Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Histoire : 🔗

Joel et Clementine se rencontrent et tombent amoureux. Le temps passe et la passion s'efface.

Sur un coup de tête, Clementine contacte un médecin qui s'est spécialisé dans la suppression des souvenirs et de la mémoire à qui elle demande d'effacer toute trace de Joel. Ce dernier l'apprend et en souffre et décide lui aussi d'effacer toute trace de Clementine.

Ressenti : 🔗

Ce film est probablement la comédie romantique que je préfère. Ils évitent tous les poncifs gnangnans du genre que j'aime pas.

Les personnages ne se cherchent pas pendant des lustres, non ils vont vite droit au but. L'aspect science-fiction du film est plutôt subtil, c'est pas un bon gros Total Recall. C'est d'ailleurs presque pas de la science-fiction d'ailleurs maintenant que j'y pense.

Le casting est rempli de grands noms avec principalement Jim Carrey et Kate Winslet mais pour les accompagner on retrouve quand même Mark Ruffalo, Elijah Wood, Kirsten Dunst et Tom Wilkinson. Ça déconne pas.

Jim Carrey a un rôle assez inhabituel en incarnant un personnage calme et réservé alors que Kate Winslet à l'inverse est plutôt exhubérante et hyperactive. L'alchimie entre les deux passe plutôt bien.

spoils

J'aime beaucoup l'aspect boucle infini du film. Contrairement à ce qui semblerait logique, le début du film n'est pas la première rencontre du couple mais au moins la seconde. Le début a lieu à la Saint-Valentin de 2004 alors que plus tard on se rend compte que ce qui se passe est en 2003.

D'un certain point de vue le film est assez triste avec ces personnages qui ne s'aiment plus et se font du mal l'un à l'autre en se resettant la mémoire. Mais d'un autre côté, ils se rencontrent à nouveau et recommencent à s'aimer de nouveau et revivent ces premiers instants magiques. C'est vraiment un concept à la fois triste et super joyeux je trouve. Un Sysiphe de l'amour.

Pour situer un peu la période de ce que l'on voit on peut se baser sur les cheveux de Clementine. Visiblement leur première rencontre a lieu lors des cheveux bleux.

Visuellement le film est très réaliste et sobre avec juste ce qu'il faut d'effets numériques. Les effets de la suppression de la mémoire sont sobres avec juste les objets/gens/choses qui disparaissent.

J'adore le morceau du générique final Everybody's Gotta Learn Sometimes par Beck.

Le film est très bien placé dans le TOP 250 IMDB avec une 95ème place largement méritée.

Le titre est issu d'un vers d'Alexander Pope qui est cité dans le film.