Candyman (1992)

Dans le Chicago (je reconnais la Willis Tower grâce à Flight Simulator, c'est dire mon expertise) du début des années 90, on va suivre une étudiante en … trucs … qui cherche à écrire sa thèse sur les légendes urbaines. Une légende est particulièrement populaire, celle du Candyman. Il s'agirait d'une chose qui apparait dans votre dos si jamais vous dites cinq fois d'affilées son nom devant un miroir (ouai le genre de truc qui risque pas trop d'arriver par inadvertance heureusement). Et cette chose ensuite est pas spécialement heureuse d'être là et devrait en théorie être plutôt brève tout comme votre vie. Un coup de crochet (pluggué sur son moignon sanguinolant) devrait vous refaire la façade.

Cette histoire est donc ultra véridique vraie de vraie dans les bas quartiers de Chicago. Et notre étudiante jolie ptite blondinette se rend donc là-bas, au milieu de tous les loubards pas super accueillant. Elle a besoin de photos pour sa thèse et puis elle s'est donnée du mal en allant à la bibliothèque pour chercher dans les microfilms des journaux pour trouver des indices donc vous pensez bien qu'elle est déterminée. Elle trouve l'appart où vivrait le fameux Candyman. Elle prend plein de photos mais pas de chance la pellicule est bien vite terminée, elle va devoir revenir.

Quelques jours plus tard la revoilà. Elle se fait repérer par quelques racailles qui décident de lui refaire le portrait dans les chiottes les plus crades du quartier. Elle porte plainte, parvient à faire arrêter le coupable qui l'a bien abîmé avec un crochet (comme le Candyman ! whouuu)

Bon je vous laisse tout de même une part à découvrir.

Le film est sympatique et très ancré années 90. Les looks sont supportables, mais l'absence de téléphone portables et d'Internet complique pas mal les choses. C'est assez drôle à voir et du coup ça serait pas mal différent si jamais il devait y avoir un remake (Oh wait, c'est prévu pour cette année).

Sur certains aspects le film fait penser à Hellraiser, même si là on est bien moins dans le fantastique. Et en fait c'est assez logique, ça sort également de la tête de Clive Barker.

La musique est vraiment sympatique alors qu'elle ne fait pas ultra typée film d'horreur. Du piano et des choeur, calmes, presque romantique mais jamais léger.

Visuellement le film est plutôt sage sauf la scène d'intro filmée à la Skycam ce qui pour l'époque était une première. Maintenant ça serait fait au drone mais … forcément à l'époque c'était moins simple. Ça fait un peu pensé à Zodiac ce plan, mais en plus granuleux.

Dans le film, on nous sort le coup des apparts côte-à-côte qui sont en fait relié par un trou derrière le miroir de la salle de bain. Rhaaalala ce qu'il faut pas entendre. Et bien il s'avère que c'est vrai à Chicago. Il y a déjà eu plusieurs meurtres où le meurtrier est passé par ça… o___o

D'ailleurs dans les autres trucs chelous, l'actrice principale aurait été hypnotisé pour filmer certaines scènes. o__o Il faut ce qu'il faut.

Ils ont réellement tourné là où se déroule le film. Sauf que c'est réellement un quartier contrôlé par les gangs. Ils ont donc embauché une partie des autochtones afin de s'assurer le bon déroulement du tournage. Un camionette a quand même reçu un tir mais sans plus de conséquence.

Voilà, un film cool à voir et à écouter.