second sous-genre est le Brutal Death Metal, lui, est beaucoup moins surprenant avec moins de variation dans un même morceau mais toujours un rythme survolté.

Et donc tout naturellement on a le Technical Brutal Death Metal qui est un mix des deux : des rythmes très élevés et qui varient régulièrement. Et bien évidemment c'est très plaisant à écouter.

Archspire 🔗

Archspire est à mon sens le meilleur groupe du genre actuellement. Ils n'ont pondu que trois albums mais le groupe n'a que 10 ans.

Le premier nommé All Shall Align était très bon, surtout pour un premier album sorti de nul part. Mais c'est vrai que même s'il n'est pas bien vieux, certains morceaux sont pas terrible terrible et le groupe en renie certaines.

Le second est The Lucid Collective et là le groupe a clairement décollé. Et là franchement pas le temps de niaiser. Tous les morceaux sont bons : c'est puissant, violent, précis, net.

Et trois ans près ils sortent le troisième : Relentless Mutation. Bon bha là c'est un chef-d'œuvre. L'album précédent c'était l'échauffement, là c'est le perfect. Pas un morceau moyen/bof, non non ! Ils sont tous impeccables, pas un moins bon que les autres.

J'ai jamais eu ça ailleurs, d'habitude sur un album il y a toujours des pistes qu'on adore, d'autres qu'on aime puis celles qu'on écoute mais dont on peut se passer l'écoute. Et bha là, non. Les 7 morceaux me laissent pantois. C'est au point où habituellement je n'écoute que des morceaux en aléatoire mais là je me fous l'album en entier à chaque fois. Le seul reproche qu'on peut faire c'est qu'il ne dure qu'une demi-heure.

Bon ça sert à rien que j'écrive des pages et des pages parceque je n'ai que des éloges à faire à cet album, le mieux c'est que vous l'écoutiez (d'ailleurs merci Season Of Mist de l'avoir mis légalement à disposition de tous et merci de soutenir ce groupe). Admirez ces deux guitares qui jouent ensemble, se répondent, se complètent. Bavez devant le batteur qui oblitère sa caisse claire en alternant des deux bras, c'est beau. Même la basse participe (sisi je vous jure !) Et le chant lui aussi est techniquement impressionnant en changeant régulièrement de style et en suivant le rythme ahurissant des morceaux. D'ailleurs un ptit karaoké vous tente ?

Tech Trek Europe 🔗

Bref, pour finir l'année 2019, ces ptits canadiens se sont monté une tournée européenne avec trois autres groupes.

Stand vendant les tshirt des différents groupes conviés

Le passage obligé vers le merch pour trouver de beaux tshirts

Ils ont convié tout d'abord Inferi que je ne connaissais pas mais c'était sympa.

Inferi en train de jouer le premier morceau de la soirée

Inferi qui a dû réchauffer un peu la salle.

Ensuite on a eu le droit à Vulvodynia que je connaissais mais qui ne me secoue pas plus que ça. Bon j'ai eu qu'une photo un peu dégueulasse donc je vous épargne.

Et enfin ils ont convié Beneath The Massacre, un groupe tout charmant canadien eux aussi et qui font du tech death metal. Même si j'aime bien, ça me titille bien moins que Archspire. Leur prestation était quand même bien cool. Bon par contre j'étais pas trop bien placé et j'étais un poil fatigué avec quelques douleurs au dos.

Le groupe vu d'un peu loin dans la salle

Ouaip j'étais mal placé mais bon j'entendais bien tout de même !

C'est assez sympa de voir les membres des groupes déambuler dans la salle pour se détendre avant/après leur prestation. D'ailleurs il y avait la manman du batteur Spencer Prewett ce qui lui a permis d'éviter les mauvaises blagues habituelles que fait le chanteur sur chacun des membres du groupe.

Tobi Morelli tourné pour faire les derniers ajustements avant de jouer et Spencer Prewett se mettant en place

Là j'ai fait l'effort de bien mieux me placer :-D

Bon, bha sans surprise, Archspire est pas venu pour enfiler des perles. Ils ont joué à fond majoritairement des morceaux issus de Relentless Mutation mais aussi quelques-un de The Lucid Collective.

Comme lors du Hellfest (mais visiblement c'est habituel pour eux), le concert était truffé de blagounettes.

Photo très floue où les membres sont hilares suites aux conneries du chanteur

Entre les morceaux on se marre bien

On approche de la fin, la fatigue se fait ressentir mais toujours plein d'entrain

Voilà voilà :-)

23h fin du concert. C'est décidément trop court.

Bon bha j'espère qu'en 2020 il y aura un nouvel album !


Concernant la qualité des photos, bha je m'attendais pas à ce que ce soit aussi bon vu les conditions mais au final c'est plutôt regardable ! Ça a été pris au téléphone portable sans prendre de précaution et sans faire de réglage particulier.

Restreindre des clés SSH pour du backup via rsync

Bon alors d'un point de vue sécurité utiliser SSH avec des clés c'est très bien. Le problème c'est que si vous automatisez le backup (ce que vous devez absolument faire) c'est que votre clé privée ne peut pas avoir de passphrase (ça ne peut pas s'automatiser et être sécure ça).

Du coup ce qui est recommandé c'est de créer une paire de clé dédiées au backup sans passphrase. Et d'ailleurs par la même occasion, utilisez des clés de type ed25519 c'est plus moderne toussa toussa.

Donc dans un premier temps on génère les clés, puis sur les machines clients on va appliquer des restrictions.

1. Génération de clé SSH 🔗

ssh-keygen -t ed25519

Voilà c'est fait. Vous pouvez vous regardez les clés (non ce n'est pas sale) avec cat ~/.ssh/id_ed25519 ~/.ssh/id_ed25519.pub

Elles sont belles, hein ?

2. Partage de la clé publique 🔗

Bon vous avez vos belles clés. Maintenant vous allez coller la publique sur chacun des machines que vous backuppez : ssh-copy-id user@machine-client

3. Restriction des clés 🔗

Bon c'est chouette mais c'est pas super sécure : votre clé sans passphrase peut se connecter aux différentes machines clientes et potentiellement être root et faire tout ! C'est craignos.

Maintenant on va s'affairer à restreindre ce que peut faire notre clé. Donc sur les machines clientes la première chose à faire est d'éditer le ~/.ssh/authorized_keys

Ce fichier contient une ligne par clé autorisée à se connecter en tant que votre utilisateur. Trouvez la ligne concernant votre clé.

Ensuite les options doivent se mettre en début de ligne en les séparant d'une virgule (voir exemple en toute fin d'article).

3.1 Restreindre les facultés 🔗

Ensuite en début de ligne ajoutez des options de config SSH qui s'appliqueront donc lorsque cette clé se connecte. Les options intéressantes sont les suivantes (non-exhaustif) : no-agent-forwarding,no-port-forwarding,no-pty,no-user-rc,no-X11-forwarding.

Bon rien que ça c'est pas mal, ça évite quelques emmerdes mais ça n'évite pas tout.

3.2 Restreindre les commandes 🔗

Vous pouvez spécifier quelles commandes peut lancer une clé. C'est chouette et permet de sacrément améliorer la sécurité.

Ça se fait avec un simple command="/votre/commande" .

3.3 RRsync 🔗

Il existe un ptit programme en perl adapté pour cet usage afin de restreindre les capacités de rsync nommé sobrement rrsync. Alors certe, c'est une dépendance en plus, à installer sur chacune des machines clientes mais malheureusement c'est comme ça.

rrsync permet de limiter rsync à un mode read-only empêchant de modifier les fichiers sur la machine cliente. Il y a également un mode write-only qui permet de ne pas lire les fichiers mais d'écrire uniquement (pratique dans l'autre sens mais plus exotique).

Il permet également de restreindre les dossiers que rsync pourra atteindre. Avec une telle option, les connexions ssh avec cette clé seront cloisonnées au seul dossier que vous permettez.

Pour l'utiliser, éditez encore ~/.ssh/authorized_keys et dans les options de votre clé, ajoutez command="/usr/bin/rrsync -ro /" et hop.

3.4 Restreindre les connexions depuis une adresse particulière 🔗

Bon c'est pas mal du tout déjà avec ça, mais bon imaginons que votre clé se retrouve dans la nature sans que vous le sachiez, un attaquant sera à même de backupper vos machines et donc d'y récupérer vos précieuses données.

Il est donc très appréciable de ne permettre l'utilisation de la clé à une/des adresse(s) précise(s).

Il suffit de rajouter from="a.b.c.d" et vous êtes tranquile.

Exemple final 🔗

Au final votre

~/.ssh/authorized_keys
ssh-ed25519 AAAAC3N…………………n/euLPb lord@hermes
from="a.b.c.d",command="/usr/bin/rrsync -ro /",no-agent-forwarding,no-port-forwarding,no-pty,no-user-rc,no-X11-forwarding ssh-ed25519 AAAAC…………………………cJRwBwrc backup@backup_server

Voilà avec ça, votre clé ne peut plus rien faire d'autre que du rsync en lecture seule. Plus de commande, plus de tunnel, plus rien.

Quelques tips concernant la conf Nginx

Il arrive régulièrement de filer des coups de main à propos de serveur web et surtout Nginx. Et parmi les erreurs classiques il y a les soucis dans les fichiers de conf.

Beaucoup de conf sont anormalement alambiquées et sont plus ou moins dupliquées pour rien. On se retrouve avec des comportements foireux. Et le classique c'est “ J'ai un résultat différent en HTTP et en HTTPS ! ” .

Bon voici quelques petites astuces pour simplifier la config.

Les inclusions 🔗

Si vous avez plusieurs vhosts vous vous retrouvez très vite à affecter les mêmes options un peu partout. Une bonne pratique est de placer les options communes dans un fichier séparé et de l'inclure à chaque fois que nécessaire.

C'est par exemple très pratique pour la configuration TLS. J'ai un fichier tls.conf que je m'amuse à inclure de partout. Et d'ailleurs je le trimballe également sur chaque nouveau nginx que je fous en place.

Dans vos vhost il ne vous reste plus qu'à ajouter include tls.conf et voilà.

Pour ceux intéressés je vous le mets ici, si ça peut vous inspirer ainsi que celui pour le cache.

*/etc/nginx/tls.conf*
ssl_protocols TLSv1.2 TLSv1.3;
ssl_prefer_server_ciphers on;
ssl_dhparam /etc/nginx/dhparam.pem;
ssl_ecdh_curve X25519:prime256v1:secp521r1:secp384r1;
ssl_ciphers ECDHE-ECDSA-AES256-GCM-SHA384:ECDHE-RSA-AES256-GCM-SHA384:ECDHE-ECDSA-CHACHA20-POLY1305:ECDHE-RSA-CHACHA20-POLY1305;
ssl_session_cache shared:ssl_session_cache:1m;
ssl_session_timeout 8h;
ssl_session_tickets off;
ssl_buffer_size 4k;
add_header Strict-Transport-Security "max-age=31536000; includeSubDomains" always;

ssl_stapling on;
ssl_stapling_verify on;
# PENSEZ À CHANGER CES ADRESSES DE SERVEURS DNS
# resolver 1.1.1.1 8.8.8.8;
*/etc/nginx/cache.conf*
gzip_vary on;
gzip_static on;
gzip_proxied any;
gzip_comp_level 6;
gzip_buffers 16 8k;
gzip_http_version 1.1;
gzip_types text/plain text/css application/json application/javascript text/xml application/xml application/xml+rss text/javascript application/activity+json application/atom+xml;

Ça marche bien évidemment pour tout un tas de réglages usuels et pas uniquement la crypto. Ça peut le faire par exemple pour du cache ou de la conf pour php/fastcgi.

Arrêtez de dupliquer vos vhosts 🔗

Très souvent on voit des exemples de conf où les vhosts ont 2 bouts de confs : 1 pour le HTTP et une seconde pour le HTTPS. C'est bien gentil mais très généralement ça sert à rien : vous voulez la même conf sur les 2.

Nginx est suffisamment malin pour comprendre que certains bouts de confs sont spécifiques au HTTPS et donc n'ont pas à s'appliquer au HTTP. Je m'explique :

Si dans votre conf vous indiquez le certificat est le fichier bidule, cette directive n'a pas à s'appliquer à une connexion HTTP et donc pas besoin de générer une erreur pour rien. Bref au lieu d'avoir une conf de ce style :

server {
  listen 80;
  server_name truc.bidule;
  
  
  
}
server {
  listen 443 ssl;
  server_name truc.bidule;
  ssl_certificate /votre/cert.pem;
  ssl_certificate_key /votre/cert.key;
  include tls.conf;
  
  
  
}

Le risque de faire des conneries et d'avoir des incohérences est maximal.

Il est préferrable de faire une conf de ce genre :

server {
  listen 80;
  listen 443 ssl;
  ssl_certificate /votre/cert.pem;
  ssl_certificate_key /votre/cert.key;
  include tls.conf;
  
  
  
}

Votre conf sera bien plus légère et vous n'aurez plus de risque d'avoir un comportement différent en HTTP et HTTPS.

Et là je vous entends “ Ouai mais comment je fais la redirection du HTTP vers HTTPS ?! ” . Bon déjà mon avis sur la question est que ça ne devrait pas être forcé, mais je sais que c'est pas un avis partagé par la majorité. Cependant il est possible de rajouter un simple :

if ($scheme = http) { return 301 https://$server_name$request_uri; }

Bon par contre niveau perf, c'est un tout ptit chouilla moins bon que d'avoir deux blocs server donc à moins de vraiment grignotter les micro-optimisations de droite et de gauche ça ne devrait pas vous impacter plus que ça.

La bonne syntaxe pour écouter sur toutes les interfaces 🔗

Constamment je vois passer des bouts de conf incorrects concernant les interfaces. Très généralement, la conf voulue est d'écouter sur toutes les interfaces possibles.

La bonne conf est la suivante.

  listen 80;
  listen [::]:80;
  listen 443 ssl http2;
  listen [::]:443 ssl http2;

Avec ça vous écoutez en IPv4 et en IPv6. Et sur le port 443 vous écoutez en HTTP1 et HTTP2.

Là vous êtes parés pour le vieux web et le web du futur !

Conf pour Let's Encrypt 🔗

Bon alors maintenant, comme tout le monde vous voulez du TLS surtout grâce à Let's Encrypt. Mais j'espère pour vous que vous n'utilisez pas Certbot (pour plein de raisons). Du coup il y a fort à parier que vous deviez renouveler vos certificats tous les trois mois.

Certains clients LE se proposent de modifier votre conf dans votre dos. C'est gentil mais pas des plus rassurant. Sinon vous pouvez couper votre nginx le temps du renouvellement ce qui n'est pas terrible niveau disponibilité.

La troisième technique n'a pas ces désavantages mais nécessitent une micro-bidouille dans la conf nginx. Il suffit d'ajouter :

location /.well-known/acme-challenge {
  alias /un/dossier/précis;
}

Il faudra indiquer le même dossier à votre client Lets's Encrypt pour que ça fonctionne sans heurts.

Tester sa conf à froid 🔗

Bon allez un dernier micro conseil.

Quand vous modifier votre conf, testez-la avant de tenter de la mettre en service. Ça vous évitera un peu de stress et vous permettra de corriger les éventuelles erreurs avec plus de sérénité.

nginx -t

Là il vous indiquera si la syntaxe est ok et donc vous serez heureux et esquisserez un petit sourire. La vie est belle.

Misery

Première adaptation de Stephen King des années 90. Ça ressemble un peu à un téléfilm à cause d'une image assez particulière, un éclairage assez cheapos et très peu de décor. Mais au final ce film est génial.

L'histoire est assez courte : un écrivain a un accident de bagnole et est récupérée par une fan. Cette fan est très fan, mais alors vraiment très fan au point de vouloir se le garder.

L'histoire est vraiment bien foutu mais surtout les acteurs mais surtout Kathy Bates est prodigieuse dans ce rôle. Wow.

Son jeu d'actrice est précis, flippant, intrigant, amusant, oppressant. Ce film lui doit tout. Elle a d'ailleurs eu le droit à un oscar pour ce film.

C'est le deuxième film de Rob Reiner tiré de Stephen King après Stand By Me et du coup ça lui fait un joli palmarès.

Récap 04 : Novembre 2019

Blog 🔗

Ce mois-ci je vous ai exposé mon dilemme concernant le flux RSS et du coup j'ai créé une page dédiée. Et j'ai mis à jour la sidebar pour pointer vers cette page.

Je me suis d'ailleurs rendu compte que tous les flux étaient pétés sauf le global. Du coup j'ai un peu corrigé ça.

Quand je serai un peu plus satisfait de la section visionnages je les intégrerai au flux global. En attendant vous pouvez déjà retrouvé les différents flux disponibles.

Ce mois-ci, 7 articles, 32 commentaires !, 12 visionnages, 584219 requêtes, 52370 visiteurs uniques pour 25Go de trafic. C'est un gros mois !

Films 🔗

Dans les récap je suis assez expéditif dans les descriptions que je fais. Je les élabore un peu plus dans des pages individuelles, pour les voir cliquez sur les titres des films :-)

Ce mois-ci je continue mon marathon Stephen King.

Children of the Corn 🔗

On est maintenant en 84 et on passe dans une seconde phase des adaptations bien plus pauvre. Ici le budget est pas énorme, les acteurs adultes ça va mais les gamins… le jeu est … compliqué. Bref, ce pourrait être un téléfilm pas super avec un concept pas pourri mais vraiment très moyen sauvé par sa musique. C'est devenu une saga de 10 films pourtant en commençant comme ça c'est étonnant que ça ait donné des suites.

Firestarter 🔗

Encore 84 pour un bon gros concentré de clichés. Ce film pourrait être bon s'il ne durait pas aussi longtemps. Les acteurs jouent bien, l'histoire (au-delà des clichés) est pas mal mais le rythme le rend pénible. Bref, à voir une fois bien éveillé sinon c'est la sieste assurée.

Cat's Eye 🔗

Un film en trois parties indépendantes qui contrairement à Creepshow est vraiment très bien. Avec un petit budget il a réussi à se chopper un bon casting, a de bonnes histoires et une bonne réal. Excellente bonne surprise avec de l'humour, de la tension, une dose de surnaturel et un chat très bon acteur.

Silver Bullet 🔗

Un film basique, sans surprise mais pas mauvais non plus. Des enfants, un oncle, un loup-garou et une ville et ses habitants. Voilà voilà.

Maximum Overdrive 🔗

Quand Stephen passe aux commandes ça … ne vaut rien. C'est mauvais mauvais mauvais sauf la bande son signée ACDC.

Stand By Me 🔗

Nous voilà de retour à Castle Rock pour y voir une bande de gosse dans les années 50. Excellent, prenant, divertissant, relaxant.

47 Meters Down : Uncaged 🔗

Petite pause dans le marathon pour un sacré nanard britisho-américains. C'est assez affligeant et incohérent. Je vous en ai fait un récap bien plus long.

Anna 🔗

Allez second film de cette petite pause. Un ptit Besson des familles sans surprise avec un bon casting, des bonnes scènes d'action et le scénar de Nikita 2. Ça se regarde mais s'oublie vite.

Running Man 🔗

On reprend le marathon avec le film qui je pense sera très différent des autres. Un bon Schwarzy de 1987 avec tout ce qui va avec : punchlines cons, actions délurées, sexisme et ridicule. J'adore même si c'est très cliché.

Simetierre 🔗

Un film avec une histoire super glauque et triste mais où la mise en scène rate un peu le coche. Au lieu d'avoir un film terrifiant et horrifique j'ai plus le sentiment de regarder un film fantastique. C'est un bon film sympa mais qui aurait pu être bien mieux en étant plus sombre.

Ready Or Not 🔗

Encore une petite pause pour un film d'horreur étonnament bon. Sorti de nul part, ce film est tout bien dosé pour ne pas verser dans le film surjoué trop sérieux. Il a très bien marché au cinéma et va très probablement avoir droit à des suites/remakes/reboot/origin story.

Graveyard Shift 🔗

Allez on reprend du Stephen King avec un navet. Des personnages clichés, qui font n'importe quoi. C'est long, moche, chiant, inintéressant.

Jeux 🔗

Je me suis refait Diablo 1 via DevilutionX qui est un effort de reverse engineering pour faire marcher le jeu sur les plateformes modernes. Dans mes souvenirs le jeu était bien plus long.

Et j'ai ensuite enchaîné sur Dishonored que je me suis refait via Steam+Proton. Il tourne parfaitement sur ma ptite Gentoo. Le jeu est vraiment excellent avec plusieurs façons d'appréhender des niveaux ultra bien foutus. Je l'ai déjà fini un ptit paquet de fois mais je n'ai pas sa suite.

Musique 🔗

Chase - Giorgio Moroder Cette reprise est vraiment cool et respectueuse de l'originale en utilisant de vrais synthés analogiques.

Nuxeries 🔗

L'overlay QT de Gentoo nous a gratifié d'un passage de 5.12 à 5.13 puis quelques jours plus tard à la 5.14 apportant au passage enfin le support du primary clipboard sur wayland. Je peux enfin copier/coller facilement entre mon navigateur et mes terminaux. C'était vraiment chiant de passer par wl-copy/wl-paste pour ça.

Graveyard Shift

Une tannée ce film. Pas mal d'élément Kingesque : une grosse machine, du surnaturel, des personnages un poil fou mais c'est vraiment nul.

Bien qu'il ne dure qu'un peu moins d'une heure et demi, c'est long. Le rythme est clairement inégal et certaines scènes qui ne font pas avancer l'histoire ni ne pose vraiment l'ambiance s'étalent en longueur. Les personnages sont 100% clichés et autant les décors extérieurs ça va c'est joli, mais dans la seconde moitié du film… arg c'est moche et répétitif.

Les réactions des persos sont … navrantes. Bref, c'est clairement pas un bon moment. Et le casting ne remonte pas le niveau. La seule petite pépite (microscopique) c'est que le perso féminin star dit qu'il provient de Castle Rock… voilà voilà.

La musique de fin est audacieuse : ils ont fait un morceau de musique composé des répliques du film et … bha ça rend pas si mal. Donc si vous êtes intéressés, contentez-vous du générique final.

Ha et si vous voulez un peu de spoil, le titre français c'est “* La créature du cimetière *”.

Ready Or Not

Ce film est arrivé un peu comme un cheveux sur la soupe : “Tiens un film d'horeur, allez ça fait longtemps et vue le casting ça doit être une ptite daube habituelle.” Et bien non ! Ce film est vraiment sympatoche.

Un famille bourgeoise s'adonne à un rituel un peu particulier lors de la nuit de noce des membres de la famille. Le nouvel arrivant dans la famille doit tirer une carte au hasard qui va définir un jeu qui devra être joué. Cependant dans la liste de jeu possible il se trouve y avoir le cache-cache. Mais il s'agit d'une variante du folklore famillial. Le nouvel entrant doit se cacher et la famille doit le trouver et le tuer avant le levé du jour sinon le sort s'abattra sur la famille.

C'est couillon mais fun. Et le film joue sur cette fine ligne entre le sérieux et le fun. Et par miracle il s'en sort très bien. Un peu trop sérieux et ça serait chiant et tournerait au ridicule mais ils ont su le prendre pile comme il faut. Du coup ça passe vraiment bien.

La marriée est jouée par la nièce de Hugo Weaving (mais si c'est l'Agent Smith ou Priscilla du Désert ou Elrond (dans l'ordre de mes références favorites)).

Il y a fort à parier que l'on écope de suites : avec un budget de 6myions de dollars, il a rapporté près de dix fois la mise juste au cinoche.

C'est un joli ptit mélange d'une partie de Cluédo, de You're Next, un soupçon de fantastique à la Hellraiser, une marriée sanguinolante à la Rec 3 et d'un final explosif.

Simetierre

Cette adaptation d'un livre de Stephen King est très fidèle. Ce film est vraiment sympa avec son ptit charme de film un peu vieillot avec un peu de budget mais pas trop.

L'histoire est bien triste et glauque et pourtant le film n'est pas vraiment sombre et torturé. C'est un peu dommage car je pense qu'il pourrait être bien plus lourd. Et par la même occasion bien plus effrayant et malaisant. C'est ce qui le distingue du film assez basique qui l'est d'un grand film d'horreur.

Je n'ai pas vu le remake de 2019 encore mais avec un peu de chance ils ont corrigé le tir.

Comparatif entre Mastodon et Pleroma

Je traîne un peu sur le Fédiverse. C'est un amalgame de services différents constituant un réseau social assez différent de ce qu'on trouve ailleurs. Une de ses plus grande force à mes yeux est le fait de pouvoir s'héberger son (ses) ptit(s) bout(s) à soit.

Le réseau propose actuellement plusieurs services différents comme du partage de photo, de vidéos, de musique, quelques petits jeux, du blog et surtout du micro-blog. Le Micro-blog c'est du simili-twitter : des messages courts avec des hashtags et des gens qui réagissent/boostent…

Le microblog c'est sympa mais il existe plusieurs logiciels différents pour en faire sur le Fediverse. Le plus connu est Mastodon et son concurrent le plus visible est Pleroma mais il y a également MissKey ou bien le plus ancien GNU Social et enfin microblog.pub qui est plus minimaliste.

Pour rejoindre le Fédiverse, la majorité des utilisateurs du réseau ont rejoint une instance existante (au moins le temps de découvrir). Mais de nombreux geeks à tendance adminsys décident de s'y établir un peu plus sérieusement et donc de se monter une instance perso (ouai en vrai je vous raconte mon parcours, mais c'est mon blog ! J'ai le droit !). Et donc une question se pose assez vite : Mastodon ou Pleroma ?

J'ai donc demandé de l'aide sur le Fediverse pour créer un tableau comparatif entre ces deux poids lourds du secteur et voilà le résultat.

Glitch.soc est un fork de Mastodon apportant quelques améliorations bien venues à Mastodon. Il est inclu dans Pleroma et s'avère être l'interface web Mastodon de Pleroma ce qui fait que ce qui est possible sur glitch est faisable dans Pleroma.

Bien entendu ce n'est pas ultra exhaustif et c'est très mouvant (Pleroma et Mastodon sortent très régulièrement de nouvelles versions).

Pour les utilisateurs 🔗

  Mastodon     Glitch.soc     Pleroma  
toot X X X
local timeline X X X
global timeline X X X
Nombre de caractères 500 500 5000 configurable
formattage du texte X X source de tensions
formattage des liens X X pour intégrer un lien dans du texte
Affichage du texte formatté X X
Affichage des articles tronqué X X Sur Glitch et Pleroma : configurable
Envoi d'images X X X
Envoi d'audio X X X Arrivé récemment sur Mastodon
Envoi de vidéos X X X
Dessiner X M
Sondages X X X Arrivé récemment sur Pleroma
Limite choix sondage 4 4 20+
Content Warning X X X
Restriction de visibilité X X X (global, pas listé, followers seulement, privé
Recherche d'utilisateurs X X X
Recherche de hashtag X X X
Recherche intégrale X X X
  Mastodon     Glitch.soc     Pleroma  
Photo de profil X X X
Bannière de profil X X X
Fond d'écran X
Thême graphique X X X
Personnalisation de thême X galerie
Emojis X X X
Liste d'émoji X X X
Édition de toot envoyé X X M
Suppression de toot X X X
Silence d'un fil de disc. X M
  Mastodon     Glitch.soc     Pleroma  
Follow X X X
Silence X X X
Block X X X
Report X X X
Marque-page X X M Marquer un toot comme favoris
Épinglage de toot X X X Pour s'afficher en haut dans le profil
Création de listes X X M Ranger des utilisateurs dans des listes
Interface BBS X Gadget de poisson d'avril
Interface Gopher X Gadget de poisson d'avril
Chat integré X Permet de discuter avec l'instance locale

Pour les Administrateurs 🔗

  Mastodon     Glitch.soc     Pleroma  
MRF X Filtres programmables sur les activités
Transparence de la modér. X Les MRF peuvent être publiques dans le NodeInfo
API d'administration X voir doc
API de modération X X X
Support de OStatus Fraîchement supprimé de Mastodon et Pleroma

Pour les devs 🔗

  Mastodon     Glitch.soc     Pleroma  
Langage Ruby Ruby Elixir
Base de données Postgres + Redis Postgres + Redis Postgres
Nodeinfo X
Plateforme de dev Github + Discord Github + Discord IRC/Matrix + Gitlab
API Mastodon X X X C'est ce qui permet d'utiliser les applis Mastodon
API Compatible Twitter X Ancienne version de l'API

Pour les (auto-)hébergeurs 🔗

  Mastodon     Glitch.soc     Pleroma  
Configurable à chaud X X * *Disponible très récemment
Tourne sur un Rasp. Pi X
Peu de dépendances X
Dev communautaire X X Gargron décide de tout pour Mastodon
Médias distants réenco+stock réenco+stock proxy optionnel
Stockage S3 X X X

Bon c'est pas super digeste… Et ça sera probablement pas à jour très longtemps.

Mon avis 🔗

Je trouve que la gouvernance plus ouverte de Pleroma et l'orientation du projet est bien plus sympa que Mastodon. Mastodon est le reflet de la volonté de Gargron et donc si la communauté veut quelque chose mais que lui, non… bha Mastodon n'aura pas cette chose.

En plus de cela, d'un point de vue technique, faire tourner Pleroma est beaucoup plus simple :

  • Ça demande beaucoup moins de ressources
  • La stack logicielle est plus simple à installer
  • Postgres est suffisant, pas besoin de Redis et d'ElasticSearch même pour la recherche.

D'un point de vue utilisateur, tout ce que sait faire Mastodon est disponible sur Pleroma, que ce soit via son interface propre ou bien l'interface Mastodon qui est fournie avec. Les applis Mastodon sont nativement compatibles avec Pleroma.

À la vue de tout cela, je ne vois pas vraiment d'intéret d'héberger un nœud Mastodon plutôt que Pleroma. Donc au final Mastodon't.

L'an dernier je vous ai publié un petit tour des services du Fédiverse si jamais vous voulez voir les autres challengers.


Merci à tous les gentils contributeurs du framacalc pour leur coup de main. Ça traîne depuis juillet mais ça arrive enfin !

Googhell.fr

J'ai ouvert très récemment un nouveau site web (qui ressemble furieusement à mon blog, tiens donc !) : Googhell.fr .

Objectifs 🔗

Le but de ce nouveau site est de pointer du doigt l'actualité de Google et ses différents services.

Mais attention, avec un gros biais ! Le but est de souligner les dérives, les malversations, les nouvelles agressions de la vie privée… L'intérêt est de démontrer que non, Google n'agit pas dans le bien de ses utilisateurs mais bien dans son propre intérêt.

Bon, après le but n'est pas de cracher sur Google juste pour leur cracher dessus. C'est plus pour réflêchir aux conséquences de certaines de leurs actions qui ne sont que rarement respectueuses de leurs utilisateurs. Ce qui manque assez fréquemment sur les sites de news généralistes (et même informatique).

Bien entendu, tout sera sourcé.

Même si initialement, le but est de réagir à de l'actualité immédiate, rien n'empêche également de poster à propos d'un méfait plus ancien ou plus général.

Si jamais, vous avez des propositions sur le type de contenu qui vous ferait plaisir sur ce site, n'hésitez pas à proposer. Et si vous voulez plus que proposer mais carrément participer : viendez ! Contrairement à mon blog, je n'ai pas l'intention d'être le seul rédacteur de ce site.

Audience 🔗

L'audience visée n'est pas du tout le geek hardcore (qui sera probablement déjà au fait) mais une audience plus généraliste. Le but est d'expliquer avec des termes simples que "Non, tel nouveau service n'est pas un cadeau de leur part parceque ceci …".

Une partie du site sera donc de la vulgarisation et pourquoi pas dans certains cas présenter des alternatives favorables.

À terme, cela pourrait devenir une ressource à donner aux gens débutant leur remise en question de leur dépendance aux gafam.

Contribution 🔗

Ce nouveau site ayant un but assez éducatif, plus on sera nombreux à y rédiger des articles, plus les sources seront variées et les points de vue seront donc plus partagés et valides.

Si jamais, vous souhaitez contribuer, je serai râvi de vous y aider.

Que vous teniez déjà un blog ou tout juste écrit deux phrases dans un bloc-note, vous pourrez contribuer à ce site. La façon de le faire importe peu (envoi par mail, ouverture d'une Pull Request ou d'une issue sur le dépot github). Bref, que l'aspect technique ne vous rebute pas.

Si vous avez la moindre idée pour améliorer le site, n'hésitez-pas non plus.


GoogHell.fr

Running Man

Derrière des allures de film bourrin des années 80 (j'ai un gros faible pour ces films qui m'ont bercés) on retrouve quand même un film plutôt intéressant. Notre cher Schwarzy fanfaronne dans ce film avec des punchline qui tâchent en collant des pains comme il en a le secret.

L'histoire est sympas comme toute : dans le futur, en 2017 (haha), le peuple est dans une mouise pas possible mais heureusement il est appaisé par le biais de la téloche et plus spécifiquement d'une émission de télé-réalité bourrine. Des taulards sont sortis de prison pour être donné en pâture à des simili-gladiateurs qui vont devoir jouer au chat et à la souris.

Le concept est faussement idiot et montre une problèmatique toujours bien actuelle de manipulation des masses par du divertissement et des médias. C'est tiré d'une nouvelle de Richard Bachman qui était le pseudo utilisé par Stephen King.

D'ailleurs l'utilisation d'un pseudo est assez marrante. Pour ne pas saturer le marché et ne pas être mal vu de publier plusieurs livres par an, il a décidé d'utiliser un pseudo. Il voulait aussi voir s'il pouvait avoir du succès en publiant sous pseudonyme. Mais ça s'est assez vite éventé bref…

Revenons à notre film, il est bien typé fin 80 avec des tenues bien flashy, de l'aérobic everywhere, de la moustache proéminente et des injures homophobes et sexistes à tire-l'arigot.

Ce pauvre Arny n'a pas le droit à son doubleur traditionnel (Daniel Beretta, ça ne s'invente pas) mais il a quand même la voix de Morphéus ce qui n'est dégueu. D'ailleurs le réal du film n'est autre que l'acteur David Starsky de la série Starsky et Hutch.

Bref, si vous êtes pas contre un bourre-pif, une bonne dose d'années 80 et de dystopie de 2017 allez-y !

Anna

Un film de Luc Besson donc avec une héroïne loin d'être moche, qui va se transcender, qui est badass et qui va se faire malmener par les bonhommes. On est en plein dedans.

C'est pas mauvais, ça se laisse plutôt regarder. Certaines scènes sont vraiment jolis et on sent que John Wick est passé par là pour les chorégraphies de baston.

Si vous avez aimé Nikita bha… regardez Nikita mais ça devrait quand même vous plaire.

Tout le long du film, on a le droit à des flashbacks qui nous font voir l'envers d'une scène précédente parceque “HAHA ! Vous l'avez pas vu venir mais il y avait un twist !” Mais bon, autant j'ai apprécié les deux premiers coups, autant ensuite ça devient … redondant.

C'est un film qui se laisse voir mais qui ne laisse pas de trace. Voilà.

47 Meters Down : Uncaged

J'avais une heure à tuer sans trop savoir quoi faire du coup je me suis mis ce film. C'est un bon gros nanard merdique avec des adolescentes en maillot de bain dans des décors magnifiques. Je ne peux m'empêcher de vous en parler en détail, ça vaut le coup.

Bon déjà, c'est le classique “Je désobéis pour faire la fête et je me fous dans une merde noire en faisant tous les choix les plus pourris”. Mais bon ça maintenant on est habitués.

Donc le principe du truc, c'est que les gamines se barrent au milieu de nulle part pour aller se baigner dans une cité maya engloutie qui vient à peine d'être découverte par deux clampins et c'est pas encore public. Vous le voyez arrivé le plan de merde ?

Bon, les gamines font les sérieuses et savent parfaitement s'équiper toute seule de toute le matos de plongée qui attendait là, à être utilisé (how convenient !). Ça rentre dans la grotte sous l'eau, passe par un petit couloir assez étroit qui s'avère être le seul passage par ici. Ça serait vraiment dommage qu'il se retrouve être bouché par la suite.

Donc nos chères donzelles arrivent dans une salle avec de jolies décos, des statues, un autel à sacrifice et des gros piliers en terre de plusieurs tonnes. C'est là qu'elles rencontrent un cousin éloigné de Némo qui s'avère être translucide et aveugle. Elles comprennent vite qu'il a alors dévelopé son ouïe. Et c'est là que ça va devenir assez problématique.

Bon autant, je veux bien croire que pour un film, ce soit pas la joie de faire du muet pendant 1h30 et donc faire en sorte que nos protagonistes aient des casques de plongée leur permettant de se parler entre elles. Mais vous allez vite vous rendre compte que la gestion du son dans ce film est bien conne.

Bref, le poisson a pas l'air des plus sympatoche mais ça reste un truc de la taille d'une sardine mais “Ho ! Attendez ! J'ai vu un truc bouger là-bas !” facepalm Ça y est, le gros requin livide, aveugle mais qui vous entend chuchoter sous l'eau à deux kilomètres mais ne vous entend pas vous débattre comme un poulet sans tête dans la flotte. Et là dans la panique, une des gamines de 50Kg au max, percute un pilier millénaire d'une dizaine de tonne et le fait tomber. Et non, le pilier n'était pas en équilibre précaire, c'est de la bonne grosse caillasse bien stable. Le truc tombe et remue toute la poussière/vase et on ne voit plus rien et c'est la panique générale. Dans le bordel ambiant, d'un coup, un mec en combi et tout les trouve, ils discutent (oui oui toujours sous l'eau comme ça à l'aise) mais d'un coup d'un seul le mec se fait bouffer laissant tomber son fil d'Ariane (enfin un malin).

Poursuivies par Bruce, elles tentent de rejoindre le petit couloir étroit qui s'avère être la sortie évidente mais pas de bol, une fois enfilées dedans, le squale vénère tente de s'y engouffrer mais bien entendu il est trop gros (ouf) et du coup il s'acharne en tapant dessus et fait s'effondrer une partie de la structure (pas ouf) et le couloir se bouche. Ha mince alors, qui aurait pu prédire que ça se serait mal passé ?!

Bon elles patientent, vérifie leur niveau d'oxygène, ça panique, ça se reprend, ça décide de rebrousser chemin : il y a forcément une autre sortie où Papa est en train de travailler (ouai c'est lui qui a découvert la grotte, c'est son boulot, je vous épargne).

Visiblement notre cher requin, a décidé d'aller se promener ailleurs, elles retrouvent la bobine du fil d'Ariane de Mr encas-de-requin. Elles suivent le truc en stress. En tirant assez fortement dessus… c'est pas une corde pour se tracter, hein ! Vous allez finir par le péter !

Bref, elles le suivent jusqu'à arriver à un endroit où … il est coupé. Voilà. Bon elles farfouillent et trouve une pièce avec une poche d'air. On fait le point sur la quantité d'oxygène dispo dans les bouteilles. Et je vous le dis tout de go, c'est pas la joie.

Une des meufs, trouve une faille sous l'eau et décide d'aller voir seule si ça mène à quelque chose. Et la réponse est oui, ça mène à une salle où se trouve un autre mec en train de souder des trucs. Bon je vous l'ai pas expliqué tout à l'heure mais en gros, les mecs s'évertuent à rendre l'endroit visitable pour des scientifiques en balisant et foutant de l'éclairage. Voilà c'est dit, c'est chiant et ça n'apporte pas grand-chose si ce n'est une excuse pour rajouter de la chair à requin.

Notre aventurière entend de la musique parceque oui, les travailleurs se sentent obligé d'avoir leur petit lecteur mp3 submersible pour travailler dans une grotte séculaire où tout peut s'effondrer à chaque instant (bha si, même une gamine peut faire s'effondrer des éléments d'infrastructure, c'est fragile !). Le pauvre gars a donc attiré le vilain squale et se fait bouffer et la meuf se retrouve à deux doigts de servir de snack.

Par chance, les autres greluches (ouai au bout d'un moment, quand tu fais autant de conneries on peut te traiter de greluche) se sont dit : “tiens elle revient pas, allons voir”. Elles tombent à pic pour sauver leur copine en faisant tourner en bourrique le poiscaille en faisant du bruit en tapant sur les colonnes et compagnie (sans tout faire tomber ce coup-ci).

Elles s'échappent un peu plus loin pour enfin tomber sur le père d'une des gamines. Le héros mâle est là, tout va bien ! Il prend les choses en main et les ramènent à un endroit où elles peuvent remonter à la surface. Sauf qu'il s'agit d'un trou et le seul moyen de sortir de l'eau est d'utiliser une corde.

La première remonte péniblement jusqu'à ce que !!!!! Hooo plusieurs requins livides aveugles sourds qui n'ont jamais vu la lumière du jour parcequ'ils sont dans les caves depuis des années sont désormais au niveau de la surface pour tenter de finir les tapas ! Pris de panique, la plus gourde de toutes (depuis le début c'est celle qui fait les pires conneries) s'agrippe puis escalade sa copine en la faisant tomber à la flotte. Bon, il reste encore pas mal de temps au film donc, la corde se décroche et tombe dans la flotte avec la greluche. Elle se fait bouffer.

Bon j'accèlère un peu, papa se fait bouffer, une autre se fait bouffer. Et autant vous le dire ils ont encore faim !

Il n'en reste plus que deux et il n'y a presque plus d'oxygène, il reste un quart d'heure de film. Qu'est-ce qu'il reste dans la besace des scénaristes ? Un courant de flotte ultra puissant qui va vers le bon. Mais je vous parle d'un courant à faire pâlir les meilleures chasses-d'eau.

Bref, une des deux se fait happer, mais en fait elles se retrouvent quelques minutes plus tard. Elles voient la lumière du soleil percer à travers une brèche au plafond. Elles montent, elles larguent leur matos de plongée pour parvenir à passer et hop elles sont en mer proche de la côte mais ce sont des falaises, c'est pas possible de remonter.

Il reste 10 minutes de film, les spectateurs n'en peuvent plus, le calvaire n'en finit pas. Heureusement il y a un bateau non loin. Elles nagent, nagent, nagent et tiens donc, l'eau est de plus en plus rouge ! o___O

C'est un bateau qui balance de la bouffe pour les requins pour distraire les touristes. Bref, nos deux dernières survivantes sont vraiment mal barré, ho lala. Une parvient à monter dans le bateau in-extremis et la seconde se fait happer.

Mais la première n'a pas dit son dernier mot, elle récupère dans le bateau une fusée de survie, plonge dans la flotte, vise et tire en headshot sur le squale. Il lache sa proie tout abasourdi par autant d'héroïsme et fair-play laisse dix secondes d'avance aux meufs pour qu'elles parviennent juste à temps à monter dans le bateau.

FIN


Non mais sérieux, c'est merdique à souhait. Et accrochez-vous, le réal s'est vu proposé de réaliser Resident Evil Reboot. Il en a surement les capacités.

Et même en regardant ce film à vitesse 1.33 c'était éprouvant. Je vous le recommande pas.

D'ailleurs en regardant la page wikipedia je vois que c'est une suite… Oups.

Petit fun fact : une des actrices est Sistine Stallone (je crois que c'est la gourde en chef et oui c'est une des filles de Sylvester) et dans les snacks masculins de requin il y a un Khylin Rhambo. Voilà c'est le genre de détail qui me fait bien rire.

Les trackers 1st-party : quelles solutions ?

Bon bha voilà qu'on est en train de se rendre compte que non le RGPD ne nous protège pas tant que ça des violeurs de vie privée. Ptet même qu'au contraire ça a d'autant plus poussé les marketeux à dévelloper de nouvelles armes plus pernicieuses.

Je veux parler de ce que Shaft et Aeris ont déniché. En gros, contrairement à avant où les trackers/pubs (c'est pareil) étaient hébergés par les prestataires, ces prestataires fournissent désormais un système faisant croire que leurs merdes sont hébergées directement sur le site que vous consultez.

1st-party ? 🔗

First-party est un terme pour désigner que c'est du contenu issu du domaine que vous visitez. Une page web c'est avant tout un fichier texte contenant des liens mais aussi incluant divers documents (des images, des vidéos, des morceaux de pages web, des scripts).

La magie du web fait que l'on peut aussi bien inclure des ressources provenant du serveur consulté mais aussi du contenu provenant de serveurs extérieurs (tiers ou "3rd-party").

C'est un détail anodin et technique à première vue, mais ça contourne tous les systèmes antipub existants. Habituellement les bloqueurs de pubs s'échinent à rejeter les ressources extérieures au domaine consulté mais les nouveaux trackers sont désormais en first-party et sont donc distribués comme provenant du site d'origine.

En plus de contourner les protections typiques, ça tente de s'immiscer dans une possible faille du RGPD (mais tant qu'il n'y aura pas eu de procès à ce sujet ça restera incertain).

Bref, des trackers sont à mêmes de contourner toutes les protections usuelles.

Quelles solutions ? 🔗

Bloqueurs de pubs classiques ? 🔗

Bon il y a fort à parier que les bloqueurs de pubs vont s'adapter mais ça risque d'être une sacrée guéguerre. À l'heure actuelle aucun n'est adapté pour les bloquer efficacement.

Et d'ailleurs tant que j'y suis, si vous devez en utiliser un, le plus recommandable est uBlock Origin.

Si vous êtes plus débrouillard vous pouvez lui ajouter uMatrix. Il est d'ailleurs à même de vous protéger des 1st-parties, mais il faut le configurer manuellement pour chaque site pour l'instant.

Bloquer le Javascript par défaut ? 🔗

Il est à mon sens de plus en plus recommandé de bloquer le js par défaut. Ça pète plein de sites. Ça protège pas complètement contre ce genre de pratiques (ça aide un peu mais c'est bien loin d'être ultime) mais ça vire les merdes les plus néfastes.

Malheureusement cette solution ne peut pas être recommandée à tout le monde. Il faut déjà avoir un niveau certain de connaissances techniques sur le sujet et puis faut être prêt à constamment activer le javascript au moindre site mal foutu (de plus en plus répandu).

À une époque HTML permettait de fournir du contenu, CSS permettait de le mettre en forme et JS permettait d'ajouter quelques petits raffinements appréciables mais dispensables. En 2019, beaucoup de sites ont fait le choix de ne pas afficher le moindre contenu sans JS. Déjà d'un point de vue accessibilité c'est très souvent mauvais signe, ensuite concernant le référencement c'est pas toujours l'éclate mais en plus c'est très souvent signe de sites ultra lourds requérant plus de ressources que réellement nécessaire.

Bref, si vous possédez un site qui nécessite absolument Javascript pour afficher le moindre contenu vous méritez de regarder le trending Youtube jusqu'à la fin de votre vie ! Voilà j'ai fini de cracher sur JS.

Blocage DNS ? 🔗

C'est possible mais compliqué.

C'est la solution prônée par Shaft. C'est efficace, mais ça demande de mettre en place un résolveur DNS dans son réseau. C'est pas la mère à boire mais c'est clairement pas à la portée de tout le monde.

Si vous avez un raspberry pi (même les plus anciens sont suffisants pour faire ça), ça peut être une bonne idée. Vous serez à même de bloquer quasiment toutes les pubs classiques + ces nouvelles bouses.

Blocage au firewall ? 🔗

Bon c'est la solution que j'ai préféré.

Dans mon cas, c'est la plus simple à mettre en place mais j'ai une installation particulière à la maison. Et puis ça va nécessiter de mettre à jour de temps à autres pour suivre les évolutions des emmerdeurs du web.

J'ai donc ajouté quelques lignes dans mon

script iptables du routeur
## Eulerian (tracking publicitaire)
/usr/sbin/iptables -I FORWARD -s 109.232.192.0/21 -j DROP
## Criteo (tracking publicitaire)
/usr/sbin/iptables -I FORWARD -s 178.250.0.0/21 -j DROP
/usr/sbin/iptables -I FORWARD -s 91.212.98.0/24 -j DROP
/usr/sbin/iptables -I FORWARD -s 91.199.242.0/24 -j DROP
/usr/sbin/iptables -I FORWARD -s 185.235.84.0/24 -j DROP

Bon, c'est pas idéal non plus mais ça fonctionne pour l'instant mais nécessitera d'être tenu à jour régulièrement.

Action en justice pour viol du RGPD ? 🔗

Ça peut aider mais c'est clairement pas du cours terme. Perso, je le ferai pas car je me tiens aussi loin que possible des avocats mais si l'envie vous prend ça sera pour le bien de l'Europe entière.

Boycotter les sites clients des boîtes qui ont ce genre de pratique ? 🔗

Faut taper là où ça fait mal mais bon ça reste illusoire. Pour l'instant une des boîtes qui s'adonne à cette pratique affiche fièrement sa liste de client mais il y a fort à parier que lorsque le bad buzz se répandra un peu cette liste disparaisse.

Le seul moyen de détecter un site employant cette technique nécessite de pas mal fouiller, c'est difficilement automatisable (si ça l'est, mais ils ont la capacité de brouiller les pistes en changeant très régulièrement les noms utilisés). Ça ne va mener qu'à une escalade inéxorable.

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Voyez-vous d'autres solutions pour l'instant ?

Mon dilemme concernant les visionnages et le flux RSS

Voilà maintenant deux mois que j'ai commencé à écrire mon avis à chaud sur les films que je mate. C'est assez brouillon et je ne prétends absolument pas faire des critiques (pour ça que j'appelle ça un visionnage).

Je n'ai pas la culture, ni le vocabulaire et je ne parviens pas souvent à mettre les bons mots pour cela. Mais c'est un exercice que j'apprécie et surtout ce qui m'intéresse c'est en cas de revisionnage d'un film : être en mesure de comparer ce que je m'en rappelle, ce que j'en ai pensé la fois précédente et ce que je viens d'en penser.

Pour certains films ça vient bien mieux que pour d'autres. Certains j'ai même du mal à analyser ce qui fait que j'ai apprécié ou non dans le film. C'est d'ailleurs un souci que j'ai pour tout un tas d'autres choses que les films. Du coup, je pense que ça fait à la fois un bon exercice d'écriture mais également un très gros analyse d'introspection.

C'est agréable d'écrire sur quelque chose de non-informatique, moins technique, plus dans le ressenti. Cependant c'est cet éloignement avec le reste du contenu de mon blog qui m'intérroge.

Est-ce que je dois publier la catégorie "visionnages" dans le flux RSS global du blog ?

De part son aspect radicalement différent je me dis que ça serait pas forcément judicieux de le faire.

Qui plus est, je regarde quand même pas mal de film et du coup ça fait du contenu très fréquent, ce qui aurait tendance à noyer le flux initial avec du contenu très moyen et peu intéressant.

Dans la situation actuelle, il y a le flux RSS global et des flux pour chacune des catégories du site dont un flux visionnages.

Voilà… je n'ai pas de conclusion. Je vous avoue que j'espérais éventuellement en trouver une en écrivant tout ça. Une sorte de fulgurence “Bon sang mais c'est bien sûr !” mais que nenni. Je suis pas plus avancé.

Maximum Overdrive

Stephen King est un excellent écrivain. Il est super prolifique en parvenant à sortir plusieurs livres dans une seule année.

Il est versé dans le fantastique à tendance horrifique et a eu le droit à une tripotée d'adaptation cinéma. Et bha pour une fois il a eu le droit à réaliser une de ses adaptations.

Dans le rôle principal on retrouve Émilio Estevez qui n'est autre que le fils de Martin Sheen et donc le frangin de Charlie Sheen. Mais contrairement au reste de sa famille il a préferré gardé son vrai nom pour se différencier. C'est d'ailleurs marrant de voir que la famille Estevez a une sacrée contribution dans ces adaptations puisque le papa a déjà eu le droit à deux films.

Le film a le droit a une excellente bande son signée par ACDC. Et ouai ! C'est pas la classe quand même ?

On a le droit à du Who made Who, un peu de Hell's Bells une pincée de Ride On et probablement d'autres. Là on se fout clairement pas de notre gueule. Franchement, ça a dû être un sacré poste de dépense.

On aperçoit même un fourgon avec le logo ACDC au tout début.

Bon et le film sinon ? Bha … C'est pas terrible. Pas terrible du tout.

C'est surjoué, c'est pas vraiment cohérent, on sait pas trop où ça veut en venir. Non c'est mauvais c'est tout.

Désolé Stephen, mais lache la caméra et garde ta machine à écrire.

AV1 est utilisable !

Hey vous avez vu ?! Dans mon précédent post j'ai mis des vidéos !

Je les ai faites moi-même toussa toussa. Bon il n'y a pas de montage, ni audio et elles sont ultras basiques. Je vous rassure je vais pas en refaire de si tôt (tout du moins pas sans raison valable). C'est pas un format de contenu que je consomme et je suis pas du tout outillé pour en faire. Et je vous avoue que je suis pas spécialement à l'aise en vidéo, bref je transformerai pas ce blog en chaîne youtube demain.

Je me suis dit que tant qu'à poster de la vidéo en 2019 autant le faire comme quelqu'un de moderne. Et puis que ce soit avec un format libre. Donc comme vous l'avez deviné (merci le titre de spoiler le reste de l'article), j'ai utilisé de l'AV1.

AV1 ? 🔗

Je vous en ai parlé il y a longtemps à l'annonce de sa sortie.

Il s'agit d'un nouveau codec récent issu de la collaboration de très nombreuses boîtes. C'est une sorte d'hybride de différents codecs pré-existants (ou presque).

Son but est d'avoir des perfs au moins similaires à celles du poids lourd du secteur h265. Mais contrairement à ce dernier, il est libre et ne nécessite pas de se payer des licences hors de prix.

Bref un codec très performant, libre et gratuit. Mais ce qui fait la force d'un codec c'est aussi en grande partie son adoption qui dépend directement de son support par les logiciels.

AOM (le regroupement de compagnies qui se sont alliées pour pousser ce codec) est composée entre autre de tous les livreurs de navigateur web. Le support dans les navigateurs web a donc été assez rapide.

70% 🔗

Donc dans le précédent article j'ai posté les vidéos en deux formats :

  • mp4 : la vidéo d'origine toute droit sortie du téléphone en h264
  • webm : la vidéo recompressée en av1

La page web propose les deux formats et c'est au navigateur de choisir la version qu'il préférre. Et bha selon les logs du serveur, 70% des visiteurs ont eu le droit aux versions en av1.

Bref, c'est déjà un codec avec un bon taux d'adoption.

1/3 🔗

Alors je sais que c'est pas fiable du tout comme méthodologie. Mon ensemble de vidéo est absolument pas représentatif (vidéo globalement fixes et trop similaires les unes des autres). Qui plus est les vidéos d'origines ont été encodées par un téléphone, il y aurait très probablement moyen de les réencoder sur pc avec d'autres réglages.

Mais dans mon cas présent, l'ensemble des vidéos pèse 35Mo en mp4 pour seulement 10Mo pour les webm en av1. J'ai donc des fichiers qui ne font qu'un tier du poids des fichiers d'origine.

Comment encoder en av1 ? 🔗

Il existe plusieurs encodeurs déjà.

  • La libaom : c'est l'implémentation officielle qui n'a pas vraiment d'intéret pour les utilisateurs
  • Rav1e : qui est l'implémentation de Xiph (organisation qui pousse ogg, opus, theora et daala entre autre) qui se veut rapide et sûre
  • SVT-AV1 : qui est l'implémentation made in Intel qui se veut la plus rapide.

J'ai éliminé directement libaom car je l'avais testé quelques mois auparavant et ça peinait à travailler à plus de 2fps (ce qui est vraiment affreusement long même pour de courtes vidéos).

Je me suis tourné vers SVT-AV1 car … heu chsais pas trop. Et wow, ils déconnent pas quand ils disent que c'est rapide.

Au premier essai ça m'a fait du 48fps. Wow !

Bon, en fait en changeant un peu les paramètres ça descend un peu mais ça reste quand même très élevé. Il y a un paramètre permettant de changer la vitesse qui est par défaut réglé de façon à être le plus rapide possible, en le baissant, le poids du fichier est grandement diminuée.

J'ai donc fait des tests d'encodage avec la vitesse max (8), mais pour l'encodage final j'ai baissé à la vitesse 2. Et je suis tombé aux alentours de 3fps. Donc ouai je suis retombé probablement au niveau de la libaom…

Bon et pour la pratique voilà comment j'ai fait :

  1. chopper les sources sur le repo github
  2. les compiler
  3. mouliner le truc à base de ffmpeg et envoyer ça à SVT
  4. muxer le fichier obtenu dans du webm

Alors pour l'étape 3 j'ai utilisé une commande de ce style : ffmpeg -i ./partie7.mp4 -nostdin -f rawvideo -pix_fmt yuv420p - | /home/lord/githuberies/SVT-AV1/Bin/Release/SvtAv1EncApp -i stdin -fps 60 -q 63 -w 720 -h 1496 -enc-mode 2 -b ./partie7.av1

La commande est particulière parcequ'actuellement le compresseur ne sait se débrouiller que si on lui envoie les images dans un format bien particulier (ce que fait ffmpeg). Mais bon rassurez-vous, il existe déjà un patch pour intégrer ça directement dans ffmpeg pour que ça soit bien plus simple à l'avenir.

Et concernant l'étape 4 il suffit d'un simple ffmpeg -i partie7.av1 -c:v copy partie7.webm et vous voilà avec un fichier webm à placer où_vous le souhaitez.


Bon par contre héberger des vidéos ça bouffe beaucoup de bande passante (je suis loin de saturer, hein). Certains mois je transfère dans les 10Go de données et bha je les aie atteints en quatre jours :-)

Silver Bullet

Un film assez basique. Pas mauvais ni brillant, au final il se laisse voir même aujourd'hui.

Les effets spéciaux sont pas trop dégueux, on a évité le pire. Le jeu d'acteur est bon et le gamin handicapé a quand même le droit à des fauteuils roulants de la mort !

L'histoire est plutôt classique sans trop de surprise. On demanderai au premier venu de pondre un scénar de film de loup-garou on obtiendrai un truc assez proche. La seule originalité est d'avoir un enfant handicapé.

Bon… bha… pas grand chose de plus à dire.

Cat's Eye

J'avais un peu peur ce film, surtout quand on m'a dit “Comme Creepshow c'est un film à histoires multiples”. Aoutch… “Comme Creepshow…” Hmm

Dans les deux premières minutes ça te balance des wink wink références à Cujo et Christine des moins subtiles. Là je commence à avoir peur.

Et au final bha… C'était vraiment bien ! Non sans blague ce film est plutôt bon.

Les histoires sont cools, les acteurs aussi, les décors, les effets spéciaux… Non c'est vraiment pas mal du tout. La musique est un peu merdique, c'est de qui ? Alan Silvestri ?!

Hein ?! Et on est en 1985 ! Ptain la même année il pond la musique de Retour vers le futur qui est super et cette musique nazebroque ?! Et bhé, le grand écart la même année.

Au final c'est la musique qui est le point noir du film.

Et franchement le chat. Mais c'est un putain d'acteur ! Il est sacrément bon, comment ont-ils réussi à lui faire faire tout ça ? O____o C'est ahurissant.

La première histoire est plus comique et absurde que terrifiante. Une histoire de compagnie dont le but est de faire arrêter la clope à ses clients avec des méthodes assez hardcores. C'est assez amusant avec un bon twist. On y retrouve un James Woods beaucoup moins badass que dans Vampires.

La seconde histoire est mieux avec un gros vicelard fou de paris. J'aime beaucoup l'aspect graphique de celle-ci. J'ai pas pu m'empêcher de penser à Grim Fandango avec les enfianteurs de corniches. Ce coup-ci c'est Robert Hays qui s'y colle dans un rôle bien plus sérieux que dans Y-A-T-Il Un Pilote Dans L'Avion ?. Et il est plutôt bon acteur le gugusse, c'est presque dommage qu'il se soit coltiné l'étiquette de loser traumatisé ridicule.

La dernière histoire nous met une couche de Drew Barrymore en gentillette gamine qui trouve un chat et qui veut le garder (normal, non ?). Mais c'est sans compter sur une mère reloue au possible (elle prend la tête au mari, au chat, à la gamine) mais surtout sur une incarnation de Pillow Pants (tout du moins je me le visualise bien comme ça). Bref, il y a ptit troll qui hante la gamine dans sa chambre. Et là il y a de la baston et des effets spéciaux pour simuler la chambre d'enfant et tout. J'ai adoré. Un joli ptit tour de force même si on décèle quand même les effets spéciaux, c'est super à voir.

Voilà. Je m'attendais à une bouse et je suis super agréablement surpris.

Je me le referai très volontier.

Messagease en vidéos

Je vous ai déjà fait un article concernant Messagease mais j'ai eu quelques retours. Souvent les gens sont assez convaincu par l'article mais une fois devant la bête se retrouvent un peu perdu.

Pour les non-initiés, Messagease est un clavier Android cherchant à minimiser la taille du clavier en faisant fi des claviers physiques et en jouant à fond sur le tactile pour proposer une approche différente. Il est particulièrement adapté pour être utilisé à une seule main avec peu de touches tout en proposant plus de caractères accessibles que les claviers traditionnels.

Je vous ai fait 7 petites vidéos concernant les fonctionnalités que j'utilise régulièrement et qui font sa force.

1. Écrire des lettres 🔗

Parceque ouai, un clavier c'est avant tout pour écrire. Voilà le fonctionnement ultra basique pour les lettres.

Les lettres jaunes sont en accès direct : on appuie dessus et c'est bon. Pour les lettres blanches il faut appuyer sur la case puis glisser la direction de la lettre voulue.

2. Écrire des chiffres 🔗

Vous êtes au top pour les lettres, on passe aux chiffres. Bon rien de transcendant.

Vous pouvez soit appuyer sur 123 pour passer tout le clavier en mode chiffres. Soit vous pouvez faire des cercles anti-horaires sur les cases où se trouveraient les chiffres si vous étiez en mode chiffres.

3. Les caractères spéciaux et les émojis 🔗

Bon bha après cette https://lord.re/posts/183-video-messagease/partie vous saurez tout écrire.

Vous pouvez afficher plus de caractères en glissant vers le haut depuis la barre espace.

Et si vous avez besoin de vos émojis vous les trouverez dans le coin tout en bas à droite.

4. Les déplacement ainsi que le coupé/copié/collé 🔗

Même si rien ne l'indique, le clavier propose les flêches directionnelles pour se déplacer. Pour la gauche et la droite il faut glisser dans la dite direction depuis la barre d'espace. Pour les verticales il faut glisser vers le haut depuis i ou descendre depuis s.

Pour la gestion du copié collé c'est en glissant depuis la touche 123.

Pour sélectionner tout le texte, un cercle sur 123.

5. Les textes prédéfinies 🔗

Il est effectivement possible d'enregistrer des phrases prédifinies que vous écrivez souvent pour pouvoir les ressortir en deux secondes (une adresse pour le GPS, un message parceque vous conduisez, ce genre de trucs). Un appui long sur 123 puis vous glissez sur l'une des neuf cases.

Pour les définir, il vous suffit d'écrire le texte, le sélectionner et faire comme si vous vouliez poser une phrase prédifinie. Le fait d'avoir un texte sélectionné remplacera le texte existant par le nouveau.

Et d'ailleurs en passant, si les 9 de base ne vous suffise pas, en appuyant au préalable sur 123 vous aurez accès à 9 de plus.

6. La taille du clavier et son placement 🔗

Un des avantages de Messagease est le fait d'être tout petit. Mais pour aller plus loin on peut altérer sa taille pour mieux s'adapter à votre morphologie.

Pour ça il faut glisser sur le bouton de la main de haut en bas pour changer la taille ou bien de gauche à droite pour décaler le clavier.

7. Les touches modificatrices et les diacritiques 🔗

Si vous êtes dans une des rares applis nécessitant de faire du Ctrl, Alt ou Echap, vous aurez ce qu'il vous faut, même si l'appli n'a rien de prévu.

Vous pouvez également faire des accents et autres symboles en entrant une lettre puis en glissant en diagonale vers le haut à gauche sur la touche a. Bon vous remarquerez que je suis pas très doué pour ça… je ne m'en sert pas.


Bon j'espère qu'avec ces vidéos vous voyez un peu mieux le fonctionnement de la bête et avec un peu de bol vous aurez appris un truc ou deux.

Certaines fonctionnalités que je vous ai montré nécessitent d'être activées dans les options du clavier (en appuyant longuement sur la main).

Il en existe d'autres mais si vous maîtrisez ça vous serez déjà un pro de l'affaire.

Perso je n'affiche même plus les lettres qui ont tendance à me pertuber plus qu'autre chose. Et le plus dur est d'arriver à trouver la bonne taille et le bon placement du clavier quand on change de téléphone (ce que je n'ai pas encore trouvé avec ce nouveau téléphone).

Bon j'espère que ce format vidéo est suffisamment parlant (haha c'est muet), le découpage a été laborieux (depuis le téléphone). Les vidéos sont en format av1 et h264. Voilà tout.

Firestarter

Fond sonore

Un laboratoire un peu louche du gouvernement qui donne un peu de pognon pour avoir des cobayes pour tester des produits qui "font des trucs". Des jeunes sans le sous à patte d'eph qui se laissent tenter et qui hallucinent en fricottant. Du synthé, du texte avec des dégradés dignes du WordArt. Ouai on est bien dans les années 80.

Ce film est molasson et bourré de clichés. Il pourrait être bien plus cool s'il se faisait charcuter pour passer de 2h à 1h30.

Le jeu des acteurs est bon, surtout Drew Barrymore qui est plutôt convaincante malgré son jeune âge. Et puis les effets spéciaux sont globalement sobres et du coup ne sont pas ridicules.

Les personnages sont hypers clichés : le borgne manipulateur, le costard cravateux avec son brushing des enfers en pure pourriture, les scientifiques avec leur blouse qu'ils ne quittent jamais, le gentil couple de petit vieux prêt à prendre tous les risques et donner ses affaires pour aider de parfaits inconnus mais bien ricains. Ça passait à une époque toute cette accumulation ?

Children Of The Corn

La musique à écouter pour lire. Et bhé… je ne connaissais pas du tout ce film, mais je savais qu'il avait eu des suites, bref c'est un signe que ça doit être plutôt cool.

Et là vous vous prenez une sorte de téléfilm de fin de soirée dans les dents. Les acteurs adultes sont à peu près convaincants mais les gamins (dont certains sont pas si gamins) vous mettent une bonne grosse dose de surjeu.

Autant certaines idées sont pas folles mais pas ridicules non plus mais l'enchaînement de mauvaises idées du héros fait qu'on a franchement du mal à s'y plonger. Bon et vers la fin, c'est vraiment triste mais on a le droit à des effets visuels… wow … très … heuu … violents pour les yeux. Il aurait mieux valu s'abstenir mais bon le mal est fait.

L'idée de base est pas mauvaise : des gamins qui créent leur propre religion où ils se débarassent des adultes via des sacrifices à une divinité étrange. Lorsqu'ils deviennent adultes ils sont également sacrifiés pour apaiser la bête. Bon c'est cool mais niveau long terme ça marche pas trop comme religion hein.

Bref, leur ville est désormais vidée de tous ses habitants ce qui donne d'ailleurs quelques scènes post-apo plutôt réussies. Mais voilà quand un adulte se fait malmener par des gamins, c'est dur de filmer l'adulte qui se défend réellement. Parceque bon tabasser des gamins, même fanatique, c'est pas trop dans les mœurs et pourtant ç'aurait été la solution efficace.

Bref, la critique de la religion est l'aspect le plus intéressant du film, c'est pas les scènes d'actions ni le jeu, ni les dialogues, ni grand-chose qui sauve le film. Bon en fait si, la musique est bonne je trouve, mystérieuse avec des chœurs d'enfant des synthés stylés. Ça colle plutôt bien. Ouai en fait c'est la musique que j'ai préférré dans ce film.

D'ailleurs petite remarque : à la toute fin du film, dans la dernière minute il y a quelque chose qui sort de nulle part. Tention je vais spoiler un peu !

Là, tout est fini, nos deux héros s'en sortent et ont également sauvé deux mioches des mains de cette communauté. Le héros monte dans la bagnole et là POUF ! Une ultime fervente tente de l'assassiner à gros coup de faucille, on est à 30secondes du générique ! L'homme se débat, parvient à s'extraire du véhicule et boum, un coup de portière dans la gamine. Et ? Et bha il sort de la voiture et part à pied avec ses trois comparses et "The end” dans un silence gènant. Le générique commence à monter on voit encore les acteurs marcher et voilà. Cette petite scène dure réellement 37 secondes. Quelle est la valeur ajoutée de ce truc ? Et pourquoi mettre le générique si tôt avant la musique ? Wow.

Bon, ils ont fait combien de films dans cette série ? 10 !?! Ha ouai ! Hmm chuis ptet maso mais du coup ça m'intrigue d'autant plus. Est-ce que ça vaut le coup ?

Récap 03 : Octobre 2019

Ce mois-ci on change d'heure, ça me perturbe pas tant que ça si ce n'est qu'il fait nuit tôt mais comme il fait encore suffisamment chaud ça me va !

Blog 🔗

Sur le côté j'ai ajouté un texte à côté des icônes parcequ'elles n'étaient vraiment pas parlantes. C'est un peu plus clair comme ça. Je me suis d'ailleurs un peu amusé concernant le lien fediverse pour lui mettre son petit dégradé. J'ai même essayé de le synchroniser un peu avec l'icône qui tourne (tout le monde ne l'avait pas remarqué).

5 petits articles ce mois-ci, j'ai pas trop trop d'idée pour écrire… ça va revenir (?). 12 visionnages, 11 commentaires, 457831 requêtes, 45091 visiteurs uniques, 11.14Go de trafic.

Films 🔗

Seul sur Mars 🔗

Sorti il y a quatre ans, ce gros film de science-fiction tiré d'un bouquin est génial. Le casting, les images, l'ambiance, l'histoire : tout est bien. On ne s'ennuie pas et je me le referrai encore plus tard avec plaisir.

Midsommar 🔗

Chaudement recommandé par Korbak, ce film sorti un peu de nulle part est excellent ! C'est un film d'horreur où le malaise est omniprésent. Gardez un film léger à voir ensuite pour pas vous pendre.

Scanners 🔗

Vous êtes très probablement déjà tombé sur un gif d'un homme dont la tête explose. Bha ça vient de ça. Le film parle de personnes aux capacités surnaturelles et leur traque. Bref, même si le film a vieilli il est sympa à reluquer.

Hereditary 🔗

Avant de faire Midsommar, Ari Aster a fait ce tout premier film. Il est vraiment super. C'est un film d'horreur classieux, avec une lourde ambiance et qui évite pas mal de clichés. Pas révolutionnaire dans son scénar mais vraiment vraiment bien fait et prenant.

HellRaiser 1 🔗

L'origine d'une grande lignée de film (keuf keuf) de films d'horreur. Il pose les bases d'une mythologie mystérieuse et intrigante qui mériterait des bons films. Celui-là est bon malgré son aspect daté et un faible budget.

Carrie 🔗

Je déclare ouvert le marathon des adaptations de Stephen King au cinéma. Ça commence par un classique du film pour ado. Et bha personellement j'aime pas trop. Ça a vieilli aussi bien techniquement, que dans les mœurs et ce rythme … soporifique.

The Shining 🔗

Un de mes films fétiches, si je fais ce marathon c'est juste un prétexte pour revoir celui-ci :-° ! J'ai pas encore vu tous les autres, mais il sera très probablement très haut dans le classement des meilleures adaptations bien qu'il ne soit pas vraiment fidèle à l'œuvre originale. Tout est bien pensé et réalisé dans ce film. Encore !

Creepshow 🔗

Seule adaptation sortie en 1982. Aoutch premier faux-pas : c'est lent, sans grand intéret, sans conclusion, ça empeste le navet. Composé de 5 histoires, une est sympa, deux regardables et deux chiantes. Malgré une note pas dégueu, j'ai trouvé ça chiant. Tiens d'ailleurs, le fiston King a un rôle de gamin un poil sadique ^__^

Cujo 🔗

1983, grosse année avec 3 bons films de Stephen King. Cujo est d'ailleurs le premier à se passer dans une des villes fictives de son univers : Castle Rock. Ici on a le droit à un chien enragé menaçant pour un film tout en tension. Après Creepshow ça fait plaisir d'avoir un bon film.

The Dead Zone 🔗

Encore en 1983 et encore à Castle Rock, ce coup-ci on est dans du surnaturel avec un Christopher Walken clopinant. Bien que posé voir assez lent le film est captivant avec des personnages attachants et une histoire vraiment sympatoche. C'est vraiment tranquile et se laisse voir avec plaisir.

Red Team 🔗

Une petite pause dans le marathon Stephen King. Un film qui pue les vestiaires testosteronés et la guerre froide. Ça tente d'avoir un discours manifestement pro-américain tout en ayant un ptit sous-entendu "ouai mais en fait les américains sont pas non plus top, hein" mais on sent que c'est très forcé. Bref, c'est très moyen et faussement subversif même pour l'époque.

Christine 🔗

Dernier film de 1983 de ce marathon et on finit en beauté avec du Carpenter. Vraiment super film avec tous les éléments d'un bouquin de Stephen King. Jusqu'à présent, des grands réalisateurs se sont succédés et j'ai peur que les prochains films soient plus … rugueux.

Jeux 🔗

Mindustry 🔗

C'est un jeu que j'ai découvert très récemment et qui est fichtrement bien foutu. C'est un parfait mélange de Factorio et de Tower Defense.

L'aspect usine n'est clairement pas aussi poussé que dans Factorio, mais il faudra tout de même parvenir à accumuler certaines ressources primaires pour ensuite les transformer en autres ressources. Il faut gérer l'approvisionnement en énergie tout cela en essuyant des vagues de divers ennemis.

Vous aurez donc dans votre arsenal des tours aux capacités variées. Il vous faudra assurer leur ravitaillement en munitions et pourquoi pas les soutenir avec des bâtiments permettant de les booster, les réparer ou les complémenter.

En plus d'être vraiment cool et bien pensé, le jeu est libre et ne nécessite que java pour fonctionner et est donc dispo sur un peu toutes les plateformes (même mobiles). C'est d'autant plus exceptionnel que le jeu propose un concept original ce qui est tout de même rare pour un jeu libre.

Il propose une campagne qui permet de découvrir les différents concepts progressivement au fil des niveaux, un peu comme un tuto géant mais qui ne vous prend pas par la main pour autant. Une fois la campagne terminée, vous pourrez tester divers niveaux dans 4 modes de jeu différents. Et après vous créerez vos niveaux dans l'éditeur. Voilà c'est super et ça se trouve sur le site officiel qui est leur dépot github.

Musique 🔗

Je me suis mis sur le dernier album de Tool. Et bha … il m'a fallu un peu de temps pour accrocher mais maintenant je l'adore. Fear Inoculum est bien trippant, c'est atmosphérique, précis, ennivrant. C'est parfait pendant que j'écris.

Ça tourne en fond, ça se laisse oublier, on y prête attention quelques instants, on le réoublie. Les longs morceaux avec la basse toujours bien présente sont ponctués d'une voix qui sait ne pas prendre le dessus sur les instruments de musique.

J'ai jamais trop écouté Tool auparavant étant plus habitué au death metal bien puissant, mais je pense que je m'y pencherai dessus. Je pense que ça devrait bien le faire pour s'endormir.

Nuxeries 🔗

Pour le marathon Stephen King, j'ai dû chopper quelques films et trouver des pistes sons, des pistes de sous-titre et tout muxer. Rien de bien transcendant mais très chiant et très manuel. Les sous-titres c'est vraiment foireux.

J'ai également migré mon instance Pleroma sur l'Odroid N2. La migration a été un peu chaotique car j'en ai profité pour migrer de acme-client à acme.sh et j'ai grillé mon nombre de tentatives de challenge et j'ai donc dû patienter une heure. Bref, faut toujours penser à faire un ptit coup sur le staging de letsencrypt quand on est pas sûr que ça fonctionne du premier coup.

Je ne crois pas que ce soit lié à la migration de serveur mais plus à une update globale mais j'avais peté mon instance qui ne pouvait plus envoyer de toots publics. Un ptit coup dans la base de données avec select * from users where info is null; me renvoyait deux lignes qu'il a fallu que je vire pour réparer le truc. Voilà voilà.

Vidéos 🔗

Une petite minute de relaxation et de contemplation. Vol de nuit au-dessus de la péninsule arabique.

Séries 🔗

Je me suis déroulé la Saison 1 de Castle Rock. J'adore Stephen King, à un point où j'ai même lu un de ses livres (je ne lis absolument pas, c'est dire si c'est un exploit). D'ailleurs après la série je me suis commencé un marathon Stephen King.

Du coup là Castle Rock c'est une série originale qui se passe dans son univers (parceque oui c'est tout un univers). Castle Rock est donc l'une des villes fictives où s'est déjà déroulé plusieurs de ses histoires. On retrouve des acteurs ayant tourné dans Ça, dans Carie avec des histoires surnaturelles comme j'aime.

C'est bien fait, joliement filmé, l'intrigue est super. Une grande partie de l'intrigue repose au final sur l'effet Koulechov et ça tient jusqu'à la fin.

Vrac 🔗

Tiens une autre galerie d'images. Ce coup-ci c'est un mix film noir et science-fiction avec un style graphique des plus charmeur. Le projet s'apelle Aurora Noir de Tim Razumovsky.

Complètement différent, un article concernant 4 types de documentation. C'est un sujet qui me touche pas spécialement mais qui au final est intéressant et du coup j'ai envie de refaire une doc concernant les services IRC sur Geeknode. Bref, je suis en train de faire ça, ça sortira d'ici quelque temps, quand je serai à peu près satisfait du résultat.

Pleroma : problèmes de toots publiques

Je viens de passer une semaine avec mon instance Pleroma à moitié petée. Enfin même pas la moitié juste un petit morceau : je pouvais plus envoyer de toots publics.

Les toots à destination des followers uniquement ou les messages privés arrivaient bien.

Étrange, n'est-il pas ?

Bon pas de bol, en utilisant les versions OTP de Pleroma, on a aucun log de base. J'ai donc lancé pleroma de façon à voir les logs à l'écran :

su - pleroma -s ./bin/pleroma start_iex

Et là j'ai tenté d'envoyer un toot pernicieux pour avoir le droit à ce message d'erreur :

ex(pleroma@127.0.0.1)1> 19:18:01.486 [error] Task #PID<0.6188.0> started from PleromaJobQueue.Worker terminating
** (UndefinedFunctionError) function nil.deactivated/0 is undefined (module nil is not available)
    nil.deactivated()
    (pleroma) lib/pleroma/web/activity_pub/activity_pub.ex:70: Pleroma.Web.ActivityPub.ActivityPub.check_actor_is_active/1
    (pleroma) lib/pleroma/web/activity_pub/activity_pub.ex:128: Pleroma.Web.ActivityPub.ActivityPub.insert/4
    (pleroma) lib/pleroma/web/activity_pub/activity_pub.ex:332: Pleroma.Web.ActivityPub.ActivityPub.announce/5
    (pleroma) lib/pleroma/web/activity_pub/publisher.ex:204: Pleroma.Web.ActivityPub.Publisher.publish/2
    (elixir) lib/enum.ex:783: Enum."-each/2-lists^foreach/1-0-"/2
    (elixir) lib/enum.ex:783: Enum.each/2
    (pleroma) lib/pleroma/web/federator/publisher.ex:60: Pleroma.Web.Federator.Publisher.publish/2
Function: #Function<3.57955314/0 in PleromaJobQueue.Worker.maybe_start_job/4>
    Args: []

Et je sais pas vous mais moi ça me parle absolument pas et d'ailleurs Elixir est vraiment exotique à mes yeux (rien que la syntaxe de la conf est étrange je trouve). Du coup je suis allé pleurnicher auprès du salon #pleroma sur Freenode.

Visiblement, ma base de donnée est un poil abîmée.

Donc on s'y connecte :

  • su - postgres
  • psql
  • \c pleroma_prod;
  • select * from users where info is null;
  • Si vous avez des résultats à la commande précédente et qu'il s'agit de comptes distants, vous pouvez (et il le faut)les dégager
  • delete from users where info is null;

Voilà, maintenant la base de donnée est dans un meilleur état. Il ne reste plus qu'à relancer votre instance et c'est repartit, vous allez pouvoir shitposter like a boss.

Holala Chrome a rendu uBlock Origin incompatible !

Hahahahahaa Je me marre.

Il y a un mini-drame en ce moment concernant le fait que Ublock Origin (le bien qu'il faut utiliser) ne peut plus fonctionner sur Chrome. Des gens gueulent parce que bon c'est quand même chiant de plus pouvoir utiliser le meilleur antipub sur son navigateur favori.

Hey ! Mais réveillez-vous !

Vous utilisez le navigateur par la plus grosse boîte de pub au monde !

Faut pas s'étonner qu'ils se démènent pas trop pour faire tourner un truc qui nique leur business.

En utilisant Chrome vous jouez le jeu de la stratégie Google. Leur but est de se rendre partout indispensable en adoptant la fameuse Embrace, Extend, Extinguish.

  • Tout d'abord ils ont aidé le web en proposant un nouveau navigateur innovant.
  • Ensuite ils ont poussé tout un tas de standards et pratiques avec Chrome.
  • Et on passe ensuite dans la troisième phase où ils deviennent clairement hostiles en bridant les fonctionnalités permettant de bloquer les pubs, en tentant d'imposer un sous-ensemble du web qu'ils hébergent eux-mêmes (AMP) et autres saloperies qui sortent régulièrement.

:wq

PS : ouai j'ai oublié de poster l'article, ça fait une semaine qu'il traîne, j'ai raté la vague.

Christine

Dernière adaptation d'une œuvre de Stephen King de 1983 et non des moindres. Aux manettes, le grand John Carpenter. Franchement qu'est-ce qui pourrait arriver de mal ?

Le film commence avec Bad To The Bone, c'est cliché mais finalement est-ce vraiment cliché en 83 alors que le morceau est paru l'année précédente ? Ça en impose sévère.

On a bien les composants d'un Stephen King : un loser maltraité, une machine pas si inerte, un revirement de personnalité, une once de surnaturel, un vieux mystérieux (wink wink).

L'histoire est cool, les persos aussi, les acteurs biens dans le ton, la musique bien synthé de Carpenter fait toujours plaisir. Ce film est vraiment génial. Il est simple mais prenant, sobre mais réussi.

J'aime beaucoup l'effet de la voiture qui se reconstruit d'elle-même. La façon de faire est au final pas si complexe mais visuellement ça rend super bien.

Red Team - Double Détente

Un buddy movie un peu pataud voir lourdingue par moment. Il échoue largement au test de Bechdel (et pas qu'un peu), l'époque n'aidant pas…

Bref, des gros bras, du pan pan du boum boum. On se fout un peu de la gueule des russes mais implicitement on se fout bien de la gueule des amerlocks. Bref, la fin de la guerre froide s'exprime dans tous ses clichés.

Les scènes d'actions ne sont pas spécialement mémorables, l'humour non plus et l'histoire… boarf. C'est très moyen et dispensable.

The Dead Zone

Nous voilà encore à Castle Rock pour une histoire assez surnaturelle. Suite à un accident de voiture (ou ptet même un peu avant, c'est étrange), notre cher Christopher Walken se retrouve doté d'un pouvoir lui permettant de voir le futur ou le passé en d'une personne en la touchant.

Ce film passe tout seul sans qu'on s'en rende compte. C'est très léger même quand il y a une scène d'action, pas une vague. Le rythme posé, les quelques pointes de musiques éparses et le jeu assez fin des acteurs font que ce film est une bonne réussite.

L'histoire est cool. Bref très bon film.

Cujo

Le pitch est assez simple : un bon gros Saint-Bernard se fait becter par une chauve-souris et contracte la rage. Et là, il est pas très content et assez sensible aux sons. Et pouf on bon film.

Le film prend son temps pour poser son histoire. On voit bien le background des persos, les décors toussa, c'est même un poil long à démarrer. Mais, c'est ce qui permet de mieux profiter des scènes de tension par la suite.

Même s'il fait daté, il reste vraiment bien. Le chien joue pas trop mal en plus ! Non je déconne pas en disant ça !

L'histoire se déroule dans la bourgade de Castle Rock dans le Maine. Jolie baraque au bord de la mer visiblement (alors que bon, si je ne m'abuse, il n'est pas censé y avoir de mer à Castle Rock). Certains mouvements de caméra sont assez foufou dont un où la caméra tournoie au centre de la voiture pour filmer tout autour. Jolie performance.

Creepshow

Un film composé de six histoires. Et bha c'est très mouaif.

Les histoires sont à peu près sympa même si au final à chaque fois il manque un truc. Franchement, il n'y a pas de twist, pas de moral, pas de conclusion. À chaque fois on reste sur sa faim.

C'est très nanardesque, avec du latex et du surjeu. C'est long et ça rame pour des histoires sans enjeu.

La seconde est quand même ma préférée. Elle est en plus jouée par Stephen King himself. Il n'est pas meilleur acteur qu'écrivain. Mais le pire c'est que malgré son surjeu d'un personnage simplet, bha en fait on arrive à s'y attacher alors que franchement on s'y attend pas tant que ça.

Ce qui est d'autant plus étrange, c'est que ce film a des avis pas si pourri avec une note globale de 59 sur metacritic ! Mouai.

The Shining

Rhaaalalala mais quel film ! Tout est génial. Franchement c'est top. La musique, les décors, l'ambiance, l'histoire, les acteurs, les jumpscares, le montage.

Je sais que j'en parle souvent mais c'est vrai que pour moi c'est un critère assez important, ce film a pas vieilli : le rythme est toujours bon, les dialogues sont toujours actuels, tout est toujours crédible, les effets spéciaux, les mouvements de caméra. Ce film est toujours classieux et moderne 40 ans plus tard. Surtout qu'il a été vraiment bien remasterisé, la qualité d'image est top.

Il est issu de l'un des rares bouquins que j'ai lu. Et même s'il est loin d'être fidèle, le pitch de base est bien là, il est moins surnaturel mais ptet que tant mieux. Il aurait été probablement difficile de rendre les tribulations avec la chaufferie et les buissons crédible et intéressants.

De nombreuses scènes de ce film sont devenues iconiques :

  • l'ascenceur qui se vide
  • les promenades en tricycle
  • le calin dans la salle de bain
  • les discussions avec ce bon vieux Lloyd dans la salle dorée
  • la ballade dans le labyrinthe
  • les gentils ptits nenfants dans le couloir

C'est un film d'horreur qui commence en mettant direct dans le bain. La scène d'ouverture pourtant basique du trajet en voiture entre Denver et l'Overlook Hôtel dans des décors magnifiques se pose tranquilement. Et là en fait, la musique instaure une ambiance étouffante avec son synthé bien gras et ses sons de ??? heuuu ??? ce sont des voix qui semblent souffrir, ptet des indiens. Enfin je sais pas trop ce que c'est mais c'est vraiment particulier. La petite voiture qui avance se retrouve un peu loin de tout et on sait direct que l'isolement va être un sacré problème. Voilà, il m'en faut pas plus pour entrer direct dans le film, il ne s'est pas passé trois minutes, j'ai pas vu un personnage, pas eu un dialogue que ça y est je suis happé dans le film et là on découvre l'hôtel.

Un point que j'apprécie c'est que bien que le film s'appelle The Shining, on ne sait pas exactement ce que c'est. On ne connait pas l'étendue de ce pouvoir et surtout est-ce que l'hôtel lui-même possède aussi réellement ce pouvoir ? Est-ce que Papa Torrance possède une variante du Shining ou bien est-ce qu'il devient juste fou sous l'emprise du pouvoir de l'hôtel ?

Rhaaaaa que ce film est bon !

Tiens d'ailleurs, petit fun fact, Dick Halloran le gentil cuistot possédant lui aussi le pouvoir du Shining est censé être pote avec les parents de Mike de Ça. (Everything IS Connected !)

Carrie

C'est la toute première adaptation ciné d'un bouquin de Stephen King et ce film est devenu culte. Et pourtant j'aime pas spécialement.

C'est bien filmé avec le Gimmick de la double focale, l'histoire en elle-même est pas mal, les acteurs sont crédibles. Mais qu'est-ce que c'est lent ! Certaines musiques sont vraiment très clichés, on peut difficilement passer à outre.

Et les pouvoirs surnaturels de la Carrie, bon ils sont cools mais bon j'arrive vraiment pas à y croire. Le tuyau des pompiers qui se fait bringueballer au bout d'une ficelle transparente n'est pas vraiment impressionnant. La voiture qui lui fonce dessus mais qui esquive au dernier moment, je n'arrive pas à y croire une seconde non plus. Ce film n'a pas réussi à provoquer la fameuse suspension consentie d'incrédulité.

Et puis le comportement des personnages est choquant. Autant la gamine qui se fait emmerder par tout le monde, c'est pas cool, mais même aujourd'hui c'est malheureusement "normal". Autant la mère, qui maltraite sa gamine (à coup de bible dans la gueule), bon c'est horrible, mais c'est bien un comportement de pervers narcissique doublé d'une couche de fanatisme religieux. Mais par contre, la meuf populaire du lycée, qui se prend des torgnoles de son mec et qui deux secondes plus tard l'embrasse ! WHAAAAT !? C'était vraiment comme ça dans les années 70 ?!

En fait c'est dommage, parceque ce réalisateur a réussi à pondre de supers films et qu'en plus tout le monde place Carrie dans les films cultes mais j'ai eu l'impression de me taper un nanard. Il y avait du potentiel, mais ce film n'a pas réussi à rester moderne et est très marqué années 70. Déçu

Stephking Marathon

Marathon adaptations cinéma de Stephen King

  • Fichier SD VO Fichier SD VO<
  • Fichier HD VO Fichier HD VO<
  • Fichier HD VO + sub EN Fichier HD VO+Sub EN
  • Fichier HD VO + sub EN/FR Fichier HD VO+Sub EN+Sub FR
  • Fichier HD VO/VF + sub EN/FR Fichier HD VO+VF+Sub EN+Sub FR
Année Titre Fichier Avis
1976 Carrie / mouai
1980 Shining / film culte
1982 Creepshow / mouai mouai mouai
1983 Cujo / pas mal du tout
1983 Dead Zone / vraiment cool
1983 Christine / super
1984 Children of the Corn / intriguant mais plutôt moyen
1984 Firestarter / un peu trop basique mais pas pourri : dispensable
1985 Cat's Eye / étonnament bon
1985 Silver Bullet / moyen
1986 Maximum Overdrive / nanard
1986 Stand By Me / vraiment très cool
1987 Creepshow 2 /
1987 Running Man / sympas
1989 Pet Semetary / sympas et fidèle mais pourrait être mieux
1990 Graveyard Shift / chiant
1990 Misery / Les apparences sont trompeuses, il est excellent.
1992 Sleepwalkers / Vraiment bof. Cheapos. trop typé 90'
1993 The Dark Half / Se laisse regarder mais sans saveur. Très Sk-ien
1993 Needful Things / Super histoire, réal moyenne mais supportable
1994 Shawshank Redemption / film culte, parmis les meilleurs
1995 The Mangler / Mais quel nanard !
1995 Dolores Claiborne / Peu connu ce film le mériterait
1996 Thinner / Pourrait être pas mal mais maladroit
1997 The Night Flier / Il aurait pu s'en sortir ce film, il aurait pu.
1998 Apt Pupil / Malgré un casting pas pourri, j'y crois pas du tout
1999 The Green Mile / Wow, un chef d'œuvre.
2001 Hearts in Atlantis / Sympas mais assez peu original
2003 Dreamcatcher / Ptain on est vraiment pas loin du nanr.
2004 Secret Window / Sympatique grâce à son histoire et ses acteurs
2004 Riding the Bullet / Mouai, c'est chiant et molasson et mauvais
2007 1408 / Très sympa avec un bon cast et un surnaturel prenant
2007 The Mist / Sympas mais particulier niveau mise en scène
2009 Dolan's Cadillac / Beurk, c'est chiant et long et peu inspiré
2009 Everything's Eventual /
2012 Willa /
2013 Carrie / Je le préfère à l'original mais c'est pas non plus top
2014 A Good Marriage /
2014 Mercy / Moyen en tout point. Ce film n'a pas vraiment d'intéret
2016 Cell / Nul malgré un cast prometteur
2017 The Dark Tower / Me suis endormi parceque … c'était … meh
2017 It /
2017 Gerald's Game / Vraiment excellent sur une base simple
2017 1922 /
2018 The Doctor's Case /
2019 Pet Semetary / Très décevant. Au final pas meilleur que son prédécesseur
2019 In The Tall Grass / Ça passe, ça reste un film d'horreur basique
2019 Doctor Sleep / Pas aussi bien que le premier mais pas dégueu non plus
2022 Firestarter / Meilleur que l'original de 84 mais quand même pas ouf
2022 Mr Harrigan's Phone / Bon départ puis ça tombe à plat
2023 The Boogeyman / Très convenu, sans surprise, insipide mais pas mauvais non plus

Universal Movie Database

Franchement l'état actuel du partage de culture est bordélique. Si on est un peu exigeant c'est galère de trouver ce que l'on veut précisément.

Chopper un film un peu ancien et peu populaire, dans une qualité vidéo pas dégueu, avec une/des pistes audio dans la langue qui convient dans une bonne qualité et par-dessus on rajoute des sous-titres sans faute d'orthographe, bien synchronisés et dans les/la langue voulue c'est parfois une galère sans nom. Si, par-dessus, on espère trouver ça avec des chapitres et les métadonnées bien renseignées c'est mission impossible.

Il faut se coltiner ça à la main.

Imaginez : 🔗

  • Un site qui indexerait tous les films avec leurs différentes éditions (versions longues, nouveau cut, remaster…).
  • La mise à disposition d'un flux vidéo de très bonne qualité dans différents codec (h264,h265,av1) et quelques résolutions (720, 4k).
  • La mise à disposition des flux audio dans toutes les langues ayant été doublées dans divers codecs (mp3, ac3, opus, atmos).
  • La mise à disposition des sous-titres dans toutes les langues (sans faute dû à l'OCR) toujours synchrones.

On aurait alors un site de référence consignant tout ce contenu en assurant leur cohérence. L'utilisateur n'aurait plus qu'à piocher les différents flux et les muxer (les assembler dans un seul fichier) à la lecture (ça ne demande quasiment aucune ressource et se fait en quelques secondes) dans le format qui lui convient (webm, mp4, mkv).

On simplifierait la vie de tout le monde. On stopperait la duplication actuelle du contenu qui se retrouve en multiples versions quasi-identiques éparpillé partout. On s'assurerait d'avoir toujours les meilleures versions du contenu (si une nouvelle version en meilleure qualité est disponible, elle remplacerait la version proposée jusque-là).

Tout ce site pourrait être un point de centralisation des recherches mais ne serait pas nécessairement un point unique d'accès : il pourrait être distribué à plusieurs niveaux. On pourrait effectivement distribuer ces infos via une DHT, une blockchain pour être moderne ou juste par IPFS.

Le contenu en lui-même pourrait se distribuer via torrent voir HTTP ou tout autre protocole.

Et le pire dans tout ça, c'est qu'il serait même possible de rendre ça légal (hahaha je me fait rire, des ayants droits s'entendre ensemble ?!) si sur cette plateforme les contenus étaient envoyés (suite à paiement/abonnement) auprès des ayants droits des différentes sources. Il s'agirait d'un méta-catalogue rassemblant toutes les productions vidéos, les gratuites, les payantes et les fournisseurs seraient rémunérés en fonction de leur contenu.

Bon je vous cache pas que la version pirate gratos m'attire plus mais ce système avec une licence globale ou un prix correct m'attirerait bien.


Il fut un temps où Netflix s'approchait de cette plateforme de rêve. Mais le morcellement du marché de la VOD avec tous les nouveaux acteurs souhaitant leur part du gâteau fout tout en l'air.

On se retrouve avec quinze plateformes avec des catalogues plus ou moins étendus, des solutions techniques différentes, des abos différents, des applis qui se multiplient. On perd l'intéret du point unique universel.

Bref, je sens que seul la piraterie pourrait créer une telle plateforme.

Hellraiser 1 : Le Pacte

Le meilleur épisode d'une saga maudite. Cet épisode fondateur pose les bases d'une mythologie que j'affectionne particulièrement. Bien que la très grande majorité des films de cette saga soit des merdes parfois nanardesques parfois juste nulles il n'en reste pas moins que l'univers est super intéressant.

Le film est très typé fin 80 dans le look des personnages et le jeu des acteurs est vraiment … bof voir à côté de la plaque. Les décors sont plutôt basiques mais la musique est vraiment cool : très atmosphèrique avec un thême qui participe en grande partie à l'ambiance intrigante surnaturelle.

Les effets spéciaux c'est du quitte ou double, certains sont vraiment bien réussi grâce à du maquillage de folie (coucou Franck) d'autres font très latex cheapos. J'en remet une couche mais la scène où Franck revient avec le plancher en panique, les fumées, les clous et le corps… wow wow wow ça m'en met plein les mirettes.

Et bien entendu le design des cénobites est iconique. Chaque film a sa fournée bien à lui avec toujours quand même Pinhead. L'ambiance malfaisante, froide, avec les chaînes qui pendent du plafond, les piliers maudits… wow. Ça c'est l'apothéose de l'ambiance horrifique fantastique.

Et même les lieux qui devraient être rassurant (la maison, l'hopital…) sont aussi bien glauques ici.

Bref, malgré ses défauts dû en grande partie à son budget minuscule et son âge, ce film est génial. Par contre ne vous aventurez pas trop dans les suites, chaque épisode supplémentaire prend une part de votre âme.

Hereditary

J'ai vraiment beaucoup aimé Midsommar du coup il me fallait voir le premier film d'Ari Aster. Et bha il est encore mieux.

Celui-là est un peu moins dans le malaise et plus dans la peur viscérale.

Wow, la gamine jouée par Milly Shapiro est quand même overcreepy. Sans dec, elle est vraiment dérangeante au point où je me suis demandé si elle n'était pas le sujet du film au tout début. Mais … bha en fait non.

C'est une version bien plus sérieuse et moins Sam Ramyesque de Jusqu'en enfer. Ça débute comme un drame chiant. Puis vas-y qu'on te remet une couche bien grasse de drame par-dessus. C'est seulement après que le film va devenir intrigant et horrifique teinté de surnaturel.

La musique est globalement assez discrète mais les vrombissements dans le fond c'est vraiment un moyen simple et toujours efficace pour ajouter de la tension. On s'attend régulièrement à un bon gros jumpscare qui tâche mais que nenni. Ce film a trop de classe pour se permettre d'en mettre.

Le rythme peu soutenu laisse bien le temps à l'atmosphère à s'imposer à vous. Et il restera encore une part de mystère même à la fin du film.

J'attendrai son prochain film avec impatience !

Le mot de passe Unix de Ken Thompson

Cette histoire est toute fraîche. Elle est apparue sur le blog de Leah Neukirchen le 09 Octobre 2019 (version en cache local).

Je vous en propose une traduction avec bien entendu l'accord de son auteur.


Aux alentours de 2014 je suis tombé sur un fichier /etc/passwd dans les sources de BSD3 contenant les mots de passes des vieux de la vieille tels que Dennis Ritchie, Ken Thompson, Brian W. Kernighan, Steve Bourne et Bill Joy.

Comme l'algorithme crypt(3) basé sur DES est bien connu pour être assez mauvais (et limité à maximum 8 caractères), j'ai pensué qu'il serait amusant de cracker ces mots de passe.

Les outils les plus connus pour ce genre d'exercices sont John et Hashcat.

Rapidement, je suis parvenu à cracké la majorité de ces mots de passe, qui pour la plupart étaient plutôt mauvais. (Curieusement, Bwk utilisait /.,/., qui sont relativement simple à taper en Qwerty.

Malgré tout, le mote de passe de Ken résistait à mes assauts. Même une recherche exhaustive de toutes les combinaisons de lettres minuscules et de chiffres prirent plusieurs jours (c'était en 2014) sans résultat probant. Sachant que l'algorithme fût développé par Ken Thompos et Robert Morris, je me demandais ce qu'il se tramait. J'ai d'ailleurs réalisé à ce moment que contrairement à d'autre méthode de hash (comme NTLM), crypt(3) s'avérait plus long à craquer (probablement dû à un manque d'optimisation).

Avait-il réellement utilisé des majuscules ou des caractères spéciaux ? (Une recherche bruteforce exhaustive sur toutes les combinaisons sur 7bits prendrait plus de 2 ans sur un GPU moderne.)

L'histoire est revenue sur le tapis plus tôt ce mois-ci sur la mailing list The Unix Heritage Societyj'y ai partagé mes résultats ainsi que ma frustation à propos de ce dernier mot de passe résistant.

C'est alors qu'aujourd'hui le mystère est levé par Nigel Williams :

From: Nigel Williams

Subject: Re: [TUHS] Recovered /etc/passwd files

ken is done:

ZghOT0eRm4U9s:p/q2-q4!

took 4+ days on an AMD Radeon Vega64 running hashcat at about 930MH/s during that time (those familiar know the hash-rate fluctuates and slows down towards the end)

Il s'agit d'un mouvement d'échec en notation descriptive. Il s'agit d'une ouverture plutôt classique. Cela correspond bien au fait que Ken Thompson est un grand amateur et même joueur d'échec sur ordinateur.

Je suis très content que ce mystère ait pu être percé et la réponse me satistfait.


Voilà, cette histoire est vraiment cool. Déjà, rien que trouver un fichier passwd avec tous ces utilisateurs dans un seul endroit ça parait fou. Ces gens sont des légendes de l'informatique (et du Libre).

Certains de ces mots de passe sont plus complexes que la majorité des passes qui leakent actuellement alors qu'ils avaient des contraintes bien pourris (max 8 caractères sur de l'ascii simple).

La galère pour les billets du Hellfest 2020

Et voilà, aujourd'hui à 12h tapante, le Hellfest a mis en vente ses billets. Autant dire que ça a été la cohue. Du sang et des larmes !

Sans surprise le site ouaib a été pris d'assaut et a souffert.

À 12h tout le monde s'est jeté sur le site. Même en étant un peu en avance il y a eu une file d'attente. Et malgré la file d'attente ça a été très erratiques.

Pour tenter de faire durer le truc, l'équipe du HellFest a choisi de limiter le nombre de vente à 2 billets par commande. Pas de bol j'en avais besoin de 3+1.

11h50 🔗

On s'est donc mis à 4 à ouvrir la page, en communiquant via SMS pour savoir où on en était dans la file d'attente. Pour le moment on a juste le droit à un petit compte à rebours. Les logs du serveur doivent commencer à défiler à vitesse grand V.

12h00 🔗

Quand on ouvre la page, on nous indique un numéro de place dans la file d'attente. On a eu du 700, du 6000, du 7500 et du 22000.

Il y a environ 50 000 visiteurs par jour, donc on peut estimer à au moins 22 000 pass 3 jours… “ça devrait le faire”. On croise les doigts. Les SMS fusent dans tous les sens.

Là celui ayant commencé à 700 arrive logiquement le premier à la place numéro 1 ! Wouhou l'excitation monte. Il se passe plus rien O__O Qu'est-ce qu'on fait ?!

On patiente et là PAN. Erreur 504.

12h02. 🔗

Bon. Du coup on fait quoi ? F5 ?

Allez ! Pan on repart en file d'attente sur ce PC, en 46 000 position. Aoutch ! Ça colle beaucoup moins avec notre petite estimation à l'orteil mouillé.

 

Je suis chanceux, c'est à mon tour d'être en position 1. Et hop j'ai de la chance la sainte page où je choisis mes billets. Je vois qu'il y a un pack billets uniquement et un pack billets+tshirts.

Je tente la feinte : 2 billets + 2 billets tshirts. BUBUUUU. Le site est pas con et m'indique poliement que je ne peux vraiment prendre que deux billets.

Bon je prends, je paye.

12h12 🔗

Un peu rassuré, il en manque plus que deux.

Je rouvre un onglet pour me remettre en file d'attente. Wow me voilà 73000.

Mes comparses avancent petit à petit dans la file. Mais l'horreur commence à se produire : le compteur de file d'attente ne bouge plus ! Et là si tu fais F5, tu repars tout en haut de la file.

Dès que ça se coince on se rouvre un onglet et on recommence. L'aiguille tourne ça s'annonce difficile. Le +1 parvient à se prendre son billet mais par manque de synchro (ouai on a été vraiment mauvais sur le coup), il ne prend qu'un billet au lieu de 2. 12h17 il ne nous manque plus qu'un billet.

On est tous en lice. Avec des onglets avec le compteur qui se bloque plus ou moins tard.

J'en suis à 5 onglets simultannés (j'ai pas le cœur de les fermer). Quand on commence la file d'attente on débute désormais dans 120 000. La tension ne redescend pas et c'est un début d'angoisse qui commence à naître.

On a tous des onglets qui descendent descendent descendent puis plus rien. Et les erreurs 500 s'accumulent.

12h47 🔗

On se rapproche de 13h, quand on recommence la file d'attente on est désormais dans les 300 000. Par chance ça baisse relativement vite par paquets de 1000. Parfois on gagne 200 000 places d'un coup (un serveur qui purge sa file complète ?).

Et c'est là que le miracle se produit. Un de mes 8 onglets de file d'attente coincé se retrouve comme par magie sur la page de sélection de billet ! O____O

Wow ! J'aurai réussi deux fois ?!

Bon je sélectionne le billet, suivant. Ça moulinne. Moulinne. Erreur 500 Weezevent blabla.

Au lieu de faire F5, je fais le bouton précédent. Je retombe bien sur ma page (surement en cache car c'est instantanné). Je refais la manip.

Le navigateur timeout carrément, même pas une page web envoyée par le serveur. back manip mouline

On répète tout ça une bonne cinquantaine de fois. Chaque fois avec un peu moins d'espoir. Toujours en ouvrant de nouveaux onglets à chaque fois que le compteur s'arrête.

13h05 🔗

Je commence à me dire que cet onglet foiré qui est revenu à la vie c'était ptet juste le navigateur qui a récup le cache de la première commande. Le twitair du Hellfest déborde de commentaires de malheureux qui se plaigne de pas parvenir à acheter. Visiblement beaucoup de gens ne sont pas très téméraires et capitule au bout d'un essai.

Vous voulez pas y aller ?

13h25 🔗

Bref, on est toujours 4 à marteler le site (gentiement, hein, on utilise pas d'outil spécifique non plus). Et là mon pauvre onglet revenu à la vie parvient enfin à rejoindre la seconde étape !

Paiement.

Pfiouuuuu !

J'ai enfin cet ultime billet. Le soulagement. Le sourire. La joie.

13h30 🔗

Sur IRC d'autres personnes arrivent également à prendre leur billet à peu près en même temps. Weezevents auraient-ils réussi à débloquer la situation de leur côté ?

Bref, des sites de revente listent déjà des billets à 1300… Rhaaa les crevards.

Une galère encore pour l'an prochain ? 🔗

Des solutions techniques existent pour rendre l'expérience plus supportable. Déjà bloquer les bots avec du captcha ?

Ensuite une gestion de la file d'attente un peu moins étrange pourrait être mis en place. Certaines personnes se sont même retrouvées à perdre des places dans la file au lieu d'en gagner.

Avec l'avènement du cloud toussa toussa. Ne pourraient-ils pas prendre quelques machines supplémentaires pendant les quelques nécessaires ? Ça ne devrait pas être bien compliqué.

Bon je vais pas râler plus que ça, j'ai réussi à avoir tout ce que je voulais mais c'est clairement pas le cas de tout le monde.

Scanners

Scanners a vieilli. C'est triste à dire mais c'est dur de le regarder sans se le dire malheureusement. J'ai du mal à mettre parfaitement le doigts dessus mais le déroulé de l'histoire me perturbe. L'enchaînement scénaristique me semble parfois plutôt étrange.

Le film est quand même super cool. Ses effets spéciaux pratiques sont vraiment super (la fameuse tête qui explose) et malgré leur âge restent franchement classe. L'affrontement final est vraiment sympa aussi mais c'est ptet parceque Michael Ironside a une allure démente avec son trou de balle sur le front.

C'est marrant de voir l'informatique dans ce film avec son ordinateur, ses terminaux, son piratage via le téléphone. C'est étrangement moderne et «réaliste» pour un film dont ce n'est pas le sujet principal.

Bref, le film est pas trop long et se laisse regarder.

Seul Sur Mars

À sa sortie il m'avait fait vraiment de l'œil : Ridley Scott qui repart dans l'espace mais pour de la science pas trop fiction. Pas d'alien ici mais de la survie crédible.

Un pauvre astronaute qui se retrouve abandonné par son équipe sur Mars, tout seul (c'était pas intentionnel).

C'est un sacré débrouillard qui va chier de la science pour tenir bon. Il lui faut trouver de quoi se nourrir. Il lui faut de quoi communiquer.

J'adore. J'imagine que tout n'est pas 100% réaliste mais c'est bien crédible à mon niveau. La réalisation est très propre et pas fofolle au point d'avoir presque l'impression de regarder un docu-fiction. Pas trop de musique (en dehors de la disco intra-diégètique), biensûr il y a des effets spéciaux numériques mais c'est pas fait de sorte à en jeter. C'est sobre et propre.

Le casting est vraiment impressionnant, là où ils auraient pu foutre du second couteau voir du figurant, ils ont sorti de la star. On ne s'ennuie pas grâce aux ellipses narratives qui arrivent aux bons moments.

Même quatre ans après sa sortie en second visionnage je ne me suis pas ennuyé à subir de la redite. Le film évite de jouer au larmoyant, il tombe pas dans la surenchère d'action, tout est bien dosé.

Merci Ridley pour ce super film.

Récap 02 : Septembre 2019

La France se réveille avec la rentrée, les routes s'engorgent, les températures s'apaisent, la pluie se généralise.

Blog 🔗

Bon après le récap du mois dernier je me suis dit que je pourrai garder une trace des avis des films que je mate. J'ai donc pas mal fait mumuse avec Hugo et maintenant je tenterai de publier les avis sur les films que je pourrai mettre à jour facilement en cas de revisionnages. J'hésite à ouvrir les commentaires sur cette section…

Ce mois-ci il y a eu 4 articles, 12 visionnages, 42 commentaires, 483204 requêtes, 42895 visiteurs uniques, 12,65Go de téléchargement.

Films 🔗

Kiss Kiss Bang Bang (2005) 🔗

Le brouillon de The Nice Guys avec Robert Downey Jr et Val Kilmer qui partent dans une enquête biscornue. C'est bien mais pas top. Je l'avais déjà vu et je me rappelais pas de l'histoire, juste que c'était sympa. Bha je pense que j'en garderai le même souvenir.

Men In Black 4 : International 🔗

Fraîchement sorti et étant un amateur de Men In Black je voulais le voir. Bon, aurevoir le casting du début et bonjour les nouveaux. Je n'en attendais pas grand-chose, mais je m'attendais à pire. Cet épisode sera très probablement vite oublié.

The Dead Don't Die 🔗

Sortie en juin, je n'avais vu que l'affiche traîner dans la rue avec un sacré casting à l'affiche. Bill Murray et Adam Driver sont deux flics dans un bledaillon ricain. Au bout d'une heure chiante les zombies arrivent dans le film et … ça reste tout aussi chiant. Ce film est frustrant et mou et inintéressant et l'humour est trop éparse pour sauver le tout. Un joli gâchi.

Eraser 🔗

C'est à mon sens d'un des films qui annonce la fin des gros films d'actions des années 80/90 avec Schwarzy. Il est tout plein des clichés qui vont avec ce style de films. Le revoir une fois tous les vingt ans est le bon rythme (pas plus).

Y-a-t-il Un Pilote Dans L'avion ? 🔗

Une comédie culte des années 80. Même si certains gags sont très limites désormais, ça reste globalement très drôle. Un nouveau gag toutes les trente secondes, des jeux de mots permanents. Il est pas culte pour rien.

Mad Max : Fury Road 🔗

Le meilleur film des années 2010. Tout est bien, musique, univers, acteurs, décors, enjeux, message. Celui-là je le remate très régulièrement. J'ai eu le droit à une séance 4DX avec siège dynamique, effets à la con et tout, c'était éprouvant tout de même.

Ça : partie 1 🔗

Par un concours de circonstances, au lieu de voir la partie 2 je suis tombé sur la partie 1… Toujours est-il que ce film est excellent. Le réalisateur a sacrément bien géré son coup en faisant l'un des meilleurs films d'horreur. J'aime beaucoup les Stephen King et celui-là est parmi les meilleurs.

Y-a-t-il Enfin Un Pilote Dans L'avion ? 🔗

La suite en moins bien. Autant le premier est vraiment à voir, celui-là on peut s'en passer. C'est quand même drôle bien que parfois lourdeau.

Ça : partie 2 🔗

Bon je suis tout de même parvenu à voir cette seconde partie. C'est agréable de retrouver ces personnages même si j'ai perdu pas mal d'empathie envers leurs versions adultes. Bien que moins flippant et plus fantastique, ce film est clairement très bon.

Iron Sky 2 : The Coming Race 🔗

Le premier était vraiment drôle et assez unique à l'époque. Sa suite est plus pataude même si ça se laisse regarder. C'est limite bancal à deux doigts de tomber dans le lourdingue mais ça se maintient quand même grâce en partie à sa technique pas ridicule (les effets spéciaux sont quand même bluffant pour une production de ce type).

Apocalypse Now 🔗

Quarante ans plus tard je découvre enfin ce film (dans sa version redux de 2001). Le visionnage est vraiment agréable même si j'ai été un poil déçu par la fin. Ce film est vraiment classe avec son feeling des films sans CGI aux décors naturels et tout. Il mérite son statut de film culte.

X-Men : Dark Phoenix 🔗

Et bhé, le casting ne parvient pas à sauver ce film. C'est chiant, on s'emmerde avec des vilains sortis de nulle part et sans background. Meh pourtant j'aime bien les X-Men…

Musique 🔗

Des morceaux posés ce mois-ci. Pas vraiment de découverte.

Blade Runner Blues - Vangelis (1982) 🔗

J'aime beaucoup Blade Runner pour toute son ambiance et c'est en grande partie grâce à sa BO de Vangelis. Ce morceau est probablement celui qui résume le mieux la BO. Il en existe des versions 10h sur youtube. En fond c'est excellent : écouter.

Eminence Front - The Who (1982) 🔗

Tiens c'est de 1982 aussi (je savais pas avant de le wikipédier). Ce long morceau pourrait durer deux heures et accompagner de long voyages en voitures avec un coucher de soleil voir de nuit. On le démarre puis on oublie qu'il tourne et d'un coup on reprend conscience qu'il est encore là. C'est la fin de la première partie du groupe qui se séparra après ça. Quoi qu'il en soit, passez-le régulièrement dans le fond : écouter

Bass Attack (Sonic6) - Sonic Mayhem (1999) 🔗

Ce morceau provient de la BO de Quake 3 (le meilleur des Quake). Il est assez calme avec des sonorités très électroniques et distordues. En musique de fond quand on se concentre ça passe très bien : écouter

Nuxeries 🔗

Matrix 🔗

J'ai migré du plugin matrix.lua vers matrix.py pour Weechat. L'ancien n'était plus maintenu alors que le nouveau se veut plus complet et plus à jour. Par contre il a fallu installer pas mal de dépendances mais j'y gagne en confort au final.

Autocomp.sh 🔗

Long story short : j'ai voulu faire un peu d'autocomplétion dans un script shell. Bref j'y ai passé un peu de temps mais ça fonctionne pas mal, voici l'allure du truc :

autocomp.sh
#! /bin/sh

line=""
IFS=''
nb_entered_chars=0
while read -r -n1 char
do
  prev_completion="$tmp_completion"
  ans_count="$(grep ^$line$char /usr/share/dict/words -c)"
  tmp_completion="$(grep ^$line$char /usr/share/dict/words -m 1)"

#  printf "$green |$ans_count|$nc"

  case "$char" in

  "	" )
    completed="$prev_completion"
    break
  ;;
  "" )
    completed="$line"
    break
  ;;
  *)
    line="$line$char"
    nb_entered_chars=$(($nb_entered_chars + 1))
  ;;
  esac

  if [ "$ans_count" -lt 100 ] && [ "$ans_count" -gt 0 ]
  then 
    tput sc
    printf "$(tput dim)"
    grep "^$line" /usr/share/dict/words | while read item
    do
      printf "${item:$nb_entered_chars} "
    done
    printf "$(tput sgr0)"
    tput el
    tput rc
  fi

done
stty echo

echo "Tu as tapé $line completé en $completed"

Jeux 🔗

Project Zomboid 🔗

Ça fait des années que je m'y intéresse de très loin mais là, suite aux vidéos du Cygne Noir, j'ai craqué. Je ne savais pas qu'il y avait du multi mais ça m'a convaincu du potentiel énorme de ce jeu.

C'est un donc un jeu de survie assez réaliste où il faudra se nourir, boire, se trouver un abri, subvenir à ses besoins pour survivre dans le froid. Ça se déroule en 1993 sur une très grande map inspirée d'un coin des USA. Mais pas de bol, il y a une épidémie de zombie et on est donc seul(es) survivant(es).

Déjà, sans aucun mods, le jeu propose déjà beaucoup de contenu. Mais il existe en plus des mods et des maps supplémentaires qui apparemment peuvent vraiment ajouter énormément de contenu. Pour l'instant je n'ai testé que le mod Hydrocraft qui rajoute énormément d'objets, crafts, actions. Je débute vraiment avec ce mod.

Le jeu est assez punitif mais toujours juste : si vous faites une connerie (partir de nuit, avec de l'équipement en piteux état) vous risquez de perdre quelques points vie, voire de chopper une infection de zombinite… À vous de choisir un mode de vie urbain où vous pillerez les habitations et les magasins pour récolter ce dont vous avez besoin, ou si vous préferez, établir votre campement loin de la civilasition (et donc des zombies) dans une forêt où vous récolterez des baies/champignons en gêrant votre potager et en pêchant à l'occasion.

Le jeu est en early access depuis 8 ans et le sera encore très longtemps. Mais après tout c'est pas vraiment gênant, c'est un jeu-service en constante évolution et bien que non fini est tout de même stable. Par contre son rythme de mise-à-jour est vraiment lent (une version majeure par an).

La version 0.41 devrait bientôt sortir et apporter pas mal d'améliorations notamment graphiques et du contenu également.

Guacamelee 2 🔗

J'avais adoré le 1 et @dashie m'a offert le 2 (merci beaucoup !). Malheureusement cet épisode n'est pas disponible officiellement sous Linux contrairement au premier.

Je ne l'ai pas encore fini à 100% mais je m'éclate. Il est vraiment super à jouer : c'est un Metroidvania 2D assez fun se déroulant dans le Mexiverse.

C'est la suite immédiate du premier et rien que là on sent que les devs sont très doués : les premières minutes du 2 nous font rejouer les dernières minutes du précédent mais avec une difficulté quasi nulle. Ça permet de se remettre direct dans le bain, faire un tuto contre un boss. C'est vraiment bien amené.

Le jeu regorge de détails montrant le talent des devs ainsi que leur auto-dérision.

Le gameplay est assez exigeant mais le jeu n'est vraiment pas punitif. Quand vous mourrez, vous reprenez tout de suite sans attendre une seconde, sans menu sans rien. Ça permet de prendre plus de risque et de jouer plus dans le flow.

Il faut y jouer à la manette et je suis vraiment pas doué à la manette. Et là tous les boutons sont utilisés pour faire des attaques spéciales, pour déphaser le monde, pour se changer en poulet (oui oui), pour planer, pour se projeter. Bref, je galère à appuyer sur la bonne touche mais j'imagine que c'est un peu voulu et qu'il faut le temps de s'y habituer.

Certains challenges sont vraiment ardus et demandent de la précision, du timing, du réflexe et même un peu de réflexion.

Par rapport au premier, les graphismes sont toujours aussi colorés mais là ils ont rajoutés des effets bien sympas de bumpmapping, parallax mapping et d'éclairages dynamiques (en 2D, oui) et ça rend vraiment pas mal. Les décors sont très stylisés et le Mexiverse est vraiment une super trouvaille avec ses Luchadors, ses poulets, ses calaveras et son Guacamole sacré.

Vraiment dommage qu'il n'ait pas eu de version native nunux. Je trouve quand même qu'en mode normal c'est tout de même assez court : on récupère très vite de nouveaux pouvoirs, il y a au final assez peu de donjons et le hub entre les donjons est parcouru assez vite. De souvenir le premier était plus long.

Web 🔗

Un nouveau blog vient d'ouvrir : Dreads Unlock avec maintenant deux articles. Ça parle d'informatique et de son éthique. Je l'ai rajouté au blogroll.

Vidéos 🔗

Une ptite connerie qui m'a bien fait rire.

Vrac 🔗

J'ai découvert par hasard Dan Mumford qui est un artiste qui fait des nimages toutes mimi. C'est du dessin numérique (sous Photoshop apparemment) avec un style que j'apprécie vraiment. Il joue beaucoup sur les couleurs c'est superbe. Ça me donnerait presque envie de me faire un fond d'écran. Il a une jolie galerie.

Apocalypse Now

Pour fêter les 40ans de la sortie du film (un peu en avance) j'ai voulu découvrir ce film.

L'intro avec This is the end des Doors est déjà super. J'étais convaincu dès la première minute du film.

Le malaise est total au début, le Capitaine qui est complètement HS, quand on lui attribue sa mission tout est fait en sorte pour que ce soit dérangeant avec des gros plan qui bougent sur de la bouffe aux couleurs dégueux.

Ce pauvre Martin Sheen semble malmené tout le long du film. C'est crade, immoral, rempli de tarés, ça semble étouffant, des cadavres de partout. Ça fait pas rêver.

La palette de personnages est bien enterprêtée et les décors sont magnifiques. Comment ce film n'a pu coûter que 30 millions ?! Le même film aujourd'hui coûterait trois fois plus, dégobillerait d'effets numériques de partout. Là c'est vraiment viscéral.

Le tournage a dû être un calvaire mais le résultat est bluffant. En fait j'ai beaucoup aimé tout le film sauf la fin quand on rencontre enfin Marlon Brando.

spoil Je sais pas pourquoi mais on nous survend le côté mystique et complètement taré du personnage et quand on le voit. … Bha… Ouai il est un peu allumé mais je n'arrive pas à croire qu'il puisse avoir une aura telle qu'il parvienne à embrigader ses militaires mais aussi ses autochtones.

Ça m'a direct sorti du truc. Les gens parlent pas sa langue et se font massacrer par des ricains et lui en déclamant trois poêmes et demi pouf ils les rallient à sa cause et leur insufle toute une mythologie au point d'être un prophète ou connerie du genre ? mwé

Bref.

Franchement en dehors de sa toute fin, le film est franchement chouette. J'ai ressenti cette galère aussi dans The Lost City Of Z.

X-Men : Dark Phoenix

J'aime bien les personnages des X-Men même si certains sont un peu nunuches ou sous-exploités. Cet opus est vraiment pas terrible. On se fait chier.

Sérieusement, l'histoire est bateau, c'est joliement fait mais c'est vraiment pas palpitant. Aucune empathie ne ressort de ce film. C'est ptet moi mais la Sophie Turner me laisse toujours de marbre : pour jouer les pleurnicheuses elle est forte mais pour jouer un personnage à la puissance démentielle … bha elle vaut pas chipette.

Les méchants de l'histoire, on sait pas trop d'où ils sortent et pourquoi ils sont là. On nous ressort pour la millième fois l'opposition entre Magnéto et Roulette qui n'avance pas. Et puis, avant même le film la continuité était déjà très bordélique avec tous les films de la saga mais là ça va pas aider en crevant Raven…

Bref, c'est gentil mais non merci, je vais devoir me rematter Days Of Future Past qui reste le pinnacle de la série (et qui même hors de la série est vraiment un excellent film). Ici, on ne fait que se taper des scènes de baston sans grand intéret et même Magnéto n'arrive pas à péter la classe.

J'attendais rien de ce film (en fait si je voulais voir un déchaînement de puissance de la part du Phoenix) et je n'ai rien eu.

Déploiement Hugo

Je génère mon blog avec le logiciel Hugo directement sur mon ordi. Un site ouaib c'est au final qu'un ensemble de fichiers textes et des images en plus.

Ça fait maintenant deux ans que j'utilise Hugo. J'ai désormais dépassé la phase de découverte et je suis passé à une utilisation un peu plus avancée. J'ai un peu changé ma façon de l'utiliser.

Du coup à chaque fois que je rédige un nouvel article voilà ce qu'il y a à faire :

  1. Création de l'article : hugo new posts/super-article/index.md
  2. Édition du fichier : kak content/posts/super-article/index.md
  3. Ajout des éventuelles illustrations : cp /une/image.jpg ~/www/content/posts/super-article/
  4. Ajout des fichiers dans git : git add content/posts/super-article
  5. Commit dans git : git commit -m "[POST] publication : super-article"
  6. Pousser les modifs sur le dépot git : git push
  7. Générer les miniatures : thumbnailer.sh ~/www/content
  8. Générer le blogroll : openring/openring.sh
  9. Génération du site en lui-même : hugo
  10. Compression des fichiers textes en gzip : static-compress -c zopfli -e gz …
  11. Compression des fichiers textes en brotli : static-compress -c zopfli -e br …
  12. Transfert du site fr vers le serveur web : rsync -av ~/www/public/fr/ user@serveur:/destination/fr
  13. Transfert du site en vers le serveur web : rsync -av ~/www/public/en/ user@serveur:/destination/en

Bon c'est des ptits trucs simples mais en gros les étapes 6 à 13 sont toujours les mêmes avec aucune intervention nécessaire. Du coup j'ai automatisé tout ça.

Dans git, on peut lancer des scripts automatiquement lors de certaines actions, on appelle ça un hook. Du coup, dans le hook qui s'exécute lors d'un push j'ai mis toutes les actions de 7 à 13. Comme ça, lors du git push elles sont toutes lancées, je n'ai plus rien à faire.

Ça évite d'en oublier une, de se planter sur la syntaxe ou autre connerie du genre.

Pour faire ça, il suffit d'éditer le fichier .git/hooks/pre-push (qui se trouve à la racine de votre repo) et d'y mettre tout ce que vous souhaitez et c'est tout bon.

Les scripts en question 🔗

Tout d'abord le hook qui lance un peu tout.

.git/hooks/pre-push
/usr/local/bin/thumbnailer.sh /home/lord/www/content
/home/lord/www/openring/openring.sh
/usr/bin/hugo
static-compress -c zopfli -e gz -j 16 "/home/lord/www/public/**/*.svg" "/home/lord/www/public/**/*.html" "/home/lord/www/public/**/*.csv" "/home/lord/www/public/**/*.css" "/home/lord/www/public/**/*.txt" "/home/lord/www/public/**/*.xml"
static-compress -c brotli -e br -j 16 "/home/lord/www/public/**/*.svg" "/home/lord/www/public/**/*.html" "/home/lord/www/public/**/*.csv" "/home/lord/www/public/**/*.css" "/home/lord/www/public/**/*.txt" "/home/lord/www/public/**/*.xml"
rsync -av /home/lord/www/public/fr/ www@n2:/var/www/lord.re/.
rsync -av /home/lord/www/public/en/ www@n2:/var/www/lord.re/en/

Ensuite le script de génération des miniatures qui me sert aussi globalement et pas uniquement pour le blog.

/usr/local/bin/thumbnailer.sh
#!/bin/sh

check_replace(){
# Si le thumbnail généré est plus gros que l'original (ça arrive régulièrement surtout avec les png) on garde l'original et on le copie comme si c'était le thumbnail.
  size_orig=$(stat -c %s $1)
  size_thumb=$(stat -c %s $2)
  if [ "$size_orig" -lt "$size_thumb" ]; then
    rm "$2"
    cp "$1" "$2"
  fi
}

thumbnail(){
  echo -en "Processing image \e[0;34m$1\e[0m :"
  extension="$(echo $1 | awk -F\. '{print $NF}')"
  thumbname="$(dirname $1)/$(basename -s .$extension $1).thumb.$extension"

# Si une image est un thumbnail on la considère comme déjà bien traitée.
  if [[ $1 == *".thumb."* ]]; then
    echo -e " \e[0;31m est un thumb !\e[0m"
    return 0
  fi

# Si une image a déjà un thumbnail, on la considère comme déjà traitée et donc on y retouche pas.
  if [ -f "$(dirname $1)/$(basename -s .$extension $1).thumb.$extension" ]; then
    echo -e " \e[0;31ma déjà un thumb !\e[0m"
    return 0
  fi

  case "$extension" in
  jpg | jpeg | JPG | JPEG )
    /usr/bin/convert -resize 1224\> -quality 55 "$1" "$thumbname"
    jpegoptim -s "$1"
    check_replace "$1" "$thumbname"
  ;;
  png | PNG)
# Ce con de pngcrush a tendance à faire n'importe quoi si on lui dit de réécrire par-dessus les images, du coup on passe par un fichier temporaire qu'on renomme par la suite.
    pngcrush -warn "$1" "$1.tmp"
    mv -f "$1.tmp" "$1"
    /usr/bin/convert -resize 1224\> "$1" "$thumbname"
    pngcrush -warn "$thumbname" "$thumbname.tmp"
    mv -f "$thumbname.tmp" "$thumbname"
    check_replace "$1" "$thumbname"
  ;;
  esac
  echo -e "\e[0;32mOK\e[0;m"

}

export -f thumbnail
export -f check_replace
find $1 -name '*.jpg' -or -name '*.jpeg' -or -name '*.JPG' -or -name '*.JPEG' -or -name '*.png' -or -name '*.PNG' | parallel --jobs 16 thumbnail

Et enfin le script de génération du blogroll.

openring/openring.sh
#! /bin/bash
# Je ne vous partage pas la liste parceque bon il y en a trop et ça pète l'affichage…
feeds=( 'https:// … feed.xml' 'https:// … index.xml' )

rand_feeds=( $(shuf -e "${feeds[@]}") )

choose_feeds(){
for index in 0 1 2 3 4 5
do
  selected_feeds="-s ${rand_feeds[$index]} $selected_feeds"
done
}

choose_feeds
echo $selected_feeds

/home/lord/www/openring/openring -n 6 \
$selected_feeds \
< /home/lord/www/openring/in.html \
> /home/lord/www/layouts/partials/openring.html

Utilisation 🔗

Donc maintenant, je me farcis les 5 premières étapes manuellement. Quand je lance la sixième manuellement, les dernières se déroulent toutes seules.

Me reste plus qu'à ouvrir https://lord.re pour vérifier que ça a bien été poussé comme il faut et de constater les typos que j'ai ratées lors des relectures (toujours pareil).

Iron Sky 2 : The Coming Race

Le un était sympa à flirter avec le nanard, lui donner une suite était risqué.

La moquerie envers Apple ne pouvait que me faire plaisir. À cela qu'ils sont allés jusqu'à moquer la pub de 84.

Le contrat est rempli même s'il est loin d'être drôle. Les références sont un peu partout. Et même avec un petit budget (mais tout de même confortable) ils ont réussi à avoir des effets spéciaux vraiment pas dégueu. C'est assez bluffant de ce côté.

Bon, il s'oubliera très vite à moins d'être vraiment fan de l'humour ridicule-overkill à base d'Hitler à dos de Trex… Heureusement que le film n'est pas plus long.

Mes applis Android

Après avoir épuré le téléphone il est temps de le peupler convenablement.

La quasi-totalité des applis que j'utilise sont libres et dispos sur fdroid. Il y a encore qui ne le sont pas mais c'est généralement les applis pré-installées pour laquelle je n'ai pas trop cherché de remplaçant.

Launcher 🔗

Première chose à faire, utiliser un launcher potable. Habituellement j'utilisais Trébuchet que j'ai découvert sur Cyanogenmod il y a maintenant fort longtemps. La force de l'habitude étant, j'ai toujours essayé de le réinstaller lors des changements de téléphone. Pas de bol, il n'est pas compatible avec mon nouveau téléphone (problème de version d'Android je suppose). Du coup j'ai regardé un peu fdroid et j'ai débusqué Kiss Launcher. J'avais déjà testé un launcher uniquement textuel et j'avais trouvé ça assez con sur un tel tactile.

Là cependant, c'est juste nickel, pas de supreflu : des icônes en bas pour les favoris, une barre de recherche, quand on appuie sur l'écran il affiche la liste complète des applis. Il est on ne peut plus rapide et super léger et se permet même quelques options bien venues.

C'est rare de trouver des applis aussi légères et bien foutues !

Clavier 🔗

Je vous ai déjà pondu un truc à ce propos : j'utilise MessageEase. Il est pas libre mais malheureusement je suis addict.

J'ai jamais trouvé mieux, il est bien pensé et bien foutu. Il est pas beau, mais je m'en fous complet, il fait tout bien ce qu'il faut et n'a pas de trackers ou autre et on peut le télécharger direct sur leur site sans passer par le Play Store. Bref, si vous voulez, mon article plus détaillé à son sujet est toujours dispo.

SMS 🔗

J'utilise Silence depuis quelques années maintenant. J'aime bien le fait que c'est une appli de SMS qui semble classique mais qui permet d'avoir des conversations chiffrées avec les autres utilisateurs.

Et ça n'utilise que les SMS, pas de data nécessaire. Et pour chiffrer c'est ultra simple, tout le monde peut le faire, ça ne nécessite aucune connaissance technique.

Lecteur de QR Codes 🔗

J'utilise le classique Barcode Scanner. J'ai pas testé d'autres trucs mais celui-là fonctionne bien pour le peu que j'en ai besoin.

J'ai choisi Fennec qui est un dérivé de Firefox made in Fdroid. En gros ils ont recompilés Firefox en enlevant le branding et les parties les plus problèmatiques. En gros c'est à 99% du Firefox classique. Ça tourne bien et il y a peu de pistage.

GPS 🔗

Là j'utilisais Google Maps. Ça marche quand même super bien, le moteur de recherche est top et c'est très rare qu'il ne trouve pas une adresse. Il peut trouver aussi les commerces par leur nom. Mais bon c'est du Google proprio quoi…

Du coup je tente de migrer à Maps.me (enfin Maps tout court sur fdroid) mais c'est pas encore parfait. L'interface est pas mal, les cartes bien exhaustives (merci les mappers) et puis ça marche complètement offline. Par contre le moteur de recherche … c'est pas facile : la moindre faute il trouve pas, parfois il trouve pas mais en fouillant un peu les suggestions finalement si c'est bien présent mais en fin de liste alors que j'ai bien tapé « 3 rue du boudin trifouillis-les-oies ». En dehors de ce souci de moteur de recherche c'est vraiment bien.

Je me demande pourquoi ils font pas comme certains GPS où tu rentres les premières lettres de la ville et il te propose une liste de choix, puis les premières lettres de la rue et il te propose de compléter, puis le numéro. C'est moins moderne, mais j'imagine que lorsque le moteur de recherche n'est pas aussi performant que ce qu'offre Google c'est une bonne alternative.

Notes 🔗

Mes besoins sont vraiment légers, juste de quoi noter un truc et c'est tout. Pas de synchro, pas d'upload, pas de formatage. Juste un pense-bête minimaliste. Du coup je me suis tourné vers Simple Notes.

Ça fonctionne, parfait.

Fediverse 🔗

Pour traîner sur le Fediverse j'ai utilisé Tusky quelque temps et finalement j'ai migré sur Fedilab. Pas mal d'options (presque trop). Je m'en sers assez peu, c'est vraiment pour combler les rares moments d'ennuis.

C'est très souvent mis à jour et ça fonctionne pour un peu tous les services du Fédiverse. Le dev fait un sacré boulot !

Kodi 🔗

J'ai un Kodi qui traîne à la maison pour mater des films. Du coup je le contrôle à la télécommande de la téloche mais c'est pas terrible. J'ai également une manette de xbox c'est mieux (beaucoup plus réactif) mais dès qu'il faut entrer du texte c'est une tannée.

Du coup j'ai aussi Kore qui permet de contrôler Kodi depuis le téléphone. Ça permet on peut naviguer dans les menus mais surtout d'entrer du texte. Bon ça vaut pas un vrai clavier physique mais c'est mieux qu'une manette ou une télécommande.

Youtube 🔗

Pour mater des vidéos sur Youtube ou juste y écouter de la musique, j'utilise NewPipe. Elle propose tout ce qu'on peut espérer : choix de la résolution, téléchargement, écoute en arrière-plan, PIP. Et le pire c'est que l'interface reste simple. Il paraît que c'est mieux que l'appli officielle.

IRC 🔗

J'utilise l'appli Weechat Android qui n'est pas dispo sur fdroid mais chopable direct depuis github. Elle se raccorde à une instance weechat tournant ailleurs et permet de retrouver tous ses buffers sur le téléphone. L'interface est bien adaptée au téléphone ce qui lui confère un avantage certain par rapport à un client ssh pour récupérer une session tmux avec weechat.

Elle a juste une ptite tendance à pas aimer être mis en veille par le téléphone (ce qui rend la reconnexion impossible, il faut killer l'appli et la redémarrer dans ces cas).

Contacts 🔗

Bon, là je suis aussi parti sur Simple Contacts. C'est simple et efficace. Pas besoin de plus.

Dialer 🔗

J'en ai pas trouvé de libre qui me convienne, j'ai testé Emerald Dialer qui pourrait suffire mais l'affichage complètement foireux (pour les français) des numéros me rebute complètement.

Depuis deux semaines j'ai installé Dialer2, on verra bien. À première vue l'appli date des temps reculés mais est toujours fonctionnelle.


Voilà tout.

Globalement c'est les applis de téléphonie qui sont les plus pauvres en alternatives. Triste monde. Pas d'appli de téléphonie sur fdroid, deux pauvres dialers, niveau contacts c'est pas reluisant non plus.

Ça : Partie 2

Cette deuxième partie est vraiment bien. On revoit les gosses (pfiouuu j'avais peur qu'ils ne soient que survolés dans cette seconde partie). C'est un plaisir de revenir à Derry pour y avoir quelques frissons.

Ce second chapitre est bien moins effrayant que le premier je trouve. C'est bien plus visuel et fantastique ce coup-ci. Perso ça ne m'a pas dérangé mais je sais que ça rebute d'autres.

Notre cher Pennywise est un peu moins amusant et plus monstrueux.

Certains adultes sont convaincants mais pas tous. Bill (James McAvoy) pas du tout (il joue bien et tout mais la ressemblance bof. Bev (Jessica Castaing) non plus, mais tous les autres sont vraiment ressemblants ça permet de pas trop sortir de l'histoire. Par contre on voit bien que certains ont un peu trop grandis entre les tournages et j'ai l'impression qu'il y a eu quelques effets numériques de morphing ou autre pour faire un peu plus raccord.

On est plus trop dans un film menés par des gamins terrifiés mais plus par des adultes traumatisés, du coup l'ambiance est quand même différentes. Et le fameux Pennywise s'est donc adapté en ce sens. Bref, on peut avoir adoré le premier et trouver le second meh. Perso j'ai beaucoup aimé même si je le trouve moins flippant que le premier et l'ambiance moins sympatique.

Airplane 2

La suite de la fameuse comédie. C'est pas fait par les mêmes réalisateurs et ça se ressent un peu. On sent qu'il y a eu une volonté de faire quelque chose de ressemblant avec un humour assez proche et même certaines redites. Mais globalement ça marche un peu moins.

Ça parodie 2001 L'Odyssée de l'Espace avec son ordinateur de bord qui devient fou. Toujours des flashbacks. Bref c'est sympa mais plus dispensable que le premier.

Beaucoup de gags autour de l'homosexualité tombent bien à plat. Et d'ailleurs ça parle déjà de végétarianisme pour sauver la planète… comme quoi même presque quarante ans plus tard ça n'a pas trop changé…

Ça : Partie 1

Cette première partie est géniale.

Les gosses sont super attachants grâce au talent de Stephen King et par l'interpretation bien au poil de chacun des gamins. Ils ont tous leur personnalité, leurs peurs et l'alchimie qui en résulte est top. On découvre leur amitié naissante et les liens qu'ils tissent.

Le vilain de l'histoire est tout bonnement terrifiant avec ses métamorphoses, ses rires, son intelligence et ses facultés extraordinaires. Mais pire que Ça, les parents à peine présents sont tous plus dérangeants les uns que les autres !

La ville est toute mignonne mais est peuplés d'ordures. L'empreinte de Pennywise sur la ville se ressent dans tous les évènements qui s'y déroulent

Pour accentuer le tout les musiques sont discrètes mais savent accentuer de rares jump scares ou monter la tension à son paroxysme. Et puis les dialogues font naturels pour des gamins.

On se marre pas mal, on vit des aventures et on flippe avec eux. Le club des losers est à son apogée.

Quand on le voit, on ne ressent pas le temps passer et il tarde de voir la suite pour clôturer l'histoire.

Épurer un téléphone Android

EDIT du 21/04/2020 : Hey je vois que cet article redevient populaire sans trop savoir pourquoi. Mais, maintenant je sais pourquoi. Pas mal de monde cherche ce à quoi correspond l'appli IPSGeofence .

Bon alors en fait il s'agit d'une application de localisation qui ne se base pas sur le GPS mais sur des balises terrestres comme des tags ou des beacons bluetooth disséminés un peu partout. Et avec ces histoires de confinement suite à la pandémie Covid19 mais surtout de la sortie de confinement bha ça revient pas mal sur le carreau.

Bref, c'est une appli qui peut potentiellement participer au pistage. Je sais pas vous, mais bon, avec cet article vous verrez comment la désactiver.

Voilà je vous laisse l'article rien que pour vous.


J'ai récemment changé de téléphone pour le boulot. Me voilà donc avec un Samsung Galaxy A50.

Et qui dit nouveau téléphone dit ?

CRASSES

Le téléphone est rempli de merdes.

  • Il y a les merdes made in Orange™.
  • Il y a les merdes made in Samsung™.
  • Il y a les merdes made in Google™.

On peut en enlever un peu depuis le téléphone mais la plupart sont bien attachées. Et quand la crasse s'attache qu'est-ce qu'on fait ? On utilise une console !

Fût un temps où il fallait forcément rooter le téléphone pour s'en sortir. Installer une nouvelle rom et tout. Et c'était vraiment le far west : installer d'obscurs logiciels pompés sur des sites tous plus louches les uns que les autres et croiser les doigts pour que tout se passe bien. Toujours une partie d'emmerdes.

C'était vraiment chiant et je n'avais vraiment pas confiance envers tous ces sites et logiciels à bidouiller dans tous les sens.

Maintenant c'est bien moins indispensable je trouve. Le root n'apporte plus grand avantage.

On peut désactiver tout un tas d'applis d'origine avec ADB. Elles sont un peu présentes mais ne tournent pas (c'est le principal).

 

Bref, petite marche à suivre :

  • installer android-tools via emerge android-tools.
  • Sur votre téléphone il faut activer le mode dev : dans les paramètres de votre téléphone, dans status, il faut taper plein de fois sur build number jusqu'à ce qu'un message s'affiche en bas.
  • Un menu dev se trouve tout en bas des paramètres où il faut activer l'USB debugging.
  • sur votre ordi, un ptit coup de adb shell et vous vous retrouvez avec la main sur votre tel.

Maintenant pour désactiver une application c'est pm disable-user --user 0 LE_NOM_DE_L'APPLI

À chaque téléphone sa crasse. Donc il vous faudra lister les applis d'abord : pm list packages

Liste de ce que j'ai désactivé
package:com.google.android.youtube
package:com.samsung.android.themestore
package:com.google.android.googlequicksearchbox
package:com.samsung.android.aremoji
package:com.samsung.android.kidsinstaller
package:com.diotek.sec.lookup.dictionary
package:com.sec.android.app.samsungapps
package:com.samsung.android.app.settings.bixby
package:com.samsung.android.game.gamehome
package:com.google.ar.core
package:com.android.vending
package:com.samsung.systemui.bixby2
package:com.samsung.mlp
package:com.samsung.android.aircommandmanager
package:com.samsung.android.net.wifi.wifiguider
package:com.samsung.android.bixby.service
package:com.samsung.android.emojiupdater
package:com.samsung.android.smartfitting
package:com.google.android.gm
package:com.samsung.android.bixby.agent
package:com.google.android.setupwizard
package:com.facebook.services
package:com.samsung.android.mobileservice
package:com.android.printspooler
package:com.samsung.android.game.gametools
package:com.orange.update
package:com.android.chrome
package:com.samsung.android.ipsgeofence
package:com.google.android.tts
package:com.android.calllogbackup
package:com.google.android.partnersetup
package:com.samsung.android.app.routines
package:com.google.android.feedback
package:com.samsung.sec.android.teegris.tui_service
package:com.samsung.android.wellbeing
package:com.samsung.android.authfw
package:com.samsung.android.bixbyvision.framework
package:com.samsung.android.dqagent
package:com.samsung.android.game.gos
package:com.samsung.android.keyguardwallpaperupdator
package:com.android.wallpaper.livepicker
package:com.samsung.android.stickercenter
package:com.samsung.android.fmm
package:com.samsung.android.bixby.wakeup
package:com.samsung.android.samsungpass
package:com.samsung.android.scloud
package:com.samsung.android.app.spage
package:com.samsung.android.knox.analytics.uploader
package:com.sec.android.emergencylauncher
package:com.samsung.android.bbc.bbcagent
package:com.samsung.android.visionintelligence
package:com.samsung.android.app.watchmanagerstub
package:com.samsung.android.mateagent
package:com.samsung.android.networkdiagnostic
package:com.enhance.gameservice
package:com.android.wallpaperbackup
package:com.samsung.android.app.omcagent
package:com.samsung.android.samsungpassautofill
package:com.sec.android.app.fm
package:com.samsung.ipservice
package:com.samsung.android.tapack.authfw
package:com.samsung.android.bixby.agent.dummy

Une fois viré toutes ces merdes le téléphone ne s'en porte que mieux. Il fait moins de trucs dans votre dos, bouffe moins de batterie (j'arrive à faire des journées à 15% de batterie).

Il y a probablement pleins d'autres applis parasites mais faut avouer que les noms ne sont pas super explicites…

Dans un prochain article je vous listerai un peu les applis que j'utilise.

Mad Max : Fury Road

C'est à mon goût le meilleur film des années 2010. Il est vraiment génialissime. On ne s'ennuie pas une seconde, les décors sont magnifiques, les effets spéciaux

Ce film est une claque monumentale ! Les décors sont magnifiques, les acteurs parfaitement dans le rôle, l'univers bien rembourré, les musiques magnifiques et bien câlées.

J'adore la série Mad Max, ils sont tous assez proches mais en ayant quand même chacun leur truc distinctif. Celui-là est le plus énergique. On nous balance pas trop d'histoire et au final l'univers nous est pas envoyé direct en plein dans la gueule, mais en y regardand de plus près on le voit transparaitre de partout. Les enjeux sont un peu moins les ressources pétrolières désormais mais l'eau, la bouffe et surtout la santé.

C'est le film que j'ai vu le plus de fois au cinéma : VO, VF, 3D, noir et blanc et maintenant 4DX (le truc un peu nul avec des ptits jets d'eau, du vent, des éclairs, des sièges dynamiques; une séance fatigante).

Les images en jettent sacrément et les effets spéciaux pratiques sont majoritaires. Les effets numériques sont plutôt subtils, le tournage était presque aussi impressionnant que le film.

Et le pire dans tout ça, c'est que le réal c'est le bon vieux Papy Miller qui a accouché de ce film à 70 balais ! Le tour de force !

Airplane ! | Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?

Un classique de la comédie américaine. Réalisé par le fameux trio ZAZ, il enchaîne les gags plus ou moins loufoques. Ça parodie les films de catastrophe globalement mais aussi quelques films bien particuliers comme la mythique scène des dents de la mer lors du générique.

C'est un enchaînement constant de gags. Certains excellents, certains moyens, certains vraiment limites et certains passant mal la traduction française. C'est vraiment très drôle.

Dans le casting on retrouve des habitués du genre comme le fameux Leslie Nielsen qui est dans la plupart des productions ZAZ (les réals David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker). Mais aussi Lloyd Bridges (le papa de Jeff) qui lui est dans les Hot Shots (qui est fait par le A de ZAZ).

Bref, ce film est vraiment bon.

Eraser

Les punchlines super clichées. Le petit solo de guitare électrique toujours au bon moment. La fin d'une époque. On en fait plus des comme ça.

Même si c'est vu et revu et ultra stéréotypé, bha ça fonctionne sur moi.

Visiblement les critiques n'ont pas aimé ce film et pourtant j'aime bien sans pour autant vouloir le revoir. La chute de l'avion est ptet quand même difficilement admissible mais bon dans l'ensemble ça se laisse bien voir.

J'avoue avoir un faible pour les films d'action avec ce cher Schwarzy. 20 ans plus tard bha force est de constater que les effets spéciaux numériques sont vraiment pas si pourris ! On les voit mais c'est vraiment loin d'être rédhibitoire.

The Dead Don't Die

Ça commence lentement. Et puis vers la moitié du film ça continue lentement. Heureusement à la fin ça se finie… lentement.

J'ai vraiment du mal à comprendre ce film : il y a un casting de folie, il y a quelquels très bonnes blagues (mais vraiment éparses) et bha voilà. Il se passe pas grand chose.

On se fait vraiment chier. Ça monte en tension mais ça n'explose jamais. Des personnages sont montrés. On a un chouilla de background sur eux mais bha rien.

C'est un film très frustrant.

On est bien loin d'un Shaun of the Dead. C'est un film de zombie censément drôle mais où il y a assez peu d'humour et où il se passe rien. Les réactions des personnages sont… décontertantes.

C'est décevant. C'est dommage parcequ'en ce moment je joue à Project Zomboid du coup j'étais dans l'ambiance mais là ça tombe vraiment à plat.

Les blagues tournant autour des deux flics conscient d'être dans un film c'est cool et tout le reste peut être jeté.

Men In Black 4 : International

Le quatrième épisode de Men In Black signe le début de la fin visiblement. Le casting des précédents épisodes a disparu (sauf Emma Thompson mais c'est un ptit rôle). Les nouveaux sont pas mauvais mais Chris Hemsworth dans ce rôle… bof. Par contre Tessa Thompson est pas mal du tout (après l'avoir détesté dans son rôle dans Westworld…).

Ils ont alloué tout le budget pour l'esthétique du film et assez peu au niveau scénar. On se retrouve avec une histoire assez basique au twist trèèèèès prévisible (d'ailleurs est-ce encore un twist à ce niveau ?).

J'ai tout de même adoré le ptit personnage alien qui devient le Sidekick. Et l'Alien barbe… hahaha il m'a quand même bien fait marrer celui-là, c'est une bonne trouvaille. D'ailleurs c'est joué par Nandor de la série What We Do In The Shadows (à voir !).

Pour une fois on sort un peu des USA, ça change du reste de la saga. D'ailleurs le léger discours concernant les Womem In Black est un (léger) signe que ça rentre petit à petit dans la culture populaire.

Bon c'est sûr qu'après l'excellent MIB 3 (ouai c'est pas l'avis majoritaire, mais bon moi dès qu'il y a du voyage temporel je suis conquis) c'était dur de continuer sur la lignée. Cet épisode reste agréable sur le coup mais n'est clairement pas mémorable.

Kiss Kiss Bang Bang

Une enquête alambiquée avec une bonne dose d'humour (malgré des blagues légèrement homophobes). J'ai du mal avec Robert Downey Jr, parcequequ'Ironman… Quel plaisir de le voir galérer dans ce film.

Ça me fait pas mal penser à The Nice Guys et bha c'est normal parceque c'est le même réal. On sent que c'est le brouillon et que the Nice Guys a amélioré la formule sur tous les points.

C'est agréable à regarder même si un peu speed et décousu (ptet que ça a été rogné au montage, je ne sais pas).

Le narrateur qui discute avec nous et envoie bouler les figurants : Genius ! Ça joue à briser le quatrième mur et ça, c'est toujours cool.

BlacKkKlansman

Un film tiré d'une histoire vraie qui paraît absurde : un flic nouvellement recruté, noir, à la fin des années 70 dans un commissariat bien raciste d'un bledaillon des États-Unis, qui infiltre le Ku Klux Klan. Ce pitch est foufou déjà.

Le film en lui-même est bien réalisé rien à redire. Et la mise en perspective avec l'actualité des USA à la fin met une jolie baffe aussi. Je le recommande.

Us

Un ptit film d'horreur de Jordan Peele. Il avait déjà fait l'excellent Get Out, bha là il revient avec Us. Et c'est franchement super.

Les acteurs sont bons, les décors cools, l'ambiance bien stressante et les acteurs vraiment bons !

Un film d'horreur peut facilement être gâché par des acteurs un poil à côté du truc et ça me sort direct du délire mais là c'est pas du tout le cas. C'est d'autant plus ardu que les acteurs sont tous en double et ont donc deux rôles distincts, bref la difficulté est doublée. Je materai son prochain film sans attendre.

Alita : Battle Angel

Je ne connais pas du tout le manga ni l'animé.

J'ai trouvé que ça passait pas mal sans être non plus vraiment génial. Je pense que j'en garderai pas un souvenir très longtemps.

Esthétiquement c'est vraiment propre, c'est bien animé, les acteurs sont… dans le ton. Bref c'est un moment sympa, mais je pense pas que ça devienne un film impérissable.

C'est par contre bien trop lisse, apparemment le matériel d'origine est bien plus sombre que ce qui est dépeint dans le film. C'est d'ailleurs étrange, les personnages vivent dans un "bidon-ville" où ils ont envie de rejoindre la ville des nantis, mais ce qui est montré dans le film est plutôt charmant.

Bref, des détails qui font que c'est pas un super film, c'est dommage c'était pas loin de pouvoir le faire.

Three Billboards

Excellente découverte de ce mois. La bande annonce m'avait tenté, mais je n'avais pas eu l'occasion et bha franchement pas déçu.

C'est joli, l'histoire est prenante, les relations entre les persos sont vraiment cool, le casting est bien.

Et puis ce personnage principal ! Wow j'ai adoré sa répartie, son courage et tout. Vraiment cool.

J'aime bien aussi les films qui se passent dans la campagnes usienne. C'est un contexte au final assez rare dans un film qui ne tourne pas autour de cet aspect.

Panic Room

Un autre David Fincher. Celui-là est super aussi (Fincher quoi).

Une grande baraque avec une panic room et de vils voleurs qui en veulent.

Techniquement, il en jette pas mal dans ses mouvements de caméras même si les effets spéciaux numériques se voient quand même pas mal mais ça se laisse oublier ce détail. C'est un très bon thriller avec un casting bien cher (coucou Kristen Stewart toute pitite).

Tu te retrouves à tenter de vouloir les aider et à facepalm mais ça marche vraiment bien.

Under The Silver Lake

L'affiche m'avait intriguée à là sortie puis je l'avais oublié. Le vil Korbak m'a poussé à le matter et WOW. Super film.

C'est par le même réalisateur qu'It Follows (à voir aussi). On pourrait croire à un simili Mulholland Drive. On comprend pas trop ce qui se trame, il y a une ambiance particulière et tout. C'est mystérieux et d'ailleurs allez traîner sur le reddit du film, il y a énormément de trucs cachés dans le film qui n'ont pas été encore complètement résolus.

Juste un ptit exemple : le feu d'artifice produit du morse. J'ai adoré, merci Korbak, super découverte !

D'ailleurs, il y a un subreddit qui cherche à résoudre tous les mystères.

Dunkerque

J'adore Christopher Nolan et pourtant j'avais pas encore vu ce film car j'apprécie pas trop les films de guerre. Et bah c'était vraiment super. Les images sont magnifiques. Mais vraiment.

Je m'attendais à voir un truc grisâtre, déprimant, avec des nazis de partout mais pas du tout, la météo était belle (mine de rien ça change du classique film sous la grisaille).

C'est pas un film de guerre classique, les combats ici ne sont presque pas montrés (quelques affrontements aériens mais sans plus). J'ai presque pas reconnu d'acteurs, la musique est vraiment peu présente, ça joue énormément sur l'ambiance.

Godzilla 2 : King of the Monsters

Je suis pas super fan de film de monstre. J'apprécie quand j'en vois un, mais je vais rarement en voir.

Le "premier" était pas trop mal (en dehors de la fin où le gros monstre estime qu'il a fait son taf et qu'il peut partir fièrement retourner s'ennuyer sous l'eau…) du coup pourquoi pas une suite. Et bha en fait maintenant on sait pourquoi fallait pas.

Les effets spéciaux sont impressionnants. Tiens il y a la ptite de Stranger Things, hoo une hydre avec la tête qui repousse.

Houlla encore une heure de film à tenir ? C'est chiant. On s'ennuie.

Je sais pas trop pourquoi mais ça n'a pas été agréable de voir un combat de mite et de lézard qui se mettent ensemble pour buter l'hydre. J'arrive vraiment pas à y croire.

Once Upon A Time In Hollywood

Well well well, le tout nouveau Tarantino ! Sans surprise c'était bien.

Les dialogues sont toujours aussi cool. Ça part un peu dans tous les sens pour au final une histoire plutôt simple mais c'est ça qui est bon. C'est toute une ambiance et tout. Les moments de tensions sont bons, les moments d'humour aussi, les plans contemplatifs bien réussis, les acteurs impecs.

J'y suis allé sans m'être renseigné du tout, je ne savais pas de quoi ça allait parler. Pour ceux connaissant l'histoire vraie, il y a un super twist à la fin.

Die Hard 5 : A Good Day to Die Hard

Ha tiens il y a un 5ème ! Et bha c'est gentil mais fallait pas, hein.

D'un coup d'un seul ile fameux John McClane a un fils pseudo-badass qui sort de nulle part.

Le 4 était too much celui-là il est over 9000 ! Ça devient particulièrement ridicule.

Le précédent était encore supportable, là vraiment pas. Il a quand même rapporté du pognon donc … Il va y en avoir un sixième du 6, imaginez ma joie.

Die Hard 4 : Live Free or Die Hard

Rhaaa l'épisode de trop. C'est too much de partout.

Les cheveux sont plus là et le bon goût non plus. L'enjeu est d'ampleur nationale. C'est … fatigant et pourtant il y a Kevin Smith dedans.

Bref on peut s'abstenir largement. Je l'avais vu à sa sortie sans l'apprécier bha dix ans plus tard le sentiment est confirmé.

On sent que Bruce Willis commence à vieillir, ce genre de rôle ne pourra plus être crédible bien longtemps.

Die Hard 3 : Une journée en Enfer

John McClane fait équipe avec Samuel “Motherfucker” L. Jackson pour la vengeance de Jeremy Irons.

J'adore cet épisode (en partie à cause du jeu sortie sur Playstation à l'époque) où on visite un peu New York. John McTiernan reprend les rennes de son Die Hard et franchement c'est au moins aussi bon que le premier épisode.

Le rythme s'emballe, le scénar brille, les acteurs sont bons. Il y a même de ptites énigmes survolées, encore du panpan et plus de vroom vroom.

Franchement c'est l'apothéose.

Die Hard 2 : 58 minutes pour vivre

John McClane vient de changer son réalisateur mais tout se passe bien dans cet épisode. Il est un poil moins bien que le premier mais se laisse passer quand même. Ça prend de l'ampleur dans l'enjeu.

Le premier est un classique de Nowel, celui-là se regarde à Nowel mais n'est pas un classique. On se retrouve encore une fois avec les alliés théorique de John qui l'entravent/ne le croient pas. Bon c'est déjà vu.

Heureusement ça twist un peu à la fin. Et puis vas-y que je crash de l'avion de ligne.

Die Hard 1 : Piège de Crystal

Histoire 🔗

Pour nowel, John McClane se rend à Los Angeles mais alors que les festivités font rage, le nakatomi plazza devient le théatre d'une prise d'otage.

Notre flic en congé va donc prendre à cœur d'embèter les méchants terroristes.

Ressenti 🔗

19/08/2019

Un classique de John McTiernan. De l'action, un Bruce Willis cheveulu, des panpans du Boom boom.

Alan Rickman incarne le fameux Hans Gruber. Il est génial, c'est un très bon film de Nowel.

C'est devenu un classique à raison. C'est lui qui a fait la transition entre les films d'action des années 80 et ceux des années 90. De légères touches d'humour, un montage nerveux. En dehors des looks, ça n'a pas pris une ride.

C'est ptet le meilleur des Die Hard (j'hésite avec le 3).


12/02/2024 Ça marche à tous les coups ce film ! Ma femme a voulu le découvrir (enfin !) en partant vraiment pas confiante : "J'aime pas les panpan boumboum!" Et au bout d'un quart d'heure elle se faisait chier.

Mais au lieu d'abandonner elle a tenu et bha quand l'action démarre vraiment elle a bien appréciée !! Comme quoi ce film est vraiment trop bien foutu. Pas besoin d'être un afficionados pour apprécier cette œuvre.

Quel plaisir d'entendre la douce et chaude voix de Monsieur Gruber. La VO est chouette surtout les amerloques qui tentent de jouer les allemands…

The Game

Un ptit Fincher des familles. Il est propre, efficace, réussi.

La tension monte de plus. C'est à en devenir parano. En plus Michael Douglas a toujours une certaine classe.

Par contre, la toute fin, la suspension d'incrédulité est mise à mal. C'est dommage parcequ'à peu près tout est crédible mais ça échoue à la dernière marche.

Ça reste quand même un très bon film. Au fait, vous avez perdu ! Je le rematte de temps à autre, c'est toujours un bon moment plein de suspens.

Kalidor / Red Sonja

La suite qui n'en est pas une de Conan. Bon, là on flirte avec le nanar. Mais le nanar avec quand même un sacré budget pour les canassons les décors et compagnie.

Il a bien plus mal vieilli que ses confrères. Premier film que je découvre ce mois-ci. L'expérience était quand même agréable, surtout en mettant en perspective avec les deux premiers.

À voir une fois et c'est tout et seulement si vous avez vu les deux premiers.

Conan Le Destructeur

C'est une suite plutôt fidèle mais quand même un peu moins bien. Les décors sont toujours aussi classe.

Le dromadaire a eu sa revanche, mais sa victoire n'est que de courte durée…

Je ne l'avais jamais vu et c'est pas sûr que je le rematte. Le monstre cheapos moche, Grace Jones en surjeu, Bombaata le relou… bref à faire une fois mais pas plus.

En plus j'ai l'impression de ne pas connaître ces musique, ce qui joue sur le sentiment globale j'imagine.

Conan Le Barbare

J'aime beaucoup ce film. Il est dans son jus et pourtant il fait pas non plus rire à ses dépens. Les effets spéciaux sont pas mal, l'ambiance est cool, les décors sont jolis.

Il a un rythme très posé que l'on ne retrouve pas dans les productions actuelles. Il y a peu de dialogue. Le grand vilain (le fameux Tholsadum) a une aura indéniable.

Et quand on apprécie également le Donjon de Naheulbeuk bha forcément, quand on entend les musiques forcément ça fait tilt.

Stand By Me

J'ai presque honte, j'avais jamais vu ce film culte. En plus c'est tiré d'une nouvelle de Stephen King. J'ai beaucoup aimé cette ambiance des années 50 avec les gamins qui grandissent ensemble en tentant de trouver une place dans le monde à travers des instants de camaraderie.

Ça ressemble un peu à Ça dans l'ambiance gamins-entre-potes. Il se passe pas de trucs foufous, pas de grandes scènes d'actions, mais on ne s'y ennuie pas pour autant. J'adore Stephen King (enfin ses adaptations, parce-que je lis pas).


Je viens de le revoir 3 mois plus tard dans le cadre d'un marathon des adaptations de Stephen King. Et ouai il est vraiment super.

Cette petite épopée des gamins où il ne se passe rien mais où tout est dans les interactions et les dialogues des gosses. Tout comme dans Ça (ouai j'arrive pas à ne pas en parler), on est dans un monde où le monde des adultes est cruel. Les adultes sont détestables, voir de pures raclures alors que les gamins sont insouciants, se moquent joyeusement mais tout en se pardonnant et restant au final bienveillant.

En se lançant le défi d'aller trouver le cadavre afin de grandir, ils vont grandir de par leurs interactions. C'est typiquement le genre de film où tu te retrouves dans la situation du narrateur qui comprend mieux son passé en y repensant avec des années de recul. C'est vraiment un film touchant.

Judge Dredd

Je n'avais pas revu ce film depuis au moins 20 ans. Et bha … ça a mal vieilli.

Je connais pas le comic dont s'est tiré, mais je pense que le sidekick relou au possible, le fait de compresser autant d'histoire sur aussi peu de temps (la présentation du perso, le fait de le détruire et de lui faire obtenir sa vengeance et tout) aussi vite ça m'a semblé baclé. C'est dommage parceque que ça aborde pas mal de sujets à forts potentiels (jusqu'où la justice est nécessaire, séparation des pouvoirs, eugènisme, dystopie des méga-cités, apartheid riches/pauvres).

Les effets spéciaux ont pris une grosse claque sauf le gros robot de combat qui étrangement est assez stylé je trouve. J'en avais pas trop de souvenir et bha c'était justifié. C'est très dispensable.

Rambo 1 : First Blood

C'est le seul film Rambo que je connais. Je ne sais pas comment sont les autres mais celui-là est vraiment super je trouve.

Le mec paumé qui se fait emmerder comme pas possible par les flics mais qui HOHO pas de bol c'est un héros de guerre qui sait se défendre… j'aime bien. Le mec qui passe en mode survie face aux flics abusifs.

De l'action sans que ça soit overkill à mon goût. Les musiques qui me font un peu penser à celles de Predator (ça se passe aussi dans la forêt, coincidence ?). Je me le rematterai encore dans quelques années avec plaisir.

Sicario 2 : Day Of The Soldado

Le premier a été réalisé par Denis Villeneuve et wow il m'a scié dès le premier visionnage. La mise en scène en jette et tout, ça a beau être un film avec pas mal d'action, il y a pleins de moments plutôt posés. Et bha le nouveau réalisateur a voulu garder cette pâte. Et je trouve que c'est franchement réussi.

Josh Brolin est toujours aussi immoral et Bénicio Del Toro redore son personnage dans cet épisode. Bref, il poursuit bien le premier.

Shape Of Water

Je l'avais pas encore vu et là aussi c'est une bonne découverte. C'est joli, l'histoire est pas si gentillette et les acteurs sont encore une fois cool. On croirait un peu un film de Jeunet et Caro mais non c'est du Guillermo Del Toro.

Même si j'ai pas vraiment aimé l'allure de la bestiole, j'ai vraiment bien aimé. C'est tellement rare de voir des persos muets dlans des films.

L'ambiance années 50 est génial et c'est super beau.

Récap 01 : Aout 2019

Heyhey une nouvelle section. Je vais tenter de m'astreindre à faire un ptit récap mensuel.

Ça sera assez varié je pense (ou pas).

J'aime beaucoup cette mode des récaps réguliers. Pas mal de projets y sont passés (chez les émulateurs à commencer par Dolphin) ou chez Mozilla avec les récap Rust, Webrender et compagnie. De plus en plus de bloggueurs en font aussi et c'est toujours sympa à lire du coup voilà je me lance.

Blog 🔗

J'ai publié 7 articles ce mois-ci. C'est beaucoup !

Bon en vrai De FAI à ISP est dans les tuyaux depuis juillet 2018, du coup j'ai capitulé, je l'ai fini et enfin publié même s'il ne me satisfait pas à 100%.

Pire encore, Se créer un initramfs manuellement est lui, commencé depuis décembre 2017. J'ai eu besoin de cet article pour me refaire l'initram et j'ai fini par retrouver le brouillon, donc je l'ai pas mal complété, poli et hop publication.

24 commentaires, 7 articles, 468995 requêtes, 43330 visiteurs uniques, 16.21Go de données.

Films 🔗

Beaucoup de films ce mois-ci et comme c'est la première fois que je fais ce genre de post, certains de ces films remontent à quelques semaines déjà. Ça sera un peu plus sérieux les prochaines fois.

Conan le Barbare (1982) 🔗

J'aime beaucoup ce film. Il est dans son jus et pourtant il fait pas non plus rire à ses dépens. Les effets spéciaux sont pas mal, l'ambiance est cool, les décors sont jolis. Et quand on apprécie également le Donjon de Naheulbeuk bha forcément, quand on entend les musiques forcément ça fait tilt.

Conan le Destructeur (1984) 🔗

C'est une suite plutôt fidèle mais quand même un peu moins bien. Le dromadaire a eu sa revanche, mais il est pas gagnant pour autant. Je ne l'avais jamais vu et c'est pas sûr que je le rematte. Le monstre cheapos moche, Grace Jones en surjeu, Bombaata le relou… bref à faire une fois mais pas plus.

Kalidor (Red Sonja) (1985) 🔗

La suite qui n'en est pas une de Conan. Bon, là on flirte avec le nanard. Il a bien plus mal vieilli que ses confrères. Premier film que je découvre ce mois-ci. L'expérience était quand même agréable, surtout en mettant en perspective avec les deux premiers.

The Game (1997) 🔗

Un ptit Fincher des familles. Il est propre, efficace, réussi. C'est à en devenir parano. En plus Michael Douglas a toujours une certaine classe.

Die Hard 1 (1988) 🔗

Un classique de John McTiernan. De l'action, un Bruce Willis cheveulu, des panpans du Boom boom. Alan Rickman incarne le fameux Hans Gruber. Il est génial, c'est un très bon film de Nowel.

Die Hard 2 (1990) 🔗

John McClane vient de changer son réalisateur mais tout se passe bien dans cet épisode. Il est un poil moins bien que le premier mais se laisse passer quand même. Ça prend de l'ampleur dans l'enjeu.

Die Hard 3 (1995) 🔗

John McClane fait équipe avec Samuel “Motherfucker” L. Jackson pour la vengeance de Jeremy Irons. J'adore cet épisode (en partie à cause du jeu sortie sur Playstation à l'époque) où on visite un peu New York. Des ptites énigmes survolées, encore du panpan et plus de vroom vroom.

Die Hard 4 (2007) 🔗

Rhaaa l'épisode de trop. C'est too much de partout. Les cheveux sont plus là et le bon goût non plus. L'enjeu est d'ampleur nationale. C'est … fatigant et pourtant il y a Kevin Smith dedans. Bref on peut s'abstenir largement. Je l'avais vu à sa sortie sans l'apprécier bha dix ans plus tard le sentiment est confirmé.

Die Hard 5 (2013) 🔗

Ha tiens il y a un 5ème ! Et bha c'est gentil mais fallait pas, hein. D'un coup d'un seul John McClane a un fils pseudo-badass qui sort de nulle part. Le 4 était too much celui-là il est over 9000 ! Il va y en avoir un sixième du 6, imaginez ma joie.

Once Upon A Time In Hollywood (2019) 🔗

Well well well, le tout nouveau Tarantino ! Sans surprise c'était bien. Les dialogues sont toujours aussi cool. Ça part un peu dans tous les sens pour au final une histoire plutôt simple mais c'est ça qui est bon. C'est toute une ambiance et tout. Les moments de tensions sont bons, les moments d'humour aussi, les plans contemplatifs bien réussis, les acteurs impecs. J'y suis allé sans m'être renseigné du tout, je ne savais pas de quoi ça allait parler.

Godzilla 2 : King of the Monsters (2019) 🔗

Je suis pas super fan de film de monstre. J'apprécie quand j'en vois un, mais je vais rarement en voir. Le "premier" était pas trop mal (en dehors de la fin où le gros monstre estime qu'il a fait son taf et qu'il peut partir fièrement retourner s'ennuyer sous l'eau…) du coup pourquoi pas une suite. Et bha en fait maintenant on sait pourquoi fallait pas. Les effets spéciaux sont impressionnants, tiens il y a la ptite de Stranger Things, hoo une hydre avec la tête qui repousse. Houlla encore une heure de film à tenir ? C'est chiant. On s'ennuie. Je sais pas trop pourquoi mais ça n'a pas été agréable de voir un combat de mite et de lézard qui se mettent ensemble pour buter l'hydre. J'arrive vraiment pas à y croire.

Dunkerque (2017) 🔗

J'adore Christopher Nolan et pourtant j'avais pas encore vu ce film car j'apprécie pas trop les films de guerre. Et bah c'était vraiment super. Les images sont magnifiques. Mais vraiment. Je m'attendais à voir un truc grisâtre, déprimant, avec des nazis de partout mais pas du tout, la météo était belle (mine de rien ça change du classique film sous la grisaille). C'est pas un film de guerre classique, les combats ici ne sont presque pas montrés (quelques affrontements aériens mais sans plus). J'ai presque pas reconnu d'acteurs, la musique est vraiment peu présente, ça joue énormément sur l'ambiance.

Under The Silver Lake (2018) 🔗

L'affiche m'avait intriguée à là sortie puis je l'avais oublié. Le vil Korbak m'a poussé à le matter et WOW. Super film.

C'est par le même réalisateur qu'It Follows (à voir aussi). On pourrait croire à un simili Mulholland Drive. On comprend pas trop ce qui se trame, il y a une ambiance particulière et tout. C'est mystérieux et d'ailleurs allez traîner sur le reddit du film, il y a énormément de trucs cachés dans le film qui n'ont pas été encore complètement résolus. Juste un ptit exemple : le feu d'artifice produit du morse. J'ai adoré, merci Korbak, super découverte !

Panic Room (2002) 🔗

Un autre David Fincher. Celui-là est super aussi (Fincher quoi). Une grande baraque avec une panic room et de vils voleurs qui en veulent. Techniquement il en jette pas mal dans ses mouvements de caméras même si les effets spéciaux numériques se voient quand même pas mal mais ça se laisse oublier ce détail. C'est un très bon thriller avec un casting bien cher (coucou Kristen Stewart toute pitite).

Three Billboards (2017) 🔗

Excellente découverte de ce mois. La bande annonce m'avait tenté, mais je n'avais pas eu l'occasion et bha franchement pas déçu. C'est joli, l'histoire est prenante, les relations entre les persos sont vraiment cool, le casting est bien. Et puis ce personnage principal ! Wow j'ai adoré sa répartie, son courage et tout. Vraiment cool.

Judge Dredd (1995) 🔗

Je n'avais pas revu ce film depuis au moins 20 ans. Et bha … ça a mal vieilli. Je connais pas le comic dont s'est tiré, mais je pense que le sidekick relou au possible, le fait de compresser autant d'histoire sur aussi peu de temps (la présentation du perso, le fait de le détruire et de lui faire obtenir sa vengeance et tout) aussi vite ça m'a semblé baclé. C'est dommage parceque que ça aborde pas mal de sujets à forts potentiels (jusqu'où la justice est nécessaire, séparation des pouvoirs, eugènisme, dystopie des méga-cités, apartheid riches/pauvres). Les effets spéciaux ont pris une grosse claque sauf le gros robot de combat qui étrangement est assez stylé je trouve. J'en avais pas trop de souvenir et bha c'était justifié. C'est très dispensable.

Rambo 1 : First Blood (1982) 🔗

C'est le seul film Rambo que je connais. Je ne sais pas comment sont les autres mais celui-là est vraiment super je trouve. Le mec paumé qui se fait emmerder comme pas possible par les flics mais qui HOHO pas de bol c'est un héros de guerre qui sait se défendre… j'aime bien. Le mec qui passe en mode survie face aux flics abusifs. De l'action sans que ça soit overkill à mon goût. Les musiques qui me font un peu penser à celles de Predator (ça se passe aussi dans la forêt, coincidence ?). Je me le rematterai encore dans quelques années avec plaisir.

Alita Battle Angel (2019) 🔗

Je ne connais pas du tout le manga ni l'animé. J'ai trouvé que ça passait pas mal sans être non plus vraiment génial. Je pense que j'en garderai pas un souvenir très longtemps. Esthétiquement c'est vraiment propre, c'est bien animé, les acteurs sont… dans le ton. Bref c'est un moment sympa, mais je pense pas que ça devienne un film impérissable.

Us (2019) 🔗

Un ptit film d'horreur de Jordan Peele. Il avait déjà fait l'excellent Get Out, bha là il revient avec Us. Et c'est franchement super.

Les acteurs sont bons, les décors cools, l'ambiance bien stressante et les acteurs vraiment bons ! Un film d'horreur peut facilement être gâché par des acteurs un poil à côté du truc et ça me sort direct du délire mais là c'est pas du tout le cas. C'est d'autant plus ardu que les acteurs sont tous en double et ont donc deux rôles distincts, bref la difficulté est doublée. Je materai son prochain film sans attendre.

BlacKkKlansman (2018) 🔗

Un film tiré d'une histoire vraie qui paraît absurde : un flic nouvellement recruté, noir, à la fin des années 70 dans un commissariat bien raciste d'un bledaillon des États-Unis, qui infiltre le Ku Klux Klan. Ce pitch est foufou déjà. Le film en lui-même est bien réalisé rien à redire. Et la mise en perspective avec l'actualité des USA à la fin met une jolie baffe aussi. Je le recommande.

Stand By Me (1986) 🔗

J'ai presque honte, j'avais jamais vu ce film culte. En plus c'est tiré d'une nouvelle de Stephen King. J'ai beaucoup aimé cette ambiance des années 50 avec les gamins qui grandissent ensemble en tentant de trouver une place dans le monde à travers des instants de camaraderie.

Ça ressemble un peu à Ça dans l'ambiance gamins-entre-potes. Il se passe pas de trucs foufous, pas de grandes scènes d'actions, mais on ne s'y ennuie pas pour autant. J'adore Stephen King (enfin ses adaptations, parce-que je lis pas).

Sicario 2 : Day Of The Soldado (2018) 🔗

Le premier a été réalisé par Denis Villeneuve et wow il m'a scié dès le premier visionnage. La mise en scène en jette et tout, ça a beau être un film avec pas mal d'action, il y a pleins de moments plutôt posés. Et bha le nouveau réalisateur a voulu garder cette pâte. Et je trouve que c'est franchement réussi.

Josh Brolin est toujours aussi immoral et Bénicio Del Toro redore son personnage dans cet épisode. Bref, il poursuit bien le premier.

Shape Of Water (2017) 🔗

Je l'avais pas encore vu et là aussi c'est une bonne découverte. C'est joli, l'histoire est pas si gentillette et les acteurs sont encore une fois cool. On croirait un peu un film de Jeunet et Caro mais non c'est du Guillermo Del Toro. Même si j'ai pas vraiment aimé l'allure de la bestiole, j'ai vraiment bien aimé. C'est tellement rare de voir des persos muets dans des films.

Musique 🔗

J'ai pas écouté de neuf ce mois-ci sauf un morceau sur lequel je suis tombé complètement par hasard sur FIP et qui est franchement cool.

Get Down - Deluxe (2019) 🔗

Je connaissais pas ce groupe mais c'est énergique, ça met de bonne humeur. Il passe vraiment bien : écouter.

Remote Tumour Seeker - Archspire (2017) 🔗

Ça fait des mois que j'écoute l'album au moins une fois par jour. C'est mon groupe préferé désormais. Il me tarde leur prochain album qui devrait arriver pour 2020. Ce morceau en particulier est une tuerie : écouter

Nuxeries 🔗

J'ai pas mal retravaillé mon script pour faire les miniatures pour les articles.

J'ai migré quelques services depuis le VPS vers les Odroid. J'ai aussi complètement éteint mon ex-serveur à la maison (un ptit atom D510) qui ne sert plus. Il reste encore deux disques durs de stockage dedans mais c'est pas indispensable dans l'immédiat.

Vidéos 🔗

Tiens je suis tombé sur l'invit pour l'Evoque 2019. Et bha elle est vraiment belle.

Vrac 🔗

Je suis content, le salon irc #fediverse (sur Geeknode) a bien décollé on est plus de vingt sur le salon désormais. Ça papote d'un peu de tout et de rien.

Les grosses chaleurs d'Août tardent à se dissiper. Dans le potager je peux enfin profiter des tomates tardives qui sont trop bonnes. J'ai une première courgette qui arrive tardivement aussi. Le basilic est mort de sa belle mort (il a été taillé et bouffé).

Bon je migre de plus en plus vers invidio.us et pour aider j'ai foutu le keyword y pour rechercher sur invidious au lieu de youtube.

 

 

Bon j'avais peur de pas trop savoir quoi dire… mais ça va j'ai bien meublé.

Compresser ses fichiers statiques pour son site ouaib

La mode actuelle des sites statiques n'est pas qu'une … heu … mode. Les sites statiques ont en effet énormément d'avantages dont les excellentes performances.

Contrairement à un site dynamique qui va devoir générer la page à chaque fois qu'une personne la demande, le site statique, lui, aura généré toutes les pages en amont. Le serveur web, n'a donc plus qu'à les envoyer et c'est tout.

D'un point de vue performance c'est excellent (et du coup c'est plus écolo, d'ailleurs) bref. Il est assez courant de ne pas envoyer les pages brutes directement : elles sont souvent envoyées compressées histoire d'être moins gourmande en débit réseau.

La compression sur le web 🔗

Le navigateur, lorsqu'il demande un document (une page, un fichier, une vidéo, un truc) envoie quelques informations supplémentaires avec sa demande. Dans les entêtes de la requête, il indique quels sont les formats d'encodage qu'il sait gérer. Par exemple mon navigateur indique Accept-encoding: gzip, deflate, br. Ce qui signifie que les réponses peuvent être compressées selon les algorithmes gzip, deflate ou bien brotli.

Ces systèmes de compression sont très efficaces pour les documents textuels mais pour ce qui est images/vidéos/sons ça sert à peu près à rien (les données sont déjà compressées avec des algos largement plus efficaces). Un site ouaib est très souvent rempli de texte même si on va pas se le cacher, c'est tous les média qui sont des centaines de fois plus gros que du texte. Mais c'est pas pour autant que ça ne vaut pas le coup de compresser les textes.

En compressant le texte de mon site, j'ai presque divisé par deux la taille de la page d'accueil puisque je n'ai quasiment pas d'images. Tous mes fichiers textes représentent environ 20Mo et après moulinette font un peu moins de 6Mo en brotli. En sachant que ces fichiers seront envoyés en permanence aux clients, ça peut vous permettre d'économiser un tiers de votre bande passante mine de rien.

Compression dynamique (à la volée) 🔗

Habituellement, après avoir configuré le serveur web, c'est lui qui se démerde à compresser les données à la volée et les envoyer. C'est bien mais pas top. Il va les compresser le moins possible (histoire d'être le plus rapide pour pas que les gens attendent) et le faire à chaque fois (bon en vrai j'imagine qu'il va les mettre un peu en cache pour pas le refaire à chaque fois mais bon.).

Compression statique (à l'avance) 🔗

Une meilleure solution est de passer par un autre module de nginx qui permet de lui filer les fichiers originaux mais également les fichiers compressés à côtés. Donc vous stockez votre index.html mais aussi index.html.gz et pourquoi pas index.html.br. Et lorsqu'un navigateur annonce qu'il supporte par exemple le gzip, nginx lui servira le fichier gzippé plutôt que le non-compressé.

Pour activer ça dans nginx il vous faut avoir le module gzip_static et/ou brotli_static. Pour vérifier lancez un simple nginx -V et vérifiez qu'il apparait bien dans la liste. Ensuite dans votre conf nginx ajoutez juste un gzip_static on; et/ou brotli_static on;. C'est tout.

Il ne vous reste qu'à compresser vos fichiers. Vous pouvez vous le tapez à la main mais perso j'utilise un ptit outil fait pour static-compress. C'est du rust donc c'est bien ! Ouai je suis hypé, désolé. Pour l'installer c'est avec cargo install static-compress et voilà.

Maintenant il suffit de lancer un joli static-compress -c zopfli -e gz -j 16 "**/*.svg" "**/*.html" "**/*.csv" "**/*.css" "**/*.txt" "**/*.xml" . À lancer dans votre dossier contenant votre site ouaib. Il va le parcourir et compresser tous les fichiers avec les extensions données. D'ailleurs en passant, zopfli c'est un chouilla mieux que gzip mais c'est compatible, donc à privilégier.

Et si vous re-générez votre site, pensez à relancer la commande histoire qu'il recompresse tout. Perso, j'ai ajouté ça dans la liste des commandes de déploiement du site. Je vous en parlerai un peu plus un de ces quatre.


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Installer Tiny Tiny RSS sur Alpine

Bon bha je vais ramener à la maison quelques services que j'hébergeais ailleurs. Je commence par Tiny Tiny RSS qui est un agrégateur de flux RSS que j'utilise depuis un peu plus de dix ans maintenant. Il marche bien toussa toussa.

C'est une install en partant d'une Alpine vierge et on aborde tout ce qu'il faut pour avoir un truc fonctionnel avec du TLS et tout.

Bon on va commencer par la liste de paquets à installer :

  • acme.sh
  • git
  • nginx
  • openssl
  • php7
  • php7-curl
  • php7-dom
  • php7-fileinfo
  • php7-fpm
  • php7-iconv
  • php7-intl
  • php7-json
  • php7-mbstring
  • php7-pdo
  • php7-pdo_pgsql
  • php7-pgsql
  • php7-pcntl
  • php7-posix
  • php7-session
  • postgresql
  • postgresql-contrib
  • tmux

Ensuite on se crée un utilisateur exprès avec adduser rss on lui met un mot de passe bidon (qui ne servira pas).

Configuration de Nginx 🔗

On crée un fichier /etc/nginx/conf.d/rss.lord.re.conf avec dedans la conf du virtualhost.

/etc/nginx/conf.d/rss.lord.re.conf
server {
  listen 80;
  listen [::]:80 ;
  server_name rss.lord.re;
  root /home/rss/tt-rss;
  index index.php;
  location ~ \.php$ {
    fastcgi_pass 127.0.0.1:9000;
    fastcgi_index index.php;
    include fastcgi.conf;
    include fastcgi_params;
  }
}

On peut ensuite le démarrer avec /etc/init.d/nginx start et d'ailleurs on démarre également php avec /etc/init.d/php-fpm7 start .

Ajout du HTTPS via LetsEncrypt 🔗

On utilise le script acme.sh pour générer le certificat et le renouveler et tout. Il faut donc lancer acme.sh --issue --nginx rss.lord.re --keylength ec-384 .

On édite ensuite la conf nginx pour mettre en place tout ce qu'il faut.

/etc/nginx/conf.d/rss.lord.re.conf
  listen 443 ssl http2;
  include ssl.conf;
  ssl_certificate /root/.acme.sh/rss.lord.re_ecc/fullchain.cer;
  ssl_certificate_key /root/.acme.sh/rss.lord.re_ecc/rss.lord.re.key;

Et on ajoute un fichier contenant toute la conf TLS qui vous permettra d'avoir une config au top (tout du moins à la date de l'écriture de l'article).

/etc/nginx/ssl.conf
ssl_protocols TLSv1.2 TLSv1.3;
ssl_prefer_server_ciphers on;
ssl_dhparam /etc/nginx/dhparam.pem;
ssl_ecdh_curve X25519:prime256v1:secp521r1:secp384r1;
ssl_ciphers ECDHE-ECDSA-AES256-GCM-SHA384:ECDHE-RSA-AES256-GCM-SHA384:ECDHE-ECDSA-CHACHA20-POLY1305:ECDHE-RSA-CHACHA20-POLY1305:ECDHE-ECDSA-AES256-SHA384:ECDHE-RSA-AES256-SHA384;
ssl_session_cache shared:ssl_session_cache:1m;
ssl_session_timeout 8h;
ssl_session_tickets off;
ssl_buffer_size 4k;
#add_header Strict-Transport-Security "max-age=31536000; includeSubDomains" always;

ssl_stapling on;
ssl_stapling_verify on;
resolver 1.1.1.1 8.8.8.8;
Vous êtes encouragé à changer l'adresse ip des *resolver* par les adresses des serveurs DNS qui vous inspire confiance.

On prévoit le renouvellement automatique des certificats en créant un ptit fichier.

/etc/periodic/weekly/acme.sh
#! /bin/sh
/usr/bin/acme.sh --cron --renew-hook "service nginx reload"

On peut reload nginx pour qu'il prenne en compte ces modifs /etc/init.d/nginx reload .

On prépare la base de donnée 🔗

On démarre postgres avec /etc/init.d/postgresql start . Ensuite on active les trigrames avec su - postgres -c psql et là vous vous retrouvez dans le shell de postgres. Et là un simple CREATE EXTENSION pg_trgm; et c'est bon c'est activé.

Ensuite un CREATE DATABASE ttrss; et enfin CREATE USER ttrss WITH PASSWORD 'truc'; et pour finir on lui donne les droits nécessaires GRANT ALL PRIVILEGES ON DATABASE ttrss to ttrss;.

Voilà votre base est utilisable par ttrss.

Install de TT-RSS 🔗

Bon, on se loggue en tant que rss avec su - rss ce qui nous téléporte dans /home/rss/ là on récupère ttrss avec git clone https://git.tt-rss.org/fox/tt-rss.git.

Quelques secondes plus tard vous avez tout d'installé dans le dossier /home/rss/tt-rss.

Ensuite, si vous avez bien configuré votre nom de domaine et l'éventuel NAT, vous pouvez ouvrir la page https://rss.lord.re/install dans votre navigateur.

Ici il faut rentrer tout ceci :

  • Username : ttrss
  • Password : truc
  • Database name : ttrss
  • Host name : localhost
  • Port : 5432

En appuyant sur test configuration les éventuelles erreurs (vous n'en aurez pas !) apparaîtront. Ensuite en bas un joli bouton rouge avec Initialize database apparaîtra.

Et là ttrss va vous pondre un fichier de conf à poser dans /home/rss/tt-rss/config.php et c'est bon.

Mettre tout ça au boot 🔗

Alors on va rajouter au boot les différents services nécessaires :

  • rc-update add nginx
  • rc-update add php-fpm7
  • rc-update add postgresql

Il manque un dernier truc : ttrss possède un daemon en php allant régulièrement récupéré les différents flux RSS pour trouver les nouveaux articles. On va rajouter ça proprement en créant un fichier de service (vous allez voir, c'est pas plus compliqué qu'avec systemd).

/etc/init.d/ttrss
#! /sbin/openrc-run
name="Tiny Tiny RSS"
description="Tiny Tiny RSS update Daemon"
command="/usr/bin/php"
command_args="/home/rss/tt-rss/update_daemon2.php"
pidfile="/var/run/ttrss.pid"
start_stop_daemon_args="--user rss --chdir /home/rss/tt-rss --stdout /var/log/ttrss.log --stderr /var/log/ttrss.err --background"
depend() {
  use postgresql
}

Et enfin rc-update add ttrss . Et voilà.

Bon appétit !

De FAI a ISP

Un truc que j'ai toujours trouvé intrigant c'est la différence de traduction entre le Français et l'Anglais pour "F.A.I.". En Français c'est donc Fournisseur d'Accès Internet alors que dans la langue de Dirk Gently on dit plutôt "I.S.P." pour Internet Services Provider que l'on pourrait se risquer à traduire mot-à-mot par Fournisseur de Services Internet.

Accès à Internet 🔗

Donc d'un côté on nous fournit un accès à l'Internet. Ce qui veut dire que l'on nous relie physiquement à des millions d'autres machines à travers le monde. Oui oui, les machines sont réellement reliées entre elles physiquement. En dehors du wifi et autres connexions sans-fil, on pourrait s'amuser à aller de votre ordinateur jusqu'au mien en suivant des fils serpentant à travers le monde.

Mais en plus de ce lien physique, il y a bien évidemment un peu plus. Le FAI va vous prêter une adresse IP qui sera votre adresse pour que les autres puissent vous joindre. Un bon FAI devrait se contenter de cela, en s'assurant que ses interconnexions avec les autres réseaux soient toujours au top niveau fonctionnement.

S'il fait plus que cela, c'est généralement pas par bonté d'âme.

Par exemple, un FAI pourrait vous fournir l'appareil faisant l'interconnexion entre votre réseau local et son réseau à lui. Cet appareil est un routeur, mais il faut avouer que c'est pas un nom des plus sexy, donc autant l'apeler box et tant qu'à faire, maintenant qu'on a un pied chez l'abonné, autant y rajouter des fonctionnalités pour le rendre un peu plus captif.

Tiens, on va lui donner un peu de téléphonie, ça coûte plus grand-chose et les autres le font donc pour pas perdre pied face à la concurrence on le fait.

Ho et puis la téloche c'est quand même le meilleur moyen de remplir les caisses : vendre un abo par-ci par-là, quelques VOD et hop, on double rapidement la facture mensuelle de l'abonné.

Bref ces services supplémentaires s'appuient sur le réseau Internet mais au final ne sont pas vraiment des services propres à l'Internet. L'Internet n'est ici qu'un simple moyen de transport interne au réseau de l'opérateur. Ces services ne sont pas issus de réseaux extérieurs à votre FAI.

Services Internet 🔗

Mais du coup ça serait quoi des services Internet ? Il fut un temps, un des ptits arguments de vente des FAI étaient la mise à disposition d'un hébergement de pages web plus ou moins poussées. Un peu de stockage web, éventuellement du PHP et le grand luxe de l'époque : l'accès à une base de donnée Mysql. Et hop chacun des abonnés peut avoir un ptit site ouaib à peu près gratuitement. À une époque pas si reculée, Free hébergeait pas mal de contenu vraiment sympatique, créé par ses abonnés. Mais ça devient de moins en moins utilisé, les utilisateurs se tournant vers d'autres systèmes.

Avant le tout web, il existait des "forums de discussions" par Internet fonctionnant un peu comme les mails. Et ça a d'ailleurs été un poil détourné pour s'échanger des fichiers de toutes sortes (ahoy !). Ça s'appelle les Newsgroups et il y a quelque temps c'était un des arguments de vente de Free qui proposait un accès gratuit dans son abonnement (mais faut pas se voiler la face, c'était assez foireux).

Les FAI proposent tous de vous créer une adresse mail qui est l'une des bases de l'Internet. Ce n'est par contre pas la panacée : une fois votre boîte créée chez un FAI, vous êtes à la mercie de son bon vouloir en cas de résiliation. Mais c'est un service purement Internet.

Fût un temps, Free proposait même un service ultra original pour l'époque, la possibilité de streamer. Mais contrairement à maintenant où c'est rentré dans les mœurs, c'était il y a dix ans et diffusé directement sur la téloche (via la box). Ça s'apelait TV Perso. Et franchement à l'époque c'était ahurissant, Twitch n'existait pas, Youtube ne proposait pas de live et n'était pas le mastodonte d'aujourd'hui. Un service qui ne pouvait être fait que grâce à Internet, où la connexion uploadait un flux vidéo de chez vous vers tous les spectateurs de votre chaîne. Bon malheureusement le service n'aura pas eu une vie particulièrement longue du fait du manque de popularité mais il avait le mérite d'exister et d'être un sacré précurseur d'une mode actuelle.

Bref ça va ça vient mais globalement les FAI français se contentent d'être des fournisseurs d'accès et non de services Internet. Au lieu de rajouter des services supplémentaires qui ne servent d'Internet que comme un medium de transport ils pourraient fournir de vrais services Internet.

Exploiter les box 🔗

Les box fourni par les FAI sont de véritables petits ordinateurs qui seraient à même de faire pleins de choses.

Elles pourraient vous permettre d'héberger des pages webs voir des applications web, elles ont la puissance nécessaire. Au lieu de recourir à une brique Internet, cela pourrait être inclu dans la box ce qui permettrait de simplifier la configuration réseau nécessaire (NAT, DHCP/adresse statique). Et d'un point de vue écologique ça permettrait d'avoir un seul appareil regroupant les deux fonctions.

Un FAI pourrait vous fournir un nom de domaine, ça ne coûte pas grand-chose (entre 5 et 20€/an en général) voir uniquement un sous-domaine (c'est une vue de l'esprit). Et comble du luxe configurer le reverse de l'adresse IP associée avec le nom de domaine (si vous comprenez pas c'est pas grave, ça permet de faire du mail un poil plus facilement et c'est plus propre).

Imaginez la grande classe, la box de votre FAI qui héberge son ptit serveur mail. La box qui héberge une instance mastodon/pleroma !

Des vrais services web distribués sur chacun des clients. Du peertube de partout ! Des galeries photos chez chacun. Plus besoin de Facebook pour donner des nouvelles du petit, plus besoin de Youtube pour montrer les photos du mariage, pas besoin de Gmail pour s'envoyer un mail entre amis.

Bref au lieu de ne servir que de routeur et de boîte noire, votre box pourrait se rendre utile pour vous.

Ça serait cool. 🔗

Ce système permettrait de décentraliser un peu le net. En redonnant plus de pouvoirs aux gens en leur permettant de sortir des silos que sont les GAFAM.

Mais d'un autre point de vue, c'est un risque à se retrouver dépendant de son FAI au point de ne pas pouvoir aller voir la concurrence. Bon, pour pas que ça se transforme en calvaire faudrait un backup et surtout un moyen en cas de résiliation de tout copier sur un service externe ou sur une clé usb, que l'on foutrait sur la box du nouveau fai et c'est reparti !

Bref, ça n'a à peu près aucune chance d'arriver mais imaginez si un gentil FAI (Free aurait été le meilleur candidat à une certaine époque) intégrait Yunohost dans sa box ! Ils pourraient contribuer un peu au projet histoire de régler les problèmes de compatibilité entre yunohost et la freebox et hop ils pourraient proposer plein de nouveaux services pour peanut ! Bon je m'enflamme mais franchement ça serait cool.

D'un certain point de vue j'aimerai que les FAI se contentent de fournir un accès au net sans rien de plus mais de l'autre quand je vois la situation actuelle je me dis qu'il pourrait en faire plus de ce point de vue.

Se créer un initramfs manuellement

ou

Se monter un système Linux minimal 🔗

Alors que quelques années en arrière, le wiki d'Arch Linux était une des rares documentations à aborder des sujets assez variés et techniques, désormais le wiki Gentoo s'améliore grandement et arrive à faire au moins aussi bien. Il lui arrive même de dépasser son concurrent et a l'avantage d'être plus centré sur ma distro favorite. Il intègre désormais le fameux handbook permettant d'installer sa Gentoo. Aujourd'hui je vais vous faire un ptit TL;DR de la partie dédiée à l'InitramFS.

Initramfs ? 🔗

Je pensais avoir déjà fait un article à ce propos mais visiblement non… Donc un initramfs est la première racine (quand je dis racine, c'est la racine des fichiers, c'est "/", c'est aussi ce que l'on appele le userland) que le kernel Linux va utiliser lors du boot.

Bon comment ça boot un ordi ? 🔗

Bon déjà le BIOS fait ses cachoteries. Et en théorie vous l'avez configuré en lui disant : “Pour booter, tu vas d'abord tenter de booter sur ce truc, si c'est pas bon essaye ce machin et enfin si aucun ne marche boot sur ce bidule.” . Bon généralement le truc, le machin et le bidule sont des appareils dits de blocs, c'est-à-dire un lecteur CD/DVD/Bluray (en voie de disparition), une clé usb ou plus classiquement un disque dur/SSD.

À partir de là l'ordi va donc regarder ce qu'il se trouve au dans les premiers blocs de l'appareil choisi en espérant trouver un bootloader. Il s'agit d'un programme qui fonctionne avec différentes couches.

La difficulté vient du fait que le BIOS ne peut charger qu'un bootloader d'une taille particulière qui se situe à un endroit particulier du disque dur. Et ce bootloader est d'une taille assez ridicule. Il doit donc être découpé en différentes couches qui vont chacune devoir charger la couche suivante. Il doit être capable de lire la partition sur laquelle il se trouve. Il va ensuite devoir être en mesure de charger le Kernel et lui donner ses options pour monter le reste.

Il est de plus en plus fréquent que le kernel (Linux évidemment) ne soit pas capable de monter de lui-même le système de fichier de sa racine : elle peut être chiffrée ou bien être sur un RAID par exemple. Donc afin de monter la racine, il faut déjà avoir des outils capables de déchiffrer ou bien assembler le RAID. Du coup il faut un système provisoire embarquant ces outils afin de monter la véritable racine. Ce système provisoire est donc fourni au kernel par le bootloader et est placé en ram. C'est le système de fichier initial en ram : initial ram filesystem ou initramfs. Une fois la racine montée, l'initramfs a terminé son boulot et passe la main à la racine et ça fini de booter.

Résumons : BIOSBootloaderInitramfsLinux userland

On a pas la main sur le BIOS, le bootloader on a la main mais on préfère le laisser le plus simple possible. L'initramfs est donc un vrai OS nunux qui n'est que temporaire pour charger l'OS définitif.

Et du coup il y a quoi dans ce truc ? 🔗

En gros c'est une racine classique sauf que ça doit rentrer en ram, donc on y met peu de choses et on fout tout ça dans un seul fichier que l'on compresse (le kernel sait décompresser pas mal de type fichier de lui-même).

On y met donc ce que l'on veut. Il nous faut généralement un shell pour pouvoir trifouiller manuellement en cas de soucis. On y fout donc de quoi monter la partoche racine donc là ça dépend de votre cas : de quoi déchiffrer ou bien de quoi "assembler" le RAID, gérer votre gestionnaire de volume (LVM).

Perso j'ai ajouté un peu de bonus :

  • j'y ai mis un client SSH afin de pouvoir déjà bidouiller sérieusement
  • mon fidèle tmux histoire de pas vivre comme des sauvages non plus
  • le layout bépo pour pouvoir écrire tranquilement
  • deux trois ptits outils comme kakoune, ncdu …

Rien d'extraordinaire mais c'est toujours pratique.

Comment on le crée alors ? 🔗

Il existe pas mal de méthodes différentes. Il ne s'agit que d'une archive de type cpio (un peu comme tar, zip et compagnie mais en plus primitif apparemment). Il existe pas mal d'outils différents pour le créer. Pas mal de distribution ont créé leur outil spécifique. Là on va tenter de faire ça selon les règles de Gentoo qui s'avèrent être la méthode officielle Linux.

Donc on crée le dossier /usr/src/initramfs et dedans on va y mettre quelques fichiers utiles. On va créer un fichier /usr/src/initramfs/initramfs.list qui contiendra les instructions pour générer le fichier en lui même :

Création de la structure 🔗

*/usr/src/initramfs/intitramfs.list*
# directory structure
dir /proc       755 0 0
dir /usr        755 0 0
dir /bin        755 0 0
dir /usr/bin    755 0 0
dir /sys        755 0 0
#dir /var        755 0 0
#dir /lib        755 0 0
dir /sbin       755 0 0
dir /lib64      755 0 0
dir /usr/lib64      755 0 0
#dir /lib32      755 0 0
dir /mnt        755 0 0
dir /mnt/root   755 0 0
dir /etc        755 0 0
dir /root       700 0 0
dir /dev        755 0 0
# depends
file /lib64/libmount.so.1       /lib64/libmount.so.1    755 0 0
file /lib64/libblkid.so.1       /lib64/libblkid.so.1    755 0 0
file /lib64/libc.so.6           /lib64/libc.so.6        755 0 0
file /lib64/libuuid.so.1        /lib64/libuuid.so.1     755 0 0
file /lib64/ld-linux-x86-64.so.2  /lib64/ld-linux-x86-64.so.2 755 0 0
file /lib64/libz.so.1           /lib64/libz.so.1        755 0 0
file /lib64/libpthread.so.0     /lib64/libpthread.so.0  755 0 0
file /lib64/liblzo2.so.2        /lib64/liblzo2.so.2     755 0 0
file /lib64/libresolv.so.2      /lib64/libresolv.so.2   755 0 0
file /lib64/libdl.so.2          /lib64/libdl.so.2       755 0 0
file /usr/lib64/libelf.so.1     /usr/lib64/libelf.so.1  755 0 0
file /lib64/libmnl.so.0         /lib64/libmnl.so.0      755 0 0
file /lib64/libnss_files.so.2   /lib64/libnss_files.so.2        755 0 0
file /lib64/libnss_dns.so.2     /lib64/libnss_dns.so.2  755 0 0
file /lib64/libutil.so.1        /lib64/libutil.so.1     755 0 0
file /lib64/libncurses.so.6     /lib64/libncurses.so.6  755 0 0
file /usr/lib64/libevent-2.1.so.6       /usr/lib64/libevent-2.1.so.6    755 0 0
# busybox
file /bin/busybox /bin/busybox 755 0 0
# btrfs
file /sbin/btrfs /sbin/btrfs 755 0 0
# our init script
file    /init                   /usr/src/initramfs/init 555 0 0
# our stuff
file /root/bepo.bmap            /usr/src/initramfs/bepo.bmap            444 0 0
file /usr/bin/ssh               /usr/bin/dbclient       555 0 0
file /bin/ip                    /bin/ip                 555 0 0
file /etc/nsswitch.conf         /etc/nsswitch.conf      755 0 0
file /sbin/boot                 /usr/src/initramfs/boot 555 0 0
file /usr/bin/tmux              /usr/bin/tmux           555 0 0
# mount fix
file /lib64/libmount.so.1	/lib64/libmount.so.1	555 0 0
file /lib64/libblkid.so.1	/lib64/libblkid.so.1	555 0 0
file /lib64/librt.so.1		/lib64/librt.so.1	555 0 0
file /lib64/libpthread.so.0	/lib64/libpthread.so.0	555 0 0
file /root/mount		/bin/mount		755 0 0

La syntaxe est plutôt simple, on indique s'il s'agit d'un fichier ou d'un dossier, puis le chemin qu'il aura dans l'initram et enfin ses droits. Vous pouvez bien évidemment vous inspirer du mien mais il y a fort à parier que si vous ne faites qu'un copier/coller ça ne marche pas.

Création de l'init 🔗

Alors le kernel démarre, son boulot va être de démarrer l'init à l'intérieur de l'initramfs. Donc c'est le programme init qui va faire le boulot qui nous intéresse.

Ça peut être un logiciel ou juste un script shell qui fait ses ptites affaires. Perso, je me suis fait un script shell assez basique (qu'on retrouve en exemple dans les différentes doc du web, hein, j'invente pas grand chose).

/usr/src/initramfs/init
#!/bin/busybox sh

rescue_shell() {
  echo "$@"
  busybox --install -s
  busybox loadkmap < /root/bepo.bmap

  echo "Voulez-vous la conf réseau habituelle ?"
  read network
  if ! test -z "$network" ; then net_setup ; fi

  echo -e "Une fois fini de faire mumuse : \033[41mexec /sbin/boot\033[0m"

  setsid cttyhack sh
}

mount_root() {
  echo "scanning for btrfs filesystems...."
  /sbin/btrfs device scan
  echo "mounting /mnt/root"
  mount /dev/sdb /mnt/root -o subvolid=$1
}

finish_boot() {
  # clean up. The init process will remount proc sys and dev later
  umount /proc
  umount /sys
  umount /dev

  # switch to the real root and execute init
  exec switch_root /mnt/root /sbin/init
}

net_setup() {
  echo "nameserver 10.0.0.254" > /etc/resolv.conf
  ip link set dev eth0 up
  ip a a 10.0.0.3/8 dev eth0
  ip r a default via 10.0.0.254
}

boot_menu() {
  echo "Qu'est-ce qu'on boot aujourd'hui ?"
# Gentoo is installed in the subvolid 5 and Alpine in the 555
  echo -e "\t1 | A | B : Gentoo"
  echo -e "\t2 | É | Z : Alpine"
  echo -e "\t3 | R : Rescue"
  read -t 5 choice

  case $choice in
    "1" | "\"" | "A" | "a" | "B" | "b")
      echo "Ça sera Gentoo !"
      /sbin/btrfs device scan
      mount /dev/sdb /mnt/root -o subvolid=5 || rescue_shell "Error trying to mount rootfs"
    ;;
    "2" | "É" | "é" | "Z" | "z" | "alpine")
      echo "Go pour Alpine !"
      /sbin/btrfs device scan
      mount /dev/sdb /mnt/root -o subvolid=555 || rescue_shell "Error trying to mount rootfs"
    ;;
    "3" | "R" | "r" | "rescue")
      rescue_shell
    ;;
    *)
      echo "Pas de le temps de niaiser, c'est l'heure de booter."
      /sbin/btrfs device scan
      mount /dev/sdb /mnt/root -o subvolid=5 || rescue_shell "Error trying to mount rootfs"
  esac
}

# 1) temporarily mount proc and sys
mount -t proc none /proc
mount -t sysfs none /sys
mount -t devtmpfs none /dev

# 2) disable kernel messages from popping onto the screen
echo 0 > /proc/sys/kernel/printk

# 3 ) Custom boot loader
boot_menu


echo "All done.\n\n"
finish_boot || rescue_shell

Bon je ne vous cache pas qu'en ce moment je le bidouille pas mal et donc qu'il est assez mouvant. J'ajoute des trucs j'en retire. Il y a moyen d'enlever des trucs si vous voulez vraiment le strict minimum. Dans mon cas le but est scanner les devices pour le btrfs et proposer le choix entre Gentoo et Alpine et un Rescue. Et le rescue c'est en fait busybox plus quelques logiciels en plus pour pouvoir démerdouiller ce qui arrive.

Assemblage 🔗

On va avoir besoin d'un ptit outil bien planqué.

On va lancer /usr/src/linux/usr/gen_init_cpio /usr/src/initramfs/initramfs.list > /usr/src/initramfs/initram.cpio . Et pouf ! On a un joli initram qu'on va pouvoir filer à bouffer à notre kernel.

exemple de menu.lst de Grub
title Gentoo RAID
root(hd1,0)
kernel /boot/kernel511 rootflags=device=/dev/sdb,device=/dev/sda,… rootfstype=btrfs quiet
initrd /boot/initram.cpio

Vous avez un joli initramfs fait main ! 🔗

Cet article est dans les brouillons depuis deux ans. J'en ai eu besoin ces derniers jours et du coup je me suis dit que ça pourrait vous être utile également. Voilà tout.

J'ai d'ailleurs trouvé un bug sur la commande mount de busybox qui n'est pas capable de monter un sous-volume btrfs autre que celui par défaut.

Automount des partitions par leur label sous Alpine avec mdev

Bon maintenant que j'ai une Alpine sur l'Odroid HC2 il faut y mettre les données. J'ai donc un bon gros disque dur sur le port sata et un dock USB pour le disque dur des backup.

Pas de bol, les disques apparaissent bien dans /dev/sdXy sauf que j'ai par habitude de ne pas monter les partitions avec leur nom de device mais par un label, ou un uuid ou juste un id. Pas de bol, là, je n'ai qu'un id qui apparait dans /dev/disk/by-* .

Lister les devices 🔗

Comment ça marche ce truc d'ailleurs ?

Le kernel est pas très dégourdi : il ne gère pas la partition /dev, lui se contente de générer /sys qui contient tous les devices mais en vrac. À chaque fois que le kernel détecte un mouvement côté device, il va lancer une commande dans le userspace. Il est d'ailleurs possible de changer cette commande pour mettre ce que vous voulez. Dans le cas d'Alpine, on utilise Busybox et donc mdev au lieu de udev. On peut voir quelle est la commande en faisant un cat /proc/sys/kernel/hotplug Dans notre cas particulier, il faudra y trouver /sbin/mdev .

mdev va voir l'arrivée/départ du device et va agir en fonction de sa conf qui est définie dans /etc/mdev.conf . Ce fichier a une syntaxe au final assez simple définissant, en fonction du type de device, quel fichier créer dans /dev avec quels droits et éventuellement quelle commande lancer. Si vous voulez plus d'infos sur ce sujet il existe un article sympa pour débuter avec mdev (en anglais).

Bref, dans notre cas on va lancer un script dont le boulot va être de reconnaître le disque dur, puis ses partitions et ensuite de les mount. Donc on édite

/etc/mdev.conf
#sd[a-z].*	root:disk 0660 */lib/mdev/usbdisk_link
sd[a-z].*	root:disk 0660 */sbin/automount.sh

Voilà, on commente la ligne d'origine qu'on remplace par la nouvelle servant à lancer /sbin/automount.sh

Bon pour ce script on peut le faire soi-même ou bien faire confiance à Piotr Karbowski qui nous a pondu un script excellent que vous trouverez dans son repo github. Il ne manque qu'un ptit truc à ce script, l'automount. En fait il se contente de peupler les /dev/disk/by-*.

J'ai donc juste ajouté une ligne.

/sbin/automount.sh
#!/bin/sh
# Copyright (c) 2012, Piotr Karbowski <piotr.karbowski@gmail.com>
# All rights reserved.
#
# Redistribution and use in source and binary forms, with or without modification, are
# permitted provided that the following conditions are met:
#
#    * Redistributions of source code must retain the above copyright notice, this list
#      of conditions and the following disclaimer.
#    * Redistributions in binary form must reproduce the above copyright notice, this list
#      of conditions and the following disclaimer in the documentation and/or other
#      materials provided with the distribution.
#    * Neither the name of the Piotr Karbowski nor the names of its contributors may be
#      used to endorse or promote products derived from this software without specific
#      prior written permission.
#
# THIS SOFTWARE IS PROVIDED BY THE COPYRIGHT HOLDERS AND CONTRIBUTORS "AS IS" AND ANY
# EXPRESS OR IMPLIED WARRANTIES, INCLUDING, BUT NOT LIMITED TO, THE IMPLIED WARRANTIES OF
# MERCHANTABILITY AND FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE ARE DISCLAIMED. IN NO EVENT SHALL
# THE COPYRIGHT HOLDER OR CONTRIBUTORS BE LIABLE FOR ANY DIRECT, INDIRECT, INCIDENTAL,
# SPECIAL, EXEMPLARY, OR CONSEQUENTIAL DAMAGES (INCLUDING, BUT NOT LIMITED TO, PROCUREMENT
# OF SUBSTITUTE GOODS OR SERVICES; LOSS OF USE, DATA, OR PROFITS; OR BUSINESS
# INTERRUPTION) HOWEVER CAUSED AND ON ANY THEORY OF LIABILITY, WHETHER IN CONTRACT, STRICT
# LIABILITY, OR TORT (INCLUDING NEGLIGENCE OR OTHERWISE) ARISING IN ANY WAY OUT OF THE US
# OF THIS SOFTWARE, EVEN IF ADVISED OF THE POSSIBILITY OF SUCH DAMAGE.

# This script meant to create /dev/disk/by-* and /dev/mapper/* symlinks.
# and remove them after storage device is removed.
# the /dev/disk/by-* handling based on the idea and proof of concept from BitJam.

# debug
#exec >> /run/debug-mdev 2>&1
#set -x
#echo '### ENV:'
#env
#echo '### CODE:'
#

umask 077

storage_dir="/dev/.mdev-like-a-boss"
[ -d "${storage_dir}" ] || mkdir "${storage_dir}"

[ "${MDEV}" ] || exit 2

create_uuid_label_symlink() {
	local target_dir="/dev/disk/by-${1}"
	local target_symlink="${target_dir}/${2}"
	[ -e "${target_symlink}" ] && return
	mkdir -p "${target_dir}"
	ln -snf "/dev/${MDEV}" "${target_symlink}"
	echo "${target_symlink}" >"${storage_dir}/storage_symlink_${1}_${MDEV}"
}

add_symlinks() {
	# Skip temp cryptsetup nodes.
	case "${MDEV}" in
		'dm-'[0-9]*)
			case "$(cat "/sys/block/${MDEV}/dm/name")" in
				'temporary-cryptsetup-'[0-9]*)
					return 0
				;;
			esac
		;;
	esac

	if command -v blkid >/dev/null 2>&1; then
		local field name value UUID LABEL TYPE PTTYPE PARTLABEL PARTUUID
		local blkid_output="$(blkid "/dev/${MDEV}")"
		eval "${blkid_output#*: }"

		[ "${UUID}" ] && create_uuid_label_symlink 'uuid' "${UUID}"
		[ "${LABEL}" ] && create_uuid_label_symlink 'label' "${LABEL}"
	fi

	if [ -f "/sys/block/${MDEV}/dm/name" ]; then
		[ -d '/dev/mapper' ] || mkdir '/dev/mapper'
		if ! [ -c '/dev/mapper/control' ]; then
			awk '$2 == "device-mapper" { foo = system("mknod /dev/mapper/control c 10 " $1); exit foo }' /proc/misc || exit 1
		fi
		local dmname="$(cat "/sys/block/${MDEV}/dm/name")"
		if [ "${dmname}" ]; then
			local target_symlink="/dev/mapper/${dmname}"
			[ -e "${target_symlink}" ] && return
			ln -snf "/dev/${MDEV}" "${target_symlink}"
			echo "${target_symlink}" >"${storage_dir}/storage_symlink_mapper_${MDEV}"
		fi
	fi
	mount -a
}

drop_symlinks() {
	local type
	for type in uuid label mapper; do
		[ -f "${storage_dir}/storage_symlink_${type}_${MDEV}" ] || continue
		local target_symlink="$(cat "${storage_dir}/storage_symlink_${type}_${MDEV}" 2>/dev/null)"
		[ "${target_symlink}" ] || continue

		local target_symlink_device="$(readlink "${target_symlink}")"
		if [ "${target_symlink_device}" = "/dev/${MDEV}" ]; then
			rm "${target_symlink}"
		fi
		rm "${storage_dir}/storage_symlink_${type}_${MDEV}"
	done
}

case "${ACTION}" in
	'add'|'')
		add_symlinks
	;;
	'remove')
		drop_symlinks
	;;
esac

Automount 🔗

C'est presque tout bon : on a donc les disques qui apparaissent bien dans /dev/disk/by-* et on les monte automatiquement. Il ne reste donc plus qu'une étape pour les monter au bon endroit : configurer /etc/fstab

/etc/fstab
/dev/disk/by-label/morty	/mnt/sata	ext4	auto,noatime 0 0
/dev/disk/by-label/backup	/mnt/usb	btrfs	auto,noatime 0 0

Définir les labels 🔗

Bon c'est cool mais est-ce que vos disques ont bien leur label ?

Ext4 🔗

Un simple tune2fs -L backup /dev/sdb1

Btrfs 🔗

Tout aussi simple btrfs filesystem label /dev/sda1 backup et c'est bon.

Un reboot et c'est tout bon ! 🔗

Si tout s'est bien passé vous avez vos disques montés au bon endroit et tout ce qu'il faut comme il faut.

*C'est un peu dommage qu'Alpine ne fournisse pas un script mieux foutu pour l'apparition des devices mais bon c'est l'avantage d'une distro minimaliste : il y a peu de morceaux à devoir décortiquer/analyser/comprendre pour pouvoir trifouiller et arriver au résultat escompté.

Adoption d'une Odroid HC2

Après les galères habituelles de livraison Made in Colissimo (grrrrr) j'ai enfin pû recueillir une ptite nouvelle à la maison.

Odroid HC2 🔗

Attendez attendez ! C'est pas le même article que le précédent !

Ça sera plus … heu … différent que le précédent.

Bref, je reprends. L'Odroid HC2 est une autre SBC de chez HardKernel. Celle-ci est spécialisée pour faire du stockage réseau : pas de sortie vidéo du tout. Il n'y a qu'un seul port USB, mais elle possède un port Sata avec son alim. Elle a un gros radiateur servant de socle pour accueillir un disque dur au format 3"1/2. Elle a quand même un CPU assez puissant (plus qu'un raspi, c'est le même CPU que dans les Samsung Galaxy S5 pour info). Elle a quand même un GPU mais aucune sortie vidéo…

Son OS se trouve par contre sur une carte microSD (pas d'eMMC possible).

OS 🔗

Bon vous avez probablement lu l'article précédent. Non ? Bha alors ?

Bon en gros : j'aime vraiment pas ArchLinux (ARM) mais ils sont à peu près les seuls à fournir tout ce qu'il faut : bootloader+kernel+initram+modules+userspace. AlpineLinux eux fournissent un super userspace mais pas le reste Du coup je me suis amusé à fusionner les deux.

Dans la procédure d'install du Odroid N2, ils font une partition /boot séparée mais pas pour le HC2. Il a fallu plus de bidouille du coup.

Hybridation entre Alpine et Arch 🔗

Archlinux ARM 🔗

Bon la HC2 contrairement à la n2 n'a pas de sortie vidéo, donc c'est à l'aveugle. Je fous la microSD dans l'ordi, je trifouille les fichiers, je refous la carte dans la SBC je la branche et … bha je croise les doigts pour pouvoir m'y connecter en SSH.

Et je vous cache pas que j'y ai passé quelques heures de très nombreux essais. Donc la première étape a été d'installer complètement ArchLinux Arm selon leur tuto. On le boot histoire de voir que la SBC fonctionne. Ça marche, on voit bien qu'elle a faite une requête DHCP et on peut s'y connecter en root via ssh. Bon ensuite, récupération de la microSD et début du bidouillage.

Alpine linux 🔗

J'ai créé un dossier dans mon ordi, dedans j'y glisse le contenu de /boot et de /usr/lib/modules . Bon ça c'est tout ce que je conserverai d'Arch.

Ensuite, je récupère le mini rootfs en armv7 de chez Alpine que j'ai détarré dans le dossier de tout à l'heure. Bon du coup là on a un truc à peu près bien comme base. Sauf que le mini rootfs est vraiment trèèès lite.

Il faut donc faire en sorte de faire la conf IP et démarrer le serveur SSH. Easy ?

hahaha NON.

Bref, j'ai tenté de booter en l'état. Visiblement pas de requête DHCP, pas de ping.

Modif de la carte pour y foutre un /etc/networking/interfaces en bonne et dû forme. Boot. Rien.

Will it boot ? 🔗

En fait la SBC fait clignoter ses LED mais au final je n'ai aucune idée de ce qu'il s'y passe. Du coup est-ce que ça boot ? Est-ce que ça kernel panic ? C'est vrai qu'on est en droit de se poser la question.

Bon j'ai rusé. J'ai édité le /etc/inittab pour y rajouter un script au boot qui ne fait qu'écrire un fichier dans /var/log/boot.

/etc/inittab
# /etc/inittab
::sysinit:/sbin/hello

Donc là, lorsque l'init de busybox démarre (sysinit) il va executer /sbin/hello

/sbin/hello
#! /bin/sh
echo "boot" > /var/log/boot

C'est ultra rudimentaire, hein mais le but est juste de savoir si au moins ça boot. Allez, je refous la microSD dans la SBC et je patiente puis éteint et récup la microSD.

Ho miracle ça a marché \o/. Donc elle boot bien avec son kernel et compagnie et démarre bien le mini rootfs.

Je veux du Ping ici ! 🔗

Booter c'est cool mais maintenant il faut un moyen d'interagir donc il va nous falloir du réseau. Comme la première partie s'est bien passée j'ai fait pareil pour la suite.

J'ai donc rajouté un autre script au boot

/etc/inittab
# /etc/inittab

::sysinit:/sbin/netinit

Bon donc là on déclenche le script /sbin/netinit, donc… bha créons-le.

/sbin/netinit
#! /bin/sh
echo "BOOT" > /var/log/boot.log
/sbin/ipaddr a 10.0.0.252/8 dev eth0 >> /var/log/boot.log 2>&1
/sbin/iplink set dev eth0 up >> /var/log/boot.log 2>&1
/sbin/iproute add default via 10.0.0.254 >> /var/log/boot.log 2>&1

Bien penser à le rendre executable avec chmod +x sbin/netinit

Je vous passe la phase de tâtonnage pour arriver à ça, il m'a fallu quelques essais… On fout la microSD dans la SBC on boot. Et là, oui mesdames et messieurs : ça ping !

Bon après le réseau du SSH 🔗

Bon j'ai vraiment envie de prendre la main sur cette machine maintenant. Là ça doit bien faire deux heures que j'y suis mais on en voit le bout.

Il faut donc maintenant parvenir à installer des logiciels sur l'OS sans booter dessus. Alors on refout la microSD sur l'ordi et on va Frankensteiner un peu plus.

Retour sur la page de downloads d'alpine pour y chopper ce coup-ci le generic ARM en armv7. On l'untar dans un dossier temporaire et là au lieu de trouver un rootfs tout mignon, on trouve un bootloader, kernel et initramfs et surtout les apk pour divers paquets. Cette image est particulière parce qu'en fait l'initramfs est minimal et permet d'installer les paquets qu'elle contient.

Bon donc le but c'est de s'installer openssh-server donc pour voir les paquets nécessaires, on se rend sur la page du paquet et on reluque les depends. Donc dans un nouveau dossier temporaire on récupère les apk des dépendances ainsi que celui d'openssh-server :

  • openssh-server
  • openssh-server-common
  • openssh-keygen
  • openssh
  • zlib
  • openrc

Par chance, on aura pas besoin que d'un autre paquet… openrc qui est l'init officiel d'Alpine. Une fois tous ces paquets réunis. On va les extraire avec un mini script shell :

deapk.sh
#! /bin/bash
for i in $PWD/*.apk
do
  tar xvpf $i
done
rm *.apk
rm ./.*
rm ./deapk

Une fois exécuté vous vous retrouvez avec une jolie ptite arborescence qu'il suffit de glisser sur la microSD.

Il faut ajouter sshd au boot. Pour ça un simple ln -s etc/init.d/sshd etc/runlevels/default et le tour est joué.

On en profite pour pousser sa clé publique ssh dans /root/.ssh/authorized_keys pour s'éviter des emmerdes.

Et enfin l'ultime étape nécessaire pour pouvoir se connecter : débloquer le compte root.

On enfile la microSD dans l'HC2 et c'est bon.

PTY allocation request failed on channel 0 🔗

Et ouai on peut toujours pas se connecter avec un message d'erreur particulier. Bon j'ai pas la science infuse mais j'imagine que le problème vient du fait que le système est un peu installé à la rache et que tous les scripts d'init sont pas forcément bien passé.

Bref, c'est pas grave. ssh root@10.0.0.252 /bin/sh Et ça marche.

Bon, il n'y aura pas tous les ptits raffinement d'un shell parfaitement fonctionnel mais c'est pas grave : on a la main.

On peut installer setup-alpine. On se laisse guider et on reboot.

Et voilà on peut s'y ssh convenablement avec un truc parfaitement fonctionnel.

Pourquoi s'être fait chier comme ça ? 🔗

Même si ArchLinux (et son dérivé non officiel pour ARM) adopte la philosophie du KISS je ne trouve pas ça si simple et si léger. Systemd est trop bloaté à mon goût. C'est d'autant plus vrai pour un système qui va tourner sur une pauvre petite carte microSD qui aura tendance à claquer comme une merde au premier coup de vent.

Et puis, vu que l'architecture CPU est différente de ce que j'ai ailleurs, j'ai pas pu faire toutes ces manips à base de chroot (ça aurait été bien plus simple). J'aurai pu tenter de me simplifier la vie en passant par qemu mais j'avais pas spécialement envie de l'installer. Et puis c'était un défi sympa.

L'Odroid N2 ayant une sortie vidéo, il était assez simple de voir ce qu'il se passait pendant le boot et en rajoutant un clavier interagir avec pour corriger les éventuelles merdes. Là, sans ça, il fallait parvenir à avoir un système fonctionnel tout à l'aveugle. Un vrai Die&Retry.

Va falloir backup la microSD pour ne pas avoir à refaire tout ça la prochaine fois. Je pense que je passerai la carte en read-only par la suite histoire d'éviter qu'elle ne s'use trop vite. :wq

Adoption d'une Odroid N2

Après les galères habituelles de livraison Made in Colissimo (grrrrr) j'ai enfin pû recueillir une ptite nouvelle à la maison.

Odroid N2 🔗

La bête est un peu plus grande qu'un Raspberry, mais elle est toute mimi quand même. Pour sa petite taille elle est tout de même très puissante (bien plus que les raspi (même 4 non-throttlé). Avec ses 4Go de ram, son vrai port Gigabit et son slot de mémoire eMMC elle n'a aucun goulot d'étranglement pour les perfs et fera donc un ptit serveur redoutable à la maison.

En plus niveau conception ils ont foutu le CPU sur la face inférieure du PCB où réside un radiateur enveloppant toute la board. Elle est donc très bien refroidie d'autant plus qu'apparemment elle ne consomme que 5W au max.

                     
SOC AmLogic S922X
CPU 4x 1.8GHz A73 + 2x 1.8GHz A53
RAM 4Go DDR4
NIC Gigabit
Video Out HDMI 2.0 4K/60Hz
Stockage eMMC + MicroSD
USB 4x USB3.0 A + 1 Micro USB OTG

Si vous voulez plus d'info, le site officiel pourra vous aider.

Bon tout ça se paye… elle vaut 120€ chez Kubii par exemple. C'est plus cher que du Raspi mais c'est pas la même qualité ni les mêmes perfs. Ça reste tout de même raisonnable.

J'ai récupéré un module d'eMMC que je n'utilisais plus et il reste plus qu'à y coller un OS dedans.

ArchLinux 🔗

ArchLinux c'est l'artillerie lourde. Beaucoup de main d'œuvre, des repos très bien fournis (surtout si on compte AUR).

ArchLinux existe pour beaucoup de SBC dont la N2. Mine de rien c'est probablement la distro qui rush le plus pour proposer le support d'autant de board. Merci à eux pour ça, beau boulot.

Bref, je suis leur méthode d'install et pouf au bout de 5 minutes ça marche. Je SSH dessus et voilà ça tourne mais c'est tout tâché. C'est rempli de saletés comme networkd, journald, dbus, … bref cet OS porte la marque du malin (L Pouet).

Je commence à confer Knot pour me faire un nouveau slave DNS à la maison. Ensuite je passe à Postgres. Et là je me dis qu'il serait ptet bon de faire la conf IP (oupsss j'y pensais plus).

BEURK mais quelle horreur networkd. Non c'est bon j'en peux plus de cette merde.

Alpine Linux 🔗

Alpine est ma ptite chouchou du moment. Elle va remplacer Arch et fissa.

Le souci c'est que c'est une distro bien plus petite avec beaucoup moins de main d'œuvre et une communauté rikiki (mais super sympatique). Bref le problème c'est qu'il ne propose pas d'install spécifique pour ma ptite N2…

Bon, on va filouter. Je récupère l'eMMC, je l'enfiche dans l'adaptateur vers microSD. Lui je le fous dans l'adapteur carte SD. Et la carte SD je la fous dans le PC. WCGW ?

Hop, je jarte la seconde partoche que je remplace par un mini root fs en aarch64 de chez Alpine.

J'enfiche l'eMMC sur la board, je branche un câble HDMI, un ptit clavier USB et le câble d'alim.

Photo de mon bureau en bazar avec la N2, un clavier IBM Model M moddé en USB et tout un tas de trucs qui trainent

On pourrait en mettre cinq dans le clavier

Bon, bha en dehors du fait que le clavier est un poil handicapant (vim en qwerty sur clavier azerty où la touche shift gauche ne fonctionne pas et où il n'y a pas de touche échap ça devient folklorique). Bref, faut faire la conf réseau à base de

  • ip a a 10.0.0.253/8 dev eth0
  • la route avec ip r a default via 10.0.0.254
  • et ensuite les DNS avec echo "nameserver 10.0.0.254" > /etc/resolv.conf

Une fois tout ça fait on peut installer alpine-base qui permet d'installer à peu près ce qu'il faut.

  • apk update
  • apk upgrade
  • apk add alpine-base
  • setup-alpine
  • Il suffit de suivre le guide désormais :-)

Voilà ! On a une alpine pleinement fonctionnelle ! Pleinement ? Non, il reste une petite bidouille à régler: Il s'avère que j'ai copié mini rootfs d'alpine comme un sagouin et du coup toutes les commandes qui nécessitent de changer d'utilisateur déconnent ! PERMISSION DENIED ! PERMISSION DENIED Ouai ouai on a compris. Bref il m'a fallu faire un petit chmod o+rx / et tout est rentré dans l'ordre.

C'est quand même avec le kernel et l'initramfs d'Arch mais ça fonctionne. D'ailleurs il peut être sympa de récupérer les modules d'Arch pour les foutre sur l'Alpine.

Pour ça, on va aller chercher direct chez Arch avec les termes odroid-n2. Là on choisit le paquet linux-odroid-n2 et on le télécharge.

On détar le fichier ce qui va nous donner un boot,etc et usr. Les modules sont planqués dans usr/lib/modules/$version_du_kernel. On copie ça dans /lib/modules de la n2 et c'est bon. On peut modprobe l'un des modules (par hasard ipv6) et ça fonctionne \o/

D'ailleurs j'imagine que pour mettre à jour le kernel (ça sera rare tant qu'il n'y aura pas de kernel mainline (on croise les doigts, ça arrivera peut-être)), il suffira de récupérer le fichier image qui se trouve dans boot.

Voilà voilà pour le début des aventures de cette ptite SBC.


PS : On me signale dans l'oreillette qu'ArchLinux ARM et ArchLinux sont en fait deux projets proches mais distincts. Merci Breizh pour la remarque ;-)

Pinguez-moi pour jouer !

Après discussion sur IRC, je me suis dit qu'il serait intéressant de lister ici les quelques jeux multi que j'affectionne suffisamment pour être partant pour faire une ptite partie avec vous un peu n'importe quand.

La plupart de ces jeux ne sont pas/plus populaire et du coup c'est pas forcément facile de trouver quelqu'un avec qui jouer. Bref, si jamais vous aimez l'un de ces jeux et que vous voulez faire une ptite partie multi, n'hésitez pas à me pinguer, on se trouvera un créneau pour ça !

Quake 3 CPMA 🔗

Après Team Fortress 2, c'est probablement le FPS où j'ai passé le plus de temps. Je ne joue plus à Quake 3 normal, mais avec le mod CPMA, c'est toujours plaisant.

C'est multi-plateforme, le moteur est libre, seul les assets sont encore payants (une misère). CPMA n'apporte que de subtils changements qui rendent le gameplay bien plus fluide et nerveux. Le jeu est légèrement plus rapide et propose des maps spécialement taillées pour ce gameplay.

Capture d'écran d'une partie de CPMA

Franchement ? Je ne trouve pas ça moche.

Ça sera un plaisir de vous faire goûter l'une de mes délicieuses roquettes.

Pour jouer, selon votre OS, l'installation sera un peu différente. Sous Gentoo vous pouvez directement emerge quake3-cpma, ailleurs il vous faudra probablement installer Quake3, puis installer cpma en le choppant sur le site officiel.

Doom : Brutal Doom / Project Brutality 🔗

Je joue régulièrement à Doom 1 et 2 avec les mods Brutal Doom et Project Brutality. Il existe beaucoup de campagnes dont certaines vraiment sympa en coop avec des maps assez grandes. Même en étant débutant on s'amuse assez vite.

Capture d'écran de Project Brutality

Franchement ? Je ne trouve pas ça moche.

Il existe plusieurs moteurs pour jouer, le mieux c'est GzDoom, il vous faudra probablement les WAD de Doom1 et Doom2 trouvable contre quelques euros. Ensuite pour Brutal Doom un ptit tour sur ModDB et le tour est à peu près joué. Pour Project Brutality c'est un peu plus compliqué : je joue sur la version 3 qui n'est pas encore sortie, donc pinguez-moi je vous l'enverrai ;-)

Factorio : avec ou sans mods 🔗

La course vers l'espace. Le jeu de base se finit en une cinquantaine d'heure, les mods permettent de multiplier par 10 en rajoutant tout un tas de nouveaux composants dans tous les sens.

Une partie de factorio bien entâmée

Franchement, je sais pas vous, mais moi je trouve pas ça moche.

En multi il est possible de créer des bases encore plus grandes. Bref c'est du coop peinard.

OpenTTD 🔗

Issu du jeu Transport Tycoon Deluxe, cette version est libre avec des assets libres et pleins de mods. Excellent moyen pour perdre quelques dizainescentaines d'heures.

OpenTTD a des graphismes en 2D isométriques assez datés

Je veux pas avoir l'air de radoter mais, ça a quand même un certain charme

Ce jeu est particulièrement sympa en coop mais si vous êtes maniaques, je vais vous décevoir.

Tetrinet / Blockbattle / Blocktrix 🔗

Classique indémodable. Tetrinet est une version multijoueur de Tetris particulièrement prenante. Avec quelques bonus pour se foutre sur la gueule.

Il existe quelques variantes. La meilleure est Blocktrix, malheureusement c'est du Windows-only et le site est mort depuis des lustres. Par chance ça tourne super bien dans wine et ça s'adapte aussi aux écrans HiDPI \o/.

Bref voici le lien pour l'installer.

Le terrain de jeu de blocktrix

C'est pas joli, mais c'est très fonctionnel !

Si seulement le code était ouvert pour créer un portage plus moderne :-/ J'ai pas un excellent niveau mais je sais me défendre tout de même.

Nourrir ses gentils ptits chats

J'ai envie de vous parler de chat. Pas de discussion, hein. De chats. Les espèces de parasites qui dorment et réclament à manger.

J'en discute parfois avec des amis eux aussi infectés et il s'avère que depuis quelques mois j'ai pris conscience à quel point on nourrissait mal nos ptits bestiaux. Beaucoup de chats d'appartements sont en surpoids. Il faut dire que certains chats gourmands réclameront constamment de la nourriture et ne s'arrêteront que lorsque la gamelle est bien vide.

Mais pire que ça, souvent le régime alimentaire est désastreux. La très grande majorité de la bouffe pour animaux trouvée en supermarché ou magasins spécialisés n'est en fait pas vraiment approprié aux besoins réels des chats. Et ça inclut également la bouffe “premium” qui est juste plus chère que la classique sans forcément être meilleure. Les croquettes et pâtées sont souvent remplies de céréales, ce que les chats ne devraient pas manger.

Et la bouffe vendue par les vétos c'est souvent le même topo. Ils sont sponsorisés par Purina ou Hills ou autre truc du genre qui sont premium avec souvent telle ou telle vertue mais qui sont quand même blindée de céréales avec un fort taux de glucose et compagnie. Bref ne cédez pas.

Cette bouffe est souvent cause de divers problèmes dont l'obésité premièrement mais surtout du diabète. Bref, regardez un peu la composition de ce que vous leur donnez (ne vous arrêtez pas à l'étiquettes "truc au thon", "truc au poulet", mais regardez les proportions). Vous pouvez vous renseigner sur le web pour trouver plus d'infos à ce sujet, vous trouverez des documentaires des sites qui publient des comparatifs détaillées de la composition des croquettes.

Les forces en présences 🔗

Personnellement cela fait maintenant deux ans qu'on a radicalement changé l'alimentation de nos bestiaux. Ma ménagerie actuelle se compose d'un gros mâle de 9.6Kg, une petite femelle de 4.5Kg et d'une seconde femelle de 6.3Kg.

Le but du jeu a été de faire perdre 2Kg au gros, et 1Kg à la seconde femelle. Auparavant, on ne les nourrissait uniquement de croquettes qui étaient dispo à volonté. À peine la gamelle était un peu trop vide, le mâle nous le faisait savoir.

Un nouveau régime 🔗

Malheureusement avec l'âge et le surpoids, le gros a commencé à boiter et suite à un voyage chez la véto, le verdict est tombé : arthrose + obésité. Du coup, on s'est pas mal renseigné et c'est parti pour un changement drastique d'alimentation.

Exit les croquettes de merde. On va changer ça par quelque chose de plus sain.

Je ne vous cache pas qu'on a tâtonné quelque temps avant d'arriver de trouver la bonne formule avec les bonnes quantités. On a commencé par utiliser des croquettes de régime achetées en animalerie.

Effectivement ça marchait bien, le chat perdait du poids et ne réclamait pas, mais il n'avait vraiment pas la forme, son poil devenait terne… bref il dépérissait au bout de deux mois…

Bref après quelques errements la formule est désormais toute simple. On passe à un mélange de pâtée le soir à heure fixe et un peu de croquettes durant la journée. Niveau pâtée on donne des ptites boîte de marque Cosma. Ça revient à environ 1€ la boîte journalière pour les trois chats.

Il y a plusieurs parfums et ça a l'air presque appétissant (sur un toast ça passerait probablement). Une petite boîte répartie équitablement (la répartition est équitable, par contre le gros s'arrange toujours pour finir à droite à gauche) entre les trois. Et surtout à heure fixe : une fois l'habitude prise, ils sauront vous le rappeler au bon moment, plus besoin de rappel.

Et pour les croquettes on a pris du Orijen 6fish pendant un temps mais nous sommes passé à du Purizon Adult Sterilized Chicken & Fish. On est autour de 45€ le paquet de 6.5Kg qui tient un mois et demi pour les trois, en mettant quatre à cinq fois dans la journée de toutes petites ration dans la gamelle quand ils réclament.

Niveau prix 🔗

Attention voilà la douloureuse : On est à environ 68€/mois en incluant également la litière.

Bon d'ailleurs, soit-dit en passant, niveau litière on a arrêté la litière pourrie qui pu constamment. On est passé à une litière végétale qui absorbe incroyablement bien les odeurs et qui s'agglomère bien et qui est biodégradable (on ose pas les foutre dans le compost pour autant). C'est la Cat's best öko plus à près de 26€ les 40L. Ça tient deux mois sans soucis pour les trois chats. C'est le jour et la nuit avec la litière Catsan qui empeste la pisse au bout de deux jours.

Bref c'est un budget assez conséquent mais au moins ils mangent pas de la merde et se portent bien mieux.

Verdict 🔗

Sur le graph on voit la période de Mai à Aout 2017 avec les croquettes de régime qui l'ont mis dans un sale état.

Ensuite on est passé à des croquette "premium" jusqu'à Mai 2018 où la prise de poids a été constante.

De juillet 2018 à Avril 2019, c'était le régime avec les nouvelles croquettes sans pâtée. Il y a cependant quelques défaut sur le graph : le pic de Décembre est dû à un premier soucis de balance. Le pic d'Avril est dû au changement de balance (en vrai il n'a pas pris de poids, c'est juste que la nouvelle est mieux tarée).

Et enfin à partir d'Avril 2019 le mix pâtée + croquettes.

On va pas se le cacher ça coûte plus cher qu'avant mais en contrepartie, les chats ont un régime vraiment meilleur qu'avant. On ne risque plus trop de leur infliger un diabète ou tout un tas de maladie perrave.

Par trop de risque rénaux du fait de l'alternance pâtée et croquettes.

Et en trois mois, le gros est passé de 9.6Kg à 8.3Kg sans avoir l'air de dépérir. Ils réclament bien moins à manger et sont en bonne santé.

Bref pourvu que ça dure ! Je vous referai un point dans quelques mois quand il aura stabilisé son poids.

Quelques chaînes youtube

Je n'ai pas maté la téloche (hors séjour chez la madré) depuis des lustres désormais mais par contre plus ça va plus je matte de contenu issu de Youtube. De tous les services Google c'est un des rares dont je ne peux me passer.

Faut dire que c'est extrêmement bien foutu et la communauté est là et pas ailleurs. Mais c'est pas pour autant que j'ai un compte Youtube (pas folle la guêpe). On va dire que je consulte Youtube presque incognito : je vais rarement sur le site et quand j'y vais c'est dans une fenêtre en porn-mode. Les chaînes je les suis via RSS. Et généralement une fois qu'une chaîne est dans mes RSS je ne regarde les nouvelles vidéos qu'en passant par mpv+youtube-dl.

Je dis pas que je suis invisible pour Google mais bien moins trackable. J'imagine qu'ils se contentent de tracker 99% de ses utilisateurs et le reste tant pis.

Bref Je vais vous faire une ptite liste de chaîne que je consulte.

Voilà les liens RSS vers quelques chaînes.

Primitives 🔗

J'ai déjà fait un article dédié donc pas grand-chose de plus à raconter. On sent que la mode s'estompe et qu'ils tournent pas mal en rond désormais.

  • Primitive Life : Plus de six mois qu'il a rien posté. Est-il toujours vivant ?
  • Primitive Survival Tool : Cabane, piscine, cabane, piscine…
  • Primitive Technology : LA vraie. Non je veux pas dénigrer les autres mais il est resté fidèle à lui-même, ne semble pas tricher et ne fait pas des cabanes avec piscine en boucle. Il poste peu mais du contenu original. S'il ne faut en suivre qu'une c'est celle-là.

Ciné 🔗

J'adore le cinéma Bref, comme toutes les passions, ça se nourrit

  • Calmos : Ça parle cinéma comique ici. Peu de vidéo mais très intéressant.
  • Fabien Campaner : Chaîne qui aborde des thèmes dans le cinéma. C'est super intéressant, super bien fait et c'est drôle. Malheureusement plus beaucoup de vidéos :-/ À binger !
  • Gorkab : Chaîne spécialisé dans l'image de synthèse dans le cinéma. Au premier abord ça semble assez basique avec un contenu très factuel mais avec le temps il arrive à obtenir des interviews de techniciens mythiques des VFX.
  • Karim Debbache : Probablement mon vidéaste ciné favoris. Son humour est génial, ses acolytes au moins à 78% aussi drôles. Malheureusement ils ne postent plus rien car ils se sont acoquinés avec Dailymotion mais qui sait, ils reviendront probablement, ça sert à ça un RSS. Bref, ici vous aurez Crossed, une fois tout vu allez voir Chroma sur Dailymotion.
  • Le fossoyeur de films : Un des plus connus. Il fait des reviews mais aussi de l'analyse un peu plus poussé. Le fossoyeur est fini mais pas sa chaîne. Il est un des fondateurs du Frames Festival à Avignon qui réuni de très nombreux vidéastes.
  • Le ciné-club de M. Bobine : De la critique de films (pas de la review de sorties cinés). Très intéressant et puis ils adorent Mad Max Fury Road…
  • Les critiques du MaSQuE : De la critique et de la review de films. Aussi du jeu vidéo. Attention ça parle très vite faut être concentré mais c'est sympa et ça sort du lot.
  • Nexus VI : Une chaîne pas uniquement orienté ciné mais Science-Fiction. La réal est fofolle et l'humour bien dosé. Pas mal de crossover avec le fossoyeur (une bromance ?)
  • Romain Houles : Une chaîne sur le maquillage ciné. Ça change c'est cool.
  • Scinéma : De la science et du ciné mélangé. Peu de vidéo :-/

Jeux vidéos 🔗

Pas vraiment de reviews de jeux qui sortent (je ne joue plus aux nouveautés depuis des lustres) mais plus de l'analyse, de la réflexion et de la technique.

  • Ahoy [En] : Des vidéos très propres globalement sur l'histoire de grands jeux. Pas mal orientés sur les armes également. Poste peu mais de très bonne qualité.
  • Games Next Door : Des réflexions sur différents sujets sur le jeu vidéo. Ça sort de la masse et prend du recul. Sympa comme tout.
  • Pause Process : Ça parle technique dans le jeu vidéo. Bon c'est un peu mort mais c'est dommage. Ils ont quand même abordé tout plein de thèmes.
  • Pomf et Thud : C'est mort mais c'est dommage. Ils commentaient du StarCraft 2 avec humour. Bon maintenant c'est OgamingSC2. C'est plus pro toussa toussa.
  • Summoning Salt [EN] : Une chaîne sur le speedrun. Elle se spécialise dans l'historique des records d'un jeu et explique quels sont les approches. J'en regarderai pas tous les jours mais le rythme de publication est suffisamment long pour pas que ça prenne le chou.
  • Joueur Du Grenier : probablement l'un des plus anciens vidéastes de la plateforme. C'est toujours aussi agréable à regarder et la réal monte en puissance depuis ces quelques dernières années.
  • Noclip [EN] : des documentaires sur les jeux vidéos mais plus orienté sur leur création. Avec des interviews, des visites de studios.

DIY 🔗

Une catégorie que j'apprécie beaucoup. C'est pas du bricolage de merde ici mais plus des artisans qui se font des trucs. J'adore les vidéos qui parlent pas où les gens construisent des trucs avec tous les bruits des machines. Ça ponce, ça lime, ça soude, ça scie

  • BanjoShow : Il me semble que c'est un frenchy et il fait du joli Steampunk à base de cuivre, laiton. C'est mimi tout plein.
  • Le labo d'Heliox : Ici ça fait un peu d'électronique et surtout de l'impression 3D (avec quelques reviews). C'est un niveau assez débutant c'est cool.
  • Make it Extreme : De la bonne grosse soudure, de la grosse découpe, des roulements, des pistons. Ça va se bricoler du bon gros outil en ferraille.
  • The Modern Home Project [EN] : Un américain qui se construit une maison en container dans la pampa Californienne. Peu de vidéo (c'est le début), mais un projet sympa.
  • Wintergatan [EN] : Un musicien qui se créer un instrument de musique à base de bille, rouage, ingéniosité. C'est sa deuxième machine. Chaque mercredi il montre ses progrès. Et en plus même s'il n'est pas français il habite en France le monsieur.
  • My Mechanics : De la restauration de vieux objets. Le résultat est bluffant mais surtout c'est relaxant à regarder (mieux que du vrai ASMR). J'ai envie d'un atelier !!!

Vulgarisation 🔗

De la vulgarisation scientifique principalement. C'est toujours bien d'apprendre des nouveaux trucs.

  • Dans Ton Corps : Ça parle santé avec beaucoup d'humour avec une fréquence très régulière.
  • Kurzgesagt [EN] : De la vulgarisation sur pas mal de thêmes différents mais orienté science tout de même. C'est magnifiquement fait à base d'animation vectorielles. C'est sous-titré dans plein de langue.
  • Chat sceptique : Une première chaîne nommée La statistique expliquée à mon chat qui s'est transformée (dissenssion). C'est des maths surtout mais ça vulgarise bien.
  • Spline : Il va tenter de vous débiaiser la face. J'aime bien la réalisation faussement simple et le ton.
  • E-Penser : Un des vulgarisateurs scientifiques les plus connus de Youtube. Le rythme de publication a pas mal ralentis ces derniers temps mais ça devrait reprendre de plus belle.

Autre 🔗

Pas facile de les classer :

  • Alt 236 : Rien que le nom c'est intrigant, hein ! Une chaîne spécialisée dans l'art mais orientée sur le fantastique, l'intrigant, le dérangeant. C'est super bien fait et très … ambiance.
  • Luke Towan [EN] : Un spécialiste de la maquette ultra réaliste. Ça parle peu et c'est assez captivant à voir. Le résultat est bluffant.
  • MYST : Des sujets mystérieux qui sont racontés avec deux approches : scientifique et mystique.
  • Metalliquoi : Ça parle de musique un peu ! Enfin surtout Metal. J'ai pas trop les mêmes goûts dans le métal mais sa bonne humeur fait que ça passe bien.
  • Stop a Douchebag [RU/EN] : C'est chiant les gens garer comme des merdes ! Ces russes s'attaquent à ce fléau et autant vous le dire ils ont du taff. Ils posent des énormes stickers sur les bagnoles qui roulent sur les tlotoires. Le ton monte très souvent et la police intervient parfois. Étrangement ça me relaxe.
  • Une Chanson L'Addition : Chaque semaine ça parle d'un morceau célèbre : sa genèse, son contexte, son sujet. C'est principalement rock quand même.
  • 李子柒 [CN] : Une chinoise qui vit dans sa ferme et fait tout un tas de trucs (surtout de la bouffe). Vraiment sympa à regarder même si on ne comprend rien. Elle est débrouillarde qu'elle en peut plus et de mon point de vue occidental c'est très dépaysant. Elle bouffe des "trucs" de son potager, se construit des meubles, se couds des vêtements depuis de la soie de ses propres vers. Bref, je sais pas à quel point c'est représentatif du monde rural chinois mais c'est bluffant.

Bon j'ai pas tout mis, il y en aura d'autres. Mais là il y a déjà de quoi faire avec quasiment que du francophone.

Je vous ferai une autre fournée dans quelques mois.

Petit vrac pour améliorer l'accessibilité de votre site

Hey encore un post sur les modifs sur le site. Ce coup-ci c'est un peu plus orienté accessibilité et potentiellement plus intéressant pour vous si vous avez également un site.

Allez voilà en vrac quelques modifs intéressantes.

Indiquer la bonne langue 🔗

C'est tout con, on y pense pas trop, mais il faut indiquer la langue de votre document. Ça généralement c'est fait à peu près partout mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal.

Donc dans votre balise html globale, indiquez la langue de votre page.

<html lang="fr">

Mais au-delà de ça, pensez à l'indiquer également si vous avez des éléments dans une autre langue sur votre page. Dans mon cas, j'indiquais que la page était disponible en anglais mais je n'avais pas mis l'attribut lang sur l'élément. Ça peut paraître con, mais un lecteur d'écran sait changer d'accent et de prononciation en fonction de cet attribut ce qui améliore grandement le rendu.

Donc maintenant j'ai :

<p lang="en"><a href="…"> Available in Frenglish : …</a></p>

Les Alt c'est bien mais pas trop 🔗

Bon j'imagine que vous êtes déjà bien au courant mais si vous avez des images dans votre page web, il faut mettre l'attribut alt avec une ptite description de l'image. Bon par contre, si c'est une image uniquement décorative qui n'apporte pas de contenu vous pouvez zapper.

Bon celui-là est basique comme conseil mais je me suis fait avoir. Dans la sidebar j'ai les ptites icônes sur lesquelles j'avais mis des alt. Mais au final je les ai supprimé car c'était redondant avec l'attribut title qui se trouvent sur les liens.

Et ouai, quand vous avez une image dans un lien et que vous avez bien fait votre lien, abstenez vous de garnir l'image d'un alt redondant.

Avoir du HTML valide 🔗

Ouai ouai c'est bateau mais ça arrive de plus en plus fréquemment de voir des sites testés pour Chrome et… c'est tout. Même si ça représente la vaste majorité des utilisateurs, il faut penser à tous les autres.

Un lecteur d'écran sera probablement bien plus sensible à du HTML crasseu. Franchement c'est pas dur d'avoir un truc valide donc faite le sans concession.

Tester avec un navigateur texte 🔗

J'enfonce encore des portes ouvertes mais celui-là permet de vite "voir" quel est le rendu qui sera interprété par un lecteur d'écran. Certains sites ne montrent pas leur contenu dans un ordre pertinent et utilisent du CSS pour rendre le truc plus cohérent et c'est une mauvaise pratique. Bref, si votre site est facilement navigable dans un navigateur tel que w3m, elinks, lynx ça devrait le faire.

Utiliser les balises sémantiques d'HTML5 🔗

Bon HTML5 n'est plus tout neuf désormais. Pas mal de nouvelles balises sont apparues avec lui.

Elles n'ont pas de rôle technique à proprement parlé et s'utilisent comme un div mais leur intérêt est dans le sens qu'elles convoient. Vous pouvezdevez utiliser header, nav, aside, main, footer, article, section et form. Grâce à ça vous donnerez plus de sens à votre page. Ça bénéficie à la fois aux humains mais également aux logiciels qui comprendront mieux votre page et sauront mieux la décortiquer (il paraît que ça influence le référencement Google).

Toutes ces nouvelles balises sont associées par défaut à des roles aria (des attributs html que l'on peut apposer manuellement afin de rendre sa page plus accessible).

Skip to content 🔗

En plus d'utiliser les nouvelles balises sémantiques vous pouvez aider les utilisateurs de lecteurs d'écran en leur épargnant les parties redondantes de votre site en ajoutant un lien permettant de se rendre directement au vrai contenu de la page.

Un lecteur d'écran lit toute la page (très rapidement) dans l'ordre. Les pages ont très majoritairement leur menu bannière et compagnie au début. Les gens doivent donc se les coltiner à chaque changement de page ce qui doit être des plus agaçants.

Du coup, vous pouvez ajouter lien pour passer tout l'enrobage et vous rendre directement au contenu. Et vous pouvez bien entendu rendre ce lien invisible via du CSS ou en utilisant la classe sr-only qui ne s'affiche que pour les sr, les screen readers.

Les couleurs pour le contraste mais aussi la taille 🔗

Le choix des couleurs n'est pas complètement anodin. Bien que l'esthétique soit la première considération il faut tout de même garder un truc lisible. Il faut donc toujours un fort contraste.

Mais sachez que si le contraste de votre texte par rapport à son fond est un peu faible, vous pouvez également contrebalancer ça en augmentant la taille du texte. Plus le texte est imposant plus son contraste peu être faible.

Les styles sur les liens 🔗

Un truc un poil à la mode et pourtant emmerdant c'est de planquer les liens. On a été très longtemps habitué aux liens écrit en bleu avec un souligné continu.

Bon c'est vrai que c'est moche. Mais on peut styliser le truc de façon à ce que ça ressorte quand même. Bref mettez toujours un signe distinctif comme du souligné, des tirets, des points, un truc quoi.

Et surtout ne vous amusez pas à virer le outline. Ça permet de savoir quelle partie a actuellement le focus. Et c'est surtout utile pour les personnes utilisant la navigation au clavier.

On peut même s'amuser en foutant une très légère animation un grossissement et tout mais ne le virez pas.


Voilà, ça sera pas parfait mais ça sera surement plus agréable pour vos lecteurs.

Je tiens à remercier |Lupin| pour ses précieux conseils.

Se débarasser des firmwares en rabe dans Alpine

Allez un micro-article des plus rapides.

Vous connaissez Alpine Linux ? C'est l'une des meilleures distros du moment. L'une de ses forces et sa légèreté.

Ça s'installe très vite, ça prend très peu de place, son administration est vraiment légère. Par contre, si vous prenez l'install de base pour faire une VM (enfin c'est pas spécifique au VM à proprement parlé, hein), vous allez remarqué qu'il y a quand même pas mal de trucs installés.

Et quand je dis trucs, je veux parler des linux-firmware-X qui servent à faire fonctionner du matériel. Il y a fort à parier que vous n'avez pas besoin de tout ce qui est pré-installé. Dans ce cas-là, il suffit de faire un ptit coup de apk add linux-firmware-Y.

Bon, il faut savoir de quels modules vous avez besoin et là… bha faut connaître votre machine. En faisant ça, cela supprimera tous les modules sauf ceux que vous avec explicitement choisis. Mais si vous n'en avez besoin d'aucun, il vous suffit d'installer le paquet virtuel avec apk add linux-firmware-none et voilà.

Voili voilou. À chaque fois je cherche le nom de ce paquet magique, maintenant je le retrouverai plus facilement.

Modif du premier semestre 2019 sur le blog

En ce moment je m'amuse en modifiant un peu le site. Rien de bien transcendant, hein. Mais ça m'amuse quand même.

Raffinage de l'esthétique 🔗

Rayures 🔗

Déjà j'en avais un poil marre de l'aspect un peu trop lisse. J'ai donc ajouté des rayures, de la texture sur quelques fonds. Ça reste quand même assez léger mais au moins c'est moins insipide.

D'ailleurs les rayures de fond d'articles donnent une impression de 3D grâce à un très subtil dégradé.

Lumières et bordures 🔗

J'ai un poil ajusté les bordures des articles en passant aux couleurs de type hsl pour la cohérence. Hein !? Mais ça n'a aucun sens !

Jusqu'à présent j'utilisais des couleurs choppées au pif. À la fois pour la couleur supérieure et sa version moins saturée (bordure du haut vs les trois autres bordures).

Les couleurs peuvent être représentées de plusieurs façons différentes en css. Soit avec un nom comme orangered, soit avec une représentation héxadécimale comme #bad, soit avec la représentation rgb (red green blue) comme rgb(117,32,100) mais aussi en hsl qui représente hue saturation luminance comme hsl(54,58%,58%). Avec hsl, il est donc possible de choisir une teinte (hue) et ensuite de choisir son intensité et sa luminosité. C'est donc beaucoup plus logique de choisir sa couleur principale et de la décliner en gardant la même teinte. Et on peut donc avoir la même différence relative pour différentes couleurs très facilement sans avoir rien à calculer par cette représentation.

Bref je l'ai utilisé pour les quatre couleurs de type de postes.

Les posts
Les fast-posts
Les shares
Les ideas

Franchement je trouve ça joli toutes ces ptites couleurs !

Blogrolls 🔗

J'ai déjà abordé plusieurs fois le sujet mais j'y retourne. Je pense qu'une forme de lutte contre les GAFAM est la production de contenu hors de leur emprise.

Bon j'ai déjà écrit des bouts de tutos pour un peu toutes les étapes. Mais maintenant vais aussi faire un peu de pub pour vos blogs avec un blogroll.

Sur la homepage, je vais afficher un certain nombre (pour l'instant je sais pas encore exactement combien, je vais voir à l'usage) d'extrait d'articles vers des blogs francophones pour en faire la pub. Voilà voilà :-)

Pour le générer, j'utilise Openring qui est écrit en Go et permet tout simplement de générer un ptit fichier html qu'il n'y a qu'à inclure. Ça s'emboîte pas trop mal dans Hugo. Ce logiciel est vraiment très récent, mais il fait déjà le boulot.

Maintenance de la DB de Pleroma

Le Fédiverse c'est vraiment génial. Son écosystème bouillonnant avec de nouveaux logiciels et fonctionnalités qui arrivent de partout. Perso, j'ai jeté mon dévolu sur Pleroma qui est léger et fonctionnel.

Enfin léger… sa base de données augmente inexorablement. Entendons-nous, c'est pas un bug ni rien. C'est le fonctionnement normal, plus le temps passe, plus la quantité de données augmente, c'est tout à fait logique.

J'ai installé mon instance fin Octobre 2018. Mon instance s'est donc fédérée petit à petit au point de connaître désormais plus de 2000 autres instances.

  DB Postgres     /home/pleroma  
29/10/2018 26 Mo 144.5 Mo
04/11/2018 88 Mo 144.9 Mo
20/11/2018 320Mo 161.5 Mo
02/02/2019 1212 Mo 256.4 Mo
18/03/2019 1809 Mo 280.4 Mo
31/05/2019 5021 Mo 345.7 Mo

Bref, ça monte assez vite et il faut donc faire un peu de ménage.

Pleroma commence à proposer quelques commandes internes pour cela.

Étape par étape 🔗

  • Situation initiale : 5021 Mo
  • MIX_ENV=prod mix pleroma.database remove_embedded_objects5997 Mo NANI !?
  • psql -d pleroma_prod -c 'VACUUM FULL ANALYZE'3836 Mo ! pfiouuu c'est mieux, beaucoup mieux.
  • MIX_ENV=prod mix pleroma.database prune_objects3573Mo, ça aide aussi pas mal.
  • psql -d pleroma_prod -c 'VACUUM FULL ANALYZE'3372 Mo ! pfiouuu c'est mieux, beaucoup mieux.

Et voilà.

Lorsque vous faites le VACUUM FULL ANALYZE votre instance sera inutilisable (vous ne perdrez pas de toots pour autant, soyez juste un peu patient).

Encore plus ? 🔗

Et oui c'est possible ma bonne dame ! Vous êtes vraiment limité en espace disque et vous voulez vraiment gagner beaucoup plus de place ? Et bien l'ami Tetsumaki a la solution. Si vous suivez son article vous pourrez gagner de précieux octets.

Pour vous donner un ordre d'idée, en suivant sa technique je suis de 3372 Mo à tout juste 242Mo. Ouaip ! 242Mo !

Bon la manipulation est un peu plus touchy donc faites bien votre backup avant et sachez le restaurer au cas où. Cette manipulation est plus destructrice : vous perdrez des anciens toots et compagnie mais au final… est-ce vraiment gênant ?

/etc/pve vide sur Proxmox

J'ai filé un ptit coup de main aujourd'hui sur une ptite install Proxmox un peu à l'agonie.

Après un reboot, le dossier /etc/pve était vide. C'est le dossier qui contient un peu toute la conf de l'hyperviseur, c'est donc pas super pratique.

Je suis pas vraiment expert Proxmox, j'utilise presque pas ce truc et ma première réaction été un ptit "O___O une partoche séparée pour /etc ?!" Bon pourquoi pas.

Bon, le fstab n'est pas d'une grande aide vu que ce n'est pas mentionné. J'imagine que c'est vraiment de la tambouille interne à leur truc. Va falloir se renseigner un poil sur leur système.

À première vue, un ptit coup de pvecm status m'indique pve configuration filesystem not mounted. Thanks Cpt Obvious !

Allez, tentons de redémarrer le service de cluster service pve-cluster restart. Systemd comme d'hab te dit que ça marche pas sans te sortir le message d'erreur… merci j'adore. Allons voir journalctl -xe.

Hmmm bizarre tiens j'ai une ligne intrigante. /etc/pve/local/pve-ssl.key: failed to load local private key (key_file or key) at /usr/share/perl5/PVE/APIServer/AnyEvent.pm line 1626. À première vue comme ça je vois pas trop le rapport mais bon, allons voir ce fichier et surtout cette ligne…

Bon je vous épargne mon habilité naturelle à lire le Perl… le problème vient pas réellement de là. Enfin je pense pas.

Refaisons un ptit tour sur le moteur de recherche (DDG, pas Google, hein !). … …

Ha tiens, apparemment il y aurait ptet une autre erreur planquée. journalctl -e Je fouille pour vérifier.

HA.mp4

balou pmxcfs[12300]: [main] crit: Unable to get local IP address

Il pouvait pas le dire plus tôt ?!

Un ptit tour dans le /etc/hosts pour commenter les lignes commençant par 127.0.0.1. Redémarrage via service pve-cluster restart. Et là plus d'erreur.

/etc/pve a récupéré ses fichiers \o/

Bon, en fait visiblement, Proxmox sachant fonctionner en cluster, cette partition est potentiellement partagée/distribuée/synchronisée avec les autres nœuds. Cela explique pourquoi cette partition est un peu particulière.

Bref, vingt minutes de perdu à cause de messages d'erreur pas raccords ou planqués. Heureusement, ça marche plutôt bien habituellement.

Bref, voilà si ça peut vous aider tant mieux et surtout faites un backup des fichiers de conf en plus de vos containers !.

Monitorer ses certificats TLS

Pour une fois je vais essayer de pas parler de SSL (les habitudes toussa toussa) mais de certificat TLS (parceque x509 ça parle pas à grand monde).

Bref, Une grande partie de la sécurité des services sur Internet repose sur TLS, que ce soit du web, du mail, de l'irc, du … Du coup pour sécuriser ça, on emploie des certificats que l'on fait signer par une Autorité de Certification ou CA en anglais. Donc si je résume : tout est sécurisé par TLS et tout repose sur les CA.

Imaginez la pression qui s'exerce sur les CA. Ce sont des cibles aussi bien pour les attaques des viles pirates mais également des nobles corsaires (commandités par un gouvernement).

Pour se protéger d'une vilaine CA, un propriétaire d'un nom de domaine peut mettre en place CAA ce qui empêchera (théoriquement) toutes les CA (sauf celle spécifiée) de signer un certificat pour ce domaine. Les CA doivent respecter ce système depuis quelque temps maintenant. Les gros navigateurs se chargent de ne plus faire confiance envers les CA ne respectant pas ça.

Mais on peut aussi pousser le bouchon un poil plus loin avec le Certificate Transparency. Il s'agit d'un journal public, où toutes les CA consignent les certificats qu'elles signent afin d'avoir une trace. Il est donc très intéressant de consulter ces logs publics afin de vérifier que personne n'a émis de certif dans votre dos.

Tout ce qui est manuel tombe à la trappe. Heureusement Crt.Sh propose *roulement de tambour* … un flux RSS ! C'est basique, mais ça fonctionne.

Ça vous permet à la fois de voir si votre renouvellement s'est bien passé, mais aussi que personne d'autre n'en a fait un.

Perso, je le couple avec une notif IRC déclenchée par le script de renouvellement Let's Encrypt.

Voilà c'est tout bête mais malheureusement c'est rarement monitoré, même pour des services plutôt sensibles comme des banques, des fournisseurs de système d'exploitation et autre… Tiens d'ailleurs, vous voulez un ptit Wall of Shame ?

Ma collection de claviers

Ça fait un bail que je voulais vous présenter ma collection de claviers. Je n'en suis pas peu fier !

J'ai fait une ptite séance photo cet aprem pour vous les présenter. Ils sont tous en état de fonctionnement et certains servent régulièrement en tant que clavier principal (et pas juste le temps d'une ptite démo).

Bon avant de vous jeter sur les photos, je vous préviens, ils sont pas tous parfaitement shiny and chrome ! L'éclairage est naturel aussi ça peut jouer un peu. Et j'ai des chats et donc des poils un peu partout :-)

Si vous cliquez sur les images vous les aurez en meilleures qualités et en entier.

Allez j'ai envie de commencer !

Microsoft Natural Keyboard 🔗

Voilà le premier clavier que j'ai acheté il y a maintenant un bon moment. Je l'ai beaucoup aimé mais quand je le re-teste un peu maintenant… je supporte plus son touché.

Quand on a goûté au mécanique, c'est assez difficile de revenir sur ces merdes.

Un clavier scindé en deux de chez Microsoft il y a vingt ans

Mon premier clavier acheté volontairement

C'est un clavier en PS2 qui a connu des nouvelles versions.

Le glamshot de rigueur où l'on voit bien la scission centrale.

Ça me fait encore un ptit effet ce design.

Allez, il peut retourner au fond du placard.

Razer Black Widow 🔗

Le clavier gamer mécanique assez basique. À vrai dire c'est le clavier de ma femme, je ne l'ai quasiment pas utilisé.

Un clavier noir avec un design anguleux

razer oblige c'est noir et anguleux. Pas de loupiote sur çui-là.

Il a des cherry MX bleu et donc est sacrément bruyant et se branche en USB. On a tweaké quelques trucs (remplacé par des MX blacks, quelques o-rings, le keycaps échap changé) mais rien de bien méchant.

Le glam-shot.

Le plastic est légèrement irisé sur cette photo… La font est moche à souhait mais gamer gamer…

Il ne sert plus celui-là non plus. Lui je le rebranche sur le ptit ordi du placard en cas de maintenance.

Siemens ?? 🔗

Un clavier sauvé de la poubelle. C'est un Cherry avec des switch noirs.

Il est basique et moche

Rien de bien folichon. Je ne l'ai quasiment pas utilisé.

Il est assez basique en PS2 avec un joli câble cependant.

Le glamshot de base

Ouaip. C'est basique. Pour ça que je l'aime pas spécialement.

Je l'ai troqué contre le combo clavier/trackpad.

Bleudo 🔗

C'est pas son vrai nom mais ça lui va plutôt bien !

Il a des touches bleues avec des symboles de téléphonies.

Un peu plus exotiques, hein ?!

C'est un clavier PS2 en cherry black qui servait pour de la téléphonie. Raccordé à un PABX il était lié à un téléphone et un ordi et permettait de gérer les appels, transférer des appels et tout…

le glamshot usuel

Je le trouve vraiment sexy celui-là.

Alcatel 4059 🔗

C'est son vrai nom et c'est il est encore plus poussé que le Bleudo niveau téléphonie.

Il possède beaucoup plus de touches dont beaucoup avec des voyants

Franchement elles sont pas mimi toutes ces touches avec fenêtre ?

Celui-là ça commence à être un poid lourd. Il est assez massif avec un paquet de touches et ses led. Ce sont des touches MX noirs.

Il a un connecteur à la con (un boitier est nécessaire pour le brancher à un ordi) mais il existe une version USB. Lui aussi, comme le précédent, est couplé à un téléphone et un ordi pour gérer les appels.

Encore un glamshot

Il a un peu pris la poussière mais admirez quand même ces touches de fonctions.

Bref je l'ai jamais fait fonctionné sur un ordi à la maison.

Alcatel ?? 🔗

Ouai un autre Alcatel mais en PS2 et switchs noirs

On retourne sur du plus classique.

Un clavier basique.

Il ressemble beaucoup au Siemens, hein ?

Comme le Siemens, en vrai c'est du made in Cherry rebrandé. À peu près le même modèle que le Siemens.

le glamshot encore et toujours

Oups le coup d'éponge était pas encore parfaitement sec…

Il m'a très peu servi.

Sesam ?? 🔗

Bon c'est pas son nom, hein ! Lui c'est un chouchou à la maison qui sert en ce moment même.

Allez je vous spoile pas :

Un clavier normal mais avec un lecteur de carte à puce et un petit écran LCD.

Ho mais qu'est-ce donc que cette excroissance ?

C'est un clavier de médecin/pharmacien toussa. Il a un lecteur de carte vitale. C'est en PS2 et aussi en RS232 !

Ce sont des cherry black.

Je ne l'ai jamais branché sur le port série mais lorsqu'on le branche sur l'écran on le voit booter !

L'écran indique qu'il démarre

Et il y a un petit bip quand on le branche !

L'écran indique ensuite la version de son firmware

Sa version de firmware.

Son ptit glamshot

La simplicité.

Allez je le rebranche.

IBM Model M 🔗

Que serait une collection de claviers sans un fameux Model M ?

C'est un énorme clavier avec quelques différences notables comme, par exemple, les touches F1 à F24, pleins de touches de fonction à gauche et les flêches sont dans un ordre qui déroute

The beast. Le plus lourd de la collec !

Voilà la légende. C'est un système de touche différents des Cherry MX, ici c'est un gros ressort qui se plie pour actionner le contact. Bref ça fait un sacré bruit et il faut appuyer assez fort.

Une fois le plastic supérieur retiré on voit la grosse plaque métallique (et la crasse).

Voyez cette feraille ? Ça explique le poids. À quatres roues près, ça ferait un bon skate.

Le connecteur d'origine est un DIN assez massif que j'ai remplacé par un Teensy pour avoir de l'USB. Bon malheureusement ça marche pas parfaitement car certaines touches ne sont pas reconnues. Bref c'est difficilement utilisable.

J'ai glissé un petit Teensy à l'intérieur qui tente de convertir le DIN en USB.

Le hack basique pour avoir de l'USB (j'ai été radin sur la longueur du câble).

J'imagine qu'avec un autre firmware (Soarer) sur le Teensy il y aurait moyen de s'en sortir.

Bref, une pièce que tout geek du clavier se doit d'avoir !

Encore un glamshot

Sous les touches se trouvent une 'autre touche'.

Mon favori ! 🔗

Mon fait maison fait avec des Cherry MX Brown et qui se branche en USB.

Un cadre en bois, une plaque d'alu, des touches bariolées, quelques fils qui dépassent.

Admirez le souci de la finition !

J'ai un méli-mélo de keycaps avec 4 profils différents. Une touche qui sert à rien.

L'ultime glam shot.

Il mériterait ptet un ptit coup de décrassage :-°

Voilà c'est celui qui a permit d'écrire la majorité des articles ici.

Typematrix 2030 🔗

Je ne l'ai plus. Donc pas de photo.

Il m'a servi quelques années lors de mon apprentissage du bépo. Je l'ai donné depuis.

Combo clavier/trackpad Cherry G80-11800 🔗

Un petit nouveau dans la collection. Un de mes rares claviers en Cherry MX Brown mais qui a surtout comme particularité d'avoir un ptit trackball intégré.

Un design des années 90 assez classique mais avec dans le coin inférieur droit un tout petit trackball et ses deux boutons.

Il est mimi et puis surtout ce trackball !

La partie clavier est basique, c'est du cherry rebrandé Compaq. On est bien en fin des années 90 et se raccorde via deux ports PS2.

Un glamshot peu glam en fait

Vue d'ici rien qui ne fasse rêver.

Je crois que ce petit aperçu de trackball risque de me faire craquer pour en acheter un vrai avec une boule plus grosse et une meilleure ergonomie. Celui-ci est au final pas ultra précis et puis la partie clavier est trop classique à mon goût.

gros plan sur la boule et ses boutons

On ne va pas se mentir c'est un tout petit trackball mais suffisant pour de l'utilisation légère.

Ergodox EZ 🔗

Premier clavier que j'achète depuis treize ans (on est en juin 2021). Mon premier clavier scindé en deux mains. Il est équippé en Cherry MX Red avec un câble USB tout assortit également.

Vu du dessus il y a une partie gauche et une partie droite reliées par un câble torsadé.

Il a subît le traitement des touches non assorties.

Il a un firmware programmable libre du nom de QMK. Il est bien évidemment en bépo que j'ai légèrement modifié pour mieux s'adapter à cette disposition physique.

Chaque main à six touches dédiées au pouce.

Le marquage des touches ne correspond pas vraiment à ce qu'elles font mais qui regarde le marquage ?


Voilà tout pour le moment.

Best-of début 2019

Salut tout le monde !

J'étais en train de me dire que ça fait un petit moment que j'ai pas étoffé un peu le Best-Of de mon site. Mais j'ai toujours du mal à décider quoi mettre dedans.

J'essaye d'y mettre des posts qui sont toujours intéressantes à lire même quelques années après leur rédaction. Donc pas de trucs liés à l'actualité, pas de trucs qui vont devenir obsolètes.

Et puis finalement je me suis dit que vous demander votre avis pouvait probablement m'aider. Du coup est-ce que vous avez un avis sur la question ?

  • Est-ce que vous êtes déjà allé voir le Best-of ?
  • Est-ce que ce qui y est déjà est pertinent ?
  • Quels articles de 2019 y auraient leur place ?

Voilà voilà.

Reconquérir le web

Si vous me lisez, j'imagine que vous êtes déjà pas mal sensibilisé aux histoires de vie privée et d'indépendances numérique et des soucis que posent les GAFAM mais je vais quand même en remettre une couche. Je ne vise pas tous les GAFAM mais principalement Google et Facebook qui sont à mon avis ceux qui font le plus de tort au web.

On lit régulièrement des diatribes à l'encontre des GAFAM. Constamment les grands média mainstreams annoncent le dernier scandale en date de l'un d'eux. Et pourtant rien ne change.

Il faut dire que les grands média ont justement une part de responsabilité : ce sont les premiers à truffer leurs sites de trackers Facebook (et autres), à pousser les gens à liker, à faire du gringue à Google pour être le mieux placé (en allant jusqu'à héberger une partie de leur contenu chez eux, via AMP)… Bref, ils en retirent un profit certain et n'ont donc pas grand intéret à pousser les gens hors de ces plateformes.

Une autre plaie du web qui est réapparu à la face de pas mal de monde ces derniers jours c'est à quel point il est gangrené par la publicité. Et c'est rien de le dire, la moindre page web pèse trois à quatre fois plus lourd si l'on désactive son anti-pub. Le nombre de requêtes explose pour revendre vos habitudes de surfs Non seulement vous êtes vendu en pâture aux marketeux mais en plus, les performances s'écroulent à cause de ce merdier.

Un troisième point qui m'irrite c'est plus un sentiment assez généralisé que l'on ressent en lisant des commentaires, des posts par-ci par-là comme quoi “ le web est mort ”. Vraiment ? Je n'en ai pas l'impression.

Dans les années 90 le web était bouillonnant, criblé de sites aux designs plus que douteux, abordant des sujets ultra variés. Des sites de passionnés un peu débrouillards mais pas non plus experts informatiques. Ça parlait de tout un tas de passions sans se prendre la tête avec des histoires de SEO, de retour sur investissement d'un site ouaib, de monétisation toussa toussa. Et bien cet esprit n'a pas disparu ! Il a juste été noyé dans la masse.

Tous ces ptits sites pas toujours notables mais avec leur charme certain existent encore mais sont devenus ultra minoritaires planqués au fin fond des index de Google and co. Il est devenu bien plus dur de dénicher ces perles mais pour beaucoup ils existent encore et surtout rien n'empêche d'en créer de nouveaux.

Bref, malgré ces trois points, je reste persuadé qu'il est assez aisé de les contrebalancer voir renverser. Si vous voulez apporter votre petit pierre à l'édifice dans la lutte contre la mainmise du web et ses dérives, créez un site ouaib !

Il n'a jamais été aussi facile d'avoir un site web !

  • C'est moins cher qu'avant.
  • Il existe bien plus de logiciels pour vous aider à en faire.
  • Il y a bien plus de docs qu'auparavant.
  • Héberger un site est également plus simple.

Google et Facebook préferent vous voir captifs de leurs services mais rien ne vous y retient. Il est vrai qu'à première vue, c'est super attirant de se baigner dans un écosystème tout gentiment mis à votre disposition sans même vous demander d'argent. On vous propose des services mirifiques, avec des performances incroyables et sans limitations. Mais tout ça c'est pour mieux vous engraisser, vous découper et vous revendre aux plus gourmands.

Tout le monde a quelque chose à raconter ! Ça peut vous sembler con, être inintéressant, déjà vu mille fois mais racontez-le quand même. Écrire sera un peu difficile au début puis vous trouverez vos marques et ça viendra plus naturellement et la qualité s'améliorera. Et si vraiment l'écriture c'est pas votre truc, postez des photos, vos dessins, vos idées, vos poêmes, votre journal (pas trop) intime sur votre site ! Mais ne succombez pas au syndrôme de l'imposteur et lancez-vous !

Au lieu de balancer les photos du dernier rejeton sur Facebook, faites-vous une petite galerie photo que vous enverrez à toute la famille. Ne fichez pas le gamin à peine sortie du blister.

Besoin d'un coup de pouce technique ? 🔗

Bon, vous n'y connaissez rien du tout du tout, vous n'avez pas de logiciel dédié mais vous voulez vous lancer ? Allez je vais vous aider !

On va faire un site web minimal mais qui marchera très bien et pourra être étendu autant que bon vous semble. Vous n'aurez besoin d'aucun logiciel particulier, vous avez déjà tout ce qu'il faut sur votre ordinateur.

On va créer un dossier que l'on va appeler www (bon en vrai on peut l'appeler autrement mais ça a du cachet). Dedans on va créer un premier fichier texte que l'on nommera style.css qui va s'occuper de gérer la partie esthétique du site. Et enfin un deuxième fichier texte que l'on nommera index.html. Voilà jusque-là rien de bien compliqué.

Le HTML minimal 🔗

Le langage HTML est vraiment très simple et peut être appris par tout le monde en quelques minutes.

Il fonctionne à base de balises que l'on ouvre et ferme avec dedans du texte. Il existe beaucoup de balises différentes il suffit d'en connaître moins d'une dizaine pour parvenir à un résultat pas dégueu.

Voyons un exemple de page web fonctionnelle qui peut largement suffire pour tenir un site web simple. Donc ouvrez le fichier index.html avec le bloc-note (pas avec Word, Writer ou autre, ça ne marcherait pas).

Voilà ce que vous allez mettre dans votre fichier *index.html*
<!DOCTYPE html>
<html>
	<head>
		<title>le titre de votre page</title>
		<link rel="stylesheet" href="style.css">
	</head>

	<body>
		<h1>votre page</h1>
		<p>coucou c'est votre page.</p>
		<p>Ceci est une ligne super longue de texte qui devrait déborder de tous les côtés mais c'est moche du coup on
fait en sorte qu'elle soit moins longue pour que ce soit plus simple à lire.
		Idéalement, faut que ça fasse dans les 80 caractères maximume de large.</p>
		<p>Vous pouvez faire des <a href="/seconde_page.html">liens</a> et même mettre des <img src="photos.jpg" alt="la photo mon chat"></p>
	</body>
</html>

Le CSS minimal 🔗

Le langage CSS, lui, sert donc à styliser votre page web. Il permet de définir l'espacement entre les éléments, la couleur, la taille, le soulignement… bref tout ce qui change l'aspect esthétique du document. Le HTML c'est le fond, le CSS la forme.

La syntaxe est vraiment très simple : d'abord vous indiquez le sélecteur (le type de balise sur lequel vous voulez agir) puis vous indiquez quelles propriétés lui affecter. Il ne reste donc qu'à apprendre quelles sont les propriétés existantes. En pratique avec une dizaine de propriétés on peut déjà parvenir à des résultats vraiment travaillés.

Tout comme pour votre page web, ouvrez le fichier style.css dans le bloc-note (ou équivalent, mais pas un traitement de texte).

Remplissons donc notre *style.css*
body{
  margin:auto;
  padding:1em;
  background-color:#222;
  color:#ddd;
  max-width:35em;
}
a{
  color:cyan;
}
Rien que ça suffit à avoir un résultat, certe minimaliste, mais au moins utilisable sans se casser la tête. Fun fact : si ça vous plaît vous êtes un minimaliste ;-)

Résultat ? 🔗

Il vous faut ouvrir votre fichier index.html dans votre navigateur, soit en glissant le fichier dans la barre d'adresse, soit en faisant fichier/ouvrir

Bon c'est chouette tout ça, vous avez maintenant le début de votre site mais si vous voulez le partager avec le monde entier, il faut maintenant l'héberger. J'ai déjà dédié un ptit article à ce sujet qui vous donnera des pistes. Il arrive parfois que les revendeurs de noms de domaine fournissent un peu d'hébergement gratuitement (une mise en bouche) qui peut être un premier pas.

Qutebrowser : config.py et Jblock

Hahaha vous avez vu ? Firefox a cassé son système d'add-ons à cause d'un certificat expiré. Prenons une petite minute pour se moquer mais pas plus parceque bon c'est un peu le dernier rempart dans la guerre des moteurs de rendu web. On est à deux doigts de la monoculture ce qui est loin d'être une bonne nouvelle.

Autant j'aimerai qu'ils regagnent quelques parts de marché autant je n'arrive plus à utiliser Firefox depuis qu'ils ont changé l'API de leurs add-ons cassant Vimperator. Mais bon, je ne peux plus me passer de l'User Experience qu'apporte Qutebrowser. Cela dit, ce qui me manque le plus est tout de même l'add-on uMatrix.

Qutebrowser propose bien un système de blocage de pub nativement, mais il s'avère être assez rudimentaire. Il bloque à peu près toutes les pubs. Toute ? Non ! Les satanées pub Youtube persistent !

Aussi bien les ptites pubs moches en bas de la vidéo s'affichent parfois, parfois non. Mais surtout sur certaines vidéos il y a parfois l'infâme pub vidéo et ça je supporte plus. Je ne me tape pas de pubs à la tv (parceque je la regarde pas), à la radio (parceque j'écoute Fip), sur le web, ou autre, c'est pas pour m'en taper sur youtube.

Bref, j'ai cherché et j'ai trouvé JBlock qui s'échine à faire un bloqueur de pub plus poussé que le système natif. Il sait utiliser les listes bien connues qu'utilisent uBlock Origins, AdBlock et compagnie. Du coup on atteint à peu près le même niveau d'efficacité. Et effectivement, je n'ai plus de pub sur Youtube \o/

Config.py 🔗

Historiquement Qutebrowser utilisait qutebrowser.conf puis autoconfig.yml pour chopper sa config (avec également keys.conf). Il est cependant possible d'utiliser un fichier de conf en Python pour faire à peu près la même chose avec quelques possibilités supplémentaires. Je me suis donc amusé en ce joli dimanche pour convertir ma config dans ce format.

Dès que vous aurez créé le fichier, vos anciens fichiers de conf ne seront plus utilisés.

Voilà donc ce que j'ai mis dans *~/config/qutebrowser/config.py*
from qutebrowser.config.configfiles import ConfigAPI
from qutebrowser.config.config import ConfigContainer

import sys, os

config = config
c = c

# Bindings
config.bind('o', 'set-cmd-text -s :open', mode='normal')
config.bind('O', 'set-cmd-text -s :open {url:pretty}', mode='normal')
config.bind('w', 'set-cmd-text -s :open -t', mode='normal')
config.bind('W', 'set-cmd-text -s :open -t {url:pretty}', mode='normal')
config.bind('Fy', 'hint links yank-primary', mode='normal')
config.bind('Fy', 'hint links yank-primary', mode='normal')
config.bind('yy', 'yank -s', mode='normal')
config.bind('m', 'spawn --detach mpv {url}', mode='normal')
config.bind('Fm', 'hint links spawn --detach mpv {hint-url}', mode='normal')
config.unbind('F')

#Config perso
c.editor.command = ["kakoune -e vim {}"]
c.zoom.default = 150
c.messages.timeout = 10000
c.downloads.remove_finished = 30000
c.content.headers.do_not_track = True
c.completion.height = "33%"
c.tabs.show = "multiple"
c.tabs.tabs_are_windows = True
c.content.javascript.enabled = False
c.hints.mode = "number"
c.url.searchengines = {'DEFAULT':'https://duckduckgo.com/?q={}','y':'https://youtube.com/results?search_query={}','w':'https://fr.wikipedia.org/w/index.php?search={}'}

#Fonts
c.fonts.statusbar = "17pt monospace"
c.fonts.downloads = "17pt monospace"
c.fonts.hints = "18pt monospace"
c.fonts.keyhint = "17pt monospace"
c.fonts.messages.error = "17pt monospace"
c.fonts.messages.info = "17pt monospace"
c.fonts.messages.warning = "17pt monospace"
c.fonts.completion.entry = "17pt monospace"
c.fonts.completion.category = "17pt monospace"
c.fonts.prompts = "17pt monospace"


try:
	from qutebrowser.api import message
	sys.path.append(os.path.join(sys.path[0], 'jblock'))
	config.source("jblock/jblock/integrations/qutebrowser.py")
except ImportError:
	pass

Rien de bien exotique si ce n'est le try à la fin.

JBlock 🔗

JBlock est codé par Jay Kamat. Cet add-on en Python doit être installé via un ptit coup de git clone https://gitlab.com/jgkamat/jblock directement depuis le dossier ~/.config/qutebrowser/ .

Une fois cloné, il vous faut ajouter le bout de config.py de la fin. Ensuite il vous faut couper le blocage natif via un :set content.host_blocking.enabled false.

Ensuite il faut charger les listes que vous voulez utiliser. Pour ça un coup de :set content.host_blocking.lists '["https://easylist.to/easylist/easylist.txt", "https://easylist.to/easylist/easyprivacy.txt"]' .

Bon bha, plus qu'à faire prendre en compte tout ça avec un petit config-source et on y est presque.

Un ptit coup de :jblock-update devrait vous créer le fichier ~/.local/share/qutebrowser/jblock-rules . On lance enfin :jblock-reload et c'est en route.

Yapuka tester!

Bon vous remarquerez que c'est plus primitif que les classiques. Pas d'interface, pas de stats, pas d'auto-update… Primitif mais fonctionnel.

Héberger un site statique

Dans l'épisode précédent, on a créé un blog mais maintenant il reste des étapes avant d'avoir vos premiers visiteurs.

Le nom de domaine 🔗

Élément capital de votre blog !

Se prendre un nom de domaine 🔗

Avoir un nom de domaine à soi est à mon sens essentiel pour maîtriser un minimum son identité numérique. Ça ne coûte pas bien cher. On peut s'en tirer dans les environs de 10€ par an. Bref s'en priver serait dommage surtout que c'est techniquement très simple désormais.

La plupart des registrars (loueurs de nom de domaine) vous proposeront d'héberger eux même le serveur DNS sans avoir à dépenser quoi que ce soit. Vous perdez un peu en autonomie mais au moins vous pouvez pas faire de connerie et aurez quelque chose de fonctionnel et sans maintenance en 5minutes.

Il existe de très nombreux registrars. En France, puis au au-delà, vous trouverez (sans ordre particulier) OVH, Gandi, Online, Namecheap … Bref il y a de quoi faire.

Mais méfiez-vous, le choix du registrar peut s'avérer fatal.

Squatter un nom de domaine 🔗

À défaut d'investir dans votre propre nom de domaine, vous pouvez squatter un sous-domaine.

Il existe pas mal de gentils fournisseurs de sous-domaine gratuits qui seront plus ou moins flexibles. Vous trouverez par exemple netlib.re, eu.org.

Mais également de nombreux hébergeurs pourront vous héberger et fournir un sous-domaine comme par exemple github.io.

Bref il y a pas mal de choix allant du gratuit bienveillant au gratuit moins bien veillant et aussi du payant.

Héberger le site 🔗

Héberger un site statique est l'hébergement le plus simple qui soit.

Pas besoin de mettre en place d'intepréteur php encore moins de base de données. Un simple serveur web sans configuration particulière fera l'affaire.

Pas besoin d'une machine surpuissante pour pouvoir tenir la charge. Pas de mises à jour intempestives, votre site n'est qu'une pile de fichiers textes sans risque d'injection/exploitation distante/CSRF… bref c'est peinard et ultra performant.

Auto-héberger 🔗

Ça c'est le mieux pour votre indépendance. Vous foutez votre site à la maison, sur un serveur, un vieux laptop abandonné, un raspberry, un nas. Vous installez un serveur web, vous placez vos fichiers dans le bon dossier, vous faites pointer le nom de domaine vers votre IP, un peu de NAT sur votre routeur (redirection du port 80 et 443 vers votre serveur) et c'est parti.

Si votre blog ne contient que du texte vous pourrez l'héberger même sur une connexion ADSL moisie sans soucis. Par contre dès que vous mettrez des images/sons/vidéos ça peut devenir génant surtout si vous commencez à avoir pas mal de visiteurs. Mais ne nous voilons pas la face, pour un blog perso, ça n'arrive que rarement, vos visiteurs seront prêts à patienter quelques secondes s'ils ont fait l'effort de trouver votre blog.

Dans le pire des cas il est aisé de migrer vers un hébergement plus musclé par la suite. C'est donc une solution sympathique au moins pour débuter (ça fait près de 12 ans que je débute et que j'ai pas besoin de plus).

Héberger son site sur une plateforme prête à l'emploi 🔗

Vous allez dépendre du bon vouloir de votre hébergeur mais au moins vous aurez très probablement de meilleures performances réseaux que sur une connexion ADSL. Qui plus est, vous n'aurez plus de configuration à faire sur le serveur web et aurez quelqu'un vers qui vous tourner en cas de panne.

Encore une fois on trouve des hébergeurs gentils bien veillant comme les chatons ou bien des hébergeurs commerciaux plus ou moins cher. Héberger un site statique ne devrait pas vous coûter plus de 5€/mois.

Chaque hébergeur a un fonctionnement un peu différent pour l'envoi des fichiers, mais ils proposeront pour la plupart une doc simple d'accès pour vous guider. Ça pourra être de l'envoi en ftp ou bien une interface web.

Louer un serveur 🔗

Cette solution peut paraître overkill mais ça peut être une bonne occasion de s'y mettre :-)

Encore une fois, plein de choix possibles. Du petit mutualisé, à la machine virtuelle à 2€/mois jusqu'au serveur dédié à plusieurs centaines d'euro mensuelles…

Si le but est juste d'héberger votre blog, encore une fois, le plus petit des VPS (machine virtuelle) devrait faire l'affaire.

Installation d'un serveur web (Caddy, Nginx, Apache …), posage des fichiers au bon endroit configuration du serveur web (indiquer le nom du site et l'emplacement des fichiers au minimum) et voilà Si c'est votre première fois, en deux/trois heures c'est jouable. Il y a de très nombreux tuto sur le web pour faire ça. Pour un utilisateur plus technique ça ne vous prendra qu'une petite demi-heure.

La maintenance est très légère. Une fois configuré une première fois vous n'aurez probablement rien de plus à faire.

Le point le plus complexe peut s'avérer être le chiffrement pour HTTPS mais si vous vous orientez vers le serveur Caddy vous n'aurez rien à faire.

Verdict 🔗

On peut héberger un site statique en quelques minutes et gratuitement en passant par de multiples prestataires ou bien on peut investir un peu pour rester indépendant et/ou avoir un hébergement plus performant. Ça reste globalement simple et à la portée de n'importe quelle personne prête à investir un peu de temps dedans.

Si jamais vous vous lancez dans l'aventure n'hésitez pas à me communiquer l'adresse de votre joli blog (même s'il est pas si joli, c'est pas grave). Je me ferai une joie d'être votre premier visiteur :-)


Un an qu'il traîne dans les brouillons cet article… Allez hop !

Sandstorm : plateforme web-cloud libre auto-hébergeable

Sandstorm est un logiciel super. Et en plus d'être super il est très sécurisé. En plus de cela c'est facile à installer. Malheureusement c'est pas connu et du coup ça meurt à petit feu du manque de communauté.

Sandstorm est une plateforme de cloud pour héberger tout un tas de services différents un peu à la manière de Yunohost, Cozy, Cloudron et d'autres. Mais son fonctionnement est très différent. Tout son dev a été orienté par une approche assez radicale de la sécurité que l'on ne retrouve pas vraiment ailleurs.

Une architecture alien 🔗

Le cahier des charges lors de la création de Sandstorm se base sur l'isolation mais poussé à son paroxysme. Et du coup on isole pas les services entre eux mais de carrément isoler les grains. Les grains sont les objets : par exemple un pad, un partage de fichier, un kanban…

Je m'explique : Si par exemple vous avez besoin d'un pad (c'est ce que j'appelle un objet) pour noter des trucs, Sandstorm va vous démarrer un etherpad. Bon jusque là, ça va. Si par la suite vous avez besoin d'un autre pad (un autre objet), Sandstorm va vous démarrer un autre etherpad.

Et c'est là l'un des intérets majeur de la chose. Au lieu d'avoir tous vos pads sur le même service, chaque pad sera une instance indépendante des autres. Alors certe, quand vous en ouvrirez un, ça sera un peu plus long (on parle de dix secondes tout au plus).

Capture d'écran d'un etherpad dans l'interface de Sandstorm

Voilà sur quoi on tombe lorsqu'on l'utilise

Si jamais votre pad se fait trouer, les autres pads ne le seront pas. Le vice est poussé jusque dans les détails en faisant en sorte que chacun de vos grains ait une adresse unique impossible à deviner (mais moche). Du coup, si vous partagez un fichier dans Jirafeau, les gens ne pourront pas tenter de deviner l'adresse d'autres fichiers…

Cela a donc énormément d'avantages en termes de sécurité mais du coup également quelques inconvénients : ça bouffe un peu plus de place sur le disque, ça bouffe un peu plus de ram (et encore), les applications doivent être adaptées (c'est le gros point noir). Le système est tout de même suffisamment malin pour éteindre les services inutilisés au bout d'un certain temps.

Toujours concernant la sécurité, ils ont fait le choix de ne pas utiliser de mot de passe pour l'authentification des utilisateurs. C'est un détail tout con mais c'est excellent je trouve. Tout fonctionne par token : vous entrez votre adresse mail et vous recevrez un lien et/ou une suite de caractères à rentrer et voilà. Rien à retenir, pas de compromission du mot de passe. Bon par contre l'accès au mail devient crucial.

Bon et du coup on peut y faire quoi dans ce Sandstorm ? 🔗

Il y a un bon ptit nombre d'applis. C'est moins fourni que les autres car la communauté est plus restreinte, mais on trouve quand même de quoi s'occuper.

Dans mes favoris on retrouve Etherpad, Wekan, Gogs, Tiny Tiny RSS et Telescope mais il y en a pas mal d'autres.

Vous pouvez aller voir leur App Market (c'est gratuit, hein).

Une fois une application installée, vous pouvez créez de multiples grains de ces applis. Vous pouvez stocker un ensemble d'grains dans une collection pour pouvoir tous les retrouver facilement ou bien les partager d'un coup d'un seul.

Chacun de vos grain peut-être archivé par les utilisateurs (ça génère un fichier zip que l'on peut restaurer sur une autre instance par exemple) à tout moment. Vos utilisateurs peuvent partager les grains en lecture seule ou bien avec des droits supplémentaires, c'est tout bien geré et à tout moment vous pour voir qui peut accéder à ce grain et vous pouvez en un clic révoquer un accès.

Et où qu'on trouve ça ? 🔗

L'instance principale est Oasis et est devenue payante (elle était gratuite jusqu'à il y a six mois mais il faut désormais parvenir à payer l'infrastructure).

Mais surtout vous pouvez héberger une instance assez simplement. Ils fournissent un script d'installation qui marche sur à peu près tous les Linux (même Alpine). Par contre regardez ce que fait le script avant de l'installer, hein ! (on fait pas le sagouin qui curl |bash sinon je vais me fâcher !)

Et c'est solide ? 🔗

Hmm je l'utilise depuis quelques années maintenant pour les ptits trucs dont j'ai un besoin ponctuel. Quand j'ai pas envie de me faire chier à installer quelque chose, si c'est présent dans le market je l'installe, ça prend moins de trente seconde et j'ai pas à me faire chier à me demander si c'est sécure ou pas, quel mot de passe utiliser. Je n'ai jamais eu de soucis (sauf l'appli telescope qui en fait vire les trucs trop ancien toute seule… mais c'est propre à cette appli et non Sandstorm).

Le seul point inquiétant c'est que la startup qui montait le truc s'est pété la gueule : ils n'ont pas réussi à établir un business-model suffisant. Désormais certains ex-membres de l'équipe (dont le créateur de Protobuf) continuent de bosser dessus sur leur temps libre et du coup ça vie bien moins vite qu'auparavant sans pour autant être mort.

Bref, Sandstorm c'est une bonne plateforme de cloud qui peut très bien faire l'affaire pour une asso ou une ptite entreprise, une classe, un établissement scolaire (ça bouffe du LDAP et SAML).

L'installation est simple, la maintenance quasi nulle, et chacun peut backupper ses grains et cerise sur le gateau c'est tout sécure. Bon je ne vous cache pas que je ne me fais pas trop d'illusion quant à la santé du projet suite à l'arrêt de la startup mais on sait jamais. Un regain d'intéret et hop ça peut repartir… Ha et je ne l'ai pas précisé mais, tout ça c'est du libre, hein.

Tous les protocoles réseaux ne sont pas synchrones

Message de service 🔗

Tous les protocoles réseaux ne sont pas instantanés !

Lorsque vous envoyez un mail, vous n'avez aucune assurance que le destinataire le reçoive immédiatement.

Lorsque vous envoyez un toot sur le Fédiverse, vous n'avez aucune assurance que tout le Fédiverse le reçoive immédiatement.

Pourquoi ? 🔗

Je ne cite que deux exemples mais c'est vrai pour d'autres protocoles aussi. Beaucoup de protocoles n'imposent pas de contraintes quant au temps de traitement et d'acheminement.

Si le serveur d'envoi est un peu surchargé ou celui de réception ou les éventuels intermédiaires le sont, il y a de forte chance que les données soient mises dans une file d'attente pour être traitées ultérieurement.

Si l'un des serveurs (émetteur, intermédiaire ou destinataire) est HS, il y a des chances que ce soit également mis de côté pendant quelques jours et retenté régulièrement.

D'autres protocoles comme par exemple IRC, eux font tout leur possible pour transmettre immédiatement les données mais il reste toujours les aléas du réseau.

Les mails et le Fédiverse 🔗

Les mails peuvent être mis de côté pendant une semaine avant de vous revenir en erreur. C'est également un des moyens de filtrer le spam : renvoyer une erreur à la première connexion pour forcer le serveur d'émission à se reconnecter plus tard pour renvoyer le mail : on appelle cette technique le greylisting et c'est très efficace.

Pour les toots du Fédiverse ça peut expliquer le fait que certaines personnes répondent des heures/jours/semaines plus tard à certains de vos vieux toots : la fédération n'est pas automatique et parfois la communication inter-instances est un peu chaotique. Il est d'ailleurs courant de n'avoir qu'une vue partielle ou simplement désynchronisée d'un fil de discussion.

C'était un message à caractère informatif 🔗

C'était vraiment très intéressant.

La téléphonie c'est pas si compliqué !

En voilà un sujet étrange ! Ouai j'en ai jamais parlé auparavant, mais je m'aperçois que c'est finalement assez peu compris même par les informaticiens. Donc voilà quelques micro-bases de téléphonie pour ceux habitués aux dinateurs.

Vocabulaire 🔗

  • Téléphone : Le terminal utilisateur constitué d'un micro, un haut-parleur de quoi numéroter.
  • PABX : L'appareil sur lequel est raccordé tout un tas de téléphone.
  • Ligne : Ce qui "alimente" un téléphone pour établir une communication.
  • Numéro : L'identifiant d'un téléphone ou d'une ligne.

Bon là c'est assez basique, mais il faut bien voir que sur une installation téléphonique on peut décoreller le nombre de téléphone, du nombre de ligne et du nombre de numéro de téléphone. C'est-à-dire que l'on peut avoir par exemple 10 téléphones, avec seulement 4 lignes et uniquement 2 numéros de téléphones. C'est ensuite le PABX qui va s'amuser à gérer tout cela.

Bref on peut assimiler le nombre de ligne au débit d'une connexion Internet, les téléphones aux ordinateurs, le PABX à un mix de box et de serveur et enfin les Numéros aux IP publiques.

PABX 🔗

Le PABX c'est un appareil qui a le rôle de modem, routeur, switch, serveur. Il peut en effet s'accomoder de types de lignes différentes, router les appels aux bons endroits en fonctions de règles. On y branche plus ou moins de téléphones (de technologies différentes) dessus et en plus il permet d'ajouter des services supplémentaires (du répondeur enregistreur, de la répartition d'appels, du serveur vocal interactif…).

Bref c'est un peu comme les box des FAI désormais. C'est d'autant plus vrai que désormais les PABX sont de plus en plus proches du monde IP et donc sont parfois uniquement du logiciel sur une box.

D'ailleurs soit dit en passant, on voit souvent l'appelation IPBX qui ne veut pas dire grand-chose selon moi. Les PABX existent depuis des décennies et se sont toujours adaptés aux évolutions technologiques des lignes et des téléphones. Ils sont passés du bon vieux RTC à du trunk SIP en passant par du Numéris avec des téléphones RTC, des DECT et des softphones. Donc pourquoi changer le nom à part pour faire plaisir aux informaticiens ?

Les lignes 🔗

  • Commençons tout d'abord par la ligne analogique ou RTC. La ligne comme à la maison : deux fils de cuivre pour faire une boucle. La qualité sonore est basique, mais elle a l'avantage d'être alimentée par l'opérateur ce qui pour certains téléphones peut suffire pour fonctionner encore lors de coupure de courant. Elle va "bientôt" disparaître en n'étant tout d'abord plus proposé à la vente.

  • Il y a ensuite eu le Numéris ou ISDN existe en deux variantes en France : le T0 et le T2 (et rarement aussi en demi-T2). Là, c'est une sacré évolution : c'est du numérique de bout-en-bout avec donc une meilleure qualité sonore. Le T0 permet d'avoir deux communications simultanées alors que le T2 monte à 30. Il nécessite cependant un petit boitier d'interface : la TNR. Ce boitier est la propriété de l'opérateur et peut être alimenté électriquement chez le client en cas de ligne un peu capricieuse. En plus de sa bien meilleure qualité sonore, la vitesse d'établissement d'un appel est vraiment beaucoup plus rapide. Ces lignes ne sont vendues quasi-exclusivement qu'aux entreprises et sont sur le déclin du fait de leur prix élevé mais à une époque elles servaient pour avoir un accès à Internet à 128Ko/s voir près de 2Méga pour un T2.

  • La mode est en ce moment aux trunks SIP qui sont donc utilisé par-dessus le réseau Internet. Ce protocole est donc bien plus proche du monde informatique que les précédents (il y a tout de même eu le h323 qui a eu son moment de gloire avant). H323 émanait de l'ITU un organisme du monde des téléphonistes alors que SIP lui émane de l'IETF qui règne sur le monde de l'Internet. C'est le moment où la téléphonie a commencé a pas mal perdre pied face à l'informatique. Il s'agit d'une signalisation proche du HTTP. C'est ce qui se vend le plus actuellement. Il arrive même parfois que l'on interface des PABX à des lignes SIP via des convertisseurs qui présentent des T0/T2 d'un côté et du SIP de l'autre.

Les numéros 🔗

Déjà le plan d'adressage mondial est très hétérogène : chaque pays utilise un nombre de chiffre différent, le téléphone en lui-même ne peut donc pas savoir combien de numéro il doit envoyer mais c'est aussi galère même en restant en France.

  • On a des numéros à deux chiffres (les urgences)
  • à trois chiffres (les numéros de services)
  • les numéros à quatre chiffres (souvent surtaxés)
  • Enfin tout le reste est à dix chiffres.

C'est à peu près le même topo dans pleins d'autres pays. Donc si on rajoute les préfixes internationaux, le système ne saura jamais combien de chiffres il va y avoir et ça peut être assez problèmatique.

Et comme pour l'IPv4, on s'est vite rendu compte qu'un numéro unique par terminal c'était pas forcément utile donc on a développé un système similaire aux IP publiques et IP privées. Les opérateurs attribuent donc 1 NDI à chaque client et après, optionellemment vendent des SDA aux clients ayant besoin de plus de numéro. Le PABX agit donc comme un routeur qui fait du NAT avec d'un côté le réseau opérateur qui vous attribue X numéros (1 NDI et X-1 SDA) et de l'autre les terminaux sur lesquelles il va falloir attribuer les SDA.

D'ailleurs fun fact : les lignes Numéris peuvent être groupées (par exemple avoir 3 T0) pour pouvoir établir plus de communications simultanées. Et bien dans ce cas, le premier T0 sera le "porteur du NDI" et les deux autres T0 auront un numéro alphanumérique donc avec des "ABCD" qui ne sont donc pas numérotables. Ce numéro sert en interne pour l'opérateur.

Le PABX gèrera donc son plan de numérotation (plan d'adressage) local où il attribuera un numéro unique à 2/3/4/5/6/8 chiffres à chacun des téléphones qui lui sont raccordés dessus et fera la concordance avec une SDA et ce numéro interne. Il arrive couramment donc qu'un téléphone n'ait pas de SDA (numéro publique) et donc il ne pourra être joint que par un transfert depuis un autre téléphone tout comme un serveur n'ayant pas d'IP publique pourra être joint via du NAT de la part du routeur.

Les terminaux 🔗

On retrouve classiquement les téléphones mais ce n'est pas aussi simple que cela. On a les simples téléphones analogiques qui ont deux modes principaux de numérotation : la signalisation par impulsions ou bien les DTMF qui ont succedées. Ces téléphones fonctionnent sur deux fils de cuivre tout simplement avec une tension de fonctionnement variant entre 12 Volts et 60 Volts selon les modèles.

Il y a ensuite les téléphones numériques et là chaque constructeur de PABX fait à sa sauce : vous ne pourrez jamais faire marcher un PABX de marque X avec un téléphone numérique de marque Y. Ces téléphones embarquent des fonctionnalités supplémentaires (les fameuses touches de supervision notamment). Ils fonctionnent généralement sur une paire de cuivre mais parfois sur deux paires… rien de standardisé (ça peut être dans un autre ordre que l'accoutumée).

Il y aussi les téléphones DECT qui est la norme de téléphonie sans-fil la plus répandue, c'est un simili-wifi pour la téléphonie. C'est étrangement compatible entre constructeurs. On pose une antenne et on y appaire des téléphones avec plus ou moins de niveau de services. Il y a les DECT "nature" génériques et les DECT des constructeurs qui ajoutent encore plus de fonctions mais au prix d'une compatibilité incertaine et d'un prix lui certain.

On retrouve ensuite les fax, mais aussi des TPE et des machines à affranchir mais dans un futur proche ça ne se vera plus sur des lignes RTC mais directement sur de l'IP…

Il y a aussi des ascenseurs qui ne sont que de gros téléphones (un peu capricieux) et les alarmes qui se modernisent eux aussi pour passer en SIP ou bien en GSM.

Les téléphones IP et autres softphones sont un peu différents car rattachés à l'informatique mais rien de fondamentalement différent non plus.

Vous avez les bases 🔗

Maintenant vous devriez mieux vous y retrouver avec ces bases.

Les mondes de la téléphonie et de l'informatique se rapprochent voir désormais se chevauchent et il est toujours marrant de voir ces philosophies bien distinctes se confronter. Les gros PABX sont en fait des amas de multiples ordinateurs imbriqués les uns dans les autres et fonctionnent en harmonie avec des uptimes colossaux (on croise régulièrement des machines avec quinze ans d'uptime). La téléphonie est un domaine ultra propriétaire où toute fonctionnalité se déverrouille par l'achat de matériel mais en plus de licence. L'arrivée rapide de logiciels libres dans ce domaine est une bouffée d'air frais mais la téléphonie proprio reste encore ultra majoritaire.

Les variables d'environnement chez Gentoo

Pourquoi j'ai eu besoin d'y toucher ? 🔗

TL;DR passez au chapitre suivant

Je suis passé sur Sway depuis six mois environ et franchement tout se passe bien. La migration depuis i3 a été vraiment douce et tout fonctionnait vraiment bien. Mais si j'utilise du passé c'est parcequ'il y a eu un hic.

Qutebrowser (mon navigateur) tourne à base de Qt5 et un bug a fait surface récemment. Lorsqu'au moins une fenêtre de l'application n'est pas visible, alors ça rame énormément au point de ne plus être utilisable.

Ce bug ne touche que les applications Qt tournant sur Wayland et ce que ce soit nativement ou via XWayland. Sauf que bon avant d'arriver à définir aussi bien ce bug ça a été compliqué : il m'a fallu deux semaines pour y arriver.

Premièrement, il a fallu comprendre pourquoi des fois je le ressentais pas du tout et pourquoi des fois ça se trainait à mort. Naturellement pour tester j'ai vidé le cache, utilisé un profil vierge et là… ça fonctionne nickel. Pareil pour Falkon que je n'utilise pas du tout, là ça fonctionne nickel. Du coup le premier réflexe c'est de me dire, que c'est mon profil avec tous mes réglages qui font chier.

Allez tant pis, on sauvegarde puis dégage le profil. Ça fonctionne nickel, mais du coup naturellement qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là ? Bha on se retape la config habituelle : modification de la taille des fonts, dégageage de l'UI, suppression des onglets, quelques raccourcis claviers customisés. Bon bha là ça déconne. Arg ! (Ça va parler Gentoo et variables d'environnement bientôt.)

Bon je refous l'UI, je vire tout ce qui est modif des zooms et taille des fonts. Pareil. Je reteste Falkon, non ça marche du coup là j'ouvre une nouvelle fenêtre Falkon dans un autre workspace pour avoir le bugtracker Qt d'un côté et là étrangement ça commence à merder pour lui aussi.

Merde c'est un souci de Qt !

Bon bha emerge qtwebengine, c'est parti pour trois quarts d'heure. Pendant ce temps, je fais des tests et là je commence à penser que c'est le fait d'avoir deux fenêtres différentes. Je magouille et en fait bha non. J'ai beau ouvrir deux pages web côte-à-côte bha ça rame pas.

Je me dis que c'est ptet une saloperie du côté de XWayland donc je tente en le faisant tourner nativement mais non rien à faire, ça change pas le comportement. La compilation se termine, ça n'a rien changé du tout.

Je vais faire un tour sur IRC pour discuter de mes déboires avec le chan de #qutebrowser où je fais quelques magouilles supplémentaires sans grand succès, je vais voir du côté de chez #qt-labs où c'est … calme. Pas grand-chose à en tirer. J'en discute brièvement avec l'un des devs de Sway et là ! Ho Miracle ! Ça fait tilt, ça serait probablement un bug dans QtWayland qui serait déjà répertorié sur une histoire de "callback de surface"…

Après cinq minutes de fouilles effectivement c'est tout à fait ça et c'est un bug connu avec un patch en test. (Bon j'ai rarement fait une intro aussi hors-sujet et aussi longue mais vous allez voir ça va venir.) Bref le bug est connu et presque fixé ça devrait pas tarder à arriver. Mais j'ai vraiment envie de le tester.

Actuellement j'étais revenu à i3 mais j'avoue désormais préferrer Sway. Du coup, je me suis compilé le ptit qtwayland avec le patch qui va bien. Je me le suis make install et yapukatester.

Je lance Qutebrowser et ça déconne tout pareil :-( All hope destroyed. Bon en fait si : il s'est lancé via XWayland ce couillon, je rajoute quelques variables à la main pour le lancer nativement et là pouf ! C'est tout fluide comme au bon vieux temps.

Comment rajouter des variables d'environnement proprement dans Gentoo ? 🔗

Il y a un joli dossier /etc/env.d/ contenant plein de fichiers textes pour les variables d'environnement spécifiques à différents logiciels.

Du coup dans mon cas j'ai créé un ptit 42qutebrowser et dedans j'y ai mis :

QT_QPA_PLATFORM="wayland"
QT_WEBENGINE_DISABLE_WAYLAND_WORKAROUND="1"
QT_WAYLAND_DISABLE_WINDOWDECORATION="1"

Remarquez les guillemets ! Sans ça, ça fonctionne pas… Me suis fait avoir.

Et là un reboot Ouai j'avais la flemme. D'habitude je ne fais jamais ça mais là, vraiment, la fatigue, toussa toussa. Mais ça m'a laissé le temps d'aller voir un peu les semis sur le balcon.

Voilà.

Bon bha heureusement que j'ai brodé sinon ça allait se voir que c'était un article que pour me rappeler où j'avais planqué ces variables à la con…

Le Zéro Inbox pour vous soulager

J'ai eu quelques boîtes mails durant ma vie comme probablement tout le monde. Les plus importantes c'était celle de Hotmail avec ses 2Mo de stockage qui paraissaient pas immense mais au final largement suffisant pour l'époque. Avoir un webmail c'était génial : pouvoir accéder à ses mails de n'importe où sans rien installer !

Puis Google a débarqué avec son Gmail et sa boîte de 1Go mais en perpétuel accroissement ! Et puis cette interface toute moderne : la frontière entre webmail et client lourd commençait à se brouiller tellement l'interface était bien faite.

Mais j'ai vite commencé à avoir peur de Google et ses potes et j'ai entamé une dégooglisation à partir de 2007. Et du coup j'ai entrepris d'héberger mon propre serveur de mail.

Un poil galère au début mais pas tant que ça non plus. De nouvelles responsabilités (ouai si je fais pas de sauvegarde des mails bha… hé… personne d'autre ne le fera à ma place et je risque de tout perdre. Et puis faut pas configurer le serveur comme un sagouin pour pas se prendre trop de spams et surtout ne pas devenir émetteur de spam et se faire blacklister.

Mais en contrepartie une liberté accrue : plus de restriction sur la capacité de stockage des mails, possibilité d'avoir des pièces jointes de la taille que je veux (enfin si les serveurs en face sont d'accord eux aussi), autant de boîtes que je veux.

L'ivresse de la maîtrise de ses données toussa toussa, c'était la classe.

Après la dégooglisation la simplification 🔗

Un motif assez récurrent que j'ai constaté chez les personnes éprises d'auto-hébergement est la folie de vouloir monter tout un tas de trucs. Après tout c'est logique, l'offre de logiciels libres pour faire tout un tas de trucs est pléthorique, c'est assez fun à faire (pour certains), les ressources matérielles sont démentielles (même sans dépenser des milles et des cents) et puis c'est grisant d'avoir ses propres services rien qu'à soit.

Du coup on s'installe un serveur mail, puis un DNS, puis un ptit serveur web, on continue avec un lecteur de flux RSS, un serveur de synchronisation de fichiers, de contacts, de notes, un wiki, une ptite plateforme de vidéo, un truc pour synchro son portable, un autre truc pour enregistrer ses traces GPS, une galerie photo, un serveur de streaming de musique…

On se bloat.

Tout ce qu'on installe est un potentiel d'emmerdes. Je ne dis pas que ça va tomber en panne, mais il y aura forcément de la maintenance : il faudra mettre à jour sinon c'est de l'inconscience. C'est pas toujours compliqué ni très consommateur en temps mais il faudra quand même le faire.

Avec le temps, on gagne en expérience et c'est de plus en plus simple à faire et bien moins chronophage. Mais on se rend compte que "Ha bha en fait tel service m'en sert peu voire pas du tout." Ou bien que tel logiciel est tombé en désuétude et qu'il faudrait migrer vers un autre mais est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

Bref la seconde phase de cette belle aventure c'est de réduire ses services à ceux qu'on utilise vraiment. Les moins accrocs décrocheront probablement pour aller voir des fournisseurs de services respectueux (avec le collectif des CHATONS ça n'a jamais été aussi simple de le faire avec une certaine confiance).

Personnelement j'ai viré pas mal de services pour ne garder que ce qui m'est vraiment utile mais je n'ai rien extériorisé. Donc me voilà désormais avec moins de trucs qui dorment, moins de maintenance à faire et plus de sérénité (moins peur de mettre à jour le système en croisant les doigts que des services ne pètent pas).

Et en dix ans, bha j'en ai accumulé du mail.

On recule et on purge 🔗

Jamais je me suis retrouvé à fouiller les mails d'il y a huit ans… Les rares fois où je cherchais un mail c'était généralement pour retrouver des identifiants à une certaine époque mais maintenant que j'utilise un gestionnaire de mots de passe bha ça ne m'arrive plus.

Les mails de newsletters que je n'ai pas lu il y a 7 ans… bha je les lirai pas aujourd'hui ni demain…

Les mails annonçant une panne d'un service réseau de Mars 2013 ça me fait une belle jambe.

J'ai bien quelques mails de la famille mais … bha … je suis pas très versé famille et c'est généralement de la futilité absolu ou bien des trucs qui étaient plus administratifs qu'autre chose, bref rien qui ne mérite d'être conservé.

J'ai pris la décision de purger.

Bon, j'y suis allé mollo quand même, j'avais quand même peur de supprimer le mail qu'il allait me manquer deux jours après (alors que bon, ça ne m'est jamais arrivé, mais la rationalité n'est pas de mise).

  • J'ai créé un dossier dans la boîte mail pour classer les trucs de familles.
  • J'en ai créé un autre pour les inscriptions/logins.
  • J'en ai ensuite créé un par année (sauf la courante).

J'ai entrepris de classer tous les milliers de mails dans ces dossiers. Là pas de miracle, j'ai tout fait à base de grep et de mv (avec une boîte au format maildir c'est super simple).

J'ai fait un backup.

Ensuite, j'ai viré les dossiers annuels, j'ai scruté celui des logins et j'ai complété le password-store puis je l'ai viré. Le dossier de famille j'ai relu un peu tout et j'ai viré tout ce qui n'était pas … comment dire … heu … "émouvant", puis purgé.

Voilà il ne m'est resté que les mails de l'année.

J'ai reluqué un peu tout et en dehors de cinq/six mails encore d'actualité j'ai tout viré.

Mon inbox se résume alors à une dizaine de mails. À côté de ça, j'ai une dizaine de dossiers en sursis et voilà. Quelques mois plus tard, je virrais quasiment tous les dossiers et la purge ultime passera pour n'avoir plus que 6 mails.

Et voilà le chemin vers le Zéro Inbox.

Et comment ça se gère ? 🔗

Bha c'est simple, je me sers trèèèèès peu des mails. Je les consulte quand j'en attends un et parfois, de temps à autres. Dans le meilleur des cas c'est une fois dans la journée et des fois c'est au bout d'une semaine.

Ensuite tout ce que je reçois, je le lis immédiatement et là soit j'ai rien à en faire : je le jette; soit je fais ce qu'il faut faire tout de suite. Je réponds tout de suite, parfois même juste pour indiquer que j'ai reçu le mail et que j'ai pas de réponse dans l'immédiat mais que je répondrai plus longuement après réflexion ou récupération des infos nécessaires. Et si c'est un truc à conserver des tickets pour un évènement ou autre, je fous ça dans un dossier spécifique que je pense à vider de temps à autres avec tout ce qui est passé.

Alors je sais qu'il existe des variantes de la zéro inbox mais cette technique me convient plutôt bien.

Je reste très peu de temps dans mes mails et voilà.

D'ailleurs j'utilisais principalement un webmail (Rainloop) mais je suis passé à néomutt (que je sais à peine utiliser) et je m'en contente. Je me suis désinscrit de toutes les newsletters, j'ai blindé mon antispam et je n'envoie quasiment pas de mails de moi-même mais juste en réponse du coup je reçois plus grand-chose et ça me fait du bien à ma phobie administrative.


Voilà, je veux pas vous pousser à en faire autant, je sais que pour beaucoup de monde c'est pas vraiment faisable surtout pour le boulot mais ayant la chance de pouvoir le faire, je suis super content. J'ai fait pareil avec la boîte du boulot où j'ai même pas de dossier et qu'une quinzaine de mails en inbox.

Et d'ailleurs en passant, s'il y a une newsletter à suivre c'est le courrier du hacker qui vous permettra d'avoir un bestof hebdromadaire (elle est nulle mais j'atteins pas le quota de blagounettes sinon) de Journal du Hacker et ça me tient vraiment hacker (bon elle est nulle aussi).

Grosse attaque du weekend contre le DNS : et DNSSEC ?

Bon bha ça y est le weekend est passé et tout le monde a publié son ptit truc concernant la grosse attaque des Internets !

Je vais tenter d'expliquer un peu ce qui s'est passé mais disclaimer je suis pas un crack en DNS et si jamais je dis une bourde, n'hésitez surtout pas à me le signaler !

Mais en gros il s'est passé quoi ? 🔗

Bha pas grand-chose au niveau global. C'est pas une attaque contre l'Internet qui a eu lieu mais contre quelques cibles bien précises (des trucs étatiques du Moyen-Orient principalement).

Approximativement, des gens ont réussi à dévier du trafic (dont des mails et des mots de passes) réseau grâce à une attaque au niveau DNS mais pas seulement et c'est bien là où toute la subtilité se trouve. L'ICANN a publié un ptit communiqué de Presse assez … anodin mais qui a été repris un peu partout et amplifié/déformé. À tel point qu'on pourrait croire à un truc démesuré mais bon, laissons aux média faire leur travail de dramatisation outrancière.

Du coup, en fouillant un peu sur les Interouaib on trouve un article de Krebs On Security qui relate un peu plus l'histoire. Donc je vais me baser sur ce qui y est raconté.

Les méchants ont modifié les enregistrements DNS de certains domaines du Moyen-Orient. La plupart pointant vers des serveurs mails. Une fois fait, ils se crée des certifs x509 (le petit cadena vert sur les sites sécurisés) légitimes et n'ont plus qu'à attendre que les gens tentent de se connecter pour récupérer les identifiants et les mots de passe associés. Une fois ça en poche, il leur suffit de se connecter aux vrais serveurs mails et c'est tout.

Hahaha les boulets, ils avaient qu'à utiliser DNSSEC ! 🔗

Ouaip c'est vrai.

Mais pour certains ils utilisaient DNSSEC et ça a quand même fonctionné ! DNSSEC c'est pas magique. C'est toute une chaîne de confiance. Petit exemple :

bender.lord.re

  • Pour que ce soit valide d'un point de vue DNSSEC, il faut que la racine soit signée donc . est signée par le root server (rapelez-vous, on ne l'écrit jamais, mais il y a un point implicite à l'extrémité droite des noms de domaines).
  • Ensuite .re doit être signé par le registry
  • Puis vient .lord qui est signé par le serveur DNS ayant autorité mais avec une nuance.
  • Et enfin bender. qui lui est signé par le serveur DNS ayant autorité (mais si j'avais délégué ça à un autre serveur DNS, ça aurait à cet autre serveur de signer).

Vous voulez savoir ce qu'est la nuance ? Bon, je vous le dis quand même : il y a un lien entre votre domaine et la zone du dessus (.re dans l'exemple) pour que la chaîne soit complète. C'est l'enregistrement DS qui permet de déléguer la signature de votre zone auprès du registrar, qui lui transmettra ça au registry.

Bref DNSSEC si c'est mis en place et validé aurait dû protéger.

Je remets un peu de suspens encore ? Non je pense que vous en avez eu assez.

Et bhé le registrar s'est fait trouer. Les attaquants ont pu s'infiltrer chez le registrar et modifier le DS et péter le DNSSEC du coup. Et comme le DNSSEC est une chaîne, si elle pète à un endroit, tout ce qui est en aval est compromis. Bref, là, ça a été pété chez le registrar donc les serveurs DNS ayant autorité sont … niqués, faut le dire.

Les attaquants ont donc utilisé leur propre DS et ont pu se refaire du DNSSEC ou carrément le supprimer sans trop d'emmerdes.

Moralité ? 🔗

On a beau faire tout comme il faut dans les règles de l'Art, bha si ça pète en amont tu es marron.

Bref, déployer DNSSEC est toujours aussi important et à ne pas sousestimer. Par contre, vous ne serez pas pour autant immunisé contre ce genre d'attaque !

Je rajoute une couche mais le choix du registrar est capital et malheureusement il est très difficile de savoir quel registrar a une bonne sécurité à priori.

TLS RePorTing sur votre serveur mail

Hey, je suis tombé sur une RFC assez récente l'autre soir. La 8460 de septembre 2018 qui permet de rajouter encore un ptit truc à votre stack mail.

TLS Reporting 🔗

Lorsque votre serveur de mail échange avec d'autres serveurs de mail, il y a de forte chance qu'il tente de sécuriser ses communications. Si c'est pas le cas, vous feriez mieux d'arrêter de lire cet article et de moderniser votre serveur de mail !

Bref, contrairement au web, les serveurs mails sont bien moins à la pointe de la crypto moderne. Restreindre votre serveur mail à du TLS1.2 va vous isoler de beaucoup de monde malheureusement. On est obligé de se taper de la vieille crypto pour pouvoir être compatible avec le reste du monde.

Mais bon, ça évolue quand même dans le bon sens petit à petit. Et d'ailleurs cette RFC tente de pousser un peu plus en ajoutant du reporting.

Vous avez probablement mis en place DMARC (c'est à mettre en place en priorité) qui consiste à rajouter un enregistrement DNS de type TXT où vous indiquez aux autres serveurs mails comment traiter les mails en votre provenance. Et bien là on rajoute un autre enregistement DNS de type TXT où vous indiquez une adresse mail pour recevoir des rapports d'erreurs concernant TLS.

Quand un serveur mail aura un souci de connexion TLS avec votre serveur mail, il vous enverra un mail (qui ignorra les erreurs TLS, sera signé via DKIM une fois par jour maximum) détaillant pourquoi ça a déconné.

  • Pourquoi est-ce que la négociation TLS a échouée ?
  • Est-ce que le certif est reconnu ?
  • Est-ce que le certif est expiré ?

Bref, vous saurez un peu mieux pourquoi votre conf TLS déconne.

Bon c'est vraiment très récent et donc quasiment pas déployé mais c'est ultra simple à mettre en place et ça bouffe rien.

Mise en place 🔗

Allez on se fout sur le serveur DNS et on ajoute un champ TXT de la forme _smtp._tls.votre.domaine. TXT "v=TLSRPTv1; rua=mailto:votre@mail.truc" . Si le rapport par mail vous saoule, vous pouvez opter par du web en POST avec _smtp._tls.votre.domaine. TXT "v=TLSRPTv1; rua=https://votre.page/web"

Bon perso, par mail ça me va bien.

Pour le faire c'est avec :

knsupdate

server 127.0.0.1
zone lord.re.
update add _smtp._tls.lord.re. TXT "v=TLSRPTv1; rua=mailto:gradabuk@lord.re"
send
quit

Et voilà, vous êtes à la pointe vous aussi !

Il me tarde de recevoir un de ces mails pour voir :-D

Protocole de renouvellement de mot de passe

C'est quand même con qu'en 2019, il n'y ait toujours pas de protocole pour pouvoir faire un changement de mot de passe. Je m'explique.

Il est indispensable d'utiliser des mots de passes différents pour chaque service.

Mais pour ça, ça veut dire qu'il faut un gestionnaire de mot de passe. Perso j'utilise Password-store depuis plus de six ans maintenant et c'est génial. Plus besoin de se souvenir de rien, on peut même s'en servire pour mémoriser d'autres trucs que des pass (des url, des numéros de trucs…) et tout est chiffré/versionné.

Le seul truc manquant aux gestionnaires de mot de passe est : Un moyen de changer les pass.

En ce bas monde il manque un protocole standardisé et déployé pour changer de pass facilement (et pourquoi pas ajouter d'autres trucs en plus genre suppression du compte et autres trucs). Le souci c'est que chaque site ouaib, chaque service a sa façon de faire avec des en plus des restrictions différentes pour les mots de passe.

On pourrait donc imaginer un nouveau protocole assez simple :

  • Le port 7709 en TCP. (je sais pas, ce chiffre m'inspire).
  • Un enregistrement DNS SRV genre _pass._tcp.lord.re. TTL IN SRV 0 5 7709 pass.lord.re.
  • Ça serait forcément en TLS bien entendu.
  • Lorsque le client se connecte, il s'auth (pas spécialement défini comment).
  • Ensuite le serveur répond les actions possibles.
  • Le client envoie une requête de changement de passe.
  • Le serveur acquiesce en répondant les conditions nécessaires (caractères minimum, tels types de caractères et tout, dans un format prédéfini).
  • Le client envoie son nouveau passe.
  • Le serveur confirme que c'est pris en compte.
  • Le client se ré-auth.
  • Si c'est OK, le serveur valide et coupe proprement la connexion et c'est tout bon.

On peut potentiellement ajouter de l'auth à plusieurs facteurs dans le lot même si ça enlèverait pas mal d'intéret (il faut autant que possible que ce soit automatisable).

Imaginez la joie de pouvoir changer de mot de passe sur tous les sites de façon sécurisée et super simple ! Au moindre petit soupçon, bam renouvellement et d'ailleurs pourquoi pas renouveler chaque mois ?

Ça serait tellement pratique, c'est le seul truc qui manque aux gestionnaires de pass.

En passant 🔗

Arrêtez avec les restrictions sur les mots de passe. Si vous en avez c'est que vous gérez mal votre système.

J'espère que vous ne stockez pas les mots de passe directement mais un hash, donc stocker 1,2,5,1000 caractères ça vous revient au même. Pareil pour les caractères spéciaux, hein.

Pass-rotate 🔗

Il existe un projet sur Github qui est un mélange de ce que je viens de raconter et de Weboob (mais si vous savez ! Le logiciel pour utiliser des services web en console ! ). Bref un logiciel pour changer de pass tout seul sur différents sites sauf que pas de bol c'est pas très populaire donc ça supporte peu de sites et malheureusement c'est pas super actif comme projet. Bref c'est Pass-rotate si ça vous dit de jeter un œil.

Retour suites aux cours 2018

Bon c'est un ptit article de vrac.

Chaque année je dispense quelques cours de Licence Pro ASUR (Administration et Sécurisation des Réseaux) où j'interviens juste ponctuellement deux fois dans l'année. Je ne connais pas spécialement le programme (en dehors de ce que je donne) mais c'est très orienté Linux et logiciels libres.

Mon cours est … très court. Par contre la très grande majorité est en fait un TP qui aborde pas mal de points différents dans le domaine en question.

Je pense qu'assommer les pauvres étudiants n'est clairement pas la bonne façon de faire et qu'il faut les balancer à la flotte au plus tôt pour qu'ils apprennent à nager. Et du coup, je lâche très vite les élèves avec tout un tas de questions qui sont un peu orientées mais pas trop, d'abord assez limitées dans leur scope puis de plus en plus ouvertes.

comic présentant 4 façons de prendre soin de ses petits. Gentoo préconise de balancer ses petits pour qu'ils apprennent à voler

Merci TheSquareComics pour la graine de ce meme que j'affectionne particulièrement

Et force est de constater, qu'ils n'ont pas l'habitude de rédiger autre chose que des réponses bêtes et méchantes.

Ils peuvent pondre des screenshots, même quelques schémas, copier/coller les commandes. Mais argumenter leur réponse, justifier leur raisonnement ou juste expliquer très succinctement leur raisonnement bha là ils savent pas faire.

J'ai beau mettre un préambule assez massif où j'indique qu'une réponse techniquement fausse mais avec le bon raisonnement sera comptée comme juste, que les screenshots du résultat de leur commande je m'en bats les steaks s'il n'y a pas d'explication avec mais … non. Et même si je rabâche toute la journée (quand je tourne dans la salle pour leur filer un coup de main/les orienter/donner des indices/expliquer des notions) que je n'ai pas besoin qu'ils me prouvent qu'ils ont réussi à faire ce que je demandais mais qu'ils me prouvent qu'ils ont compris ce qu'ils ont fait… bha non, ils restent scolaires.

Bon du coup pour éviter de faire un blogpost rien que pour râler, je vais dans la suite donner quelques pistes pour améliorer les comptes-rendus et aussi quelques tips divers et variés (on sait jamais, s'ils tombent sur ce blog ça pourrait les aider).

Ce qui peut être amélioré 🔗

  • Lire les questions complètement et si ce n'est pas clair demander des compléments d'informations. Ça peut paraître con mais quand on vous demande de nommer le fichier que vous allez rendre d'une certaine façon, pour pas passer pour un tâcheron avant même que votre compte-rendu ne soit lu c'est de respecter ça. Et quand on vous dit et écrit de multiples fois que les captures d'écran n'ont aucune valeur, pas la peine de perdre du temps à en faire. Le prof vous met pas au défi quand il vous le dit. Quand votre TP c'est 90% de commandes shell, au mieux vous n'avez qu'à faire du copié/collé de votre terminal.

  • Quand on vous dit de vous méfier des tutos sur le web et de privilégier le man, c'est qu'il y a une raison. Ça fait dix ans que je prodigue les mêmes cours/TP et dix ans que je tombe sur des réponses choppées sur les mêmes tutos sur le net avec les mêmes conneries obsolètes depuis des lustres. Les intervenants extérieurs ne sont pas là pour vous faire chier, au contraire, on arrive avec un état d'esprit clairement positif à votre égard. Souvent on a fait les mêmes études/diplômes et tout ce qu'on souhaite, c'est partager notre savoir/passion en faisant en sorte que vous ayez l'impression d'avoir progressé. On n'est pas là pour le pognon mais clairement dans une démarche positive, et pour vous directement, et plus globalement pour la profession (meilleur sont les étudiants, meilleurs seront les gens dans leur taff plus tard).

  • Ça ne vous plaît pas ? Cassez-vous ! Si vous faites un Bac+3 pour contenter papa et maman mais que vous êtes en souffrance, vous serez en souffrance toute votre vie. Arrêtez les frais au plus vite et réorientez-vous au plus vite. Je ne dis pas ça pour être méchant mais réellement pour votre bien être. Si le domaine ne vous plaît pas alors que vous débutez et que vous êtes tout frais, vous vous embarquez pour 42/45/60 (seul le futur nous le dira) de malaise et ce n'est clairement pas ce que je vous souhaite. Vous êtes encore jeune et même si c'est pas le chemin naturel, il est encore facile de changer d'orientation maintenant ; le plus tôt sera le mieux.

  • Si on vous dit que tel truc est déprécié/obsolète, demandez pourquoi ? par quoi on remplace ? Demandez pas "Pourquoi on m'a enseigné ça ?", ça fait pas avancer le débat et si alors que vous êtes encore étudiant vous refusez de remettre en question le peu de savoir que vous avez, qu'est-ce que ce sera dans cinq ans/dix ans ? L'informatique est un milieu qui évolue constamment et pour pas être largué vous allez vous aussi devoir évoluer avec. Donc quand on vous annonce "ifconfig est déprécié depuis 18 ans" ne répondez pas un "ouai mais j'ai appris comme ça, ip je comprends rien". Vous n'avez pas encore des habitudes fortement ancrées, c'est maintenant qu'il faut réapprendre et pas après dix ans de mauvaises habitudes solidement imprégnées dans votre cerveau. N'abordez pas votre apprentissage par de la méfiance (encore une fois, si je vous le dis c'est pas pour vous faire chier, c'est pour que vous soyez plus à l'aise, plus performant, plus à jour). Si vous êtes en apprentissage avec des vieux briscards adminsys, ne pompez pas leurs défauts mais soyez prêt à leur apporter un nouveau savoir à eux aussi.

Quelques astuces pour les débutants sous Nunux 🔗

Le man est la documentation à peu près officielle. Certaines pages sont effectivement assez rébarbatives mais globalement c'est quand même assez bien foutu (surtout dans le cas de ssh). Mais il faut apprendre à s'en servir.

Rechercher 🔗

Ça utilise des raccourcis assez communs sous Linux. Par exemple, pour chercher vous pouvez utiliser / puis vous tapez le mot que vous cherchez. Ensuite avec n vous irez à la prochaine occurence du mot recherché. C'est tout con mais rien que le fait de connaître ça rend le truc utilisable.

Comment c'est rangé 🔗

Tous les man ont un ordre assez similaire : d'abord le nom de la commande, ensuite le synopsis qui donne un résumé bref, ensuite la description qui va indiquer toutes les options possibles avec leur intéret, ensuite des précisions en fonction du programme (dans le cas de ssh ça explique le fonctionnement de l'authentification, les caractères d'échappements, le tunneling, la gestion des clés d'hôte, bref des trucs spécifiques qui apportent pas mal de complément d'information), ensuite le voir aussi qui cite d'autres pages man en rapport pour compléter et enfin les auteurs.

Il y a parfois une section exemple qui regroupe les utilisations communes des logiciels ce qui peut vous faire gagner pas mal de temps, pensez-y, le man c'est pas un tuto mais c'est bien mieux une fois outrepassé la laideur du bousin.

Syntaxe de man 🔗

Le synopsis c'est pas mal mais si vous comprenez pas sa syntaxe c'est balot ça aide pas trop.

Prenons l'exemple du man ssh

ssh [-46AaCfGgKkMNnqsTtVvXxYy] [-B bind_interface] [-b bind_address] [-c cipher_spec] [-D [bind_address:]port] [-E log_file] [-e escape_char] [-F configfile] [-I pkcs11] [-i identity_file] [-J destination] [-L address] [-l login_name] [-m mac_spec] [-O ctl_cmd] [-o option] [-p port] [-Q query_option] [-R address] [-S ctl_path] [-W host:port] [-w local_tun[:remote_tun]] destination [command]

Bon déjà, tout ce qui est entouré de crochet est facultatif.

Donc dans notre exemple le minimum obligatoire est ssh destination. Et quand on regarde un peu plus bas dans le man ils indiquennt à propos de destination : may be specified as either [user@]hostname or a URI of the form ssh://[user@]hostname[:port]. avec la même syntaxe des crochets.

Revenons à l'exemple, au début il y a le gros pâté [-46AaCfGgKkMNnqsTtVvXxYy] qui indique toutes les options qui n'ont pas besoin d'argument et que vous pouvez donc tout coller à la suite, mais c'est pas obligatoire, vous pouvez faire -4 -A -f ou bien -4Af.

Les messages d'erreur sont précieux 🔗

C'est con de devoir le dire, mais les messages d'erreurs sont pas faits pour être ignorés. Les logiciels bien faits ont des messages d'erreurs qui veulent dire quelque chose et assez explicites.

Et quand c'est pas le cas, il faut parfois rajouter un -v pour activer le mode verbeux qui détaille un peu plus ce que fait le programme ce qui peut être précieux.

Et vous aurez souvent les mêmes messages qui vont vous permettre de vite savoir d'où vient le souci.

  • Name or service not known : Visiblement il n'y a pas de DNS qui répond à cette requête. Donc est-ce que le nom est bon ? Est-ce que votre résolveur DNS fonctionne?
  • Connection refused : C'est généralement au niveau TCP cette erreur. Donc est-ce que le port auquel vous tentez de vous connecter est ouvert ? est-ce que c'est la bonne machine ? est-ce que vous avez du réseau ?
  • No route to host : Votre machine n'a pas de route pour joindre la destination. Est-ce que la machine est sur votre LAN ? Est-ce que vous avez une passerelle ? Est-ce que les routeurs entre votre client et votre serveur sont bien up et configurés ?

Avec un niveau Bac +3 ce genre d'erreur devrait tilter en moins d'une seconde et vous devriez avoir votre ptite checklist à dérouler.


Bon même si j'ai l'air assez énervé et aggressif en vrai pas tant que ça. Cette année j'ai été très agréablement surpris, contrairement aux deux/trois années précédentes le niveau était bien meilleur mais surtout le sérieux global était très largement en amélioration. J'avais une appréhension suite à l'année précédente qui était assez catastrophique, mais ils m'ont redonné l'envie de continuer.

C'était agréable pour moi et j'ai eu l'impression que ça l'était aussi pour eux.

Debunkage de Debunkage des mythes de Wayland

DrewDevault s'est lancé dans un blog post pour débunker les mythes autours de Wayland. Bon pour info ce gars est un des devs de Wlroots et Sway. Le premier est une lib permettant de développer des compositeurs Wayland et le second est un compositeur Wayland assez populaire (mais sans plus), bref c'est un mec qui connait pas mal le sujet sans pour autant être l'expert ultime (qui n'existe pas).

Bon et du coup ça parle de différents trucs : la sécurité, les screenshots, l'embarqué, transparence réseau, le CSD (les décos de fenêtres), nVidia. C'est globalement assez factuel avec pas mal de liens pour sourcer et tout.

Bref, l'article est pas mal.

Et là pouf un journal qui apparait sur LinuxFr et là attention ça vire un peu au n'importe quoi (surtout en considérant les commentaires).

Bon déjà ça vient pleurnicher sur le sort de Mir. Mir c'est le truc fait tout seul dans son coin par Canonical, vous savez ? Les gens d'Ubuntu qui passent leur temps à réinventer de leur côté des trucs qui ne percent jamais ailleurs.

Bref, cracher sur Wayland qui est un protocole avec des specs et compagnie alors que Mir c'est juste un soft utilisé par personne d'autre que Canonical… no comment.

Ensuite il y a un ptit paragraphe qui voudrait nous faire verser une ptite larme concernant nVidia qui ne veut pas faire comme tout le monde en faisant des drivers graphiques libres. Il faudrait en plus les encenser car c'est grâce à eux qu'on a de la 3D/accélèration décente sous Linux et FreeBSD… Ce qu'il faut pas lire. Bref pas mal de commentaires soulignent que si, on peut jouer décemment avec les drivers libres AMD (je peux en attester également).

Ce qui n'est pas évoqué 🔗

Un point qui n'est survolé que dans les commentaires c'est le paradoxe actuel de Xorg. Xorg c'est donc un serveur X11. X11 le protocole qui fait tourner les applications graphiques sous les unix et il date de … gogowikipedia … 1987. Et autant vous dire que le protocole accuse son âge.

Une grande partie du protocole est clairement obsolète et n'est quasiment plus utilisé (une histoire de primitives), à l'inverse il y a eu du bricolage dans tous les sens pour y ajouter des concepts inconnus à l'époque : l'accélération graphique.

Parce que ouai en 1987 il n'y avait pas de carte 3D, pas d'OpenGL. Et du coup les devs ont rusé en hackant le truc dans tous les sens pour permettre d'avoir de l'accélération graphique sur un serveur graphique (le cœur du métier quoi).

Du coup quand de nombreuses personnes pleurent la perte de transparence réseau en passant à Wayland je ris. Il existe trouzemille façon d'avoir de l'affichage distant entre les VNC, le SPICE, le RPD… mais non ces gens pleurent la disparition du protocole vieillissant ne sachant pas gérer l'accélération graphique et ayant des perfs réseaux miteuses.

Le second point qui n'est pas abordé et qui est pourtant capital c'est qu'une grande partie des devs (promoteurs) de Wayland SONT les devs de Xorg. Ce sont les mêmes gens qui lâche l'affaire de Xorg car c'est trop vieux, encombré, bricolé et qui avec l'expérience savent qu'il n'est plus possible de continuer inlassablement à faire vivre ce papy et qu'il est bien plus intéressant de repartir sur des bases plus modernes.

Petit à petit Xorg va être abandonné de ses devs (c'était déjà sacrément calme depuis quelques années) au profit de Wayland.

Wayland n'est pas un logiciel 🔗

Ouai c'est un point qui est souvent zappé, mais Wayland c'est pas un logiciel que vous lancez et hop. C'est un protocole qu'il faut implémenter pour créer un logiciel.

Il n'y a plus de serveur d'affichage + gestionnaire de fenêtre mais c'est remplacé par le compositeur qui a ces deux tâches désormais. Donc ouai dans les commentaires quelqu'un resort le coup de “Quand mon WM plante sous Xorg tout continue de marcher, les fenêtres sont moches quelques secondes puis tout revient alors que sous Wayland tu perds tout”. Ouai c'est vrai, mais quand c'est ton Xorg qui plante parce que (par exemple) le driver graphique se vautre, tu perds tout aussi. Bref pas d'avantage pour l'un comme pour l'autre.

Ouai si à l'époque coder un WM (Window Manager, un gestionnaire de fenêtre), c'était ultra simple et quelques centaines de lignes de code pouvait suffire ce n'est définitivemnt plus le cas. Mais c'est pas pour autant que ça ne sera jamais le cas. L'écosystème est encore tout jeune, mais il y a fort à parier qu'il existera des libs (à la wlroots) qui prémâcheront intégralement le boulot.

Wayland c'est pas un seul protocole monolithique mais un amas de protocoles avec le noyau et pleins de petits rajouts à droite à gauche pour gérer le presse-papier/les claviers virtuels/le vérouillage du curseur/… Donc ouai pour l'instant pas grand monde gère absolument tous les cas de figure et non il n'existe pas encore tous les "sous-protocoles" imaginables. Ça mûrit petit-à-petit, ça grandit au fil du temps de disponibilité des devs. Ce n'est pas rushé et les sous-protocoles sont discutés de longs mois avant d'être implémentés. Il faut bien voir qu'une fois défini et utilisé massivement, il est très difficile de modifier un protocole et tout l'écosystème l'ayant implémenté à posteriori. La compatibilité avec X via XWayland permet de ne pas avoir besoin de tout faire à la va-vite : faire tourner un soft via XWayland est transparent et permet pourtant de profiter de la sécurité améliorée de Wayland.


Bref Wayland arrive petit à petit en proposant plein de nouveautés pour les devs qui ne seront pas forcément visibles pour l'utilisateur lambda. Refuser cette évolution sous prétexte que la transparence réseau n'est pas possible alors que ce cas d'utilisation est marginal et bancal est assez dommage. Le fait que nVidia ne collabore pas… bha c'est du classique nVidia vis-à-vis du libre.

Pas la peine d'user de FUD à son encontre, Wayland est déjà là ou presque et tourne aussi bien sur de tous ptits trucs embarqué que des bons gros ordi avec du bon gros Gnome des familles.

10 ans de bépo

J'ai réalisé il y a peu que j'utilisais la disposition bépo depuis plus de dix ans maintenant. Et je voulais faire un bref rapide retour sur le sujet.

Faisons ça sous forme de fausse FAQ

Ça va vraiment plus vite ? 🔗

Noui. Oui parcequ'en ayant migré sur la disposition bépo j'ai appris plus sérieusement à écrire sans déplacer les doigts de la homerow (la ligne du milieu du clavier) et avec les dix doigts. Au final c'est ça qui m'a permis d'écrire un peu plus vite que la disposition elle-même.

En vitesse de croisière je suis aux alentours des 70mots par minutes mais en faisant de l'irc sans trop réfléchir à l'écriture je suis plus près des 80mots/minutes.

Ma migration vers le bépo n'était clairement pas motivé par un souci de vitesse.

Tu ne sais plus écrire en azerty ? 🔗

Et bien si. Et tout aussi bien qu'avant.

Et d'ailleurs au boulot je suis en azerty et à la maison en bépo. Je passe continuellement de l'un à l'autre sans réfléchir.

Un truc plus étonnant : Je ne sais écrire en bépo que sur mon clavier, pas sur un autre. Sur un clavier azerty, j'ai énormément de mal à écrire en bépo.

C'est uniquement de la mémoire musculaire et comme mon clavier est physiquement différent des claviers traditionnels… Et d'ailleurs je ne sais pas écrire azerty sur mon clavier.

Pas la galère les raccourcis dans les applications ? 🔗

OUI ! Mais globalement non.

J'utilise un environnement assez particulier à base de sway et d'applications dans le terminal et de Qutebrowser.

J'ai changé les raccourcis de Qutebrowser pour en avoir des similaires à Vimperator (un des prédecesseurs de Qute) mais avec des raccourcis pas forcément adapté au bépo (ni à l'azerty ni au qwerty). Pareil pour Sway, ce sont des raccourcis que j'ai récupéré de i3 que j'avais eux même adapté de wmii et qui ne se basent pas sur la disposition clavier mais plus sur la sémantique (meta+f pour fullscreen, meta+s pour stack, meta+t pour tab). Et pour les applis consoles (on me demande très souvent pour vi(m), mais je suis passé à kakoune) généralement je ne les modifie pas car ils sont encore une fois basés sur la sémantique.

Le seul truc chiant c'est pour les jeux vidéos. J'adore les FPS et contrairement aux affreux flêchistes je suis habitué au bon vieux wsad ou zsqd qui devient éuai en bépo. Et je vous le dis tout de suite, les jeux qui savent se démerder avec le é sont très rares.

Du coup j'ai pris l'habitude de me décaler d'une touche vers la droite pour utiliser piue qui donne edsf en azerty. Rien de bien méchant mais c'est chiant.

Moins mal aux poignets ? 🔗

Ouaip. Mais c'est pas parfait non plus. Tout dépend de la géométrie du clavier.

Le fait de moins bouger les mains c'est mieux mais c'est pas uniquement dû au bépo. Encore une fois dans mon cas j'ai changé de clavier par la même occasion.

J'adore les claviers toussa toussa, un jour je vous en parlerai probablement, mais avant le bépo j'étais sur un "clavier ergonomique", un Microsoft Natural Keyboard. J'aimais pas mal surtout le fait qu'il soit séparé en deux.

Après en passant au bépo j'ai pris un Typematrix 2030 qui était sympa comme tout (surtout avec sa ptite skin). Mais depuis je suis passé sur un clavier fait maison qui reprend pas mal le design du Typematrix avec quelques petits ajustements. Mais surtout j'utilise désormais un repose-poignet (un torchon replié plusieurs fois pour arriver à la bonne hauteur). C'est moche mais super confortable, ça fait pas transpirer, ça frotte pas sur la peau, ça se décale facilement et c'est modulable à l'épaisseur que je veux.

Par contre j'envisage de plus en plus de me faire un nouveau clavier avec le même design mais en le scindant en deux parties : je me casse encore trop le poignet sur le clavier en ayant mes deux mains côte-à-côte.

Bépo c'est chiant pour l'anglais 🔗

Heuu non. Cette remarque revient souvent à cause du fait que le w soit super loin. Et c'est vrai qu'il est loin.

Personnellement j'ai pas un vrai bépo pur, il est un poil modifié. Du coup le w et le ç ne sont plus à leur place d'origine (l'extrème droite du clavier). J'ai mis le w sous le m et le ç sous le y.

Mais en dehors de ça, c'est pas moins adapté à l'anglais que ne l'est l'azerty. Pour rappel : l'azerty est pensé pour ralentir la frappe des lettres consécutives ce qui n'est plus un comportement souhaitable depuis l'abandon des machines à écrire…

Bépo c'est chiant pour coder 🔗

Je code pas. Mais d'un autre côté c'est pas complètement faux mais j'ai la conviction que ce n'est pas vrai.

Les langages informatiques sont pour la plupart inventé par des utilisateurs de qwerty et donc leur syntaxe est adaptée à ces claviers. Mais de là à dire que c'est chiant en bépo c'est pas non plus vrai.

Il y a une logique pas mal dans le placement des symboles en bépo : les chevrons, parenthèses, guillemets, accolades sont tous regroupés et placés de sorte à ce que le caractère ouvrant se trouve juste à droit du caractère fermant. C'est tout con mais c'est super logique et pratique. Les symboles mathématiques sont à la suite (+-/*).

Bref dans mon cas, ça ne me gêne pas car je ne code pas. J'ai entendu dire, de la part de non utilisateur, que "c'est nul" mais je doute que ce soit vraiment nul.

Combien de temps d'apprentissage ? 🔗

J'ai fait le grand saut à la barbare : du jour au lendemain j'ai changé de clavier et de disposition sans retour arrière. J'ai pas fait d'exercice avant ni après la migration.

La première semaine c'est dur de faire des phrases tellement ça demande de concentration pour chercher les touches.

Au bout d'un mois j'ai atteint une vitesse d'écriture tolérable avec un paquet de frappe hasardeuse puis suppression puis frappe hasardeuse. Mais au final ça devient utilisable.

Au bout de trois mois c'est bon j'ai retrouvé ma vitesse initiale et j'ai pu écrire sans réfléchir aux touches sauf pour les symboles. Au-delà c'est plus une histoire de confort.

Au bout d'un an plus besoin du tout de réfléchir pour les symboles non plus mais j'écris un peu porcasse en bougeant de la homerow mais j'y travaille légèrement en me forçant à moins bouger.

Tu trouves où un clavier bépo ? 🔗

Hmm alors là je sais pas trop. Je sais que Typematrix en proposait (via les skins) à une époque, mais je sais pas s'ils continuent.

Mais franchement, quitte à passer au bépo, autant se mettre à la frappe à l'aveugle. Mon clavier n'a pas de marquage et je m'en porte pas plus mal.

Tu recommandes ? 🔗

Si le sujet vous intéresse, je recommande clairement. Si vous êtes tombé par hasard sur cette page web et que vous ne lisez que cette phrase… nope.

Apprendre le bépo est difficile. Il faut perdre des (mauvais) réflexes bien ancrés dans la mémoire musculaire (inconsciente) et ça c'est très compliqué. Vouloir le faire parcequ'il y a un peu de hype autour de bépo sans plus de volonté vous fera perdre du temps pour que dalle.

C'est par contre un investissement rentable. Vous taperez au clavier toute votre vie (je crois pas aux assistants vocaux et ce genre de connerie) plusieurs heures par jour… Ça sera vite rentabilisé.


Voilà si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à les poster en commentaire j'éditerai l'article en conséquence.

L'histoire des User Agent des browsers

Quand vous consultez une page web, votre navigateur web envoie son nom au serveur. Cela permet entre autre de faire des statistiques à propos des visiteurs d'un site ouaib (tiens X% de mes lecteurs utilisent Chrome 67, Y% utilisent Firefox 58,… ce genre de truc). À la base ça permettait surtout aux serveurs web d'envoyer des pages webs adaptées au navigateur du visiteur.

Aux balbutiements du web, les navigateurs avaient des capacités pas mal différentes les uns des autres et du coup les pages web devaient être adaptées. Bon c'est toujours un peu le cas mais dans une bien moins moindre mesure.

Bref, je m'égare. Le user-agent des navigateurs ne donne pas simplement le nom du navigateur et sa version, il envoie des infos assez… étrange au premier regard. Un petit exemple ?

Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) QtWebEngine/5.12.0 Chrome/69.0.3497.128 Safari/537.36

Ouaip. Tout ça pour dire Qutebrowser.

Décorticons !

  1. Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64)
  2. AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko)
  3. QtWebEngine/5.12.0
  4. Chrome/69.0.3497.128
  5. Safari/537.36

On retrouve presque tous les moteurs de rendu web existant (sauf ceux de chez Microsoft).

  • Donc du Mozilla (pour Netscape (qui est devenu Firefox))
  • Un peu de Webkit (qui est issu de KHTML de Konqueror qui a des fonctionnalités proche de Gecko (le moteur de Firefox))
  • QtWebEngine est le vrai moteur de rendu que j'utilise. C'est un dérivé du moteur de Chromium fait par les gens de chez Qt.
  • Chrome qui utilise le moteur de rendu Blink qui est dérivé de Webkit qui est dérivé de KHTML.
  • Safari : alors là pas vraiment, mais bon Safari est l'instigateur de Webkit

Sacré bordel, hein ?

Et c'est pas un cas unique! Voilà une ptite brochette trouvée dans mes logs :

  • Mozilla/5.0 (iPhone; U; CPU iPhone OS 3_0 like Mac OS X; en-us) AppleWebKit/528.18 (KHTML, like Gecko) Version/4.0 Mobile/7A341 Safari/528.16
  • Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/71.0.3578.98 Safari/537.36
  • Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64) AppleWebKit/537.36(KHTML, like Gecko) Chrome/50.0.2661.75 Safari/537.36
  • Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:63.0) Gecko/20100101 Firefox/63.0

Comment est-on arrivé à un tel merdier dans le nommage des navigateurs ? 🔗

Cette page de chez WebAIM [cache] vous détaillera un peu tout ça mais tention ! C'est en anglais.

Pour les plus flemmards vla un ptit résumé. En gros tout a commencé au tout début du web, l'un des premiers navigateurs graphiques (Mosaic) ne supportait pas les frames et Netscape (Mosaic Killer → Mozilla) les supportait du coup jusque là tout va bien. Les serveurs web envoient donc des pages avec des frames aux navigateurs s'annonçant en tant que Mozilla.

À ce moment Microsoft a sorti son Internet Explorer , qui lui aussi suportait les frames. Du coup pour recevoir les pages avec frames, Internet Explorer s'est identifié en tant que Mozilla tout en ajoutant ensuite des subtilités. Et c'est à partir de là que tout a commencé.

De fil en aiguille on en arrive aux immondices actuelles où chaque nouveau navigateur s'est retrouvé obligé de se faire passer pour un autre pour recevoir les pages webs les mieux foutues. Bref cet article est court mais passionnant, je vous le recommande chaudement.

Pourrait-on aujourd'hui arrêter ces conneries et faire en sorte que les navigateurs se présentent plus directement ? 🔗

Je sais pas trop. J'imagine que oui et non.

Ça marcherait pour les pages simples, mais un peu moins pour les sites fait par des sagouins qui utilisent du code dépendant de chaque navigateur. Les moteurs de rendu modernes sont bien plus respectueux des normes qu'auparavant.

Malheureusement, la monoculture des moteurs de rendu poussent à des abus de la part des devs de navigateurs mais aussi de pages webs. La disparition récente du moteur de Edge ne va pas aider (et en plus ils se permettent de remettre en doute la pertinence la persévérance de Mozilla envers son moteur).

Deux grands types de VPN

Ça a commencé autour d'une discussion sur le Fédiverse et comme visiblement ça a plu, je me suis dit qu'en parler ici un peu plus longuement pourrait le faire.

Dans la vie il y a 2 types de VPN :

  • Le VPN strictement commercial. Lui c'est le VPN, il vous sert de passerelle à vous mais aussi à tous pleins d'autres clients qui vont se partager cette connexion.
  • Le VPN made in la FFDN. Lui c'est le gentil VPN, il vous sert de passerelle mais vous garantit un net neutre à vous et rien qu'à vous. Il n'est pas partagé.

De ça il découle donc une très grande différence mais avant de voir déjà faisons un ptit peu de vulgarisation sur ce qu'est un VPN. Tout le monde en parle mais pas grand monde sort une bonne définition de la chose donc c'est partit pour un ptit cours de réseau !

VPN : Koikoukess 🔗

Déjà c'est quoi une IP ? 🔗

Donc sur l'Internet mondial, chaque machine qui se dit connectée au réseau l'est par le biais d'au moins une adresse IP dite publique. Historiquement il n'y avait que les adresses de type IPv4 mais maintenant on rencontre de plus en plus fréquemment des adresses de type IPv6 (la distinction n'a pas trop d'intérêt, retenez juste que IPv6 permet beaucoup beaucoup plus d'adresse que IPv4 qui est limité lui à 4 milliards).

Une adresse IP publique est donc unique sur Internet et n'est donc présente qu'à un endroit. C'est un moyen pour identifier une machine.

La passerelle Internet 🔗

Bon donc tout bon Fournisseur d'Accès Internet qui se respecte fournit une adresse IP publique par client. Cette adresse est affectée à la box du client.

Mais généralement les clients ont plus d'un appareil à relier à Internet. Chacun des ordinateurs, téléphones, téléviseurs, IOTrucs se connectent à Internet via la box La box, en vrai, c'est un routeur (mais le nom est bien moins sexy) qu'on appelle souvent passerelle.

Chaque appareil a donc une adresse IP privée locale sur votre réseau (souvent en 192.168.1.x) avec lequel il discute avec la box pour aller sur Internet.

Comment la box répartit les données ? 🔗

Pour savoir quel est le destinataire local, il faut savoir que l'utilisation d'Internet est dans la très grande majorité des cas des réponses à des sollicitations de votre part.

Donc quand votre machine sollicite une machine sur Internet :

  • la box va garder en mémoire que c'est tel appareil qui contacte tel serveur.
  • le serveur répond à votre adresse IP publique
  • la box reconnait que c'est une réponse à une sollicitation qu'elle a transmise auparavant
  • Elle se remémore que c'est votre appareil qui a sollicité et donc que c'est pour vous la réponse.

Ce mécanisme ne fonctionne donc que pour les connexions sortantes.

Pour une connexion entrante, la passerelle n'a aucune idée de l'appareil destinataire. C'est dans ces cas que vous devez "ouvrir un port"/"natter"/"rediriger le trafic" (notez les guillemets). Vous devez donc indiquer "Les connexions en provenance d'Internet à destination du port X sont à envoyer à l'ordinateur Y". Ce mécanisme est mis en place car vos appareils se partagent une seule adresse IP publique. Chacun aurait son IP publique, il n'y aurait pas besoin de faire ça (IPv6).

En bref la box fait la traduction entre vos adresses IP privées (interne à votre réseau) et votre adresse IP publique (utilisée sur Internet).

Et donc un VPN c'est ? 🔗

Bha justement j'ai tourné autour du pot et j'ai pas sorti le mot magique exprès. Votre réseau interne avec vos adresses IP privées (locales, internes) on appelle ça un réseau privé (ou LAN).

Et un VPN c'est un Virtual Private Network. C'est donc un réseau privé virtuel, virtuel dans le sens il existe mais à un endroit où il ne devrait pas vraiment. Au lieu d'avoir votre réseau privé à un seul endroit, vous en aurez des bouts un peu plus loin sur Internet et non pas tout chez vous de votre côté de la box.

Donc votre réseau privé virtuel sera composé de votre réseau privé habituel (tout ce qui est raccordé de votre côté de la box) + ce qui est raccordé au VPN.

Et c'est pile ici que la distinction entre les différents types de VPN se fait.

VPN de type commercial pour l'anonymat 🔗

Ce type de VPN est le plus populaire car il répond à des objectifs assez recherchés :

  • Cacher son IP publique
  • Utiliser une IP publique d'un autre pays
  • Outrepasser une censure Internet
  • Chiffrer votre connexion
  • Anonymiser votre trafic Internet
  • Pas de logs

Déchiffrons un peu ce qu'ils font.

Ils vous fournissent une IP publique différente de la vôtre. Ils en proposent généralement plusieurs. Si vous vous rappelez le chapitre précédent, il s'agit en fait d'une passerelle qui vous est mis à disposition. Au lieu d'utiliser votre passerelle locale, vous allez utiliser la passerelle du fournisseur de VPN.

Donc vu de l'extérieur ça ne sera plus l'IP publique de la box qui sera vue mais celle de votre fournisseur de VPN.

Il faut savoir qu'il existe des bases de données faisant la correspondance entre une adresse IP publique et une adresse géographique. C'est grâce (à cause de cela) que certains services vous disent que vous ne pouvez pas accéder à tel contenu dans votre région du monde. Les fournisseurs de VPN ont donc vite compris qu'il y avait un business possible en revendant des accès à des passerelles utilisant des IP à différents points du globe pour outrepasser ce genre de restrictions.

Le chiffrement de la connexion ne sera pas assuré de bout en bout ! Les données seront chiffrées entre votre client VPN et le serveur VPN, au-delà ça ne sera pas chiffré ! En gros vous allez chiffrer les données que vera votre fournisseur d'accès Internet. Les données seront en clair après le serveur VPN !

Bon et concernant l'anonymisation du trafic, il n'en est rien. Si vous consultez votre compte facebook, VPN ou non, vous ne serez pas anonyme. Si vous avez tous vos cookies habituels dans votre navigateur, VPN ou non, vous ne serez pas anonyme. Le VPN en lui-même n'anonymise rien. Seul votre comportement et des réglages dans votre navigateur peuvent vous anonymiser ! (et si c'est ce que vous recherchez, penchez-vous plutôt sur TOR)

Et concernant les logs, bha on ne peut que tenter de leur faire confiance. Sachez que dans certains pays (dans l'Europe notamment), les logs sont obligatoires. Faut pas espérer qu'une entreprise se rende hors la loi pour vendre du VPN à 8€/mois…

VPN à la FFDN 🔗

Bon, déjà pour ceux qui ne connaissent pas la FFDN jetez un coup d'œil à leur site ouaib. C'est le regroupement des Fentils Fournisseurs Daccès au Net qui sont pour la plupart des FAI associatifs.

Certains proposent des offres de VPN qui sont radicalement différents :

  • Fournissent une IP publique fixe
  • Garantissent un accès Internet neutre
  • Chiffrement de votre connexion

Ici 1 IP publique = 1 abonné. Du coup tout le trafic en provenance de cette adresse IP est uniquement votre trafic Internet à vous. Pas de partage avec d'autres inconnus. Niveau traçabilité c'est à l'opposé complet de l'anonymat

La FFDN s'appuie sur une charte poussant chacun de ses membres à appliquer la neutralité du net. Elle est créée en grande partie autour de ce principe. Les grands FAI commerciaux ont déjà prouvés à maintes reprises que la neutralité du net n'était pas un de leurs objectifs et l'ont bafoué plusieurs fois (et continuent encore actuellement). Bref la FFDN, elle se bat pour la promotion de la neutralité du net qui est un critère crucial à la Liberté d'expression.

Concernant le chiffrement, bha là par contre c'est kif-kif avec les fournisseurs de VPN commerciaux. Le chiffrement de la connexion est fait entre le client et le serveur VPN, pas au-delà ! L'utilisation d'un VPN ne doit pas vous induire un sentiment de sécurité absolu !

Les VPN d'entreprise 🔗

Bon je les aborde vite fait juste pour être complet mais voilà…

Une grosse entreprise possède généralement un Intranet avec des ressources internes, des machines de stockage de fichiers, des imprimantes, des serveurs internes… Bref toutes ces ressources elles sont dans son réseau privé. Mais physiquement c'est très probablement réparti entre plusieurs succursales, sièges sociaux, datacenters. Bref le but du jeu est de regrouper tout ça dans un seul et même réseau.

Et en bonus, elle peut permettre à ses employés distants de raccorder leur propre machine à ce réseau.

Et bha… c'est avec un VPN qu'on fait ça… voilà voilà. Sauf que là au lieu de juste vous permettre d'utiliser une passerelle distante, on vous donne accès à tout un réseau privé et de ses ressources.

Et du coup où je veux en venir ? 🔗

Ouai pourquoi j'ai voulu écrire cet article déjà ?

Ha oui ! J'me rappelle !

Quand quelqu'un demande de l'aide dans le choix d'un VPN, proposer directement un VPN de la FFDN ou un VPN commercial est contreproductif. Ces deux types de VPN ont des buts diamétralement opposés.

Les gens cherchant à cacher ce qu'ils font de leur connexion n'ont que peu d'intérêt à prendre un VPN nominatif de la FFDN alors qu'un VPN commercial est tout indiqué (encore que …).

À l'inverse, quelqu'un cherchant à auto-héberger des services ne pourra pas le faire avec un VPN commercial et devra se tourner vers ce que propose la FFDN.


Voilà, bon c'est un peu plus long que prévu. J'ai simplifié le tout et il y a donc des approximations.

Bien sûr il existe des fournisseurs commerciaux de VPN qui garantissent la neutralité du net, bien sûr certains permettent d'avoir une IP fixe nominative mais c'est l'exception.

Fabrice Bellard un super dev français

Connaissez-vous Fabrice Bellard ?

Il s'agit d'un brillant informaticien français ayant un sacré palmarès. Il maîtrise particulièrement le langage C et gagne régulièrement des concours par ses prouesses.

Il aime visiblement bien s'attaquer à des problèmes assez bas niveau.

Entre autre il s'est fait un compilateur pour un sous-ensemble du C particulièrement petit avec TCC qui se permet même de compiler et faire tourner à la volée (tel un script) du code en C.

Il est à l'initiative du format d'image BPG qui est certes peu populaire mais est pourtant une sacrément bonne alternative au JPG. C'est basé sur le boulot fait sur le codec HEVC ce qui fait qu'il sera probablement jamais populaire.

Bon pour l'instant c'est assez obscur ce que je vous ai présenté mais si vous êtes adminsys vous avez probablement déjà utilisé Qemu. Et bha, ouaip, c'est aussi Fabrice qui l'a commencé avant que ça ne devienne un des piliers de la virtualisation maintenant ! Ça en jette, hein ?

Il a obtenu pendant quelques années le record du calcul du plus grand nombre de décimales de Pi où le précédent record avait été établi sur un super-ordinateur composé d'environ 2500 CPU alors que lui l'a fait sur sa ptite machine perso.

Pour son boulot il a monté un logiciel de BTS 4G (pas le diplôme, mais en gros de quoi faire marcher du réseau 4G côté opérateur). Cela permet potentiellement de se monter un réseau LTE avec un simple ordinateur et une carte PCI-Express pour gérer la partie radio. Ensuite tout le logiciel permet de passer des appels VoLTE, des SMS et de la data.

Pour s'amuser un petit peu, il a codé un émulateur de PC mais… en javascript. Parce que c'est quand même plus marrant ! Bref avec JsLinux vous pouvez booter un linux dans votre navigateur. Et c'est pas du VNC ou autre, ça tourne réellement dans votre navigateur. (et ça fait pas que du Linux, mais aussi un peu de Windows 2000)

Bon et celui qui me plaît le plus : FFMPEG. Ouai rien que ça. C'est le créateur de FFMPEG. Et aussi le lead dev pendant quelques années. Il s'agit du logiciel pour la (dé)compression vidéo le plus utilisé. Un vrai couteau suisse : s'il peut pas le faire aucun autre logiciel ne pourra faire ce que vous voulez.

Bref j'ai suffisamment fait mon fanboy, allez voir son site avec tous ses projets.

Top et Htop

Lors d'un récent post je vous ai montré un ptit screenshot d'htop et certains étaient intéressés donc voilà un mini article à ce propos.

Le vénérable top est bien il est Posix, dispo dans busybox toussa toussa mais htop est quand même bien mieux.

Mais avant de partir direct dans htop, je vais m'attarder sur top parce qu'il est quand même pas trop mal.

Utiliser top quand c'est inéluctable. 🔗

Ouai il y a des fois où vraiment on peut pas avoir htop. C'est triste mais ça arrive.

Et bha sachez qu'on peut s'en servir sans se vomir dessus.

On va transformer ça :

top en config par défaut est pas des plus attrayant ni des plus pratique.

Pas la joie.

En ça :

top tout personnalisé de partout avec pleins de couleurs

Ça a de la gueule, hein ?

Se démerdouiller 🔗

Premier truc à connaître : ? . Ouai, trouver de l'aide est le premier truc ;-)

Un truc indispensable pour rendre le truc plus lisible 0. Ça n'affichera que les valeurs non nulles.

Pour chercher une info c'est L (comme locate).

Pour envoyer un signal à un processus ça sera avec k.

Level UP 🔗

Bon c'est bien gentil mais c'est, pour l'instant, pas non plus la joie.

On va virer/ajouter les infos qui nous intéressent : Pour ça faut appuyer sur f et là choisissez avec Espace les champs que vous voulez et s pour le champ qui servira à ordonner les lignes.

Ha là déjà on a énormément progressé !

On peut encore améliorer le truc en pimpant les couleurs : Z et là tout un nouveau monde s'ouvre à vous ! Ce menu de configuration vous permet de choisir la couleur des différents éléments.

Hey mais vous savez quoi ? On peut aller encore plus loin !

Avec A vous aurez le multi-window !

O__O

Et oui. En fait top est vraiment pas si pourri que ça une fois un peu confé (:-þ).

Pour passer d'une fenêtre à une autre c'est avec g puis vous choisissez le numéro que vous voulez (de 1 à 4). Et vous pouvez re-faire ce que vous avez fait pour la première fenêtre mais pour les trois autres.

Une fois tout aux ptits oignons, pensez à faire un W pour sauvegarder la configuration.

Htop 🔗

Bon après ce petit chapitre où on voit que top est pas si pourri qu'il en a l'air on va voir pourquoi htop est mieux.

Tweakons sa face 🔗

Bon déjà on va changer un peu son allure par défaut. Avec F2 on accède aux réglages.

Perso dans les Meters en Left column je mets :

  • CPU (1&2/4) [Bar]
  • Memory [Bar]
  • CPU [Graph]

et en Right column

  • CPU (3&4/4) [Bar]
  • Task counter [Text]
  • CPU [LED]

Ensuite dans les Display options j'active :

  • Tree view
  • Shadow other users' processes
  • Hide kernel threads
  • Hide userland process threads
  • Display threads in a different color
  • Show custom thread names
  • Show program path
  • Highlight program "basename"
  • Highlight large numbers in memory counters
  • Leave a margin around header

Et ensuite dans Colors choisissez ce qui vous flatte le plus la rétine.

Le dernier onglet concerne les Columns là c'est à votre convenance, la mienne ?

  • PID
  • User
  • State
  • Percent CPU
  • Percent MEM
  • Time
  • Command

Et pour finir un ptit F10.

La configuration se sauvegarde dans le fichier ~/.config/htop/htoprc .

Voilà jusque-là pas tellement d'avantage face à top, mais du coup pourquoi qu'il est mieux lui ?

Les atouts 🔗

Contrairement à top on peut lui faire des trucs en plus sur les processus mais souvent il va falloir rajouter d'autres logiciels.

Un premier truc c'est strace qui permet d'observer ce que fait un processus qui tourne (les syscalls qu'il lance permet de savoir s'il dort où s'il attend les io ou autre). Pour ça une fois que vous êtes sur le processus incriminé, appuyez sur s. À noter que vous ne pouvez stracer que les processus lancés par votre utilisateur à moins d'être root.

Les descripteurs de fichiers utilisés par un processus peuvent être vu avec l.Ça vous lancera donc un lsof sur le processus. Tout comme pour strace, pour des raisons de droits, vous ne pouvez le faire que sur vos processus à moins d'être root.

Un ptit L vous affichera tous les appels aux libs que fait un processus. Pour ça il faut que vous ayez ltrace d'installé.

Et le ptit dernier c'est e qui permet de voir toutes les variables d'environnement d'un processus.

Voilà pour moi le gros avantage d'htop c'est d'avoir une config rapidement accessible, une interface beaucoup plus intuitive et de s'intégrer bien avec les outils d'audit.

htop une fois personnalisé

Le brave Htop

Les confs : 🔗

Pour les flemmards je vous mets ici les fichiers de configs de ces deux logiciels :

~/.config/htop/htoprc

# Beware! This file is rewritten by htop when settings are changed in the interface.
# The parser is also very primitive, and not human-friendly.
fields=0 48 2 46 47 49 1
sort_key=47
sort_direction=1
hide_threads=0
hide_kernel_threads=1
hide_userland_threads=1
shadow_other_users=1
show_thread_names=1
show_program_path=1
highlight_base_name=1
highlight_megabytes=1
highlight_threads=1
tree_view=1
header_margin=1
detailed_cpu_time=0
cpu_count_from_zero=0
update_process_names=0
account_guest_in_cpu_meter=0
color_scheme=5
delay=15
left_meters=LeftCPUs2 Memory CPU
left_meter_modes=1 1 3
right_meters=RightCPUs2 Tasks CPU
right_meter_modes=1 2 4

~/.config/procps/toprc

top's Config File (Linux processes with windows)
Id:i, Mode_altscr=1, Mode_irixps=1, Delay_time=1.0, Curwin=0
Def     fieldscur=<A5><A8>34;=@ķ<BA><B9><C5>&')*+,-./012568<>?ABCFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghij
        winflags=195892, sortindx=0, maxtasks=0, graph_cpus=0, graph_mems=1
        summclr=6, msgsclr=1, headclr=3, taskclr=2
Job     fieldscur=<A5><A6><B9><B7><BA>(<B3><B4>Ļ<BD>@<<A7><C5>)*+,-./012568>?ABCFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghij
        winflags=195892, sortindx=0, maxtasks=0, graph_cpus=0, graph_mems=0
        summclr=6, msgsclr=6, headclr=7, taskclr=6
Mem     fieldscur=<A5><BA>;<<BD><BE><BF>@AMBNCD34<B7><C5>&'()*+,-./0125689FGHIJKLOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghij
        winflags=1244470, sortindx=21, maxtasks=0, graph_cpus=0, graph_mems=1
        summclr=5, msgsclr=5, headclr=4, taskclr=5
Usr     fieldscur=<A5><A6><A7><A8><AA><B0><B9><B7><BA><C4><C5>)+,-./1234568;<=>?@ABCFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghij
        winflags=195892, sortindx=3, maxtasks=0, graph_cpus=0, graph_mems=0
        summclr=3, msgsclr=3, headclr=2, taskclr=4
Fixed_widest=0, Summ_mscale=1, Task_mscale=3, Zero_suppress=1

Messagease : un clavier android efficace

Une question qui revient souvent sur les réseaux sociaux : Quel clavier utiliser sur smartphone ?

Et cette question anodine n'a finalement pas de réponse universelle. Et si vous commencez à me connaître, vous vous doutez que j'ai un avis assez tranché sur la question. La grande majorité des claviers sont merdiques.

Un vrai clavier ISO d'ordinateur a 105 touches. C'est déjà beaucoup (trop) et on peut s'en sortir à peu près la moitié. Et en plus c'est mal foutu. Le design des claviers a été une simple transposition à la va-vite de ce qu'il se faisait sur machine à écrire. Ça a tellement été baclé sans être repensé qu'on a conservé des contraintes techniques qui n'ont plus lieu d'être.

Le placement des touches est fait de sorte à ce que les branches des marteaux ne s'entrecroisent pas. Et comment ils ont fait ça ? En rendant anti-ergonomique le clavier pour ralentir la frappe et éviter les touches consécutives proches. Si le sujet vous intéresse, renseignez-vous sur les claviers ortho-linéaire et sur le bépo.

Le plus drôle dans tout ça, c'est qu'avec l'arrivée des appareils tactiles, on a fait quoi ? On a conservé ce design.

RIDICULE

Bref, la majorité des claviers tactiles sont basés sur le principe de ralentir la frappe des machines à écrire juste pour éviter aux pauvres petits utilisateurs de réapprendre à faire autrement. Et si on arrêtait les conneries ?

Bon j'exagère un peu quand même, il y a eu des nouveautés sur les claviers tactiles comme le fait de simplement glisser sur les lettres sans les taper… Rien de bien transcendant.

L'auto-complétion est également une nouveauté. Personnellement j'ai horreur de ça. J'écris très souvent comme un sagouin en mélangeant de l'anglais, du français, des jeux de mots foireux… bref, calquer ce que j'écris sur des mots du dico ça foire très vite. Et puis mon orthographe c'est un peu ma signature.

Je ne parlerai même pas de l'autocomplétion qui se base sur du cloud et du machine learning… intimité numérique toussa toussa.

Il existe quand même quelques claviers qui sortent de ces sentiers battus et je vais vous parler de mon chouchou depuis 6 ans.

Messagease 🔗

Bon allons droit au but : voilà à quoi il ressemble !

Tous les marquages activés ça fait un peu fouilli

C'est esthétiquement particulier je le conçois.

Il est développé par une petite boîte californienne pour Android initialement et maintenant aussi pour iTrucs. Il est donc composé de 9 touches principales auxquelles on en rajoute 5 pour le reste.

Comment ça marche ? 🔗

  • Les lettres en jaune sont en accès direct : vous appuyez dessus et elles appraissent.
  • Les caractères sur les côtés de chacune des 9 cases principales s'obtiennent en glissant le doigt depuis le centre de cette case en direction du dit caractère. ex : Pour faire un c on appuie sur o en glissant vers u et en relâchant le doigt c'est pris en compte.
  • La touche en forme de main c'est pour déplacer/redimensionner le clavier.
  • En dessous c'est la touche de fonction avec entre autre le copier/coller et le passage aux chiffres.
  • Ensuite vient la touche backspace.
  • Encore après c'est la touche Entrée.
  • Et l'Espace est située sur la plus grande touche tout en bas.

Donc voilà, avec le principe du glissement on peut obtenir jusqu'à 9 caractères différents par touche.

Vous pouvez aussi basculer sur le clavier pour les chiffres.

Il s'agit d'un classique clavier à 10 touches.

Plus habituel

Sur celui-là aussi vous avez le même système ce qui permet d'ajouter encore plein de nouveaux caractères dont beaucoup sont identiques à ceux présents sur les lettres.

En pratique ça vaut quoi ? 🔗

Alors je ne vous cache pas qu'il va y avoir une phase d'apprentissage avant d'être efficace avec. J'en ai eu pour une bonne semaine avant de m'y sentir bien à l'aise et au bout de trois semaines j'écrivais déjà bien plus vite avec ce nouveau clavier.

L'utilisation est bien plus agréable en utilisation basique. Mais il se révele vraiment excellent avec l'habitude et quelques réglages supplémentaires.

J'utilise le téléphone uniquement à une main, même lorsqu'il m'arrive d'écrire des textes assez longs : le fait de pouvoir placer le clavier à la taille et à l'endroit qu'on veut permet de le faire arriver pile où se trouve le pouce quand on tient le téléphone.

Il m'arrive de discuter sur irc sans que les gens ne se rendent compte que je suis sur le téléphone tellement la vitesse de frappe est élevée (moins élevée que sur l'ordi tout de même mais franchement pas si loin).

Le clavier possède de très nombreux réglages. Et avoir tous pleins de réglages, j'adore ! On peut changer sa couleur, sa forme, le placement des lettres (par défaut il propose en accès direct les 9 lettres les plus utilisées en anglais mais propose des presets pour le français ou bien on peut le faire soi-même).

On peut régler ce qui est affiché, en le limitant, par exemple, aux caractères les plus courants.

Uniquement les lettres sont affichées, pas les caractères spéciaux

C'est plus aéré comme ça, pour débuter c'est plus recommandé.

Mais avec plus de pratique vous pouvez pousser le minimalisme en virant tout le marquage (c'est ce que je fais).

Le clavier tel que je l'utilise tous les jours, sans marquage.

Là, ça me plaît bien mieux.

Il n'y a que du bon ? 🔗

Et non. Le clavier n'est pas libre ni même opensource.

C'est le seul reproche que je peux lui faire.

Par contre il sauve les meubles : il ne demande pas de permission autre que clavier, il n'a pas de trackers selon Exodus Privacy, on peut le télécharger sur leur site sans passer par le store. L'entreprise derrière (exideas) annonce qu'elle ne revend pas de données perso toussa, on ne peut que tenter de les croire.

Des ptites astuces au passage ? 🔗

Allez vite fait :

  • Pour les Majuscules ce sont les deux flêches (vers le haut et le bas) sur la touche R, avec un Caps Lock si vous montez deux fois.
  • Vous pouvez le configurer pour ne plus avoir besoin d'aller sur le layout des chiffres : si vous faites un cercle dans le sens horaire vous aurez le chiffre correspondant à la case où vous le faite.
  • Pour taper une majuscule vous pouvez faire un cercle anti-horaire sur les caractères principaux ou bien un aller-retour sur les caractères des côtés.
  • Vous pouvez faire Ctrl avec la touche tout en haut à gauche.
  • Vous pouvez supprimer un mot complet en faisant un aller/retour sur backspace.
  • Vous pouvez faire Deleteen glissant vers la droite depuis backspace
  • Vous pouvez le configurer pour que deux Espace ajoutent un point (pratique en fin de phrase).
  • Vous pouvez faire un Sélectionner tout en faisant un cercle horaire sur la touche de fonction.
  • Vous avez des flêches cachées : gauche/droite se font en glissant depuis la touche Espace, haut/bas se font en glissant vers le haut et le bas respectivement sur I et S.
  • Pour faire apparaitre/disparaitre le marquage il faut glisser vers le haut (ou aller-retour) depuis Espace
  • Testez de réduire un peu la taille du clavier, c'est plus facile à utiliser quand il est petit.
  • Il existe plein de raccourcis planqués, pensez à aller voir les réglages et l'aide.

Voilà voilà.

une vue globale d'android avec le clavier pour avoir une idée de la taille

Voilà le clavier en action.

PS : Voici une petite démo vidéo en action :

Si vous voulez approfondir un peu le sujet, j'ai écrit une suite tournant autour de 7 vidéos pour découvrir un peu plus en profondeur ce clavier.

Mon TOC des processus

Je dois vous avouer que j'ai quelques obsessions. L'une d'elle est le nombre de processus qui tournent sur mes machines.

Franchement c'est con et je l'écris avec une touche d'humour mais ça me travaille réellement. Du coup quand je lance htop j'ai ça je suis content :

capture d'écran de htop montrant seulement 29 processus

Seuls 30 processus qui tournent et 5 en root

Mais dès lors que je tombe sur un Debian/RedHat … je pleure et j'ai peur :

le Htop d'ubuntu est interminable avec 247 tâches tournant.

Quand je vois ça j'étouffe. Merci Simon ;-)

Un programme contient forcément des bugs. Plus un programme est gros plus il en contient. Le code parfait n'existe pas.

Du coup plus il y a de programmes, plus il y a de bugs. Et plus un programme est complexe, plus il contient de failles de sécurité. Et ce, même si le logiciel est ancien et bien maintenu et très populaire… Il y aura toujours des failles et si ce n'est pas dans le logiciel en lui-même, ça sera son environnement (voir le cpu qui l'éxécute).

Et puis ça bouffe bien plus de ressources… Même si nos machines d'aujourd'hui peuvent surement encaisser, ça m'attriste toujours autant que ce qu'on faisait il y a dix ans sur l'ordi… bha on le fait pas spécialement plus vite aujourd'hui.

Bref, les machines que j'administre doivent être allégées. Au final je me retrouve dans un environnement où je sais ce que fait chacun des processus qui tourne et lorsqu'il se passe un truc louche je trouve rapidement le coupable.

Alpine s'inscrit parfaitement dans ce TOC car par défaut il n'y a quasiment pas de processus qui tournent et c'est un soulagement. Gentoo est également la candidate parfaite par sa modularité exemplaire.

Un autre truc que je recherche : diminuer le nombre de programme que fait tourner root. Root est tout puissant, donc moins il est sollicité mieux on se porte.

Petit tour du proprio 🔗

  • init : c'est le processus lancé par le kernel au boot. Dans mon cas c'est OpenRC. C'est lui qui va démarrer tout le reste et se charger de dégager les processus morts.
  • alacritty : ce sont tous les émulateurs de terminaux que je lance. Il peut y en avoir un comme cinquante. Ça dépend de ce que je fais.
  • zsh : Ce sont les shells lancés dans les terminaux.
  • XWayland : c'est le serveur X11 de Wayland pour faire tourner les applications non natives (mon navigateur entre autre).
  • qutebrowser : Il apparait en tant que python 3.6 et de multiples QtWebEngineProcess (un par fenêtre). Là aussi c'est légitime et je ne peux pas m'en passer.
  • ssh : Le client SSH pour se connecter à mon client IRC.
  • qingy : C'est mon gestionnaire de TTY. Je le préferre à getty car il permet deux trois trucs en plus en étant tout aussi léger. Il permet par exemple de sélectionner parmis plusieurs sessions différentes. Il vérouille le tty lorsque vous en partez (en demandant un mot de passe au retour). Bref je n'en lance que 3 car j'ai pas besoin de plus de sessions simultannées.
  • sway : c'est mon compositeur Wayland favoris. C'est lui qui gère les fenêtres et le rendu.
  • mpd : mon lecteur de musique. Pas d'interface graphique et se pilote essentiellement avec des raccourcis via sway. Très souvent je fais tourner tsmpcd en plus pour gérer la playlist.
  • udevd : le gestionnaire de périphérique. Lui se charge de gérer les appareils dynamiquement (ajout d'un appareil usb par exemple). On pourrait un peu s'en passer (après le boot) mais c'est quand même moins pratique.
  • slurp et grim : sont les logiciels pour prendre la capture d'écran. Slurp permet uniquement de sélectionner une zone de l'écran et grim lui prend une capture d'écran de cette sélection. Bref ils tournent sur le screenshot parceque… je prends le screenshot mais ils ne tournent pas en temps normal ;-)

C'est pareil pour les serveurs 🔗

Quand j'administre un serveur, j'enlève tout ce dont je n'ai pas besoin. Chaque service/processus en moins est une source de bugs et de failles en moins. La machine devient plus simple à administrer.

C'est d'ailleurs un peu pour la même raison que je n'apprécie pas systemd (ouai je sais c'est hasbeen de continuer à ressasser ça). Mais avoir des processus qui font des trucs un peu dans notre dos sans trop savoir pourquoi j'aime pas. Les gains apportés par systemd ne justifient pas à mes yeux tout le merdier que ça entraîne.

Avec la mouvance actuelle des containers, j'apprécie la philosophie, que Docker a pas mal popularisé, d'un container == un service. Du coup Alpine est une très bonne solution avec son userspace réduit au strict minimum

À cela si on rajoute les programmes compilés statiquement (ce qui est par défaut avec Go et Rust) on se retrouve avec des containers microscopiques et fonctionnels.

Gonib et ce qu'il y a autour

J'ai mis en service GoNib hier soir et il tourne désormais.

L'an dernier je vous parlais de Nib mon Nano Irc Bot. C'est mon assistant personnel qui même s'il ne parle pas, au moins ne m'espionne pas. Il me permet de faire des trucs plus ou moins utiles via IRC.

Ce script était au final tout un tas de logiciels mis bout-à-bout via du script shell. Ça marchait super bien mais je voulais un truc un peu plus propre et plus léger. J'ai donc entrepris de le refaire en Go durant ses dernières semaines.

Et BAM ! GoNib ! Bon pour l'instant il fait pas tout ce que faisait l'ancien mais suffisamment pour le remplacer dès aujourd'hui. Mais au delà du code que je vous ai déjà pas mal présenté dans les derniers articles, je vais vous montrer comment je l'ai mis en place.

Compilation du code 🔗

Je le dev sur ma machine qui est un ordi classique sous l'architecture amd64, mais je compte le faire tourner dans un container sur mon routeur qui lui n'est pas en amd64 mais en arm7. Pour crosscompiler du Go, rien de plus simple : GOARM=7 GOARCH=arm go build -ldflags="-s -w" gonib.go.

Voilà, on spécifie, l'architecture et c'est bon. Pour le fun je rajoute les options -s et -w qui permet de générer un binaire plus petit. Ça sert pas à grand chose mais quand même, j'aime bien.

Création du container 🔗

Bon, je suis toujours dans ma période Alpine Linux, donc je créer un container en version 3.8. Ensuite une fois dedans j'y installe tmux.

Il faut créer un service pour démarrer automatiquement au boot ce qu'il faut avec par exemple /etc/init.d/tmux :

#!/sbin/openrc-run

name="Tmux Init"
command="/usr/bin/$SVCNAME"
command_user="nib"
pidfile="/var/run/$SVCNAME.pid"
command_args="new-session -d -n gonib '/home/nib/gonib -server=irc.geeknode.org'"

depend() {
        need localmount
}

On place ce service au boot avec rc-update add tmux et tant qu'à faire on peut virer tous les autres services du boot à l'exception de crond qui servira pour lancer certaines actions.

Il faut ensuite créer l'utilisateur nib avec adduser nib.

On place le binaire gonib dans /home/nib/gonib et on le rend éxécutable et c'est bon.

Lancer le container au boot 🔗

Sur OpenWRT pour lancer les containers au boot, il faut les indiquer dans /etc/config/lxc-auto tout bêtement.

Tester 🔗

Bon bha yapuka !

lxc-stop -n gonib

lxc-start -n gonib

Et là pouf dans la seconde qui suit votre gentil ptit nib va apparaitre sur votre salon favoris.

Conclusion 🔗

Ça fonctionne pour le moment \o/

Bon j'ai toujours l'autre que je peux redémarrer au cas où mais j'ai confiance.

L'ancien container à base de Debian et tout le toutim pèse 384Mo. Le nouveau container à base d'Alpine fait 21.1Mo. Ça bouffe 10Mo de RAM pour tout le container.

Moins de pièces mouvantes, moins d'espace disque, moins de ram. Une belle optimisation !

Il ne reste plus que l'épreuve du temps à surmonter.

Meta : récap 2018

Bon bha voilà le moment de faire un petit récap de l'année concernant le blog.

Ça a été une super année !

Je me suis éclaté à rédiger pas mal d'articles assez différents.

  • Des trucs moins techniques (même si c'est rare, je vais ptet en faire un peu plus)
  • la série de traduction des articles concernant le Librem 5
  • De nouvelles catégories avec des couleurs pour les distinguer
  • De légères adaptations de l'esthétique du site
  • Une série d'articles avortés radicalement différents mais ptet trop différents. Mais leur écriture m'a été bénéfique quand même.
  • Quelques articles sur le Fédiverse qui ont été pas mal retootés.
  • Pas mal d'upvote sur le Journal du Hacker.
  • J'adore les Shares où je liste des trucs que j'ai envie de partager depuis des années.

Bref l'année a été excellente pour mon blog. Le pinnacle c'est quand même l'ouverture des commentaires cet été.

J'adore lire vos commentaires et je tente d'y répondre le plus possible :-) Merci à vous pour les corrections, les ajouts d'infos, les réflexions! Merci à vous d'aider à faire vivre un web différent, loin des machines à fric et leurs travers. Grâce à vous j'ai l'impression qu'écrire sur ce blog n'est pas juste un plaisir solitaire mais à une utilité également pour d'autres ;-)

Voilà, j'espère pour vous que cette année vous aura été aussi bonne qu'à moi !

J'en profite un peu de ce mini récap pour vous partager quelques stats sur les visites du blog :

 Date   Total Requests   Unique Visitors   Bandwidth  Posts
12/17 67798 10425 2.74G 5
01/18 102020 18021 5.53G 7
02/18 131813 19894 7.55G 9
03/18 175153 24721 12.39G 16
04/18 266904 21869 6.82G 10
05/18 213906 25774 10.83G 6
06/18 238001 22720 6.48G 8
07/18 358872 30263 9.08G 14
08/18 369634 28150 10.27G 14
09/18 447794 33076 6.33G 8
10/18 410086 35789 25.26G 11
11/18 464233 44698 25.98G 10
12/18 417390 38664 7.73G 11

Voilà tout ce que j'avais à dire.

/me retourne mettre une pièce dans le Jukebox pour la nouvelle année !

Une semaine pour coder par soi même : Jour 6 et 7

Bon aujourd'hui je groupe le week-end dans un seul post. Hier ? J'ai … rien fait.

Voilà. Aujourd'hui ? J'ai … débloqué le tout petit truc qui me coinçait.

Bref je pense avoir surpassé tous les ptits trucs qui me faisaient chier et maintenant j'ai un code que je comprends de partout et qui marche comme je l'intuitais. Je suis super content.

En fait, le truc qui m'a complètement paralysé dans ma fonction connection.Interact() était tout bête : j'arrivais à récupérer le texte et donc à l'afficher, mais étrangement je ne parvenais pas à réagir à ce texte reçu. Du coup lorsque je recevais un PING, je le voyais, je créais le PONG qui va bien, mais il partait pas. Et j'ai buté sur ça depuis vendredi soir.

Et encore une fois cette nuit, l'illumination ! Dans ma fonction connection.Interact(), lorsque je recevais le PING, j'étais dans le case reader en train d'éxecuter la commande parseIrc, mais du coup, je n'étais plus en mesure d'écouter le chan entrant. Bon c'est dur à expliquer mais, le truc pour débloquer ça, a été tout simplement de foutre le parseIrc dans une routine en parallèle, comme ça, pendant que ça fait son boulot, la boucle se termine et elle est de nouveau disponible en écoute.

Voilà Samedi je n'y ai pas touché à cause de ça (bon j'ai été assez pris à côté faut dire, mais du coup je n'ai pas été très motivé). Une fois ce verrou enlevé j'ai eu envie de me refaire chier à faire des trucs tordus.

J'ai donc commencé un système antiflood, pour ralentir le texte sortant afin de ne pas se faire jarter comme un pleutre lorsqu'on balance trop de texte d'un coup. J'utilise donc une variable que j'incrémente à chaque fois que j'envoie du texte et qui se décrémente petit à petit chaque seconde. Bon j'ai pas encore fait tourner le truc comme il faut mais c'est une première étape.

Avant de rajouter des commandes à proprement parlé au bot, j'ai envie de gérer le texte sortant comme une FIFO et donc gérer ça avec un fichier comme j'ai fait dans le bot en bash. Je vais donc m'attarder à regarder un peu la doc de Go pour voir comment gérer les fichiers mais ça ne devrait pas être bien compliqué.

Bon et même si à la base je ne voulais que dédier une semaine à ce projet, il est suffisamment avancé pour que je le finisse maintenant. Vais pouvoir foutre au rencard mon Frankenscript et remplacer par ce ptit programme.

Le code 🔗

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package main

import (
	"bufio"
	"fmt"
	"io"
	"net"
	"os"
	"strings"
	"time"
)

var server string = "localhost"
var port string = "6667"
var channel string = "#lms"
var nick string = "bab"
var onchan bool
var rouge string = "\033[1;31m"
var vert string = "\033[1;32m"
var jaune string = "\033[1;33m"
var cyan string = "\033[1;36m"
var normal string = "\033[0m"
var me string
var debug bool = false

type Ircconnection struct {
	Server   string
	Port     string
	Nick     string
	Channel  string
	Bidule   bool
	Conn     net.Conn
	Receiver chan string
	Emitter  chan string
	RawEmitter	chan string
	counter	 int
}

func (connection *Ircconnection) Connect() {
	var err error
	connection.Conn, err = net.Dial("tcp", server+":"+port)
//	defer connection.Conn.Close()
	fmt.Println(rouge + "Connection to " + server + ":" + port + normal)
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}
	connection.Receiver = make(chan string)
	connection.Emitter = make(chan string)
	connection.RawEmitter = make(chan string)
	fmt.Println(rouge + ">> NICK " + nick + normal)
	io.WriteString(connection.Conn, "NICK "+nick+"\n")
	fmt.Println(rouge + ">> USER " + nick + " 0.0.0.0 " + nick + " :" + nick + " bot" + normal)
	io.WriteString(connection.Conn, "USER "+nick+" 0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot\n")
	go io.Copy(connection.Conn, os.Stdin)
	go connection.handleIncoming()
//	go connection.handleCounter()
	go connection.Join(channel)
	go connection.Interact()
}
func (connection *Ircconnection) Disconnect() {
	connection.Conn.Close()
}
func (connection Ircconnection) Join(channel string) {
	time.Sleep(1000 * time.Millisecond)
	fmt.Println(rouge + ">> JOIN " + channel + normal)
	io.WriteString(connection.Conn, "JOIN "+channel+"\n")
}
func (connection Ircconnection) SendMsg(msg string) {
	fmt.Println(rouge + ">> PRIVMSG " + connection.Channel + " :" + msg + normal)
	//io.WriteString(connection.Conn,"PRIVMSG "+connection.Channel+" :"+msg+"\n")
	connection.Emitter <- msg
}
func NewIrcconnection() Ircconnection {
	return Ircconnection{Server: server, Port: port, Nick: nick, Channel: channel}
}
func (connection *Ircconnection) SetNick(newnick string) {
	connection.Nick = newnick
	fmt.Println(rouge + "Changement de pseudo pour : " + vert + newnick + normal)
	io.WriteString(connection.Conn, "NICK :"+newnick+"\n")
}
func (connection *Ircconnection) handleIncoming() {
	scanner := bufio.NewScanner(connection.Conn)
	go func() {
		for scanner.Scan() {
			ln := scanner.Text()
			fmt.Println(jaune + "<< " + ln + normal)
			connection.Receiver <- ln
		}
	}()
}

func (connection *Ircconnection) Interact() {
	for {
		select {
			case writer := <-connection.Emitter:
    				connection.counter+= 200
    				if debug {
					fmt.Println(cyan + writer +" "+jaune+"[",connection.counter,"]"+ normal)
    				}
				go io.WriteString(connection.Conn,"PRIVMSG "+channel+" :"+writer+"\n")
			case writer := <-connection.RawEmitter:
				fmt.Println(cyan + writer + normal)
				go io.WriteString(connection.Conn,writer+"\n")
			case reader := <-connection.Receiver:
				//fmt.Println(cyan+reader+normal)
				go parseIrc(connection, reader)

		}
	}
}

// Futur système anti-flood. tout pourri pour le moment.
func (connection *Ircconnection) handleCounter(){
	for {
    		fmt.Println("On boucle : ",connection.counter)
		time.Sleep(time.Duration(connection.counter+500) * time.Millisecond)
		if (connection.counter > 0) {
			connection.counter -= 10
		} else {
    			
			connection.counter = 0
		}
	}
}

/////////////////// MAIN //////////////////////////////////////
func main() {
	if len(os.Args) > 1 {
		server = os.Args[1]
	}

	connection := NewIrcconnection()
	connection.Connect()

	in, err := net.Listen("tcp", ":4321")
	defer in.Close()
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}

	for {
		inconn, err := in.Accept()
		if err != nil {
			fmt.Println(err)
			continue
		}
		go handleIncoming(inconn, connection)
	}
	
}

// ------------------
// Côté IRC
// ------------------

func parseIrc(connection *Ircconnection, msg string) {
	var elements []string = strings.Fields(msg)
	if debug {
		for i, element := range elements {
			fmt.Print(cyan+"[", i, "|"+normal+element+cyan+"] "+normal)
		}
	}
	if len(elements) < 2 {
    		fmt.Println("Syntax IRC ERROR !!!!")
		return
	}

	if elements[0] == "PING" {
		connection.RawEmitter <- "PONG :"+strings.TrimPrefix(msg, "PING :")
	}

	switch elements[1] {
	case "421":
		fmt.Println("!! Commande non reconnue par le serveur !!")
	case "433":
		fmt.Println("le pseudo déconne")
		nick = nick + "_"
		io.WriteString(connection.Conn, "NICK "+nick+"\n")
	case "JOIN":
		if ":"+nick == stringCut(elements[0], "!") {
			me = strings.TrimPrefix(elements[0], ":")
			fmt.Println(me + " a rejoin le salon " + strings.Trim(elements[2], ":"))
			onchan = true
			connection.Emitter<- "Salut "+channel+" !"
		}
	case "PART":
		fmt.Println("On est parti de " + strings.Trim(elements[2], ":"))
		onchan = false
	case "KICK":
		if elements[3] == nick {
			fmt.Println("Ptain on s'est fait kicker de " + elements[2] + " par " + elements[4] + " !")
			io.WriteString(connection.Conn, "JOIN "+channel+"\n")
		}
	case ":Closing":
    		fmt.Println("\n\n\nHa et merde on est déconnecté !\n\n\n")
		// Déconnecté
		time.Sleep(10000 * time.Millisecond)
		connection.Connect()
	}
	if len(elements) > 3 {
		switch elements[3] {
    			case ":cycle" :
				connection.Disconnect()
				connection.Connect()
			case ":heure" :
    				connection.Emitter<-"Paies-toi une montre vaut rien!"+msg
		}
	}
}

// ------------------
// Serveur en écoute
// ------------------

func incoming(connection Ircconnection) {
	in, err := net.Listen("tcp", ":4321")
	defer in.Close()
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}

	for {
		inconn, err := in.Accept()
		if err != nil {
			fmt.Println(err)
			continue
		}
		go handleIncoming(inconn, connection)
	}
}

func handleIncoming(in net.Conn, connection Ircconnection) {
	fmt.Println(vert+"Incoming from ", in.RemoteAddr(), normal)
	inbuf := bufio.NewReader(in)
	for {
		inmsg, err := inbuf.ReadString('\n')
		if err != nil || !onchan || inmsg == "\n" {
			break
		}
		fmt.Print(vert + "<<]] " + inmsg + normal)
		connection.SendMsg(inmsg)
		time.Sleep(500 * time.Millisecond)
	}
}

// ------------
//  Génériques
// ------------

func stringCut(incoming string, pattern string) string {
	var results = strings.Split(incoming, pattern)
	if len(results) < 1 {
		return incoming
	} else {
		return results[0]
	}
}

Bon bha voilà que s'achève cette semaine de blogposts chiants. Je vous referai ptet un article une fois terminé mais c'est tout.

Une semaine pour coder par soi même : Jour 5

J'ai cogité toute la nuit à cette histoire. Je pense que mon subconscient est allé puiser au fin fond de souvenirs anciens et il m'a resorti deux trucs : les pointeurs, les getters/setters.

Et du coup au réveil : Bon sang mais c'est bien sûr !

Allez hop ni une ni deux, j'enfourche mon fidèle kakoune et je crée une méthode bidon changeant juste une variable de ma Ircconnection struct, je parsème de fmt.Println et comme prévu, avant et après la dite méthode la modif n'est pas prise en compte. J'appelle ce coup-ci le pointeur dans la méthode : bingo daze !

Bref j'ai à vue de nez la solution à tous mes problèmes, vais pouvoir me démerder.

Après avoir bidouillé deux heures je me rends vite compte qu'il me faut un moyen de "parler" aux go routines. Et visiblement ce moyen ce sont les channels.

Ça complexifie pas mal le merdier mais d'un autre côté pour avoir des trucs asynchrones ça a l'air d'être LA façon de faire. Du coup pour tester je me suis fait un ptit serveur netcat basique avec ce système. Ça fonctionne mais ça commence à être un poil complexe pour moi, je n'ai pas encore le niveau requis. Adapter mon client IRC avec ça représente pas mal de boulot.

Toujours est-il que ce serveur netcat fait maison pourra me servir un peu pendant les tests. Et du coup je m'en inspire pour bidouiller petite à petit mon client IRC. J'ai réussi à adapter suffisamment pour arriver plus ou moins au même niveau de fonctionnement donc la théorie marche. J'ai pas encore tout adapté à ce modèle mais après une bonne nuit de réflexion les pièces du puzzle devraient s'emboiter plus facilement. Au bout de ces quelques jours seulement j'ai le sentiment d'avoir bien progressé et lire des bouts de codes qui me paraissaient abscons m'est déjà beaucoup plus aisé.

Le code 🔗

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package main

import (
	"bufio"
	"fmt"
	"net"
	"os"
	"io"
	"strings"
	"time"
    )

var server string = "localhost"
var port string = "6667"
var channel string = "#lms"
var nick string = "bab"
var commander string = ":Lord!Lord@geeknode.fuckyeah"
var onchan bool
var rouge string = "\033[1;31m"
var vert string = "\033[1;32m"
var jaune string = "\033[1;33m"
var cyan string = "\033[1;36m"
var normal string = "\033[0m"
var me string
var debug bool

type Ircconnection struct {
	Server		string
	Port		string
	Nick		string
	Channel		string
	Bidule		bool
	Conn		net.Conn
	Receiver	chan string
	Emitter		chan string
}

func (connection *Ircconnection) Connect(){
	var err error
	connection.Conn,err = net.Dial("tcp",server+":"+port)
	fmt.Println(rouge+"Connection to "+server+":"+port+normal)
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}
	connection.Receiver = make(chan string)
	connection.Emitter  = make(chan string)
	fmt.Println(rouge+">> NICK "+nick+normal)
	io.WriteString(connection.Conn,"NICK "+nick+"\n")
	fmt.Println(rouge+">> USER "+nick+" 0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot"+normal)
	io.WriteString(connection.Conn,"USER "+nick+" 0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot\n")
	go io.Copy(connection.Conn, os.Stdin)
	go connection.handleIncoming()
}
func (connection *Ircconnection) Disconnect(){
	connection.Conn.Close()
}
func (connection Ircconnection) Join(channel string){
	time.Sleep(1000 * time.Millisecond)
	fmt.Println(rouge+">> JOIN "+channel+normal)
	io.WriteString(connection.Conn,"JOIN "+channel+"\n")
}
func (connection Ircconnection) SendMsg(msg string){
	fmt.Println(rouge+">> PRIVMSG "+connection.Channel+" :"+msg+normal)
	io.WriteString(connection.Conn,"PRIVMSG "+connection.Channel+" :"+msg+"\n")
}
func NewIrcconnection() Ircconnection{
	return Ircconnection{Server:server,Port:port,Nick:nick,Channel:channel}
}
func (connection *Ircconnection) SetNick(newnick string){
	connection.Nick = newnick
	fmt.Println(rouge+"Changement de pseudo pour : "+vert+newnick+normal)
	io.WriteString(connection.Conn,"NICK :"+newnick+"\n")
}
func (connection *Ircconnection) handleIncoming(){
	fmt.Println("Entrée dans handleIncoming()")
	scanner := bufio.NewScanner(connection.Conn)
	go func(){
		for scanner.Scan(){
			ln := scanner.Text()
			fmt.Println(jaune+"<< "+ln+normal)
			connection.Receiver <- ln
		}
	}()
	fmt.Println("Sortie de handleIncoming()")
}

func (connection *Ircconnection) Interact(){
	fmt.Println("Entrée dans Parse()")
	for {
		select {
			case reader := <- connection.Receiver :
//    				fmt.Println(cyan+reader+normal)
				parseIrc(*connection,reader)
			case writer := <- connection.Emitter :
    				fmt.Println(cyan+writer+normal)

		}
	}
	fmt.Println("Sortie de Parse()")
}

/////////////////// MAIN //////////////////////////////////////
func main() {
	if len(os.Args) > 1 {
		server = os.Args[1]
	}

	connection := NewIrcconnection()
	go incoming(connection)
	connection.Connect()
	go connection.Join(channel)
	connection.Interact()
	//time.Sleep(5000 * time.Millisecond)


}

// ------------------
// Côté IRC
// ------------------

func parseIrc(connection Ircconnection, msg string){
	var elements []string = strings.Fields(msg)
	if debug {
		for i, element := range elements {
			fmt.Print(cyan+"[",i,"|"+normal+element+cyan+"] "+normal )
		}
	}
	if len(elements)<2{
		return 
	}
	fmt.Println("")
	

	if elements[0] == "PING" {
//		connection.Emitter <- "Envoyer un PONG serait judicieux !"
		fmt.Println(rouge+">> PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :")+normal)
		io.WriteString(connection.Conn,"PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :")+"\n")
	}

	switch elements[1] {
        	case "421" :
        		fmt.Println("!! Commande non reconnue par le serveur !!")
        	case "433" :
        		nick = nick+"_"
        		io.WriteString(connection.Conn,"NICK "+nick+"\n")
        	case "JOIN" :
        		if ":"+nick == stringCut(elements[0],"!"){
				me = strings.TrimPrefix(elements[0],":")
        			fmt.Println(me+" a rejoin le salon "+strings.Trim(elements[2],":"))
        			onchan = true
        			connection.SendMsg("c'est moi que vla!")
        		}
        	case "PART" :
        		fmt.Println("On est parti de "+strings.Trim(elements[2],":"))
        		onchan = false
        	case "KICK" :
        		if elements[3] == nick {
        			fmt.Println("Ptain on s'est fait kicker de "+elements[2]+" par "+elements[4]+" !")
        			io.WriteString(connection.Conn,"JOIN "+channel+"\n")
        		}
        	case ":Closing" :
        		// Déconnecté
        		time.Sleep (5000 * time.Millisecond)
        		connection.Connect()
	}
	if len(elements) > 3 {
		if elements[3] == ":cycle" {
        		connection.Disconnect()
        		connection.Connect()
        	}
	}
}

// ------------------
// Serveur en écoute
// ------------------

func incoming(connection Ircconnection){
	in, err :=net.Listen("tcp",":4321")
	defer in.Close()
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}

	for {
		inconn, err :=in.Accept()
		if err != nil {
			fmt.Println(err)
			continue
		}
		go handleIncoming(inconn,connection)
	}
}

func handleIncoming(in net.Conn,connection Ircconnection){
	fmt.Println(vert+"Incoming from ",in.RemoteAddr(),normal)
	inbuf := bufio.NewReader(in)
	for {
    		inmsg, err := inbuf.ReadString('\n')
    		if err != nil || !onchan || inmsg == "\n" {
			break
    		}
    		fmt.Print(vert+"<<]] "+inmsg+normal)
    		connection.SendMsg(inmsg)
		time.Sleep(500 * time.Millisecond)
	}
}

// ------------
//  Génériques
// ------------

func stringCut(incoming string, pattern string) string{
	var results = strings.Split(incoming, pattern)
	if len(results) < 1 {
		return incoming
	} else {
		return results[0]
	}
}

Bon le channel Receiver fonctionne bien contrairement au Emitter qui ne se laisse pas dompter encore mais là je sature pour aujourd'hui ;-)

Le code a pas mal grossi aujourd'hui et il faudrait que j'en profite pour virer les morceaux obsolètes avant que ça ne s'accumule trop et que ça se disperse dans ma mémoire.

Une semaine pour coder par soi même : Jour 4

Allez je vais être franc, j'y ai pas trop trop touché aujourd'hui, j'étais occupé par ailleurs. J'ai presque pas lurker sur le Fédiverse et à peine sur les IRC.

J'ai quand même un peu discuté avec Cacatoès qui m'a soufflé que ça serait très probablement un peu mieux en utilisant de la programmation orientée objet. Et après discussion et lecture à droite à gauche, ça pourrait être pas mal plus simple.

Ça m'a également fait remonter quelques vieux souvenirs de Java. Je fais quelques tests sur une version copiée et effectivement ça a l'air jouable.

Du coup, allez hop, je reprends le code d'hier et je commence à y créer une structure pour la gestion de l'IRC. Je commence à faire une première méthode, ça marche, une seconde ça marche. Et là attention, je tente le tout pour le tout et BAM ça marche plus. Le scope des variables de mon objet me pose soucis.

J'ai l'impression que si je modifie une variable de ma structure dans l'une des méthodes (typiquement le net.Conn) dans une autre méthode ça n'a pas été modifié :-( J'ai naïvement pensé que les méthodes d'un struct pouvaient modifier les variables du struct globalement mais visiblement non. Du coup je suis pas spécialement plus avancé. Je voulais créer une méthode qui se connecte au lieu de le mettre dans le New mais du coup je ne peux pas…

J'imagine qu'il y a probablement une subtilité qui m'échappe.

Encore une fois je précise que je débute à 100% et que je compte pas en faire mon métier ni rien, c'est plus pour (re)découvrir et tenter de faire un ptit projet fonctionnel.

Bon et pour avoir l'impression d'avoir un truc un peu mieux qu'hier, j'ai mis le switch.

Voilà rien de transcendant aujourd'hui :-/

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package main

import (
	"bufio"
	"fmt"
	"net"
	"os"
	"io"
	"strings"
	"time"
    )

var server string = "localhost"
var port string = "6667"
var channel string = "#lms"
var nick string = "bab"
var commander string = ":Lord!Lord@geeknode.fuckyeah"
var onchan bool
var rouge string = "\033[1;31m"
var vert string = "\033[1;32m"
var jaune string = "\033[1;33m"
var cyan string = "\033[1;36m"
var normal string = "\033[0m"
var me string
var ircconn net.Conn
var debug bool


func main() {

	if len(os.Args) > 1 {
		server = os.Args[1]
	}
	ircconn = initIrc(server, port, nick, channel)

	go incoming()
	ircconnbuf := bufio.NewReader(ircconn)
	go io.Copy(ircconn, os.Stdin)

	for {
		msg, err := ircconnbuf.ReadString('\n')
		if err != nil {
    			fmt.Println(err)
			break
		}
		fmt.Print(jaune+"<< "+msg+normal)
		parseIrc(msg)
	}
	
	defer ircconn.Close()
}

// ------------------
// Côté IRC
// ------------------

func initIrc(server string, port string, nick string, channel string) net.Conn{
	conn, err := net.Dial("tcp",server+":"+port)
	fmt.Println(rouge+server+":"+port+normal)
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}
	fmt.Println(rouge+">> NICK "+nick+normal)
	io.WriteString(conn,"NICK "+nick+"\n")
	fmt.Println(rouge+">> USER "+nick+" 0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot"+normal)
	io.WriteString(conn,"USER "+nick+" 0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot\n")
	go joinChan(conn,channel)
	return conn
}

func joinChan(conn net.Conn,channel string){
	time.Sleep(1000 * time.Millisecond)
	fmt.Println(rouge+">> JOIN "+channel+normal)
	io.WriteString(conn,"JOIN "+channel+"\n")
}

func parseIrc(msg string){
	var elements []string = strings.Fields(msg)
	for i, element := range elements {
		fmt.Print(cyan+"[",i,"|"+normal+element+cyan+"] "+normal )
	}
	fmt.Println("")

		if elements[0] == "PING" {
			fmt.Print(rouge+">> PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :")+normal)
			io.WriteString(ircconn,"PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :")+"\n")
		}

		switch elements[1] {
        		case "421" :
        			fmt.Println("!! Commande non reconnue par le serveur !!")
        		case "433" :
        			nick = nick+"_"
        			io.WriteString(ircconn,"NICK "+nick+"\n")
        		case "JOIN" :
            			if ":"+nick == stringCut(elements[0],"!"){
					me = strings.TrimPrefix(elements[0],":")
        				fmt.Println(me+" a rejoin le salon "+strings.Trim(elements[2],":"))
        				onchan = true
        				sendIrc("c'est moi que vla!")

            			}
        		case "PART" :
        			fmt.Println("On est parti de "+strings.Trim(elements[2],":"))
        			onchan = false
        		case "KICK" :
        		if elements[3] == nick {
        			fmt.Println("Ptain on s'est fait kicker de "+elements[2]+" par "+elements[4]+" !")
        			io.WriteString(ircconn,"JOIN "+channel+"\n")
        		}
        		case ":Closing" :
        		if elements[2] == "Link:" {
        			// Déconnecté
        			ircconn = initIrc(server, port, nick, channel)
        		}	
		}
}

func sendIrc(msg string){
	msg = strings.TrimSpace(msg)
	fmt.Print(rouge+">> PRIVMSG "+channel+" :"+msg+"\n"+normal)
	io.WriteString(ircconn,"PRIVMSG "+channel+" :"+msg+"\n")

}

// ------------------
// Serveur en écoute
// ------------------

func incoming(){
	in, err :=net.Listen("tcp",":4321")
	defer in.Close()
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}

	for {
		inconn, err :=in.Accept()
		if err != nil {
			fmt.Println(err)
			continue
		}
		go handleIncoming(inconn)
	}
}

func handleIncoming(in net.Conn){
	fmt.Println(vert+"Incoming from ",in.RemoteAddr(),normal)
	inbuf := bufio.NewReader(in)
	for {
    		inmsg, err := inbuf.ReadString('\n')
    		if err != nil || !onchan || inmsg == "\n" {
			break
    		}
    		fmt.Print(vert+"<<]] "+inmsg+normal)
    		sendIrc(inmsg)
		time.Sleep(500 * time.Millisecond)
	}
}

// ------------
//  Génériques
// ------------

func stringCut(incoming string, pattern string) string{
	var results = strings.Split(incoming, pattern)
	if len(results) < 1 {
		return incoming
	} else {
		return results[0]
	}
}

Le bilan positif de la journée : je n'ai pas plus de ligne de code qu'hier !

Une semaine pour coder par soi même : Jour 3

Je piétine. J'ai un peu lu à droite à gauche, je sais toujours pas trop comment m'en sortir de ces histoires de "variables globales".

Du coup j'ai continué un peu à raffiner le support d'IRC :

  • Je détecte désormais si le pseudo est déjà occupé pour en prendre un autre.
  • Je détecte également s'il y a une déconnexion propre de la part du serveur. Mais je sais pas me débrouiller pour faire en sorte de repartir sur la fonction initIrc sans que ça foute la merde avec la variable conn….
  • Je détecte lorsque je me fais kicker et je rejoin automatiquement.

J'utilise maintenant des variables globales. C'est pas bien il paraît mais j'ai pas trop réussi à savoir si dans mon cas c'était justifié ou non, mais comme ça marche pour le moment ça me va bien.

J'ai été étonné de voir que dans la lib strings il n'y avait pas moyen de récupérer une sous-chaîne en coupant une chaîne en entrée jusqu'à un caractère particulier du coup me la suis rajoutée. Rien de bien méchant mais ça permet de se simplifier la tâche plus tard.

J'ai remarqué une petite erreur dans la logique de la fonction parseIrc où je bouclais sur plus qu'il ne fallait. Je pense qu'il serait malin de remplacer l'empilement de if par un switch, mais là j'ai un poil la flemme pour le moment.

Bon ça peut sembler assez peu mais … au final je suis assez satisfait des maigres avancées, j'ai l'impression (mais c'est peut-être complètement faux) que mon code est un peu plus robuste grâce aux variables globales.

Le code 🔗

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package main

import (
	"bufio"
	"fmt"
	"net"
	"os"
	"io"
	"strings"
	"time"
    )

var server string = "localhost"
var port string = "6667"
var channel string = "#lms"
var nick string = "bab"
var commander string = ":Lord!Lord@geeknode.fuckyeah"
var onchan bool
var rouge string = "\033[1;31m"
var vert string = "\033[1;32m"
var jaune string = "\033[1;33m"
var cyan string = "\033[1;36m"
var normal string = "\033[0m"
var me string
var ircconn net.Conn
var debug bool


func main() {

	if len(os.Args) > 1 {
		server = os.Args[1]
	}
	ircconn = initIrc(server, port, nick, channel)

	go incoming()
	ircconnbuf := bufio.NewReader(ircconn)
	go io.Copy(ircconn, os.Stdin)

	for {
		msg, err := ircconnbuf.ReadString('\n')
		if err != nil {
    			fmt.Println(err)
			break
		}
		fmt.Print(jaune+"<< "+msg+normal)
		parseIrc(msg)
	}
	
	defer ircconn.Close()
}

// ------------------
// Côté IRC
// ------------------

func initIrc(server string, port string, nick string, channel string) net.Conn{
	conn, err := net.Dial("tcp",server+":"+port)
	fmt.Println(rouge+server+":"+port+normal)
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}
	fmt.Println(rouge+">> NICK "+nick+normal)
	io.WriteString(conn,"NICK "+nick+"\n")
	fmt.Println(rouge+">> USER "+nick+" 0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot"+normal)
	io.WriteString(conn,"USER "+nick+" 0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot\n")
	fmt.Println(rouge+">> JOIN "+channel+normal)
	io.WriteString(conn,"JOIN "+channel+"\n")
	return conn
}

func parseIrc(msg string){
	var elements []string = strings.Fields(msg)
	for i, element := range elements {
		fmt.Print(cyan+"[",i,"|"+normal+element+cyan+"] "+normal )
	}
	fmt.Println("")

		if elements[1] == "421" {
			fmt.Println("!! Commande non reconnue par le serveur !!")
		}

		if elements[1] == "433" {
			nick = nick+"_"
			io.WriteString(ircconn,"NICK "+nick+"\n")
		}
		
		if elements[0] == "PING" {
			fmt.Print(rouge+">> PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :")+normal)
			io.WriteString(ircconn,"PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :")+"\n")
		}

		if elements[1] == "JOIN" {
    			if ":"+nick == stringCut(elements[0],"!"){
        			me = strings.TrimPrefix(elements[0],":")
				fmt.Println(me+" a rejoin le salon "+strings.Trim(elements[2],":"))
				onchan = true
				sendIrc("c'est moi que vla!")

    			}
		}

		if elements[1] == "PART" {
			fmt.Println("On est parti de "+strings.Trim(elements[2],":"))
			onchan = false
		}

		if elements[1] == "KICK" && elements[3] == nick {
			fmt.Println("Ptain on s'est fait kicker de "+elements[2]+" par "+elements[4]+" !")
			io.WriteString(ircconn,"JOIN "+channel+"\n")
		}

		if elements[1] == ":Closing" && elements[2] == "Link:" {
			// Déconnecté
			ircconn = initIrc(server, port, nick, channel)
		}
}

func sendIrc(msg string){
	msg = strings.TrimSpace(msg)
	fmt.Print(rouge+">> PRIVMSG "+channel+" :"+msg+"\n"+normal)
	io.WriteString(ircconn,"PRIVMSG "+channel+" :"+msg+"\n")

}

// ------------------
// Serveur en écoute
// ------------------

func incoming(){
	in, err :=net.Listen("tcp",":4321")
	defer in.Close()
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}

	for {
		inconn, err :=in.Accept()
		if err != nil {
			fmt.Println(err)
			continue
		}
		go handleIncoming(inconn)
	}
}

func handleIncoming(in net.Conn){
	fmt.Println(vert+"Incoming from ",in.RemoteAddr(),normal)
	inbuf := bufio.NewReader(in)
	for {
    		inmsg, err := inbuf.ReadString('\n')
    		if err != nil || !onchan || inmsg == "\n" {
			break
    		}
    		fmt.Print(vert+"<<]] "+inmsg+normal)
    		sendIrc(inmsg)
		time.Sleep(500 * time.Millisecond)
	}
}

// ------------
//  Génériques
// ------------

func stringCut(incoming string, pattern string) string{
	var results = strings.Split(incoming, pattern)
	if len(results) < 1 {
		return incoming
	} else {
		return results[0]
	}
}

Ha au fait j'ai installé un vrai serveur IRC pour tester en condition un peu plus réelle sans pour autant pourrir un vrai réseau IRC… Du coup mon ptit script bash d'hier n'a pas servi.

L'affaire du Siècle

Attention je risque de dire des conneries, je serai râvis d'entendre votre avis à ce sujet !


Quatre associations se lancent dans une pétition en vue d'attaquer en justice l'État Français. Leur objectif est de forcer l'État à respecter ses engagements climatiques. Réduire les émissions de gaz à effet de serre.

J'ai signé la pétition et j'espère que vous allez le faire. C'est ICI !

Bon par contre… bha je suis pas non plus d'accord à 100%. Dans leur court texte (il n'y a finalement pas grand-chose comme info sur le site), ils sortent des trucs cools comme réduire la dépendance au pétrole, fournir des alternatives en matière de transport, la rénovation des logements, promouvoir les énergies renouvelables.

Mais là, c'est le drame abandonner le nucléaire.

Un jour où l'autre faudra ptet ouvrir les yeux et se rendre compte que le nucléaire est la seule source d'électricité ne produisant pas de CO2 mais aussi à produire suffisamment d'énergie.

Renoncer au nucléaire à court terme c'est augmenter la part des énergies fossiles et donc repartir dans du bon gros CO2. Renoncer au nucléaire à moyen terme c'est accroitre la production de panneau photovoltaïque qui est notoirement pollueur pour leur fabrication. Et tout ça pour quoi ?

La sécurité ? 🔗

Ouai c'est vrai que le nucléaire n'est pas 100% safe, il y a eu quelques exemples de soucis mais c'est il suffirait de renforcer les normes de sécurité et investir plus dans la rénovation/entretien du parc nucléaire et construire de nouveaux réacteurs.

Les déchets ? 🔗

Ouai il y a toujours une contre-partie et notamment les déchets nucléaires, on ne peut que les enfouir dans un trou et tenter de les oublier. Mais c'est largement moins dangeureu que de laisser cracher des centrales à charbon ou des usines de fabrication de panneaux photovoltaïque.

Et si dans 15/20 ans on était capable de rendre inofensif ces déchets nucléaires ? Cela changerait la donne à 100%.

Arrêtons de se voiler la face 🔗

Le nucléaire fait de la France l'un des pays avec la production électrique rejetant le moins de CO2 au monde. Regardez cette carte pour vous en rendre compte.

Le photovoltaïque et l'éolien sont malheureusement intermittents et ne produisent pas assez. L'hydroélectrique c'est bien gentil mais on ne peut pas en construire partout et quand bien même l'impact environnemental n'est pas neutre pour autant.

Bref, selon des calculs de Jean-Marc Jancovici passer à 100% nucléaire permettrait de réduire les émissions globales de CO2 de près de 30% soit un peu plus de la moitié du chemin à parcourir pour tenir les objectifs.

Bref si l'on veut diminuer les gaz à effets de serre, le nucléaire est imbattable (surtout à court terme). Si l'on veut des transports polluant moins, il va probablement falloir passer aux véhicules électriques mais les alimenter en nucléaire est quasi-obligatoire pour que ça ne soit pas contre-productif (avion, bateau, voitures, trains).

Même si elle n'est pas parfaite la fission nucléaire est l'une des dernières solutions encore viable aujourd'hui. Le climat se pète la gueule maintenant, pas dans dix ans…

Réduire la consommation électrique serait biensûr une excellente piste mais personne n'est près à moyen terme à sacrifier son petit confort de vie (moi le premier, je me vois pas me passer de réfrigérateur).


Étant super optimiste j'ai comme des doutes quant au fait que ça change grand-chose cette pétition mais bon je l'ai tout de même fait et pensez-à le faire aussi ;-)

Je me demande vraiment ce que ça pourrait changer si l'État Français perdait ce procès ? Rien ?

Une semaine pour coder par soi même : Jour 2

Contrairement à hier, j'écris l'article au fil de l'eau.

Raccourcir la boucle 🔗

Bon pour ce second jour j'ai commencé par automatiser un poil la façon de tester le code. Pour le moment je lançais un netcat en écoute sur un port dans un terminal, puis je lançais le go run ircc.go. Sauf qu'à chaque fois que je le quittais, fallait retourner sur le term avec le netcat et le relancer… chiant.

Du coup premier truc de la journée : faire un micro-script shell pour lancer ça dans un tmux :

#! /bin/bash
Reload(){
        tmux send-keys -t .+ C-c
        tmux send-keys C-c
        tmux send-keys -t .+ nc Space -l Space -p Space 6667 Enter
        tmux send-keys go Space run Space ircc.go Enter
}

Loop(){
        while true
        do
                read -s -n 1 input
                Reload
        done
}

Loop

Il permet d'envoyer un Ctrl-c aux deux panes, puis de relancer le serveur et le programme en Go. La boucle permet de relancer ces actions en appuyant sur n'importe quelle touche comme ça c'est on ne peut plus simple.

Foutre des variables et virer le hardcode 🔗

Ouai c'était pas terrible du coup j'ai commencé à mettre tout pleins de variables. Déjà parceque c'est facile à faire, il suffit d'être méticuleux et de ne rien oublier. Pour commencer la journée c'est soft.

J'en ai également profité pour tenter de récupérer les arguments donnés au programme. Pour l'instant j'en ai pas spécialement besoin mais ça pourrait servir ensuite. Du coup j'en profite pour récupérer os.Args (en testant au préalable sa longueur). Je pourrai picorer cet exemple plus tard pour l'utiliser différemment.

Parser un peu mieux IRC 🔗

Bon pour l'instant c'était très très basique. Du coup je me suis attelé à faire ça un peu plus proprement.

Je suis donc parti dans l'idée de récupérer une chaîne de caractère et de l'éclater en plusieurs sous-chaîne (séparée par des espaces) pour ensuite comparer certains champs seulement.

En fonction de ça je déclenche des actions bidons pour le moment.

Se documenter 🔗

J'ai dégainé la RFC d'IRC car ça devenait indispensable sur certains points.

Les emmerdes 🔗

J'entrevois déjà pas mal de limitations dans ma façon de coder. Je me retrouve à balader certaines variables un peu partout (les conn, nick et compagnie). J'imagine qu'il y a moyen de faire autrement mais ça va être vite compliqué sinon.

Il me faut donc trouver le moyen de pouvoir écrire une fonction "envoyer_sur_IRC" qui soit appelable d'à peu près partout sans lui donner le socket et compagnie…

Le code maintenant 🔗

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package main

import (
	"bufio"
	"fmt"
	"net"
	"os"
	"io"
	"strings"
	"time"
    )

func main() {

	var server string = "localhost"
	var port string = "6667"
	var channel string = "#lms"
	var nick string = "bab"
	var commander string = ":Lord!Lord@geeknode.fuckyeah"

	if len(os.Args) > 1 {
		server = os.Args[1]
	}

	conn, err := net.Dial("tcp",server+":"+port)
	go incoming(conn)
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}
	defer conn.Close()
	connbuf := bufio.NewReader(conn)
	go io.Copy(conn, os.Stdin)

	initIrc(conn, nick, channel)

	for {
		msg, err := connbuf.ReadString('\n')
		if err != nil {
			break
		}
		fmt.Println("<< "+msg)
		parseIrc(msg,conn,commander,channel)
	}
	
}

// ------------------
// Côté IRC
// ------------------

func initIrc(conn net.Conn, nick string, channel string){
	fmt.Println("NICK "+nick+"\n")
	io.WriteString(conn,"NICK "+nick+"\n")
	fmt.Println("USER "+nick+"0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot\n")
	io.WriteString(conn,"USER "+nick+" 0.0.0.0 "+nick+" :"+nick+" bot\n")
	fmt.Println("JOIN "+channel+"\n")
	io.WriteString(conn,"JOIN "+channel+"\n")

}

func parseIrc(msg string,conn net.Conn, commander string, channel string){
	var elements []string = strings.Fields(msg)
	for i, element := range elements {
		fmt.Println( i,": "+element )

		if elements[1] == "421" {
			fmt.Println("!! Commande non reconnue par le serveur !!")
			break
		}

		if elements[0] == "PING" {
			fmt.Println(">> PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :"))
			io.WriteString(conn,"PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :"))
			break
		}

		if elements[1] == "JOIN" {
			fmt.Println("On a rejoin le salon "+strings.Trim(elements[2],":"))
			break
		}

		if elements[1] == "PART" {
			fmt.Println("On est parti de "+strings.Trim(elements[2],":"))
			break
		}
	}
    

}


func sendIrc(conn net.Conn,channel string, msg string){
	fmt.Println(">> PRIVMSG "+channel+" :"+msg)
	io.WriteString(conn,">> PRIVMSG "+channel+" :"+msg)

}

// ------------------
// Serveur en écoute
// ------------------

func incoming(outconn net.Conn){
	ln, err :=net.Listen("tcp",":4321")
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}

	for {
		conn, err :=ln.Accept()
		if err != nil {
			fmt.Println(err)
			continue
		}
		go handleIncoming(conn, outconn)
	}
}

func handleIncoming(in net.Conn, out net.Conn){
	fmt.Println("Incoming from ",in.RemoteAddr())
	inbuf := bufio.NewReader(in)
	for {
    		inmsg, err := inbuf.ReadString('\n')
    		if err != nil {
			break
    		}
    		fmt.Println("<<]] "+inmsg)
    		io.WriteString(out,"PRIVMSG #lms :"+inmsg)
    		time.Sleep(500 * time.Millisecond)
	}
}

Une semaine pour coder par soi même : Jour 1

J'ai toujours été frustré de pas savoir coder. J'ai pourtant toujours un peu codé des bidouilles.

Déjà des pages webs donc en HTML avec son CSS mais jamais de Javascript. Mais ces langages ne sont pas de la programmation à proprement parlé.

Puis en cours, j'ai eu le droit à un peu de théorie en algo mais pas grand-chose (suffisamment pour savoir si on accroche ou pas). J'ai aussi eu le droit à du Java. Ça m'a assez plu car c'était très pratique (faire un ptit truc de chat notamment). Et puis du C et là … bha en fait ça m'a gavé.

Les pointeurs… pourquoi se faire chier encore avec ça ? Et à l'époque j'étais pas spécialement à l'aise avec Linux du coup je galérais également avec l'OS. Après cette expérience douloureuse avec le C, j'ai fait du PHP.

Lors d'un stage, j'ai créé un système de gestion de tickets chronométrés pour utiliser le wifi, couplé à un serveur Radius. Bref un truc assez fun qui a fonctionné en prod deux semaines après avoir commencé. C'était du gros bidouillage dégueu toussa mais … bha il a fonctionné sans aucun accroc !

Depuis j'ai jamais rien fait et ça remonte à pas mal d'années maintenant.

Étant un geek, qui plus est versé dans le Logiciel Libre, je dois avouer que ça m'a toujours titillé mais les souvenirs des galères du C m'ont toujours hantés.

Depuis j'ai toujours fait des ptits scripts et compagnie. J'en suis même arrivé à faire des scripts shells plutôt poussé à un point où j'ai eu plusieurs fois des remarques comme quoi en Python ça serait beaucoup plus court et rapide et pratique et joli… blabla.

Bon du coup cette semaine je suis en congé et … bha je vais m'y mettre un peu dès aujourd'hui.

J'ai choisi de faire du Go. Un truc que j'aime bien avec ce langage c'est que ça génère des ptits binaires statiques. Tu les copies/colles et hop ça fonctionne ailleurs et ça c'est super pratique.

Et en plus tu peux avoir un fonctionnement un peu hybride dans le sens où ça a beau être un langage compilé, tu peux faire du go run ta_source.go et hop ça tourne direct (j'imagine qu'avec des programmes complexes ça tourne un peu moins instantanément, mais ça sera pas mon cas).

En plus ce langage est hype, donc autant voir pourquoi. J'aurai été moins quicheux, j'aurai probablement choisi Rust mais je pense ne clairement pas avoir le background technique suffisant.

J'ai fait quoi aujourd'hui ? 🔗

Bon bha pour mon tout premier programme en Go, j'ai choisi ce matin de faire un client IRC.

Ouai on se refait pas.

Bref IRC c'est le protocole de chat probablement le plus simple du monde, c'est du TCP avec juste une fine surcouche pour rendre ça plus utilisable et voilà.

Bon le but, à terme, est de remplacer mon bot Nib. Pour l'instant c'est donc du Shell assez porcasse avec du bidouillage de partout. Même si ça fonctionne, le truc tourne dans un container avec beaucoup de dépendances. Donc le but va être d'intégrer le plus possible, directement dans le programme en Go, pour ne pas recourrir à des logiciels externes.

En pratique donc j'ai commencé doucement, mais pour moi c'est déjà énorme. Je peux déjà me connecter à un serveur irc (hardcodé pour le moment), répondre au Pings envoyés par le serveur (histoire de pas être déconnecté), recevoir/envoyer du texte brut et j'ai même commencé le serveur d'écoute.

Je me suis aidé en suivant des morceaux de codes vus à droite à gauche. Et je suis arrivé au résultat suivant pour le moment.

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package main

import (
	"bufio"
	"fmt"
	"net"
	"os"
	"io"
	"strings"
	"time"
    )

func main() {
	conn, err := net.Dial("tcp","localhost:6667")
	go incoming(conn)
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}
	defer conn.Close()
	connbuf := bufio.NewReader(conn)
	go io.Copy(conn, os.Stdin)

	fmt.Println("NICK bab\n")
	io.WriteString(conn,"NICK bab\n")
	fmt.Println("USER bab 0.0.0.0 bab :Bab bot\n")
	io.WriteString(conn,"USER bab 0.0.0.0 bab :Bab bot\n")
	time.Sleep(1500 * time.Millisecond)
	fmt.Println("JOIN #bab\n")
	io.WriteString(conn,"JOIN #bab\n")
//	_, err = io.Copy(conn, os.Stdin)

	for {
		msg, err := connbuf.ReadString('\n')
		if err != nil {
			break
		}
		fmt.Println("<< "+msg)
		if strings.HasPrefix(msg,"PING") {
			fmt.Println(">> PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :"))
			io.WriteString(conn,"PONG "+strings.TrimPrefix(msg, "PING :"))
		}
	}
	
}

func incoming(outconn net.Conn){
	ln, err :=net.Listen("tcp",":4321")
	if err != nil {
		fmt.Println(err)
		os.Exit(1)
	}

	for {
		conn, err :=ln.Accept()
		if err != nil {
			fmt.Println(err)
			continue
		}
		go handleIncoming(conn, outconn)
	}
}

func handleIncoming(in net.Conn, out net.Conn){
	fmt.Println("Incoming from ",in.RemoteAddr())
	inbuf := bufio.NewReader(in)
	for {
    		inmsg, err := inbuf.ReadString('\n')
    		if err != nil {
			break
    		}
    		io.WriteString(out,"PRIVMSG #bab :"+inmsg)
    		time.Sleep(500 * time.Millisecond)


	}
//	go io.Copy(in,out)

}

J'espère que le code ne vous fera pas trop mal aux yeux. Je me doute qu'il est plein de conneries.

C'est pour l'instant la toute première étape, j'ai déjà pas mal de pistes d'améliorations mais ça va me demander du creusage de méninges et surtout prendre de nouvelles habitudes et m'habituer à la syntaxe. Pour l'instant j'ai dû dédier environ 4 heures à ça. Au final j'ai fait plus que ce que je comptais faire pour la première journée.

On verra demain pour la suite.

Une histoire de 'Magie'

J'ai découvert il y a peu cette histoire que j'ai trouvé excellente et donc il me fallait vous la partager.

C'est une histoire parue dans le Jargon File de Eric S. Raymond où il raconte une mésaventure qu'il a vécue il y a quelques années.

L'original - cache local 🔗

L'article est en anglais, mais je me risque à vous le traduire ;-)


Une histoire de “Magie” 🔗

Il y a quelques années, j'étais en train d'observer les baies contenant le PDP-10 du labo MIT AI et remarqua un petit interrupteur collé sur l'une des parois de l'armoire. C'était évidemment un bricolage maison, ajouté par l'un des hackers (bidouilleurs) du labo (personne n'a su qui).

Biensûr, on ne touche pas un bouton d'un ordinateur sans savoir ce qu'il fait, cela pourrait crasher l'ordinateur. L'étiquettage du bouton n'aidait pas vraiment à connaître sa fonction. Il avait deux positions qui étaient marquées au crayon sur le corps en métal du bouton avec “magie” et “plus de magie”. Le bouton était sur “plus de magie”.

J'ai appelé un autre hacker pour venir voir. Il n'avait jamais remarqué ce bouton auparavant. Après plus d'observation il s'est avéré que le bouton n'avait qu'un seul fil ! Le bout du fil disparaissait dans les entrailles de l'ordinateur, mais c'est un fait connu de tous les électriciens et électroniciens qu'un bouton ne peut fonctionner que s'il y a deux fils connectés. Ce bouton avait un fil connecté d'un côté et rien de l'autre.

Il était évident que ce bouton était une blague stupide. Convaincu que ce bouton ne servait à rien, on l'a actionné. L'ordinateur crasha instantanément.

Imaginez notre surprise totale. Nous pensions à une pure coincidence mais quoi qu'il en soit nous avons remis le bouton sur “plus de magie” avant de redémarrer la machine.

Un an plus tard, j'ai raconté cette histoire à un autre hacker, David Moon si je me souviens bien. Il semblait clairement pas convaincu par les vertues magiques de ce bouton. Pour lui prouver, je lui montrai le fameu interrupteur, toujours collé sur l'armoire avec un seul fil, toujours sur la position “plus de magie”. On reluqua encore plus l'appareil pour se rendre compte que l'unique fil était raccordé à un plot de masse de l'ordinateur. Cet indice supplémentaire rendait le bouton doublement inutile : non seulement électriquement il ne peut pas fonctionner, mais il est raccordé à un endroit qui ne pourrait pas avoir d'incidence sur le fonctionnement de l'ordinateur. On a donc actionné le bouton.

L'ordinateur planta instantanément.

Ce coup-ci nous avons appelé Richard Greenblatt à la rescousse, un éminent hacker du MIT qui était non loin de là. Il n'avait jamais remarqué ce bouton auparavant, lui non plus. Il l'inspecta avant de juger qu'il ne servait à rien et choisi de le retirer complètement. Nous avons ensuite relancé l'ordinateur et il a toujours fonctionné parfaitement depuis.

On ne sait toujours pas pourquoi ce bouton fait planter l'ordinateur. On a émis une hypothèse comme quoi il s'agirait d'une microfuite de courant pendant un millionième de seconde qui modifierait une capacité électrique suffisante pour perturber la machine. Mais nous ne saurons jamais la vérité. Tout ce qu'on peut dire c'est que le bouton était magique.

J'ai toujours ce bouton dans mon grenier. C'est peut-être idiot, mais je le garde toujours sur “plus de magie”.

1994 : une autre explication m'a été apportée. Il faut préciser que le corps du bouton est en métal. Supposons que le côté non branché de l'interrupteur était reliée au corps du bouton (habituellement le corps est connecté à un connecteur de terre, bien qu'il existe des exceptions). Le corps du bouton est connecté à la carcasse de l'ordinateur, qui est en théorie à la masse. Maintenant la masse de l'ordinateur n'est pas nécessairement au même potentiel que la masse de la carcasse. Donc en actionnant le bouton, la masse de l'ordinateur se retrouve connectée à la masse de la carcasse causant un chute/hausse de tension ce qui redémarre la machine. Cela a très probablement été découvert douloureusement cet écart de potentiel entre les deux masses qui a ensuite décidée de rajouter ce bouton pour faire une blague.

Sway la suite spirituelle de i3

J'utilise i3 depuis bientôt dix ans maintenant et ça fait maintenant près d'un mois que j'ai migré sur Sway.

Attends attends c'est quoi déjà tout d'abord ? 🔗

i3 est un gestionnaire de fenêtres pour le serveur Xorg. Son rôle est donc de placer les fenêtre à tel endroit, les organiser, les afficher ou non. Il permet également de gérer les raccourcis globaux pour lancer un programme ou une action lorsqu'il détecte une combinaison de touche. Tout ça est possible, car la gestion de l'affichage sous Linux est basé sur le protocole X11 qui défini tout un tas de règles et propriétés… Bref on s'en fout un peu de tout ce blabla…

X11 est donc un vieux protocole qui remonte à la moitié des années 80 et qui a subit des changements certes mais rien de bien folichon non plus. Depuis le temps, vous vous doutez que le matériel et le logiciel a radicalement changé. Maintenant certains concepts du protocole sont désuets et plus du tout adapté au matériel d'aujourd'hui. Du coup, un ensemble de nouveaux protocoles ont été développés pour remplacer X11 : Wayland.

Beaucoup de devs de Xorg ont donc décidé de participer à cette nouvelle initiative depuis dix ans et depuis ça mûrit doucement mais surement. Les plus gros environnements graphiques ont déjà (au moins partiellement) adopté Wayland (notamment GNOME et KDE). Mais tous les gestionnaires de fenêtre X11 n'ont pas encore commencé la transition.

Une capture d'écran prise lors de la rédaction de cet article.

Un petit aperçu de la bête.

Il faut dire que contrairement à X11, Wayland a une architecture complètement différente. Alors que sous X11, il suffit de peu de code pour implémenter un gestionnaire de fenêtre, sous Wayland, le concept même de gestionnaire de fenêtre n'existe plus. En plus de gérer les fenêtres, il faut gérer les entrés utilisateurs (claviers/souris/_), gérer les sorties (écrans), gérer la composition d'affichage, gérer les fenêtres… Bref il faut faire implémenter tout le protocole Wayland et non juste apprendre à manipuler les fenêtre de X11.

À cause de cela, le foisonnant écosystème de gestionnaires de fenêtres pour X11 ne migrera pas vers Wayland. Alors qu'avant c'était un ptit exercice de code pour un projet le temps d'un week-end pour les développeurs, implémenter l'équivalent pour Wayland est amplement plus compliqué et chronophage. Mais heureusement certains projets existent pour faciliter la tâche aux autres devs.

Bon ok mais du coup sur Wayland, il y a quoi ? 🔗

WLC a été dans les premiers frameworks pour aider les devs à créer de simples gestionnaires de fenêtres. Il est arrivé assez tôt mais au fil du temps a été abandonné car le code a été bidouillé un peu dans tous les sens sans vision globale (pas étonnant pour un projet qui défriche une nouvelle techno).

Wlroots est le nouveau porte étendard et a donc la lourde tâche de simplifier l'écriture de "WM" pour Wayland. Il est tout nouveau, tout beau pour le moment. Il est développé par une communauté de devs issus de différents projets ayant monté un crowdfunding pour accélerer le projet. Il sert de base à plusieurs projets comme Sway (un simili-i3) mais aussi Way-cooler (un simili-awesome), pour ceux qui suivent régulièrement mon blog, Purism s'en sert de base pour leur Phosh (interface pour téléphone portable sous Linux)… Le projet a donc déjà beaucoup plus de recul grâce à l'expértise acquise via WLC, on peut donc espérer qu'il saura se montrer robuste dans le temps.

Sway est donc la suite spirituelle de i3 au point où même le fichier de conf de i3 est compatible avec Sway (enfin partiellement, on vera plus loin). On peut donc avoir un comportement identique entre Sway et i3. La migration de l'un à l'autre est donc transparente et sans douleur. Ou presque.

Au départ, Sway était basé sur WLC mais cette lib a vite montré ses faiblesses. Maintenant (tout du moins les dernières beta) s'appuient sur wlroots et le projet atteint parfaitement son but d'être compatible avec i3.

Du coup pour migrer il faut ? 🔗

Déjà, faut emerge sway en veillant à bien prendre les beta de la branche 1.x et non les versions en 0.1x qui sont basées sur wlc encore. D'ailleurs quitte à migrer sur Sway, autant en profiter pour recompiler le plus de paquets possibles avec le support de wayland : dans /etc/portage/make.conf on rajoute wayland dans les USE. Puis un ptit emerge -UDnav @world . Une fois fait il vous reste plus qu'à démarrer votre sway !

Bon dans mon cas je n'utilise pas systemd ni elogind ni policy-kit et mon gestionnaire de session est qingy. Donc pour rajouter sway, on crée /etc/qingy/sessions/sway

#! /bin/sh

if test -z "${XDG_RUNTIME_DIR}"; then
    export XDG_RUNTIME_DIR=/tmp/${UID}-runtime-dir
    if ! test -d "${XDG_RUNTIME_DIR}"; then
        mkdir "${XDG_RUNTIME_DIR}"
        chmod 0700 "${XDG_RUNTIME_DIR}"
    fi
fi
exec /usr/bin/sway >> /var/log/sway.log

Bon ça fait rien de bien palpitant : ça crée le dossier temporaire qui va bien et après ça lance sway.

Facile ! 🔗

Ouai ouai. Bon en vrai le fichier de conf i3 faut le compléter un peu.

Première chose, ajouter la conf du clavier dans ~/.config/sway/config :

input 65261:24672:Lord_Corp_Kbd_0.1 {
  xkb_layout fr,fr,us
  xkb_variant bepo,,
}

Si ce n'est pas le cas, il faut passer tous les bindsym en bindcode c'est-à-dire virer tous les symboles et le remplacer par le keycode. Pour avoir ça, il faut utiliser l'utilitaire xev et appuyer sur la touche correrspondante. Exemple en bépo pour é :

KeyPress event, serial 34, synthetic NO, window 0x800001,
    root 0x39c, subw 0x0, time 15988577, (963,-103), root:(2190,1340),
    state 0x0, keycode 25 (keysym 0xe9, eacute), same_screen YES,
    XLookupString gives 2 bytes: (c3 a9) "é"
    XmbLookupString gives 2 bytes: (c3 a9) "é"
    XFilterEvent returns: False

Le keycode est donc 25.

Après la conversion c'est bon pour Sway.

Quelques ajustements dans l'environnement ? 🔗

Bon premier truc à savoir, par défaut Sway (si configuré avec le use X) fera tourner vos applis X11 via XWayland sans rien faire à tel point que vous ne vous rendrez pas compte si une appli est native ou non. Et c'est le cas même pour des applis qui semblerait difficilement compatible (genre xclip fonctionne bien) mais pourtant…

Bon par contre aurevoir scrot. Le meilleur outil pour faire des captures d'écran ne fonctionne pas mais il existe Grim qui s'en rapproche surtout lorsqu'on le couple avec Slurp.

Concernant mpv, si vous aviez fait de la config particulière, il faut désormais faire en sorte d'utiliser la sortie vidéo gpu.

Concernant QuteBrowser… bha même s'il peut tourner nativement avec Wayland il a quelques soucis un poil chiant pour le moment, du coup je le fais tourner via XWayland.

Mais à quoi bon ? 🔗

Bha c'est plus moderne. Bon c'est aussi pour aider à essuyer les plâtres en reportant les bugs.

Mais il y a quand même un avantage non négligeable pour l'utilisateur de base : Plus de processus tournant avec les droits root. D'un point de vue sécurité c'est excellent. Qui plus est, il me semble que contrairement à X11, les risques de keylogger sont bien moindres.

PS : et tout roule ? 🔗

Tout. Sauf, les jeux.

  • GzDoom ne sait pas gérer la souris comme il faut.
  • Quake3 ne sait pas locker la souris même avec des builds issues de git.
  • RetroArch tourne nickel.

PS 2020 : petite update 🔗

Alors tout roule encore mieux.

Les applis Qt tournent vraiment bien mieux désormais. Plus de ptits bugs relous, le copier/coller fonctionne comme on l'attend.

Concernant les jeux plus de soucis. Les jeux natifs tournent bien et au final j'utilise de moins en moins XWayland.

Eternal Jukebox

Je pense que vous avez tous déjà eu une chanson qui vous a obsedée pendant des jours/semaines. À peine terminer il faut se la remettre. Encore. Une troisième fois. Et encore une quatrième.

Mais il existe un moyen de s'écouter un même morceau pendant très longtemps.

L'Eternal Jukebox va scanner un morceau et indexer tous les beats. Il va répertorier tous les beats identiques et va vous permettre de lire le morceau. Mais c'est alors que la magie se produit : il ne va pas lire le morceau de façon linéaire mais aléatoirement passera d'un beats à l'autre si les deux sont similaires.

Ça va aller en avant dans le morceau ou en arrière et du coup le morceau sera joué dans un ordre assez déroutant. Et au final vous n'arriverez jamais à la fin de votre morceau.

Il s'agit d'une repompe d'un précédent concept le Infinite Jukebox sauf que là c'est paramétrable et il y a quelques fonctionnalités en plus.

Vous pouvez donc régler la sensibilité de la détection de similarité des beats afin d'augmenter/réduire le nombre d'embranchements possibles, permettre de ne prendre que des branches qui retourne en arrière, uniquement des longues branches…

Il existe également une option pour auto-canoniser un morceau de musique. Bref ça transformera n'importe quel morceau en un canon et franchement j'aime pas mais certains apprécient visiblement.

Bon, vous voulez le lien ? … il est ici.

Voilà amusez-vous bien. Et pensez à Tune avec le Branch Similarity Threshold à 50 voire moins.

Certains morceaux sont plus "compatibles" que d'autres.

Quelques morceaux qui passent plutôt bien :

Monter un server esclave Dns

Si vous avez un nom de domaine à vous (et j'espère que si vous êtes sensibilisé à votre identité numérique vous en avez un) il y a deux possibilités :

  • soit vous laissez la tâche d'héberger votre zone à un prestataire (souvent celui qui vous a vendu le nom de domaine)
  • soit vous l'hébergez vous-même.

Bon, personnellement je pense qu'il vaut mieux que vous l'hébergiez vous-même. Soit dit en passant, je vous ai déjà concocté un joli guide concernant DNS plutôt complet. J'ai rien contre le fait de laisser un prestataire le faire. Je n'ai, à vraie dire, jamais vraiment entendu d'histoire de magouille/mauvaise gestion/d'usurpation ou autre saloperie à ce propos. Mais héberger son domaine est vraiment super simple, ça demande peu de ressource, pas vraiment contraignant. C'est vraiment le B.A.BA de l'auto-hébergement.

Et qui dit auto-hébergement, dit ?

Panne. Merci de suivre !

Bref, un jour où l'autre votre serveur se viandera et vous serez marron. Par chance, comme la plupart des anciens protocoles de l'Internet, DNS a été pensé pour être vraiment résilient. Il est très facile d'avoir plusieurs serveurs à même de répondre pour votre zone.

C'est une architecture Maître-Esclave où vous allez avoir votre serveur Maître qui connaît les informations concernant votre nom de domaine et qui les enverra aux serveurs esclaves qui recopieront ces informations et les communiqueront aux clients.

D'un point de vue de l'utilisateur, il ne verra pas de différence selon si l'info parvient d'un serveur esclave ou du maître. Il arrive d'ailleurs parfois que le Master ne soit pas joignable depuis Internet mais uniquement par un réseau privé et que donc seul les serveurs esclaves soit utilisés par les clients.

Vous pouvez avoir autant de serveur esclave que vous le voulez. Si jamais le maître tombe les serveurs esclaves seront toujours à même de fonctionner et vice versa.

Dans la suite je vais plutôt utiliser le terme zone DNS à la place de domaine. Allez on met ça en place !

Knot sur le master 🔗

On commence par modifier le serveur maître.

Rajouter un remote 🔗

Un remote est tout simplement un serveur distant avec lequel on interagira. Rien de bien méchant :

- id: slave_server
    address: 123.321.123.321

C'est tout.

Ajouter une ACL 🔗

Les ACL sont les régles définissants les droits que vous allez attribuer à une zone. En gros vous voulez autoriser votre zone à envoyer les modifs vers le serveur esclave.

  - id: acl_slave
    address: 123.321.123.321
    action: ["transfer","notify"]

Confer la zone 🔗

Bon jusqu'à présent vous avez ajouté des options globales à votre configuration Knot. Maintenant il faut affecter des options sur votre zone.

Soit vous mettez toutes les options dans un template que vous affecterez à vos zones, soit vous mettez les options à chacune de vos zones (le template permet d'appliquer les mêmes réglages à plusieurs zones d'un coup).

template:
  - id default
  acl: [ "acl_localupdate", "acl_slave"]
  notify: slave_server
  

Là c'est un extrait du template par défaut où on affecte l'ACL que l'on a créé précédemment. Et ensuite on indique qu'il faut notifier le remote créé précédemment.

Le notify permet à votre master d'indiquer au slave qu'il doit rafraîchir ses infos car le master vient de modifier la zone.

C'est bon 🔗

Ouai c'est tout mais faut penser à reload avec un ptit knotc reload.

Knot sur le slave 🔗

Et maintenant on configure votre serveur esclave.

Rajouter un remote 🔗

Ça ressemble beaucoup à la même chose que tout à l'heure vous allez me dire ! Bha ouai.

- id: master_server
    address: 123.321.123.321

Ce coup-ci le remote est obligatoire et n'est pas là juste pour que ce soit clair.

Ajouter une ACL 🔗

  - acl: acl_master
    address: 123.321.123.321
    action: notify

Confer la zone 🔗

  - domain: mon.domaine
    master: master_server
    acl: acl_master

Et on reload ! 🔗

Le master et le slave sont prêts et maintenant ? 🔗

Voilà c'est fait votre zone est maintenant répliquée sur un autre serveur qui peut prendre la main si votre serveur tombe en panne. Vous pouvez le tester avec l'outil Dig pour voir si le serveur esclave répond : dig votre.domaine @serveur.esclave

Bon si vous voulez que ça fonctionne il reste deux étapes capitales :

  1. Rajouter un enregistrement NS dans votre zone pointant vers votre serveur esclave.
  2. Informer également votre registrar pour que ça soit pris en compte.

C'est super mais… 🔗

Haa non pas d'objection !

J'ai pas les moyens de me payer un autre serveur ! 🔗

Ha bha il suffit de demander à vos amis geeks. Héberger une zone pour un pote ça coûte absolument rien.

Et si vous avez pas d'amis bha… demandez-moi ! Je vous ferai une petite place volontier.

Ha mais c'est gentil mais j'utilise Bind… 🔗

Ça marche même si les serveurs maîtres et esclaves n'utilisent pas les mêmes logiciels vu que c'est un fonctionnement de base du protocole. Vous pouvez avoir du Bind et du Knot et du NSD par exemple. C'est d'ailleurs pas mal d'avoir des implémentations différentes (en cas de bugs, tous les serveurs ne seront pas impactés).

Vous trouverez des tutos pour faire de même avec Bind dans le pire des cas ;-)

Beurk c'est pas secure ! 🔗

Rhaaa mais si c'est possible ! Juste que j'ai pas envie de vous faire un article fleuve mais la doc existe.

Hey mais mon DNSsec est foireux sur le slave ! 🔗

Ouai. Et pour l'instant j'ai pas la solution car non il ne faut pas filer sa KSK au slave (on ne peut pas avoir autant confiance envers le slave).

Le HTTP Black Header

Rhaaaa ce que c'est chiant ces sites avec leur design super clair qui casse les yeux !

Bon maintenant qu'on a l'entête HTTP : Do-Not-Track, on pourrait pas avoir un nouvel header bien plus utile : Black.

Votre navigateur envoie cet entête et de lui même le serveur vous retourne un site ouaib avec un design tout de noir vếtu. Bon pas complètement noir non plus, mais un design sombre globalement.

Bon et si en passant, par défaut les navigateurs pouvaient se mettre dans le crâne que par défaut une page non chargée, pas besoin d'envoyer le plus étincellant des blancs mais au contraire un noir soyeux et suave ça serait pas mal.

On a tous subit le phare dans la nuit en plein visage lorsque tu sors le téléphone de sa léthargie pour vérifier un ptit truc vite fait (heuuu… je l'ai activé ou pas le réveil ?)…

Et je ne parle pas uniquement sur Android mais sur les gros ordis de bureaux également.

Bref ça changerait pas la face du monde mais ça serait pas dégueulasse comme option.

Il aura quand même fallu dix ans à Google pour se rendre compte qu'afficher une interface sombre peut épargner un ptit chouilla de batterie (d'autant plus maintenant avec les écrans oled), donc on va ptet ravoir une vague d'interface sombre comme à l'époque d'holo. Croisons les yeux.

PS : 🔗

Ça va peut-être exister bientôt ! Gabriel de #LDN m'informe qu'il existe un brouillon des Media Queries Level 5 dans lequel il y a la prefers-color-scheme ce qui permet de spécifier si l'on souhaite un thême plutôt clair ou sombre. Bref dans un futur incertain on aura probablement cette option.

Les services du Fédiverse fin 2018

J'aime le Fédiverse. Mais si vous savez, c'est le web 3.0. Mais contrairement aux annonces précédentes, il existe déjà et vous pouvez l'utiliser dès maintenant !

Donc le Fédiverse c'est tout un ensemble de différents services qui savent parler entre eux. Du coup, sur le même principe que les mails, un utilisateur sur le service X peut interagir avec un utilisateur du service Y.

Fini les silos de données qui vous enferment et vous retiennent prisonnier. C'est également un outil pour combattre l'effet réseau : si votre service est dans le Fédiverse, même si vous êtes que deux utilisateurs de votre service, c'est pas grave, vous êtes dans le Fédiverse et avez accès à des millions d'autres utilisateurs !

Le fonctionnement de la fédération ressemble à un mélange des mails et du RSS : vous vous créez un compte sur un serveur dans le Fédiverse et ensuite vous vous abonnez à des émetteurs de contenu (une personne qui blog, une chaîne de vidéo, un hashtag d'une instance, une galerie photo…) et ensuite vous n'avez plus qu'à attendre que le contenu vous soit envoyé dès sa création. Mais vous n'êtes pas seulement consommateur, vous pouvez également réagir, mettre en favoris, commenter, publier du contenu.

Le Web 2.0 c'est le web participatif où l'utilisateur est captif des plateformes, le Web 3.0 c'est l'utilisateur qui redevient maître de ses données et qui peut participer à toute une myriade de services interconnectés.

Allez c'est parti pour un petit tour du Fédiverse en cette fin 2018. Si j'oublie un service m'insultez-pas mais parlez-m'en pour que le je rajoute à la liste.

Mastodon 🔗

Mastodon(RSS) est le poids lourd du Fediverse avec ses près de deux millions d'utilisateurs. C'est donc un système de microblog avec des hashtags et une interface avec de multiples colonnes. De part sa notoriété maintenant, il est le fer de lance du Fédiverse et être compatible avec lui est un objectif primordial pour tout nouveau service qui se crée. Il est écrit en Ruby couplé à PostgresQL, Redis, NodeJS, bref pas le plus simple à héberger.


Pleroma 🔗

Pleroma est le service que j'ai désormais adopté.

C'est également du microblog avec hashtags comme Mastodon mais reposant sur des technologies un poil différentes. L'avantage est que c'est beaucoup plus simple à héberger que Mastodon et donc pour une instance mono-utilisateur c'est bien plus adapté.

L'interface PleromaFE est sure une colonne, à la twitter

Il paraît que ça ressemble à Twitter

Il y a plusieures interfaces utilisateurs, soit PleromaFE qui ressemble à Twitter avec deux colonnes, une avec les mentions et de quoi écrire et une seconde avec la timeline.

L'interface MastoFE est un copié collé de celle de Mastodon

Non, ce n'est pas Mastodon mais bien Pleroma mais avec MastoFE

La seconde interface est celle de Mastodon (inspirée de TweetDeck).

Le rythme de dev est assez élevé mais pour l'instant il n'y a pas de sorties officielles, du coup c'est via git uniquement. En plus de se fédérer via ActivityPub, il parle le OStatus ce qui permet de se raccorder à pas mal d'autres services. Il est compatible avec les applis Mastodon. C'est codé en Elixir et nécessite une base PostgresQL.

Bref si vous voulez en savoir plus j'ai déjà écrit un article rien qu'à lui.


GnuSocial 🔗

GnuSocial est le papy des réseaux sociaux fédérés décentralisés et libres. Parti d'Identi.ca pour finir en GnuSocial après moults forks et merges…

C'est encore du microblog à l'ancienne (comprendre Twitter) mais souvent les instances ont viré la limitation du nombre de caractères.

L'interface ressemble comme deux gouttes d'eau à Twitter

Le microblog approuvé par RMS

L'interface principale de Pleroma était à la base une interface pour GnuSocial. La montée en puissance de Mastodon lui a redonné un sursaut d'activité.

Il est codé en PHP avec une base MySQL ce qui était classique à l'époque où il a commencé.


MissKey 🔗

Misskey(RSS) est un Mastodon qui a été doppé, programmé principalement par des Japonais.

C'est donc du microblog mais propose pas mal de petites améliorations dans l'interface mais également des fonctions supplémentaires comme, par-exemple, des jeux/des sondages/des réactions… Ils se vantent d'être en perpétuelle évolution et force est de constater que le rythme de dev actuel est effectivement très élevé.

La Home de Misskey est assez joli avec des widgets un peu partout.

Au premier abord c'est assez fouilli mais au final pas tant que ça, il y a pas mal de thêmes différents (dont des sombres).

Je l'ai un peu testé mais pas plus que ça.

Côté technique c'est du NodeJS avec MongoDB


Microblog.pub 🔗

Microblog.pub est encore un service de microblog.

Il est orienté instance mono-utilisateur et se targue de ne pas nécessiter JS (tout le monde s'en fout ou presque mais moi non et visiblement l'auteur non plus).

Du microblogging pur, sans aucune fioriture

Le minimalisme dans le Fédiverse

Je ne l'ai pas testé, mais il a l'air un peu plus simple que la concurrence. J'ai l'impression qu'il s'oriente moins dans l'interaction et plus dans la publication.

Il est écrit en Python.


Osada 🔗

Osada est tout récent et représente un peu moins d'une centaine d'utilisateurs à l'heure actuelle.

Il parle ActivityPub mais aussi Zot (que je ne connais pas). Il n'est pas centré uniquement sur le microblog mais un mix étrange de différentes apps. On peut biensûr microblogguer (et ça fédère) mais il propose même du WebDAV (transfert de fichier) ce qui est pour le moins surprenant mais ça fédère pas.

aperçu de l'interface dépouillée d'Osada

le design est bien moins à la mode mais ça charge vite.

Il propose une gestion (basique) de calendrier et d'évènement, mais ça ne fédère pas.

Sa population est bien plus diverse qu'à l'accoutumée : à première vue peu d'occidentaux, beaucoup de Sud-Américains et de Caribbéens. Bon je l'ai testé une soirée, j'ai pas réussi à avoir de contacts avec d'autres personnes…

Le projet est surement bien trop jeune pour le moment mais à surveiller, il adopte une approche clairement différente et sa communauté pourrait s'avérer bien différente de ce à quoi on est habitué par chez nous.

Pour monter une instance ça sera encore du PHP et du MySQL ou PostgreSQL.

Plus d'infos dans les commentaires grâce à eSquid.


Hubzilla 🔗

Hubzilla ressemble un peu à Osada : il est compatible un peu avec tous les protocoles du Fediverse Zot, ActivityPub, Diaspora et OStatus. Le fourre-tout.

Encore une capture d'écran de réseau social, rien de bien différent

La home de Hubzilla | Lascapi

Je ne l'ai pas testé mais visiblement il tente de se fédérer le plus possible. Merci Lascapi pour l'image.

Si vous voulez monter votre instance c'est le classique PHP et MySQL.

Plus d'infos dans les commentaires grâce à eSquid.


Friendica 🔗

Friendica(RSS) est une implémentation de Diaspora (ça tire du côté de Facebook) mais est en passe d'ajouter le support d'ActivityPub (en plus de Diaspora et OStatus) et donc se fédère déjà avec les services précédemment cités.

C'est lui aussi un ancien avec environ 2000 utilisateurs actifs et un grand nombre d'instances.

| merci Jared

C'est moins orienté microblog et plus partage de photos/d'évènements et compagnie.

J'ai pas testé, mais ça ne m'attire pas dans le concept, c'est pas ce que j'affectionne dans les réseaux sociaux. Il propose le moyen de communiquer via IMAP ce qui est unique pour l'instant. C'est propulsé par le classique PHP+MySQL.


Peertube 🔗

Peertube est un projet monté par Chocobozz et fortement soutenu par la communauté via un crowdfunding monté par Framasoft. Il s'agit d'un service de vidéos en ligne à la Youtube mais encore une fois avec la fédération et tout.

Bien entendu vous pouvez regarder les vidéos des différentes instances sans vous y créer de compte.

Interface de l'instance Skepticon

L'interface est classique pour un visiteur lambda tout en étant fédéré, comme quoi c'est faisable.

Donc un vidéaste poste une vidéo et des gens depuis un autre service peuvent commenter/mettre en favoris… Le projet bien que déjà fonctionnel n'en est qu'à ses débuts et donc de nombreuses fonctionnalités sont encore à attendre.

Il est propulsé par NodeJS avec PostgreSQL mais aussi Redis et nécessitera FFmpeg pour l'encodage vidéo. Attention se monter une instance Peertube va nécessiter du CPU pour l'encodage des vidéos, de pas mal de stockage et aussi pas mal de bande passante, c'est clairement le plus cher à héberger de tout le Fédiverse.


Funkwhale 🔗

FunkWhale est lui le Grooveshark du Fédiverse. C'est une application pour écouter de la musique en fédérant les bibliothèques et à terme plus d'interactions avec le reste du Fédiverse.

L'interface est scindée en deux, à gauche la partie lecture, à droite la partie bibliothèque.

C'est effectivement assez ressemblant à Grooveshark comme à l'époque.

Pour se monter une instance il faut un ptit PostgreSQL, un Redis et surtout Python.


Plume 🔗

Plume est un service de Blog, pas microblog mais de vrai blog. Exit les limitations de caractères et bonjour le MarkDown pour rédiger des articles.

Il est codé en Rust avec une base PostgreSQL ou SQLite. Les articles sont donc suivables depuis les autres services.

Exemple de blog de Valère

L'interface de Plume et à droite, le même article vu depuis Pleroma.

Par exemple, depuis Pleroma, vous suivez un auteur, vous recevrez l'article complet qui apparaîtra dans votre Timeline un peu à la façon des RSS.


Write.as 🔗

Write.as(RSS) est un autre service de Blog, un peu comme Plume mais il s'agit d'une plateforme payante, mais le logiciel est libre et auto-hébergeable également. Je ne l'ai pas testé mais visiblement ça marche bien, les articles de blog sont bien poussés vers les followers et dans le futur il sera même possible de commenter depuis le Fediverse en répondant.

Cela ressemble à n'importe quel blog

À gauche l'article de blog et à droite comment ça apparait dans Pleroma.

Le logiciel qui propulse le service est WriteFreely et est écrit en Go et stock dans MySQL. Il est intéressant de voir que les devs du projet monte une instance officielle payante pour pouvoir se rémunérer mais qu'il est possible de s'auto-héberger gratuitement.


Read.as 🔗

Read.as est fait par la même équipe que Write.as (sisi je vous jure !), c'est pour … heuu … lire du contenu du Fédiverse. Pour le moment il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent mais à voir dans quelque temps. Potentiellement intéressant. C'est aussi du Go et MySQL.


Prismo 🔗

Prismo est un simili HackerNews/Journal du Hacker/Reddit, bref, un aggrégateur de liens.

Du Ruby, du NodeJS et du PostgreSQL ici.

L'interface web de Prismo ressemble énormément aux alternatives

On reste sur une interface standard, la partie fédérée ne transparait pas.

Il est possible donc de poster des liens, qui seront notés et commentés.

Le projet est tout jeune mais déjà fonctionnel.


PixelFed 🔗

PixelFed est l'instagram du Fediverse. Bon je dis ça mais j'ai jamais vu Instagram non plus, je sais pas à quel point cette comparaison tient la route. Bref c'est du partage de photos fédéré.

Les images prennent le plus de place dans une interface très dépouillée.

La Home | Jared

Je ne l'ai pas testé mais quelques images en provenance de Dada : timeline-profile-settings-discover. Merci à Jared et Dada pour les images.

Il n'est pas encore complètement fédéré (c'est d'ailleurs à deux doigts de devenir un meme du Fediverse), mais ça arrive bientôt. Il tourne avec le classique PHP+MySQL avec supplément Redis.


Pinafore 🔗

Pinafore est juste un frontend pour Mastodon, une interface utilisateur quoi. Il vous faut un compte sur une instance Mastodon ailleurs et Pinafore vous fournira une interface différente.

L'interface est très sobre sur une seule colonne et très réactive

C'est plus dépouillé que le Mastodon par défaut et très réactif.

C'est écrit avec svelte que je ne connaissais pas.


Aardwolf 🔗

Aardwolf(RSS) va être un simili facebook. Il est codé en Rust mais n'est pour l'instant pas du tout utilisable, c'est beaucoup trop tôt.

C'est un prototype de la future interface

Juste une maquette pour le moment.

On en reparlera dans quelques années quand il se féderera via ActivityPub.


Anfora 🔗

Anfora se veut assez proche de PixelFed avec le partage de photo en ligne de mire. Codé en Python, il utilise pour sa part Redis. Il est lui aussi encore trop tôt pour l'utiliser, il ne se fédère pas encore au Fédiverse mais ça devrait arriver avant la première version 0.1.


Plus d'infos concernant le Fediverse 🔗

Il existe quelques sites qui vous permettront d'avoir des infos diverses et variées :

  • The-Federation.info propose des stats sur le nombre d'utilisateurs et de nœuds des différents services.
  • Fediverse.party est plus joli et plus joyeux (bha ouai c'est une fête !) est plus didactique et propose un flux RSS avec des news en provenance d'un peu tous les services du fediverse.
  • Fediverse.network est plus austère mais propose du monitoring des instances (et par la même occasion quelques stats).

Je remarque en passant que pas mal de ces projets héberge leur code ailleurs que sur Github (certains ont quand même un miroir sur github). Il existe d'ailleurs un projet de forge logiciel avec support ActivityPub, on pourra bientôt recevoir les commits dans notre ptite Timeline !

Clients ACME Pour Letsencrypt

La vague de blogposts concernant LetsEncrypt a l'air de s'être dissipée, du coup j'en profite pour en remettre une couche.

LetsEncrypt c'est une Autorité de certification gratuite mais ce n'est pas leur seule contribution. LetsEncrypt c'est également une automatisation pour la génération/signature des certificats x509 via un protocole normalisé : ACME.

Du coup, il y a le serveur (le logiciel se nomme Boulder et est libre lui aussi, vous pouvez le trifouiller depuis son dépot) qui est peu connu mais surtout les clients. Et j'ai bien dit LES clients.

Certbot 🔗

Avant de s'appeler Cerbot c'était LetsEncrypt mais la confusion entre l'autorité de certification et l'outil a poussé à le renommer. Il s'agit du client officiel et est donc le plus populaire.

Et c'est là que je vais jouer les grognons : il est pas terrible et chaque fois que je vois des gens l'utiliser j'ai mal pour eux.

Trop lourd 🔗

Il est écrit en Python et déjà ça commence comme un point noir : sur des install Linux minimaliste, Python est déjà suffisamment massif pour être contraignant. Je sais que pas mal de monde me trouve un peu trop extrémiste sur ce sujet et pourtant je persiste : installer autant de paquets pour ça me paraît absurde.

Chaque paquet que l'on installe est un potentiel de bugs et de failles et augmente d'autant la maintenance nécessaire. Avoir un système minimaliste est une des composantes de la sécurité (réduire la surface d'attaque).

Il s'auto-update 🔗

Ouai pour la sécurité c'est bien. Mais par contre ça prend une plombe. Et surtout il arrive que parfois ça se passe mal. Je l'ai déjà rencontré le coup du “Tiens mais pourquoi le certif est expiré, pourtant j'ai bien cronné cerbot !” qui déconne à cause de ses updates (et biensûr 0 supervision sur cette machine :-°).

Il touche potentiellement à la conf de votre serveur web 🔗

Ouai pour certains c'est un argument de vente mais pour moi absolument pas. J'aime pas qu'on touche à mes précieux fichiers de conf.

Les autres 🔗

Bon, j'ai pas donné trop d'arguments contre certbot mais c'est suffisant pour au moins aller voir la concurrence.

Il y en a dans tous les langages, tous les formats. Je ne les listerai pas, car je les ai pas tous testés, mais je vais vous en recommander deux différents.

Acme-client 🔗

Celui-là est en bon vieux C des familles. C'est-à-dire que vous aurez pas grand chose à installer : très peu de dépendances, pas d'interprêteur ni de machine virtuelle pour le faire tourner.

Il est issu de chez OpenBSD, ce qui est pour moi un gage de qualité (notez que je dis ça mais j'ai jamais fait tourner de BSD… une fois goûté Gentoo, on ne veut plus aller ailleurs). Il est dispo chez Gentoo et Alpine (entre autre) ce qui couvre mes besoins et s'appuie sur LibreSSL.

Il ne gère que le challenge http-01 ce qui suffit pour la majorité des cas (pas de wildcard du coup) et il va falloir confer votre serveur web comme il faut pour que ça tourne tout seul. Il s'automatise super bien, est très rapide et le code stable.

Dehydrated 🔗

Celui-ci, est en fait un simple script bash avec tous les outils qu'il faut lier les uns aux autres. Enfin simple script bash… il est tout de même super complet et fiable. Il utilise des outils qui ont fait leurs preuves, les dépendances les plus exotiques sont openssl et curl, c'est dire.

Il est plus complet qu'acme-client dans le sens où il gère également le challenge dns-01 ce qui vous permettra d'avoir un certificat wildcard.

Le fait d'être un script bash signifie qu'il est compabtible avec à peu près tous les nunux, c'est donc ma solution de repli quand acme-client n'est pas dispo. Un seul fichier à transférer pour l'installer, ensuite un fichier de conf à remplir et éventuellement un hook pour recharcher votre serveur. Le ptit fichier de conf de la doc est bien commenté de partout, il n'y a pas de surprise.


Voilà j'espère qu'avec ce ptit article je vous donnerai l'envie d'aller voir un peu les alternatives. Certaines peuvent probablement répondre mieux à vos besoins que Certbot.

Et merci LetsEncrypt pour tous ces certs.

La demoscene vol.5

Je vous ai déjà saoulé concernant les démos. Mais je vais continuer !

À l'origine la demoscene a débuté dans les années 80 en utilisant des C64, des Amiga et des Atari. Le but d'une démo était donc de pousser au maximum les capacités techniques de ces machines pour produire des œuvres les plus impressionnantes graphiquement et musicalement. Mais à partir de la moitié des années 90, la demoscene a entamé sa migration vers les PC (sans pour autant complètement délaisser les anciennes plateformes, même aujourd'hui).

Mais, le souci c'est que la plateforme PC est une plateforme mouvante question matériel. Du coup sa puissance augmente graduellement avec le temps. Du coup ça devient difficile de s'émerveiller devant une nouvelle démo : « Est-ce qu'il s'agit d'une performance incroyable dans le code ou bien juste que la machine est bien plus puissante que les précédentes ? ».

Je le répète encore mais la demoscene c'est aussi des compétitions (compo) dans différentes catégories. Du coup sur PC il devient très difficile de juger la performance technique d'une démo. De nouvelles catégories ont donc émergées.

Les catégories 64K et 4K (entre autre) sont en fait des contraintes : les démos doivent tenir dans moins de 64Koctets ou 4Koctets (c'est selon). C'est vraiment une contrainte énorme. 4 secondes de MP3 en 128kbps (l'un des formats les plus communs) représente 64Ko.

Il faut donc se débrouiller pour faire rentrer plusieurs minutes de musique et de graphismes en utilisant le moins de données. Cela va sans dire que la tâche est ardue.

Décroissons !

One of Those Days by Loonies 🔗

À peine sortie de l'emballage, cette démo est sortie pour la Revision 2018 et a gagné la première place de sa catégorie (pc 8K).

Une balade à ski bien rythmée avec un ptit tunnel psychédélique et enfin un bonhomme de neige.

capture d'écran de one of those days par Loonies

C'est de saison

Monarchahedron by Fulcris 🔗

Celle-ci aussi n'est pas bien vieille. De la géométrie avec des effets d'ombres diffuses, de réflexions et vraiment bien foutue techniquement.

Elle fait son ptit effet du haut de ses 6Ko.

Un sol orangé un ciel bleu et des octahèdres réflêchissants. très abstrait

Combien de face sur un Monarchahedron ?

Hartverdrahtet by Akronyme Analogiker 🔗

Première de la compo 4K lors de la Revision 2012. Elle mérite largement sa place avec sa musique électro, ses couleurs et ses ptits effets de lumière.

Mais surtout ses fractaux en 3D sont vraiment superbes.

On est à l'intérieur d'un fractal 3D extremement complexe. C'est légèrement brumeux, très atmosphérique.

C'est sûr que pour créer des modèles 3D très poussé le mieux c'est de pondre un fractal.

Gravity Haze by Traction and Fit 🔗

Et on finit par la plus petite de la fournée : 1Ko. C'est ridiculement petit.

Présentée en compet lors de l'Assembly 2015, celle-ci est vraiment mignonne avec une petite musique (mais ce sont des sons externes qui ne sont donc pas décomptés).

Un tour de force magistral.

complètement abstrait des formes colorés.

Ça ferait un joli screensaver :-þ

Updater le cache des méta-données lorsque Portage utilise git

Gentoo se modernise et depuis quelques années l'arbre Portage peut-être transmis non plus uniquement via rsync mais aussi par git maintenant. D'un point de vue réseau c'est bien plus rapide : au lieu de parcourir toute l'arborescence pour voir ce qui doit être mis à jour ou non, vous allez juste récupérer les commits depuis la dernière mise à jour. C'est vraiment plus rapide.

Par contre lorsque vous faites ceci, vous n'aurez plus les méta-données de l'arbre. Et ça pose soucis si comme moi vous utilisez eix pour chercher des infos sur les ebuilds. Si vous mettez à jour via emerge --sync ou même via eix-sync vous aurez donc potentiellement de nouveau paquets mais eix n'aura pas les infos.

Du coup pour mettre à jour le cache de méta-données il faut utiliser la commande egencache --jobs=8 --update --repo=gentoo

Et armez-vous de patience.

Autant la synchro via git fait gagner énormément de temps, la régénération du cache est super lent. Je ne le fais pas systématiquement. Étant donné que je suis tous les nouveaux ebuilds qui rentrent dans l'arbre via RSS, je sais à peu près ce qui est susceptible de m'intéresser et quand j'en vois un qui m'attire je régen le cache.

Quompression

J'ai l'algorithme ultime de compression de données. Vous allez pouvoir compresser plusieurs Go voir To de données et faire rentrer ça dans quelques dizaines d'octets.

Le quantum des données 🔗

L'algo en lui-même est assez flexible et permet de compresser sans aucune perte n'importe quel type de données. Le temps de compression est très rapide et s'appuie sur des technologies éprouvées.

Le système se base sur les data-hints afin d'améliorer la vitesse de décompression. Plus vous rajoutez de data-hints plus votre fichier compressé va gagner en taille. C'est donc tout un compromis qu'il va falloir faire : Préferez-vous un fichier rapide à décompresser ou la taille finale est vraiment le critère le plus important pour vous ?

Avec cette technique un jpeg de 2Mo est compressé dans moins d'1Ko sans data-hints.

Comment ça marche ? 🔗

L'algo de compression repose en grande partie sur les algos de hachage tels que md5, sha1

Utilisez ces algorithmes sur votre fichier, notez les résultats dans un fichier et … voilà.

Et niveau restitution ? 🔗

Bha là je vous cache pas que c'est là que le bât blesse. Va falloir bruteforcer.

Vous balancez des données aléatoires et vous hachez ces données et regarder voir si ça correspond aux hash que vous avez. Si c'est le cas, c'est bon vous avez vos données, si c'est pas le cas, vous jetez les données et vous recommencez. Ouai ça peut être un poil long voire impossible.

Mais toute l'astuce est dans les data-hints : Dans votre fichier compressé vous pouvez rajouter des données supplémentaires pour aider à la reconstruction des données.

Le plus répandu est size qui permet tout simplement d'indiquer la taille du fichier d'origine. Ça permettra à la décompression de créer déjà des données à la bonne dimension.

Ensuite un pratique est le fb qui rajoute comme information quel est le premier bit de données (est-ce un 1 ou un 0 ?). Ça va permettre à l'algo d'être deux fois plus rapide.

Un autre permettant encore de doubler est lb qui indique quel est le dernier bit de données (encore un 1 ou un 0 ?).

Comme expliqué plus haut, le format est très flexible, car vous pouvez ajouter autant de data-hints que vous le souhaitez et même en créer de nouveaux si ça peut aider. Par exemple mime qui indique tout simplement le type de fichier compressé. Ou alors pic-sub qui indique sur une photo quel est le sujet (un peu de machine learning peut aider à accélérer la décompression).

Décompression 🔗

J'ai jamais réussi à décompresser un fichier, mais je suis pas d'un naturel très chanceux.

Le format n'impose pas le type de hash ni leur nombre, mais il est préferable d'en indiquer au moins deux différents (surtout si vous n'ajoutez pas de data-hints) afin d'éviter les erreurs de décompression.

Gzip-bombe avec Nginx sans PHP

Bon je matais un ptit coup GoAccess et dans la section 404. Là, près de 18000 tentatives de connexion à wp-admin.php qui correspond à l'accès à l'interface d'administration de WordPress. Et plein de tentatives vers divers trucs du même genre pour tenter s'infiltrer dans la machine.

Heureusement pour moi, j'utilise Hugo qui est un générateur statique. Donc côté serveur web, il n'y a pas de PHP ou autre langage dynamique. Les pages webs sont de simples fichiers textes et le serveur web n'a aucune intelligence et ne fait qu'envoyer les pages demandées.

Mais du coup ça fait un bail que ça me titille de tenter de faire chier les scanners.

GZip Bombe 🔗

C'est une technique assez ancienne et simple. Vous créez un fichier bidon mais très gros contenant plein de fois un même caractère. Vous compressez ce fichier. Un trèèèès gros fichier donnera un très petit fichier.

La magie des serveurs web et clients web (les navigateurs mais aussi les logiciels qui scannent (entre autre)) fait que la plupart des logiciels savent communiquer en s'échangeant des fichiers compressés. Du coup le but du jeu est que le serveur envoie une bombe à un scanneur qui tentera alors d'ouvrir la page web en décompressant le fichier reçu sauf que ce fichier est énorme ce qui bouffera du CPU et probablement énormément de RAM.

Mise en place sur NGINX 🔗

On trouve déjà pas mal d'exemples de ce genre de truc avec Nginx mais ils sont tous prévus pour être utilisés via PHP. Un ptit tour sur votre moteur de recherche favoris vous donnera plein d'exemples. Sauf que je vais pas foutre PHP juste pour ça…

Il va donc falloir ruser.

1. Créer la bombe 🔗

On va créer un fichier de 10Go avec uniquement des zéros. Et on va le gziper et ça va faire 10Mo.

dd if=/dev/zero bs=1M count=10240 | gzip -9 > 10G.php

Ça prend un peu de temps, vous inquiétez pas. Vous le placez à la racine de votre site ouaib.

2. Mise en place du piège 🔗

On édite la conf de votre vhost nginx : /etc/nginx/conf.d/lord.re.conf

location ~* \.php(/|$) {
	root /home/nginx/lord.re;
	try_files $uri /10G.php;
	types { text/html php; }
	add_header Expires "Wed, 11 Jan 1984 05:00:00 GMT";
	add_header Content-Encoding gzip;
}

Voilà on ajoute deux entêtes HTTP. Le premier sert pas à grand chose mais visiblement il est défini sur deux installations Wordpress que j'ai testé.

Le second entête indique que ce sont des données gzippés et que donc le client va devoir les décompresser. Si vous le faites pas, votre navigateur web va tenter de télécharger le fichier au lieu de tenter de l'afficher.

On redéfini le type du fichier php en tant que text/html pour indiquer au client que c'est une page web classique.

3. Profit ! 🔗

Vous voulez tester ? 🔗

Et bha venez. Les navigateurs réagissent tous un peu différemment. Certains bouffent du CPU mais pas trop de RAM, d'autres bouffent à mort de RAM…


Merci à Fol pour les modifs qui rendent le truc un peu plus simple encore !

MPV et les scripts

MPV est de loin le meilleur lecteur vidéo toute plateforme confondue à l'heure actuelle. Et pas la peine de venir pleurnicher, VLC c'est bien gentil mais non merci : c'est largement moins bien foutu même si ça a des fonctionnalités exotiques utiles à moins de 1% des utilisateurs.

Bref je disais quoi ? Ha ouai MPV c'est super. Mais on peut encore un peu l'améliorer ! Et oui ma bonne dame, voyons ça de suite ! Et encore quelques points d'exclamations histoire de véhiculer un peu plus d'enthousiasme !!

Les scripts 🔗

MPV peut recourir à des scripts pour ajouter des fonctionnalités. Il en existe beaucoup en LUA quelques-un en Javascript et après un peu de vrac.

Ils sont à placer dans ~/config/mpv/scripts et hop ça marche. Oui c'est tout.

Bon après certains peuvent avoir des dépendances externes, d'autres peuvent nécessiter d'ajouter des raccourcis. Bha ouai, un script qui ajoute de nouvelles fonctions c'est cool mais encore faut-il pouvoir déclencher ces nouvelles fonctions !

Puisque je suis quand même super gentil, je vous explique comment ajouter un raccourci. Vous éditez ~/config/mpv/input.conf avec la combinaison de touche suivi de l'action. Un par ligne.

Et concernant les subs ? 🔗

Et bha en fait quand vous regardez votre vidéo de vacances il peut s'avérer que vous êtes en présence de touristes (ou si vous êtes le touriste et que vous croisez des touristes) et du coup vous comprenez pas ce qu'ils racontent parcequ'ils ne parlent pas votre langue. Il vous faut donc des sous-titres mais plutôt que de les chercher vous-même, autant mettre à contribution les Internets.

Subliminal est un logiciel spécialisé dans la recherche de sous-titre. Vous voyez où je veux en venir ? Et ouai, il y a un script qui vous permet d'utiliser subliminal et de vous mettre le sous-titre tout seul dans la vidéo juste avec une touche. Il vous faudra donc installer subliminal de votre côté. Ce script se nomme autosub. Une fois mis en place il suffit de choisir la langue en modifiant le fichier lui-même pour mettre un ptit "fr" qui va bien. Et maintenant b et pouf ça trouve votre sous-titre et le démarre.

Et là, des fois, ça fait chier, le sous-titre est pas synchro avec le film. Donc vous avez beau caler le sous-titre comme il faut à un instant t, bha deux minutes plus loin, c'est plus synchoro. C'est rageant, hein ?

Et c'est là qu'on dégaine fix-sub-timing qui va vous permettre de très facilement régler ce souci : Vous synchronisez une première fois le sous-titre et vous appuyez sur ctrl-w. Vous laissez passer un peu de temps, vous resynchronisez le sous-titre et vous remettez un coup de ctrl-w et c'est bon il vous recalcule tout comme il faut et gère la vitesse du sous-titre et c'est tout bon.

Quelques autres scripts kivonbien 🔗

Pour les bourrins 🔗

Il m'arrive régulièrement de commencer une vidéo et de pas la finir. Et de la reprendre plus tard. Bon là de base, MPV peut reprendre la vidéo car si vous avez été prévoyant vous avez fait en sorte que lorsque vous appuyez sur q ça sauvegarde l'état de la vidéo avant de fermer.

Sauf que je suis un bourrin et je ferme MPV comme un porc en le killant voir en killant Xorg, bref il a pas le temps de sauvegarder. C'est donc pour des gens comme moi qu'a été créé Autosave qui sauvegardera toutes les X secondes l'état. Comme ça lorsque vous rouvrez la même vidéo ça reprend là où vous en étiez.

Pour les sensibles 🔗

Pour protéger mes mirettes j'utilise Redshift (comme tout le monde j'espère) ça rougit l'écran pour moins vous bombarder les rétines. En plus de ça je baisse drastiquement la luminosité de l'écran via DDCUtil. Toujours est-il que la baisse de luminosité pour un film ne me chagrine pas, mais la teinte rougeatre m'horripile réellement. Du coup Toggle Redshift vous permet de mettre en pause puis de relancer Redshift tout seul.

Pour les Youtube Spectateurs 🔗

Un ptit Youtube Quality vous permettra d'un appui sur ctrl-f vous afficher un menu avec le choix pour la qualité des vidéos Youtube. Par défaut Youtube-dl sélectionne la meilleure qualité disponible mais c'est pas toujours le plus judicieux. Bref maintenant vous avez la solution, et vous pouvez le faire pendant la vidéo pour passer d'une qualité à une autre sans interruption.


Bon c'est tout ce que j'utilise, mais il y en a un petit paquet d'autres. Mais n'essayez pas pour autant de tous les mettre… car rappelez-vous l'adage : plus vous en mettez plus ça va merder.

Bloquer l'accès au net à un soft sous Nunux

Suite à une ptite question sur le Fédivers voilà une petite astuce pour votre nunux favoris.

Lorsque vous lancez une application par défaut, celle-ci a accès au net sans restriction. Voyons comment couper complètement l'accès au net à une application.

Pour cela vous aurez besoin de la commande ip faisant partie de iproute2 et … c'est tout. Il y a fort à parier qu'elles soit déjà installées vu que c'est la base pour configurer le réseau (non non, ifconfig est obsolète sous Linux depuis près de 17ans, faut se mettre à la page sans souffler et traîner les pieds, merci).

Il faut tout d'abord créer un namespace réseau qui n'aura pas accès au net. C'est impressionnant dit comme ça mais en vrai c'est juste ip netns add nonet . Là, on a donc créée nonet.

Et maintenant il ne reste plus qu'à lancer une application dans ce namespace particulier avec ip netns exec nonet votre_appli . Et voilà.

Bon bien entendu si vous ne voulez pas exécuter l'application en root il faut ajouter du su . Ce qui donne quelque chose comme ip netns exec nonet su lord -c "votre appli .

Voilà voilà :-)

En vrai les namespaces réseau peuvent faire des trucs bien plus puissant comme avec l'utilisation d'un VPN forcer des applis à l'extérieur d'un VPN et d'autre les forcer à l'intérieur mais c'est pas le but de notre article ;-)

Pleroma : L'alternative à Mastodon

Je me suis monté une instance Pleroma perso. Il y a peu je vous chantais les louanges de l'interface de Mastodon et là PAF je vous parle de la concurrence !

Pleroma est logiciel de microblog fédéré compatible OStatus et s'appuyant sur ActivityPub. Cette description devrait faire tilt chez certains d'entre vous : « Mais c'est de Mastodon qu'il parle le con ! » Et bien oui et non.

Pleroma == Mastodon ? 🔗

Pleroma est une alternative à Mastodon mais participe au même réseau : le Fediverse. Ça veut dire que n'importe qui sur Pleroma peut s'abonner à un mastonaute et vice versa. Tout comme on peut également s'abonner à un compte Peertube, à une instance Plume, à un compte PixelFed… Bref, le nouveau web décentralisé et fédéré.

capture d'écran de l'Interface MastodonFE pour Pleroma

C'est très proche de Mastodon, hein ?

Mastodon est le logiciel le plus populaire du Fediverse avec le plus grand nombre d'instances et d'utilisateurs. Mais il existe pas mal d'autres logiciels dans le Fediverse avec des buts différents. Beaucoup sont orientés microblog (à la twitter) dont Pleroma et GnuSocial. Pleroma est très proche de Mastodon dans son fonctionnement, au point d'avoir même un fork de l'interface par défaut de Mastodon avec de très légères modifs. Du coup Pleroma propose actuellement deux interfaces différentes : PleromaFE se basant sur une colonne de contenu et MastodonFE se basant sur un nombre variable de colonnes configurables. Pleroma est bien moins connu mais mériterait plus de reconnaissance et de popularité dans le Fediverse.

Mon indépendance 🔗

J'ai utilisé un compte Mastodon d'ailleurs pendant un peu plus d'un an et demi. Mais je squattais une instance choisie un poil au hasard (mais ça s'est avéré un excellent choix avec une super admin et tout). Je n'ai pas l'habitude d'utiliser des services que je n'administre pas en dépendant du bon vouloir de quelqu'un d'autre, du coup ça fait un bail que ça me titillait de me monter une instance Masto. Bref je me suis monté une ptite instance Pleroma (voir plus bas) uniquement pour moi et j'en suis super content.

Pourquoi du Pleroma au lieu du Mastodon ? 🔗

Parceque contrairement à Mastodon ça consomme trois fois rien, pas cinquante dépendances et bha pour l'instant ça tourne automagiquement. Je n'ai pas encore eu d'upgrade majeure (juste du git pull, mix deps.get, /etc/init.d/pleroma restart) mais pour l'instant rien à déplorer. Un ptit downtime de trois minutes à chaque fois et c'est reparti.

Un des points forts de Pleroma est qu'il s'agit d'une implémentation un peu plus stricte d'ActivityPub par rapport à Mastodon. En interne, Pleroma fonctionne nativement en ActivityPub et suit plus les spécifications. Du coup si vous suivez un blog Plume parlant ActivityPub, vous voyez les articles complets avec leur formattage. Pleroma arrive à se fédérer à plus de services différents que Mastodon.

Un article du blog Funkwhale vu depuis Mastodon.

Vu depuis Mastodon c'est pas la joie.

Un article du blog Funkwhale vu depuis Pleroma avec le formattage et l'article complet.

Vu depuis Pleroma c'est bien plus joli.

Le souci c'est que Mastodon étant devenu le mastodonte du Fedivers (facile celle-là), il faut se plier à ses façons de faire et être compatible avec lui. Mais la communauté étant plutôt bienveillante tout s'arrange assez vite et tout progresse dans la bonne direction.

Monter son instance 🔗

Sur Alpine Linux c'est un poil plus exotique mais c'est pas pour autant compliqué. Elixir est un peu chiant, car il veut compiler des trucs avec gcc. Bref il va vous falloir install tout un tas de trucs avec apk add elixir erlang-runtime-tools erlang-tools erlang-xmerl gcc make musl-dev postgresql postgresql-contrib .

J'ai créé un user spécialement dédié, ensuite un ptit git clone depuis leur gitlab. On installe les dépendances via mix deps.get et enfin on conf la bête avec mix generate_config. La conf générée est à mettre dans config/prod.secret.exs (ouai n'ayant jamais tripotté d'Erlang avant on est dépaysé par ces commandes et ces extensions de fichiers).

On crée la base postgresql via le script fourni su postgres -c "psql -f config/setup_db.psql" . Yapuka démarrer ça tout seul avec un fichier d'init fait maison genre

#! /sbin/openrc-run
name="Pleroma"
description="Pleroma : social network qui poutre."
depend() {
  use postgresql nginx
}

start() {
  ebegin "Starting Pleroma"
  start-stop-daemon -v --start --exec "/usr/bin/mix" --user "pleroma" --chdir "/home/pleroma/pleroma" --env "MIX_ENV=prod" --background --stdout "/var/log/pleroma.log" --stderr "/var/log/pleroma.err" --make-pidfile --pidfile "/run/pleroma" -- "phx.server"
  eend $?
}

stop() {
  ebegin "Stopping Pleroma"
  start-stop-daemon --stop --exec "/usr/bin/mix phx.server" --user "pleroma" --chdir "/home/pleroma/pleroma" --env "MIX_ENV=prod" --pidfile "/run/pleroma"
  eend $?
}

Il vous reste plus qu'à copier (et adapter un peu) la conf nginx fournie : cp installation/pleroma.nginx /etc/nginx/conf.d/pleroma.conf. Là il faut changer le server_name (à deux endroits), l'emplacement des clés ssl_trusted_certificate et ssl_certificate et enfin ssl_certificate_key et enfin le connect-src 'self' wss://example.tld et à reload votre nginx.

Ça y est, vous avez votre instance prête à démarrer. Vous allez pouvoir créer votre utilisateur et commencer à follow vous amis du Fediverse !

Bon ça prend rien en CPU, concernant le skeudur par contre ça augmente (enfin uniquement la base de donnée).

  DB Postgres     /home/pleroma  
29/10/2018 26 Mo 144.5 Mo
04/11/2018 88 Mo 144.9 Mo
20/11/2018 320Mo 161.5 Mo
02/02/2019 1212 Mo 256.4 Mo
18/03/2019 1809 Mo 280.4 Mo
31/05/2019 5021 Mo 345.7 Mo

Migration de Mastodon vers Pleroma 🔗

Par défaut la limite de caractères est de 5000 ce qui est au moins dix fois mieux que les 500 de Mastodon.

Pour migrer depuis Mastodon, j'ai exporté la liste de comptes que je follow que j'ai ensuite importé dans Pleroma. Ça m'a permis de très vite peupler ma federated timeline et de retrouver tous les gens que je suivais auparavant. Et d'ailleurs, fait amusant, comparé à Mastodon, on voit également les réponses des gens que l'on follow quand la conversation est initiée par des gens que l'on ne follow pas, ce qui permet de facilement trouver des gens potentiellement intéressants.

Dans les options de compte Mastodon, on peut indiquer le nouveau compte vers lequel on migre ce qui permettra aux gens de volontairement vous suivre sur le nouveau compte.

Autre bon point, les applis pour Mastodon sont compatibles avec Pleroma : j'utilise encore Tusky sans rien faire de particulier.

Bref, j'ai pas perdu de contenu et je n'ai pas changé mes habitudes : j'utilise MastodonFE qui est l'interface de Mastodon avec quelques légères modifications : les colonnes s'adaptent en largeur toutes seules. Par contre j'ai perdu tous mes followers… pas un drame, si les gens aimaient ce que je publiais avant, ils aimeront ce que je publie maintenant et me followeront à nouveau.

Si vous débutez dans le Fediverse et que vous voulez avoir un minimum d'indépendance, il est probablement préferrable de vous monter une instance Pleroma plutôt qu'une instance Mastodon. C'est plus simple et plus léger tout en étant quasi identique (voire mieux) à l'utilisation. Par contre je ne sais pas comment ça se comporte avec de multiples utilisateurs, peut-être que ça monte moins en charge que Mastodon…


EDIT : 20/11/2018 : Pleroma envoie les bons headers HTTP de lui même donc plus la peine de faire ça via Nginx. Merci Tetsumaki.

Confer un ONT alcatel

Une panne de connexion Internet à la maison est l'un des plus grand cataclysme des temps modernes. Pour parer à toute éventualité (enfin à mon niveau), j'ai choppé un ONT de rabe.

Un ONT est un petit appareil qui fait la conversion entre le signal optique de la fibre… optique vers un signal électrique en RJ45. Mais il ne fait pas uniquement cela (ça serait un media converter sinon). Le FTTH en France est très majoritairement en GPON. C'est-à-dire que sur une seule fibre on y mutualise plusieurs clients (jusqu'à 32 voire 64 ça dépend).

Du coup l'ONT doit parler avec l'OLT (qui est l'appareil chez l'opérateur) en faisant en sorte de pas marcher sur les platebandes de vos voisins avec qui vous partagez la fibre. Et il doit également faire en sorte de chiffrer vos communications pour que vos voisins ne puissent pas chopper vos précieuses données. Et cela se fait à base de SLID qui est un mot de passe.

Donc voilà, votre ONT n'est pas juste une bête boiboite noire à poser chez vous, il faut aussi y configurer le SLID. Il s'agit en vrai d'un mini ordinateur sous Linux (comme d'hab) avec ses failles.

Configurons donc un Alcatel I-010G-U 🔗

  1. Raccordez votre PC directement au cul de l'ONT via un câble réseau
  2. Configurez votre PC en 192.168.1.1/24 (ex: ip a a 192.168.1.1/24 dev eth0)
  3. Démarrez l'ONT
  4. Maintenez 5s le bouton reset de l'ONT jusqu'à ce qu'un ptit flash ait lieu sur les LED
  5. Ouvrez votre navigateur sur la page http://192.168.1.251
    Page d'accueil de l'ONT

    La page d'accueil de l'ONT

  6. Rendez-vous dans SLID configuration
    Page d'accueil de l'ONT

  7. Entrez votre SLID
  8. Rebootez l'ONT
  9. Patientez 5 minutes qu'il se mette à jour et redémarre plusieurs fois
  10. Profitez des Internets \o/

Et voilà un ONT prêt à prendre le relai en cas de soucis avec le premier.

L'interface web de l'ONT n'est plus accessible désormais. Si vous voulez y retourner, il faut refaire un reset de la bête.

Acko.net

Winamp va revenir foueter des lamas 🔗

Winamp fait sa comm en ce moment pour un retour prochain. Bon je ne vais pas jouer les rabats-joie et remettre en question l'intéret de la chose (il y a vraiment des gens normaux qui utilisent encore un lecteur audio ?). Mais plutôt vous parler vite fait d'AVS.

Winamp était franchement bien à l'époque. Son architecture à base de plugin était vraiment super. Du coup on pouvait rajouter des codecs, des skins à ne plus savoir qu'en faire et tout. Mais ce qui me plaisait le plus c'était l'AVS : l'Advanced Visualization Studio.

L'AVS 🔗

C'est un truc assez classique vu de loin. Une représentation graphique de la musique jouée en temps réel.

Classique. Ouai mais non ! Là c'était carrément un éditeur temps réel avec quelques fonctions et effets que l'on pouvait ajouter/combiner/programmer.

Il y avait une grande communauté de bidouilleur s'affairant à faire le truc le plus impressionnant. Et le tout était uniquement calculé par le processeur en réagissant aux signaux audio. Ça ressemble fortement à la demoscene : créer des œuvres synesthésiques avec une contrainte de temps réel !

Exemple d'un preset AVS

Houuu les gros pixels baveaux

L'éditeur était super simple d'accès et chaque modif était appliquée en live, sans phase de compilation ou autre. À peine tu modifies une variable que tu voyais le résultat à l'écran. J'étais particulièrement mauvais du fait que je ne savais pas programmer (ça n'a pas changé je vous rassure). Heureusement, Winamp était livré avec quelques presets (c'est le nom des scripts) parmi les plus appréciés du forum de l'époque.

Il existe une version Web désormais mais c'est pas aussi intuitif que l'original.

Si vous voulez retrouver une bonne sélection de presets vous pouvez aller visiter VisBot sinon cette vidéo Youtube vous donnera un aperçu du truc.

Acko 🔗

Quelques artistes créaient des packs complets où ils épataient la galerie. Un de mes préférré est Steven Wittens plus connu sous le nom de Whacko avant de devenir Acko qui a créé quelques packs. Il a créé parmi les presets les plus travaillés avec de la 3D et tout. Si vous avez un Winamp fonctionnel, vous pourrez tester ses presets téléchargeables.

Mais au-delà d'AVS, le gars s'est créé un des sites web les plus extraordinaires qui soit d'un point de vue technique. Acko.net est un petit bijou. Baladez-vous sur son site avec Javascript activé. N'oubliez pas de cliquer sur le bouton Play.

Survolez ces articles même si vous les comprenez pas (notamment MathBox2), il y a toujours une visualisation en CSS/WebGL. Et surtout ne ratez pas les Toys And Research sur la droite. Ses outils seraient particulièrement efficaces pour des cours de mécanique, physique et autres dans les collèges et lycées.

Franchement ce site est toujours impressionnant, c'est dommage qu'il ne reçoive pas plus de contenu.

L'UI de notre cher Mastodon

J'aime pas vraiment les réseaux sociaux web (parceque le mail et irc sont aussi des réseaux sociaux, mais je déteste le mail aussi). J'ai jamais ouvert de compte Facebook. J'ai ouvert un compte truitteur juste pour un concours (ouai j'ai craqué) mais il n'a jamais servi. J'ai bien eu un compte identi.ca pendant un temps avec mon propre serveur auto-hébergé mais ça n'a pas spécialement pris (la communauté était vraiment trop petite à l'époque).

Mais il y a presque deux ans j'ai découvert Mastodon et le Fédiverse et le concept m'a bien plus plu. Je ne vous ferai pas l'affront de présenter Mastodon le Twitter libre décentralisé s'intégrant dans le Fédiverse qui compte plusieurs logiciels différents.

Bref c'est sympa et mine de rien la communauté commence à être suffisamment grande pour que le Fédiverse soit intéressant. L'interface de Mastodon est vraiment pas mal du tout. Le thême par défaut est sombre et c'est pas mal personnalisable et ça s'adapte bien aux écrans larges avec son système de colonnes.

Le Fédiverse est peuplé de pas mal de gens différents et de pas mal de bots. Le souci c'est que certains sont de très gros posteurs qui auront tendance à non pas polluer parceque ce terme est trop péjoratif mais à remplir un peu trop votre Home Timeline (la timeline remplie par les comptes que vous suivez). Du coup les mastonautes un peu moins prolixes auront tendance à ne pas trop apparaître dans votre Home.

C'est d'autant plus vrai que certains bots peuvent poster très très régulièrement (comme, par exemple @FIP en direct qui annonce chacun des morceaux de musique à l'antenne donc toutes les 3/5minutes). Le fait de suivre des gens sur différentes timezones c'est sympa mais du coup selon l'heure où l'on regarde sa Home, autant des fois tu ne tomberas que sur du contenu US, autant des fois ça sera que du contenu FR. Mais du coup c'est un peu chiant pour retrouver le contenu FR de la veille quand les US ont bien tooté toute la nuit…

Les listes à la rescousse 🔗

Heureusement pour tous ces soucis il existe une solution : les listes.

On peut créer des listes des gens que l'on suit.

Du coup je me suis créé une liste Bots, une liste Fr et une liste En.

Et par contre là, bha… faut se les faire manuellement. Va falloir prendre chacun de vos abonnements et les classer dans telle ou telle liste.

capture d'écran de mastodon avec les 3 colonnes de listes

Pas mal le résultat, non ?

Tuto ? 🔗

Allez voyons ça vite fait.

Pour créer une liste il faut cliquer sur l'Hamburger Menu en haut à gauche. (mais si vous savez, l'icône avec les trois lignes parallèles, on la retrouve partout cette icône maintenant, faut vous y faire).

Dans la colonne Getting started tout à droite, vous avez maintenant Lists

capture d'écran de la colonne en question

Vous entrez un titre pour la colonne et vous cliquez le chtit + puis vous cliquez sur la liste qui vient d'apparaitre juste en dessous.

Vous vous retrouvez désormais dans votre liste, il faut y ajouter les mammouths que vous suivez dans cette liste. Pour ça cliquer sur la ptite icône de réglages tout en haut à droite et là Edit list.

Une fenêtre modale s'affiche avec un ptit champs de recherche. Là vous entrez une partie du pseudo de la personne en question et dans la liste de résultat le ptit +.

Voilà vous avez peuplé votre liste. Il ne reste plus qu'à la Pin pour devenir une colonne habituelle.

Une fois pin, vous pouvez la déplacer de gauche à droite avec les ptits < et >.

Si comme moi vous avez mis absolument tout le monde dans vos différentes listes (tiens d'ailleurs un compte peut être dans plusieurs listes, c'est bon à savoir), vous pouvez même virer la Home en l'Unpin.

Apparté concernant les raccourcis claviers 🔗

Mine de rien l'interface pas mal utilisable juste au clavier.

Les chiffres vous permettent de sélectionner la colonne voulue. Ensuite les flèches haut et bas vous permettent de faire défiler les toots. Enter vous permet d'ouvrir un toot. Et enfin n vous permet de démarrer un nouveau toot. Et les deux derniers utiles sont r pour répondre et f pour foutre en favoris.

Apparté concernant les performances 🔗

Si vous laissez tourner Mastodon dans un onglet constamment, vous allez vous rendre compte que le Mammouth broute le CPU allégrement. Après quelques bidouillages et avec l'aide de Lapineige et de Sp3r4z j'ai pu me rendre compte qu'on peut drastiquement diminuer l'appétit de la bête. Dans les préférences de votre compte, décochez Auto-play animated GIFs et hop vous voilà grandement soulagé. Sans ça, au bout de quelques heures, l'onglet qui me bouffait entre 20 et 40% de CPU ne consomme désormais plus que 8%.


L'interface utilisateur de Mastodon est vraiment bien. En plus d'être jolie, elle est suffisamment simple et intuitive en utilisation basique tout en étant pas mal flexible. Et la cerise sur le gâteau est la présence des raccourcis claviers bien branlés.

C'est d'autant plus rare pour un projet aussi jeune mais c'est très probablement une des raisons de son succès.

Et d'ailleurs profitez-en pour faire un bisou à votre admin d'instance et même lui payer une binouze.

Rituel à chaque nouveau kernel

Dans plus très longtemps maintenant, on va passer à Linux 5.0. Bon c'est pas une version plus majeure qu'une autre… c'est juste que … c'est chiant de compter à plus de 20, donc autant repartir au dessus à zéro.

Bon donc à chaque nouvelle sortie du kernel Linux, je m'empresse (keuf keuf) de mettre à jour.

Voilà donc mon petit rituel lors de la sortie d'un nouveau kernel !

  1. Récupération des sources
  2. Décompression et mise à jour du lien symbolique
  3. Configuration des nouveautés
  4. Compilation
  5. Installation et test
  6. Mise à jour du bootloader

Activons donc le mode verbeux !

1. Récupération des sources 🔗

Et quel meilleur endroit pour récupérer les sources que d'aller à la source ?

Gogo https://kernel.org

Et là je me fais pas chier je prends le lien du Latest Stable Kernel en cours.

2. Décompression et Mise à jour du lien symbolique 🔗

cd /usr/src/ Je me fous dans le bon dossier.

wget le latest Je télécharge donc le lien choppé précédemment.

*tar xvf .tar.xz Je détarre le bousin.

unlink linux Je supprime le lien symbolique pointant vers les sources du kernel précédent (on peut utiliser rm mais ça impressionne plus d'utiliser unlink !).

ln -s linux-votre-latest linux Je crée un lien symbolique vers les nouvelles sources.

3. Config 🔗

zcat /proc/config.gz > linux/.config Je récupère la conf du kernel qui tourne actuellement et je la fous dans les sources du nouveau.

make oldconfig Et c'est parti pour voir toutes les nouveautés du kernel et à chaque nouvelle option il demande si je veux ou pas l'ajouter (généralement non, j'aime les kernels minimaux). Il faut souvent chercher un peu sur le web à quoi correspond certaines nouveautés.

4. Compilation 🔗

make -j32 Bon bha compilation.

su Pour la suite faut devenir le patron.

make modules_install J'installe les modules kernels (j'en ai pas beaucoup mais ça les fout au bon endroit (/lib/modules/la.version/)). Bon bha là c'est bon, enfin j'espère. Des fois c'est pas si bon.

5. Installation et test 🔗

mount /dev/sda1 /boot Je monte la partoche de boot.

cp /arch/x86/boot/bzImage /boot/boot/kernelXXXX J'y copie le kernel tout juste sorti de la calculette.

reboot Le reboot indispensable.

e Pour interrompre Grub et éditer la ligne de boot, j'y change la version du kernel qui boot.

6. Mise à jour du bootloader 🔗

Si ça boot sans encombre il reste plus qu'à passer ça en dur.

su Je remets mon cosplay de patron.

mount /dev/sda1 /boot Je remonte la partoche de boot.

vi /boot/boot/grub/menu.lst Et j'édite la conf de grub en changeant juste le nom du kernel que je boot.

Et voilà c'est fini.

Bon de temps à autre faut penser à virer les anciens kernels de /boot et aussi les anciens modules dans /lib/modules .

21ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logicielles opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref, voilà l'article :


Bonjour tout le monde ! Et bhé, ces dernières semaines fûrent bien remplies. Voilà un rapport détaillé des avancées faites sur les différents fronts du Librem 5.

Conférences 🔗

Diverses collaborations in situ ont eu lieu. Il y a eu un hackfest en Allemagne où une grande partie des membres de l'équipe Librem 5 s'est rendu pour bidouiller (hacker), travailler et renforcer l'esprit d'équipe. Nous avons également participé au Libre Application Summit où nous avons donné une conférence au sujet du Librem 5. C'était aussi génial d'avoir pu participer au XDC où nous avons pu avoir des discussions utiles concernant wlroots et Pengutronix.

Design 🔗

Le design logiciel avance et s'améliore afin que les devs puissent avancer. Voici certains de ces derniers designs :

Travail logiciel 🔗

Les images 🔗

Les images sont toujours basées sur Debian Buster, mais elles peuvent maintenant se baser sur PureOS. Pour décrouter un peu les images, quelques scripts SSHd pour la génération des clés ont été ajoutés à l'image et des dépendances ont été déplacés dans le paquet librem5-base.

Comme à la fois les kits de devs et les téléphones se baseront sur des cartes i.MX 8M SoM, beaucoup de travail a été fait pour rendre le kernel 4.18 compatible et construire les images pour ces cartes.

Phosh 🔗

Dans phosh, de nombreux bugs ont été corrigés et le code a été nettoyé. Des efforts ont également été fait concernant les traductions : l'allemand et le français ont été mis-à-jour, les entêtes po ont été standardisés pour simplifier le travail pour de nouveaux traducteurs.

Un premier app switcher a été ajouté ainsi qu'un premier app switcher tactile.

Capture d'écran de l'app switcher

Le panneau de tête a été nettoyé ce qui le rend plus joli et le rapprochant un peu plus des maquettes.

Capture d'écran montrant le fameux panneau ainsi que des terminaux.

Si cela ne suffisait pas, la première version (0.0.1) de phosh a été libellé !

GNOME Settings 🔗

L'application GNOME Settings commence à être porté au Librem 5 et continue d'être travaillé.

gnome-session/gnome-settings-daemon 🔗

Un bug upstream concernant le démarrage de gnome-session en mode débug est résolu.

Sur le plan des plugins il y a eu des avancées. Un premier plugin WWAN a été proposé upstream pour prendre en charge le déverrouillage de la SIM par code PIN.

Ce gnome-settings-daemon a été ajouté aux images en attendant qu'il soit intégré upstream afin de déjà pouvoir gérer le déverrouillage de la SIM.

capture d'écran du vérrouillage de l'OS demandant un code PIN

Wlroots/Keyboard 🔗

De nombreuses améliorations ont eu lieu au niveau de virtboard. Parmis les nombreuses corrections de bugs, il y a notamment eu celui concernant l'affichage et la mise à l'échelle. L'input-method-v2, la text-input-v3 et le liant ont été ajoutés à virtboard et input-method-v2 est en cours d'adoption upstream. Virtboard apparait désormais et démarre par défaut sur les images et le clavier a été amélioré pour se comporter comme on l'attendrait.

Dans le même ordre d'idée, des changements ont été adoptés upstream dans wlroots et GTK+ en plus de tout ça. Nous avons corrigé des problèmes concernant les claviers virtuels dans GTK+. Il est important que les mouvements du curseur soit traités relativement aux surfaces et pas uniquement à l'écran. Nous avons donc codé un patch à ce propos. Il y avait aussi un problème sur la génération de tag qui est corrigé et soumis upstream.

Calls 🔗

L'application Calls a connu de nombreuses améliorations récemment avec de nombreuses corrections de bugs, des avancées audio et un ravalement de façade de l'interface utilisateur. On peut désormais ouvrir le GTK+ Inspector sur la version flatpak de Calls.

Pour préparer les kits de développement, un driver dérivé de QMI pour ModemManager pour les modems SIMCom a été complété pour mélanger QMI et les commandes AT pour le streaming audio et ajouter le support des appels audio. Un paquet Debian de ModemManager a été créé et contient ces patchs pour les appels.

Puisque les modems utilisés sur les téléphones seront potentiellement différents de ceux des kits de devs, des tests sont faits sur le Gemalto PLS8.

Il y a aussi eu une refonte partielle de l'interface utilisateur avec de nombreux changements intéressants à venir !

Il y a un nouveau daemon, Hægtesse pour convoyer le flux de données audio entre le modem et PulseAudio. Le daemon est intégré dans nos images et se lance au démarrage.

Libhandy 🔗

La bibliothêque libhandy a aussi eu droit à son lot d'avancées depuis la dernière fois. En plus des corrections de bugs mineurs, deux widgets ont été ajoutés. Un widget HdyTitleBar a été ajouté pour contourner les glitches de la barre de titre et un widget HdyHeaderGroup a aussi été ajouté pour mettre à jour automatiquement tous les entêtes des barres. Le widget existant HdyLeaflet a reçu une nouvelle propriété pour plier. Pour aider la communauté à jouer avec libhandy, l'application d'exemple de libhandy a été mise à jour avec des corrections de style.

Libhandy 0.0.3 est sortie et envoyée à Debian unstable mais une nouvelle version 0.0.4 est sortie entre-temps.

C'est d'autant plus excitant de voir libhandy utilisé dans la nature. Podcasts est la première application tiers à recourir à libhandy ! Voilà une courte vidéo démontrant les avancées de libhandy et le comportement actuel.

GTK+ 🔗

Notre collaboration rapprochée avec l'équipe GTK+ a amené de nombreux changements dans les séparateurs entre autre. Un bug de style sur les séparateurs selection-mode a été rapporté et l'apparence des séparateurs a été amélioré lorsqu'on sépare deux barres d'entête en mode sélection. Des corrections supplémentaires pour Adwaita concernant les séparateurs, les problèmes de barre de titre et la simplification des réglages de sélection de mode ont été intégré upstream.

D'autres corrections et des modifications de la documentation ont été intégrés upstream. Par exemple, une correction à propos de l'entrée des [numéros de séries lorsque text-input est en cours](https://gitlab.gnome.org/GNOME/gtk/merge_requests/339] (c'est un pré-requis pour le clavier).

Et si vous ne l'avez point encore lu, jetez un œil à l'article de blog de Guido Gunther à propos de GTK+ et des application id. Cela vous sera d'une aide précieuse si vous prévoyez d'écrire des applications flatpak pour le Librem 5.

Upower 🔗

Upower est un bon candidat pour devenir l'API que les autres applications utiliseront pour par exemple obtenir des informations concernant la batterie donc de nombreuses améliorations de la documentation ont été ajouté.

Contacts 🔗

L'application Contacts doit être rendu adaptive grâce à libhandy donc voilà le fork adaptif de Contacts. Des modifications ont été apportées upstream pour pouvoir être potentiellement fusionné. Une simple correction du style de séparateur et une simple correction des conditions de taille ont été soumis upstream. L'application de menu et de raccourcis des comptes online devaient également bouger.

Messaging 🔗

L'application Chatty apporte de nombreuses améliorations et changements. Chatty peut également être empaqueté dans un flatpak désormais.

La vue "en bulle" est en train d'être transformé en widget et une version basique du widget msg-list est en train d'être completée et sera prochainement inclue dans libhandy. Quelques modifications dans GTK+ étaient requis pour afficher les conversations libpurple dans des chat-lists séparées et la liste d'amis est désormais fonctionnelle !

Un plugin libpurple est à l'essai pour la conservation des messages dans une base de données SQLite. Mais pour rendre cela utilisable, il faut d'abord remplacer les fonctionnalités de journalisation de libpurple avec un sous-système capable de gérer la signalisation des SMS (envoyé/lu…). Un parser pour les fichiers de log purple a été créé pour que l'historique de conversation soit affiché dans msg-bubbles. Le parser est la solution temporaire pour afficher l'historique des conversations dans message-view pour le moment.

Nous travaillons actuellement sur la gestion des comptes. Quelques écrans de configuration ont été ajoutés pour la création de comptes XMPP et pour les activer/désactiver séparémment. Il y a aussi eu des avancées sur l'interface utilisateur Blist (formattage des entrées, icônes rondes, passer la police en gras lorsque les messages sont non lus, ajout d'un horodatage) pour améliorer l'esthétique.

Kernel/mesa/etnaviv/libdrm 🔗

Comme mentionné plus tôt, un nouveau CPU (i.MX8) sera dans les devs kits et les téléphones en lieu et place des I.MX6 initialement prévus. Du coup, il faut redoubler d'effort pour faire tourner un nouveau kernel sur ce nouveau CPU ainsi que sur etnaviv et mesa. Voilà les principaux points.

Puisque les dev kits et les téléphones auront un USB type-C avec Power Delivery, un patch a été soumis upstream pour supporter cela.

Etnaviv fonctionne quasiment avec notre couche drm (direct rendering manager, pas digital right management) sur arm64 avec un kernel 4.18. Etnaviv a été activé sur la version Debian de libdrm. Plus de décalages vers les états sensibles ont été ajouté à etnaviv pour éviter les alertes et un patch a été intégré upstream pour permettre au parser de commandes de travailler.

Notre arbre mesa est disponible en attendant que les patchs soient intégrés upstream. Les compilations aarch64 de mesa ont été amélioré. Un patch pour une vérification d'alignement a été proposé et des problèmes de mappage non mis en cache sur arm64 furent corrigés.

Nous aimerions remercier les mainteneurs d'etnaviv, du kernel linux, libdrm et mesa pour leur support puisque nous nous appuyons fortement sur ce qu'ils ont déjà construis au préalable et qu'ils sont d'une grande aide pour l'intégration upstream de ces patchs.

Fractal 🔗

Puisque nous investissons également dans l'effort de fractal pour le chiffrement de bout-en-bout (E2E pour end-to-end), nous sommes contents d'annoncer que le module E2E en développement supporte les fonctionnalités basiques désormais. Nous pouvons déjà commencer à l'intégrer et travailler dessus. Il reste beaucoup de travail à faire, mais on y arrive petit à petit.

Côté matériel 🔗

Nos ingénieurs matériel et Nicole travaillent étroitement avec l'équipe d'assemblage des devkits. Pour cela, les fichiers finaux de prototypage (de fabrication de prototype et les dessins d'assemblage de KiCad) ont été envoyé a l'équipe d'assemblage. Nicole s'est rendu à Carlsbad (Californie) pour les assister pour la fabrication, l'assemblage et les tests d'un premier ensemble de devkits pour vérifier la qualité de notre design électronique. Nous avons eu quelques soucis, comme par exemple des composants perdu lors de la livraison qu'il a fallu se re-procurer mais tous les obstacles ont été surmontés ! Si tout se passe bien avec les tests sur ces prototypes, la première fournée de devkits (qui sera livré aux backers) devrait commencer incessement sous peu.

Côté communauté 🔗

L'équipe Librem 5 continue de collaborer avec l'équipe Plasma afin de créer une image utilisable avec les devkits. Pour l'instant, des tâches Jenkins sont nécessaires pour construire les paquets Plasma nécessaires et les membres de l'équipe Plasma travaillent avec nous pour corriger les soucis.

La documentation pour devs a vu des mise-à-jour concernant GTK+ et de nouveaux exemples de code.

Puisque nous avons reçu des offres d'aide pour la traduction du système d'exploitation, nous avons monté une instance Zanata publique pour permettre à la communauté de collaborer. Pour l'instant, le projet phosh est disponible sur Zanata, les autres projets suivront (libhandy, calls, chatty, virtboard).

Un grand "Merci !" pour toutes les équipes externes qui nous ont aidé à évaluer et intégrer nos modifications dans les différents projets upstream. Le temps et les contributions de chacun sont grandement appréciées !

Merci pour tout, les gens. Continuer de nous suivre pour le prochain rapport à venir.


Heather Ellsworth

Encore un article qui résume pas mal tout ce qu'ils font un peu partout. C'est pas mal du tout, surtout d'un point de vue kernel.

Mine de rien c'est sympa de voir qu'un produit commercial va permettre à tout un écosystème libre d'avancer et de bien progresser.

Recompresser ses photos et ses vidéos

J'ai changé mon script pour les photos, je vous ai mis le nouveau en fin d'article ! 🔗

Ces derniers temps je suis en pleine migration de serveurs et donc je bouge pas mal de données. Je vous en ai parlé, j'ai recompressé tout plein de photos persos mais également les vidéos.

La compression par défaut de l'appareil photo est pas super optimisée. Et pour les vidéos c'est pire encore.

Bref voilà comment j'ai gagné énormément de place sans forcément perdre en qualité.

Avant de commencer j'ai un backup des données d'origines que je ne toucherai pas avant … longtemps.

Photos 🔗

Pour les photos j'ai fait un ptit script tout simple :

#!/bin/bash
du -ch "$1"
parallel --eta -j 32 /usr/bin/mogrify -sampling-factor 4:2:0 -interlace JPEG -colorspace RGB -quality 85 "{}" ::: "$1"/*.JPG
parallel --eta -j 32 /usr/bin/mogrify -sampling-factor 4:2:0 -interlace JPEG -colorspace RGB -quality 85 "{}" ::: "$1"/*.jpeg
parallel --eta -j 32 /usr/bin/mogrify -sampling-factor 4:2:0 -interlace JPEG -colorspace RGB -quality 85 "{}" ::: "$1"/*.jpg
du -ch "$1"

Tout d'abord il donne la taille des données, ensuite je recompresse en parallèle les photos en JPEG en bonne qualité et enfin il redonne la taille après compression. C'est plutôt rapide et simple.

Mais méfiez-vous, la commande mogrify qui recompresse, supprime le fichier d'origine (pour ça qu'il faut backup avant).

En moyenne, les photos deux fois plus légère que ce que pond l'appareil photo (les photos issues de téléphones sont déjà plutôt bien compressées).

Vidéos 🔗

Là, le processus est plus manuel. Les vidéos de mon appareil sont dans un format à la con (du H264 en preset High, enrobé dans de l'AVCHD). Et en plus j'ai une légère tendance à la tremblotte, donc quitte à réencoder les vidéos je vais les stabiliser.

Il y a donc une passe d'observation de la vidéo, puis une passe de stabilisation et encodage.

#!/bin/bash
for i in $PWD/*.MTS

do
  echo "Processing vid $i ...${i%.*}"
	ffmpeg -i "$i" -vf vidstabdetect=stepsize=6:shakiness=4:accuracy=15:result=/tmp/transform_vectors.trf -f null -
	ffmpeg -i "$i" -vf vidstabtransform=input=/tmp/transform_vectors.trf:zoom=2:smoothing=10,unsharp=5:5:0.8:3:3:0.4 -c:v libx265 -crf 28 -c:a aac -b:a 128k "${i%.*}.mp4"
	rm /tmp/transform_vectors.trf
done

Ouai… je sais… j'ai choisi d'encoder en h265… c'est un format bardé de brevets et autres saloperies made in MPEG-LA, mais l'encodage est bien plus rapide que l'AV1 ou le VP9, la qualité est top et je sais pertinemment que dans dix ans je serai capable de le décoder… Je verrai dans quelque temps si ça vaut le coup de le refaire en AV1 (j'ai toujours le backup des originaux).

Ici je conserve la vidéo originale et je vérifie manuellement que la nouvelle est bonne (la stabilisation m'inspire moyennement confiance, même si au final je n'ai eu aucun souci à déplorer). Le gain sur les vidéos varie entre 2x plus petit et 10x plus petit avec une moyenne aux alentours de 7x plus petit à qualité égale et en étant bien plus stable.

Voilà, je suis passé de près de 500Go à près de 200Go avec tout ça

Prochaine étape : l'archiver quelque part.

PS 04/01/2020 🔗

J'ai quelque peu changé mon script pour générer les miniatures. Il marche mieux en vérifiante si les miniatures sont effectivement plus petites que l'original (des fois c'est pas toujours le cas).

#!/bin/sh

check_replace(){
# Si le thumbnail généré est plus gros que l'original (ça arrive régulièrement surtout avec les png) on garde l'original et on le copie comme si c'était le thumbnail.
  size_orig=$(stat -c %s $1)
  size_thumb=$(stat -c %s $2)
  if [ "$size_orig" -lt "$size_thumb" ]; then
    rm "$2"
    cp "$1" "$2"
  fi
}

thumbnail(){
  echo -en "Processing image \e[0;34m$1\e[0m :"
  extension="$(echo $1 | awk -F\. '{print $NF}')"
  thumbname="$(dirname $1)/$(basename -s .$extension $1).thumb.$extension"
  thumbwebpname="$(dirname $1)/$(basename -s .$extension $1).thumb.webp"

# Si une image est un thumbnail on la considère comme déjà bien traitée.
  if [[ $1 == *".thumb."* ]]; then
    echo -e " \e[0;31m est un thumb !\e[0m"
    return 0
  fi

# Si une image a déjà un thumbnail, on la considère comme déjà traitée et donc on y retouche pas.
  if [ -f "$(dirname $1)/$(basename -s .$extension $1).thumb.$extension" ]; then
    echo -e " \e[0;31ma déjà un thumb !\e[0m"
    return 0
  fi

  case "$extension" in
  jpg | jpeg | JPG | JPEG )
    /usr/bin/convert -resize 1224\> -quality 55 "$1" "$thumbname"
    /usr/bin/convert -resize 1224\> -quality 55 "$1" "$thumbwebpname"
    jpegoptim -s "$1"
    check_replace "$1" "$thumbname"
  ;;
  png | PNG)
# Ce con de pngcrush a tendance à faire n'importe quoi si on lui dit de réécrire par dessus les images, du coup on passe par un fichier temporaire qu'on renomme par la suite.
    pngcrush -warn "$1" "$1.tmp"
    mv -f "$1.tmp" "$1"
    /usr/bin/convert -resize 1224\> "$1" "$thumbname"
    /usr/bin/convert -resize 1224\> -quality 55 "$1" "$thumbwebpname"
    pngcrush -warn "$thumbname" "$thumbname.tmp"
    mv -f "$thumbname.tmp" "$thumbname"
    check_replace "$1" "$thumbname"
  ;;
  esac
  echo -e "\e[0;32mOK\e[0;m"

}

export -f thumbnail
export -f check_replace

find $1 -name '*.jpg' -or -name '*.jpeg' -or -name '*.JPG' -or -name '*.JPEG' -or -name '*.png' -or -name '*.PNG' | parallel --jobs 16 thumbnail

Perso je l'ai placé dans /usr/local/bin/thumbnailer et je l'utilise en faisant thumbnailer /le/dossier/voulu . Il vous fera tous les sous-dossiers également, méfiez-vous.

Reflexe Dane

J'ai déjà plusieurs fois abordé DNSSEC et une fois survolé DANE mais je vais en remettre une couche.

Bon déjà reprenons vite fait du début.

DNSSEC c'est quoi donc ? 🔗

Il s'agit d'un ajout au protocole DNS ajoutant de la crypto permettant d'assurer l'intégrité des réponses DNS. Le but est de s'assurer que les données que vous échangez avec votre résolveur sont authentiques, elles restent toute fois lisibles, le but n'est pas de rendre votre trafic DNS illisible par votre FAI ! Si vous utilisez un résolveur DNS qui valide DNSSEC vous pouvez être assuré qu'une réponse est authentique si elle a le petit flag ad (quand vous utilisez la commande dig).

Ça se base sur tout un système de crypto à base de clés publiques et privées qui sont changées régulièrement (le roll) avec deux principaux types de clés :

  • les KSK qui sont les key signing key qui servent à signer d'autre clés
  • les ZSK qui sont les zone signing key qui servent à signer les enregistrements de votre zone

DNSSEC est une chaîne, signer votre zone c'est bien mais pas suffisant. Il faut que la zone parente soit elle aussi signée et surtout il faut un ptit morceau sur la zone parente qui lie votre zone (DS). Si ce n'est pas le cas la chaîne de certification n'est pas complète et donc pas de DNSSEC.

Une fois tout ceci mis en place (c'est pas bien compliqué, franchement faite-le !), les infos présentes dans votre zone peuvent être distribuée de façon sûre. On peut donc s'amuser à y mettre des données un poil sensibles. Sensibles mais publiques. Le DNS ce sont des données publiques. Mais alors pourquoi sensibles ?

Bha sensible dans le sens où maintenant qu'on peut s'assurer qu'elles n'ont pas été alteré, ces données peuvent attester de l'authenticité d'une information (typiquement attester que tel certificat est LE certificat utilisé par un service).

DANE 🔗

DANE est exactement l'application de ce principe : le certificat utilisé par tel service est celui-ci. Le logiciel peut donc vérifier que le certificat présenté par le service est bien identique au certificat publié dans le DNS.

DANE permet donc d'assurer à un utilisateur qu'il n'est pas en train de subir une attaque de type Man-In-The-Middle.

DANE repose donc sur DNSSEC mais également sur le fait que ça doit être implémenté par chaque logiciel voulant l'appliquer (logique). Malheureusement, aucun logiciel grand public ne l'utilise. Ça serait pourtant un sacré pas en avant dans la sécurisation du web.

Le jour où Chrome l'adopte le reste de l'industrie s'y mettra mais avant… œuf/poule.

Pondons l'œuf ! 🔗

DNSSEC 🔗

Et voilà \o/ DNSSEC est en place. Bon en vrai c'est un tout petit peu plus compliqué.

Avec Knot, dans votre fichier de conf où vous déclarez vos différentes zones, vous devez attribuer une politique de signature. Celle par défaut peu convenir mais perso j'ai pas envie de me faire chier à changer la KSK trop souvent donc j'ai défini ma mienne :

policy:
  - id: ecdsa
    algorithm: ecdsap384sha384
    zsk-lifetime: 7d
    ksk-lifetime: 700d
    ksk-size: 384
    zsk-size: 384

puis dans votre zone :

zone:
  - domain: lord.re.
    file: lord.re
    dnssec-signing: on
    dnssec-policy: ecdsa

Et voilà Knot va se démerder en créant les clés les faire tourner et tout.

Maintenant vous transmettez le DS chez votre registrar. Pour l'instant Knot ne va pas commencer à rouler les clés tant que le DS n'est pas publié. Une fois fait il faut lui signaler avec knotc zone-ksk-submitted lord.re.

Voilà votre zone devrait être bien signée et tout, vous n'avez plus rien à faire jusqu'au prochain roulement de KSK dans 700 jours (mettez un rappel).

TLSA 🔗

DANE c'est le gentil nom de la technique mais en vrai il s'agit juste d'un enregistrement de type TLSA dans votre zone DNS. Prenons un cas concret : lord.re .

On va utiliser le générateur habituel.

Donc là si comme tout le monde vous avez un certificat signé par LetsEncrypt, le mieux est d'utiliser un TLSA 312 qui a l'avantage de ne pas devoir être renouvelé tous les 90 jours quand le certificat est renouvelé. Les enregistrements TLSA 312 s'appuient sur la clé publique qui n'est pas modifiée à moins de manuellement en régénérer une.

Donc, il faut copier/coller votre certificat cert.pem dans l'emplacement prévu dans le générateur. Avec acme-client ça se trouve dans /etc/ssl/acme/lord.re/cert.pem .

Le numéro de port dépendra du service que vous voulez protéger par cette technique. Pour le web c'est 443 et le protocole tcp.

Et enfin entrez le nom de la machine qui héberge le service lord.re dans l'exemple.

Ça vous pond une longue ligne à ajouter à votre zone. Sur votre serveur DNS hébergeant la zone DNS vous pouvez : knsupdate
server 127.0.0.1
zone lord.re
update add _443._tcp.lord.re 600 TLSA 3 1 2 enriuetjesuisuntrèsmauvaisgénérateurd'aléatoireuirnse==

Et voilà :-)

Et maintenant on le teste sur Le webtest de sidnlabs si c'est pour un serveur web ou sur bien sur le webtest de sys4 si c'est pour du mail.

Le réflexe 🔗

Bon c'est franchement pas dur. Ça se fait en près de deux minutes.

Maintenant il faut chopper le réflexe : À chaque fois que vous créez un nouveau certificat ou que vous utilisez un certificat existant sur un nouveau service, pensez à ajouter l'enregistrement TLSA qui va avec.

Si le réflexe est adopté par de nombreux sysadmin l'implémentation par les logiciels pourrait avoir lieu un de ces jours (admirez l'optimisme).

Bon pour cet article j'ai volontairement planté mes zones DNS afin d'expérimenter et tout mais au moins c'est clean et dans ma tête et pour vous.

Gestion de l'enregistrement DS chez OVH et Online pour votre DNSSEC

Étant actuellement en pleine migration de serveur, je fais pas mal d'adminsys ces derniers jours.

Dans le lot je bouge mon serveur DNS et j'en profite pour mettre à jour un peu mes zones DNS. Et je vous ai déjà parlé de DNSSEC où je vous disais qu'à l'époque, on ne pouvait pas faire de DNSSEC avec un nom de domaine acheté chez Online. Bha maintenant on peut.

DNSSEC est une chaîne de confiance : chaque niveau hiérarchique est relié au niveau inférieur. Dans le cas de lord.re., la racine . est liée à .re et ensuite lord.re. est aussi lié à .re. . L'enregistrement DS est ce qui relie votre domaine au niveau hiérarchique supérieur.

C'est donc un enregistrement DNS particulier que votre registrar doit vous permettre de leur envoyer.

Chez OVH 🔗

L'interface d'OVH a changé il n'y pas si longtemps que ça (encore). C'est plus joli mais c'est toujours aussi lourdingue. Leur système de robot qui planifie les modifs dans quelque temps et tout et ses messages d'erreurs peu explicites sont bien chiants.

Bref voilà comment il faut faire.

  • Tout d'abord rendez-vous dans votre domaine dans leur console d'administration.
  • Ensuite, dans l'onglet DNS servers, vérifiez que les serveurs déclarés ici correspondent bien à ceux déclarés dans votre zone (dig votre.domaine NS) sinon vous aurez le droit à une erreur du robot.
  • Ensuite rendez-vous dans l'onglet DS Records.
  • Cliquez sur Edit.
  • Le Key tag est donc le tag de votre KSK pour obtenir le votre, sur votre serveur DNS lancez keymgr votre.domaine ds ce qui vous donnera 3 représentation de votre KSK. Ça a cette gueule "votre.domain. DS XXXXX 13 1 YYYYYYYYYYYYYY". Le tag c'est le XXXXX
  • Le Flag c'est le type de clé, donc 257 pour les KSK et 256 pour les ZSK mais la ZSK changeant très souvent, contentez-vous de la KSK.
  • L'Algorithm est … l'algorithme de la clé. Knot par défaut vous sort l'algorithme 13 qui est ECDSAP256SHA256.
  • Et enfin la Public key est la partie chiante à récupérer avec knotc zone-read votre.domaine @ DNSKEY qui vous listera les différentes clés dont une de type 257 qui est votre KSK, il faut donc foutre le champ assez long qui se fini par ==
capture d'écran montrant le résultat sur l'interface d'OVH

Et voilà le résultat chez OVH

Une fois confirmé, ça créer une tâche planifiée que vous pouvez accélérer histoire de gagner 24h.

Chez Online 🔗

Il y a peu c'était pas possible, mais il est désormais possible de publier l'enregistrement DS chez eux.

L'interface est plus zen et tant mieux. Il y a ce qu'il faut et pas plus. Les modifs sont quasi instantannées.

  • Rendez-vous dans la console admin de votre domaine.
  • Vérifiez dans Manage DNS servers que les serveurs déclarés ici correspondent à ce qui se trouve dans votre zone (dig votre.domaine NS @127.1).
  • Puis dans Manage DNSSEC ajoutez l'enregistrement DS
  • Sur votre serveur DNS lancez keymgr votre.domaine ds et on va considérer la dernière ligne qui est la meilleure niveau crypto.
  • Le Key id est le troisième champ de la commande.
  • L'Algorithm est à faire concorder avec ce que vous a donné la commande précédente dans le quatrième champ : vous aurez un chiffre (par exemple 13) pour savoir à quel algo ça correspond reportez-vous au tableau de l'IANA (ouai c'est dommage de pas avoir mis les numéros direct dans leur interface…).
  • Pour le Digest Type c'est comme l'étape précédente, reportez-vous au tableau IANA pour faire correspondre la valeur du cinquième champs avec le type demandé.
  • Et enfin Digest vous mettez le sixième champ.
capture d'écran de l'interface d'administration d'Online

C'est un chouilla plus simple et plus beau que chez OVH, non ?


Knot gérant toute la génération de clé tout seul, les registrars étant de plus en plus au fait de DNSSEC, il n'y a plus d'excuse de ne pas le mettre en service en 2018.

Ré-Augmentation du piratage suite à la fragmentation du marché

Hahahahahaha j'adore cette news.

Visiblement, le piratage audio-visuel reprend du poil de la bête après des années de perte de vitesse. But_why.gif

Netflix avait à peu près à lui seul réussi à progressivement tuer le piratage (notamment les torrents). Faut dire que la plateforme est super pratique, propose pas mal de fonctionnalités en plus (passage d'un épisode à l'autre automatiquement en zappant le générique, diffusion des séries par saison complète et non au compte goutte, un catalogue massif et qui se renouvelle chaque mois…) le tout à un tarif super avantageux (pour le prix d'une place de cinéma ou d'un bluray).

Naturellement, les gens ont délaissé le piratage pour se goinfrer sur cette plateforme.

Mais qu'est-ce qui a changé cette année ? 🔗

C'est pas vraiment spécifique à 2018 mais de nombreux concurrents à Netflix arrivent progressivement et chacun y va de son exclusivité pour attirer le chaland. Il faut piocher du contenu chez Amazon, chez Netflix, chez Hulu, chez HBO, chez Salto (hahahaha non je déconne) bref le marché se décentralise.

Mais du coup, personne ne peut se payer un accès à toutes ces plateformes et s'en prend éventuellement un et pirate les autres. Voilà voilà.

On était arrivé à une situation cocasse :

  • les politiciens ont rejeté plusieurs fois l'idée d'une licence globale permettant de légaliser le piratage.
  • Ensuite une boîte américaine a proposé pour un prix fixe un catalogue à peu près illimité ce qui a grandement réduit le piratage. On était donc dans une situation proche de la licence globale sauf que le pognon revenait à une boîte privée outre-atlantique.
  • Et maintenant toutes les concurrents fractionnent le marché et le piratage repart de plus belle.

Du coup, quand est-ce qu'on reparle de mettre en place une licence globale ?

Virez l'Hadopi, remettez des pubs sur les chaînes de téloche française et réallouez une partie de la redevance TV en licence globale (quitte à l'augmenter un peu au passage).

Ça n'empêchera pas les gens de se prendre des abonnements Netflix (leur force n'est pas uniquement leur catalogue mais dans la convivialité et la praticité de leur écosystème) ou autre.

Youtube : La menace des Youtubeurs

Comme je vous l'ai dit précédemment, je reviens du Festival Frames qui s'est déroulé à Avignon et où de nombreux Youtubeurs sont venus. Et du coup j'ai pas mal réflêchi à leurs soucis qui commencent à revenir de plus en plus dans l'actualité : les problèmes psychologiques liés à leur «profession».

Tout d'abord je mets profession entre guillemet parceque ça n'en est pas une. Non pas que je dénigre leur boulot mais Youtubeur n'est pas une profession. Ils ne sont pas employés par Youtube, ils ne cotisent pas pour leur retraite, ils n'ont pas de salaire régulier, légalement c'est une galère pour déclarer leurs revenus, toussa toussa. Bref ils n'ont pas de statut et pas grand monde pour les aider.

Certains commencent donc à se regrouper pour monter une structure pour discuter sérieusement de tout ça et pour s'entraider (un simili syndicat). Le but est à la fois d'aider les vidéastes directement, mais aussi d'avoir plus de poids auprès des plateformes de diffusions (Youtube en tête, faut pas se le cacher) mais aussi auprès de l'État.

Bon je suis ptêt super optimiste, mais je pense que de ce point de vue, ça va s'améliorer incontestablement. Il restera alors toujours des causes qui affectent les Youtubeurs et qui en mènent pas mal à la dépression et/ou au burnout.

Youtube est la plus grande menace des youtubeurs 🔗

Beaucoup de Youtubeurs veulent vivre de leur activité. Produire des vidéos sur Youtube, c'est pas juste se filmer avec sa webcam et uploader ça sur Youtube contrairement à ce que semble penser les professionnels de la Télévision. Une ptite vidéo navrante pour illustrer le dédain du monde de la téloche à leur encontre.

Un Youtubeur doit écrire son texte/scénar, préparer son lieu de tournage/décor, mettre en place techniquement son matériel (cadrage caméra, placement des micro… ), il doit tourner et gérer ses acteurs/lui-même, réaliser, se maquiller, puis dérusher, monter, étalonner, mixer, faire des inserts, poser un synthé, rajouter de la voix-off, pondre des schémas, illustrer, encoder, uploader, créer une vignette, rédiger une description, gérer sa communauté. Tout ce travail d'équipe est parfois fait par une personne, parfois par une dizaine de personnes et dans des cas exceptionnels par plus de monde. Et ça, ça revient vite cher avant d'éventuellement de rapporter. Pour info, une vidéo Nexus VI leur coûte près de 20 000€.

La rémunération offerte par Youtube est … ridicule, mais elle a le mérite d'exister. Seul une grosse poignée de Youtubeurs français peuvent vivre exclusivement de leurs vidéos. Grâce à cette rémunération, Youtube a su attirer de nombreux vidéastes alors devenu Youtubeurs. L'effet réseau jouant, plus il y a de Youtubeurs, plus le public grandit et avec la force du système d'abonnement Youtube, les créateurs peuvent dénombrer leur audimat et leur communauté. Ils ont un feedback quasi instantané sur leur production.

Au fil du temps, Youtube a étoffé ses services pour devenir un réseau social complet, avec des commentaires, des abonnements à des chaînes, de la notation binaire (j'aime/j'aime pas), possibilité de faire du direct… Mais qui dit réseau social, dit … les tarés. Parceque bon maintenant on le sait tous, dans le monde physique, la plupart des gens savent se tenir à peu près, mais dès qu'il y a un écran dans l'équation, les comportements changent et deviennent beaucoup plus démesurés. La modération des commentaires sur Youtube est à peu près inexistante et la prose des spectateurs arrive directement en pleine face des Youtubeurs.

Les revenus provenant de Youtube sont en fonction du nombre de vues des pubs collées à la vidéo. La moindre modif dans l'algorithme de recherche/classement de Youtube peut radicalement impacter positivement ou négativement la visibilité d'un créateur de contenu. Pire encore, même en étant abonné à un Youtubeur, un utilisateur peut ne pas être au courant de la sortie d'une vidéo (il faut cliquer la ptite cloche). Et enfin, la démocratisation des bloqueurs de pubs peut finir d'achever le tableau : pas de pub == pas de sous.

Youtube a l'énorme avantage de gérer les problèmes de copyright. Du coup, un Youtubeur peut envoyer n'importe quelle vidéo, il ne sera jamais emmerdé (au pire une suppression de son compte et voilà, pas de soucis d'ordre judiciaire). Jamais un utilisateur ne recevra de plainte pour mise à disposition d'autrui du contenu copyrighté. Youtube a l'énorme désavantage de gérer les problèmes de copyright. Du coup, un Youtubeur peut envoyer n'importe quelle vidéo, il se sera jamais assuré que sa vidéo soit disponible (la suppression ou la démonétisation est monnaie courante). Constamment, des ayants-droits (rien que le mot fait peur) peuvent à tout moment se plaindre d'une violation de leur copyright et Youtube obtempérera immédiatement sans s'assurer de la légitimité de la plainte.

Des pistes de solution ? 🔗

Bon bha je vais enfoncer une porte ouverte : la majeure partie des soucis provient du pognon.

Thanks Cpt. Obvious !

YANA 🔗

Réellement, les risques de démonétisation, la nécessité de jouer le jeu de l'algorithme (produire très régulièrement), le blocage de la pub a un impact direct sur les Youtubeurs. Ils en viennent à se surmener : Le Joueur du Grenier est l'un de ces exemples. Ils adorent créer leurs vidéos habituelles de critiques de jeu entremêlé de fiction. Mais ces vidéos leur nécessitent beaucoup de temps et il leur est quasi impossible d'en produire plus d'une par mois ce qui relève déjà de l'exploit. Mais une vidéo par mois, même avec des millions de vues, bha ça rapporte peanut du coup ils ont monté une seconde chaîne nécessitant moins de boulot avec beaucoup plus de contenu. Enfin moins de boulot, faut le dire vite : ça veut dire 4 à 5 vidéos par semaine de dix/vingt minutes sur des formats certes moins travaillés : moins d'effets, moins de fiction, moins de décor, moins artisanal quoi. Mais au final c'est ce qui leur permet de vivre et de continuer leur format de prédilection.

Bref, pour pouvoir sortir une vidéo par mois, ils doivent en sortir vingt à côté.

Cet effort n'est clairement pas possible pour tout le monde et le fait qu'ils soient déjà au moins deux (en vrai un peu plus) est probablement ce qui les fait tenir. Donc une première piste serait de savoir s'entourer et de ne pas être seul.

Trouver du pognon ailleurs 🔗

Ouai, c'est le nerf de la guerre mais il faut parvenir à ne pas compter sur les revenus directs issus de Youtube. Il va falloir monter un crowdfunding récurrent à la Tipeee et compagnie. Mais encore une fois c'est à double tranchant : ça met grave la pression.

C'est difficile moralement pour un Youtubeur de récolter mensuellement des dons s'il n'y a pas eu de vidéo dans le mois. Et dans le cas d'une donation à chaque sortie de vidéo, il y a toujours la crainte de passer pour une personne non scrupuleuse qui publie une vidéo juste pour publier et toucher la cagnotte. Dans les deux cas de figure c'est néfaste moralement.

Il existe désormais une petite aide du CNC mais qui nécessite des démarches administratives et qui ne peut représenter que 50% maximal du coût de production d'une vidéo. C'est pas un revenu fixe et assuré et seuls les plus gros seront probablement à même de la décrocher mais c'est déjà un premier pas dans le bon sens. Je vous recommande d'ailleurs cette vidéo de RealMyop qui explique pas mal ces nouvelles aides.

Ignorer et pousser à la bienveillance via la modération 🔗

Comme souvent, il y a une majorité silencieuse qui ne se manifestera jamais dans les commentaires ou les avis binaires, mais il y aura toujours la minorité bruyante qui sera toujours là pour pourrir. « C'était mieux avant ! » « T'étais plus drôle quand tu étais gros ! » « Retourne dans ta cuisine, tu racontes n'importe quoi. » Bon je vais pas tous vous les faire, hein, vous voyez le genre.

Ignorer ce genre de commentaire est plus facile pour certains que pour d'autres. Et quand bien même on parvient à ignorer ponctuellement, il est particulièrement pesant de recevoir des commentaires complètement hors-sujet sur un vidéo qui a demandé X heures de boulot et que rien de valable ne ressorte des commentaires, surtout si c'est récurrent.

La modération des commentaires de Youtube laisse clairement à désirer. Les trolls notoires agissent inlassablement en toute impunité.

Il faut réussir à impliquer votre communauté pour qu'elle rapporte d'elle-même les commentaires indésirables.

Contrer le blocage des pubs en l'intégrant à la vidéo 🔗

Ouai j'ai horreur de la pub, mais malheureusement il ne faut pas se voiler la face, c'est la seule source de revenu des youtubeurs. Donc une des solutions possible pour eux, est d'inclure la pub directement dans leur contenu.

La chaîne Linus Tech Tips fait déjà cela, en présentant un produit en début de chaque vidéo. Malheureusement ce n'est possible que parceque c'est Linus Tech Tips… une des plus grosses chaînes Youtube, qui s'est professionnalisée il y a longtemps avec sa propre régie de pub et tout. Mais pour un gros Youtubeur ou un rassemblement, c'est peut-être envisageable mais nécessitera de devoir maintenant gérer la pub plutôt que de se reposer sur Youtube. Ils ont déjà suffisamment de casquettes à leur arc.

Youtube Premium 🔗

Si vous n'êtes pas encore au courant, Youtube propose désormais un abonnement payant donnant accès à de nouvelles vidéos en partie financées par Youtube. J'imagine que pour les vidéastes sélectionnés ils ont été rémuneré réellement avec un contrat de travail et tout. Le souci vient alors de la réaction du public pas habitué à payer pour Youtube. De nombreux commentaires insultants à l'égard des créateurs ayant acceptés cela reprochent violemment ce nouveau modèle économique. « Pourquoi payer pour la même chose qu'avant ?! » C'est pas complètement faux.

Il faut bien voir que seuls quelques élus auront le droit de participer à cette aventure. Youtube tourne à perte depuis des années et ça sera très probablement le cas encore quelques années (toujours ?) et donc le budget alloué par Google pour ce service n'est pas extensible à l'infini.

À mon avis la meilleure des pistes à long terme 🔗

Passer de Youtubeur à vidéaste. Se casser de Youtube.

J'ai très brièvement abordé le sujet avec RealMyop ce week-end et sa réponse était de la forme (pas les termes exacts) : « Non pas possible, c'est là où est le public. On préfere plier l'outil pour l'adapter à nos désirs plutôt qu'adopter un autre outil. » Je veux bien l'entendre que Youtube est incontournable en 2018 et très probablement 2019 et 2020. Problème d'œuf ou de poule.

Mais en tout cas, c'est pas de Youtube qu'il faut attendre le moindre changement, leur situation de monopole est à leur avantage et la seule chose qui pourrait amoindrir leur monopôle serait la fuite de leurs créateurs.

Certe la plateforme est techniquement parfaite et en plus gratuite mais les rares alternatives sont sur le déclin et/ou à l'agonie.

Peertube ?

Ouai, ça pourrait, mais pas maintenant en tout cas. Le projet est bien trop jeune et ne propose pas suffisamment d'outil pour les vidéastes mais justement le projet est très jeune et est libre donc malléable. Mais à terme ça pourrait le faire. Un Youtubeur pourrait commencer à uploader son contenu sur une instance pour déjà tester tout en continuant son business sur Youtube.

Techniquement Peertube peut proposer des vidéos en multiples résolutions, des sous-titres, à cela on ajoute le côté p2p pour essuyer les afflux massifs ponctuels de spectateurs. Les commentaires sont gerés sur le Fediverse et mine de rien, le Fediverse possède d'excellents outils de modération (silence d'un utilisateur voir d'une instance complète, report à l'admin d'une instance…) ce qui pourrait pousser les utilisateurs à la bienveillance. Surtout que la communauté actuelle de Mastodon est bien plus moderne dans l'intolérance des propos sexiste/*phobes qu'à peu près tous les réseaux sociaux. Peertube pour l'instant ne gère pas la pub mais justement tout est faisable pour le moment et pourrait pourquoi pas proposer des trucs innovants (soyons fous : des objets en 3D WebGL des objets présents dans la vidéos pour manipuler l'objet sur le côté de la vidéo et l'acheter ou ce genre de conneries).

Bref le financement par la pub c'est bien (erf, ça me fait mal de dire ça quand même) mais clairement pas suffisant. Il va faloir trouver autre chose. Comment salarier les vidéastes ? Le revenu de base universel et sans condition. Oui mais pour l'instant c'est de la science-fiction et un peu plus ne fera pas de mal. J'ai absolument pas de solution pour ça :-/ Les politiciens ne veulent pas de licence globale (c'est dommage le succès de Netflix prouve que ça marcherait), on aurait pu l'augmenter ou ponctionner une part de celle-ci pour rémunérer les vidéastes.

Une fois la problématique pognon réglée, le plus gros souci sera de sauter le pas. Youtube a une communauté immense. Peertube… rien. Les systèmes fédérés décentralisés comme Peertube ne sont pas compris par le grand public pour le moment contrairement aux silos centralisés auxquels ils sont habitués. Il va faloir amorcer la pompe pour contrer l'effet réseau naissant.

Perso, je ne vois en Youtube Premium qu'un moyen supplémentaire d'entretenir le monopôle. Ils se sont fait bouffer la communauté gaming par Twitch sans trop s'en rendre compte et n'ont pas réussi à faire prendre Youtube Gaming. Ils voient Netflix rafler le marché des séries et tente de produire un équivalent avec Youtube Premium en attirant des créateurs dans leur giron. L'avenir nous dira si ça prend ou non.

Youtube Premium est déjà une plateforme séparée de Youtube (vu que c'est payant…), du coup il y a déjà la perte de l'audimat. Pourquoi ne pas prendre ce même risque et aller carrément ailleurs sur une autre plateforme ?

La fin Septembre 2018

Ouai le titre est nul (en vrai je l'ai pas encore écrit mais je sais pas quoi mettre donc ça sera probablement nul quand je publierai).

Bref ne perdons pas de temps en palabres, je poste un peu moins en ce moment, mais je suis pas mal occupé de trucs offline et/ou de truc pas suffisamment intéressant pour en écrire des articles. Du coup je vais faire un seul ptit article avec un peu tout ça.

Frames 🔗

Ce week-end s'est tenu le Frames Festival à Avignon. C'est une convention sur deux jours (pour le grand public) avec des vidéastes venant présenter leurs dernières créations mais aussi pour discuter en rapport avec leur domaine respectif ou carrément de création de contenu audio-visuel.

J'y allais moyennement chaud mais au final j'ai été conquis. Les intervenants sont tous supers sympas et surtout accessibles. Ils sont à portée de bras et il y a toujours moyen de trouver un ptit créneau soit pour faire sa groupie et grapiller un autographe soit carrément de discuter quelques minutes. La team de l'orga s'est vraiment décarcassée pour rendre les attentes moins longues, les lieux sont sympatoches (erf j'ai appris que le cinoche Pandora était en galère administrative, j'espère qu'ils pourront rouvrir même si je peux pas trop y aller, le concept est franchement génial). J'ai d'ailleurs appris qu'ils sont en train de monter une asso/syndicat/société de protection pour aider les vidéastes, ça a été discuté lors des journées PRO précédents le week-end. J'ai pu rencontrer dans le désordre :

  • François Descraques qui a dédicassé son livre en avant première et a pu balancer pas mal d'anecdotes croustillantes. Et ptet même qu'il va y avoir une suite à 3ème droite et ptet même que ça se lira pas…
  • Le Fossoyeur de films qui est co-organisateur de l'initiative a tenu quelques conférences toutes centrées sur la saison 3 de Twin Peaks si j'me souviens bien.
  • Son pote Patrick Baud le fameux Axolot qui a diffusé sa prochaine escale à Paris.
  • Cyrus North avec son acolyte (désolé j'ai pas retenu le nom) qui a enregistré en live un podcast avec donc Axolot et Léo Grasset de Dirty Biology sur comment survivre à une invasion zombie.
  • Flober qui a donné une bonne liste de conseil à propos de l'écriture de scénar et la diffusion de sa dernière vidéo.
  • Alt236 que je ne connaissais pas. J'ai découvert une semaine avant le festival et me suis tout tapé et suis devenu fan : il parle de cinéma, fait de la musique, relie ça à de la peinture, bref de l'art avec toujours des thêmatiques tourné vers l'étrange, le sombre, le glauque. Il est super sympa et passionné et a tenu donc une conférence sur "l'inquiétante étrangeté". Bref allez-voir ce qu'il fait. J'ai eu son tout premier autographe !
  • Realmyop, Florence Porcel, French Food Porn et Aude GG qui ont discuté des troubles mentaux des youtubeurs. Rien de bien nouveau sous le soleil et d'ailleurs je pense que je ferai un article dédié à cela mais ça va demander un peu plus de réflexions.
  • Adrien Ménielle et Jérôme Niel nous ont présenté un court métrage qui ne sera diffusé sur Youtube que dans un an. Un hommage aux séries des années 90. Franchement bien fait et hilarant.
  • La team Nexus VI qui fait l'une des meilleures chaîne francophone à mon goût. Techniquement ça claque, ça sort de la masse et en plus c'est drôle et ça parle science-fiction et visiblement j'ai des goûts cinématographiques raccords avec le Capitaine. Mais ce qui était bien c'est que c'était une apparté avec les techos du Nexus VI qui ont abordé leur façon de bosser et tout. Ils vont faire un crowdfunding en Octobre ;-) Tiens d'ailleurs, la 3D est faite sous Blender : des gens biens !
  • Une aparté avec Bruce d'E-penser on a parlé un peu avenir de sa chaîne, d'Arel3 et on a pas réussi à avoir le moindre spoiler :-(
  • J'ai découvert Romain Houles qui a récemment monté une chaîne youtube : Derrière le masque qui parle des effets spéciaux (non numériques). On a un peu discuté et du coup je ne connaissais pas encore son travail, mais j'ai maintenant vu deux de ses vidéos et c'est pour l'instant vraiment bien avec pas mal de boulot de recherche et tout.

Bon bha va falloir y aller l'an prochain ! J'ai pas pu tout voir mais bon.

Serveur 🔗

Online a récemment décidé de monter ses prix. Mais quand ils le font ils font pas semblant. Du coup je vais résilier zapp que je louais chez eux depuis quelques années. Il était clairement surdimensionné, mais il avait pas mal de stockage ce qu'ils ne proposent plus (tout du moins pas du tout dans cette gamme de prix).

Du coup je me suis trouvé un autre VPS et je vais me débrouiller autrement pour le stockage. Je suis donc progressivement en train de migrer ce qu'hébergeait zapp.

J'ai fait le DNS ce soir à base de copié/collé des fichiers inhérents à Knot de l'ancien vers le nouveau. Ensuite direction le registrar (recoucou online), où je modifie les serveurs DNS ayant autorité sur la zone pour donner le nouveau VPS. Je modifie le SOA en accord avec ça. Et d'ailleurs je remarque qu'enfin, Online permet de signer sa zone DNSSEC (enfin permet de lui passer le DS record pour fermer le dernier maillon manquant de DNSSEC). Du coup très bientôt vous pourrez chopper la zone lord.re en DNSSEC.

Il va me rester à migrer TinyTinyRSS, les mails (que je meure d'envie de dégager, je HAIS les mails) et le ptit Sandstorm.

Pour les backup je vais me débrouiller autrement.

Routeur 🔗

Vous avez probablement constaté quelques interruptions de services il y a quelques jours. Orange a décidé de modifier la façon dont ils attribuent les adresses IP. Pour les clients utilisant une box pas de soucis elle a eu une mise à jour va bien mais pour les autres… bha faut se démerder.

En gros, le DHCP répondait plus. Certains ont donc remis la livebox et ont sniffé le trafic réseau entre l'ONT et la box. Ils se sont rendu compte que l'auth DHCP avait quelques peu changé (trois fois rien mais suffisamment pour que ça soit plus compatible). Une fois rajouté une chaîne de caractère dans l'auth DHCP, pouf tout remarche comme avant.

IPv6 🔗

J'en ai d'ailleurs profité pour enfin faire marcher l'IPv6. Et pour une fois, je me suis laissé guidé par OpenWRT. D'habitude je déteste toute leur façon de faire. Ne connaissant pas trop trop IPv6 et n'ayant pas d'expérience à ce propos, bha j'ai fait à leur sauce et tout a marché en deux deux.

Du coup me voilà enfin sur l'Internet de 1998 !

Backup 🔗

Bon pour l'instant mon backup était assez simple :

  • Les données originales sont dans Bender (un serveur/nas)
  • J'ai un premier backup en tant que disque dur interne branché sur un dock USB sur Bender
  • J'ai un second backup extérieur sur la dédibox

La dédibox va dégager, il me faut donc retrouver un endroit pour le backup.

J'ai pas loin de 600Go de données dans le backup pour la très grande majorité des photos d'appareils numérique et de téléphone. La première étape a été de recompresser les photos, il faut dire que les téléphones pondent des jpeg plutôt bien compressés mais mon appareil photo pas vraiment. En recompressant les jpeg en gardant toujours une excellente qualité (comparaison côte-à-côte) j'ai pu réduire la quantité de données de moitié et suis donc à environ 280Go. Je devrais pouvoir gagner 50 Go en compressant les vidéos ce que je ferai probablement un peu plus tard en AV1. Bref la volumétrie est plus facilement bougeable.

J'ai acheté un SSD au format mSata pour 90 balles que j'ai foutu dans le Turris Omnia où il hébergera les containers LXC dont un dédié au backup. Comme ça à la maison j'aurai les données sur du ext4 mécanique, du xfs mécanique et du btrfs ssd.

Il me manque plus qu'un backup distant ce qui va se finir probablement en NAS chez ma moman.

Sécuriser le relay Weechat avec LetsEncrypt

Weechat (le meilleur client IRC de tous les temps et de loin) possède un fonction super sympa : le relay. Il permet soit à un autre client IRC de se connecter à Weechat comme un bouncer soit à des interfaces de Weechat de se connecter.

Les interfaces Weechat 🔗

Il y en a plusieurs selon les besoins.

Il y a Weechat-Android qui est pour les moins perspicaces une interface pour les smartphones Android. L'interface utilisateur est vraiment pas mal, c'est pas moche et c'est très fonctionnel.

Également vous pourriez être intéressé par Glowing Bear qui est une interface Web qui permet donc d'avoir accès à votre client favori directement dans votre navigateur. Elle possède en plus quelques ajouts sympa comme la prévisualisation des images directement dans le chat, pareil pour les tweets, les vidéos Youtube, on s'approche d'un clone systèmes de chats à la Matrix/Slack/Mattermost (comme quoi ça peut se faire via IRC également). Cette interface est en plus assez Michu-Friendly.

Il en existe quelques autres que je ne vais pas lister.

Le relay 🔗

Donc ces interfaces ne sont pas des clients IRC complets mais juste une interface utilisateur pour Weechat. Il faut donc un Weechat qui tourne dans un coin (ou ailleurs) et le configurer pour activer le relay.

Un simple /relay add ssl.weechat 5002 fera l'affaire.

Et qui dit SSL, dit certificat et compagnie donc LetsEncrypt.

Chez Alpine 🔗

Je vous ai pas assez parlé d'Alpine Linux. C'est une super distro ultra légère et tout, je vous ferai un article à ce propos un de ces quatre.

Voyons comment faire pour avoir notre petit cert en deux minutes :

apk add nginx acme-client

On conf le ptit Nginx pour qu'il puisse s'occuper tranquilou de servir le challenge LetsEncrypt. Donc dans /etc/nginx/conf.d/votre.vhost.truc.conf

   location  ^~ /.well-known/acme-challenge {
           allow all;
           alias /var/www/acme;
   }

Un ptit /etc/init.d/nginx reload (ça vous rapelle les bons souvenirs où ça marchait bien, hein les debianneux ?).

Et maintenant on crée le script qui sera exécuté chaque semaine pour mettre à jour votre certif :

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#!/bin/sh
weerenew(){
        cat /etc/ssl/acme/private/votre.vhost.truc/privkey.pem /etc/ssl/acme/votre.vhost.truc/fullchain.pem > /home/lord/.weechat/ssl/relay.pem
        printf '%b' '*/relay sslcertkey\n' > /home/lord/.weechat/weechat_fifo
}
hosts="votre.vhost.truc"
for host in $hosts; do
        acme-client -a https://letsencrypt.org/documents/LE-SA-v1.2-November-15-2017.pdf -Nnmv $host && renew=1
done
[ "$renew" = 1 ] && rc-service nginx reload && weerenew

Et vous l'exécutez et c'est tout bon, plus besoin de s'en soucier.

L'astuce réside dans le fait de concaténer la privkey et le fullchain dans le relay.pem et ensuite d'envoyer la commande /relay sslcertkey dans la fifo de weechat. Comme ça, de l'extérieur du client IRC vous déclenchez le rafraîchissement du certificat par Weechat.

Être propriétaire de son matos

J'ai toujours voulu être proprio de mon appart. Pouvoir faire les trous comme je veux dans le mur, peindre de la couleur que je préfère, avoir son ptit coin à soit. Pouvoir faire ce que l'on veut de son bien sans devoir demander à qui que ce soit la permission.

Et comme je le disais sur Masto ce matin, cette semaine les gros de la tech nous montrent leur conception de la propriété. Dans l'ordre alphabétique.

Apple 🔗

Apple s'est permis de supprimer de la bibliothèque iTunes d'un de ses clients des films qu'il avait acheté en version dématérialisée.

Apple ayant perdu les droits de diffusion en question, au lieu d'enlever la possibilité à de nouveaux clients de l'acheter ils l'ont retiré des précédents clients. Quelle idée d'acheter du dématérialisé ?! Et ils s'en sont pas vantés ni n'ont prévenu les clients impactés.

L'article de presse vous donnera plus de détails.

Google 🔗

Ensuite, continuons ce coup-ci avec une démonstration de bonnes intentions. Un ouragan terrible est annoncé sur les USA et du coup Google a eu la brillante idée d'activer à distance sur des millions de téléphones Android le mode économie d'énergie.

C'est gentil de se soucier à ce point de ses clients et de prendre de telles initiatives. Il n'y a pas vraiment de conséquences trop négatives à cette activation. Ça a été repéré sur un thread reddit.

Microsoft 🔗

Comme tout le monde vous avez acheté volontairement votre nouveau Windows 10 flambant neuf. Comme tout le monde la première chose que vous faites, vous allez sur le web pour télécharger des photos de chats et quelques petits programmes pour votre OS. Une nouvelle fonctionnalité arrivée dans une béta de Win10 veillera désormais au grain et vous demandera confirmation si par mégarde vous tentez d'installer Chrome ou Firefox ! Pfiouuuu, vous avez failli par mégarde installer un navigateur web concurrent ! Heureusement que Microsoft est là pour vous éviter cette connerie !

C'est GHacks qui en parle dans son cet article.

Tesla 🔗

Allez on s'éloigne un peu de l'informatique (mais pas trop non plus) pour aller voir Tesla ! Eux aussi, à l'approche de l'ouragan Florence ont eu la magnanimité d'augmenter gracieusement la capacité batterie de certaines de leurs voitures (celles qui sont pourvues d'une batterie plus grande que ce que le client a accepté de payer). Du coup pour fuir ça peut donner un ptit supplément d'autonomie non négligeable. Et tout ça, à distance sans avoir rien à faire.

C'est Ars Technica qui relate ça.

Est-ce qu'acheter chez ces fabricants vous rend maître de leur produit ? 🔗

On pourrait clairement se poser la question !

À distance, sans rien demander, le comportement de votre appareil est altéré en bien ou en mal. Est-ce que vous êtes vraiment proprio de votre achat ?

Ces différents exemples prouvent bien que du jour au lendemain on pourrait vous couper l'utilisation de vos appareils.

PARANO-MODE : le jour où une guerre se déclenche contre les USA, ne pourraient-ils pas tout couper du jour au lendemain ? L'Europe en est un chouilla consciente vu qu'ils ont dépensé des milliards pour monter Galileo, un système concurrent au GPS, mais pour tout le reste de l'informatique, qu'en est-il de la souveraineté ?

Notre armée n'est-elle pas remplie de Microsoft à ras-bord ? Tout comme notre Éducation Nationale. On sait bien se foutre de la gueule de la Chine, la Russie et la Corée du Nord avec leurs OS soi-disant de brics et de brocs mais au moins ils ont un début de plan…

L'article 11 et 13

Le web est en émoi : l'Europe prend la direction d'une loi qui va amocher l'Internet.

Really ? 🔗

Ouai j'ai comme un doute… Franchement cette loi elle va changer quoi ?

Article 11 🔗

L'article 11 déjà, doit aider la rémunération de la presse en poussant les gros à devoir rémunérer les liens vers du contenu issu de la presse.

Hahahahahah. Ils y croient ne serait-ce qu'une seconde ? Franchement Facebook déteste quand on pousse ses utilisateurs à aller voir en dehors de Facebook. Pour Facebook, quelqu'un qui fout un lien vers l'extérieur, c'est une publicité à l'encontre de leur business. Vous pensez vraiment que Facebook va vouloir payer pour un truc qui leur déplait ?

La presse elle par contre rêve d'atteindre l'audience de Facebook. Mais pire encore, est-ce que "la presse" (ouai c'est un peu nébuleux) est au courant des agissements actuels de Google ?

Google fait la pluie et le beau temps sur les sites ouaib. Rien de nouveau. Et en ce moment, Google pousse les producteurs de contenu à créer non plus des pages web, mais de l'AMP pour Accelerated Mobile Pages. En gros c'est du web classique, mais on vire tout le superflu comme ça c'est plus rapide. Mais ça ne s'arrête pas là. Le contenu au format AMP est alors hébergé chez Google. Le but ? Que ce soit plus rapide pour les utilisateurs.

Forcément, les producteurs de contenu AMP sont favorisés dans les résultats Google. Et vous savez est le premier producteur de contenu AMP ? La presse.

Bon du coup, la presse mange dans la main de Google, puis tente de lui cracher dessus. Sauf que là, ton contenu sera hébergé chez Google (sinon tu seras doublé par la concurrence) donc tu pourras pas te faire rémunérer et si la mayonnaise prend, tu paieras pour que Google accepte d'héberger ton AMP pour pas disparaitre.

Vous vous êtes déjà fait bananer en 2011 quand suite à un procès Google vous a déréferencé… ils ne vous ont pas pleuré eux. Pfffff

Article 13 🔗

Bon là c'est pas mieux.

En gros l'article 13 vise les grosses boîtes (pas les TPE/PME/non-lucratifs) qui seront forcées de mettre des filtres à l'envoi de données afin de vérifier que les données en questions ne sont pas copyrightées.

Cette loi vise clairement les GAFAM. Mais… heuuu… vous savez que Youtube (le G de gafam) a déjà mis un tel système depuis des années ? Concernant Facebook j'en sais rien, je les connais pas suffisamment mais même s'ils n'en ont pas, ils ont les reins suffisamment solides pour soit se payer un système comme ça, soit dédier suffisamment de main d'œuvre pour en créer un toussa toussa.

Bref ceux que vous visez s'en foutent. Ça ne serait pas le cas, ils auraient placardé de partout des appels citoyens…

Ça ne va rien changer pour eux directement. Par contre un potentiel concurrent va devoir en chier encore plus pour commencer à exister. Il devra soit se le créer à la mano ce qui est colossal pour un nouvel entrant soit aller voir les solutions toutes faites… toutes faites par Google et/ou Facebook.

Haha. Vous leur enlevez de potentiels concurrents et en plus vous leur ouvrez un marché. slow clap

Bon et en vrai est-ce que les GAFAM vont payer ? 🔗

Bha non, la presse va disparaître des grosses plateformes si elle demande paiement.

Les créateurs de contenu vont continuer à alimenter Youtube pour assurer sa publicité.


Ouai je suis mollement énervé : C'est la victoire des loosers. Franchement, pourquoi tenter de faire vivre un truc qui se tire une balle dans le pied ?

Une bonne licence globale, un revenu universel, une dépénalisation du cannabis, des transports en communs gratuits et une unification de l'Europe et la vie serait bien plus simple. Arrêtons de se faire chier sur ça.

Décortiquer une URL

Un débat sur le web est en train d'éclater.

Chrome pour fêter ses dix ans a décidé de ne plus afficher une partie des URL. Ils suppriment le fameux www dans la barre d'adresse.

C'est pour cela que ça s'insurge et compagnie, comme quoi c'est pas bien (effectivement c'est pas bien) et que c'est la faute des utilisateurs lambda qui ne savent pas lire une URL.

Voici donc un mini-cours pour savoir décortiquer une URL like a boss !

Déjà, c'est quoi une URL ? 🔗

Bon déjà URL ça veut Uniform Resource Locator donc en gros c'est un moyen uniforme de trouver une ressource. Une adresse qui pointe vers un seul truc, quoi.

C'est typiquement l'adresse d'un document trouvable sur le web (mais en vrai pas uniquement le web, mais passons). C'est ce que vous êtes censé écrire dans la barre d'adresse de votre navigateur web.

Quelques exemples :

  • https://lord.re/
  • http://maps.google.fr/
  • https://octodon.social/@lord/100678423930565248
  • https://gitweb.gentoo.org/repo/gentoo.git/diff/games-fps/quake3-cpma/quake3-cpma-1.48.ebuild?id=c5c0ebe77f1380487e6d61226e74ef054f285ce3

Mais alors, c'est quoi un nom de domaine ? 🔗

Bonne question ! Le nom de domaine est un identifiant désignant un ensemble de machines. Une entité va se prendre un nom de domaine pour donner un nom à plusieurs ordinateurs. Dans mon cas, mon nom de domaine est lord.re et dedans j'ai bender.lord.re qui est l'ordi du salon, zapp.lord.re qui est un serveur que je loue …

D'ailleurs, une même machine peut-être dans plusieurs domaines. Être dans un domaine n'est qu'une vue de l'esprit, chacun pourrait s'amuser à intégrer un ordinateur distant dans son domaine : je pourrai me faire google.lord.re et faisant pointer ça vers un des ordinateurs de Google (ou ailleurs, c'est la base du phishing).

Les domaines sont hiérarchiques, ça s'écrit du moins important vers le plus important : bender est inclue dans .lord qui est lui-même inclue dans .re (calmez-vous les puristes, je sais pour le point final).

Allez, on décortique ! 🔗

Exemple 1 : 🔗

On prend donc la meilleure des URL : https://lord.re/

https://lord.re/

Et voilà un "beau" décorticage !

  • le protocole parlé, généralement HTTP ou HTTPS, mais ça peut en être d'autres
  • le nom de l'ordinateur.
  • le fichier demandé (oui oui ça pointe vers un fichier particulier, ici la racine).

Bon, cet exemple est simpliste. Il y a peu d'intéret de distinguer le premier niveau du nom de domaine, vu que le nom complet de la machine est la partie rouge et bleue. Prenons en un plus complexe.

Exemple 2 : 🔗

https://gitweb.gentoo.org/repo/gentoo.git/diff/games-fps/quake3-cpma/quake3-cpma-1.48.ebuild?id=c5c0ebe77f1380487e6d61226e74ef054f285ce3

C'est similaire :

  • On est encore en HTTPS
  • Ici on parle à la machine gitweb.gentoo.org, c'est le nom de l'ordinateur qui va afficher la page web.
  • Le fichier demandé tout ce long machin. En vrai ce sont des dossiers : il y a repo dedans gentoo.git dedans diff…

Et la polémique ? 🔗

Au balbutiement du web (vers 1990), l'Internet existait déjà. Les noms de domaines existaient déjà et du coup des machines avaient déjà des noms simples à la example.org. Ils ont à l'époque rajouté un site ouaib pour example.org, pour cela ils ont installé un nouvel ordinateur sur lequel ils ont créé le site. Cette nouvelle machine a souvent été nommé www.example.org .

www.example.org et example.org sont deux machines différentes. Du coup il était courant que le web ne fonctionnait que sur www.example.org et non sur example.org. À l'époque, c'était donc nécessaire de distinguer les machines.

Le web se répandant et gagnant en popularité, il est devenu l'usage premier d'un nom de domaine. Mais par habitude, la coutume de nommer le serveur web en www.truc.machin est resté. Et maintenant, la tendance est de rediriger le trafic web de www.truc.machin vers truc.machin qui sont maintenant une seule et même machine. Mais ce n'est pas forcément vrai à 100% !

Il arrive régulièrement que www.machin.truc et machin.truc soient deux ordinateurs différents affichant des pages web complètement différentes. Une preuve ? https://pool.ntp.org et https://www.pool.ntp.org vous mèneront sur deux machines différentes avec deux sites ouaib radicalement différents.

En cherchant bien on doit pouvoir en trouver des dizaines.

Vous comprenez donc que la nouvelle idée de Google de supprimer l'affichage du www dans une URL est une hérésie. C'est comme si vous donniez votre adresse postale en omettant le numéro de rue.

20ème article d'avancement du Librem 5, le vrai

Ouai je me suis merdé la fois d'avant, c'était pas le 20ème… mais je vous jure, ce coup-ci c'est le cas !

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logicielles opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Conférences 🔗

Une partie de l'équipe Purism s'est retrouvée à l'Akademy 2018 à Vienne. Cette conférence a simplifié le contact avec les devs KDE et c'était sympa de se rencontrer en personne !

We would like to express our gratitude to @Puri_sm, not only for sponsoring #Akademy2018, but also for working with our developers so we can have a Plasma Mobile-based smartphone soon.

— Akademy (@akademy) August 20, 2018

Certains membres sont également allés au FrOSCon. Prochainement, Todd tiendra une conférence au AllThingsOpen et aussi au Capitole du Libre où François et Adrien tiendront un stand (n'hésitez donc pas à aller leur dire bonjour si vous y êtes).

We're excited to have Todd Weaver, Founder & CEO of @puri_sm, presenting at #AllThingsOpen! https://t.co/FXc3M9ENwi pic.twitter.com/piFRSZ5WOL

— All Things Open (@AllThingsOpen) August 29, 2018

Design 🔗

De nombreuses améliorations ont été apportées au prototype du shell. Ils seront bientôt finalisés ! De nouvelles icônes pointeront bientôt leur nez et nous les utiliserons dans nos builds de devs et dans les applications livrées avec le téléphone. Les nouvelles icônes de GNOME sont prévues pour la 3.32 courant 2019.

Côté logiciel 🔗

Images 🔗

Les images qcow2 sont archivées ainsi que les images brutes. Cela rend les images de machines virtuelles x86_64 plus accessible pour les plus impatients ou pour ceux n'ayant pas commandé le devkit. Vous pouvez retrouver les builds les plus récents ici. Ci-dessous vous pouvez voir une démo de la rotation sur l'image qcow2. Égalemement, quelques paquets ont été ajoutés aux images pour permettre le redimensionnement de la partition racine pour occuper tout l'espace partitionné.

Nous transformons le paquet Debian de Plasma Mobile en un dépot Git convenable pour notre système de build et nous le buildons. Ces paquets seront éventuellement inclus dans l'image Plasma Mobile du Librem 5. Nous collaborons actuellement avec les devs Plasma pour résoudre les problèmes de build restants.

Phosh 🔗

De nombreuses corrections et modifications ont été apportées à Phosh ces dernières semaines. Les calculs de la taille ont été corrigé (et par la même occasion la position du menu) sur les affichages redimensionnés avec des modes personnalisés. La traduction allemande a été mise à jour. Désormais, un login shell est utilisé lorsqu'on démarre gnome-session, ce qui s'assure que XDG_* est correctement initialisé, du coup les icones des applications flatpak sont correctement reconnues par phosh. Pour assurer la robustesse de phosh, plus d'alertes de compilations ont été activées et une partie de celles-ci ont été corrigées.

gnome-settings-daemon 🔗

Pour préparer le terrain concernant la configuration du modem, une discussion avec l'upstream a débuté afin de débattre sur la façon dont gnome-settings-daemon doit se comporter vis-à-vis des modems.

Wlroots 🔗

Wlroots crashait lorsque phosh se reconnectait mais c'est maintenant corrigé. Nous continuons de garder wlroots à jour avec les versions upstreams.

GTK+ 4 et libhandy 🔗

Puisque le compositor et GTK+ doivent travailler main dans la main, un bug a été corrigé pour faire en sorte que le app_id de xdg-shell corresponde à l'application-id de GApplication. C'est donc plus simple pour le compositor de faire correspondre les applications avec les fichier .desktop dans Wayland.

Parmis les nombreuses et récentes corrections dans libhandy, il a été fait en sorte que le build soit plus fiable en échouant en cas d'alerte. Il y a trois bugs dans GTK+ qui affectent la possibilité de créer des interfaces utilisateurs adaptive : un souci de coin non-rond, un problème d'affichage hors de l'écran et un bug qui rend parfois le séparateur transparent. Un correctif a été proposé pour le bug du séparateur. Upstream, ils continuent de travailler sur le séparateur pour ajouter un mode sélection alternatif et simplifier l'inclusion d'un séparateur ce qui est nécessaire pour avoir des panneaux proprement définis dans HdyLeaflet. En plus de ça, le runtime pour libhandy flatpak (org.gnome.Platform) a été mis à jour depuis 3.26 vers master afin d'être sur la toute dernière version.

Clavier 🔗

Concernant l'OSK, l'ensemble de patch text-input-v3 a été ajouté à wayland-protocols et gtk-3.24. Le support préliminaire de text-input-v3 a également été ajouté dans wlroots. En plus, un patch pour le protocole virtual-keyboard a été mis-à-jour et est en cours d'évaluation. Une RFC pour le protocole input-method-v2 a été posté. Préparrez-vous donc à taper sur votre clavier virtuel !

Appels et messagerie 🔗

Puisque la décision d'implémenter un backend ModemManager à l'application Calls a été prise, quelques modifications dans cette appli sont nécessaires. Pour donner plus de droits à ModemManager, des fichiers policy kit ont été créés. Pour améliorer l'interface de Calls, une partie du code de l'affichage de Calls a été nettoyé et l'interface s'approche plus du design final.

De nouvelles fonctionnalités devraient bientôt voir le jour dans l'application Messaging. Un nouveau plugin libpurple pour les SMS est en cours de dev et des tests avec la fenêtre debug de Pidgin pour vérifier que l'interface avec ModemManager fonctionne. Des progrès ont lieu concernant l'interfaçage entre les objets Chatty GTK+ et les structures et signaux de libpurple UiOps. Un article concernant Chatty − complet avec une démonstration vidéo − a été publié donc lisez-le si vous ne l'avez pas déjà fait !

Kernel 🔗

D'importants efforts ont été faits pour faire tourner le kernel 4.18 sur le devkit SoM. Afin de simplifier le débuggage des freezes du kernel, nous avons contribué à openocd pour ajouter la configuration de la carte pour le devkit et alerter quand le CPU n'est pas stoppé par l'appel phys2virt. Les gens d'OpenOCD nous ont grandement aidés pour cela !

Les efforts continuent dans le kernel concernant les autres morceaux. Nous continuons le travail sur le driver de l'alimentation électrique et du chargeur de batterie avec les devs upstreams du kernel, ce qui mènera à son inclusion prochaine. L'USB2 a été testé et fonctionne. Il y avait quelques soucis d'horloge résolu depuis et le SDMA et le RTC fonctionnent correctement maintenant.

Côté matériel 🔗

L'équipe hardware de Purism a envoyé à fabriquer les fichiers pour la fabrication des PCB et l'assemblage des prototypes. Les fichiers sont en cours d'évaluation.

Coté communauté 🔗

Un patron de rapport de bug a été ajouté aux projets phosh, libhandy, calls, chatty, docs et virtboards afin de guider les utilisateurs pour qu'ils fournissent les informations nécessaires. Pour plus d'information à ce propos, lisez notre page de doc sur les rapports de bugs.

Un grand merci à toutes les équipes externes qui nous ont aidé en évaluant et incluant les modifications dans les projets upstreams. Le temps et les contributions de chacun sont grandement appréciés.

C'est tout pour le moment. Restez connectés pour plus de nouveautés à venir !


Original par Heather Ellsworth.

Ha bha enfin ça parle un peu plus de Plasma Mobile !

Bon sinon pas grand-chose à dire. Encore une fois désolé, je pensais que le précédent article était l'avancement 20 mais non c'était un hors-série…

N'utilisez pas de lecteur d'empreintes digitales !

Une mode assez récente dans le monde des smartphones est d'avoir un lecteur d'empreintes digitales pour remplacer les mots de passe . Et si un bête malware (sous forme d'appli gratos) mimant l'allure de l'écran de verrouillage s'amusait à capturer les empreintes digitales de tout le monde et allait stocker ça quelque part pour revendre ou autre ? Probablement du pognon à se faire !

Bon j'ose espérer qu'en vrai le capteur d'empreinte ne stocke pas l'empreinte elle-même mais produit un hash de celle-ci.

D'ailleurs utiliser les empreintes digitales pour ça me pose quelques soucis :

  • Inconsciemment on laisse nos empreintes digitales un peu partout.
  • On ne peut pas changer ses empreintes digitales.
  • On ne peut pas prêter ses empreintes digitales (il y a quand même quelques cas légitimes de partage de mot de passe (avec son conjoint en cas de mort de l'un ou l'autre)).
  • On peut très facilement récupérer l'empreinte de quelqu'un.
  • On peut très facilement forcer quelqu'un à donner son empreinte.
  • On ne peut pas nier qu'une empreinte n'est pas la sienne si c'est le cas.

Bref, voilà pourquoi je n'utiliserai probablement jamais mes empreintes pour ça.

20ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logicielles opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Comme vous vous en êtes aperçu lors du «dernier appel» concernant les devs kits, de nouvelles spécifications ont été publiées. Je veux expliquer ce qui nous a poussé à ces spécifications et pourquoi nous avons fait ces choix et quel est le calendrier actuel pour les devkits et les Librem 5.

Nous voulons fabriquer un appareil mobile de communication sûr qui propose une expérience proche des smartphones concurrents actuels, tout en étant aussi libre et transparent que nous puissions au vu de la situation actuelle. Nous prenons le concept de «libre» et «liberté» sérieusement afin de coller au label «Respects Your Freedom» (RYF) de la Free Software Foundation (FSF). Obtenir cette certification est important et un objectif capital pour nous. Les critères de la RYF interdissent un grand nombre de matériel ce qui rend la tâche de créer un smartphone certifiable par la RYF très compliqué. Il aurait été à peu près trivial de fabriquer un smartphone avec des drivers GPU non libres et un CPU intégrant le GPU et la radio en quelques mois, mais créer un smartphone classique n'est pas notre objectif. Nous avons des ambitions bien supérieures.

Nous avons choisi de fabriquer un appareil libre. Un appareil respectant la vie privée et la sécurité de ses utilisateurs. Nous l'avons choisi car c'est un défi pour notre entreprise et pour fournir un produit se souciant réellement de la liberté logicielle et matérielle. C'est un point où nous ne ferons aucun compromis, car nous savons pertinemment que c'est atteignable.

Parlons donc de l'état actuel du projet.

La route depuis l'i.MX6 vers l'i.MX 8M 🔗

Vous vous rappelez probablement d'un article précédent où nous expliquions le raisonnement du changement de plateforme de l'i.MX6 à l'I.MX8M. Aujourd'hui, nous vous donnerons plus de détails et les avancées sur la transition en cours.

Le matériel d'un téléphone comprend un SoC (System on a Chip - un système sur une puce) et des périphériques comme les modems pour se connecter au réseau téléphonique. Début 2017, lorsque nous avons commencé nos recherches pour trouver le bon SoC, nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que la famille NXP i.MX − avec les drivers libres Etnaviv pour le GPU Vivante embarqué − serait le meilleur choix. Le fait que le i.MX6 ne nécessite pas de firmware propriétaire pour une utilisation normale de smartphone combiné avec le driver libre «etnaviv» disponible étaient très attirant pour nous. Le fait que le SoC soit sur le marché depuis un certain temps signifie également que les drivers étaient stables et solides.

À la fin de l'été 2017, nous étions alors au courant d'une nouvelle génération de SoC "i.MX 8" dont les rumeurs prédisaient la sortie prochaine. À ce moment, nous avions déjà lancé notre campagne de crowdfunding et nous devions donc continuer sur les plans initiaux. La possibilité d'avoir un SoC bien plus récent suffisait pour que l'on contacte NXP et certains distributeurs pour avoir plus d'informations. Alors que nous continuions le travail pour les autres composants et sur l'aspect logiciel, nous avons continué de nous tenir au courant concernant les opportunités sur ce nouveau SoC pendant six mois. Nous avons pu alors obtenir un début de documentation mais pas de date de disponibilité.

Début 2018, nous avons appris que la famille d'i.MX 8 serait annoncé à l'«Embedded World» à Nürnberg en Allemagne. Du coup, après un petit hackfest en Allemagne, le président de Purism Todd Weaver et moi nous sommes rendus à Nùrnberg et avons rencontré NXP et les partenaires i.MX8. Nous avons eu le droit à une démonstration de matériel i.MX8 avec les firmwares associés pour le voir tourné. Même les derniers Etnaviv fonctionnaient déjà correctement. Nous étions excités à l'idée d'utiliser du matériel bien plus récent.

Nous étions confiants sur la capacité de l'i.MX8 pour faire tourner le Librem 5 et pour être disponible en quantité suffisante pour notre date de livraison de janvier 2019. La décision de se tourner vers un SoC de nouvelle génération apporte les avantages d'un CPU moderne de 64bits, plus de GPU sur la puce, moins de conso électrique et d'autres améliorations tout en étant toujours compatible avec la certification «RYF» de la FSF. Nous pensons que le compromis de changer de matériel vaut le coup. Le SoC n'est bien entendu pas la seule préoccupation pour le Librem 5.

L'épreuve de fabriquer un smartphone Non-Android 🔗

Fabriquer un téléphone non android faisant tourner un système d'exploitation approuvé par la FSF supportant toutes les fonctionnalités attendues (réseau cellulaire, Wifi, Bluetooth, écran tactile) requière de la recherche étant donné qu'aucun smartphone n'a obtenu la certification RYF et les découvertes impliquent de trouver des solutions à de nouveaux problèmes.

L'industrie propose tout le matériel pour créer facilement un smartphone, puisque les fournisseurs de SoC incluent un modem (cellulaire et wifi) intégré. Une simple recette : prenez un SoC, Placez-le sur un PCB, Ajoutez de la RAM et une puce de mémoire flash par-dessus (ce sandwich s'appelle un PoP : Package on Package), Ajoutez des antennes et de l'énergie. La difficulté réside dans les firmwares et les logiciels pour faire tourner le tout. Les firmwares requis sont fournis par les fabricants de puces, tout comme les drivers pour le GPU et autres. Ces logiciels sont par contre propriétaires sans code source et peu voir pas d'alternatives.

Modem cellulaire (baseband) 🔗

Le modem cellulaire est de loin l'élément le plus complexe d'un téléphone mobile. C'est le composant qui doit implémenter toute la famille de protocole de téléphonie (2G, 3G, 4G et bientôt 5G). Il le fait en faisant tourner son propre système d'exploitation comme une boîte noire. Il est couvert pas des milliers de brevets détenus par des centaines d'entités différentes. Maintenant imaginez cela : Le modem est situé sur le bus de la RAM du SoC ! Du logiciel non-libre qui a non seulement accès aux données entrant et sortant du SoC, mais avec également la possibilité de les altérer. Parce que l'OS de ce modem est une boîte noire proprio, on n'a aucune idée de ce que ce composant fait et quelles sont ses vulnérabilités.

Revenons au design du Librem 5, nous estimons que ce n'est assurément pas une bonne solution. Le modem doit être isolé du SoC pour qu'il ne puisse pas accéder à la RAM. La situation s'est compliquée, lorsque lors de nos recherches pour un modem, nous avons réalisé qu'il y a très peu de fabricant et que la quasi-totalité d'entre eux intègrent leur modem dans un SoC. Qui plus est, vous devez acquérir une licence pour faire tourner ces firmwares proprio dans un SoC.

Cela nous a donc laissé qu'un choix : utiliser un «module» de modem tout prêt et notre propre arrangement pour isoler le modem du SoC. Il existe différents modems disponibles avec différents formats et différentes spécifications de vitesse, de fréquence radio, etc. En s'orientant vers un module, nous pouvons nous fournir auprès d'un fournisseur répondant à nos critères stricts et aussi permettre une isolation entre le modem et la RAM ainsi que le CPU.

Pour isoler le modem, nous le placerons donc sur un (remarquablement rapide) bus USB et donc le téléphone interagira à travers l'USB au lieu de la RAM. Cela séparera le modem sur son propre bus sans qu'il voit d'autre données.

Modem Wifi/Bluetooth 🔗

Pour le Wifi et le Bluetooth nous collaborons étroitement avec Redpine Signal. Ils nous fourniront une solution WIFI/Bluetooth à faible conso utilisant l'interface SDIO. Nous nous sommes tournés vers eux car leurs puces ne nécessitent pas de téléchargement de firmware lors du fonctionnement contrairement à d'autres fournisseurs. Devoir télécharger un firmware violerrai les recommandations RYF de la FSF. Au final, nous pensons avoir une excellente solution Wifi et Bluetooth qui s'intègrera bien et consommera peu. Ceci souligne l'attachement que porte Purism en tant qu'entreprise à but social de pousser nos convictions du Libre et de la liberté de nos utilisateurs dans notre chaîne d'approvisionnement.

EE, ID et MD (Electronics Engineering, Industrial Design et Mechanical Design) 🔗

Pour trouver les bons partenaires pour fabriquer nos composants matériels, Todd et moi nous sommes rendu à Shenzhen en Chine il y a quelques temps. C'est l'endroit où sont fabriqués les deux tiers des smartphones ; plus d'un milliard d'appareil y sont fabriqués chaque année. C'est ici que s'est développé une chaîne logistique optimisée ces dernières décennies et où se retrouve l'expertise électronique de nos jours. Nous avons choisi cette zone car c'est ici que nous trouverions les compétences pour fabriquer les composants matériels que nous avons choisis.

Sélectionner des partenaires pour la fabrication de nos designs fait maison était un exercice excitant de part les possibilités qui vont se concrétiser. Depuis le début Avril de cette année, nous avons évalué des entreprises de fabrications et des usines intéressées pour travailler avec nous. En accord avec notre planning originel nous avons commencé avec une maison de design électronique et peu de temps après nous avons trouvé notre design mécanique et notre fabrique matérielle.

État des devkits 🔗

Si tout se passe comme prévu, nous enverrons les devkits en octobre. Nous avons conscience de l'impatience des centaines de développeurs et sommes tout aussi pressé de vous permettre de travailler sur la plateforme PureOS du Librem 5. Nous avons pas mal mis la pression sur notre chaîne d'approvisionnement pour que tout aille aussi vite que possible. Ils seront équipés des SoC i.MX 8M. L'état actuel des choses est que nous avons terminé le design et nous travaillons vers les tests d'allumage. Nous sommes fiers de vous annoncer que les devkits seront assemblés et fabriqués aux USA, plus précisément à San Diego en Californie alors que la production finale des téléphones aura lieu elle en Chine.

Avec ce nouveau SoC, les devkits auront un matériel plus récent, rapide, un GPU plus puissant (quatre cœurs au lieu de deux), 64bits ainsi qu'une consommation en baisse et moins de chauffe. Cela améliorera l'attractivité du téléphone pour ceux comparant avec la concurrence durant leur shopping.

La documentation pour développeur des devkits est presque prête et nous pensons que ceux recevant leur kit pourront commencer à écrire des applications relativement vite.

Ces trois/quatre derniers mois ont connus une grande activité ici chez Purism avec beaucoup de débroussaillage, de négociation, de répartitions des tâches − une valse avec les différents partenaires pour travailler de concert dans un effort commun de concevoir le bon produit. Mais comme vous, nous sommes impatients du résultat : un téléphone fonctionnant au Libre que nous espérons voir disrupter le marché d'aujourd'hui avec des concepts innovants tout en ayant toutes les fonctionnalités d'un téléphone d'aujourd'hui.

photographie d'une table jonché de sachets de composants électroniques

Des éléments du devkits dans nos bureaux allemands. Le design des PCB que nous construisons comprennent plus de 700 composants

État de la feuille de route du Librem 5 🔗

Abordons le planning de sortie du Librem 5. Avec les dernières informations dont nous disposons, nous envisageons un retard de production jusqu'à Avril 2019. La faute revient à un bug dans le silicium du SoC causant une surconsommation sur la batterie. Si nous sortions le téléphone en l'état, la batterie serait à cours en près d'une heure… Ce n'est pas la première impression que nous voulons donner !

L'errata de NXP (le fabricant du silicium) pour la révision en cours de vente peut se trouver ici. Plus spécifiquement, ce document où les deux problèmes affectant la gestion de l'énergie et la consommation d'énergie sont identifiés en tant que «e11174» et «e11171».

Nous collaborons étroitement avec NXP pour régler le souci. Pourquoi avril ? Nous souhaitons être réalistes dans nos projections en se basant sur quelques facteurs :

  1. Si le problème se résout d'ici décembre, ça tombe pendant les vacances de fin d'année en Europe et Amériques.
  2. Février est le nouvel an chinois et effectivement le pays tout entier est à l'arrêt pour ce mois. Ce qui veut dire que nous pouvons relancer la production en mars pour que les premières pièces sortent en avril.
  3. En interne, nous avons de nombreux plans à accorder en fonction de la sortie afin de synchroniser les relations presse, la communauté (en ligne mais également à différents évènements), nos investisseurs et autres.
  4. Nous voulons vous donner une date qui soit réaliste afin de ne pas vous frustrer. Nous voulons vous épater et pour cela nous avons besoin d'une longue période de QA (Assurance qualité). C'est pour cela que nous espérons commencer la production en avril (si nous pouvons le faire plus tôt, tant mieux, mais nous préférons ne pas faire de promesse intenable).

Vous vous demandez probablement pourquoi les plans pour les devkits ne sont pas plus impactés que ça comparé aux Librem 5. Les devkits sont faits pour être branchés et ne sont donc pas impacté négativement par les bugs dans le silicium. Ils seront donc livrés avec les puces contenant ces bugs, mais cela n'affectera pas les développeurs (puisque ce n'est pas comme si vous vouliez vous balader avec le devkit avec une longue autonomie).

Pour vous ouvrir l'appétit, admirez quelques schémas des devkits (ne les utilisez pas comme référence !) ainsi que quelques rendus 3D pour le plaisir des yeux.

un schéma de devkit assez joli où l'on voit quelques composants majeurs

Un des premiers schémas du devkit

un rendu 3D du devkit avant et arrière plutôt réaliste

Rendu 3D du devkit Librem 5 avant et arrière

Au-delà des devkits, un détail qui devrait tous vous plaire est l'utilisation d'une batterie remplaçable par l'utilisateur : contrairement à la majorité des smartphones sur le marché aujourd'hui, les nôtres n'auront pas leur batterie soudée sur la carte mère et la coque ne sera pas collée.

Les schémas du design du téléphone sont à peu près terminés et nous sommes actuellement concentrés sur l'assemblage de l'appareil. Certaines pièces font encore défaut comme le modem, mais au-delà de ça, il n'y a aucun soucis pour l'assemblage.

Nous nous sommes également affairés pour qu'il y ait aussi peu de branding que possible sur le téléphone.

L'épopée continue 🔗

Une incroyable montagne de travail a été nécessaire dans la création du Librem 5 et nous apprenons encore de nouvelles choses et faisons encore face à certains challenges. L'une des plus grandes difficulté a été l'établissement d'une chaîne de fournisseurs et collaborer avec un grand nombres de partenaires à travers le monde, trouver les bons contacts pour obtenir ce que l'on veut. On ne doit pas sous-estimer la difficulté qu'a été de créer cette chaîne d'approvisionnement. L'autre défi est de trouver du matériel compatible avec notre idéologie et la compatibilité avec le RYF de la FSF lorsque toute la chaîne d'approvisionnement est optimisée pour la réduction des coûts. Trouver des fournisseurs permettant d'éviter tout blob dans le système d'exploitation s'est révélé, incroyablement, long et fastidieux.

Nous continuerons d'avancer en comprenant mieux comment fonctionne cette partie de l'industrie. Le succès de notre téléphone est critique car il nous apportera une légitimité et nous donnera les moyens pour orienter les fabricants de matériel vers notre façon de penser en leur montrant que nous avons le potentiel d'être leader sur un marché de produits éthiques qui respectent leurs utilisateurs.

Pour ceux qui ont investi en nous et continuent d'être patient avec nous : vous avez toute notre gratitude. Pour ceux qui ont adopté l'approche wait-and-see (j'attends de voir pour juger), nous espérons que vous rejoindrez la famille Purism soit avec notre téléphone soit avec nos autres offres. Merci


Original par Nicole Faerber.

Et bha voilà ! Ils annoncent enfin qu'ils auront du retard. Bon j'imagine que ça n'étonne personne mais bon, perso ça ne me gène pas du tout. Déjà parce que c'est que quatre mois et aussi parceque ça leur permettra de peaufiner un peu plus l'OS.

En plus c'est un peu en grande partie la faute du fabricant du SoC qui a un bug matériel. Ça arrive assez fréquemment, surtout sur des designs complètement nouveaux. Bref rien de bien grave pour le moment, espérons qu'il n'y ait pas d'autres déconvenues matérielles.

Pfiouuu qu'il était long cet article. On sent qu'ils arrivent vers la fin du projet et que ça approche de la concrétisation.

Gare à vous, ils ont l'intention de vous disrupter votre marché du smartphone !

Quelques sites/outils pour améliorer votre site

Il existe de plus en plus de sites promouvant de bonnes pratiques pour le web. Ça peut être à propos de l'accessibilité, ou bien de la sécurité ou des performances.

Ils vont donc analyser votre site (ou au moins une page) et vous attribueront une note, et proposeront des conseils pour améliorer votre jouet. J'adore ce concept. Un peu de gameification (attribution du score) pour un cercle vertueux. En plus c'est généralement assez rapide et pertinent.

Donc voilà une ptite liste de différents sites du genre :

Multiples 🔗

  • WebHint : un peu de tout avec une très jolie interface et des conseils qu'on retrouve pas ailleurs. Plus poussé que les autres du genre.
  • Dareboost : Très joli et assez moderne (il gère http2 par exemple), il analyse un peu la sécurité et le SEO également.

Sécurité 🔗

  • SSLLabs : est probablement le plus connu pour juger votre mise en place de TLS. Visez au minimum du A, c'est vraiment pas compliqué et c'est gratuit et n'a aucun effet secondaire.
  • CryptCheck : moins connu mais beaucoup plus rapide et tout aussi pertinent que le précédent. Il peut également vérifier votre serveur SMTP et XMPP.

Accessibilité 🔗

  • Wave : Assez complet concernant à la fois la structure du site mais également la vérification du contraste (et là c'est dur de n'avoir aucune alerte !).
  • AChecker : très complet aussi et s'intéresse beaucoup à la norme WCAG. Dur d'avoir un site parfait également mais pas mal de ptits trucs sont corrigeables sans difficulté.

Performance 🔗

  • Pingdom : Joliment fait et permet de tester depuis plusieurs coins du globe.
  • GTMetrix : Très connu aussi celui-là et complet.
  • PageSpeed Insights : forcément c'est made in Google donc si vous voulez être bien vu, il faut avoir un bon score sur celui-là.

SEO 🔗

  • SEOSiteCheckup : J'imagine qu'il est pertinent. Perso je m'en fous un peu…
  • WooRank : À peu près pareil qu'au-dessus.

Vrac 🔗

  • EcoIndex : Celui-là vous jugera sur l'aspect plus environnemental de votre site.
  • 1and1 Website Checker : Bon ça vaut pas grand-chose mais certains conseils sont toujours bons à prendre.
  • PowerMapper : Alors celui-là c'est qu'une démo mais est pas mal complet. Il fait un peu d'analyse de perf, de l'accessibilité, de l'utilisabilité, un peu de SEO, de la conformité de syntaxe…
  • NetRenderer : Si jamais le rendu de votre site ouaib sur Internet Explorer vous intéresse…
  • HTML Validator : le classique du W3C pour valider la syntaxe de votre HTML.
  • CSS Validator : la même mais pour le CSS.
  • Down or Not : permet de tester si un site déconne pour tout le monde ou juste pour vous.

Pas du web mais du Mail 🔗

  • MXToolBox : Il fait un peu tout concernant le mail.
  • Mail Tester : est pas mal pour tester un mail avant d'envoyer dans une newsletter voir à quelqu'un point il ressemble à du spam.
  • SMTP STS Check : Pour tester votre implémentation de MTA-STS.

Pas du Mail mais du DNS 🔗

  • ViewDNS : la trousse à outil classique qu'on retrouve sur d'autres sites du même genre.
  • ZoneMaster : outil de l'AFNIC très sympas si vous avez un serveur DNS pour vérifier que la conf soit correcte.
  • DNSSec-Analyzer : Celui-là vous permettra de vérifier que votre conf DNSSec est correcte.
  • DNSViz : Assez similaire au précédent mais un peu plus graphique.

Bon avec ça, normalement vous avez très probablement de nombreuses pistes d'amélioration pour votre site et un peu aussi pour votre serveur mail. Je vais tenter de grappiller quelques points pour l'accessibilité encore.


PS : Merci à Anna, Pifyz, Pofilo, Cascador et Tuxi pour leurs propositions !

Ecometer : De mauvais à plutôt bon en paginant.

J'ai de loin maté une conf concernant le GreenIT appliqué au web. Habituellement le GreenIT est assez pipeau mais étonnamment j'ai trouvé ça plutôt cohérent.

Et du coup dans cette conf ils évoquent EcoIndex un site web analysant des pages web pour leur attribuer un score. J'adore ce genre de truc !

Ici le score se base sur la performance environnementale. La taille de la page, le nombre de requête, le nombre d'élément DOM et bha je crois que c'est à peu près tout. Bon ça vaut ce que ça vaut (si pour générer la page il faut trente secondes de génération dans le langage X, c'est sûr que l'impact environnementale sera catastrophique).

Bref, tout confiant d'avoir un bon score je lance le test et j'obtiens D avec un 44.6. Pourtant tout est bien en dessous de la médiane sauf la complexité de la page où la médiane se trouve à 603 éléments alors que j'en envoie 2431 ! Bon bha va falloir améliorer ça pour donner l'exemple.

D'où ça vient ? Tout simplement du fait que sur la page d'accueil je liste chacun des articles du site et que bha ça commence à faire. Et c'est d'ailleurs peu pertinent d'afficher des articles d'il y a plus de dix ans… Remédions à cela et vite !

Paginons ! 🔗

Bon donc on va juste afficher les 20 derniers items sur la home puis mettre les habituels liens précédents/suivants et compagnie.

Dans layouts/index.html on remplace le range par :

{{ $paginator := .Paginate (where .Data.Pages "Type" "in" .Site.Params.sectionsInHomepage ) }}
{{ range $paginator.Pages }}

Et ensuite il ne reste plus qu'à rajouter les liens de pagination donc dans ce même fichier à l'endroit qui vous convient ajoutez :

{{ template "partials/pagination.html" . }}

Et voilà ? Non.

Le template de pagination made in Hugo me convenait pas du coup je l'ai retouché à ma façon donc maintenant on créer layouts/partials/pagination.html :

<div class="pagination" style="text-align:right;">{{ $paginator := .Paginator }}{{ $.Scratch.Set "CurrentPage" .Paginator.PageNumber}}
{{ if gt $paginator.TotalPages 1 }}{{ if gt $paginator.TotalPages 4 }}<a href="{{$paginator.First.URL}}" aria-label="First">««</a>{{end}}
{{ if $paginator.HasPrev}}<a href="{{$paginator.Prev.URL}}" aria-label="Previous">«</a>{{end}}
{{ range $paginator.Pagers}} <a {{if eq ($.Scratch.Get "CurrentPage") .PageNumber}}style="font-size:1.3rem;font-weight:900;"{{end}}href="{{.URL}}">{{.PageNumber}}</a> {{end}}
{{ if $paginator.HasNext}}<a href="{{$paginator.Next.URL}}" aria-label="Next">»</a>{{end}}
{{ if gt $paginator.TotalPages 4 }}<a href="{{$paginator.Last.URL}}" aria-label="Last">»»</a>{{end}}{{ end }}
</div>

Le rendu est beaucoup plus compacte que le template par défaut Hugo.

Verdict ? 🔗

Et bha c'est pas mal du tout !

  • La page d'accueil passe de 49.7Ko à 14.7Ko.
  • Le score passe à un joli A avec 77.6 !
  • Le nombre d'éléments DOM passe de 2431 à 342.

D'ailleurs dans le même genre d'idée j'ai limité le nombre d'articles dans mon flux RSS. Mine de rien rien que le flux RSS représente près de 3Go de bande passante mensuelle. En sachant que les personnes déjà abonnées au flux RSS ne seront pas impactées, seuls les nouveaux abonnés ne verront que X articles lors de l'abonnement.

  • Je passe donc de 20 à 5 articles dans le flux RSS.
  • Le fichier fr passe de 188Ko à 52Ko.
  • le fichier en de 68Ko à 16Ko.

Une très belle réduction !

19ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logicielless opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Aujourd'hui sera l'occasion d'avancées techniques et d'une démo de SMS et de chiffremment de bout-en-bout de messages XMPP sur l'application que nous développons : Chatty. Mais tout d'abord un peu de contexte historique…

La montée en puissance et la chute des messageries instantanées 🔗

Dans le monde d'aujourd'hui, toujours plus prompt au changement, de nouveaux produits propriétaires apparaissent chaque quart d'heure. Certains parviennent à attirer un grand nombres d'utilisateurs et survivent sur le marché pour deux années. Cependant, parfois ils disparaissent au profit d'un nouveau service plus attractif dans ses fonctionnalités ou juste par la force de leur campagne marketing. Dans le monde des médias sociaux, on a vu Myspace disparaitre dans l'indifférence lorsque les gens ont rejoint Facebook. Mais il y a eu bien plus de fluctuation dans le monde des messageries instantanées ces deux dernières décennies. Vingt ans auparavant nous utilisions ICQ jusqu'à son acquisition par Yahoo. Puis pour quelque temps, MSN et Yahoo Messenger ont eu leur instants de gloire. Le premier s'éteint en 2013, alors que Yahoo débranche son service pour ses 20 ans le 17 juillet de cette année.

Aujourd'hui WhatsApp et Facebook-messenger sont à leur pic. Mais comme les habitudes des utilisateurs changent, il est fort probable que ces services ne perdurent pas et que leur durée de vie soit similaire à leurs prédécesseurs. Aujourd'hui, les utilisateurs de Facebook-Messenger se tournent vers la messagerie d'Instagram et Telegram grignote des utilisateurs à WhatsApp et ainsi de suite.

S'échapper des Walled Garden 🔗

Les services de messagerie instantanée sont majoritairement centralisés, non-fédérés et tournent grâce à une seule entreprise. Puisque le protocole et/ou le logiciel serveur n'est pas du Logiciel Libre (où le code est disponible), les utilisateurs ne peuvent savoir comment leurs données sont utilisées. Même si le fournisseur de service ne peut pas forcément lire vos conversations lors de l'utilisation de chiffrement de bout-en-bout, il peut tout de même savoir avec qui vous discutez et à quels moments puisqu'ils gèrent vos comptes, votre liste de contacts avec toutes les métadonnées associées.

Les alternatives aux systèmes mono-fournisseur sont les systèmes décentralisés, des structures fédérées faisant fonctionner une pile logicielle complètement Libre. De nombreux serveurs relaient les informations en utilisant un protocole commun, permettant aux gens inscrits chez différents fournisseurs de communiquer ensemble. Ce type de conversation fonctionne à peu près comme les emails. Bien sûr, chacun doit avoir confiance envers son fournisseur de service pour gérer son compte mais en plus les données seront aussi manipulées par d'autres stations-relais où certaines métadonnées devront être partagées avec le serveur abritant vos amis.

XMPP (Extensible Messaging and Presence Protocol) est l'un de ces systèmes fédérés ainsi qu'un standard maintenu à long terme et bien spécifié. Inventé en 1999 par la Jabber Open Source Community pour faire de la messagerie instantanée, de la présence, du chat de groupe, de la voix et aussi des appels vidéos. De nombreuses implémentations existent. N'importe qui peut faire tourner un serveur XMPP avec par exemple Prosody. Débuté avec un client est assez simple car il existe une multitude de clients pour toutes les plateformes (Pidgin, Gajim ou Dino pour Linux; Adium et Swift pour macOS;Conversations sur Android; ChatSecure sur iOS) et il existe de nombreux serveurs XMPP publics à choisir (lorsque vous voulez choisir un serveur de la liste, vérifiez sa sécurité avec IM Observatory. Il effectue quelques connexions pour tester et évaluer le chiffrement entre le client et le serveur ainsi que le chiffrement entre serveurs).

SMS : old but gold 🔗

Aujourd'hui, la plupart d'entre nous utilisent notre banque en ligne avec son authentification à deux facteurs via SMS. De nombreux services en ligne ont également recours à ce système. Les SMS semblent archaïque, mais la réalité veut qu'ils jouent un grand rôle dans les technologies modernes. Un sondage a montré que les SMS sont le meilleur moyen pour joindre une personne avec près de 90% de taux de lecture dans les minutes suivant l'envoi. Pourquoi ? Parceque lorsqu'ils reçoivent un SMS les gens pensent qu'il doit s'agir de quelque chose d'important. Envoyer un SMS est vu comme fiable. Et franchement, j'envoie régulièrement des SMS lorsque je veux être sûre d'être lue en temps et en heure même si j'ai du wifi à portée.

“The rumors of my death have been greatly exaggerated” − Mark Twain

Donc, réellement, un téléphone comme le Librem 5 se doit d'avoir une application pour gérer les SMS.

Les SMS seront gérés par notre application au nom de code “Chatty” (le nom définitif n'est pas encore attribué), en tant que plugin pour libpurple comme interface pour ModemManager.

  • La libpurple supporte de nombreux protocoles de messagerie via des plugins et permet aux utilisateurs de se connecter à divers services simultanément depuis une seule application. Le client de messagerie ayant recours à cette lib le plus connu est Pidgin puisqu'elle a été développée pour lui.
  • Libpurple permettra ainsi à d'autres devs de créer leur propre application de SMS.

Island hopping 🔗

Au tout début, “Chatty” devait simplement être l'appli des SMS pour le Librem 5 à cause de nos contraintes de temps et nos ressources limitées.

À force d'en discuter dans l'équipe, l'idée d'intégrer le chiffrement de bout-en-bout et les SMS dans une seule application s'est imposée. C'est toujours un fardeau de devoir se rappeler quel écosystème de discussion choisir lorsqu'on veut discuter avec un ami avec qui l'on a pas discuté depuis un bail, nous nous sommes dit que l'idée d'avoir une seule appli pour gérer de nombreux services différents était une évidence, d'autant plus lorsque libpurple fait tout le boulot “gratuitement”.

Néanmoins, Chatty supportera XMPP avec le chiffrement OMEMO ainsi que les SMS lors de la sortie. D'autres protocoles comme Telegram pourrait arriver plus tard si la fonctionnalité peut s'intégrer correctement dans l'interface.

Libpurple fournit des fonctionnalités essentielles pour la messagerie instantanée en général, pas uniquement le support des protocoles. Lorsqu'un contact est choisi dans la liste, libpurple récupère les données liées à cette personne, choisi le plugin associé au protocole, établie une connexion, et émet le signal pour que l'application puisse afficher l'interface avec l'historique.

Donc, comment s'en sort Chatty ? 🔗

Pour le moment Chatty peut faire la base (ce qui est probablement le plus difficile) comme envoyer et recevoir des SMS via ModemManager et un modem SIMCOM, ainsi que des messages XMPP/OMEMO via libpurple et le plugin lurch, comme vous pouvez le voir dans la démo en vidéo :

Pour le moment, les fonctions basiques de Chatty seront étendues par l'écriture de fonctions pour lier des objets GTK+ à libpurple. Ces fonctions de callback seront enregistrés dans les structures d'interface d'UI de libpurple pour que son noyau gère les conversations, la liste de contacts ainsi que l'interface utilisateur.

Il reste un long chemin afin de rendre Chatty suffisamment utilisable pour le Librem 5. Voici certaines des tâches à accomplir en ce sens :

  • Wrapper le code des SMS/ModemManager dans un plugin libpurple (ça a déjà commencé. L'interface avec ModemManager fonctionne et sa sortie peut être vue dans la fenêtre de debug de pidgin.)
  • Stocker l'historique des messages dans une base de données
  • Créer une visualisation des messages avec le support des images et des capacités de lazy load (chargement des images que lorsque c'est nécessaire)
  • S'interfacer avec la base de données des contacts
  • Designer les écrans de gestions des comptes libpurple (pour XMPP et ceux que l'on ajoutera plus tard)
  • Implémenter le chiffrement de bout-en-bout pour les fichiers (images) dans le plugin lurch
  • Ajouter la gestion de confiance dans le plugin lurch et designer une UI appropriée

Aucun client XMPP n'était dispo pour les appareils mobiles avant la sortie de “Conversations” en 2014 sur Android. C'est d'autant plus excitant comme mission de rendre XMPP disponible sur le Librem 5. Et peut-être que d'autres protocoles seront ajoutés par la suite via les plugins libpurple.

Lectures intéressantes 🔗

Des mythes persistent concernant les performances d'XMPP. Cet article les abordent.

Daniel Gultsch a écrit un long article concernant ses efforts à lui ainsi qu'Andreas Straub pour rendre le chiffrement OMEMO disponible pour de nombreux clients XMPP. Alors qu'ils ont eu besoin de plus de deux ans, Whatsapp, par exemple, a pu déployer le chiffrement du jour au lendemain. Mais rien ne pourra mieux décrire leur épopée que la conclusion de l'article de Daniel :

“…Enabling end-to-end encryption in a homogenous environment is easier than introducing it in a heterogenous one like Jabber… However, if something is hard to achieve there are two possible approaches: Either try your best and don’t give up, or put your head in the sand and create yet another walled garden that is no different from other proprietary solutions.”

“…Apporter le chiffrement de bout-en-bout dans un environnement homogène est plus simple que dans un environnement hétérogène comme Jabber… Cela dit, si quelque chose est difficile à réaliser il y a deux approches possibles : Soit vous faites de votre mieux en vous démenant sans abandonner, soit vous vous plantez la tête dans le sable et créez un autre jardin clôt similaire à l'approche propriétaire.”


Original par Andrea Schäfer.

La démonstration est rassurante et montre un système déjà fonctionnel et compatible avec un système radicalement différent (un iTruc). L'utilisation de libpurple est bon signe car l'ajout d'autres protocoles sera plutôt aisé (que ce soit par eux ou par des devs extérieurs). Toujours pas de nouvelles concernant le kit de dev qui devraient déjà être livrés.

Je n'ai pas traduit Walled Garden car je ne trouve pas d'expression équivalente. Le walled garden est littéralement le jardin clôt. Il s'agit du principe selon lequel une entreprise enferme ses utilisateurs dans un environnement clôt incompatible avec l'extérieur (Facebook, les iTrucs, …). Pour discuter avec une personne dans un walled garden, il faut soi-même être dans ce même walled garden. On pourrait parler de «chasse gardée», de «prison dorée», bref vous voyez quoi.

Je n'ai pas traduit Island Hopping car je ne pense pas qu'il y ait d'expression équivalente non plus. Notre cher wikip nous apprend qu'il s'agit d'une stratégie militaire adoptée par les USA pour atteindre le Japon. Au lieu de traverser l'océan Pacifique d'une traite, ils ont conquis les îles sur le chemin en y établissant des bases. Donc en gros au lieu de se taper un long et incertains voyage d'une traite, il est préférable de le découper en de multiples plus petits voyages pour arriver à ses fins. Scinder pour moins se décourager.

Je me rends compte que j'ai vraiment du mal à traduire quand ça parle vraiment code. Je ne connais que les termes anglais et du coup ne sait pas faire de phrases vraiment claires. Heureusement qu'il y en a assez peu dans ces articles…

Client MPD : TSMPCD

Il y a trois mois je vous parlait de ma migration de Groovebasin vers MPD dans cet article. Et je vous avais parlé de mon Frankenscript qui me sert de client MPD. Entre temps il a changé de nom, maintenant c'est TSMPCD pour Tiny Shell Music Player Client Daemon.

C'est donc un script bash (pas pur sh) Il est basique mais avec trois objectifs.

  1. Son job est donc de faire en sorte que la playlist ne s'assèche jamais en rajoutant des morceaux aléatoires à la suite.
  2. Faire des notifs avec le titre du morceau qui démarre.
  3. Permettre de contrôler MPD avec des raccourcis basiques.

Tout repose sur mpc qui est le client mpd basique en ligne de commande. Pour les notifs c'est du dmenu avec un ptit patch pour pas qu'il prenne le focus. Le reste c'est du shell classique (en dehors du read qui n'est pas posix).

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#! /bin/bash
#Tiny Shell Music Player Client Daemon

CheckMPD(){
  if [ ! "$(pgrep -x mpd)" ]; then
    timeout 3 i3-nagbar -m "MPD n'est pas lancé"
    exit 1
  fi
}

Loop(){
  while true
  do
    CheckMPD
    if [ "$(mpc playlist | wc -l)" -lt 30 ]; then
      mpc findadd Title "$(mpc list Title | shuf -n 1)"
    fi
    if [ "$(mpc current -f %position%)" -gt 15 ]; then
      mpc del 1
    fi
    printf "\033[0;32m%s\033[0m\n" "$(mpc -w -f "[%title%] [by %artist%]  [from %album%] [ :  %time%]" current)"
    flock -F /tmp/mpdnotif.lock -c 'mpc current -f "%title% - %artist% [%track%] %album% - %date% | %time% |" | timeout 6 dmenu -g -b' &
  done
}

Input(){
  while true
	do
    read -s -n 1 input
    if [ "$input" = "n" ]; then
			mpc -q next
		elif [ "$input" = "p" ]; then
			mpc -q prev
		elif [ "$input" = "" ]; then
			mpc -q toggle
		elif [ "$input" = "h" ]; then
			Intro
		fi
	done
}

Intro(){
  printf "TSMPCD !\n-------\nSPC : play/pause\tN : next\tP : previous\tH : help\n"
}
Intro
Loop&
Input

Bon bha maintenant j'ai tenu ma promesse de le publier. Je doute qu'il intéresse grand monde cela dit. Ça monopolise un terminal rien que pour ça.

capture d'écran du script

Il gagnera pas un concours de beauté ce script

Scinder Firefox en deux versions

Tiens une autre idée que j'ai tooté ce soir.

Créer deux versions distinctes de Firefox, une version purement communautaire, sans branding et sans parternariats commerciaux et une autre avec tout le toutim.

Un peu à la manière d'un Chromium et de son acolyte Chrome nous aurions donc deux versions.

Une version Made in Mozilla Corp. avec toutes les décisions à la con : partenariat Google, partenariat Pocket (bon c'est racheté depuis mais bon), partenariat Laserlike, les DRM … bref tous les trucs qui génère du pognon et qu'il faut absolument proposer à Madame Michu. Le Firefox actuel avec ses logos et tout.

Une version Made in Mozilla Foundation sans les partenariats chiants, sans le branding, sans télémetrie, une version bien quoi. Avec 90% du dev ayant lieu ici. Les geeks se ruent ici, les Michus continuent d'abandonner progressivement le Firefox originel.

Concernant le financement de Mozilla Foundation, ça ne changerait pas, le pognon pour payer les devs et l'infra serait issu majoritairement de Mozilla Corp. mais aussi des quleques dons.

Et on fout des équipes dirigeantes différentes dans les deux entités, hein.

Ha, et je vous vois venir, « suffit d'utiliser un des forks de Firefox ! ». Oui mais non, Firefox évolue si rapidement qu'un fork n'est pas une solution à moyen ni à long terme. Ça représente trop de boulot de proprifier Firefox. Vaut mieux une version crade issue d'une version propre que l'inverse.

ZSH plus loin : ZMV

Les petites gens utilisent un environnement de bureau mais en tant que rustre, je préfère largement l'austérité d'un sombre terminal.

Vous connaissez probablement la commande mv qui permet de move un fichier. C'est bien dans 90% des cas, mais il arrive des fois que vous ayez plein de fichiers à bouger avec juste une partie à renommer. Et là c'est pas mal galère.

Vous allez pouvoir renommer les fichiers en masse avec quelques options sympatoches grâce à notre cher ZMV !

vous voulez changer un motif récurrent en début de nom par un autre (souvent je préfixe les fichiers) :

Original Renommé
XXX-fichier1.jpg YYY-fichier1.jpg
XXX-fichier2.jpg YYY-fichier2.jpg
XXX-fichier3.jpg YYY-fichier3.jpg

zmv 'XXX(\*)' 'YYY$1'

 

Tout simplement.

zmv 'le_motif_quon_change(*)' '$1-cequonchange'

Pour être safe, on peut rajouter -n qui affichera les modifs devant être effectuées sans les faire. Et sinon il y a le mode interactif avec -i qui nécessitera que vous validiez chacune des modifs.

Bien entendu il y a d'autres options qui sont documentées mais celles-là devraient vous suffire.

L'extra-bonus vient du support des modifiers et du globbing de ZSH mais ça c'est pour une prochaine fois. Avec ces deux bidules supplémentaires, il est possible d'ajouter des critères pas mal du tout. ex : zmv ' ' '$f:gs/ /_' pour remplacer les espaces par des underscores. Bon j'arrive jamais à m'en rappeler, hein, mais au moins je sais où le retrouver.

PS : Pour pouvoir l'utiliser il faut ajouter autoload -U zmv dans votre ~/.zshrc.

La demoscene vol.4

Plus de trois quatre mois depuis la dernière fois, réparrons de suite ce méfait ! Et en plus maintenant c'est dans la section shares :-)

Bon donc voici une sélection de démo sans contraintes sur PC.

Ziphead by CNCD & Fairlight 🔗

Allez on commence direct par un sacré coup de cœur.

Capture d'écran de Ziphead

Ziphead by CNCD & Fairlight

Rien que pour la musique celle-là vaut le détour. Elle peut passer en boucle sans soucis.

Et graphiquement elle en fout plein les mirettes, bon par contre ça clignote pas mal, si vous y êtes sensibles évitez ptet. La synesthésie est totale, les couleurs pimpantes, techniquement sans contraintes (en dehors du temps réel bien entendu) et du coup ils y sont allé à fond.

J'ai dit que je l'aimais ? Elle a fini première en pc demo compo à la Revision 2015 et bon bha … ça le mérite quoi.

Lifeforce by ASD 🔗

Plus atmosphérique, posée, poêtique. Celle-ci est un classique, arrivée première lors de l'Assembly 2007 en pc demo compo.

Capture d'écran de Lifeforce

Lifeforce by Andromeda Software Development

Malgré les années qui commencent à s'accumuler elle est toujours bien même sur l'aspect technique. Le dézoom infini à la fin fait toujours son ptit effet !

1995 by Kewlers and MFX 🔗

On remonte encore d'un an ce coup-ci pour une démo qui n'a fini que troisième lors de l'Assembly 2006.

Capture d'écran de 1995 montrant des boules avec du raytracing

1995 by MFX & Kewlers

C'est une démo hommage à l'année 1995. La musique est géniale en flirtant avec le chiptune avec par-dessus un soupçon de vocoder.

Graphiquement on retrouve pas mal de motifs d'époque : des formes 3D simples, défilement d'étoiles, nuages de points, lumières volumétriques, des tunnels, des greetings, des images en surimpression avec du texte en "dessins bizarres" et des bouboules tout en raytracing. Bref un hommage aux anciennes démos.

Je dois d'ailleurs avouer que les modèles 3D composés de ptits cubes de tailles différentes ce qui crée un effet "d'antialiasing volumétriques" (je sais pas trop comment l'expliquer) me laisse moite.

J'ai toujours trouvé bizarre qu'elle ne soit pas parvenue à être première, la concurrence devait être sacrément rude cette année.

Second Reality by Future Crew 🔗

Bon là c'est la légende des démos. Une des plus connues. Mais je l'aime pas trop pour autant.

capture d'écran de second reality d'un monstre avec une loupe devant

Second Reality by Future Crew

Elle a un peu trop vieilli à mon goût. Il y a toujours quelques effets sympathiques, mais la musique m'est difficilement supportable.

Bon faut remettre ça dans le contexte de l'époque, Windows 95 n'était pas encore sorti, Linux n'était pas l'ombre de ce qu'il est maintenant. Du coup ouai pour l'époque, sortir une simili ville en 3D avec une caméra qui virevolte, un ptit effet de raytracing, une simulation de flotte 3D ça devait effectivement être assez impressionnant. Par contre qu'est-ce que ça manque de rythme… ce générique qui dure aussi longtemps que la démo…

Bref il faut la voir une fois pour la culture mais désormais… c'est vieillot. Il existe un documentaire à son sujet visible sur youtube.

Google Will Eat Itself

Ça faisait un moment que je le recherchais ce site. Perdu au fin fond de ma mémoire impossible de remettre la main dessus. Et là pouf, une lueur venue de nulle part et pouf j'ai pu retrouver ce maudit site !

GWEI est à mi-chemin entre la blagounette, l'œuvre artistique de génie et le plan machiabolique. Le concept est simple : ils ont monté quelques sites plus ou moins bidons avec des pubs AdSense dessus. Avec le pognon que Google leur donne (pour l'affichage et le clic sur les pubs), ils achètent des actions GOOG en bourse.

Ils se servent du pognon que Google leur donne pour racheter Google ! Pure Genius !

Bon en pratique ils sont pas près d'atteindre leur but mais c'est franchement marrant comme concept. Ils ont montré deux trois preuves de leurs méfaits que l'on retrouve sur leur site. Ça s'est monté en 2005 et c'est vrai que depuis c'est assez calme. J'imagine que le site continue d'exister mais que c'est désormais au point mort vu que les pubs ne rapportent plus rien.

Mais s'ils n'ont pas dilapidé leurs actions elles doivent valoir bien plus qu'à l'époque. Il y a bien un endroit où c'est marqué qu'au cours actuel ça représenterait pas loin de 400K$, mais est-ce tout de même à jour ? Bref toujours est-il que cette initiative est pour le moins drôle.

Ha ouai j'allais oublier : http://gwei.org/index.php

Ouverture Des Commentaires

Ceux qui lisent jusqu'en bas des articles ont dû voir que depuis hier, ça y est, il y a moyen de commenter.

J'ai donc installé une ptite instance Isso qui gère les commentaires. C'est un système auto-hébergé en python qui stocke les commentaires dans une ptite base de donnée SQLite.

Ces commentaires ne sont donc pas stockés ailleurs que chez moi, vous n'êtes pas plus traqués qu'avant. Ça repose bien entendu sur javascript, sans ça vous les verrez pas.

Les commentaires ne sont pas modérés à priori cela-dit, si du spam apparaît, je passerai en modération à priori ce qui nécessitera que je les valide un par un.

J'espère que ça insufflera un peu de vie et d'interaction.

Comment ça a été mis en place ? 🔗

La doc sur le site d'Isso est plutôt claire et suffisante.

J'ai donc créé un user dédié, installé isso via pip, créé un ptit fichier de conf, créé un vhost avec son certif x509 pour TLS, ajouté deux lignes dans le template hugo pour avoir le html et le script js qui va bien.

Et voilà ! Et bha non. Ça marchait pas.

Le souci vient du fait que Isso se protège en acceptant les commentaires que du site que vous définissez dans la config. Or le site et isso se trouvent sur la même machine mais tous deux derrière un reverse proxy où se trouve du NAT. Donc isso ne pouvait pas se connecter à https://lord.re/ nativement (via l'ip publique).

Il me manquait un peu de Hairpinning sur le routeur. En gros dans mon LAN mes machines discutent entre elles avec des adresses IP locales en 10.0.0.0/8. Par contre quand sur mon LAN je tente de me connecter à lord.re les machines tentent de se connecter à 92.167.84.9. Or, depuis mon LAN cette IP n'est pas renatté vers l'intérieur… Un ptit coup de /usr/bin/iptables -t nat -A POSTROUTING -s 10.0.0.0/8 -d 10.2.0.51 -p tcp --dport 443 -j MASQUERADE et le tour est joué. Tout mon LAN peut désormais accéder à https://lord.re sans recourir à du bidouillage dans /etc/hosts.

Et là comme par miracle Isso a accepté de fonctionner. Et du coup c'est Arnauld qui nous a gratifié d'un premier commentaire :-).

Vacances en Angleterre

Je viens de passer deux semaines sur le territoire de notre chère Grande Bretagne. Pas de programme bien établi : l'hôtel pour les quatre premières nuits réservées deux jours avant et c'est tout ce qui était prévu. Plutôt que de faire un roman je vais plutôt faire une longue liste de pensées concernant tout ça.

Random facts 🔗

  • Wharf est un mot anglais mais aussi un mot français pour embarcadère. Et il y a pleins de wharf à Londres.
  • Beaucoup de magasins ont leur "café" à l'intérieur. J'imagine que les Britains se déshydratent très vite ! Certains magasins ont même leur machine à café à disposition où tu remplis ta propre tasse et hop c'est gratos. Ha non c'est gratos que si tu as la carte de fidélité mais comme on te la demande pas…
  • Tiens un truc un peu déroutant : j'ai l'habitude de ne boire quasi exclusivement que de l'eau du robinet. Généralement pas de boisson et encore plus rarement de l'alcool. Du coup quand au restau tu demandes de l'eau du robinet, on t'apporte un verre. Mais on t'apporte pas la carafe. Moi qui aie l'habitude de boire près d'un litre par repas c'est pas pratique. Mais généralement quand tu redemandes une seconde fois de l'eau on t'apporte la carafe. C'est d'autant plus gonflant quand tu as marché toute la journée et que c'est la canicule. Haha non je déconne au plus chaud il a fait 24°c alors qu'en partant de la maison on avait le droit a de jolis 36°c. Le retour est d'ailleurs assez nocif quand tu sors de l'avion et que tu te demandes si tu crèves de chaud parceque tu recommences à bouger après deux heures d'oisiveté ou si c'est juste la chaleur ambiante.
  • Les Fish'n'Chips ? Le pinacle de la gastronomie anglo-saxonne. Mouai je vais retourner bouffer de la grenouille (non quand même pas).
  • Tant qu'à parler bouffe : ils sont constamment en train de grailler des chips (pas des frites). Je pensais pas ça si populaire.
  • Malgré les polémiques comme quoi AirBnB augmentent les loyers pour les autochtones et compagnie, bha si tu veux partir en ayant encore un peu d'argent t'es presque obligé d'y recourir. Pioncer à Londres coûte super cher ! C'est près de trois fois moins cher que l'un des hôtels les moins chers de Londres (certes c'était pas un super quartier mais tout de même à 2minutes à pied d'une station de métro). Et c'est également moins cher que les dortoirs d'auberge de jeunesse. Et c'est à peu près pareil pour Oxford : on s'est retrouvé dans une guesthouse à 70£ la nuit, les prestas étaient vraiment bas de gamme…
  • S'il ne pleut pas, prenez des photos quand même, vous trouverez des tutos pour rajouter des nuages en retouches pour que ça ait l'air plus réaliste. D'ailleurs la pluie ça va ça vient, dans la même journée il peut faire bien moche, beau puis rebien moche. D'ailleurs si la météo indique des précipitations de 2.2mm en une heure, ce n'est pas la quantité d'eau qui tombe qui est indiquée mais l'épaisseur nécessaire du K-Way pour rester à peu près sec. Bref c'est la Grande-Bretagne à juste titre.
  • Les chiottes sont souvent étrangement placés dans les restaus et compagnie. Prévoyez un peu de temps pour y aller. Vous allez passer une porte indiquée "Loos" et là c'est parti pour l'aventure : une bifurcation, on monte trois marches, on passe pas la porte des cuisines mais la porte juste après, là on descend un étage sur un escalier moquetté, il commence à faire sombre là le couloir se sépare en deux mais tu as pas d'indication, tu choisis au hasard et avec un peu de bol tu trouves les gogues. Bref une vraie épopée d'où l'on ressort grandi et soulagé.

Londres 🔗

Boutiques / visites 🔗

  • Tu croises toujours les mêmes boutiques et les mêmes restaus constamment aussi bien à Londres qu'à Oxford. Et pour les pubs c'est presque pareil, beaucoup sont la main mise de Greene King.
    Un ancien pub de Londres le Prospect Of Whitby

    Il est vraiment beau celui-là, non ?

  • À Londres tu peux pas faire dix mètres sans avoir un Starbucks.
  • Le fameux musée Madame Tussauds : la gestion de la file d'attente est vraiment bien pensée avec des billets donnant une heure d'entrée du coup tu fais presque pas la queue (ne surtout pas venir en avance ça sert à rien). Par contre le musée en lui-même… On te prend vraiment pour une vache à lait ultime. À peine fait dix mètres qu'on tente déjà de te vendre du popcorn et autre chinoiserie en plastoc. Cinquante mètres plus loin on veut te vendre pour 5£ un accès à une section optionnelle du musée. Dans mon cas c'était Alien, comment résister ? Allez on raque pour ça, on a le droit à un Fassbender livide puis des "animacteurs" tentant de mettre l'ambiance en gueulant parcequ'on se fait attaquer, une ptite photo souvenir, puis on te fait rusher dans deux salles où tu vois un random cadavre le dos explosé et subrepticement un alien que tu as absolument pas le temps de regarder (ni même prendre en photo) et … bha voilà, c'est tout pour la partie optionnelle. L'arnaque. Tu continues de déambuler dans le circuit du musée avec du Marvel et du Star Wars (ptain que j'en peux plus de Star Wars). Encore des boutiques de popcorn tshirts et débilleries, un ptit court métrage en «"4D"» sur du Marvel avec une esthétique cheapos as fuck et une simili-histoire naze. Tiens pour 5£ par personne tu peux aussi avoir une extension dans le thème Sherlock Holmes version Guy Ritchie : Nope me suis déjà fait arnaquer une fois. Encore deux trois salles et hop tu as le droit au shop officiel. C'est déjà assez cher en lui-même l'entrée du musée. Bref j'en attendais rien et j'ai quand même été déçu. L'impression d'être un porc amené à l'abattoir, faut serrer les miches et courir si tu veux repartir avec ton lard. (C'est d'ailleurs marrant de voir l'engouement des gens pour foutre leurs doigts dans le nez de Trump)
  • Allez passons à la Boutique 9 ¾. Pour ceux qui savent pas c'est une boutique Harry Potter dans la gare de Kings Cross. Alors déjà tu peux faire la queue pour prendre la même photo que tout le monde en train de t'emplafonner avec ton caddie et ta valise avec quelqu'un te zigouillant avec ton écharpe marron dégueulasse. Ensuite tu as le droit de faire la queue 20 minutes pour pouvoir rentrer dans la boutique. Et c'est juste une boutique dans une gare, donc vraiment pas grande, pas spécialement adaptée pour contenir beaucoup de monde, donc il y a du personnel pour attendre que les gens sortent pour faire rentrer les nouveaux mais malgré ça la boutique est BONDÉE. Et dedans… ça pue le cheapos de partout. Avec des goodies à la qualité plus que déplorable de partout avec des prix plutôt élevés avec en prime les gamines hystériques en train de prendre tout en photo tout en bousculant tout le monde en criant "OMG OMG OMG" (Je suis d'ailleurs probablement sur quelques-unes de leurs photos en les regardant bien méchamment). Bref nul à chier (mêmes selon les dires d'une fan).
    Clocher de la gare Saint Pancras

    Clocher de Saint Pancras qui se trouve juste à côté de la gare Kings Cross.

    L'intérieur de Saint Pancras

    C'est beaucoup plus beau que Kings Cross.

  • Continuons le tour des boutiques pour fan : le Who Shop. Une expérience radicalement à l'opposé d'Henry Potier. La boutique est certe petite et assez excentrée (faut prendre le métro un ptit moment) dans un quartier bien moins huppé mais c'est tellement plus agréable. J'en ai pas parlé avant mais au moins ici le personnel est agréable et comprends que parler un peu moins vite quand on a des frenchies en difficulté ça aide à se faire comprendre. La boutique est calme, tu peux reposer ton armure et prendre le temps d'observer tous leurs goodies. Et là il y a de quoi faire, ça oscille du truc tous pourris en plastoc qui vaut rien à l'authentique Dalek grandeur nature ainsi qu'un authentique Tardis (pas grandeur nature car l'intérieur n'est pas plus grand :-( ) ayant eu son heure de gloire dans quelques épisodes. Il y a tout une collection de photos dédicacées, quelques vêtements ou des trucs plus artisanaux. On ne peut prendre de photos qu'avec l'accord du personnel qui aura alors la joie de faire un peu de mise en scène, allumer le Dalek et tout. Franchement génial. Et pour 3£/personne vous pourrez accéder à un ptit musée collectant de nombreux costumes ayant servis pour divers épisodes aussi bien pour la première série que pour la seconde. Ratez pas les photos ! On a craqué pour un Dalek tricoté habillé en David Tennant ainsi que pour un ptit Tardis métallique. D'ailleurs on s'est rendu compte après coup que l'on avait pas payé l'accès au musée… chacun pensant que l'autre avait payé. Mais à notre décharge c'est la faute du vendeur qui a passé plus de temps à nous faire prendre la pose dans le Tardis qu'à prendre notre pognon !
    Dalek ayant servi dans la série dans le musée Dr Who

    EXTERMINATE !

    Un Masque de Ood avec sa boule

    Un fameux Ood (ou spaghet-chatte)

  • L'organisation du Madame Tussauds est mieux que le musée lui-même, par contre pour le London Eye (la très grande roue sur la Tamise) c'est l'inverse. On avait également des billets avec une heure indiquée mais tout le monde s'en fout. Et quand je dit qu'ils s'en foutent, ils n'ont même pas scanné notre billet, on aurait pu rentrer gratos. Et par contre Coca-Cola est passé par là et s'est payé du branding pas possible. Tu as des logos de partout. Beurk. Je suis vraiment plus habitué à la pub. Et pendant la file d'attente tu as un ptit stand photo sur fond vert où tu dois te justifier pour pas être pris en photo… Heureusement que l'attraction est vraiment bien. On voit vraiment bien la ville, le tour n'est ni trop court ni trop long. En plus la météo était pas trop dégueue. On est pas trop quiché dans la cabine par contre le vertige peut en bloquer certains.
    La gare London Bridge vue depuis le London Eye

    On croirait un train électrique.

    Déjà que ce manège est haut, le London Eye est vraiment _très_ haut

  • Si vous êtes fans de Goodies et compagnie en plus des boutiques évoquées plus haut, il y a le Noble Collection qui propose pas mal de trucs. Et à peine plus loin Forbidden Planet et là c'est mi-librairie mi-paradis : de la figurine, des porte-clés, des jeux, des bouquins, des frusques, des casquettes… allez-y sans le porte-monnaie.

Quartiers 🔗

  • Canary Wharf est un quartier ultra moderne avec tous pleins de gratte-ciels. Ça en construit d'ailleurs plein d'autres (dont une massive qui n'est pas près de se terminer toujours dans le même état d'avancement que sur la photo de 2010). En sous terrain il y a un centre commercial et tout le toutime. J'aime beaucoup ce côté ultra moderne.

  • BigBen est en travaux :-/ . Les échafaudages sont magnifiques. On a quand même pu voir l'horloge.

    Big Ben complètement recouvert d'échafaudage

    C'est pas super photogénique.

  • Si vous savez pas quoi faire : balade à pied sur la rive nord de la Tamise de Canary Wharf jusqu'à Hyde Park. Vous aurez mal aux pieds et serez fatigués mais c'est super. Vous commencez donc au pied de tours immenses, puis dans des quartiers résidentiels bien calmes avec des immeubles aux tailles plus raisonnables ensuite vous aurez droit aux immeubles sortant tout droit de la révolution industrielle (bonus point si le ciel est bien grisâtre, vous pourrez siffloter du Sweeney Todd ou bien les ziks de Sherlock Holmes de Guy Ritchie (enfin made in Hans Zimmer quoi). Vous déboucherez ensuite sur une ptite enclave non loin de l'auberge Dickens toute mimi (avec sa bouffe meh). Quelques pas plus loin vous aurez le fameux London Bridge à bascule qui a une putain de classe malgré sa cohorte de touristes sortant de la Tower of London juste à côté. À cet endroit vous aurez un point de vue extra-ordinaire avec donc une forteresse moyen-âgeuse et dans le fond les tours flambant neuve de La City. Après une ptite pause bien méritée, continuez vers Cannon Street puis la Cathédrale Saint-Paul faisant passer notre Panthéon Parisien pour un jouet. Ensuite vous arriverez dans les parcs de notre chère Reine avec sa modeste bâtisse en bout que vous contournerez pour aller à Hyde Park. Et hop une journée bien remplie de photo.

    Un ptit cottage au beau milieu de la nature d'un parc

    Franchement qui ne voudrait pas habiter là-dedans ?

    Un wharf résidentiel très industriel

    Moins sexy que le cottage.

    Saint Katharine Docks Marina

    Vous voyez l'immeuble dans le fond ? C'est la tour où se déroule The IT Crowd.

    Le Royal Albert Hall

    Le Royal Albert Hall où allait se dérouler le BBC Proms. Grande salle de spectacle.

  • Architecturalement parlant c'est génial. Contrairement à Paris où vous avez soit de l'Haussmanien super joli mais vite ennuyeux soit du moderne pas terrible terrible, à Londres il y a du victorien ultra joli et surtout bien moins répétitif que l'Haussmanien. Mais il y a aussi des tours pas toujours superbes mais quand même globalement pas moches (j'ai un faible pour le Gherkin).

    Le Gherkin

    Gherkin veut dire cornichon, j'ai adopté ce surnom.

    Vu du pied de la Tower of London vers La City

    Ce contraste ancien/moderne.

  • Les entrées de métro sont presque toujours au pied des immeubles, dans les immeubles, pas un escalier dans le trottoir qui prend de la place et tout. C'est un détail con mais c'est pratique en ne bouffant pas de la place sur un trottoir pas toujours large.

  • J'imagine que c'est parceque c'était août mais Londres est quand même pas mal calme. En dehors des quartiers d'affaires et/ou ultra touristique tu peux discuter dans la rue sans hurler, marcher sur la route et t'arrêter prendre une photo, trouver des quartiers avec absolument pas de voitures.

  • Gringotts (banque d'Harry Poteux) se trouve être la Australia House et n'est donc pas visitable.

  • Il y a un Tardis stationné à la sortie du métro Earl's Court comme ça tout seul. Personne n'y prête attention. D'ailleurs étrangement les boutiques de souvenirs affichent toutes leurs merdiers Harry Potter, ou bien des drapeaux, des assiettes avec les deux zigottos qui se sont mariés récemment (je dois avouer ne pas savoir exactement qui c'est, car je m'en fous, mais je m'en fout royalement (Badum Tss)), tous pleins de trucs à l'effigie des émojis (sisi je vous jure !) mais globalement rien de Doctor Who. Doctor Who est apparemment moins populaire que je ne le pensais.

    Le Tardis d'Earl's court

    Ouai ouai tout le monde s'en fout !

  • La rive sud de la Tamise est super sympa à parcourir aussi. De l'Ouest à l'Est vous aurez le droit aux parties de Bonneteau sur le Westminster Bridge, le London Eye, quelques salles de concert et autre théâtres, un bâtiment IBM (un datacenter ? possible vu l'allure). L'OXO Tower Wharf où vous trouverez des boutiques qui sortent de l'ordinaire (principalement des artisans qui font de l'art/des bijoux). Vous serez vite sur le parvis du Tate Modern où vous pourrez rentrer gratuitement observer… des trucs (ouai je suis pas réceptif à cet art). Vous aurez ensuite le Globe Theater de William Shakespear reconstruit suite à divers incendies. En poursuivant vous arriverez sur un galion qui traîne là sans rien dire. Ensuite en s'éloignant un poil de la Tamise vous aurez droit à un marché de Street Food sous un pont et vous arriverez nez-à-nez avec The Shard la plus grande tour du moment. À son pied une gare (de train et de métro) toute neuve vous mènera à la Hays Galleria un ancien wharf reconverti en ptite place avec resto et quelques boutiques et surtout une superbe œuvre d'art Steam Punk d'un bateau qui parfois s'anime avec de la flotte faisant tourner une roue. Juste en face y est stationné le HMS Belfast un croiseur de la seconde guerre mondial. En continuant encore un peu plus vous arrivez proche du London Bridge. Ensuite quelques restaus sur le bord de la Tamise puis soudainement vous arriverez dans le quartier résidentiel de Bermondsey. Normalement ça devrait commencer à vous prendre une bonne partie de journée. Vous pourrez rejoindre le métro gris (jubilee line) pour rejoindre votre nid douillet.

    Sculpture dans la Hays Galleria avec un bâteau Steampunk

    La sculpture steampunk de la Hays Galleria

    Vu depuis la Hays Galleria en direction de La City sur la rive opposée

    De nuit La City est assez charmeuse

    La plus grande tour d'europe : the shard

    On la croirait pas vraiment finie en haut.

    vue de nuit de la rive sud

    Elle est jolie la lune

    Intérieur du Tate Modern Art

    L'intérieur du Tate Modern Art : c'est juste des gens fatigués ou une œuvre ?

  • Les parcs de la ville sont peuplés de gentils écureuils curieux prêts à venir chopper des noix (et des chips :-/ ). Vous verrez aussi les perruches vertes qu'on croise dans pas mal de villes désormais, il n'y en a pas beaucoup, mais on trouve quand même.

    Un écureuil du parc

    Ils sont à portée de main.

  • Un peu plus loin du centre dans sa banlieue, à Southmere qui est l'endroit où se déroule la série Misfits. Et là on peut pas être déçu du voyage. C'est tout moche comme dans la série : avec ces immeubles grisâtres, le lac un peu crade, le community center mochtoc. Bon en vrai il est en travaux actuellement et sera un peu modernisé donc on a pas trop pu l'arpenter. Mais on a vu les garages (où le beau-père de Nathan rôde nu), la ptite colline qui ne mène en vrai qu'à un peu de nature avec des chevaux, des oies et des renards. Une balade sympathique comme tout. Et puis il y a 0 touriste ici.

    Le fameux community center que l'on voit dans toute la série

    Le fameux community center que l'on voit dans toute la série

    On s'y croirait, hein ?

    Les garages de Misfits

    C'est peu ragoûtant si vous avez pas vu la série…

    Immeubles autour du lac Southmere que l'on voit dans Misfits

    Icônique, non ?

    Immeubles autour du lac Southmere que l'on voit dans Misfits

    On est juste au-dessus des garages en fait.

Oxford 🔗

  • Oxford est plein de Colleges tous plus jolis les uns que les autres. Mention spéciale pour Christ church avec ses prés supers sympas à visiter où broutent ses belles vaches.
    Devanture du college Christ Church

    La façade côté Meadows de Christ Church en impose.

  • Pas mal de visites à Oxford dont le musée d'histoire des sciences avec tous ses objets magnifiques. Ce qu'il montre est joli, le bâtiment est joli, c'est intéressant et en plus c'est gratuit. Que demande le peuple ?
    Un astrolabe dans l'une des vitrines du musée

    Un ptit astrolabe classieux du musée

  • Le Museum of Natural History est MAGNIFIQUE , rien que le bâtiment est une tuerie. L'architecture est superbe. Mais en plus il fait en sorte que chacune des colonnes soit décorées à l'éffigie d'une plante différente, soit fait d'une pierre différente, orné d'un scientifique différent : en plus d'être joli ça complète le but de documentation/démonstration. Ils ont une jolie collection de restes de dinos (dont un t-rex). Pas mal de jolis pierres, d'animaux, d'insectes… Tiens je vous ai pas dit : c'est gratuit O___O. Incontestablement une de mes visites favorites de ce séjour.
    Extérieur du museum of natural history

    T'es même pas rentré que tu veux remplir deux cartes SD de photos.

    Intérieur du museum of natural history

    Même pas besoin d'exposer des trucs, le bâtiment pourrait se suffire à lui-même.

    Intérieur du museum of natural history

    Il y a des dizaines de statues de scientifiques contre les colonnes du bâtiment.

    Intérieur du museum of natural history

    Et les colonnes sont en différents matériaux et représentent diverses plantes, un musée en lui-même.

    Un squelette de Trex complet est présent.

    Ho la grosse patoune de poulet !

  • Le Pitt Rivers Museum est à peu près du même calibre que le précédent mais consacré aux humains. Je sais pas comment on s'est débrouillé mais on l'a raté alors que son entrée est dans le musée précédent. Il est lui aussi gratos, lui aussi dans un bâtiment qui, à lui seul, vaut la visite. Bon le sujet m'intéresse moins mais c'est tout de même fichtrement sympa. Ça couvre quelques pans de l'humanité : les vêtements, les armes, les instruments de musiques, les moyens de transports, les coutumes…
    L'intérieur du Pitt Rivers est aussi magnifique

    Franchement superbe et pleins de curiosités.

  • Oxford c'est pas si grand pour les touristes, trois ou quatre jours suffisent pour voir à peu près tous les gros trucs.
  • Les bus à Oxford sont bizarres : c'est plein de compagnies différentes, du coup tu en as pas deux qui se ressemblent, mais sinon ça marche bien. Il y en a vraiment pleins super régulièrement. Et c'est toujours un plaisir d'être à l'étage aux places tout devant pour admirer le spectacle.
  • Il y a la Bodleian Library qui est la première bibliothèque publique du monde où ils conservent un exemplaire de chaque publication sortie désormais. Ils ont près de 13 millions d'articles. On peut en visiter une partie dont la Duke Humpfrey qui contient de vieux ouvrages que l'on ne peut pas consulter (à moins d'être étudiant et d'avoir une raison valide d'ouvrir un de ces bouquins).
  • Si vous êtes versés Tolkien il y a une expo qui lui est consacré à la Weston Library à Oxford où l'on peut y voir quelques-uns de ces manuscrits, des originaux de ses aquarelles, une carte en 3D avec un projecteur expliquant les chemins parcourus par les différents protagonistes du Seigneur des Anneaux. C'est aussi une visite gratuite mais faut réserver un créneau pour y aller.
  • Attention à Oxford à peu près tout ce qui se visite ferme à 17h, même au mois d'Août. Par chance les boutiques de souvenirs de merde restent ouvertes jusqu'à 21h pour certaines… les pubs, eux, pas de soucis !
  • Tiens d'ailleurs concernant les touristes j'ai été impressionné du nombre de chinois. Ils représentaient bien plus de la moitié des visiteurs à Oxford ! Et globalement je trouve que l'hospitalité des britains est pas au top dans les boutiques/restau/hotels. Lorsques certains commencent à parler super vite avec un accent vraiment prononcé, tu as beau demander à répéter doucement, tu as le droit à exactement le même discours avec le même vocabulaire, le même rythme et le même effort sur l'accent. C'est d'autant plus agréable quand c'est un hotel 4* réservé via une plateforme en ligne où on te montre que tu fais bien chier.

Retour en France 🔗

Voilà, ces vacances étaient éprouvantes pour les petons mais régalantes pour les yeux. Franchement brexitez un an ou deux puis revenez, on vous aime bien (et adoptez les euros ce coup-ci)!

Va falloir y retourner pour voir d'autres morceaux ! Bon bha pour finir voilà une photo de mur.

Mur bétonné laissant apparaitre ses briques.

C'est qui le génie qui s'est dit que bétonné ça serait plus beau ?

#1 Tap to Passthrough I3

J'utilise des gestionnaires de fenêtres pavants (je me force mais c'est clairement pas naturel… arg je tiens plus) enfin des tiling WM quoi depuis des années. J'ai utilisé principalement wmii et depuis 2009 je suis sur i3.

Le souci c'est que wmii utilisait la touche Alt pour toutes les commandes et je l'ai donc naturellement réutilisée sur i3. Du coup chaque commande i3 nécessite d'utiliser Alt. Bon jusque-là rien de bien méchant.

Sauf que Alt est souvent utilisée par d'autres logiciels pour des raccourcis. Du coup, si le raccourci existe pour i3, bha le logiciel avec le focus ne le reçoit pas. L'idée à la noix du jour serait de pouvoir tout de même envoyer le raccourcis si par exemple on lui faisait un petit tap au préalable.

Donc en gros Alt Alt+t et pouf i3 n'interprête pas le keybinding et transmet ça à l'appli ayant le focus.

Alors oui je pourrai remapper, mais ma mémoire musculaire est trop bien implantée désormais, j'ai pas envie de réapprendre les raccourcis d'i3. Et puis remapper chaque appli qui utilise Alt… arg la flemme.

Contrer la vague de spam touchant IRC

Bon ça fait plus de deux semaines qu'un bande de péquenots s'amuse à spammer joyeusement à peu près tous les réseaux IRC existants (enfin s'ils sont suffisamment gros).

L'attaque 🔗

C'est un flood avec toujours les mêmes phrases (!) consistant à envoyer des URL vers des blogs. Là où c'est encore plus dégueulasse, c'est que ces blogs sont ceux des membres de l'équipe de Freenode qui est le plus gros réseau. Et ces blogs annoncent fièrement que la pédophilie c'est super chouette… Cela va sans dire que ces blogs ne sont pas les blogs du staff Freenode mais ont été monté pour l'occasion avec des articles antidatés.

L'attaque utilise donc une belle armada de bots, tout d'abord hébergés sur le Google Cloud, puis l'Amazon Cloud, puis juste dispersés à droite à gauche désormais. Les bots prennent des pseudos d'utilisateurs légitimes en ajoutant parfois quelques chiffres en fin et hop.

Maintenant l'attaque se poursuit également en discussions privées.

Chouette -____-

La défense 🔗

Par les serveurs 🔗

Pour bloquer tout ce spam côté serveur, le mieux est de mettre en place des spamfilters mais tous les ircd ne possèdent pas cette fonctionnalité (comme, par exemple, ceux qu'utilise Freenode). Cette technique permettra de virer les bots au moment où ils envoient les fameuses phrases qui du coup ne seront pas relayées aux utilisateurs. Il ne reste alors que les join/quit qui malheureusement ne peuvent pas être distinguées de ceux légitimes.

Par les @ d'un salon 🔗

Plusieurs possibilités avec chacunes leurs inconvénients.

  • Voicer tous les utilisateurs légitimes et passer le salon en +m : il faut voicer tous les nouveaux arrivants.
  • Restreindre le salon aux utilisateurs enregistrés avec +R : les utilisateurs doivent avoir enregistré leur pseudo auprès des services.
  • Restreindre le salon aux utilisateurs avec une connexion sécurisée (tls) +z : les utilisateurs doivent se connecter via TLS.
  • Mettre en place une liste de badwords (la façon de faire varie beaucoup) : il faut se tapper la liste à la main et que le serveur le gère.

Côté clients 🔗

Pas grand-chose à faire.

Mais il y a quand même moyen de rendre le truc invisible si un spamfilter a été mis côté serveur. Le but va être de planquer tout ce merdier de join/quit

Une myriade infinie de Join/Quit sur le salon de La Brique Internet

C'est moche hein ?

Weechat possède un super truc appelés les smartfilters qui permettent de n'afficher les Join/Quit uniquement si la personne en question a parlé il y a quelques minutes (ce qui n'est pas le cas des bots). Les salons de discussions redeviennent agréables à utiliser.

/set irc.look.smart_filter on
/filter add irc_smart * irc_smart_filter *

Et hop. Vous pouvez l'activer/désactiver avec Alt =

Pour Irssi il existe un script perl apportant cette même fonctionnalité mais en 2018 plus personne n'utilise Irssi, non ?

Pour les autres clients IRC ? Voici une doc exhaustive qui vous sera utile.

17ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logicielles opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


L'équipe du Librem 5 a été pas mal occupée par le GUADEC avec de nombreuses avancées dans le dev. Voilà un petit récap de ce qu'il s'est passé ces dernières semaines.

GUADEC 🔗

Récemment, la majorité des membres de l'équipe étaient au GUADEC. Certains ont même donné des conférences. Même si certaines ne sont pas encore montées, en voilà certaines à regarder :

D'autres confs ont eu lieu concernant la sécurité et l'implémentation de l'interface de téléphonie avec GTK+. Nous vous fournirons les liens lorsque leurs montages seront terminées.

Design 🔗

Le Librem5 sera beau mais cela ne se fait pas sans effort. Dernièrement, notre équipe design s'est acharné sur la création d'un nouveau pack d'icônes pour GNOME 3.30 qui sera utilisé par le téléphone. Ils ont aussi créé de nouvelles maquettes pour les réglages propres à la téléphonie avec plus de réglages avancées en peaufinant également le shell.

Travail logiciel 🔗

Images 🔗

Les images prenaient trop de temps à être créées, mais nous sommes parvenus à accélérer la procédure en faisant quelques ajustements. Cela simplifie le dev et les tests. Les images ne sont pas encore complètement basées sur PureOS (toujours sur Debian buster) mais ça arrivera bientôt. Si vous avez utilisé la machine virtuelle x86_64, vous serez heureux d'apprendre que les nouvelles images permettent de redimensionner la partition racine pour s'accommoder de plus d'espace (31Go). Il sera donc plus simple de dev puisqu'auparavant elles étaient limitées à 3.6Go. Il y a encore certains aspects à peaufiner mais c'est déjà fonctionnel.

Phosh 🔗

Phosh a connu de nombreuses améliorations sous le capot sous forme de corrections de bugs tels que de nombreux crashs potentiels et des initialisations manquantes. Le bouton de luminosité est également réparé pour se comporter normalement lorsqu'il bouge.

Le Wayland global handling a été [bougé dans un GObject séparé][https://source.puri.sm/Librem5/phosh/merge_requests/84). Le gestionnaire de verrouillage a été ajouté pour désencombrer (il récupère la tempo de timeout depuis GSettings maintenant) et tous les Layersurfaces ont été converties en PhoshLayerSurfaces.

Ce sont tous ces petits nettoyages de code qui permettront d'obtenir des contributions de la communauté car plus le code est bien organisé, plus est simple à comprendre et donc y contribuer.

L'intégrité de phosh est capitale puisque ce sera l'interface du téléphone donc un smoketest gitlab a été mise en place pour passer phosh dans Valgrind. Il y a également un début du support de l'internationalisation du coup des traductions espagnole et allemande ont été ajouté.

Quelques bugs ont également été éradiqués de phosh. Comme mentionné lors du dernier article d'avancements, des avancées ont été faites pour le support de redshift. Le code est inclus dans la branche principale ainsi qu'un correctif de bug concernant des races conditions lors de l'énumération des modes vidéos. Phosh/wlroots peuvent être démarrés par gnome-session et un bouton accueil (logiciel) a été créé en bas de l'écran.

Wlroots 🔗

Du côté de wlroots de nombreux changements ont eu lieu. Quelques patchs pour le support de modes vidéos personnalisés a été inclus upstream. Puisque le Librem5 ne supportera pas X, nous devions virer les dépendances à xwayland. Désormais wlroots est compilé avec ET sans le support de xwayland. Un freeze de wlroots s'avère être causé par la déconnexion de la session ssh ayant lancé wlroots ce qui est débattu upstream pour savoir comment gérer ce cas.

Clavier 🔗

Le clavier (virtboard) bénéficiera de l'important travail ayant lieu sur le protocole text-input. Le patch text-input-v3 a été mis à jour et envoyé upstream à Wayland pour revue. Une implémentation du protocole text-input pour GTK3 a été envoyé upstream et est en cours. Pour le support wlroots, une implémentation a été prototypé et sera bientôt envoyé pour revue.

Calls 🔗

Afin d'intégrer Calls dans gnome-settings-daemon et gnome-control-center, il nous est apparu évident lors des discussions au GUADEC que la meilleure façon de faire est d'utiliser ModemManager au lieu d'oFono. Bien que jusqu'à présent tous les essais a été fait pour l'implémentation d'oFono, c'est un changement inévitable. L'implémentation initiale du backend ModemManager pour Calls est complète et les tests ont commencé.

L'interface de Calls s'est grandement amélioré pour ressembler aux maquettes de l'équipe design. En dessous vous pouvez voir l'implémentation (gauche) et sa maquette (droite).

La maquette et l'application se ressemble comme deux gouttes d'eau

Libhandy 🔗

Quelques bugs ont aussi été corrigés dans libhandy ainsi que du travail pour préparer l'arrivée prochaine de GTK+4. Un des problèmes réglé est une fuite de mémoire. Également, un bug trouvé et corrigé dans HdyColumn où une mauvaise largeur était utilisée pour les calculs de la hauteur de colonne.

Si vous suivez la mailing-list librem-5-dev, vous avez probablement vu passer la sortie de libhandy v0.0.2.

Epiphany/GNOME Web 🔗

Personne n'aime les pubs donc Better le bloqueur de pub a été suggéré pour inclusion upstream pour être utilisé dans epiphany.

Messaging 🔗

Les technologies de messagerie vont être séparées en deux applis distinctes. Une dédiée aux conversations à deux personnes ou pour les petits groupes (Chatty) et l'autre pour les discussions publiques comme sur les salons IRC (Fractal).

L'application Chatty est développé par Purism, s'appuie sur libpurble et permettra des communications E2EE par messages XMPP via OMEMO dès la sortie (lorsque les Librem seront livrés en janvier), ainsi que les SMS non chiffrés. Puisque nous nous sommes rendu compte qu'il nous fallait utiliser ModemManager en lieu et place d'Ofono, un handler D-BUS a été créé pour le backend ModemManager de l'application. Avec cette installation de ModemManager, envoyer et recevoir des SMS fonctionne.

Le client Fractal ne permettra pas forcément les communications E2EE dès la sortie, mais nous travaillerons pour que cela arrive.

Sécurité 🔗

La sécurité est l'un de nos aspects favoris (vous l'avez peut-être remarqué) donc des recherches ont été commencés à propos de TrustZone, TPM et autres. Nous avons eu quelques discussions internes à propos d'un boot anti-sabotage, Heads et la sortie vidéo par les modes alternatifs de l'USB. Nous envisageons sérieusement l'implémentation de mesures de sécurité dans le Librem 5.

Kernel 🔗

Avoir un kernel fonctionnel pour l'i.MX8M n'est pas une mince affaire. Après de gros efforts, nous sommes parvenus à avoir l'ethernet fonctionnel. Afin de faire marcher le DRM et l'affichage, nous avons d'abord porté le support du PCIe. Le second port SD fonctionne mais pas SDIO (la carte SDIO étant alimenté par USB), il va falloir le support de l'USB en premier. Plus d'appareils i2c ont été activés. La carte nécessitera également un chargeur de batterie et donc nous testons actuellement le BQ25896 de TI, mais un driver d'alimentation électrique a été ajouté et soumis upstream.

Il reste un important chemin à parcourir avant d'avoir un kernel pleinement fonctionnel avec tous les drivers en ordre, particulièrement pour tout ce qui concerne l'affichage. S'il y a des experts en drivers graphiques prêt à filer un coup de main, merci de nous contacter sur le salon de discussion Matrix.

Travail matériel 🔗

Nous travaillons toujours d'arrache-pied avec le potentiel fabricant des cartes de dev pour évaluer les schémas développés par nos ingénieurs matériel et faire les changements suggerés. Cependant, certaines choses sont maintenant gravés dans le marbre et de nombreux composants ont déjà été commandés. Voici donc ce que vous trouverez à coup-sûr sur les cartes de devs :

Communauté 🔗

Il y a une nouvelle FAQ sur le site de documentation basés sur les questions reçues sur le salon de discussion matrix community/librem-5. Nous n'y mettrons pas TOUTES les questions car cela nécessiterait trop de temps mais certainement les plus fréquentes.

Un grand merci à toutes les équipes externes qui ont évalué et inclus les patchs dans les différents projets upstreams. Le temps et les contributions de tout le monde sont fortement appréciées.

C'est tout pour le moment les amis. Restez branchés pour plus de mises à jour à venir !


Original par Heather Ellsworth

Bon on sent que cet article a été rédigé en parallèle du précédent car il y a un peu de redites. D'un point de vue logiciel ça progresse vraiment bien dans tous les projets connexes. C'est agréable de voir plusieurs communautés collaborer (plus ou moins indirectement) vers un but commun : les joies du libre.

D'un point de vue matos ils ont l'air d'avoir la majeure partie des composants arrêté, ce qui est bon signe.

Ils semblent toujours confiants pour janvier 2019.

Ils commencent à aborder les aspects de sécurité et ça semble plutôt encourageant. On peut s'attendre à avoir un truc qui les différencie des habituels Android/IOS. Ça pourrait être un argument de vente pour certaines personnes pas spécialement touchées par le Libre mais plus pour la sécurité.

Polissage du thême Hugo : NeoDark

Salut les lecteurs ça va ?

Et bhé ! Vous êtes pas très causant.

Bon je vais pas me fâcher même si c'est un peu vexant de pas avoir de réponse.

J'ai encore un peu retravaillé NeoDark (ouai le nom est bidon) mon thème Hugo. Le but est d'enfin le partager proprement avec vous pour que vous puissiez le réutiliser.

Avant de vous le partager, bha il fallait virer les saloperies que j'avais faites.

Par exemple au lieu d'avoir un template spécifique pour les posts, un autre pour les fast-posts et un troisième pour les shares, j'ai tout viré et fait un seul template générique où juste une class css est modifiée. Du coup maintenant tout a la même gueule, juste des ptites modifs de couleurs mais c'est plus rationnel. Donc non seulement le design final est plus unifié mais en plus c'est vachement plus rapide pour Hugo. Je suis passé de 800ms à 330ms pour créer tout le site.

Le thême du site a d'ailleurs été déjà retaillé par Franck Paul qui l'a adapté pour DotClear.

Bon et zavez-vu ? Il y a des ptites icônes SVG à gauche maintenant. Ça enlève un peu de texte et ajoute un peu de couleur…

Et donc voilà un tar du thème Hugo.

J'espère que ça vous plaît !

Dans la catégorie ça sert à rien mais ça m'amuse : j'ai mis un lien vers la version dans une autre langue directement à côté de chacun des “Lire en entier …”. J'ai à peu près 0 lecteur pour les articles en franglais mais bon… Avant c'était juste accessible depuis la sidebar mais du coup pour l'accessibilité c'était vraiment pourri. D'ailleurs si vous vous y connaissez en accessibilité et que vous trouvez des trucs vraiment nul à chier sur mon site n'hésitez pas à m'en parler, je me ferai une joie de trouver une piste d'amélioration.

Bon dans la catégorie spoilers : l'arrivée d'une nouvelle catégorie bientôt.

Voilà tout.

Le Geekcode

Allez, je déballe encore une vieillerie !

Il fut un temps, où pour briller en société (keuf keuf), il fallait sortir sa carte de visite. Comme chacun sait, le geek a bien du mal à sortir de sa tanière physique tout entravé dans sa barbe qu'il est, du coup il lui fallait une carte de visite pour le monde numérique.

C'est d'ailleurs presque un CV plus qu'une carte de visite : le Geekcode.

Nani ?! 🔗

Il y a vingt ans, être un geek n'était pas à la mode et ne signifiait pas être capable de débourser 1000€ dans le dernier smartphone à la mode et sortir trois termes techniques. Le mot "geek" lui-même, n'était pas connu du grand public et c'était d'ailleurs proche de l'insulte. Quoi qu'il en soit, déjà à l'époque une distinction existait entre les différents types de geeks.

Parcequ'au-delà de l'informatique, en vrai, un geek est juste une personne passionnée++ mais du coup de nombreux domaines existent et donc toute une pléthore de geeks différents !

illustration de 56 sortes de geeks différents par Scott Johnson

Vous retrouvez-vous plus de deux fois là-dedans ?

Partant de ce constat, un certain Robert A. Hayden a entrepris la tâche de classer ces drôles de bêtes et de fournir un moyen d'afficher quel type de geek on est. Pour cela un grand questionnaire à choix multiples qui attribuent des lettres avec des symboles associés. On fout tout ça à la suite et pouf vous obtenez votre Geekcode !

Ok c'est où ? 🔗

Bon malheureusement la dernière version officielle 3.12 est pas mal obsolète car datée de 1996 mais l'idée est bonne. Un Français a entrepris de proposer une bonne update en 3.20 en 2010. Mais bon la référence officielle est tout de même la 3.12.

Voilà le mien refait pour l'occase.

-----BEGIN GEEK CODE BLOCK-----
Version: 3.1
GIT d? s--: a C+++ UL++++ P L+++ E--- W+++
N+() ?o ?K w-- ?O !M ?V !PS !PE Y++ PGP(+)
t@ ?5 ?X ?R !tv b- DI D++ G e++ h r+++ z?
------END GEEK CODE BLOCK------

Quelqu'un de motivé pour en faire une version 2018 ?

16ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Nous avons passé les dernières semaines concentrés sur le design des applications de communication par défaut du Librem 5. Nous sommes donc parvenu à établir des spécifications pour deux applications. L'une d'elle se nomme Calls et sert à - vous l'avez deviné - recevoir et émettre des appels téléphoniques. La seconde est Messages quant à elle permet comme son nom l'indique d'envoyer et recevoir des messages.

Tobias, notre lead designer, a particulièrement bien bossé en communiquant et collaborant avec l'équipe design de GNOME ce qui nous a permit de faire de grands progrès conjointement avec le projet upstream GNOME. Quand Tobias nous a rejoint, nous avons eu une conversation avec Allan Day et Jakub Steiner (de l'équipe design de GNOME) où nous leur avons présenté le projet, nos buts et discutés à propos de la structuration de nos contributions à GNOME. Par exemple, nous avons un dépot de design applicatif sur le serveur Gitlab upstream de GNOME où nos designs et prototypes sont rendus disponibles à tous. Au final, notre projet et sa vision semble bien reçu par la communauté GNOME.

L'application Calls 🔗

L'application étant nouvelle, nous sommes donc partit de zéro. Nous l'avons fait alors que Bob progressait dans l'implémentation des fonctions basiques d'appels.

Les différents écrans visibles lors d'un appel

Calls est supposé permettre à l'utiliateur d'utiliser les fonctions de base d'un téléphone classique mais n'est pas limité à cela. Elle est architecturé de façon telle qu'elle promet un haut niveau de sécurité et d'intimité (privacy) via du chiffrement de bout-en-bout de façon transparente. Les appels privés, entre deux appareils supportant cette fonction seront établis juste en sélectionnant un contact et en appuyant sur le bouton d'appel.

Le numéroteur ainsi que les contacts de l'application Calls

Le design complet de l'application peut être admiré dans notre propre dépot.

L'application Messages 🔗

Photo des devs lors du hackfest fractal

Au début de l'été, certains de nos employés (Dorota, Adrien, Tobias et moi-même) avons participé au Fractal hackfest à Strasbourg. Le but était d'analyser et discuter des possibilité d'utiliser Fractal comme appli par défaut pour la messagerie dans PureOS et le Librem5. C'est motivé par notre souhait d'être en phase avec les choix upstreams mais aussi par le fait que Tobias, en plus d'être designer des applis du Librem 5 est également le designer de Fractal. Nous avons également profité de l'opportunité pour rencontrer Matthew de Matrix qui nous apporta des clarifications techniques bienvenues à propos de Matrix.

Il était clair lors de ce meeting que les plans pour Fractal soient en accord avec les principes du Design éthique que le Librem 5 et PureOS suivent. Une application suivant ces recommandations doit être simple et dédiée à une seule tâche.

On pourrait penser que l'état actuel de Fractal sied déjà au but premier de Messages (envoyer et recevoir des messages), mais elle est trop générique en terme de but. Discuter en privé avec un ami est différent d'une discussion dans un salon public IRC bondé. Bien que la technologie employée dans le fond soit la même, l'interface utilisateur doit répondre à des objectifs différents. Ce fût discuté lors du hackfest Fractal (Tobias a eu recours à l'analogie du "barbecue" et du "banquet" pour exposer le soucis), où les devs de Fractal décidèrent de scinder l'application en deux : une application pour les discussions en aparté ou petit groupe (le barbecue) tandis que la seconde sera dédiée aux discussions publiques (le banquet). Il faudra cependant un peu de temps pour découper l'application existante.

L'application simplifiée Messages que nous avons développée est basée sur le cas du "barbecue"; ce qui s'avère être l'utilisation majoritaire. Le but de Messages est d'être capable de gérer des SMS mais aussi des messages chiffrés de bout-en-bout de façon transparente entre deux appareils compatibles.

Exemple de conversation dans Messages

Le design global de Messages peut être reluqué dans son propre dépot.


Original par François Téchené

Un retour sur leur collaboration avec l'équipe Matrix. Les screenshots sont plutôt encourageant surtout pour ceux appréciant le look de GNOME. Ça commence franchement à avoir une gueule d'OS de smartphone.

Un truc qui serait pas mal c'est une compatibilité avec l'application Silence pour Android qui permet d'envoyer des SMS de façon chiffré même pour des personnes pas spécialement douées en informatique.

TDC

Et alors qu'une vague de spam sévit actuellement sur les IRC (oui oui en 2018 ça se fait encore…), je me sens obligé de vous présenter l'un des meilleurs sites old-school encore sur le ouaib.

tROu dU cuLz hiDeOuT 🔗

L'une des meilleures ressources du ouaib encore dispo pour devenir un 1337. Ne vous laissez pas berner par l'esthétique pleine de charme et d'un esthétisme certain, le contenu prévaut sur la forme ici.

Vous y apprendrez plein de trucs indispensables :

  • Comment devenir un rebelz en utilisant Linux (et en méprisant wiNfUcK'98) ?
  • Comment bafouer la nétiquette sur Usenet ?
  • La joie de snober le bas peuple sur les IRC.
  • L'intérêt de monter sa homepage de daube.
  • Plein d'autres trucs uber classe.

Bref tout un art de vivre à adopter pour débuter sur le web en cette fin des années 90.

Outre l'aspect limite vulgaire de ces pages humoristiques, j'aime beaucoup l'aspect historique. Ça rappelle pas mal de souvenirs. Haaa, le bon vieux temps du net avant que ce ne soit monopolisé par tout l'aspect business d'aujourd'hui.

Cette page circulait assez régulièrement à l'époque. Bon par contre pour les gens sur téléphones mobiles, le site n'est pas très très responsive mais bon les smartphones n'existaient pas à l'époque…

Voilà le TDC Hideout, vous en reviendrez grandi (ou pas) !

J'aime toujours retrouver des bouts du web d'antan où chacun osait se lancer avec un design dégueu trois bouts de balises html, une bonne louche de gif mais qui au final produisait un contenu original. À l'ère des réseaux sociaux à la brièveté absolue et où l'on favorise principalement le retweet, le reposts, ça fait du bien de revoir l'époque où créer était plus important.

Configuration Weechat 2018

Weechat 2.2 vient de sortir et c'est l'occasion de lui faire un ptit article. Ça fait maintenant très longtemps que je l'utilise comme client IRC. Je l'ai pas mal trifouillé de droite et de gauche depuis le temps du coup je voulais poser un peu toutes ces personnalisations quelque part pour les retrouver au cas où et pour vous les partager.

Les scripts 🔗

Du haut de ses 15 ans, Weechat a sû se créer un petit écosystème complet de plugins/scripts (et bientôt des thêmes !).

J'ai toujours préferré éviter de trop en cumuler. Du coup j'en utilise assez peu :

  • colorize_nicks.py : Permet de colorer les pseudos lorsqu'ils sont cités dans une phrase. Très pratique pour repérer quand ça parle de gens présent sur le salon.
  • autoconnect.py : Permet de se reconnecter automatiquement aux précédents serveurs et salon ouverts lors d'un redémarrage.
  • chanmon.pl : permet d'avoir un buffer aggrégeant tous les salons. Pratique pour voir d'un coup d'œil ce qu'il se raconte partout.
  • colorize_lines.pl : Permet de colorer les lignes de texte de la même couleur que le pseudo. Excellent pour améliorer la lisibilité.

Et voilà, j'ai réussi à ne pas être trop gourmand.

Autoconnect me sert peu car weechat tourne 24/7 sur un serveur mais au cas où, on sait jamais.

Les deux plugins de colorations sont purement esthétiques mais pourtant je pourrai pas m'en passer. Ça simplifie grandement la lecture des conversations, surtout si on augmente le nombre de couleurs utilisées par weechat.

Chanmon est lui dispensable mais étant sur de très nombreux salons, j'ai très souvent la hotbar assez bien remplie avec de l'activité dans pleins de chans à la fois. Ça me permet de ne pas aller dans un buffer où il y a de l'activité pour rien.

Layout 🔗

capture d'écran de l'interface de Weechat

Par défaut c'est… meh

On va élaguer tout ça je vous préviens !

Bon alors la barre à gauche qui liste les buffers on peut virer : ça sert à rien. /bar del buflist

La barre de droit avec la liste de pseudo, même combat : ça dégage. /bar del nicklist Les rares fois où vous aurez besoin de voir la nicklist vous ferez un ptit /names et hop.

Vous voyez la barre avec le titre en haut ? Vous voyez où je veux en venir : /bar del title

Bon bha déjà c'est pas trop mal.

Bon cette barre bleue en bas c'est pas mal mais qu'est-ce que ça bouffe comme place ! It would be a shame if… /bar del status

Ha merde il y avait des trucs pas mal dedans quand même ! Bon faisons une barre mieux foutue du coup ! /bar add ubar root bottom 1 0 buffer_number+:+buffer_name,hotlist,input_text,time,[completion]

Et voilà notre übar, plus qu'à virer celle par défaut : /bar del input

Voilà, on a gratté à peu près tout l'espace disponible, on a fusionné la status_bar avec l'input_bar et viré toutes les autres. C'est bien minimaliste tout en étant parfaitement fonctionnel.

Bon maintenant, il ne reste plus qu'à faire en sorte de voir le chanmon en haut. On va donc découper la fenêtre horizontalement avec un ptit /window splith 10 et on a donc 10% de l'espace vertical qui est dispo pour un autre buffer. Pour passer à la fenêtre du haut on fait un ptit /window up on peut y changer de buffer (typiquement on se fout sur celui de chanmon) et on retourne à celui du bas et voilà.

Bon on a fait le plus gros du boulot je crois. Il va rester à fignoler quelques ptits réglages pour rendre le truc encore un peu plus séyant.

Ptites optimisations 🔗

On va virer tous les scripts inutiles (ou juste ne pas en installer). /script Et là on coupe avec /script remove xxx.yy .

Et surtout on va aussi virer tous les plugins inutiles. /plugin et maintenant /plugin unload xxx et surtout set weechat.plugin.autoload "*,!buflist,!exec,!fset" pour que ça persiste à un redémarrage de la bête.

En virant tout le superflux j'arrive à faire tourner mon instance weechat dans un container de 64Mo de ram avec pourtant près de 200 buffers ouverts simultannément tout en ayant le relay. Et le tout avec un uptime de plusieurs mois. Bref ça tourne comme sur des disquettes.

Mais mais ! À quoi ça ressemble maintenant qu'on a tout trifouillé ?!

Capture de Weechat une fois toutes les modifs effectuées

Beau comme un rognon !

Vrac moins intéressant 🔗

  • irc.network.send_unknown_commands on # Pour envoyer les commandes d'admin du serveur
  • plugins.var.perl.chanmon.alignment channel # Histoire que ce soit joli à voir et pas le dawa
  • plugins.var.perl.colorize_lines.highlight off # Pour ne pas qu'un HL colore toute la ligne (c'est moche et trop agressif)
  • weechat.color.chat_time orange # Un peu de orange pour l'heure
  • weechat.completion.nick_completer "" # Ouai j'aime pas quand ça rajoute ":" quand on tab un pseudo
  • weechat.look.prefix_align_max 10 # Pas plus de 10 lettres pour les pseudos… largement suffisant
  • weechat.look.prefix_same_nick "" # J'aime bien le fait de pas avoir le même pseudo affiché en boucle lors de ligne successive
  • weechat.look.prefix_suffix "│" # Pour avoir des jolies barres complètes
  • weechat.color.chat_nick_colors "028,029,030,031,032,033,034,035,036,037,038,039,040,041,042,043,044,045,046,047,048,049,050,051,058,059,060,061,062,063,064,065,066,067,068,069,070,071,072,073,074,075,076,077,078,079,080,081,082,083,084,085,086,087,088,089,090,091,092,093,094,095,096,097,098,099,100,101,102,103,104,105,106,107,108,109,110,111,112,113,114,115,116,117,118,119,120,121,122,123,124,125,126,127,128,129,130,131,132,133,134,135,136,137,138,139,140,141,142,143,144,145,146,147,148,149,150,151,152,153,154,155,156,157,158,159,160,161,162,163,164,165,166,167,168,169,170,171,172,173,174,175,176,177,178,179,180,181,182,183,184,185,186,187,188,189,190,191,192,193,194,195,196,197,198,199,200,201,202,203,204,205,206,207,208,209,210,211,212,213,214,215,216,217,218,219,220,221,222,223,224,225,226,227,228,229" C'est long mais ça rajoute tout pleins de nouvelles couleurs utilisables.

Ralentir le flux

Tiens un petit fast-post rapide sur le feu.

En ce moment je cherche à ralentir un peu le rythme de mon TTRSS. Il se connectait toutes les heures sur chacun des flux RSS pour voir s'il n'y avait pas une nouveauté.

Au final ça représente un sacré bastringue réseau pour rien les trois quarts du temps. J'ai donc diminué la fréquence d'actualisation de quasiment tous les flux à une fois toutes les 24h.

Les sites publiant plusieurs fois par jour je l'ai monté à 2h et certains 12h. J'ai donc pas mal diminué la cadence en espérant alléger légèrement mon empreinte réseau/ressource à la fois de ma machine mais aussi de chacun des sites que je poll constamment. C'est probablement anecdotique mais comme d'hab, les molards font les grandes rivières.

Il est d'ailleurs dommage qu'un flux RSS ne puisse pas spécifier une cadence de rafraichissement (qu'il soit biensûr possible d'outre-passer) pour que lors de la souscription se soit suggéré à l'aggrégateur.

En plus d'alléger les machines et le réseau, mes flux arrivent désormais un peu plus par vague, plutôt qu'au compte-goutte toute la journée. Ça permet d'un peu moins se disperser. Et d'y consacrer un peu moins de temps au final.

Bref ça peut vous tenter d'essayer d'expérimenter ça.

L'Histoire d'Iloth

J'en ai jamais vraiment parlé sur mon blog et pourtant Iloth représente une page de ma vie.

Iloth est une association membre de la FFDN. J'en ai été membre quelques années pas au tout début mais pas trop loin, jusqu'à très récemment où j'ai eu besoin de passer à autre chose.

Du coup je vais vous raconter un peu la vie d'Iloth, certains de ses moments forts et tout et tout. Ça sera bien entendu mon point de vue sur l'asso et non quelque chose de purement objectif. Par contre pas de bol j'ai un mal de chien avec les dates donc ça sera pas super précis.

2010 : Création 🔗

En l'an de grâce 2010 née la FFDN, Fédération FDN qui cherche à essaimer. Pourquoi ? Parce que l'asso FDN devenait trop grosse et du coup gagnait en poids mais malheureusement perdait le côté local/associatif où tu connais tout le monde toussa.

Du coup de nombreuses petites assos locales se sont créées et regroupées dans une fédération afin de garder un certain poids tout en recréant un côté local qui est bénéfique pour l'humain.

Iloth a été dans la première vague de la FFDN à l'initiative de 3 geeks Montpellierains et voilà que le 31 Août 2010 l'asso existe officiellement avec la publication au Journal Officiel et intègre donc la FFDN. Internet Libre et Ouvert à Tous dans l'Hérault

À cette époque les 3 valeureux gugusses se sont tapés toute la paperasse administrative, ont ouvert un compte en banque, se sont déclarés officiellement comme étant un vrai FAI auprès de l'ARCEP. Ils ont fait la partie vraiment chiante.

Peu de temps après (je sais pas quand exactement), l'asso sympathise avec une boîte locale qui héberge et fournit des services et notamment des connexions Internet neutres à des entreprises du coin. Des liens sont tissés et c'est ainsi qu'une relation solide s'est créée et permettra à l'asso de vivre et surtout d'avoir une présence sur Internet. Une convention est signée et permet à l'asso d'héberger son propre serveur dans un datacenter montpellierain avec un peu de bande passante. Bref l'asso peut commencer à officier en tant que FAI.

Et là ça va commencer à patauger, comme souvent dans le milieu associatif, chacun investit le temps qu'il peut quand il peut… L'asso commence donc déjà à battre de l'aile. Elle n'a pas de vitrine, ne se réunit pas, n'existe pas vraiment. Il n'est pas vraiment possible d'adhérer car aucun moyen de les contacter.

2012 : La seconde vague 🔗

On est désormais aux alentours de fin 2011 début 2012 si je me rappelle bien. C'est à ce moment là que j'ai voulu rejoindre l'asso. Sauf que pas de bol, le site était sacrément vide («Coming Soon»), le salon IRC était en calme plat pendant des semaines complètes malgré plusieurs tentatives d'attirer l'attention.

J'ai réussi à faire venir une deuxième personne sur le salon IRC qui était également intéressée et même une troisième que je ne connaissais que d'IRC. Bref nous étions désormais au moins trois à vouloir intégrer les membres de l'asso et vla-ti-pas qu'un quatrième larron sorti de nulle part est également intéressé et se met à traîner également sur le salon #iloth .

Et un jour, Ô miracle ! Un des pères fondateurs voit ça et commence à parler sur IRC.

On s'organise une rencontre dans un café du centre de Montpellier pour discuter de vives voix. Bon comme on s'en doutait, la démotivation était totale. En gros il s'est dit «Bon bha si vous voulez je vous donne l'asso, j'ai plus le temps ni l'envie, on a déjà tout un tas de trucs en place, yapuka. Si vous êtes motivés, organisez une Assemblée Générale pour trouver un président, un tréso et un secrétaire et roulez jeunesse».

Bon une fois la rencontre finie… on a quand même été un poil étonné. Mais au final on était partant tous les quatre et une AG a été faites courant Mars 2012 où l'on s'est entre-élus. Bon pas de bol j'étais pas dispo le jour de l'AG du coup je n'ai pas pu y participer.

Voilà la seconde vague d'Iloth était lancée. Nous étions donc 4 nouveaux membres et il ne restait plus qu'un membre actif de l'équipe d'origine.

2013 : La belle époque 🔗

C'était donc une période faste. Nous étions 4 supers motivés pour monter un FAI. La partie ultra-chiante avait été bien gêrée par l'ancienne équipe et nous allions remotiver le dernier membre restant de la première vague.

  • Nous voulions un logo
  • Nous voulions monter un service de VPN fournissant du vrai Internet neutre.
  • Nous voulions proposer de l'ADSL en marque blanche depuis FDN.
  • Nous voulions monter des services.
  • Nous voulions un joli site ouaib pour communiquer.
  • Nous voulions organiser des conférences.
  • Nous voulions faire du réseau comme des grands.

Bref on était chaud.

On avait une machine fonctionnelle, pas mal de temps libres. On a également tissé des liens avec d'autres assos locales tel que Montpellibre (de loin) et un peu plus intimes avec Le BIB notre cher Hackerspace Montpellierain. Nous nous y réunionnons une fois par mois dans leur garage pour faire une réu-apéro qui généralement se termine dans un restau.

Un des prototype de logo non retenu

L'une des propositions non retenues de logo

Le côté social de l'asso commence à décoller. Avec le temps le noyau dur de l'asso se connait désormais pas mal et nous sommes devenus une bande de potes.

On organise notre première foire associative L'antigone des assos 2012 où l'on tente maladroitement d'attirer le chaland sans avoir rien à présenter. «Quoi ? Un fournisseur d'accès Internet comme Free ? Et du coup c'est gratuit vu que c'est associatif ? Ha mais vous faites pas d'ADSL ?»

Recruter de nouveaux membres va être compliqué, nous ne sommes clairement pas de bons communicants mais c'est pas grave on va progresser. Ça nous permet en plus d'établir une roadmap : monter des services pour montrer du concret, travailler la comm pour rendre le bousin un peu plus compréhensible. On va avoir une année bien remplie.

On a donc fait un site web statique sous Bootstrap histoire d'avoir une vitrine un peu jolie et on y a mis un tout petit peu de contenu.

On commence à discuter d'un projet de créer un IX sur Montpellier afin de relier tous les opérateurs présents localement afin d'améliorer le maillage Internet. Actuellement si deux opérateurs se trouvent physiquement à Montpellier, il y a de très grande chance qu'ils n'y soient pas interconnectés et qu'il faille remonter jusqu'à Paris. Le but est donc de créer un point d'échange local, neutre et gérer par une asso à but non lucratif : le Sudix. Pour l'instant c'est à l'état de discussion de restau.

On s'est empressé de prendre un numéro d'AS ainsi qu'un premier bloc /24 d'adresses IP bien à nous.

On possède des IP, à nous. Je répète des IP qui sont rien qu'à nous ! Wow ça en jette. Nous sommes enfin un vrai opérateur de réseau Internet. Quelque bidouilles BGP plus tard et paf nos IP sont accessibles du grand Ternet !

Mi avril 2013, on ouvre officiellement le service de VPN avec nos ptites IP à nous le tout sur notre serveur hébergé physiquement à Montpellier. La conf OpenVPN est assez simple et pleinement fonctionnelle. Et on peut enfin commencer à utiliser notre bande passante de 10Mbps burstable à 100.

Bon on se monte un serveur mail et on y accroche une mailing-list. Nous avons alors à cette époque du DNS, du mail, du web, du VPN de fonctionnel. On peut maintenant communiquer à peu près officiellement. Et notre infra est à peu près complète.

Et voilà qu'arrive notre seconde foire associative, nous sommes donc Septembre 2013. On va se reconfronter au grand public avec notre petit stand de geeks avec ce coup-ci un truc à annoncer : Iloth participera aux RMLL2014 en fournissant le réseau lors de l'évènement qui se déroulera en Juillet de l'année suivante. On a d'ailleurs réussi à faire venir quelques nouveaux membres dans l'asso à ce moment là. On atteint la dizaine de membres dont environ 7 ou 8 actifs. Je me retrouve non-officiellement propulsé trésorier de l'asso et je commence à faire mumuse avec Dolibarr (beurk) et la banque (beurk beurk).

Le début des emmerdes. Le poste de trésorier est clairement le plus chiant de l'asso. C'est le seul où il y a constamment de la paperasse. Générer des factures et tout. Communiquer avec la banque est d'un compliqué avec leurs horaires d'ouvertures qui ne conviennent pas vraiment avec la vie active et le fait qu'ils demandent constamment des papiers avec des confirmations toussa. Bref ce sont des emmerdeurs de première qui nous font suer encore maintenant.

Fin Octobre, on ouvre notre première ligne ADSL pour notre cobaye belge. C'est de la marque blanche de chez FDN. En gros Iloth ne fait pas grand chose à part facturer l'abonné et recevoir une facture de la part de FDN. Mais on a un service existant pour le grand public !

Le mois suivant on sera également aux JM2L pour nous chauffer pour les RMLL approchant. Nous y serons à trois membres dans une bonne ambiance décontractée le temps d'un samedi.

2014 : année ReuMeuLeuLeu 🔗

L'AG de Janvier instaure officiellement un rythme mensuel de réunion chaque premier lundi du mois.

Le site passe sur un Wordpress auto-hébergé en conservant son design fait main convertit pour l'occasion en thême Wordpress. Le but de l'opération est de permettre à plus de membres de le manipuler en lieu et place du site statique précédent.

Le rythme de croisière va s'intensifier pour l'organisation des RMLL. Le but est de fournir du réseau neutre à haut débit lors de l'évènement, à la fois sur le campus universitaire mais également lors du "village grand public" organisé sur l'esplanade Charles de Gaulle. Pour ceux qui ne connaissent pas Montpellier, cet esplanade est en plein centre ville, une grande allée bordée de platanes. Le défi va être de parvenir à y faire arriver du réseau. De nombreuses réunions vont avoir lieu auprès de la FRUL (l'association regroupant d'autres assos locales pour l'orga des RMLL).

On a également organisé une petite conf à propos de la neutralité du net organisé dans les locaux du Bib le 16 Mai. C'était un peu à l'arrache mais au final ça s'est bien passé, même si c'était ma première fois.

À côté de cela, dans le monde des cinémas alternatifs se montent un projet de distribution dématérialisé des films : DCP Bay. Iloth participera en fournissant deux connexions ADSL au cinéma Utopia qui est dorénavant membre de l'asso. Nous les avons aidé en câblant un peu leur bâtiment et en mettant en place logiciellement le client torrent et compagnie. Le cinéma peut maintenant recevoir certains de ces films sans passer par des disques durs externes envoyés par transporteur. Un projet bien sympas auquel je suis fier d'avoir participé et j'ai d'ailleurs un magnifique sticker rond en forme de tranche de citron !

Juillet arrive et nous voilà donc en train de grimper dans les arbres de l'esplanade avec une grande échelle et un touret de fibre optique au milieu des passants.

Les premiers petits arbres de l'esplanade

Les premiers petits arbres de l'esplanade

Les moins petits arbres de l'esplanade

Les premiers petits arbres de l'esplanade

On tire près de 1250m de fibre dans les arbres en espérant qu'elle survivra une semaine. C'est en partie réussie (une seule fibre pétée paralysant qu'un tiers des stands, on comblera avec un peu de wifi). Malgré quelques soucis de MTU et compagnie le réseau fonctionnera sur le campus. J'en aurai beaucoup chié à cause du manque de sommeil au point de ne plus trop parvenir à réfléchir le jour J. L'évènement est un succès et permet à l'asso de beaucoup se voir et être active, l'ambiance est au beau fixe, les voyages pizza et les restaus pour adultes soudent un peu plus l'équipe.

Moment d'euphorie lors des RMLL2014

L'euphorie lors des RMLL2014

En Août un membre offre un Edge Router Pro à l'asso qui permettra de délester notre unique serveur de la partie réseau. Nous possédons donc un routeur, un switch et un serveur. Un FAI dans moins de 300W.

Pour finir l'été le rendez-vous annuel de l'Antigone des assos. Probablement une des meilleure année, avec à peu près toute l'équipe Iloth présente toute la journée pour faire découvrir l'asso à tout le monde.

Stand 2014 pour l'antigone des assos

Stand 2014 pour l'antigone des assos

On a réussi à gagner encore quelques membres.

Et les trois derniers mois seront plutôt calmes.

2015 🔗

On commencera l'année en Mars avec une projection du film Citizen Four au cinéma Utopia lors d'une soirée débat co-organisé par Montpellier Journal et Montpel'libre.

L'AG a lieu comme d'hab courant Mars dans les nouveaux locaux du Bib et je suis désormais Président ! Après avoir tenu tant bien que mal la tréso deux ans et demi à base de fichier texte pour savoir qui doit payer un abo vpn, qui doit payer un abo adsl, faire le lien entre un pseudo et un vrai nom/prénom, savoir que tel numéro de ligne = telle personne…, je suis désormais président. Plus à moi de gérer Dolibarr \o/

On remarque déjà qu'une fois les RMLL passées, le rythme de l'asso diminue drastiquement et que la motivation connait une baisse drastique. Cependant, l'asso lance des idées de projets qui ne seront jamais menés à bien… Il a également été décidé d'organiser deux permanences par mois afin de pouvoir organiser des ateliers/débats mais celles-ci n'auront lieux que trois fois faute de participants (internes et externes). C'est dommage on aura réussi à y recruter un membre très actifs par la suite.

Nous menons une campagne de contacts des députés pour les pousser à ne pas voter pour l'instauration des boîtes noires dans les réseaux opérateurs. Nous les avons contactés par courrier postal et n'aurons malheureusement qu'un seul retour (négatif) des neufs députés contactés. Bref j'en repartirai pas mal refroidi de cette expérience politique.

On tente de recruter de potentiels membres en zone blanche pour fournir de la connectivité wifi. Trois ans plus tard force est de constater que … bha non, ça ne se fera jamais.

L'activité globale de l'asso décline continuellement depuis le passage des RMLL. Le nombre de membres réellement actifs commence même à diminuer. Je me lance dans le projet des briques internet en espérant que ça ramène du sang neuf et que ça remotive les membres actuels.

Je parvient à écouler une première fournée de 10 briques que j'aurai déballé, monté, installé, configuré, vendu moi même. C'est globalement assez chiant. Pour au final tomber en panne quelques jours après ou alors n'être jamais mis en service. Assurer le SAV est une galère ultra chronophage.

Rien de mieux pour démotiver quelqu'un.

Bref les restaus mensuels s'enchaînent toujours, mais je suis encore seul à devoir les organiser. Si je ne le fais pas… ça se fait juste pas. Mais quand on y est ça se passe toujours bien, juste une bande de potes contents de se retrouver chaque mois pour discuter de tout et de rien autour d'un peu de bouffe. Socialement le but de l'asso est complètement rempli et depuis qu'on fait moins de technique (vue que c'est déjà en place) bha l'asso se casse carrément la gueule.

Tiens, en passant, en Décembre on connait notre première petite panne de quelques heures. Comme quoi on a beau être une ptite asso et tout, le service rendu est tout de même assez fiable.

2016 🔗

Cette année l'AG courant mars aura lieu dans les nouveaux locaux du Bib (oui encore des nouveaux :-) ). L'équipe continue de s'étioler avec de moins en moins de membres actifs et de participants.

Les restaus mensuels continuent de se dérouler toujours dans la bonne humeur mais on y croise de moins en moins souvent de nouvelles têtes et on y parle de moins en moins de l'asso et même au fur et à mesure, même les habitués ne sont plus 100% dispos.

Notre installation dans le datacenter de Cogent à Montpellier

Notre infra au datacenter Cogent, imaginez à peu près la même chose dans celui de Zayo

Je présente deux confs, une dans un fablab de Montpellier pour y présenter la neutralité du net et aborder vite fait la brique Internet et une seconde dans un Lycée à Mendes sur les mêmes sujets. Je suis à peu près le seul membre actif désormais. La motivation est désormais au plus bas.

Montpel'Libre (un GUL de Montpellier) promeut de plus en plus l'initiative de dé-googlisation de Framasoft. Un début de collaboration un peu plus poussé émerge alors avec Montpel'Libre mais également le Bib pour monter un CHATONS local. En s'appuyant sur les trois associations nous toucherions un large public pas forcément initié, avec des lieux de rencontre et une infrastructure réseau déjà existante. Qu'est-ce qui pourrait déconner ?

Il est décidé de repartir sur une seconde fournée de dix briques à distribuer. Je le fait un peu à reculons mais étrangement les autres membres sont intéressés pour continuer cela (sans avoir participé au premier batch). Bref on les prépare à plusieurs et je parviens à ne pas garder tout le stock et n'en avoir que deux. Ils se débrouilleront avec les autres briques. C'est triste de voir que le but est désormais de se débarrasser des tâches à faire.

Je rédige également quelques articles sur le site d'Iloth qui auront un succès pas trop dégueu. C'est d'ailleurs en partie ce qui m'a remotivé à reprendre en main mon site perso. Même deux ans plus tard, certains articles amènent encore quelques visiteurs sur le site de l'asso, c'est une bonne pub naturelle. Malheureusement personne d'autres ne semble intéressé pour en rédiger.

Et voilà pour l'année…

2017 ou la vache maigre 🔗

L'AG sera l'occasion d'avoir un nouveau président pour me remplacer, je vais pouvoir m'éclipser petit à petit. Pas de bol quelques semaines plus tard il abdique sans donner aucune raison et on ne le revit plus jamais… Dans la foulée, le reste du bureau démissionne également et l'asso se retrouve sans plus personne.

Un début de drama commence à éclater lorsqu'un des membres de l'asso prend peur de la pérennité de son VPN et discute avec son avocat pour éventuellement mettre encore plus en péril l'asso voire certains membres. C'est tout pile ce qu'il fallait pour donner envie de reprendre le bousin…

Bref quelques temps après une Assemblée Générale Extraordinaire est organisée où un nouveau Bureau reprend les rennes de l'asso. L'asso est donc officiellement sauvée. Le drama est finalement étouffé avec plus de peur que de mal puisque de toute façon rien ne pouvait être reproché à quiconque et que l'asso (ou ses ressources) ne pouvait pas être reprise par une seule personne.

Cette année, pas de foire associative vu que personne n'a rien prévu, on cède gracieusement notre stand (pourtant vraiment bien placé cette année) au Bib.

2018 🔗

Bon bha on est déjà à la moitié de l'année mine de rien donc j'en profite pour faire le bilan vu d'ici. Bha malgré toute la bonne volonté du nouveau Bureau, bha … il n'y a plus de membres actifs. L'asso vivote tant bien que mal.

D'un point de vue politique, le Bureau a tenté d'arranguer les foules concernant la loi européenne concernant le copyright toussa toussa. Bon bha, en dehors du Bureau personne n'a rien fait. Bref, no comment.

Et voilà.

BIM : le CHATONS montpellierain 🔗

Tiens et d'ailleurs faisons un point sur le projet de CHATONS en collaboration avec les trois assos. Bha j'ai monté un Sandstorm (plateforme de cloud pour avoir pleins d'applications sans administration toussa, je ferai un article dessus un de ces quatre) sur lequel on a commencé à organiser pas mal de trucs.

Logo de BIM

Bienvenue sur l'Internet Montpellierain : Bib Iloth Montpel'Libre

Niveau matos on a désormais un bon gros serveur bi-proc avec 64Go de ram toussa. On a tout pleins d'IP dédiées aux différents services. Une instance Etherpad lite, un Pastebin, un Studs (Framadate) et bha on est deux et demi à avoir fait tout ça. Et au final on a été que deux et demi à s'y investir. Du coup bha au bout de deux ans, plus envie d'y toucher. Je vais maintenant faire comme les autres, attendre de voir ce que font les autres.

Bref j'ai lâché l'affaire et du coup j'imagine que c'est la mort du projet.

Conclusion ? 🔗

Je suis triste que l'asso soit morte mais d'un certain point de vue j'y ait fait d'excellentes rencontres. J'y ai trouvé une bande d'amis, j'ai testé pleins de restaus du secteur, j'ai appris pas mal de truc de réseau, j'adore tout l'environnement de la FFDN, j'aime pas devoir gérer les gens surtout dans une structure associative.

Une association n'existe que par l'investissement de ses membres. On est jamais servi QUE par soit même.

Iloth a toujours eu un fonctionnement assez libre. Tu veux rentrer dans l'asso pour faire des trucs : ok pas de soucis, mais c'est toi qui va le faire ! Faut pas juste vouloir donner un coup de main, il faut vouloir faire le truc en question et ne pas être paralysé de peur de se planter. Fais ce que tu veux (si c'est dans les clous de l'asso), l'asso peut te filer une place sur un serveur, un peu de réseau, mais n'attend pas à ce qu'on le fasse à ta place, au mieux tu auras un coup de main.

Et surtout ne venir qu'avec une idée n'est pas vraiment utile. Apporter une idée, c'est inscrire quelque chose sur la todo-list de quelqu'un d'autre.

Si tu viens avec une idée c'est à toi de la réaliser !

Bref si vous êtes motivés pour faire avancer les choses, apprendre pleins de trucs, découvrir des nouveaux gens, participer à Iloth est génial. N'hésitez pas à le faire et à vous rendre sur le salon de discussion. L'asso a un grand besoin de nouveau souffle, a du matos, un peu de pognon, il ne manque que des cerveaux motivés.

Moi pour l'instant, je prends des vacances, je reviendrai ptet quand il y aura de la vie.

Termtosvg : capturer la cli dans un svg

Capture faites lors de la rédaction de cet article ! Peut prendre un peu de temps pour charger.

L'article en cours de rédaction ~3min

Voilà vous le voyez sous vos yeux ébahis : Termtosvg est un petit logiciel en python qui permet d'enregistrer ce qu'il se passe sur votre terminal et d'en faire un joli SVG.

SVG est un format graphique permettant de faire des images zoomables sans perte de qualité et "sélectionnables" car les données enregistrées ne sont pas des pixels mais des éléments graphiques définis de manière procédural. Il est donc possible de sélectionner le texte du SVG pour faire un copie/coller.

Bref c'est un format bien comme tout, le seul soucis c'est qu'il a une légère tendance à rapidement devenir assez massif surtout quand c'est animé. Par chance ça se compresse assez bien dans le format gzip ce qui devient donc un fichier .svgz qui est bien interprété par les navigateurs nativement.

Termtosvg est donc un excellent outil pour présenter voir faire des tutos de manips faites en console. Je l'utiliserai probablement pour de futurs articles.

Bon par contre un petit point négatif, c'est que par défaut le navigateur n'essaie pas de décompresser les svgz s'il ne reçoit pas le bon content-encoding. Vous me direz c'est tout justement à quoi sert le content-encoding. Ouai mais malheureusement, dans mon cas, nginx et hugo server n'envoient pas le bon content-encoding pour svgz du coup j'ai pas de preview avec hugo. Bon et j'ai dû faire une ptite modif à nginx pour qu'il envoie ce qu'il faut :

location ~ \.svgz$ { add_header Content-Encoding gzip; }

Bon c'est trois fois rien mais c'est dommage que ce soit pas par défaut…

Bon voilà. C'est quand même pratique le rendu est propre (quelques ptits glitch mais ça devrait s'arranger, le projet est super jeune).

Par contre il n'y a pas moyen de contrôler l'animation (play/pause/barre de progression) ce qui peut être un poil gênant pour des animations un peu longue comme dans l'exemple. Ptet qu'un jour les navigateurs ajouteront cette possibilité (rien à attendre à court terme).

Pour ceux intéressés sur le fonctionnement interne, dans sa série Github All Stars, Artur Skowroński a détaillé la bête dans cet article.

Bref vous le trouverez dans toutes les bonnes distros nunux ;-)

15ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Ces dernières semaines, l'équipe du Librem 5 a bossé d'arrache-pied pour améliorer la pile logicielle ainsi que pour finaliser les schémas du kit de dev. Voici les progrès les plus marquants réalisé.

Côté logiciel 🔗

Images 🔗

Les images produites pour la carte i.MX6 utilisent désormais phosh en shell par défaut et nous expérimentons sur PureOS comme OS de base (en lieu et place de Debian Buster). Il y a désormais une image de machine virtuelle en architecture x86_64 en cours de création. Vous pouvez suivre ces instructions pour en avoir une copie et la faire tourner. Cette machine virtuelle utilise la même résolution qu'utilisera le Librem5.

Alors que les images pour i.MX6 ont été faites pour le matériel actuellement en possession de l'équipe, elle continue d'être modifiées pour être utilisée sur la carte de dev i.MX8 et le téléphone. Soit dit en passant, lors de nos investigations concernant le CPU du i.MX8, des soucis concernant la liberté du code ont été repérés et devront être résolus. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez l'article de blog Résoudre les premiers soucis de FSF RYF pour le Librem5 (FSF RYF signifie Free Software Foundation - Respect Your Freedom).

L'image construite pour l'i.MX8 peut désormais booter un kernel mainline très basique (au lieu du kernel du constructeur). La prochaine étape est de faire fonctionner plus de composants ( comme l'affichage) et de reverser à la communauté ces changements. Avec tout cela, l'image pour l'i.MX8 s'annonce plutôt bien.

Phosh / Wlroots 🔗

À un moment ou à un autre, les utilisateurs seront sur leur Librem5 la nuit, donc avoir redshift fonctionnel permettra d'amoindrir l'impact de l'écran sur nos yeux. Du boulot a été fait afin d'implémenter certaines API DBUS de Mutter dans Phosh afin, par exemple, de gérer la configuration de l'affichage ou bien de supporter redshift. Désormais, phosh peut détecter les sorties vidéos, les modes vidéo supportés et les communiquer comme le fait mutter/gnome-shell afin que nome-settings et gnome-settings-daemon soit content. C'est la base pour le futur support du gamma (redshift). Cela dépend d'un patch pour wlroots en cours de discussion.

D'autres améliorations ergonomique pour phosh ont été apportées. La temporisation  de l'écran de verrouillage a été augmentée pour accorder plus de temps pour se connecter. Également, les favoris et l'écran d'accueil ont été corrigés pour correctement placer les colonnes et ajouter des barres de défilement quand nécessaire.

Puisque phosh est le shell et qu'il travaille étroitement avec wlroots, ils sont tout deux des éléments centraux des images. Il y a eu des mises à jour fréquentes afin que wlroots soit sur la dernière version upstream existante. Un bug mineur a été corrigé sur wlroots afin d'améliorer la gestion des erreurs de compilations sur l'architecture armhf. En sus, le support des modes vidéos personnalisés a été ajouté à wlroots. Les devs sur phosh travaillent sur l'intégration des prompts-systèmes Gcr. Cela permettra de résoudre une foultitude de problèmes avec les fenêtres modales pour les authentifications comme par exemple pour le code PIN, le PUK, les mots de passe, les smart-cards et le porte-clef en utilisant ce qui est déjà intégré à Gnome.

Clavier 🔗

Des avancées ont aussi été faites sur le clavier visuel (virtboard) ce qui fait que désormais il est intégré aux images. Afin que virtboard soit affiché/caché lorsque nécessaire, l'intégration d'une méthode d'entrée dans wlroots était un pré-requis et l'équipe GTK+ a été contactée concernant l'intégration du code de cette méthode d'entrée. Nous travaillons a l'élaboration d'un patch pour sécuriser la méthode d'entrée dans notre compositeur. Il y a eu des retours continus pour l'intégration du protocole de clavier virtuel. En plus, le clavier s'adapte beaucoup mieux maintenant !

Calls 🔗

L'application calls a également été ajoutée dans les images pour un accès simplifié. Dans l'appli, l'envoi des fréquences DTMF a été ajouté comme cela il est possible d'entendre les fameux bips lors de la composition des numéros.

Afin de rendre calls plus robuste,la possibilité de faire des tests unitaires, dans oFono le backend de l'appli, en utilisant phonesim simulator a été envisagé. Cependant, faire tourner ofonod nécessite les privilèges root pour réquisitionner le nom org.ofono, ce qui rend les tests quasiment infaisable. Cependant, des tests unitaires ont été créés pour le fournisseur d'interface de Calls en utilisant l'implémentation dummy, ainsi que des test pour l'interface Origin et Call.

Libhandy 🔗

Le widget GTK+ libhandy a grandi également. HdyColumn a été ajouté afin d'ajouter le redimensionnement dynamique de colonne. Des tests unitaires ont fait leur apparition pour HdyArrows (utilisé pour le balayage directionnel). Une toute première version de libhandy est sortie et la version v0.0.1 a même été envoyée sur Debian experimental !

Epiphany / Gnome Web 🔗

Le navigateur web du Librem5 sera Epiphany donc les modifications pour le rendre adaptifs ont été implémentés upstream pour améliorer l'utilisation sur de petits écrans. Un menu interne a commencé a être implémenté mais n'est pas encore finalisé.

Messaging 🔗

Une application de démo s'appuyant sur libpurple a été esquissé afin qu'une conversation XMPP soit établie vers Dino. Pour le chiffrement, une conversation OMEMO tournant sur libpurple et le plugin Lurch a pu être faite. La récupération et l'affichage d'avatar et d'information de compte depuis une liste stockée en xml a été réussie. L'interface ofono pour les SMS et XMPP a été implémentée dans l'application de démo également.

Côté matériel 🔗

Des facteurs extérieurs ont causé des retards reposants la date initiale de livraisons de Juin concernant les kits de devs. Lorsque nous établissions les schémas pour les cartes de devs, toutes les infos n'étaient pas disponibles ce qui nous a poussés à investiguer plus concernant de nombreux composants ( ex : les caméras, WLAN+BT, les batteries, les interrupteurs, les boutons, etc). En plus des circuits devaient être ajoutés avant que les schémas puissent être considérés comme prêts par l'équipe de validation externe en charge de leur impression. L'équipe matériel du Librem5 a donc finalisé tout ça et en est à la phase de commande des composants pour envoi chez le fabricant des cartes.

Notre estimation au doigt mouillé actuelle pour l'envoi des cartes de dev est d'Août 2018, nous vous tiendrons au courant plus en détail dans un futur article de blog plus détaillé.

Communauté 🔗

Le salon de discussion matrix du Librem 5 a explosé avec de nombreux retours et questions. Certains membres de la communautés se sont même mis en quête de bugs à corriger et d'ajout de documentation. Suite aux demandes de la communautés, il y a désormais une image de machine virtuelle en x86_64 disponible qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ce qu'utilise notre équipe sur les cartes i.MX6.

La collaboration entre Purism et la communauté Plasma se poursuit également. Il y a désormais des version arm et aarch64 des flatpaks de Plasma. L'équipe Purism réfléchie activement à la création d'image Plasma pour les cartes i.MX6.

La documentation pour dev a connu d'important modifications pour mieux guider tout le monde au bon endroit :          - La page volontaire a été mise à jour avec des instructions plus claires sur comment participer.     - Quel que soit le type de carte (physique ou virtuelle), des étapes communes ont été ajoutées à la page des premières étapes     - Il y a dorénavant des instructions sur la mise en route de l'image x86_64     - Un référentiel de contribution a été posté afin d'établir une charte des process de communication     - Une page GTK+ a été ajoutée avec des exemples d'applications et l'ajout de documentation sur les labels adaptatifs.     - Une page des contraintes de téléphone a été ajouté pour souligner quelques contraintes spécifiques à prendre en compte lors du dev d'applications pour le Librem 5.

Nous étions récemment au GUADEC en Espagne où nous avons pu interagir avec beaucoup de personnes attendant le Librem 5. Nous communiquerons plus sur cet évènement lors d'un prochain article de progression.

Photographie de tous les participants au Guadec 2018

Un grand Merci à toutes les équipes extérieures nous ayant aidé en révisant et intégrant nos modifications dans les différents projets upstreams. Le temps et les contributions de chacun sont grandement appréciés.

C'est tout pour le moment. Restez-là pour de prochaines mises-à-jour à venir !

Heather Ellsworth


Cela fait plusieurs fois que je ne sais pas comment traduire upstream donc je vais l'expliquer ici une bonne fois pour toute.

Dans le monde du libre, les codes sources sont disponibles et peuvent être modifiés/adaptés par chacun. Cependant ces modifications ne sont pas forcément répercutées dans le projet d'origine. Si un dev fait des modifs dans un logiciel, ce nouveau logiciel basé sur un autre s'appelle ça un fork. Mais ce dev peut tout à fait avoir l'intention que ces modifs soient intégrées au projet d'origine, il va donc les soumettre à l'équipe du projet. Cette équipe peut choisir d'intégrer ou non ces modifs.

Si elle accepte, tout va bien dans le meilleur des mondes. Si elle refuse (parceque le code est moche, buggé, dans un autre langage, ajoute des dépendances non voulues, la façon de faire ne convient pas, le dev en question n'est pas en odeur de sainteté, le code en question n'est pas forcément très légal, le projet ne veux tout simplement pas de ces modifs, l'équipe est aux abonnés absents, bref pour n'importe quelle raison), le dev peut soit laisser tomber et pouf ça tombe dans l'oubli, soit son projet devient un fork et peut alors soit devenir complètement indépendant soit continuer à suivre le projet d'origine en y intégrant ses modifs. Cela peut être uniquement temporaire et peut également être à l'initiative du dev en question qui ne désire pas forcément fusionner son travail avec le projet d'origine. Il existe désormais deux projet, le projet d'origine et son fork. Le projet d'origine est appelé upstream et l'autre le fork.

Dans le cas présent, les équipes de Purism créer des forks de plusieurs projets existants pour ajouter les nouvelles fonctionnalités nécessaires, il les testent et compagnie. Quand le résultat est acceptable, ils soumettent leur fork aux projets upstreams en espérant que ce soit acceptés histoire de ne pas avoir à continuer leur fork pour que les projets fusionnent.


Bref niveau logiciel ça a l'air de pas mal avancer sur tous les plans. Cela dit côté matos, on voit les premiers retards se confirmer. Bon c'est pas trop trop étonnant mais bon ça jette toujours un léger froid.

On sent quand même que la collaboration vis-à-vis de Plasma semble assez légère. J'espère qu'à la sortie, l'équipe de KDE saura proposer un truc suffisamment stable et utilisable et pas juste un proof-of-concept bâtard.

Les Vidéos Primitives

Je suis fan des vidéos primitives. Vous êtes jamais tombé dessus ?

Ce sont des vidéos de personnes simulant la vie primitive c'est-à-dire sans technologie. Alors ça se contente principalement de construire des trucs plus ou moins utiles.

Mais il y a des codes à respecter :

  1. Partir de 0 : pas d'outil ou autre. Il faut se construire ses propres outils à partir des ressources à disposition localement.
  2. Ne pas parler : les vidéos ne sont pas des tutos. La partie audio se contente des bruits ambiants.
  3. Être dans la nature. Faut pas faire ça dans le jardin de mamie avec les immeubles dans le fond.
  4. Être à moitié à poil. Bha ouai on est primitif mais pas trop non plus. L'uniforme habituel est le bermuda uni et c'est tout (enfin probablement un slibard/calçouf j'imagine mais dur à vérifier)
  5. La caméra est en plan fixe de façon à pouvoir être manipulée par l'acteur qui la place puis vaque à ses occupations.
  6. Bonus point : être asiatique. Ouai les trois quarts des youtubeurs qui font ça sont asiatiques. Ce sont les rois de la discipline.

Voilà pour les règles.

Après faut avouer que certains les prennent plus ou moins au pied de la lettre. En faisant gaffe on entend parfois des bruits de motos dans le fond, ou alors certains ont recours discrètement à un outil non fait main, certains ne sont même pas asiatiques ! Généralement ça se pratique seul, mais on trouve des gugusses qui se mettent à plusieurs pour ça et souvent la caméra est gérée par une personne dédiée que l'on ne voit/entend pas mais qui parfois bouge la caméra, bref ça se professionnalise.

Au commencement : Primitive Technology 🔗

La première chaîne à se lancer dans la discipline est Primitive Technology dont la première vidéo a été publiée le 2 mai 2015. Ce gars est un Australien qui s'est payé un bout de terrain dans une forêt et a commencé à se faire des ptites cabanes. John Plant (ouai c'est son nom) s'est filmé lors de ses tribulations et a connu un succès d'abord un peu lent puis fulgurant. Il a ouvert un blog qui détaille chaque vidéo en fournissant des explications et tout.

Ses vidéos contiennent également des sous-titres détaillant ce qu'il fait.

Il me semble qu'il a depuis investit un second terrain pour pouvoir continuer ses aventures. Il cumule plus d'un demi milliard de vues à l'heure actuelle. C'est le big boss du domaine mais son rythme de publication est désormais assez faible.

Voilà sa chaine et surtout son flux rss.

L'engouement 🔗

Du coup quand un toituyauteur publie pas assez vite, on va voir les concurrents. Et là BIM ! Il y en a des cargaisons maintenant.

Depuis 2017 toute une tripottée de nouvelles chaînes se sont créées en reprenant le concept quasi à l'identique. La plupart sont d'origine asiatique donc j'imagine que là-bas ça doit être super populaire. Bref il y a des thailandais, vietnamiens, philippins… mais bon en vrai on s'en fout : les titres de vidéos sont en anglais et ça parle pas donc c'est parfait on peut profiter sans incompréhensions.

Primitive Life 🔗

Je sais pas pourquoi mais cette chaîne est dans mon top. Je sais pas pourquoi, mais ce gars m'apparaît sympatique avec son rythme et sa démarche bien à lui. Je saurai pas l'expliquer mais j'accroche particulièrement.

Je ne sais pas exactement d'où il est, mais je le soupçonne d'être vietnamien et de s'appeler Chris Wong. Bref il a commencé il y a moins d'un an et est passé du stade de débutant au stade de roi du −−−−−− en quelques vidéos. Je veux pas vous le spoiler, mais vous verrez vite.

Du travail de pro même si parfois on entend quelques bruits de civilisation mais bon ça sort pas pour autant de l'ambiance.

Bref voilà le lien de sa chaîne et son flux rss.

Primitive Survival Tool 🔗

Là c'est du travail d'équipe. Deux hommes pleins d'énergie. Mais vraiment plein d'énergie.

Ils construisent pas mal de cabanes/huttes différentes. Et ça se déroule comme un épisode de Télétubbies avec le réveil/sortie de la cabane/boulot boulot/retour à la cabane pour faire dodo.

Ils ont par contre recours à deux outils assez discrètement : une tête de hache enfichée dans un baton et un ptit outil pour percer le bamboo. C'est un peu dommage mais bon ils restent très bons surtout pour creuser !

Ils publient assez régulièrement, car ils ont commencé il y a six mois à peine. Voilà le lien de leur chaîne ainsi que leur flux rss.

Primitive Life 🔗

Ouai c'est le même nom qu'une autre chaîne… La particularité de celle-là est d'être tenue par une femme.

Ça change pas grand-chose au concept mais bon. Il y a un plus grand effort vestimentaire (pas forcément dans le bon sens) mais sinon elle s'en sort vraiment super bien et a tendance à pondre des vidéos un peu plus longues que les autres protagonistes.

Le rythme de publication est pas trop régulier. Il y a des périodes de rush et des périodes sans rien mais bon. Voilà donc sa chaîne youtube et son flux rss.

Et tout un tas d'autres 🔗

Bon je vais pas vous le cacher mais en fait on tourne assez vite en rond. Et j'ai pris pour habitude de mater ces vidéos en acceleré (] dans mpv) en 1.66x.

Ensuite ? 🔗

Je pense qu'il faudra un peu de renouveau dans la communauté assez vite pour pas que ça ne s'essoufle de trop. À vraie dire ils s'inspirent tous les uns des autres et, donc, on retrouve le même genre de construction chez tous.

Les vidéos ont tendance à stagner à partir du moment où ils parviennent à se procurer un approvisionnement de flotte, de filtrage de la flotte et un bassin.

J'avoue ne pas trop savoir ce qu'ils pourraient faire pour aller plus loin. Passer à l'âge de cuivre pour se fabriquer des outils ? J'imagine que c'est un peu plus compliqué pour un vidéaste de trouver un terrain avec les ressources nécessaires.

Bref seul le temps nous le dira.

Kakoune

Après avoir un peu utilisé Amp j'utilise désormais kakoune depuis quelques mois. En fait à la base je n'avais pas l'intention de migrer aussi vite vers un autre éditeur mais pas de bol, une mise à jour de ncurses à rendu Amp inutilisable à cause de bugs graphiques dans tous les sens. Une mise à jour était nécessaire mais du coup je suis allé voir un peu ailleurs voir ce qui se faisait.

J'ai été tenté par Xi mais je me suis rappelé d'un autre qui me faisait de l'œil depuis quelques années : Kakoune.

C'est pas du Vi mais c'en est pas loin non plus 🔗

Capture d'écran de l'accueil de Kakoune avec Clippy indiquant le changelog important

Welcome to Kakoune

Donc ce cher petit est modal (ouai j'essaye que ce genre d'éditeur mais j'aime beaucoup ce principe). Il se base également sur des actions (ou verbes) comme par exemple supprimer/remplacer… mais contrairement à Vi, la syntaxe est dans l'autre sens : d'abord on sélectionne le texte sur lequel on veut effectuer une action puis on choisi l'action. C'est le ptit détail qui a l'air assez insignifiant mais qui permet de mieux borner ses actions puisqu'avant même d'effectuer une action je vois la sélection sur laquelle elle sera appliquée.

Par défaut 🔗

Kakoune est assez récent et n'est donc pas encombré d'un lourd héritage et surtout possède des réglages par défaut vraiment utilisables. Après quelques mois, mon fichier de config ne contient que trois lignes. Pas besoin d'aller fouiller dans les confins de la doc ou autre pour le rendre utilisable au quotidien.

Par défaut il y a la coloration syntaxique, par défaut il y a l'auto-complétion automatique, par défaut il y a une status bar bien foutue. Bref par défaut c'est déjà suffisant pour la plupart des utilisations.

Aide contextuelle 🔗

Il y a toujours une petite aide contextuelle sous forme du célèbre Clippy qui reprend enfin du service ! Mais si Clippy ! Le ptit trombone de Word 97 avec ses supers conseils ! Et bha il est là ! Et mine de rien ça aide vachement et évite d'aller voir la doc pour des ptits trous de mémoire réguliers.

Un exemple ? Pour sauvegarder il faut taper :w puis Entrée, mais si vous n'appuyez pas tout de suite sur Entrée, vous verrez alors en bas de la fenêtre ceci :

capture d'écran de l'interface de Kakoune montrant la status bar et Clippy

Clippy the Almighty

Tout en bas il y a la status bar que je détaillerai plus loin. Et juste au dessus sur fond jaune (le thême de couleur par défaut est pas des plus seyant) vous avez le Clippy qui vous indique à quoi correspond l'action en cours et les options possibles.

Status bar 🔗

Dans tous les logiciels en TUI on retrouve souvent une status bar en bas. Kakoune ne fait pas exception, voilà ce que vous y trouverez par défaut :

  • Le nom du fichier en cours d'édition
  • La position dans le fichier sous la forme Ligne:Colonne
  • Le [+] indique le contexte
  • Le mode actuel
  • Le nombre de sélections (et donc de curseurs)
  • Les informations concernant le client/serveur

Et bien entendu vous pouvez changer tout cela pour afficher ce que vous voulez comme l'indique la doc.

Multi-curseur 🔗

C'est une fonctionnalité qu'on retrouve de plus en plus souvent et c'est vrai que c'est pas mal utile quand même. Au lieu de n'avoir qu'un seul curseur où écrire, vous pouvez en avoir plusieurs simultanément.

exemple 1 🔗

Par exemple, juste au dessus j'ai fait une liste d'éléments alors que lors de la rédaction j'ai fait une phrase. Du coup comment je l'ai découpée puis transformée en liste ?

Tout d'abord je sélectionne toute la ligne avec x, ensuite je lance la commande de sélection avec s ce qui ouvre un prompt en bas. Là je rentre les éléments que je veux sélectionner pour y placer les curseurs, dans mon cas , pour sélectionner chaque virgule. Après avoir validé avec Entrée je me retrouve avec tous mes curseurs. Maintenant un petit d pour supprimer les virgules, puis passage en mode édition avec i et enfin Entrée pour ajouter les retours à la ligne.   - pour créer les puces et voilà.

N'oubliez pas de virer tous les curseurs à la fin en appuyant sur la touche Espace.

Seek&Replace 🔗

Une fonction souvent utilisée est de remplacer une chaîne de caractère par une autre. Sous vim ça se ferait avec le fameux s/machin/truc/ avec éventuellement le % pour le faire sur tout le fichier en cours d'édition.

C'est absolument pas visuel et du coup ça a un fort potentiel de casse-gueulerie.

La méthode à la Kakoune pour ça est bien plus visuel :

Tout d'abord faut sélectionner la zone de texte où vous voulez l'appliquer (% pour tout le fichier). Par exemple pour le faire de la ligne 10 à 18 on se place sur la ligne 10 avec 10g puis on sélectionne jusqu'à la ligne 18 avec 18G (remarquez le G majuscule qui permet de sélectionner). Ensuite on démarre une sélection avec s puis vous tapez la chaîne de caractère à modifier machin et vous validez avec Entrée. Vous voyez du coup toutes les occurrences qui seront affectées par vos modifs. Et là c bidule pour changer le texte par "bidule".

C'est pas plus compliquée que la méthode vim et plus safe.

Verdict ? 🔗

Vous vous rendez probablement compte que du coup dans kakoune il faut prendre les bons réflexes pour sélectionner le texte que l'on veux modifier, c'est l'élément crucial. Une fois cette habitude acquise, l'utilisation est assez simple et rapide.

Il est bien plus avancé dans son dev que Amp par exemple. Pour de l'édition de texte c'est franchement génial. Pour coder j'imagine que ça ne plaira pas à tout le monde.

L'écosystème de plugin de vim est une sacrée force mais au final j'aime pas installer des cargaisons de plugins pour pouvoir me servir d'un éditeur de texte. Le second avantage de vi(m) est son omniprésence (intégré à busybox toussa). Ce qu'aucun éditeur de texte ne pourra jamais concurrencer.

Bref ces 5 derniers mois je l'ai pas mal utilisé et je vais continuer.

Tant pis pour Amp qui m'avait bien plu mais ton bug m'a fait goûter/adopter autre chose.

:wq

5000$ Compression Challenge

Ce second partage avec vous est une perle que je souhaitais vous montrer depuis des lustres mais je n'avais pas de moyen bien pour vous le partager auparavant.

Il s'agit d'un échange de mail entre Mike Goldman (j'ai pas trouvé d'infos) et Patrick Craig qui est un informaticien avec un site perso.

Notre cher Mike a décidé de lancer un concours avec à la clé 5000$ de gain en l'an de grâce -3 avant Facebook.

Le challenge 🔗

Le participant choisit une taille de fichier. Il recevra ensuite un fichier de la taille voulue et devra renvoyer ce même fichier compressé + le décompresseur. Pour gagner, la somme des deux devra être inférieure à la taille du fichier initial.

Pour participer il faut envoyer 100$.

La page en question-cache local 🔗

Bon par contre cette fois aussi, c'est en anglais.

TL;DR - Spoiler ! 🔗

Pour ceux que l'anglais rebute ou qui n'ont pas la patience de lire l'histoire voilà un ptit résumé et quelques explications.

Le fichier que va génèrer Mike Goldman sera un fichier aléatoire bien foutu. Ça veut donc dire qu'en théorie, il n'est pas compressible efficacement. Même si ce fait n'est énoncé à l'avance il n'y a rien d'étonnant à cela.

Notre cher Patrick Craig est très probablement bien au fait de tout cela mais avant de participer pose une question faussement innoncente : Est-ce que la solution peut être constituée de multiples fichiers du moment que le décompresseur retourne le bon résultat ? Ce à quoi Mike Goldman ne vera pas d'objection.

Notre cher participant paie la taxe de participation et demande un fichier de 3Mo.

Entre temps, Mike Goldman a annoncé avoir un participant à son challenge sur la newsgroup comp.compression (ouai c'est pas récent, à l'époque les ng étaient pas mal utilisées encore). Il annonce fièrement que ce challenge est mathématiquement impossible (ce qui est effectivement le cas).

Patrick Craig nous explique ensuite qu'il est mathématiquement impossible de gagner ce challenge MAIS il y a une petite feinte. Le fait de pouvoir rendre plusieurs fichiers est l'astuce.

En gros le fichier original contient des caractères aléatoires. La compression consiste donc à lire le fichier original et de le découper à chaque apparition d'un caractère particulier ("5"), de supprimmer ce caractère et c'est reparti. Recompresser le fichier consiste à lire le premier fichier compressé, caténer le caractère "5" puis de passer au fichier suivant et ainsi de suite. Donc oui les fichiers compressés + le décompresseur sont plus petits que le fichier original. Mais non ils ne prennent pas moins de place.

Pourquoi ? 🔗

L'astuce réside donc dans le fait d'utiliser plus de méta-données afin de réduire la taille des données.

Le système de fichier, pour chaque fichier doit stocker des méta-données dans sa base de données. Donc au lieu d'avoir 1 fois des méta-données pour 1 fichier, il y a désormais 218 fois des méta-données pour 218 fichiers (+1 pour le décompresseur) mais comme le système de fichier ne les affiche pas.

Bref il y a eu filouterie :-)

Patrick Craig n'a pas eu le droit à ses 5000$ mais il ne comptait pas trop dessus. Il aura perdu tout de même 100$ de participation mais franchement c'est plutôt marrant l'histoire qui en découle et puis surtout :

« My main motivation was to "out-trick the tricker". »

La Renaissance Des RSS

Ça y est \o/ En ce moment on assiste à la renaissance des RSS et c'est pas moi qui le dit ! On le lit un peu partout en ce moment. On vit une époque formidable !

Mais attends une seconde : pour que ça renaisse, il faut que ça meurt !

Mais du coup, les RSS étaient morts ? 🔗

C'est ce que semble penser pas mal de monde visiblement. Pourtant les sites ne les ont pas supprimés. Mon ptit aggrégateur de flux n'a jamais tarit ces dix dernières années.

Ils sont morts quand ? 🔗

Apparemment deux évènements auraient sonné le glas : la mort de Google Reader et FeedBurner qui déconne.

Bon bha dans le cas de Feedburner je sais pas trop, j'ai jamais utilisé ce service mais visiblement ils ont changé leur façon de faire et ça aurait fait fuire une partie des utilisateurs.

Concernant Google Reader, bha je sais pas trop non plus. Effectivement c'était l'aggrégateur de flux rss le plus populaire à son époque mais sa fermeture est-elle vraiment une raison de la mort des RSS ? Quand ma connexion tombe en panne à la maison c'est pas la mort de l'Internet !

Il s'est passé quoi réellement ? 🔗

Google Reader est donc arrêté en 2013 et en fait à cette période beaucoup de monde a cessé d'utiliser les reuseuseu pour se tourner vers les réseaux sociaux : Facebook et Twitter en tête. À l'époque ça pouvait effectivement être une alternative plus ou moins potable. Leurs logiques de fonctionnement étaient pas exactement similaires à aujourd'hui. La course au profit n'était pas absolue et du coup les algoritmes régissant les timelines étaient assez inofensif.

Le temps passe.

Une élection est passée et avec un peu de recul maintenant le monde commence à un tout petit peu faire semblant de commencer à peut-être éventuellement ouvrir les yeux.

« Ha bon ? Les timelines sont biaisées ? Ha bon ça me manipule discrètement pour influencer mon jugement/vote/ressenti ? »

Les créateurs de contenu qui ont délaissé leur site perso pour bénéficier d'une audience élargie et se constituer un vivier public doivent désormais passer à la caisse pour parler à leur auditoire. Bref les réseaux sociaux doivent remplir leur comptes en banque désormais.

Quel rapport avec les RSS ? 🔗

Bon revenons à nos moutons : les RSS. Ils sont toujours là et les quelques très rares sites qui les ont zappés pour se contenter d'abreuver leur compte truitteur/faceplook commencent pour certains à revenir en arrière.

Et on arrive donc en 2017-2018. Il faut donc reconquérir son propre auditoire des griffes des bleus.

« Et si on créait une renaissance des RSS ?! » L'idée de génie que Bernard a eu ! Sérieux, on présente le truc comme le renouveau, on passe pour des gentils qui aident à se réapproprier une tech bonne pour la vie privée et EN PLUS on amenuise un peu notre dépendance au GAFAM !

BRAVO ! Bon c'est dommage que Bernard ne soit pas au courant que ça fait quinze ans que son site ne produit que du RSS tronqué suite à la décision de Jean-Kevin marketeux de son état qui s'est rendu compte qu'ils balançaient pas de pub/trackers/cookies dans les RSS. C'est bien gentil de crier contre les GAFAM quand ton site est pourri jusqu'à la moêlle au point que ton contenu ne représente que 10% du poids de tes pages webs. La presse en ligne adore vos données mais quand au final ils se font petit à petit bouffer par ceux qu'ils ont nourris, ils retournent leur veste sans pour autant se repayer une dignité.

Bon, crachons pas trop dans la soupe parceque bon les RSS c'est génial et si l'orchestration de "leur Renaissance" peut pousser un peu la populace à y recourir plutôt qu'aux réseaux sociaux… On sera ptet gagnant, sait-on jamais.

Les RSS ne sont jamais morts et la plupart de ceux qui le clâment auraient voulus les tuer à l'époque mais se font guanoter dessus désormais.

500 Miles Mail

Pour inaugurer cette section je vais vous vous mettre un lien vers une histoire assez cocasse :

Débugguer le souci des mails qui ne peuvent dépasser les 500miles.

Un adminsys reçoit un appel d'un directeur de son organisation qui ne parvient plus à envoyer de mails à des destinataires à plus de 500 miles. Forcément l'adminsys va devoir trouver comment démerdouiller le tout.


Je trouve cette histoire vraiment sympa et en plus bien écrit. J'ai tout de même un doute sur la véracité mais au final c'est assez plausible et bien écrit.

Bon par contre c'est en anglais…

Allez sans plus attendre voilà l'article en question - version en cache local.

Nouvelle section : Shares

Hello hello. Bon, pour passer le blues, quoi de mieux que de bidouiller le blog ?

Des partages 🔗

Ça fait un petit moment que j'aimerai vous parler de trucs plus … comment dire … "extérieur". Parler de trucs que j'ai lu/vu/écouté ailleurs et vous les recommander souvent.

Du coup voilà une nouvelle section qui commencera très bientôt à se remplir.

Adaptation CSS 🔗

Bon du coup pour ça j'ai remis un peu les doigts dans le CSS.

De ce que vous pouvez voir dès maintenant… ça n'a pas changé radicalement, juste quelques couleurs modifées.

Du coup chaque section a sa couleur :

  • Violet (limite rose) les posts.
  • Bleu les fast-posts.
  • Jaune les partages.

Et aussi pour rendre le truc un peu plus clair, j'ai rajouté une ptite étiquette en haut à gauche qui indique la catégorie. Bref ça devrait être un peu plus clair qu'avant sans rajouter trop d'éléments visuels au site.

D'ailleurs j'hésite à terme à mettre des liens vers les différentes catégories directement dans la barre latérale de gauche. Pourquoi pas ?

Faut que je réflêchisse à comment agencer ça.

Bref, j'ai poussé le CSS, avec les histoires de cache toussa vous verrez pas forcément les modifs tout de suite mais rien de bien grave.

Et dans quelques jours je vous envoie un premier share.

Les userscripts dans Qutebrowser

Qutebrowser est un super navigateur mais sur certains points il est loin des ténors. Son développement est bien plus lent que celui de Chrome et Firefox car c'est un projet bien plus petit avec bien moins de contributeurs et aucune entreprise commerciale pour pousser. Il n'en reste pas moins tout à fait fonctionnelle et propose une alternative crédible au prix de maigres sacrifices.

Un des sacrifices à faire est l'absence d'extensions. Mais on peut toute fois lui ajouter des userscripts. Il s'agit de petits bouts de javascripts qui s'executent sur les pages web pour modifier le comportement de la page.

C'est un système qui se base à l'origine sur l'extension Greasemonkey créée en 2005 mais qui a été souvent remplacé par TamperMonkey. Depuis, pas mal de navigateurs ont adoptés différents moyens pour être compatibles avec ces scripts.

Dans QB 🔗

Donc Qutebrowser ne fait pas exception à la règle et est nativement compatible avec ces userscripts. Pour les utiliser, rien de plus simple : Placez les scripts dans .local/share/qutebrowser/greasemonkey et voilà.

Super simple, rien à modifier ou autre.

Par contre faut le relancer…

Où les trouver ? 🔗

Plusieurs sites.

Il y a Greasy Fork qui en propose pas mal mais je suis trop fan de l'interface. Un meilleur site est OpenUserJS.

Ceux que j'utilise 🔗

  • Pour Youtube j'utilise Iridium qui permet d'ajouter tout pleins d'options pour Youtube plus ou moins utile (dont la possibilité de continuer la vidéo même en changeant de page sur youtube).
  • Pour explorer son système de fichier local j'utilise Supercharged Local Directory File Browser qui vous mettra une interface pas mal du tout lorsque vous ouvrez file:///home/lord/ .
  • Celui-là ne m'a jamais servi car je l'ai découvert après en avoir eu besoin mais je l'ai au cas où : Remove Web Limits empêche les sites de bloquer les clics droits, copier/coller et compagnie. Généralement les sites qui font ça je les contourne simplement par le fait que je n'active javascript qu'au cas par cas.

Voilà tout. Il y en a des tas d'autres mais j'ai su rester raisonable.

Hellblues

Ce week-end se tenait le Hellfest à Clisson. 4 jours dans une ambiance extra-ordinaire.

Extra-ordinaire est le mot le plus adapté qu'on puisse trouver pour ça. Pendant quatre jours tu vis dans une ambiance bienfaisante. Tout le monde est gentil, heureux, souriant, ensemble. J'oserai presque dire qu'il y règne une sorte d'ambiance de ZAD mais avec un thème radicalement différent. Alors que c'est tout à l'opposé de cette philosophie : il y a des tas de stands pour acheter des conneries hors de prix. Mais tout le monde y est paisible tout en étant extrêmement bruyant.

Tout le monde se fritte la gueule dans des pogos mais en prenant soin de tout de suite t'aider à te relever quand tu échoues sur l'herbe la poussière.

Tu dors difficilement 6 heures par nuit, tu passes tes journées à errer de scène en bar jusqu'à tenter le grand voyage jusqu'au Leclerc tout grimé en Hellclerc pour l'occasion, tu portes tout ton barda pour 45 minutes de marche sous un soleil de plomb et tu te tapes 8h de route.

Mais tu ne penses plus qu'au 360 jours d'attente pour la prochaine édition.

4 jours à vivre dans une ambiance hors du commun en dépensant tes deniers durement acquis pour ramener des souvenirs. Une ptite centaine de photos et vidéos pour tenter d'en ramener un peu plus à la maison.

Tu repenses à ces gens que tu as rencontré quelques secondes/heures. Les gars complètement déquerres trop bourré pour profiter des concerts. Les Espagnols un peu bruyants de la tente d'à côté. Les meufs à trois quarts à poils avec des coups de soleil de la mort qui te font mal rien qu'en les regardant. Les quelques punks au loin en train de pisser dans le Kingdom of Muscadet. Le mec à moitié amoureux de tes chaussures pendant sa petite sieste lors d'un concert de Black Metal…

Il y a bien quelques reproches qui sont faits au Hellfest… La programmation qui n'est pas vraiment du goût de tout le monde (me suis un peu fait chier niveau musique le samedi, mais du coup ça fait une ptite pause pour faire un tour de Grande Roue). Et c'est vrai qu'en regardant un peu le débrief Arte … bha … hmmm … il y avait quand même pas mal de rap ! Et puis pourquoi c'est aussi loin dans un bled où on se pèle sévère dès le soleil disparu !? C'est vrai quoi le faire à une heure de chez moi ça serait plus pratique !

Bref.

Maintenant, bha faut retourner au boulot. -___- Retourner à la civilisation normale… chiante. Le supermarché à la déco fadasse. Les gens qui font la gueule dans la rue. Ne plus voir de cheveux longs, kilts, cornes, les tatouages bien planqués.

C'est le blues. Allez plus que 358 jours.

Les us et coutumes d'IRC

IRC est l'un des plus anciens protocoles de chat sur Internet encore très activement utilisé. Malgré une perte d'intérêt de la part du grand public qui se tourne massivement vers les réseaux sociaux ou alors sur les plateformes verrouillées/privatives de Slack, Discord, Telegram, … IRC reste toujours utilisé près de trente ans après sa création et connait même des mises à jour du protocole.

IRC est donc à la fois un protocole mais aussi toute une communauté avec ses traditions, ses codes et ses ptites habitudes.

Morning 🔗

Il existe de très nombreux fuseaux horaires utilisés dans le monde mais sur IRC nous avons dépassés ces concepts abstraits. Au lieu de s'appuyer sur UTC pour synchroniser tout ce petit monde, nous nous appuyons sur UGT : l'Universal Greetings Time qui permet de simplifier les rapports :

Quand une personne arrive dans un salon de discussion c'est le matin. Du coup « Good Morning !» , quelque soit l'heure chez soit.

Et quand elle part ? Bah « Bonne Nuit ! ».

C'est super simple et devrait s'appliquer dans le monde physique aussi. Fini de se tracasser et hésiter entre bonsoir ou bon aprem

HL : HighLight 🔗

La plupart des clients IRC sont configurés de sorte que lorsque quelqu'un mentionne votre nom, votre client se mette à clignoter/jouer un son/envoi une notif/… bref ça se rate pas. On appelle cela un highlight ou plus communément HL.

Évitez de HL les gens pour rien. Et évitez également de HL pleins de monde (à tord) sur un salon. C'est souvent une bonne occasion de réveiller un bot pour kicker le malotru.

Et tant que j'y suis, pour l'amour de Gnu, si vous mentionnez quelqu'un, foutez pas un @ devant. On est pas sur twitter ou autre, un @ devant un nom signifie que c'est un opérateur et aura même tendance à empêcher le client de HL.

Slaps 🔗

MSN a les wizz, Facebook les pokes, IRC les slaps.

Berthe slaps Guigui around a bit with a large trout.

C'est amusant cinq minutes. Mais ça fait bien plus de cinq minutes que l'on est sur IRC…

Don't ask to ask, just ask 🔗

Sur les salons de discussions des distributions linux (mais pas seulement), de très nombreux utilisateurs vont et viennent pour avoir un petit coup de main. C'est l'endroit idéal pour ça (mieux que les forums dans la majorité des cas je dirai).

Mais par contre, ne demandez pas la permission pour poser une question. « Can I ask something ? » Biensûr que vous pouvez poser votre question, mais demander si vous pouvez poser la question est une perte de temps pour tout le monde.

Posez votre question tout de suite avec courtoisie et le plus clairement possible. Mais surtout, posez là à votre moteur de recherche favoris avant, ce serait dommage de déranger des gens pour une réponse que l'on obtient en moins de trente secondes par soi-même.

Pas mal de monde traîne passivement sur IRC. Soyez précis, concis et courtois dans vos questions.

XY 🔗

Et ne vous ofusquez pas si quelqu'un vous demande « Pourquoi vous tentez de faire telle ou telle chose ? ».

Par habitude on reconnait les questions étranges pour tenter d'obtenir des effets abscons. On est typiquement dans un XY problem, donc ne vous braquez pas et expliquez quel est votre problème global plutôt que « Comment faire ceci ? ».

Et vous aurez probablement des suggestions pour trouver un meilleur angle d'attaque de votre problème.

Bon c'est pas spécifique à IRC mais c'est problème récurrent.

Idle 🔗

IRC est une messagerie instantanée certes mais généralement les utilisateurs sont passifs. On est connectés 24/7 mais on est pas forcément devant le terminal 24/7.

N'espérez donc pas une réponse instantanée, surtout un dimanche à 4h du matin. Il n'est pas rare de tomber sur des salons de discussions où rien ne se raconte pendant plusieurs jours et puis d'un coup : PAF ! Une fulgurance, une activité débordante, bref la vie reprend le dessus.

Chacun à un rythme de clavardage différent.

Bref si vous arrivez sur un salon désespérément calme, lancez une phrase ou deux mais surtout ne commencez pas à chouiner que personne ne répond. Et non, HL tout le monde ne vous attirera pas la sympathie des occupants.

Messages d'away 🔗

Bon bha maintenant que vous avez envie de rester connecté 24/7 avec votre client irc vous vous demandez : « Mais comment signaler au monde entier quand je suis pas dispo ?! »

Et bha en fait on s'en fout royal. Si vous répondez pas… bha on comprend assez vite que vous n'êtes pas là…

Épargnez-nous les messages d'away et les changements de pseudo.

AMSG 🔗

Bon je continue de râler encore un coup. Les amsg sont les messages envoyés à tous les salons de discussions où vous êtes connectés.

Et bha comme pour les messages d'away…

On

s'en

fout.


C'est vrai quoi… Ce n'est généralement que du spam.

Vous êtes toujours là ? 🔗

Je vous ai pas dégouté en passant pour un gros con aigri ?

Bon bha du coup venez sur IRC, c'est super sympathique ! Pleins de gens très intéressants (mais aussi des cons comme partout).

Même si la fréquentation est en légère baisse depuis quelques années, les salons de discussions sont toujours pas mal remplis surtout dans la communauté du logiciel libre. En tentant d'aider des gens, on apprend énormément les rouages internes d'un logiciel. Avec des problèmatiques que l'on a pas rencontré personnellement ou autre.

Ce n'est pas un réseau fédéré mais une myriade de réseaux indépendants avec leurs règles et coutumes spécifiques : Freenode est le réseau de référence pour le monde du Libre. Geeknode est un réseau français versé logiciel libre et neutralité du net hébergeant beaucoup de salons francophones dont une bonne partie de la FFDN. Et encore pleins d'autres réseaux IRC…

14ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Beaucoup de travail a été abattu sur le projet Librem 5 et même s'il en reste énormément, nous voulions faire un point des avancées réalisées par l'équipe ces deux dernières semaines. Profitez donc de cette brève mise à jour concernant nos effort récents et nos accomplissements.

Le travail logiciel 🔗

Cela représente une importante masse de travail pour le Librem 5. Il y a toute l'infrastructure comme l'apparence de l'interface utilisateur et les nouvelles bibliothèques et protocoles. Mais il y a aussi les applications familières qui sont nécessaires.

Sous le capot, notre interface téléphone (phosh) a subit d'importantes améliorations ergonomiques principalement concernant l'écran de verrouillage. Un important changement vient du fait que dorénavant le déverrouillage est délégué à PAM pour mieux gérer le verrouillage de l'appareil via un code PIN. Des ajouts de code ont également ont été fait pour mieux gérer de multiples sorties (écrans). Également, libhandy est notre lib pour l'UI handy (pratique) pour développer des applications GTK+. Il y a eu l'ajout récent d'un widget de flèches (HdyArrows) pour indiquer la direction de balayage de l'écran qui sera très utile pour de nombreuses applications, particulièrement pour l'écran de déverrouillage. Qui plus est, libhandy a eu quelques corrections de bugs et une refonte de la gestion du clavier. Puisque les graphismes sont importants, nous avons ajouté le support d'Etnaviv à weston-simple-dmabuf (un client Wayland pour tester l'implémentation du protocole Linux DMA-BUF). Nous avons aussi completé son support du format NV12. C'est utilisé pour tester l'implémentation de linux-dmabuf de wlroots. Nous aimerions tout particulièrement remercier le projet wlroots et Weston pour leurs revues de code, recommandations et supports.

Puisqu'on peut pas avoir un téléphone qui ne puisse faire d'appels téléphoniques, de grands efforts ont été fait sur Calls qui peut désormais émettre des appels ! (Et si vous l'aviez manqué, nous vous encourageons à lire l'article correspondantFR) En plus de tout le code écrit, les interfaces ont été documentées dans de code. L'empaquetage pour Debian est en préparation et nous taffons pour inclure un paquet Flatpak créé par un membre de la communauté.

Chaque smartphone nécessite un clavier visuel (OSK pour On-Screen-Keyboard), donc des efforts de devs ont été fait en ce sens pour les protocoles nécessaires et les upstreamer (les faire accepter par les mainteneurs des projets amonts). Pour l'instant, le protocole virtual-keyboard a été accepté pour être inclus dans wlroots. Le protocole text-input a été soumis upstream à l'approbation. Pour tester le protocole. virtual-keyboard, nous avons créé un prototype basé sur weston-keyboard. Vous pouvez lire ça plus en détail à propos du dev du clavier visuel dans l'article de DorotaFR.

Le travail matériel 🔗

Identifier et tester chaque composant matériel qui seront présent dans le dev kit et éventuellement le téléphone est une tâche non trivial. Après le choix d'un composant potentiel et la réception de quelques échantillons pour tests, il faut souvent modifier ou carrément écrire un module kernel avant même de pouvoir tester. Cela a été le cas pour évaluer et tester des module basse consommation Wifi, ce qui est encore en cours. Les moteurs de vibrations sont aussi en cours d'approvisionnements pour évaluations et les chargeurs de batterie sont testés. Nous sommes aussi en train d'investiguer différentes options pour les caméras.

Construire une communauté 🔗

La communauté continue d'occuper nos pensées. Nous avons donc monté un wiki PureOS qui n'est pas encore très étoffé mais qui pourrait devenir un endroit pour trouver de la documentation générale et des informations techniques sur PureOs et les produits Purism. Nous avons corrigé un soucis sur la mailing-list de la communauté pour être de nouveau fonctionnelle et avons ouvert nos salons de discussion Matrix pour que vous puissiez nous rejoindre avec vos Matrix ID existants. Pour plus d'infos à ce propos, jetez un œil à notre page “volunteer”.

Nous sommes heureux de recevoir des propositions de volontariat qui font un travail formidable pour aider à rendre le Librem5 génial. Si vous avez suivi ou contribué à nos dépôts de code, sachez que nous venons de migrer de Gogs à GitLab − la nouvelle adresse est source.puri.sm.

C'est tout les amis. Restez branchés pour de futures nouveautés à venir !


Beaucoup d'avancées logicielles. C'est assez encourageant et on dirait qu'un bon rythme s'est mis en place avec de la collaboration effective avec d'autres projets.

Par contre c'est toujours un peu flippant concernant la partie matos. Les dev kits devraient pas tarder à être finalisés pour être livrés… j'ai du mal à imaginer que la deadline initiale puisse être respectées. On croise les doigts

13ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


L'importance des claviers visuels 🔗

Le rôle des claviers ne doit pas être sous-estimé. Ils sont apparus bien avant les ordinateurs et survivent à l'ère des smartphones. Des millions de gens discutent avec leurs amis en écrivant sur leur cher ordinateur de poche en utilisant la vénérable disposition QWERTY datant de 1873.

C'est dur d'imaginer un smartphone sans dispositif d'entrée de texte. Certains rêvent de mouvement à la Minority Report mais le Librem 5 perpétue la tradition du clavier.

Ces dernières semaines, je suis devenue la spécialiste de l'équipe concernant le clavier. J'ai passé ce temps à m'assurer que toutes les pièces s'emboîtent bien et à prouver que le prototype fonctionne. Le prototype peut être vu dans la vidéo ci-dessous. Il est basé sur rootston (wlroots), GTK et weston-keyboard − notez ces noms, ils auront leur importance plus loin.

photo d'un clavier de machine à écrire en Qwerty

Une machine à écrire “Continental Standard” Photo issue de Wikipedia

Cette tâche s'est avéré un voyage intéressant et enrichissant. Le train Wayland m'a baladé des méthodes d'entrée à l'Asie, à travers les protocoles, ainsi que les communautés FLOSS. Je vais tenter de vous décrire mon histoire.

“Ça doit pas être bien dur, pas vrai ?” 🔗

À la surface, un clavier est un appareil simple. C'est un assortiment de boutons attachés à un ordi. Appuyez sur un bouton et l'ordinateur réagit promptement. Placer un clavier à l'écran ne devrait pas être difficile : il suffit de réserver une portion de l'écran pour les touches. Appui : action. Ça ressemble à un clavier de téléphone, non ? Il n'apparait pas à l'écran tout le temps. Et il corrige les erreurs. Pas mal, il y a d'autres différences ?

En fait, les claviers visuels ne sont pas considérés comme des claviers. Ils font partit d'une plus large catégorie appelée : «les méthodes d'entrées». Ces méthodes d'entrées peuvent avoir plus de responsabilités que juste permettre d'appuyer sur des touches. On pourrait avoir une touche pour corriger les erreurs de frappe, ou bien choisir une suggestion depuis un dictionnaire, trouver des synonymes, entrer des phrases complètes que j'utilise fréquemment comme “Ahoy Matey!”. Pour les langues asiatiques, il est quasiment indispensable d'en utiliser pour écrire.

Illustration d'anthy un logiciel de méthode d'entrée pour les langues asiatiques

Écrire en japonais en utilisant la méthode d'entrée Anthy. Image issue de Wikipedia

En général, les méthodes d'entrée permettent à l'utilisateur d'entrée du texte, il existe une grande variété de façon de faire. Elles peuvent afficher un pop-up de suggestions, suggérer des phrases, reconnaître de l'écriture manuscrite or proposer carrément proposer des systèmes comme Dasher.

Arrive Wayland 🔗

Pour moi cependant, la première tâche était de parvenir à taper du bon vieil anglais en appuyant sur des boutons sur l'écran. Le Librem5 utilisera des applications Wayland native exclusivement (grâce à GTK3 et Qt5) et c'est un point important pour le clavier. Wayland est en charge des interfaces humaines comme les claviers, souris, écrans tactiles et méthodes d'entrée. Un compositeur Wayland agit en tant qu'intermédiaire entre les appareils et les applications. Il définit comment les applications se partagent ces appareils. Imaginez le boxon que ce serait si toutes les applis écoutaient les clavier en même temps !

Diagramme montrant la relation entre les différents appareils d'entrée, le compositeur au centre, puis les applis à droite à qui le compositeur redirige les entrée

Voilà où la partie technique démarre. Wayland est un ensemble de protocole. Il y en a un, wl_keyboard, définissant comment les applications écoutent les appuis sur le clavier. De la même façon, un autre (text-input) défini comment les applications écoutent les méthodes d'entrées. Encore un autre, nommé input-method, défini comment les application de méthode d'entrée communiquent avec le compositeur. Cela nous donnent trois classes de logiciels qui ont besoin de travailler ensemble pour créer un clavier visuel : application, compositeur et clavier lui même.

Premier réflexe, j'ai regardé comment ces protocoles étaient supportés par les projets existants. La pièce centrale est le projet wlroots sur lequel nous nous basons pour le compositeur du Librem5. Il ne supporte aucun de ces protocole et mon intention d'ajouter leur support a été chaudement apprécié par les mainteneurs. Tout n'est pas aussi rose cependant. Le seul clavier implémentant le protocole input-method est weston-keyboard, qui n'est clairement pas fait pour les téléphones. Le cas du protocole text-input est encore plus intéressant. Voyez-vous, j'ai menti un peu : il y a en vrai trois protocoles pour cela. Qw et KWin se reposent essentiellement sur _v2 et GTK et gnome-shell utilisent gtk_input_method ( tant qu'à digresser, le projet maliit utilise zwp_text_input_unstable_v1). C'est un très mauvaise nouvelle car chaque compositeur devra supporter les deux méthodes pour communiquer les entrées textes pour les applis Qt et GTK.

Le moyen raisonnable de résoudre ça serait de convaincre tout le monde de standardiser un seul protocole. Avant de plonger plus profondément dans les politiques des communautés, j'ai décidé de me salir les mains afin d'avoir une meilleure vue des détails.

Le travail 🔗

J'ai choppé rootston, GTK3.22 et weston-keyboard et j'ai codé le support de wlroots. Après l'arrivée de ce code, gtk_input_method a été proposé pour devenir le nouvel zwp_text_input_unstable_v3 officiel. Pendant ce temps, j'ai envoyé une pull reguest à wlroots. De là a émergée une longue série de discussions avec les devs de wlroots. Deux conclusions en sont sorties :

  • text_input_v3 est très proche de ce qu'attend la communauté
  • input-method est à moitié à l'abandon, incomplet et duplique de nombreuses fonctionnalités d'autres protocoles.

En bref, les deux protocoles nécessitent de du boulot.

La bonne nouvelle est que ces discussions étaient très approfondies et impliquaient des gens de différents projets ce qui a clarifié ce qui devait être fait. Pour l'instant, je peaufine des propositions pour chacun de ces protocoles qui seront étudiées en profondeurs et qui seront je l'espère suffisamment propres pour être adoptés et inclus dans les protocoles Wayland.

Avoir de bons protocoles faisant leur job devrait convaincre GTK, Qt et Maliit de s'uniformiser sur une façon de faire afin d'éviter la duplication du code et des efforts.

Vous vous demandez peut-être : “Vous avez déjà une implémentation fonctionnelle, pourquoi se préoccuper des autres projets ?” Dans l'équipe Librem 5, nous réalisons à quel point notre projet sera important dans l'écosystème Wayland. Une fois le téléphone sorti, ça sera la référence pour les projets à venir. Agir dans notre coin, couperai le Librem de certains projets alors que d'autres suivraient le reste du monde. Faire les choses bien et par étape permettra une interopérabilité entre les téléphones Librem et les autres projets sans efforts ce qui améliorera la compatibilité pour tout le monde.

La suite ? 🔗

Le travail sur les protocoles se poursuit et leurs implémentations sera proposé pour leur inclusion dans les libs upstreams (les bibliothèques de codes utilisés par les autres projets). À un moment, weston-keyboard devra disparaitre ou être radicalement transformé ce qui signifie plus de travail pour la design team. Les protocoles devraient être standardisés ou presque lorsque nos premières boards arriveront dans les mains du public. Je suis très curieuse des méthodes d'entrées que vous créerez − les idées entendues durant les discussions étaient folles ! Et enfin j'espère être témoin de l'expérience en la matière de la part des asiatiques ;-)

Dorota


Dorota est dans l'équipe de dev mobile de chez Purism.

J'espère que l'unification des protocoles d'entrées de Wayland aura effectivement lieu sinon ça risque d'être assez chiant à l'usage si l'on mixe du gtk et du Qt.

D'ailleurs je connaissais pas du tout le projet Maliit.

J'aimerai bien une réimplémentation libre de MessagEase que j'utilise sur l'android. C'est un clavier qui ne tente pas de mimer un clavier de machine à écrire mais est pensé pour être utilisé sur du tactile.

Trifouillage de firmware de clavier

Je vous ai déjà parlé de mon clavier fait maison il y a bientôt trois ans dans ce premier article. Il est ptet temps de faire la partie 2 ? Ouai mais non c'est trop tard.

Par contre je viens de modifier un peu la disposition du clavier et du coup c'est une bonne occase pour en reparler ! Ça sera un peu la seconde partie en quelque sorte où j'aborderai un peu plus la partie programmation du firmware.

S'y remettre trois ans plus tard 🔗

Bon donc ce clavier me sert constamment depuis tout ce temps. Il fonctionne superbement bien malgré son look… particulier.

Photo du clavier au 05/06/2018

Le fameux clavier lors de la rédaction de l'article (admirez le repose poignet à base de SSD et de batterie).

J'ai déjà refait une soudure ou deux qui s'étaient pétées mais bon rien de bien méchant. Ça se refait en moins de cinq minutes montre en main.

Par contre depuis que je réutilise mpd j'ai pas de moyen simple de passer au morceau de musique suivant. J'ai pas de touche multimédia et j'ai pas envie de rajouter un raccourci i3 à base de alt ou autre…

Il me restait toujours deux emplacements de libres sur le clavier mais à des emplacements un peu bâtard du coup pas trop envie d'y toucher, je conserve ce Maj droite et ce GUI (la ptite touche menu à droite de la touche windows droite sur un bon vieil azerty des familles).

Une solution élegante serait de rajouter des touches multimédia par l'intermédiaire de la touche Fn.

Bon bon c'est parti ?

Non !

J'ai bien gardé les sources du firmware du clavier dans un ptit gogs perso. Par contre j'ai plus tout le reste.

Le reste ? Bha déjà il faut le compilateur kivabien, c'est à dire gcc-avr.

Et il faut le ptit outil pour transferer le binaire de l'ordi jusque dans la ptite puce du ptit Teensy.

Propre via Gentoo 🔗

Bon bha déjà, ça commence par un emerge arduino avec tout un tas de dépendances des plus effrayantes à base de java et compagnie…

Ça fait un peu chier mais bon faut le faire. A man's got to do what a man's got to do !

Pendant que ça s'installe je vais voir la FAQ PJRC (PJRC est le fabricant du Teensy).

The AVR toolchains provided by Gentoo and Arch are broken. They compile .hex files which simply do not work!

Bon … c'est ptet ancien, je verai le moment venu.

Après arduino, il faut Teensyduino qui est un add-on pour rajouter le support du Teensy à l'IDE arduino. En gros chaque petit appareil a ses spécificités et cet add-on permet d'ajouter tout ce qu'il faut pour que l'IDE soit pleinement compatible avec le Teensy et puisse également transferer les binaires génerés dans le Teensy. Ça se télécharge directement depuis le site officiel de PJRC.

Quand on lance le truc il faut l'installer par-dessus l'install arduino. Bon je lui file /usr/share/arduino mais non, l'installer n'en veux pas…

Bon allez j'ai pas envie de perdre deux heures en dégueulassant ma ptite gentoo pour ça.

Sale via Debian 🔗

Bon je créer un chroot jetable donc pas besoin de me faire chier avec de la création d'user et compagnie, je veux juste un environnement basique le plus vite possible.

Donc je choppe l'installer arduino directement depuis le site Arduino parceque ça ne marchera pas avec la version made in Debian… J'untar le fichier téléchargé.

Je re-récupère Teensyduino depuis le site officiel PJRC et je lui donne le dossier où j'ai foutu Arduino. Et ça marche \o/

Je récupère les sources du firmware depuis mon gogs. C'est un bon gros git avec des sources pour tous pleins d'autres claviers également.

Je récupère aussi pour tester le firmware déjà compilé que j'utilise actuellement.

Je teste de le transférer dans le Teensy histoire de m'assurer que tout le bousin est fonctionnel. Et hop ça fonctionne, je peux passer sereinement passer à la suite. Bref le ptit quart d'heure de création de chroot n'aura pas été perdu vu que tout fonctionne comme sur des roulettes.

Le firmware du clavier 🔗

Je me base sur un firmware libre assez réputé dans le milieu des bidouilleurs de claviers : TMK. Le firmware est donc un programme qui tourne dans le Teensy qui possède un tout petit CPU à 16Mhz.

Il a plusieurs tâches à effectuer. Il doit comprendre quels boutons sont appuyés, les débouncer, choisir quel signal transmettre à l'ordinateur.

Et comme c'est un logiciel, on peut s'amuser à tripotter tout ces comportements. Bon par contre je suis pas codeur donc c'est un peu tendu de modifier ça mais par chance le code est commenté de partout avec beaucoup de doc sur le Github avec explications des variables et tout. Bref un projet bien sympa pour les bidouilleurs du dimanche soir.

La partie qui m'intéresse particulièrement aujourd'hui est la modification du keymap.

lrd/keymap_lrd.c 🔗

Bon donc tout ce qui concerne spécifiquement mon clavier se trouve donc dans le dossier lrd (ouai je lui ai pas trouvé de nom à ce clavier). On trouve plus précisément le keymap_lrd.c qui est utilisé par le firmware (c'est défini dans le Makefile).

Voilà ce qu'on y trouve, c'est plutôt simple.

#include "keymap_common.h"
const uint8_t PROGMEM keymaps[][MATRIX_ROWS][MATRIX_COLS] = {
/* 0: BÉPO */
KEYMAP(GRV,    1,    2,    3,    4,   5, FN2,   6,   7,   8,   9,   0,MINS, \
       EQL,    Q,    W,    E,    R,   T,RSFT,   Y,   U,   I,   O,   P,LBRC, \
       TAB,    A,    S,    D,    F,   G, DEL,   H,   J,   K,   L,SCLN,QUOT, \
       LSFT,   Z,    X,    C,    V,   B,BSPC,   N,   M,COMM, DOT,SLSH,RBRC, \
       LCTL,RGUI, BSLS, LGUI, LALT, SPC,RALT, ENT,LEFT,  UP,DOWN,RGHT,FN1),
/* 1: Fn1 */
KEYMAP(TRNS,  F1,  F2,  F3,  F4,  F5, ESC,  F6,  F7,  F8,  F9, F10, F11, \
       TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS, \
       TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS, \
       TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,MPRV,MPLY,MNXT,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS, \
       TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,VOLD,MUTE,VOLU,HOME,PGUP,PGDN, END,TRNS),
/* 2: test */
KEYMAP(  NO,   A,   B,   C,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO, \
         NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO, \
         NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO, \
         NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO, \
         NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO),
};
const uint16_t PROGMEM fn_actions[] = {
    [0] = ACTION_LAYER_TAP_KEY(1, KC_ESC), // Vers Fn1
    [1] = ACTION_LAYER_TAP_KEY(1, KC_ESC), // Vers Fn1
    [2] = ACTION_MODS_KEY(MOD_LSFT, KC_INS),
};

Bon ça marche par couches, la 0 est donc l'accès direct des touches classiques, la couche 1 correspond aux touches pressées en même temps que Fn1. La couche 2 est un reste d'expérimentations que j'ai pas pris le temps de virer.

Ceux qui ont l'œil affûté verront que bien que le clavier soit bépo il est défini en qwerty. C'est parcequ'il est réellement qwerty mais que c'est ensuite Xorg qui map ça en bépo. En vrai un clavier n'envoi pas les lettres à l'ordinateur mais envoie une valeur numérique et ensuite l'OS se démerder pour transformer ce numéro de touche en une lettre en fonction de la configuration. C'est d'ailleurs pour ça que certains programmes ont toujours les mêmes raccourcis quelque soit la disposition clavier choisie car ils se basent sur le keycode et non le keysym.

Pour ceux qui ont les yeux encore plus affûtés, vous aurez également remarqué que j'ai pas de touche Échap et que j'ai Fn1 et Fn2. Bravo, vous êtes fort (si c'est pas le cas, faites semblant, je peux pas déceler vos mensonges à ce sujet).

Fn1 est donc la touche qui déclenche l'action [1] qui est définie en dessous, c'est-à-dire ACTION_LAYER_TAP_KEY. Cette fonction est G.É.N.I.A.L.E et encore je pourrai insister un peu plus. En gros cette touche a dorénavant deux fonctions :

  1. Passer sur la couche 1 lorsqu'elle est maintenue enfoncée donc Fn.
  2. Faire KC_ESC lorsqu'elle est juste tappée, c'est-à-dire Échap.

Voilà deux touches en une. On a jamais besoin de maintenir Échap appuyé donc on peut très bien l'utiliser de cette façon. En plus, en étant dans le coin tout en bas à gauche, elle est super accessible de la paume de la main sans viser; dans vim (et ses copains) c'est un régal ! Ce système de double touche est plus souvent utilisé avec Espace ce qui lui a donné son nom de SpaceFn mais il m'arrive de jouer de temps à autres donc la touche Espace est déjà bien utilisée…

L'action [2] est la combinaison de touche MOD_LSFT et KC_INS qui s'avère être Majuscule + Inser. C'est un raccourci classique de Xorg pour Coller. Et hop une touche dédiée pour coller du texte !

Les modifs du jour 🔗

Bon du coup pour rajouter les touches multimédia, j'ai bidouillé le fichier keymap sur la couche 1. J'ai ajouté MPRV, MPLY, MNXT qui correspondent à Multimedia Previous, Multimedia Play et Multimedia Next. Sous Linux, ces touches sont appelées XF86AudioPrev, XF86AudioPlay et XF86AudioNext.

Bon bha une fois ces modifs faites, comment qu'on compile et on qu'on upload ?

Mise en service 🔗

Compilation 🔗

C'est tout simple, un simple make va compiler votre nouveau firmware. Ça va générer pas mal de fichiers dont un fichier avec l'extension .hex . Dans mon cas c'est un ptit fichier de 48Ko contenant tout ce qu'il faut.

Ensuite faut l'envoyer.

Envoi 🔗

Bon on va filouter.

Normalement l'IDE arduino s'attend à compiler lui même le code et tout mais j'ai déjà compilé par moi même ce qu'il faut avant. On lui indique donc juste quel type de board on veux trifouiller dans le menu Tools/Boards/Teensy 2.0 . (houlà j'ai vraiment pas l'habitude de parler de logiciels graphiques avec des menus…)

Ensuite pour démarrer la ptite applet d'upload on va dans Sketch/Upload Ce qui ouvrira une ptite fenêtre.

capture d'écran de la popup d'upload du binaire

Upload du binaire dans le Teensy

Là on ouvre File/open hex en allant chercher le fichier géneré précédemment.

Et maintenant l'instant stressant : Appuyer sur le ptit bouton du teensy. Et normalement une barre de progression va apparaitre et faire son œuvre.

Test 🔗

Tout s'est bien passé ?

Bha… suffit d'essayer d'utiliser le clavier, pas besoin de débrancher/rebrancher ni rien, c'est instantanné. Ça permet d'itérer très rapidement car ça prend moins de 10 secondes entre l'édition et le test.

Conclusion 🔗

Avoir un clavier où on peut trifouiller intégralement le firmware c'est trop bien ! C'est un super jouet.

TMK est un super bac à sable et en plus la doc est géniale. Sérieux, regardez comment les actions des touches et les touches elles-mêmes sont super bien documentées. Mais au delà de l'aspect fun c'est vraiment fonctionnel comme un vrai clavier lambda si ce n'est mieux !

En dehors de la phase de préparation de l'environnement qui est un poil chiante et inintéressante (mais bon rapidement mis en place quand même) c'est vraiment super agréable.

Gérer les spamfilters sur UnrealIrcd

Unrealircd est un ircd très populaire qui a près de vingt ans désormais mais à connu un sursaut d'activité ces dernières années pour arriver en version 4. On l'utilise notamment chez Geeknode sur les quelques serveurs du réseau.

Et comme tout réseau IRC qui se respecte, on subit régulièrement des relous qui viennent spammer les salons et les utilisateurs de façon plus ou moins créative. Un groupe particulièrement chiant passe régulièrement pour faire leur propagande en floodant.

Bref un moyen de contrer leur spam est donc d'utiliser la fonction Spamfilter d'Unrealircd.

J'avais un peu survolé les différentes actions que peuvent faire un ircop ici mais là c'est spécifique au spamfilter.

Spamfilter 🔗

La syntaxe est à première vue assez simple mais pourtant toujours un peu spéciale.

Lister 🔗

Déjà pour lister les filtres déjà existant : /spamfilter. Ce qui vous sortira un listing de ce genre :

10:26:33   geeknode  -- │ F simple cpnNPq kill 0 9842810 86400 "supernets" Lord!Lord@geeknode.fuckyeah :iяс.sцреяиетs.ояg сни sцреявоwl
10:26:33   geeknode  -- │ F posix cpnNPq tempshun 0 25184053 86400 racisme Lord!Lord@geeknode.fuckyeah :*vap0r*freenode*
10:26:33   geeknode  -- │ F posix cpnNPq kill 0 25696998 86400 supernets Lord!Lord@geeknode.fuckyeah :*SUPERNETS*
10:26:33   geeknode  -- │ F posix cpnN tempshun 0 26141654 60 spam Lord!Lord@geeknode.fuckyeah :*www.icq-net.eu*

Ajouter 🔗

Bon pour ajouter un nouveau filtre c'est assez simple si l'on suit la doc

/spamfilter add -regex cnNPq kill 0 l0de_spammer \ [lL1][oO0][dD][eE3]\

En y regardant de plus près on voit quelques trucs chiants :

  • Le type de spamfilter commence par un - donc c'est pas juste regex ou simple mais -regex ou -simple. C'est le truc que j'oublie à chaque fois.

  • Ensuite, dans la raison il faut remplacer les espaces par des underscore _ (le «tiret du 8»).

  • Mais surtout dans la regex elle-même, on ne peut pas foutre d'espace, il faut les échapper avec "\ ".

Supprimer 🔗

Bon pour l'instant cet article n'apporte pas grand chose de plus que la page du wiki vous me direz. C'est vrai. :-(

Mais mais mais je vais me rattraper tout de suite avec cette astuce de sioux !

En théorie pour supprimer un spamfilter vous devez faire exactement la même commande que lorsque vous en avez mis un en place. Mais c'est pas forcément simple car lorsque vous les listez la syntaxe est pas exactement la meême. C'est vite très chiant à retrouver.

Mais si vous faites /spamfilter del vous aurez un listing mieux foutu :

10:41:56   geeknode  -- │ F simple cpnNPq kill 0 9843733 86400 "supernets" Lord!Lord@geeknode.fuckyeah :iяс.sцреяиетs.ояg сни
                        │ sцреявоwl
10:41:56   geeknode  -- │ To delete this spamfilter, use /SPAMFILTER del 0x7f7421b79b40
10:41:56   geeknode  -- │ -
10:41:56   geeknode  -- │ F posix cpnNPq tempshun 0 25184976 86400 racisme Lord!Lord@geeknode.fuckyeah :*vap0r*freenode*
10:41:56   geeknode  -- │ To delete this spamfilter, use /SPAMFILTER del 0x7f74216e0080
10:41:56   geeknode  -- │ -
10:41:56   geeknode  -- │ F posix cpnNPq kill 0 25697921 86400 supernets Lord!Lord@geeknode.fuckyeah :*SUPERNETS*
10:41:56   geeknode  -- │ To delete this spamfilter, use /SPAMFILTER del 0x7f74216dfe00
10:41:56   geeknode  -- │ -
10:41:56   geeknode  -- │ F posix cpnN tempshun 0 26142577 60 spam Lord!Lord@geeknode.fuckyeah :*www.icq-net.eu*
10:41:56   geeknode  -- │ To delete this spamfilter, use /SPAMFILTER del 0x7f74216dfd30

Et surtout ils donnent une commande avec un id pour le supprimer facilement \o/.

Joie et Félicité.

Bon bha voilà, l'article avait un peu d'intéret quand même (plus pour moi que pour vous car je n'arrive vraiment pas à mémoriser cette syntaxe et ce truc pour virer les anciens spamfilters).

Tiens et tant qu'à y être, pour les curieux qui se demandent à quoi ça ressemble quand un spamfilter se déclenche :

11:16:29   united.geeknode.org  -- │ united.geeknode.org: [Spamfilter] lorddl!lorddl@LFbn-1-7920-9.w92-167.abo.wanadoo.fr matches filter '\ [lL1][oO0][dD][eE3]\ ': [PRIVMSG #testage: 'lode lode lode'] [l0de spammer]

On voit sur quel serveur était connectée la personne, son identité, la regex qui a déclenché, le message qu'elle a envoyée et enfin le message envoyé comme raison.

C'est pour ça que si ça déclenche, vous risquez de voir apparaitre des ircop quelques temps après ;-)

Firefox : Project Fusion - Remplacer le Tor Browser

Ha bha enfin une bonne décision de la part de Mozilla concernant Firefox !

Le Project Fusion est dans la continuité de Mozilla pour rerendre Firefox sexy. Après les perfs en remodelant toute la partie sous le capot, c'est maintenant la sécurité qui revient sur le devant.

Depuis des années il existe le Tor Browser qui est un fork de Firefox avec de nombreuses modifications pour améliorer tout ce qui a attrait à l'anonymat et tout ce qui est protection de la vie privée. Ce fork était geré par l'équipe de Tor depuis des années et représentait une importante masse de boulot pour pouvoir suivre le rythme de Firefox et s'assurer que tout continue de fonctionner tout en ne leakant pas plus de données.

Donc maintenant que Firefox tente de regagner désespérément des parts de marché, ils se sont rendu-compte qu'inclure des fonctionnalités du Tor Browser dans le vrai Firefox serait un argument marketing intéressant. Tant mieux ! Du coup il va y avoir pas mal de collaboration entre les deux équipes. Le but explicite est de rendre le Tor Browser obsolète.

Bref on devrait bientôt avoir pas mal de fonctionnalités assez poussées mais dans un enrobage bien pensé pour les non-techos.

Quelques fonctions à venir :

  • Meilleure résistance aux fingerprintage
  • Intégration à Tor
  • Le private mode sera boosté aux hormones

Bref avec un peu de chance ça sera une très bonne chose pour tout le monde. Avec un peu de bol ils gagneront quelques parts de marché histoire de mieux résister au vilain Chrome.

Voilà l'annonce officielle de la part de Tor.

Utiliser HTTP2 et le PUSH avec Nginx

HTTP2 est une nouvelle version du protocole HTTP qui améliore pas mal de points de l'original.

Tout d'abord la sécurité car la plupart des implémentations ne fonctionne qu'avec une couche de TLS qui était autrefois réservé au HTTPS.

Mais surtout les perfs ont été grandement travaillées. HTTP a été très largement utilisé pendant près de 20 ans avant que le boulot sur son successeur ne commence ce qui a laissé suffisamment de temps pour savoir où ça coinçait et donc comment améliorer le truc.

Optimisations 🔗

Compression des headers 🔗

Certaines optimisations ont été un peu controversées comme par exemple le fait de compresser les headers. Ça permet d'échanger un peu moins de données mais la contrepartie est que ce n'est plus un vrai protocole texte.

Pour info, un protocole texte échange des données uniquement sous forme de texte ce qui permet à un humain de facilement pouvoir le comprendre contrairement à une machine qui devra bosser un peu plus. L'argument de savoir si un protocole texte est bien provoque de nombreux débats depuis pas mal d'années.

Multiplex 🔗

Un autre point d'amélioration de HTTP2 est le multiplexage des données. Auparavant chaque ressource récuperé par le navigateur nécessitait l'envoi d'une requête au préalable dans une nouvelle connexion TCP. HTTP1.1 a ajouté le PIPELINING ce qui a permis de réutiliser la même connexion TCP pour plusieurs requêtes et réponses. Le gain était déjà énorme mais il fallait toujours une requête, avec une réponse distincte pour chaque ressource, le tout dans une seule connexion TCP. Malheureusement cette technique n'était pas utilisé dans tous les cas voire était rare. HTTP2 lui apporte le Multiplex qui permet de faire à peu près pareil mais encore plus efficace. Dans une seule requête, un client peut demander plusieurs ressources différentes et toutes les recevoir dans une seule réponse.

Cette technique a rendu obsolète certains bidouillages mise en place avec HTTP1 tel que le sharding qui consistait à répartir les ressources sur de nombreux domaines différents pour forcer le navigateur à ouvrir plusieurs connexions simultannées. Maintenant, une seule connexion est préferrable plutôt que plusieurs.

Mais pour aller encore un peu plus loin, il existe aussi le PUSH.

Push-toi de là ! 🔗

Lorsqu'un client va demander une ressource, le serveur web va envoyer le document voulu, mais il peut également en envoyer d'autres qui lui semblent pertinent.

Le client reçoit les données avant même d'en avoir fait la demande ce qui permet (si c'est bien utilisé) de ne pas avoir à demander cette ressource et donc de pouvoir l'utiliser plus vite.

Par contre, vous vous doutez que si le serveur s'amuse à envoyer un fichier inutile, le client n'utilisera pas ce fichier et du coup vous aurez consommé de la bande passante pour pas grand chose…

Et dans le Moteur X ? 🔗

H2 🔗

Pour utiliser HTTP2, pas grand chose à faire dans votre conf nginx. Dans le block server vous devriez avoir un listen (ou plus). Sur celui concernant le port 443, ajoutez http2.

C'est tout.

PUSH 🔗

Nginx sait pusher du contenu depuis la version 1.13.9 sortie en Février 2018. Je me suis empressé de le mettre en place et de faire quelques tests.

Bon du coup dans bloc de type location, depuis l'endroit où vous voulez pusher votre contenu, il va falloir rajouter un simple :

http2_push /css/neodark.css;
	http2_push /favicon.ico;

Et hop votre fichier css et votre favicon seront envoyés.

Si votre site est simple, ça sera vite torché, mais si vous avez pas mal de trucs ça va vite être chiant. Et là vbrandl va vous sauver avec son générateur de conf nginx. Vous lui donnez une page web, vous lui dites quels types de ressources vous voulez push, il vous choppe les liens et vous transforme ça en bout de conf nginx à copier/coller.

Et maintenant pour vérifier que ça marche soit vous utiliser les devtools de chromium qui vous indiques (dans performance) si c'est issu d'une requête ou d'un push. Ou bien si vous voulez un truc plus simple vous avez http2-push qui est un ptit site ouaib permettant de tester une URL.


Voilà vous allez probablement pouvoir grapiller quelques ms sur l'affichage de votre site ouaib avec ça. C'est en place depuis déjà plusieurs jours ici sans soucis, j'ai pas constaté d'augmentation de la conso de bande passante (j'ai été prudent sur les push).


PS : 🔗

Comme signalé par Buzut, si vous mettez le push comme indiqué dans l'article, à chaque requête les ressources seront poussées au visiteur ce qui n'est pourtant utile que la première fois. Il est possible de gérer ça en utilisant un cookie et de ne pusher que lorsque le cookie n'existe pas comme c'est montré sur l'article nginx à ce propos.

Ce qu'il se passe quand on envoie un mail

On m'a soufflotté dans l'oreille que ce sujet pourrait être intéressant. Et effectivement ça l'est. Enfin… si on s'y intéresse… Bref…

Quelles sont les étapes qui se passent, par où va transiter les données. Voyons tout ça.

Pour l'exemple, je vais aborder le cas suivant :

Un mail envoyé depuis un client mail type thunderbird via mon serveur auto-hébergé vers un utilisateur gmail.

1 - Rédaction du mail 🔗

La partie la plus normale consiste donc à rédiger le texte de votre email. Il s'agit des données à proprement parlé.

C'est un simple texte ce qu'il y a de plus basique ou bien du texte au format HTML. Dès lors que vous ajoutez du formattage à votre texte (du gras/italique/couleur/taille de police/…) c'est du HTML. De lui même, l'éditeur de texte va donc transformer votre texte vers le format HTML pour apporter toutes ces subtilités. Votre destinataire va donc de voir "interprêter" ce texte HTML pour l'afficher avec parfois des résultats différents selon le logiciel.

Au passage, lorsqu'on rédige un mail en HTML contenant des images, celles-ci ne sont pas incluent à proprement parlé il ne s'agit que de liens. Votre lecteur de mail va suivre ces liens pour au moment de la lecture pour vous afficher les images.. C'est un moyen de voir si les mails sont consultés ou non et d'éventuellement vous profiler (en envoyant une adresse unique à chaque mail). Il est donc préferrable de désactiver l'affichage automatique des images dans les mails.

2 - Ajout des pièces jointes 🔗

Étape que l'on réalise généralement lors d'un second mail de type “Oups voilà les pièces-jointes oubliées précédemment”.

Le mail est un protocole de type texte. Cela veux dire que toutes les informations transportées le sont sous forme de texte, aussi bien les métadonnées que les données. Il faut donc transformer votre fichier en texte avec le codage base64 qui consiste en 64 caractères alphabetiques permettant de coder n'importe quelles données.

Cependant, c'est loin d'être optimisé :

cat 99-ce-quil-se-passe-quand-on-ouvre-une-page-web.md| base64 | wc -c
23939
cat 99-ce-quil-se-passe-quand-on-ouvre-une-page-web.md| wc -c
17720

Un même fichier une fois passé en base64 est près d'un tier plus lourd que l'original. Cela explique pourquoi certaines fois des fichiers juste en dessous de la limite de taille maximale ne passent pas.

3 - Ajout des méta-données utilisateurs 🔗

Bon votre mail contient votre texte et d'éventuelles pièces-jointes, c'est chouette mais ça va pas aller bien loin. Il faut donc un destinataire, voir plusieurs destinataires cachés ou non. Vous allez aussi mettre un sujet à votre mail. Et dans certains cas indiquer quelle est l'adresse d'envoi (si vous en avez plusieurs) et/ou de retour.

Ce sont les méta-données que vous entrez manuellement.

Mais ce ne sont qu'une partie des méta-données du mail puisque votre logiciel va en rajouter ainsi que les différents serveurs qui traiteront votre mail.

4 - Connexion vers le serveur d'émission 🔗

Bon bha ça y est vous avez cliqué sur le bouton d'envoi et du coup votre logiciel va commencer à parler à une autre machine !

Votre client mail est appelé un MUA pour Mail User Agent dont le boulot est de converser avec un MTA pour Mail Transfert Agent qui lui est chargé de réellement envoyer/recevoir des mails. Votre client mail donne tout simplement le mail fraîchement préparé au serveur SMTP qui lui a été configuré, en parlant le protocole SMTP (certains logiciels apellent ça serveur d'envoi).

Le protocole SMTP est également un protocole texte assez ancien (plus ancien que le web) mais a connu quelques évolutions comme notamment l'authentification et le chiffrement). Historiquement le port utilisé était le 25 mais c'est généralement le port 587 qui est désormais utilisé dans le cas d'envoi de mail. À l'usage il s'est créé une distinction entre l'envoi de mail et la réception.

Un serveur de mail n'avait pas de notion d'envoi de mail mais juste de transfert, en gros il reçoit un mail sur le port 25 sans savoir si ce mail provient d'un autre serveur de mail ou s'il provient d'un logiciel d'envoi de mail. Avec le temps on a rajouté de l'authentification pour l'envoi de mail ce qui nécessite un traitement différent et donc un port différent.

À noter que certains FAI bloquent les connexions vers le port 25 aussi bien dans un sens que dans l'autre, à des fins de luttes contre le spam. Ce blocage est dans le meilleur des cas débrayable et parfois non, ce qui vous empêche d'utiliser un serveur mail autre que celui de votre FAI.

Dans notre exemple, thunderbird se connecte donc à notre serveur de mail auto-hébergé (dans mon salon, donc sans requête DNS).

4.1 - Connexion TCP vers le serveur d'émission 🔗

Mon serveur est configuré de sorte qu'un mail émis depuis une de mes adresses perso ne peut se faire que s'il y a authentification. Il faut donc se connecter au port dit de soumission (puisque on y soumet notre mail) c'est à dire le port TCP 587.

Pour l'instant c'est donc dans mon réseau local. Je ne part pas tout de suite sur le réseau des réseaux. Il s'agit d'une connexion TCP classique en trois parties : “Connexion ?”, “Ok tu peux te connecter.”, “Merci, on est connectés.”.

4.2 - Chiffrement de la connexion 🔗

Même s'il s'agit d'une connexion sur mon réseau locale, vu qu'il y aura authentification, je préferre chiffrer la connexion. Déjà parceque ça ne mange pas de pain et ensuite ça permet d'avoir la même chose aussi bien en local qu'en distant via un réseau non sûr.

D'ailleurs de manière globale, ne considérez aucun réseau comme sûr, une machine vérolée volontairement ou non est si vite arrivée…

4.3 - Auth 🔗

Bon la connexion est désormais sûre, il ne reste plus qu'à Thunderbird de vous identifier via les identifiants/mot de passe configurés. Cette étape permet au serveur d'émission de n'accepter des mails en votre nom que si les identifiants sont bons pour éviter l'envoi de spam dans votre dos.

Si l'une des deux étapes précédentes échoue, votre serveur vous enverra probablement bouler sans ménagement et coupera la connexion TCP ce qui vous gratifiera d'un joli message d'erreur dans votre Thunderbird.

5 - Vérifs de base antispam avant émission 🔗

Internet c'est la jungle et je pense que vous connaissez tous à peu près l'ampleur du spam. Bref tout le monde tente de s'en protéger le plus possible. Ne pas recevoir de spam c'est bien, ne pas en envoyer soi même c'est mieux ! Si votre serveur a la malheur d'en envoyer vous serez très vite blacklisté de partout il vous faut donc vous protéger pour ne pas finir en tant qu'Open relay.

Bon déjà on s'est authentifié, c'est le minimum syndical.

Ensuite il existe tout plein de petits réglages sur le serveur afin de limiter les possibles fuites. Ce sont principalement des ptites restrictions sur les adresses IP autorisées à se connecter ou bien quels domaines sont autorisés à envoyer du mail… Bref rien de bien méchant, c'est du vite vu par le serveur.

Il est même possible de faire passer le mail sortant dans un antispam mais je ne l'ai pas mis en place personnelement mais sachez que c'est possible afin de vraiment s'assurer que ses utilisateurs n'envoient pas de spam. Sur une installation conséquente c'est quasiment indispensable pour ne pas transmettre du spam à la première machine vérolée.

Dans un second temps, le mail va être signé par le serveur d'émission en fonction du domaine d'émission du mail : il s'agit du DKIM le Domain Key Identified Mail. C'est une signature qui atteste que le mail provient bien du serveur de mail autorisé par mon nom de domaine (dans mon serveur DNS, j'ai annoncé que les mails provenant de mon domaine sont signés par telle clé). Contrairement à GPG, cette signature vaut pour tous les mails du domaine, ils ne chiffrent pas le message et ne garantissent pas de l'identité de l'émetteur mais l'identité du nom de domaine d'émission. Toutes les personnes utilisant le même nom de domaine pour émettre leur mail auront la même signature.

Qui plus est cette signature atteste de l'intégrité du mail : il prouve qu'à partir de votre serveur d'émission jusqu'à la lecture, le mail n'a pas été modifié. (Par contre entre le logiciel rédigeant le mail et le serveur d'envoi par contre pas de certitude mais c'est généralement un segment de confiance.)

Bref, cette signature sera placée dans l'entête du mail et sera utilisée par les serveurs intermédiaires et finaux afin de vérifier que votre mail soit bien légitime. Elle ne sert pas directement aux utilisateurs et n'est donc que rarement montrée. Cette signature atteste uniquement de l'authenticité du serveur d'émission et de l'intégrité du mail à partir du serveur d'émission. Elle ne prouve rien concernant l'utilisateur lui même, uniquement le serveur !

Si tout se passe comme il faut, votre mail est donc consideré comme légitime par votre serveur de mail et est donc signé. Votre serveur de mail va donc transferer ce mail au serveur du destinataire

6 - Trouver le serveur de destination 🔗

Bon, votre mail est donc prêt à partir, mais à partir où ? Votre serveur de mail va donc trouver quelle machine gère les mails de votre destinataire et qui qui c'est qui doit faire ça ? C'est le DNS !

Bon truc@gmail.com ça veux dire l'utilisateur truc sur le domaine gmail.com, ça devrait être plutôt simple pour le moment. Du coup votre serveur de mail va demander aux serveurs DNS “À quelle machine je dois me connecter pour envoyer des mails pour gmail.com ?” ce qui correspond à “Quels sont les enregistrements MX pour gmail.com ?”

Les MX records sont donc les machines en chargent de la réception du mail : un ptit dig gmail.com in MX

; <<>> DiG 9.12.1 <<>> gmail.com in MX
;; global options: +cmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 48789
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 5, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 1
;; OPT PSEUDOSECTION:
; EDNS: version: 0, flags:; udp: 4096
;; QUESTION SECTION:
;gmail.com.                     IN      MX
;; ANSWER SECTION:
gmail.com.              3581    IN      MX      5 gmail-smtp-in.l.google.com.
gmail.com.              3581    IN      MX      10 alt1.gmail-smtp-in.l.google.com.
gmail.com.              3581    IN      MX      20 alt2.gmail-smtp-in.l.google.com.
gmail.com.              3581    IN      MX      30 alt3.gmail-smtp-in.l.google.com.
gmail.com.              3581    IN      MX      40 alt4.gmail-smtp-in.l.google.com.
;; Query time: 0 msec
;; SERVER: 10.0.0.254#53(10.0.0.254)
;; WHEN: Wed May 23 15:48:51 CEST 2018
;; MSG SIZE  rcvd: 161

Donc là on voit que pour gmail il y a cinq réponses indiquant donc 5 machines à contacter par ordre de priorité du plus petit au plus grand. Je vais donc devoir tenter de me connecter à gmail-smtp-in.l.google.com. et si cette machine ne répond pas je passe à alt1.gmail-smtp-in.l.google.com. et ainsi de suite. C'est un système qui permet d'avoir plusieurs machines redondantes assez facilement (si seulement un même mécanisme était utilisé pour d'autres protocoles comme le HTTP…).

Bon c'est bien gentil mais c'est une demi réponse ça, il me faut une adresse IP, il faut donc faire une requête DNS pour connaitre l'adresse IP de gmail-smtp-in-l.google.com., ce qui va me donner 74.125.133.27.

Si jamais le domaine à qui vous tentez d'envoyer un mail ne possède pas de MX record, votre serveur tentera de se connecter directement à l'adresse IP rattaché au domaine directement. Mais bon il faut vraiment être un très mauvais administrateur pour ne pas mettre de MX record à un serveur de mail.

Comme d'habitude on peut voir que le DNS est toujours un point sensible pour la confidentialité et que le choix d'un résolveur DNS peut avoir d'importantes conséquences pour le respect de la vie privée.

7 - Interconnexion des serveurs émission/réception 🔗

Allez hop, votre serveur d'émission va se connecter donc au serveur de réception pour transmettre votre mail. Une connexion TCP va être établie et parfois ça sera chiffré, parfois non. Globalement le chiffrement progresse énormément ces dernières années au point d'être quasi systématique.

Il va quand même falloir montrer patte blanche pour prouver que vous n'êtes pas un vil spammeur.

La base de la base c'est de parler le protocole SMTP correctement. Certains spammeurs utilisent des logiciels pas très très respectueux du standard et se font repérer et dégager facilement.

Votre serveur va donc transferer votre mail donc avec ses méta-données et les données. Et ensuite bha le serveur de réception fait un peu ce qu'il veut.

7.1 Greylisting 🔗

Une méthode très efficace de virer du spam est de faire du greylisting. Le serveur de réception va dire “Je suis pas dispo réessaye plus tard”. Et cinq minutes plus tard votre serveur d'émission va retenter et ça marchera.

La plupart des spammeurs se découragent facilement (ça leur permet de ne pas perdre de temps à retenter…) mais les mails légitimes, eux, retenteront. Cela engendre par contre un délai de quelques minutes dans la réception des mails mais rapelez-vous : Les mails ne garantissent absolument pas de délai de livraison ! Avec un peu de chance ça sera dans quelques secondes mais rien dans le protocole n'empêche de le livrer quelques jours plus tard sans aucun message d'erreur ou autre.

Il me semble que cette technique n'est pas employée par Gmail mais assez courante chez les auto-hébergeurs du fait de son efficacité redoutable.

7.2 Différentes vérifications 🔗

Chaque serveur possède des règles différentes pour l'acceptation des mails.

Certains ne font que le strict minimum (c'est à dire vérifier que le destinataire existe bien), d'autres imposent des tailles maximales pour les mails, d'autres utilisent des systèmes de réputation… Chacun fait sa tambouille.

Dans les grands classiques on trouve la consultation de listes noires publiques via le DNS, ce que l'on apelle les DNSBL. On y vérifie que l'adresse IP de votre serveur d'envoi n'est pas présent dans cette blacklist. C'est donc potentiellement encore un endroit potentiel de fuite d'information : votre mail n'est pas envoyé aux fournisseurs de DNSBL, juste l'ip de votre serveur, ce qui peut être couplé avec l'ip du serveur de réception faisant la requête DNS. Le risque est minime cela-dit.

Vous obtiendrez parfois un mail de réponse de la part de Mailer Daemon vous indiquant pourquoi (ou pas) votre mail à été rejeté et ce mail peut prendre jusqu'à une semaine pour arriver…

8 - Fin de l'émission 🔗

Bon bha ça y est votre serveur d'émission a fini son boulot et donc maintenant le destin de votre mail n'est plus entre ses mains. Votre serveur peut couper la connexion et se rendormir paisiblement.

Voyons donc ce que fait le serveur de réception désormais.

9 - Antispam 🔗

9.1 SPF 🔗

Le serveur de réception va faire la vérification du SPF qui permet de s'assurer que le serveur qui a émit le mail est bien autoriser à émettre des mails. Pour cela, le serveur de réception va faire une requête DNS particulière qui lui donnera la liste des serveurs autorisés à émettre des mails pour votre domaine. Si le serveur d'émission ne fait pas parti de cette liste, votre mail sera rejeté pour soupçons de spam. Encore une fois, le DNS va être utilisé.

Il y a encore un potentiel de fuite d'information : le serveur de mail réceptionnant votre mail enverra une requête à son serveur DNS lui indiquant de vérifier quels sont les machines autorisées à envoyer du mail pour tel domaine. Le serveur DNS peut donc deviner que votre domaine à envoyer un mail à tel autre domaine.

9.2 DKIM 🔗

Tout à l'heure, votre serveur a ajouté une signature DKIM sur votre mail et maintenant le serveur de réception va la vérifier. Ça permet de s'assurer que le mail reçu provient bien de votre serveur de mail. Donc le serveur de réception regarde le mail, et vérifie que la signature correspond bien à ce qui se trouve dans l'enregistrement DNS du DKIM. Seul votre serveur peut créer une signature valable pour votre domaine.

En gros SPF assure que le serveur a le droit d'envoyer des mails et DKIM prouve que le mail provient bien du domaine. C'est deux technique complémentaires permettant de limiter l'envoi de spam en votre nom.

Si en 2018 vous n'avez pas de SPF et de DKIM fonctionnel, vos mails finiront quasi-systèmatiquement dans les spams, à juste titre. Là encore le DNS joue un grand rôle et se trouve être une potentielle fuite de données.

9.3 Antispam basique 🔗

Encore un peu d'antispam mais ce coup-ci ça se base non plus sur le serveur d'émission mais sur les méta-données et les données du mail lui-même.

le mail va être analysé selon pleins de critères variés.

  • Est-ce que la date d'émission est crédible ?
  • Est-ce que ça parle pas un peu trop de pognon ?
  • Est-ce que ça utilise des caractères louches ?
  • Est-ce que les entêtes correspondent bien ?

C'est aussi bien des points techniques que des points plus "humains". À chaque réponse on obtient un score positif ou négatif.

9.4 Filtre Bayésien 🔗

Là on pousse encore un peu plus l'antispam en faisant une analyse statistique sur les mots présents dans le mail.

Si votre mail insiste un peu trop sur la longueur des membres, ou bien s'attarde un peu trop sur d'éventuels gains financiers ou tout autre sujet à la mode, le filtre Bayésien va reconnaître des motifs récurrents et encore une fois attribué un score de probabilité.

On cumule ce score à celui précédemment obtenu et à la fin on fait le compte et le résultat final détermine si c'est un spam ou non.

En fonction de ce score le mail sera soit supprimmé, soit placé dans les spams, soit aura le droit d'arriver dans la boîte du destinataire.

Ici le logiciel antispam a accès au mail complet. Cela pourrai poser un soucis de confidentialité cependant ce filtre n'est pas sous-traité à ma connaissance. Bon bha finalement on me signale que si certaines entreprises sont spécialisées dans l'antispam et reçoivent donc les mails en live pour les analyser et délibérer si oui ou non il s'agit d'un spam, donc c'est encore une fois une fuite potentiel pour votre mail.

10 - Livraison locale 🔗

Le serveur du destinataire a donc accepté le mail et effectué tous ses tests d'antispam, il faut donc maintenant transférer le mail au LDA, le local delivery agent. Ce logiciel a pour but de ranger et stocker le mail.

Son rôle premier est donc de trouver à qui le mail doit être livré (il peut y avoir des alias ou des redirections par exemple).

Son second rôle ensuite est de ranger le mail au bon endroit en fonction de règles définies par le service mais qui peuvent également être écrites par l'utilisateur. Par exemple le mail va être classé dans les newsletters ou bien vous avez créez une règle pour indiquer que tous les mails en provenance de tel utilisateur doivent être placés dans un dossier prédifini.

Mais n'oublions pas que le mail est à destination de Google. Il est donc fort probable qu'en interne l'architecture de Gmail soit très complexe et ne soit pas un seul petit serveur mais bien une armada complète pour le stockage (redondant et backuppé) avec répartition de la charge pour pouvoir supporter des millions d'utilisateurs mais cette partie est trop complexe pour cet article.

Bon il y a tout de même une étape cruciale encore.

11 - Indexation 🔗

Le but de Google est, comme tout le monde sait, d'aider à chercher dans vos mails. Non pas vous aider vous, mais aider les clients de Google. En tant que marchandise vos mails sont donc lus et analysés et un profil est établi en fonction de tous vos mails. Vous êtes donc placé dans différentes cases en fonction de votre courrier.

Vous êtes inscrits sur tel site, vous prenez des vacances à tel endroit, vous conversez avec telle personne, vous vous êtes abonnez à tel newsletter, vous supprimmez systèmatiquement les mails de telle origine, vous effectuez régulièrement des achats sur tel site…

En bonus toutes ces informations permettent à gmail de vous afficher rapidement les résultats de recherche dans votre montagne de mail.

Bref ce service coûte très cher mais par chance est très facilement rentabilisé par Google.

12 - Consultation 🔗

Bon bha maintenant votre destinataire va vouloir lire votre mail, Gmail étant un webmail avant tout, votre utilisateur va devoir ouvrir la page avec son navigateur web et se tapper toutes les étapes classiques. Le webmail a le rôle de MUA ici.

Et voilà ! On y est arrivé.

TL;DR 🔗

Chemin d'un mail : MUAMTAMTALDAMUA Avec dans quelques cas des risques de fuites de données de votre mail (surtout du côté des DNS et des MTA).

Si vous vous autohébergez, vous pouvez à peu près garantir les deux premières étapes pour la confidentialité de votre mail tout au mieux. Si vous ne vous auto-hébergez pas vous ne pouvez garantir que la première étape au delà … bha … bonne chance.

Si vous voulez mieux, il va falloir chiffrer votre mail ;-)

Remplacer Groovebasin par MPD

Voilà maintenant des années que j'utilise le logiciel Groovebasin pour écouter de la musique. C'est un lecteur audio web. Ça veux dire qu'il faut utiliser un serveur web, et un navigateur web pour pouvoir l'utiliser. Ça a de sacrés avantages tel que la disponibilité de votre bibliothèque numérique de partout. De reprendre la lecture là où vous en étiez, pouvoir contrôler la lecture depuis une autre machine.

Mais au final ça a ses inconvénients : il faut passer par un navigateur web, ce qui est assez lourd. L'intégration dans le reste du système est compliquée : pas facile de faire des hotkeys pour le contrôler à distance. Et puis il ne gère pas les notifications du coup pas moyen de voir le titre de la nouvelle chanson qui démarre sans aller chopper la page web.

J'ai utilisé pas mal d'alternatives : Subsonic qui est très similaire mais moins bien globalement sauf pour la partie application android (qui gère la création d'un cache offline entre autre). J'ai également testé Ampache il y a très longtemps et ça m'avait moyen convaincu. J'ai utilisé quelques temps MOC qui est un player audio en console que j'aimais bien mais du coup on perd toutes les features qu'apporte un player web. Et encore plus longtemps avant j'ai utilisé foobar2K sur windows et encore un peu avant Winamp.

Bon du coup… vers quoi me tourner ?

MPD 🔗

Music Player Daemon est un projet qui est maintenant assez connu de part son âge. Il était particulièrement novateur à l'époque dans son concept d'avoir un serveur musical. C'est une approche pas trop éloigné des players web à la différence que c'est pas du web.

On a donc des clients MPD dédiés plus ou moins variés dont un certains nombre en console. On peut donc manipuler le serveur avec de nombreux programmes différents, du plus basique (mpc) à d'autres plus lourdingues avec de vrais interfaces graphiques en GTK+ ou QT… Bref il va forcément y avoir un truc qui va me plaire !

NCMPCPP 🔗

Mon premier réflexe a été de chercher un client console. Après tout j'ai l'habitude de manipuler quasiment tous mes softs dans des terminaux désormais et puis bon… jouer de la musique ne nécessite pas d'interface graphique.

Ayant déjà fais mumuse avec la bête il y a quelques années, je me suis retourné vers ncmpcpp qui est l'un des clients consoles les plus réputés.

Et bhé… J'aime pas trop trop. Je trouve l'interface étrange : par défaut on tombe sur la playlist mais du coup si l'on veux rajouter une chanson à la playlist là commence la bataille. Il faut aller dans la bibliothèque. Trois choix possibles, la première c'est Browse / qui affiche l'arborescence de fichier, la seconde est le Search engine et enfin la Media Library. Et c'est là que je commence à râler.

Ptain que l'interface est désagréable ! Si l'on va dans l'arbo de fichier, on cherche une chanson, et si on a le malheur d'appuyer sur Entrée paf ça vous la fout en fin de playlist et ça passe dessus… Mais heuuu pourquoi ce comportement ? Ça serait compréhensible que ça la foute en fin de playlist mais sans la jouer tout de suite, parcequ'une fois la chanson finie bha la playlist est finie. Ou alors ça la fout à la place du morceau courant du coup la suite de la playlist est pas impactée. Bref un choix bien étrange.

Toujours dans la catégorie interface étrange, le Search engine est d'un lourdingue. Là on peut faire une recherche globale ou alors rechercher uniquement dans un tag précis des fichiers (genre que dans les "artists" ou que dans les "albums") ce qui est vraiment bien. Par contre pour lancer la recherche faut descendre tout en bas de la liste de choix possible pour aller sur Search… Ptain habituellement les interfaces textes sont tellement plus efficaces. Et encore une fois gare à vous ! Si vous avez le malheur d'appuyer sur Entrée, rebelotte ça vous le fout en bas de playlist et ça passe dessus : la plaie. Si vous voulez l'ajouter dans votre playlist actuelle faut appuyer sur a, là s'ouvre un fenêtre vous demandant dans quelle playlist, puis ensuite une autre fenêtre pour savoir où la placer dans la playlist. Beaucoup trop d'étape pour une action aussi basique.

Et c'est pareil pour la Media library, au moins l'interface est cohérente dans sa lourdeur.

PMS 🔗

J'ai vite fait testé un autre client pour MPD du nom de PMS qui est plus récent que le vénérable ncmpcpp et qui est actuellement en train de subir une réécriture en Go. J'ai donc testé la version classique avant réécriture qui est annoncé comme stable et pour l'instant avec plus de fonctionnalité et pour faire vite j'ai pas aimé l'interface non plus. Et puis la doc est … déplorable. Pas réussi à faire ce que je voulais simplement du coup j'ai capitulé en voyant la non-doc.

J'ai un peu trop pris mes habitudes avec Groovebasin. La migration vers autre chose est donc difficile. Va falloir que je me décroute et du coup avec l'aide du Fediverse, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes.

SMPCD 🔗

Du coup j'ai fait un ptit cahier des charges :

  1. Je veux pas que la musique s'arrête pour cause de playlist vide
  2. Je veux pouvoir revenir au morceau précédent et ptet celui d'avant aussi et aussi au précédent…
  3. Je veux pouvoir le contrôler via des raccourcis claviers
  4. Je veux des ptites notifs quand ça change de morceau avec le titre/l'auteur
  5. Je veux un truc super léger

Bon bha en fait tout rentre dans un simple script shell. MPD propose MPC qui est une interface en ligne de commande basique mais qui a accès à toutes les fonctionnalités de MPD. Si c'est pas faisable dans MPC, c'est que MPD peut pas faire.

Allez c'est parti pour ce dimanche maussadee !

Vérifier que MPD tourne 🔗

CheckMPD(){
  if [ ! $(pgrep -x mpd) ]; then
    timeout 3 i3-nagbar -m "MPD ne tourne pas"
    exit 1
  fi
}

Cette partie est ultra simple, si le daemon ne tourne pas on quitte

La boucle qui fait tout 🔗

Loop(){
  while true
  do
    CheckMPD

    if [ $(mpc playlist | wc -l) -lt 30 ]; then
      mpc findadd Title "$(mpc list Title | shuf -n 1)"
    fi

    if [ $(mpc current -f %position%) -gt 15 ]; then
      mpc del 1
    fi

    mpc idle player
    flock -nF /tmp/mpdnotif.lock -c 'mpc current -f "%title% - %artist%" | timeout 8 dmenu -g' &
  done
}

Voilà la bête. Au final c'est ultra simple, d'abord on lance une boucle infinie avec le while true. Dans cette boucle d'abord on lance la fonction décrite précédemment histoire de pas mouliner pour rien.

Ensuite le premier if s'assure que si la playlist fait moins de 30 morceaux de musique d'en rajouter un au hasard depuis la bibliothèque.

Le second if lui veille à ce que si l'on dépasse le quinzième morceau de la playlist de virer le premier morceau de la playlist. Ça évite de garder un historique des morceaux passés trop long.

Après se trouve le mpc idle player qui permet d'attendre que MPD fasse une action au de type player ce qui correspond à passer au morceau précédent/suivant ou juste faire une pause/reprendre. Ça évite de faire un sleep dans la boucle.

Et enfin le flock permet de mettre un vérou (dans /tmp) pour éviter de lancer plusieurs fois simultanément la commande qui suit. Sans ça, lors d'une frénésie de passage à la chanson suivante on se retrouve avec pleins de notifs de morceau suivant. Et pour afficher la notif j'ai rusé, j'ai utilisé dmenu avec la commande timeout. timeout permet de lancer une commande pendant quelques secondes puis de l'interrompre. Dans mon cas je lance un dmenu à qui j'ai passé les informations depuis mpc current.

DMENU MPD 🔗

Dmenu est amour et des gens ont déjà bidouillé des scripts pour manipuler MPD via dmenu. Mais globalement c'était soit overkill soit pas tout à fait ce que je cherchais. Du coup j'ai fait mon mien qui est ultra simple :

#! /bin/sh
mpc listall | dmenu -i | mpc insert

Ouai c'est ultra basique. Le but est juste de lister tous les morceaux dispo dans la bibli et de pouvoir en chercher un et de l'ajouter à la playlist. Il suffit d'ajouter un ptit raccourcis pour lancer ça depuis i3 et le tour est joué.

Adaptation de Dmenu 🔗

J'adore dmenu, c'est un outil formidable. Je m'en sert pour pleins de trucs comme lancer des commandes, pour récupérer mes mots de passe, pour lancer mes films, pour contrôler la musique et aussi pour les notifs. Le souc c'est que pour les notifs… bha ce couillon il choppe le focus du clavier. Du coup à peine lancé vous vous retrouvez "coincé" dans dmenu.

Du coup au début j'ai fouillé dans la doc i3 pour contrer cette habitude. J'ai aussi demandé sur leur salon irc mais pas de bol c'était l'heure de la sieste. Du coup j'ai cherché plus globalement sur le net mais rien de bien probant.

Et si en fait c'était pas du fait d'i3 mais de dmenu lui même ?

Allons voir un peu le code de dmenu. Je sais que c'est du C et je n'ai que de vagues notions de C mais bon c'est made in Suckless, ça devrait être concis.

Un ptit tour dans /usr/portage/distfiles/ et un cp plus tard et me voilà avec le code de dmenu. 17 fichiers ! Ça va je devrais pouvoir m'y retrouver.

Commençons direct par le dmenu.c qui fait 750 lignes. Bingo, visiblement c'est quasiment tout le code de dmenu qui reste plutôt lisible même pour un noob de mon genre.

Bon va quand même falloir un peu fouiller. Je commence par chercher focus qui n'a que 11 occurrences. Il y a des trucs qui paraissent pas mal et je vois que ça parle de grabfocus(). Intéressant !

Cherchons un peu ce qu'il y a avec grab et ses 12 occurrences. Une fonction grabfocus(void) des plus pertinentes ! Et en plus en toute fin de fichier elle est appelée, à ce qui ressemble le lancement de dmenu.

Bon bha yapuka !

En début de main() il y a le parse des arguments, je rajoute une nouvelle option -g pour ne pas grab le focus, j'initialise la variable juste avant bien entendu. Et je rajoute un ptit (en vrai deux) if pour vérifier la présence de cette nouvelle variable pour ne pas appeler la fonction grabkeyboard() et voilà.

Je make et je teste. Ça marche du premier coup \o/.

Bon j'en profite pour modifier le man, et l'ajouter dans la liste des options et voilà. Je fait génère le patch et je fout ce patch dans /etc/portage/patches/x11-misc/dmenu.

Je réinstalle dmenu à la gentoo avec emerge dmenu -av et quelques secondes plus tard je teste en vrai et ça fonctionne, le man est mis à jour aussi.

Bon bha cette partie a été au final torchée en trente minutes. Finalement le C c'est facile et Gentoo est toujours aussi formidable.

Raccourcis claviers 🔗

Bon maintenant je veux pouvoir faire pause/suivant/précédent avec des raccourcis claviers. Pas de bol j'ai pas de touches multimédia sur mon clavier.

Il faudrait que je modifie un ptit coup le firmware du clavier pour en ajouter avec Fn mais j'ai un peu la flemme. Je n'ai pas conservé l'IDE arduino… Bref ça sera pour une prochaine fois.

Pour l'instant me contenterai de créer un raccourcis clavier i3 classique sur des touches non utilisées même si c'est moins propre.

Publication des codes 🔗

Pour l'instant je publie pas SMPCD (Shell Media Player Client Daemon) car je pense qu'en l'utilisant quelques jours j'y apporterai des modifs mais je le ferai vous inquiétez pas. Si jamais vous le voulez vraiment n'hésitez pas à demander.

Pour dmenu pour l'instant j'ai annoncé ce que j'avais fait sur le chan irc de Suckless sans trop de réponse donc pour l'instant ça reste chez moi. Pour les intéressés je le fout ici.

Présentation de Calls. L'appli du Librem 5 pour les appels

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Introduction 🔗

De loin, la fonctionnalité la plus critique d'un téléphone est la possibilité d'émettre et recevoir des appels via le réseau téléphonique publique en utilisant des numéros de téléphones. Même si chez Purism nous souhaitons implémenter des systèmes de communications permettant plus de sécurité et un meilleur respect de la vie privée que ce que l'on peut attendre via le réseau téléphonique publique, ce moyen est le plus utilisé pour le moment et nous ne pouvons nous permettre de vendre un téléphone ne pouvant pas téléphoner.

Mon boulot a été de coder un dialer (numéroteur) et la gestion des appels. Comme tous nos développements sur le Librem 5, le but est de réutiliser le plus de code existant possible et de viser l'intégration dans la plateforme Gnome qui est utilisée par défaut par notre PureOS. Il n'y a pour le moment pas de dialer dans le projet Gnome donc nous pousserons son adoption.

Idées initiales 🔗

Après quelques recherches, le but initial était de réutiliser le framework Telepathy, l'idée étant que nous pourrions un numéroteur utilisant le réseau publique et d'utiliser le dialer SIP car Telepathy possède déjà un gestionnaire de connexion PSTN (réseau publique téléphonique) et SIP. Qui plus est, le gestionnaire de connexion PSTN telepathy-ring est déjà utilisé dans des téléphones sur le marché. Et même si il possède quelques soucis, je trouve Telepathy vraiment génial :-)

Pour aller plus loin, mon collègue François Téchené a écrit un article décrivant un approche basé sur les fonctionnalité plutôt que sur les applications concernant l'expérience utilisateur. Telepathy pourrait fournir les fondations d'une telle approche.

Il est bon de noter cependant que Telepathy n'est pas en odeur de sainteté. De nombreuses voix parmi le projet Gnome préferraient sa mort. Telepathy est un système complexe où le moindre changement est difficile à apporter. Pour se faire, il faut synchroniser ces changements dans les spécifications de l'API D-Bus et dans une multitude de composants divers. Une longue discussion à propos de Telepathy et de son éventuel remplacement a eu lieu dans la mailing-list Gnomes's desktop-devel en Aout et Septembre 2017.

Élargissement du débat 🔗

Après avoir commencé quelques travaux préliminaires sur le code de Telepathy, étant donné que notre but est que ça devienne le dialer de Gnome, et que notre intention est d'utiliser le framework contesté qu'est Telepathy, j'ai contacté la fameuse mailing-list pour voir ce qu'ils en pensaient.

La discussion s'est penché sur les soucis généraux et la consolidation des différents systèmes de communication. La première conclusion a été que créé un système à base de fonctionnalité est pour le moins compliqué. Comme lors de la première discussion de 2017, un Telepathy-NG (nouvelle génération) serait la meilleure solution. C'est une future tâche que nous envisageront une fois les fonctions basiques déjà en place. Pour l'instant, il n'y avait aucune réticence à propos d'un dialer PSTN reposant sur Telepathy.

J'ai aussi discuté via IRC avec Robert McQueen, l'un des auteurs originels de Telepathy. Le gestionnaire de connexion telepathy-ring utilise le framework de téléphonie mobile oFono. Étant donné la difficulté d'écrire un client Telepathy, Robert suggera qu'il serait probablement plus simple de créer une interface utilisateur (UI) avec une fine couche d'abstraction implémentant d'abord un backend oFono puis, plus tard, un backend plus complexe sur Telepathy. Nous avons suivi son conseil et notre dialer adopte donc cette approche.

Bienvenue Calls 🔗

Capture d'écran montrant l'interface du dialer.

Notre programme s'appelle Calls. Il a une interface utilateur (UI) en GTK +3 et utilise oFono à travers une fine couche d'abstraction. Nous utilisons également notre libhandy pour le widget du numéroteur.

« Peut-il téléphoner ?! » Oui, il peut ! 🙂

Les rouages internes 🔗

Le diagramme est représentation à la UML de la couche d'abstraction dans Calls :

Diagramme UML de la couche d'abstraction

Les classes sont des GInterfaces. Pour vous donner une meilleure idées de la sémantique derrière chaque interface, voici un tableau des objets que les implémentations pourront utiliser :

Interface objets d'implémentation
Provider oFono Manager, Telepathy Account Manager
Origin oFono Modem/VoiceCallManager, Telepathy Account
Call oFono VoiceCall, Telepathy Channel

Le nom “Origin” a été choisi puisqu'il s'agit de l'objet à l'origine d'un appel.

La super-interface MessageSource est utilisée pour traiter les messages de l'utilisateur. La couche d'abstraction est une fine couche pour l'UI donc l'implémentation est amenée à afficher des informations, comme des erreurs ou des warnings ou autre, d'une manière appropriée pour l'utilisateur. Même si les méthodes ne renvoient pas d'erreurs d'information mais à la place s'attendent à ce que l'implémentation fournissent des signaux de type messages.

Le code source est disponible dans gitlab Gnome de notre repo community.

Modems, oFono et ModemManager 🔗

La démo d'en haut utilise un modem SIM7100E de chez SIMCom que vous pourrez voir monter sur notre board prototype avec la bordure rouge en bas à droite de l'écran. Comme la plupart des modems cellulaires, il supporte à la fois les commandes AT ainsi que les QMI.

Lorsque le SIM7100E a été branché pour la première fois, oFono ne le reconnaissait pas. Cependant, il existe un second framework de téléphonie mobile, ModemManager qui l'a reconnu et pouvait passer des appels, envoyer des SMS et faire des connexions de données out of the box. Nous avons alors considérer de l'utiliser à la place d'oFono mais malheureusement, le support des appels audio est rudimentaire et ne supporte pas les services additionnels comme la mise en attente ou les conférences.

Alors que QMI est préferrable aux commandes AT, oFono ne supporte pas les appels via QMI. Donc pour pouvoir faire des appels vocaux, nous avons besoins d'un nouveau driver pour le SIM7100E utilisant les commandes AT. Ce drive a été upstreamé (partagé à la communauté).

Ensuite 🔗

Nous avons abattu un certain travail jusqu'à présent mais il reste de nombreuses tâches à accomplir.

  1. Ajouter des sonneries. Pour le moment le programme ne joue aucun son lors d'un appel entrant. Il va falloir également jouer les tonalités DTMF quand l'utilisateur composera des numéros.
  2. Implémenter un journal d'appel et son intégration avec Gnome Contacts. Pour l'instant Calls ne journalise rien, nous avons donc besoin d'un format de stockage ainsi qu'une UI. Nous devons également être capable de chercher des contacts depuis Calls et ajouter des contact depuis le journal d'appel.
  3. L'UI est simple mais fonctionnelle. Nous sommes bien loin du niveau de finition que nos designers envisagent. De nombreux efforts pour retravailler et polir l'interface seront nécessaires.
  4. Implémenter les réglages téléphoniques dans Gnome Settings. Nous avons besoin d'une nouvelle page pour les réglages spécifiques comme la sélection du réseau mobile et autres.
  5. Gérer les multiples SIM et les connexions des modems. Pour l'instant Calls est une simple interface pour les objets DBus OFono et ne peut qu'utiliser des modems déjà fonctionnels. Nous avons besoin de mécanisme permettant de configurer quel modems doit utiliser Calls et pour les connecter automatiquement quand l'appareil démarre.
  6. Implémenter un backend Telepathy pour avoir un support des appels SIP ainsi que les autres protocoles supportés par Telepathy.
  7. Le choix final des modems n'a pas encore été fait donc nous ne poussons pas trop les efforts vers le SIM7100E, juste assez pour tester Calls. Nous pourrions implémenter le support de QMI dans oFono si nous décidions d'adopter ce modem. À vrai dire, alors que j'écrit cet article il y a une discussion sur leur mailing-list pour le support QMI. Cependant nous pourrions implémenter le support de services supplémentaires dans ModemManager, qui est plus dans l'alignement de la plateforme Gnome.
  8. Ajouter le support des services supplémentaires et les opérations complexes. ModemManager a un support rudimentaire des appels tout comme Calls actuellement. Nous voulons être sûr que notre dialer aura un support complet des standards de la téléphonie mobile.

C'est tout pour le moment, restez branché pour de futurs infos ! 🙂

🔗

Une entreprise qui ne sera pas nommé vendait des téléphones basés sur GNU/Linux mais ceux-ci n'étaient pas capable d'émettre des appels téléphoniques quand ils sont sortis. Cinq ans plus tard, j'ai acheté un de ces téléphones et l'ai apporté à mon LUG local. Et biensûr, la première question a été : “Est-ce qu'il peut téléphoner ?! haha!” La réputation n'est plus à faire une fois que l'on vend un téléphone qui ne peux pas téléphoner !


Ça avance petit à petit. C'est pas mal du tout mais ça rassure pas… La deadline approche et bha ça paraît toujours aussi distant pour les fonctions basiques et le choix du matos. Gardons confiance.

Leur collaboration avec l'écosystème existant fait toujours plaisir et augure un bon avenir.

Les maux des GAFAM

Il est de bon ton de critiquer les GAFAM. C'est un sport assez commun. Aussi bien chez les libristes/techniciens qui sont au fait des enjeux techniques de la chose mais également désormais la presse spécialisée voire pas spécialisée du tout.

Bref le discours devient assez connu et commun. C'est bien.

Par contre le remède n'est que très rarement abordé.

Un remède mais pour quelle maladie ? 🔗

La maladie en elle-même n'est pas unique. Le terme “GAFAM” c'est déjà trop générique et pourtant ça regroupe des maux radicalement différents.

Et si on essayait de décomposer cet accronyme et voir un peu ce que ça regroupe ? La liste qui suit ne sera pas exhaustive du tout mais donnera un bon aperçu.

G 🔗

Google, le fameux moteur de recherche.

Ha le bon vieux temps où ce n'était qu'un moteur de recherche est révolu mais bon qu'est-ce qu'on leur reproche désormais ?

  1. Hégémonie sur la recherche web : ils font la pluie et le beau temps sur la visibilité d'un site web. Si demain ils modifient leur algoritme d'indexation, ils peuvent chambouler la vie d'un site web (en bien ou en mal).
  2. Hégémonie sur le navigateur web : ils font la pluie et le beau temps sur la façon dont le web évolue. S'ils décident d'utiliser de nouvelles balises HTML hors standard bha… tant pis pour les autres. S'ils décident d'ajouter un blocage de pub nativement dans leur navigateur… bha tant pis pour les régie pubs autre que la leur.
  3. Roi de la pub : la pub en elle même n'est pas l'élément génant mais en fait ça veux surtout dire roi de l'espionnage. Ce n'est pas “juste de la pub”. La pub que vend Google à ses clients est ultra ciblée. Et pour cibler le pigeon, il faut le connaître par cœur. Donc on l'espionne constamment partout pour recouper les données et monter non pas un simple profil mais une identité complète.
  4. Omniprésent : ils ont une galaxie de site web (google, youtube, maps, plus, …), une myriade d'appareils (android, chromecast, chromebooks, des enceintes, des thermostats, quelques voitures, …), une petite collection d'OS (android, chromeOS bientôt fuschia). Même hors ligne on sent sa présence permanente.

Ça fait peur. On ne peut absolument pas leur échapper sans être très précautionneux et en ayant des connaissances techniques assez poussées. Et le pire c'est que ça ne va pas s'arranger de si-tôt.

A 🔗

Apple, la plus grosse capitalisation boursière actuelle (proche du 18ème PIB mondial).

En quarante ans, ils sont passés d'une entreprise pro-bidouilleurs à une église diabolisant la personnalisation, empêchant la réparation et compliquant la propriété privée.

  1. La forme avant le reste : c'est un reproche assez récurrent. Ils préferrent sortir un produit qui sera plus joli/léger plutôt que réparable/upgradable.
  2. C'est comme ça et puis c'est tout : quand on achète un produit Apple, on utilise un produit Apple comme Apple accepte qu'on l'utilise. Très peu de personnalisation, c'est tout verouillé de partout. Une autre personne avec un produit Apple aura le même que vous. Une chance qu'on puisse changer le fond d'écran !
  3. Vous avez le droit de l'utiliser : quand on achète un produit Apple, on utilise un produit Apple comme Apple accepte qu'on l'utilise. C'est tout juste s'il vous appartient. Vous n'avez pas le droit de l'utiliser différemment. Surtout pas utiliser leurs logiciels sur un autre OS ou leur OS sur un autre matériel. Bref on se retrouve vite enfermé dans toute une philosophie, un écosystème… Bref une religion.
  4. Le culte Apple : Ouai c'est fatigant toute cette ambiance qui règne autour. Non, c'est pas forcément mieux pour un graphiste… À l'inverse, c'est pas forcément beaucoup plus cher à matos de même qualité et même intégration. T'as-tu vraiment besoin de remplacer ton matos toutes les cinq minutes ? Non tu n'utilises pas 50% des perfs de ton téléphone actuel, donc les 15% de perf supplémentaires du nouveau te changeront rien.

Finalement on ne leur reproche pas du tout la même chose que Google. Pas de soucis de vie privée. Pas de pistage intempestif. On me signale qu'en fait leurs produits embarquent un SuperCookie permettant d'identifier leurs utilisateurs. En gros on s'en fout un peu d'eux. Ils posent pas trop de soucis, c'est plutôt leur clientèle qui est toxique.

Le moyen facile pour éviter leurs travers est de ne pas acheter leurs produits et c'est bon vous êtes safe.

On peut se réjouir que le “Don't be evil” s'applique plutôt à eux, car avec les semi-remorques de lingots qu'ils possèdent ils pourraient faire des dégats massifs.

F 🔗

Facebook, le grand registre mondial de l'humanité.

Le plus récent des GAFAM et pourtant l'un des plus néfastes mais soit-disant légèrement sur le déclin.

  1. Omniprésence sur le web : il est difficile d'ouvrir une page web sans envoyer une requête vers leur serveur. Partout des scripts, des images, des boutons qui pointent vers leurs machines.
  2. Point d'accès unique : pour de nombreuses personnes l'Internet peut se résumer à Facebook.
  3. Créer des identités vraiment poussées : dans le but de vendre de la pub encore une fois. Un publicitaire peut cibler "les personnes entre 16 et 18 ans de couleur blanche habitant tel quartier à tendance technophile n'aimant pas le rap" et savoir que sa pub atteindra X personnes. Flippant.
  4. Omniprésence qui se répend hors du web : avec le rachat de Whatsapp ils se font une joie de capter les conversations des gens. En sachant que Whatsapp s'est forgé une popularité massive dans les pays en voie de développement grâce à leurs apps tournant sur n'importe quel type de téléphone, le déclin est pas près d'arriver. Et puis ils sont plutôt bien placé dans la VR grâce au rachat d'Occulus. Ha et si vous êtes plutôt Instagram… bha c'est aussi Facebook. Bref…

Là c'est bien moins ragoutant qu'Apple et on a les mêmes travers que Google. Bref pour la vie privée c'est le désastre complet. On a déjà vu/lu des centaines d'articles à ce propos mais c'est réellement un bourbier immense.

A 🔗

Amazon, le ptit libraire qui héberge la moitié du net Américain.

Je ne parlerai pas de leur business physique de vente de trucs mais uniquement de leur business informatique.

  1. Tout le monde l'utilise : ils se taillent une belle part de l'hébergement cloud, surtout aux US. Leurs offres de stockage sont également massivement utilisée pour tout et n'importe quoi.
  2. Ils obéissent aux lois US : c'est un reproche à faire également aux autres mais c'est un reproche un point plus génant pour eux dans le sens où en tant qu'utilisateur, on est pas forcément au courant qu'on se retrouve sur leur infra. Et du coup potentiellement on visite un site français mais qui en fait est hébergé par Amazon et du coup potentiellement à disposition de la NSA, CIA, FBI, …
  3. Alexa l'espion à la maison : Bon sur ce point c'est comme le truc de Google. Heureusement personne n'accepterai d'acheter un micro à placer chez soit qui écoute constamment tout ce qu'il se passe à la maison. Hein ! Personne ne ferait ça !

Moins de reproches du fait qu'ils ne sont que prestataire et au final ne touchent pas vraiment les données qu'ils hébergent. D'ailleurs peut-on leur reprocher de se plier aux loi US ?

M 🔗

Microsoft, le logiciel mou qui tente désespérément de se faire une place sur l'Internet.

Comme pour Amazon, je ne parlerai que de leurs pratiques concernant Internet/la vie privée.

  1. Leur cloud fait tourner plus de Linux que de Windows : hahahahaahhahahaha. Le plus gros vendeur d'OS proprio qui est l'un des plus gros loueur de Linux. Voilà c'est juste pour les troller.
  2. GAFA, pas GAFAM : ouai pas de bol pour eux, ils se font souvent zapper. Ils existent presque pas sur Internet.
  3. Hégémonie sur les PC : bon allez on va quand même parler de leur position dominante sur les OS grâce à la vente liée et le lobbying massif. Et quand à ça on saupoudre d'un peu d'espionnite dans Win10 et un soupçon de pubs on obtient un OS techniquement en amélioration mais au détriment de l'utilisateur.
  4. Ils chient sur les mails : envoyer du mail chez Microsoft est une plaie. Il faut avoir bonne réputation, mais comment avoir bonne réputation si on peut pas leur envoyer de mail ? C'est simple ! En ouvrant un compte chez eux et en les suppliant de bien vouloir recevoir vos mails. Donc voilà, si vous êtes pas un très gros du secteur bien établi, vous ne pourrez leur envoyer des mails qu'en montrant patte blanche. Appliquer les bonnes consignes des serveurs de mails ne suffira pas.

Bon bha que dire si ce n'est qu'en fait on s'en fout un peu d'eux. Même si ces derniers années ils s'améliorent énormément en découvrant l'Opensource et le Libre, leur faible présence sur le net ne les rend pas trop hostiles en dehors de leur attitude merdique concernant les mails.

Verdict quel est le soucis ? 🔗

Bon bha une partie vient de la position dominante dans un domaine.

Donc utiliser des alternatives est déjà un bon moyen de rendre plus inoffensif ces géants.

Ensuite concernant la vie privée, la première chose la plus évidente est d'arrêter de coller nos données ailleurs que chez soit. N'écoutez pas les sirènes du cloud. Le cloud c'est l'ordinateur de quelqu'un d'autre. Et si ce quelqu'un d'autre vous le prête grâcieusement c'est bien pour faire tourner son business et rarement par bonté d'âme (bien que ce soit parfois le cas, hein Framasoft).

Arrêtez de nourrir le cloud ! 🔗

Ne postez plus vos photos de soirée sur Facebook. S'il vous plaît, épargnez la vie privée de vos enfants qui n'ont pas forcément envie de voir publier leurs premiers instants et les suivants. Cessez de distiller la moindre de vos pensées dans des tweets (tiens j'avais pas parlé d'eux). Je ne vous demande pas de vous couper du monde, juste d'agir plus raisonnablement en le faisant différement et plus posément.

Tout ce que vous poussez dans le cloud sera archivé, stocké, analysé, monétisé et qui sait un jour se retournera contre vous.

Le point Godwin obligatoire 🔗

Bon pour enfoncer le clou je me dois de faire cette digression.

Je vais faire court mais si vous voulez plus de détails il existe un livre ainsi que la page wikipedia anglaise qui détaille un peu.

Le régime nazi a travaillé main dans la main avec IBM pour créer une base de donnée (via recensement) de la population allemande dans les années 1930. Cette base de donnée à base de cartes perforées a permis de trier/classer/analyser le recensement avec une précision telle qu'elle a grandement aidé à peupler les camps de concentration.

Il faut bien voir que lors de l'établissement de la base de donnée Hitler n'avait pas encore commencé sa purge massive. Il ne s'agissait que d'un simple recensement utilisant les balbutiements de l'outil informatique. Ce recensement était tout à fait légitime et le monde ne savait pas encore quelle serait l'utilisation de ces données.

Les bases de données de Google et Facebook feraient rêver plus d'un Hitler.

Sachez qu'une fois en leur main, les données qu'accumulent Google et Facebook ne sont très probablement jamais supprimmées. Et gardez en tête que ce qui est légal/normal/admis aujourd'hui ne le sera pas forcément demain.

Montez votre site ouaib ! 🔗

Plutôt que d'engraisser les vendeurs de vie privée, montez votre blog, votre galerie photo, réfugiez-vous sur une instance Mastodon proche de chez vous. Faites vivre les alternatives que sont les chatons. Utilisez un navigateur web respectueux (non gagner 2ms sur l'ouverture d'une page web n'est pas indispensable).

Alors vous allez vite me dire que ça demande des compétences. Bha oui et non. Vous n'êtes pas obligé d'y aller à fond tout de suite en vous auto-hébergeant et tout. Mais vous pouvez commencer simplement par exemple via l'excellente initiative Framasoft que sont les Framasite.

11ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE, UBPorts et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Salut tout le monde ! Beaucoup d'avancements depuis mon dernier rapport de design. Jusqu'à maintenant je n'ai rapporté que les avancées design sur le plan software, mais nos efforts ne s'y limitent évidemment pas. L'expérience que ressent une personne vis-à-vis d'un appareil physique est également très importante. Cet article résumera les récentes décisions prises d'un point de vue logiciel mais également matériel.

Penser à l'interface physique 🔗

Notre but avec le Librem 5 est d'améliorer l'identité visuelle de la lignée Librem tout en restant proche de notre look humble et minimaliste qui nous caractérise.

Le principal challenge d'un design de boitier est un compromis entre l'esthétisme, l'ergonomie, la praticité et les limitations techniques.

Comme vous le savez, le Librem 5 est particulier car contrairement à la tendance actuelle, nous auront un processeur et un chipset distincts. La consommation électrique est un facteur majeur à prendre en compte mais également la capacité de la batterie ainsi que l'arrangement des circuits imprimmés et ne voulons pas sacrifier l'endurance de la batterie pour quelques milimètres d'épaisseurs. Cela-dit :

  • Nous visons désormais un écran d'une taille d'environ 5.5 à 5.7 pouces avec un ration de 18:9 ce qui nous permettrait d'inclure une plus grande batterie sans impacter le format du téléphone.
  • Nous allons également opter pour une forme chanfrein (voir la photo), au lieu de l'habituel bord arrondi. Non seulement c'est élégant, mais ça permettra une meilleure préhension tout en donnant un peu plus d'espace pour les composants internes.
Concept de design du Librem 5 en version 1

Simplification de l'interface utilisateur 🔗

Au fur et à mesure de l'avancement du Librem5, nous sommes conscient du planning serré en visant une sortie en Janvier 2019, et sommes donc concentrés sur la robustesse et l'efficacité pour la première version de l'interface mobile ("phosh"), que nous allons pousser pour devenir l'interface mobile de Gnome Shell.

Nous avons donc revus les fonctionnalités et décidé de diviser le design et son implémentation en plusieurs phases.

La Phase 1 définie une interface la plus simple en terme de fonctionnalité et d'utilisation. C'est ce qui sera livré avec le téléphone en Janvier 2019.

Concept des différents éléments d'interface de l'interface phosh.

Cela inclu :

  • Un écran de verrouillage.
  • Un écran de déverrouillage à base de code PIN pour protéger la session.
  • Un écran d'accueil affichant une liste paginée d'applications.
  • Une barre en haut affichant des informations utiles comme l'heure, le niveau de batterie, le volume audio, le niveau de signal réseau.
  • Une barre du bas simulant un bouton de retour (uniquement visible quand une application est ouverte).
  • Un clavier virtuel.
  • Des notifications d'appels entrants.

Le multi-tâche, la recherche ou les notifications ne seront implémentés qu'en phase 2 et donc disponible plus tard.

Même si la “phase 1” ne correspond pas à l'offre pléthorique habituellement proposé, nous pensons que cette interface minimale sera extrèmement simple à appréhender ce qui favorisera une adoption sans heurts. Cela sera un très bon point de départ.

Designer l'application Contacts 🔗

L'application *Contacts sera au centre des fonctionnalités de communication. C'est l'application qui aura en charge la gestion des contacts pour les autres applications comme Calls ou Messages.

Pour cela, nous sommes en train d'adapter l'applications Contacts existante en designant son agencement mobile et en ajoutant de nouveaux champs nécessaires pour les différentes applications.

Différents écrans de l'interface de l'appli Contacts à la fois sur ordinateur et sur mobile.

Librem 5 & Fractal team hackfest à Strasbourg 🔗

Cette semaine, certains membre de l'équipe Librem 5 (incluant moi-même) seront au Fractal Hackfest 2018 à Strasbourg dans le but d'aider l'équipe Fractal à créer application basée sur Matrix à la fois jolie et sécurisée à la fois sur ordinateur que sur plateforme mobile. J'espère faire un rapport sur les fonctionnalités de communication du Librem 5 dans un futur article où j'aborderai ce qu'il se sera passé au Fractal Hackfest.


Bon bien entendu quand vous lisez "je" dans cet article, ce n'est pas moi mais l'auteur original François Téchené membre de Purism.

Les modifications de concept de design physique sont intéressantes. Mine de rien les modes des smartphone a pas mal changé depuis la création du crowdfunding et ce nouveau design (provisoire) est déjà plus sympa et accuse moins le coup. J'aime beaucoup le fait qu'ils ne cherchent pas à faire le smartphone le plus fin possible. Perso ça ne me gène pas d'avoir un appareil un peu épais, surtout si ça permet d'avoir une meilleure batterie et un téléphone mieux branlé.

Concernant le logiciel, certains vont probablement râler mais bon la deadline est vraiment courte. Même s'ils repartent de briques existantes, le monde GNU/Linux est quand même pas vraiment adapter au téléphone et du coup tout le userspace est à créer ou presque. Bref c'est bien qu'ils annoncent que dans un premier temps ça sera léger. Il y a plus qu'à espérer qu'ils ne s'arrêteront pas à la Phase 2 mais poursuivent les efforts par la suite.

Ce qu'il se passe quand on ouvre une page web

Vous ouvrez très probablement des dizaines voir des centaines de pages web tous les jours. C'est devenu naturel à tel point qu'on ne se rend pas compte de toute la magie à l'œuvre pour nous afficher notre drogue moderne.

Déjà commençons par une petite mise au point : je vais causer principalement de Web mais pas trop d'Internet car souvenez-vous : Web ≠ Internet.

C'est parti !

Comprendre l'adresse 🔗

Imaginons que vous vous comportiez bien en utilisant la barre d'adresse (et non la barre de recherche). Vous entrez donc lord.re/posts .

Votre navigateur va devoir transformer ça en une véritable URL.

Donc premièrement il va rajouter le protocole utilisé. Ça veux dire qu'il va rajouter http:// devant pour indiquer Hyper Text Transport Protocol. Peut-être que les navigateurs utiliseront https par défaut bientôt ce qui permettrait d'utiliser une version plus sécurisée du web par défaut mais c'est pas encore le cas.

L'adresse est donc http://lord.re/posts avec les différents composants :

  • http:// étant le protocole
  • lord.re est le nom de la machine sur laquelle vous vous connectez
  • posts est le document que vous voulez voir

À partir de là, le navigateur va pouvoir passer à la suite.

Requête DNS 🔗

Bon c'est bien gentil, votre ordinateur sait quel serveur contacter mais il ne sait pas où il se trouve. Votre navigateur ne peut se connecter qu'à des adresses IP, il lui faut donc faire la correspondance entre le nom de la machine et son adresse IP. Ce service est assuré par l'OS et plus spécifiquement le service de résolution de nom couramment appelé DNS.

Votre navigateur demande donc à votre OS : « Quelle est l'adresse IP de lord.re ? »

Votre OS va donc consulter le serveur DNS qui est configuré et celui-ci lui donnera une adresse IP de la forme 92.167.84.9 si c'est une IPv4 ou bien 2001:0db8:1234:4321:1234:4321:1234:4321 en IPv6 (oui c'est beaucoup moins simple à retenir).

Avec un peu de chance cette information ne vous aura nécessité l'envoi que d'un paquet DNS et la réception d'un paquet DNS. On a donc déjà 2 paquets qui ont voyagé. Votre OS transmettra ensuite cette réponse à votre navigateur qui pourra établir la connexion IP et TCP.

Création des paquets IP 🔗

Lorsque deux machines se connectent pour ensuite parler, elles le font via le protocole IP (IPv4 ou IPv6). Les données sont tronçonnées en de multiples morceaux. Chaque morceau est placé dans un paquet IP. En gros un paquet IP c'est une enveloppe avec l'entête (écrit sur l'enveloppe) et les données dedans.

Ces entêtes IP contiennent (entre autre) l'adresse IP d'émission du paquet (pour pouvoir revenir) ainsi que l'adresse IP de réception (pour pouvoir atteindre la destination).

Bref le navigateur est désormais capable de joindre le destinataire final en demandant à l'OS de créer des paquets IP. Le réseau se chargera de les amener au bon endroit et de faire le retour également. Mais ça c'est une autre histoire passionnante.

Établissement de la connexion TCP 🔗

Si vous voulez parler via le protocole http, alors les paquets sont émis à destination du port 80 si c'est en https, alors ce sera le port 443 et seront émis depuis un port aléatoire de votre ordinateur.

Mais dis-moi Jamie, c'est quoi un port ? La notion de port est ce qui permet à un ordinateur d'établir plus d'une connexion simultanée.

Vous n'allez pas vous connecter juste à un ordinateur en réalité mais à 1 port d'un ordinateur. Un même ordinateur pourra faire tourner plusieurs logiciels simultanément qui attendront chacun des connexions sur des ports différents. De ce fait un seul ordinateur peut à la fois parler http et https mais également faire serveur mail sur le port 25 par exemple et pourquoi pas aussi serveur de discussion via le port 6667…

Les ordinateurs en ont 65535 ce qui leur laisse pas mal de marge de manœuvre (et encore autant en UDP). Un port est donc un point d'entrée et/ou de sortie de votre OS sur le réseau.

Donc reprenons :

  • votre ordinateur va envoyer une demande de connexion tcp vers le port 80 ou 443 du serveur web (TCP SYN).
  • Lorsque le serveur web va recevoir cette demande, s'il est disponible, il enverra un paquet comme quoi il accepte cette connexion (TCP ACK).
  • Et enfin votre ordinateur à la réception de l'acceptation enverra un accusé de réception attestant que la connexion est établie (TCP SYNACK).

Cet échange s'appelle le TCP Handshake ou 3way-handshak ou la poignée de main TCP.

TCP est dit fiable car il s'assure que chaque paquet envoyé est reçu et dans le bon ordre. Si des paquets ne sont pas reçus, TCP le renverra. Ce système fonctionne grâce à des accusés de réception et le fait que chaque paquet est numéroté.

On est donc dans le meilleur des cas à 5 paquets échangés et toujours 0 info à se mettre sous la dent.

Établissement TLS 🔗

TLS est la couche de protection qui fait la différence entre le HTTP et le HTTPS. Ce fameux petit s qui veux dire secure.

C'est lui le garant de la sécurité et de la confidentialité de vos données mais malheureusement ce n'est pas infaillible mais je ne pousserai pas dans ces détails. Cette étape n'intervient donc que lorsque l'adresse rentrée est en HTTPS.

Bref maintenant votre ordinateur (le client) va parler SSL/TLS (SSL étant le nom de l'ancien protocole) avec le serveur.

  • Votre client indique quel domaine il veux contacter ( lord.re dans notre exemple) en clair.
  • Il y tout d'abord la négociation de la méthode de chiffrement pour que le client et le serveur puisse utiliser la même.
  • Le serveur envoi son certificat au client.
  • Le client vérifie que ce certificat est de confiance (en regardant qui l'a signé et si ce tiers est de confiance)
  • Si c'est ok, le client choisi une clé de chiffrement temporaire qu'il chiffre via la clé publique du serveur
  • Le serveur web déchiffre cette clé temporaire grâce à sa clé privée
  • Les échanges suivant sont chiffrés via la clé temporaire échangée de manière sécurisée.

Si les rouages sous le capot vous intéresse le bon vieux wikipedia possède une page plutôt pas mal à ce sujet.

Autant vous dire que les méthode de chiffrements sont variées allant du vraiment blindé à la passoire. Sachez que généralement les sites sont plutôt moyens et que généralement les banques sont dans le tout juste passable voir passoire… Le site SSLLabs de Qualys propose un excellent test de niveau de sécurité TLS bien foutu ce qui vous permettra de juger de la sécurité d'un site (mais ça ne fait pas tout).

Bref l'utilisation de TLS a un léger impact sur les performances mais garantie (dans la grande majorité des cas) que les données échangées ne sont pas lisibles par quiconque et ne sont pas non plus alterées, c'est donc indispensable.

Bon bon bon, notre compteur atteint désormais les 11 paquets échangés et toujours pas de données utiles pour votre navigateur mais ça arrive à la prochaine étape. (spoiler pas vraiment mais presque)

HTTP 🔗

Bon maintenant que la connexion est établie pour de bon et qu'elle est éventuellement chiffrée, ça va enfin pouvoir parler http.

Votre navigateur (le client web) va donc dire quel domaine il veux contacter, quel document il souhaiterait recevoir ainsi que quelques métadonnées. Voilà un exemple de requête :

> GET /posts/ HTTP/1.1
> Host: lord.re
> User-Agent: curl/7.59.0
> Accept: */*

On y voit quel document je demande, ainsi que la version du protocole que j'utilise, quel hôte (le domaine) je demande, quel est mon navigateur (curl/7.59.0) et quels sont les types de données que j'accepte (/ signifie tous les types).

Une des choses fondamentales à voir est que le navigateur et le serveur se parle en s'envoyant du texte lisible par un humain. C'est donc très facile à débugguer et inspecter pour un humain, ce n'est par contre plus le cas avec HTTP2 qui ajoute de la compression et n'échange plus ces entêtes sous forme textuelle mais binaire.

Cependant cet exemple n'est pas super représentatif car curl n'est pas un navigateur classique mais un logiciel en ligne de commande un peu spécifique. Voyons plutôt à quoi ça ressemble avec un bon vieux Firefox des familles :

> GET /posts/ HTTP/1.1
> Host: lord.re
> User-Agent: Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:61.0) Gecko/20100101 Firefox/61.0
> Accept: text/html,application/xhtml+xml,application/xml;q=0.9,*/*;q=0.8
> Accept-Language: en-US,en;q=0.5
> Accept-Encoding: gzip, deflate, br
> DNT: 1
> Connection: keep-alive
> Upgrade-Insecure-Requests: 1
> If-Modified-Since: Mon, 30 Apr 2018 21:59:32 GMT
> If-None-Match: W/"5ae791c4-21f57"
> Cache-Control: max-age=0

Et là il y a beaucoup plus d'infos dont certaines permettent de vous profiler/espionner/suivre.

Le User-Agent indique quel navigateur vous utilisez et souvent quel OS vous utilisez.

Le Accept est aussi plus spécifique en spécifiant également la langue et quel formats de compression de données vous pouvez gérer.

DNT est là pour indiquer que vous ne souhaitez pas être traqué et n'est généralement pas mis par défaut et rarement pris en compte par les serveurs malheuresement.

Connection indique la façon dont vous voulez que la connexion soit gerée. Ici on indique que l'on reste connecté (au sens TCP) même une fois les données transferées, ce qui permet de réutiliser cette même connexion dans le cas où il y aurait d'autres requêtes par la suite. Bien évidemment au bout de quelques secondes/minutes c'est tout de même coupé.

Upgrade-Insecure-Requests indique que le navigateur web accepte de passer en HTTPS si c'est possible.

Les trois derniers éléments de la requêtes sont relatifs au cache du navigateur qui indique qu'il a déjà des données en cache afin que le serveur s'adapte.

Bref c'est beaucoup plus verbeux que le bon vieux curl mais ça apporte quelques raffinements bien utiles tout de même.

Ce coup-ci de multiples paquets seront nécessaires et contiendront enfin vos vrais données. Maintenant votre navigateur va attendre la réponse du serveur.

Création de la page 🔗

Vous voulez désormais recevoir le document demandé mais pas si vite! Tout ne se déroule pas toujours aussi facilement.

Deux cas sont possible, le document est dit statique et de ce fait existe dans un fichier qui vous est transmis ou bien ce n'est pas le cas.

Et là je parle pas d'erreur 404 mais juste que le document que vous demandez doit être généré juste avant l'envoi et que ces données sont volatiles. Elles peuvent être regénérées mais ne sont pas un vrai fichier sur un disque dur quelque part, dans ce cas c'est dit dynamique.

Le serveur reçoit votre requête http et en fonction de celle-ci va créer une page.

C'est par exemple le cas des pages web en PHP utilisés par de nombreux sites (notamment Facebook ou plus simplement les sites utilisant le moteur Wordpress). Les pages sont générées par le serveur à la volée et vous sont transmises. Cette technique est désormais communes et s'est développé peu après le début du web vers la fin des années 90.

Il existe un troisième cas qui est de plus en plus répandu et qui est bien plus récent puisqu'il a débarqué ces dix dernières années où le contenu brut est envoyé au navigateur web mais c'est le navigateur web lui même qui va générer la page. Cette technologie s'appuie largement sur le langage Javascript qui s'exécute dans votre navigateur.

Sachez d'ailleurs qu'il est possible de désactiver Javascript dans votre navigateur ce qui rend ces sites inutilisables. Qui plus est, beaucoup de ces sites posent des problèmes d'accessibilités et parfois de référencement mais que voulez-vous ma petite dame, c'est la mode.

Réception de la page 🔗

À l'étape HTTP on a vu la requête envoyée par le navigateur, ici nous allons voir la réponse HTTP reçue :

< HTTP/1.1 200 OK
< Server: nginx
< Date: Fri, 13 Apr 2018 17:29:43 GMT
< Content-Type: text/html
< Content-Length: 134839
< Connection: keep-alive
< Vary: Accept-Encoding
< Last-Modified: Thu, 12 Apr 2018 11:25:23 GMT
< ETag: "5acf4223-20eb7"
< X-Cache-Status: MISS
< Accept-Ranges: bytes

On voit la version du protocole ainsi que le code de retour (200 qui signifie OK, vous connaissez probablement 404 qui signifie document introuvable, 403 interdiction de voir le document, …). On voit quel est le serveur (nginx est l'un des logiciel les plus répandu), la date, le type de donnée du document voulu, sa taille, la dernière modif du document et des informations concernant le cache.

Ensuite, il y a les données, c'est à dire le document demandé.

Lire la page 🔗

Votre navigateur vient donc de recevoir votre page web, il va la lire et regarder son contenu.

Une page web ce n'est qu'un fichier texte formatté d'une certaine façon.

Ce fichier texte va donc devoir être transformé en un document plus regardable qu'un simple fichier texte. Le navigateur va afficher les images qui sont liées à la page, appliquer un style définie dans un fichier CSS, placer une/des vidéo ou jouer des sons, pourquoi pas afficher des éléments en 3D.

Pour chacun de ces éléments, votre navigateur va refaire toutes les étapes précédentes avec d'éventuelles subtilités. Par exemple si un document est sur le même domaine que la page actuelle, le navigateur pourra zapper l'étape du DNS et en fonction du protocole utilisé (si c'est du HTTP2 par exemple ou 1.1 avec quelques options) le navigateur pourra réutiliser la connexion TCP en cours ainsi que la session TLS actuelle.

Bref le navigateur va recevoir en premier lieu, à peu près tout le texte de la page (sauf s'il y a filouterie via javascript) puis recevra les autres éléments, mais le navigateur tentera de faire le rendu au plus tôt et le modifiera à chaque fois qu'il recevra de nouveaux éléments.

Par exemple le CSS est un fichier texte s'occupant de styliser la page en y définissant des couleurs, le placement des éléments et tout ce qui a attrait à l'esthétisme. Une même page web peut avoir plusieurs fichiers CSS.

Toujours à ce propos, une même page web peut contenir de nombreuses images (no shit Sherlock) ou de nombreux Javascript. Mais là où ça devient problèmatique, c'est que ces différents contenus ne proviennent pas forcément du site que vous consultez mais de sites extérieurs.

Par exemple tous les boutons de réseaux sociaux, sont très généralement issus de ces fameux réseaux sociaux eux-mêmes ce qui implique que même si vous ne cliquez pas sur ces boutons, les sites en questions collectent tout de même l'information que vous avez consultez telle-page, même sans y être connecté (via un champs referer de la requête http, qui contient l'adresse web de la requête précédente). Bref, un désastre pour les performances mais aussi la vie privée.

Exécuter le javascript 🔗

Une fois que votre navigateur a également reçu les javascripts, il va les exécuter. Ce sont des sortes de mini programmes qui à l'origine étaient très limités mais qui au fil du temps ont de plus en plus de possibilités ce qui a amené à la création des web applications.

C'est eux qui permettent par exemple de créer des ptits graphs en live, qui affichent les prix les plus à jour sur les sites marchands, qui rafraîchissent partiellement la page pour afficher le nouveau contenu, bref tout ce qui est un peu dynamique sur une page provient de Javascript.

C'est d'ailleurs souvent un nid à emmerdes dans le sens où certains s'en servent pour chopper quelques données sur vous, pour miner de la crypto monnaie dans votre dos, pour utiliser votre processeur un peu trop intensivement juste pour afficher des effets négligeables… Bref je suis pas un fan inconditionnel de Javascript et je recommande de n'activer Javascript qu'au cas par cas afin de vous épargner (ainsi que votre machine) tout plein d'emmerdes.

Et voilà votre page web est complète et aura nécessité de nombreux aller-retours un peu partout dans le monde. J'ai pas mal insisté sur le nombre de paquets car il faut bien voir que chacun des paquets fais un aller-retour (le paquet fait l'aller, l'accusé de réception le retour), ce qui implique à chaque fois une certaine latence. Ça explique en partie la lenteur d'ouverture de certaines pages.

Le second facteur de lenteur est tout simplement la quantité de données de tous les documents nécessaires à la page web.


Cet article est une nouvelle version d'un article publié sur le site d'Iloth un gentil Fournisseur d'Accès Internet dont je suis membre. Je l'ai réécrit pour l'améliorer et le rendre un poil plus digeste et plus à jour.

Des fissures dans le Fediverse

La popularité récente de Mastodon mais plus largement du Fédiverse est intéressante. Mais. Ouai fallait mettre un "mais". Mais, il commence à montrer quelques signes de fissures.

La fédération 🔗

Mastodon s'appuie donc sur du logiciel libre pour créer un réseau social fonctionnant sur le même principe que Twitter. Sauf que contrairement à Twitter, c'est un logiciel libre parlant un protocole ouvert s'appelant ActivityPub et OStatus.

Cette différence peut sembler mineure mais est en fait la force de ce réseau social : le protocole étant ouvert et documenté, il est possible pour plusieurs personnes de monter un serveur qui saura parler avec le reste du réseau.

On est donc sur un ensemble de serveurs parlant le même langages et pouvant donc communiquer entre eux.

C'est un peu comme les mails. Il existe tout plein de fournisseurs de mails qui acceptent de parler entre eux. Vous pouvez donc via votre adresse @gmail.com envoyer un mail à quelqu'un chez @yahoo.fr . Tout comme sur mastodon, sur votre instance @octodon.social vous pouvez tooter votre ami se trouvant sur @mamot.fr .

Les serveurs bossent ensemble et forment un seul et unique grand réseau aggloméré.

Pour que ça soit effectivement le cas il faut donc 1 langage commun + accepter de se féderer. Le langage commun c'est sous le capot, le choix d'un protocole ouvert et normalisé. Par contre accepter de se fédérer c'est de la décision humaine.

Bref maintenant qu'on a vu ce qu'est en gros la fédération voyons les quelques soucis qui émergent en pratique dans le Fediverse.

La mort d'une instance populaire 🔗

Le Fediverse est donc peuplé d'environ 2000 instances Mastodon (mais pas que…). Les utilisateurs (Près de 1.5 Millions) sont donc répartis entre ces instances.

Witches.town était l'une de ces instances. Pas la plus populaire mais pas non plus la plus petite des instances. Elle était maintenue par une personne. Une seule personne. Et pas de bol cette personne a décidée d'arrêter et du coup pas mal des sorcières ont dû trouver une nouvelle cabane.

Heureusement tout a été plutôt bien fait avec un long délai avant que ce ne soit effectif et pas mal de bonnes âmes ont proposées des places sur d'autres instances. Mais ça risque d'arriver de façon un peu plus chaotique les prochaines fois.

Il est donc important de bien choisir son instance Mastodon. Et il est même possible de monter sa propre instance perso afin de le gérer au plus proche de ses besoins.

Pleroma vs Mastodon.social 🔗

Je vous ai teasé que le Fediverse n'était pas uniquement composé d'instances Mastodon.

On y trouve également d'autres logiciels tels que Gnu.social qui est la suite de status.net qui était la suite d'identi.ca … Bref c'est un projet qui a une vie assez longue désormais et qui est toujours en place. Il me semble que c'est ce logiciel qui a créé le protocole OStatus (tout du moins ses ancêtres de fork).

Mais ce n'est pas tout. Le Fediverse grandit de plus en plus désormais et de nouvelles alternatives émergent régulièrement.

Une qui commence à avoir pas mal le vent en poupe est Pleroma.

Mais pas de chance, l'une des plus grosses instances (mastodon.social) a décidé de silence une instance pleroma ainsi que quelques devs pleroma. Parceque visiblement Pleroma a une vision légèrement différente sur la façon de faire les choses que les mainteneurs de mastodon.social. Bref drama drama drama.

Est-ce que le Fediverse va se scinder avec d'une part un Fediverse avec seulement Mastodon d'un côté et les autres de l'autre ? On ne le sait pas mais peut-être que ça pourrait arriver si la situation ne se désamorce pas.

IRC 🔗

Quittons le Fediverse un instant. Il fût un temps où le meilleur des protocoles de chat en ligne (IRC) était un seul et unique réseau féderé.

Vous pouviez vous connecter à n'importe lequel des serveurs existant à l'époque et vous vous retrouviez connecté à tout l'IRC. Tous les chans du monde accessibles en un point. Tout le monde au même point.

Puis il y a eu mésentente et coups-bas, un nouveau réseau parallèle s'est formé pour ensuite tout refusionner. Et ensuite quelque temp après, commencer à se fractionner de partout. En cinq ans on est passé d'un modèle décentralisé fédéré à un modèle multi-centralisé non fédéré. Trente ans plus tard l'IRC est toujours morcellé en de nombreux réseaux.

C'est ce que risque le Fediverse.

Si vous voulez plus d'infos concernant l'histoire d'IRC, la page anglaise de Wikipedia en a un ptit résumé.

Le seul réseau fédéré qui malgré les années l'est encore est le SMTP : les mails. Et pourtant Google et Microsoft s'acharnent à briser cette fédération.

Préserver la fédération 🔗

Le meilleur moyen de protéger la fédération est de morceler le plus possible les instances.

Plus les instances sont nombreuses et petites moins elles ont d'intéret à briser la fédération et s'isoler. Au contraire, plus une instance devient importante moins la fédération a d'intéret pour elle.

Mais d'ailleurs pourquoi vouloir à tout point garder la fédération ? Parceque le succès d'un réseau social est directement lié à son nombre d'utilisateur afin de bénéficier de l'effet de réseau.

Pour virer ces crasses que sont Facebook, Twitter et tous les autres réseaux sociaux propriétaires, il faut une alternative crédible et fonctionnelle. Le Fediverse pourrait l'être.

Bon sur ce, je vous laisse, je retourne à la fête du Fediverse.

PS : Tiens wikipedia n'a pas d'article concernant le Fediverse.

PS2 : Ha bha trois heures après finalement il y a un article Fediverse dans le wikipedia FR. Je comptais m'y atteler demain pour fêter le travail mais finalement j'ai été pris de vitesse.

Mes déboires Hardware de ce début 2018

Bon bha ça y est j'en vois le bout.

Gros nordi 🔗

Mon ordi de bureau m'a fait quelques misères. Impossible de booter. Ça plantait inlassablement à divers moments du boot, parfois dès le POST, parfois au niveau de grub, par chance je parvenais à booter pour quelques minutes une fois sur Y. Bref de l'aléatoire comme j'aime (keuf keuf).

Bon, je vais voir le bios (j'ai toujours pas pris l'habitude de dire l'UEFI…). Hmmm je fouille, je fais d'ailleurs l'update bios en version 2.0 (wahou ça doit être tellement mieux avec une update majeure).

Bof pareil. Je ClearCmos avec le ptit bouton qui va bien. Suspens. Tiens il se passe plus rien. … Ha bha je suis pas dans la merde. … Ha si ça booot… pas. Erf. On sent qu'ils se passent des trucs pas net quand on clearcmos, ça prend un temps fou à faire on sait pas trop quoi avant de réellement booter (surement l'AMD PSP qui doit booter aussi son ptit OS et faire ses saloperies dans mon dos).

Bon j'enlève les barrettes de ram je les permuttent, je vire les SSD. Rien à faire.

Il y a bien le DrDebug qui est en fait un code à deux caractères hexa affiché sur la mobo pendant le boot pour indiquer les erreurs. Mais ce cher Docteur indique plein de trucs qui alternent sans cesse puis ça part en boucle.

Je fais une ptite vidéo de la carte mère qui agonise et j'envoie ça par mail au support d'Asrock.

Bref après deux jours d'emmerdes et un bon week-end, je contacte Amazon pour un ptit RMA. Comme à leur habitude c'est d'une rapidité déconcertante et je teste donc la nouvelle mobo identique.

Je l'installe dans le boitier, je fous le cpu, toute la ram, la carte graphique, les différents connecteurs, les SSD, le ventirad et c'est parti ! Je vois le logo de la mobo (ce qui est déjà rare). Je vois même mon bon vieux grub violet mochtoque. Et là pouf ça reboot !

-____−

Bon bha c'est pas la mobo déjà une bonne chose. J'ai une réponse d'Asrock et du coup je leur parle pas du RMA pour voir ce qu'ils proposent. Après quelques manips que j'avais déjà effectué, ils me demandent de faire une autre vidéo en virant absolument tout sauf le cpu.

Et là Miracle ça marche, ça ne redémarre plus en boucle.

Bon bha. Heuuu. Je mets la ram. Ça marche. Je fous le GPU. Ça marche. hmmmm Je fous les SSD. Ça marche. Je fous les connecteurs USB et Audio du boitier. Ça marche. Je fous les connecteurs des boutons Power et Reset. Ça déconne.

HOLY SHIT !!!

Cette petite merde de bouton reset qui déconne et qui se déclenche seul de temps à autres.

RAGEQUIT

Ptit nordi 🔗

Mon vieux Bender était malade.

Une extinction inopinée le mois dernier dans un mystère le plus total m'avait un peu troublé mais sans plus. J'étais pas spécialement pressé de le réparer car avec l'usage je me rends compte que je suis de moins en moins dépendant envers mon nas. J'utilise désormais Netflix et mon instance Groovebasin comblent mes besoins multimédias. Qui plus est le skeudur de backup étant via usb, j'ai pu le foutre sur une autre machine…

Sauf que là en ayant plus accès à mon gros ordi ça devient un peu plus gênant de plus avoir accès à mes mots de passes (qui sont synchros entre ces deux machines). D'autant plus quand il devient nécessaire de passer voir les impôts, accéder à Amazon et d'autres comptes.

Bref j'ai profité de la convalescence du gros ordi pour tester son alim dans le ptit ordi.

Yatta ça fonctionne.

Bon bha je commande une ptite alim au format SFX et c'est reglé. Bon je prends un ptit skeudur 8To aussi au passage pour éviter d'en commander un dans quelque temp et donc diminuer un poil l'empreinte carbone (on se trouve des excuses).

Et bha pas de bol. Je reçois un 4To -____-

Bon bha je vais le renvoyer aussi et espérer recevoir un 8To assez vite.

Voilà à plus ;-)

Mon environnement auto-hébergé

Ça fait un ptit moment que je voulais faire un point des services autoheberge que j'utilise.

Mails 🔗

Allez on commence par les mails. Je vous ai déjà pas mal bassinné avec ça mais bon un ptit point rapide. Vos mails sont une grande partie de votre identité numérique. Ils regorgent d'identifiants, de factures, de conversations, de pièces-jointes…

Bref, ça se refile pas au premier venu qui vous regarde gentiment avec des grands yeux et un grand sourire en vous disant qu'il s'en occupera gratuitement. C'est l'un des services les plus importants à auto-héberger mais c'est aussi le plus chiant.

Avoir un serveur de mail pleinement fonctionnel n'est pas si difficile en soit. Par contre faire en sorte qu'il fonctionne encore dix ans plus tard sans perdre de mail et voir ses mails acceptés partout… ce n'est pas la même affaire. Je ne le recommande donc pas à tout le monde. Pour le webmail j'ai longtemps utilisé Roundcube mais je suis désormais sur Rainloop. L'interface est un poil plus joli que Roundcube et passe mieux sur téléphone.

Et dans le fond j'utilise Postfix, Dovecot, Rspamd, Sisyphus.

RSS 🔗

Dans les services web, un dont je suis ultra friand est l'aggrégateur de flux RSS/Atom. Dans mon cas c'est Tiny Tiny RSS. Malgré l'attitude quelque peu particulière du main dev, ce logiciel est excellent et super fiable. Mon instance a soufflée sa 11ème bougie récemment, sa base de donnée s'est déjà fait migrer plusieurs fois et tout fonctionne encore sans aucune prise de tête. Juste de temps à autres une update via l'interface web et hop je le backup même plus tellement je suis inconsc^W mal-habitué.

Les RSS sont ma source principale de news et autres. J'adore le fait de pouvoir chopper des news de blogs très rarement mis à jour sans devoir vérifier constamment. Et contrairement à Fb et compagnie c'est pas filtré, tout le contenu des créateurs est publié sans le faire passer à la caisse.

Musique 🔗

Pour la musique j'ai une instance Groovebasin qui tourne. Ça stream de la musique, gère les playlists, sait importer de la musique via youtubedl, ça normalize et surtout ça génère une playlist infinie. Malheureusement c'est maintenant à l'abandon et il n'y a plus de mise à jour ni rien depuis des mois.

Un des reproches est que l'interface n'est pas du tout adaptée aux appareils tactiles (il faut double cliquer et parfois faire un clic droit)… En dehors de ça pas grand chose à reprocher. Je pense qu'il va tout de même falloir migrer si les developpements ne reprennent pas mais j'ai pas encore trouvé vers quoi.

J'ai déjà testé Ampache, Subsonic pour lequel je me suis même pris une licence d'un an, mpd, mais au final j'ai préferé Groovebasin.

Galeries photo 🔗

J'en ai deux en parallèle sur la même base de photos. La première basée sur SFPG en PHP mais sans base de donnée ni rien. Pas mal du tout. Ça marche sans broncher mais pas super moderne.

Puis j'ai découvert PhotoFloat qui est par contre bien plus moderne. Plus besoin de rafraîchir la page, ça charge quasi instantanément. Bien plus agréable à utiliser mais c'est en Python, faut générer la galerie à chaque fois qu'on rajoute des photos (générateur de site statique quoi). Pas de bol c'est plus trop maintenu (c'est le dev qui a aussi pondu les excellent Password-store et aussi Wireguard).

Cloud multi-services 🔗

Je me suis également monté un instance Sandstorm. C'est une plateforme de cloud assez magique qui vous permet de faire tourner des services web très facilement. Ce qui différencie Sandstorm de toute la concurrence (cozy, yunuhost, cloudron, …) c'est qu'ils ont une approche de la sécurité exotique.

Déjà il n'y a pas de mot de passe, ça fonctionne par tokens temporaires qui sont envoyés par mail. Ensuite ils ont une approche 1 document = 1 instance.

C'est à dire que si par exemple vous avez besoin d'un pad, sandstorm vous démarra une instance etherpad-lite. Si ensuite vous voulez ouvrir un second pad, sandstorm vous démarra une nouvelle instance indépendante d'etherpad-lite. Tout est fortement isolé.

Si vous partagez un document, vous obtiendrez une url unique que vous pouvez bloquer en écriture. Et chaque personne à qui vous partagerez ce grain (c'est le nom des applis) aura une adresse unique. Vous pouvez révoquer ces droits et tout.

C'est vraiment génial. Par contre il y a quelques désavantages : les applis doivent être légèrement modifiées pour s'intégrer dans Sandstorm et le temps d'accès à un document est plus long que la normale vu qu'il faut le temps que la dite appli soit démarrée mais ça reste largement tolérable car de l'ordre de 3/4secondes.

DNS 🔗

Avoir un nom de domaine c'est essentiel mais le gérer soit même c'est encore mieux ! J'utilise Knot qui est globalement assez simple et robuste. Il permet de faire du DNSSEC facilement en plus. Pas grand chose de plus à dire. Il sait se faire oublier.

Backup 🔗

J'utilise depuis très longtemps Rsnapshot qui permet de faire des backup incrémentaux en utilisant ce bon vieux rsync et de pousser ça via SSH. Mais je dois avouer que je commence à reluquer sérieusement Borg Backup qui sait chiffrer de lui même du coup je couplerai bien ça avec un fournisseur de stockage externe genre Wasabi. C'est dans la catégorie "Pour plus tard” sauf que la mort de mon NAS/serveur bouscule un peu plus les priorités.

Les services abandonnés 🔗

Voilà les services que j'ai actuellement. J'en ai eu pas mal d'autres que j'ai stoppé au fil du temps.

À un moment j'ai tenté de croire à xmpp mais au final… bof. J'ai tout de même utilisé ejabberd, prosody, movim. J'ai également fait mumuse avec Identi.ca mais c'était pas ma tasse de thé (bien que je commence à faire mumuse avec Mastodon depuis un an (sur octodon) ).

J'ai eu du Wordpress mais vite largué pour un simple fichier texte puis maintenant Hugo. J'ai utilisé Wok aussi pour faire du site web statique. J'ai presque utilisé Dokuwiki avant de me rendre compte que pour du perso c'est overkill, j'en ai vraiment pas besoin.

J'ai également utilisé très peu de temps un service de localisation qui permet de voir en live (quand une page web était utilisée où se trouvait la personne). Je retrouve pas le nom du service et au final je ne m'en suis servi qu'une fois ou deux.

J'héberge ponctuellement un serveur Quake 3 avec le mod CPMA mais ça ne dure rarement plus de quelques semaines.

J'ai utilisé de l'OpenVPN en perso aussi quelques temps avant de me rendre compte qu'un bête tunnel SSH est bien plus léger et tout aussi bien et avec bien moins de dépendances. Cela dit je pense me tourner vers du Wireguard bientôt.

J'ai essayé d'utiliser Funambol pour synchroniser des contacts et autre merdouilles avec le téléphone mais au final… bha ça me sert à rien. Je fais un backup manuel des contacts du téléphone tous les six mois et voilà… Je dois surement en oublier quelques-un.

J'ai hébergé du Mumble durant ma folle période gamer.

Avant de migrer sur du pur Weechat, j'utilisais ZNC qui est donc un bouncer irc sur lequel je connectais Weechat sur l'ordi et un client irc sur l'Android mais maintenant j'utilise un client weechat sur le téléphone aussi.

Pour les synchro de fichier, j'ai utilisé Syncthing pendant quelques temps mais son fonctionnement un peu trop p2p n'était pas forcément ce que je recherchais le plus mais surtout sa trop grande gourmandise et son côté service de Schrödinger qui marche ou ne marche pas m'a vite saoulé. Cela dit il y a eu un paquet de nouvelles versions désormais ptet que ces reproches n'ont plus lieu d'être.

Facebook Algo Complot

Bon si vous êtes ici, j'imagine que vous n'êtes pas sans savoir que Facebook n'est pas une plateforme neutre dans la distribution de "son" contenu.

Les personnes à qui vous êtes abonnés publient du contenu et Facebook décide d'afficher ou non ce contenu dans votre flux d'information. Ce choix est basé sur des algos fait maison complètement opaques. En cela je ne les blâme pas. C'est leur produit, ils font ce qu'ils veulent. Même si pour les créateurs de contenu ça peut devenir problèmatique, ça peut tout de même poser quelques soucis.

Une IA ça s'entraîne 🔗

Ce travail de sélection de contenu n'est bien évidemment pas fait à la main mais par un algorithme.

Cet algorithme tend de plus en plus vers une Intelligence Artificielle (bha oui c'est la mode). Facebook investit énormément dans l'IA d'ailleurs.

Donc une IA est tout de même un peu bête, pour fonctionner il faut lui donner des billes et lui dire si c'est bien ou pas. Bref de l'apprentissage.

Petite digression : Avez-vous déjà joué aux jeux Black&White, ils reposent sur le principe que vous êtes un dieu avec une créature que vous devez éduquer. Cette créature sera le reflet de l'apprentissage que vous lui procurerez et sera donc gentille ou méchante en fonction de vos choix.

Bref c'est un principe assez basique des IA.

Et si Facebook créait une IA diabolique ? 🔗

Facebook abreuve ses utilisateurs de contenu ciblés par l'IA. Mais quel est le but de Facebook ? Vendre des encarts publicitaires. Plus vous voyez ces pubs plus ils engrangent de pognon.

Et si l'IA se rendait compte que certains contenus génère bien plus d'activité sur le site, il y a fort à parier que l'IA favorise ce contenu à l'avenir (c'est son taff après tout). Et si ce contenu c'était un évènement malheureux comme un suicide ? Facebook se retrouve en ébullition pour transmettre tous les messages de soutiens et d'indignation. Le compteur de nombre de vue s'affolent.

L'IA pourrait se dire que ça augmente la rentabilité et que c'est bon pour le business.

Et si l'IA se rendait compte qu'en abreuvant certains de ses utilisateurs les plus populaires de messages déprimants et en isolant les gens de leurs amis réels les probabilités de suicide augmentent ainsi que le trafic ?

Ouai c'est un peu poussé mais est-ce que franchement faut écarter tout de suite cette théorie ? Ils ont déjà tous les outils techniques pour mettre en place un tel système.

Plus de trolls == plus de vues == plus de pognon 🔗

Sans aller aussi loin, on peut imaginer que le système pousserai juste les gens à se diviser.

Avoir des discussions enflammées sur Facebook génère bien plus de trafic que Tata Yvette racontant son dernier rêve durant la sieste.

Donc le réseau pousserait plus que de raison les contenus trolligènes afin que les gens se frittent plutôt que le contenu plus banal faisant moins réagir les gens.


Ha au fait, c'est pas uniquement valable pour Facebook mais aussi pour tous les autres réseaux sociaux à la mord-moi-le-nœud.

Quelques liens sur le sujet 🔗

La demoscene vol.3

C'est parti pour notre troisième excursion dans le monde de la demoscene après un ptit tour sur les textmodes.

Et comme d'habitude, si vous cliquez sur les images vous serez amené sur la vidéo Youtube de la démo mais regarder l'original est toujours mieux. Aujourd'hui pas de sujet précis mais juste une ptite sélection de démo que j'aime beaucoup.

La Revision 2018 s'est déroulé lors du week-end de Pacques mais je n'ai pas pu voir ce qui s'y est passé mais je serai à l'affût je vous promet.

Masagin 🔗

Commençons tout de suite avec une chouette démo.

Capture d'écran on l'on voit deux moines bouddhistes en dessin stylisé

Masagin by Farbrausch & Neuro

Cette démo est une invitation pour la NVScene 2008. C'est un type de démo pour annoncer une démoparty et donc inviter de nombreux groupes à y venir.

Elle est assez particulière car réalisée entièrement à base de SVG ce qui est assez rare dans le milieu. C'est d'autant plus surprenant que la NVScene est une démoparty à l'initiative de nVidia habitué à vendre des cartes graphiques pour leurs performances en 3D.

Elle sort donc vraiment du lot et sa musique est bien prenante. Et en fouillant le ouaib j'ai réussi à retrouver un ptit making-of.

Malgré ses dix ans son esthétique est toujours agréable de part son côté technique atypique.

Medium 🔗

Celle-là est déjà bien plus vintage mais à toujours une ptite place dans la liste de démos que j'adore.

capture d'écran de Medium montrant des formes abstraites

Medium by Einklang

Il y a vingt ans c'était une sacré bête avec sa synesthésie assez poussée et sa 3D pas dégueue. Et lorsque j'ai changé de PC à l'époque je me souviens que ça a été le premier truc un peu costaud que j'ai fait tourner dessus pour évaluer la puissance de la bête. C'est d'ailleurs surement pour ça qu'elle me marque autant celle-ci.

A Mind Is Born 🔗

Cette petite est à première vue assez moche mais en fait c'est un tour de force hallucinant.

Déjà elle tourne sur Commodore 64 une belle vieillerie sortie en 1982 cadencé à près d'1Mhz. Mais surtout elle ne pèse 256 octets. 256 octets. 256 Octets !

Le paragraphe dédié à cette démo est déjà 4 fois plus lourd !

Certes cette démo n'est pas très belle mais déjà la vidéo et l'audio sont synchro mais en plus l'audio est pas déplaisant, ça se laisse plutôt bien écouter.

Capture d'écran où l'on voit des caractères textuels représentant des formes abstraites

A Mind Is Born by Linus Åkesson

Elle est toute récente et on trouve même son making-of. Elle mérite clairement sa première place lors de la Revision 2017 dans la catégorie Oldskool 4K Intro.

Through The Cracks 🔗

capture en noir et blanc de formes rectilignes abstraites

Through the Cracks byy Still

3ème lors de la Revision 2016 dans la catégorie pc demo, cette vidéo est le cauchemar des codecs vidéos bien que n'étant qu'en noir et blanc. Déjà la première démo de cette sélection a une tendance à faire méchamment souffrir les encodeurs pendant une certaine séquence, celle-ci c'est l'intégralité.

Autant vous prévenir, le rendu made in Youtube est un sketch. Si vous le pouvez, mattez l'original.

Still est un groupe que j'apprécie particulièrement. Beaucoup de leurs démos sont vraiment propre avec toujours de la musique bien posée à forte ambiance. C'est souvent assez minimal et là c'est effectivement encore le cas avec tout un jeu sur le moiré.

10ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Chez Purism, nous sommes tout autant excités que vous concernant les boards de devs qui seront distribuées cet été. Quand quelqu'un recevra sa board, leur première question sera «C'est chouette ! Maintenant qu'est-ce que j'en fait ?». Et pour anticiper ce besoin d'aide technique, notre effort de documentation technique a démarré. Vous pouvez déjà voir l'état actuel de la doc à l'adresse developer.puri.sm.

But de la doc 🔗

La doc pour dev sert de guide pour qu'un nouveau dev soit prêt à démarrer et s'amuse ! Cela inclura de nombreux exemples qui vous aideront quelque soit votre but.

Il y aura des instructions pas-à-pas accessible à la fois aux débutants mais aussi aux devs Debian. Le but de la doc est de vous accueillir et éclairer votre chemin via des exemples et des liens vers des docs externes. Ces exemples iront du déballage de votre board jusqu'à la conception et le déploiement d'applications flatpak dessus et pourquoi pas leur inclusion dans PureOS. Vous pourrez également y trouver des exemples d'utilisation de certains outils comme flatpak, les IDE utilisés pour les applications flatpak ainsi que des outils pour vous aider à designer les interfaces utilisateurs de vos applications. Le design des interfaces du Librem 5 seront également abordés dans les moindres détails afin de vous fournir une vue d'ensemble des recommandations pour les interfaces avec les humains qui seront appliquées par les applications fondamentales. Consultez la doc pour apprendre les mouvements que vous pourrez utiliser sur le téléphone. Les applications que vous créerez ou porterez pourront utiliser ces mouvements également.

Prenez tout de même en compte que cette documentation n'est pas un tuto exhaustif sur l'utilisation de tous les outils nécessaires au dev. Il existe déjà de nombreuses docs concernant chacun des outils donc il n'y a pas lieu de réinventer la roue. Cependant, vous serez redirigé vers celles-ci le cas échéant.

Nous accueillons volontiers les tests et autres efforts de devs que des volontaires sont prêts à fournir. En ce sens nous fournirons des informations sur la façon de participer à la communauté Purism en général.

Work in Progress 🔗

La doc est en mouvement permanent. Du contenu est ajouté chaque jour et des réorganisation ont lieu de temps à autre. Si une page vous semble avoir disparu, cherché là car il y a des chances qu'elle ait juste déménagée ailleurs plutôt que d'être réellement supprimée. Le but est d'écrire une documentation qui aide tout en étant intuitive donc il est important que le chemin le plus intuitif soit mis en place. La doc est toute neuve mais se remplie assez rapidement afin que vous puissiez l'utiliser décemment dès que vous recevrez votre board en Juin !

Il y aura une annonce dans les prochaines semaines pour un appel à volontaire. Tenez vous prêt !


La doc est un poil capital inexistant chez les entreprises de smartphone. Ils s'appuient beaucoup sur la communauté pour créer un environnement logiciel satisfaisant et du coup savent que la doc tient un rôle prépondérant sur ce point.

L'écosystème Linux actuel n'est pas trop adapté aux smartphone donc de nombreux logiciels vont devoir être créé pour cela.

Trois astuces pour Hugo

J'ai apporté encore quelques modifs sur mon thême Hugo (ouai j'en cause un peu trop souvent désolé mais ce coup-ci c'est plus une astuce qu'autre chose !). Une des modifs récente est l'ajout d'un lien vers un article aléatoire.

Pas de bol cette fonction n'existe pas de base mais c'est assez facile à bricoler via les quelques fonctions internes d'Hugo.

J'ai aussi généré une page contenant absolument tous les articles à l'image de l'ancienne version du site. C'est assez simple à faire.

Je publie désormais les brouillons des articles avant leur publication officielles mais je voulais les exclure du site pour pas que ce soit mélangé.

Chopper un article aléatoire 🔗

Hugo possède de nombreuses fonctions et surtout ces fonctions peuvent être chaînées à la manière du | dans le shell.

Du coup on va avoir besoin d'une fonction pour mélanger un array (un tableau) : shuffle.

Une fonction pour générer cet array à partir de critères définis : where.

Et une fonction pour chopper juste le premier élément de l'array : range first.

Le but exact de la fonction est de chopper tous les articles de la section "posts" dans la langue actuelle, les mélanger, extraire uniquement le premier.

{{ range first 1 (shuffle (where .Site.RegularPages "Section" "posts")) }} <a href="{{ .Permalink }}">{{ .Title }}</a>{{ end }}

La ptite astuce c'est que range est en fait une boucle qui doit donc être terminée par un end mais surtout qu'à l'intérieur le scope est définie par l'objet en question. Ça veux dire que .Permalink et .Title sont donc propre à l'itération actuelle de la boucle. Vous aurez donc bien le permalink et le titre de l'élément en cours de la boucle et non de l'article en cours de rédaction.

Voilà, maintenant vous aurez un lien aléatoire sur chacune de vos pages.

Par contre bien entendu ce lien changera à chaque nouvelle génération de votre site…

Générer une page avec le contenu de tous les articles 🔗

Avant d'utiliser Hugo, j'étais sur une simple page web faite à la main avec absolument tous les articles. Une seule grosse page.

J'aimais bien ce système pour pouvoir facilement rechercher un terme précis. Du coup j'ai recréé ça sur Hugo.

C'est finalement assez simple puisqu'il suffira de définir une nouvelle section du site.

Donc on créer layouts/mono et dedans on y colle un un list.html.

Là le but est de mimer l'allure de la home page mais avec les articles en entiers.

Donc on copie-colles le layouts/index.html et on modifie {{ .Summary }} par un {{ .Content }}. Bien entendu, on vire le ptit encart pour lire l'article entier.

Et hop ça donne ça.

Publier ses brouillons sans interférer avec le reste du site 🔗

Depuis quelques temps maintenant j'ai décidé de rendre public les brouillons d'articles non finalisés. Au lieu de traîner uniquement sur mon ordi, je me suis dit que ça pourrait éventuellement intéresser certaines personnes qui me font parfois des retours avant publication.

Donc pour ça on créer une nouvelle section avec un ptit mkdir content/drafts et dedans on y pose les brouillons.

Par contre, pas de bol quand on fait ça, les brouillons se retrouvent également dans la homepage ce qui n'est clairement pas désiré. Du coup le but est de les exclure de la homepage. Pour ça pas mal de solution possibles, perso j'ai opté pour l'arme lourde.

Premièrement j'ai créé une nouvelle variable dans config.toml

[params]
  sectionsInHomepage = ["posts","fast-posts"]

Là on a donc défini quelles sections seront sur la homepage.

On édite maintenant le template des RSS pour ne pas y publier les brouillons : layouts/_default/rss.xml . Il faut remplacer {{ range .Data.Pages }} par un {{ range where .Data.Pages "Section" "in" .Site.Params.SectionsInHomepage }} .

Voilà ça c'est bon, on fait la même modif sur layouts/index.html et ça devrait être bon.

Bon il ne reste plus qu'à affecter un template à nos drafts, j'ai juste copié celui de la section posts en rajoutant une petite phrase expliquant que ce sont des brouillons.

On obtient donc une section drafts.

Verrouiller le fichier /etc/resolv.conf sur Openwrt

OpenWRT me gonfle !

Ouai c'est une intro brute mais vraie. À chaque fois que je dois me plonger dans leur interface web ça me saoûle. Je suis plus habitué à gérer un nunux classique via ssh plutôt que leurs interfaces bizarre.

Rien que définir un résolveur DNS est compliqué dans leur système.

Ma connexion Internet m'est fournie via du DHCP or ce protocole vous envoi votre conf IP, votre route par défaut ET le résolveur DNS à utiliser.

Sauf que j'ai pas besoin de ce généreux service de mon FAI vu que j'utilise mon propre résolveur de mon côté. Et ce joyeux luron qu'est OpenWRT n'est manifestement pas des plus compréhensif à mon égard.

Ni une ni deux, je SSH sur le bousin et je tente un ptit chattr +i /etc/resolv.conf.

chattr: Operation not supported while reading flags on /etc/resolv.conf

O___o hmmm bizarre

Ha bha tiens, c'est un lien symbolique vers /tmp/etc/resolv.conf . Bon pourquoi pas.

Je tente le chattr +i sur ce fichier là du coup.

Pas mieux.

GRRRRRRR JE DÉTESTE TOUTES CES MAGOUILLES D'OPENWRT !

On inspire

rm /tmp/etc/resolv.conf

rm /etc/resolv.conf

Et on expiiiiiiiire

crontab -e

* * * * * printf "#SET VIA CRONTAB\nnameserver 10.2.0.1\nnameserver 10.2.0.2\n" > /etc/resolv.conf

On patiente une minute.

Et si le fichier est bien comme il faut.

chattr +i /etc/resolv.conf

Et voilà.

Plus d'emmerdes à ce niveau.

J'ai l'impression de me battre contre la distro mais c'est aussi ça nunux, on peut toujours le plier à sa volonté le manchot !

Cette technique c'est « ceinture + bretelles » mais au moins je suis à peu près sûr de plus être emmerdé.

Le deal derrière 1.1.1.1

Cloudflare a réussi sa communication concernant le lancement de son service de Résolveur DNS ouvert. Ils proposent donc désormais aux Internets de récupérer les adresses IP associés à un nom de domaine. Et c'est maintenant un jeu (limité à peu de joueurs) de proposer le service avec l'ip la plus simple : 1.1.1.1 .

Google propose son fameux 8.8.8.8 et IBM est récemment rentré dans la partie avec 9.9.9.9 .

Les IP (Bén|Maud)ites 🔗

En étant aussi simples, ces IP valent une petite fortune. Le résolveur DNS est le seul service que vous n'utilisez que via son adresse IP (forcément puisque c'est lui qui vous permet de vous en passer par la suite).

Bref disposer d'une adresse simple à retenir est la condition sine qua none pour être utilisé par tout le monde. Même moi qui n'aime pas dépendre de Google, il m'arrive régulièrement de foutre leur DNS car je ne connait pas d'autres adresses de mémoire…

Mais le problème de ces adresses IP est que de nombreux appareils et autres réseaux ne sont pas configurés proprement et traitent ces IP de façon particulière. Le service de Google est présent depuis quelques années déjà et a donc fait son trou. Mais visiblement Cloudflare se heurte à pas mal d'étrangetés de la part des FAI et équipementiers à travers le monde mais tout ça était attendu.

Le deal avec l'APNIC 🔗

Les fameuses adresses IP 1.1.1.1 et 1.0.0.1 appartiennent à l'APNIC qui est l'organisme attribuant les adresses IP et AS (on en discutera une prochaine fois) pour la zone Asie/Pacifique. L'APNIC a donc consentie à céder ces adresses à Cloudflare à des fins de recherches. En gros l'APNIC aimerait avoir une meilleure vision de la nature des requêtes DNS : est-ce que c'est un trafic réseaux plus pour des humains ou d'autres machines. ? Est-ce qu'il y aurait moyen de détecter les attaques de grande envergure en amont ?

Initialement le bloc d'adresse 1.0.0.0/24 (ce qui veux dire toutes les adresses entre 1.0.0.0 et 1.0.0.255) ainsi que 1.1.1.0/24 (donc de 1.1.1.0 à 1.1.1.255) étaient uniquement à but de recherche. Pendant des années le traffic y était étudié (parfois même conjointement avec Google) puisque ces adresses de part leur mnémotechnie facilitée étaient fortement sollicitées.

L'APNIC s'engage donc à être respectueux de la vie privée (privacy est quand même mieux comme terme m'enfin) et ne s'intéressera qu'aux statistiques et supprimera donc toutes les requêtes DNS une fois comptabilisées et les données ne seront pas revendues. Bref on ne peut que les croire mais contrairement à pas mal d'entreprises, l'APNIC ne fait pas son beurre sur les données personnelles et est une organisation respectable (tout du moins pour l'instant). On verra donc où mènera cette collaboration.

Fun facts 🔗

Il y a plusieurs exemples de réseaux mal branlés ou juste squatteurs.

Hamachi a été un des plus gros à faire des saloperies. Leur service de vpn magique n'était en fait qu'un squat de 5.0.0.0/8 sans ménagement. Et un peu plus tard ils ont récidivé avec 25.0.0.0/8.

Dans le genre truc bizarre il y a chez certains FAI US des routeurs qui étaient joignables via 1.1.1.1. Parceque c'est bien trop compliqué pour leurs clients d'entrer 192.168.1.1 … autant squatter une plage d'adresse IP publique. Avant d'être attribuée cette adresse était ce que l'on apelle un bogon mais ce n'est désormais plus le cas et du coup Comcast a dû modifier leur bousin.

Je savais pas trop où le mettre mais il y a une chose que vous devez savoir ! Vous pouvez pinguer 1.0.0.1 en tappant uniquement ping 1.1 . Et ça même sous windows ! Et d'ailleurs ça marche avec pleins d'autres. À la maison mon lan est en 10.0.0.0/8 et du coup je peux ping 10.254 pour pinguer 10.0.0.254 .

Liens 🔗

PS 05/04/2018 🔗

Je n'ai pas été suffisamment clair.

L'APNIC a conclu ce deal à des fins de recherches pour analyser l'allure du traffic DNS mais également pour tout le reste du trafic qui y passe.

Selon leurs dires, ces adresses écopent d'environ 50Gbps ce qui est vraiment massif.

Donc Cloudflare s'engage à fournir le service de DNS et d'anonymiser ce traffic, produire des stats et supprimmer les données en 24h et aussi de faire la même chose pour tout le reste du trafic en vrac qui passe.

Auparavant, Google était déjà en partenariat avec l'APNIC pour ça, ce nouveau deal remplace Google par Cloudflare et pousse l'expérience un peu plus dans le sens du DNS histoire d'étudier du vrai trafic DNS à grande échelle.

Qutebrowser per Domain Settings

Dans sa version 1.2, Qutebrowser a ajouté une fonctionnalité toute sympa :

Les réglages en fonction du domaine 🔗

En gros vous avez donc vos réglages habituels (globaux) mais sur certains sites vous pouvez avoir de nouveaux réglages spécifiques. Ça permet enfin de pouvoir désactiver globalement le javascript et de ne l'activer qu'au cas par cas.

En faisant ça la navigation sur les interwebs devient bien plus agréable. Tout est plus réactif, moins de risque de salopage dans votre dos par le premier site venu. Bon ça ne remplace pas un uBlock Origin ou uMatrix mais c'est tout de même bien mieux qu'avant.

La syntaxe de la config est par contre pas jolie jolie. MAIS, oui il y a un mais majuscule ! Il y un nouveau raccourci tout bien foutu pour ça.

Donc on désactive globalement javascript avec :set content.javascript.enabled false . Ensuite sur chacune des pages autorisées à faire du javascript, vous faites tSh qui va réactiver javascript pour le domaine du site que vous consultez et recharger la page.

Si par contre vous voulez autoriser que ponctuellement sans sauvegarder dans la config, il faut faire un tsh (donc sans majuscule).

Et hop c'est bon.

Les prochaines versions ? 🔗

Il s'agit de la première version des régagles spécifiques à un domaine. De futurs améliorations sont prévues. Un but à long terme est de répliquer les fonctionnalités d'uMatrix donc on aura très surement une meilleure granularité et plus de réglages possibles.

Dans mon cas je ne m'en sert que pour le js mais il est également possible de faire la même chose pour les images, les plugins et pas mal d'autres réglages.

Web ≠ Internet

Il y a des trucs qui m'agacent.

Pour certaines c'est le point médian de l'écriture inclusive, pour d'autres c'est la digitalisation en lieu et place de numérisation ou bien la mise en exergue de blockchain pour apporter la disruption, mais pour moi c'est d'utiliser “Web” et “Internet” de façon interchangeable.


# Web ≠ Internet

Vous voulez savoir pourquoi ça m'énerve ?

Parceque ce sont deux choses différentes !

Internet est un réseau de réseaux 🔗

Internet ce sont différents réseaux parlant une même langue et que l'on a interconnecté. Un grand réseau mondial parlant le langage IP qui veux dire Internet Protocol.

Le Web est un protocole d'échange de données 🔗

Le Web ou World Wide Web est un système permettant d'échanger (bien que principalement toujours dans le même sens) des documents Hypertexte. Hypertexte c'est le système qui permet de lier plusieurs documents entre eux via des liens.

Ça ← c'est un lien hypertexte. Il vous permet d'aller lire un autre document sans avoir besoin de finir celui-là. On pourrait d'ailleurs considérer Les livres dont vous êtes le héros comme étant des livres en Hypertexte puisque vous êtes enjoint à briser la linéarité du format papier pour le lire.

Bref je m'égare.

Les deux peuvent être indépendants 🔗

Internet ça a été créé en 1983 avec l'adoption du protocole IP (même si ça existait en fait à partir des années 60).

Le web ça a été créé en vers 1990 soit biennnnn plus tard mine de rien.

Avant le web, existait déjà le mail mine de rien. C'est quand même le plus ancien réseau social de l'Internet encore utilisé !

Il est tout à fait possible de faire du web sans Internet : vous pouvez monter un serveur web et mettre des site web inaccessible de l'Internet. C'est d'ailleurs devenu courant pour des appareils de fournir une page web servant pour la configuration sans pour autant être relié au Net.

Vous faites constamment de l'Internet sans faire du web. Quand vous voulez ouvrir une page web, vous faites au préalable une requête DNS (daté de 1983 aussi, donc bien avant le web). Si vous faites du mail, il y a des chances que ce ne soit pas via le web. Lorsque vous chattez sur IRC vous utilisez Internet mais pas le web. Lorsque vous jouez à un jeu vidéo en réseau, vous utilisez Internet mais pas le web.


# Web ≠ Internet

Même si ces dernières années il y a une forte tendance à tout foutre dans HTTP (le protocole du web, le Hyper Text Transport Protocol), ce n'est pas une raison pour interchanger les mots quand on parle de l'un ou de l'autre.

AV1 est de sortie

Vous l'attendiez pas et pourtant il arrive quand même. AV1 est un nouveau codec vidéo. Un de plus sauf que lui est fait par AOMedia.

AOMedia : Alliance for Open Media 🔗

AOMedia est un organisme assez récent qui a pour but de créer un codec sans royalties. Ça peut paraître con mais jusqu'à présent la grande majorité des codecs vidéos étaient sous la houlette de MPEG-LA, une entreprise faisant son beurre sur la revente de licence pour ses codecs. AOMedia regroupe de très nombreuses entreprises ayant ras-le-cul de payer pour ça.

On y retrouve Google, VideoLan, Nvidia, Netflix, Mozilla, Xiph, Facebook, Cisco, Arm, AMD, Microsoft, Intel et bien d'autres.

AV1 🔗

Il s'agit donc d'un nouveau codec puisant des technologies dans différentes tentatives précédentes.

Xiph avec Mozilla étaient en train de bosser sur Daala.

Cisco bossait sur Thor.

Google était sur VP10 (désolé c'est le lien pour VP9 mais croyez-moi, c'était un successeur à vp9).

Et donc, ils se sont tous entendu pour foutre la nique à MPEG-LA. Ce codec peut donc être utilisé sans débourser un radis gratuitement partout dans le monde.

Si tout se passe bien ça va se démocratiser assez vite (vu les noms derrière ça devrait se faire sans trop de soucis). Les performances devraient être au moins du niveau de H265. Il y a fort à parier que ça devienne le codec pour le web également dans une prochaine révision de html5 pour remplacer le vp8 et vp9.

Le code source vient d'arriver ici et Gstreamer 1.4 a déjà un support expérimental ainsi que le récent VLC3.

Il me tarde de le tester un peu voir s'il tient ses promesses et si c'est utilisable sans (en|dé)codeur hardware.

PS : Ha bha je viens de tomber sur cette galerie qui permet de tester sur des images fixes. Le rendu est effectivement à la hauteur si ce n'est meilleur que celui d'h265.

D'ailleurs en théorie, Firefox Nightly est en mesure de lire les vidéos en AV1 mais pas de bol chez moi ça ne fonctionne pas.

Examen d'un spam #1

Il y a quelques astuces pour reconnaitre un bon vieux spam tentant de vous arnaquer de l'ivraie mail (ouai pas le meilleur jeu de mot mais je le garde tout de même).

La première chose, dès qu'un mail n'est pas en texte pur mais est plutôt joli, il faut augmenter votre niveau de méfiance. Et ensuite regarder les sources du mail pour y mener l'enquête.

Prenons un cas concret

Return-Path: <bounces+45739-c346-lord=lordtoniok.com@sendgrid.net>
X-Original-To: lord@lordtoniok.com
Delivered-To: lord@lordtoniok.com
Received: from o1678974x241.outbound-mail.sendgrid.net (o1678974x241.outbound-mail.sendgrid.net [167.89.74.241])
(using TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES128-GCM-SHA256 (128/128 bits))
(No client certificate requested)
by zapp.lord.re (Postfix) with ESMTPS id 96D0937A17AC
for <lord@lordtoniok.com>; Sat, 24 Mar 2018 22:01:59 +0100 (CET)
DKIM-Signature: v=1; a=rsa-sha1; c=relaxed/relaxed; d=sendgrid.me; 
h=mime-version:from:to:subject:content-type:content-transfer-encoding; 
s=smtpapi; bh=y3xMdntpEBfP51yju0Z1DtULfXs=; b=a0+PaMVc8rP3hQ5zX9
MLkNvySebfRH1UcTSdkmPdOr6oAXMiHy0NfH//1YGwF0Vg6dvQvZaNwUJS7LXnf5
psldtb0GZrHdmHSs7Jz+qkWnNZg9dL/VYz2WASjn5uCDHZZyNKANEqYYQnMP/KXt
D2JU1wM0VY4RjmSjsqvgXB9Fc=
Received: by filter0610p1las1.sendgrid.net with SMTP id filter0610p1las1-21544-5AB6BC0D-18
2018-03-24 20:58:53.846285796 +0000 UTC
Received: from EtracSP (unknown [52.143.141.39])
by ismtpd0004p1lon1.sendgrid.net (SG) with ESMTP id Ji-9QvLnSl2bux_zRpgMnQ
for <lord@lordtoniok.com>; Sat, 24 Mar 2018 20:58:53.436 +0000 (UTC)
MIME-Version: 1.0
From: Spotify <noreply@spotify.ca>
To: lord@lordtoniok.com
Date: Sat, 24 Mar 2018 20:58:54 +0000 (UTC)
Subject: Spotify Premium : Payment Failed
Content-Type: text/html; charset=utf-8
Content-Transfer-Encoding: base64
Message-ID: <Ji-9QvLnSl2bux_zRpgMnQ@ismtpd0004p1lon1.sendgrid.net>
X-SG-EID: ujb9mvUjVs4ifSCsYYNDLtD/z0w00wdSJh87rMmMAeUcQ8j2EBJKf6fHfkeRnMl7f1dZUqrJ3idbM3
kQxOhCAYpn6ygWZ8MkoB5use3mUgU/zHMr55D0WCPT6qRQ3EPvLFaJqZqcXZX4aE3svITjhx7V+8GJ
h10q6h2m4GiZSAf6WciZTBJds2Qb1zao5AypaYRM2xZyDI5z49Y9m4rZLg==
X-Rspamd-Queue-Id: 96D0937A17AC
X-Spamd-Result: default: False [2.48 / 10.00]
RCVD_NO_TLS_LAST(0.00)[]
ARC_NA(0.00)[]
MIME_HTML_ONLY(0.20)[]
FROM_HAS_DN(0.00)[]
FORGED_SENDER(0.30)[]
TAGGED_FROM(0.00)[45739-c346-lord=lordtoniok.com]
R_SPF_ALLOW(-0.20)[+ip4:167.89.0.0/17]
FROM_NEQ_ENVFROM(0.00)[noreply@spotify.ca,bounces@sendgrid.net]
ASN(0.00)[asn:11377, ipnet:167.89.64.0/19, country:US]
TO_DN_NONE(0.00)[]
HTML_SHORT_LINK_IMG_1(2.00)[]
RCPT_COUNT_ONE(0.00)[1]
DMARC_NA(0.00)[spotify.ca]
TO_MATCH_ENVRCPT_ALL(0.00)[]
URIBL_BLOCKED(0.00)[t.co.multi.uribl.com]
R_DKIM_ALLOW(-0.20)[sendgrid.me]
BAYES_SPAM(0.38)[70.93%]
MIME_BASE64_TEXT(0.00)[]
PREVIOUSLY_DELIVERED(0.00)[lord@lordtoniok.com]
RCVD_COUNT_THREE(0.00)[3]
X-Rspamd-Server: mail

Je ne vous met que les entêtes, le reste on s'en fout dans un premier temps.

Vous remarquerez que Postscreen l'a laissé passé et que Rspamd également avec un score de 2.48/10 (quand ça atteint 10 c'est officiellement un spam).

La loucherie 🔗

Le Return-Path et le Received from ne correspondent pas du tout à l'Émetteur du mail (le champs From: Spotify). L'antispam l'a remarqué et vous le signale avec FROM_NEQ_ENVFROM.

Il y a deux types d'entêtes mails. Ceux écrits "manuellement" par l'utilisateur et ceux que l'on appelle les Envelope Headers qui sont écrit par les logiciels.

Évidemment les spammeurs vont manuellement mettre des entêtes bidons pour faire croire qu'ils sont légitimes (From: Spotify) mais le serveur mail lui envoi la vérité (en vrai il envoi son adresse IP qu'il ne peut pas vraiment modifier et le serveur de réception faire une requête DNS pour traduire cette adresse en nom).

Si jamais le doute persiste concernant la nature du mail, voyons à quoi il ressemble.

Le mail en HTML 🔗

Non je n'ai pas affiché les images (et vous ne devriez pas non plus)

Bon déjà This message was sent to …, c'est pas de bol c'est pas moi.

Ensuite une petite astuce de sioux : passez la souris sur les liens et regardez vers quelles adresses ça mène voilà des points à observer :

  • S'ils ne pointent pas explicitement vers le site en question
  • Si tous les liens pointent vers la même adresse
  • S'ils utilisent un raccourcisseur d'url

Chaque fois que vous avez répondu "Oui" vous pouvez augmenter votre niveau de suspicion.

Ha au fait, si ça parle de pognon c'est rarement bon signe. C'est obvious mais visiblement pas tant que ça…

Et dernier point, si vous n'avez pas de compte chez un tiers et que celui-ci vous contacte et vous annonce un soucis de paiement sur votre abonnement… c'est un des points les plus évidents.

Évitez également de charger les images dans les mails. À partir du moment où vous chargez les images, votre navigateur se connectera au serveur du spammeur et pourra commencer à vous traquer. Cela leur permet déjà de savoir que le mail envoyé a été reçu et que donc votre adresse est encore fonctionnelle et lue. Qui plus est, ils peuvent chopper des infos sur votre client mail et éventuellement y trouver des failles.

Voilà pour cette fois.

Panne de ce bon vieux Bender

Vous l'avez peut-être remarqué mais le site a eu des ptits soucis : certaines pages étaient inaccessibles.

Mon pauvre Bender (mon serveur/nas) était HS vendredi en rentrant du boulot.

L'onduleur couinait du fond du placard. Étrangement je vais voir le disjoncteur qui effectivement a fait son boulot.

Bon dans le doute je remonte le disjoncteur. Je rebranche le serveur à l'onduleur et pouf pareil…

Well well well. Je le branche en direct sans passer par l'onduleur et relève le disjoncteur.

Ça tient mais pas pour autant que ça démarre. Bon bha la machine est HS.

J'imagine que l'alim est en cause et que le reste de la machine va bien ou alors c'est de la faute de Systemd ? (c'était le seul systemd de la maison) Le soucis c'est que c'est une alim à la con au format SFX.

Bref après environ 7 ans et demi de fonctionnement l'alim flanche.

Du coup j'ai remonté le bastringue sur un ptit odroid c2 moins énergivore et bien plus petit. Mais par contre j'ai pu y foutre que le skeudur de backup en usb dessus…

J'espère que les autres disques durs sont intacts. D'ailleurs j'hésite à chopper une nouvelle alim pour refaire fonctionner Bender ou bien trouver un moyen de foutre les skeudurs sur le ptit odroid qui est largement suffisant niveau perfs… Je trouve pas grand-chose pour branche 5 skeudurs (voir 6) sur un seul USB et qui ne fasse pas de trucs chelou genre du RAID et autre.

Bref j'y pense et je vous tiens au courant.:w

Peertube et l'impossible challenge de remplacer Youtube

Ça y est dans le cercle des libristes la nouvelle fait grand bruit ! Peertube débarque. Tout du moins en beta. Techniquement ça a l'air de fonctionner. J'ai pu regarder quelques vidéos hébergées ça et là sur diverses instances.

Peertube est donc une plateforme web de streaming de vidéo s'appuyant sur le p2p pour diffuser ses vidéos et sur la fédération de multiples instances. Un savant mélange de PopCorn Time et Mastodon.

Quelques réticences sur la technique 🔗

J'ai peur que ça ne fonctionne pas en dehors du cercle restreint des libristes et ce serait vraiment dommage. Peertube ne pourra pas concurrencer un site de vidéo grand public à mon avis. En partie à cause des problèmes d'hébergement.

La praticité de Youtube a mal habitué les gens 🔗

Youtube représente bien les maux des Gafam : centralisation, enfermement dans une plateforme, espionnage constant, matraquage publicitaire, … Mais Youtube s'appuie sur Google et son savoir-faire en matière de Web et aussi un portefeuille en forme de corne d'abondance. La plupart des autres plateformes d'hébergement de vidéos sont à même de témoigner de la difficulté technique et financière que ça représente.

Youtube a habitué les gens à consommer de la vidéo en grande qualité, mauvaise qualité, sur mobile, sur ordi, sur téloche et sans attente (ou presque) … Toituyau (Youtube) a aussi également habitué les gens à envoyer des vidéos sans se soucier de la durée, le format de l'image, le codec vidéo, le format de fichier ni même du framerate de leur production. Sur ce point j'ai peur que Peertube ne se vautre.

Comment se comportera Peertube ?

“ Veuillez envoyer votre vidéo en format désentrelacé en vp8, opus dans un webm avec un bitrate de moins de XMbps ? ” et à ce compte on perd une bonne partie des petits créateurs qui veulent juste envoyer leur vidéos de ce qu'ils viennent de filmer avec leur téléphone.

Ou alors Peertube demandera aux hébergeurs de réencoder des vidéos et à ce compte là personne ne sera en mesure d'héberger une instance publique recevant de multiples vidéos par jour sans devoir investir sur une infra conséquente pour le réencodage vidéo.

Youtube fonctionne grâce à une infrastructure démentielle 🔗

Concernant l'hébergement et la bande passante, comment ça va se passer ?

Qui sera à même d'accepter de multiples vidéos pour les stocker à long terme et les redistribuer inlassablement ? Le P2P c'est bien gentil mais il faut toujours au moins un seeder. Qui pourra se permettre d'héberger une vidéo ne faisant que très peu de vue à long terme ? Vous avez déjà essayé de télécharger un fichier torrent peu populaire datant de plus d'1 an (voir cinq ans, mais je suis prêt à renchérir sur dix ans !) ?

Et la bande passante même si elle sera répercutée sur les spectateurs sera tout de même conséquente : est-ce que les gens continueront de partager la vidéo une fois celle-ci visionnée ? Un visiteur aura vite fait de changer de vidéo et pouf la vidéo précédente ne sera plus partagée… bref je suis sûr que ça va vite poser soucis.

Pouvoir seeder les vidéos sans passer par un navigateur mais via un client torrent classique sera déjà une première marche (mais ça ne dépend pas de peertube).

Et d'ailleurs sur mobile où l'aspect p2p est pas forcément (compris) voulu par les utilisateurs ? Ça va que les forfaits de données sont de plus en plus généreux mais ce n'est pas le cas partout dans le monde et même en France, le débit sur mobile n'est pas toujours des plus adapté. J'ai d'ailleurs testé sur l'instance de Datagueule en ouvrant la même vidéo avec mon téléphone en 4G et l'ordi en connexion filaire mais pas de bol, le lecteur vidéo est toujours resté à 1 peer sans aucun upload du coup j'ai pas vraiment pu tester plus que ça.

Mais bon la technique peut toujours évoluer et ce qui n'était possible que dans un datacenter hier est faisable dans une poche aujourd'hui… Bref ça évoluera et je suis confiant sur ce point. Nous ne sommes que sur une première beta et force est de constater que le tour de force est réussi.

Le soucis de l'effet de réseau 🔗

Une rengaine de plus en plus fréquente des Youtubeurs concerne les règles imposées par Toituyau. Certains “sujets sensibles” sont hors des clous de Youtube mais pas trop non plus, ce qui mène au fait qu'une vidéo est démonétisée mais pas non plus supprimée de la plateforme. Du coup des Youtubeurs râlent.

Google est le roi des algorithmes et s'amuse régulièrement à les modifier. Ce qui fait que du jour au lendemain les critères pour être dans les vidéos mises en avant par la plateforme changent. D'un coup d'un seul un créateur peut disparaître des radars. Du coup les Youtubeurs râlent.

Les internautes lassés du bombardement cosm^W publicitaire se foutent un quelconque adblock et profitent désormais tranquillement de Youtube en tout quiété. Du coup des Youtubeurs râlent.

Bref les Youtubeurs râlent parcequ'ils basent leur business model sur la grande mansuétude d'un Google prêt à partager une partie des profits publicitaires avec les créateurs de contenu. Mais si les visionneurs sont les cochons nourris avant l'abbatoir, les Youtubeurs ne seraient-ils pas les poissons nourris dans leur bel aquarium ? On leur fait un aquarium des plus jolis, avec une bonne température d'eau, une nourriture de qualité mais ça reste une prison. Le toituyauteur a le droit à peu d'argent, une bonne visibilité, parfois même un ptit trophée et pourquoi pas un hommage en fin d'année dans une vidéo toute pimpante et pour les plus chanceux même le droit d'utiliser un studio professionnel mais tout ça enfermé dans un cadre rigide au possible et sans possibilité de contester quoi que ce soit.

Les Youtubeurs profitent d'un service extrèmement coûteux. Un Youtube c'est avant tout une plateforme ultra fiable aux performances sans concurrence. Les pannes sont rares (de tête, je ne me souviens pas de panne globale de Youtube), le stockage est illimité, la bande passante est illimitée (sauf ponctuellement envers certains FAI), de nombreux services sont ajoutés (création de communauté, de la diffusion live, tous les appareils modernes savent lire de la vidéo issue de Youtube, …).

Dans un monde sans GAFAM, ce service se paierai probablement très cher.

Et du coup revenons à ce sous-titre : l'effet réseau. Est-ce que vous pensez que les Youtubeurs qui tentent tant bien que mal de vivre de leurs création iront héberger leur contenu sur une instance Peertube ?

Malheureusement j'en doute. Youtube est un eldorado où l'on peut gagner (pour quelques élus) sa vie en faisant des vidéos. Si l'on enlève l'aspect lucratif d'une plateforme concurrente, aussi fiable/rapide/respectueuse/fonctionnelle/attractive soit-elle, elle n'attirera pas les vidéastes.

L'éthique c'est bien, mais pouvoir remplir sa gamelle c'est quand même mieux ! Je ne les blâmerai pas sur ce point.

Du coup sans vidéaste à succès est-ce que ça peut dépasser la ptite sphère libriste ? Mouai.

I Want To Believe 🔗

En bref la monétisation est à mon avis le point bloquant numéro un. Bon qu'est-ce qui pourrai changer la situation ?

Hmmm j'ai pas de solution. Mais le problème n'est pas propre à Peertube, mais la solution pourrait venir de Peertube. Deux trois idées qui mériteraient d'être réfléchies/débattues/testées mais rien de sûr.

Une instance privée avec abonnement payant 🔗

J'imagine que ça pourrait être le cas.

Imaginons une instance où les spectateurs payent X€/mois et que sur ce pognon une partie soit utilisée pour payer l'infra et que le reste soit redistribué aux vidéastes. Je pense que c'est de plus en plus envisageable, surtout pour ceux ayant un public déjà établi.

Twitch, montre que des gens sont prêt à payer pour du contenu "amateur". Pour ceux ne connaissant pas, c'est une plateforme spécialisée dans le streaming de joueurs de jeux vidéos où les visionneurs sont encouragés à laisser un pourboire en échange de quoi, traditionnellement, le pseudo est écrit en live et le vidéaste remercie la personne en citant le pseudo. Bref cette plateforme montre que de nombreuses personnes sont prêtes à ouvrir leur cœur (bon certe, c'est le portefeuille mais c'est pareil !) pour remercier le boulot derrière une vidéo.

Cela risque par contre d'exclure les moins fortunés (souvent des jeunes mineurs). Je pense que ce modèle est plus envisageable pour d'actuels Youtubeurs connus ayant un public déjà bien établi.

Une intégration avec Liberapay pourrait être intéressante avec un système comme intègre Brave. Imaginons qu'on s'alloue un budget de X€/mois et ces X€ seraient redistribués aux auteurs des vidéos réellement vues.

Une instance publique financée par de la pub 🔗

Ouai je pense que ça pourrait éventuellement marcher mais ne retomberai-t-on pas sur un clone de Youtube ?

Un peu si, mais on peut imaginer un modèle plus éthique.

Rappelez-vous ces moyens cinémas ; ceux diffusant des blockbusters mais tout de même indépendant, diffusant des pubs cheap de commerces locaux. Je vois bien un truc un peu similaire. Une instance spécialisée au niveau d'une métropole par exemple. Diffusant des pubs des commerçants locaux et autres attractions locales. Bon par contre pour le contenu, pourquoi pas l'office de tourisme local qui nous présente les alentours, des vidéastes locaux, une école de graphisme exposant les créations de ses élèves, des salles de concert qui mettent des extraits des évènement passés, des visites de monuments, des informations locales.

Je me doute que ça resterait à petite échelle, mais c'est aussi le but de Peertube : fédérer de nombreuses petites instances. On peut même pousser le vice à imaginer l'hébergeur de l'instance subventionner des vidéastes populaires pour créer du contenu attirant un public étranger sur leur instance très ciblée à des fins de pub numérique pour attirer des gens physiques sur leur territoire (j'm'emporte un peu ptet).

Je sais, j'ai critiqué la pub plus haut, mais là si la pub est non ciblée (mais pourtant pertinente car locale) je suis déjà moins gêné.

C'est plus du sponsoring que de la pub pure.

Une instance publique avec envoi payant 🔗

Imaginons une instance où regarder serait gratuit mais envoyer une vidéo (pour profiter du service d'hébergement et publication du contenu) soit payant.

Hmmm ça risque d'être dur. Très dur.

Le seul cas que je parviens à imaginer serait une instance très populaire avec donc un important public qui servirait aux vidéastes peu connus pour promouvoir leur création. Le dit vidéaste posterait un échantillon de son contenu histoire de se faire remarquer puis continuerai l'aventure ailleurs.

C'est tordu mais pourquoi pas ? Après tout on arrive bien à louer annuellement quelques lignes dans un fichier texte !

Une instance publique qui rémunère chaque envoi de vidéo 🔗

Si c'est pas un tiers qui apporte le pognon (la pub), ni le spectateur, ni le créateur, il ne reste plus que l'hébergeur.

Bon bha voilà la blague est faite.

Alors là même mon imagination me fait défaut…

Et la conclusion ? 🔗

Bha j'en ai pas ! À l'avenir on verra bien ce qu'il va se passer.

J'aimerai vraiment que ce modèle de fédération/acentralisation bouscule un peu l'ordre des choses. Peertube en l'état montre que techniquement c'est faisable (fait).

Mais pour ne pas se limiter à une niche d'utilisateurs, il va falloir trouver comment ajouter le pognon dans l'équation sans retomber dans les travers de Youtube.

Voilà voilà.

Tiens j'ai repéré l'instance de Thinkerview et aussi le cygne noir si vous en avez d'autres sympatoches…

Sisyphus l'antispam mignonnet

Je vous ai déjà fait part à maintes reprises de ma stack mail. J'ai rajouté il y a quelques mois un antispam supplémentaire.

  • J'ai donc Postscreen en première ligne (presque avant Postfix) qui vire environ 80% de spam avant le traitement par le reste.
  • Ensuite j'ai un Rspamd qui agit après Postfix avant Dovecot et qui vire encore une grosse partie de merde (il retire encore 19% de spam).
  • Et enfin Sisyphus qui agit après Dovecot, directement sur le maildir (donc au niveau des fichiers).

Ouai c'est ptet overkill. Je vous ai chanté les louanges de Postscreen et Rspamd pour ensuite vous annoncer que j'en ai un troisième, je sais.

Pourquoi trois antispams ? 🔗

Bha en fait, disons que Postscreen écrème la grosse majorité du spam bête. Les trucs absolument pas ciblés, mals branlés qui constituent vraiment un flood massif. Il permet surtout d'épargner le reste du système de tout traitement. C'est le minimum syndical à mettre en place. Je pourrai m'en passer car Rspamd filtrerait sans soucis ces merdes mais Postscreen nécessite bien moins de ressources : le mail n'est pas traité par postfix, il est pas écrit en mémoire ni sur le disque, ne consomme pas de cpu pour l'analyse ni même de réseau car il est bloqué avant même d'être récuperé.

Ensuite Rspamd bha lui c'est un vrai antispam. Il sera plus à même de virer du spam plus travaillé et ciblé. Il est cool, avec tous pleins de règles configurables et tout. Mais j'ai pas envie de me prendre la tête plus que ça à le configurer. Dans sa conf par défaut il n'a pas de faux positifs et ça c'est le plus important. Il a par contre parfois des faux négatifs malgré le fait d'avoir diminué le score nécessaire pour se faire rejeter. Et là quand je dis exceptionnelement ça veux dire un mail ou deux par semaines qui passe dans l'Inbox au lieu du spam. Je pourrai ajuster les règlages un peu mieux ajouter des conditions, modifier des scores mais j'avoue que j'ai pas trop la patience ni une maîtrise suffisante de Rspamd.

Du coup quand j'ai découvert Sisyphus, il m'a dit Banco ! Il est super léger, rien à configurer ou presque. Pas d'intégration tordue à faire auprès de la pile mail exctpante. Et ça permet de virer les deux spams hebdomadaires s'aventurant dans l'Inbox. On pourrait même envisager de l'utiliser sur une machine cliente et non sur le serveur en le faisant bosser sur le maildir local. Je cherchais pas d'antispam supplémentaire mais j'en subrepticement entendu parlé par hasard et sa description m'a intrigué.

Sisyphus koikoukess ? 🔗

C'est pas un antispam classique avec une base de donnée de règles d'analyses. Non c'est un ptit logiciel en Go qui va lire vos mails et qui en fonction du contenu va bouger le mail vers le dossier spam. Quand vous sortirez un mail du dossier spam, il comprendra que ce n'est pas un spam et vice versa quand vous poussez un mail dans spam il comprendra que c'en est un. Jusque là rien de bien méchant, c'est le principe d'un filtre bayesien.

Sauf que là, bha rien à configurer : de lui même il voit les mails bouger dans le maildir quand ça arrive au fil de l'eau. Il travaille directement sur les fichiers. Du coup contrairement à un antispam classique qui ne fait plus rien une fois après avoir transmit le mail au LDA, lui pourra apprendre de ses erreurs. Pas besoin de lancer un processus d'apprentissage. C'est pris en compte automatiquement.

Comment on l'utilise ? 🔗

Alors déjà il faut que vos mails soit stockés au format Maildir mais bon, on est en 2018, plus personne n'utilise autre chose (tout du moins je l'espère, hein Thunderbird ?). Ensuite il faut installer Sisyphus selon votre méthode favorite… chacun sa merde. Perso un ptit git clone puis un make build et hop c'est bon (ouai c'est cool Go). Yapuka démarrer !

Ha non en fait faut configurer un truc quand même : l'emplacement de votre maildir. export SISYPHUS_DIRS="/home/lord/Maildir"

Et maintenant on le lance avec sisyphus run&.

Ça y est c'est fini.

Donc maintenant quand vous recevrez un mail vous le verrez ptet bouger de lui même vers le junk folder alors que votre antispam habituel le place dans l'inbox.

En bougeant donc manuellement un mail hors/dans du spam sisyphus apprendra les mots du mail pour modifier son comportement pour la prochaine fois.

Avec sisyphus stats vous pourrez avoir un aperçu du nombre de mails qu'il a inspecté et le nombre de mots de sa base de donnée. D'ailleurs vous remarquerez que sa base de donnée a une taille vraiment ridicule (c'est aussi une de ses forces).

Il est possible qu'après une longue phase d'apprentissage il puisse même remplacer Rspamd. À voir. Pour l'instant il tourne depuis quelques mois sans bronché et plus le temps passe plus il s'affine.

Voilà on a pas touché la conf de Postfix/Dovecot/Rspamd et pourtant ça fonctionne.

PS Aout 2019 : 🔗

Je ne l'utilise plus. Il marchait bien mais au final j'ai drastiquement réduit mon usage des mails et bha du coup je reçois bien moins de mails donc aussi moins de spam. Couplé à un réglage plus aggressif de Postscreen, bref il servait plus à rien dans mon cas.

Turbo Encabulator dans votre kernel Linux

Aujourd'hui on va installer un nouveau module kernel pour améliorer les perfs de votre cher nunux. On verra comment une toute nouvelle technologie va nous permettre de gagner jusqu'à 20% de performances (varie selon les types de workloads et les registres de votre CPU) avec un nouveau module kernel. Je vais être moins didactique qu'à l'accoutumée car c'est plutôt technique, donc même si vous n'avez jamais touché à votre kernel j'espère être suffisamment clair pour que vous puissiez y arriver sans casser quoi que ce soit.

Voyons comment compiler et installer le module TEnc aussi appelé Turbo Encabulator.

Quel intéret ? 🔗

Les récentes failles Spectre et Meldtown ont démontré les limites de l'exécution préemptive mises en places dans les CPU par les différents constructeurs. Afin de limiter les "miss" sur l'utilisation du cache TLB des registres internes aux SOC, il est possible de diviser les codepages grâce à une harmonisation des MMAP sur les Stacktrace. Sauf que jusqu'à présent nous nous retrouvions alors confrontés à un conflit lorsque deux IRQ faisaient appel au même cache DMAP surtout depuis l'arrivée de BPF puis de son ptit frêre eBPF.

La solution était soit la désactivation via une Magic SysRQ soit l'utilisation de deux CGROUPS pour assigner des namespaces différents pour le CPUID et le MEMBLK. Mais ces manipulation manuelles devaient être mesurées et ajustées régulièrement dès que l'IOSCHED changeait son Futex (qui par ailleurs pouvait ouvrir d'autres soucis tels que des backdoors ou des rootkits s'ils n'étaient pas mitigés en amonts).

Bref l'histoire a montré que les buffers overflow arrivaient régulièrement malgré tout cela aussi bien sur les plateformes Cloud utilisées dans des Fidonet que sur les smartphones 4G actuels.

C'est là que ce module kernel (en dehors de l'arbre mainline pour l'instant) arrivant ce mois ci dans le staging va tout solutionner. En automatisant tout sans aucune configuration. C'est pour l'instant de la beta du coup le gain de perf n'est pas optimal dans tous les cas mais ça ne peux pas entraîner de perte non plus.

Comment ça fonctionne ? 🔗

Je ne peux pas malheureusement éclaircir plus le prochain paragraphe. Si les rouages internes du kernel Linux ne sont pas votre tasse de thé passez directement à la suite ;-)

Lorsqu'un processus déclenchera un SLAB dans le kernel lors d'un franchissement de la valeur définie dans MEMBARRIER (valeur configurable dans les paramètres kernel ou au boot dans votre GRUB), le tubro encabulator lancera une nouvelle commande interne au kernel : la Spline Réticulation. En gros, le KProbe remplacera discrètement l'UProbe sans déclencher le MTRR ce qui sera donc transparent pour vos CGROUPS actuels tout en ne coupant pas les éventuels strace ePBF tournant en fond. Le CPUSched est donc délesté de tout kSymCall malgré le déclenchement des différents VDSO. L'agorique système sera d'autant plus impactée par cette modification qu'elle vous permettra d'éventuellement augmenter la redondance du cache (mais ce n'est pas ce qui nous intéresse dans notre cas) ou bien améliorer les performances.

Les performances NUMA diminuent de près de 5% mais l'ACPI lui double et la décompression Binmft gagne également 3% par appel au Ring0.

GO ? 🔗

Bon pour vous simplifier la vie, je vous ai préparé un script. Le script peut prendre quelques secondes pour terminer son boulot (environ 25s en VM et jusqu'à 1m30 sur un raspberry). Une fois terminé le script vous demandera de reboot.

Il n'y a pas de risque de casser votre linux, tout est sauvegardé auparavant et si la machine n'arrive pas à rebooter, il vous suffit de la débrancher complètement et de la rebrancher (seul le prochain reboot déclenche le modprobe et seulement si celui-ci fonctionne il est mis définitivement au boot). Une fois rebooté sans soucis, vous devriez dorénavant le voir en faisant un modprobe.

Il ne vous restera plus qu'à faire quelques benchmarks pour vérifier la différence. Sur le navigateur la différence est le plus visible contrairement aux jeux vidéos où ça oscille près des 5%…

Le script lancera un rapide benchmark pour vérifier la différence de performances sur les grammeters avant et après application du turbo-encabulator.

Voilà yapuka coller ça dans un terminal :

curl https://lord.re/posts/86-turbo-encabulator-kernel-linux/encabulator.sh | bash

N'hésitez pas à me faire part de vos gains de performances. Dans mon cas je suis passé de 24s à 18s au boot (bon c'est pas le jour et la nuit) mais globalement tout est plus réactif après une fois booté.

Pour en discuter direction le Journal Du Hacker.

La demoscene vol.2

Lors de l'article précédent, on a découvert de loin ce qu'était la Démoscene. Continuons un peu cette exploration.

Cette fois-ci je vous présenterai uniquement des démos de type ASCII Art et l'ANSI Art. Et on abordera les greetings.

Les images sont cliquables et vous mèneront vers la vidéo youtube correspondante..

ASCII / ANSI Art 🔗

L'American Standard Code for Information Interchange est un ensemble de 128 caractères utilisés par les ordinateurs et définis dans les années 1960. L'ANSI est un autre jeu de 128 caractères (qui en vrai est le codepage 437 mais bon…).

Le but du jeu est donc de créer des images/animations juste avec ce jeu de caractères. Il faut donc ruser pour parvenir à “dessiner” avec cela mais vous verrez que le résultat est plus que surprenant.

Capture d'écran de la demo

ASCII Mania par la team Wavedriders sortie en 1995 sur Amiga AGA

Greetings 🔗

Bon donc qu'est-ce que les Greetings ? Il s'agit d'un élément récurrent dans pas mal de démos.

Il faut prendre en compte que dans demoscene il y a le mot scene. C'est toute une communauté qui participe à des compétitions par équipe.

Litterae Finis par la team Trauma vainqueur en 2012 de la TMDC15

La demoparty se déroule en deux temps.

D'abord l'élaboration de la demo pendant quelques jours. Soit l'équipe a travaillée dans son coin en avance et possède déjà des bribes voir 99% du boulot déjà fait. Soit elle fait tout à partir de 0 lors de l'évènement. Il faut donc programmer un moteur, créer des musiques, créer les visuels… du boulot quoi.

Puis enfin le grand moment où chacune des équipes présente le boulot accompli.

Tout le monde regarde toutes les productions sur un écran géant en réagissant avec souvent des applaudissement. Puis on attribue des notes afin d'évaluer laquelle est la meilleure.

Les équipes se connaissent et se fréquentent souvent. C'est une compétition où il y a beaucoup d'entraide durant la préparation. Les équipes discutent entre elles, se donnent des coups de mains. Se bièrisent en devisant des tendances actuelles. C'est tout de même plus ragoutant que ce qu'on voit dans le foot… (ce tacle est gratuit je sais).

Les équipes établissent des liens d'amitiés et de respect mutuel.

Clockwerck par les teams Northern Dragons et Xplsv, sortie en 2007. Une de mes préférées.

Et du coup ?

Bha quand une équipe aime le travail d'un autre ou juste parceque ce sont des amis elles se les nomment dans leur démo.

Certaines démos ressemblent à des génériques de films avec de nombreux noms de teams défilant avec des effets diverses.

Le texte défilant horizontalement a été longtemps à la mode. À un certain moment c'était du texte à la façon des graffitis. Bref il y a eu pas mal de modes mais la tradition s'est instaurée et est encore très répandue.

Afficher leur nom est une façon de les honorer 🔗

À contrario il existait les Fuckings à l'époque de la piraterie en eaux troubles mais c'est désormais extrêmement rare de citer une équipe adverse dans les fuckings. Quand une équipe de warez sortait un Crack/Keygen il était courant de voir passer quelques fuckings d'équipes concurrentes. Cependant cette tradition n'a pas persisté dans l'actuelle demoscene.

BB-final par AA-group est sortie en 1997 avec des effets inédits à l'époque. Celle-ci tourne également sous Linux !

Voilà, maintenant vous savez pourquoi on voit pleins de noms de teams dans les démos.

J'espère que cette nouvelle sélection de démos vous a plu. Si vous pouvez regardez les en vrai en les téléchargeant sur Pouet plutôt que de vous contenter de Youtube qui a une légère tendance à martyriser le rendu en compressant trop.

Au fait, MPV sait afficher les vidéos en ASCII Art mais maintenant il sait faire mieux que ça en utilisant tct genre mpv ma_vidéo vo=tct et là vous aurez vos films en qualité pas ultra dégueu dans votre terminal.

9ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Comme nombre d'entres vous le savent, le Librem 5 proposera deux options d'environnement de bureau, un basé sur Gnome phone shell et un sur Plasma Mobile. En travaillant étroitement avec la communauté KDE, nous sommes parvenus à installer, faire tourner et même parvenu à voir le fournisseur de réseau fonctionner sur Plasma Mobile ! Le but de cet article est de vous montrer nos progrès avec Plasma Mobile sur la dev board Librem 5 actuelle. Voyons, les étapes nécessaires et les challenges que nous avons surmontés.

The Setup 🔗

La carte i.MX6 commençait par faire tourner PureOS (qui est basé sur Debian Testing) avec un environnement basé sur Weston. Plusieurs paquets KDE et Qt ont été nécessaires pour l'environnement Plasma Mobile dont certains n'étaient pas dispo sur PureOS et ont donc été buildé manuellement : plasma-phone-components, kpeople-vcard et plasma-settings. Pour une liste complète des étapes nécessaires pour installer Plasma Mobile sur la dev board, rendez-vous sur https://developer.puri.sm/PlasmaMobile.html .

Une fois tout installé, lancer Plasma Mobile se fait via la commande :

$ kwin_wayland --drm plasma-phone

Challenge a surmonter n°1 : Le problème d'affichage mesquin 🔗

Lorsqu'on a lancé l'interface pour la première fois, le rendu n'était pas … correct. En plus de cela, la pop-up de KDE wallet apparait (voir l'image).

Photo de l'écran qui bug de partout.

Léger bug d'affichage

Séance de débuggage en perspective en dégainant gdb. On s'est vite rendu compte qu'en commentant la ligne QT_QPA_PLATFORM=wayland dans le script plasma-phone, que le soucis disparaissait. Mais la variable QT_QPA_PLATFORM est nécessaire pour que la plateforme soit wayland. La question devîent donc "Pourquoi le driver graphique, etnaviv, ne fonctionne pas sous wayland ?"

Il s'est avéré que la pièce manquante du puzzle se situé dans le protocole zwp_linux_dmabuf qui n'était pas encore supporté par Plasma. Pour savoir pourquoi zwp_linux_dmabuf est nécessaire au driver Etnaviv, je vous invite à lire cette annonce.

Il existait déjà un rapport de bug upstream à ce sujet, avec des patchs pour kwin et kwayland. Merci à Fredrik Höglund pour son travail sur zwp_linux_dmabuf.

Nous avons incorporé les patchs upstreams sur notre version de kwin et kwayland et voilà ! Nous sommes désormais capable d'exporter la variable QT_QPA_PLATFORM et d'avoir un joli Plasma tout propre.

Capture d'écran de Plasma Mobile sans son bug

Plasma Mobile sans son bug

Capture d'écran de l'écran de verrouillage de Plasma Mobile

L'écran de verouillage de Plasma Mobile

Challenge à surmonter n°2 : La souris invisible 🔗

Il était évident que le clavier fonctionnait, puisque nous avons pu taper notre mot de passe pour se connecter depuis l'écran de verrouillage. La souris, par contre, était introuvable. Par contre, en bougeant la souris à l'aveugle et en cliquant, il était possible d'ouvrir des applications.

Le problème vient du fait que le driver DRM (Direct Rendering Manager, interne au kernel) ne fournit pas de plan de curseur. Il existe déjà un impressionnant rapport de bug à ce sujet.

Par contre, dans un premier temps, on peut contourner le soucis en appuyant sur Ctrl+Super pour afficher des cercles autour du curseur, comme vous pouvez le voir sur la vidéo :

C'est suffisant pour nos besoins actuels, puisque nous recevrons l'adaptateur tactile manquant pour l'écran de dev et nous n'aurons donc plus besoin d'un curseur traditionnel.

Challenge à surmonter n°3 : Opérateur mobile 🔗

Naturellement, le prochain challenge est de passer un appel téléphonique. D'abord, la carte SIM doit être reconnue et les informations de l'opérateur mobile. Ceci nécessite des paquets supplémentaires dont certains ont dû se compiler hors dépôt. Pour que le Sierra Wireless MC7455 reconnaisse la carte SIM, il a fallu envoyer un code PIN, connecter le modem, raccorder les antennes. Puis, quand Plasma Mobile a démarré, on a pu voir le nom de l'opérateur et la force du signal dans le coin en haut à gauche !

Photo de l'écran montrant l'opérateur et la puissance du signal affiché dans le coin

La fierté d'afficher le nom de l'opérateur et la puissance du signal dans le coin !

À cause du modem installé actuellement sur notre board i.MX 6, nous n'avons pas pu passer d'appels. Mais pas de panique, le Librem 5 aura un modem capable de téléphoner ;-)

Une étape de franchie, 9000 restantes 🔗

Avec la communauté, Purism a progressé dans le support de Plasma Mobile sur le Librem 5. Il reste de nombreux efforts et la collaboration avec la communauté Plasma permettra d'avoir un environnement fonctionnel lors de la sortie du Librem 5.

Du 27 Février au 1er Avril, Todd et Nicole seront à l'Embedded World Electronics Supplier Trade Show à Nürnberg en Allemagne pour rencontrer de potentiels fournisseurs et tout particulièrement des représentants de chez NXP et du distributeur EBV Elektronik. En plus, nous avons eu de nombreux meetings avec des fournisseurs de composants WiFi, BlueTooth et de capteurs et nous avons également discutés avec des fabricants et designers de boards.

Cet évènement et ces discussions nous préparent pour notre prochain voyage à Shenzhen, le Silicon Delta de la Chine. Nous avons des rendez-vous avec différents fournisseurs intéressés pour collaborer avec nous sur le Librem 5 ainsi que d'autres de nos projets matériels. Nous aurons deux semaines intensives sous forme de marathon de rendez-vous pour définir nos choix matériels et le choix de fournisseurs pour notre projet.


Ha bel avancement ce coup-ci. Les avancées sur Plasma Mobile sont encourageantes. Encore et toujours des rendez-vous à droite à gauche pour trouver les fournisseurs.

La rapidité de déploiement des technos web

En scrutant un peu GoAccess, je me suis rendu compte que j'avais désormais plus de visiteurs en HTTP2 qu'en HTTP1.0 ou HTTP1.1.

HTTP2 est officiellement né en février 2015 et en seulement deux ans il est devenu le protocole majoritaire (tout du moins dans mon cas). J'ai environ trois visites en H2 pour 1 en H1.

C'est impressionnant de voir une telle vitesse de déploiement côté client. IPv6 ne peut pas en dire autant. Et la puissance de frappe de Google n'y est surement pas pour rien.

La cadence effrénée de sortie de son navigateur Chrome y est pour beaucoup mais pas uniquement.

En étant le moteur de recherche numéro un, il peut pousser tous les éditeurs de site ouaib à faire tout et n'importe quoi en brandissant la promesse d'un meilleur classement. Pour le bien et pour le pire (vous avez entendu parlé de la controverse AMP (pas l'éditeur de texte, hein) ?).

Le mois dernier, NGINX a ajouté le support de la fonction PUSH qui permet, à l'initiative du serveur, d'envoyer préventivement des fichiers non demandés par le client. Cette technique est pratique pour envoyer d'office votre feuille de style css, les quelques js nécessaires ou la favicon afin de limiter le nombre de requêtes nécessaires à l'affichage complet de la page.

Bref je foutrais ça en place dès que ça arrive dans le dépôt de ma distrib.

8ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE et le projet Matrix. Ils sont assez transparents sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Design report #4: applications symbiotiques 🔗

Le but à long terme de Purism a toujours été de faire des ordinateurs aussi pratique que respectueux de leurs utilisateurs. Les Librem sont une plateforme éthique et de ce fait ne devrait discriminer personne. Au contraire, ils sont fait pour être inclusifs. En d'autres termes, chacun peut trouver dans son Librem un outil pratique et sécurisé pour son utilisation du quotidien et donc l'accessibilité est une importante part de notre feuille de route concernant le design éthique.

Nous sommes conscient que le chemin sera long et que le Librem 5 représente de nombreux challenges donc nous devons établir de solides fondations qui favorise la praticité autant que possible.

Les applications des plateformes existantes sont en compétition pour attirer votre attention 🔗

Avec les smartphones actuels, vous avez généralement un ensemble de fonctionnalités réduites que vous pouvez agrandir en ajoutant diverses applications selon vos besoins. Habituellement ces applications sont propriétaires et sont designées autour d'un business model non éthique, d'où le fait quelles sont toutes en compétition permanente pour retenir votre attention et possèdent chacune leur fonctionnalités utilisable uniquement en leur sein.

Ceci amène son lot de redondance et de confusion en terme de fonctionnalité. Un exemple évident sont les applications de communication, où chacune possède sa façon de gérer les contacts, leur propre protocole de communication verrouillé et isolé et où une tonne d'application vous implémenter les mêmes choses dans le même but (passer des appels et envoyer des messages) en tentant d'être la plus flashy pour attirer et retenir le plus d'utilisateurs. Une image vaut mieux que mille mots :

Diagramme présentant la redondance des données et des fonctionnalité d'un écosystème d'application en compétition

Écosystème d'applications en compétition

Envisager un écosystème harmonieux d'applications 🔗

Dans le monde réel, les écosystèmes durables sont fait d'entités biologiques interagissants ensembles en harmonie ou symbiose. C'est ce qui rend la vie possible sur le long terme.

Le monde du logiciel Libre et Opensource, particulièrement les systèmes d'exploitation, sont similaires à un écosystème naturel. Dans ce monde, pour faire partie du système, vous ne pouvez pas vous isoler et protéger votre technologie (dans le sens restreindre son utilisation). Les business models et les intérêts sont complètement différents du monde du logiciel propriétaire. Les bonnes pratiques favorise la réutilisation et l'intégration, l'amélioration de l'expérience utilisateur, la réduction de la dette technique, l'amélioration de la qualité logiciel et la diminution du coût de dev avec un système "collaboratif" où différentes applications de différents auteurs sont faites pour travailler ensemble.

Le but est la fonctionnalité 🔗

L'idée derrière les recommandation de design de PureOS est de remplacer le concept d'application standalone, indépendante et en compétition avec les autres par le concept de petites applications, avec un seul but et favorisant l'intégration dans l'écosystème. Cela permettra d'obtenir une expérience unifiée au travers des différents appareils (et au delà). Ces petites applications peuvent être vue comme des «fonctionnalités» du système. 1 but = 1 fonctionnalité

diagramme présentant la symbiose d'applications en collaboration

Écosystème d'applications en collaboration

Pour cela, les grandes lignes des Human Interface Guidelines (recommandation pour les interfaces avec les humains) concernant les fonctionnalités seraient :

  • Ne pas voir chaque application comme indépendantes mais comme des «fonctionnalités» qui n'ont qu'un but et qui interagissent ensembles.
  • Une « fonctionnalité » est le garant de la sécurité de son flux de données . Ne faites partager les données de votre application qu'avec des fonctionnalités ou réseau «de confiance» et d'une manière sécurisée.
  • Faites que votre application ne fasse qu'une chose (un client mail n'est pas un agenda, ni un répertoire).
  • Faites que votre application dépende de fonctionnalités existantes (un client mail doit s'appuyer sur un répertoire existant et sur un agenda existant).
  • Éviter les redondances. N'essayez pas de réinventer les applications existantes. Améliorez-les à la place.
  • Préconfigurez vos applications par défaut. Faites en sorte que ça fonctionne dès l'installation.

Avantages 🔗

Du point de vue de l'utilisateur, les fonctionnalités d'un appareil sont facilement identifiable car elles sont mises en avant par une application à but clairement identifié. Par exemple, l'application "Appel" est faite pour téléphoner, qu'importe la technologie derrière (ex : Matrix, téléphonie classique, VoIP). L'application "Messagerie" est utilisé pour envoyer des messages instantanés, qu'importe le protocole sous-jacent (ex : Matrix, SMS, XMPP). L'application "Contacts" est utilisée pour manipuler et stocker les informations de vos contacts utilisable par l'application "Appel" et "Messagerie".

Du côté des dev, sont aussi simple que possible, les cas d'utilisations sont limités et toute logique non liée au but principal de votre application est déléguée à un autre programme ce qui rendra votre application plus simple à designer, implémenter et maintenir.

Les données appartiennent à l'utilisateur, pas à l'application 🔗

Dans ce système d'application collaborant entre elles, où les applications interagissent les unes avec les autres en harmonie, les données ne sont plus limitées à la logique de l'application. Les applications agissent comme des services, ou des « fournisseurs de données » pour les autres. Les données naviguent d'une application à une autre, d'un appareil à une autre, d'un réseau à un autre.

Ce concept implique une séparation forte entre les données et les fonctionnalités où les données appartiennent uniquement à l'utilisateur. Les applications qui les manipulent sont les garants de leur intégrité et de leur sécurité.

Complément : 🔗

Ce sont des recommandations, représentant une vision globale. Ces recommandations sont là comme un moyen pour guider le design des applications et pour suggérer l'application de bonnes pratiques en général. Étant donné une qu'une distribution GNU/Linux comme PureOS est une plateforme ouvert où des milliers d'applications sont disponibles indépendamment (tant qu'elles respectent votre liberté !), vous n'êtes pas obligés de vous y conformer pour pouvoir distribuer votre application vers Debian et PureOS. Qui plus est, ces plans sont un but à long terme qui n'est pas garanti d'être présent «immédiatement» dès la disponibilité de notre plateforme, …


Bon pas trop d'avancement dans cet article mais ils exposent leur vision de l'écosystème qu'ils veulent atteindre. On doit donc s'attendre à des applications officielles assez simples (KISS) mais interopérantes. J'ai un peu peur que les applications soient trop simplistes même si le principe est sympa. Bon, par contre ils préviennent que ça sera pas forcément complet dès la sortie du système.

Créer un blog statique Hugo de A à Y

Je vois que ces derniers temps Hugo commence à attirer de nouvelles personnes. Du coup, pourquoi pas vous proposer un article un peu plus en profondeur sur ce que j'ai compris d'Hugo. Je vous ai déjà fait un retour sur mon utilisation d'Hugo mais là ça va plus être sous le capot.

Je vais vous montrer comment faire ses premiers pas pour se monter un blog simple comme le mien avec un thème fait maison.

Facts 🔗

Tout d'abord voilà un ensemble de facts que j'ai accumulé.

  • Hugo n'est pas un moteur de blog mais un générateur de site web statique. Vous pouvez en faire autre chose qu'un blog. Et du coup par défaut il ne fait pas forcément un blog. Par défaut d'ailleurs il ne fait pas grand chose comme vous le verrez.

  • Hugo fonctionne avec des sections. Vous pouvez avoir une section blog, une autre pour des articles, encore une autre pour des recettes de cuisines et une dernière pour les livres que vous avez lus. Chaque section peut être “indépendante” dans le sens où vous allez appliquer un template différent.

  • Un thème Hugo n'est pas juste une couche graphique. Un thème Hugo peut définir la structure de votre site. Il est difficile de faire quelque chose non prévu par le thème sans le retoucher. Et changer de thème une fois que votre site en utilise un particulier ne se fera pas en un claquement de doigts.

  • Créer un thème peut être un peu ardu la première fois si vous n'avez jamais pondu de html/css.

  • Créer un thème est relativement aisé, surtout si l'on repars d'un thème existant que l'on tord jusqu'à décider de repartir de 0 avec ce que l'on veux exactement.

  • Hugo gère super bien les sites multi-langues pour peu que vous traduisiez le contenu.

  • Migrer de Wordpress à Hugo n'est pas chose aisée.

  • Comme tous les générateurs de sites statiques, Hugo pond des sites facilement hébergeable, très performants et sans soucis de sécurité.

  • Hugo a des mises à jour très régulièrement qui apporte de nouvelles fonctionnalités souvent dispensables. Pas la peine de rusher les mises à jour : il n'y a pas de risque de faille de sécurité exploitable depuis votre site ouaib.

  • Hugo fournit des messages d'erreurs globalement assez clair si vous vous lancer dans la création d'un thème. Il vous indiquera généralement les caractères qui lui posent soucis (tel fichier, telle ligne).

  • La doc d'Hugo est super bien foutue. Toutes les fonctions sont documentées, souvent avec des exemples, parfois même des vidéos.

  • La collection de thêmes est plutôt conséquente. Méfiez-vous, beaucoup de thème utilisent des fonts externes, des JS externes, du facebook/twitter…

  • Hugo génère par défaut un flux RSS tronqué. Il est aisé de trafiquer le flux RSS pour qu'il soit complet, ne contiennent que les X derniers articles…

  • Hugo possède un serveur web intégré vous permettant de tester votre site ouaib en live quand vous faites des modifs. Il peut même vous emmener directement sur la page ayant été modifiée automatiquement dès que vous changer un fichier.

Bon après ces quelques remarques globales, attaquons nous à la création d'un blog basique ainsi que son thème.

Créer la structure de votre site 🔗

Bon, sur votre machine personnelle, on va créer un dossier blog et maintenant tout se fera à partir de ce dossier. hugo new site ./ Et voilà votre dossier peuplé de nouveaux dossiers.

  • archetypes : contient les éléments qui seront automatiquement rajouté quand vous créerez un nouvel article
  • config.toml : fichier texte où se trouve la configuration de votre site
  • content : contiendra vos articles
  • layouts : contient les squelettes des pages qui seront générés
  • static : contiendra les données statiques ajoutées à votre site (les images,js, css,…)
  • themes : où vous pourrez mettre les différents thèmes Hugo

Créer un article 🔗

Afin de pouvoir expérimenter au plus vite, on va déjà créer un article bidon pour votre site.

Au préalable, on va créer une section blog : mkdir content/blog. Désormais tous vos articles de blog on les rangera dans ce dossier.

Créons l'article : hugo new blog/welcome.md . La chose à prendre en compte c'est que vous ne placez pas explicitement votre nouvel article dans content, il le fait de lui même. Quand vous utilisez la commande hugo new, ça sera automatiquement dans content.

Maintenant ajoutons du contenu à l'article : vim content/blog/welcome.md Et là vous devriez vous retrouver avec déjà quelques lignes dans votre article.

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title: "Welcome"
date: 2018-03-07T12:15:24+01:00
draft: true
---

Ces données proviennent en fait du fichier archetypes/default.md fournit par défaut. Dans le jargon on appelle ça le frontmatter. Tout ce qui se trouve entre les --- (ou +++ en fonction du format). Donc par défaut le titre de votre article sera tiré du nom du fichier donné par la commande hugo new. La date correspondra à la création du fichier et par défaut votre fichier est à l'état de brouillon. Par défaut, Hugo ne génère pas les pages à l'état de brouillon. Pour la suite, mettez draft: false.

Vous pouvez rédiger en dessous votre article en utilisant la syntaxe MarkDown.

Bon après avoir ajouté un peu de contenu à cet article on va commencer les choses sérieuses : générer une page web !

Configuration 🔗

Donc pour générer votre site web, il vous suffit de taper : hugo

                    | EN
+-------------------+----+
  Pages             |  4
  Paginator pages   |  0
  Non-page files    |  0
  Static files      |  0
  Processed images  |  0
  Aliases           |  0
  Sitemaps          |  1
  Cleaned           |  0
Total in 21 ms

C'est tout de même mignon ce petit tableau récapitulatif ! Bon alors premièrement, votre site est probablement pas en anglais donc va falloir lui dire qu'il se goure.

Allez, voyons le config.toml

baseURL = "http://adresse.de.votre.site/"
languageCode = "fr-fr"
DefaultContentLanguage = "fr"
title = "le nom de votre site"

On pourra se contenter de ces réglages pour le moment. Et du coup si vous relancez la commande hugo vous verrez que vous générez désormais du français !

Paramètres fait maison 🔗

Hugo n'est pas chiant, vous pouvez rajouter des paramètres qui vous serviront pour votre thème, en plus des paramètres existants. Pour cela il suffit de faire ça sous la forme :

[params]
   mon_param_a_moi = "machin"

Vous pourrez les utiliser via .Site.params.mon_param_a_moi mais on verra ça mieux un peu plus loin.

Génération 🔗

Après avoir généré votre site, vous devriez voir un dossier public contenant quelques sous-dossiers et fichiers :

   public
   ├── blog
   │   └── index.xml
   ├── categories
   │   └── index.xml
   ├── index.xml
   ├── sitemap.xml
   └── tags
       └── index.xml
       3 directories, 5 files

La section blog a été créé avec dedans un index.xml, le dossier categories est automatiquement créé et contiendra les différentes catégories de vos articles de blog. sitemap.xml est le sitemap de votre site automatiquement généré par Hugo pour vous permettre d'être bien vu par les moteurs de recherche. tags est à l'image de categories et sera rempli tout seul au fur et à mesure. Tous les index.xml sont des flux RSS.

Mais du coup … je comprends pas … elles sont où les pages web ?

Pour l'instant vous n'avez pas donné d'instruction à Hugo sur la façon de générer les pages. Du coup en bon fainéant… il a rien foutu.

Layouts 🔗

Pour les moins anglophones, le layout est l'agencement des pages. En gros c'est le squelette HTML de vos pages que vous allez demander à Hugo de remplir avec le Markdown de vos articles.

On va commencer par le minimum absolu.

Dans layouts/index.html :

<html>
  <body>
    Yoplaboum !
  </body>
</html>

Je vous avais prévenu c'est vraiment peu. Maintenant on régénère via hugo et on voit qu'on a désormais public/index.html qui existe. Et comme par hasard il contient exactement la même chose que définie dans le layouts/index.html.

Ajoutons la magie d'Hugo : Toujours dans layouts/index.html :

<html>
  <body>
{{ range .Data.Pages }}
    <h1>{{ .Title }}</h1>
    {{ .Content }}
{{ end }}
  </bdy>
</html>

Et maintenant refaites un ptit coup de hugo et observez votre nouvel public/index.html

<html>
  <body>
    <h1>Welcome</h1>
    <p>coucou</p>
  </body>
</html>

Voilà, votre tout premier résultat tangible. Voyons ce qu'il s'est passé.

{{ range .Data.Pages }} indique à Hugo d'itérer sur toutes les pages de contenu que vous avez créé. Donc dans notre cas uniquement le fichier content/blog/welcome.md. Il s'agit d'une boucle qui s'exécutera pour chacun des items jusqu'à la fermeture qu'est {{ end }}.

Et dans cette boucle on récupère le {{ .Title }} qui est donc le title que vous avez mis dans le frontmatter de l'article. Et enfin {{ .Content }} est le rendu du MarkDown se trouvant hors du frontmatter de l'article.

C'est pas bien compliqué.

Partials 🔗

Hugo vous permet d'utiliser des morceaux de HTML que vous allez pouvoir inclure par la suite.

mkdir layouts/partials et ensuite éditons layouts/partials/header.html

<!DOCTYPE html>
<html lang='{{ .Site.Language.Lang }}'>
  <head>
    <title>{{ .Title }}</title>
    <meta http-equiv="content-type" content="text/html; charset=utf-8">
    <meta name="viewport" content="width=device-width, initial-scale=1.0, shrink-to-fit=no">
    <meta name="description" content="{{ .Description }}">
    <meta name="keywords" content="{{ range .Params.Tags }}{{ . }},{{ end }}">
    <meta name="author" content="{{ .Params.author }}">
    {{ .Hugo.Generator }}
    <link rel="stylesheet" href="{{ .Site.BaseURL}}css/style.css">
    <link href="{{ .Site.RSSLink }}" rel="alternate" type="application/rss+xml" title="{{ .Site.Title }}">
    <link rel="icon" type="image/x-icon" href="{{ .Site.BaseURL }}favicon.ico">
  </head>
{{ .Site.Language.Lang }} sera remplacé par la langue de la page en question. Si vous avez la même page dans différentes langues cette variable sera ajustée en fonction.

{{ .HugoGenerator}} sera remplacé par la version de votre ptit Hugo.

Plusieurs fois vous trouverez {{ .Site.BaseURL }} c'est la variable définie dans config.toml à la racine de votre site.

Bref maintenant yapuka inclure ça dans votre layout : layouts/index.html en ajoutant juste

{{ partial "header.html" . }}

Un ptit coup de hugo et on observe le résultat. Le partial est inclus dans votre page web avec ses variables qui sont bien remplacées. Il nous reste encore un détail à voir et vous serez à même de vous débrouillez comme de grandes personnes.

List/Single pages 🔗

Hugo repose sur deux principaux types de pages. Les list pages et les single pages. Les single pages sont les pages affichant un item d'une section (dans notre cas un article de blog). Les list pages sont les pages listant les items d'une section (tous les articles du blog).

Jusqu'à présent, dans notre exemple, nous n'avons travaillé que la home page du site en bidouillant layouts/index.html. On va donc générer la page pour un article de blog.

mkdir layouts/blog puis éditons layouts/blog/single.html

{{ partial "header.html" . }}
<body>
  <header>
    <h1><a href="{{ .RelPermalink }}">{{ .Title }}</a><h1>
    <p class="meta">{{ .Date.Format "02/01/2006" }}</p>
  </header>
  <main>
    {{ .Content }}
  </main>
</body>
</html>

Bon ça reste assez simple (notez comme j'amène de nouveaux éléments que progressivement…). {{ .RelPermaLink }} est le lien vers l'article. {{ .Date.Format }} lit le paramètre date de l'article et le met au format "02/01/2006". J'avoue que cette désignation est assez étrange mais bon vous trouverez ici plus d'explication sur les formats possibles.

Impatients de voir le résultat ? hugo puis là vous aurez encore plus de fichiers \o/

public
├── blog
│   ├── index.xml
│   └── welcome
│       └── index.html
├── categories
│   └── index.xml
├── index.html
├── index.xml
├── sitemap.xml
└── tags
    └── index.xml
    4 directories, 7 files

Vous avez maintenant un dossier blog avec à l'intérieur un index.html qui se trouve être votre single page de l'article. Vous y trouverez comme prévu ce que vous avez mis dans layouts/blog/single.html.

Il ne reste donc plus qu'à faire la list page de la section blog :-)

layouts/blog/list.html

{{ partial "header.html" . }}
<body>
  <main>
  <h1>Mon blog moche</h1>
  {{ range .Data.Pages }}
    <header>
      <h2><a href="{{ .RelPermalink }}">{{ .Title }}</a></h2>
    </header>
    <article>
      {{ .Summary }}
    </article>
  {{ end}}
  </main>
</body>
</html>

Peu de nouveauté. {{ .Summary }} ne vous sortira pas l'article en entier mais juste le début. Une fois votre site généré vous aurez désormais un public/blog/index.html.

Petite pause dans l'apprentissage 🔗

Bon on a un truc qui marche pas trop mal. Plus qu'à raffiner.

Déjà pour se simplifier la vie, dans un autre terminal lancez hugo server --navigateToChanged -F -D. Cette commande lance le ptit serveur web interne d'Hugo en générant les article avec une date dans le futur (-F) et les articles en brouillons (-D). Une fois lancée, ils vous indiquera quelle adresse ouvrir dans votre navigateur (généralement http://localhost:1313). À chaque modification, vous serez redirigé vers la page éditée.

Encore pour se simplifier, on va améliorer archetypes/default.md pour y rajouter quelques infos intéressantes :

+++
Author = "Lord" (enfin si vous voulez m'attribuer tout votre mérite)
Description = ""
Categories = ["",""]
Tags = ["",""]
title = "{{ replace .Name "-" " " | title }}"
date = {{ .Date }}
draft = true
+++

Voilà, la description vous permettra de remplir la balise correspondante de la page, et Tags également ce qui améliorera sensiblement le SEO.

Bon on test ?

Créez un second article sur votre blog avec hugo new blog/le-second-article.md puis éditez-le pour y mettre un peu de contenu.

Si tout va bien, votre frontmatter (les métadonnées en haut du fichier contenant votre article) devrait être pré-rempli.

Peaufinnage 🔗

La page d'acceuil 🔗

Bon c'est pas mal mais du coup vous remarquerez qu'on a fait une connerie au début : quand on a commencé à faire le layout, on a fait layouts/index.html qui est votre homepage comme un sagouin.

Pour l'instant votre page d'accueil liste tous vos articles mais les affiche en entier ce qui est vite indigeste. Le plus simple est de juste copier layouts/blog/list.html et de le mettre à la place de layouts/index.html et ça sera plus cohérent.

Liens vers les articles suivant/précédent 🔗

C'est assez simple à ajouter automatiquement. On édite layouts/blog/single.html pour rajouter après l'article :

  <footer>
    {{ if .PrevInSection }}article précédent : <a href="{{ .PrevInSection.RelPermalink }}">{{ .PrevInSection.Title }}</a>{{ end }}
    {{ if .NextInSection }}article suivant : <a href="{{ .NextInSection.RelPermalink }}">{{ .NextInSection.Title }}</a>{{ end }}
  </footer>

Le if n'affichera que s'il existe un article précédent/suivant.

Un peu de style 🔗

Bon pour l'instant c'est pas super beau. Il va vous falloir dégainer votre plus joli CSS et le coller dans les ressources statiques. Donc mkdir static/css puis éditez static/css/style.css à votre convenance. Là c'est pour votre pomme.

Vous pouvez vous contenter de peu de règles écrites à la main plutôt que de forcément partir vers du Bootstrap.

Un flux RSS complet 🔗

Le template de génération de flux RSS par défaut ne place que le {{ .Summary }} d'un article. Pour le modifier il va falloir modifier le layout par défaut : mkdir layouts/_default/ et éditer layouts/_default/rss.xml

<rss version="2.0" xmlns:atom="http://www.w3.org/2005/Atom">
  <channel>
    <title>{{ if eq  .Title  .Site.Title }}{{ .Site.Title }}{{ else }}{{ with .Title }}{{.}} on {{ end }}{{ .Site.Title }}{{ end }}</title>
    <link>{{ .Permalink }}</link>
    <description>Recent content {{ if ne  .Title  .Site.Title }}{{ with .Title }}in {{.}} {{ end }}{{ end }}on {{ .Site.Title }}</description>
    <generator>Hugo -- gohugo.io</generator>{{ with .Site.LanguageCode }}
    <language>{{.}}</language>{{end}}{{ with .Site.Author.email }}
    <managingEditor>{{.}}{{ with $.Site.Author.name }} ({{.}}){{end}}</managingEditor>{{end}}{{ with .Site.Author.email }}
    <webMaster>{{.}}{{ with $.Site.Author.name }} ({{.}}){{end}}</webMaster>{{end}}{{ with .Site.Copyright }}
    <copyright>{{.}}</copyright>{{end}}{{ if not .Date.IsZero }}
    <lastBuildDate>{{ .Date.Format "Mon, 02 Jan 2006 15:04:05 -0700" | safeHTML }}</lastBuildDate>{{ end }}
    {{ with .OutputFormats.Get "RSS" }}
        {{ printf "<atom:link href=%q rel=\"self\" type=%q />" .Permalink .MediaType | safeHTML }}
    {{ end }}
    {{ range .Data.Pages }}
    <item>
      <title>{{ .Title }}</title>
      <link>{{ .Permalink }}</link>
      <pubDate>{{ .Date.Format "Mon, 02 Jan 2006 15:04:05 -0700" | safeHTML }}</pubDate>
      {{ with .Site.Author.email }}<author>{{.}}{{ with $.Site.Author.name }} ({{.}}){{end}}</author>{{end}}
      <guid>{{ .Permalink }}</guid>
      <description>{{ .Content | html }}</description>
    </item>
    {{ end }}
  </channel>
</rss>

Faire un lien entre articles 🔗

C'est un peu une base du web de faire des liens entre les pages. Faire du web sans y coller des liens hypertexte est un non-sens. Bref. Pour pointer vers un autre article il suffit d'utiliser cette syntaxe :

[ceci est un lien]({{ < ref "/blog/welcome" > }})

Alors ? 🔗

Bha alors vous avez une base fonctionnelle pour un blog statique pondu par Hugo. C'était pas la mère à boire. Et normalement avec tout ça vous pouvez déjà pas mal vous en sortir. Une prochaine fois on verra comment héberger le bousin ;-)

Les GLSA de chez Gentoo

J'ai réalisé que je parlais pas assez Gentoo sur ce blog. C'est pourtant de loin la meilleure de toutes les distributions Linux.

Trèves de trolleries, Gentoo c'est bien (entre autre) parcequ'on peut tester vite fait son système pour voir si on a de potentielle faille dans le système.

GLSA 🔗

Gentoo n'est pas une distro avec une immense équipe de dev mais est tout de même pas mal lotie. Et du coup il y a de multiples équipes spécialisées dont une pour la sécurité. Et cette équipe de sécurité publie les GLSA pour Gentoo Linux Security Advisories.

Les GLSA sont publiées régulièrement et permettent d'être alerté assez rapidement de failles importantes. Pour les suivre il y a plusieurs moyens. Personnellement je suis leur flux RSS via Nib.

GLSA-Check 🔗

Mais bon dans le doute j'utilise glsa-check qui est un petit outil présent dans gentoolkit (un ensemble d'outils spécifiques à Gentoo).

Un ptit coup de glsa-check -l (une fois par jour) vous listera toutes les failles publiques qui vous touchent (donc en fonction des logiciels installés). S'il vous trouve quelque chose, vous pouvez premièrement avoir plus d'info avec glsa-check -d XXXXX-XX. Vous saurez quand a été dévoilée la faille, quels sont les paquets affectés et dans quelle version, quel est l'impact et surtout comment s'en démerdouiller.

Et vous pouvez aussi directement voir avec glsa-check -f XXXXX-XX pour que, de lui même il applique le correctif nécessaire (généralement mettre à jour un paquet précis).

Ce petit outil est assez peu connu et pourtant très pratique pour avoir un aperçu rapide de l'état des mises-à-jour de sécurité d'une gentoo. Ce n'est biensûr pas un outil infaillible mais permet déjà d'éviter le pire. Ça ne remplace bien entendu pas une mise à jour globale du système via emerge -uDnav @world.

Tiens d'ailleurs si vous voulez nourrir un peu votre agrégateur de flux rss, Debian publie aussi ses DSA.

7ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE et le projet Matrix. Ils sont assez transparent sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Librem 5 est un gros projet. Comme vous le savez, les gros projets semblent insurmontables jusqu'à ce qu'on les décomposent en de multiples briques logiques. Comme s'il s'agissait d'un puzzle, notre équipe s'est organisée pour commencer à assembler les pièces. C'est enivrant de partir d'un morceau initial, de travailler dessus et soudain… après un peu de temps, une solution apparait et tout s'aligne presque magiquement.

Dans nos précédents articles nous avons décrit ce que nous avions commencé à faire et ces premiers efforts portent déjà leurs fruits lors de notre hackfest d'une semaine à Siegen en Allemagne où notre équipe logicielle s'est rendue. En plus de moi même (Nicole Faerber - Mobile Development Lead), nous ont rejoins Bob, Heather, Pedro, Dorota, Adrien, Guido et Todd.

Photographie de l'équipe travaillant sur leurs ordinateurs

Photographie de l'équipe discutant

Compositor et Shell 🔗

L'un des composants le plus importants de l'interface utilisateur du téléphone est le compositor Wayland et le shell. Le compositor coordine l'affichage des surfaces, qui se trouvent être les fenêtres des applications et le shell fournie une interface utilisateur simple pour démarrer cet applications comme par exemple le widget de contrôle du réseau, la luminosité, la rotation etc. Pour plusieurs raisons après avoir évalués de nombreuses options avec les mainteneurs upstreams (amonts), nous avons pris la décision de développer un compositor basé sur Wlroots et Rootston. Guido travaille ardemment sur ce point et les résultats obtenus durant cette semaine sont bluffant.

Nous avons donc désormais un compositor complet fonctionnant sur la dev board à base de i.MX6 basé sur Wlroots et Rootston avec un embryon de shell pour téléphone (Phosh) permettant de manipuler les fenêtre, mise en plein écran, un début de menu de contrôle permettant la rotation de l'écran en redimensionnant les fenêtre à la volée.

Tout cela fonctionne sur une SBC i.MX6 qui est suffisamment performante pour ce dont on a besoin. Cela permet également de valider nos choix fonctionnels. Le shell, Phosh, n'est qu'à l'état de “preuve de concept” mais permet déjà de lancer quelques applications. On peut donc déjà lancer de multiples applications via notre shell. Nous pouvons désormais nous atteler à compléter le shell et appliquer le travail fait par notre équipe de designers.

Applications GTK+ adaptives (“responsives”) 🔗

Un des challenges majeurs d'écrire des applications graphiques est de designer une UI de sorte à ce qu'elle puisse s'adapter à différentes tailles d'écran, géométries et résolutions. Le téléphone est un cas extrême car il a un grande résolution dans un tout petit format (environ 5 pouces) et est principalement utilisé en mode portrait "mais tu peux l'utiliser en paysage” et tu peux y raccorder un écran externes bien plus grand… mais tu veux utiliser les mêmes applications dans tous ces cas de imgs. *la, les interfaces graphiques doivent s'adapter à leur environnement. On a vu ces principes adoptés dans le design des sites web ces dernières années sous le terme de “responsive design”.

Cependant nous appelons ça adaptive design, ou applications adaptives. Non pas pour se démarquer mais parce que “responsive” est un terme avec de nombreuses significations, particulièrement dans le domaine des logiciels ou ce terme signifie parfois «performant». Un logiciel responsive est un logiciel qui réagis quasi instantanément contrairement à un logiciel classique qui ne répond plus.

Pour le moment, la grande majorité des applications ne sont pas faites pour cette utilisation. Nous nous sommes donc penché sur le sujet et Adrien commença à développer un widget GTK+ qui devrait solutionner ce problème tout du moins simplifier grandement la création d'applications adaptives et le portage d'applications existantes vers cette technologie. Le widget d'Adrien permet d'afficher/cacher d'autres widgets en fonction de la taille de la fenêtre et de sa géométrie. Pour tester son système, Adrien a modifié Gnome Contact pour qu'elle utilise sa nouvelle "boîte responsive" et il s'avère que cela marche bien comme vous pouvez le constater sur cette vidéo :

L'application contacts est simple dans sa conception tout du moins pour son interface. La prochaine étape pour Adrien sera de tester son widget sur un client email. Stay tuned!

Méthodes d'entrées (Input methods) 🔗

En dehors du compositor, du shell et de l'agencement de l'UI, un des points les plus critiques d'une suite logicielle pour téléphone est la gestion des méthodes d'entrées. Presser un bouton et lire du texte est une chose mais vous voulez être capable d'entrer du texte et ceci requièrent quelques composants logiciels complexe à faire communiquer entre eux mettant en scène le compositor ainsi que le toolkit graphique utilisé par les applications. Dorota a planché sur cela et a connectés les différents protocoles et plugins et a désormais un prototype basé sur le protocole d'Input Method de Wayland, le clavier virtuel de Weston, un plugin GTK ainsi qu'une application de test recevant le texte :

Vous pouvez voir voir le texte entré sur le clavier virtuel s'affichant dans l'application de test. En plus de cela, Dorota est parvenu à établir une méthode pour afficher/cacher le widget d'entrée de texte en fonction du focus etc. Tout devrait fonctionner aussi bien avec une application Qt mais ce n'est pas le cas. Dorota s'affaire donc à régler cela. Nous sommes confiant quant au fait de faire fonctionner cela avec Qt.

Le protocole utilisé n'est pas lié au clavier virtuel de Weston, il peut être utilisé avec d'autre méthode d'entrée ce qui permettra donc de développer/adapter d'autres méthodes facilement.

Téléphonie 🔗

La dernière fois nous vous présentions le premier SMS envoyé depuis la dev board via le modem à une autre appareil mobile et nous vous promettions de bosser sur les appels téléphoniques. Bob a donc poussé les recherches à ce sujet et commencent à comprendre les entrailles d'oFono et Télépathy. Nous n'y sommes pas encore complètement mais le chemin nous apparait de plus en plus clairement. L'avantage de rechercher et de prendre le temps de comprendre l'interface et le code est que nous serons plus à même d'y brancher notre dialer (composeur de numéro de téléphone) et établir une communication.

Documentation, SDK 🔗

Maintenant que notre pile applicative est moins confuse, il est important de centraliser les connaissances et de documenter le tout. Ces dernières semaines, Heather s'est attelé à cette tâche. Non seulement elle documente les efforts de dev actuels, mais en plus elle intègre les bribes de développement dans ce qui deviendra à terme un émulateur et SDK pour les nouveaux devs. Nous voulons fournir un IDE pour les nouveaux devs qui dans un futur pas si lointain devrait permettre de développer pour tous les appareils Purism, laptop ou téléphone. Nous souhaitons être ouverts à différentes technologie de programmation, que ce soit des langages comme le C, C++, Python ou bien des toolkits comme Qt ou GTK+. Nous savons pertinemment que tout ne fonctionnera pas à 100% lors du lancement mais c'est notre but et nous nous employons en posant les fondations. Heather travaille actuellement avec Gnome Builder car il supporte une grande variété de langages et toolkits et permet de lui même de créer des paquets Flatpak. Elle travaille également sur des stratégies de déploiement accessibles pour que les devs puissent déployer directement une application du Builder vers une machine virtuelle pour le Librem 5 ou directement sur un kit de dev ou bien le téléphone ou bien vers un Flatkpak qui puisse être partagé.

Ce travail est capital pour les utilisateurs du SDK qui recevront les SBC en Juin. Avant ça nous lanceront un site web complet dédié à PureOS et au Librem 5.

Hardware 🔗

Alors que notre équipe hardware n'a pas pu nous rejoindre à Siegen, nous avons reçus nos premiers kits d'évaluation à base d'i.MX 8M la semaine dernière et avons pu commencé à tester avec les logiciels et pilotes. Nous avons également une prometteuse source pour la fabrication, nous aurons une visite d'usine d'ici à la fin Mars.

Photographie d'une dev board reliée à un oscilloscope.

Les pièces s'assemblent les unes aux autres 🔗

De nombreuses pièces de notre immense puzzle s'emboitent pour prendre forme. Nous avons les bases de notre UI (compositor, shell), nous avons prouvé une technique pour adapter les applications aux challenges que posent les différents écrans (boite responsive), nous pouvons entrer du texte, la pile téléphonique devient moins confuse et nous avons une toute une plateforme naissante pour les devs d'application PureOS.

Nous sommes exaltés de la quantité de progrès faits en si peu de temps. Restez branchés, de nombreuses choses arrivent…


Comme dit dans leur conclusion, en si peu de temps les progrès sont remarquables. Surtout du côté de l'interface utilisateur. C'est assez bluffant. Cependant la partie téléphonie parait tellement abscons pour le moment que ça en devient un peu inquiétant. Je trouve la date de juin pour les devs boards assez optimiste également mais bon.

Au fait, j'héberge les images sur mon serveur mais pas leurs vidéos qui seraient trop volumineuses pour chez moi, désolé.

Nouveautés dans l'émulation Playstation

La Playstation première du nom est l'une des quatre consoles de jeux vidéos que j'ai pratiqué à l'époque.

Pas mal de jeux m'ont marqués et c'est donc avec nostalgie que parfois je dégaine un émulateur pour y rejouer.

Pour les malheureux pas au courant, un émulateur est un logiciel mimant le fonctionnement d'une machine. Un logiciel qui remplace donc une machine.

Un émulateur peut même se permettre le luxe d'améliorer l'expérience originale en ajoutant de nouvelles fonctionnalités. On peut par exemple sauvegarder/charger à n'importe quel moment. Jouer avec d'autres périphériques que ceux d'origines. On peut même parfois améliorer les graphismes.

C'est d'ailleurs ce point qui va m'intéresser ici car il y a du nouveau depuis peu de temps.

Double coup de pied dans les madeleines (de Proust) 🔗

Quand vous déballerez pour la première fois votre émulateur pour rejouer à ce bon vieux jeu, vous allez vous prendre deux violents coups de pieds dans les madeleines.

Le premier en entendant le son caractéristique du bios affichant ce logo orangé de Sony. Celui-là est agréable.

Le second va être bien moins agréable quand le jeu se lancera et que vous mesurerez le décalage entre vos tendres souvenirs et … la bouillie de pixels dégueux de la réalité.

Ouai la nostalgie améliore grandement les souvenirs.

Les graphismes playstation ont pris un sacré coup de vieux. Les textures sont pas fines mais ça encore ça va. Par contre vous allez vite remarquer que les textures bougent dans tous les sens bizarrement. Et non ça ne vient pas de l'émulateur car la console originale avaient cette même tremblote.

Et puis de nombreux jeux ramaient sévères.

Et puis … wow ces pixels. La console dans le meilleur des mondes peut sortir un maigre 640*480. Et subir ça en 2018 c'est pas la joie.

Émulons et/ou améliorons ? 🔗

Du coup il existe deux écoles dans le monde de l'émulation.

  • L'émulation la plus fidèle. En utilisant des émulateurs qui vont jusqu'à émuler chacun des composants de la console.
  • L'émulation haut niveau. Prêt à arrondir les angles et également à ajouter de nouveaux effets pour améliorer l'expérience.

Je suis plutôt du second bord. Je ne pense pas que moderniser techniquement les jeux les dénature dans la limite du raisonnable. Donc voyons comment faire pour résoudre chacun des reproches que je fait.

Déjà pour les jeux Playstation le meilleur émulateur actuel est par chance un émulateur opensource rattaché au projet Retroarch. Il s'agit de Beetle PSX HW qui est un fork de Mednafen par Retroarch. Retroarch est une collection d'émulateur avec une interface commune et toute une configuration commune fonctionnant via des cores. Chaque core émule une machine et est soit fait par l'équipe de retroarch soit un émulateur opensource légèrement modifié pour s'intégrer à retroarch.

Dans notre cas Beetle PSX HW est un fork de fork. Au départ il y avait Mednafen qui est un émulateur multi console opensource pas mal du tout mais sans interface. Puis Retroarch et Mednafen ont collaborés pour pondre Beetle PSX qui est donc un core retroarch pour l'émulation de la playstation. Et enfin un ultime fork a été créé pour rajouter le HW qui signifie Hardware. C'est à dire que la partie graphique n'est plus calculée par votre CPU mais votre GPU qui est amplement plus adapté à cette tâche. Ça permet de gagner en perf mais surtout de pouvoir jouer avec quelques raffinements bien sympatiques comme une bien meilleure résolution.

Améliorons le rendu 🔗

capture d'écran de Crash Bandicoot en résolution d'origigne

On va passer de ça

capture d'écran de Crash Bandicoot avec des graphismes améliorés

À ça

Cet article n'est pas un tuto pour Retroarch mais juste une ptite aide pour trouver les bons réglages pour Beetle PSX HW. Si vous ne savez pas comment modifier les réglages et tout RTFM.

Toutes les options se trouvent dans le Quick Menu de Retroarch, une fois avoir démarré le jeu.

Premièrement, on augmente la résolution autant que faire se peut. Si votre ordi est suffisamment puissant n'hésitez pas à faire monter à 8x la résolution initiale. Au delà je ne vois pas la différence mais vous pourrez dire aurevoir aux pixels disgrâcieux.

Ensuite on active le PGXP. Cette option au nom barbare permet de corriger les approximations que fait la playstation pour afficher des textures sur des objets 3D. Ça enlève l'effet dégueulasse des textures biscornues qui gigotte quand la caméra se déplace. Cette option est assez intensive en ressource mais est un must. Cette technique est relativement récente puisqu'elle a débarquée il y a près d'un an dans le monde de l'émulation playstation et apporte une sacré différence de rendu. Donc on le passe en memory+cpu et on active les deux options qui vont avec. On obtient un rendu proche de ce qu'on est habitué désormais. Je vous ai fait un petit avant/après pour bien voir la différence. Admirez les lignes droites une fois activée. Et c'est franchement plus flagrant en mouvement.

La prochaine option est l'augmentation de couleurs. On passe donc les couleurs en mode 32bpp et on passe le dithering pattern à internal resolution. Avec ça les dégradés seront plus lissés. Bon ça fait pas de miracle non plus, les textures d'origines ne seront pas modifiées pour autant.

D'ailleurs en parlant de texture, certaines personnes aiment les lisser via le texture filtering mais là c'est question de goût. Personnelement je suis habitué au classique bilinear qui est un peu flou mais au moins ça ne modifie pas outre mesure le rendu.

La dernière option sympatoche mais non des moindres est toute neuve (une semaine, donc il vous faudra mettre le core beetle psx hw à jour et relancer retroarch) : le GTE Overclock. GTE est le gpu de la psx. Donc là ça va être quitte ou double : soit le jeu va s'emballer soit tout sera nickel mais avec plus de fps. Certains jeux galèrent à pousser ne serait-ce que 20fps, là vous pourrez éventuellement en avoir 60 grâce à ça. Chaque jeu nécessitera un réglage différent cela-dit. Les jeux les plus tardifs sur la consoles généralement le gèrent mieux mais c'est tout de même au cas par cas. (Alien Resurrection fait des merveilles) D'autres jeux par contre ont les FPS fixés à une certaine valeur (par exemple les Final Fantasy pendant les combats sont fixés à 15FPS) ce qui du coup n'aura aucune influence.

 

Voilà amusez-vous bien !

D'ailleurs si vous voulez tester quelques jeux sympas il y a les Crash Bandicoot, ainsi que le Crash Team Racing qui est toujours aussi agréable à jouer. Wipeout 2097 est pas mal. In The Hunt pour shmupper à bord d'un sous-marin. MDK est toujours aussi… étrange. Herc's Adventure n'a pas trop mal vieilli. Mais mon chouchou reste Final Fantasy 8.

Retour sur le reverse proxy du blog

En septembre dernier, je vous avais parlé de la mise en place d'un micro-cache nginx en reverse proxy et du coup je voulais vous faire un petit retour.

Depuis cet article je n'ai pas changé la config en dehors de la durée du cache que j'ai augmenté récemment à dix minutes.

Bon déjà niveau entretien, rien à faire. Tout fonctionne comme voulu sans aucune intervention. Le seul truc qu'il m'arrive de faire de temps à autre c'est de vider manuellement le cache quand je fait des modifs et que j'ai pas envie d'attendre l'expiration du cache pour voir les résultats. Mais bon un simple *rm /var/www/lecache/* sur le reverse proxy et c'est torché.

D'ailleurs, je ne l'avais pas précisé dans l'article initial mais le cache se trouve en vrai dans un tmpfs c'est à dire dans la ram. Il n'est pas stocké réellement sur le système ce qui permet de gagner un poil en perf. Dans mon cas j'ai limité le tmpfs à 100Mo ce qui est plus que suffisant pour acceuillir l'intégralité du blog (qui ne fait que 12Mo).

Bref

Petit rappel vite fait du principe d'un cache 🔗

Le client (toi le lecteur) va demander à afficher une page.

Le reverse proxy va recevoir cette requête et va voir si la page est dans le cache. Si elle n'est pas là, il se connecte à l'upstream pour lui demander la page.

Le proxy envoi la page au client et la place dans son cache.

Pendant la durée de validité de la page, le proxy ne se connectera plus à l'upstream et enverra directement la page en cache.

Comment je collecte et lit les stats de mon site ? 🔗

Vous avez peut-être remarqué que mon site est plutôt … minimaliste. Il s'affiche particulièrement bien dans les navigateurs en console et j'espère de ce fait qu'un screen reader saura s'en débrouiller. En dehors des rares articles avec des illustrations, l'affichage d'une page du blog nécessite seulement trois requêtes : une première pour la page en elle-même. Une seconde pour le CSS. Et une dernière facultative pour le favicon.

Je n'utilise pas de javascript ou image bidon pour traquer mes visites.

La seule chose que je fait pour connaître le traffic de mon site est donc de lire les logs du serveur web. Je m'aide du logiciel GoAccess qui propose une interface console toute mimi et colorée. Mais ça reste tout de même rudimentaire comparé à un Google Analytics ou un Piwik. Cela dit, pour mon usage c'est largement suffisant.

Ce n'est qu'un blog perso. En dehors de la satisfaction de voir que des gens le lisent, je ne tire aucun profit de mon site.

Impact du reverse proxy sur l'upstream 🔗

Mon upstream est un tout petit Atom D510 de 2011 qui pourrait largement tenir la faible charge des visites de ce blog.

Mon reverse proxy est également une toute petite machine. C'est mon routeur, un Turris Omnia, avec un container lxc pour le reverse proxy nginx.

Pour voir à quel point l'upstream est soulagé il suffit de comparer les logs de l'upstream et du reverse proxy sur la même période et comparer.

Je constate une nette différence (surtout depuis le passage d'1s à 10minutes) entre les logs.

Sur les “journées molles” la différence est minime alors que sur les journées fastes le proxy arrive à écouler les deux tiers du traffic sans contacter l'upstream.

J'ai également coupé plusieurs fois l'upstream sans provoquer de coupure du site vu de l'extérieur (par contre le turris est devenu le spof, je n'ai pas plus de redondance).

Des chiffres ! 🔗

Sur Février par exemple :

Upstream Proxy
Total requests 56389 131813
Unique Visitors 12848 19894
Log Size 9.93MB 22.61MB
Bandwidth 4.35GiB 7.55GiB

La demoscene vol.1

Connaissez-vous la demoscene ?

On va partir du principe que non.

La demoscene est un art consistant à créer des animations et de la musique par le biais d'un ordinateur avec une forte contrainte : le temps réel.

Contrairement à la création d'une vidéo, une démo est calculée en live par la machine qui l'exécute. Le résultat final est proche d'une vidéo sauf que la machine ne lit pas un fichier vidéo mais exécute un programme qui génère les images et le sons à l'image d'un jeu vidéo.

D'ailleurs de nombreux artistes travaillant dans l'industrie vidéoludique sont issus ou bien participe également à la demoscene.

La demoscene est toute une communauté d'artistes avec de fortes connaissances informatiques.

Origin story 🔗

Bon je vais être bref parcequ'il vous suffirait de faire un ptit tour sur kikipedia pour avoir plus d'exhaustivité. En gros ça a débuté dans le milieu du warez vers le début 80. Les pirates de logiciel apposait leur marque de fabrique en ajoutant au programme une petite animation avec parfois même un peu de musique. Petit à petit la demoscene s'est émancipée de la piraterie mais sachez qu'il existe une catégorie dédiée : les cracktros.

Puis dans les années 90 le phénomène a décollé avec la création des démoparty qui sont des rassemblements de ces artistes où le temps d'un week-end une compétition est organisée à qui créera la plus impressionnante des démos. Mais au delà de la compétition, il faut également y voir l'émulsion d'une communauté qui s'entraide et se juge afin de s'améliorer. Les équipes produisant les meilleures compo sont acclammées par la foule lors de la diffusion sur écran géant du fruit d'un rush de 3 jours avec peu de sommeil et peu de nourriture saine. D'ailleurs les lanparties se sont d'abord greffées au demoparty avant de devenir indépendantes.

De la contrainte nait le génie 🔗

Non content de devoir être capable de générer la vidéo et l'image en temps réel, il existe également des catégories dans la demoscene qui imposent des contraintes supplémentaires.

Le matériel 🔗

Premièrement certaines démo ne visent pas les ordinateurs dernier cri mais visent des machines assez anciennes tel que les Commodore 64 sortis en 1982. D'autres démos visent également le ZX Spectrum également sorti en 1982. Les Atari ont également leur lot de démos. Tout comme les consoles de jeux vidéos qui ont quasiment toutes droit elles aussi à des démos.

De taille 🔗

De nombreux artistes choisissent de restreindre la place occupée par leur production (c'est le terme officiel). Là encore plusieurs catégories. Une des plus connues est la 64K mais également la 4K. Ça correspond donc à 64Ko et 4Ko.

C'est peu, vraiment peu. Pour comparaison, la page d'accueil de mon site fait déjà 120Ko (et c'est pourtant déjà léger par rapport à d'autres sites). Et dans ces 64K on y cale généralement 3 minutes d'images et de musiques. Un mp3 de 3 minutes pèsera déjà dans les 3Mo soit 500 fois plus que les 64K de la démo.

Il existe même des démos jusqu'à 32octets mais là c'est vraiment minimaliste on va dire. Mais la performance est tout de même à saluer.

Vous serez d'ailleurs probablement bluffé par des démos de 4K.

Mais du coup ça ressemble à quoi ? 🔗

Il y a de tout. C'est une forme d'art et comme dans tous les arts… bha il y a de tout.

De l'abstrait, du réaliste, du moche, du beau, du grand, du stupéfiant, de l'humoristique, du mélancolique…

Généralement l'accent est mis sur la synesthésie et on retrouve des motifs récurrents en fonction des modes.

Bon tu nous en montre ? 🔗

Alors ce que je vais faire est contre-nature. Je vais vous donner des liens vers youtube d'enregistrements de démos. Mais gardez bien à l'esprit que youtube n'a qu'un enregistrement, si vous voulez voir l'original, le rendu ne sera pas forcément tout à fait similaire (tout comme voire une photographie de la Joconde ne pourra jamais transmettre toutes les subtilités de l'original).

Allez c'est parti pour une mini-sélection de démo que j'apprécie en tentant de varier pour une première sélection. Je ferai d'autres articles moins explicatifs avec plus de démos une prochaine fois.

Thought Process - TMP 🔗

Capture d'écran de la demo Thought Process par TMP

Un couloir sans fin mais coloré

Elle est toute récente. Elle tient dans 4Ko. C'est une démo moderne sympatoche. On y retrouve des traits typiques actuel comme l'occlusion ambiante (les ombres dans les coins) et des effets de lumières à peu près réaliste.

Logon's run - 🔗

capture d'écran de Logon's Run on l'on voit des cubes multi-colores en 3D

Logon's Run en Live durant la Revision 2017

Profitez des réaction du publique lors de sa première présentation. Là c'est également du 2017 mais typé Old-School donc sur un Amstrad CPC avec de la 3D, ce qui, pour la machine, est un tour de force.

We Stand Divided - Cocoon 🔗

capture d'écran de We Stand Divided montrant une sorte de ruban rectangulaire avec du texte dessus

C'est ty pas mystique et intriguant ?

C'est une de mes favorite. Elle date de 2015, tourne sur PC sans contrainte de taille. Elle a une très forte synesthésie et j'ai du mal à l'expliquer pourquoi mais me fascine toujours. Par rapport aux deux premières on est dans un style carrément différent, avec une grosse atmosphère et moins de contraintes donc un rendu plus poussé avec des modèles complexes. Le groupe Cocoon est français et a un sacré portfolio à son actif, je vous en posterai d'autres, soyez-en sûr.

Lapsus - Maturefurk 🔗

capture montrant une image fixe très stylisée

On pourrait dater la démo approximativement rien qu'à ce screenshot

Ici, je vous présente une démo de 2000 pour que vous goûtiez un peu la mode de l'époque. On sent un style très différent. Personnelement j'aime pas trop trop mais bon ça a tout de même un certain charme daté. On sent qu'à l'époque mettre une "jolie" image était la mode, ça ne se fait quasiment plus maintenant. La 3D commence à être très présente mais rarement texturée.

Voilà pour cette première fournée. Je vous prévoit d'autres articles pour vous en présenter d'autres.

Des liens ! DES LIENS ! 🔗

La Terrible Dependance Envers les Registrars

Purism vient de subir une importante panne de leur infrastructure réseau. Leurs sites web étaient injoignables.

La cause ? Visiblement leur nom de domaine était injoignable. Après investigation leur infra DNS était pourtant nickel.

Chez le registrar 🔗

Le souci provenait de leur registrar. Pour info le registrar c'est l'entité qui vous loue votre nom de domaine (non non ça ne s'achète pas). En téléphonant à leur prestataire ils n'ont rien appris de plus : leur domaine utilisant le TLD (la partie la plus à droite du domaine) .sm, il faut attendre la disponibilité de l'expert .sm

La panne a eu lieu au milieu de la nuit californienne, il a fallu attendre le petit matin que l'expert .sm du registrar américain débarque.

Une fois celui-ci arrivé, il a vérifié et pu déclarer que chez le registrar tout était OK et que du coup il faut remonter au cran au-dessus.

Chez le registre 🔗

Au-dessus de registrar il y a le registry ou registre dans la langue de Yann Le Pentrec.

.sm est donc le TLD de Saint Marin qui se trouve donc en Europe. Le registrar doit donc attendre les heures d'ouverture européenne du registry…

Purism a pris les devants et a contacté en direct le registry pour se rendre compte de la raison de la coupure :

Le registrar n'a pas payé les droits d'enregistrement.

Hahahahaha j'imagine la joie des équipes de Purism lorsqu'ils ont appris cela.

Bref, retour de flamme chez le registrar et tout rentre dans l'ordre.

Conclusion ? 🔗

Le choix du registrar a des conséquences direct sur la disponibilité de votre infra réseau.

Vous aurez beau avoir de la redondance de partout via du RAID, des VM en haute disponibilité, toute une infra réseau multi-homée, dans de multiples datacenter, votre nom de domaine et votre registrar seront toujours un SPOF (single point of failure) inévitable.

Purism a fait le choix de prendre un second nom de domaine chez un autre registrar sur un second TLD malheureusement c'est pas parfait : si les gens se connectent à votre domaine principal sans essayer le domaine de secours… bha vous avez pas de secours.

Le choix du registry a des conséquences direct sur la disponibilité de votre infra réseau.

Tout comme pour le registrar, le choix du registry (et donc du TLD) est capital. Prendre une extension juste sur des critères esthétiques peut se révéler une future faille et n'est pas sans conditions d'utilisations mais ça je vous en reparlerai plus tard.

Même en hébergeant ses propres serveurs DNS et en les gérant au poil, on est pas à l'abri d'une connerie des couches inférieures.

Le calendrier fixe ou CAL13

Le Calendrier Fixe ou Calendrier positiviste voir CAL13 est un système système calendaire différent de notre système actuel.

Il repose sur des semaines de 7 jours.

Et sur des mois de 4 semaines.

Donc tous les mois font 28 jours.

L'année est composée de 13 mois.

On rajoute un jour épagonème (wow ce que ce mot est classe ! si seulement je pouvais m'en rappeler pour épater la galerie) du nouvel an qui n'est pas compté dans tout ça et on obtient bien nos 365 jours par an.

À quoi ça ressemble ? 🔗

Voilà le calendrier typique de tous les mois. Et vraiment tous les mois.

 Lun   Mar   Mer   Jeu   Ven   Sam   Dim 
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28

Les avis divergent concernant l'emplacement de ce nouveau mois et même sur le nom a leur donner tout comme le choix du premier jour de la semaine.

Les propositions populaires le placent entre Juin et Juillet et l'appelent Sol. Et la semaine commencerait soit le lundi soit le dimanche.

Avantages 🔗

  • On sait tout de suite quel jour est le 24 du mois.
  • Tous les mois ont le même nombre de jours et semaines.
  • On a un jour férien supplémentaire en début d'année.
  • On a un jour férien supplémentaire les années bisextiles.
  • Synchronisation avec le cycle lunaire.
  • Synchronisation avec le cycle menstruel moyen.

Origines 🔗

Pas mal de monde souhaite abandonner l'actuel calendrier Grégorien.

La première proposition émanerait de Hugh Jones en 1745. Un certain Auguste Comte aurait émit l'idée en 1849. L'idée est aussi venue à Moses B. Costworth au début du vingtième siècle.

Pourquoi c'est pas adopté ? 🔗

Le calendrier actuel marche suffisamment et l'adoption d'un nouveau serait compliqué. C'est l'éternel inertie qui empêche les choses d'avancer. C'est la même histoire pour l'adoption du système métrique aux US.

L'entreprise Kodak l'a tout de même utilisé de 1928 à 1989… ce devait être une sacré galère d'avoir un calendrier interne différent du monde extérieur.

Mais en plus de révolutionner le calendrier actuel d'un point de vue historique il deviendrait difficile dater ce qu'il s'est déjà passé.

Quitte à choisir un nouveau calendrier cessons d'utiliser une pseudo date de naissance (que l'on sait fausse) comme point de référence (non Jésus n'est pas né le 1 janvier 0 (ni le 25 Décembre)). Le Calendrier Holocène se base sur le début de la civilisation humaine comme référence soit environ -10 000.

5ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE et le projet Matrix. Ils sont assez transparent sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


De retour du FOSDEM 🔗

Être au FOSDEM 2018 était une tuerie ! On a obtenu pleins de vos retours concernant ce que nous avons déjà accompli et ce que nous visons. Ces retours constructifs nous permettent d'être ce que nous sommes et nous motivent ! Ça nous permet de mieux concentrer le développement. En plus de cela, nous sommes impressionnés de l'appréciation de la communauté du Logiciel Libre. Nous savons que les relations entre les entreprises (même affiliées au Libre, telle que Purism) et la communauté du Logiciel Libre est toujours un équilibre délicat : L'équilibre entre la transparence, l'ouverture et le Libre d'un côté et générer un revenue pour soutenir le developpement de l'autre côté. Vos retours positifs du FOSDEM et l'engouement général pour nos projets sont toujours agréables à entendre.

Nous nous efforçons pour que des produits éthiques basés sur du Libre et de l'OpenSource deviennent une réalité. Ce n'est pas “juste un boulot” pour l'équipe de Purism; nous aimons tous ce que nous faisons et croyons réellement envers le bien fondé de notre but. Vos retours sont le moteur de notre motivation pour travailler encore plus dur. Merci beaucoup !

Avancées logicielles 🔗

Comme expliqué précédemment, nous avons reçu des i.MX 6 QuadPlus de test. Donc voilà quelques photos :

Photographie de la board raccordée à un écran

À droite, vous pouvez voir la carte Nitrogen avec la carte modem installée. Sur la gauche un écran affichant la page web Purism et en dessous une fenêtre de terminal d'où a été lancé le navigateur web. Remarquez la carte Micro SD pour une idée de la taille :

Photographie de l'écran avec une carte micro SD apposée dessus

La fenêtre de terminal fait environ la taille de 3 cartes Micro SD ! Ça démontre clairement le fait qu'il y a pas mal de travail nécessaire pour adapter les applications aux écrans à haute résolution et les rendre utilisabless avec les doigts. Dans la photo suivante on a posé 1 €uro et sommes passés sur l'affichage de la console :

L'écran avec une pièce d'un euro sur la console

Concernant le logiciel, nous travaillons à faire marcher la base du framework sur le matériel que nous avons à disposition. Une pièce essentielle est le middleware qui manipule le modem pour passer les appels et envoyer/recevoir les SMS. Pour cela nous nous appuyons sur oFono car c'est également utilisé par KDE Plasma. Nous avons un premier jalon à partager :

Capture d'écran montrant l'envoi d'un sms depuis le prototype

C'est le tout premier SMS envoyé via oFono depuis la carte iMX et le modem vers un smartphone classiques où la capture d'écran a été prise. Nous sommes donc sur le bon chemin ici avec un système qui commence à fonctionner sur de multiples systèmes comme Plasma Mobile ou un future environnement mobile Gnome/GTK+.

Le SMS a été envoyé par un script python utilisant l'API DBus d'oFono. Au préalable, les pilotes kernel pour le modem ont dû être activés puis il faut démarrer ofonod qui autodétecte le modem. Ensuite le modem doit être démarré et connecté (online-modem). Une fois fait, envoyer un SMS se résume à :

  purism@pureos:~/ofono/test$ sudo ./send-sms 07XXXXXXXXX "Sent from my Librem 5 i.MX6 dev board!"

Le script en lui même est très simple et intéressant. Simuler la réception d'un SMS peut également se faire avec une commande de ce genre :

  purism@pureos:~/ofono/test$ sudo ./receive-smsb 'Sent to my Librem 5 i.MX6 dev board!' LocalSentTime = 2018-02-07T10:26:19+0000 SentTime = 2018-02-07T10:26:19+0000 Sender = +447XXXXXXXXX

L'évolution de la fabrication d'appareils mobiles 🔗

Nous construisons un téléphone, donc la partie matérielle est un élément crucial. Dans notre dernier article de blog, nous parlions de la recherche de partenaire pour la fabrication. Puisque nous ne fabriquons pas un énième smartphone basé sur un SOC Qualcomm mais que nous partons de zéro, nous nous attelons à effectuer tous les choix de design ainsi que des partenaires de fabrication. Cette phase de travail supplémentaire est entièrement dépendante envers le marché du téléphone mobile et de son évolution de ces dernières années. Voyons ça.

Aux balbutiements des smartphones, le processeur central était séparé du modem cellulaire qui implémentait dans son firmware tous les protocoles réseaux nécessaires pour faire fonctionner l'interface radio − d'abord GSM, puis UMTS (3G) and désormais LTE (4G). Ces protocoles et l'interfaçage radio sont devenus si complexe que la puissance de calcul nécessaire ainsi que la taille du firmware a grossi. Les actuels modems 3G/4G utilisent des firmware de l'ordre de 60 Mo ou plus. Stocker et faire tourner ces firmwares est rapidement devenu problématique (nécessite également plus de RAM).

Les smartphones ont généralement ont généralement un second cœur de CPU pour le système d'exploitation et les applications interagissant avec l'utilisateur. Ça signifie que le smartphone possèdent deux systèmes de RAM, un pour le baseband et un pour le CPU. Cela signifie également deux systèmes de stockage pour le firmware : un pour pour le CPU et un pour le baseband. Comme vous pouvez l'imaginer, faire marcher tous ces composants et faire rentrer tout ça dans un appareil au format restreint nécessite énormément de ressources de dev et de fabrication.

La montée en puissance des smartphones bas de gamme 🔗

Il y a énormément de pression sur le prix des smartphones. Sur le marché, on retrouve des smartphones simples à des prix inférieurs à 100$.

L'arrivée des puces combinant le baseband radio et le CPU sur un seul a permis de réduire massivement les coûts. Maintenant, la RAM et le stockage peut être mutualisé. Les deux puces ne sont plus qu'une seule ce qui réduit les coûts de production pour les fabricants de puces ce qui se répercutent sur les fabricants via réduction les nomenclatures (BOM). Ça permet d'économiser une grande puce pour le modem, une puce de flash pour le firmware du modem ainsi que la ram dédiée au modem. Non seulement ça baisse le prix des composants mais également fait gagner de la place sur le circuit imprimmé (PCB) ce qui permet de fabriquer des téléphones plus petits et plus fins. Aujourd'hui, nombreux sont les constructeurs à vendre ce type de chipsets − comme Qualcomm, Broadcom et Mediatek pour en citer quelques-uns.

Ces puces ont radicalement changé le marché du modem baseband. Il était alors courant de trouver sur le marché des modems baseband seuls. Mais depuis la montée en puissance des puces combinés, le besoin de modems séparés s'est drastiquement réduit. On trouve toujours ce type de puces mais celles-ci visent désormais les appareils M2M (machine to machine, pas les appareils pour humains) avec de faibles débits et ne gérant pas la voix ou bien seulement sur des formats inutilisables dans notre cas comme le miniPCIe ou bien M.2. La conséquence directe pour nous est le choix restreint de modem baseband indépendant.

Ce que ça signifie pour les OEM, ODM ou les DIY 🔗

Toute cette consolidation du marché a un impact sur l'éventail de choix. Quasiment tous les smartphones actuels des OEM/ODM sont basés sur des puces combinés; c'est tout ce dont ils sont capables. Plus personne ne fait de smartphone à baseband séparée désormais et ceux le faisant ne sont ni OEM ni ODM. Nos choix sont d'autant plus restreints que nous n'utiliserons pas de matériel avec des firmwares propriétaires sur le CPU (ce que nous verrons plus loin). Les fabricants ne sont pas familiers avec les i.MX6 ou i.MX8 et ne veulent pas s'y risquer. Notre liste de partenaires potentiels se réduit donc à peau de chagrin.

Toutefois, nous avons quelques partenaires prometteurs que nous continuons à évaluer. Nous sommes plutôt confiant sur le fait de pouvoir suivre notre cahier des charges initial pour le Librem 5. Nous voulons juste partager avec vous les challenges à surmonter et pourquoi notre équipe est la meilleure pour ce plan. Pour continuer les négociations avec des fabricants et fournisseurs, Purism ira à l'Embedded World, l'un des plus gros salons de l'embarqué se tenant à Nürnberg en Allemagne début Mars. Et comme d'habitude, nous vous tiendrons informé de l'avancement !

Bonnes nouvelles concernant notre prototype 🔗

Nous avons patiemment attendu l'arrivée de l'i.MX 8M suite aux prévisions de NXP. En parallèle, nous avons bien avancé sur la partie logicielle en utilisant des carte d'évaluation i.MX6 QuadPlus de chez Boundary Devices, plus précisément la NITROGEN6_MAX (Nit6Qp_MAX) qui est la carte la plus proche de la future i.MX 8M. Nous avons une image Debian Testing fonctionnant sur le banc d'essai pendant que l'équipe de PureOS prépare une image PureOS spécifique pour ARM et ARM64.

Sur ces cartes d'évaluations nous avons toutes les interfaces nécessaires pour le dev :

  1. Wifi
  2. Entrée/Sortie Vidéo
  3. USB en entrée
  4. Console série et socket carte SIM en miniPCIe pour un modem
  5. Sierra Wireless MC7455 3G/4G miniPCIe modem qui est simplement un modem USB au format miniPCIe
  6. Un superbe écran branché via HDMI. 5.5" AMOLED en full-HD nativement en portait.

Cette configuration matérielle nous permet de commencer le dev logicielle en parallèle de l'avancement sur le matériel jusqu'à l'arrivée de l'i.MX 8.

Prochain élément sur la todo-list : passer des appels !


Bon pas énormément d'avancement depuis la dernière fois mais cela dit ils rassurent côté matériel.

Ils veulent suivre le cahiers des charges établi pour le crowdfunding.

On devrait avoir plus d'infos côté software j'imagine. Leur prototype en place ils vont pousser Gnome/KDE pour rendre les interfaces plus doigts-friendly.

Virer les cookies d'un site précis dans Qutebrowser

Je vous ai déjà chanté les louanges de mon cher Qutebrowser mais ce coup-ci on va passer sous le capot.

Alors que je démarre la bête et qu'il restaure la session habituelle (mail, musique, rss et affaires courantes) : SURPRISE ! Mon instance Tiny Tiny RSS m'affiche un message bien moche. En gros soit un header est foireux (j'en doute) soit le cookie envoyé par le navigateur est trop gros et du coup fout la merde. La seconde option est la plus plausible.

Du coup il faut tripotter les cookies de Qutebrowser. Pour l'instant il n'y a pas de moyen officiel de se servir dans la boîte à cookies et d'y piocher allègrement ceux qu'on veux. Donc allons voir un peu les entrailles de la bête pour bouffer ce délicieux cookie.

Personnellement j'utilise le moteur QtWebengine du coup les cookies sont planqués dans une base sqlite dans : ~/.local/share/qutebrowser/webengine/cookies.

On ne peut donc pas ouvrir le fichier avec un éditeur de texte et éditer à l'arrache. Dépoussiérons les vieilles notions apprises lors des cours de Base de Données.

Bon commençons par le début :

sqlite3 ~/.local/share/qutebrowser/webengine/cookie

Là on ouvre la base de données et on se retrouve dans un shell avec des commandes propre à sqlite.

Tiens ! .help apparemment peut nous aider !

Chouette il n'y a pas trop de commandes et c'est plutôt bien expliqué.

Bon à vue de nez on doit pouvoir trouver des infos intéressantes via .tables

Ouai c'est pas mal. On a donc la table cookies et la table meta. Un ptit coup de select * from meta; nous apprend qu'on s'en fout complètement de cette partie et qu'on trouvera ce qu'on est venu trifouiller dans l'autre table.

select * from cookies; et là on voit notre longue liste de cookies ! On va se régaler avec tout ça.

On repére que les lignes contiennent d'abord un nombre. Serait-ce un index ? Puis le nom du site visiblement. Puis d'autres champs pas spécialement compréhensibles.

Comment trouver à quoi correspondent les différents champs ?

On fouille on fouille.

Hmmm

.schema

Haa là c'est plus clair. Le premier champs est donc la creation_utc (donc c'est pas un index), le second host_key et ensuite des champs propre au cookie lui même (comme secure, httponly, last_access_utc*, has_expires*,…).

Bon bha pour Tiny Tiny RSS je peux dégager intégralement le cookie.

On peut donc lancer un joli :

delete from cookies where host_key = "le_domaine_a_jarter";

Et hop, on relance Qutebrowser pour tester.

C'est bon ça marche \o/

TL;DR 🔗

sqlite3 .local/share/qutebrowser/webengine/cookies
delete from cookies where host_key = "your_domain";

Méta-actu du blog

Bon bha voilà après deux mois je fais un petit retour sur les avancées du blog.

Rythme 🔗

Je pense avoir réussi à prendre un bon rythme. Ce n'est plus du tout un effort. Ça me vient vraiment naturellement. Je prends vraiment du plaisir à rédiger pour le site.

Distinguer les posts classiques et les fast-posts a été une bonne décision qui m'offre plus de spontanéité.

Layout 🔗

J'ai un poil édité le layout du site.

Premièrement j'ai ajouté la date de dernière modification d'un article (s'il y a eu modif). C'est manuel pour le moment mais peut-être qu'à terme je baserai ça sur la vraie date d'édition du fichier.

Ensuite j'ai corrigé les couleurs des fast-posts dans les listes d'articles. Pour celles et ceux ne l'ayant pas remarqué (ouai vous les lecteurs de rss par exemple), les fasts-posts ont une teinte légèrement bleutée. Hé bien cette teinte n'était pas appliquée dans les listes d'articles.

Les listes ? Ouai c'était à moitié pété mais j'ai réparé les listes. Quand vous cliquez sur les tags d'articles (genre meta, hugo, blog qu'on retrouve dans ce post), ça vous mène sur une page listant tous les articles de cette catégorie. Et bha vous l'aviez probablement pas vu mais c'était pété et c'est réparé. J'ai donc bidouillé mon thème hugo (ouai c'est pas forcément le meilleur endroit pour faire ça mais bon…). Un jour viendra je publierai mon thème quelque part.

Après j'ai profité du fait que les catégories fonctionnent pour rajouter des tags aux articles existants histoire que la fonctionnalité ait un peu d'intérêt.

CSS 🔗

Dans le registre de l'esthétique j'ai fait quelques ajouts/modifs dans le CSS.

Mis un peu de style dans la date de modifs des articles.

J'en ai profité également pour un peu styliser les <hr> qui passent de l'immonde au passable.

J'ai indenté les listes qui ne l'était pas du tout et du coup dépassait légèrement sur la gauche.

J'ai également centré les images qui ne l'était pas et qui du coup dés-harmonisait le tout.

Et enfin j'ai stylisé les <table> qui servira pour un très prochain article.

Comment je m'y prends ? 🔗

J'ai toujours un ou deux articles sous le coude en attente de modifs avant de parution.

Ça me permet de laisser quelques jours à froid l'article et d'y retourner avant de publier. J'ai du coup, à mon goût, une meilleure finition des articles.

Auparavant, je créais l'article et le publiais dans la foulée. Et quelques heures/jours après je voulais toujours modifier des trucs bénins ou non. En laissant l'article en attente quelques jours et en m'y repenchant dessus avant de le publier, j'arrive à le relire. Ça me permet de voir tout plein de fautes et de tournures de phrases foireuses.

Je rajoute/enlève du contenu qui me convient que moyennement. Et tout ça sans pénaliser le rythme de sortie, car je fait un roulement. Bref c'est une ptite astuce qui améliore le contenu sans impact négatif.

Et niveau outils ? 🔗

Bon comment se présente une séance de rédaction ?

  1. cd ~/www - c'est là où je stocke mes fichiers sources
  2. hugo new posts/xx-titre-du-post.md - pour créer le fichier avec les méta-données pré-remplies
  3. amp - pour démarrer amp et rajouter le texte
  4. hugo server --navigateToChanged -F -D --disableFastRender - en parallèle pour voir les modifs en live
  5. git add content/posts/xx-titre-du-post.md - pour ajouter le nouveau fichier dans le dépôt git du site
  6. git commit !$ -m "[BLOG] ajout article xx titre du post" - pour prendre en compte et mettre un commentaire dans le dépôt git
  7. git push - pour sauvegarder le dépôt et par la même occasion publier le site sur le serveur.

Il y a peu de manipulations et c'est assez rapide.

Et si vous montiez votre blog ? 🔗

Amp : un ptit éditeur de texte à la vi

J'utilise vi et ses dérivés depuis si longtemps que j'ai désormais une petite partie de ses commandes inscrits dans la mémoire musculaire. C'est toujours amusant de voir des étudiants qui galèrent et hallucinent devant ma relative agilité alors que je n'ai pourtant qu'un niveau relativement faible en vimerie. Bref ces derniers temps j'ai entendu parlé d'un nouvel éditeur de texte. Amp.

La fiche technique me parle pas mal : léger, taillé pour la console, inspiré par vi, une configuration par défaut moderne et bonus de la hype : c'est en rust.

Du coup ni une ni deux je git clone et je compile.

Arrivée dans amp

Austère comme j'aime :-)

Bon et sinon ? Il va falloir lire un peu la doc parceque là c'est inspiré de vi mais les commandes ne sont pas pour autant du copié/collé de vi. La migration (si elle se fait) va être un peu douloureuse.

Commandes en vrac pour se débrouiller un minimum 🔗

  • Ouvrir un fichier : espace puis c'est du fuzzy search à partir du dossier courant.
  • Fermer le fichier actuel q
  • Sauvegarder s
  • Passer en mode insert i
  • Bouger dans le fichier jump mode j
  • Chercher search mode /

Bon je pense que c'est un peu le minimum à savoir dans un tout premier temps.

Bon et ça ressemble à quoi en vrai ? 🔗

Et bien à ça :

Capture d'écran de l'interface d'amp

L'article en cours de rédaction (remarquez les fautes)

Bon alors déjà ça ressemble plus à ce qu'on est habitué à voir. Des lignes numérotés, de la coloration syntaxique (hmmm on en reparle un peu plus loin), une barre de status en bas indiquant le mode, le fichier en cours et parfois même d'autres infos.

Pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Réapprendre 🔗

Bon je l'utilise un peu plus pour voir un peu comment il s'utilise. Je me heurte assez fortement à mes habitudes vimmiennes. Il me faut tenter de ne pas penser à vi mais à cette nouvelle philosophie. Un peu plus de lecture de doc et du coup je me rend compte qu'il faut un peu plus utiliser des modes. Et surtout il faut regarder un peu les raccourcis par défaut.

Command mode 🔗

Et là je découvre le command mode (que l'on atteint via 0). Du fuzzy search (oui oui encore !) pour trouver un peu toutes les commandes existantes. Toutes les commandes possibles y sont répertoriées et donc vous pouvez les débusquer assez simplement.

Jump mode 🔗

Plutôt que d'ajouter de nombreux mots-clé pour se déplacer, ils utilisent une sorte de hint mode qu'on retrouve dans qutebrowser. C'est à dire que lorsque vous êtes dans ce mode, amp va placer un peu partout des lettres jaunes dans votre texte. Vous entrez les deux lettres placées à l'endroit où vous voulez placer le curseur et hop le tour est joué. Une image ?

Capture d'écran illustrant le jump mode

Avant le jump mode

Capture d'écran illustrant le jump mode 2

Une fois dans le jump mode

Comme vous pouvez le constater il y a les lettres en jaune qui sont rajoutées un peu partout. Du coup il vous suffit de tapper celle qui vous intéresse et hop votre curseur s'y téléporte.

Trouver tous les raccourcis 🔗

Dans le command mode entrez application::display_available_commands, ce qui vous listera toutes les commandes et application::display_default_keymap pour afficher tous les raccourcis. Ça devient vite indispensable lorsqu'on débute avec amp.

Bon donc au bout d'une semaine voilà un peu mon ressenti.

Ce qui me plaît 🔗

C'est rapide. Bon c'est pas non plus extraordinaire qu'un ordi de 2018 ne rame pas pour éditer du texte mais c'est toujours agréable. Amp s'ouvre direct, les changements de modes sont instantannés, la recherche de fichier est sacrément réactive. Bref c'est snappy !

La config par défaut qui est bien branlée. J'adore vi mais franchement la config par défaut est un peu légère tout de même. C'est quand même à la limite de l'utilisabilité par défaut. Et franchement c'est un peu dommage pour un logiciel qui a le gigantesque avantage d'être dispo sur tous les os que j'accepte de toucher. Là on se retrouve avec de la coloration de base, l'indication des modes clairement affiché, une barre de status utilisable. La base minimale est utilisable directement. Je dois avouer que je sais même pas s'il y a un fichier de configuration. J'ai pas eu besoin d'aller le regarder pour faire mumuse pour le moment.

C'est un projet en début de dev avec du coup beaucoup d'activité sur le repo. De nouvelles features arrivent. Les bugs se font chasser assez vite (et il y a du boulot). C'est assez sympa cette sensation de voir le logiciel s'améliorer chaque jour et de voir ces ptites améliorations continuelles arriver. Et du coup c'est même assez facile de contribuer au logiciel. Sa documentation est pour l'instant… assez spartiate. J'ai d'ailleurs contribué un peu à son amélioration et je continuerai probablement un peu.

De l'audace dans la réinterprétation de vi. C'est déroutant au début et au final on trouve de sacrément bonnes idées. Le jump mode est génial, c'est dans la même philosophie que QuteBrowser du coup je suis pas perdu.

Le command mode est génial. Alors je vais avoir l'air de débarquer mais ce mode est génial et fait cruellement défaut à vi (je sens qu'on va me dire qu'en fait ça existe…). Il paraît que cette fonctionnalité est de base dans emacs mais je n'ai jamais vraiment poussé emacs. Je veux cette fonctionnalité partout maintenant !

Ce qui me plaît moins 🔗

C'est un projet en début de dev. Et du coup il y a des bugs. La doc est très légère. C'est un atout mais c'est un peu rebutant pour certains. J'arrive tout de même à m'en accomoder.

C'est pas un clone de vi. C'est également un atout mais un poil problèmatique quand on doit surpasser sa mémoire musculaire et que l'on réflêchit à "comment effectuer telle action ?". Le truc qui m'irrite le plus sont le G et gg de vi qui ne fonctionnent pas. Je le fait tellement instinctivement que devoir faire autrement me déroute quelques secondes. (J et K si vous les cherchez)

Les quelques bugs que j'ai rencontrés 🔗

Bon rien de vraiment insurmontables, certains sont déjà corrigés (ou presques) d'autres sont déjà rapportés. Pas de gros bugs qui crashent (tout du moins j'en ai pas rencontré) mais par exemple, vous ne pouvez sauvegarder votre fichier que s'il y a une ligne vide à la fin.

Ou bien si vous le lancez à la racine d'un dossier contenant beaucoup de fichier, il va tenter de tous les scanner pour faire le fuzzy search par la suite. Il va donc se bloquer pendant quelques secondes (voir minutes).

Un truc plus étrange c'est lorsque le curseur atteind le bas de la fenêtre, la fenêtre ne défile pas et du coup vous n'avez plus qu'à tapper à l'aveuglette. Il vous faut donc scroller manuellement avec , et m. Une habitude à prendre.

Le bug le plus chiant au final c'est la coloration syntaxique comme vous pouvez le voir sur les différents screenshots. Elle est complètement foireuse pour le markdown, à l'agonie pour le xml, le html par contre est presque bien geré. En gros les caractères spéciaux (d'échappement souvent) la mette à la peine. N'étant pas codeur ça ne m'impacte pas trop mais j'imagine que pour quelqu'un vraiment habitué ça peut être complètement paralysant.


TL;DR 🔗

Amp est vraiment sympa mais un peu jeune. À surveiller de près. Je pense continuer à m'en servir pour bloguer et autre.

Vi gardera toujours l'avantage d'être disponible partout du moindre busybox à la bonne grosse gentoo des familles… Mais amp peut devenir une alternative sympatoche.

Réponse à Franck Ridel concernant DuckDuckGo

Je viens de lire cet article de Franck Ridel. J'allais initialement commenter sur le JDH mais ma réponse commençait à être un poil long, donc je le fais ici.


Quels sont les reproches envers Google ? 🔗

Google a un business plutôt efficace d'ammassage et de revente de données privées. C'est un fait établi que je ne nierai pas. Il est également reproché à Google de collaborer avec la NSA (mais pas forcément de bon cœur).

Le souci de Google est sa position un peu trop omniprésente sur le mobile et l'Internet en général. Éviter Google sur Internet est un sport de haut niveau.

Que propose DuckDuckGo ? 🔗

Contrairement à Google leur business model est radicalement différent puisqu'ils ont juste deux moyens de gagner de l'argent. Quelques pubs dans les résultats (uniquement basé sur la recherche en cours) et des liens affiliés.

DuckDuckGo base une bonne partie de sa communication sur le fait qu'ils respectent la vie privée. Ils ne collectent pas de données personnelles ni les revend.

Qu'à déclarer le patron de Qwant à propos de DDG ? 🔗

Il a annoncé que DDG hébergeait ses services sur Amazon et que par conséquent les gentils fonctionnaires de la NSA/CIA/FBI peuvent tout simplement aller piocher chez amazon pour récupérer des données.

Ça c'est absolument vrai.

Mais ce qu'il ne dit pas c'est que pour Qwant c'est pas vraiment mieux. Les machines sont probablement hébergées en France. Il doit donc se plier aux lois françaises et Européennes. Est-ce vraiment mieux ?

Il pousse à l'amalgame pour discréditer DDG. DDG ne s'est jamais vanté de ne pas collaborer avec la NSA (/…) mais juste de respecter la vie privée.

Quelle menace ? 🔗

Éric Leandri pousse donc à l'amalgame des menaces concernant la vie privée.

Il faut bien distinguer deux choses :

  • Collecter/analyser/recouper des données et les revendre pour du pognon à n'importe qui.
  • Se faire voler des données issues de recherche web par une organisation étatique.

Ce sont deux concepts diamétralement opposés qu'on ne peut pas faire passer pour la même chose.

Premièrement la portée des données n'est pas la même. DDG ne peut donner que quelques mots-clés de recherche, votre adresse IP, et les informations leakées par votre navigateur. Google pour sa part peut y ajouter des informations concernant votre appareil (surtout si c'est un android ou un chromebook), la localisation ultra précise via les AP wifi, les mails que vous avez lu juste avant cette recherche et que vous enverrez ensuite, le trajet que vous avez parcouru ensuite, … bref à peu tout.

Ensuite la personne qui récupère les données… Google se fera un plaisir de revendre vos infos pour quelques menus dollars. Ce qui est reproché à DDG c'est que les données seront récupérées par la CIA/NSA. Je veux pas vous faire peur mais vous passerez pas outre la CIA/NSA dès que vos paquets IP toucheront le sol étasunien (voir un peu ailleurs aussi).

Et je pose une vraie question :

Est-ce plus grave que mes données soient interceptées par les US que par la France ? 🔗

Réellement je ne sais pas quoi penser. Je suis pas spécialement sûr de préférer que mes données soient lues par des services français. Je ne pense pas être particulièrement que les services français soient moins regardants que ceux US.

Parceque oui, en France aussi on surveille les Internets des Français.

Bref Qwant ou DDG ? 🔗

Bha ça revient au même.

Le peu de données qu'ils possèderont sur moi iront chez les espions français et usiens mais bon… on peut malheureusement rien y faire.

Et les autres solutions proposées ? 🔗

Voyons un peu les alternatives citées :

  • Startpage : Mouai c'est du résultat Google donc ça revient au même niveau interception que Qwant et DDG.
  • Metager : Idem.
  • Searx : À peu près pareil. Surtout si on utilise une instance personnelle et qu'on l'utilise seul ou presque : les données seront d'autant moins anonymes.

DDG n'est pas qu'un méta-moteur 🔗

Ils ont démarré effectivement comme étant juste une surcouche de Bing le côté respect de la vie privée en plus. Ils ont depuis évolués et possèdent un bot crawler pour créer leur propre index désormais. Ils ont donc des résultats bien de chez eux désormais.

−−−−−−−

PS : 🔗

J'ai échangé brièvement par mail avec Kapush et après avoir eu son accord, voilà sa réponse :

Lecture intéressante mais qui fait la même omission que l'article initial.

  1. Qwant est hébergé chez Equinix en banlieue nord de paris
  2. Equinix est une entreprise californienne
  3. D'après la loi US, Le patriot act s'applique à toutes les entreprises étatsuniennes.

Conclusion Qwant est soumis à exactement le même problème que duckduckgo au niveau de la capture de données par les agences gouvernementales US.

La subtile différence est que les USA n'ont pas de loi obligeant à la collecte et rétention des données de connexions, tandis que la France en a.

Du coup si duckduckgo fait ce qu'ils disent et ne collecte pas les données sur leurs usagers alors il n'y a tout simplement rien à venir prendre. C'est le modèle utilisé par certains fournisseurs de VPN basés aux USA.

Dans le cas de Qwant pour le moment ils jouent sur le fait que selon eux ils ne sont ni éditeur, ni hébergeur pour contourner l'obligation de collecter/conserver les données. Comme expliqué dans cette interview: https://www.nextinpact.com/news/97572-dans-coulisses-qwant-interview-deric-leandri.htm

Aussi intéréssant à mentionner par rapport à la pique "duckduckgo c'est rien qu'un métamoteur pour bing", comme tu le fais remarquer ils ont leur propre crawler et ils utilisent aussi d'autres source mais surtout Qwant aussi utilise Bing https://www.nextinpact.com/news/103652-les-liens-moteur-qwant-avec-microsoft-bing.htm

3ème article d'avancement du Librem 5

Ceci est une traduction libre de cet article concernant les avancées de la société Purism concernant le smartphone Librem 5. L'article original est sous licence CC BY-SA 4.0 tout comme ma traduction.

Ce smartphone a bénéficié d'un crowdfunding et a pour but d'apporter une alternative à Android en proposant un OS basé sur Linux et toutes les briques logiciels opensource qui vont avec. Ils collaborent avec le projet Gnome, le projet KDE et le projet Matrix. Ils sont assez transparent sur leurs avancées et sont reconnus pour leur ligne de laptops.

Bref voilà l'article :


Le Librem 5 et l'actualité récente 🔗

Ces derniers temps, pas mal de news assez alarmistes ont fait l'actualité. De nombreuses failles de sécurité ont été trouvées au seins même des processeurs. Elles ne touchent pas uniquement Intel mais également en partie AMD et quelques cœur ARM. En même temps, certains de nos contributeurs ont fait entendre leurs inquiétudes à propos du futur de NXP (fabricant du processeur envisagé pour le Librem 5) en vue d'une potentiel acquisition par Qualcomm. Certains se sont donc demandés : "Est-ce que le Librem 5 est affectés par ces bugs également ?" et "Est-ce que Purism parviendra à obtenir des puces i.MX 8 comme prévu ?", donc répondons à ces interrogations.

Épargné par Spectre/Meltdown 🔗

Pour le moment nous sommes quasiment sûr d'utiliser une des puces de la nouvelle branche i.MX 8 de chez NXP pour le Librem 5. Plus précisément nous nous orientons vers l'i.MX 8M qui comprends 4 cœurs ARM Cortex A53. Selon ARM, ces cœurs ne sont pas affectés par les failles Spectre et Meltdown, ce qu'ARM a résumé dans leur bulletin de sécurité.

Donc pour le moment on est presque certains que le Librem 5 ne sera pas affecté cependant nous continuerons à surveiller de près la situation car des nouveautés font surface régulièrement. À ce propos nous sommes heureux de vous annoncer que nous avons un nouveau consultant pour assister notre équipe sur les questions de sécurité du matériel ansi que des questions tel que : "Est-ce que le CPU est affecté par Spectre/Meltdown ou non ?".

La possible acquisition de NXP par Qualcomm : pas un soucis 🔗

Les rumeurs comme quoi Qualcomm serait intéressé par un rachat de NXP courent depuis quelques temps. Comme nous allons utiliser une puce NXP comme processeur principal (de la famille I.MX 8) nous sommes au courant et nous intéressons de près à cette histoire.

Qualcomm est leader pour les gros volumes de puces grand public alors que NXP vise le marché industriel à faible volume. Il en résulte une approche radicalement différente concernant le support, particulièrement du logiciel libre. Alors que NXP est habituellement tourné vers l'ouverture de ses spécifications techniques, Qualcomm est au contraire fermé. Cela se reflète particulièrement sur le support du kernel Linux des puces des constructeurs respectifs. La question est : Comment est-ce que le support des logiciels libres et la disponibilité des informations concernant les SOC NXP perdurera s'il y a acquisition ?

Tout d'abord, il est peu probable que le deal est lieu. Qualcomm a vécu une année 2017 plutôt rude donc ils ne sont pas forcément dans une position financière leur permettant d'acheter une autre entreprise. Ensuite, il y a également des rumeurs comme quoi Broadcom pourrait en fait racheter Qualcomm. Après, les organisations mondiales de contrôles anti-monopole mènent des investigations afin d'approuver ou non une fusion. Il y a à peine quelques jours, l'organisme de contrôle des monopoles européen a accepté une fusion mais avec de lourdes conditions. Par exemple, Qualcomm devrait donner de nombreuses licences gratuitement concernant certains de ses brevets, etc. Enfin, NXP est tenu par de nombreuses obligations : la façon dont NXP vise les petits et moyens clients les rendant dépendants; changer radicalement d'attitude blesserait ses clients et porterait lourdement atteinte à la réputation de Qualcomm et entraînerait également une perte de part de marché.

On imagine donc que la fusion n'aura pas lieu de si tôt et n'impacterait probablement que peu les i.MX 8. Si la fusion s'opérait, seuls les futurs produits seraient impactés.

Le développement 🔗

En plus de travailler à l'obtention de kit de développement i.MX6QuadPlus pour travailler dessus, l'équipe téléphone est activement en train de chercher et évaluer les logiciels qui formeront la base de nos développements pour les prochains mois. Nous sommes parfaitement conscient de l'énorme quantité de travail à accomplir et des responsabilité que nous endosserons. Parmi nos recherches, nous avons contacté l'équipe Gnome human interface design team avec qui nous avons discuté design et implémentation. Par exemple, nous avons commencé à implémenter un widget prototype qui permettrait d'adapter bien plus simplement l'interface existante des applications desktop vers le téléphone voir d'autre style d'interface utilisateur. Nous aimerions parvenir à faire en sorte qu'une application puisse s'adapter à l'appareil sur lequel elle tourne. C'est toujours un objectif lointain, mais on y travaille ardemment. Nous rencontrerons également les membres de Gnome au FOSDEM pour discuter de possibles évolutions et objectifs de design ainsi que de possibles collaborations.

Le travail de dev pour KDE/Plasma sera également fait par leur propre équipe d'interface. Purism supportera leurs efforts en leur fournissant du matériel et de la documentation au fur et à mesure de l'avancement du téléphone. Cela permettra à KDE/Plasma de fonctionner normalement sur le Librem 5 dès la sortie. Pour mieux comprendre l'avancement avec Gnome et KDE, vous pouvez consulter cet article de blog.

Nous avons également testé et évalué différents compositeur et interface de bureau que nous pourrions utiliser comme interface pour le téléphone. Nous visons un environnement uniquement Wayland pour se débarrasser de l'héritage X11 autant que faire se peu afin de profiter d'une meilleure sécurité et de meilleures performances. Après discussions avec les mainteneurs Gnome des interfaces et compositeurs, nous ferions peut-être mieux de créer un nouveau compositeur (utilisé et soutenu par Gnome) afin d'éviter le fardeau d'X11.

Du côté application, nous avons créée une impressionnante liste d'applications que nous pourrions modifier pour permettre au téléphone d'atteindre les objectifs de la campagne (de crowdfunding) et nous avons plus restreint les piles de middlewares. Nous sommes toujours en cours de réflexions/évaluations donc nous n'entrerons pas plus dans les détails pour le moment. Nous aborderons bien sûr tout cela un peu plus tard dans un futur article.

Rencontre avec les fabricants de puces 🔗

Comme le choix du CPU est quasiment pris, nous allons rencontrer NXP et d'autres fabricants de puces à l'Embedded World À Nürnberg en Allemagne à la fin du mois. C'est très encourageant car cela fait maintenant des mois que nous travaillons à établir des liens direct avec NXP. Nous allons enfin rencontrer nous rencontrer en personne lors de la conférence. La recherche pour le design et les partenaires de fabrication prend plus de temps que prévu. Notre équipe d'ingénieurs hardware et notre équipe logiciel (particulièrement bas niveau et ingénieurs kernel) ont commencé à créé une nomenclature (Bill Of Material) matériel et également un "plan" d'un éventuel PCB. Mais il s'avère que beaucoup de constructeurs rechignent travailler avec des i.MX 8M car c'est un CPU/SOC tout nouveau. Nous avons cependant de prometteuses pistes et de bons contacts donc nous explorerons cela.

L'équipe Librem 5 sera au FOSDEM 🔗

Au fait, une bonne partie du staff de Purism sera au FOSDEM ce week-end du 3 au 4 Février. En plus des équipe design et marketing, les équipes PureOS et Librem 5 seront également là. Nous aimerions vous rencontrer ! Des représentants Purism seront là pour répondre à toutes vos questions et porteront un tshirt Purism pour que vous les reconnaissiez facilement.


Et voilà :-)

Bref, ils rassurent à propos des failles Spectre/Meltdown.

Ce qui est intéressant c'est qu'ils expliquent un peu plus leurs collaborations avec Gnome et KDE. Ils adoptent un développement bien plus ouvert que ne le fait Google avec Android. C'est dommage que cet article ne parle pas de Matrix mais ça sera probablement pour une prochaine fois.

Comme d'habitude avec ce genre de projet, on apprend que ça prend un peu plus de temps que prévu sur le plan matériel mais visiblement leur choix de cpu est à peu près arrêté. Bref ça avance !

Multi layout claviers simultanés pour Xorg

J'aime beaucoup les claviers. Et il m'arrive régulièrement d'en brancher plusieurs sur l'ordinateur… en même temps. Ça n'a que peu d'intérêt mais j'aime bien. Ma petite collection grandit petit à petit. Mon clavier principal est en bépo légèrement trafiqué tandis que la plupart de mes autres bestiaux sont en azerty plus traditionnel voir quelques-uns en qwerty. Du coup j'ai configuré Xorg pour avoir une configuration un peu hors du commun :

  • Mon clavier traditionnel est en bépo, azerty et qwerty
  • Les autres claviers sont en azerty, bépo, qwerty
  • La touche Ctrl droite sert de touche Compose
  • Ctrl-Alt-Backspace tue la session Xorg
  • Maintenir Shift-droite et Shift-gauche simultanément change de disposition

Voilà le cahier des charges que je voulait.

Bon du coup pour faire ça on va éditer le fichier /etc/X11/xorg.conf . Certaines distributions ont remplacées ce fichier par un dossier contenant plusieurs fichiers. Dans ce cas cherchez quel fichier contient ce qui a attrait à evdev…

Section "InputClass"
    Identifier "evdev keyboard catchall"
    MatchIsKeyboard "on"
    MatchDevicePath "/dev/input/event*"
    Driver "evdev"
    Option "XkbLayout"      "fr,fr,us"
    Option "XkbVariant"     "oss,bepo, "
    Option "XkbOptions"     "compose:rctrl,terminate:ctrl_alt_bksp,grp:caps_toggle"
EndSection

Section "InputClass"
    Identifier "Custom Keyboard"
    MatchIsKeyboard "on"
    MatchDevicePath "/dev/input/event*"
    MatchVendor "Lord_Corp"
    Driver "evdev"
    Option "XkbLayout"      "fr,fr,us"
    Option "XkbVariant"     "bepo,oss, "
    Option "XkbOptions"     "compose:rctrl,terminate:ctrl_alt_bksp,grp:caps_toggle"
EndSection

Voilà tout.

Comment ça marche ? 🔗

Et bien Xorg est composé de multiples "drivers" ou modules, dont un nommé evdev qui est chargé de scanner tous les appareils d'entrées et de les configurer. Du coup il va piocher dans /dev/input/ et va regarder chacun des fichiers présents correspondants à tous les appareils d'entrée détectés par votre kernel.

En fonction du type d'appareil (clavier/souris/tablette tactile/…), il va appliquer des configurations différentes. Il fait cela via les règles de type catchall.

Par chance on peut lui dire d'appliquer des règles différentes à des appareils spécifiques en rajoutant des conditions pour match. Dans mon cas, il recherche Lord_Corp dans le champs Vendor fourni par l'appareil. Donc vous pouvez mettre le petit nom de votre appareil à vous.

Comment je trouve le Vendor de mon appareil ? 🔗

Facile : xinput --list --long

Filmmenu, un ptit script pour lancer un film

Un ptit article rapide aujourd'hui pour vous présenter filmmenu. J'ai un NAS à la maison avec pas mal de disques durs et du coup pas mal de partitions. J'ai pas fait de RAID dessus (pas besoin) ce qui fait que mes données sont éparpillées entre les différentes partitions.

Toutes les données sont bien rangées dans un disque différent sauf les films qui sont répartis sur plusieurs partitions. Du coup quand je cherche un fichier particulier je sais jamais trop où le chercher. Je me suis donc fait un ptit script.

	#! /bin/sh
	DB="/var/db/filmmenu"
	if [ $(mountpoint -q /mnt/bender) ]
	then
	        timeout 3 i3-nagbar -m "/mnt/bender n'est pas mount ! Un ptit coup de sshfs au préalable"
	        exit
	fi
	if [ -r $DB ]
	then
	        if [  $(date -r "$DB" +%s) -lt $(date +%s --date '45 days ago') ]
	        then
	                timeout 4 i3-nagbar -t warning -m "DB de plus de 45 jours, update !"
	        fi
	                exec mpv "$(cat "$DB" | dmenu -i -l 10 -lh 40 -fn 'Droid Sans Mono-15')"
	  exit
	else
	        printf "Création de la DB\n"
	        timeout 3 i3-nagbar -t warning -m "Création de $DB, on vous prévient quand c'est fini"
	        find /mnt/bender/stockage/*/films/ > "$DB"
	        timeout 3 i3-nagbar -t warning -m "$DB créé, c'est tout bon. Vous pouvez relancer la commande"
	fi

Je lance ce script avec un ptit Alt-è dans i3. Voilà ce qu'il fait :

Mountpoint vérifie tout d'abord que le NAS est bien mount au bon endroit. Si c'est pas le cas il pond un i3-nagbar qui est un programme lié à i3 qui met une barre en haut de l'écran contenant le message qu'on lui donne.

Ensuite on teste l'existence du fichier contenant la liste des films. S'il existe on teste voir s'il a été mis à jour il y a plus de 45 jours.

En fonction de ça on créer le fichier ou bien on le met à jour en lançant un simple find qu'on balance dans un fichier texte sinon, on le donne à manger à dmenu qui créer une barre permettant de sélectionner le film à lire. Et enfin mpv récupère lit le fichier voulu.

Rapide & Simple

Mozilla annonce commencer à restreindre les nouvelles fonctionnalités aux pages chargées via HTTPS

Dans sa quête pour un web plus sûr, Mozilla vient d'annoncer qu'une bonne partie des nouvelles fonctionnalités de Firefox ne seront utilisables qu'uniquement sur des pages web accédées via HTTPS.

Autant je suis favorable à l'utilisation de HTTPS au maximum, autant ce n'est pas forcément possible de l'utiliser absolument partout.

Il existe de nombreux cas où HTTPS n'est pas utilisable. Trois exemples qui me viennent, mais on doit pouvoir en trouver d'autres :

  • Si le serveur n'a pas accès à Internet, faire de l'HTTPS est compliqué voire impossible. (Sisi on peut faire du web sans être sur Internet)
  • Si la machine cliente n'a pas moyen d'être à la bonne date l'HTTPS n'est pas possible non plus. (de nombreux appareils n'ont pas d'horloge interne fonctionnant sans courant comme les raspberry)
  • Quand on se connecte à une machine plus très à jour avec une version pas si vieille que ça d'openssl mais tout de même trop vieille et donc incompatible…

C'est d'ailleurs pour cette raison que contrairement aux recommandations actuellement à la mode, je ne redirige pas le trafic HTTP vers son équivalent HTTPS. C'est un choix que je laisse au client. Au visiteur de choisir s'il veut bénéficier de plus de sécurité ou non.

Bref j'espère que Mozilla n'ira pas plus loin en retirant des fonctionnalités actuelles aux pages non sécurisées.

Le respect des licences logicielles est moins fort que le buzz nostalgique du rétro gaming

Pouwah ! Quel titre !

Cette semaine le CES a trusté mes RSS. Tel constructeur qui fait une démo d'un prototype bancal, Netflix qui s'invite avec une fausse startup pour faire de la pub, la FrenchTech qui cherche désespérémment à parader… le CES habituel. Et dans l'amas de news, il y en a une qui m'a titillé. Une compilation des news au sujet de l'ultra Gameboy.

Sympa non ? Tous ces sites professionnels tenus par des journalistes. C'est pas un joli boulot qu'ils ont fournis là ?

Bon alors déjà c'est rarement relayé mais ce qui a été montré n'est qu'un prototype. Les specs annoncés n'étaient pas celle présentées dans la bête mais peu de site l'ont signalé. Ensuite le nom. Presque aucun site n'a pris la peine de dire que Ultra Gameboy n'était pas le nom définitif. Faut pas se voiler la face, Nintendo n'autorisera pas qu'on galvaude son nom aussi facilement.

Ce que je trouve encore plus dommage c'est qu'aucun site n'a jugé bon de nous dire comment fonctionnait la bête ! Et c'est pourtant un poil assez crucial pour du matos. Est-ce un pcb de gameboy originale recyclé ? C'est du fait maison parfaitement compatible avec la Gameboy originale ? Ou bien (et c'est ce que je pense) est-ce de l'émulation ?

Pour info le constructeur Hyperkin commence à se faire un ptit nom avec ses appareils. Mais il faut aussi voir qu'ils se font un ptit nom au sein de la communauté de l'émulation pour leur non-respect des licences Opensource auprès de Retroarch comme on peut le voir dans ce blog post et sa suite.

Retroarch est un projet opensource d'agglomérats d'émulateurs opensource. Le but est de fournir un système multi-plateforme (ça tourne sur pas mal de consoles modernes, sur un peu tous les OS PC modernes (ou non)) pour proposer une interface unifiée vers de multiples émulateurs appelés Cores. C'est un système modulaire très performant avec une communauté vraiment vivante faisant grandement évoluer la scène retrogaming en améliorant énormément tout l'écosystème des émulateurs mais j'en parlerais plus une autre fois. Bref c'est un acteur majeur du retrogaming opensource. Pas des rigolos sortis de nulle part.

Hé bien les pauvres gens de ce projet en appellent aux journalistes pour médiatiser leurs déboires avec les nombreux petits constructeurs sortis de nulle part s'amusant à vendre du matériel utilisant leur code illégalement. Bien que lancé fin décembre 2017, il n'y a pas eu beaucoup de relais dans la presse comme on peut le voir avec le battage médiatique de l'Ultra Gameboy. La presse spécialisée s'est jetée en masse sur l'info publiée par Gizmodo pour ne faire que citer les mêmes maigres infos en boucle sans jamais etayer leurs articles, sans s'être un poil informé sur le constructeur ou sur les entrailles de la bête. Ça ne prend guère plus de quinze minutes pour un utilisateur de moteur de recherche… BRAVO la presse informatique…

Bon voilà pour le coup de gueule contre tous les sites de merdes qui ne font que ré-enrober des news pour publier au plus vite (et ça ne va pas s'améliorer avec tous les bots de rédaction de news)(sur le coup Ars Technica m'a déçu, eux qui font un travail vraiment plus poussé habituellement).

Maintenant pour ceux que ça intéresse un peu, sachez donc qu'Hyperkin a très probablement adoré cette couverture médiatique à moindres frais, mais à mon avis tente de la jouer plus réglo ce coup-ci :

  • Ils sont bien entendu au courant des griefs de Retroarch à leur sujet. Je ne suis pas au courant de toute l'affaire ou autre, mais je pense que Ultra Gameboy était probablement le nom du projet interne qu'ils ont utilisé mais que le produit final s'apellera autrement pour pas fâcher Big N (parce que fâcher une communauté de dev sans le sous on s'en fout mais une grosse boîte populaire remplie de pognon c'est ptet moins le fun).
    • En cherchant quelques minutes de plus, on peut voir qu'Hyperkin s'est payé une licence Higan qui est un multi-émulateur développé par Byuu et publié sous GPL-v3.

Bref je vais tabler sur la bonne foi d'Hyperkin et tout foutre sur le dos des journalistes.

PS 18/02/2018 : 🔗

Un article intéressant qui aborde ça chez Eurogamer.

PS 09/03/2018 : 🔗

Bon bha on a du nouveau sur cette affaire. Donc en gros l'entreprise qui revend les émulateurs au fabricant est Datapower Development Limited. On apprend aussi que l'arrêt de la revente de snes9x au profit de Higan par Byuu est pas innocente.

TwinAphex (le fameux Mr Matteis, dev de snes9x entre autre) aurait discuté avec Byuu le dev de Higan. Ces personnes se connaissent plutôt bien car ils collaborent régulièrement auprès de leurs différents projets opensource. Et donc Byuu s'est vu proposé un contrat d'utilisation de Higan que financièrement il ne pouvait refuser mais il a du coup décidé de forcer Datapower Dev… à ne plus jamais utiliser snes9x.

Bref, des retournements de situations ! Vivement le prochain épisode.

La mort de Vimperator : comment meurt un logiciel opensource

Et voilà que Vimperator vie ses derniers instants. Le changement d'API de firefox lui aura été fatal. Je sais pas pourquoi mais il y a un (tout) petit pincement au cœur quand je vois cette fermeture de l'issue github qui aurait pu le sauver.

C'est absolument pas une surprise. Ça fait plus d'un an qu'on est au courant que ça va mourir mais voilà c'est fait. Du coup la seule cérémonie consiste en la fermeture d'une issue. Le repo sera toujours là pour les archives du web. Un témoignage d'une belle époque.

Mais bon qu'on se rassure son héritage est bel et bien vivant. Toute une petite communauté d'addons similaires s'est créé et prend son envol. Qutebrowser profite de la fin de Vimperator pour récupérer de nombreux utilisateurs. Tout ne sera donc pas en vain et au final l'écosystème complet n'est donc que plus fort. La mort d'un logiciel libre peut donc être un bon engrais pour les autres. Bon bha au final c'est pas si triste alors !

Utiliser ZSH à la façon de VI en réduisant les inconvénients

Vi et Emacs ont inspiré et inspirent encore pas mal les devs car ils ont posés deux bases d'expériences utilisateurs qui ont depuis le temps prouvé leur efficacité. Ils s'appuient tous les deux principalement sur l'utilisation du clavier mais abordent le problème différemment.

  • Emacs s'appuient sur des raccourcis claviers nécessitant tous pleins de doigts pour appuyer simultanément sur diverses touches : Ctrl-Alt-Shift-Altgr-x …
  • Vi lui utilise des modes : un mode pour entrer des commandes, un mode pour écrire, un mode pour faire le café …

Ce sont donc deux approches différentes mais pourtant efficaces. Il est par contre assez difficile de passer de l'une à l'autre car elles nécessitent tout de même un temps d'apprentissage et d'adaptation assez long, bien que l'on puisse se contenter de nager en surface et donc de ne pas en profiter à fond.

Bref généralement au bout de quelques années de pratiques on acquière pas mal de mémoire musculaire et on se retrouve parfois frustré de pas pouvoir utiliser ça partout. Par exemple je ne supporte plus d'utiliser un navigateur web qui ne suit pas la philosophie de vi (d'où ma migration vers qutebrowser). Mais du coup : saviez-vous que même votre shell préféré (ZSH ! mais bon bash aussi et fish aussi…) peut mimer vi.

ZLE KEYMAP VIINS 🔗

L'avantage du mode vi est que l'on va pouvoir éditer les lignes de commandes comme dans vi, c'est à dire utiliser la plupart des raccourcis de vi en mode normal : x pour virer un caractère, r pour remplacer un caractère, ciw pour changer le mot actuel… pleins de raccourcis permettant de gagner pas mal de temps.

ZSH est modulaire. Le module s'occupant de la ligne de commande est ZLE : ZSH Line Editor. Et ce module utilise des keymaps qui sont des ensembles de raccourcis claviers déclenchant des actions. Il existe un keymap emacs, des keymaps vi (qui correspondent aux différents modes) et un keymap safe qui n'est pas éditable/supprimable. Il vous est possible d'en créer d'autres ou bien juste de modifier les existants. Bon du coup le but du jeu va être de foutre le keymap par défaut de ZLE en viins (vi insert). Donc dans /etc/zsh/zshrc et on y colle un

bindkey -v 

Et voilà c'est fait vous êtes désormais en mode viins par défaut. Bon du coup si vous appuyez sur ECHAP, vous vous retrouverez dans le mode normal de vi.

Améliorations 🔗

Le premier truc un poil chiant c'est que le changement de keymap ne se fait pas instantanément. Il y a un timeout de 0.4s qui est un poil trop long. Pour le réduire, il vous suffit d'exporter la variable KEYTIMEOUT à 1 par exemple pour avoir que 0.1s d'attente lors d'un changement de keymap, ce qui est devient de suite plus tolérable.

Un autre truc un peu chiant c'est qu'on ne sait pas dans quel mode on se trouve mais j'ai trouvé une astuce sur le blog de Doug Black qui consiste à faire une petite bidouille qui va bien pour afficher le mode Normal. Je l'ai à peine modifié pour aller dans mon /etc/zsh/prompt.zsh :

function zle-line-init zle-keymap-select {
	VIM_PROMPT="%{$fg_bold[yellow]%} [% NORMAL]%  %{$reset_color%}"
	RPS1="${${KEYMAP/vicmd/$VIM_PROMPT}/(main|viins)/} $LAST_COMMAND_DURATION s"
	zle reset-prompt
}
zle -N zle-line-init
zle -N zle-keymap-select

Quelques explications : déjà RPS1 est la variable contenant le prompte de droite. D'abord on a défini la variable VIM_PROMPT qui définit l'affichage désiré pour le mode normal (en jaune c'est sympa) puis une double substitution made in zsh qui remplace le nom du keymap par la variable VIM_PROMPT sauf si le mode actuel est main ou viins. Je colle ensuite $LAST_COMMAND_DURATION qui est la variable qui contient la durée de la dernière commande exécutée.

Adaptons à nos besoins 🔗

Du coup là on a pas fait grand chose de bien méchant. On a choisi un keymap et modifié le prompt, rien de bien tordu. On peut tout de même apporter quelques modifications pour ajouter de nouveaux raccourcis. On va donc en profiter pour virer les ptits inconvénients du keymap de vi : les emmerdes pour se déplacer normalement avec les flèches et plus.

Retournons dans /etc/zsh/zshrc et ajoutons/trafiquons quelques raccourcis.

#Pour pouvoir utiliser les flêches haut et bas pour chercher les commandes dans l'historique
bindkey "^[[A" history-substring-search-up
bindkey "^[[B" history-substring-search-down
#Pour pouvoir utiliser Orig et End sur le clavier pour aller en début/fin de ligne (plus pratique)
bindkey "^[[7~" beginning-of-line
bindkey "^[[8~" end-of-line
#Pour utiliser les flêches de gauche et de droite pour se déplacer normalement
bindkey "^[[D" backward-char
bindkey "^[[C" forward-char
#Pour utiliser Suppr
bindkey "^[[3~" delete-char

Et voilà vous avez des vimmeries ainsi que des raccourcis plus classiques sur le même keymap.

Une faille de sécurité béante touchant tous les cpu Intel

Les monocultures ont de nombreuses fois prouvé qu'elles étaient un risque et pas uniquement dans l'informatique. En agriculture c'est pareil… faire pousser uniquement une seule espèce de plante est risqué. Le jour où une maladie ou bien un insecte/animal un peu gourmand s'abat sur vous, vous perdez absolument tout. Bha là c'est pour les processeurs qui prennent cher.

Monopole d'Intel 🔗

Depuis plusieurs décennies Intel a une position de leader qui par moment ressemble à un monopole. C'est le cas depuis dix ans. Alors qu'AMD sort enfin la tête de l'eau en 2017 avec sa nouvelle architecture Ryzen après près de dix ans de désert, Intel est quasiment seul sur le marché des serveurs (gamme Xeon) et ne laisse que des miettes à AMD sur le laptop/desktop. Et d'ailleurs depuis 6 ans, les gains de perfs des CPU Intel sont vraiment faibles. Mon ordinateur actuel a déjà 7 ans et n'est toujours pas vraiment dépassé (mais bon c'est un autre débat). Mais du coup ce monopole est donc une monoculture des cpu à architecture amd64.

Et donc ? 🔗

Bha apparemment il y aurait une faille de sécurité assez sévère trouvée très récemment. Les informations ne sont pas encore complètement publiées de partout, il y a un embargo. En gros elle impacterait tous les ordinateurs embarquant un cpu Intel récent (de ces dix dernières années).

Cette faille serait carrément dans l'architecture même du cpu. Un correctif logiciel pour le kernel Linux existe mais le fix ne serait pas sans conséquences. On parle de pertes de performances de 5 à 50% sur certains syscalls.

Les informations complètes seront diffusées un peu plus tard une fois que les correctifs auront été poussés un peu partout.

L'information comme quoi AMD ne serait pas impacté est arrivé dans un second temps (un second patch à vrai dire).

Logo officiel de l'attaque Meltdown

Mais c'est grave ? 🔗

Ouai vraiment grave. Cette faille serait exploitable à pleins de niveaux. Les systèmes virtualisés sont également impactés. Même du javascript dans un navigateur pourrait faire des saloperies apparemment.

Du coup bha même une machine perso serait exploitable via une page web. Tous les hébergeurs de machines virtuelles sont probablement en train de flipper et patcher à droite à gauche.

Comme dit précédemment pour l'instant on a pas tous les détails mais comme à chaque fois, on ne sait pas si la faille est déjà utilisée dans la nature.

Logo officiel de l'attaque Spectre

Et du coup faut faire quoi ? 🔗

Bha dès que le patch arrive pour votre OS, vous l'installez sans réfléchir.

Et pour la prochaine fois, vous prenez du AMD histoire de renverser un peu le monopole d'Intel. Leur nouvelle gamme fait jeu sensiblement égal avec Intel voir se débrouille mieux en nombre de cœurs.

Un peu de lecture supp : 🔗

Quelques liens pour approfondir le sujet. Pas de français pour le moment.

PS : 🔗

Ha bha visiblement il y a des soupçons de délit d'initiés chez Intel qui monte : le PDG d'Intel aurait revendu le maximum d'actions il y deux semaines alors que l'affaire n'était pas encore médiatisée. Il y a des risques qu'aujourd'hui Wall Street soit mis au courant de l'histoire et que l'action Intel baisse considérablement.

Pour info, Windows est également touché et va être patché aussi.

Pour l'instant ce ne sont que des suppositions de failles mais de nombreux indices étayent l'histoire. L'embargo sera levé ce jeudi midi.

PS2 : 🔗

4 janvier 2018 : Bon bha on a un nom et un site : L'attaque se nomme Meltdown et Spectre et son site confirme à peu près tout ce qu'on savait sauf que c'est toujours vague concernant les processeurs affectés. Apparemment AMD pourrait être victime de la faille ansi qu'ARM. En fait la plus grande surprise vient du fait que c'est deux failles.

PS3 : 🔗

5 janvier 2018 : On sait également que c'est effectivement exploitable via javascript et que les navigateurs s(er)ont patchés pour limiter les risques mais pas complètement supprimmer le risque. Bref, c'est la merde.

Doom et ses Mods

Voilà Noël approche et du coup probablement quelques jours de congé/wacances. Quel est le meilleur passe-temps en ces périodes de mièvreries et chansons ringardes ?

Jouer à Doom en 2017 🔗

Doom a toujours été un jeu à part pour moi. Il y assurément une part de nostalgie car c'est l'un des plus anciens dont je me souvienne. J'y ai joué très jeune. Et je n'ai jamais cessé d'y revenir de temps à autre. Doom 1 et Doom 2. Jusqu'à il y a peu j'avais jamais fait les extensions officielles. Je n'avais non plus jamais été voir du côté de la scène des mods. Et OMG quelle erreur. Il y a une cargaison énorme de contenu fait par des fans. La qualité est variable mais l'avantage d'un jeu aussi populaire et aussi moddable, c'est qu'au bout de vingt ans on trouve beaucoup d'excellent contenu. Que ce soit des maps par-ci par-là ou bien carrément des TC (Total Conversion) ou des modifications plus subtiles.

Le jeu jouit d'une popularité certaine, d'une part pour ses qualités intrinsèches de jeu vidéo (gameplay ultra nerveux, ambiance sympa, feeling addictif,…), mais également pour son côté technique. À sa sortie le jeu était une claque graphique qui poursuivait la tradition naissante d'Id de faire des jeux techniquement à la pointe. Mais en plus de ça, ils ont libéré le code du moteur du jeu quelques années plus tard. Et ont toujours poussé le développement de mods.

Quand on démarre Doom, on sait que dans les trente secondes qui suivent on sera dans la partie en train de s'amuser. C'est un plaisir instantané, on se fait pas trop chier avec une histoire, des temps de chargements, des mécaniques de gameplay faussement poussées. Tout est fait pour s'amuser tout de suite. L'action est frénétique et le feedback direct. Avec l'âge j'ai de moins en moins de temps à consacrer aux jeux-vidéos du coup quand j'ai peu de temps j'aime pouvoir tout de suite me retrouver dans cet état d'esprit. Et avec l'opulence de contenu additionnel gratuit et de qualité c'est le summum.

Entrée de NERVE avec Project Brutality et l'UVD

Entrée de NERVE avec Project Brutality et l'UVD

Les moteurs 🔗

Le moteur ayant été opensourcé, il y a eu des tas de réimplémentations du moteur. Certaines plus poussées que d'autres. Quelques-unes en ont profité pour pousser de nouvelles fonctionnalités d'autres s'évertuent à rester le plus près possible du moteur d'origine s'amusant même à reproduire les bugs. Petit tour non exhaustif des moteurs libres existants :

  • ZDoom et GZDoom sont les moteurs les plus populaires. Le gros de la communauté s'est attroupé sur eux. GZDoom a poussé le moteur vers OpenGL (le moteur d'origine n'utilise que le cpu d'où le rendu particulier). Ils sont parmi les plus compatibles avec Doom et les mods de la communauté.

  • Zandronum est un fork de GZDoom (qui est aussi un fork de ZDoom) qui a poussé le côté multiplayer un peu plus que les autres. C'est le second plus populaire. De par sa popularité, sa compatibilité avec les mods est excellente (mais pas parfaite non plus). Je l'utilise de temps à autre pour le multiplayer.

  • Doomsday Engine est un moteur un peu différent des autres. Il propose une interface toute mimi moderne bien foutue toussa. Après c'est pas spécialement ce que je recherche mais ça peut plaire.

  • Chocolate Doom est le moteur le plus proche de l'expérience originale. Perso ça ne m'intéresse pas spécialement mais si vous voulez une expérience des plus authentique c'est celui-là qu'il faut prendre.

Voilà pour le tour, j'ai principalement choisi GZDoom. J'aime le fait qu'il tente de moderniser le feeling sans pour autant révolutionner les graphismes. On retrouve une sensation de FPS moderne dans les déplacements : le strafe, la visée libre, c'est vif tout en ayant les bons vieux graphismes qui ont un charme certain.

Malmené par un Overlord dans le second niveau de NERVE

Malmené par un Overlord dans le second niveau de NERVE

Les WAD 🔗

Les WAD sont les fichiers que l'on donne à manger au moteur. Ils contiennent les assets du jeu, c'est à dire les textures, les sons, musiques, maps, campagne, ennemies, les armes… tout quoi. Il faut distinguer deux types de WAD : les IWAD et les PWAD.

  • Les IWAD sont autonomes. Ce sont les jeux complets comme Doom, Doom2, Heretic … La plupart ne sont pas opensource mais se trouvent pour une bouchée de pain sur GOG ou ailleurs. En libre vous trouverez Freedoom qui recréer des assets pour jouer librement avec un moteur libre.
  • Les PWAD sont des Patchs. Ils nécessitent l'utilisation d'un iwad pour fonctionner. Il peut s'agir d'une simple map, de musique ou d'une campagne complète voir une TC (total conversion). La communauté fait des miracles ici.

Il faut bien voir que l'on peut cumuler les pwad simultannément et que l'ordre de chargement a une importance.

Capture d'écran d'une partie de Doom sur la map17 du mod Hellbound

Petit aperçu de la map Starport de HellBound

Les mods intéressants 🔗

Un des plus populaire est le fameux Brutal Doom qui se charge de moderniser le gameplay et de rajouter des armes, des ennemis et même désormais une campagne super sympa. Le jeu devient plus nerveux et encore plus amusant. La version 21 est sur le point de sortir avec des ajouts de véhicules (oui oui !). Vu le nom vous devez un peu vous douter mais le mod se targue de proposer un peu de gore. Ça démembre, déchiquète, mutile à tour de bras. Vous pourrez même prendre possession d'un démon pour plus de fun… Ce mod a gagné de nombreux prix depuis des années, son auteur continue de pousser son bijoux depuis des années. Il s'attèle à des variantes telles que Brutal Doom 64 et évoque un éventuel Brutal Hexen !

Un ptit nouveau pousse le concept de brutal doom encore plus loin : c'est le Project Brutality. Ils ont ajouté encore de nouvelles armes, la possibilité d'en avoir deux simultanées, quelques taunts supplémentaires. Des ennemis plus coriaces et variés (mention spéciale à l'imp qui peut désormais s'accrocher au plafond, c'est le must). Un système de progression dynamique dans les ennemis et les armes. Bref c'est Brutal Doom++. La version 3 est sur les rails, elle proposera visiblement sa campagne officielle.

Il existe des mods plus restreints ne cherchant qu'à modifier des détails plus petits. Par exemple UDV est un mod qui change le HUD pour avoir un truc un peu moins moche. Il est adapté à brutal doom et project brutality pour afficher toutes les nouvelles armes et munitions. Je vous montrerai le résultat un peu plus bas :-) . Pour que ça fonctionne il faut penser à ne pas mettre l'affichage fullscreen (ingame pas la fenêtre elle-même).

Un peu de musique ? Ouai ! Doom Metal Soundtrack vol 4. Des remix sympatoches des musiques originales.

Capture d'écran du mod Pirate Doom

Changement radical d'ambiance dans Pirate Doom

Les campagnes 🔗

Quelques campagnes plus ou moins sympa. Celles-ci sont jouables avec Brutal Doom ou Project Brutality ainsi qu'UVD.

Hell on Earth Starter Pack est la campagne officielle de Brutal Doom. Il s'agit de map modernes qui se passent un peu sur terre un peu en enfer. Perso j'aime bien même si c'est globalement assez simple mais on retrouve des choses qu'on ne trouve pas ailleurs.

Ensuite il y a No Rest for the Living aussi appelé NERVE. Ces maps sont super bien branlées avec des passages secrets et un level design particulièrement travaillé. Cette campagne est vendue avec Doom3 BFG edition. Cette campagne se fait assez rapidement mais dans la joie.

Une campagne faite par un amateur mais pourtant d'une excellente qualité : Hellbound. Les maps ont été faites sur de très nombreuses années et n'ont pas forcément de continuité les unes entre les autres mais globalement ça se tient. On y retrouve des atmosphères assez différentes. J'ai adoré la map Starport.

Une campagne prometteuse mais pas terminée est Don't Play With Hell - Black Edition. Seules quelques maps sont terminées mais WOW. Ce sont des maps modernes qui sont radicalement différentes de ce qu'on voit ailleurs. Les graphismes sont uniques : on retrouve énormément de plans inclinés (ce que le moteur d'origine ne sait pas faire) ce qui est surprenant pour un habitué de Doom. Je n'ai pas terminé la black edition qui se veux carrément un jeu complet en solo. Pour l'instant c'est vraiment sympa. Il y a un travail de scénario, de mise en scène vraiment poussé. Ça pourrait être Doom 3 mais en 1996. C'est plus lent que du Brutal Doom mais plus rapide que du Doom 3. Ils ont repris les Glory Kills du Doom 2016. Dans son genre c'est très probablement ce qui se fait de mieux.

Les Total Conversion 🔗

On passe aux Total Conversion qui ne se jouent du coup pas avec Brutal Doom ni Project Brutality.

Sortez le rhum et choquez les balancines ! On va accoster sur Pirate Doom. Bonne ambiance pour un mod qui commence comme une simple blague et qui se révèle étonnamment bon et dépaysant.

Votre ordinateur est tout juste assez puissant pour Doom mais pas assez pour Half Life ? Ça tombe bien Mr Freeman ! Paranoid est fait pour vous. C'est tellement bien fait qu'on s'y croirait vraiment. Il faut s'y reprendre à deux fois pour voir la supercherie.

Dans un style encore complètement différent on a Urban Brawl qui vous balance dans une bande dessinée. Le cell shading est finalement plutôt bien adaptée. Le rendu graphique est plutôt surprenant. Il faut au moins voir le rendu.

Comment qu'on y joue ? 🔗

Allez vite fait un mini tuto. Le mieux c'est de commencer par vous procurer doom2.wad (trouvable sur GoG et souvent en promo à 5€ ou moins). Ensuite vous installez GZDoom. Selon votre distro la suite va différer : sous gentoo il va vous falloir poser vos wad dans /usr/share/doom-data mais après c'est pas obligatoire. Ensuite créez vous un script contenant la liste de vos wad à charger dans le bon ordre :

#! /bin/sh
/usr/bin/gzdoom \
	/usr/share/doom-data/Project\ Brutality\ 2.03.pk3 \
	/usr/share/doom-data/hud/UDV_v1.62_A_BASE_GZDoomOnly.pk3 \
	/usr/share/doom-data/hud/UDV_v1.62_B_ADD_IN_Mod_ProjectBrutality.pk3 \
	/usr/share/doom-data/DoomMetalVol3.wad \
	/usr/share/doom-data/DoomMetalVol4.wad \
	/usr/share/doom-data/NERVE.WAD

Et voilà, vous lancez et ça marche :-)

Et après ? 🔗

Bha franchement vous pourriez vous pencher sur Heretic puis Hexen qui utilisent le même moteur (avec de légères modifs tout de même). C'est plus Heroic Fantasy mais ça reste des FPS vraiment agréables à jouer. Si vous êtes plus orienté action-rpg vous pouvez tenter Strife mais personnellement je n'ai pas ce jeu… Si vous n'en avez pas assez, vous trouverez de très nombreux WAD sur les Internets : fouillez du côté des Cacowards qui chaque années célèbrent les meilleures créations de la communauté.

Le drama Firefox de la fin 2017 : SpyGlass

Mozilla aura eu une sacrée année. Depuis l'arrivée de Chrome et son marketing sauvage (rappelez vous les spots vidéos, les pubs physique dans tous les coins un peu civilisés, sans parler des pubs sur toute la panoplie de site ouaib de Google…) les parts de marché de Firefox se sont peu à peu étiolées. Mais Mozilla commence visiblement à se réveiller et ses efforts portent leurs fruits.

Désormais Mozilla sort des versions “oxydées” de Firefox (ça veut dire avec de plus en plus de morceaux écrits en rust (rouille… oxydé… bref, ce terme n'est pas de moi et il est semi-officiel)) et bouscule l'architecture de son navigateur pour le meilleur mais forcément avec un peu de casse. Bref les anciennes API pour les extensions sont dégagées ce qui va permettre une meilleure stabilité des nouvelles extensions. Qui plus est ça permet une meilleure sécurité globale du navigateur et permet de virer les vieilles rougnes d'addons pas vraiment à jour potentiellement pleines de failles. C'est un drama certains car pas mal d'utilisateurs se retrouvent le bec dans l'eau sans leur extension chérie (et certains ont pris la décision de quitter Firefox pour un autre navigateur utilisant la même nouvelle api que Firefox (ironic). Moi le premier j'ai plus vimperator et j'ai du coup fui sur un autre navigateur permettant de garder ces fonctionnalités. Mais au final le drame ultime de la fin 2017 n'est pas ça !

SpyGlass 🔗

Mozilla a installé, dans le dos de ses utilisateurs, une extension qui par défaut ne fait rien. Mais si par mégarde, les utilisateurs modifiaient le about:config alors cette extension peut commencer à ajouter des headers et autres références à Mr Robot. Un drame sans commune mesure !

Sérieux, si vous paniquez parce qu'une extension a été installée mais non activée sans votre consentement il faudrait prendre un peu de recul et voir que vous avez installé un navigateur qui (dans la majeure partie des cas) se met à jour tout seul, donc en ajoutant du code que vous pouvez probablement pas voir (contrairement à l'apparition d'une extension), probablement pas virer (contrairement à une extension).

Pire encore, si votre réaction dans ce cas est d'aller vers un navigateur non opensource vous vous exposez à exactement la même chose à chaque nouvelle version et que personne ne peut vérifier en regardant le code…

Certe le comportement de Mozilla n'est pas clean. Faire ça sans en parler c'est pas la meilleure idée qui soit. Mais c'est franchement sans conséquence et sans commune mesure avec du logiciel proprio.

 


PS

Mozilla a apparemment commencé à communiquer dans sa base de connaissances.

Drivers graphiques AMD 2017

En 2007, AMD a adopté une nouvelle stratégie concernant les drivers de cartes graphiques de sa récente acquisition, ATI. Ils ont en effet décidé d'aider le développement de drivers opensource en fournissant énormément de documentation qui s'est révélée précieuse.

Quelques années plus tard ils ont poussé encore plus loin en donnant même du temps à quelques-uns de leurs devs pour participer aux drivers opensource.

Encore quelques années plus tard ils ont même adopté une nouvelle architecture où le driver proprio et le driver opensource partagent une part commune dans le kernel permettant de mutualiser les efforts.

Et qu'est-ce qu'ils viennent de faire il y a trois jours ? Et bhé ils viennent d'opensourcer leur implémentation de Vulkan (l'api graphique à la mode). Il y a donc désormais deux implémentations opensource possibles pour les cartes graphiques AMD. L'historique a été développé depuis deux ans maintenant. Elle est fonctionnelle mais ses performances ne sont pas encore optimales. La nouvelle made in AMD devrait avoir de meilleure performance cependant elle ne sera pas intégrée à mesa.

Ils ont également fourni une nouvelle version de leur driver avec un installeur permettant de facilement choisir quels morceaux on veut utiliser (proprio ou opensource). Franchement, qu'espérer de plus ? (nVidia ? ça serait gentil de faire pareil).

Et chez Gentoo ? 🔗

J'ai récemment changé de carte graphique, je suis passé d'une bonne vieille radeon 6950 à une radeon rx580, la seule chose à faire sur ma ptite gentoo a été de changer le /etc/portage/make.conf pour y changer la variable VIDEO_CARDS="amdgpu radeonsi , un ptit emerge -uDnav @world et poser le firmware dans /lib/firmware et d'ajouter les noms de fichiers dans /usr/src/linux/.config :

CONFIG_EXTRA_FIRMWARE="amdgpu/polaris10_ce_2.bin amdgpu/polaris10_ce.bin \
amdgpu/polaris10_k_smc.bin amdgpu/polaris10_mc.bin amdgpu/polaris10_me_2.bin \
amdgpu/polaris10_me.bin amdgpu/polaris10_mec2_2.bin amdgpu/polaris10_mec_2.bin \
amdgpu/polaris10_mec2.bin amdgpu/polaris10_mec.bin amdgpu/polaris10_pfp_2.bin \
amdgpu/polaris10_pfp.bin amdgpu/polaris10_rlc.bin amdgpu/polaris10_sdma1.bin \
amdgpu/polaris10_sdma.bin amdgpu/polaris10_smc.bin amdgpu/polaris10_smc_sk.bin \ 
amdgpu/polaris10_uvd.bin amdgpu/polaris10_vce.bin"

Et voilà, une recompil du kernel et après c'est tout bon…

Les fast-posts

Et voilà j'inaugure une nouvelle section sur mon site ouaib. Les fast posts. Ces derniers temps j'écris de plus en plus de contenu sur mon site et j'essaye de faire du contenu de meilleure qualité. Les articles deviennent un peu plus longs et nécessitent un peu plus de taff du coup.

Vous avez aussi probablement remarqué que j'ai pas mal augmenté le rythme de parution. En fait au début c'était un peu un effort et maintenant ça va bien plus facilement. Mais du coup j'aimerais écrire un peu plus souvent et régulièrement mais si je ne fais que des articles de plus en plus longs et complexes à rédiger bha ça va au final ne plus être aussi simple d'écrire. Bref vous voyez mon désarroi actuel. Donc je vais faire des fasts posts où ça sera beaucoup plus court et du coup où je réagirai probablement plus à l'actualité.

Pour l'instant je sais pas trop comment vraiment les différentier du reste. J'ai fait quelques modifs du thème que j'utilise et je ferai encore d'autres modifs dans les semaines à venir.

NIB : Mon assistant personnel IRC

Je vous présente NIB mon assistant personnel. Il me simplifie la vie depuis quelques années maintenant. J'y gère des todo, j'y fais un peu de supervision, un peu de self monitoring manuel également et il possède même quelques commandes réseaux.

J'ai une forte addiction à l'irc. J'y suis connecté 24h/24 depuis près de vingt ans ans maintenant. Je consulte jamais mes mails mais irc plusieurs fois par heure. Dès que je démarre mon ordi, je me reconnecte sur ma session ssh où tourne mon fidèle tmux/weechat. C'est ma cyber-forme de communication première (désolé blog mais ouais tu passes après). Bref si je dois avoir un assistant personnel faut qu'il soit accessible sur irc. J'y ait accès sur mon ordi, sur n'importe quel ordi via le web ou directement depuis mon téléphone via client weechat-android tournant constamment aussi.

Choix techniques 🔗

Je ne sais pas coder, tout juste lire quelques lignes de codes pour m'en dépatouiller pour tenter de débugguer un peu à droite à gauche mais guère plus. J'ai donc bidouillé du script shell pour fabriquer mon bot irc.

Il existe pas mal de bots irc déjà dans pas mal de langages différents mais bon j'ai pas envie d'avoir du vieux code pas forcément à jour ou bien des softs avec quinze milles dépendances et surtout j'ai envie de m'amuser à faire ça. Un truc léger et pas forcément rempli de fonctionnalités. Du coup bha du script shell c'est à peu près universel, un client irc facilement hackable et les commandes inotify pour aider. On tartine ça de commandes sorties de coreutils et pouf. Voilà tout ce qui est nécessaire. En bonus on peut rajouter tmux c'est quand même plus pratique.

Au final c'est très économe en ram (la vm consomme 14Mo là tout de suite) en CPU 4 Minutes de CPU par jour environ soit bien moins de 1% de CPU en moyenne et ça rentre dans moins de 100Mo de skeudur. C'est donc virtuellement hébergeable partout. Perso je le fais tourner dans un container sur mon routeur.

Le client IRC choisi est ii. C'est un client irc assez minimaliste fait par les braves gens de Suckless. Il se connecte au réseau irc voulu ainsi qu'au salon de discussion voulu et vous ouvre des FIFO dans lesquels vous enverrez le texte. Pour lire le salon vous ouvrirez le fichier texte qu'ii crée. C'est assez primitif au premier abord mais ça permet d'utiliser les logiciels de son choix pour lire/écrire c'est pas mal. C'est du coup ultra simple à scripter. Un simple echo coucou >> irc.geeknode.org/#lesalon/in et hop.

Une partie du boulot du bot est fait par le bot lui même mais pas uniquement. Le bot est également en écoute sur un port et envoi sur IRC tout ce qui arrive sur ce port. Ça permet de recevoir du texte depuis l'extérieur (Ça fait même un cheap honey pot).

Fonctionnalités 🔗

Lecture de RSS 🔗

En plus d'être addict à IRC je suis un gros utilisateur des flux RSS. Ça permet de suivre de très nombreux sites sans les consulter un par un. J'héberge une instance Tiny Tiny RSS qui est est un excellent aggrégateur de flux en web. Il est particulièrement adapté pour gérer énormément de flux et les catégoriser. J'ai une catégorie particulière où je suis les sorties de nouvelles versions de logiciel et également les failles de sécurité. Ce flux est donc assez important. Du coup chaque nouvel item de ce flux est rebalancé sur IRC via le bot histoire de vite faire les mises à jour (ou pas). Pour cela j'utilise rsstail qui pioche le flux géneré par ttrss. On dépend donc de rsstail.

Monitoring ping 🔗

Je gère quelques machines persos mais également des machines associatives dont certaines nécessitent un uptime plutôt correct. Je fait donc chaque minute un test de connexion TCP et/ou UDP sur les services critiques. En cas d'échec, le bot affiche le service qui est injoignable. Je fait ça chaque minute ce qui me permet de voir les downtimes assez rapidement et ainsi voir combien de temps ça dure. Pour faire ce teste j'utilise une fonction assez peu connue du shell : echo >/dev/tcp/la_machine/le_port) &>/dev/null . Et bien entendu je récupère (ou non) un code d'erreur en retour. Si ça échoue, j'attend quelques secondes et je lance une seconde tentative, ça évite d'avoir des erreurs pour des micro-interruptions. 0 dépendance pour ce module.

Vérif des backup 🔗

Le boulot n'est pas fait par le bot lui même mais directement sur le serveur de backup qui ne fait que transmettre le texte.

Un simple cron lançant régulièrement un tout petit script qui vérifie si le dossier du dernier backup journalier existe. Et ensuite qui vérifie que ce dossier n'est pas plus vieux qu'un jour. Basique mais suffisant. Et bien sûr si c'est pas le cas, une alerte vers le bot. Une dernière petite fonctionnalité est l'affichage de la taille du dernier backup. Ça me permet de voir vite fait si la valeur est cohérente ou pas. Ça ne me demande moins de dix secondes d'attention par jour. Pas de dépendance introduite par ce module.

Gestion de todo 🔗

Un petit script qui ajoute/supprime des lignes dans un fichier texte. Une ligne par truc à faire. Un cron qui affiche la todo tous les jours deux fois par jours. Avec ça je me sens "oppressé" du coup je la vide aussi vite que possible. Un simple todo add truc à faire et hop c'est ajouté. C'est tout à base de echo et while read. Pas de dépendance en dehors des coreutils classiques.

VoD perso 🔗

Mon NAS est connecté au net. Du coup parfois quand je suis pas dans mon LAN et que j'ai envie de matter une vidéo dispo sur mon NAS je dois chercher la vidéo. Ouais ouais le NAS est pas super bien rangé, il y a des trucs à droite à gauche (séparé sur plusieurs disques). Du coup je me suis fait une ptite commande qui va simplement find|grepper dans tous les dossiers de stockage pour trouver la vidéo désirée et qui me sort le lien. Ce coup-ci on a besoin de ssh (ainsi que la configuration d'un utilisateur et de ses clés) comme unique dépendance.

Monitoring perso 🔗

Je fais du monitoring manuel. La consommation de gaz/élec/eau que je relève manuellement une fois par semaine et je graph ça. Pour le relevé je balance ça dans le bot et c'est lui qui met en forme et balance ça dans un fichier csv. Ensuite j'ai une ptite page web avec du JS qui lit le fichier CSV et qui génère un très joli graph. Je graph aussi la conso essence de la bagnole (et le prix au passage) ainsi que le poids des habitants de la maison (chat compris). Donc là c'est principalement du sed et un ajout dans un fichier csv via ssh. La seule dépendance externe est encore une fois ssh.

Téléchargement 🔗

Ouai des fois j'ai un besoin urgent de télécharger un fichier. Je lui donne l'url et il s'en débrouille. Rien de bien méchant, un wget et hop. Toujours pas de dépendance.

Monitoring de sessions 🔗

Gérant plusieurs machines ouvertes sur le net, j'ai des serveurs SSH à droite à gauche bien évidemment. Même si tant que possible j'essaye de faire en sorte que la conf des SSHD soit bonne, on n'est à l'abri de rien. Du coup dès qu'une session est ouverte je reçois l'information de la provenance de la connexion ainsi que l'utilisateur. Ça permet de voir en live qui se connecte où. C'est génial ( "Tiens qui c'est ce Lord qui vient de se connecter sur mon routeur ?" ). Ça permet de réagir assez vite en cas de compromission ou tout simplement après coup de voir qui s'est connecté il y a six mois sur telle machine ? On voit également en live les backup se faire via ssh. On peut facilement détecter un backup qui se passe mal (une connexion qui ne dure que 5 secondes au lieu des 40 minutes habituelles par exemple).

Cette partie n'est en fait pas gerée par le bot lui même. C'est juste sur les machines surveillées, un script qui s'exécute à la connexion pour envoyer la notif au bot. Soit on fout la commande dans le sshrc qui est executé à l'établissement de la connexion réussie. Soit (et je préfère) carrément dans PAM ce qui permet d'avoir la connexion ET la déconnexion. On envoi ça via un simple netcat même si je pourrai le faire via un echo >/dev/tcp/ . Pas de dépendance sur le bot par contre un script à mettre en place sur chacune des machines surveillées et donc installation de nc.

Crypto-monnaies 🔗

J'ai un peu de crypto monnaies et je tente de grapher un peu combien ça vaut. Et surtout je mine à mon rythme du Monero l'hiver pour chauffer l'appart. Du coup je récupère la balance de mon wallet, le cours du monero, le hashrate actuel et avec un chouilla de calcul je sors la valeur en €uro de mon ptit portefeuille. C'est principalement du curl | jq et les calculs avec awk (ouais c'est pas l'outil le plus intuitif mais ça fonctionne et ça évite de rajouter un paquet supplémentaire au container. Donc toutes les trentes minutes le bot relève les infos, annonce les résultats et envoie ça dans un csv via ssh pour être graphé. Là on introduit pas mal de dépendances : curl, jq, awk et ssh.

Quelques détails d'implémentation 🔗

Le code est en bash et non en sh pure. Je sais plus exactement pour quelle raison. J'ai tenté d'utiliser le plus possible de variable en début de fichier.

J'ai découpé en multiples fonctions qui s'exécutent parallèlement. Le bot utilise de nombreuses boucles qui tournent constamment.

  • La première boucle vérifie que ii tourne. Si ce n'est pas le cas elle va le relancer et se reconnecter au salon. Ça permet en cas de relancement du bot ou de plantage de ii de se relancer mais en vrai ça n'arrive jamais. Par contre lorsque le bot se fait kill (parfois ça flood un peu trop), ii s'arrête. Du coup la boucle relance le truc.
  • La seconde boucle vérifie que nc tourne et écoute les connexions entrantes. Nc envoie tout ce qu'il reçoit dans un fichier que j'ai appelé buffer. Ce buffer permet de conserver tous les messages si jamais le reste du bot est en carafe (sait-on jamais).
    • La troisième boucle est celle qui lit le buffer et envoie les lignes vers l'irc avec un ptit délai entre chaque ligne pour éviter le flood. Elle vide également le buffer. C'est un fifo fait main.
  • Il y a ensuite une quatrième boucle qui s'amuse à lire ce qu'il se passe sur irc et dans certaines conditions va parser ce qui se raconte (en gros si c'est pas le bot lui même qui parle.
    • Une autre boucle encore qui lit ce qu'il se passe dans le shell ayant lancé le bot. Histoire de pouvoir lancer des commandes interactivement. Ça sert rarement mais parfois c'est utile. J'ai aussi bidouillé des scripts qui envoie des commandes à tmux pour "écrire interactivement" avec le bot. Bidouillage quand tu nous tiens.
    • J'ai la boucle de monitoring réseau qui tente d'établir les connexions réseau chaque minute.

Donc voilà au moins six boucles en bash qui tournent. Si ça c'est pas du multiprocess qui tue…

J'ai ensuite chacune des commandes qui est une fonction appart. Une fonction d'initialisation qui lance tout ça. Une fonction pour killer tout mais en vrai certaines fois ça kill pas tout du coup je relance le container chaque nuit pour éviter de trop accumuler. C'est crade mais pas critique dans mon cas.

Et voilà ça fait un script bash un petit peu tordu de 400 lignes mais au final il tourne sans aucun soucis depuis des mois. Ptet qu'un jour je le réécrirai en rust ou en go (wink wink).

Voilà le monstre 🔗

#! /bin/bash

ircnetwork=""
ircport=""
ircchan=""
ircdir="/home/lord/irc"
chanout="$ircdir/$ircnetwork/$ircchan/out"
chanin="$ircdir/$ircnetwork/$ircchan/in"
buffer="$chanin"buf
realnick="nib"
selfnick="<$realnick>"
launcheddate="$(date)"
rss_url=""

bold="\e[1m"
normal="\e[m"
bleu="\e[0;34m"
violet="\e[0;35m"
rouge="\e[0;33m"

trap "Send 'Je vais me pieuter!';printf 'Extinction suite à signal\n'; KillAllJobs; exit 0 " 2 3 15

KillAllJobs(){ 
	jobs -p
	jobs -p | xargs kill -9;
}

Send(){
  printf "\x033[BOT-%s]\x0f %b\n" "$(date +%H:%M:%S)" "$1" | fold -b -w 500 >> "$buffer"
}
SendNoFormat(){
  printf "%s\n" "$1" | fold -b -w 500 >> "$buffer" &
}
Log(){
  printf "%s - %b\n" "$(date '+%d/%m %H:%M:%S')" "$1"
}

Init(){
	Log "==============="
  Log "\e[0;32m   Lancement\e[0m"
	Log "==============="

  Iiloop
  iiloop_pid=$!
  Log "$violet Démarrage du bot$bold [1/5]$bleu iiloop_pid: $iiloop_pid $normal"
  Ncloop
  ncloop_pid=$!
  Log "$violet Démarrage du bot$bold [2/5]$bleu ncloop_pid: $ncloop_pid $normal"
  Rssloop
  rssloop_pid=$!
  Log "$violet Démarrage du bot$bold [3/5]$bleu rssloop_pid: $rssloop_pid $normal"
  Pingloop
  pingloop_pid=$!
  Log "$violet Démarrage du bot$bold [4/5]$bleu pingloop_pid: $pingloop_pid $normal"
  Debufloop
  debufloop_pid=$!
  Log "$violet Démarrage du bot$bold [5/5]$bleu debufloop_pid: $debufloop_pid $normal"
  Chaninputloop
  chaninputloop_pid=$!
  Log "$violet Démarrage du bot$bold [6/5]$bleu chaninputloop_pid: $chaninputloop_pid $normal"
}

Debufloop(){
# Utilisation d'un fichier tampon pour les fois où on est pas connecté et qu'on arrive pas à balancer dans la fifo d'ii.
  [ ! -f "$buffer" ] && touch "$buffer"
  while true;
	do
	  inotifywait "$buffer" -e close_write,modify > /dev/null 2>&1
	  while read buffered_line;
		do
		  printf "%s\n" "$buffered_line" >> "$chanin"
			sleep 0.5
		done < "$buffer"
		> "$buffer"
	done &
}
Rssloop(){
  while true;
	do
		Log "\e[0;36mRelancement de rsstail\e[0;m"
		Send "\x037[RSS]\x0f Relancement de Rsstail."
    rsstail -u $rss_url -n 0 -z -P -l |while read -r x;do printf '\x037[RSS] %s\n' "$x" >> "$buffer";done
	done &
}
Pingloop(){
  while true;
	do
	  TcpPortTest "xxxx" "22"
	  TcpPortTest "xxxx" "80"
	  TcpPortTest "xxxx" "443"
	  UdpPortTest "xxxx" "1194"
	  TcpPortTest "xxxx" "80"
	  TcpPortTest "xxxx" "80"
	  TcpPortTest "xxxx" "443"
		sleep 60
	done &
}
Ncloop(){
	while true;
	do
    if pgrep ncat >/dev/null 2>&1
		  then sleep 5
		else
      Log "Relancement de ncat"
			Send "Relancement de ncat"
      ncat -l -p 4321 -k >> "$buffer" &
	  fi
	done &
}
Iiloop(){
	while true;
	do
	  if pgrep ii >/dev/null 2>&1
		then sleep 2
		else
	    Log "Relancement d'ii"
	    ii -s $ircnetwork -p $ircport -n $realnick -f $realnick &
		  sleep 1
		  printf "/j %s\n" "$ircchan" > $ircdir/$ircnetwork/in
		fi
          sleep 1
	done &
}
Parsemsg(){
case $1 in
      #### HELP ####
      "help"|"aide"|"commandes"|"commands") Send "Bonjour, Je suis ne suis qu'un humble bot. Voici mes quelques commandes dispos : \x032dl, dig\x0f, \x032ip, iloth, up, film, rss\x0f, \x038debug, reboot, exit\x0f et voilà ! C'est tout !";;

      #### BOT ####
      "restart"|"rehash"|"reboot") Send "Reboot du bot" && break ;;
    	"exit"|"quit"|"ctrlc"|"ta gueule") Send "Désolé de vous décevoir patwon. La seule solution est le seppuku." return 1;;

      #### COMMANDS ####
	"rss") Send "SendRss" && SendRss &;;
	dig*) Dig "$1" &;;
	up*) Up "$1" &;;
	film*) Film "$1" & ;;
	todo*) Todo "$1" & ;;
	dl*) [ "$nick" == "<Lord>" ] &&	Dl "$1" & ;;
	plot*) Plot "$1" & ;;
	coin*) Coin "$1" &;;

      # INFOS #
      #### IP ####
      "ip") Send "IP : Choix possibles: \x2lord\x0f, \x2iloth\x0f, \x2lan";;
    	"ip iloth") Send "XXXXX";;
      "ip lord") Send "XXXXX";;
    	"ip lan") Send "XXXXX";;

      #### DEBUG ####
      "debug") Send "date: $date | time: $time | nick: $nick | msg: $msg" && Send "commandes disponibles:\x02 color, pid\x0f. Lancé depuis $launcheddate.";;
			"color") CouleurIndex ;;
			"pid") Send "iiloop_pid: $iiloop_pid" && Send "ncloop_pid: $ncloop_pid" && Send "rssloop_pid: $rssloop_pid" && Send "pingloop_pid: $pingloop_pid" && Send "debufloop_pid: $debufloop_pid" && Send "Chaninputloop_pid: $chaninputloop_pid" ;;
    esac
}

Chaninputloop(){
  tailf -n1 $chanout | while read -r date time nick msg; do
  if [ "$nick" = "$selfnick" ]  #On ignore ce que raconte le bot lui même
    then continue 
  else
	  Parsemsg "$msg"
  fi
  done &
}

Interactiveloop(){
	while read userinput
	do
		if [[ "$userinput" == /* ]]
		then
			Parsemsg "${userinput:1}"
		else
		  Send ": $userinput"
	  fi
	done
}

Kill(){
	if [ -e /proc/"$1" ]
	then
    Log "$rouge Kill $2: $1 $normal"
		disown $1
	  kill $1
	  wait $1
	  Log "$rouge $2 killed $normal"
	fi
}
CouleurIndex(){
	for ((color_index=30;color_index<=39;color_index++)) do
	  Send "\x0$color_index Couleur $color_index"
	done
}
SendRss(){
  rsstail -u $rss_url -1 -n 5 -z -P -l | for ((rss_index=0;rss_index<=7;rss_index++)) do 
    read -r x;
		printf "\x037[RSS] %b\n" "$x" >> "$buffer"
		sleep 1;
  done 
}
Dig(){
	digargs="$(printf "%s" "$1" | cut -c 5-)"
	[ ! -z "$digargs" ] && Send "$(dig +short $(printf "%s" "$1" | cut -c 5-))" || Send "Syntaxe: C'est la même que dig, tout simplement"
}
Up(){
	upargs="$(printf "%s" "$1" | cut -c 4-)"
	if [ -z "$upargs" ];
	then Send "syntaxe: up domaine port . ex: up lord.re 80"
  elif TcpPortTest $upargs;
	then
	  Send "\x039[PING]\x0f$upargs est UP !"
  fi
}
TcpPortTest(){
  if (! echo >/dev/tcp/$1/$2) &>/dev/null
	then
	  sleep 5
		(echo >/dev/tcp/$1/$2) &>/dev/null || Send "\x039[PING]\x0f Ping KO vers \x02$1:$2\x0f"
		return 1
	fi
}
UdpPortTest(){
  if (! echo >/dev/udp/$1/$2) &>/dev/null
	then
	  sleep 5
		(echo >/dev/tcp/$1/$2) &>/dev/null || Send "\x039[PING]\x0f Ping KO vers \x02$1\x0f"
	  return 1
	fi
}
Film(){
	filmargs="$(printf "%s" "$1" | cut -c 6-)"
	Send "Film: $filmargs"
	Filmresults="$(ssh nib@10.0.0.1 "find /stockage/*/films | grep $filmargs -i")"
        if [ $( echo $Filmresults | wc -l ) -gt 10 ]
	then
	  Send "Trop de résultats pour : $filmargs"
		return 0
	else
          Send "ok"
          while IFS= read -r resultat
          do
            echo $resultat | sed 's/ /%20/g' | sed 'XXXXX' | sed 's/\/films//'
          done <<< $Filmresults
        fi
}
Todo(){
	set $1
  [ ! -f "ircdir/todo" ] && touch "$ircdir/todo"
  if [ -z $2 ]
	then
	  index=1
		while read -r todoitem;
		do
		  Send "$index - $todoitem"
			let "index++"
		done < "$ircdir/todo"
		[ $index -eq 1 ] && Send "Rien à faire \o/"
		return 0
	fi
	if [ "$2" == "add" ]
	then
	  shift 2
	  Send "Ajout todo : $*"
		printf "%s - %s\n" "$(date '+%d/%m %H:%M:%S')" "$*" >> "$ircdir/todo"
	elif [ $2 == "del" ]
	then
	  Send "Suppression de l'item : $3"
		sed -i "$3d" "$ircdir/todo"
	elif [ $2 == "flush" ]
	then
	  Send "Vidage de la todo"
		> "$ircdir/todo"
  else
	  Send "Mauvaise syntaxe : todo add, todo del, todo flush ou bien todo."
	fi
	return 0
}

Plot(){
	set $1
	[ ! -f "ircdir/plot" ] && touch "$ircdir/plot"
	if [ -z $2 ]
	then
		index=1
		while read -r plotitem;
		do
			Send "$index - $plotitem"
			let "index++"
		done < "$ircdir/plot"
		Send "Syntaxe : [action] (données)"
		Send "Syntaxe : action : add / send / del / flush / info"
		Send "Syntaxe : catégories : conso / poids / voiture"
		Send "Syntaxe : ex : plot add [données]"
		Send "Syntaxe : ex : plot info (catégorie)" 
		Send "Syntaxe : ex : plot send [catégorie]"
		Send "Syntaxe : ex : plot del numéro"
		Send "Syntaxe : ex : plot flush"
		
		[ $index -eq 1 ] && Send "Rien à valider"
		return 0
	fi
	if [ "$2" == "add" ]
  then
		shift 2
		Send "$#"
		if [ $# -gt 0 ]
		then
			Send "Envoi de : $*"
			printf "%s" "$(date '+%d/%m/%y')" >> "$ircdir/plot"
			while [ $# -gt 0 ]; do
				printf ",%s" "$1" >> "$ircdir/plot"
				shift
			done
			printf "\n" >> "$ircdir/plot"
			Send "Pensez à [plot send si c'est bon]"
		else
			Send "Pas assez d'arguments :-("
		fi
	elif [ "$2" == "send" ]
	then
		if [ "$3" == "conso" -o "$3" == "poids" -o "$3" == "voiture" ]
		then
			cat "$ircdir/plot" | ssh nib@10.0.0.1 "cat >> /var/graph/$3.csv" && Send "Données ajoutées dans $3. Merci ;-)"
			> "$ircdir/plot"
		else
			Send "Mauvaise catégorie."
		fi
	elif [ "$2" == "del" ]
	then
		Send "Supression de l'item : $3"
		sed -i "$3d" "$ircdir/plot"
	elif [ "$2" == "flush" ]
	then
   		Send "Suppression des plots en cours"
		> "$ircdir/plot"
	elif [ "$2" == "info" ]
	then
		Send "Pour la conso : Gaz Élec Eau"
		Send "Pour le poids : Peluche Bab Lrd"
		Send "Pour la voiture : Km Litre Prix"
	else
		Send "Mauvaise syntaxe : plot add, plot del, plot send, plot flush ou bien plot info."
	fi
	return 0
}

Dl(){
	set $1
	[ -z "$2" ] && Send "Syntaxe: dl URL" && return 0
	Send "Bon bha je vais télécharger $2"
	wget --quiet -c -P XXXX "$2"
	Send "Dl de $2 fini. Enjoy."
return
}

Coin(){
	set $1
	balance="$(curl --silent --insecure 'XXXX' | jq -r '.stats.balance')"
	hashrate="$(curl --silent --insecure 'XXXX' | jq -r '.stats.hashrate')"
	balance=$(awk "BEGIN {print $balance / 1000000000000}")

	hashrate=${hashrate%?}
	unit=$(echo $hashrate | cut -c $((${#hashrate})))
	if [ "$unit" = "K" ] ;
	then
		echo "*1000"
		hashrate=$(awk "BEGIN {print $hashrate * 1000}")
		hashrate=$(awk "BEGIN {print $hashrate * 1000}")
	fi

	xmreur="$(curl --silent --insecure 'https://api.cryptonator.com/api/ticker/XMR-EUR' | jq -r '.ticker.price')"
	btceur="$(curl --silent --insecure 'https://api.cryptonator.com/api/ticker/BTC-EUR' | jq -r '.ticker.price')"
	pognon=$(awk "BEGIN {print $balance * $xmreur}")
	#output irc
	Send "\x038[COIN]\x0f - $(date '+%d/%m/%y %H:%M:%S') - $balance XMR @ $hashrate KH/s - XMR-EUR : $xmreur ce qui fait $pognon €     - BTC-EUR: $btceur \n"
	if [ "$2" == "send" ]
	then
		printf "%s,%s,%s,%s,%s,%s\n" "$(date '+%d/%m/%y %H:%M')" $balance $hashrate $xmreur $pognon $btceur | ssh nib@10.0.0.1 "cat >> /var/graph/coin.csv"
	fi
	
	return 0
}

main(){
  ### Pré-init #################################################################
  # Si le bot est lancé avec des arguments, ceux-ci sont envoyés sur le chan, si pas d'argument on lance le bot.
  if [[ ! -t 0 ]];
  then
    if [[ ! -z "$1" ]];
  	then
      while read -r pipedtext; do SendNoFormat "| $* $pipedtext"; done
    else
      while read -r pipedtext; do SendNoFormat "| $pipedtext"; done
  	fi
  exit
  fi
  if [[ ! -z "$1" ]] && [[ -t 0 ]];
    then
  		if [[ "$1" == /* ]]
  		then
  			#on utilise une variable intermédiaire pour virer le premier /, ça ne fonctionne pas sur $* ou $@
  		  lavar=$@
  			Parsemsg "${lavar:1}"
  		else
  		  Send "> $*"
  	  fi
  	  exit
  fi
  [ "$EUID" = "0" ] && printf "Merci de ne pas lancer le bot en root. Ciao.\n" &&	exit 
  ###############################################################################

  Init
  Interactiveloop
  Log "Redémarrage du bot"

  Kill "$iiloop_pid" "iiloop"
  Kill "$ncloop_pid" "ncloop"
  Kill "$rssloop_pid" "rssloop"
  Kill "$pingloop_pid" "pingloop"
  Kill "$debufloop_pid" "debufloop"

  exec "$0"
}

main $*
Partout où vous voyez XXXX j'ai planqué des infos sensibles.

PS : Merci Gof et Mortbise pour la correction ;-)

Ma Wishlist logicielle : Vol1

Ma liste au père nowel 2017 niveau logiciel. Je sens que ça va pas être exaucé mais qui ne tente rien…

||| : Le magic pipe 🔗

Il y a un truc qui me gonfle. Et ça me gonfle sévère : constamment, j'ouvre pleins de terminaux. Et souvent ça se fini en ssh à droite à gauche. Avec parfois des rebonds. Parfois sur des machines qui n'ont même pas accès au net (des vm toussa toussa).

Bref. Et là vous devez transferer un fichier entre deux terminaux… c'est espacé de juste quelques pixels et pourtant c'est injoignable !

FRUSTRATION

On ferme les yeux.

On inspire.

On retient ses larmes.

On lance une session tmux.

On se maudit.

On se reconnecte aux différentes machines.

On en chie pour enregistrer le scrollback buffer en priant que tout rentre dedans.

Vous voyez le topo. Donc en gros le fonctionnement : cat mon fichier ||| et dans une autre console ailleurs ||| > mon fichier . Ça parait super irréaliste. Mais franchement ce serait pas la joie ? Ça pourrait être geré au niveau de tmux par exemple ou encore un poil en dessous au niveau du terminal (s'il a un fonctionnement avec un daemon).

Ce serait tellement pratique de pouvoir faire ça.

Escape Sequence OpenSSH avec transfert de fichiers 🔗

Il m'arrive régulièrement de me connecter à une machine via SSH et là paf faut que je lui transfère un fichier. Je trouve ça dommage de devoir ouvrir un nouveau term, une nouvelle connexion pour le SCP.

Ma solution serait d'utiliser les fameuses séquences d'échappements d'OpenSSH (mais si vous savez ! Par exemple ~. pour déconnecter. Allez voir le man.). Actuellement on peut modifier les tunnels existants sur la connexion mais guère plus intéressant.

L'ajout de la possibilité d'engager un transfert de fichier dans la connexion existante (c'est permis par le protocole en lui même) serait vraiment classe. Genre ~u qui vous permet d'uploader un fichier vers le serveur SSH et ~d pour downloader un fichier. J'en demande pas plus ;-)

Apprendre au kernel linux à scanner les devices via BTRFS 🔗

Désormais heureux propriétaire d'un Raid6 BTRFS (ouai j'aime vivre dangeureusement), j'ai malheureusement dû me faire un initramfs pour pouvoir monter la partition racine. Tout ça parcequ'il faut que BTRFS scanne tous les devices avant de pouvoir monter le raid. Bon j'en ai profité pour ajouter quelques fonctionnalités supplémentaires mais bon ça fera un prochain article.

Bref si le kernel pouvait effectuer un scan de tous les devices avant de monter une partoche, ça serait parfait.

Qutebrowser

Voilà quelques mois maintenant, j'ai migré sur Qutebrowser. C'est un ptit navigateur peu connu qui ne se démarque pas par son moteur de rendu (encore qu'en fait si !). Il a la particularité de pouvoir tourner avec plusieurs moteurs de rendu différents. Il se distingue surtout par son interface utilisateur qui se veux absolument pas intuitive mais c'est clairement sa force.

MoteurS de rendu 🔗

Il propose en effet plusieurs moteurs. Tout d'abord le bon vieux webkit, tout du moins dans sa déclinaison Qt. Mais celui-là est sur le déclin et devrait disparaître à terme. Il y a ensuite webkit-ng qui est le successeur de webkit. Bon j'avoue c'est un peu pareil… Et puis il y a également qt-webengine. Haha !

Vous le connaissez pas celui-là ! Et en fait il s'agit de Blink, le moteur de chrome/chromium mais légèrement retouillé pour Qt. Donc bon c'est quand même un dérivé de webkit mais plus moderne. Bref. Selon votre distribution, vous pourrez (ou pas) choisir le moteur de rendu à utiliser. Perso j'utilise qtwebengine.

L'interface 🔗

Tout l'intéret de QuteBrowser est son interface utilisateur. Elle est inspirée par des addons Firefox ne pouvant pas être reproduit via la nouvelle API de Firefox 57 : Vimperator et Pentadactyl. L'idée de l'interface est de virer le plus possible l'interface graphique et d'utiliser massivement le clavier. Exit les boutons, aurevoir la barre d'adresse, ciao la souris !

Toutes vos interactions se feront donc au clavier. Le seul élément d'interface restant est la status bar en bas qui contient l'adresse de la page actuelle ainsi, que la position actuelle dans la page (en haut, à 10% du haut, tout en bas, bref pour savoir si vous pouvez descendre encore) ainsi que le numéro d'onglet de la page actuelle.

capture d'écran de l'interface de qutebrowser

Interface de qutebrowser

Comme vous pouvez le voir, c'est dépouillé.

Tout se fait donc avec des raccourcis claviers mimant le fonctionnement de vim. Donc le fameux hjkl (que je n'utilise pas) pour se déplacer. Le G et gg pour aller en fond de page ou au début.

Un système très important c'est le f qui va vous permettre de hinter les liens. C'est à dire que chaque lien de la page va se voir attribuer un repère que vous aller taper pour l'ouvrir. Dans mon cas j'ai modifié le comportement par défaut pour utiliser le mode number (:set hints.mode number). Il me suffit donc d'appuyer sur f puis d'entrer quelques lettres du lien en question, s'il n'y a pas d'ambiguité, la page s'ouvre. Si plusieurs résultats sont possibles chaque résultant restant aura un numéro attribué qu'il me suffira d'écrire :

capture d'écran de l'interface de qutebrowser

Activation du hint

capture d'écran de l'interface de qutebrowser

Une fois tappé home

Ça peut paraître lent et contre-intuitif au début mais au bout d'une heure ou deux c'est au final très rapide. Surtout si l'on est déjà vimiste.

Utilisation 🔗

Éditer du texte 🔗

Tout comme vim, qutebrowser est modal. Par défaut vous êtes en mode normal. Si vous vous mettez dans un champs de texte (via f par exemple), Qute devrait de lui même passer en -- INSERT MODE -- mais parfois c'est pas le cas (merci js) du coup faut l'activer en appuyant sur i. Pareil si vous êtes sur une page web utilisant des raccourcis claviers il faudra passer en mode insertion.

C'est bien gentil mais bon si on doit éditer du texte un peu long pour un wiki ou votre webmail, que ne rêve pas d'utiliser vim directement (ou éventuellement emacs (ouai ou nano)) ? Et bha c'est possible avec ^e dans un champs de texte. Ça lancera la commande d'édition où vous pouvez mettre ce que vous voulez. Personnellement je lance un terminal avec vim. Une fois le texte édité, vous enregistrez/quittez et hop ça apparait magiquement dans qute ! (vous pouvez choisir quel éditeur avec :set editor.command '["alacritty", "-e", "vim", "{}"]' ).

La status bar 🔗

Tout comme vim, vous pouvez y lancer des commandes en commançant par : . Par exemple pour modifier un réglage c'est :set content.javascript.enabled false . En sachant qu'il y a de l'autocomplétion plutôt efficace.

C'est aussi elle qui va vous permettre de taper une recherche/adresse. Soit vous lancez la commande :open soit vous tappez o qui fait la même chose. Si vous voulez éditer l'adresse de la page actuelle c'est O. Par défaut ça effectuera une recherche sur le moteur par défaut.

Recherche 🔗

Par défaut si vous entrez une adresse qui en fait n'est pas une vraie url, qute vous enverra sur la page de recherche correspondant à ce que vous avez tapper dans le moteur par défaut.

Vous pouvez cependant rajouter des raccourcis vers d'autres moteurs de recherche. Par exemple :open w linux vous enverra sur la page wikipedia de linux, :open y slayer vous enverra vers les résultats youtube de Slayer. Pour obtenir ce résultat voici le réglage à mettre dans :set url.searchengines '{"DEFAULT": "https://duckduckgo.com/?q={}", "w": "https://fr.wikipedia.org/w/index.php?search={}", "y": "https://www.youtube.com/results?search_query={}"}'

Réglages 🔗

Vous pouvez modifier tous les réglages via :set le.nom.du.réglage . C'est vraiment super sauf quand vous savez pas trop comment s'apelle le réglage en question. Si l'autocomplétion ne trouve pas ce que vous voulez vous pouvez vour rabattre sur l'adresse particulière : qute://settings où vous trouverez tous les réglages existants.

Les onglets 🔗

Les onglets dans qute s'apellent des buffers (comme dans vim). Comme déjà raconté en 2012, je n'utilise plus d'onglets mais des fenêtres toutes indépendantes que je gère au niveau de mon WM. Pour ça Qute est très conscilient avec :set tabs.tabs_are_windows qui est l'option la plus explicite :-)

Conclusion 🔗

C'est franchement un bon navigateur qui remplace sans trop de soucis vimperator. Certaines fonctionnalités sont pas encore là mais 90% des fonctionnalités sont là. Faut bien garder à l'esprit que c'est un navigateur assez jeune et dont le dev est aussi assez jeune. Par contre la communauté autour du projet grandit petit à petit.

Les évolutions futures sont prometteuses. Le dev principal souhaite donner la possibilité d'avoir des réglages différents par domaines. Le but à terme est de recréer un uMatrix pour Qutebrowser. C'est pile poil ce qui me fait le plus défaut depuis l'abandon de firefox.

Le dev est d'ailleurs très accessible sur irc et j'ai déjà discuté avec lui d'une éventuelle possibilité de migrer vers le moteur de rendu servo. Selon lui c'est possible mais c'est pas du tout dans les objectifs actuels.

Ce navigateur est une bonne bouffée d'air frais face aux mastodontes et montre qu'il existe des alternatives crédibles.

 

Astuce concernant les vidéos 🔗

Personnelement j'aime pas spécialement regarder des vidéos dans le navigateur mais je suis un gros consommateur de vidéo en ligne, que ce soit des sites de replay ou plus classiquement youtube voir twitch. Ce que je fait c'est qu'une fois une page ouverte contenant une vidéo intéressante, j'utilise la touche m pour filer la page à MPV afin qu'il s'en débrouille pour m'afficher la vidéo.

J'ai également ajouté un mode de hint où la page choisie ne s'ouvre pas dans qute mais est directement passée à MPV, du coup ça m'évite d'ouvrir la page puis de la filer à MPV. Pour ça j'ai choisi Fm.

:set bindings.commands '{"normal": {"F": null, "Fm": "hint links spawn --detach mpv {hint-url}", "m": "spawn --detach mpv {url}"}}'

Guide ultime du serveur DNS v1

Bon bon ces derniers temps je trifouille pas mal mon DNS. Pour les deux du fond qui viennent de se réveiller le DNS c'est l'annuaire de référence de l'Internet. Mais en fait c'est très réducteur de dire ça. En vrai le DNS c'est un système de base de données qui peut faire tout un tas de truc et pas uniquement convertir des noms en adresse IP. Allez, c'est parti pour le DNS Méga Guide 2017 !

Bon il y aura quelques redites de précédents articles sur le sujet mais le but ici est d'aborder à peu près tout histoire d'être exhaustif.

D'où ça vient ? 🔗

Historiquement lorsqu'on voulait contacter une machine sur le réseau Internet, il fallait connaitre son adresse. Le nombre de machine du réseau grandissant, un fichier texte était échangé pour trouver les autres machines du réseau. C'était très manuel mais peu efficace. Et là : PAF le DNS. Bref une base de donnée distribuée/répliquée/déleguée mondiale.

Le DNS est un arbre qui fonctionne par délégation. Typiquement www.lord.re devrait en vrai se dire www.lord.re. (remarquez le point à la fin). C'est un chemin qui se lit de droite à gauche.

  • Donc on a la racine . tout à droite, c'est geré par l'ICANN.
  • Ensuite .re qui est le TLD (Top Level Domain, aussi apellé extension d'un nom de domaine), c'est non plus geré par l'ICANN mais délegué à l'AFNIC (qui gère les domaines français dont le .re qui est le domaine de la Réunion).
  • Puis on trouve .lord qui n'est plus geré par l'AFNIC mais par moi (car je le loue auprès d'un registrar).
  • Et pour finir www qui pointe vers le serveur que je gère également, mais j'aurai pu le délégué à quelqu'un.

Bon maintenant on va aller beaucoup plus loin par la pratique. On va donc monter un serveur DNS faisant autorité sur votre nom de domaine.

Se prendre un nom de domaine et lancer son serveur 🔗

Bon déjà on achète pas un nom de domaine, mais on le loue pour un à dix ans auprès d'un registrar (revendeur autorisé). La plupart des registrars proposent d'héberger le service DNS chez eux mais franchement… on préfère le faire soit-même !

Auprès de votre registrar vous aurez donc à remplir les Glue Records. C'est ce qui lie votre serveur DNS à votre domaine auprès du niveau supérieur. En gros c'est ce qui va permettre aux gens de contacter votre serveur DNS. Donc il va falloir indiquer le nom du serveur DNS ayant autorité sur la zone ainsi que son adresse IP. Une fois fait vous n'aurez quasiment plus rien à faire auprès de votre registrar. Dans mon cas le serveur DNS est zapp.lord.re qui a pour IP : 62.210.201.160 .

Bon maintenant installer son serveur DNS… Débrouillez-vous. Dans mon cas j'ai non pas choisis le vénérable Bind mais le brave Knot que je trouve bien plus sympa. Il vous simplifiera la vie au niveau de la configuration et gère DNSSEC tout seul comme un grand. Knot est fait par les gens de Nic.cz qui gèrent donc les noms de domaine tchèques .cz . Ce sont les mêmes gens qui ont fait le logiciel Bird qui est un logiciel de routage libre. Ils ont aussi fait les Turris dont l'Omnia qui est mon routeur actuel. Ce sont des fanas du réseau et de l'Opensource. Des gens biens. Ils poussent à fond la démocratisation de DNSSEC car ils ont fait des extensions pour les navigateurs afin de vérifier le DANE des sites que vous consultez.

Confer Knot DNS 🔗

Bon déjà on l'installe et ensuite on créer le fichier de conf. Il est ultra simple et logique je vous le mets dans sa quasi-intégralité ici :

server:
    user: knot:knot
    listen: [ "0.0.0.0@53", "::@53" ]
log:
  - target: /var/log/knot.log
    any : info
acl:
  - id: acl_localupdate
    address: 127.0.0.1
    action: update
control:
    listen: knot.sock
remote:
  - id: localupdate
    address: 127.0.0.1
template:
  - id: default
    storage: /var/lib/knot/zones
    acl: [ "acl_localupdate" ]
    kasp-db: /var/lib/knot/kasp
zone:
  - domain: lord.re.
    file: lord.re
    dnssec-signing: on
    dnssec-policy: default

Tout est bien rangé dans sa section, acl contient les règles d'accès (pour modifier), template permet d'appliquer des règlages similaires à plusieurs zones, et zone va contenir toutes vos zones (Thx Cpt Obvious). Bon du coup maintenant vos fichiers de zones vont devoir se fouttre dans /var/lib/knot/zones. Knot va générer de lui même les clefs et chiffrer votre zone DNSSEC.

Gérer la redondance 🔗

Monter un serveur DNS secondaire.

Cette partie sera ajoutée un peu plus tard ;-)

Publication DNSKEY ou DS record chez le registrar 🔗

La seule chose qu'il vous reste à faire auprès de votre registrar va être de publier votre DS record ou la DNSKEY de la KSK chez votre registrar. Dis comme ça, c'est effrayant mais c'est pas bien compliqué. Cette opération permet de terminer la chaîne de confiance nécessaire à DNSSEC. Selon les registrar il va vous falloir soit le DS soit le DNSKEY complet.

  • Pour obtenir le DS : keymgr lord.re list vous listera toutes les clés actives. Il faut repérer la KSK et noter son tag. Et maintenant keymgr lord.re ds 42754 (42754 étant le tag vu à la commande précédente). Et là vous devriez voir trois enregistrements. Votre registrar vous en demandera un, il s'agit en fait de la même chose mais selon trois méthode de hash différent et là, plus c'est long meilleur c'est pour votre sécurité.

  • Pour obtenir le DNSKEY un simple keymgr lord.re dnskey 42754 et voilà.

Vous devrez réiterer cette opération à chaque renouvellement de la KSK (à faire manuellement une fois tous les deux ans voir une fois par an). En gros DNSSEC s'appuie sur deux types de clés : la ZSK qui signe votre zone. Celle-ci a une taille relativement faible. Du coup on la change constamment (une fois par mois par défaut). Mais du coup pour pas se faire chier à la transmettre au registrar chaque mois, on utilise une autre clé, la KSK. La KSK signe la ZSK. Et on publie uniquement la KSK au registrar. Celle-ci est plus longue et est changée beaucoup moins fréquemment.

À partir de maintenant vous n'entendrez parler de votre registrar que pour renouveller votre nom de domaine avant son expiration :-).

Que mettre dans sa zone ? 🔗

On peut mettre tout un tas de truc, commençons par l'indispensable :

  • SOA : Le Start of Authority est indispensable puisque c'est lui qui défini qui est le maître de la zone, le mail de contact et les valeurs d'expiration. Dans mon exemple :

      lord.re.          3600    IN      SOA     zapp.lord.re. lord.lord.re. 2015033233 3600 7200 3600 180
    

Donc le serveur master (ayant autorité) est zapp.lord.re., le mail de contact est lord.lord.re. (remarquez la syntaxe étrange car l'arobase est remplacée par un point (il y a surement moyen d'avoir des adresse mail non parseable)). Vient ensuite le serial 2015033233 qui doit être incrémenté à chaque modification (vous oublierez et aurez des surprises) et les valeurs d'expirations.

  • MX : Le Mail eXchange indique le(s) serveur(s) de réception des emails. On peut en mettre plusieurs et indiquer des priorités c'est pas mal. Vous pouvez bien entendu faire pointer ça vers d'autres domaines que le votre (héberger vos mails sur mx.truc.machin et pas forcément dans votre zone).

      lord.re.                2600    IN      MX      10 zapp.lord.re.
    

    Là on voit que le serveur de mail est sur zapp.lord.re et qu'il a la priorité 10.

  • NS : Le Name Server indique les serveurs DNS ayant autorité sur la zone. Généralement on pointe vers un nom de machine et faut que ce nom de machine ait un enregistrement A valide (l'ouroboros, m'voyez).

      lord.re.                3600    IN      NS      zapp.lord.re.
    

    Le nameserver de ma zone est aussi zapp.lord.re.

  • A et AAAA : Il s'agit de l'enregistrement le plus classique. Vous liez un nom de machine à une adresse IPv4 (A) ou IPv6 (AAAA).

      lord.re.                600     IN      A       92.167.84.9
    

    Et enfin on voit que lord.re. pointe vers l'ip 92.167.84.9.

Bon généralement on se contente de ça je verrai les enregistrements plus exotiques plus loin.

Modifier sa zone 🔗

Il existe trois façon de modifier sa zone DNS.

  1. La première est la moins élégante : éditer le fichier de zone et dire à Knot de recharger la zone depuis le fichier. Franchement pas terrible. En plus faut bien penser à incrémenter le serial. Je vous le recommande surtout pas.

  2. La seconde est celle que j'utilisais pendant longtemps et que j'ai déjà décrit en Mars 2015 qui consiste à utiliser nsupdate (ou sa version made in knot, knsupdate). C'est bien, la syntaxe est pas trop affreuse mais franchement je m'en souviens jamais, je me retape mon article à chaque fois ou presque.

  3. La dernière est plus récente et passe directement par knotc pour faire faire les modifs de la zone.

1 : Édition à la barbare 🔗

On ouvre le fichier /var/lib/knot/zones/lord.re. On fait les modifs en faisant gaffe à la syntaxe, on incrémente le serial. On teste la syntaxe de la zone avec knotc zone-check lord.re et enfin on recharge avec knotc zone-reload lord.re. Voilà voilà.

2 : (k)nsupdate à l'interactive 🔗

On lance knsupdate ce qui va vous ouvrir un shell interactif.

	server 127.0.0.1 (ouai on pourrait l'utiliser à distance avec un peu de crypto)
	zone lord.re.
	update add|del lechamps 600 A 1.2.3.4 (selon si on veut ajouter ou supprimmer)
	send

Et voilà. C'est assez simple. On peut foutre les commandes dans un fichier texte à donner à manger à nsupdate également. Ça permet de scripter le truc même si la troisième méthode est meilleure pour scripter.

Et si vous voulez le faire à distance il va falloir d'abord sécuriser le truc :

  1. Créer une clé pour authentifier
  2. Renseigner cette clé dans la conf
  3. Donner les droits à cette clé de modifier la zone
  4. Utiliser cette clé à distance
  5. Profit

Voilà le détail des étapes:

  1. keymgr -t nom-de-la-clé

  2. À mettre dans votre /etc/knot/knot.conf

      
    	key:
      - id: nom-de-la-clé
        algorithm: hmac-sha384
        secret: euisrneuisrnesuinesunresuirnesiaunesiaurentauisretauisr

  3. On donne le droit à cette clé de modifier votre zone :

      
      acl:
      - id: update-via-ma-cle
        key: nom-de-la-clé
        action: update
    	zone:
      - domaine: lord.re.
        
        acl: update-via-ma-cle

  4. nsupdate -y hmac-sha384:nom-de-la-clé:euisrneuisrnesuinesunresuirnesiaunesiaurentauisretauisr

  5. Voilà voilà

3 : knotc à l'authentique 🔗

Tout va se faire via la commande spéciale knot :

	knotc zone-begin lord.re
	knotc zone-(un)set lord.re. truc.lord.re. 600 A 1.2.3.4 (que vous pouvez répéter autant de fois que le voulez)
	knotc zone-diff lord.re. (c'est optionnel mais ça permet d'avoir un résumé des modifs qui seront appliquées)
	knotc zone-commit lord.re.

et voilà c'est pris directement en compte.

Comment questionner le DNS ? 🔗

Bon l'outil pour envoyer des requêtes et lire les réponses DNS le plus sympa est dig (ou kdig pour la version made in knot). Donc un ptit dig lord.re vous sortira :

; <<>> DiG 9.11.2 <<>> lord.re
;; global options: +cmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 13708
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 1
;; OPT PSEUDOSECTION:
; EDNS: version: 0, flags:; udp: 4096
;; QUESTION SECTION:
;lord.re.                       IN      A
;; ANSWER SECTION:
lord.re.                600     IN      A       92.167.84.9
;; Query time: 13 msec
;; SERVER: 10.0.0.254#53(10.0.0.254)
;; WHEN: Wed Oct 11 19:03:54 CEST 2017
;; MSG SIZE  rcvd: 52

Bon ça raconte quoi tout ça ? Les trucs importants sont le status: NOERROR qui vous indique dans ce cas que c'est bon. Vous trouverez souvent du NXDOMAIN qui veut dire Non eXistant Domain, bref ça n'existe pas (l'erreur 404 http quoi) et également le SERVFAIL qui indique un souci du serveur.

Ensuite les flags sont sympa surtout le ad qui indique que la chaîne DNSSEC est valide.

On trouve ensuite la QUESTION SECTION qui montre quelle était votre requête et la ANSWER SECTION qui est la réponse obtenue. On voit ensuite le temps qu'a mis la réponse à arriver ainsi que le serveur consulté.

Vous pouvez indiquer quel serveur utiliser en ajoutant @8.8.8.8 par exemple. Vous pouvez également demander un autre type d'enregistrement en le spécifiant et vous pouvez également demander une réponse validée par DNSSEC. exemple : dig lord.re @8.8.8.8 +dnssec MX ou dig @8.8.8.8 +dnssec lord.re MX (c'est plus logique dans cet ordre je trouve).

Avec ça vous couvrez la majeure partie des utilisations.

Les utilisations moins conventionelles 🔗

Traditionnellement on utilise donc plus souvent le DNS comme un simple annuaire pour traduire des noms en adresse IP. Mais on peut également se servir du DNS pour d'autres choses.

Un usage assez courant est le système de DNSBL : DNS Black List. C'est un système qui consiste à créer une liste noire de machines. C'est très utilisé dans les systèmes antispam. En gros on consulte un serveur DNS spécifique, en lui demandant quel est l'adresse de machine.qui.spamme.com ? et il répond avec une adresse IP de la forme 127.a.b.c avec a, b et c qui correspondent à des valeurs prédéfinies. Si c'est différent de 0 il y a des chances que ce soit du spammeur. C'est un système au final très basique mais rapide et très léger à implémenter.

Voyons plutôt voir comment nous on peut s'en servir. Petit à petit on a rajouté pas mal de nouveaux types d'enregistrements dans le DNS dont certains vraiment très utiles voir indispensables.

Les enregistrements concernant SSH : SSHFP 🔗

Lorsque vous vous connectez à un serveur SSH, il envoie son empreinte lors de la connexion. Cela vous permet de vous assurer que vous vous connectez à la bonne machine : si l'empreinte a changé par rapport à une session précédente votre client SSH va vous l'afficher. Le souci est donc lors de la première connexion : Comment être sûr que la première connexion est sûre ? Et bien en publiant l'empreinte dans votre zone DNS par exemple ?

L'empreinte SSH de votre serveur peut donc être collée dans un enregistrement SSHFP. Pour la générer, sur le serveur SSH lancez la commande ssh-keygen -r lord.re.

lord.re IN SSHFP 1 1 1516af909e7de59af0e4b7cbaefb81c5ddf36b70
lord.re IN SSHFP 1 2 f144fd71beb47a02cc904e305cc35c6ffe034e67b92aa54d1e382c1c1900a104
lord.re IN SSHFP 2 1 83664295d1e46c80cc3ba7865294cbd1649f6350
lord.re IN SSHFP 2 2 c1c1de2b19e6d4e451a9057a3ccc40a53ca29b69c7e2dd006ff4e8884c062ee6
lord.re IN SSHFP 3 1 1929f7d32788a5884d862d2c28a226c73fd62944
lord.re IN SSHFP 3 2 990dfb4b2f3486fb6bf5e5e5a3dd02344da6f42ce5b02992385dfbde30c5d24d
lord.re IN SSHFP 4 1 493848772bcb5b6225424e58e5274984d825f01a
lord.re IN SSHFP 4 2 335d5e9ec2d901b7ffd693fe614f73e4ad0afa40c72d9867dadfd155016c0029

Vous obtiendrez les enregistrements tout bien formatté à coller dans votre zone. Maintenant il est conseillé de dire à votre client SSH de vérifier la présence de SSHFP, donc dans /etc/ssh/ssh_config ajoutez l'option VerifyHostKeyDns yes (ou ask). Voilà un bon moyen simple d'améliorer un chouilla la sécurité de SSH. Faites le pour tous vos serveurs SSH.

Les enregistrements concernant TLS : CAA et TLSA 🔗

Là on double le nombre de champs utiles !

CAA 🔗

Comme vu il y a peu, les enregistrements CAA permettent d'empêcher la signature de certificats pour votre domaine par une autre CA que celle que vous voulez. Je le considère comme indispensable désormais. Il ne vous protègera pas d'attaque étatique (qui ont les moyens de forcer une CA à outrepasser ça) cependant pour tout ce qui est plus classique c'est une excellente défense. Bref, trois entrées dans votre zone :

lord.re.                600     IN      CAA     0 iodef "mailto:lord-x509@lord.re"
lord.re.                600     IN      CAA     0 issue "letsencrypt.org"
lord.re.                600     IN      CAA     0 issuewild "letsencrypt.org"

La première ligne indique un mail à contacter en cas de comportement suspicieux. La seconde indique quelle CA est autorisée à signer des certs classiques alors que la troisième quelle CA est autorisée à signer des certificats de type wildcard (les certificats qui fonctionnent pour tous les sous-domaines).

TLSA 🔗

Pour TLSA c'est un poil plus complexe. Il s'agit d'une des applications de la norme DANE (ou DNS Authentication of Named Entities) qui consiste à publier le certificat (ou son hash) d'un service utilisant TLS. En gros DANE pourrait permettre de se passer des CA en plaçant la confiance non plus dans un tier mais dans le DNS. Malheureusement c'est implémenté à peu près nulle part. Cependant on peut conjuguer les CA et TLSA pour accroitre la sécurité. Donc on créer un certificat, on le fait signer par une CA et on le publie dans sa zone DNS. On peut donc l'appliquer à n'importe quel service utilisant TLS : http, smtp, imap, irc, … bref à peu près tout.

Bon là on va pas se faire chier, on va faire comme tout le monde et utiliser le générateur que tout le monde utilise.

  • Donc là vous entrez les différents champs (3/1/1)
  • Vous collez le certificat (pas la clé privée !)
  • le numéro de port du service en question (443 pour https par exemple)
  • le protocole utilisé (tcp pour https)
  • le nom de domaine concerné par le certificat (www.lord.re par exemple ou juste lord.re)

Et pouf le bouton generate vous filera la jolie ligne à ajouter à votre zone. À noter que pour être conforme à DANE, il faut impérativement que votre zone soit validée via DNSSEC (c'est pas mon cas pour lord.re, pour une sombre histoire de registrar qui veux toujours pas accepter le DS record, bref -___- ).

Les enregistrements concernant les mails : SPF, DKIM, DMARC, STS et OPENPGPKEY 🔗

Ici c'est la folie. Le mail étant un des plus vieux protocoles d'Internet, il y a pas mal de trucs qui s'y sont greffés pour combattre le spam et aussi améliorer l'authenticité des mails. Commençons gentiement.

SPF 🔗

C'est le plus simple de la bande. Celui-là spécifie quelles sont les machines/ip qui sont autorisées à envoyer des mails en provenance de votre domaine. En théorie si vous avez une configuration classique, les seules machines qui enverront du mail en provenance de votre domaines seront les machines déclarées en MX.

Il existe un champ de type SPF mais il est consideré obsolète (dommage), il faut placer ça dans un champs TXT.

lord.re.				600	IN	TXT	"v=spf1 mx -all"

Ça veut dire les MX sont autorisés et tout le reste doit être jeté (le boulot de l'antispam). Rien d'autre à faire pour ça.

DKIM 🔗

Le Domain Keys Identified Mail est un système de signatures cryptographiques qui va signer le mail et ses entêtes. Les serveurs SMTP traitant le mail vont donc devoir vérifier que ça coïncide avec la clé publiée dans le DNS. En gros ça empêche que le message et ses entêtes soient modifiés et cela atteste que c'est bien votre serveur qui sont à l'origine de ce mail.

Ce coup-ci il va falloir configurer votre pile mail pour qu'elle signe vos mails. Je vous laisse vous débrouiller pour ça (hors scope de cet article, mais sachez que rspamd sait très bien faire cela). Bref vous allez donc avoir une clé publique que vous allez publier dans un TXT avec cette allure :

default._domainkey.lord.re.     3600    IN      TXT     "v=DKIM1; k=rsa; p=MIGfMA0GCSqGSIb3DQEBAQUAA4GNADCBiQKBgQC06MC2/9/YtSn9BS09oMN26UdKO6DMGlCWYsodQ8P+t2CzsSzqUJxaszJmWZglqZyXRjaCMAFUoOF7GiyhXhqM4rSLGxaPHfrLK7f9YlJYAnqdhzEJdEjP8/vkJoMTJxINP9gEBi+wGSGEhoha514NHHtZ4g+QbJZliahwAjl0BQIDAQAB"

Donc les serveurs mails qui recevront vos mails avec les entêtes DKIM vérifieront votre champ DNS qui va bien pour vérifier que c'est ok. Mais rien n'indique ce qu'ils doivent faire si ça ne correspond pas.

DMARC 🔗

Ha bha le voilà le truc qui va indiquer aux autres serveurs que faire de vos mails si le SPF et/ou le DKIM déconne. DMARC est donc complémentaire aux deux précédents. C'est encore un enregistrement de type TXT qui a cette gueule

_dmarc.lord.re.    600 IN TXT "v=DMARC1;p=none;pct=100;rua=mailto:lord-dmarc@lord.re;ruf=mailto:lord-dmarc@lord.re;sp=none;adkim=s;aspf=s"

C'est plutôt explicite :

  • le p=none indique la politique que doivent adopter les autres serveurs vis-à-vis de vos mails. Avec none, c'est indifférent. Si vous êtes absolument sûr de vos règlages vous pouvez mettre quarantine voir reject pour que ça soit carrément rejeté.
  • Le rua et ruf vous permet d'être contacté par les serveurs mails pour recevoir des rapports
  • Et enfin adkim=s et aspf=s indique que vous voulez une vérif stricte du spf et dkim, c'est-à-dire que le nom doit être parfaitement le même (le mode r pour relaxed permet d'émettre depuis un sous-domaine contrairement au strict).

Mon conseil c'est de commencer pépère avec une politique à none et si dans six mois vous avez pas de soucis, de monter d'un cran en passant à quarantine et pourquoi pas plus tard à reject. Si c'est pas bon, vous risqueriez de vous tirer une balle dans le panard !

STS 🔗

Celui-là c'est un ptit nouveau. Il est pas encore vraiment sorti de l'œuf à vrai dire, mais il est prometteur mais un peu chiant à mettre en place car il dépend du DNS mais aussi d'un serveur web… Ouai il va falloir mettre du json dans .well-known de votre serveur web. C'est pour ça que je l'ai pas encore mis en place mais je pense le faire à terme.

Donc en gros celui-là permet de spécifier comment doivent réagir les serveurs mails se connectant aux votres concernant la crypto : vous pouvez exiger de refuser la connexion si ce n'est pas chiffré. C'est donc vraiment très intéressant d'un point de vue protection de la vie privée de vos mails.

Ça a cette allure _mta-sts.lord.re. IN TXT "v=STSv1; id=20160831085700Z;". En gros ça donne un numéro de politique à suivre. Ensuite il faudra aller piocher dans le json à quoi correspond la politique correspondant à cet id. À mon avis ça aurait pu tenir dans le DNS toussa mais bon…

OPENPGPKEY 🔗

Celui-là non plus je ne l'utilise pas (en fait je ne chiffre pas du tout mes mails). Mais il permet de publier sa clé publique dans sa zone DNS. C'est un peu mieux que d'utiliser un serveur de clé publique. N'utilisant pas le truc j'approfondierai pas plus mais il existe ce générateur.

Conclusion des mails 🔗

Pour résumer on se protège du spoof grâce à DKIM et SPF. On s'assure de l'intégrité de ses mails via DKIM et DMARC. On s'assure(ra) que personne ne puisse lire les mails grâce à STS (en dehors des serveurs émission/réception) et on s'assure même que les serveurs eux-mêmes ne puissent lire le contenu grâce à PGP. Voilà notre stack mail est blindée.

Conclusion globale ? 🔗

Ouai vite fait une ptite conclusion. Le DNS contient des données qui sont publiques mais dont l'authenticité est de plus en plus critique. Modifier des requêtes DNS (enfin les réponses) à la volée pour modifier une clé PGP ou SSHFP ça pourrait avoir des conséquences assez désastreuses. C'est pour ça qu'il est indispensable de déployer DNSSEC sur votre domaine. Avec knot c'est vraiment simple. D'ailleurs est-ce que votre résolveur DNS actuel valide DNSSEC ?

Liens utiles : 🔗

Gérer ses dotfiles simplement avec git

Ça fait plusieurs fois que je vous tease sur ce sujet donc voilà je me lance. Je vais vous expliquer ma façon de gérer mes dotfiles. C'est un sujet assez récurrent chez les linuxiens et visiblement tout le monde à sa ptite façon de faire.

Certains font une soupe à base de lien symbolique dans tous les sens histoire de tout centraliser dans un seul dossier plus facilement copiable. D'autres utilisent des scripts ou softs exprès pour gérer ça comme par exemple GNU Stow. D'autres plus barbus adoptent un système basé sur du Makefile (et c'est finalement pas si crado que ça). Personnelement je ne voulais pas devoir apprendre à utiliser un autre soft. Je veux pas devoir installer un soft exprès pour ça. Je veux pas me faire chier avec des liens symboliques à faire moi même. Je veux un truc versionnable pour pouvoir revenir en arrière en cas de connerie.

Git à la rescousse 🔗

Une solution complète est d'utiliser Git. Comme ça on versionne, on synchronise facilement et puis on peut même se faire des branches pour avoir des variations sur différentes machines. Mais du coup la question qui se pose est comment on le fout en place ? Est-ce qu'on fout tout son /home/ dedans mais du coup ça va contenir à la toque de fichiers qu'on a pas forcément envie de fouttre dedans ? Et puis surtout le plus problèmatique c'est qu'on va se retrouver avec tous les dossiers de git bien moches (description, HEAD, hooks, logs, refs,…) bref pas envie que ça trône là.

La commande git qui tue 🔗

git --git-dir=/home/lord/.myconf --work-tree=/home/lord

Voilà la bête. À mettre dans un alias (par exemple config). Donc en gros toutes les saletés de git sont stockées dans /home/lord/.myconf et du coup ça devrait être propre.

Comment qu'on s'en sert ? 🔗

Bon première chose à faire c'est ajouter les fichiers que vous voulez gérer avec config add .ssh/config pour prendre un seul fichier ou bien config add .ssh pour prendre tout le dossier (attention si vous mettez vos clés privés dedans ça a des implications au niveau de la sécurité, je vous recommandes de ne pas inclure vos clés privées dedans (personnelement je ne le fais pas)).

Ensuite on vérifie l'état du bousin avec config status :

lord@hermes ~ %config status
On branch master
Your branch is ahead of 'origin/master' by 4 commits.
  (use "git push" to publish your local commits)
Changes to be committed:
  (use "git reset HEAD <file>..." to unstage)
        new file:   .config/mpv/scripts/fix-sub-timing.lua
        new file:   .ssh/config
        new file:   .ssh/known_hosts
Untracked files not listed (use -u option to show untracked files)

Ensuite il faut commit leur état actuel. Je vous recommande de faire des commits différents pour chaque fichier (tout du moins chaque fichiers logiquement groupés entre eux). Donc config commit .ssh/config .ssh/known_hosts -m "[SSH] ajout de .ssh/config et .ssh/known_hosts" .

lord@hermes ~ %config commit .ssh/config .ssh/known_hosts -m "[SSH] ajout de .ssh/config et .ssh/known_hosts"
[master 35259ea] [SSH] ajout de .ssh/config et .ssh/known_hosts
 2 files changed, 271 insertions(+)
 create mode 100644 .ssh/config
 create mode 100644 .ssh/known_hosts

Bon bha c'est fait. Si par mégarde vous avez mis des fichiers que vous ne voulez pas dans votre repo il va vous falloir config rm --cached .ssh/id_rsa . Le point important est le --cached qui ne supprimera pas le vrai fichier mais juste le fichier du repo. Méfiance.

Hey mais tu m'apprends à utiliser git ?! Ouai bha un tout petite peu. C'est surtout pour convaincre ceux qui ne sont pas dev, que de faire un chouilla de git c'est pas trop compliqué et que c'est super puissant comme outil.

Bon et comment on altère le passé ? 🔗

Bon déjà comment trouver la modif qui foire ? Déjà pour voir les commits c'est avec config log vous y verrez la date, le numéro de commit et le message. Si vous voulez voir ce que contient un commit config diff xxxxxxxxx. Si c'est trop confus et que vous voulez voir les modifs d'un fichier précis dans le commit config diff xxxxxxx votre/fichier.

Vous avez trouvé le commit foireux et vous voulez annuler ? Le mieux c'est de faire un config revert xxxxxxx. Vous voyez l'intéret de fractionner vos modifs dans plusieurs commits ? Plus vous ferez des ptites modifs dans un seul commit plus ce sera simple de revenir en arrière.

Si vous voulez juste voir dans quel état vous étiez à un moment donné, config checkout xxxxxxxxx est votre ami. Vous serez dans le mode dit DETACHED HEAD. Par simplicité, évitez d'y faire des modifs. Pour revenir dans l'état courant lancez un config checkout master . Et voilà.

Sachez qu'il existe les commandes reset et aussi le reset --hard mais c'est assez dévastateur. Renseignez-vous bien avant de les utiliser.

Mais du coup comment je sync ça ailleurs ? 🔗

Pendant longtemps j'ai pas synchronisé le cafoutch mais désormais je le fait dans un soucis de backup principalement. Mais ça peut servir pour utiliser sur de multiples machines. Désormais j'utilise un gogs (autohébergé via sandstorm) qui me permet d'avoir une ptite interface web mignonette. Du coup j'ai deux repos : un de backup et le gogs. Le but de l'article n'est pas de voir comment héberger ça donc sur ce point débrouillez-vous. Une fois l'hébergement solutionné il vous suffira donc dans votre repo local d'ajouter les repos distants.

Pour ajouter mon gogs j'ai donc config remote add gogs https://xxxxxxxx et pour ajouter mon backup config remote add origin ssh://xxxxxxx.

Pour y envoyer les commits il faut penser à config push gogs et config push origin. Voilà tout simplement.

Pour récupérer d'éventuelles modifs distantes on lance un config fetch suivi d'un config status encore une fois pour voir si on est retard par rapport à HEAD. Si c'est le cas, on lance un config pull. Et voilà.

Donc pour résumer avant toute chose on fetch pour s'assurer qu'il n'y a pas de modif, s'il y en a on pull et sinon, si on fait des modifs on pull. Ça couvre à peu près tout.

Et donc le plus important comment ajouter le barda sur une nouvelle machine. On se place dans le /home/votre_user. Là il va malheureusement falloir tout virer mais bon vous pourrez remettre les trucs après. Donc on commence par refouttre l'alias du début. Et puis on fait un config init ., suivi d'un config remote add origin VOTREREPO, ensuite un config pull origin (qui risquera de prendre un peu de temps et pour finir config checkout master. Pouf vous avez tout vos fichiers.

Pas aussi simple que ça en l'air ton machin 🔗

Bof non franchement ça va assez bien. Au final c'est de l'utilisation assez basique de git. J'aborde pas les branches car j'en utilise pas mais c'est pas trop compliqué non plus. Et ça vous permettra d'avoir une branche spécifique par machine (si jamais vous voulez pas exactement la même chose de partout).

Enregistrement DNS de type CAA pour protéger votre TLS

La mouvance actuelle de chiffrer de plus en plus de contenu est vraiment une bonne chose. Un peu plus de sécurité pour tout le monde c'est parfait. Surtout si c'est bien fait sinon c'est complètement contre-productif. Letsencrypt a énormément contribué à la démocratisation des certifs x509 pour le TLS grâce à son protocole bien efficace et aussi ses tarifs imbattables.

Certificate Transparency 🔗

Comme de nombreuses CA (Autorité de Certifacition : les organismes "de confiance" qui signent les certificats x509 qu'on leur soumet) désormais, Letsencrypt participe au Certificate Transparency. Il s'agit d'un log publique remplie par les CA où elles annoncent tous les certificats qu'elles signent. En gros avec ça vous ne pouvez plus prendre de certificat discrètement sans que ça ne se sâche.

Si jamais une CA sérieuse (ça veux dire à minima qu'elle participe à Certificate Transparency) signe un certificat, elle le publiera donc dans le log ce qui permettra donc de voir quand est-ce qu'il y a un nouveau certificat et émis par quelle CA. Avec ce système il est donc possible de savoir qu'un certificat a été émis, par quelle CA, et quand. Donc vous allez pouvoir savoir si un certificat a été émis dans votre dos.

Vous trouverez ici tous les certificats signés par Letsecrypt.

CAA 🔗

Le Certificate Transparency c'est donc déjà une bonne première étape mais il y a mieux ! Il est désormais possible d'indiquer quelle CA est autorisée à signer des certificats pour un domaine. Depuis Septembre 2017, les CA ont l'obligation de vérifier qu'elles sont autorisées à signer vos certificats via l'enregistrement DNS de type CAA.

C'est donc dans le DNS que l'on va indiquer quelle CA peut signer vos certificats. Si elle n'est pas présente dans le CAA, une CA ne pourra pas signer des certificats. C'est donc une énorme amélioration de la sécurité.

Mise en pratique 🔗

Bon donc dans votre zone DNS vous allez simplement ajouter lord.re. CAA 0 issue "letsencrypt.org" et hop. Seul letsencrypt peut désormais signer vos certs.

C'est tout. Si vous voulez du wildcard il faut une autre ligne : lord.re. CAA 0 issuewild "letsencrypt.org" bon c'est plutôt logique. Vous pouvez mettre plusieurs ligne CAA bien entendu si vous voulez utiliser plusieurs CA différentes.

Il est également possible de spécifier une adresse mail de contact pour être averti par la CA se faisant envoyer bouler : lord.re. CAA 0 iodef "mailto:truc@votrema.il" et zou.

On supercharge encore plus DNS et on est toujours aussi dépendant des CA 🔗

Le DNS contient de plus en plus d'informations sensibles. On peut déjà y mettre des clés publiques SSH, on y met des hash de vos certificats et maintenant on y place également les CA avec lesquelles vous collaborez. C'est donc de plus en plus un élément sensible dans la chaîne de sécurité. DNSSEC est donc de plus en plus indispensable. Sa démocratisation est indispensable. Les registrar doivent s'adapter et les logiciels également pour prendre en compte ce protocole.

Le rôle des CA est toujours aussi central. Une CA malveillante pourrait ne pas publier certains certificats dans le log publique… Elle pourrait également ne pas prendre en compte l'enregistrement CAA… Leur rôle est toujours autant basé sur la confiance et il est de plus en plus nécessaire de pousser l'adoption de DANE. Il est triste que cette norme ne gagne pas plus d'adoption générale :-( Ce serait-ty pas chouette que TLSA et CAA soient implémenté par tous les navigateurs ?

Microcache nginx pour améliorer les perfs et diminuer le downtime

Depuis que mon serveur ne me sert plus de routeur il m'arrive de le couper de temps à autres. Et pourtant mon site reste accessible. J'ai en fait, sur mon routeur, installé un container avec un nginx qui tourne et qui proxy. Les connexions se font donc via le nginx du routeur qui sert de cache quand le vrai serveur ne répond pas. Mais histoire de ne pas avoir de contenu pas à jour mais toujours d'une fraîcheur exemplaire je me contente d'un cache de maximum 1seconde.

1s de cache 🔗

Oui oui une seconde suffit. Bon dans mon cas c'est overkill car mon site est statique mais pour des sites dynamiques à fort trafic c'est clairement valable. Fournir un contenu vieux d'un seconde n'est généralement pas gênant. Par contre la différence de perf est assez énormissime.

Mais au delà de ça, si on rajoute deux trois options de configuration, vous pourrez vous prémunir des downtime (ce que je recherchais surtout).

Bon on va définir le_cache qui va être l'endroit où seront stockées nos données en cache :

proxy_cache_path /var/www/cache keys_zone=le_cache:1m max_size=20m inactive=10d use_temp_path=off;

Bon sur la machine qui va vous servir de proxy vous allez dans la conf du bel nginx /etc/conf/nginx/nginx.conf vous ajoutez la conf du vhost:

server {
    listen 80;
    listen 443 ssl http2;
    server_name www.lordtoniok.com lordtoniok.com bender.lordtoniok.com www.lord.re lord.re bender.lord.re _;
    include ssl.conf;
    ssl_certificate /etc/ssl/acme/lord.re/fullchain.pem;
    ssl_certificate_key /etc/ssl/acme/private/lord.re/privkey.pem;

    location /.well-known/acme-challenge {
        alias /var/www/acme;
    }

    location / {
        proxy_cache le_cache;
        proxy_pass http://10.0.0.1;
        proxy_cache_lock on;
        proxy_cache_use_stale updating error timeout http_502 http_503;
        proxy_cache_valid 200 1s;
        add_header X-Cache-Status $upstream_cache_status;
        proxy_set_header Host $host;
        proxy_set_header X-Real-IP $remote_addr;
        proxy_set_header X-Forwarded-For $proxy_add_x_forwarded_for;
        #	proxy_buffering off;
    }
}

La magie se trouve dans le proxy_cache_use_stale qui fait en sorte d'envoyer le cache si le serveur upstream ne répond pas.

Désormais je peux couper le serveur sans que ça ne se voit. Ça peut permettre de mettre à jour l'esprit libre. Sur un site dynamique ça peut énormément booster les perfs sans trop de détriments (surtout avec juste 1s de cache).

Le proxy_buffering off; n'est peut-être pas adapté à votre cas mais si je ne le met pas, lorsqu'un bienveillant internaute tente de récupérer un fichier un poil gros (plus de quelques Mo) bha ça déconne de partout car la machine a peu de ram, donc ça rentre pas en ram, donc nginx tente de fouttre ça dans le cache, mais comme j'ai restreint le cache à 20Mo… bha si ça rentre pas dedans ça merdoie et ça n'envoi plus les données. Voilà voilà. Donc là je l'ai mis en commentaire car cet exemple n'est qu'un morceau de ma conf complète mais je voulais quand même vous présenter cette option.

Substring History Search dans ZSH

Les shells de nos chers unices sont de merveilleux outils qui permettent d'interagir avec nos OS. C'est mon interface principale. Je l'utilise constamment et pour tout. J'utilise très peu de logiciels graphiques. Un navigateur, un terminal et un lecteur vidéo. Voilà tout.

Par contre je dois avouer que j'ai pas une super mémoire et du coup j'ai parfois du mal à me rappeler de certaines commandes. C'est d'ailleurs pour ça que j'utilise Foldcat comme vu il y a quelques temps. Par contre ça ne fait pas tout encore. J'ai donc une botte secrète.

Historique des commandes 🔗

Le shell garde en mémoire toutes les commandes que vous lancez. Vous avez alors un fichier history ou zhistory qui traine dans votre /home. Dans pas mal de shell vous pouvez chercher dans cet historique avec Ctrl-r , c'est pas mal. Mais c'est pas non plus la panacée. On va ajouter un ptit script à notre cher ZSH pour le rendre superbement efficace sur ce point. Donc on va fouttre ce fichier /etc/zsh/zsh-history-substring-search.zsh en place puis on va faire en sorte qu'il soit utilisé. Pour ça on édite /etc/zsh/zshrc pour y placer un petit source /etc/zsh/zsh-history-substring-search.zsh si possible vers le début du fichier (là où on source tous les scripts pour bien ranger).

Il ne nous reste plus qu'à affecter une touche pour déclencher l'action. On édite encore /etc/zsh/zshrc et ce coup-ci vers la fin (où on range soigneusement tous les keybinds) bindkey "^[[A" history-substring-search-up et bindkey "^[[B" history-substring-search-down et voilà. ^[[A correspond comme vous le savez à la flêche du haut et donc ^[[B évidemment à celle du bas.

Mise en pratique immédiate. 🔗

On ouvre un nouveau shell pour que ce soit pris en compte (ou alors on source mais franchement on est flemmard jusqu'au bout). On commence à rédiger une commande genre hugo ne , puis on fait flêche du haut et là pouf votre commande se complète. Si la commande qui arrive est pas la bonne, on continue d'appuyer en haut ou en bas. Et voilà.

C'est vraiment efficace, surtout que l'on peut rentrer n'importe quel morceau de la commande recherchée, pas forcément les premiers caractères. Ça mériterait d'être dans tous les shells par défaut !

Unmount son root sans reboot

Vous avez jamais voulu démonter la partition racine de votre ptit nunux ? Non ? Pourquoi faire ?! Bhaa je sais pas moi, par exemple faire des opérations sur votre partition racine (redimensionner/changer le filesystem/réparer le fs). Sauf que bon en temps normal vous ne pouvez pas démonter la partition racine puisque votre OS est sur cette partition.

Par chance, nous vivons dans une époque merveilleuse où l'on possède tous pas mal de Giga de ram ce qui rend l'opération possible et même assez simple. Allez on y va !

Couper tout ce qui tourne 🔗

Pour pouvoir démonter votre partoche il va falloir couper tous les processus faisant des accès disques (lsof va être votre ami). Cette étape peut être faite au tout dernier moment avant le grand saut pour impacter le moins possible l'uptime de vos services.

Si vous avez suffisamment de ram vous pouvez même vous débrouiller pour ne pas couper ou juste relancer les processes mais c'est un poil plus touchy. Surtout si vous avez des données qui sont susceptibles d'être modifiées pendant que ça tourne.

Recréer son userland en ram 🔗

Bon donc le but du jeu ça va être de se créer une partition racine mais dans la ram. Donc déjà première étape, on se créer un point de montage mkdir /ramroot et ensuite on y monte du tmpfs avec mount -t tmpfs none /ramroot .

Là ça y est, tout ce que vous collerez dans /ramroot ne sera pas sur votre skeudur mais dans votre ram.

Là, deux choix s'offrent à nous : votre partition racine peut être contenue dans votre ram (c'est le plus simple) ou bien vous n'avez pas assez de ram et du coup va falloir recréer de 0 ( j'aborderai pas ce point mais en gros soit vous ne prenez que le strict nécessaire de votre rootfs, soit vous n'avez qu'à pécho un rootfs sur les interwebz ).

Bon donc cp -ax /{bin,etc,sbin,lib32,lib64,lib} /ramroot puis pour s'économiser de la ram mkdir /ramroot/usr suivi de cp -ax /usr/{bin,sbin,lib32,lib64} /ramroot/usr . Voilà on a tout l'userspace !

Tout ? Non. Il manque plus que les montages "bizarres".

Bon bah mkdir /ramroot/dev /ramroot/sys /ramroot/proc pour créer les points de montage. Par contre là vu que ça existe déjà sur votre disque dur, on va juste "binder" avec mount --rbind /dev /ramroot/dev puis mount --rbind /proc /ramroot/proc et mount -t proc none /ramroot/proc et là c'est tout bon.

Le grand saut 🔗

Bon bah vous avez un bien bel userspace de dispo dans votre ramdisk. On peut donc se décider à migrer dedans.

Premièrement mkdir /ramroot/oldroot va accueillir notre skeudur. Et maintenant la commande miraculeuse.

pivot_root /ramroot /ramroot/oldroot

Et là votre racine est désormais votre ramdisk. Maintenant vous pouvez umount /dev/sda2 et admirer votre dur boulot.

Vous pouvez faire ce que vous vouliez faire désormais. C'est beau, hein ? Au final c'est diablement simple et super efficace.

Revenir 🔗

Vous voulez revenir sans rebooter ? Easy vous n'avez qu'à mount /dev/sda2 /oldroot et enfin pivot_root /oldroot /oldroot/ramroot et pouf vous voilà hors de votre ramdisk de retour sur votre partoche.

Troubleshoot 🔗

Il est possible que le pivot_root échoue en sortant un maigre invalid argument. Cela peut venir non pas de la commande elle même mais du montage de votre racine initiale.

Pour voir si ça vient bien de là un petit grep -iP '/ /\s' /proc/$$/mountinfo. Si vous voyez un petit shared qui apparait, il faut lancer la commande unshare -m et c'est bon le pivot_root passera.

Refonte complète du site

Ça faisait un bail que j'avais pas trop touché au site (blog ?). Ça fait depuis quelques années qu'il ne s'agissait que d'un simple fichier index.html que j'éditais à la mano dans vim. Une seule et unique page avec tout le contenu. C'était plutôt élégant techniquement et pratique. Mais ça a aussi quelques limites. La première c'est que j'avais pas de flux rss. C'est un peu la honte. Étant moi même présentement présent un très grand utilisateur des reusseusseu ça me tiraillait. D'autant plus que je ne publie absolument pas régulièrement sur le site. Il se passe régulièrement de nombreux mois sans que je ne prenne la plume puis soudainement il va m'arriver d'écrire coup sur coup quelques articles (comme actuellement). Le rss brille dans cette situation : on consulte le site, on aime le contenu, on choppe le rss, puis le site dort pendant quleques mois et d'un coup pouf à l'improviste ça apparait dans l'agrégateur.

Bref j'ai craqué 🔗

J'ai tenté un outil ou deux pour générer manuellement le rss mais c'était soit hébergé ailleurs (coucou feed43) soit assez crado soit fallait que je me motive à pondre du xslt des familles. Et puis bon ça me trottait un peu quand même dans le crâne de tester les nouveaux cms statiques à la mode actuellement. J'ai un peu reluqué l'offre actuelle. Je connaissais un peu wok et pelican mais celui qui me faisait de l'œil c'était hugo. Je sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Étant un lecture plutôt assidu d'HackerNews (hn pour les intimes) je dois avouer que je suis légèrement éclaboussé par la hype de rust et go. Et hugo est en go. Et le go c'est sympa ! C'est facile à compiler/installer. Pas d'emmerdes avec les dépendances. C'est performant et coup de bol il y a un ebuild (pas super à jour mais bon pas trop à la bourre non plus) dans gentoo.

Bon ça donne quoi ? 🔗

Bon alors on suit le guide officiel dans la doc :

  • Étape 1 : installation. Easy c'est packagé dans gentoo. next.

  • Étape 2 : Création d'un nouveau site. Heuuu ça tombe bien je veux faire un site ! Bon en vrai c'est une commande hugo new site le_nom_du_site

  • Étape 3 : Choisir un thême. On va voir la gallerie. Il y a pas mal de choix. J'en trouve un sympa. J'installe à coup de git. Erf il utilise js et pleins de trucs externes. Bon m'en contente pour l'instant

  • Étape 4 : Ajouter du contenu. Logique. La commande est hugo new nom/du/fichier.md . Puis on édite ce fichier dans notre éditeur de texte favoris (vim, what else ?).

  • Étape 5 : Customiser le thême. Pas bête mais j'ai dit que je verai après, donc j'ai vu plus tard.

  • Étape 6 : . Quoi ?! Pas de sixième étape ? Ha bha non la doc s'arrête là. Bon en vrai il faut modif le config.toml pour y modifier l'install. Et enfin il faut générer pour publier à grand coup de hugo. Voilà.

Ça donne quoi du coup ? 🔗

Bha franchement j'aime bien. Ça permet d'utiliser du markdown pour rédiger. Je suis pas vraiment fan du markdown mais bon je pense que je chopperai le coup de main. On peut modifier le site ouaib assez facilement, changer de thême super simplement. La génération est très rapide (moins d'une seconde). Ça gère les catégories et les tags (je les utilise de la même façon). Donc pour le lectorat c'est quand même plus agréable : le site est plus moderne. Pour l'instant je suis conquis. À voir dans la durée.

D'ailleurs ce post a été écrit il y a un mois et j'ai mis une date de publication dans le futur pour voir.

Et tu parles pas du nouveau design ? 🔗

Haha merci titre de me rappeler d'en parler ! Bon bha voilà j'ai refait un nouveau design. Donc au début j'était parti sur un thême existant (redlounge) et je pensais le modifier un peu. Mais au final quand j'ai vu qu'il fallait du js toussa toussa j'ai changé d'avis. Du coup j'ai regardé un peu son code voir comment c'était branlé et au final pour ce que je voulais faire ça allait être diablement simple.

Ni une ni deux je commence à trifouiller un truc simple dans la même charte graphique que l'ancien site (le fameux design4.css) mais je voulais en profiter pour adapter mon site aux grands écrans. Depuis peu j'ai un écran 4K et j'en ai marre des sites pas super adaptés. Donc je veux un truc qui s'adapte aux téléphones, aux ordis habituels et à la 4K. Je veux pas une usine à gaz.

Bon je commence à partir vers du flexbox, le truc un peu à la mode pour simplifier les designs flexibles. Ouai c'est vrai que ça a l'air sympa. C'est pas mal de pouvoir réordonner l'ordre d'affichage dans le css. Mais bon c'est quand même plus adapté aux sites plus complexes. J'ai pas besoin d'aussi complexe. En gros je veux une sidebar qui se fouttent à l'horizontal en haut quand l'écran est petit. J'ai donc testé sur un truc à base de column (la propriété css3). Mouai c'est pas bien pour organiser un layout, pas du tout fait pour. C'est bien pour ranger du texte mais pas plus.

Au final j'ai utilisé une ruse. Un div en position:fixed pour la sidebar et un autre div qui est juste décalé de la taille de la sidebar. Et quand l'écran est plus petit je fais plus de position:fixed et voilà. Et j'ai mis plusieurs tailles de font en fonction de la taille. Bref vous voyez le résultat actuellement.

Voilà j'apporterai probablement des modifs par-ci par-là j'imagine.

Foldcat : se rappeler de quelque chose quand on rentre dans un dossier

Vous avez une mémoire de poisson rouge comme moi ? Ça vous arrive d'installer des trucs un peu exotiques et de pas vous souvenir comment ça fonctionne. Du coup vous allez dans le dossier en question et là vous fouillez à coup de ls / tree / --help. Pas mal mais et si on avait un ptit truc qui venait nous aider.

Foldcat : le chat du dossier 🔗

Votre chat vous passe dans les panards quand vous entrez dans une pièce ? Ouai bha le script qui va suivre va faire pareil. Quand vous entrerez dans un dossier bam, le script va vous sauter au visage.

On va apprendre à ZSH à nous afficher du texte quand on rentre dans un dossier. Ce petit bidouillage fonctionne avec ZSH mais j'imagine que si vous maîtrisez bash, vous devriez pouvoir le recréer sans trop de difficulté.

Bon alors on va commencer par éditer /etc/zsh/zshrc parceque comme ça tout le monde aura droit à cette merveille. Dans ce fichier on va juste mettre un ptit source /etc/zsh/prompt.zsh . Jusque là c'est easy.

Maintenant créons ce /etc/zsh/prompt.zsh et dedans on y fout ça :

function preexec() {
	# on initialise timer pour chronométrer les commandes et oldpwd pour foldcat
  timer=${timer:-$SECONDS}
  oldpwd=$(pwd)
}
function precmd() {
  # reset le background en noir
  /bin/echo -e "\033]11;#080808\007"

  # déclenchement de foldcat. Penser à modifier le chemin de foldcat.db où vous voulez le mettre
  if [ "$oldpwd" != "$(pwd)" ] ;
  then
    /bin/grep "$PWD " /home/lord/.config/foldcat/foldcat.db | cut --delimiter='"' -f2;
  fi

  # affichage de la durée d'execution de la dernière commande
  if [ $timer ]; then
    timer_show=$(($SECONDS - $timer))
    export RPROMPT="%F{cyan}${timer_show}s %{$reset_color%}"
    unset timer
  fi
}
 # bon là c'est juste la customisation du prompt
autoload -U colors
colors
PROMPT="%{$fg[red]%}%n%{$reset_color%}@%{$fg[blue]%}%m %{$fg_no_bold[yellow]%}%1~ %{$reset_color%}%#"

Le ptit foldcat.db 🔗

Là c'est ultra simple. Perso je l'ai foutu dans ~/.config/foldcat/foldcat.db comme ça c'est tout bien gitté avec tous mes fichiers de conf (je vous raconterai un jour je vous le promet).

/home/lord "Home sweet home" ouai ça sert à rien
/home/lord/www "site ouaib géneré par hugo. Pour publier : hugo new posts/XX-bla-bla.md ; vi content/posts/XX-bla-bla.md ; hugo ; Penser à gitter" petit aide-mémoire des familles

Et voilà le genre de contenu. C'est ultra simple, pas trop de risque de faire des conneries. Ça s'édite dans vim. On peut mettre des commentaires.

Guide d'utilisation d'IRC : niveau 5

Guide pour ircop : Protéger son réseau 🔗

Cette partie est plus un mémo personnel qu'un guide général. C'est très spécifique à l'ircoperie de Geeknode…

Premier rappel : globalement on évite les operoverride (utiliser des commandes d'op, lorsqu'on est pas op sur un chan. La modération des chans n'est à priori pas du ressort des ircop.

Gérer les relous 🔗

La plupart des relous peuvent être calmés par un /gline lerelou 1h cependant si le relou en question revient constamment un moyen très efficace est le /tempshun lerelou il pourra toujours écrire/interagir sauf que personne ne recevra ses daubes. Il ne s'en rendra pas compte. Cela dit, certains clients bizarrement foutu se retrouvent en ping timeout et du coup ça recommence…

Pour les spammeurs occasionnels qui viennent, balancent leur message puis disparaissent quelques heures/jours, il faut passer par un spamfilter. Ça marche à base de regex toussa de ce genre /spamfilter add -simple cpnNPq kill|shun|gline - le_nom_du_spam_filter le_spam/

Admins habituel 🔗

  • Problème d'auth : C est capricieux avec l'envoi des mails, du coup généralement les mails de mot de passe perdus n'arrivent jamais. La technique est donc de /msg C oper superadmin on pour passer en mode berzerk puis /msg C oper forceauth bidule .
  • Suppression d'un gline : il est préferrable de d'abord les lister avec /stats G. Ensuite pour supprimmer un gline c'est simplement /gline -le@gline . Et voilà
  • Lister tous les utilisateurs provenant d'une même ip : avec un who +i adresse_ip

Guide d'utilisation d'IRC : niveau 4

Guide pour op : Protéger son salon 🔗

Tout fier de votre casquette d'op, vous vous demandez comment protéger votre fief des abrutis spammeurs/emmerdeurs ? Haha voilà un ptit guide pour défendre votre chez vous.

Enregistrez votre salon 🔗

C'est la toute première chose à faire auprès de C avec /msg C chan register #votresalon, ici pas de mot de passe, par contre il faut que vous soyez identifié pour que ça fonctionne (comme toute la suite). En faisant ça, vous deviendrez le fondateur du salon (founder). Il ne peut y avoir qu'un seul fondateur qui pourra être assisté par des proprios (owners).

Gérer vos utilisateurs 🔗

C'est un très vaste sujet qui pourrait suffire à un article dédié mais on va survoler et donner quelques clés.

Il y a deux modes de gestions : soit avec des flags, soit avec des niveaux. Les flags sont le moyen le plus simple à privilégier à moins de vraiment vouloir du tordu. Il s'agit d'une simple liste d'utilisateur et pour chacun vous indiquez les accès de l'utilisateur.

Par exemple dans le salon #truc, vous voulez que l'utilisateur Lord soit op : /msg C chan access #truc Lord +oO. Désormais quand Lord rejoint #truc il pourra devenir op (+o) et il sera automatiquement op (+O). C'est pris en compte immédiatement. C'est donc un peu de boulot de remplir la liste des accès d'un salon mais c'est tout de même assez flexible et évite de se taper ça manuellement par la suite.

La liste des accès possibles se trouve via /msg C help chan access flags. Il est à noter que ça ne fonctionne qu'avec les utilisateurs enregistrés (ouai va falloir pousser vos utilisateurs à s'enregistrer pour profiter de ces raffinements).

Si vous êtes déconnecté et qu'aucun op n'est dispo mais que vous avez les accès requis pour l'être, il va vous falloir récupérer les accès. Donc pour op quelqu'un (ou vous même) il faut /msg C chan op #lechan lepseudo . Bon c'est pas mal mais si on a pas mal de monde à traficoter c'est long. Là on peut faire un /msg C chan resync #lechan pour que tous ceux qui ont un accès de configuré retrouvent leur accès. Rapide et efficace.

Les options 🔗

Bon bha maintenant que vous avez votre petite équipe d'utilisateurs/op de bien gérée, il va vous falloir modifier deux trois options. La première option intéressante est le private qui permet de planquer quelques informations sur le chan, le second est le secure qui permet de voicer/opper uniquement les utilisateurs identifiés et éventuellement protectops qui empêche les ops d'être déoppé. /msg C chan set #lechan loption on

Les modes d'accès 🔗

Il y a pas mal de modes pour les salons, cette partie va être un gros morceau. À commencer par les "modes d'accès" tels que vhoq (voice/hop/op/owner) mais ceux-là on les a déjà abordé.

Il y a également le mode b qui est en fait la liste des bans du salon.

Une fonctionnalité peu connue mais qui peut être utile est le mode I qui est une liste permettant aux gens présents sur celle-ci de joindre le chan même quand il est en mode i (inviteonly).

Les modes indispensables 🔗

Dans les modes basiques mais indispensables on retrouve le trio ntT ainsi que le s et le k.

  • n permet de bloquer les messages en provenance de personnes extérieures au salon (ouai sur irc, de base, vous avez le droit d'envoyer un message à un salon sans forcément y être).

  • t quant à lui bloque les modifications du topic aux membres de niveau h ou plus alors que le T bloquer les "notices de salon" (qui sont un moyen exotique d'irc pour afficher des messages sur le salon (généralement vous n'en voudrez pas)).

  • s permet de déclarer un salon comme étant secret. C'est à dire qu'il n'apparait pas dans les whois des utilisateurs et qu'il ne sera pas listé lors d'un /list.

  • k permet de mettre un mot de passe (key) à un salon. Bon finalement, un ptit dernier pour la route, si vous êtes en milieu hostile, vous pouvez choisir de n'accepter que les gens utilisant du chiffrement via le mode z.

Les modes "défensifs" 🔗

Bon passons aux modes pour se défendre des gentils vilains.

  • Le premier mode (le plus connu) est le m pour modération. Une fois activé, seuls les gens de niveau "+" ou plus pourront parler sur le salon. Les casses pieds se retrouvent ainsi bouche bée.

  • Il existe également le mode M qui est une variante qui est similaire sauf que les personnes identifiées même non voicées peuvent également parler.

  • À coupler avec le mode i où seuls les gens recevant une invitation (via la commande /invite) pourront joindre le canal (d'ailleurs si vous êtes à la porte et que vous voulez une invitation, faites un /knock #lesalon). Ces trois modes permettent de réagir à la majorité des attaques simples.

Les modes contre les bots 🔗

Les attaques de bots sont un peu plus relou. Généralement ça consiste en de très nombreux "utilisateurs" qui rejoignent puis quittent immédiatement avec un message ou non, ceux qui vont changer de pseudo constamment, ceux qui vont flooder le salon. Il y a plusieurs solutions pour ça.

  • c ce mode bloque tout ce qui est formatage du texte comme le gras/italique/couleurs.

  • l ( L minuscule pour ceux qui ont une font pourrie ), permet de limiter le nombre de personnes connectées au salon.

  • On bloque les hordes de knock avec le mode K (ouai ce genre d'attaque relou existe très rarement mais ça s'est déjà vu).

  • Pour contrer les changements de pseudo c'est le N.

  • Le R permet de limiter les join aux seuls membres enregistrés auprès des services (redoutable).

  • Le dernier mode intéressant et l'un des plus complexes (ça reste soft quand même) est l'antiflood f. Il permet de définir des règles et du coup possède une syntaxe différentes des autres. Typiquement /mode +f [5t]:15 signifie qu'à partir de 5 lignes de textes en 15 secondes, la personne sera kickée. Pas mal de possibilité pour ce mode sont à voir sur sa page de doc officielle ou bien directement depuis votre client irc via /quote helpop chmodef.

Bon voilà pour ce que vous pouvez faire en tant qu'op sur un salon. C'est pas exhaustif mais ça permet de pouvoir réagir dans pas mal de situations.

Concernant Geeknode : ces derniers temps on a ajouté quelques modules pour se protéger des lourdingues.

  • Le premier est l'anti-amsg. Les amsg sont des messages qui sont envoyés sur plusieurs canaux simultanément.

  • Ensuite plus sympa c'est l'anti-caps. POUR ÉVITER LES HURLEURS. Les messages contenant trop de majuscules seront passés en minuscules. C'est un poil moins aggressif.

  • Et troisièmement l'anti-masshl. Les HL ou Highlight c'est quand quelqu'un mentionne le pseudo de quelqu'un. Dans la plupart des clients irc ça créer une notification et ça change les couleurs pour quelque chose de très visible (un highlight). Bref, ce module va dropper silencieusement (ne pas envoyer le message sur le salon) les personnes sans aucun modes (pas voice,hop,op,…) faisant plus de 5 hl consécutifs (dans la même phrase ou alors 1hl par phrase dans 5 phrases d'affilées). Bref pas mal pour virer les pollueurs. Ce comportement peut être désactivé (certains bots ont tendance à hl) en mettant le salon en s ou i.

Guide d'utilisation d'IRC : niveau 3

C'est parti pour votre troisième niveau en IRC !

On aborde ici ce qu'un utilisateur lambda peut faire.

Guide pour un utilisateur : Se protéger des relous 🔗

Enregistrer son pseudo 🔗

Alors la toute première des choses à faire pour se protéger c'est d'enregistrer son pseudo auprès des services. Ça évitera que quelqu'un d'autre le prenne et se fasse passer pour vous. Pour cela il faut voir avec les services : /msg C nick register unmotdepasse uneadressemail.

S'identifier 🔗

Désormais à chaque fois que vous vous connecterez au serveur, il faudra vous identifier auprès de C via /msg C nick identify unmotdepasse

Ghoster son pseudo 🔗

Si quelqu'un est connecté avec votre pseudo, vous ne pourez pas le prendre. Ghoster consiste donc à forcer la récupération de votre pseudo.

Ça se fait simplement avec /msg C nick ghost votrepseudo votremotdepasse.

L'usurpateur se retrouvera avec un pseudo aléatoire et vous serez de nouveau vous.

Empêcher les autres d'utiliser votre pseudo 🔗

Et pour empêcher que ça ne se reproduise il va falloir activer votre option protect : /msg C nick set protect on.

Désormais, quelqu'un qui prend votre pseudo devra s'identifier au bout de 60 secondes (configurable) auprès de C sinon il se retrouvera avec un pseudo aléatoire. Bon avec ça normalement plus de soucis d'usurpation d'identité.

Planquer ses infos 🔗

Il est possible de planquer votre adresse mail ainsi que les autres informations (très recommandé). /msg C nick set hidemail on et /msg C nick set private on.

À noter que les ircop auront tout de même accès à ces informations.

Modifier ses modes 🔗

Pour connaître les modes utilisateurs qui nous sont affectés, il faut lancer un joli /mode sonpseudo.

On peut également voir ceux de quelqu'un d'autre. Par défaut vous devriez avoir iwz.

  • Le i indique qu'un utilisateur extérieur d'un salon ne peut pas vous lister comme présent dans ce salon (ex : /who #geeknode ou /names #geeknode).
  • Le w indique que vous pouvez recevoir les messages en provenance des ircop (non utilisés sur Geeknode).
  • Enfin le z indique que vous êtes connecté de façon chiffrée avec le serveur (si vous l'êtes bien entendu).

Les modes utilisateurs intéressants pour se protéger sont DRpTZ.

  • R signifie que vous ne pouvez recevoir des queries ou pv ou msg (c'est la même chose) uniquement de la part des utilisateurs enregistrés auprès des services.
  • Un niveau au-dessus, le D lui permet de ne plus recevoir de tels messages en dehors de ceux envoyés par les services et les ircop.
  • p planque la liste des channels sur lesquels vous êtes connectés dans votre whois.
  • Les CTCP sont des commandes un peu exotiques dans IRC qui permettent à un client d'envoyer des commandes à un autre client (Client To Client Protocol). Ça permet par exemple d'envoyer un ping, de demander la version du client irc, demander l'heure… Bref très généralement vous en voulez pas de ce genre de truc, du coup un ptit T et hop vous bloquez ça.
  • Z permet de limiter les queries/notice/ctcp uniquement aux personnes connectées de manière chiffrée.

Donc pour affecter ça : /mode monpseudo +TZ par exemple. À noter que ça ne persiste pas en cas de déconnexion. La liste complète des modes est ici dans la doc unrealircd.

Bon tout ça, c'est pour se protéger du côté du serveur, côté client vous pouvez faire deux trois trucs.

  • Le premier est de garder son client irc à jour. On a tendance à l'oublier mais le client irc est connecté au net et ce des heures durant avec pas mal de loulous qui traînent, les failles de sécurité arrivent régulièrement.
  • Ensuite vous pouvez bloquer les DCC. Le DCC c'est un moyen de connexion en p2p (ouai irc peut faire ça !) pour chatter ou s'échanger des fichiers (donc ça ne transite plus par le serveur). Si vous ne comptez pas utiliser cette fonctionnalité, désactivez-là, c'est un vecteur potentiel d'emmerdes et d'ailleurs si vous pouvez faire de même pour les CTCP, n'hésitez-pas.

Du haut de votre niveau 3 vous savez désormais vous protéger de la très grande majorité des emmerdes potentielles sur IRC.

Il est toutefois possible de passer niveau 4 en apprenant un peu toutes les manips concernant la gestion d'un salon. À vous les joies de la modération et du kick en étant un @op !

Guide d'utilisation d'IRC : niveau 2

Bon bha après la première partie (non je l'ai pas encore écrite et je ne m'y attelerai probablement pas… on trouve déjà tout ce qu'il faut sur le sujet sur le wouaib), on va s'attaquer au niveau du dessus. On va s'attaquer aux modes. On va voir comment se protéger et protéger son chan voir son réseau. Cette série d'articles est rédigée suite à l'attaque des relous traditionnels de l'été qui sévit pas mal sur Geeknode où j'officie.

Un ptit koikoukess 🔗

On commence en douceur par l'architecture IRC. Donc, IRC est un protocole où des utilisateurs se connectent à un serveur. Ce serveur est interconnecté à d'autres serveurs. Cet ensemble de serveur constitue un réseau IRC. Il existe plusieurs type de serveurs : les hubs, les leaves, les services. Un Hub est un serveur où seuls les serveurs se connectent. Un Leaf (des leaves) est un serveur où les clients se connectent. Les Services sont des serveurs particuliers se connectant au(x) hub(s) et ajoutant des fonctionnalités au réseau.

Le netsplit c'est lorsqu'un un ou plusieurs serveurs du réseau ne sont plus interconnectés. Quand ça arrive on assiste à une belle purge. On se retrouve donc avec une vue partielle du réseau. Donc on ne voit qu'une partie des utilisateurs. Historiquement quand ça arrivait à l'époque, les vilains hackers tentaient un takeover (prise de contrôle) des chans pour devenir Opérateur dessus.

La commande whois permet d'avoir des informations concernant un utilisateur. /whois Lord vous affichera le pseudo, le realname, l'host, si la personne est identifié aux services, sur quels salons la personne se trouve. C'est très pratique.

Ensuite les modes. Ce sont des modifications (thx Cpt Obvious) symbolisées par des lettres. Il en existe deux types : les modes utilisateurs s'appliquant sur un utilisateur et les modes pour les chans qui s'appliquent… vous voyez le truc. Il en existe pas mal. Il faut savoir qu'IRC c'est une multitude de réseaux différents. Les modes ne sont pas forcément les mêmes sur tous les réseaux. Dans le cas de Geeknode, nous utilisons le serveur UnrealIrcd et donc les modes disponibles sont ceux d'unrealircd.

Les status d'utilisateurs 🔗

La hiérarchie des utilisateurs est assez basique. Dans un salon (ou chan comme on dit), dans la liste des connectés les utilisateurs sont classés en fonction de leur "niveau". L'utilisateur de base n'a pas de symbole.

On trouve ensuite le + qui indique un utilisateur voicé (on verra plus tard l'intérêt). Les voicés sont généralement les habitués du lieu.

Ensuite on retrouve les % qui sont des hop ou halfop ou semi-opérateur. Ils ont quelques droits d'administration sur un salon pour les tâches de base.

Ensuite on a les @ qui sont les op ou opérateurs. Ils peuvent quasiment tout faire sur un salon : changer les modes, kicker, bannir, …

Il existe un ultime niveau qui n'apparait pas qui est le q qui correspond au owner, le propriétaire d'un salon. Ce mode est rarement utilisé et permet de reprendre le contrôle si un op fait le con.

Il faut savoir que les modes ne sont valables que sur un seul salon. Vous pouvez être op sur #bidule, owner sur #truc mais rien sur #machin.

Les ircop 🔗

Les vilains qui gèrent un réseau irc sont les infâmes ircop ou aussi netadmin. C'est l'ultime barrière de défense en cas d'emmerdeurs. Ils sont là pour aider les utilisateurs ayant des soucis pour gérer leur salon ou pour ceux qui se battent avec les services.

Ils sont là aussi pour maintenir le réseau et faire en sorte que ça tombe pas trop en panne. N'hésitez pas à les solliciter en cas de question ou de souci d'utilisation.

Ce qui suit concerne plus particulièrement Geeknode : ils se planquent pour la plupart sur #geeknode et y sont op. Il ne faut pas hésiter à les contacter dans à peu près tous les cas. Par contre, pas la peine de demander des renseignements concernant les adresses ip des utilisateurs. En cas de conflit interne entre les op d'un chan, débrouillez-vous avec l'owner pour résoudre ça, nous ne prendrons pas parti.

Les services 🔗

Le dernier point : les services. IRC est un procole ne faisant pas grand chose de base. Les services permettent d'ajouter des fonctionnalités indispensables telles que la réservation et la gestion de son pseudo/chan.

Ils permettent également aux ircop des les assister dans leurs tâches d'administrations (envoi de message sur un serveur ou sur tout le réseau, ajout de whitelist pour certaines ip, gestion des bots, …). Généralement les services sont un ou plusieurs bots se nommant nickserv/chanserv/memoserv/…

Dans le cas de Geeknode tout est regroupé dans un seul bot, le fameux C développé en interne (son code est libre, si vous êtes intéressé). C est bien foutu car il possède une aide pour chaque option. ex: /msg C help ou alors /msg C help nick ou bien /msg C help chan voir /msg C help nick set


Voilà pour ces quelques généralités. Vous êtes désormais niveau 2 en IRC, pensez à prendre votre petit pins et à vous l'accrocher.

Si vous voulez grimper encore d'un niveau vous pouvez allez lire la suite

Empêcher rsync de pourrir une partoche si c'est pas mount

Rhaaa Linux et son arboressence unique. Qu'est-ce que c'est bien !

Rhaaa Linux et ses montages ultra flexibles. Qu'est-ce que c'est bien !

Ouai j'adore. Réellement. C'est pas sarcastique ou ironique ni des fautes de frappes. C'est franchement bien de pouvoir morceller son arboressence et répartir ça sur pas mal de systèmes de stockage différent. Par contre il y a un ptit truc un poil relou.

Quand tu as un script qui s'execute régulièrement et que ce script sert à faire un gros backup de pas mal de machines différentes mais qu'il fait tout ça sur un disque dur qui n'est pas monté… bha tu dois te faire chier à aller faire le nettoyage. Ensuite tu montes la partoche en question et voilà. Rien d'insurmontable mais bon c'est quand même un pain dans le cul.

La solution ? Et bha en fait c'est plutôt simple : chattr +i /stockage/backup et hop. Le dossier est immutable : même root ne peut pas y écrire. Du coup si jamais la partoche est pas montée, le script n'y fouttra pas ses fichiers. Par contre ça veux dire pas de backup. Méfiance. Rassurez-vous, malgré le chattr +i, vous pouvez monter votre partoche sans aucun soucis. C'est juste parfait.

Voilà pour la ptite astuce de filou. Je l'ai trouvé dans les commentaires d'HN (une mine d'or)…

Contrôler son écran via l'ordi

Rhaaa ce que c'est chiant de devoir tripoter les boutons de son écran pour y modifier les règlages. Vous voulez voir ce qu'il se passe sur une autre entrée vidéo sans pour autant décoller votre dos de votre cher siège ? Et bha en fait c'est pas si compliqué. Toutes les sorties vidéos depuis le VGA dispose de plusieures broches dont cernaines servent non pas à envoyer le signal vidéo mais plutôt des données. On va utiliser ça. C'est facile et rapide.

I2c et DDC 🔗

En gros i2c est un bus de données à faible vitesse (enfin pas tant que ça) assez répandu. Il a été utilisé pour créer le DDC par VESA pour transferer de l'EDID via VGA, HDMI, DVI ou (e)DP bref le paradis de l'alphabet. Le DDC est donc un protocole permettant à des appareils vidéos (écran, carte graphique principalement) de communiquer afin que l'un et l'autre puisse s'accorder. L'écran transmet la résolution maximale qu'il supporte à telle fréquence toussa toussa. Mais il est en fait possible d'utiliser cette fonctionnalité pour parler à l'écran et lui faire savoir ce que l'on désire ! DDC est standardisé mais après les capacités de chaque écran diffère et parfois la façon de leur parler aussi. Ne perdons pas de temps en palabres et commençons à bidouiller.

DDCControl et DDCUtil 🔗

Je connais deux softs qui savent faire le taff. DDCControl est le plus ancien. Il repose sur une base de données des écrans pour connaître leurs capacités. Et pas de bol le soft est plus trop mis à jour. Il est hébergé chez Sourceforge. Ouai c'est un gros point négatif en 2017. Bref il est à l'agonie mais il fonctionne quand même. Il est packagé sous Gentoo.

DDCUtil est le ptit nouveau qui débarque et croyez moi, les parts de marché de DDCControl vont en pâtir (au moins dans mon cas). Il se base pas sur une base de données mais plus par le standard plus ou moins implicite qui s'est établit au fil des années chez les constructeurs. Pas dispo chez Gentoo mais sur github. Il a pas trop de dépendances donc pas de soucis à craindre.

Une fois compilé/installé pour pas trop se faire chier on vérifie que son user est dans le groupe video et maintenant on va donner des droits d'écriture dans le device i2c qui va bien pour pouvoir gérer l'écran sans être root. Donc on se rend dans /etc/udev/rules.d et on rajoute un nouveau ptit fichier contenant :

KERNEL=="i2c-[0-9]*", GROUP="video", MODE="0660"

et hop. Si on veux pas se faire chier on reboot (sinon on se relog et on reload eudev). Et maintenant à nous les joies de la flemmardise pour modifier les règlages.

Allez on commence pépère par un ptit ddcutil detect qui, si tout se déroule comme prévu, vous affichera quelques infos concernant votre écran. Bon du coup on va voir ce que vous pouvez tripatouiller via ddcutil getvcp KNOWN. Il est à noter qu'il est possible que certains règlages ne soient pas trouvés mais la liste s'agrandit à chaque nouvelle update de ddcutil. Dans la liste vous trouverez pleins de lignes comme par exemple

VCP code 0x10 (Brightness ): current value = 5, max value = 100

Ça veux dire que la luminosité à comme code 0x10 (ou juste 10), que sa valeur actuelle est de 5 et que le max est de 100. Donc si on veut augmenter la luminosité on fait ddcutil setvcp 10 25 et hop votre écran se câle sur 25 de luminosité.

Voilà vous devriez être à même de vous débrouiller. La petite astuce du tuxiste flemmard est de se créer plusieurs scripts : jour, jour+, jour++, nuit, nuit+, nuit++ qui ne font qu'invoquer ddcutil qui balancent des valeurs différentes de brighness et hop. Invoqué vite fait bien fait depuis dmenu et c'est la classe.

Changer la couleur de fond de son terminal à la volée

Ça vous arrive combien de fois de plus savoir si vous êtes sur une session SSH distante ou si vous êtes sur un terminal local ? Pour moi ça m'arrive constamment. Enfin ça m'arrivait. J'ai trouvé une petite astuce qui change tout : Changer le background d'un terminal à la volée !

Et ouai il existe un séquence d'échappement qui permet de faire ce petit miracle à condition que votre terminal le gère (par exemple xterm et très bientôt Alacritty). La séquence magique est \033]11;#rrggbb\007 . Voilà voilà.

Comment utiliser ça ? Easy ! Vous éditez votre /etc/ssh/ssh_config et vous mettez

PermitLocalCommand yes
LocalCommand /bin/echo -e "\033]11;#440044\007"

et là bam : à la prochaine connexion SSH un magnifique fond violet vous sautera à la gueule. Toute fois, cela empêchera le scp, méfiance. Par contre comment remettre le fond comme il faut au retour ? Là il faut ruser un poil, on verra après. Vous pouvez également faire en sorte de mettre une couleur différente par destination SSH, soit du côté client en modifiant votre ~/.ssh/config mais du coup c'est un poil chiant car local, soit en modifiant le script d'initialisation du shell distant. Perso je rajoute le fameux echo dans le /etc/zsh/zshrc avec des couleurs différentes. Comme ça, quelque-soit la machine d'origine ça fonctionne.

Bon pour récup la couleur d'origine faut feinter. Dans mon cas j'utilise Zsh. Dans ce Zsh j'ai rajouté un ptit truc sympa qui permet de chronométrer toutes les commandes que je lance et d'afficher la durée dans le prompt. Pour se faire, j'ai un fichier /etc/zsh/prompt.zsh avec dedans deux fonctions :

  • une preexec() qui définie une variable timer. -Et la precmd() qui récupère la variable timer, calcule les secondes écoulées et affiche le résultat dans le RPROMPT.

Jusque là rien d'éxotique. Il suffit donc de rajouter le /bin/echo dans la precmd() et le tour est joué. Cette commande étant executée à la fin de chaque commande, en sortant d'une session ssh, vous retrouverez la couleur souhaitée.

C'est presque aussi efficace qu'un mollyguard pour le moment. Par contre à voir si je ne m'y accoutumerais pas trop.

Tour d'horizons des émulateurs de terminal

Coucou 2017 o/ . Et si l'on explorait les terminaux pour nunux. Enfin explorer… on va se contenter d'en présenter quelques-un un peu moins connu que la normale.

Mes exigeances envers les terms 🔗

Ne pas planter. Hoooo non ! Le term ne peut pas planter. Ensuite faut qu'il se fasse oublier. Le term ne doit pas se voir, ce n'est qu'une fenêtre vers le reste du système. Il doit être léger. J'ouvre beaucoup de terms. J'en ai pas loin d'une dizaine ouvert assez fréquemment donc bon s'ils bouffent trop de RAM ça va pas le faire. Il doit être rapide. Sur ce point en fait c'est un poil gadget on pourrait croire mais au final pas tant que ça, si le term bouffe du CPU, c'est pas une bonne utilisation de mes ressources.

En résumé : fiable, pas de GUI, léger et rapide. Et les features exotiques ? Mouai pas besoin. À vrai dire le scrollback (voir l'historique) est à la limite de l'exotique à mon goût, donc le split, les onglets pas besoin, c'est le boulot du Window Manager. Allez faisons le tour.

Les classiques : pourquoi ils sont nuls ? 🔗

Bha ils sont populaires. Bon c'est presque la raison principale.

Déjà les terms d'environnement graphique non merci. Généralement ils sont plombés de dépendances à en gerber. Devoir télécharger des dizaines et des dizaines de dépendances pour me retrouver avec un term bloatés et qui traînent la patte c'est pas mon genre. Donc Aurevoir Gnome Terminal et tous ses potes basés sur la libvte (ouai Terminator, en dehors de ton nom, tu n'as rien pour toi vieux). Ils sont lents en plus. Aurevoir Konsole de chez kde trop de dépendances.

Aurevoir aussi tous les terms "enroulables" à la guake and co.

Le seul classique qui vaille un poil le coup ce serait bien xterm. Le bon vieux basique des familles. Il est dispo partout c'est une grande force, il a peu de dépendances et il est le standard de facto donc bon toujours le garder sous la main. En dehors de ça il est lent et paraît que le code est à chier. Il est plus trop trop maintenu mais bon. Il fait le taff.

La valeur sûre 🔗

Comment ne pas citer la famille des rxvt ? Créé à la base parcequ'xterm était bloaté (et ça date pas d'hier pourtant) il a connu de nombreux rejetons. Le plus célèbre et le plus intéressant encore aujourd'hui est urxvt ou rxvt-unicode : un fork plutôt bien gaulé. Rapide, Fiable, Configurable pour ne pas avoir de GUI, super léger en RAM surtout dans son mode daemon (plusieurs terms dans un seul process). Bref il répond quasiment tous mes critères. Il connait même des variantes pour avoir des onglets pour les amateurs.

À noter : comme xterm sa conf est dans un fichier .XRessources du coup avec les autres applications X simples. Et ça c'est bien !

La nouvelle vague du term indépendant 🔗

Historiquement on a donc eu le passage d'xterm vers la famille rxvt. Ensuite la vague des terms à base de vte. Et maintenant une nouvelle vague de terms indépendants (ou non). Une des grandes nouveautés est l'arrivée du Truecolor (couleur 24bits, soit toutes les couleurs habituelles). Contrairement au système précédent qui fonctionne avec une palette prédéfinie (mais configurable), là l'application peut tout simplement spécifier la couleur qu'elle veut afficher.

Dans le désordre, je commence par Termite. Ouai je commence par un term VTE alors que j'annonçais ne pas en parler… bref. Bha heu je l'aime pas spécialement mais bon il est assez souvent cité dans les terms "à la mode". Il est pensé pour être utilisé en tiling et tente d'être plutôt basique. M'enfin.

Terminology, un marginal qui se la pète mais qui au final est un poil lent, nécessite pas mal de dépendances pour des features exotiques. Je salue la prestation mais bon au final c'est bien trop bling-bling. J'ai pas envie de le démolir mais bon je le recommande pas non plus. Après si vous utilisez l'environnement Enlightenment… pourquoi pas vu qu'il en fait partie mais sinon …

Parceque c'est le plus drôle de tous, il a le droit à une petite place ici : Cancer. Ouaip Cancer terminal. C'est fin et joyeux. Il est en rust et plutôt simple. Il gère sixel c'est assez marrant mais franchement gadget. Je l'ai pas testé plus que ça.

Un de mes chouchou est st. C'est un term très simple. Pas de fichier de conf. Si on veut modifier un réglage il faut le faire dans le config.h et recompiler. Et au final ce fichier est suffisamment bien foutu et la compilation est tellement rapide que c'est pas vraiment plus long que d'éditer un fichier de conf habituel. Je l'ai très longtemps utilisé. C'est fait par les braves gars de chez Suckless qui ont à cœur de développer des outils le moins bloatés possibles avec très peu de lignes de codes. Il est rapide et gère même le truecolor. Par contre pas de scrollback, ça peut gêner au début, mais on s'y fait très bien. Je l'ai gardé quelques années sans soucis.

Mais j'ai découvert un ptit nouveau, le surprenant Alacritty. Il est simple, pas de GUI, un ptit fichier de conf bien commenté, peu de features à la noix et un peu plus gourmand que St. Codé en rust, sa particularité est d'être le plus rapide. Et bha… c'est vrai qu'il est rapide le con ! Tout l'affichage est en fait en OpenGl. Mais du coup lui faire bouffer des dizaines de lignes devient instantané. On peut même refaire mumuse avec la libcaca en "Haute résolution" (ouai en choisissant une font toute petite pour avoir des pixels assez petits et c'est plutôt fluide). Il est très jeune et du coup encore un peu brut de décoffrage (des ptits soucis graphiques dans de très rares cas) mais du coup il est possible d'influencer un peu son dévelopement. Une petite communauté s'est déjà formée. Je pense qu'il a pas mal d'avenir. Bref c'est mon nouveau jouet du moment.

Bon je vais aussi vous causer de Notty. Lui est encore plus exotique, car il tente de s'attaquer aux standards. Las de devoir se conformer à ECMA48 (le protocole que les terms suivent dont la dernière évolution date de 1991 (oui, c'est pas tout neuf)) et tente de pousser quelques innovations bien venues comme par exemple pouvoir créer et utiliser des éléments d'interfaces et s'échapper un peu des caractères. Bref un vaste chantier mais s'il gagne un peu en popularité pourrait apporter un renouveau bien senti. À savoir qu'Alacritty a déjà quelques affinités envers notty. Wait&See

La quête de l'outil parfait 🔗

Comme souvent, j'aime bien chercher des alternatives : Linux au lieu de Windows, Gentoo au lieu de Debian, bépo au lieu d'azerty, i3 au lieu de gnome, Alacritty au lieu de Terminator… Et souvent on trouve des pépites : des logiciels un peu rugueux mais au final ça tombe bien je ne suis pas tout lisse. Si ma rugosité est en phase avec la rugosité de l'outil ça devient parfait \o/ Donc n'hésitez pas à tester d'autres logiciels plutôt que de vous contenter des softs les plus connus.

Redondons les archives du net

J'imagine que vous connaissez de près ou de très loin le site archive.org. Il s'agit d'un site tenu par une poignée de volontaires très passionnés s'étant donné pour mission d'archiver. À la base ils archivaient le web, puis le net puis en fait tout ce qui est composé de 0 et de 1. Sacré boulot. Mais ces gens sont vraiment très passionnés. Ils arrivent à mettre la main sur des données plus ou moins perdues/ignorées/oubliées et les rendent accessibles à tous. Le tout en les classant/organisant/archivant. Gros gros boulot. Leur tâche est titanesque, mais ils s'en sortent plutôt bien. Un de leur projet les plus populaires est l'Internet Wayback Machine qui permet de consulter d'anciennes versions de site ouaibs. C'est vraiment super sympa pour voir l'évolution des modes du webdesign. Une sacrée mine d'or intarissable.

Leur petit souci 🔗

Du stockage ils en ont un paquet. En 2014 c'était plus de 50 Peta octets stockés chez l'Archive Team. À noter qu'ils ne se content pas uniquement des données numériques mais désormais tente de sauver également des livres et autres manuels. Cependant il ne s'agit que d'une petite association avec finalement assez peu de moyen par rapport à leurs ambitions.

Une telle volumétrie numérique est un réel fardeau technique. Surtout qu'il faut tout backuper et répartir : tout stocker à un seul endroit est impensable pour la pérennité (rapelez-vous de la fameuse bibliothèque d'Alexandrie). Du coup ils répartissent leurs données en plusieurs endroits géographiques. Malheureusement ça leur coûte de plus en plus cher de faire ça sérieusement. Donc en plus de faire appel au pognon du chaland, ils font également appel à leurs skeudurs. Depuis deux ans ils expérimentent un backup distribués de leurs données.

Leur solution : IA.BAK 🔗

Un peu à l'image de BOINC et Folding@Home qui utilise les ressources processeurs des volontaires, ici IA.BAK utilise le stockage des disques durs des volontaires. Le but est d'avoir au moins trois copies complètes en dehors de leurs machines propres et si possible répartis géographiquement. Dans le cas où ils perdraient leurs données, ils auraient au moins trois possibilités de récupérer les données perdues. Voyons un peu comment cela marche sous le capot. Les développeurs de logiciels utilisent le très célèbre logiciel git pour travailler à plusieurs sur le même ensemble de fichier de code. C'est vraiment puissant et flexible mais assez complexe à prendre en main et le souci c'est que ce n'est pas spécialement adapté aux données binaires brutes. Or les archives sont en très grandes parties remplies de ce genre de données. L'archive team a du coup porté son choix vers git-annex qui est un git aux hormones. Git commence à galérer à partir d'un million de fichiers, ils ont donc choisi simplement de découper leur set de données en plusieurs groupes plus petits appelés Shard. Lorsqu'une personne décide de s'inscrire elle va décider quelle quantité de données elle est prête à héberger et va se voir attribuer un shard dans lequel le logiciel va aller télécharger à peu près la quantité de données voulue. Il y a moyen de laisser faire le logiciel tout seul ou alors il est même possible de choisir dans le shard quels fichiers ils veulent stocker (bon c'est vraiment un petit détail mais bon). Git-annex va donc télécharger tout ce petit monde, ça peut être un poil long bien entendu. Et voilà. Enfin… pas vraiment. Maintenant tous les mois il va falloir relancer git-annex qui va parcourir les fichiers afin de s'assurer que leur intégrité est bonne et histoire de pointer auprès de l'archive histoire de montrer que vous participez toujours et que les données sont disponibles en cas de besoin. Si vous ne le faites pas au bout d'un certain temps vos données seront considérées comme non backupés. Rassurez-vous en pratique vous n'avez qu'à lancer le truc, tout se fait seul sans intervention de votre part (un ptit cron qui va bien et hop).

Un projet participatif indispensable 🔗

Voilà c'est assez simple, ça ne demande qu'un peu de stockage, de bande passante et c'est tout. Ensuite vous pourrez regarder les stats de votre shard (le mien c'est le 6 et j'offre un joli Tera). Donc c'est du logiciel libre qui tourne très bien sous linux, c'est gratuit (encore heureux), ça rend service et bonus, vous aurez tout plein de fichiers étranges que vous pourrez consulter à votre guise (pour la ptite histoire lors d'une coupure d'accès internet à la maison j'ai pris un peu le temps d'explorer ce que j'héberge et j'ai découvert qu'il existait des compétitions de hockey sous-marin en apnée et qu'il y avait des compétitions et que j'en avais quelques vidéos, bref c'est étrange ce qu'on peut découvrir sur ses skeudurs). Si vous voulez contribuer rendez-vous sur le site du projet.

Dégageons opendkim et spamassassin pour Rspamd et Rmilter

Après ce suspens insoutenable voilà la suite tant attendu. Petit résumé pour les adeptes du tldr de l'article précédent : bon j'ai foutu du postscreen sur les deux mx tout va bien sauf qu'en fait je me suis rendu compte que mes mails ne sont plus signés par opendkim et spamassassin ne me satisfait plus trop trop.

Plus d'Opendkim, donc on va rmilter 🔗

Ne sachant trop pourquoi OpenDkim ne faisait plus son taff. Et là j'avais pas trop envie de le débugguer. À vrai dire j'ai juste regardé si le process tournait et s'il était bien déclaré dans le main.cf de postfix. Ouai à priori tout y est. Bizarre j'ai pas souvenir d'y avoir touché. Du coup par flemme et esprit d'aventure (c'est pas si incompatible) j'ai eu envie de voir les alternatives. Depuis quelque temps j'entends parlé de Rmilter et Rspamd. Du coup je me renseigne un peu plus et visiblement Rmilter a l'air pas mal du tout. Opensource, moderne, à première vue plutôt bien branlé. Et en plus il a l'air de gérer le DKIM. Pfiou c'est inattendu. Bref ni une ni deux j'émerge tout ça sur la fière Gentoo qui sert de serveur mail. Bon pour mettre rmilter en service il suffit de le définir en tant que milter (c'est un portemanteau de mail filter, c'est t'y pas mignon comme mot ?). En gros ça fonctionne comme les autres milters, du coup je n'ai qu'à modifier le port que j'avais défini pour Opendkim (qui est lui aussi un milter) et foutre celui de rmilter et pouf ça ira pour postfix. Et maintenant on fonce dans le /etc/rmilter/rmilter.conf et là WOW O__O ! Ha c'est plutôt bien fourni là-dedans. Par chance c'est principalement commenté et du coup explicite.

Bon le truc de base, le port d'écoute. Tiens, on peut brancher clamav. M'en fout, mais je sais que ça fait plaisir à certains. L'antispam, ok c'est fait pour être compatible avec différents antispam dont rspamd parfait je compte y passer par la même occase… pas mal d'options plus ou moins intéressantes d'ailleurs. Redis. Hein ? Que vois-je ? Mais qu'est-ce qu'il veut faire avec ça ? hmmm c'est facultatif. hmmm c'est pour fouttre en cache et apporter quelques raffinements. Mouai allez pourquoi pas. De mémoire de base ça coûte à peu près rien à faire tourner ça. Voyons voir la suite. … limits … ouai comme d'hab. On va espérer que par défaut ce soit bien foutu. Greylisting. Ouai cool mais j'ai déjà postscreen qui fait son office comme vous l'avez lu précédemment (vous l'avez vraiment lu l'article précédent ?). DKIM. Ha bha enfin j'ai cru que ça n'arriverait jamais. Hmmm tiens la conf a l'air diablement plus courte et explicite que celle d'opendkim. C'est plutôt un bon point. En gros on définit autant de bloc que de domaines différents. Chaque bloc contient le domaine à signer, le chemin vers la clé privée, et le selector (champs dns du dkim). Bref pas de superflus et super clair. Allez passons à la suite. Bon bha en fait on est en bas du fichier, il ne reste que des include pour d'autres bouts de conf, mais on s'en fout.

Bon bha yapuka lancer rmilter et reload postfix.

Confons Rspamd 🔗

Allons dans le dossier de conf de rspamd. Aoutch il y a du monde. Tiens tous les fichiers de conf indiquent bien que les modifs doivent pas être fait ici car ça risque de se faire squancher à chaque update. Donc il faut balancer les modifs perso dans un dossier override bref rien de bien méchant même si pas trop utile avec etc-update de gentoo et/ou fouttre tout ça dans un git. Bon après avoir un peu tout regardé ça a l'air plutôt bien rangé et avoir des réglages par défaut plutôt honnête. Je dirai même qu'il n'y a pas grand-chose à modifier. Bon allez on se fout un ptit serveur redis en marche. Et hop on lance rspamd. Tiens il y a un rspamc pour faire mumuse. On va lui faire ingurgiter quelques mails pour lui permettre de séparer le bon mail de l'ivraie. Allez hop rspamc learn-spam /home/lord/maildir/.spam/ et ça mouline. Au bout de quelques minutes bha on a rspamd tout rassasié qui n'aura qu'à tremper ses lèvres dans le mail pour pouvoir le flagguer comme un grand. Bon bha voilà. Ça tourne. Plus qu'à attendre de recevoir des spams. Malheureusement j'en reçois quasiment plus depuis le passage de postscreen mais bon.

Testons les capacités de signatures dkim de rmilter. On envoie un mail et on reluque les headers. Ha bha ça marche.

Bon bha voilà. Ça tourne comme ça depuis quelques mois maintenant sans soucis. Avec quasiment tout par défaut. C'est donc efficace, pas eu de faux positifs ni dans un sens ni dans l'autre. Ça se pose en deux temps trois mouvements et la conf par défaut a des bons règlages. Ça bouffe un poil plus de RAM qu'avant mais c'est franchement anecdotique. Au final j'ai donc une stack composée de postfix, rmilter, rspamd, dovecot, un ptit nginx et son ptit couple roundcube/rainloop. Et en dehors de Microsoft qui n'aime pas mes mails (il faut avoir bonne réputation mais quand tu leur envois jamais de mail bha tu n'as pas de réputation… le dilemme du club privé) mais je m'en fout. Par contre s'ils pouvaient arrêter de tenter de m'envoyer du spam…

PS: Opendkim ne fonctionnait plus parce que j'avais fait une jolie faute de frappe dans le main.cf de postfix. Du coup ça miltait plus beaucoup…

Soulager son serveur mail du traitement du spam avec Postscreen

Quel titre sérieux ! Bref, jusqu'à il n'y a pas si longtemps que ça, j'avais une architecture assez basique pour le mail :

  • Un postfix pour l'émission/réception.
  • Un Spamassassin qui reluque les mails et qui les taggue s'ils ressemblent à du spam
  • Un Dovecot qui stocke les mails et les présentent aux clients mails.
  • Dovecot se chargeant par la même occasion de l'auth (via sasl) et du classement des mails (via sieve et managesieve).
  • À tout cela on rajoute quasiment la même chose en MX backup (c'est-à-dire un serveur qui sert uniquement si le premier serveur ne fonctionne pas).

Voilà c'est un truc assez classique pour les autohébergés. Ça fait un peu peur au début mais au final tout est super bien documenté et très présent sur les Internets.

Mais voilà que le spam commençait à être vraiment insistant. Une solution très commune à l'époque (un peu moins maintenant) est de rajouter du greylisting (voir le module postgrey pour Postfix).

Le principe est simple.

Un serveur extérieur contacte votre serveur pour lui délivrer un mail.

Votre serveur perso va lui dire "Coco reviens un peu plus tard c'est pas tout à fait prêt ici.".

Selon le protocole SMTP, le serveur d'origine doit retenter quelques minutes plus tard de vous délivrer le mail.

Ce coup-ci votre serveur, en voyant que ce serveur a déjà fait une tentative plus tôt, acceptera le mail.

La conséquence immédiate, c'est que tous les mails se prennent un délai dans les dents (on peut bien évidemment whitelister les serveurs avec lesquels vous conversez souvent) mais ce qu'il faut savoir c'est qu'envoyer des millions de mails pour spammer nécessite des logiciels particuliers. Les softs des spammeurs sont faits pour envoyer plein de mails vite, ils n'implémentent pas correctement le protocole SMTP à la lettre. Du coup il ne retentera pas votre serveur dans le délai imparti. De ce fait vous serez blacklisté des spammeurs (ho joie).

Bref c'est pas mal du tout. Perso l'idée me plaît pas mal mais le délai de réception des mails m'emmerde un poil. Du coup je ne l'ai pas mis en place pendant des années.

Revamping de la stack pour une architecture mieux redondée 🔗

Quel sous-titre sérieux !! Lassé du flot de spam grandissant je me suis penché sur les trucs un peu plus à la mode.

Voyons voir. Consultons le chan irc de chez #postfix (non ce n'est pas un hashtag). Bon bon bon. Le truc moderne efficace aujourd'hui c'est Postscreen.

En gros le greylisting c'est plus trop la mode, Postgrey tombe petit à petit en désuétude et finira par crever assez vite visiblement (enfin au rythme du mail quoi). Le remplaçant c'est Postscreen qui fait du greylisting et une évaluation plus stricte du protocole SMTP. En gros il va falloir que les serveurs qui voudront causer avec vous soient plus rigoureux sur leur respect du protocole. Si ce n'est pas le cas vous pouvez soit ignorer ces tests (mais à quoi bon (en vrai ça sert lors de la mise en place quand on reluque consciencieusement les logs) ) soit carrément couper la connexion avec le serveur peu rigoureux. Qui plus est ce module se targue de soulager votre infra mail, car il agit avant même la réception du mail.

De ce fait une très grosse partie des mails seront jartés avant même d'être traités. Donc ils ne feront pas bosser votre mailqueue ni votre antispam ni votre petit Dovecot. Bref moins d'utilisation cpu/réseau/ram/skeudur et BEAUCOUP moins de spam. Énormément moins de spam !

Convaincu ? Allez c'est partit, on s'installe ça ! 🔗

Alors déjà vu qu'on est en 2016, j'espère quand même que votre Postfix est au moins en 2.8, si c'est pas le cas changez tout de suite de distro et passer sur un truc moins à la bourre. Bon bha voilà vous avez tout installé, reste plus qu'à confer. Gogo.

Alors on va commencer par le *master.cf* ``` smtp inet n - n n 1 postscreen smtpd pass - - n - - smtpd dnsblog unix - - n - 0 dnsblog tlsproxy unix - - n - 0 tlsproxy ```

Bon alors là ça veut juste dire que tout ce qui rentre dans le process smtp est envoyé à la commande postscreen. Donc tout ce qui rentre va être mouliné par postscreen. Maintenant il faut dire à postscreen que faire. Ça se conf avec le reste de Postfix dans le main.cf. Le mieux est quand même d'aller matter la doc officielle mais bon voilà ce que j'ai mis chez moi :

le *main.cf* ``` postscreen_access_list = permit_mynetworks, cidr:/etc/postfix/postscreen_access.cidr postscreen_blacklist_action = drop postscreen_dnsbl_sites = zen.spamhaus.org*2 bl.spameatingmonkey.net*2 bl.spamcop.net … postscreen_dnsbl_threshold = 4 postscreen_dnsbl_action = drop postscreen_greet_banner = On patiente 5 secondes, merci postscreen_greet_action = enforce postscreen_pipelining_enable = yes postscreen_pipelining_action = enforce postscreen_non_smtp_command_enable = yes postscreen_non_smtp_command_action = enforce postscreen_bare_newline_enable = yes postscreen_bare_newline_action = enforce ```
et voilà. Donc en très gros, j'ai le fichier */etc/postfix/postscreen_access.cidr* qui contient ma whitelist/blacklist faite à la mimine qui permet déjà de jarter les gros relous que je connais ou bien de leur éviter le délai. Et la deuxième merdouille significative c'est que j'ai un petit paquet de dnsbl qui sont consultées ce qui permet de très grandement viré les spammeurs. Perso j'en ai mis une dizaine et sachez que certaines dnsbl ne sont pas gratuites (sauf dans un usage perso/modéré ce qui est mon cas). Pour celles et ceussent qui ne savent pas ce qu'est une dnsbl :

Une DNSBL : DNS BlackList est une liste noire de machines connues que l'on consulte via le protocole DNS qui fonctionne de la sorte : "Quel est l'ip de la machine truc.machin ?" et la réponse sera de la forme 127.0.0.X où X aura une valeur prédéfinie indiquant s'il est spammeur ou non. C'est donc un mécanisme assez simple proche des api http.

Bon bha déjà avec ça normalement vous n'aurez quasiment plus de spam à traiter. Ça va grandement aleger votre inbox.


En mettant ça en place sur ma machine principale tout allait bien. Sauf qu'au bout de quelques mois je suis allé voir un peu le MX backup (la machine secondaire qui traite les mails lorsque le primaire est hs) et là BAM. Mauvaise surprise. Elle est blindée de mails. 99% de spam bien entendu. Bon du coup je lui mets un bon coup de Postscreen lui aussi.

Et puis en fait je me rends compte que des mails légitimes sont aussi arrivés ici. Bha ouai, quand le Postscreen du MX primaire demande aux gens de revenir un poil plus tard… bha certains sont trop pressés et s'adressent au mx backup. Finalement c'est plutôt logique. Et comme en plus j'ai pas spécialement bien configuré le mx backup (celui stock les mails en local au lieu de les renvoyer au primaire, erreur classique) bha je me retrouve avec un ptit merdier de mail.

Bon c'est un peu hors sujet mais pour la ptite histoire, j'ai converti le fichier mbox contenant tous les mails au format maildir que j'ai ensuite rsync vers mon maildir principal pour les fusionner et là je me suis amusé à classer 12000 mails… FUN

Bon du coup je corrige la conf du mx backup. Déjà plus trop de soucis de redondance. Énorme bon point. Plus trop de spam qui arrive à tire larigot. Énorme bon point (encore un et j'ai une image !). Bon et ce vieux spamassassin qui n'est pas si efficace que ça ? J'en profiterai pas pour le jarter ? Tiens d'ailleurs on vient de me signaler que je fais plus de signature DKIM sur mes mails sortants ! Grrr ça annonce un prochain article (et hop Cliffhanger des familles).


PS Juillet 2019 : J'ai corrigé et un petit modifié l'affichage de ce blogpost. Merci à Tetsumaki pour les remontées ;-)

Nouveau routeur Turris Omnia

Après pas loin d'un an d'attente le kickstarter du Turris Omnia est arrivé à la maison \o/. Ce routeur est particulier car il est fait par les braves gens de nic.cz, l'organisme qui s'occupe entre autre des noms de domaine tchèques. Ce sont les même gens qui développent knot un super serveur DNS qui héberge de plus en plus de domaine (dont au moins un root server à l'heure actuelle). Ce sont également eux qui dev Bird un daemon de routage alternative de quagga. Bref des mecs qui s'y connaissent pas trop mal.

Ils ont décidé de construire un routeur tout sympatoche et pas trop cher. Le bestiau est dual core, avec 1Go de RAM (minimum) mais surtout trois minipcie pour le wifi et un modem LTE par exemple. À cela on rajoute une tripotée d'ethernet Gbps et on emballe le tout dans un boitier en feraille avec de jolies leds programmables et paf. Le dernier point qui fait craquer c'est que niveau soft c'est livré sur openwrt avec en bonus une petite surcouche supplémentaire made in nic.cz.

Franchement matériellement à part le fait que les antennes wifi avaient tendances à tourner lorsqu'on les vis (on vire les 6 vis du capot, on ressert un peu avec une pince et hop, pas de perte de garantie), rien à redire. Par contre niveau logiciel… pouarf.

OpenWRT c'est bien gentil mais c'est quand même un poil relou et sur-compliqué pour pas grand chose. On se connecte en ssh et on reluque vite fait les règles iptables présentes :  O M G . Il y en a des kilomètres ! L'interface web pour configurer les trucs, bon autant des fois c'est mignon et fonctionnel, autant quand on est habitué à tout confer soi-même à la mimine en console on en voit très vite les limitations : des bouts de conf qui apparaissent de nul part, des réglages qui ne parsent pas, des choix logiciels pas facilement modifiables. La partie config Wifi par contre est vraiment bien foutue (j'en attends ptet pas grand-chose), mais quel dommage que parfois les réglages soient pris en compte que la seconde fois.

Tout cela je l'avais déjà rencontré sur l'AP wifi sous OpenWRT, donc c'est pas directement le Turris.

OpenWRT c'est rigide mais flexible 🔗

Une chance qu'une fois abandonnée l'interface web, finalement OpenWRT reste une vraie distro nunux avec son gestionnaire de paquets, son init toussa toussa. Ce qui veut dire que c'est flexible !

Établissons un plan d'attaque pour cette machine. Je veux qu'il remplace mon vieillissant Atom D510 qui me sert de routeur, donc faire une jolie gateway. Dans ce but je veux qu'il fasse également serveur NTP, résolveur DNS local, serveur DHCP. Bref des services de bases d'une passerelle.

Bon commençons par le faire chopper du net. À la maison c'est fibre Orange. Donc jusqu'à peu c'est PPP par-dessus un VLAN. Désormais c'est plus moderne : dhcp par-dessus un vlan. Easy ! Pas de bol le client DHCP doit envoyer des options non conventionnelles pour avoir le précieux ternet. Le client de base d'OpenWRT (qui est en fait celui de busybox) ne semble pas le faire. Tant pis, on jarte et on installe le bon vieux dhclient.

On planque le fichier de conf qui va bien où on veut (ça peut être malin de le planquer dans /etc/dhcp, par exemple). Et on créer un script init simpliste genre

#!/bin/sh /etc/rc.common
START=35
STOP=85
SERVICE_USE_PID=1
start() {
service_start /usr/sbin/dhclient -cf /etc/dhcp/dhclient4.conf eth1.832 -lf /var/run/dhclient.leases -pf /var/run/dhclient.pid -nw
}
stop(){
service_stop /usr/sbin/dhclient
}
et on le fout au boot (voir dans /etc/rc.d). Là normalement une fois le service lancé le Turris se retrouvera propulsé sur les autoroutes de l'information.

Bon ensuite le résolveur DNS local, par défaut c'est kresd, le pendant résolveur de knot. Au bout de deux minutes d'essai… bha ça marche mais c'est lent. C'est balot je voulais le tester depuis quelque temps mais ça coupe l'envie. Bref je le testerai plus tard au calme. Donc on le désactive du boot et on s'installe le bon vieux unbound et on le fout au boot. En deux minutes c'est réglé.

Le serveur DHCP, allez celui-là on le laisse géré via l'interface web d'OpenWRT. C'est un dnsmasq classique. Par contre je sais pas si c'est moi qui n'ais pas de bol ou autre mais ce couillon me pousse pas de DNS… c'est un peu dommage pour un serveur DHCP. Il a fallu tripoter la conf manuellement dans /var/etc/dnsmasq.conf pour rajouter l'option de balancer du DNS… étrange mais soit. Ptet juste un ptit bug. Passons.

Le serveur de temps. Encore une fois laissons gérer OpenWRT. Wow ça marche en dehors de la boîte !

Des containeurs dans ton routeur 🔗

L'avantage d'avoir pas mal de stockage (8Go tout de même) et pas mal de RAM (1Go tout de même aussi), c'est qu'on peut faire un peu plus que routeur. Typiquement on peut faire des containers pour y héberger deux trois trucs de façon à peu près sécure.

OpenWRT m'a bluffé par l'intégration de LXC direct dans l'interface web et le pire c'est que c'est pas trop mal foutu (simpliste mais fonctionnel). Bref de base ça propose pas mal de distro classique mais surtout Gentoo mais encore plus surtout Alpine Linux ! J'ai pu démarrer en trente seconde un container alpine et rentrer dedans en console via un lxc-attach -n alpine. Pour l'instant rien à redire

Pour l'instant appart quelques déconvenues d'interfaces/intégration made in OpenWRT c'est vraiment tout bon. Ce routeur en a suffisamment dans le ventre pour atteindre les 500Mbps que mon abonnement me permet en consommant moins que mon ancien.

Ajouter un overlay Gentoo sans layman

Les overlays sous Gentoo sont des surcouches à l'arbre Portage. Portage est en fait une grande collection de scripts pour installer des logiciels. Gentoo de base possède énormément de ces scripts cependant il arrive que parfois le logiciel que l'on cherche n'est pas disponible officiellement. Portage possède une fonctionnalité très intéressante permettant de rajouter des branches à votre arbre ce qui permet d'ajouter de nouveaux logiciels disponible via emerge.

Jusqu'à il y a peu, il fallait passer par le logiciel layman qui n'est pas installé par défaut. Cependant il est désormais assez simple de le faire sans celui-ci.

Bon tout d'abord on va éditer le fichier /etc/portage/repos.conf/gentoo.conf. Il doit contenir quelques lignes déjà. J'espère pour vous qu'il y a le repo [gentoo] ainsi que [DEFAULT]. On va donc en rajouter un à la suite de la forme suivante :

[nom de l'overlay]
priority = 50
location = /là/ou/vous/voulez/le/stocker
sync-type = git (potentiellement un autre protocole)
sync-uri = git://url.de/l'/overlay.git
auto-sync = yes

Et voilà. Un ptit emerge --sync et éventuellement un eix-update et c'est tout bon.

Franchement, c'est pas une distro qu'elle est trop bien cette petite Gentoo ?

Démarrer des applis dans tmux au boot

En voilà une chose triviale mais qui n'est pas si simple que ça. Démarrer une appli au boot, généralement c'est le boulot de l'init, ça devrait être easy (hein systemd). Mais démarrer une appli dans Tmux n'est pas géré par les init existants. Donc je vais vous expliquer comment le faire.

Déjà on va commencer par le script d'init pour OpenRC (vous croyiez vraiment que j'allais aborder Systemd ?). Donc dans /etc/init.d/tmux on met le shebang qui va bien puis dans le start() on place

start-stop-daemon -u lord -S -b -x /home/lord/tmuxboot.sh -d /home/lord > /var/log/tmuxboot.log 2>&1

Voilà, on dit à OpenRC de le lancer au boot et c'est bon. Il ne reste plus qu'à gérer ce fameux tmuxboot.sh pour dire à Tmux que faire. Il s'agit tout simplement d'un script shell ce qu'il y a de plus basique. Tout l'astuce réside dans le fait que Tmux peut recevoir des ordres provenant de l'extérieur.

#! /bin/sh
tmux new-session -d -n rtorrent '/usr/bin/rtorrent'
tmux new-window -n Htop '/usr/bin/htop'

Et voilà je pense que vous avez saisi l'idée. C'est plutôt simple et vraiment rapide à mettre en place. Enfin un article concis \o/.

Réimplémentations libres de moteurs de jeux

C'est nowel 2015. À nowel on a plein de temps. Quand on a plein de temps on aime se divertir. Et pour se divertir un bon petit jeu vidéo c'est royal.

Les jeux vidéos c'était mieux avant. C'est vrai quoi ! Les vieux jeux vidéos sont pour beaucoup mieux que les nouveaux. Ouai c'est un peu de nostalgie mêlé à de la vieuconnerie mais bon. Le soucis c'est que les vieux jeux, bha souvent ils ont besoin d'un viel OS avec de vieilles libs toussa.

Par chance pas mal de devs sont confrontés à ce problème. Du coup pas mals de projets de moteurs libres fleurissent. Ils ont souvent besoin des assets originaux. Donc voilà un petit tour non exhaustifs de réimplémentatios de jeux libres. C'est parti !

Bullfrog 🔗

Un de mes favoris : CorsixTX recrée Theme Hospital le jeu culte de chez feu Bullfrog. Toujours chez Bullfrog, OpenDungeons qui lui s'attèle à Dungeon Keeper. J'avoue ne pas l'avoir testé. J'attends qu'il mûrisse un peu plus. J'ai également trouvé Swars qui est un portage de Syndicate Wars (il existe aussi pour Syndicate mais n'y ayant jamais joué…). Bref il ne manque que Theme Park et Magic Carpet et on aura fait le tour de la ludothèque de Bullfrog.

Les jeux de gestion 🔗

De la même époque, OpenRCT2 qui mime à la perfection Roller Coaster Tycoon 1 et 2 et propose des améliorations comme par-exemple du multi-joueur !

Dans un genre assez proche, il y a le très connu OpenTTD pour Transports Tycoon Deluxe. Il a su se créer une sacrée communauté au point d'avoir suffisamment de main d'œuvre pour pouvoir recréer de nouveaux assets permettant de se passer du jeu originel.

Freeciv est l'un des pionniers de cette mode (et grand bien lui fasse). Il vous permettra de vous refaire Civilisation.. Il existe même une version html5 jouable direct dans le browser.

Assez proche, on retrouve Freecol mais il m'attire moyen celui-là.

Le bon vieux Caesar 3 a son ptit CaesarIA qui a tenté un crowdfunding pour créer de nouvaux assets sans succès.

The Settlers 2 a aussi droit à son remake opensource : Return to the roots mais aussi Widelands qui est vachte bien!

Il sera bientôt possible de rejouer à SimCity 2000 grâce à OpenSC2K. Ça sera de l'electron donc dispo sur tous les OS et ça bouffera tout plein de ram.

Sinon on trouve Lincity-NG avec ses assets dégueux et son interface à la sim city 3. À faire en cas de grosse disette mais c'est tout.

Du RPG 🔗

Commençons doucement par FLARE qui à la base devait s'occupper de Diablo mais les avocats de chez Blizzard sont apparemment encore proches de leur licence. Du coup bha Flare tente de faire un moteur pour ce genre de jeu sans toutefois mimer trait pour trait.

Par contre il existe Freeablo. Le dev commençait bien vite et fort et malheureusement ça patine un peu. Dommage.

La meilleure option est en fait Devilution qui a reverse engineeré le code et l'a porté sur de nouvelles plateformes. Ça marche très bien mais nécessite bien entendu les assets qui se trouvent chez archive.org ;-)

Et vous trouverez également OpenD2 qui débute pour l'illustre Diablo 2.

Toujours dans les RPG, on peut jouer à OpenMW qui s'entête à refaire le bon vieux Morrowind. Le projet est en super forme et commence même à proposer quelques améliorations par-ci par-là et n'a pas oublié l'éditeur de niveau !

Les puristes des RPG pourront retâter Baldur's Gate, Icewind Dale et Planescape: Torment grâce à GemRB.

Le malheureusement peu connu Arx Fatalis des Français d'Arkane a aussi un tout nouveau moteur opensource : Arx Liberatis créé grâce au généreux don d'Arkane ayant placé le moteur sous GPL3. Il n'y a plus trop de mise à jour cela-dit, c'est dommage.

Les FPS 🔗

Du côté des FPS de chez id, c'est un peu de la triche… Vu que les devs originaux publient les sources de leur moteur il y a foison de réimplémentations. GzDoom est une réimplémentation en OpenGL du id tech1 donc tous les jeux à base du moteur de Doom, mais il y a également Zandronum qui est sensiblement identique mais avec du multiplayer et également Doomsday qui mérite de s'y attarder. Pour plus d'info à ce propos, j'ai écrit un article dédié à Doom

Le GldSrc (moteur de Half Life tiré de celui de Quake) a sa réimplémentation grâce au projet Xash3D qui permet donc de se refaire des mods et tout. Je ne l'ai pas testé mais il est pas mal développé, d'autant plus pour Android.

GlQuake pour l'id tech 2 mais aussi DarkPlaces pour les deux implé principales.

Ensuite pour l'id tech 3 ça sera principalement à base d'ioquake3 qui est utilisé par la plupart des jeux même si certains se basent encore sur le moteur originel.

L'id tech 4 est le dernier moteur opensourcé par id… il leur reste le 5 et peut-être un jour le 6 à ouvrir, mais visiblement c'est plus dans les politiques de la maison. Bref ce moteur a moins inspiré. Il y a trois implés opensource iodoom3, dhewm3 et rbdoom-3-bfg, dans l'ordre d'activité (du plus molasson au plus vivant).

Tiens avec le moteur de Quake3 on a OpenMohaa qui nous replonge dans le Medal Of Honor (vous savez, le jeu précurseur de CoD (les biens)).

Il n'y a pas qu'id dans la vie. Le Build engine avec son fameux Duke Nukem 3D, Redneck Rampage ou bien Shadow Warrior a aussi droit de figurer ici avec JonoF et Eduke32. Voilà, rien de plus à dire si ce n'est que ça a moins bien vieilli que Doom je trouve. (ouai je suis un fanboy)

Le bon vieux Thief a aussi droit à son OpenDarkEngine. Mais également The Dark Mod qui à la base était un mod pour Doom 3 mais qui est maintenant indépendant et propose une super expérience de jeu.

Les RTS 🔗

Là on a le bon Age Of Empire 2 qui a le droit à son OpenAge mais pas de bol, avec Microsoft qui resort le jeu, j'ai peur qu'il y ait quelques soucis.

On peut également citer 0AD qui s'apparente à un Age of Empire 3 sans toutefois vouloir l'être mais bon comme c'est le jeu libre/opensource avec les plus beaux assets je lui offre une petite place. Il sort régulièrement des nouvelles versions et peut se targuer d'être l'un des jeux libres les plus aboutis techniquement proches d'un jeu commercial.

Et pour les afficionados de Westwood Studios il faut plutôt chauffer son clavier/souris vers OpenRA pour se refaire les Command&Conquer, Red Alert et Dune 2000 (les meilleurs !).

L'aventure 🔗

Les jeux d'aventure de Lucas Arts sont toujours aussi casse-tête et sympa à jouer. Pour ceux-là ScummVM fait des merveilles pour quasiment tous. Et quand je dis tous, on pourrait dire tous les jeux d'aventure 2D et pas uniquement les Lucas Arts

Pour les jeux en 3D plus modernes il y a ResidualVM pour redire bonjour à ce cher Manny de Grim Fandango mais aussi Escape from Monkey Island et Myst 3 Exile (la thématique du voyage globalement).

Open Tomb permet de se refaire les cinq premiers Tomb Raider mais aussi OpenLara. Je les ai pas testé mais c'est pas très tentant à vraie dire même si OpenLara nous pond des graphismes améliorés pas trop dégueux.

Les jeux de course 🔗

Pas trop de jeux de courses… Ouai j'aime pas trop à vraie dire. Mais bon il y en a quand même un qui a toujours une place dans mon cœur ... Carmageddon. Bha il a le droit à un nouveau moteur opensource OpenC1 mais le projet n'a pas trop abouti !

Il y a une pétition pour ouvrir le code source de Wipeout 2097 mais avec seulement 11 gonzes dans le monde l'ayant signé...

Super Tux Kart se démène pour fournir une alternative crédible à Mario et ses potes. On y est pas encore totalement, mais on sent que c'est déjà crédible et puis conduire son Tux est assez fun.

Sinon il y a Redriver 2 qui reverse engineer le code de Driver 2 sorti sur Playstation il y a plus de vingt ans. Il est déjà pas mal jouable avec quelques améliorations graphiques bien appréciable (la distance de vue et les corrections de bugs graphiques typique de la playstation).

Vrac ! 🔗

Le ptit jeu sympatoche Chu Chu Rockets a inspiré des devs pour Duck Marines. Frets on Fire recréer les nombreux jeux de guitare ou bien Stepmania pour tous les Beatmania. C'est toujours sympa comme jeu mais difficile au début…

XoreOs s'attèle à faire une nouvelle implé de l'Aurora, un moteur pondu pour Bioware et sa palanquée de jeu.

L'indémodable Frozen Bubble pour péter ces saloperies de boulettes multi-colores qui collent au plafond.

Dans les grands classiques il y Worms et du coup c'est Hedgewars qui vous brouillera avec vos amis.

Pour les amateurs de Super Monkey Ball vous pourrez vous délecter de Neverball.

Le célèbre Kerbal Space Program inspire Open Space Program. Bon pour l'instant rien à se mettre sous le mulot mais ça pourrait devenir très intéressant un de ces jours.

Je mettrai à jour cet article au fil des temps. Reviendez !

PS : Février 2018 🔗

Ajout de blabla et de mise en forme. Lincity-ng, OpenSC2K, Frozen Bubble, Freecol, Hedgewars, Neverball, Open Space Program et Super Tux Kart

Globalement pas mal de projets dorment calmement.

PS : Janvier 2019 🔗

Ajout de Xash3D.

PS : Mai 2019 🔗

Ajout de OpenD2.

PS : Décembre 2019 🔗

Ajout de Devilution.

PS : Novembre 2020 🔗

Ajout de Redriver 2.

Une idée d'init

Ces derniers temps, les inits ont la côte. L'invasion de Systemd sur un bon paquet de banquises en est la principale cause. Il faut dire qu'avant lui il n'y avait pas eu autant de débat et peu de concurrence. Il y a pas mal d'inits différents mais la plupart sont quasiment pas utilisés en dehors des cadors du secteur. Systemd fait parlé de lui à cause de son initiateur (haha) à la réputation sulfureuse mais également pour certains choix techniques parfois étranges mais aussi (et surtout à mon goût) pour sa capacité à changer l'ordre établis. Comme beaucoup de secteur, le ptit monde de nunux n'aime pas être bousculé dans ses ptites habitudes. Donc quand le ptit nouveau se retrouve adopté par la majorité des grosses distros, un problème s'impose : il va peut-être falloir choisir son init (ça c'est quand on a de la chance, diront certains) ou bien il va carrément falloir apprendre comment ça marche. Et d'ailleurs peu de personne ne savaient ce qu'était un init avant ce drame.

Ha bha ouai tiens, c'est quoi un init ? 🔗

L'init, c'est le programme qui sera lancé par votre kernel. Petit rappel du démarrage d'un ordi : on appuie sur un bouton. Le firmware de la carte mère (le bios ou l'UEFI ou le Coreboot ?) va devoir démarrer tout le matos et faire des tests (de la RAM, du CPU, des skeudurs…).

Ensuite celui-ci va regarder dans ses réglages sur quel support il est censé booter. Il regarde ce support (skeudurs, réseau, cd (non en 2015 faut pas déconner, on ne fait plus ça (ce message est destiné aux archéologues qui découvriront ce blog et s'en serviront pour comprendre notre civilisation, ne me remerciez pas les gars)), USB). Sur ce support il va démarrer ce qu'il se trouve au début. Et ce qui se trouve au début de ce support a intéret à être un bootloader sans quoi il vous crachera une jolie erreur.

Ensuite le bootloader va faire son office : il va vous permettre de choisir l'OS que vous voulez démarrer. En gros, il va regarder là où il a été configuré pour trouver un kernel, un initram éventuellement et pousser des options à destination du kernel et de l'initram. Il s'est passé plein de trucs pour l'instant mais en fait pas tant que ça, car on a toujours pas commencé à booter ! Bref.

Ensuite c'est donc le kernel qui va faire sa petite soupe, il s'initialise, il mount l'initram en tant que / et lance l'init qu'il y a dedans. Généralement celui-ci est minimal et sert surtout à pouvoir booter dans de bonnes conditions (il contient des modules pour le matos, de quoi monter la vraie partition root donc éventuellement de quoi déchiffrer, de quoi supporter des fs exotiques…) et ensuite une fois tout ça fait, un ptit coup de switch_root qui dégagera l'initram qui était en / et y mettra votre vraie partition racine. À ce moment-là, le vrai init sera lancé.

Pfiouuuuu. Enfin !

Il va avoir pour but d'initialiser votre OS (et non le kernel). Il va donc appliquer vos réglages, démarrer les différents logiciels, monter les partitions. Et c'est là que les avis commencent à diverger. Certains pensent que le taff de l'init s'arrête là, d'autres pensent que ce serait balot de pas s'occuper d'autres aspects du système comme gérer le branchement des différents périphs, de gérer la mise en place du réseau, de s'occuper des logs, d'en profiter pour gérer les conteneurs car en 2015 on conteneurise tout ce qu'on peut si on veut pas avoir une passoire.

Voilà c'est une nouvelle zone logicielle. Avant on distinguait le kernelland de l'userland, maintenant on peut rajouter le systemland. Et franchement c'est pas forcément complètement incongru comme point de vue.

Systemland 🔗

Vous aurez reconnu que cet avis est celui adopté par les devs de systemd. Systemd n'est pas un init, c'est un systemland complet. On utilise plus du GNU/Linux (un userland GNU sur un kernel linux) mais du GNU/systemd/Linux. Ça a certains avantages comme une base commune pour pas mal d'outils qui adoptent donc un comportement et une philosophie proche. Plein de ptits modules qui gèrent tous les aspects du système : vous installez systemd, vous avez tout ce qu'il vous faut pour initialiser/confer un système. Qui plus est son adoption par la majorité des distro apportent une uniformisation pas désagréable dans la façon de gérer le système : si vous savez confer votre Debian utilisant systemd, vous saurez confer votre Gentoo utilisant systemd… On réduit un peu les écarts entre les distros… Les outils marchent particulièrement bien ensembles et pour la plupart sont prévus pour marcher à travers le réseau et prennent en compte les technos actuels (à savoirs la virtu, les ssd, les namespace…).

Jusque-là j'ai tenté de rester à peu près impartial et je m'en tiens au fait et ne rentre pas trop dans les choix techniques. À vraie dire ces points pour la plupart me semble pas être négatifs mais plutôt positifs. Surtout quand en plus ça fait tout ça de manière très rapide et que lorsque c'est bien intégré bha mine de rien ça marche. Par contre quand c'est mal intégré, ça déconne de partout. Heureusement les plus grosses distros n'auront pas de soucis à faire cette intégration proprement, surtout lorsque celles-ci disposent d'énormément de contributeurs, d'une très importante communauté et d'un cycle de release particulièrement lent et qui du coup adopet le bousin après les autres. Hé bien non c'est pas vrai. Debian s'est planté comme une merde. À intégrer Systemd à reculons bha ça chie de partout. Et pas qu'un peu. Et du coup pas mal de powerusers Debian qui n'ont pas tâté ailleurs se font un avis très négatif du bestiau. Et on ne peut pas les blâmer. Mais c'est pas grave. Au contraire c'est ptet une bonne nouvelle.

A new hope 🔗

Systemd s'est imposé partout (enfin pas vraiment, il a été adopté partout mais bon c'est plus marrant d'un point de vue complotiste). Et du coup, comme je le disais précédemment, a uniformisé pas mal de chose dont les fameux fichiers ".unit". Et franchement c'est une bonne chose : les scripts init de type sysV sont quand même un gros truc dégueulasse qui ont fait leur temps. Faut arrêter de déconner. Critiquer la complexité de Systemd pour les adminsys est une vaste blague. L'adminsys qui doit créer un script d'init pour systemd aura six/sept lignes à foutre dans un fichier .ini alors que sous sysV il aura plusieurs centaines de lignes. Certe d'un côté c'est que des commandes shell "basiques" qu'il connaitra d'ailleurs et qu'il aura déjà utilisées des centaines de fois et de l'autre c'est une "nouvelle syntaxe" où il va devoir se taper trois mans et demi relativement concis. Donc oui il y a apprentissage nécessaire mais c'est pas forcément un mal. Et puis surtout les fichiers unit sont réutilisables d'une distro à une autre avec très peu d'ajustement à faire (à peine modifier certains chemins de fichiers et hop). Du coup on se retrouve avec une nouvelle syntaxe de conf relativement concise et très répandue. Pas mal de choix techniques de Systemd ne font clairement pas l'unanimité et sont parfois carrément absurde (really Dbus partout ?). Bref. Maintenant que l'init est devenu un sujet à la mode j'espère beaucoup l'arrivée d'alternatives modernes repiquant certaines idées de Systemd avec des choix techniques différents.

C'est dans les vieux pots qu'on fait les vieilles soupes 🔗

Et si l'on imaginait un nouvel init. Par exemple… heuuu chsépa. init2 ? mouai c'est nul comme nom mais j'ai vraiment pas d'inspiration. Bref. On repart de 0. On décide de ne faire qu'un init pour le moment, tous les outils manquants seront ceux d'un GNU userland classique. Donc imaginons déjà un init compatible avec les fichiers .unit de systemd. On a déjà de conf pour démarrer à peu près tous les services existants, notre futur base d'utilisateurs est contente. Bon donc en gros il va falloir parser de l'ini, c'est pas bien dur. Il va donc falloir implémenter toutes les features de Systemd propre à l'init. En même temps qui voudrait d'un nouvel init qui ne sache pas fournir un /tmp isolé pour chaque unit ? qui voudrait d'un init qui ne gère pas finement l'ordre de lancement des unit (After/Before/Require/Need). Dans un premier temps si toutes les features ne sont pas implémentées ce n'est pas bien grave bien entendu. Déjà dans les choix techniques : ne pas utiliser cette daube de systemd que personne ne comprend. Le truc est à peine documenté foire dans tous les sens (et dire qu'ils veulent le voir dans le kernel !).

Ensuite, faut une interface en ligne de commande mieux foutue. Systemctl c'est clairement pas possible. C'est nul à chier, ça en chie pour autocompléter les units, c'est super verbeux (tellement que ça passe quasiment tout le temps via un pager, c'est dire). Et puis putain ! Les mecs te foutent un nom super chiant à autocompléter ! systemctl. Il faut appuyer combien de fois sur Tab pour le sortir cet immondis ? Surtout quand la moitié de tes commandes commencent toutes par systemd-trucmuche. Obligé de foutre un alias sur toutes les machines qui l'utiisent. Sérieux les mecs sont des vicieux qui se martellent les parties génitales avec des martifouettes en regardant Joséphine ange gardien. C'est pas possible c'est énervant au plus haut point. Donc là, pour notre init on cherchera un nom de commande qui n'a pas cinquante résultats proches dans l'auto-complétion des distros majeures.

Le reste de l'environnement doit pouvoir être utilisé mais ne doit surtout pas être forcé. Aucune dépendance sur logind, journald, networkd. Là plupart de ces outils ont déjà des alternatives pas forcément aussi modernes ou intégrées mais qui ont largement fait leur preuve ou sont suffisamment KISS pour être conservées.

One more thing 🔗

Et pour l'interface, c'est là où j'ai le plus d'idée quant à l'usabilité du truc. J'imagine une TUI (bha quoi ? Une text-user-interface mon cher !) toute classouille. Un truc basé sur une session tmux avec plusieurs onglets. Un premier onglet à la htop avec tous les units démarrés où l'on peut en choisir un spécifiquement et une fois appuyé sur entrée ou espace ou autre, ouvre un nouvel onglet spécifique à cet unit. Avec dedans les infos le concernant : les différents pid, le cgroup, son uptime, et surtout le shell du process en cours en foreground. Les process ne seraient pas vraiment daemonisés mais dans un tab de tmux. Avec des raccourcis adaptés pour pouvoir stop/relancer le bousin. Ce serait à la fois léger, rapide et surtout on peut relancer le process sans quitter son shell avec le log qui s'affiche en même temps. Et puis tous les sysadmins savent utiliser tmux (ou le devrait). Je pense que ce pourrait être une killer feature.

Tout ce vent pour rien 🔗

Et ouai. Je sais pas coder. Surtout un projet de cette criticité et de cette envergure. Et c'est bien dommage. J'imagine que de toute façon chacun à sa ptite idée de l'init idéal. Mes principales préoccupations (conf simples, conf "universelle" vis-à-vis des distros, interface utilisateur rapide et simple) ne seront pas celles d'autres et je le conçois. Mais je ne conçois pas qu'il y ait autant de râleurs vis-à-vis de systemd et aussi peu de vraies propositions d'alternatives. Les propositions consistent généralement à rester coller à sysV et du coup rajouter un peu de papier mâché dessus pour combler les nouvelles dépendances de nouveaux softs. C'est bien gentil mais tout n'est pas mauvais dans systemd et sysV a quand même pas mal vieilli et pêche par certains aspects. OpenRC est une alternative intéressante mais qui est quand même un peu trop proche de sysV. Bref je suis pas meilleur que les autres et n'apporte rien à l'édifice si ce n'est que quelques ptites idées qui n'ont rien de bien inédit mais bon.

Le clavier fait maison : PART 1

Cet article est le premier d'une série concernant l'élaboration de mon nouveau joujou. J'y aborderai la réflexion, l'élaboration et tout le toutim à propos de mon projet clavièreux.

A y est \o/ ! Mon clavier fonctionne. Ceci est le premier texte non ircien écrit avec MON clavier. Et quand je dis MON clavier, je parle de celui que j'ai construit avec mes petites mimines ! Celui que j'ai rêvé et pensé durant quelques mois. C'est le bout du voyage (ou bien une des premières étapes si ça se trouve). Et du coup voilà le journal de bord.

Truc de hipster ton clavier ! 🔗

Mais carrément ! Étudier le fonctionnement de l'outil que l'on utilise le plus toute la journée. Réfléchir aux défauts et améliorations que l'on peut apporter à un clavier. Optimiser ! Technologiquement les claviers sont archaïques et mal pensés. Le placement des touches est optimisé pour les machines à écrire, mêmes les claviers tactiles de nos chers smartphones et tablettes. C'est une aberration totale.

Ils sont tout le temps négligés par les utilisateurs mais aussi les constructeurs. Jusqu'à il y a peu, on ne trouvait plus que des claviers bas de gamme sans mécanismes mécaniques (au profit de dôme en gomme à la qualité pitoyable, aux sensations désagréables et à la robustesse plus qu'àléatoire).

Les claviers des années 80 était autrement plus solide et au confort de frappe bien meilleur que les actuels. Mais les gamers ont été flairé par les marketeux et les constructeurs de périphériques ont su qu'il y avait de la maille à se faire. Et là résurgence des claviers mécaniques dans les périphériques haut de gamme. Cela dit ce matos est souvent assez jacky et jamais ergonomique.

Il existe des tas de claviers ergonomiques avec des approches différentes mais c'est souvent hors de prix et il y a toujours des ptits détails qui me chagrinent. Depuis quelques années maintenant j'ai un Typematrix 2030 sur lequel je tape en bépo. Oui c'est un peu hipster. En attendant je tape bien mieux en ayant réappris à écrire. Je ne regarde plus du tout le clavier et je bouge bien moins les bras (combiné à l'utilisation de logiciel privilégiant l'utilisation du clavier). À long terme, je pense éviter ou du moins réduire les TMS que l'on retrouve assez courrament chez les personnes tapant de longues heures au clavier.

Je pensais avoir atteint le stade ultime du fétichiste du clavier mais c'était sans compter les Internets ! J'ai découvert que j'avais à peine atteint le stade de l'intéressé. J'ai découvert qu'il existe une belle communauté d'adorateurs de claviers présentant des modèles exotiques tels que le Datahand, les chording keyboards, les ptits Ducky, le pok3r, les kinesis, le truly ergonomic… bref pas mal de trucs à étudier/éplucher.

Mais il y a encore un stade plus avancé ! Celui des Radins. Enfin radins… celui où tu connais suffisamment l'offre existante et où tu rêves du clavier ultime à force d'en voir pleins. Le stade du YAKAFOKON ! Quand tu trouves pas la perle, faut le faire.

Et par chance il existe là aussi une belle communauté de DIY de clavier. Pas mal de récit de construction, de boutique proposant des pièces/accessoires des forums où ça cause retour d'expériences et firmware opensource. Bref on ne se sent pas seul dans la nature.

Donc j'ai craqué et j'ai décidé de me lancer et de faire mon propre clavier.

  • adapté au bépo
  • de taille réduite car j'aime les ptits claviers (c'est mignon, n'est-il pas ?)
  • des touches au feeling au poil (des cherry mx brown !)
  • un truc pas trop moche
  • pas trop haut pour pas se casser le poignet

Bref le cahier des charges se construit assez vite.

Première étape : Le layout 🔗

Le layout c'est l'agencement des touches. Vous connaissez probablement l'azerty et le qwerty. Vous avez peut-être déjà entendu parlé du bépo. Pour les malheureux qui découvrent seulement maintenant il s'agit d'un agencement pensé pour écrire du français en abandonnant l'héritage obsolète de l'azerty.

Saviez-vous que l'azerty est disposé comme tel afin de ralentir la frappe pour éviter que les branches métalliques des machines à écrire s'entremêlent. C'est dire si c'est pertinent de le transposer sur les claviers d'ordinateurs (pire encore sur les appareils tactiles). Bref, le bépo fait fi de ça et se base sur une étude statistique des lettres les plus fréquemment utilisées en français.

Mon clavier précédent utilisait cette disposition et me convenait presque. Je suis donc repartit de l'agencement bépo du Typematrix 2030 tout en retouchant quelques détails. Mais au-delà de la disposition bépo, j'ai aussi choisi de sacrifier de nombreuses touches.

  • J'ai dégagé les touches F1, FX…
  • j'ai viré les touches multimédia
  • plus de touches systèmes (pause, hibernation, printscreen, calculette…).

Une fois ce ménage fait, je me retrouve avec 65 touches. Un clavier traditionnel en possède environ 105.

J'ai largement pompé l'idée de Typematrix de mettre les touches backspace, delete, enter… au milieu des lettres. Pile entre les deux mains.

J'ai sacrifié la sacro sainte barre espace. Quand vous faites une espace (oui j'utilise cette tournure juste pour me la péter et montrer que je sais qu'en typographie c'est féminin) on a pas vraiment besoin d'une touche énorme si l'on ne bouge pas les mains. Pour gagner un peu de place j'ai aussi sacrifié les touches home/end/pageUp/pageDwn (mais pas tant que ça) mais bon elles servent peu et la plupart des logiciels que j'utilise ont une autre touche produisant le même résultat.

Bon j'obtiens une matrice de 13 colonnes sur 5 rangées. Toutes les touches sont carrés et bien rangées de manière orthogonale. La quinconce de nos chers claviers est également une relique datant des machines à écrire. Ça n'a plus lieu d'être et en plus ça simplifiera le boulot par la suite.

Seconde étape : Commander le matos 🔗

Ça peut paraître bête mais n'étant pas un hacker de renom, j'ai quasiment jamais soudé, j'ai presque pas de matos de bricolage et j'ai jamais conçu d'objets toussa… Bref plein de trucs à apprendre \o/

Bon bon je sais qu'il va me falloir plein de touches, surement des composants électroniques, une belle plaque en alu (bha ouai c'est beau et frais) et bha heuu c'est tout ? Ça a l'air simple.

Donc je me renseigne plus précisément je farfouine. Bref des diodes pas chères ça se trouve par centaine sur Ebay à des prix défiant toute concurrence. Cool.

Pour les touches, il existe wasd keyboard qui est une boutique étasunienne qui propose de tout.

Pour les switchs, je savais que je voulais du cherry mx brown parceque c'est très solide. Ça fait un léger bruit très charmant, le touché est léger avec une légère tension au début. Par contre ces bébettes ça revient cher. Par chance sur un forum de fanas de clavier, il y a ptit gars bien sympa qui propose des tarifs miraculeux si l'on est prêt à attendre un peu et si l'on a un minimum confiance envers le gonze. Hop c'est commandé.

Maintenant il me faut les caps. C'est le dessus des touches. Le plastic que vous actionnez du bout de vos gracieux petits doigts. Et là surprise ! On oublie vite le petit détail qui tue. Le bépo c'est gentil mais c'est exotique même dans la communauté DIY du clavier. Bref trouver des caps kivonbien ça sera impossible ou bien TRÈS cher.

Wasd keyboard propose tout ce qu'il faut. C'est pas trop cher si vous êtes prêt à sacrifier le marquage.

Par contre attention : chaque rangée de lettre à un profil différent. Qui plus est il faut deux touches avec de petits ergots sur la homerow. Du coup il faut bien compter et ne rien oublier !

Par contre on peut se faire plaisir niveau coloris et ça c'est bien marrant. On peut même pousser plus loin en choisissant des textures de touches malheureusement c'est très vite prohibitif (ça sera pour une upgrade plus tard ^__^ ).

Il me manque par contre un peu d'étain pour les soudures. Facile et pas cher sur Ebay.

Maintenant passons au contrôleur. C'est la bébette qui permettra à votre clavier d'être compris par l'ordinateur et aussi d'interprêter les touches. Bref la pièce maîtresse. Il en existe tout pleins plus ou moins généraliste. En bon noob, j'ai suivi les tutos et me suis donc orienté vers le Teensy2.

  • C'est tout pitit.
  • C'est pas cher.
  • Ça fait ce que je veux
  • C'est proche de l'Arduino donc potentiellement pas mal extensible.

Par contre j'ai fait la connerie d'en prendre qu'un.

J'ai commandé ces ptits trucs chez Watterott une boite allemande qui livre vite.

Me manque plus que la plaque d'alu. Dur de trouver de l'aluminium usinable en petite quantité. Au final j'ai trouvé mon bonheur chez Leroy Merlin pour une onzaine d'euros. Voilà plus qu'à attendre les livreurs.

Troisième étape : Agiter ses ptits doigts 🔗

Bon le moment à la fois redouté et attendu. Les travaux manuels.

Usinage 🔗

Direction le fablab local. Discutage, réflêchissage, reality-checkage. Verdict ? Bha le monde pratique diffère un peu du monde réel. 1mm dans le logiciel de dessin où on peut zoomer/dézoomer à volonté ne ressemble pas vraiment à un millimètre en vrai. Le mini prototype de 4 touches pourra en attester.

Bon j'exagère à peine mais dans les logiciels de dessins on a vite tendance à perdre de vue l'échelle de ce que l'on bidouille. Voir la découpeuse laser sortir un bout de clavier d'une plaque de medium à un petit côté magie la première fois.

J'ai pu me rendre compte qu'on ne peut pas forcément faire tout ce qu'on veut aussi facilement que ce qu'on pense. Toutes les découpeuses lasers ne peuvent pas découper tous les matériaux. Certaines matières se plient plus ou moins au cahier des charges. Et surtout si l'on utilise une découpe à base de fraiseuse, on doit absolument prendre en compte la forme de l'outil. Bha ouai c'est tout bête mais comment faire un carré parfait avec un outil rond qui tourne ?

photographie de la plaque d'alu se faisant découper par un fôret

On est encore à l'étape où il faut imaginer

Ajustage 🔗

Là où le laser fait des découpes miraculeuses, là fraise ne peut pas travailler les angles de la même façon. Et puis, une fois tous ces petits trous bien percés et agencés, je me suis rendu compte que les outils avaient des marges de fonctionnement différentes de ce que je m'attendais.

J'ai dû m'armer d'une jolie petite lime et ajuster une cinquantaine de carré. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Après deux bonnes aprems d'essais et compagnie, j'ai enfin ma jolie plaque d'alu avec toutes ses ptites touches enfichées \o/.

Soudures 🔗

L'étape suivante est la réalisation du PCB. Non je déconne. Le PCB c'est bien trop pro pour un projet DIY suivant la méthode de la Rache. Du coup, c'est handwiring de haute volée. Le handwiring c'est la soudure "dans le vide", à la main, des différents composants.

Direction ce coup-ci le hackerspace local. On va se dérouiller du fer à souder. Il y a 65 diodes à souder à l'arrière des touches.

Photo du handwiring terminé

Une fois fini ça doit ressembler à ça.

Il faut faire une matrice : il faut relier les lignes de touches ainsi que les colonnes avec une diode entre chacune.

Photographie des diodes en cours de pose

Voilà sur chaque touche une diode soudée.

Ce faisant, le contrôleur pourra distinguer chacune des touches sans craindre le terrible NKRO (le bip immonde que produit votre ordinateur quand vous lui pressez trop de touches à la fois).

photographie du dessous avec de l'isolant pour éviter que la matrice ne court-circuite

Un peu d'isolant (du scotch orange fait l'affaire) pour pas péter la matrice.

Gare au court-circuit ! Un peu d'isolant par-ci par-là pour pas que les colonnes et les lignes ne se touchent.

Il ne reste plus qu'à relier tout ce petit monde au Teensy (le contrôleur) en essayant de pas déborder et de le cramer (ouai c'est balot).

Photo du fameu Teensy relié à sa matrice

Et là le Teensy relie le tout

Si vous êtes consciencieux, vous vérifierez qu'il n'y a pas de court-circuit et que bien entendu tout est bien soudé avec un multimètre (la Rache n'approuve pas ces précautions).

Quatrième étape : Après le Hard, le Soft ! 🔗

Bon si toutes les étapes précédentes se sont bien déroulés, il ne vous faut plus qu'un outil et non des moindres : l'Ordinateur. Profitez des derniers instants à utiliser votre clavier actuel car d'un instant à l'autre votre nouveau clavier risque de tomber en marche !

Bon bon bon. Trouvons un firmware… Guy Teub en propose un pas mal du tout : TMK.

  • Opensource
  • plein de features intéressantes
  • plein d'exemples de personnalisation
  • une bonne doc
  • parfaitement compatible avec le teensy

Un truc pour compiler … … hmmm pas envie de dégueulasser ma bonne Gentoo. Go go chrooto-debian ! L'IDE Arduino avec le plugin Teensy. Et GCC avec support AVR.

Au final l'IDE Arduino ne sert pas mais bon pas bien grave. Il contient le petit soft tout mignonet pour uploader son binaire dans le controlleur.

Après suivage de tuto, semi-arrachage de cheveux et lecture de doc (sisi jvous jure !), à deux doigts d'abandonner pour la soirée, ça y est !

Le firmware a réussi à se faire compiler sans cracher plein d'erreurs étranges ! Bon bien entendu c'est loin d'être fonctionnel mais ça y est le Teensy parle HID (le protocole des périphs utilisateurs), et peut même afficher des caractères étranges. Une bonne dose de peaufinage et quinze minutes après le Saint Graal : le clavier écrit en bépo.

Hop on pousse l'ancien clavier hors de portée, on tente d'écrire une phrase, deux, trois et paf un article interminable sur le site. Le tout entremêlé de procrastination sur IRC. Bref il marche déjà suffisamment bien. Et je sais pas si c'est le fait de plancher dessus depuis quelque temps mais j'arrive déjà à écrire pas trop mal !

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#include "keymap_common.h"
const uint8_t PROGMEM keymaps[][MATRIX_ROWS][MATRIX_COLS] = {
    /* 0: BÉPO */
    KEYMAP(GRV,    1,    2,    3,    4,   5, FN2,   6,   7,   8,   9,   0,MINS, \
           EQL,    Q,    W,    E,    R,   T,RSFT,   Y,   U,   I,   O,   P,LBRC, \
           TAB,    A,    S,    D,    F,   G, DEL,   H,   J,   K,   L,SCLN,QUOT, \
           LSFT,   Z,    X,    C,    V,   B,BSPC,   N,   M,COMM, DOT,SLSH,RBRC, \
           LCTL,RGUI, BSLS, LGUI, LALT, SPC,RALT, ENT,LEFT,  UP,DOWN,RGHT,FN1),
    /* 1: Fn0 */
    KEYMAP(TRNS,  F1,  F2,  F3,  F4,  F5, ESC,  F6,  F7,  F8,  F9, F10, F11, \
           TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS, \
           TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS, \
           TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,MPRV,MPLY,MNXT,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS, \
           TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,TRNS,VOLD,MUTE,VOLU,HOME,PGUP,PGDN, END,TRNS),
    /* 2: Fn0 test */
    KEYMAP(  NO,   A,   B,   C,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO, \
             NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO, \
             NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO, \
             NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO, \
             NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO,  NO),
};
const uint16_t PROGMEM fn_actions[] = {
    [0] = ACTION_LAYER_TAP_KEY(1, KC_ESC), // Vers Fn1
    [1] = ACTION_LAYER_TAP_KEY(1, KC_ESC), // Vers Fn1
    [2] = ACTION_MODS_KEY(MOD_LSFT, KC_INS), // Coller
    [3] = ACTION_MODS_KEY(MOD_LSFT | MOD_LCTL | MOD_LALT | MOD_LGUI, KC_NO),
};
Le truc juste au dessus est ce qu'il faut modifier pour bouger une touche, rien de bien méchant.

Bon la touche Fn marche pas, la touche coller non plus mais c'est pas vraiment innatendu en fait. En moins de quatre heures le firmware est en place et l'ancien clavier ne sert plus qu'à décorer. Je peux utiliser le nouveau pour trifouiller le firmware.

Après farfouinage dans les différents fichiers source en C, je trouve l'option à décommenter pour les touches Fn. Voilà le dernier truc qui me manquait.

Ce qui est cool avec un firmware trifouillable c'est que l'on bouge les touches à sa guise. En une semaine j'ai déjà déplacé une dizaine de touches. C'est d'une simplicité enfantine une fois que c'est assimilé, ça se fait en deux minutes montre en main.

Conclusion technique 🔗

Techniquement parlant c'est plus simple que prévu. En gros en dehors de la phase de planification.

C'était torché en 4 aprems et une bonne soirée.

Maîtriser un logiciel de dessin est pas indispensable. J'ai commencé en m'entêtant sur FreeCAD (parceque vu qu'il y a Free c'est surement bien), mais j'ai déchanté à cause des bugs, des problèmes de performances. Je me suis retrouvé au fablab à bosser sur SketchUp qui est moins Free mais qui fonctionne très bien est intuitif et qui exporte dans le bon format toussa toussa.

Pour la partie usinage, j'ai été pas mal épaulé au LabSUD. N'ayant jamais fait ce genre de truc je m'en suis globalement bien tiré avec un résultat pile comme je l'envisageais. Il a juste fallu jouer un peu de la lime mais une bonne demi-heure à limer ça ne fait pas de mal.

La partie soudure a été un peu longue mais à deux c'est assez fun et à trois autour d'un apéro dans le jardin c'est encore plus drôle (hein unréal). C'est un peu galère si on a pas de matos bien adapté, particulièrement pour souder sur le controlleur et qu'on est en plus un peu tremblottant et peu soigneux.

La partie firmware est effrayante. Je suis pas du tout codeur, surtout en C, mais au final, je suis parti d'un truc opensource assez populaire et vraiment excellent techniquement.

Il a quelques features bien sympatoche comme par-exemple la magic key qui permet de passer en mode debug sur le clavier et obtenir des infos sympatoches. Il permet également de faire des macros (typiquement pour les touches copier/coller). Il possède aussi un système de tapkey : lorsque vous maintenez enfoncé une touche, le résultat obtenu sera différent que si vous appuyez brièvement sur celle-ci. Dans mon cas, la touche Fn2 (parceque ouai vous pouvez avoir plusieurs touches Fn) produit la touche échap. C'est un gain d'une touche, ce qui est appréciable, car je vise un clavier "minimaliste".

La killer feature du firmware est le système de layer. Vous pouvez définir plusieurs keymaps différents qui se superposent et passer de l'un à l'autre via les touches Fn. Bref c'est génial et super flexible.

Conclusion 🔗

C'est loin d'être dur. C'est fun.

photo avec le clavier et aussi un typematrix 2030

Il est plus petit mais un peu plus haut que le Typematrix

C'est un peu cher comme clavier mais comme passe-temps utile c'est trèèèèès rentable. Plein de gens prêts à filer des coups de mains.

Et puis c'est le seul moyen d'avoir le clavier ultime. Le seul moyen d'avoir le clavier qui ne plaît qu'à vous et qui fait ce que vous voulez comme voulez. Bref c'est le pied !

J'ai envie d'en faire un autre ! Pour l'instant j'ai pas trop de point à améliorer en dehors de l'esthétique et encore.

Photo plus récente avec de légères modifications des touches

Après quelques années d'utilisation il est toujours aussi flamboyant

Si vous voulez des conseils, des infos, des coups de mimines n'hésitez pas ;-)

Updater dynamiquement ses zones DNS

Bon un court article à mon intention. Comment updater ses zones DNS dynamiquement avec cette syntaxe de merde que j'oublie constamment ? Donc pour mettre à jour un champ A c'est simple :

server 127.0.0.1
zone lord.re.
delete lord.re A
update add lord.re. 600 A a.b.c.d
send

Et voilà c'est pas compliqué mais toujours chiant à retrouver. C'est possible de foutre le tout dans un fichier texte et de le donner à bouffer direct à knsupdate. Et si on le fait pas en local il est même possible de fournir une clé pour authentifier le truc. Pour les autres champs chiants à gérer voilà la syntaxe : les NS

server 127.0.0.1
zone lord.re.
update add lord.re. 3600 NS zapp.lord.re

et pour le SOA

server 127.0.0.1
zone lord.re.
update add lord.re. 3600 SOA zapp.lord.re. lord.lord.re. 2015033100 3600 7200 3600 180

Et voilà ;-)

Nginx HTTPS 2015

Coucou ! Comme vous le savez surement, commencer un article par "coucou" c'est con. Mais après tout pourquoi pas ? Sous des apparences à priori banales, c'est finalement plutôt original (peut-être même inédit !) pour un article technique. Et puis mine de rien ça permet d'avoir une intro qui va avec, donc on ne va pas s'en plaindre. Bon donc vu que la folie des failles SSL et compagnie tend à se calmer pour le moment, c'est peut-être le bon moment de mettre à jour sa conf Nginx. Donc on va tenter d'avoir la meilleure note possible sur le test de Qualys ssllabs. Si comme moi vous pensez que les certificats x509 (SSL) font marcher une mafia (et aussi parceque vous êtes radin), vous ferez un certificat auto-signé. Le navigateur râlera donc même si votre sécurité sera élevée.

Hey ho Let's GO ! 🔗

Bon on commence par générer les paramètres de Diffie-Hellman car ça peut prendre pas mal de temps (dix minutes sur une bonne machine). Donc dans un term on commence un joli openssl dhparam -out dh.pem 4096. Voilà vous pouvez compter les points si vous êtes patients, sinon vous pouvez passer à la suite.

Maintenant générons le certificat et sa clé : openssl req -x509 rsa:4096 -keyout lord.re.key -out lord.re.cert -days 3650 -nodes -sha256 et voilà. Ça va aussi mouliner un peu mais ça devrait le faire. On peut donc passer à la suite.

Bon ce coup-ci on passe à la conf de Nginx. Oh Joie ! J'aime Nginx. Son fichier de conf n'est qu'illumination et fun. Bref. On va tripoter un block server : /etc/nginx/nginx.conf

server {
  listen 443;
  server_name lord.re;
  ssl on;
  ssl_protocols TLSv1 TLSv1.1 TLSv1.2;
  ssl_prefer_server_ciphers on;
  ssl_ciphers AES256+EECDH:AES256+EDH:!aNULL;
  …
}

Bon là c'est l'intro on va dire. En gros on ne garde que les ciphers les plus solides. Et on vire SSLv1,2 et 3. Ces vieilleries on fait leur temps et devraient être bloquées partout (et pas uniquement pour https).

On continue par du classique : suite du /etc/nginx/nginx.conf

ssl_dhparam /etc/nginx/dh.pem;
ssl_certificate /etc/nginx/lord.re.cert;
ssl_certificate_key /etc/nginx/lord.re.key;

Bon ça vous l'avez déjà vu dans tous les autres tutos (sauf peut-être le DH). Le DH vous permettra de vous la péter (en plus de pas mal renforcer l'échange de clé).

Là on rajoute du bonus : toujours la suite du /etc/nginx/nginx.conf

ssl_session_cache shared:ssl_session_cache:10m;
ssl_session_timeout 8h;
ssl_buffer_size 1400;
add_header Strict-Transport-Security max-age=157680000;

Donc là on définit un buffer de 10Mo pour garder les sessions en cache, donc plusieurs connexions depuis un même client seront gardées en mémoire et réutilisées. Donc on évite pas mal de handshake SSL. Bon ça vaut pas du vrai pipelining HTTP mais bon. On rajoute égalemement un entête http permettant de faire le HSTS. En gros le HSTS consiste à dire au client https de ne venir qu'en https pendant au moins la durée indiquée. Donc votre navigateur de lui-même réutilisera HTTPS lors des prochaines visites. Et ça, c'est chouette !

Bon bha maintenant j'espère que la génération du DH, de la clé et du DH a terminée, parceque maintenant yapuka ! Bon donc maintenant systemctl restart nginx. Haha Hahahaha. Bon non je déconne. /etc/init.d/nginx restart. Mieux. Voilà vous pouvez maintenant vous la racontez avec votre super note au ssllabs. Vous n'aurez pas de A+ car pour cela il faut de l'OCSP stapling (téléchargement de la liste de révocation des certifs toussa toussa) mais comme on utilise du certificat auto-signé, on a pas de CA donc pas de moyen d'indiquer la révocation d'un certificat.

Gestionnaire de passwords : password-store

Comme vous le savez, il faut changer de mots de passe régulièrement. Comme vous le savez il faut des mots de passe de pleins de caractères et si possible des caractères à la con. Comme vous le savez il ne faut pas utiliser le même mot de passe pour plusieurs services différents.

Ouai c'est chiant mais au final des outils vont vous aider à gérer tout ça facilement et surtout ça sera très simple et utilisable avec tous les logiciels et pas uniquement votre navigateur web. Donc quels sont les ingrédients ?

  • pass
  • dmenu
  • gnupg
  • pinentry
  • git

Commençons donc par installer tout ce petit monde. Il nous reste plus qu'à configurer le tout.

Configuration pour flemmarder 🔗

Donc générons une couple de clé qui servira à chiffrer tout le toutim histoire d'être à l'abri. gpg --gen-key. Répondez aux questions et tant qu'à faire, prévoyez une clé suffisamment grande pour être en sécurité.

On a un peu de crypto de faite maintenant rendons le truc distribué afin de l'utiliser sur plusieurs machines.

  1. pass init Là on crér le répertoire des mots de passe.
  2. pass git init là on prépare le terrain pour ce bon vieux git.
  3. pass git remote add origin votreserveur:lenomdurepo et là vous désignez le "serveur" qui sera le "point central" sur lequel vous pousserez les modifs et également sur lequel vous récupérerez les infos.

À partir de là vous n'aurez pas à vous soucier de la partie git (en dehors de la synchro).

Peaufinons un peu le bousin pour pas rentrer la passphrase gpg à chaque utilisation. On va utiliser un agent-gpg. Donc lorsque qingy va ouvrir une session i3 on va lui demander de sagement démarrer ça. /etc/qingy/xsessions/i3

#! /bin/sh
eval $(gpg-agent --daemon)
exec /usr/bin/i3 >> /tmp/i3.log

On rajoute également un use-agent à la fin de gpg.conf et pour terminer on crée le fichier qui va bien : .gnupg/gpg-agent.conf

pinentry-program /usr/bin/pinentry-qt4
no-grab
default-cache-ttl 1800

C'est assez explicite.

Et maintenant flemmardons 🔗

Donc maintenant on va l'utiliser. D'abord pour rajouter un pass existant : pass insert nom_du_pass. Pour créer un mot de pass (et le mettre dans le buffer pour pouvoir le coller) : pass generate -c nom_du_pass nombredecaractères. Vous remarque qu'il n'y a pas besoin d'entrer la passphrase GPG puisqu'ils sont chiffrés avec la clé publique PGP qui n'est pas sécurisée.

Maintenant pour lister les pass : pass. Pour en récupérer un : pass nom_du_pass, (rajouter -c pour le fouttre dans le buffer de copié/collé). Là ça vous demande votre passphrase gpg.

C'est bien mais c'est chiant d'ouvrir un terminal pour ça toussa toussa. Donc on va utiliser passmenu qui utilise dmenu pour faire une petite interface graphique des plus ravissantes et surtout pratique car accessible à tout moment en un clin d'œil. /opt/bin/passmenu − Merci cdown sur github

#!/bin/bash
shopt -s nullglob globstar
export PASSWORD_STORE_X_SELECTION="primary"
prefix=${PASSWORD_STORE_DIR-~/.password-store}
password_files="( "$prefix"/**/*.gpg )
password_files=( "${password_files[@]#"$prefix"/}" )
password_files=( "${password_files[@]%.gpg}" )
password=$(printf '%s\n' "${password_files[@]}" | dmenu "$@")
pass -c "$password"

et on ajoute un ptit hotkey dans i3 bindsym $m+o exec passmenu comme ça un ptit coup de Alt+o et pouf j'ai le dmenu des pass ♥.

Et sur une autre machine ? 🔗

On commence par installer gnpupg git pass. Puis on fait un pass init, pass git init et enfin pass git remote add origin votreserveur:lenomdurepo et enfin un joli pass git pull et voilà vous avez tous vos pass ici aussi :-)

Enjoy 🔗

Monter un hébergement de site web propre et performant.

Update 2017 : Avec un peu de recul c'est pas mal depuis la conf de nginx a subtilement changé, c'est globalement compatible mais pas optimal. Qui plus est j'aborde pas le ssl, http2, …

Héberger un site web c'est simple emerge apache2 et zouuu ça marche. C'est bien gentil mais ça a des perfs de merdes, c'est crado toussa. Et s'il l'on prenait un peu de temps pour faire un truc au propre ? Préparons le FS Déjà on va faire tourner notre serveur web avec un user bien différent du système (nginx ou www-data) et, donc on va lui créer son home : /home/nginx. On va ensuite faire une petite place pour les logs dans /var/log/nginx/ que l'on linkera dans /home/nginx/LOGS histoire de retrouver ça vite fait. Créons un dossier pour notre premier site ouaib : /home/nginx/lord.re. Vous le comprenez vite, nos prochains vhost seront au même endroit ;-) . Préparons un peu le FS pour les confs. On se rend donc dans /etc/nginx/ et créons un dossier vhosts. On prendra soin de créer un fichier skel contenant la conf de base qui sera repris pour les autres vhost. Bon bon ça y est cette partie est propre.

Vhost aifair 🔗

Nginx permet d'inclure des fichiers de confs à la volée et aussi d'utiliser des variables. On va donc tenter de rationaliser au mieux les confs. Créons donc le fichier de conf général : /etc/nginx/nginx.conf.

…
user nginx nginx;
worker_processes 1; (mettre le nombre de CPU)
…
http {
…
include /etc/nginx/vhosts/*;
}

Donc à partir de maintenant chaque nouveau site aura sa conf séparée à la manière de Debian. /etc/nginx/vhosts/lord.re

server {
listen :80;
server_name www.lordtoniok.com lordtoniok.com bender.lordtoniok.com www.lord.re lord.re bender.lord.re;
access_log /var/log/nginx/lord.re.access_log main;
error_log /var/log/nginx/lord.re.error_log info;
root /home/nginx/lord.re/;
autoindex on;
}

Voilà une conf de base que l'on étoffera.

Vive le static cacheable gzipable 🔗

Une première optimisation easy qui fera gagner pas mal de bande passante et rendra votre site bien plus snappy est la mise en cache. Tous vos visiteurs mettront en cache des parties de votre site pour ne pas les retélécharger à chaque changement de page et à chaque visite. Donc faisons en sorte que le navigateur de vos visiteurs cache. Deux solutions s'offrent à vous : gérer la mise en cache dans chaque vhost ou bien créer un fichier de conf pour le cache que vous inclurez dans chacun de vos vhosts (protip : c'est la bonne solution pour flemmarder).

/etc/nginx/cache.conf

location ~* \.(js|css|png|jpg|jpeg|gif|ico|html|htm|pdf)$ {
expires 1w; (votre contenu sera considéré comme valable une semaine un F5 forcera un retéléchargement rassurez-vous)
}

Et maintenant dans chaque vhost vous pouvez ajouter un include de ce fichier de conf et zouuu vous avez une jolie mise en cache. Bon pour réduire la conso de bande passante et rendre votre site encore snappier : compressons ! Donc on va faire en sorte que les fichiers non compressés soient zippés à la volée par Nginx avant d'être envoyé au client. Ces règlages se trifouillent dans le bloc http de Nginx :

extrait du /etc/nginx/nginx.conf

gzip on;
gzip_min_length 500; les fichiers de moins de 500octets ne seront pas impactés
gzip_buffers 4 8k;
gzip_types text/plain text/css text/javascript application/javascript application/x-javascript;
gzip_vary on; au diable ie6

On constate facilement des différences de 50% dans la taille de pages web. Avec ça vous aurez un joli gain de perfs.

− PHP − Un mal nécessaire 🔗

Bon tant qu'à parler conf nginx autant aborder la mise en place de PHP. Une fois installé (avec FPM bien entendu et en fonctionnement). La conf pourra (comme la mise en cache) être mise dans un fichier séparé à inclure. /etc/nginx/php.conf

location ~ \.php$ {
fastcgi_param SCRIPT_FILENAME $document_root$fastcgi_script_name;
include fastcgi_params;
fastcgi_pass unix:/tmp/php.socket;
}

Bon bha voilà vous avez une conf bien poussée. Si vous voulez aussi voir comment faire du reverse proxy il y a déjà un article.

Multi devices BTRFS

Étant malade ce week-end, quoi de mieux qu'un peu de machines virtuelles de BTRFS et de temps pour guérir ? Donc voilà en vue de la rénovation de mon système de stockage actuel j'ai commencé à faire mumuse avec BTRFS en mode multi-devices. Ce terme étrange signifie que l'on va avoir un système de fichier réparti sur plusieurs partitions/disque durs. Ça permet d'utiliser tous les raffinements de BTRFS. :-)

LVM RAID à la poubelle 🔗

Ouai c'est provocateur mais j'ai pas peur de le dire. Cette nouvelle génération de système de fichier risque de rendre les quelques technos de transitions assez obsolètes. Le RAID logiciel a été inventé pour mimer le comportement des cartes hardware et au fur et à mesure a quelque peu évolué mais se retrouve plein de défauts (vérifier la parité d'une grappe de disque de 4To c'est un poil long). LVM a été inventé pour apporter un peu de dynamisme dans la gestion des partitions afin de déplacer/modifier à la volée ces dernières. BTRFS mime ces deux technologies et même apporte des nouveautés bien sympas. Concernant le RAID : BTRFS permet de passer d'un mode (0, 1, 5, 6, 10) à un autre sans interruption (juste perte de perf passagère), il évite également le souci du bitrot (je l'aborde plus loin) et se permet d'optimiser la vérif de parité en ne checkant que les partie utilisées ce qui permet d'énormément écourter le process. Pour LVM, là encore BTRFS fait tout pareil en permettant d'ajouter de nouveaux sous-volume, de passer de l'un à l'autre, ajouter de nouveaux disque-durs/partitions à la volée. Bon il est encore marqué comme expérimental mais si personne ne se jette à l'eau il le sera ad vitam æternam.

Multi-device : d'un RAID à l'autre 🔗

Commençons à faire mumuse. Dans la VM, on boot sur un LiveCD qui va bien (SysrescueCD par exemple avec son kernel tout récent). On crée une partoche sur le skeudur puis on s'amuse à rajouter le second skeudur pour voir ce que ça fait.

mkfs.btrfs /dev/sda
mount /dev/sda /mnt/test
btrfs device add /dev/sdb /mnt/test/
btrfs filesystem show
… devid 1 … devid 2 …

Et hop là vous voyez vos deux devices pour un seul FS \o/. Bon ça n'émoustille pas grand monde en dehors de moi. Jusque-là rien de bien magique. Commençons à raider ! Un ptit btrfs filesystem df. Cet outil sert en théorie à voir l'espace disponible (df a quelques soucis avec BTRFS). Il vous affichera également l'occupation du disque par les données, les metadata, le système (?) mais également comment sont stockées ces données (type de raid). btrfs balance start -dconvert=raid1 /mnt/test

Et c'est parti pour la touillette magique. Donc là les données sont désormais en RAID1 mais bon si on le fait pas pour les metadata, c'est pas terrible.

btrfs balance start -mconvert=raid1 /mnt/test

btrfs filesystem df Et là ça y est on vérifie que tout est bien en RAID1 Et maintenant pour le fun on reboot avec un disque manquant.

En tentant de mount vous aurez une belle erreur vous poussant à regarder le dmesg. Donc on va monter manuellement en rajoutant l'option degraded et là ça se mount gentiemment. Donc le but du jeu ça va être de foutre un nouveau disque dur pour reconstruire le raid. On remet un disque dur vierge, on boot, on mount manuellement.

btrfs device add /dev/sdc /mnt/test

btrfs device delete missing /mnt/test

Et voilà :-) On pourrait même s'amuser à le transformer en RAID0 en changeant les options. La modif est transparente (peut-être interrompue et relancée) et n'impacte que les perfs pendant la touillette magique.

Bitrot 🔗

Le bitrot est l'altération des données par le système de fichier, l'appareil ou le bombardement cosmique. Le RAID traditionnel n'est pas protégé par cela. Dans un RAID classique si la donnée est altérée, rien ne le remarquera. Pire encore, l'erreur a de fortes chances de foutre la merde et conduira probablement à un fichier merdouillé. BTRFS dans sa grande mansuétude vérifie l'intégrité des données et peut généralement corriger les erreurs. En VM c'est assez simple à tester. On choisit un des disques virtuel, on y change quelques bits par-ci par-là. Au boot, tout roulera. Dans dmesg on verra apparaître les erreurs qui seront alors corrigées.

IP Proxy Logs Nginx Reverse

Le titre ne pourrait être plus explicite ! Vous avez remarqué comme lorsqu'on fait du reverse proxy, le backend ne voit plus que l'ip du frontend ? C'est tout à fait logique puisque les requêtes proviennent exclusivement du serveur frontal qui fait son boulot. Du coup ça peut être quelque peu dérangeant

Dura lex sed lex 🔗

Vous n'êtes pas sans savoir qu'en France tous les fournisseurs de contenu sur le web doivent conserver les logs de connexion. La loi n'est pas vraiment précise quant aux informations à conserver mais globalement, l'heure, l'IP et la ressource demandée est le minimum. Et ça tombe plutôt bien c'est ce que font tous les serveurs web basiquement. Donc pour éviter de se mettre en porte-à-faux vis-à-vis de la loi, il va falloir améliorer notre jolie config Nginx (ce sera surement un futur article). Donc on va devoir dire à notre reverse proxy de rajouter un header dans sa requête indiquant la vraie IP de la requête.

proxy_set_header X-Real-IP $remote_addr;
proxy_set_header X-Forwarded-For $proxy_add_x_forwarded_for;

À rajouter dans le bloc server ou location de votre reverse proxy Ensuite maintenant que notre serveur de backend reçoit une requête avec le header qui va bien, il faut lui dire de s'en servir !

set real_ip_from A.B.C.D;
real_ip_header X-Forwarded-For;
real_ip_recursive on;

À rajouter dans le bloc server de votre vrai serveur web Ça y est, un ptit reload et vos logs contiendront la vraie IP. C'est également pratique dans le cas d'utilisation de PHP pour que lui aussi connaisse la vraie IP du client (logguer les éditions sur un Dokuwiki par exemple).

Devtmpfs et Udev sont dans un bateau

Et voilà qu'une coupure de courant m'a réveillé de mauvais poil ce matin. Un dimanche à 6h entendre le gazouillis des onduleurs. Toujours plus oppressant. Chaque bip indiquant une mort de plus en plus proche. Et là c'est on commence à tenter de s'égayer les idées. Une épreuve de résistance pour onduleur : lequel tiendra le plus longtemps ? Celui de l'équipe téloche (ONT, lecteur multimédia, téléviseur), l'équipe serveur (serveur huhu) ou bien l'équipe ordis (les ordis, le switch et la borne wifi). Malheureusement à 6h du matin c'est l'équipe serveur qui tombe en premier, les autres glandant allégrement en écoutant le bruit des cigales commençant à s'éveiller. Bon trêve de poésie. L'onduleur serveur est tombé. Faisant passer son uptime de 200 à 0 d'un coup d'un seul. Et c'est là que les ennuis commencent. Pendant ces deux cents jours j'ai fait quelques update de la Gentoo dont une dont j'aurai pu me passer.

Docteur Root 🔗

Après avoir réussi à me rendormir une fois le ventilateur décidé à redémarrer grâce à l'acharnement d'EDF. Voilà que je me lève et tente innocemment de me connecter au net en me doutant que j'aurai quelques emmerdes. Et là comme convenu ça ne marchait pas. Un petit ping sur le net. NOPE. Un petit ping sur le serveur. YEP. Bon ça restreint le champ d'action. Ni une ni deux je déballe le brave chevalier ssh. Mais celui-ci ne parvient pas à passer le pont levis. J'envoie mes deux espions en renfort. Un avec le chevalier ssh du nom de -v et le second plus en retrait qui regarde de loin (tcpdump). Manifestement le pont-levis ne s'ouvrira pas. Il faut donc passer à l'arme lourd. Brancher un clavier et un écran.

Diagnostic : Udev capricieux 🔗

Au boot le kernel fait ses petites affaires gentiment. Vient ensuite le brave Openrc qui commence gentiment lui aussi à faire son office jusqu'à ce qu'il se fasse poignarder dans le dos par le vil udev. Vous savez, Udev, c'est ce petit logiciel magique qui gère un peu trop de truc niveau matos tout ça. Et ce petit couillon nécessite désormais une option du kernel DEVTMPFS. Je pensais bêtement que je l'avais depuis un bail mais manifestement non. Donc là le bon sens voudrait qu'on boot sur un livecd ou autre. Le souci c'est que j'ai plus de net, pas de lecteur optique et pas de clé usb.

Opération à OpenRC ouvert 🔗

Bon, donc on boot, puis on bourrine la touche I. Et là on arrive dans le mode interactif d'OpenRC. Le mode interactif demande à l'utilisateur quelles actions entreprendre pour chaque service devant être démarré. Sachant qu'Udev est un composant assez critique et que sans lui ça risque de chier un peu, je me fais pas chier: au premier service, je lui dis de laisser tomber et de me filer un shell. Ceci fait, on passe le clavier en petit azerty (loadkeys fr). Étrangement ça semble de plutôt bien fonctionner, même si bien entendu rien n'est démarré. Je remonte la partoche en rw (mount -o rw /), puis on va se faire une petite compil kernel des familles et on boot dessus. Si ça c'est pas un joli dimanche d'été…

Mom part en retraite

C'est avec un pincement au cœur que je vous annonce le futur départ en retraite de Mom. C'était la petite Dédibox qui me servait pour tout un tas de chose. ouai je sais je prône l'auto-hébergement mais j'ai quand même une Dédibox). (ouai normalement ça se fait pas de mettre des parenthèses en dehors d'une phrase mais s'il faut affronter l'académie française pour ça, je suis prêt à prendre le risque). Cette petite bobox m'aura bien servi pendant près de quatre ans. Heureusement je la remplace par Zoid.

Zoid est une belle bête qui aura la lourde tâche de reprendre toutes les activités de Mom. Sauf que ce coup-ci j'ai un peu plus de recul et surtout la bestiole est bien plus véloce. J'ai 16 fois plus de RAM et à vue d'œil à peu près le même augmentation de puissance CPU. Donc, ça va être du Proxmox (par curiosité au début mais en fait c'est plutôt bien foutu et se laisse tripoter les entrailles sans trop sourciller). Chaque service sera isolé dans son conteneur OpenVZ.

Pour “lier” tous les webservices qui seront hébergés, un vaillant Nginx sera de la partie. À lui les joies du reverse proxying dans tous les sens. À l'occasion je posterai surement la conf. D'ailleurs je vais probablement faire du reverse proxy pour Bender afin de pouvoir le joindre même si l'update DNS que j'ai mis en place foire.

Et voilà, une page de l'Internet se tourne. Le monde en parlera des siècles durant, faisant de Mom une légende. Adieu 20790.

Les snapshots BTRFS

Voilà un petit moment que ma petite Gentoo perso est sur BTRFS. Ce système de fichier est très sympathique de part toutes ses fonctionnalités. Une que j'affectionne tout particulièrement est le snapshot. Une sauvegarde à chaud, instantanée et qui ne bouffe quasiment pas de place. C'est ti pas la panacée en ce world backup day (ouais bon c'était il y a trois jours je sais) ?

Donc le truc à savoir avec BTRFS c'est qu'il fonctionne en sous-volume (un peu comme LVM) et qu'il permet donc de faire un snapshot d'un sous-volume qui sera lui-même un sous-volume ! Ouais ça en jette. Donc typiquement le truc à faire c'est de se créer une partoche BTRFS, et au lieu d'y foutre son système, c'est d'y créer un sous-volume avec son système. Par exemple sur mon /dev/sda2 j'ai ma partoche BTRFS. Dedans j'y ai créé un dossier «gentoo» qui est en fait un sous-volume. Donc en vrai ma racine est /gentoo et non / . Je définis le dossier /gentoo comme étant le sous-volume par défaut. Donc si l'on ne spécifie rien et que l'on mount /dev/sda2 on montera en réalité le dossier gentoo. Comme ça, même pas besoin de tripoter grub ou autre (bien que ce soit tout de même recommandé).

Bon jusque-là, rien de bien terrible. Mais là où ça devient fun c'est qu'on peut maintenant snapshotter comme un petit goret. Pour cela il faut monter la partoche BTRFS et non un sous-volume (ni même celui défini par défaut). Donc un petit mount /dev/sda2 /mnt/btrfs -o subvolid=0 fera l'affaire. On va dans le dit dossier pour y retrouver un bête dossier Gentoo. Et là on snapshot avec btrfs subvolume snapshot gentoo gentoo_02042013. Bon, bha voilà.

Ouai vous vous dites ça fini un peu vite cette histoire. C'est justement pour ça que c'est beau. C'est simple, rapide et ça marche. Enfin ça marche… Il faut être capable de l'utiliser. Pour cela rien de particulier à faire à part éventuellement le foutre par défaut avec deux commandes. Il faut d'abord trouver quel est son numéro btrfs subvolume list / et ensuite btrfs subvolume set-default XX /. Ouais c'est super simple aussi. Et ensuite pour supprimer le sous-volume un rm suffit ou alors passer par la commande prévue pour…

Donc voilà, c'est quand même bien simple. Là j'ai parlé du cas particulier du sous-volume par défaut mais ça marche pour n'importe quel sous-volume pour un montage séparé comme par-exemple /home . Sur ce, bonne léthargie.

2013 - CSS fait main.

Mais quel indécis ! Ouais je change encore mon site. Bon en fait bootstrap c'est bien sympa mais au final déléguer toute la partie fun bha c'est pas fun. Autant j'ai toujours du mal à créer du contenu pour le site, autant j'adore faire mumuse avec le CSS. Du coup, bha ouais j'ai refait encore le site. J'ai quasiment pas touché au fond. J'ai simplifié le menu tout de même et supprimé quelques lourdeurs de Bootstrap pour avoir presque que du contenu. Quelques ajustements par-ci par-là et paf un nouveau CSS.

En fait j'ai changé le style parce que j'ai un écran 16/9 et Bootstrap n'en utilise qu'un gros tiers. Je passe mon temps à pester contre ce genre de design qui néglige nos chers écrans. Du coup j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai expérimenté deux trois trucs. Premièrement, utiliser le plus possible les balises HTML5. Donc j'utilise du nav, de l'article toussa. C'est un poil plus sémantique (si avec ça je truste pas toutes les premières places des résultats Google pour Linux et Livebox…).

Pour le CSS, j'ai fait un menu vertical. C'est ce qui me semble le plus normal avec les écrans larges : on passe notre temps à scroller vers le bas alors qu'on a trop de place horizontal. Donc autant foutre sur les côtés les éléments dispensables et privilégier le placement du contenu. On se retrouve avec 85% de l'écran pour le contenu. On rajoute quelques marges tout de même pour aérer. Le souci immédiat c'est qu'on se retrouve avec des lignes de texte si longue que le changement de ligne devient compliqué. Plusieurs études rapportent que la lisibilité optimale d'une ligne se retrouve en deçà des 80 caractères. Je ne suis pas parfaitement d'accord sur le chiffre mais la logique est avérée. Du coup pour chaque article, si la fenêtre est assez large, le contenu est découpé en colonne. Le rendu est vraiment pas dégueu et très agréable à lire. Le hic (parce qu'il y en a toujours un) est que si l'article à lire ne se contient pas dans un seul écran, il va falloir remonter pour lire la seconde colonne ce que je trouve particulièrement pas adapté à une lecture informatique. Je vais donc devoir trouver une solution.

Tweaks de CSS

Le problème quand on utilise bootstrap c'est qu'on ressemble à tous les autres sites trendy flashouilles. Du coup j'ai tweaké un peu le bestiau. Donc déjà au lieu de modifier le CSS d'origine je l'ai surchargé en utilisant un custom.css . Cela permet de modifier l'apparence sans casser Bootstrap. Qui plus est en cas d'update de Bootstrap ça permet de garder ses modifs.

Premier truc à faire pour se différencier : changer la font. Ouai ça fait énormément. Beaucoup plus impressionnant qu'on ne pourrait le croire. Ça fait quelques baux qu'on se tape toujours les mêmes font qui sont loin d'être les plus agréables à voir et à lire. Quelques Google font (j'ai presque honte) et zou. Elles sont mimi ces petites Droid Sans et Droid Serif. Quelques couleurs par-ci par-là pour mieux distinguer les titres des sous-titres. On augmente un peu la taille du texte. Après tout c'est le contenu primordial de ce site, autant l'agrandir pour faciliter la lecture. J'ai mis en place un joli dégradé vertical s'assombrissant. Une lolanimation CSS sur le titre. Et voilà je m'éloigne du troupeau.

Dégager une livebox tout en conservant le service de téloche

UPDATE 2017 : Ce tuto est plus vraiment d'actualité, désormais le PPP n'est plus obligatoire, il est d'ailleurs préferrable de passer par le DHCP (qui nécessite malheureusement des options exotiques).

Ça y est ! Le Saint-Graal est arrivé à la maison ! Le FTTH. La fibre. Cette petite merveille de plastoc qui me fait rêver depuis des lustres. Je l'ai youhou youpi yata. J'ai donc un joli 100M symétrique chez l'agrume-opérateur. Une bien jolie connexion. Un débit symétrique ça vous change la vie de geek. Par contre plus d'ip fixe, ni de reverse DNS personnalisable… C'est d'ailleurs fort dommage. Et le port 25 est à oublier également. M'enfin il faut savoir faire des concessions dans la vie. Et la Livebox, quelle horreur. Heureusement ce dernier détail est réglable. Par contre pour conserver le service de télévision il va falloir se retrousser les manches.

Petit rappel sur l'architecture FTTH d'un particulier en 2012 🔗

Clémentine a choisi une architecture de type GPON. C'est-à-dire qu'une fibre dessert plusieurs clients. Quelle idée saugrenue ! Après s'être fait chier à faire la même connerie sur le cuivre, ils refont pareil sur la fibre. En cuivre pour faire des économies les PTT ont tirés de nombreuse lignes multiplexées. Pour le téléphone c'était parfait cependant avec l'arrivée du net pour tous ça a très vite montré ses limites. Le débit RTC traditionnel est déjà assez bas mais sur une telle ligne on ne dépasse pas les 30kbps (bits pas bytes). Et on peut direct oublier de faire passer de l'asdl sur les lignes multiplexées. J'ai encore des restes de ce traumatisme. Avec la fibre ils refont la même. Ils multiplexent plusieurs clients sur une seule fibre. Pour l'instant c'est absolument pas génant mais qui sait ce qui se passera dans quelques années… Une bonne petite fibre individuelle n'aurait pas coûté beaucoup plus cher m'enfin.

Donc dans les parties communes de l'immeuble la fibre est amenée par un opérateur. Puis il faut une intervention dans chaque appartement pour y amener ce câble magique. En fait d'une fibre c'est bien 4 qui sont réellement tirées. On peut donc être raccordé à 4 réseaux opérateurs différents. Un petit boitier est posée avec les 4 prises colorées. Cette partie-là devient fixe : en cas de changement de FAI cette partie restera toujours. Un changement de FAI consistera à brancher le reste de l'installation sur l'une des quatre prises. Ce boitier n'est pas alimenté, c'est juste une prise toute bête.

Maintenant on passe à la partie appartenant au FAI : le modem ! Dans le cas de Mandarine il s'agit d'un boitier faisant le lien entre la box et la fibre. C'est plus un transceiver à vrai dire. On lui met un peu de courant, la fibre et il vous pond un ethernet. C'est à lui qu'on doit une bonne partie de la magie. Cette boiboite est parfois intégrée dans les box (pour les futures livebox il parait, ou bien dans li freebox…). Par chance j'y ais eu droit.

Il y a ensuite la box qui récupère l'Ethernet. Celle-ci s'occupe de gérer le ppp (oui oui -___- ) et de faire le routage et toutes les saloperies que font les box. Elle permet de raccorder le décodeur TV et le téléphone. C'est bien la seule chose d'intéressant qu'elle fasse à vraie dire. En bon petit geek tout le reste est déjà fait maison et en mieux.

Que fait réellement la Livebox ? 🔗

Bon alors la box sur le port 4 récupère la connexion internet. Elle s'occupe de la session PPP. Elle fait son boulot de passerelle. Elle récupère le flux TV et le déverse sur n'importe lequel de ses trois ports restant. Elle récupère la téléphonie en H323 (ou SIP je ne sais pas trop et je m'en fous royalement).

Donc pour la partie PPP c'est comme sur du bon vieux ADSL. Donc notre routeur va devoir gérer la session PPP avec les identifiants. Là où il y a une subtilité, c'est que c'est dans un VLAN numéroté 835. Hahaha qu'est-ce qu'on se marre. Non content de ne pas fournir un joli Ethernet des familles mais du PPP, il est VLANisé. Et pour la petite blagounette on retrouve les VPI/VCI ATM. Du coup notre petit internet on le retrouve au bout de combien d'empilement de couches ? Bon j'imagine que maintenant vous vous doutez de la suite… Non ? Bon bha en fait on va aussi avoir du VLAN pour la téléphonie mais bon j'ai déjà dit qu'on s'en foutait (de toute façon j'imagine qu'on a pas les infos concernant le login H323 ou SIP (une petite sonde entre le transceiver et la box serait du plus bel effet, mais je m'en fous)). Et pareil pour la téloche on va avoir droit à une belle collection de VLAN. Prêt ?

Faisons mieux ! 🔗

Matériellement il va nous falloir trois interfaces réseau :

eth0 pour le transceiver
eth1 pour notre LAN
eth2 pour le décodeur téloche

Et pleins de câbles pour les lier.

Logiciellement il va nous falloir une Gentoo, brctl, iproute2, vconfig, ppp, rp-pppoe et un kernel qui mange du ppp. Faites un petit ip l, vous ne reverrez plus comme ça.

Le but va être de tout automatiser bien entendu. Et on va se la jouer Gentoo-style. Donc le gros du boulot va se trouver dans le fameux /etc/conf.d/net . On va commencer en douceur pour avoir juste un peu de net pour pouvoir retourner au plus vite sur IRC.

#eth0 à poil
config_eth0=noop

#config ppp
config_ppp0="ppp"
link_ppp0="eth0.835"
plugins_ppp0="pppoe"
username_ppp0="fti/1234567"
password_ppp0="1234567"
pppd_ppp0="
defaultroute
noauth
usepeerdns
holdoff 3
child-timeout 60
lcp-echo-interval 15
lcp-echo-failure 3
noaccomp noccp nobsdcomp nodeflate nopcomp novj"
#on ne monte pas ppp0 tant que eth0 n'est pas prête
rc_need_ppp0="net.eth0"

#on ajoute qu'un vlan pour l'instant, on en rajoutera après
vlans_eth0="835"

#et une jolie eth2
config_eth1="10.0.0.1/16"

Là vous avez donc votre interface eth0 qui se retrouvera à poil, le vlan 835 qui lui sera greffé dessus (création d'une interface eth0.835) et ppp0 qui se greffera par dessus votre interface eth0.835. Vous avez donc lo, eth0, eth0.835, ppp0 et eth1. À ce moment vous êtes à deux doigts d'avoir du net sur votre LAN. Sur la passerelle ça devrait déjà être bon. Il va falloir un peu d'iptables genre un petit : iptables -t nat -A POSTROUTING -o ppp0 -j MASQUERADE Et voilà, le tour est joué. Votre LAN est inondé de chatons boobs et autre memes. Sauf que ça coince un peu partout. Il va falloir faire mumuse avec la MTU grâce à toutes ces couches crasseuses. On gère ça encore avec iptables -I FORWARD -p tcp --tcp-flags SYN,RST SYN -j TCPMSS --clamp-mss-to-pmtu. On respire.

Une seconde fois.

Télochons 🔗

On passe à la partie téloche, autrement appelée l'invasion des interfaces réseau. Bon, donc il faut savoir que la téloche est encapsulée dans plusieurs VLANs :

835 : Internet
838 : Négo et HTTP pour le décodeur TV
840 : streaming des chaînes
841 : VoD il paraît mais bon, on s'en fout

Retournons dans le /etc/conf.d/net :

#on modifie les vlans sur eth0:
vlans_eth0="835 838 839 840 841"

#on prépare eth2
config_eth2="noop"

#on bridge nos VLANs et eth2
bridge_tv="eth2 eth0.838 eth0.839 eth0.840 eth0.841"
config_tv="192.168.1.1/24"

#on ne monte l'interface tv que lorsque eth2 est prêt
rc_need_tv="net.eth2"

C'est bon, vous avez completé votre fichier comme un boss ? Vous êtes prêt à vous lancer dans un reboot de la mort ? Le seul souci de cette install c'est que chaque interface VLAN va avoir la fâcheuse manie de balancer une requête DHCP avec son timeout qui va avec. Vue le nombre d'interface qu'il y a vous êtes pas arrivé. Si quelqu'un trouve une solution, je suis preneur.

Un petit coup de polish : dans /etc/local.d/votrenomdescriptfavoris

#réparation des bridges
echo "0" >/proc/sys/net/bridge/bridge-nf-call-arptables
echo "0" >/proc/sys/net/bridge/bridge-nf-call-ip6tables
echo "0" >/proc/sys/net/bridge/bridge-nf-call-iptables
echo "0" >/proc/sys/net/bridge/bridge-nf-filter-pppoe-tagged
echo "0" >/proc/sys/net/bridge/bridge-nf-filter-vlan-tagged

Je détaillerai pas cette partie mais il faut se faire un ptit serveur DHCP pour le décodeur TV. En sachant que ce couillon est peu capricieux : en cas de modif IP faut le redémarrer électriquement.

Bon bha voilà, vous pouvez dégager votre livebox et la rendre à Orange tout en pouvant profiter de la téloche.

Mini-Guide minimaliste pour vim

Ça y est vous venez de suivre un tuto sur le net qui vous a fait dégainer vim pour modifier un fichier et vous êtes coincé dans cette console à la con sans pouvoir écrire et pire encore : vous pouvez pas fermer cet immondice! Bon allez voici le minimum à savoir pour ouvrir/éditer/fermer un fichier avec vim. Pour ouvrir un fichier avec vim : vim /mon/fichier C'est comme tout éditeur de fichier à peu près.

Pour modifier/écrire dans le fichier vous devez vous placer en mode INSERT. Pour cela appuyer sur la touche i. Puis faites vos petites affaires. Pour sortir du mode INSERT et faire toutes les autres manips, appuyez sur la touche Échap. Pour enregistrer votre fichier tapez :w

Pour quitter :q

Si vous avez des modifications non enregistrées et que vous voulez quand même quitter sans sauvegardes :q!

et un petit pro-tip, vous pouvez faire les deux d'un coup :wq

Sachez que les commandes se valident par la touche entrée.

Je suis conscient que c'est l'absolu minimum ce que je viens de vous communiquer mais commencez par ça. Ce n'est pour l'instant pas plus efficace que n'importe quel autre éditeur (sauf emacs bien entendu :-þ) mais les avantages de vim poindront plus tard.

Vim : le meilleur outil du linuxien

Et voilà le classique : l'article sur vim. Tout linuxien se doit un jour ou l'autre déclarer sa flamme pour son éditeur de texte ( ainsi que son flame envers celui des autres ). Je ferai donc un énième article sur la toile pour vanter les louanges du dieu des éditeurs de texte.

Déjà faut se rendre compte de l'importance d'un éditeur de texte. Mais pour cela il faut connaître un poil son OS. Tous les OS potables sont gérables intégralement en mode texte. Mais bon ça n'est qu'une partie de l'équation. Beaucoup d'OS tentent de suivre le précepte : « Tout est fichier ! ». C'est pas absolument vrai (tout du moins en dehors de Plan9/Inferno) cependant on s'en rapproche quand même pas mal dans la pratique. Partant de ces deux constats, on en déduit qu'un éditeur de texte en mode console permet pas mal de démerdouillage.

Bon on a désormais besoin de se convaincre qu'un éditeur de texte comme nano ne nous suffit pas. Là c'est un peu plus dur de convaincre les gens. Quand on se destine à travailler plusieurs heures par jour avec son ordi et par extension son OS pendant au bas mot le reste de sa vie, il n'est pas trop insensé se dire qu'un investissement personnel dans la maîtrise d'un éditeur de texte sera profitable et facilement rentabilisable.

Maintenant que mon lectorat capitaliste est entièrement convaincu, je vais te convaincre toi le Kevin du fond. Vim est un outil se basant sur vi il a donc un héritage de pas loin de quarante ans. Ça remonte aux balbutiements de l'informatique mine de rien. S'il est encore utilisé et amélioré depuis tout le temps c'est un peu parce qu'il s'agit d'un outil plutôt bien branlé et à même de faire tout ce qu'on peut attendre d'un éditeur de texte, tu crois pas ? Et puis c'est tellement drôle de voir des gens essayer de fermer vim pour la première fois.

Bon allez, sachez d'abord que vim est un éditeur de texte. Contrairement à Emacs (son némesis) qui tend à devenir un userland complet ( à quand emacs/linux pour remplacer gnu/linux voir lennux ).

Ensuite et c'est le plus étrange au début, il est modal. Il fonctionne donc selon différents modes. Le premier permet de lancer des commandes, celui qui vous intéressera le plus au début est le mode INSERT qui permet d'entrer/d'éditer du texte, les autres on verra plus tard si vous êtes sages. Vim est parti du constat que lorsqu'on édite du texte, on est finalement pas tout le temps en train d'écrire. Et c'est finalement une bonne remarque, mais vous vous en rendrez compte au fil de votre voyage en terres de vim. Car oui, il ne faut quand même pas se voiler la face, c'est une épopée qui durera. On peut en apprendre tous les jours avec ce logiciel. C'est un art qui s'approprie lentement. On ne devient pas un vim-golfeur en un week-end. Les manies que vous apprendrez sous vim pourront d'ailleurs vous servir dans tout un tas d'autres softs (less, Pentadactyl … ). Vim a inspiré de nombreux développeurs mine de rien.

Je vais donc finir cet article pour commencer de suite le guide de survie minimum avec vim. Et j'enchaînerai vers d'autres techniques plus avancés au gré de mes envies. Et je vais de ce pas vous pondre un second article. Deux articles le même jour ça sent l'Apocalypse maya ou l'Armageddon voir le Ragnarok!

Un nouveau navigateur pour de nouveaux océans

Ça me pendait au nez. Depuis de très longues années j'utilisait fièrement Opera. Depuis la version 7.11 à vrai dire soit plus très loin de dix ans. Tandis que le panda n'était qu'un piaf je découvrais les onglets (pas vraiment mais j'ai trop honte d'avouer que j'utilisais une surcouche d'IE).

En pas loin de dix ans j'ai découvert de très nombreuses features plus ou moins connues ou exotiques. J'ai trifouillé une grande partie de ses ini pour lui trifouiller les boyaux afin de le plier à mes exigences. Un bon vrai navigateur, multiplateforme toujours respectueux des standards et globalement en avance sur la concurrence.

L'arrivée de Firefox a commencé à mettre à mal ie au point que microsoft réalise qu'en fait un navigateur mérite des updates espacées de moins de cinq ans. Mais c'était pas encore vraiment un vrai marché concurrentiel. Firefox n'a fait que bouffer des parts de marché à un vieil outil utilisé de tous sans vraiment savoir que ce n'était pas Internet mais juste un navigateur web. On se retrouve au final sur un marché où le vénérable IE donne ses parts à firefox auprès des initiés et auprès des Michu se faisant installer un “internet moins virusé”. Pas vraiment de conviction mais bon après tout comment être convaincu par un outil qu'on ne soupçonne même pas en être un.

Puis vint khtml qui fît ses débuts sur les unices pour se transformer en Webkit qui deviendra le moteur alternatif qui pourra s'imposer grâce aux mastodontes que sont google le roi de la pub et apple le roi des moutons. Le succès ne peut qu'être assuré. Le marketing aidant et le public commençant à assimiler qu'Internet n'est pas IE, webkit pris de l'ampleur au point de faire pendant quelque temps une microsoftade en réussissant à convaincre des webdev à reprendre de la syntaxe non standardisé comme étant acquise. Bref on arrive enfin à un vrai marché avec trois gros moteur : gecko le moteur des pandas, webkit le moteur des pokéball et des tueurs d'animaux et enfin trident le moteur des vieux navigateurs.

Ha, mais je voulais parler d'Opera ! Cette phrase identifie parfaitement ce qui arrive à Opera depuis… tout le temps. Il ne parvient pas à faire parler de lui, il se fait oublier. Il n'a pas réussi à faire grossir sa communauté en dehors d'elle-même. Pourtant que peut-on lui reprocher ? Sa licence ? Oui c'est vrai il n'est pas opensource. Et ? Bha c'est à peu près tout au final. Les sites non compatibles sont généralement des sites mal branlés ou alors discriminant (merci le spoof-UA). Ce navigateur est bon aussi bien pour les Michu car son interface de base cache bien son jeu. La complexité du navigateur ne se voit pas. Il peut être utilisé comme un bête firefox, a un rendu proche d'un chromium et. Non je trouve pas vraiment de ressemblances avec IE désolé.

Bon fini de tergiverser, je quitte quand même Opera. Je l'aime toujours mais depuis la version 12 il plante. Il affiche aussi une barre inutile avec un bouton de menu alors que je n'en ai cure. Et puis il plante ! Je reviendrai peut-être quand ces points seront réparés…

Je suis donc passé chez les tueurs de mosaïques. Et franchement c'est pas mal un navigateur opensource. Et du coup certaines extensions permettent de le rendre utilisable. Je pense particulièrement à Pentadactyl qui octroie au navigateur une vraie interface clavier bien pensée. On saupoudre de ghostery pour virer tout un tas de merde comme sous Opera et tant qu'à y être un adblockplus parce que bon faut pas trop déconner. Et pour combler le kikoo qui sommeille en moi j'ai craqué pour une petite extension permettant de contrôler Grooveshark depuis la barre de Pentadactyl. Et j'obtiens un navigateur pas trop dégueu.

Bon je sais pas combien de temps je vais devoir tenir loin de mon O rouge mais bon…

Vous avez remarqué que j'allonge les articles et que je les espace moins. Je vais bientôt vous pondre un article vantant les louanges de Vim tiens (teaser toussa toussa). Amusez-vous bien et gare au photon rush.

PS février 2018 :

Bon bha je sais que je retournerai jamais chez Opera. Il existe des navigateurs ayant adopté sa philosophie (Vivaldi et Otterbrowser mais j'ai été trop bien gâté par Vimperator (remplaçant Pentadactyl).

Bootstrapper le site

Et voilà. Ce qui devait arriver est arrivé. Et voilà que le site à un nouveau design. Et puis j'ai craqué pour le fameux Twitter Bootstrap. C'est propre simple et classe. Ça a un peu la même gueule que tous les autres sites mais c'est vraiment pratique.

Bootstrap est un ensemble de javascript et de CSS pour faire des sites propres et de manière très simple. Il suffit d'appliquer des bonnes classes aux différents éléments. Un ptit span9 sur un élément et pof il récupère ce qu'il lui faut. Plus qu'à choisir un thème et zou. Avec des petites icônes sous forme d'une police à utiliser très simplement.

C'est la première fois que j'ai mon site perso sous un système non-fait maison. En même temps c'est la première fois que j'ai un site qui ait un minimum de gueule…

Je vous promets que les images vont bientôt arriver pour faire un peu plus léger. Allez, vous pouvez ré-éteindre votre cerveau, je vous rebipperai d'ici deux-trois mois pour un autre article.

Un bureau moderne sous Linux

Ouais un petit titre prétentieux et même trompeur diront certains (dont je ne fait pas partit, mais on s'en fout vu que ces certains n'ont pas la parole). Au final, je viens de réinstaller une Gentoo sur mon bon vieux laptop d'il y a quatre ans. La petite arch qui y trônait a rendu l'âme (une sombre histoire d'update au bout de plusieurs mois sans servir) et du coup j'ai voulu revenir à cette bonne vieille Gentoo. Je me retrouve avec toute une petite flottille sous Gentoo, plus de traître à la maison. J'ai au final réinstallé sur un schéma très proche de mon ordi fixe. J'ai utilisé un petit PXE pour booter une Debian des familles. J'en ai d'ailleurs profité pour la mettre à jour après plusieurs mois d'abandon et elle n'a pas trop souffert. Gnome3 n'est pas si pourri que ça (tout du moins pas gnome-shell), avec un peu d'habitude et quelques jours passés avec, j'imagine qu'on doit en avoir une plutôt bonne maîtrise. Mais trêves de conneries allons droit au but : la Gentoo en desktop moderne.

Gentoo ! What did you expect ? 🔗

Un petit tour d'abord sur Gentoo. On la dit en perte de vitesse mais que nenni. Cette distro est toujours au top et garde toujours ses atouts. C'est stable, ça fonctionne très bien, peu de surprise, tout est bien rangé, la doc est excellente et c'est personnalisable à souhait. La flexibilité !

Les paquets fournis de bases sont peu nombreux et peuvent être facilement remplacés pour la plupart. Le gestionnaire de paquet est un petit bijou et permet l'ajout de dépôt externe de façon ultra simple (c'est plus simple que chez noobentou). Bon je vais pas vous faire un paragraphe plus long, vous avez compris je suis un fanboy accompli.

Un desktop. Quand je dis ça, je l'oppose pas au laptop mais au monde des serveurs. Je suis convaincu que linux (couplé à son gnou) est un OS parfait pour un desktop (même Gentoo). Tout peut y être fait appart jouer (et encore en chipotant on peut s'en sortir un peu même si ce n'est pas la panacée).

C'est un OS qui supporte des tonnes de matos, qui est bidouillable de partout avec un choix d'environnement logiciel gigantesque. Là où sous d'autres OS on en chie pour changer une icône, ici on peut tout modifier et avoir un environnement qui ne peut que nous convenir.

Je ne dis pas que c'est facile. Loin de là. Si on veut un environnement aux petits oignons parfaitement polis de partout ça va être long et il ne faudra pas être un débutant nunuxien. Pour ces personnes-là, il faudra se tourner vers des distros qui ont fait ce travail à notre place. Mais qui du coup auront également pris les choix à notre place.

C'est donc un compromis. Mais la patience étant une vertu, la maîtrise d'un outil s'acquière avec le temps et surtout l'expérience dépend de l'investissement.

Modern Desktop 🔗

Bon au final c'est quoi un desktop moderne ?

Je dirais que c'est un environnement informatique que l'on maîtrise au poil de cul. Où chaque aspect nous sied et où le compromis disparaît au profit d'une satisfaction maximale.

Je suis personnellement adepte de la perfection qui s'atteint lorsqu'il n'y a plus rien à enlever. Je veux un OS qui se contrôle parfaitement à la souris mais (et surtout) au clavier. Ne plus être contrait de chopper ce satané mulot est un confort qui s'apprécie avec le temps. Il m'arrive de temps à autre de chopper le raton après seulement une heure d'utilisation de l'ordi à cause d'un site ouaib mal branlé (genre celui que vous lisez).

Un point important de l'ergonomie est également une cohérence dans les raccourcis claviers des différentes applications. Je tente en effet de garder une certaine logique. Par exemple pour fermer mon navigateur j'utilise Ctrl-Q, pour fermer mon gestionnaire de fenêtre, je déclenche un joli Alt-Shift-Q, pour éteindre l'ordinateur c'est un voluptueux Alt-Q. En sachant que les raccourcis utilisant la touche Ctrl sont ceux du navigateur, la touche Alt servira pour les raccourcis du gestionnaire de fenêtre ainsi que du gestionnaire de login (étant donné qu'un seul à la fois a le focus, cela ne pose pas de soucis).

Actuellement mon utilisation se résume à de la navigation web et des applications en consoles. Je n'ai quasiment aucune application graphique. Ça ne fait pas très 2012 comme ça pourtant c'est très efficace. On trouve de plus en plus d'applications web (webmail, lecture vidéo, lecture de musique…), ça devient un environnement quasi-complet.

D'ailleurs, jetez-moi ces onglets de votre navigateur. Pourquoi s'embêter avec cela ? Vous n'avez pas déjà un gestionnaire de fenêtre dont c'est le boulot ? Ça vous permettra de réduire le nombre de raccourcis à retenir/utiliser. Ça permet également une plus grande souplesse. Vous bénéficierez de toutes les joyeusetés de votre WM, des onglets, du stacking, du fullscreen, du floating, de la mosaïque...

Et virez-moi cette barre d'adresse également. Combien de fois vous sert-elle réellement ? Lorsque vous ouvrez une page, appuyez sur une touche pour indiquer que vous entrez une url (ce qui en plus prendra le focus sans utiliser la souris) et basta. Encore un gain d'espace et toujours plus prêt du minimalisme. Si vous avez du mal à le faire par vous-même testez quelque temps un navigateur propre, simple et moderne tel que surf.

Bon allez, vu que j'ai déjà dévoilé un navigateur, voici la liste des principaux éléments d'un os moderne (toujours selon moi, je devrais pas le préciser puisque c'est mon "blog", mais bon).Voyons ça dans l'ordre d'utilisation.

Login→Fenêtres→Terminal 🔗

Login Manager 🔗

On commence par le login manager.

J'utilise qingy. C'est un login manager très léger et pourtant très puissant. Il remplace login/*getty/gdm/kdm/slim/orthos. Il a pas mal d'avantages. Déjà il est léger et possède peu de dépendances. Il peut être à la fois purement console ou bien graphique. Lorsqu'il est graphique, il ne tourne pas sous X mais sous DirectFB, ce qui permet lorsque l'on casse son X d'avoir au moins un login manager qui fonctionne (pas le cas de gdm et kdm). Même en mode console il permet de choisir sa session. On peut donc démarrer une session X (un wm, un DE) ou bien session texte (un shell, un script). Il peut se souvenir du dernier utilisateur loggué. Il peut lancer X dans le tty d'origine ce qui facilite les utilisateurs multiples simultanés. Il peut locker votre session lors d'une inactivité ou bien lors d'un changement de tty. Non il est juste parfait.

Window Manager 🔗

Vient ensuite le gestionnaire de fenêtre (WM). J'ai trainé pendant un couple (huhu) d'année sous wmii. Il était vraiment bien mais au final son architecture exotique à la Plan9 bien qu'intrigante était fatigante.

Je me suis tourné vers l'un de ses successeurs : i3. C'est à mon goût ce qu'il se fait de mieux en tiling. Il a toutes les qualités qu'on peut en attendre. C'est léger, rapide, simple et le pire c'est que ça marche ! Il permet virtuellement tous les layouts imaginables. On peut empiler les fenêtres, les gérer comme s'il s'agissait d'onglet, mettre côté-à-côte, mettre l'une sur l'autre, combiner le tout plusieurs fois. Et tout ça au clavier avec un fichier de configuration très simple (pas de langage à compiler ni à connaître). On peut lui ajouter facilement des raccourcis pour gérer un lecteur multimédia, lui ajouter une barre avec des infos. On peut modifier l'apparence des bordures des fenêtres : 1pixel seulement, une barre de titre ou même sans bordure. Bref, c'est le WM en tiling parfait.

Terminal 🔗

Pour l'émulateur de terminal le choix est assez simple. Il faut un terminal qui se débrouille bien en unicode, qui soit léger, rapide, ne plante pas et puisse être pas trop moche (je le regarde 8h/jour le pépère). J'ai choisi rxvt-unicode (urxvt pour les intimes). Il répond à tous ces critères et possède même un exotique mode client/serveur : urxvtd attend les connexions d'urxvtc. Vous avez du coup un seul démon qui tourne en mémoire et tous les clients disparaissent en lui (enfin je me comprends). Ce qui ne fait qu'un seul process pour tous les terms. Ils sont donc instantanés à l'ouverture et bouffe moins de ram.

Web 3.5 🔗

Pour le navigateur, je vous ai quelque peu induis d'erreur en vous préconisant surf. Il est bien avec un bon moteur de rendu (webkit) mais il a quelques aspects un peu trop limites à mon goût.

Je lui préfère le bon vieil Opera. Et ouai il est pas opensource libre toussa. Mais putain ce qu'il est bien ! Ultra personnalisable, léger, fait tout, toujours à la pointe des standards (ou presque), tout plein de features.

Je l'utilise d'une façon particulière : j'ai viré toute son interface. Il n'a plus aucune barre d'outil : pas de barre d'onglets vu que je ne les utilise pas, pas de barre d'adresse vu que ça ne sert que très peu, pas de barre de statut parce que, bhaaa, je sais pas trop à quoi ça sert... Pour les onglets je gère ça au niveau d'i3. Je règle Opera pour qu'il ne gère qu'une page par fenêtre et qu'il ouvre des fenêtres en lieu et place d'onglet. C'est ensuite i3 qui les gère à ma convenance selon l'humeur du moment. Je déplace les pages web d'un bureau à l'autre, à côté d'un terminal, ou bien stacké dans un coin... Pour la barre d'adresse, j'ouvre la fenêtre pop-up d'adresse par F2. Du coup je dois appuyer sur un bouton avant d'entrer l'adresse. Au final, ça ne rajoute qu'une touche, ce qui est généralement négligeable face à la longueur d'une URL. Un reproche récurrent c'est le fait de ne plus "maîtriser" l'adresse. Les rares cas où j'édite une URL, je peux le faire en faisant réapparaître la barre d'adresse par F1.

Si votre cœur de libriste se déchire à la vue de la licence, vous pouvez vous rabattre sur surf, uzbl (tous les deux en webkit) ou bien vimprobable, pentadactyl (gecko) mais ce sera pas aussi souple/pratique/bien.

Bon bha je vous ai fait un roman mais au final c'est peut-être plus, comment dire ? ... personnel, blog, expressif, parabolique, que d'habitude. J'ai tout de même le sentiment d'oublier des choses. Je compléterais peut-être par la suite.

PS février 2018 :

Bon bha globalement c'est toujours vrai. J'utilise toujours qingy, i3, le terminal j'ai migré vers alacritty mais urxvt est toujours recommandable.

Par contre niveau navigateur… bha Opera c'est devenu de la merde en barre. C'est dommage. Du coup bha j'ai migré une première fois chez Firefox puis plus récemment sur Qutebrowser.

Des flèches

↑↑↑→↓←↓→↑←↓←↑→↓←↑→↓→↑←↑→↑

Et voilà que je reviens sur mon site.

J'en reviens encore à me demander que faire de ce site ?

En faire un vrai site avec la motivation pour publier des vrais trucs un peu plus régulièrement ? Ça pourrait à la fois me motiver et à la fois vous intéresser. Bha ouai, au fond de moi je suis sûr que j'ai des trucs intéressants à dire au moins de temps à autres. Et ça peut m'intéresser également pour plus tard.

Dans ce cas est-ce que je reste sur mon système actuel d'un seul bon gros fichier HTML pas si crasseu que cela. Ou bien je passe à un vrai cms (si possible statique) ? Qui plus est j'ai fait mumuse avec Node.js ces derniers temps. Juste pour m'amuser, n'étant pas programmeur du tout je peux pas faire grand-chose.

Mais du coup est-ce que je ferai pas un sacré effort pour tenter de pondre un truc dessus et y héberger mon site/blog en l'améliorant petit à petit jusqu'à pondre d'un truc miraculeux faisant de moi une superstar du logiciel libre/opensource ? Je sais pas trop. Toujours est-il qu'il faut savoir commencer petit, être patient et avoir de quoi remplir le site web. L'apprentissage de Node.js pourrait d'ailleurs être une série d'article sympas…

Bon pour aujourd'hui je vais faire un peu mumuse avec le CSS et peut-être Node mais bon je ne promets rien. D'ailleurs remarquez comme j'ai fait des efforts de structurations en en découpant le wall of text en plus petit morceaux. Encore un petit effort et je mettrais des illustrations et tout !

Update 2017 : Et bhé finalement le site n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui 25 août 2017. J'étais toujours sur une jolie page web maintenue à la main. Et là je passe sur Hugo un CMS statique écrit en Go. J'ai pas plus touché de Nodejs finalement non plus.

Bidouil^wRéparons de la gentoo.

Imaginons que par un improbable hasard vous tombiez sur une pauvre petite gentoo abandonnée. Vous voulez faire la mise à jour et là, pas ici, mais là, vous vous apercevez que vous avez une glib et une glibc impossible à emerger pour diverses raisons.

Il est possible d'émerger les paquets relous sur une autre Gentoo fonctionnelle. Pour plus de simplicité, il est appréciable que les architectures soient identiques et si possible d'avoir le même ACCEPT_KEYWORDS. Il est toujours possible de bidouiller pour adapter ça (même pourquoi pas monter une chaîne de crossdev pour créer des paquets pour d'autres architectures, mais là n'est pas le propos).

Pour faire ce genre de manip, il faut emerger le paquet sur la machine saine avec --buildpkgonly. Il sera placé dans /usr/portage/package/catégorie/paquet.tbz2, vous le transversez vers la machine foireuse dans le même dossier et vous l'émergez avec --usepkgonly.

Protocolons !

Bon et si nous faisions du lol ? On va parler quelques protocoles usuels à la main à travers un socket (type netcat ou telnet). R2R ? (Ready to rock)

SMTP 🔗

Parlons SMTP : Envoyons un mail comme un vrai hacker. nc monserveursmtpfavoris.com 25

EHLO monserveursmtpfavoris.com
MAIL FROM: monidentité@monserveursmtpfavoris.com
RCPT TO: mondestinataire@sonsmtp.com
DATA
Un supayr mail
.

IMAP 🔗

Et voilà vous avez envoyé un mail à la mano. comme quoi SMTP c'est facile. Et si on faisait son pote IMAP ? nc monimapfavoris.com 143

. login monuser monpass
. status INBOX (messages)
. status INBOX (unseen)
. fetch monnumérofavoris full
. logout

Encore une fois c'était facile mais c'est moins intéressant tout de même…

IRC 🔗

Bon pour la prochaine un peu d'irc ? nc monserveurircfavoris.com 6667

user monpseudo monhost monserveurircfavoris.com :monident
nick monpseudo
privmsg monami : Telnet saytrolol !
pong monserveurircfavoris.com

Bon c'est déjà pas mal non ?

TLS 🔗

La petite astuce pour faire pareil en chiffrant pour se connecter sur du ssl: remplacer netcat par openssl avec openssl s_client -connect host:port

Migration

Et voilà j'ai changé d'hébergement, enfin la machine qui me sert un peu pour tout. Donc je suis passé d'une config qui fût jadis mon PC principal. Un Opteron 165 dual core overclocké et watercoolé dans un boitier Antec Twelve Hundred. Je suis passé à un petit PC sur base d'atom D510. Globalement je pense que j'ai perdu en perf mais j'ai casé ça dans un boitier Fractal Design Array R2. Je passe d'un boitier grande tour à un boitier mini ITX.

Sympa le gain de place et ce coup-ci en fanless (enfin presque) et sans watercooling (plus de petits glouglous). La config est vraiment très très silencieuse. J'ai migré les disques durs (et rajouté un petit à la famille). Ce PC sert donc principalement de routeur et de NAS (avec une capacité de six disques durs). La migration a été simple. Il a suffi de dire à grub de booter sur le bon disque (au bout du troisième essai soit près de deux minutes) et me voili voilà avec ma Gentoo up & running.

Un coup de polish

Et voilà une petite modernisation du site web. Un design tout en dégradé toussa vive le CSS3. On peut enfin faire des trucs dynamiques simplement et des designs plus travaillés sans aucunes images.

update 2017 : c'est toujours presque aussi vrai !

Un ptit coucou

Non je ne suis pas mort ! Et d'ailleurs je viens de résoudre un problème que j'ai depuis toujours sur ce laptop : faire sortir du son depuis la prise jack. En fait c'était tout con ! Il suffisait de rajouter dans le modprobe.conf : options snd-hda-intel model=m51va position_fix=0 Bon j'avoue ce message est destiné à mon moi du futur qui réinstallera surement un nunux et se fera chier avec ce bug à la con.

Aurevoir MSN

Ça y est je me suis barré de msn ! Il me semble que c'était mon seul truc encore sur un réseau proprio. Je suis très proche d'un écosystème parfaitement libre. De tête, il me reste plus que les drivers nvidia et Intel sur mon laptop ( et Team Fortress² ) sur l'autre PC.

Monitorons ce qui traîne sur son réseau

Lors de mon passage de Debian vers Gentoo, je n'ai pas réinstallé Munin. Je ne m'y prends que maintenant.

Munin permet de faire de petits graphs très pratique concernant à peu près tout et n'importe quoi… C'est encore une fois un système de clients/serveur.

Commençons par un petit emerge munin. Et là c'est quasiment finit pour le serveur. Il ne reste qu'à ajouter les clients à interroger dans /etc/munin/munin-node.conf selon la syntaxe décrite en exemple.

Sur la partie cliente, il faut définir les plugins utilisés par le biais de liens symboliques. Par exemple : ln -s /usr/libexec/munin/plugins/if_ /etc/munin/plugins/if_eth0

Certains plugins nécessitent un argument comme celui-ci dessus mais pour d'autre non… Il existe un client windows avec quelques plugins intéressants. Pour les unix, sachez que les plugins ne sont que de simples scripts renvoyant des valeurs dans une syntaxe relativement simple. Sur ce, bonne nuit et à la prochaine.

Mumuse avec OpenVZ

OpenVZ est un système de virtualisation pour linux particulier. En bref la machine hôte possède un kernel spécifiquement compilé et partage ce kernel avec les machines virtuelles. On est donc limité dans les OS mais par contre on obtient des performances impressionnantes. Pour plus de renseignements →→ wikipedia & google ←←

Bon en fait j'ai voulu faire mumuse avec ma ptite gentoo. C'est une machine qui me sert typiquement de serveur. C'est une machine headless. Mais j'avais besoin d'application graphiques nunux pendant que j'utilise des softs uniquement Windows sur mon laptop. J'ai donc créé un container OpenVZ (machine virtuelle) avec une bonne vieille Lenny où j'ai installé un Xorg. Sur le Windows j'ai installé Xming (un serveur X11 très bien foutu). Puis un simple ForwardX11 dans Putty et le tour est joué. Le but de ce ptit article c'est surtout de mettre les commandes nécessaires à l'utilisation d'OpenVZ (ouai je sais on le trouve un peu partout mais c'est mon site, je fais ce que je veux).

Donc dans /vz/template/cache on fout le template qu'on veut.

vzctl create 101 --ostemplate distrib-version-arch --config
vzctl set 101 --hostname bla --ipadd a.b.c.d --nameserver a.b.c.d --diskspace 2G:3G --cpulimit 125 --save
vzctl start 101
vzctl enter 101
vzctl exec 101 htop

Bon je crois que c'est à peu près tout. Avec ça on peut bien faire mumuse.

Optimisation du serveur web

N'ayant qu'une tite connexion ordinaire de français en ADSL, mon upload est très limité. Du coup, lors de la visite de ce merveilleux site web, le chargement des pages est assez long. Pour tenter d'améliorer la situation je viens d'activer la compression gzip des pages. Pour mon site web la différence est ahurissante. Je diminue par 4 la taille de la page. Donc pour cela j'ai édité le fichier /etc/lighttpd/lighttpd.conf . J'ai décommenté la ligne de server.modules pour mod_compress. Puis j'ai rajouté deux lignes :

compress.cache-dir = "/tmp/lighttpdcompress"
compress.filetype = ("text/plain", "text/css", "text/xml")

J'en ai également profité pour activer la compression pour les fichiers générés par php. Donc dans /etc/php/cgi-php5/php.ini il faut ajouter ces lignes:

zlib.output_compression = On
zlib.output_handler = On

Et voilà vous avez un site tout alegé en Ko.

Jabber me voilà !

Dans ma quête d'indépendance numérique, de liberté et de maîtrise de ma vie privée je viens de me monter un serveur jabber (ejabberd) pour à terme me débarasser d'msn, icq et companies. Donc maintenant vous pourrez me joindre par jabber à la même adresse que mon mail… C'est très propre et bien mieux que merdsn. Tiens j'ai aussi fait un chtit wiki pour me faire une petite "GED". Bon allé, bouffez pas trop de bande passante et HF.

Nouveau kernel not for fun

Et voilà, je viens de passer d'un kernel 2.27 patché pour OpenVZ vers un tout neuf 2.33.1. J'en ai profité pour ajouter des petits trucs indispensables qui me faisait défaut :

  • le redirect de netfilter (et ouai je l'avais oublié)
    • le support de nfs en mode serveur (pour améliorer mon pxe)
    • l'ajout du support de kvm (à défaut d'OpenVZ…).

Bon, sur ce, amusez-vous bien cher lectorat et préparez-vous à une nouvelle version de mon CMS encore plus optimisé pour tourner sur moins d'un Mo !:wq

Un chtit coup de ViM pour changer

Ce coup-ci j'ai voulu faire un truc tout con : colorer le syslog dans vim. Donc je vais sur vim.org, je cherche un script de coloration de syslog. Je télécharge le fichier dans ~/.vim/after/syntax/syslog.vim . Ensuite il ne reste plus qu'à éditer/créer le fichier ~/.vim/filetype.vim avec dedans :

augroup filetypedetect
au! BufRead,BufNewFile /var/log/syslog set filetype=syslog
augroup END

Et voilà la prochaine fois que vous lirez vos logs vous aurez de zolies couleurs :-D

Ajout de PostGrey et …

Wow la classe ! Mon premier titre avec des points de suspensions ! Bon alors voilà j'en ai un peu marre de la masse de spam que je reçois. Mon installation de mail est quelque peu bancale. J'ai en fait un ptit postfix, procmail, dovecot, roundcube.

Ça fait un combo qui fait un tit gmail like tout ça auto hébergé. Mais j'aimerais pouvoir m'y connecter avec thunderbird pour faire mumuse avec le plugin lightning qui permet de gérer l'agenda, calendrier, les tâches, tout cela dans le but de synchroniser avec mon téléphone portable par le biais d'un serveur funambol que je me suis installé. Bon ça commence à faire un sacré bastringue. Donc chaque chose en son temps.

Je n'arrive pas à me connecter depuis Thunderbird ni même Opera à mon serveur de mail en imap. Donc j'essaye de voir pour gérer ça. J'en ai profité pour ajouter du greylisting pour virer un peu de spam. Qui plus est mon procmail est légèrement foireux. J'ai tenté d'ajouter des règles pour classer automatiquement les mails mais malheureusement ce n'est pas pris en compte. Encore un truc louche donc bref. J'ai du pain sur la planche pour 2010. (Bha vi faut en parler aussi).

PS Février 2018 :

Hahaha quelle catastrophe cette installation au début. Je me rappelle avoir suivi deux tutos différents qui étaient pas exactement la config que je voulais du coup je modifiais des trucs à l'aveuglette sans aller voir la doc.

Relire cette galère fait du bien et pousse à lire la doc plutôt qu'un tuto pourri du net…

Au final j'ai jamais utilisé d'agenda synchronisé. J'en ai pas l'utilité.

Unicodisation

Houllla je poste de plus en plus souvent ! Je vais finir en blogueur influent d'ici peu ! Bon en fait comme annoncé précédemment j'ai fait en sorte de ne plus avoir de soucis de charset. En bref j'ai modifié mes locales pour n'avoir au final que "en_US.UTF-8 UTF-8". J'ai créé le fichier /etc/env.d/02locale où j'y force mes variables de locales et le tour est joué. Je n'ai plus qu'à reconfigurer vim et putty pour qu'ils fassent du bel utf-8. Et maintenant je peux me la péter avec de beaux trucs incompréhensibles : Ϣ о҉ ۩ ༄ ←↓→↑ ↙↓↘ ↖↑↗

Dégooglisation

Bon allez je vais suivre un peu la mode de la degooglisation en commençant a migrer ma principale boite mail de gmail vers une boite autohébergée sur un postfix dovecot roundcube procmail. Je ne peux pas dire que c'eût été simple mais en tout cas c'est gratifiant et je regagne un peu de liberté (c'est fichtrement plus agréable quand c'est hébergé a la main).

Bon c'est peut-être pas aussi fiable (va me falloir un onduleur) mais bon. Prochaine étape ça sera de régler le souci d'utf8 de la gentoo. Ça merde de droite et de gauche ce bastringue. Allez j'arrête de vous emmerder avec mes fautes.

PS 12/02/2018 :

Bon bha finalement dix ans plus tard j'ai pas à me plaindre niveau fiabilité. Pas une panne. Juste quelques interruptions de quelques heures mais moins d'une journée. La mode est toujours (encore plus) à la dégooglisation. Je ne reviendrai pas en arrière de si-tôt.

Je suis toujours sur le même postfix/dovecot. J'ai remplacé roundcube par rainloop et procmail par sieve mais sinon c'est globalement similaire.

Passage en full ssl

Juste un petit passage pour dire que je viens de passer le serveur web en SSL obligatoirement. Comme ça je montre mon côté anarchiste anti hadopiste et puis ca fait plaisir à certains de me faire bouffer plus de CPU pour afficher des pages pleines de blabla chiants.

Changement de serveur

Et voilà je viens de migrer du bon gros Apache au chtit Lighty. Franchement sympas ce serv. Il est plus léger et bien plus claire dans la syntaxe de sa config. Quelle facilité pour faire des vhosts. Bon allez, sur ce, je vais tenter de diminuer la conso ram de lighty/mysql ...

Allez, parceque je suis gentil je vous fait de la lecture

Bon bha je suis passé de Debian à Gentoo et j'ai enfin transformé ce pc en serveur... j'ai viré X. De suite beaucoup plus léger. Sans serveur web ca ne bouffe qu'une trentaine de Mo de ram. C'est déjà bien mieux que les 250 de la debian. Et puis c'est tout bien fait aux petits gnongnons. Bon c'est fini pour la lecture. À la prochaine.

Encore une fois un nouveau site !

Et ouai pour la X ième fois je refais un site de zéro ce coup-ci avec un CMS fait maison. Comme d'hab je me fais un point d'honneur à avoir un site valide et qui soit lisible partout (même les navigateurs console ce coup-ci). J'espère que le nouveau design (web 3.0 certified) vous plaira autant qu'à moi.