Black Phone

Histoire : 🔗

Dans les années 70, des gamins disparaissent les uns après les autres dans la banlieu de Denver. C'est au tour de Finney de se faire kidnapper.

Sa sœur est interrogée par les flics et elle semble connaître des infos que personne d'autre n'a.

Ressenti : 🔗

Super film ! J'ai été très agréablement surpris.

C'est un thriller/film d'horreur de bien bonne facture. L'histoire est vraiment très cool et a quelques idées intéressantes.

spoils Bon, je préfère ne pas spoiler les gens qui veulent se préserver.

Franchement j'ai beaucoup aimé le rôle de la ptite sœur avec ses rêves qui lui permettent de trouver des indices. C'est une ptite once de surnaturel qui m'a beaucoup plu.

Si on couple ça au fameux téléphone noir permettant de communiquer avec les précédentes victimes, ça fait un thriller assez original.

Les masques du tueur ont un design vraiment cool. Ce ptit côté modulaire où le personnage change ses expressions rend vraiment bien. C'est apparemment l'œuvre de Tom Savini.

Sur certains aspects, le film donne un peu l'impression d'un jeu vidéo. On se croirait dans un point'n'click où le gamin choppe des objectifs assez étranges au début. Puis au final tout s'enchaîne pour lui apporter une solution efficace.

Les deux gamins principaux jouent vraiment bien et leur interaction est très mimi. Ethan Hawke est aussi particulièrement convaincant dans son rôle.

Il y a beaucoup de scènes "annexes" qui ne servent pas l'histoire globale mais qui sont bien foutus et qui élève ce film au-dessus des films d'horreur basiques qui sortent par dizaines. Ça ajoute pas mal de profondeur aux personnages et rend tout ce ptit monde crédible.

La scène du père qui bat sa gamine est vraiment hardcore.

Le film est l'adaptation d'une nouvelle de Joe Hill. Joe Hill est un romancier qui fait des histoires surnaturelles/horrifiques. C'est une sorte de Stephen King … vu que … c'est son fils.

Et c'est vrai que toutes ces histoires avec les gamins ça fleure un peu les films de Stephen King. J'ai pas pu m'empêcher de penser à It à plusieurs reprises à cause de quelques références.