もののけ姫 - Princesse Mononoké

Histoire : 🔗

Ashitaka parvient à sauver son village d'un dieu malfaisaint ayant l'apparence d'un sanglier géant. Il est cependant touché au bras par la malédiction du sanglier qui va se répandre petit à petit.

Il part donc de son village pour trouver une éventuelle solution à sa malédiction en partant à l'ouest. Il arrive dans un village s'étant spécialisé dans la métallurgie et ravageant toute les montagnes alentours.

Ressenti : 🔗

Superbe animé, c'est un des classiques du studio Ghibli. Porco Rosso avait commencé à pas mal percer en france mais j'ai l'impression que c'est surtout ce film qui a vraiment popularisé le studio chez nous.

Les dessins sont vraiment somptueux avec les personnages qui ont cette pâte caractéristique du studio. Les décors sont ultra travaillés avec quelques légers ajouts numériques sur les parties surnaturelles qui sont plutôt bien intégrées au reste.

La musique colle parfaitement au film. Comme d'hab pour le studio d'ailleurs. L'ambiance musicale des animé du studio est d'ailleurs indissociable de ces films. Quand une des BO démarre on sait que c'est du Ghibli en quelques secondes.

Ici l'histoire est chouette. On a un très gros message écologique qui est toujours plus d'actualité (un jour peut-être ça ne sera plus le cas, rêvons…). L'exploitation de la nature par l'Homme au profit d'un nombre restreint de privilégiés est donc la thêmatique principale mais là où le film est chouette c'est que ses personnages ne sont pas ultra polarisés. Ashitaka est contre les pratiques de Dame Eboshi envers la nature mais il comprend qu'une partie de ses intentions sont bonnes à vouloir protéger son village et surtout toutes les femmes qui l'entourent. Du coup ces deux personnages sont opposés l'un à l'autre mais ne se rejettent pas pour autant frontalement.

Cette nuance est au début inhabituelle et déroutante mais c'est ce qui rend le film encore plus savoureux. C'est d'autant mieux que ça se retrouve dans un film d'animation. Ce genre de production est souvent nivelé par le bas pour viser un public d'enfant (alors que franchement les mioches sont bien plus à même d'apprendre et se développer dans un monde moins manichéen, bref…).