OSS 117 : Rio ne répond plus

On reprend la même formule qui a fait le succès du premier dans cette suite qui se passe cette fois-ci en 1967. Jean Dujardin est ce coup-ci envoyé au Brésil afin de récupérer des microflims concernant d'anciens collaborateurs français.

Encore une fois, une secrétaire agente spéciale lui viendra en aide pour qu'il puisse arriver à ses fins. Bien entendu, toutes les remarques sexistes sont de retours, on a aussi beaucoup le droit au couplet anti hippies et la gêne vis-à-vis de l'homosexualité. L'antisémitisme du héros et sa balourdise globale concernant la religion sont encore bien présents (ouaip il a pas trop évolué sur le sujet malgré ses précédentes incartades en Égypte).

Michel Hazanavicius a encore bourré son film de références dans tous les sens. Je le préfère même au premier même si les deux se valent. On a le droit à du Belmondo, du Hitchcock, des frêres Coen, les James Bond … j'en passe. Avec une bonne culture je suis sûr qu'il y a moyen de trouver une référence sur chaque scène.

Visuellement c'est toujours aussi bien fait : beaucoup de décors naturels et une colorimétrie qui respectent bien les standards de l'époque. Les costumes sont aussi bien typés années 60. Mention spéciale pour Louise Monot qui emprunte la même garde-robe que Cate Archer dans NOLF (oui encore cette ref).

On se marre vraiment bien. Les scènes d'action et surtout les fusillades sont chouettes comme tout.

Bref, il s'enchaîne super bien avec le premier pour une bonne soirée. Une suite est prévue mais avec Nicolas Bedos à la réalisation ce coup-ci… méfiance.