Space Jam : A New Legacy

Histoire : 🔗

Hmmm LeBron James va rencontrer la Warner Bros pour signer ou non un contrat pour qu'il devienne une star de plusieurs prochains films et compagnie. Le but est de numériser le basketteur afin de l'utiliser à loisir sans l'embêter par la suite.

Il refuse au grand dam de Dom (huhu) son fils. Il se brouille avec son fils qui ne veut pas faire de basket mais développer un jeu vidéo.

Au moment de partir ils font sans se rendre compte un détour dans le datacenter sous-terrain de la Warner et se retrouve engloutis dans les serveurs. Ils y rencontrent un algorithme qui les sépare. LeBron James se voit proposer un duel pour pouvoir sortir avec son fils : gagner un match de basket avec une équipe de son cru contre on ne sait pas qui.

Ressenti : 🔗

Hmmm pourquoi j'ai voulu regarder ça ? Bha je sais pas, j'avais des souvenirs pas ultra pourri du premier film. Bon j'ai plus le même âge mais là … wow c'était vraiment chiant.

Bon l'histoire vole pas haut mais bon ça je m'y attendais très fortement. C'est ultra cliché : le gamin pas reconnu à son plein potentiel alors que c'est un ptit génie de douze ans qui a codé tout seul un jeu vidéo multijoueur qui arrive à rameuter tout un tas de monde (ahem). Mais bon, voilà le but du film n'est pas son intrigue naze. Non ce film c'est pour y voir un mélange de cartoon et de vrais acteurs.

Et là trèèèèèèès grosse déception. Les dessins sont moches. Sérieux ! Ils sont raté ça !

C'est un style tout sans saveur, sans détail, à peine travaillé, tout numérique à deux balles de partout. Le studio balance 150 miyons de dollars et sont pas capable de faire bosser des équipes d'animation traditionnelles (augmenté par du numérique, je veux bien, hein). Space Jam sorti vingt ans plus tôt était mieux réussi côté dessin. Ha et bon au final ils ont dû s'en rendre compte puisqu'au bout d'un ptit moment, hop exit le côté dessin cartoon, on passe à de la 3D. Et … bha … ça perd absolument tout son charme.

Vraiment une très grosse déception sur ce point.

Je m'étais évité tout spoil non pas pour me préserver mais parcequ'en fait je m'en foutais complet. Et quel n'a pas été ma surprise quand j'ai compris que le film jouait à fond la carte des autoréférences Warner Bros… Ils en ont mis un peu partout et j'ai beau être un sacré geek, je trouve ce ressort un peu trop facile et du coup j'accroche pas. J'ai pas aimé Ready Player One en parti pour ça d'ailleurs.

Dans un film, ça casse l'ambiance, j'ai l'impression de regarder un publi-reportage et pas un film. Et puis le film est truffé de pub. C'est gerbant. D'autant plus que le film est destiné aux mioches.

Les quelques scènes pompées de leurs autres films c'est marrant mais ça aussi ça fait plus sketchs lolilol à regarder sur youtube… C'est pas ce que j'attends d'un film encore une fois. Surtout que bon, le film vise les gamins et leur fait des références à des films qu'ils n'ont probablement pas vu donc ça doit leur faire une belle jambe et ça ne rend pas le film plus sympa pour un connoisseur.

Rassurrez-vous, à la fin tout se finit bien. Père et fils se réconcilient et rentrent à la maison (désolé du spoiler).

Je sais pas si j'étais trop grognon mais j'aime pas réussi à trouver le comique des cartoons. Le fait de les voir en 3D j'ai eu l'impression d'avoir des persos poussifs. Sérieux… je reviens sur ça mais le Bugs Bunny est particulièrement moche avec sa ptite fourure en 3D.

Le surjeu des acteurs en chair et en os en rajoute une couche face à la lourdeur du film. Pauvre Don Cheadle …

Visiblement le film a eu quelques soucis de réal : Joe Pytka le réalisateur du premier film a renoncé, puis s'est succédé Justin Lin qui débute la pré-prod. Finalement Terence Nance reprend la pré-prod et la production. Mais à mi-chemin c'est Malcolm D. Lee qui finira en cours de prod après déjà trois semaines de tournage. Aie.

No more.